Démission d'Eric Ciotti, participation au gouvernement : est-ce la fin de LR ?

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Les Vraies Voix avec Guillaume Bernard, politologue.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-23##

Transcript

00:00Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.

00:04Je démissionne et c'est effectif à partir du 1er octobre.

00:08Il n'y a pas de porc, Eric Ciotti, il y a officiellement 7 ministres qui sont des Républicains,

00:14mais il y en a 13 appartenaient jadis aux Républicains, donc ils sont à peu près une vingtaine sur 39.

00:19Politiquement, il prend acte, il sait que les LR ont basculé dans le camp présidentiel.

00:27Dans le camp présidentiel, la marque LR est complètement morte.

00:30Il quitte les Républicains pour être à l'UDR, l'Union des Droites pour la République.

00:35Puis je tourne une page et j'en écris surtout une autre.

00:38On peut dire aujourd'hui, avec ce départ d'Eric Ciotti, que finalement, les Républicains, ça n'existe plus.

00:45Eric Ciotti rend donc sa carte de LR, l'ancien président des Républicains,

00:50d'y quitter une équipe compromise, plusieurs membres de son ancien parti font partie aujourd'hui de ce nouveau gouvernement,

00:55commencé par l'ancien président des sénateurs LR, Bruno Retaillé et Ali Gennevard.

01:00Alors parlons vrai, est-ce que pour vous, les militants LR vont aller avec les alliés d'Emmanuel Macron ou rejoindre Eric Ciotti ?

01:07Est-ce finalement l'aveu que le plus grand parti à droite est aujourd'hui le RN ?

01:11Et à cette question, démission de Ciotti, participation au gouvernement, est-ce la fin de LR ?

01:15Vous dites oui à 83%, vous voulez réagir au datant vos appels au 0826 300 300.

01:21Notre invité, Guillaume Bernard, est avec nous, politologue, auteur de ce livre,

01:24Le Mouvement d'Extraujir, aux éditions Desclés de Brouwer.

01:28Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.

01:30Philippe Bilger, je pense que tu dois être au taquet Philippe.

01:33Depuis que j'ai le bonheur de participer au Vrai Voix, et ça fait un certain temps,

01:38j'entends à peu près régulièrement, avec une sorte de volupté très jouissive,

01:45des animateurs nous annoncer dans les questions, est-ce que c'est la mort des Républicains ?

01:51Alors, heureusement, ce sont des moribondes qui sont encore vivants.

01:56Alors, pour Éric Ciotti, je crois qu'il n'a plus véritablement d'avenir, pour deux raisons.

02:02D'abord, parce qu'il a trahi, il s'est trahi, et il a trahi, et il a menti.

02:08Et ensuite, je vois mal l'influence qu'il pourrait avoir aujourd'hui

02:13sur un univers bien au-delà de son cercle d'extrême droite.

02:19Pour le reste, je suis persuadé que la droite républicaine,

02:24puisqu'elle s'appelle comme ça maintenant, j'espère qu'elle arrêtera de changer de nom,

02:29comme le macronisme, eh bien, je pense qu'elle a une place.

02:34D'abord, c'est miraculeux qu'elle ait cette importance, aujourd'hui, gouvernementale.

02:39Ensuite, il n'y a aucune raison, à partir du moment où elle a mis en place,

02:45dans ce gouvernement, des personnalités qu'on peut contredire, bien évidemment,

02:51mais qui ont une certaine valeur intellectuelle et morale,

02:55qu'elle échoue complètement.

02:57Et troisième élément, et c'est valable aussi bien pour les philosophies de gauche ou d'extrême gauche,

03:03on raisonne dans la question que formule Sud Radio,

03:07comme si un certain esprit partisan pouvait disparaître à la commande.

03:13En réalité, il y aura toujours quelque chose qui, dans l'esprit public,

03:18lèvera de ce que j'appelle la droite républicaine.

03:21Vous avez fait 3 minutes 20, très exactement.

03:23Pour une fois, j'ai été un peu long, je suis arrêté.

03:26Pour une fois, il s'arrête.

03:27Moi, j'ai en moins de temps de parole.

03:28Mais là, je suis tout à fait en accord avec Philippe, pour la même raison que,

03:33vous savez, le parti socialiste, depuis des années,

03:36le parti socialiste a réussi à doubler le nombre de ses députés.

03:39Il est passé de 30 à 66, ce qui était inimaginable.

03:42Donc, je crois, moi aussi, que les idées, les grands courants,

03:46la droite, elle s'est structurée à droite orléaniste.

03:49Ça vient de loin, en fait.

03:51Les grands courants politiques français ne viennent pas

03:54de Laurent Wauquiez, de Jean-Luc Mélenchon, du général De Gaulle ou de François Mitterrand.

03:58Même de René Raimond.

03:59Mais non, mais ça vient de loin.

04:01Bien sûr, gauche comme à droite, ça vient de Jaurès,

04:03ça vient, encore une fois, de l'orléanisme.

04:05Donc, je ne crois pas, moi, mathématiquement.

04:08C'est très compliqué, je suis d'accord avec notre politologue.

04:10Je pense que, là, il y a une stratégie de boa constrictor,

04:13d'un côté comme de l'autre, qui peut leur faire très mal,

04:15parce que je pense qu'ils vont, évidemment, échouer, les ministres de droite.

04:18Mais la réalité, c'est que, non, ça ne peut pas disparaître, ce courant-là.

04:22Je pense, cher Cécile, que le sujet, il n'est pas le sujet d'Éric Ciotti.

04:27Le sujet, il est la guerre des chefs permanente aux Républicains,

04:31qui a succédé à la guerre des compétences.

04:34Je suis dans un territoire perpignan.

04:36Regardez ce qui se passe, quand même.

04:38La droite républicaine, entre guillemets, classique,

04:41avait quasiment tout, de Perpignan jusqu'à Toulon.

04:44Ils ont quasiment tout perdu, depuis quelques années.

04:47Et regardez le résultat des dernières législatives.

04:49Et ça va même plus loin que ça.

04:51Il n'y a même plus des militants qui sont juste écoeurés, désespérés de cette situation.

04:57Donc, la vraie difficulté, elle n'est pas de telle tête ou telle tête.

05:01La difficulté, elle est de remettre, d'arrêter cette guerre des chefs,

05:05dans la droite républicaine, de se remettre à travailler,

05:08de remettre des compétences avec les militants de base,

05:11et de regagner, step après step.

05:13Parce qu'on a tout pommé.

05:15On a tout pommé sur la droite républicaine.

05:17Guillaume Bernard, est-ce qu'il y a six mois,

05:20on aurait imaginé le patron des LR au Sénat, à Beauvau ?

05:25Sincèrement, on aurait dit ça, tout le monde nous aurait dit

05:27« Non, mais vous êtes complètement fou. »

05:29Non, c'est parfaitement exact.

05:32Simplement, il y a quand même des mouvements, des forces de gravité

05:37qui expliquent, je dirais, la situation dans laquelle nous sommes.

05:41C'est-à-dire que le résultat, aussi bien des européennes,

05:44quand on additionne les différentes parties qui sont allées disperser au combat,

05:51lorsqu'on regarde les résultats des législatives,

05:54ça dégage quand même principalement trois camps,

05:58non pas trois blocs, mais trois camps politiques,

06:01qui sont plus ou moins friables.

06:03Et ces trois camps politiques font qu'aujourd'hui,

06:06ceux qui n'ont pas suivi Eric Ciotti dans sa stratégie d'alliance

06:11avec le Rassemblement national,

06:13évidemment, ils ne peuvent que se rapprocher du macronisme.

06:18Avec cette idée que, puisqu'Emmanuel Macron ne peut pas se représenter,

06:22a priori, je dis bien a priori, en 2027 à la présidentielle,

06:26c'est eux qui vont ramasser la mise.

06:28Et ils espèrent pour cela que la réussite de leurs ministres

06:33et les élections locales et municipales en 2026

06:36leur permettront de rebondir.

06:38Cela étant dit, qu'une tendance politique de droite modérée,

06:42comme l'a dit Philippe Bilger, puisse continuer à exister,

06:46c'est parfaitement vrai.

06:49Mais qu'en revanche, l'organisation partisane qui est LR

06:52puisse continuer à exister en étant écrasée entre,

06:56d'une part, la coalition macronienne,

06:58et de l'autre côté, le Rassemblement national,

07:01qui, à lui tout seul, pèse 30%.

07:03Cela, en revanche, me paraît beaucoup plus emblématique.

07:06Je mets un B.

07:08Guillaume, il y a bien le socialisme municipal,

07:11comme il y a la droite municipale,

07:12mais ce n'est pas cela qui fait regagner.

07:14Je rejoins ce que dit François Rivière.

07:16À l'époque, j'étais sur une autre radio,

07:17j'ai beaucoup suivi Nicolas Sarkozy,

07:19la reconquête de Nicolas Sarkozy,

07:212005, il est voué au Gémonie,

07:23bien avant qu'il revienne au gouvernement,

07:27il est voué au Gémonie, c'est le traître, etc.

07:30Et j'ai vu Nicolas Sarkozy, pendant deux ans,

07:32s'enfermer avec Emmanuel Mignon,

07:34avec Henri Guaino,

07:35et se mettre à travailler sur des idées

07:38pour construire la droite populaire.

07:40Je ne suis pas d'accord avec cela.

07:41Mais il l'a fait par un travail idéologique.

07:44Et moi, je pense que cela ne disparaîtra pas

07:47si elle se remet au travail idéologique.

07:49Ça a réagi aux 0826-300-300.

07:52Direction Monde-Marsan, bonsoir Ludovic.

07:54Bonsoir Philippe, bonsoir Cécile, bonsoir Hervé,

07:57bonsoir.

07:58Je vais éviter de demander à M. Rivière

08:00le résultat de l'USAP ce week-end,

08:01je n'ai pas trop suivi,

08:02mais je pense que ce n'est pas bon.

08:04Ah, Monde-Marsan qui nous chatouille.

08:06C'est gentil, mais on a dit qu'on ne faisait pas

08:08une émission sur le rugby.

08:10Même si j'ai rappelé tout à l'heure

08:12qu'on allait baptiser ma nouvelle pelouse

08:14samedi, c'est très important,

08:16et qu'aujourd'hui j'ai l'anniversaire

08:17d'un de mes joueurs, le Louis Dupichaud,

08:18que j'embrasse.

08:19Parce qu'en plus c'est un jeune papa.

08:21Je peux discuter un peu de rugby, Cécile ?

08:23Ludovic, allez Ludovic.

08:25Mais je parle des territoires,

08:26c'est les territoires,

08:27c'est la France profonde.

08:29On est juste Ludovic.

08:30Justement, parlant de territoire,

08:32il ne faut pas oublier que les LR,

08:34par personnalité,

08:36viennent des territoires,

08:37et donc par rebond également

08:39au niveau du Sénat.

08:41Donc ils ne sont pas clairement morts.

08:43Là où c'est beaucoup plus compliqué pour eux,

08:45c'est d'un point de vue national,

08:47sur la politique nationale.

08:48On peut parler du traité de Lisbonne,

08:50qui a été un déni démocratique,

08:52et qui a fait énormément de mal,

08:53mais si on remonte en arrière,

08:54je pense que la fusion du RPR

08:56et de l'UDF,

08:58si mes souvenirs sont bons à l'époque,

09:00ont entre guillemets absorbé

09:02l'héritage gaulliste du RPR,

09:04au sein d'un boogie-booga,

09:06avec une politique entre guillemets

09:08beaucoup plus axée sur l'européisme,

09:10le progressisme,

09:12et ça fait énormément de mal

09:14au fondement même

09:16de la droite de l'époque,

09:18aux idées encore véhiculées

09:20par Philippe Seguin,

09:22ou par Charles Pasqua,

09:24et Seguin.

09:26Donc,

09:28aujourd'hui la plupart des militants

09:30se retrouvent entre guillemets,

09:32les idées de l'RPR se retrouvent entre guillemets au RN,

09:34bien qu'on cautionne pas ce parti.

09:36Ludovic, restez avec nous,

09:38Guillaume Bernard,

09:40ce qu'a dit notre ami,

09:42notre auditeur et ami Ludovic de Mont-de-Marsan,

09:44ça m'a rappelé une citation de Charles Pasqua,

09:46qui disait

09:48« Le RPR fournit les militants,

09:50l'UDF fournit les élus. »

09:52Est-ce que, quelque part, l'UDF n'a pas fourni les idées

09:54à l'UMP, et que ça explique pourquoi

09:56aujourd'hui, l'UMP ou LR

09:58c'est devenu la même chose que La République En Marche,

10:00ou EPR, pardon.

10:02C'est un peu

10:04plus compliqué que ça, parce qu'à l'UDF,

10:06il y avait à la fois des centristes libéraux,

10:08européistes,

10:10des démocrates chrétiens,

10:12et en même temps, il y avait quand même toute une partie

10:14de droitards, pourrait-on dire,

10:16qui ne voulaient pas être au RPR,

10:18parce qu'ils n'étaient pas gaullistes.

10:20Mais il est vrai qu'évidemment,

10:22la fusion UDF-RPR

10:24pour créer l'UMP, qui devient ensuite LR,

10:26a évidemment favorisé

10:28un recentrage du parti politique,

10:30hormis,

10:32lors de la campagne, ça a été dit par François

10:34tout à l'heure, hormis lors de la campagne

10:36de Sarkozy en 2007,

10:38qui avait redroitisé le parti

10:40pour s'y tonner

10:42le FN de l'époque.

10:44A votre avis, Guillaume,

10:46pour faire une sorte de synthèse

10:48entre Françoise et

10:50François Rivière,

10:52est-ce qu'au fond,

10:54ce qui manque,

10:56est-ce que la droite aujourd'hui

10:58manque à la fois,

11:00j'ose le dire, d'idées,

11:02parce que la campagne de 2007

11:04de Sarkozy a été éblouissante,

11:06et manque

11:08d'incarnation. Est-ce que vous

11:10croyez que demain,

11:12elle pourra redresser cette barre ?

11:14Oui, parce que c'est ainsi.

11:16Moi, je pense

11:18que, sincèrement,

11:20lorsque l'on participe à une équipe gouvernementale,

11:22comme le disait

11:24Chevènement, soit on ferme sa gueule,

11:26soit si on veut partir,

11:28on est obligé de partir. Et que donc,

11:30aujourd'hui, LR s'est quand même

11:32mis dans une situation extrêmement

11:34compliquée, de devoir être solidaire

11:36de l'ensemble de l'action gouvernementale.

11:38Or, les postes

11:40régaliens, hormis l'intérieur qui est

11:42tenu par Retailleux, est objectivement

11:44quelqu'un de droite, et s'assume de droite.

11:46Tous les postes régaliens, c'est-à-dire

11:48les finances, l'Europe,

11:50les affaires étrangères, sont quand même

11:52tenus par des gens qui sont

11:54véritablement sur la ligne

11:56Macron, donc une ligne de

11:58coalition centriste et

12:00pro-européenne. Et donc, dans ces conditions,

12:02je vois mal comment LR

12:04pourrait, sauf à quitter le gouvernement,

12:06affirmer sa

12:08propre position. C'est pour ça que je disais

12:10qu'on était plutôt dans

12:12une période de fusion-absorption

12:14qu'autre chose. En revanche, c'est

12:16vrai que Laurent Wauquiez a refusé

12:18de rentrer au gouvernement,

12:20qu'il est l'incarnation

12:22de ces

12:24LR, une position de droite,

12:26sans pour autant faire alliance

12:28avec le Rassemblement National,

12:30contrairement à Éric Ciotti,

12:32et qu'effectivement,

12:34il va

12:36être dans une position

12:38quelque peu compliquée. Je rappelle

12:40quand même que c'est assez logique que

12:42LR soit susceptible de

12:44participer à un gouvernement avec

12:46Renaissance

12:48ou La République En Marche ou EPR,

12:50on ne sait pas comment les appeler,

12:52dans la mesure où, évidemment, ils ont joué le jeu

12:54du Front Républicain contre le Rassemblement

12:56National. Donc, dans ces conditions-là,

12:58ça ne paraît pas totalement étrange

13:00que l'on arrête cette situation.

13:02En revanche, moi, je maintiens que

13:04la distorsion qu'il peut y avoir

13:06aussi bien pour le Parti Socialiste

13:08que pour LR,

13:10entre, je dirais, sa réelle et

13:12très forte implantation locale

13:14et, d'autre part, le fait qu'ils ne sont plus

13:16les organismes, les organisations

13:18qui mènent véritablement

13:20les coalitions gouvernementales,

13:22ça reste quelque chose

13:24d'important, qui peut permettre

13:26à la partie politique de

13:28continuer à exister, mais encore

13:30faut-il être capable d'avoir un candidat au

13:32deuxième tour de la présidentielle.

13:34Or, sincèrement, aujourd'hui, ni LR

13:36ni l'EPS ne sont en capacité

13:38d'accéder, pour l'heure en tout cas,

13:40au deuxième tour de la présidentielle.

13:42Merci beaucoup, Guillaume Bernard, politologue,

13:44auteur du livre Le Mouvement d'Extrajire

13:46aux éditions Desclés et Brouwer.

13:48Merci beaucoup d'avoir été avec nous. Merci Philippe Bilger.

13:50Merci

13:52François Rivière. La pelouse

13:54ce week-end.

13:56Et Louis Dupichaud dont c'est l'anniversaire

13:58aujourd'hui. Vous ne l'avez pas oublié.

14:00Calimera, mais je vous dis Calimera

14:02pour ce week-end.

14:04Salut les amis.

14:06Merci Cécile de Minibus de toujours

14:08me défendre dans cette arène avec

14:10si fausses hannes, je vous aime.

14:12Cœur sur vous, comme on dit. Voilà, merci

14:14beaucoup, Vincent, Les Vraies Voix Citoyennes

14:16avec Philippe David, et n'oubliez pas cette nuit

14:18du rugby. Absolument. C'est sur Sud Radio

14:20à partir de 20h. Mais tout de suite, Les Vraies Voix Citoyennes.

14:22Sud Radio.

14:24Parlons vrai.

14:26Parlons vrai.

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