• l’année dernière
Les Vraies Voix avec Charles Prats, magistrat honoraire et délégué national de l’UDR.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-10-25##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Vraie Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Ce député LFI, Andy Kerbrat, qui a donc été trouvé en flagrant délit d'achat et de possession de drogue,
00:11c'était dans les couloirs du métro parisien.
00:14On est dans une forme de répression permanente de la drogue.
00:18L'alcool est en vente libre, les médicaments addictifs sont prescrits, la cigarette est légale, la drogue elle est proscrite.
00:24Dès qu'on stigmatise les consommateurs, dès qu'on criminalise les consommateurs, ils s'éloignent des soins.
00:29Il faut rétablir les choses, la prise de drogue n'est pas une maladie, c'est l'addiction qui en est une.
00:34Or toute addiction, par la force des choses, débute par une première prise.
00:38Et contrairement à d'autres produits, la drogue est interdite.
00:41C'est tout l'échec de la politique de la drogue en France.
00:45Et donc dans l'affaire Andy Kerbrat, ce député LFI qui a été pris en flagrant délit d'achat de drogue,
00:51le médecin de l'Assemblée Nationale suivrait plusieurs députés pour toxicomanie selon nos confrères d'Europe 1.
00:56Alors parlons vrai, est-ce que ce ne serait pas une intrusion dans la vie privée ?
01:00Ou est-ce qu'on doit le faire comme par exemple pour les conducteurs de véhicules ?
01:03Et à cette question, faut-il faire des tests de dépistage de drogue chez les parlementaires ?
01:07Vous dites oui à 97%, vous voulez réagir au datant de vos appels, il n'y aura aucun test au 0826 300 300.
01:15Et Charles Pratt est avec nous, magistrat honoraire et délégué national de l'UDR
01:19qui vient de proposer justement de confier à la haute autorité de la transparence de la vie publique
01:23une mission d'examen médical régulier des élus et ministres pour vérifier s'ils consomment des stupéfiants.
01:32Charles Pratt, merci d'avoir accepté notre invitation. Bonjour, Philippe Ilger.
01:36Malgré les pratiques très anciennes de certains sur ce plateau,
01:40je continue à dire que l'usage de drogue est une catastrophe et un désastre,
01:46et notamment de la part des députés.
01:48Je veux dire par là qu'on discute encore de la possibilité de maintenir au Parlement
01:55un député comme celui qui vient d'être interpellé en flagrant délit me dépasse.
02:00Deuxième élément, je ne suis pas persuadé que l'examen que vous évoquez dans votre interrogation soit la méthode,
02:07mais il faudrait au contraire imposer une exclusion immédiate des députés qui transgressent les règles
02:14que par ailleurs, éventuellement, ils font voter par des interdictions.
02:19Et troisième élément, il me semble que l'opinion publique n'est pas assez indignée par ces comportements.
02:27J'entends même des gens très brillants comme Élisabeth Lévy dire
02:31« Mais c'est comme ça, bon, on ne peut rien faire, mais c'est faux, il faut se battre contre ça. »
02:37Virginie Calment.
02:38Je suis 100% alignée avec Philippe Bilger.
02:41Je trouve que c'est ahurissant que cette personne n'ait même pas d'elle-même immédiatement démissionné de l'Assemblée nationale.
02:49Enfin, le code de l'honneur, alors là, ça n'existe plus chez nous.
02:53Mais au-delà de ça, je veux dire, il est député, il vote des lois.
02:57Comment ces personnes peuvent voter des lois et transgresser des lois ?
03:01Donc, il y a un moment donné, il commet un délit qui, de mon point de vue, n'est pas assez sanctionné en France.
03:06Les consommateurs sont très faiblement sanctionnés.
03:09Mais on a un sujet majeur.
03:11On voit, et je rejoins totalement ce qu'a dit Bruno Retailleau,
03:15quand vous voyez le narcotrafic actuel qui est en train de gangréner la France entière.
03:20Comment est-ce qu'on peut encore être député de la République, se regarder dans la glace,
03:25alors qu'on est consommateur d'un dealer mineur sur la voie publique ?
03:29Enfin, on est vraiment là.
03:31Moi, je rejoins ce qu'a dit Philippe, c'est-à-dire que là où je ne suis pas tout à fait d'accord,
03:35c'est que je pense que les Français sont indignés.
03:37Mais on devient presque décontenancé.
03:40Parce qu'on se dit, mais plus c'est gros, plus ça passe.
03:44Ça fait des vagues pas tant que ça.
03:46On a quand même Sandrine Rousseau qui nous explique que le pauvre...
03:50– Ça n'a pas été la seule. Il y a d'autres sénateurs, sénatrices, écologistes qui ont voté.
03:56– Pour moi, on est dans quelque chose de gravissime.
03:58Et Jean-Luc Mélenchon a dit, il ne cause de dommages qu'à lui-même.
04:03Mais c'est faux, c'est absolument faux.
04:05En étant consommateur, il cause des dommages à la totalité des Français.
04:10Aujourd'hui, certains prennent des balles perdues à cause des narcotrafiquants.
04:15Enfin, on voit qu'on est monté dans un cran en termes de violence,
04:19en termes vraiment de banditisme lié à la drogue.
04:24Donc je suis désolée, le consommateur, pour moi, est responsable et coupable.
04:27– Alors, ma chère Virginie et mon cher Philippe,
04:29moi, j'ai une réflexion un petit peu différente.
04:31C'est sûr que je désapprouve ce député.
04:33Mais un député, alors c'est peut-être un peu choqué,
04:36c'est un être humain, et un être humain peut avoir des failles,
04:39laissez-moi terminer, peut avoir des addictions.
04:41– On n'a rien dit, on n'a rien dit.
04:43– Mais vous sentez les regards des gens.
04:45– Vous êtes déjà inquiets.
04:47– Un être humain peut avoir des failles, peut avoir des addictions.
04:50Et là-dedans, il y a aussi ce qu'on appelle toujours la notion d'exemplarité.
04:54Or, un député, pour moi, ne doit pas être l'exemplarité même.
04:59Non, non, parce qu'un député, c'est l'incarnation du peuple,
05:03c'est la représentation du peuple.
05:05Et les Français ne sont pas tous exemplaires.
05:07Il y a des Français qui, malheureusement, ont des addictions.
05:09C'est-à-dire, laissez-moi terminer.
05:11– Mais on ne dit rien.
05:12– Mais si, parce que je vois vos regards qui se lèvent vers le ciel.
05:14– Oui, mais…
05:15– Je désapprouve ce député.
05:16– Attendez, on va se retourner.
05:18– Non, je désapprouve ce député.
05:20Alors, en plus, je vais reprendre aussi votre question,
05:23cher Philippe et chère Cécile.
05:24Faut-il dépister, c'est ça, les députés ?
05:26– Ben non, mais alors, à ces conditions,
05:28il faut aussi dépister les députés qui sortent de la buvette,
05:30de l'Assemblée nationale.
05:31– Ben c'est pareil, c'est ce que j'ai dit en introduction.
05:33Pourquoi pas ?
05:34Alcool et drogue.
05:35– D'accord, ok.
05:36Non, mais moi, en plus, on ne peut pas obliger un dépistage
05:39comme ça, obligatoire et légal,
05:41qui, tout d'un coup, tous les députés vont être dépistés.
05:44– Mais alors, je vous arrête.
05:45Il y a quelques semaines, au mois d'avril, enfin quelques mois maintenant,
05:48le gouvernement envisageait de faire des tests de stupéfiants
05:50aux débotés dans les rues.
05:52– Les enfants, les enfants.
05:53– C'est ça l'hiver.
05:54– Il y a un député qui est avec nous, Charles Pratt,
05:56magistrat honoraire et délégué national de l'IDEA.
05:59– Qui se demande que je sois enfumé.
06:01– Vous faites en deux parties, c'est passionnant, de toute façon,
06:03quand vous parlez.
06:04Charles Pratt, vous avez vu, plutôt rigide d'un côté,
06:11avec René Chiche, plutôt moins.
06:13C'est quoi, finalement, la bonne moyenne ?
06:15Est-ce qu'il faut s'auto-réguler quand on est parlementaire ?
06:18– Non, écoutez, il y a un moment donné, il faut arrêter le sketch,
06:22être un toxicomane, c'est présenter des vulnérabilités,
06:26potentiellement à la manipulation.
06:28Ça va très loin, c'est-à-dire que si vous avez un ministre,
06:31un président de la République ou un député, un parlementaire
06:33qui est toxicomane, il se met potentiellement dans les mains
06:37d'un service étranger, pour dire les choses très clairement.
06:40Et donc, tout comme vous avez une transparence qui a été imposée
06:43sur les biens des parlementaires, des ministres, des décideurs publics,
06:47ça va même plus loin, parce qu'il y a même des hauts fonctionnaires
06:49qui sont soumis à ça.
06:50Ce n'est pas publié, mais il doit faire des déclarations.
06:52Eh bien, je trouve tout à fait normal que vous ayez un test
06:56à l'entrée en fonction de dépistage, de l'usage de stupéfiants
07:00et de manière assez régulière, de manière inopinée, des contrôles.
07:04C'est tout à fait normal.
07:05Il y a des tas de professions dans lesquelles ces tests existent.
07:09Je pense que vous êtes très contents, quand vous prenez un avion,
07:11de savoir que le pilote de votre avion…
07:12– Ce n'est pas la même chose.
07:13– Ben si, c'est la même chose.
07:14– Mais non, je suis au courant, je sais qu'il y a des professions.
07:18– Un ministre, il détermine quand même la politique de son administration.
07:21– Mais ce n'est pas un pilote d'avion, ce n'est pas un pilote de train,
07:24enfin un conducteur de train.
07:25Je sais très bien, M. Charles Prats, qu'il y a des professions
07:28où le dépistage est obligatoire, parce qu'il y a des questions de sécurité.
07:30Mais là, encore une fois, et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit,
07:33je n'approuve pas ce député.
07:35Mais il se peut qu'un député ait une addiction, une faille, une carence.
07:39– Eh bien, pourquoi le citoyen ne peut pas le savoir ?
07:41– Comment ?
07:42– Pourquoi le citoyen ne le saurait pas ?
07:44– Parce qu'on sait quels sont les biens du député.
07:47On va savoir qu'il a telle voiture, telle maison, tel vélo, machin, etc.
07:51Et par contre, il ne faudrait pas qu'on sache que le cas échéant,
07:53il se met de la neige dans le pif toute la journée ?
07:55– Non, mais d'abord, excusez-moi, ça fait partie, malheureusement,
07:58ça fait partie de la vie privée.
07:59– Ah non, mais non, c'est un délit ! C'est un délit, René, c'est un délit !
08:05– René, ça fait partie de sa vie privée.
08:07– Non !
08:08– Les gars, laissez-le parler, on n'entend rien.
08:10Allez-y, René.
08:12– Ça fait partie de sa vie privée aussi.
08:14Pourtant, voilà, quelqu'un qui se fait attraper en usage de stupéfiants,
08:18comme un délit, il passe au tribunal.
08:20– Il s'est fait arrêter, voilà, il s'est fait arrêter.
08:23Donc la justice va parler, c'est tout.
08:25Mais je ne suis pas en train de prôner la consommation de drogue,
08:29ou que les députés…
08:30Mais dans ce cas précis, c'est un être humain,
08:33Dieu sait que je n'aime pas LFI, je l'ai dit 50 fois ici,
08:36c'est un être humain qui peut avoir une addiction, une faille,
08:39mais qu'est-ce que ça veut dire ça ?
08:41– René Chiche, Philippe Richard veut réagir.
08:43– Je voudrais poser une question à Charles Prats,
08:45parce que par absurdité, notre ami René Chiche a dit une bêtise totale
08:51lorsque il vient dire « l'usage de drogue est permis chez le député
08:58parce que le peuple français est divers ».
09:01– Il a dit « c'est la vie privée », et là je n'ai jamais dit ça.
09:04– C'est faux !
09:05– C'est faux !
09:06– Mais oui, c'est la vie privée des personnes.
09:08– Non, René Chiche a commencé par dire « le député est un homme,
09:13voilà une nouvelle bouleversante », et d'autre part,
09:17« il ressemble au peuple français ».
09:19– Je n'ai pas dit qu'il ressemble, j'ai dit qu'un député,
09:22c'est l'incarnation, la représentation du peuple,
09:24et dans les Français, il y a aussi des gens qui malheureusement
09:27consomment du hashish, je ne sais quoi,
09:29donc un député peut malheureusement être…
09:31– Alors attendez, attendez…
09:33– Et il faut que le député ressemble…
09:36– S'il vous plaît, s'il vous plaît,
09:38j'ai envie de vous poser une question à tous,
09:41est-ce qu'un représentant comme un député,
09:44comme un sénateur, un parlementaire en général,
09:47doit être un exemple pour la société ?
09:50Voilà, c'est juste ça en fait.
09:52– Très bonne question Cécile.
09:53– René Chiche.
09:54– Je vais très rapide, non, j'en ai marre de cette société
09:56où tout le monde doit être un exemple,
09:58le footballeur doit être un exemple,
09:59l'animateur de télévision doit être un exemple,
10:00le député… Non, arrête-toi avec cette société !
10:02– Une moralisation avec l'exemplarité comme slogan principal.
10:06– René, on ne souffre pas de trop d'exemplarité,
10:09on souffre aujourd'hui d'une décadence totale,
10:12les valeurs sont complètement bafouées,
10:14il y a une décadence dans tous les domaines
10:16et dans tous les secteurs.
10:18Alors pardon, mon point de vue, c'est que oui,
10:20quand on est un élu de la République, qu'on vote des lois,
10:23la moindre des choses, c'est de respecter déjà la loi,
10:28c'est la moindre des choses.
10:30– Par ailleurs, je souligne qu'il y a quand même un truc
10:32qui agace profondément les gens, c'est la tartufferie des politiques,
10:37parce que ce même député avait dit qu'il voulait soutenir
10:41le démantèlement des réseaux alors qu'il est consommateur,
10:45c'est-à-dire qu'au contraire il alimente les réseaux.
10:47Donc cette tartufferie est insupportable,
10:49et pardon, mais moi je le redis,
10:51je pense qu'il y a des gens qui devraient démissionner,
10:53ça s'appelle un code de l'honneur.
10:55Et je rappelle qu'il y a un autre député,
10:57qui s'appelle M. Boyard, qui était dealer.
11:01Mais comment à la télé ce gars peut se prévaloir d'avoir dealé
11:06face à des enfants à qui on explique le bien et le mal ?
11:09– Vous attendez des élus qu'ils soient exemplaires,
11:13ou vous pensez que non, ce n'est pas leur rôle ?
11:15Venez nous le dire au 0826 300 300.
11:18– Charles Pratt, s'il vous plaît, allez-y.
11:20– Oui, ce que vient de dire Virginie Calmet,
11:22je crois que c'est Virginie Calmet que je viens d'entendre,
11:24est fondamental.
11:26L'usage de stups effiants, c'est une infraction pénale.
11:29Je ne suis pas magistrat en horaire, je suis magistrat en dispo,
11:32mais c'est pareil.
11:34J'en ai vu des trafics de stups,
11:36et il faut bien comprendre que vous n'avez pas de trafic de stups effiants
11:39si vous n'avez pas de consommateurs à la fin.
11:42Et donc là, ce député, comme les députés, les ministres,
11:45les bandeux, les ministériels, etc. qui consomment des stups,
11:48ce sont des gens qui alimentent les trafics.
11:50Et là, il y a quelque chose qui est d'ailleurs très choquant,
11:52c'est que ce député-là, tout le monde lui dit
11:54« Ah, le pauvre petit, il est dans un programme de soins, etc. »
11:56Mais personne ne pose la question de son dealer qui a 14 ans.
11:58Il n'est pas bien vieux, le dealer, qui est en détention provisoire, lui.
12:01Et ça ne gêne pas le député d'avoir fait envoyer au trou son dealer de 14 piges,
12:05alors que lui, il est tranquille et tout le monde le plaint.
12:07Je vais faire la parenthèse.
12:09Mais là-dessus, si vous voulez, c'est plus qu'une question d'exemplarité.
12:12Pourquoi je prône ce dépistage systématique des décideurs publics
12:17sous l'égide de la haute autorité ?
12:19Parce que je considère, et je pense que je ne suis pas le seul,
12:22que tout comme on a cherché à avoir une transparence sur les biens financiers,
12:26sur le patrimoine des décideurs publics,
12:28pour vérifier qu'ils ne soient pas corrompus
12:30et qu'ils ne commettent pas des infractions pénales financières,
12:34tout comme il ne serait pas illogique de vérifier que nos décideurs publics
12:37ne commettent des infractions en matière de stupéfiants.
12:40On n'est pas dans la vie privée, on n'est pas dans du délire.
12:42On est dans la détection de la commission de délit.
12:45J'ai une question à poser à René Chiche.
12:47René Chiche, normalement, tout ce qui est interdit est interdit.
12:50Donc interdit de prendre de la drogue, comme il est interdit de gifler sa femme.
12:54D'accord ? Et on est bien dans la vie privée.
12:56Donc pourquoi à ce moment-là, Katniss a été sortie de l'Assemblée nationale
13:00et pourquoi lui n'est pas sortie ?
13:02C'est bien deux choses qui sont totalement interdites en fait.
13:05D'abord, on ne sait pas encore ce qui va se passer,
13:07pour l'instant on est au début de l'affaire, attendez.
13:09De l'affaire Carbra.
13:11Il y a un flagrant délit, donc au moins il n'y a pas de doute sur le fait...
13:14C'est ma question pour vous, par exemple.
13:16Si on part du principe que les deux choses sont interdites...
13:19Pour moi, ce n'est pas ça le débat.
13:21Ce n'est pas ça le débat.
13:23Le débat c'est pourquoi cette personne est encore à l'Assemblée nationale.
13:26Est-ce qu'il faut dépister les députés ?
13:28C'est ça le débat, ce n'est pas Carbra, il doit être ça.
13:30Ce n'est pas le débat, je suis désolé, je m'a changé de signe.
13:32Par contre, je vais poser une question à M. Charles Prats.
13:35Est-ce qu'il faut dépister les professeurs ?
13:38Est-ce qu'il faut dépister les avocats ?
13:40Est-ce qu'il faut dépister les inspecteurs des impôts ?
13:42Ça n'a pas les mêmes conséquences.
13:45Les professeurs, ce n'est pas des conséquences.
13:47Est-ce qu'il faut dépister les infirmières ?
13:49Est-ce qu'il faut dépister tout le monde ?
13:52Est-ce qu'il faut dépister les emplois issus de radio ?
13:59Je pense qu'effectivement, au niveau de la médecine du travail
14:02et des visites médicales régulières,
14:04qui sont censées être prévues au niveau de la médecine du travail,
14:07un dépistage de stupes ne serait pas inutile.
14:09Je suis d'accord avec vous sur les ESVAL.
14:12Bonsoir Emmanuel.
14:14Bonsoir, bonsoir.
14:16Alors moi j'ai une suggestion.
14:18Plutôt qu'un test de dépistage de la drogue,
14:21qui ne serait pas peut-être superflu,
14:23il faudrait commencer par faire un test de QI.
14:31On leur fait passer les preuves du certificat d'études.
14:35Ce n'est pas sympa avec de l'auguste.
14:37Là, il y aurait une expulsion d'essence.
14:40Avec un petit peu plus d'essence sur les épaules.
14:43Parce que, s'ils caractérisent ce rôdicaire bras et qu'on sort,
14:46ce sont des abrutis.
14:48Pardon, ça c'est des points de vue.
14:50En tout cas, il y a une corrélation
14:52entre consommation de stupéfiants et baisse du QI.
14:54Il y a une corrélation.
14:56D'autant plus que la drogue qu'il a utilisée
14:59n'était pas pour pallier des déséquilibres intimes,
15:02mais pour multiplier ses facultés sexuelles.
15:05On m'a dit que Philippe en avait raison.
15:07Attendez, ne faites pas des propos qu'on ne sait pas.
15:12La seule chose, c'est que, René Chiche,
15:14peut-être que si vous savez que vous êtes addict à de la drogue,
15:19il faut peut-être s'écarter en disant
15:21je vais me soigner, je vais revenir.
15:23Et vous n'attendez pas de vous faire choper par la police.
15:26Mais peut-être.
15:27Le mot de la flamme avec Charles Pratt.
15:29Écoutez, je pense que c'est une proposition qui se tient.
15:33A mon avis, on aurait d'ailleurs des belles surprises.
15:36Tout le monde cocaïste sur les députés, les sénateurs.
15:39D'ailleurs, ce député n'est pas très malin.
15:41Je rejoins la dernière remarque de votre auditeur.
15:43On sait très bien, quand on connaît le monde politique,
15:45que les parlementaires qui sont toxicomanes,
15:47ils envoient leurs assistants parlementaires acheter de la drogue,
15:49ils n'y vont pas eux-mêmes.
15:50Donc ça prouve déjà que c'est pas malin, celui-là.
15:53Et effectivement, on sait qu'il y a un problème
15:55de consommation de stupéfiants,
15:57notamment de cocaïne ou de drogue de synthèse,
16:00dans le milieu politique, des assistants, des parlementaires,
16:03dans les cabinets ministériels, etc.
16:05C'est un vrai sujet.
16:07C'est pas du tout un sujet anecdotique.
16:09Et contrairement à ce qu'on entend depuis quelques jours,
16:11c'est un sujet qui a des conséquences importantes.
16:14Ça a des conséquences importantes.
16:16Et il ne serait pas totalement farfelu
16:19d'imposer, effectivement, des tests de dépistage.
16:21Parce qu'encore une fois, d'abord, c'est de la commission d'infraction pénale.
16:24Donc on ne va pas faire de l'intrusion dans le médical des gens.
16:27On fait de la recherche de la commission d'infraction pénale
16:30par des personnes qui sont en charge
16:32soit de la conduite des affaires de l'État,
16:34soit d'être le législateur.
16:36Et ce n'est pas totalement farfelu, à mon avis.
16:38Et d'autant plus que derrière,
16:40ça permettrait aux gens de savoir un petit peu à qui ils ont affaire.
16:42Tout comme on le sait maintenant d'un point de vue financier,
16:45on le saurait d'un point de vue du comportement personnel
16:48au regard de la loi pénale de la part des élus
16:50et des dirigeants politiques.
16:52– Merci beaucoup Charles Pratt d'avoir accepté notre invitation
16:54magistrat honoraire et délégué national de l'UDA.
16:57Moi j'ai une question, Philippe David.
16:59Est-ce que le drogué au gâteau palmito de Philippe Bilger,
17:03c'est grave ou pas ?
17:05– Tant que vous n'en mangez pas 12 paquets par jour, ça va.
17:07Mais c'est surtout pour votre ligne et votre bilan sont bien.
17:10– Non, je parlais de Philippe Bilger.
17:12Il n'y a plus de ligne, c'est une courbe.
17:14– Vous avez le corps d'Alain Delon dans la piscine, Philippe Bilger.
17:17– C'est ça.
17:18– Pourquoi courriez-vous ?
17:20– Allez, Emmanuel, on reste avec vous bien entendu.
17:23Pour le qui, c'est qui, qui l'a dit dans un instant.
17:25Et oui, oui, oh là là, comme vous dites.
17:27Et on fait une petite pause, à tout de suite.
17:29– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
17:33– D'abord, je voudrais vous féliciter, André Bercov,
17:35pour les invités que vous faites venir.
17:37Vraiment, votre émission, si elle n'existait pas,
17:39faudrait l'inventer.
17:41– Sud Radio, parlons vrai.

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