Jeudi 24 octobre 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Carl Darjinoff (Directeur des relations investisseurs, Élevage et Patrimoine)
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00:00Et nous commençons tout de suite avec Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié à l'investissement
00:08plaisir, passion ou alternatif de Smart Patrimoine et nous allons tenter de comprendre ensemble
00:13comment diversifier son patrimoine avec l'investissement dans des cheptels bovins et pour cela nous
00:20avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Karl Darjinov.
00:24Bonjour Karl Darjinov.
00:25Bonjour.
00:26Bienvenue sur le plateau, vous êtes directeur des investisseurs de la relation investisseurs
00:34chez Élevage et Patrimoine, et bien justement on va en parler de ces investisseurs, pourquoi
00:41est-ce qu'on procède à l'investissement dans un cheptel Karl Darjinov ?
00:47Et bien en fait on est coté éleveur dans ce cas-là et vous avez une population d'éleveurs
00:51aujourd'hui qui n'ont rien d'autre que les fonds propres ou la dette bancaire pour
00:56pouvoir acquérir des bovins et il existe une disposition ancestrale qui s'appelait
01:01la gazaille qui était utilisée au Moyen-Âge où les citadins finançaient les ruraux.
01:05Qui s'appelait la quoi là ?
01:06La gazaille.
01:07Et depuis ça a été encadré par Napoléon, c'est une disposition napoléonienne de 1804
01:11qui s'appelle le Baye à Cheptel et qui nous permet en fait de collecter des fonds et d'acheter
01:15des génisses pour les mettre à l'allocation chez les éleveurs avec un avantage majeur
01:18pour eux puisque le fait de pouvoir louer leurs animaux leur permet beaucoup de flexibilité.
01:23Et puis évidemment lorsqu'on leur tourne le dos financièrement, c'est-à-dire que
01:29ça peut arriver que les établissements bancaires ne les accompagnent plus, nous nous venons
01:33un petit peu au secours et c'est à ce moment-là qu'on est très utile pour les éleveurs.
01:36Ça veut dire que quand on est éleveur on peut exploiter un troupeau dont on n'est
01:40pas propriétaire mais simplement locataire ?
01:42Oui absolument et d'ailleurs c'est peu commun sur notre territoire mais c'est très très
01:49implanté aux Etats-Unis et en Australie.
01:51Et puis de toute façon nos éleveurs aujourd'hui sont demandeurs, c'est-à-dire que les éleveurs
01:56français dans l'agriculture française ont véritablement besoin de trouver des financements
01:59alternatifs.
02:00Et donc le Baye à Cheptel est une disposition qui leur permet véritablement de pouvoir
02:05acquérir des bovins.
02:06Pour bien comprendre, ça veut dire que le schéma classique c'est je vais voir ma
02:09banque, je souscris un crédit, avec ce crédit j'achète un Cheptel qu'ensuite j'exploite
02:13pour effectivement mon exploitation agricole et le schéma alternatif c'est des investisseurs
02:20réalisent l'acquisition au travers d'un intermédiaire pour moi et ensuite me louent
02:24le Cheptel.
02:25Ça me revient moins cher à la fin en tant qu'éleveur, c'est ça ?
02:27Alors oui.
02:28En tout cas j'ai moins besoin de liquidité à un instant T ?
02:30Absolument et d'ailleurs l'idée, et c'est un petit peu ce qui se passe aujourd'hui,
02:34c'est que le fait de pouvoir acquérir vos bovins à la location vous permet d'augmenter
02:38votre encours pour pouvoir souscrire une dette bancaire, pour acquérir par exemple
02:41du matériel, le type robot de traite ou distribution alimentaire.
02:45D'accord, ça permet d'investir ailleurs en fait ?
02:47Mais oui et ça permet surtout d'améliorer les conditions de travail et donc les conditions
02:50de vie de ces éleveurs qui aujourd'hui ont besoin d'avoir des conditions normales pour
02:55pouvoir maintenir leurs activités et il faut s'inquiéter de la succession de ces fermes-là.
02:59Donc c'est un véritable outil qui nous permet de pérenniser en tout cas ces activités.
03:03Quand on est côté investisseurs à présent, parce que là on a expliqué ce qui se passait
03:07côté éleveurs, côté investisseurs, quel est l'intérêt effectivement d'aller vers
03:11ce type d'investissement ? Alors effectivement déjà on peut être sensible à la cause
03:16des éleveurs et avoir envie de les aider, mais qu'est-ce qui se passe côté investisseurs ?
03:19Alors en fait, nous on existe depuis 50 ans, c'était un produit de placement, donc le
03:24Bayer Sheptel, qui existe depuis maintenant longtemps et qui était très confidentiel.
03:28Le fait de l'avoir enregistré auprès des autorités de marché financiers nous permet
03:32de faire appel à la dépense publique.
03:33Donc on a ouvert nos communications, et les investisseurs sont d'abord évidemment bien
03:38souvent très dans l'affect sur ce type de produit, c'est-à-dire que ce sont bien souvent
03:41des gens qui ont dans leur entourage de près ou de loin quelqu'un dans l'agriculture, et
03:46puis nous sommes tous issus de la ruralité dans cette époque en France, donc il y a
03:49une vraie sensibilité.
03:50Après ça rend parfaitement bien dans le cadre d'un portefeuille de placement, puisque
03:54c'est un produit de diversification qui permet d'avoir un rendement qui est stable, on est
03:58complètement décoré les démarchés financiers, puisque c'est un investissement qui est fait
04:02dans l'économie réelle, on tourne autour de 3% de rendement, quelles que soient les
04:07situations, d'ailleurs on voit bien sur ces 10 dernières années, on a surperformé l'OAT
04:10qui lui était très très bas, donc on est très régulier, et puis on permet aussi d'avoir
04:15des dispositions fiscales qui contribuent à réduire son impôt lorsque l'on place
04:21dans le cheptel bovin.
04:22Alors comment ça fonctionne ? C'est très simple.
04:24Oui, j'imagine qu'on n'achète pas directement, on n'investit pas en direct, il y a des intermédiaires
04:27quand même ?
04:28Absolument, c'est-à-dire que vous n'avez rien d'autre qu'à faire que de placer votre
04:31rapport, votre actif, dans une société en participation, une société de personnes
04:34que nous gérons, nous donner un contrat de délégation de gestion, et on s'occupe pour
04:38vous de votre cheptel à l'allocation, en contrepartie vous obtenez un rendement.
04:42Quand on parle de rendement, on aime bien parler de risque dans cette émission, le
04:45risque il est de quel ordre ?
04:46Le risque il existe toujours, en capitalisation et en liquidité, il est très encadré, c'est-à-dire
04:50que du fait qu'on soit enregistré pour la liquidité, tout ça est très encadré et
04:54clairement défini, puisqu'on s'appuie sur des documents comme une fiche analytique
04:59ou des documents d'information réglementaire qui sont partagés avec l'investisseur, donc
05:02la transparence est totale, et la liquidité est encadrée puisqu'il y a trois mobilités
05:08de sortie, on a six mois pour liquider un investisseur, on le fait quasiment dans les
05:13trente jours, c'est très régulier, puisque comme nous sommes en forte croissance, nous
05:17avons beaucoup plus d'investisseurs qui souhaitent rentrer, donc on a toujours la possibilité
05:21de céder l'actif.
05:22Donc là vous constatez quoi, que vous avez une demande côté éleveur et une demande
05:26côté investisseur aujourd'hui ?
05:27Oui absolument.
05:28On a beaucoup de chance, parce qu'à partir du moment où vous pouvez communiquer publiquement
05:31et bien évidemment vous vous faites connaître, on a beaucoup de notoriété, les plateaux
05:34télé, les grandes chaînes sont intéressés à nous, donc ça a contribué aussi à notre
05:37notoriété, et vous vous intéressez à nous, et on vous en remercie, ça a aussi contribué
05:41à notre notoriété.
05:42Les éleveurs ont besoin de financements alternatifs dans l'agriculture, c'est indéniable, on
05:46voit bien ce qui se passe aujourd'hui dans l'élevage et l'agriculture française, donc
05:50il est de capital de se préoccuper de la souveraineté et de la production alimentaire sur nos territoires,
05:55on va contribuer nous à ça, et puis, et on a pris des dispositions EG, on pourra en
06:00débattre si vous voulez vous les expliquer, et donc les éleveurs aujourd'hui, les jeunes
06:05éleveurs, on ne va pas parler des anciens, les anciens sont très attachés, c'est viscéral
06:08à la propriété, j'achète mes vaches, elles sont à moi, mais les jeunes éleveurs
06:11qui arrivent aujourd'hui sur le marché, ils ont des préoccupations, d'abord ils doivent
06:14pour reprendre une ferme, payer l'exploitation, l'immobilier, etc., donc on va simplifier
06:21les successions des fermes, on va leur permettre de s'installer, et ils n'ont aucun état
06:24d'âme à louer leurs vaches.
06:25Ça, c'est les élevages, et l'élevage, aujourd'hui, c'est plusieurs dizaines de
06:27milliers qui souhaiteraient le faire.
06:28Et enfin, vous avez les investisseurs qui, eux, se disent, ok, notre placement a du
06:31sens, on considère qu'il est solidaire, ou en tout cas éthique peut-être, et dans
06:36le cadre d'une diversification, sont intéressés pour le faire, absolument.
06:39Le rôle des conseillers en gestion de patrimoine dans tout ça, c'est des partenaires, il
06:45est majeur ?
06:46Oui, aujourd'hui il est majeur, parce que nous avons pris la décision de leur confier
06:48en fait la distribution de notre produit, alors évidemment ça s'adresse qu'il y a
06:51des conseillers en gestion de patrimoine qui sont siffs, mais grâce à eux, évidemment,
06:55on va beaucoup plus vite, puisqu'ils ouvrent en fait notre produit de placement à leur
06:58clientèle, et donc les souscriptions sont plus simples, elles sont digitalisées, donc
07:02tout est fait à la distance, mais elles nous permettent d'obtenir des montants de
07:05placement bien plus importants que lorsque l'on traite en direct un investisseur qui
07:08n'a pas le niveau de confiance qu'il peut avoir avec un conseiller en gestion de patrimoine.
07:12Merci beaucoup, Karl Darzhanov, de nous avoir accompagné sur le plateau de Smart Patrimoine,
07:16je rappelle que vous êtes directeur de la relation investisseur chez Élevage et Patrimoine,
07:20merci beaucoup.
07:21Merci à vous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.