Les Vraies Voix avec Paul Christophle, député PS de la Drôme.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-10##
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NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Trois priorités, la première rétablir l'ordre, la deuxième rétablir l'ordre, la troisième rétablir l'ordre.
00:11Le préfet du Bas-Rhin prend des mesures fortes.
00:14J'ai souhaité appeler à la responsabilité familiale pour que ça ne se reproduise plus.
00:18Peut-être s'avérer qu'on prend des décisions de retour au pays si ce sont des délinquants en réitérant etc.
00:23et mon stylo ne tremblera pas.
00:25Face au débarquement survenu lors du Nouvel An, Jacques Witowski, le préfet du Bas-Rhin, a donc durci le ton.
00:33Il a convoqué les parents des mineurs, délinquants et d'autres étrangers,
00:36les avertissant d'un possible réexamen de leur titre de séjour pouvant conduire à un retour dans leur pays d'origine.
00:42Une initiative pleinement soutenue par le ministre de l'Intérieur.
00:45Alors parlons vrai, est-ce que c'est un tournant dans la lutte contre l'insécurité ?
00:48À la question du jour, sécurité, réexaminer les titres de séjour des parents de délinquants peut-il être efficace ?
00:54Fouditou est à 90%. Voulez réagir ? Juliane attend vos appels au 0826 300 300.
01:00Et Paul Christoffel est avec nous, un député PS de la Drôme.
01:03Monsieur le député, merci d'avoir accepté notre invitation et belle année à vous.
01:07Bonsoir.
01:07Philippe Bilger, vous qui appréciez Rotaillot.
01:10Ça n'est pas un tournant dans cet avertissement verbal du préfet du Bas-Rhin.
01:18C'est une, j'allais dire, une démarche de bon sens qui va être généralisée.
01:25Qu'un préfet avertisse des parents qu'ils ont à s'occuper de leurs enfants
01:31et qu'ils ne peuvent pas les laisser traîner dans la rue à des heures indues, ça me paraît évident.
01:39Autant j'étais hostile à pénaliser des parents.
01:44Parce que dans la fratrie, il y avait tel ou tel qui avait été condamné
01:50parce que l'éducation est une tâche difficile qui n'appelle pas forcément des résultats merveilleux.
01:58Autant il me semble que si on généralisait cette pratique du préfet du Bas-Rhin,
02:04on pourrait alors, à partir d'un avertissement verbal donné à certains parents,
02:10aller plus loin si les mineurs en question continuaient à troubler l'ordre public.
02:17En ce qui me concerne, je ne suis absolument pas d'accord avec cette mesure préconisée par le préfet
02:22qui m'a surpris.
02:24Parce que, excusez-moi, pour moi, les parents sont certes responsables,
02:27mais ils sont responsables d'abord de l'éducation, c'est pas de leurs enfants.
02:30Mais selon moi, les parents ne sont pas responsables des actes d'un enfant.
02:36Il peut y avoir des familles de tous les niveaux, qu'on éduque plus ou moins bien,
02:41mais les parents ne sont pas responsables des actes délinquants de leurs enfants.
02:46Mais non, je suis...
02:48– Ils traînent à 23h, mais monsieur Chich, quand vous avez 12 ans,
02:52qu'est-ce que vous faites dans les rues à 23h ?
02:54– Mais non, mais j'ai une attendance, les lycées sont terminés.
02:56– Oui, oui, c'est vrai.
02:58– Mais comme ça démarre mal.
02:59– Mais non, parce que mon opinion est justement un peu différente de l'ADOPSA.
03:03Mais non, mais excusez-moi, les parents ne peuvent pas être condamnés,
03:07et surtout avec la mesure qui est préconisée par ce préfet,
03:10carrément, renvoyer les parents à l'étranger.
03:13Ça concerne les parents étrangers.
03:15– C'est pas à l'étranger, c'est...
03:17– Non, mais excusez-moi, c'est une pure discrimination ça, excusez-moi.
03:23Pourquoi un parent étranger serait renvoyé dans son pays,
03:27et un parent français n'aurait aucune mesure à son encombre ?
03:31Si c'est un parent purement français, vous comprenez ce que je veux dire ?
03:33Si l'enfant aussi commet des actes de délinquance, le parent français lui n'a rien.
03:37– Mais on ne va pas être accusé dans un pays qui est français.
03:40– Dernière chose, et je termine, et je pose une question à tout le monde.
03:42– Calmez-vous Tornado, calmez-vous.
03:44– Exactement, imaginons qu'un jeune délinquant étranger,
03:48et je vais prendre un exemple vraiment dur,
03:50commette un viol sur une jeune femme, une jeune fille.
03:53Est-ce que les parents sont responsables de ce viol ?
03:57Est-ce que les parents doivent être punis ?
03:59– Mais c'est pas le sujet.
04:00– Mais si c'est le sujet !
04:02Mais si, puisqu'on dit que des délinquants mineurs étrangers…
04:04– C'est une digression du sujet.
04:06– Mais non, mais pas du tout, parce que les parents…
04:08– Non, c'est Éric Rommel, et ensuite la parole au M. le député Paul Christoffel.
04:13– D'ailleurs le député, je le vois, je trouve qu'il ressemble furieusement à Raphaël Glucksmann.
04:19– En lieu.
04:21– Ah si, il y a quelque chose, ils doivent avoir le même parti politique, peut-être ça aussi.
04:25– Non, c'est place publique.
04:27– C'est un nouveau débat.
04:29– Je ne vais pas rentrer dans l'état, mais je vais vous dire un truc très simple.
04:31Philippe Bilger a employé le mot de bon sens.
04:33Vous vous rendez compte qu'on est en train de commenter
04:35une décision d'un préfet, qui pour moi est du bon sens,
04:39quand un préfet au nom de la République tape du poing sur la table,
04:44ça ne devrait pas être exceptionnel.
04:46Ça devrait être le lot commun de tout dérapage.
04:50Les parents sont là pour éduquer, et l'éducation pour instruire,
04:53mais des parents qui ne sont pas capables de dire à leurs enfants de 12 ou de 13 ans
04:57de ne pas être dans les rues, René, à 22h, à 23h ou à minuit,
05:00ne font pas leur job de parents.
05:02Paul Christophe, le député PS de la Drôme, qui demande la parole depuis tout à l'heure.
05:07– René, René, merci.
05:09– Bien sûr, bien sûr.
05:11– Comme je ne suis pas dans le studio avec vous,
05:13je ne peux pas aller aussi vite que vous dans les interpellations et dans les points.
05:19Il y a deux points fondamentaux dans notre droit qui sont à mentionner sur ce sujet.
05:25Le premier, c'est la personnalisation des peines,
05:27c'est-à-dire que vous êtes condamné à une peine
05:29pour des faits que vous avez personnellement commis.
05:32Ça, c'est un principe fondamental.
05:34Vous n'êtes pas condamné pour des faits qui ont été commis par quelqu'un d'autre.
05:37Et il y a un deuxième principe qui vient légèrement à l'encontre de ce point-là,
05:42qui est celui de la responsabilité des parents
05:45pour les faits qui sont commis par leurs enfants.
05:47C'est-à-dire qu'il y a bien un délit qui est prévu par le droit
05:50qui consiste à pouvoir reconnaître la négligence des parents,
05:54et dans ce cas-là, de pouvoir effectivement les condamner devant un juge
05:58pour les faits qui auraient été commis par leurs enfants.
06:01Là, ce qui me gêne un petit peu, c'est qu'on n'est pas en train de se parler d'un juge,
06:04on est en train de se parler d'un préfet.
06:06Et il faut que chacun respecte bien les missions qui lui sont confiées.
06:10Le préfet, lui, il a le droit de saisir la justice.
06:13Il a même sûrement le droit de rappeler des parents
06:17à leur devoir de responsabilité et d'autorité parentale.
06:22Et je pense que c'est très important.
06:23Et il a le droit de saisir la justice.
06:25Mais par contre, c'est à la justice qu'il revient d'étudier
06:28les faits qui ont été commis le 31 décembre au soir,
06:31de reconnaître ou non coupables des enfants,
06:33peut-être d'aller chercher la négligence des parents si tel est le cas,
06:37et je ne sais pas si c'est le cas en l'occurrence,
06:40mais il faut que chacun sache rester dans ses fonctions.
06:43Moi, par exemple, je suis député, je contribue à rédiger la loi,
06:46en aucun cas je me mêle de son exécution.
06:48Et là, je pense que le préfet, il est à la frontière
06:51et qu'il faut qu'il respecte le pouvoir de l'autorité judiciaire.
06:54Après, je peux revenir sur d'autres points,
06:56mais je peux peut-être laisser, je reprends la parole juste après,
07:00si vous voulez réagir à ça déjà.
07:02– Philippe Pichard veut réagir.
07:03– Mais monsieur le député, est-ce que vous ne trouvez pas
07:06que précisément la démarche de ce préfet du Barin
07:11constitue de manière non officielle un moyen terme exemplaire
07:19entre l'abstention générale et la judiciarisation ?
07:24Lorsque le préfet du Barin envoie un avertissement en disant à ses parents
07:30« Tenez-vous correctement et surveillez vos enfants »,
07:33est-ce que ça n'est pas quelque chose
07:36qui permet d'éviter justement les risques que vous évoquez ?
07:42– Moi, je dis oui à l'autorité parentale,
07:45oui peut-être au rôle du préfet pour rappeler les parents à leurs obligations.
07:51Par contre, je dis non au chantage sur le titre de séjour,
07:54parce que là, il y a quand même une frontière qui est franchie.
07:57Je comprends que le préfet n'a pas exactement écrit ça dans son courrier,
08:00parce que j'ai l'impression qu'il y a des choses qui sont différentes
08:02entre ce qu'il a écrit et ce qu'il a dit.
08:04Mais en tout cas, dans ce qu'il dit, il semble expliquer
08:06qu'il y a un continuum qui va l'amener à peut-être retirer un titre de séjour.
08:11Ça, ça doit passer par la case judiciaire,
08:15parce que sinon, on a un problème de respect des libertés publiques dans notre pays.
08:19– René, si je peux réagir.
08:20– Monsieur le député, vous avez dit que le droit prévoit une condamnation,
08:25une responsabilisation des parents en cas de délit, n'est-ce pas, de mineur.
08:30– Notamment aux civils.
08:32– Aux civils.
08:33Mais lorsqu'un mineur commet un cambriolage,
08:37je dis n'importe quoi, ou comme je l'ai dit tout à l'heure, commet un viol,
08:40il ne semble pas que les parents soient mis en cause.
08:43– Si, aux civils.
08:44– Non mais je pose la question, monsieur le député.
08:46– Le délit qui est prévu, c'est le délit de mise en péril des mineurs,
08:52et plus spécifiquement atteinte à la santé, à la sécurité, à la moralité,
08:54à l'éducation de leur enfant.
08:55C'est-à-dire que lorsqu'il y a manifestement des parents
09:00qui n'ont pas joué leur rôle, qui ont été défaillants,
09:02ils peuvent être condamnés, ils ne seront pas condamnés
09:05comme si eux-mêmes avaient commis un cambriolage.
09:07Ils sont condamnés parce qu'ils auront été défaillants
09:10dans l'exercice de leur autorité parentale.
09:13Et c'est ça, mais ça, ce n'est pas le préfet.
09:15Ça, c'est bien le juge judiciaire et personne d'autre.
09:18– Éric Revelle.
09:19– Monsieur le député, j'aimerais un chouïa vous pousser dans vos limites.
09:23Un chouïa.
09:24– Accrochez-vous aussi.
09:26– Vous êtes un homme de gauche, qu'est-ce que vous pensez du débat
09:30qui consisterait à se poser la question de revoir l'excuse de minorité ?
09:35– Moi, j'y suis opposé.
09:38Je considère donc, qu'est-ce que c'est l'excuse de minorité ?
09:41Soyons clairs pour vos éditeurs et vos auditrices
09:43qui ne savent pas de quoi on se parle.
09:44On est en train de se parler du fait qu'on adapte les peines
09:48à l'âge de la personne que l'on considère.
09:51Quand vous avez moins de 13 ans,
09:53vous ne pouvez pas être condamné à de la prison,
09:55vous ne pouvez être condamné qu'à des mesures éducatives.
09:57Ce qui est déjà très important, c'est le placement du mineur,
09:59on peut vous imposer un couvre-feu, l'interdiction de vos déplacements,
10:02des activités de réinsertion, c'est déjà un très grand nombre de mesures.
10:05Et quand vous êtes entre 13 ans et 18 ans,
10:08les peines qui sont prévues pour les adultes sont divisées par deux.
10:11Au lieu d'être condamné et d'être condamnable à 10 ans de prison,
10:14vous serez condamnable à 5 ans de prison, et ainsi de suite.
10:16Parce qu'on considère que la responsabilité est moins grande des mineurs
10:20et parce qu'il faut davantage des mesures éducatives
10:23que des mesures d'enfermement.
10:27Et donc, il me semble que l'état du droit actuel
10:29permet déjà de fortement sanctionner les mineurs
10:33et d'essayer de les amener à comprendre la négativité de leurs actes
10:38et à les ramener dans le droit chemin.
10:40Donc, il me semble que ce n'est pas une bonne mesure
10:42que de revenir sur l'excuse de minorité.
10:44– Si je me permettais de vous repousser un peu,
10:47un chouïa encore dans vos retranchements,
10:49est-ce que vous pensez qu'un mineur aujourd'hui de 14 ans…
10:51– Il va tomber !
10:52– Il va tomber.
10:53Est-ce que vous pensez qu'un mineur aujourd'hui de 14 ans, monsieur le député…
10:56– Le même que celui qui avait 20 ans, il y a 20 ans.
10:57– Voilà, et le même que celui d'un mineur avec l'autorité,
11:01avec la place des parents, la cellule familiale,
11:05le même qu'un mineur de 14 ans, il y a 40 ans ou 50 ans.
11:08Et si ce n'est pas le cas, alors qu'est-ce qu'on en tire comme conclusion ?
11:12– Je ne sais pas exactement ce qui vous fait dire ça.
11:14– Le nombre de faits commis par exemple par des mineurs.
11:19– Mais il y a 40 ans, 50 ans, 60 ans,
11:23quand on regarde les chiffres de la délinquance des mineurs
11:26du ministère de l'Intérieur, elle était très élevée.
11:29On a une impression de dégradation et on est très choqués
11:33par des faits divers régulièrement de mineurs qui sont…
11:36– Monsieur le député, mais à l'époque, il n'y avait pas de tueur à gages
11:38de 14 ans en fait, ou de 15 ans, soyons clairs.
11:40– Il y avait des règlements de comptes entre des bandes rivales
11:43de mineurs qui finissaient avec des homicides.
11:45– Nous vivons un sentiment d'insécurité.
11:48– Monsieur le député, la délinquance des mineurs
11:52est de plus en plus précoce et de plus en plus violente.
11:55Ça semble acquis.
11:57– Allez, un petit mot de… ne bougez pas, on va répondre à ça dans un instant.
12:00Didier de Nîmes voulait réagir. Rebonsoir Didier.
12:03– Rebonsoir.
12:05Je suis encore une fois exculpé de l'allocution de notre ami de gauche.
12:10C'est complètement irresponsable de dire que les parents
12:13n'ont pas de responsabilité.
12:15– Je ne suis pas de gauche.
12:17– Non, il parle de René Chich.
12:21– Ah bon, pas de monsieur le député ?
12:23– Allez-y Didier.
12:24– Oui, oui, de monsieur le député.
12:27Non, non, de monsieur le député, il faut quand même bien dire
12:30que les élus, effectivement, ils représentent les Français.
12:35Mais il faut regarder tous les scandales des Français.
12:37Les Français sont justement pour la répression.
12:39Il y en a assez maintenant de laisser nos femmes, nos enfants
12:42se promener dans la rue et se faire agresser.
12:44Il y a quand même quelque chose qui ne va pas.
12:46Donc il faudrait que je pense qu'en ce moment,
12:48on a le plus du poing sur la table.
12:49Et ce n'est pas en faisant comme fait le Parti socialiste
12:53et toute la gauche, en essayant de capter des voix là où on sait
12:58et essayer de faire un monde honorable avec ces gens-là
13:02pour pouvoir récupérer des voix.
13:04– Réponse de monsieur le député, Paul Christophe.
13:07– Écoutez, je ne crois pas que ce soit ce que j'ai dit.
13:10Et on pourra réécouter l'émission.
13:12– Oui, oui, absolument.
13:14– Je crois qu'on est assez loin, c'est un propos assez politisé.
13:17Moi, je ne dis pas que personne n'est responsable
13:20et qu'il faut être laxiste.
13:22Je le dis très sincèrement.
13:23Oui à l'autorité parentale et il faut rappeler les parents à l'ordre
13:26quand il y a des mineurs qui commettent des délits
13:31ou des crimes dans l'espace public.
13:33Oui à la responsabilité de chacun.
13:36Des mineurs, et elle est atténuée s'il le faut,
13:39des majeurs si ce sont des majeurs,
13:40et qu'ils passent devant les juridictions
13:43et qu'ils soient condamnés, très bien.
13:45Et ensuite, je crois qu'il existe un très grand nombre de mesures
13:48dans notre arsenal juridique qui permet d'arriver à ça.
13:51Donc, je ne nie pas du tout qu'il faut réprimer
13:56et je pense qu'on a l'arsenal juridique qu'il faut.
13:58Ce que j'ai simplement dit, c'est que là, je pense que le préfet
14:01est à la frontière du domaine de sa compétence
14:04et qu'effectivement, il n'y a pas de raison de faire un cas particulier
14:08des parents étrangers dans les statistiques
14:12des dégradations et des dégradations du ministère de l'Intérieur.
14:16C'est 90% des dégradations en France
14:18et ces délits-là sont commis par des Français.
14:20Donc, attention à ne pas stigmatiser une partie de notre population.
14:25Didier, vous disiez quelque chose ?
14:27– Je ne pense pas qu'il n'ait parlé que des parents étrangers.
14:31Il a parlé de tous les parents, mais il a rajouté cette condition
14:34par rapport aux parents étrangers, c'est tout.
14:36Je pense que le laxisme qui a été mis en place est inadmissible.
14:44À un moment, il faut quand même bien qu'on réagisse.
14:46On va les précocer ces gamins qui vont faire la loi.
14:49– Merci beaucoup Didier.
14:50En tout cas, M. le député a dit que le préfet était à la frontière.
14:53C'est sûr que comme il est préfet de Bubarin,
14:55il est à la frontière avec l'Allemagne.
14:56Ça s'est sûr, il n'y a pas un an.
15:00– Merci beaucoup Paul Christophe, le député PS de l'Assemblée.
15:04– Merci Monsieur le député.
15:05– Très bien.
15:06– C'est très courageux d'être venu.
15:07– Bon courage pour la suite, pour votre petit groupe à l'Assemblée,
15:11avec NFI et tout ça, bon courage.
15:13– Oui, mais notre groupe n'est pas si petit.
15:15– Non, comme vous le voyez, il compte.
15:18– Moi, je me méfierais si c'était vous Éric Revelle.
15:21Il a l'air très serein, ça lui passe au-dessus.
15:24– Ça y est, ils ne votent pas la censure contre obéir.
15:27On peut vous demander dans quel état d'esprit vous êtes
15:30face à la censure qui se profilait à un moment donné.
15:33Mais j'ai compris qu'Olivier Faure était plus enclin à négocier maintenant.
15:36– On a ouvert un autre débat, je ne savais pas.
15:38– Non mais j'en profite parce que c'est…
15:39– Écoutez, on fait tout notre possible pour essayer d'imposer à ce gouvernement
15:44de prendre des mesures qui sont dans le programme du nouveau fonds populaire.
15:47Donc on essaye de tout faire pour peser et pour ne pas laisser le gouvernement
15:51se tourner uniquement vers l'extrême droite pour tenir bon à l'Assemblée.
15:55– Merci.
15:56– Sortez du giron de Jean-Luc Mélenchon.
15:59– Je le souhaiterais.
16:00– Voilà, merci en tout cas et belle année à vous.
16:02Merci d'avoir été avec nous.
16:04Didier, vous restez avec nous, dans un instant, le qui-sait-qui qui l'a dit,
16:07on va se détendre un petit peu, même si on est très détendus.
16:08– Ah oui, le qui-sait-qui qui l'a dit, c'est le bon moment.
16:10– Oui mais justement, j'aimerais que vous resserez un peu les rangs.
16:12– Je vais gagner, je vais gagner.
16:13– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
16:17– J'adore Sud Radio dans la mesure où, là au moins,
16:20on peut s'exprimer en direct et donner notre avis.