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NewsTranscription
00:00:00...
00:00:02-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses états.
00:00:05...
00:00:06-"Nous sommes en guerre".
00:00:08Je ne sais pas si vous avez vu cette histoire,
00:00:10mais je voulais qu'on en parle ensemble.
00:00:12-"Un cycliste est mort après avoir été écrasé volontairement
00:00:15par un automobiliste."
00:00:16-"Notre-Dame de la Garde", la célèbre bonne-mère.
00:00:19-"Le conducteur a été interpellé et placé en garde à vue."
00:00:22-"Une enquête pour meurtre a été ouverte."
00:00:24-"Pourrait être transformée en salle de shoot."
00:00:26-"S'injecter des produits dans n'importe quel endroit
00:00:29-"François Hollande, bonjour.
00:00:31On a appris que vous accumulez quatre retraites."
00:00:34-"Oui, j'accumule.
00:00:35Je touche aussi ma retraite de président du club des boulistes de Tulle."
00:00:39-"Le budget de 2025 nous a été présenté
00:00:41en fin de semaine dernière."
00:00:42-"Ma retraite dégérit vête-vête cher."
00:00:45-"Il semble que 70 % des efforts demandés
00:00:48sont des hausses d'impôts, des hausses de taxes,
00:00:50bien loin des annonces de Michel Barnier."
00:00:52-"Ma retraite de livreur de croissants a été réduite."
00:00:55-"L'Etat nous a lâchés." -"Nous sommes en guerre."
00:00:58-"Nous sommes en guerre, eh oui.
00:01:00La retraite, les impôts,
00:01:03on va en parler très longuement.
00:01:05On va en parler d'abord avec Marc Douati,
00:01:07que nous sommes toujours heureux d'accueillir.
00:01:10Alors, qu'est-ce qui se passe ?
00:01:11Le point titré la semaine dernière, le retour de délire fiscal.
00:01:15Les députés rejettent la version remaniée
00:01:18du projet de loi de finances.
00:01:19Ca barde à tous les étages.
00:01:21Et cette semaine, comme on sait,
00:01:23le Parlement examine effectivement
00:01:25ce qu'a fait la Commission des finances,
00:01:28ce que fait le gouvernement,
00:01:29où on en est.
00:01:31Et actuellement, ça tire à vue, absolument.
00:01:33Vous vous rappelez la phrase de Michel Odia,
00:01:36nous n'aurons plus que l'impôt sur les eaux.
00:01:38Est-ce qu'on en est là ?
00:01:39Qu'est-ce qui se passe ? On va en parler, évidemment.
00:01:42On va aussi parler de ce tragique accident,
00:01:47de ce tragique accident d'une SUV traversant un cycliste.
00:01:50Le cycliste est mort.
00:01:52Samedi, il y a eu des manifestations partout en France.
00:01:55Et c'est légitime, et c'est bien.
00:01:57Mais pourquoi, de point et de mesure,
00:01:59quand d'autres meurent, quand d'autres massacrent,
00:02:02quand d'autres agressions se passent ?
00:02:04C'est intéressant, on va aussi en parler.
00:02:06Et puis, évidemment, les perles, les huées, bravo.
00:02:09Alors, les cathédrales.
00:02:11Aujourd'hui, c'est très simple.
00:02:12Ou alors, on les ferme la nuit,
00:02:14parce que ça fait des économies,
00:02:16quand la cathédrale de Strasbourg a été levée,
00:02:18mais c'était tout juste.
00:02:20Ou alors, on va en faire des salles de shoot
00:02:22à Marseille.
00:02:23Pourquoi pas une salle de shoot à l'intérieur de la cathédrale ?
00:02:27Voilà, c'est le destin, paraît-il, de certains
00:02:30pour les cathédrales et la retraite de François Hollande.
00:02:34Et puis, en seconde partie de l'émission,
00:02:36on va parler de quelqu'un dont on parle très peu
00:02:40et qui est pratiquement le seul chef d'Etat mondial sans Etat,
00:02:46parce que même le Vatican, c'est un Etat,
00:02:48il s'agit de Georges Soros.
00:02:49L'Empire de Georges Soros,
00:02:51une biographie absolument passionnante et parue.
00:02:54On va en parler.
00:02:55A tout de suite.
00:02:57-"Sud Radio".
00:02:58...
00:02:59-"Ici Sud Radio".
00:03:01...
00:03:03-"Les Français parlent au français".
00:03:06...
00:03:07-"Je n'aime pas la blanquette de veau".
00:03:10-"Je n'aime pas la blanquette de veau".
00:03:12-"Sud Radio Bercov", dans tous ses Etats.
00:03:15Et voilà.
00:03:16Aujourd'hui, nous examinons,
00:03:18à l'Assemblée nationale, à la Commission des finances,
00:03:21à quel degré la tonte des moutons devra s'exercer.
00:03:26Je rappelle que les députés ont rejeté,
00:03:28samedi, en Commission des finances,
00:03:30la première partie du budget 2025.
00:03:32Oui, c'est la grande présentation du budget 2025.
00:03:36Eh bien, alors, le gouvernement avait prévu
00:03:40hausse de taxes sur l'électricité,
00:03:42rabotage des recettes des collectivités,
00:03:44eh bien, retirer du texte.
00:03:46Voilà.
00:03:47Les députés ont achevé, le samedi, la commission de recettes.
00:03:51Très largement modifiée.
00:03:55Alors, effectivement, pourquoi ?
00:03:58Parce qu'ils disent augmentation excessive de la charge fiscale
00:04:01par rapport au taxe initial de 60 milliards d'euros.
00:04:0560 milliards d'euros.
00:04:07Je rappelle simplement, vous savez,
00:04:09ce que disait, derrière les 20 ans de points,
00:04:11aujourd'hui, la France compte presque autant de taxes et d'impôts,
00:04:15360 que de jour dans l'année,
00:04:17mais détient aussi, et surtout, on le rappelle,
00:04:19le record mondial du niveau des frélèvements obligatoires,
00:04:2348 % du PIB du produit intérieur brut en 2022,
00:04:27selon Eurostat.
00:04:29Voilà. Et c'est bien, bien parti,
00:04:31puisqu'on va recourir à l'impôt
00:04:33pour tenter de stopper la folle dérive du déficit,
00:04:36dont on a beaucoup parlé, notamment avec Marc Twaty.
00:04:39Bonjour, Marc Twaty.
00:04:41Bonjour, chers André, bonjour à toutes et à tous.
00:04:44Heureux de vous accueillir.
00:04:46Vous êtes président du cabinet ACDEF, et on peut vous retrouver,
00:04:49et je conseille à nos éditeurs d'y aller,
00:04:52sur la chaîne YouTube Marc Twaty TV,
00:04:54et où, effectivement, vous faites un peu l'inventaire
00:04:58de ce qui nous attend.
00:04:59Alors, c'est intéressant, parce que, je rappelle simplement,
00:05:02Marc Twaty, voilà,
00:05:05fiscalité écologique retoquée par les députés,
00:05:10hausse de taxes sur l'électricité, les chaudières à gaz,
00:05:13les véhicules thermiques sont passés à la trappe.
00:05:16En revanche, en revanche, collectivité locale.
00:05:18Alors, les articles visant à geler ou raboter la recette,
00:05:21ah, pas question, on leur accorde, au contraire,
00:05:23une rallonge de 500 millions d'euros.
00:05:25500 millions d'euros, l'une des rares mesures chiffrées.
00:05:28Voilà, 500 millions de plus pour les collectivités locales.
00:05:32Voilà, et puis, alors, les super profits,
00:05:35effectivement, les multinationales,
00:05:38il faut qu'ils payent, c'est beaucoup trop, 40 milliards, etc.
00:05:42Alors, Marc Twaty, je voudrais qu'on parle pas de la dette,
00:05:46pas de tout ça, je voudrais qu'on parle
00:05:48de cette espèce de formidable...
00:05:50Alors, ce que Le Point a qualifié de délire fiscal,
00:05:54est-ce qu'on peut s'en tirer comme ça ?
00:05:55On dit, voilà, eh bien, écoutez, voilà,
00:05:58vous savez, la classe moyenne, un peu partout, les super riches,
00:06:01il y a de l'argent, il faut prendre de l'argent où il est.
00:06:03C'est ça, la solution ?
00:06:06– Bah, André, vous l'avez dit, nous sommes déjà, à l'impôt,
00:06:08le pays le plus taxé du monde.
00:06:10C'est le pays où il y a le plus de prélèvements obligatoires
00:06:13par rapport à notre richesse.
00:06:14Il n'y a pas un pays qui fait plus que nous.
00:06:15Avant, on avait les pays du Nord de l'Europe qui faisaient un peu plus.
00:06:18Maintenant, eux, on compris, nous, on n'a toujours pas compris.
00:06:20Et donc, à chaque fois qu'on a un problème, on le voit.
00:06:22Eh bien, c'est quoi la mesure qui est avancée ?
00:06:25Une augmentation des impôts.
00:06:26Parce qu'on fait croire, bien sûr, que ça va être sur les riches.
00:06:28Mais bon, encore une fois, les riches, ils ne sont plus là.
00:06:30Les très riches, j'entends.
00:06:32Ou alors, ils ont recours à l'aide, au service des fiscalistes,
00:06:38qui va leur faire payer moins d'impôts que la classe moyenne.
00:06:40Donc, c'est toujours la même histoire.
00:06:42Et à chaque fois, qui va payer ?
00:06:44Évidemment, c'est la classe moyenne.
00:06:46Regardez, l'impôt, entre guillemets, sur les riches,
00:06:48ça va ramener dans le meilleur des cas 2 milliards d'euros.
00:06:52Or, quel est le montant de notre déficit cette année ?
00:06:55200 milliards.
00:06:572 milliards, 200 milliards.
00:06:59Il n'y a pas photo.
00:07:00C'est évident, ça ne va pas produire des effets.
00:07:03Pareil sur les grandes entreprises qui font leur profit à l'étranger.
00:07:06Toujours pareil, ce sont les PME qui, malheureusement, vont souffrir.
00:07:09Et ça, c'est évidemment extrêmement dangereux.
00:07:11Moi, depuis qu'on a annoncé ce budget 2025,
00:07:14d'abord, je croyais que c'était un budget
00:07:16qui avait été présenté par le NFP, si vous voulez.
00:07:18Parce que, normalement, un gouvernement de centre droit
00:07:21n'augmente pas les impôts.
00:07:23Parce que, surtout quand nous sommes le numéro 1 du monde.
00:07:26Et ça, si vous voulez, c'est ce qu'on apprend
00:07:27en première année d'économie à la fac.
00:07:29J'ai été prof à la fac, comme vous le savez.
00:07:31Eh bien, c'est que quand vous augmentez les impôts,
00:07:33vous cassez l'activité économique.
00:07:35Donc, vous réduisez l'assiette fiscale.
00:07:38Donc, on ponctionne plus, mais sur un gâteau plus petit.
00:07:40Donc, à la fois, il y a moins de recettes fiscales qu'annoncées.
00:07:43Et donc...
00:07:44— Oui, alors, inventorion, faisons l'inventaire
00:07:45de ce qui a été annoncé, justement,
00:07:47que l'onglement Michel Barnier,
00:07:48que vous disiez, gouvernement de centre droit.
00:07:50Eh bien, hausse de taxes sur l'électricité,
00:07:55rabotage des recettes des collectivités, etc., etc.
00:07:58En fait, dans ce qui a été annoncé pour ce budget 2025,
00:08:04qu'est-ce qui vous paraît aberrant ?
00:08:05Je veux dire, précisément, concrètement.
00:08:08— Non, mais très clairement,
00:08:10tout ce qui va dans le sens d'une augmentation des impôts
00:08:13est une erreur stratégique.
00:08:14Et encore, on l'a échappé, parce que la semaine dernière,
00:08:16justement, dans la commission des finances,
00:08:18il y a eu plein d'amendements, justement,
00:08:20représentés par le NFP et autres, ou LFI, etc.
00:08:22Alors, là, c'était la Bérezine,
00:08:24à augmenter les impôts pour tous, très fortement,
00:08:27et donc, évidemment, casser l'activité économique.
00:08:29Il y aurait eu un exode fiscal.
00:08:30Donc, c'est ça, également, qui a été retoqué.
00:08:32J'espère que ça ne passera pas.
00:08:33Tous ces amendements, effectivement,
00:08:35qui ont été, je dirais, ajoutés,
00:08:38qui, je l'espère, ne passeront pas.
00:08:40Mais, encore une fois, c'est ça, le drame.
00:08:42Par exemple, on veut taxer encore...
00:08:43On nous dit que ça sera un impôt temporaire.
00:08:46Rappelez-vous, la CRDS,
00:08:47c'était créé par Michel Rocard en 1996.
00:08:51Ça devait durer 13 ans.
00:08:52On est en 2024, c'est toujours là.
00:08:55La CSG, créée par Michel Rocard en 1991,
00:08:58à la base, c'était 1 %.
00:09:00Aujourd'hui, on est sur des niveaux de 9,2 %.
00:09:03Sur l'épargne, ils ont rajouté même une taxe de solidarité.
00:09:06Ça fait 17,2 % de taxation de l'épargne.
00:09:09Donc, je rappelle qu'encore une fois,
00:09:11notre épargne, on a déjà payé des impôts dessus.
00:09:14Vous voyez ce que je veux dire ?
00:09:15Oui, c'est ça.
00:09:16Oui, donc on repaye davantage.
00:09:18Moi, ce qui me surprend, c'est que, par contre,
00:09:20on ne parle pas du tout de la fraude fiscale
00:09:22et de la fraude sociale.
00:09:24Vous avez fait une simulation, justement.
00:09:25Juste ces deux éléments vous ramenez
00:09:2730 milliards d'euros, au minimum,
00:09:30chaque année.
00:09:31Par an.
00:09:33Et là, évidemment...
00:09:34Fraude fiscale, fraude sociale, oui.
00:09:36C'est quand même assez incroyable.
00:09:37Il faut parler de ce genre de salles de shoot, etc.
00:09:40L'économie de la drogue, on la laisse tranquille.
00:09:43Toute l'économie parallèle,
00:09:44c'est chaque année, peut-être, 12, 20 milliards d'euros,
00:09:47on ne sait pas, peut-être même plus.
00:09:49On n'en parle pas.
00:09:50C'est quand même pas sérieux.
00:09:51Et on va faire payer, encore une fois, les honnêtes gens.
00:09:54Voilà, et on va les faire payer davantage
00:09:56jusqu'au moment où ça va casser, la corde va casser.
00:09:58Et certaines personnes vont peut-être quitter la France.
00:10:01C'est déjà le cas pour beaucoup, malheureusement,
00:10:03pour les plus riches.
00:10:04Qui va rester ? La classe moyenne,
00:10:05et c'est la classe moyenne qui va payer la fraude.
00:10:07Donc, moi, je suis contre.
00:10:09J'ai fait une simulation, si vous voulez,
00:10:11pour dire, moi, je pense qu'il faut même baisser les impôts.
00:10:14Parce que comme nous avons une crise de confiance aujourd'hui,
00:10:16les Français n'ont pas de pouvoir d'achat.
00:10:18Les entreprises, je parle pas des grandes entreprises,
00:10:20mais nos PME, vous savez qu'il y a des records
00:10:22de faillite des entreprises aujourd'hui en France.
00:10:24Donc nos PME sont étranglées.
00:10:26Donc il faut réduire également la pression fiscale
00:10:28pour les ménages.
00:10:30Moi, je parlais, par exemple, de la baisse de la CLG,
00:10:32de 25 milliards d'euros.
00:10:34Pareil pour les entreprises.
00:10:35Suppression de l'impôt sur la production en 25 milliards d'euros.
00:10:38Si on baisse les impôts de 50 milliards d'euros,
00:10:40là, vous allez créer un choc, effectivement, économique.
00:10:42Par contre, si vous faites ça,
00:10:44il y a un choc positif, bien sûr.
00:10:45Par contre, si vous faites ça, dans le même temps,
00:10:46il faut aussi baisser la dépense publique.
00:10:48Et c'est là que le bas baisse.
00:10:50Mais comment ça se fait ?
00:10:51Personne ne parle de baisser la dépense publique, quand même.
00:10:54C'est hallucinant.
00:10:55Mais André, c'est pire que ça.
00:10:56J'ai regardé le détail, parce que personne ne le fait,
00:10:58c'est normal, c'est mon métier.
00:11:00Tenez-vous bien, André.
00:11:01La dépense publique en 2025, selon le budget,
00:11:04elle va augmenter de 2,6 %.
00:11:07Ah bon ? Encore ?
00:11:08Alors qu'on a, là aussi, le numéro un du monde.
00:11:11Oui, la dépense publique en France, selon le budget,
00:11:13avec l'inflation, augmente de 2,6 %,
00:11:15donc c'est plus que l'inflation.
00:11:17C'est quand même pas sérieux.
00:11:18Vous comprenez ?
00:11:19Alors oui, on s'est offusqué.
00:11:21Il y a 4 000 personnes en moins dans l'éducation nationale.
00:11:24Déjà, on ne va pas, entre guillemets, les licencier.
00:11:26On ne peut pas licencier des fonctionnaires.
00:11:28Ce sont des personnes qui partent à la retraite
00:11:30qu'on ne va pas remplacer.
00:11:314 000 personnes.
00:11:32Vous savez combien il y a de profs en France
00:11:34qui travaillent pour l'éducation nationale ?
00:11:35900 000.
00:11:37Vous rajoutez 300 000 administratifs,
00:11:401,2 million de personnes
00:11:42qui travaillent dans l'éducation nationale.
00:11:44C'est très bien, il faut tous les profs, etc.
00:11:46Parfait.
00:11:47Sauf que 4 000 sur 1,2 million,
00:11:50c'est quand même pas grand-chose.
00:11:51C'est une dogmatisme.
00:11:52Oui, mais Marc Twaty, comme vous disiez,
00:11:54comme tous les hôpitaux, avec les ARS,
00:11:56c'est bien, les professeurs,
00:11:57mais les administrateurs, en faut-il vraiment autant ?
00:12:00C'est ça, le problème.
00:12:01Bien sûr.
00:12:02C'est là où on a ce coût global,
00:12:05mais on pourrait dire pareil sur le millefeuille administratif.
00:12:07Vous savez, toutes les strates du millefeuille administratif,
00:12:09les régions, les cantons, les départements, etc.
00:12:12Et à chaque fois, il y a les mêmes dépenses.
00:12:14Rendez-vous compte que l'année dernière,
00:12:15les dépenses de fonctionnement,
00:12:17que les dépenses de fonctionnement,
00:12:19ont augmenté de 25 milliards d'euros.
00:12:21Et ça, les Français ne le savent pas.
00:12:22Je le dis sur ma chaîne YouTube,
00:12:24je le dis sur le feu de diadroit notamment, ou ailleurs,
00:12:25mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on dit qu'en France,
00:12:28on ne peut rien faire sur les dépenses,
00:12:30parce que c'est essentiellement des prestations sociales.
00:12:32Déjà, on peut optimiser ses prestations,
00:12:34mais admettons, quand vous regardez le détail de la dépense publique,
00:12:37je rappelle que la dépense publique en France,
00:12:39c'est plus de 1 600 milliards d'euros.
00:12:41C'est une somme énorme.
00:12:42Donc, 33 % de ces 1 600 milliards,
00:12:46ce sont des dépenses liées justement aux prestations sociales.
00:12:49OK, mais quel est le deuxième poste ?
00:12:51Là, vous allez être très surpris, André.
00:12:54Le deuxième poste, 32 % des dépenses publiques,
00:12:57ce sont des dépenses de fonctionnement.
00:13:00Le fonctionnement, ce n'est pas du social,
00:13:02ce n'est pas de l'investissement, c'est du fonctionnement.
00:13:05Donc là, écoutez, ce n'est pas compliqué,
00:13:07nous sommes surendettés, on a des défis publics dramatiques.
00:13:09Donc, n'importe quelle personne qui a du bon sens,
00:13:12je dirais, écoutez, on doit faire des efforts sur le fonctionnement.
00:13:15Sauf que nous, non, on continue d'augmenter les coûts de fonctionnement.
00:13:18Mais c'est scandaleux, c'est inadmissible.
00:13:20Et rien n'est prévu là-dessus dans le budget 2025 ? Rien ?
00:13:23Rien, rien, c'est à droite, à gauche.
00:13:26En fait, on va moins augmenter que ce qui était prévu.
00:13:28On vous dit que c'est une baisse, mais en fait, ce n'est pas une baisse.
00:13:30C'est une moindre augmentation que par rapport à ce qui était prévu.
00:13:34Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles,
00:13:36si vous me permettez l'expression.
00:13:38Non, aujourd'hui, il faut dire les choses,
00:13:39on a besoin simplement de bon sens.
00:13:41Et moi, encore une fois, je pense qu'il faut baisser les impôts,
00:13:43pas les augmenter, il faut les baisser.
00:13:45Parce qu'on est au top, donc il faut arrêter.
00:13:47Et parallèlement, il faut baisser les dépenses publiques,
00:13:49et ça ne créera pas du chômage.
00:13:51Parce que justement, quand on va baisser les impôts,
00:13:52il y aura plus de croissance, on va créer plus d'emplois.
00:13:55Là, on est en train de sombrer.
00:13:56Et donc, qu'est-ce qu'on attend, simplement ?
00:13:58On attend un jour d'être dégradé.
00:14:00Et André, je vais vous donner un scoop incroyable.
00:14:02Personne n'en a parlé, même pas vous, André.
00:14:04Sachez que vous savez, la semaine dernière,
00:14:06il y a l'agence de notation Fitch
00:14:07qui a annoncé qu'elle maintenait le double A pour la France,
00:14:12avec perspective négative.
00:14:14Eh bien, tenez-vous bien, André,
00:14:15j'ai été voir sur le site de Fitch, le communiqué officiel.
00:14:18Et c'est incroyable ce qui s'est passé.
00:14:20Personne n'en a parlé, mais c'est incroyable.
00:14:22Je l'ai parlé sur ma chaîne YouTube, j'en parle maintenant.
00:14:24Eh bien, tenez-vous bien, Fitch annonce,
00:14:27et elle écrit bord sur blanc,
00:14:28que son modèle de notation a donné,
00:14:31a attribué donc à la France, une note de A, A+.
00:14:35Donc, en fait, on a été dégradé.
00:14:37Et puis après, une phrase en dessous, où elle dit,
00:14:38mais le comité de notation de Fitch a décidé
00:14:42que finalement, on ne gardait pas le A,
00:14:44mais on gardait le double A.
00:14:45– C'est extraordinaire.
00:14:46– Vous voulez dire qu'ils ont écrit,
00:14:48ils ont écrit, en fait, la France est A+,
00:14:51A+, pardon, mais on a gardé le double A.
00:14:54– C'est incroyable.
00:14:56On a gardé le double, parce qu'on pense que la France
00:14:58va faire le job, entre guillemets, je simplifie.
00:15:00En gros, on estime que, et en plus, elle nous dit que,
00:15:03elle nous dit tout, qu'il y a un problème de gouvernement,
00:15:05qu'il y a un problème, je dirais, de majorité,
00:15:07qu'il y a un problème de dette publique, elle dit tout.
00:15:10Tout ce qu'on vient de dire-là, elle le sait.
00:15:11Fitch le dit, clairement, mais normalement, c'était double A,
00:15:14donc c'est quand même assez incroyable.
00:15:16– Oui, on va faire plaisir, c'est incroyable.
00:15:21Oui, c'est assez incroyable, et c'est écrit,
00:15:24c'est ça qui est extraordinaire, parce qu'au début d'Hitman…
00:15:26– C'est écrit, en fait, pourquoi elle n'a pas fait ça ?
00:15:28Ce n'est pas compliqué, elle n'a pas fait ça,
00:15:29parce que si vous passez de double A à simple A,
00:15:32vous changez de catégorie pour les investisseurs.
00:15:35Et donc, il y a plein d'articles, par exemple, de caisse de retraite,
00:15:37de banque, etc., qui achètent de la dette publique,
00:15:39parce que c'est double A.
00:15:41Dès que vous passez simple A, qui n'est pas une mauvaise lettre,
00:15:43mais c'est quand même moins bien que double A,
00:15:44alors là, vous n'entrez plus dans la catégorie, si vous voulez, d'achat.
00:15:48– Vous changez de braquet.
00:15:49– Et donc, comme l'État français va devoir émettre 300 milliards d'euros
00:15:52de nouvelles dettes les prochaines, si on passe simple A,
00:15:55alors là, évidemment, ça ne colle plus.
00:15:56Et donc, ce genre de notation,
00:15:58bon, c'est vrai que ce n'est pas des modèles de crédibilité,
00:16:00moi, je me souviens, quelques semaines avant la crise des subprimes,
00:16:03elle notait triple A des produits complètement vérolés.
00:16:05Donc bon, on a l'habitude, pareil pour la Grèce,
00:16:08mais là, c'est quand même pas sérieux, vous voyez.
00:16:10Donc, Phil se couvre en disant,
00:16:11non, notre modèle nous dit bien simple A,
00:16:13mais bon, on achète quand même le double A.
00:16:14C'est quand même assez incroyable.
00:16:16– Oui, c'est…
00:16:17– Pareil, quand vous voyez, bon, on ne voit pas ce que dit Bruno Le Maire,
00:16:21mais quand vous voyez le dérapage des comptes publics de 100 milliards d'euros
00:16:25par rapport à ce qui avait été prévu à la base par Bruno Le Maire il y a un an,
00:16:29où sont passés ces 100 milliards, vous comprenez ?
00:16:31Donc, ça aussi, on ne le sait pas.
00:16:33Et on continue comme ça, on dit, non, voilà,
00:16:35bon, on va augmenter un petit peu les impôts ici,
00:16:37on va un peu moins augmenter les dépenses là,
00:16:39on fait du saufoudrage.
00:16:40Non, il faut complètement repenser la dépense publique.
00:16:43Donc, moi, ce budget, je vous le dis tout de suite,
00:16:45j'ai vu la simulation, ils annoncent 5 %, comme l'année dernière.
00:16:49Donc, ils annoncent que l'année prochaine,
00:16:50il y aura 5 % de déficit par rapport au PIB,
00:16:52comme Bruno Le Maire il y a un an.
00:16:54Moi, j'avais annoncé 6 %, on va peut-être faire 7 %,
00:16:57et moi, je dis la même chose pour…
00:16:58– Et vous dites aujourd'hui, vous pariez juste, Marc Twaty,
00:17:01vous pariez à quoi, 6-7 % ?
00:17:04– Cette année, on est déjà à 6,5, voire 7,
00:17:07et l'année prochaine, pareil, on sera autour des 6 %,
00:17:09donc les 5, on n'y sera pas du tout.
00:17:11Mais voilà, effectivement, le grand public ne va pas se casser la tête
00:17:15à regarder dans le détail, on laisse passer, on croit que c'est fait.
00:17:19Et le pire, c'est qu'on présente ça comme un budget sérieux,
00:17:21de riqueur, etc.
00:17:23C'est du marketing, si vous voulez, c'est du marketing,
00:17:25il n'y a pas de rigueur, la dépense publique continue d'augmenter,
00:17:27par contre, malheureusement, on augmente les impôts,
00:17:30et c'est ça qui est dramatique, ça ne marche pas.
00:17:32– Mais Marc Twaty, ce que vous venez de dire…
00:17:33– Quand on augmente les impôts, à l'avis, ils sont déficits.
00:17:35Il faut arrêter de faire des bêtises,
00:17:36il faut arrêter, et encore une fois, ce n'est pas LFI qui fait ça,
00:17:39bon, heureusement, mais je veux dire, c'est un gouvernement de centre droit.
00:17:42– Et oui, vous savez, être de centre droit, hélas,
00:17:46n'empêche pas, peut-être, quelquefois, d'être somnambule,
00:17:48et vous, ce que vous avez décrit, c'est du somnambulisme, Marc Twaty,
00:17:52c'est quand même très grave, vraiment.
00:17:54Merci beaucoup. – Exactement.
00:17:55– Merci de vos éclaircissements. – A bientôt.
00:17:58– Pour réagir ou poser votre question,
00:18:02vous pouvez appeler au 0 826 300 300.
00:18:05André Bercov revient tout de suite pour revenir sur l'affaire du cycliste tué.
00:18:10– Ici Sud Radio, les Français parlent au français,
00:18:17les carottes sont cuites, les carottes sont cuites.
00:18:22– Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18:26– Non, pas un attentat, là, mais un accident,
00:18:28un accident terrible, un accident tragique.
00:18:31Paul Vary, un cycliste de 27 ans, a été tué mardi dernier à Paris
00:18:34lors d'un différend avec un automobiliste, un conducteur de SUV.
00:18:39Il s'est passé beaucoup de choses depuis, on va en parler.
00:18:42– Sud Radio André Bercov.
00:18:45– Ça balance pas mal.
00:18:47– Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:18:50– Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins,
00:18:56à bicyclette, nous étions quelques bons copains,
00:19:01il y avait Fernand, il y avait Firmin, il y avait Francis.
00:19:04– Eh oui, la bicyclette, la bicyclette, quand on est un peu partout,
00:19:07sur les chemins, comme disait mon temps, c'est magnifique.
00:19:12Mais, mais, mais, aujourd'hui, effectivement,
00:19:15il y a comme partout, comme toujours, des problèmes,
00:19:18et puis les accidents de voiture, tous les accidents,
00:19:22eh bien, ils existent, ils sont là, la vie est un métier à risque,
00:19:27ça ne veut pas dire que c'est accepté, bien sûr.
00:19:30Et voilà, ce cycliste, mardi 15 octobre,
00:19:33il a été percuté par un automobiliste à la suite de l'intercation.
00:19:37Il était, sa mort a provoqué une très vive émotion,
00:19:42l'automobiliste est mis en examen, effectivement.
00:19:46Il y a eu 230 rassemblements à Paris, samedi, 230, ça pleut.
00:19:52De très nombreuses associations de cyclistes ont appelé,
00:19:54effectivement, pour dire stop aux violences motorisées
00:19:58et rendre hommage à ce jeune cycliste.
00:20:00Et c'est une bonne chose, et c'est bien, et c'est légitime.
00:20:05Effectivement, stop à la violence motorisée,
00:20:10on le dit, dit la Fédération française des usagers de la bicyclette,
00:20:14et ça a été très, très, très suavis,
00:20:16rassemblements devant des mairies, des parcours organisés,
00:20:19et c'est allé même plus loin, un collectif non-SUV,
00:20:23Tolosa, à Toulouse, effectivement, comme son nom l'indique,
00:20:27a dégonflé les pneus de 65 SUV dans les rues de Toulouse,
00:20:31voilà, pour dénoncer l'impact écologique, social de ces véhicules
00:20:35et rendre hommage aux cyclistes tués, voilà,
00:20:37les SUV représentent une menace pour l'environnement,
00:20:40la sécurité des piétons et cyclistes, voilà.
00:20:42Selon eux, ce sont les SUV qui font, voilà,
00:20:46c'est acquis dans plus gras, plus lourds, etc.
00:20:49Et puis, évidemment, les écologistes pointent également du doigt
00:20:52les émissions de CO2 des SUV,
00:20:54vous savez que les SUV sont maintenant dans le malus, etc.
00:20:58Et moi, ça m'a provoqué, ça m'inspire,
00:21:02vous me direz ce que vous en pensez,
00:21:04auditeurs, résistants de Sud Radio,
00:21:06quelques réflexions de ceci.
00:21:08D'abord, je ne vais évidemment pas défendre les SUV,
00:21:12je n'ai pas de voiture, je le précise,
00:21:15mais enfin, ce n'est pas les SUV qui tuent,
00:21:17ce n'est pas le couteau qui tue, ce n'est pas la hache qui tue,
00:21:20ce n'est pas l'arme qui tue, c'est le conducteur,
00:21:23c'est le porteur d'armes, c'est ça, ce n'est pas la SUV qui tue.
00:21:29Ça, c'est une première chose.
00:21:30Et puis, sur l'écologie, le thermique,
00:21:32on pourrait en parler très, très, très longuement.
00:21:34Donc, effectivement, que l'on s'indigne,
00:21:37que l'on se rassemble, c'est très, très, très bien.
00:21:39Que l'on fasse, effectivement, des manifestations,
00:21:43c'est très bien.
00:21:44Et moi, ça m'évoque quelque chose.
00:21:46Dites-moi, pourquoi il n'y a pratiquement rien eu,
00:21:49à part quelques marches blanches et des bougies de fleurs,
00:21:57quand il y a eu Lola, quand il y a eu Philippines,
00:22:02quand il y a eu tout ça,
00:22:03pourquoi les gens ne se réunissent pas en masse
00:22:06comme l'ont fait les cyclistes et les amateurs de vélo,
00:22:12quand il y a ces autres...
00:22:15Pourquoi ces deux points de mesure ?
00:22:16Très franchement, je me pose la question.
00:22:18Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas.
00:22:19Je n'ai pas la réponse, sinon, je vous la donnerai.
00:22:21Mais je veux savoir pourquoi, effectivement,
00:22:24quand il y a meurtre d'un cycliste,
00:22:26enfin meurtre, en tout cas, accident,
00:22:28je ne pense pas que la personne qui dirige la SUV a voulu le tuer,
00:22:31mais enfin, de toute façon,
00:22:33les gens s'indignent à juste titre,
00:22:37se rassemblent à juste titre, manifestent à juste titre.
00:22:40Mais dites-moi tout le reste.
00:22:42Pourquoi, pose la question,
00:22:44quand il y a eu Samuel Paty ou Dominique Bernard,
00:22:47pourquoi les professeurs, dans leur majorité,
00:22:50ne sont pas descendus dans la rue ?
00:22:52Pourquoi les professeurs n'ont pas manifesté ?
00:22:54Pourquoi, quand il y a, effectivement,
00:22:56un peu partout,
00:22:59ces jeunes qui organisent un bal
00:23:01et qui se font trancher
00:23:06à l'arme blanche,
00:23:08pourquoi les gens ne descendent pas dans la rue ?
00:23:10Pourquoi ces deux poids et deux mesures ?
00:23:13Pourquoi ? Et tant mieux pour eux,
00:23:14pourquoi les amateurs de cyclisme
00:23:18et de bicyclette arrivent à mobiliser
00:23:20alors que les autres mobilisent ?
00:23:22Il faut le dire, il faut le dire.
00:23:23Beaucoup moins, beaucoup moins.
00:23:26Et c'est ça qui est terrible,
00:23:27parce qu'il y a un vrai problème qui est posé.
00:23:29C'est que si on était ce qu'on doit être,
00:23:32on devrait manifester, on devrait mobiliser,
00:23:36on devrait faire pression pratiquement à chaque fois.
00:23:38Vous allez me dire, on ne peut pas descendre à chaque fois,
00:23:40ça se passe tous les jours.
00:23:41Si, si, on peut.
00:23:43En tout cas, on peut faire beaucoup plus qu'on ne le fait.
00:23:46Et je crois que c'est vraiment préoccupant, préoccupant,
00:23:50qu'effectivement, les millions de gens
00:23:53qui font de la bicyclette se mobilisent
00:23:55et que les autres qui sont soit élèves,
00:23:59soit profs, soit, je ne sais pas, des gens de la famille,
00:24:01soit rien, même si vous n'êtes pas de cette profession,
00:24:05est-ce qu'on va rester dans cet égoïsme corporatiste
00:24:08qui consiste à, si ça ne me touche pas,
00:24:09moi ou ce que je fais parce que je suis à bicyclette,
00:24:13eh bien, ça ne m'intéresse pas, ce n'est pas mon problème.
00:24:15Non, non, il faut arrêter.
00:24:17Le « ce n'est pas mon problème », ça n'existe pas.
00:24:20C'est notre problème à tous.
00:24:22Et j'espère qu'il n'y est pas, encore une fois,
00:24:24je le répète, d'alignation à géométrie variable.
00:24:28Ce n'est pas possible, ça.
00:24:29Parce que ça permet à certains l'impunité par rapport à d'autres.
00:24:32Et ça, c'est impossible.
00:24:34Et encore une fois, je le répète, encore une fois,
00:24:36ce n'est pas la voiture.
00:24:38Le cycliste aurait pu être renversé par une 4 chevaux, d'accord ?
00:24:42Et ça aurait changé quoi par rapport au suivant ?
00:24:44Par rapport à la mort ? Rien.
00:24:46Alors, il faut arrêter de faire ces deux points de mesure
00:24:51et arrêter de dire « Ah, ça ne me concerne pas.
00:24:53Oui, il me manque, ça ne me concerne pas à moi. »
00:24:55Eh bien, ce n'est pas grave. Non, non, non.
00:24:57C'est grave dans tous les cas.
00:24:59– Et vous aussi, vous vous posez des questions sur ces réactions
00:25:03face à l'affaire du cycliste tué la semaine dernière
00:25:05ou vous voulez répondre aux questionnements d'André Bercoff,
00:25:08n'hésitez pas à nous appeler au 0 826 300 300
00:25:12ou à réagir sur notre Facebook Live.
00:25:15– Ici Sud Radio, les Français parlent au français.
00:25:22Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:25:26Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:25:29– Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
00:25:32– André, nous avons une auditrice qui voulait réagir
00:25:35à l'affaire du cycliste tué, c'est France qui nous appelle de Paris.
00:25:40– Oui, bonjour France.
00:25:41– Bonjour, très très très cher André.
00:25:44Écoutez, effectivement c'est terrible ce qui est arrivé à ce cycliste.
00:25:48D'accord, mais en tant que piéton, je suis dans le 17e,
00:25:53de toute façon, que ce soit dans le 17e ou ailleurs, c'est pareil.
00:25:57Impossible de passer, les vélos ne nous laissent jamais passer.
00:26:02On dit quelque chose, on se fait insulter, homme comme femme.
00:26:06Alors je suis vraiment écœurée de la mentalité des vélos.
00:26:10– Écoutez, oui, il ne faut pas généraliser France, mais je vous comprends.
00:26:13Moi je vais vous dire, ce qui me gêne, peut-être ça va choquer des gens,
00:26:16mais ça m'est égal, je trouve hallucinant que les vélos
00:26:19puissent brûler les feux rouges et passer en sens interdit.
00:26:22Je trouve ça hallucinant, je veux dire qu'ils doivent être traités
00:26:26comme tout le monde, est-ce que moi, piéton, je passe au feu vert ?
00:26:30Non, je veux dire, moi, encore une fois, ces deux points,
00:26:34deux mesures, ces dix points des mesures, ça n'enlève rien
00:26:37au drame qui s'est passé avec la Suve et Paul Vary,
00:26:40mais vous avez raison, France en tout cas,
00:26:42il y a un problème, il y a un problème de discipline,
00:26:45il y a un problème, je ne sais pas si d'autorité,
00:26:48mais enfin, il faut arrêter quand même, il faut arrêter,
00:26:50simplement que chacun, bravo pour les vélos,
00:26:53que chacun ait sa place, mais que les piétons aient aussi leur place
00:26:56et qu'ils ne se fassent pas renverser.
00:26:58Merci France.
00:27:00– Et alors, une affaire qui fait réagir,
00:27:01puisque nous avons aussi Marc qui nous appelle de Paris.
00:27:04– Bonjour Marc.
00:27:05– Oui, allô, vous m'entendez ?
00:27:07– On vous entend très bien Marc.
00:27:09– Parfait, oui, donc écoutez, c'est simplement parce que
00:27:11j'ai entendu sur une seule radio, je ne sais plus laquelle,
00:27:14que le chauffeur a fait une manœuvre,
00:27:16alors le gars il a tapé le cycliste sur la carrosserie,
00:27:19et puis il est descendu du vélo,
00:27:21alors je ne sais pas où il a mis son vélo,
00:27:22puis il s'est mis devant sur le côté gauche,
00:27:24et le chauffeur il a obliqué à gauche,
00:27:28pensant peut-être faire reculer le cycliste qui était debout,
00:27:31peut-être que le cycliste aussi le provoquait,
00:27:33en tout cas bref, il a fait une fausse manœuvre certainement,
00:27:36et d'ailleurs bon, il a écrasé,
00:27:37après il s'est mis pour faire des massages cardiaques,
00:27:40et il s'était dit quelque part, en étant désespéré.
00:27:43Je sais que ça m'arrive des fois d'appuyer en même temps sur le frein,
00:27:47et sur l'accélérateur, parce que ma chaussure est un peu large.
00:27:50Enfin en tout cas, autre chose, l'histoire des vélos,
00:27:53c'est que souvent, un bestie d'une espèce de culture,
00:27:56le vélo d'abord, en roulant à contre-sens sur une route très étroite,
00:28:01j'avais ma vélo qui était dans le même sens que moi,
00:28:03et l'autre en sens inverse, je ne m'arrêtais pas,
00:28:05je bousculais les deux,
00:28:06je veux dire que des fois aussi, ils se sentent tout autorisés,
00:28:09maintenant ça n'excuse rien.
00:28:10– Voilà, j'allais vous dire Marc, ça n'excuse rien,
00:28:13on ne peut pas justifier le meurtre,
00:28:16enfin le meurtre, je ne dis pas qu'il l'a fait exprès bien sûr, le conducteur,
00:28:19mais enfin le meurtre de la mort de quelqu'un,
00:28:21ce n'est pas possible, mais bon.
00:28:23Mais je comprends ce que vous dites,
00:28:25c'est-à-dire que vous savez ce que c'est ce que vous dites Marc,
00:28:27c'est un problème encore une fois d'éducation,
00:28:30c'est un problème de discipline,
00:28:31c'est un problème que chacun, il y a de la place,
00:28:34mais que chacun trouve sa place,
00:28:35et on a l'impression qu'effectivement, tout se passe comme si,
00:28:38il y a des gens qui se disent, ah oui, c'est à moi,
00:28:41la rue est à moi, la route est à moi, etc., je fais ce que je veux.
00:28:44Et ça, c'est quelque chose de pas possible, on n'est pas tout seul,
00:28:48la liberté de l'un commence ou finit celle de l'autre.
00:28:53– Bonjour, Vincent Centervif,
00:28:55ça c'est le contrôle code de la route classique, c'est émervant.
00:28:58Bon, ok.
00:28:59– Merci Marc.
00:29:00– Merci Marc, et vous pouvez continuer à réagir en nous appelant au 0 826 300 300.
00:29:07Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.
00:29:11– Sur le pont d'Avignon, on y danse, on y danse,
00:29:16sur le pont d'Avignon, on y danse tous ensemble.
00:29:21– Alors, je vais vous dire, il y a un pont,
00:29:23vous allez tous pouvoir danser pour l'éternité,
00:29:25oui, le pont de Varque dans les Ardennes, pourquoi ?
00:29:30Eh bien, parce qu'il n'y aura jamais de voitures,
00:29:32qui que ce soit, ou de bicyclettes ou de trottinettes
00:29:35qui passera sur ce pont, pourquoi ?
00:29:38Parce qu'il a été fait, il y a 7 ans, le pont de Varque dans les Ardennes,
00:29:42aucune voiture ne l'a jamais emprunté.
00:29:44C'est le pont qui ne mène nulle part.
00:29:47Authentique, authentique, alors voilà, c'est très simple,
00:29:50les 1300 habitants de Varque dans les Ardennes,
00:29:52tout près de Charleville-Mézières,
00:29:53ils ont sur leur commune un pont d'une trentaine de mètres de long,
00:29:56qui enjambe une route et une voie ferrée.
00:29:58Et ce pont s'est arrêté, il ne mène nulle part.
00:30:00Ah, il y a un talus de chaque côté, mais il n'aurait lié à aucune route.
00:30:03Ce pont ne sert à rien et il a coûté,
00:30:06et il a coûté, on parlait avec Marthe Watty des dettes,
00:30:083 millions d'euros d'argent public.
00:30:11Alors c'était un projet du conseil départemental
00:30:13pour relier une autoroute à une nationale
00:30:15dans le cadre du contournement de la ville de Charleville-Mézières.
00:30:18Très bien, sauf que, et ça c'est la France,
00:30:20et c'est ça qu'on aime en France, la bureaucratie française,
00:30:23les ronds de cuir magnifiques,
00:30:24les travaux ont démarré dès le feu vert du préfet et de la SNCF,
00:30:28sans attendre l'examen des différents recours déposés,
00:30:31notamment par des associations environnementales.
00:30:33Donc, des familles ont été expropriées,
00:30:35le pont a bien été construit,
00:30:37mais le reste du chantier de Racommand a pris du retard,
00:30:40et donc la justice admis Trafty s'est prononcée
00:30:42et l'a invalidée en première instance en appel
00:30:44et jusqu'au conseil d'État.
00:30:46Donc, ce projet est enterré, mais le pont est toujours là.
00:30:50Le pont est là.
00:30:51Il est répertorié, noté sur Google,
00:30:545 étoiles pour le pont Kinopel.
00:30:56Vous voyez, j'ai fait un lapsus intéressant.
00:31:00Le pont... Il a fait le pont, voilà.
00:31:02Le pont Kinopel nulle part. C'est pas beau, ça.
00:31:05C'est pas beau, un pont Kinopel nulle part,
00:31:07qui ne servira à rien, qui est là.
00:31:09Ça a coûté, aux contribuables, 3 millions d'euros.
00:31:15Mais, comme disait l'immortel François Hollande,
00:31:18c'est pas cher, c'est l'État qui paye.
00:31:22Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:31:25Bienvenue le temps des cathédrales
00:31:31Le monde est entré
00:31:36Dans un nouveau millénaire
00:31:40Merveilleux Bruno Pelletier,
00:31:41le temps des cathédrales, le temps des cathédrales.
00:31:44Effectivement, on parle beaucoup des cathédrales en ce moment.
00:31:46Je vais vous raconter une histoire personnelle.
00:31:47J'étais à Strasbourg ce week-end.
00:31:50Et vous savez qu'il y a l'une des plus belles cathédrales d'Europe,
00:31:54en tout cas, celle la plus visitée après Notre-Dame de Paris,
00:31:57c'est la cathédrale de Strasbourg, qui est vraiment sublime.
00:32:00Cathédrale gothique, flamboyant, magnifique.
00:32:04Je sors d'un dîner à vers 23 heures
00:32:07et c'est plongé dans l'obscurité la plus totale.
00:32:10Ce qui est très, très beau,
00:32:12pour ceux qui connaissent Strasbourg, qui y sont passés,
00:32:14les illuminations de la cathédrale sont magnifiques,
00:32:16l'éclairage est magnifique.
00:32:18Eh bien, rien, rien.
00:32:20Et pourquoi ? Et pourquoi ?
00:32:21Eh bien, c'est très simple.
00:32:23C'est qu'ils se sont dit, non, non, non, écoutez,
00:32:27ça coûte très cher, ces illuminations,
00:32:30ça coûte vraiment très, très cher,
00:32:31et donc, on ne va pas le faire, voilà.
00:32:36Et pourquoi on ne va pas le faire ?
00:32:37Eh bien, c'est très simple.
00:32:39C'est qu'on va faire des économies.
00:32:43Eh oui.
00:32:44Vous savez que ce que ça coûte d'arrêter l'éclairage de la cathédrale,
00:32:48ça coûte 1728 euros d'économies mensuelles.
00:32:54Voilà. 1700 verroules, c'est-à-dire, écoutez,
00:32:57calculé, divisé par 30, combien ça fait ?
00:33:00Ça veut dire, ça coûte quelques euros, 80,
00:33:04exactement 4,80 euros d'économies quotidiennes.
00:33:07Voilà, 4,80 euros d'économies quotidiennes.
00:33:12Et la mairie de Strasbourg n'a pas les moyens d'éclairer cela.
00:33:16Alors, effectivement, Jeanne Barthéguin, la maire EELV de Strasbourg,
00:33:20est revenue, là, ça y est, la cathédrale illuminée,
00:33:23parce qu'il y a eu une levée de boucliers.
00:33:25Mais vous voyez ce que je veux dire ? Pourquoi j'en parle ?
00:33:27Parce que quand vous voulez faire pression,
00:33:29quand vous voulez agir à n'importe quel niveau, on peut le faire.
00:33:33Quand il y a quelque chose d'aussi absurde
00:33:35que de plonger la cathédrale dans le noir
00:33:38et la place de la cathédrale de Strasbourg dans le noir,
00:33:40eh bien, si on proteste, si on réagit,
00:33:43que ce soit au niveau des médias, que ce soit au niveau des réseaux sociaux,
00:33:47que ce soit au niveau de vous-même et à les protester,
00:33:50eh bien, on peut le faire. Voilà.
00:33:53Et puis, même chose, autre cathédrale.
00:33:55Alors, autre cathédrale, c'est vraiment intéressant.
00:33:59Eh bien, vous savez, vous connaissez le problème de la drogue à Marseille,
00:34:02et d'ailleurs dans énormément de villes, de France et de Navarre,
00:34:063 milliards d'euros, au moins, de chiffre d'affaires par an.
00:34:09En France, quand je dis 3 milliards, c'est un chiffre très bas.
00:34:13Eh bien, voilà, on dit qu'il faut faire des salles de shoot,
00:34:16effectivement, pour empêcher les consommateurs de s'aiguiller un peu partout
00:34:20et les dealers d'aller un peu partout.
00:34:23Alors, on a proposé, quelques personnes, 96 personnes dans Marseille,
00:34:27qui comptent quand même plusieurs millions d'habitants,
00:34:29ont proposé, mais au fond,
00:34:32pourquoi ne pas installer une salle de shoot dans Notre-Dame-de-la-Garde ?
00:34:37Vous savez, cette cathédrale de Marseille qui surplombe, effectivement,
00:34:41le Vieux-Port et qu'on le convoie de très, très loin,
00:34:44ce que les Marseillais appellent la Bonne-Mère.
00:34:47Eh bien, la Bonne-Mère, pourquoi n'abriterait-elle pas une salle de shoot ?
00:34:51Mais c'est vrai, il n'y a pas d'autre endroit
00:34:53où on peut mettre une salle de shoot dans Marseille,
00:34:55ville de 3 millions d'habitants.
00:34:56Non, non, non, non, on va le mettre à la cathédrale,
00:35:00mais pourquoi pas dans les écoles ?
00:35:01Pourquoi pas dans une école maternelle ?
00:35:03Il y a des écoles maternelles, installons une salle de shoot
00:35:05dans les écoles maternelles, ce sera très, très bien.
00:35:08Ou alors, je ne sais pas,
00:35:10ou alors à la mosquée, ou alors à la synagogue, ou où on veut.
00:35:15C'est magnifique, que des gens, quand même,
00:35:17qui, normalement constitués,
00:35:20qui ont peut-être un ou deux neurones dans le cerveau.
00:35:22Allez, soyons honnêtes.
00:35:23Et l'idée d'installer ça, vraiment, dans la cathédrale Notre-Dame-de-la-Garde,
00:35:29qui n'ont pas trouvé d'autre lieu,
00:35:31et vous dire, vraiment, l'étendue de la décomposition,
00:35:35disons mentale, disons morale, disons intellectuelle,
00:35:39disons, je ne sais pas, l'encéphale plat, complet, je ne sais pas.
00:35:43En tout cas, voilà, voilà, voilà comment on fait, aujourd'hui, en France,
00:35:47deux cathédrales dont je vous parle.
00:35:49Une, quand elles ne flambent pas, quand elles ne flambent pas,
00:35:51ça, c'est encore autre chose, ou quand on ne les attaque pas.
00:35:54Donc, une cathédrale à qui, effectivement, qu'on plonge dans le noir,
00:35:58et on y revient parce qu'on comprend,
00:36:00et puis une autre, pourquoi pas aller se piquer tranquillement,
00:36:04effectivement, au nom de Notre-Dame-de-la-Garde, voilà.
00:36:08Notre-Dame-de-la-Garde, malade, bien sûr.
00:36:11-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses états.
00:36:14-"Oh là là, c'est long, la retraite,
00:36:17oh là là, c'est long,
00:36:20ça te rend gaga, la retraite, la retraite, c'est con."
00:36:25Ah oui, oui, oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est pas vrai,
00:36:27c'est pas vrai du tout, c'est pas vrai du tout.
00:36:29Regardez, la retraite, c'est formidable.
00:36:31Moi, je vais vous dire un bravo à François Hollande,
00:36:32qui continue à travailler, qui continue à travailler,
00:36:35qui vient de réélu député, là, de Tulle.
00:36:38Eh bien, à combien se monte la retraite
00:36:41de l'ancien président de la République ?
00:36:43C'est très intéressant, franchement, c'est formidable, regardez.
00:36:48Maire, conseiller général, il va toucher,
00:36:50il touche 6 000 euros de retraite par mois.
00:36:54En député, 6 800 euros de retraite qu'il touchera,
00:36:58ou qu'il a déjà touché.
00:36:59Président de la République, 6 000 euros de retraite.
00:37:01Conseil constitutionnel, parce qu'il a été
00:37:03au conseil constitutionnel en tant qu'ancien président,
00:37:0612 000 euros.
00:37:08Vous calculez, ça fait que François Hollande touche,
00:37:12touchera, ou va toucher,
00:37:1335 800 euros de retraite par mois.
00:37:17Et il n'est pas le seul, on ne voit pas ici
00:37:19épinglé François Hollande, ce n'est pas magnifique.
00:37:22Le cumul des mandats n'est rien auprès d'un certain nombre de gens.
00:37:26Au moment où on sait à combien vivent,
00:37:30sous combien vivent 2 millions de Français,
00:37:32le cumul des retraites n'est rien à côté de...
00:37:36Pardon, le cumul des mandats n'est rien
00:37:39à côté du cumul des retraites.
00:37:41C'est formidable, 35 800 euros par mois, c'est magnifique.
00:37:45Et vous dites encore que ça ne va pas bien en France.
00:37:47Si, ça va très bien en France, pour certaines personnes,
00:37:51bien sûr, et bien les autres,
00:37:53et bien les autres, vous demandez du pain,
00:37:56et bien mangez de la brioche.
00:37:58Vous voulez aussi réagir aux coups de gueule d'André Bercopo ?
00:38:01Vous avez aussi un coup de gueule.
00:38:03N'hésitez pas à nous appeler au 0 800 26 300 300.
00:38:07Tout à l'heure, André reçoit dans son face-à-face
00:38:10l'essayiste Lucien Cerise et Pierre-Antoine Plaquevant,
00:38:13auteurs de Soros et la société ouverte,
00:38:16métapolitique du globalisme,
00:38:18aux éditions Culture et Racines.
00:38:21Sur tous ces états,
00:38:24le face-à-face.
00:38:26Et aujourd'hui, nous parlons,
00:38:31et je suis très heureux qu'on fasse cette émission,
00:38:35parce que nous allons parler de quelqu'un dont on parle très peu,
00:38:38enfin, dont on parle, qu'on évoque,
00:38:40mais dont on parle très peu en profondeur.
00:38:43Il s'appelle Georges Soros.
00:38:45Il est multimilliardaire, il n'est pas le seul, bien sûr,
00:38:49mais on peut dire qu'il est, quelque part,
00:38:51le seul chef d'État sans État, aujourd'hui, dans le monde.
00:38:56Georges Soros, c'est la société ouverte.
00:38:59C'est le titre d'un livre,
00:39:01d'un très, très gros livre,
00:39:04mais au bon sens du terme, de Pierre-Antoine Plaquevant,
00:39:08qui raconte vraiment toute la mécanique, effectivement,
00:39:12de ce pouvoir, de cette métapolitique.
00:39:14On va en parler de ce software dont on va parler,
00:39:16de Georges Soros, effectivement,
00:39:18et qui est mondial, dont l'influence est mondiale.
00:39:23Et Lucien Cerise, que nous avons reçue déjà
00:39:25avec Gouverné par le chaos et autres,
00:39:27a fait une poste face.
00:39:30Lucien Cerise, qui est essayiste, comme Pierre-Antoine Plaquevant.
00:39:34On va en parler tout de suite, parce que...
00:39:36D'abord, merci d'être avec nous,
00:39:39Pierre-Antoine Plaquevant et Lucien Cerise.
00:39:42Je voudrais d'abord qu'on dise un peu qui est Georges Soros,
00:39:46c'est-à-dire d'où il vient.
00:39:50Rapidement, effectivement, Hongrie, Londres, Etats-Unis.
00:39:54Et comment il s'est développé ?
00:39:56Oui, c'est un mania de la finance
00:40:00qui a construit sa fortune personnelle
00:40:06à partir des années 60-70,
00:40:09qui a créé un des premiers hedge funds, comme on l'appelle,
00:40:13et qui ensuite, à partir de là, a mené des actions
00:40:17qu'on peut même considérer de piraterie boursière,
00:40:21comme notamment l'attaque sur la livre Sterling,
00:40:23au début des années 90.
00:40:26Et de là, en fait, il a constitué une fortune colossale
00:40:30qui s'est élevée, à un moment donné,
00:40:32autour des 24 milliards de dollars, voire plus.
00:40:35Mais ce qui est intéressant, c'est, finalement, au XXe siècle,
00:40:39vous avez eu des gens, des révolutionnaires professionnels,
00:40:42comme des Trotsky, des Lénine, etc.,
00:40:44mais ils n'avaient pas eux-mêmes les fonds pour mener leur action.
00:40:47Et en quelque sorte, Soros, c'est quelqu'un qui est à la fois le financier
00:40:51et l'acteur politique révolutionnaire, en quelque sorte.
00:40:54Parce qu'il a toujours été obsédé par le politique
00:40:57et l'action sur le réel, en fait.
00:40:59Alors, justement, je voudrais qu'on entre, justement, le côté politique,
00:41:02et les moyens de sa politique.
00:41:04On va parler comment il l'a eu, parce que c'est intéressant de rappeler
00:41:06comment il a attaqué la livre et d'autres monnaies, d'ailleurs,
00:41:09et qui a fait sa fortune.
00:41:11Mais je voudrais parler un peu de l'influence,
00:41:13donc, et c'est le titre de la Société ouverte.
00:41:16C'est quoi, la Société ouverte ?
00:41:17Et rappeler aux auditeurs Karl Popper, le philosophe,
00:41:21et l'influence qu'il a eue, effectivement, sur Soros.
00:41:25Et donc, c'est quoi l'idéologie de Soros ?
00:41:27C'est quoi, effectivement, parce qu'il a étendu un réseau mondial
00:41:31et il l'a réussi, d'ailleurs, il faut le dire,
00:41:33quel que soit ce qu'on peut penser de lui.
00:41:35Quelle est cette idéologie de la Société ouverte,
00:41:39ce concept de Société ouverte ?
00:41:40On pourrait dire que c'est le transfrontiérisme,
00:41:43l'internationalisme radical au service de la haute finance.
00:41:48Donc, finalement, c'est presque une forme de lutte des classes inversées
00:41:51où ce sont les plus riches qui essayent de fabriquer
00:41:53un modèle politique qui leur corresponde.
00:41:56Et sur leur route, en quelque sorte,
00:41:59se trouvent l'État-nation et les États,
00:42:02même le principe d'État en tant que tel,
00:42:04qui est un principe régulateur
00:42:06et qui leur pose problème pour étendre leurs activités.
00:42:10Il a repris l'idée de Société ouverte
00:42:13des travaux de Karl Popper.
00:42:15Il a été formé par Karl Popper lors de ses études à Londres.
00:42:19Voilà, à London School of Economics.
00:42:22Mais, comment dire, il a radicalisé le propos de Karl Popper.
00:42:27Déjà, le livre La Société ouverte et ses ennemis
00:42:29est le livre le plus polémique de Karl Popper,
00:42:34puisque c'est un livre qu'il a écrit à l'époque, dans les années 30,
00:42:39entre la montée du socialisme et du nationalsocialisme
00:42:42pour réarmer le libéralisme politique.
00:42:45C'est un livre assez dual dans sa présentation,
00:42:50car il y a les sociétés ouvertes d'un côté,
00:42:52qui seraient les sociétés libérales,
00:42:54et puis, en face, les sociétés fermées.
00:42:56Totalitaires.
00:42:57Oui, mais le problème, c'est qu'il remonte un fil
00:43:02à travers l'histoire de l'Occident,
00:43:04qui serait que presque toutes les sociétés non démocratiques
00:43:07sont par essence en puissance totalitaire.
00:43:10Avec ce biais-là, Soros va trouver un levier d'action
00:43:14et un levier dialectique simple
00:43:17pour attaquer toutes les sociétés
00:43:19qui sont réticentes à son projet ou à ses monnaies financières ou métapolitiques.
00:43:24Donc, abolition des frontières, contre l'étalation.
00:43:28Oui.
00:43:29Effectivement, c'est déjà...
00:43:30Alors, glorification de l'individu,
00:43:32parce que je saute peut-être des étapes, mais on va revenir.
00:43:35On sait que sur l'immigration, Soros est très pour l'immigration,
00:43:39il finance énormément d'ONG, effectivement.
00:43:43Si vous voulez, avec un budget, par exemple, en 2023,
00:43:46d'un milliard virgule sept dollars,
00:43:50donc presque deux milliards de dollars par an,
00:43:52on peut faire beaucoup de choses.
00:43:54Il y a différents champs d'action.
00:43:56C'est le budget de...
00:43:57De l'Open Society Foundation.
00:43:59Donc, à partir de cette lecture de Popper,
00:44:01il a nommé ses fondations, ses ONG,
00:44:05les fondations pour une société ouverte.
00:44:08C'est ça.
00:44:09Finalement, toute société qui s'oppose à son projet
00:44:12est fermée.
00:44:13C'est assez simple.
00:44:14Ça a marché pendant des années.
00:44:16Personne n'a envie de passer pour le réactionnaire ou celui fermé.
00:44:19Si vous êtes contre moi, vous êtes fermé.
00:44:22Vous êtes le corps du mal.
00:44:24C'est binaire, mais ça fonctionne.
00:44:26Mais bon, encore que ça s'essouffle à notre époque, voilà.
00:44:30Mais ça a eu son âge d'or, en quelque sorte,
00:44:32depuis les années 80 jusqu'aux années 2000-2010,
00:44:36qui sont vraiment les moments clés
00:44:38de l'activité métapolitique de Soros,
00:44:42qui a toujours lieu,
00:44:44mais qui est maintenant plus reconnaissable qu'auparavant.
00:44:47Justement, je disais ça,
00:44:49immigration sur la drogue, il est pour la légalisation.
00:44:53Tout ce que combattent un peu les conservateurs,
00:44:57eh bien, LGBT, on va dire...
00:45:01Voilà, tout ce qui est effectivement LGBT.
00:45:04Euthanasie aussi.
00:45:06Et comment ça fonctionne ?
00:45:07Eh bien, c'est 2 milliards de dollars
00:45:11qui peuvent être placés dans, je crois, 50 000 bourses.
00:45:142 milliards par an ?
00:45:15Par an, oui.
00:45:16Là, le dernier budget, c'est 1,7 milliard.
00:45:19Et je crois...
00:45:20Annuel.
00:45:21Et puis, on va dire, sur plusieurs décennies,
00:45:24je crois qu'on est dans les 30 milliards de dollars.
00:45:28Je crois qu'il avait fait don sur sa fortune personnelle
00:45:31de 18 milliards en 2017 à sa fondation.
00:45:34Donc, quand même, c'est une machine rodée
00:45:37et qui, comment ça fonctionne, va alimenter d'autres ONG
00:45:41qui vont être des pouponnières à toutes sortes d'organisations,
00:45:44y compris des organisations de terrain,
00:45:46dont souvent les militants eux-mêmes ne savent pas
00:45:48que derrière, ils vont être financés par quelqu'un comme ça.
00:45:50Est-ce que vous pouvez donner des exemples précis
00:45:53et sourcés d'associations ?
00:45:56Pas les faire toutes, bien sûr.
00:45:58Alors oui, la liste est longue comme le bras,
00:46:01mais par exemple, sur l'euthanasie,
00:46:03vous aviez aux Etats-Unis
00:46:05l'association Project Death for America,
00:46:09qui était donc toujours une association
00:46:11qui travaillait dans ce sens-là, qui est une grosse ONG.
00:46:14Vous avez le financement des mouvements
00:46:17de type Black Lives Matter.
00:46:19Oui, il a financé Black Lives Matter.
00:46:21Bien sûr, à hauteur de 60 millions de dollars,
00:46:2430 millions en plein pendant la crise,
00:46:26et ensuite encore 60 millions.
00:46:28Vous avez, même en France,
00:46:31par exemple, vous aviez eu cette affaire
00:46:33où des gens avaient fait le forcing
00:46:35avec le Burkini à Grenoble.
00:46:37Oui.
00:46:38Eh bien, certaines associations de cette galaxie
00:46:41étaient liées à l'Open Society.
00:46:44Vous avez le syndicat de la magistrature en France,
00:46:47très à gauche, qui a fait des conférences communes
00:46:49avec l'Open Society aux Etats-Unis.
00:46:52Donc, c'est tout un éventail, si vous voulez.
00:46:54C'est de l'influence, en fait.
00:46:55Ça déploie de l'influence dans des secteurs clés
00:46:59qui, en fait, instrumentalisent
00:47:02des questions de société dans un but métapolitique.
00:47:05Alors, pourquoi métapolitique ?
00:47:06Parce qu'il y a deux exceptions à ce terme.
00:47:08Il y a l'exception, je dirais, gramechienne, en quelque sorte,
00:47:10qui est le combat culturel.
00:47:13Tant qu'on n'a pas pris le pouvoir politique,
00:47:15on change l'hégémonie idéologique
00:47:19et ensuite, naturellement, il en découle un pouvoir politique.
00:47:22Et puis aussi, le deuxième aspect,
00:47:23qui est un aspect un petit peu,
00:47:24j'irais presque un peu métaphysique,
00:47:26puisque derrière, il y a quand même une idée,
00:47:29j'irais presque d'auto-messianisme,
00:47:31c'est-à-dire où ces gens-là pensent vraiment
00:47:32qu'ils peuvent changer le monde presque de manière...
00:47:36Voilà, remettre le monde presque en forme de paradis perdu.
00:47:39Il y a une citation de Soros qui est assez étonnante
00:47:42où il dit, depuis l'enfance,
00:47:43j'ai en moi des fantasmes messianiques
00:47:46qu'il m'a fallu réaliser sous peine de devenir fou.
00:47:49Donc, c'est quand même des personnages un peu hors du commun.
00:47:53C'est un peu, oui.
00:47:55Le je suis Dieu.
00:47:56C'est ça, c'est un côté démiurgique, comme ça.
00:47:59Lucien Cerise, de ce point de vue, effectivement,
00:48:01si on parle de, enfin, c'est un anglicisme, mais quand même,
00:48:05cette espèce de soft power,
00:48:07c'est-à-dire, vous en parlez aussi dans votre livre,
00:48:10mais là, en ce qui est de Soros,
00:48:12c'est-à-dire le côté comment on peut justement
00:48:15gagner la bataille culturelle
00:48:16d'une certaine façon, en tout cas, efficace.
00:48:20Oui, justement, alors, le nom de Soros
00:48:23est notamment associé, donc, à Karl Popper,
00:48:27en fait, qui était un de ses maîtres à Londres
00:48:30et qui a aussi théorisé l'ingénierie sociale,
00:48:33qui est un de mes, mon sujet principal de recherche.
00:48:37L'ingénierie sociale, c'est justement la modification graduelle,
00:48:41la modification insensible des sociétés,
00:48:44mais de manière intentionnelle,
00:48:46éventuellement par piratage de l'inconscient collectif
00:48:49d'une société.
00:48:50Et puis, les mots aussi, changement des mots, enfin...
00:48:52Voilà, on change graduellement le sens des mots.
00:48:54Donc, il y a des techniques qui sont connues,
00:48:56comme, par exemple, la fenêtre Overton.
00:48:58Ça consiste, en fait, à déplacer...
00:49:00Rappelez ce que c'est pour les auditeurs.
00:49:03En fait, c'est ce qui est normal dans une société.
00:49:06En fait, il y a un champ limité de ce qui est normal.
00:49:10Et puis, bon, ensuite, il y a le pathologique,
00:49:12la normale, l'illégale.
00:49:14Eh bien, la fenêtre Overton consiste à déplacer
00:49:16graduellement, de manière insensible,
00:49:19la fenêtre de ce qui est tolérable dans une société
00:49:21et de ce qui est considéré comme normal
00:49:23pour aller, finalement, vers l'acceptation de la normale.
00:49:26-"La normale", avec un apostrophe, devient norme.
00:49:28Voilà, c'est ça, oui.
00:49:30Et, bon, là, en fait, ça limite son jugement de valeur, quoi.
00:49:34C'est-à-dire que toute société, de toute façon,
00:49:36en fait, a un certain nombre de clivages
00:49:39entre ce qui est normal et ce qui ne l'est pas.
00:49:42Et donc, effectivement, ce n'est pas par hasard
00:49:43que Soros, aussi, dans les théories du genre,
00:49:46il... Je ne sais pas s'il finance ou subventionne,
00:49:50mais il est à côté.
00:49:51-"Tout à fait, oui. Et puis, bon...
00:49:53Alors, parfois, en fait, le soft power devient
00:49:55un petit peu plus hard, en quelque sorte,
00:49:58puisque le nom de Soros est également associé
00:50:01au phénomène des révolutions colorées.
00:50:03Enfin, moi, c'est sous cet angle-là, en fait,
00:50:05que j'ai vraiment abordé le dossier Soros.
00:50:08Donc, les révolutions colorées, c'est quoi ?
00:50:10C'est tout simplement des coups d'État maquillés,
00:50:12déguisés en révolution populaire spontanée.
00:50:16Ah, ben, alors, c'est, en fait,
00:50:17tous les pays de l'ex-Bloc communiste
00:50:19en ont connu, ou presque, en fait.
00:50:21Bon, c'est-à-dire que ça commence en ex-Yougoslavie
00:50:23dans les années 90.
00:50:25Et puis, bon, c'est surtout l'Ukraine
00:50:27qui est connue pour ses deux révolutions colorées.
00:50:30Donc... -"2004-2014".
00:50:32-"C'est ça, voilà. Alors, celle de 2004,
00:50:34bon, en fait, là, les réseaux Soros ont agi à ciel ouvert.
00:50:38Enfin, en fait, ils ne se sont pas vraiment cachés.
00:50:39C'était assez... C'est connu publiquement.
00:50:43Et là, pour 2013-2014, bon, c'était...
00:50:47Dans le feu de l'action, c'était dissimulé.
00:50:48Mais Soros lui-même a avoué sur un plateau de télé,
00:50:52je crois que c'était CNN,
00:50:54qu'effectivement, sa fondation avait joué un rôle là-dedans.
00:50:58Et la dernière fois que j'étais venu ici,
00:51:02on avait parlé, justement, en fait,
00:51:03de la révolution colorée qui nous pend au nez en France.
00:51:06Et donc, là, on voit, de toute façon,
00:51:09toutes les pièces du puzzle qui se mettent en place,
00:51:13et notamment en utilisant les frères musulmans,
00:51:16puisque, bon, les réseaux Soros sont très proches du fait...
00:51:19– Alors, ça, c'est vrai.
00:51:20Enfin, on l'a dit.
00:51:21Est-ce que c'est sourcé que les réseaux Soros
00:51:23sont très proches des frères musulmans ?
00:51:24– Oui, oui.
00:51:26Le fils, Alexandre, le fils de Georges Soros,
00:51:29est lui-même maintenant en ménage avec une dame
00:51:32qui est elle-même proche.
00:51:33– Huma Abedin, qui était conseillère d'Hillary Clinton.
00:51:36– Voilà, et qui travaille avec, effectivement,
00:51:39les réseaux fréristes,
00:51:41et qui vont jusqu'au Parlement européen,
00:51:45puisqu'il y a notamment une organisation
00:51:48qui s'appelle le FEMISO,
00:51:50et qui a ses entrées, enfin, qui est accueillie publiquement,
00:51:53sans se cacher, au Parlement européen,
00:51:56pour faire des événements, des conférences, etc.
00:51:59– On va continuer à en parler juste après une petite pause,
00:52:02justement, la théorie, comment il fait pour les réseaux,
00:52:04enfin, comment fonctionnent les réseaux.
00:52:06À tout de suite.
00:52:08– Pour son face-à-face, aujourd'hui, André Bercoff
00:52:09reçoit les essayistes Pierre-Antoine Plaquevent
00:52:12et Lucien Cerise pour parler de l'empire
00:52:14de Georges Soros.
00:52:15Si vous avez une réaction, si vous voulez poser une question,
00:52:18n'hésitez pas à nous appeler au 0826 300 300.
00:52:22– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:52:26– Sud Radio, Bercoff, dans tous ses états.
00:52:30– Soros est la société ouverte,
00:52:33parue aux éditions Culture et Racines,
00:52:36un livre de base, un livre à lire, en tout cas,
00:52:39parce que c'est très important de savoir, effectivement,
00:52:42dans les couches, qui nous gouverne, les princes qui nous gouvernent,
00:52:45les rois qui nous gouvernent, les monarques qui nous gouvernent,
00:52:47puis il faut examiner cela, vous savez, on est là pour ça,
00:52:50c'est tout, et poser les problèmes,
00:52:52et comprendre la mécanique de cela qui a toujours existé,
00:52:55mais là, évidemment, aujourd'hui, au XXIe siècle,
00:52:58et dans le monde dit multipolaire, il ne l'est pas encore,
00:53:01mais enfin, on en parle.
00:53:03Donc, Pierre-Antoine Plaquevent, on parlait de ce globalisme,
00:53:07et alors, effectivement, c'est un peu, lui et d'autres,
00:53:11mais là, il s'agit de lui,
00:53:13on fait une émission sur, effectivement, ce personnage,
00:53:18et ce qu'il a créé.
00:53:19Alors, comment il a créé ces réseaux, ces ramifications ?
00:53:23Encore une fois, ce n'est pas une hydre tentaculaire,
00:53:25mais c'est très intéressant, comment ça se passe ?
00:53:28Si vous voulez, vous avez à peu près 120...
00:53:31C'est pour ça que ça s'appelle la Fondation pour des Sociétés Ouvertes,
00:53:35et en fait, c'est un réseau d'associations, d'ONG,
00:53:39il y en a 120, à peu près,
00:53:40répartis en 6 zones mondiales, si vous voulez.
00:53:45– Il parle que ça touche 150 pays, à peu près.
00:53:47– Oui, c'est ça, il y a 120 fondations dans 150 pays,
00:53:51comme je disais, je crois, pour l'année 2023,
00:53:5450 000 bourses qui ont été données à des ONG,
00:53:58et en fait, vous parliez de monde multipolaire,
00:54:00c'est intéressant de voir que c'est tout de même concentré
00:54:03dans les zones contrôlées par ce que maintenant,
00:54:08les Russes et les Chinois appellent l'Occident politique,
00:54:10c'est-à-dire que par exemple, en Chine ou en Russie,
00:54:14c'est plutôt difficile.
00:54:15– Il a été éjecté de Russie.
00:54:16– Il a été éjecté par exemple, et aussi de Birmanie par exemple,
00:54:19et en fait, si vous voulez, toutes les zones de friction
00:54:24entre la géopolitique occidentale et le razipolitique, si on veut,
00:54:30eh bien, il y a des fondations Soros,
00:54:33que ce soit en Géorgie, Kazakhstan, etc.,
00:54:36il y a toujours la volonté, lors des printemps arabes par exemple,
00:54:39Lucien parlait de l'ex-Yougoslavie,
00:54:41lors des printemps arabes, des gens d'autres ports,
00:54:43l'association liée à Soros qui avait fait tomber Milosevic,
00:54:48eh bien, ont été formés des gens dans les pays arabes
00:54:53pour préparer les printemps arabes pour le coup.
00:54:55– Donc c'est le même réseau qui a préparé les printemps arabes.
00:54:58– Appuyés par les mêmes, avec un peu les mêmes objectifs géopolitiques,
00:55:02donc derrière, il y a les objectifs,
00:55:04c'est ça un petit peu l'habileté,
00:55:06c'est d'où l'intérêt du soft power, comme vous disiez,
00:55:09c'est d'appuyer quand même le hard power aussi,
00:55:11c'est-à-dire le pouvoir politico-militaire
00:55:13sans lequel, en fait, les deux avancent de contraire.
00:55:15– C'est celui qui compte aussi, sans lui, voilà.
00:55:17– Mais lui arrive en quelque sorte ensuite pour réparer presque,
00:55:20pour dire, par exemple, en Syrie, une fois que les actions militaires ont été faites,
00:55:23il va aider les migrants, il arrive avec un discours humanitaire,
00:55:26ce qui est plus intelligent que d'arriver juste avec les tanks.
00:55:29– Oui, un discours belliqueux, c'est-à-dire au nom des sociétés ouvertes,
00:55:32au nom de l'humanisme, etc., j'arrive et je fais.
00:55:36Et est-ce que pour lui, alors justement,
00:55:38est-ce que d'abord les domaines, ce qui est aussi passionnant,
00:55:42c'est qu'apparemment ces sociétés, ces open societies,
00:55:45et leur, j'allais dire presque ce molding avec leur super salle,
00:55:49c'est un peu ça,
00:55:51est-ce que, ce qui est intéressant,
00:55:54c'est qu'il s'est attaqué à tous les domaines,
00:55:56l'éducation, la justice, pour rappeler.
00:55:59– Exact, tous les domaines clés qui fondent une société en fait.
00:56:02Parce que finalement, et c'est ça la force de la métapolitique,
00:56:06ça pose aussi la question de où se trouve le politique à notre époque finalement,
00:56:10et pas juste finalement dans les parlements ou dans ce qu'on montre,
00:56:13il est bien ailleurs et on n'a peut-être pas évalué assez ça.
00:56:17À l'époque, il y avait les marxistes, finalement,
00:56:19qui essayaient de voir la lutte des classes,
00:56:22ou qui avaient des théories de ce genre-là,
00:56:23et bien à notre époque, on est peut-être en retard
00:56:25sur la réalité du politique contemporain,
00:56:27qui se fait par tous ces vecteurs d'influence indirectes.
00:56:30– En fait, quelque part, il est presque aussi puissant que Marx.
00:56:33Je ne parle pas en théorie, mais dans la pratique.
00:56:36– Mais c'est un Marx qui ne serait pas pauvre.
00:56:38– La théorie du Marx milliardaire, c'est intéressant.
00:56:43– Oui, mais ça a existé,
00:56:44puisque parfois on dit que Soros a eu une sorte de père spirituel,
00:56:49un certain Parvus,
00:56:51donc un milliardaire de la première moitié du XXe siècle,
00:56:56et qui a sponsorisé la révolution bolchevique,
00:56:59et qui a été surnommé le marchand de révolution,
00:57:01puisqu'en fait, il avait joué un rôle
00:57:03dans la première révolution de 1905 en Russie,
00:57:06révolution avortée, et boum, 12 ans plus tard,
00:57:09en fait, une deuxième révolution, ce coup-là qui réussit,
00:57:12et qui réalise un changement de régime.
00:57:16– Alors, pour revenir à Soros, juste, pourquoi par exemple,
00:57:19on en a parlé, mais je pose la question à vous deux,
00:57:22pourquoi par exemple, la Commission européenne de droit de l'homme,
00:57:25pourquoi il s'attaque, enfin, il s'attaque,
00:57:27il essaye avec les juges, à cause de la puissance des juges, c'est quoi ?
00:57:32– Oui, oui, bien sûr, la puissance des…
00:57:34il y a trois pouvoirs, en fait,
00:57:36il y en a même quatre si on veut, avec le pouvoir médiatique,
00:57:38mais bon, il y a le pouvoir exécutif, législatif, juridique,
00:57:42oui, bien sûr, oui, voilà, et le côté médiatique,
00:57:44c'est justement tout le rôle de l'influence culturelle,
00:57:47pour lancer des modes, etc., enfin bon, c'est…
00:57:51– Regardez la force des juges, par exemple,
00:57:53sur ce qu'essaye de faire Meloni en Italie,
00:57:55justement, en contrant les ONG immigrationnistes,
00:57:59dont beaucoup sont financés par l'Open Society,
00:58:02eh bien, qu'est-ce qui bloque les décisions ?
00:58:03Ce sont les juges, c'est les médias qui essayent de mobiliser l'opinion,
00:58:07justement, en jouant sur la fibre de l'humanitaire, de la culpabilisation,
00:58:12et puis derrière, les juges qui, eux, vont bloquer le politique.
00:58:16– L'Italie a envoyé 12 Albanais, et ils sont obligés de les reprendre,
00:58:20parce que la Commission Européenne a dit que c'était…
00:58:23enfin, le CEDH, je crois, a dit que c'était pas possible.
00:58:26– Voilà, d'où l'intérêt de contrôler ce type d'organes.
00:58:29– Et comment ils les contrôlent ?
00:58:30– En fait, par l'influence, en ayant des hommes à eux, là où il faut,
00:58:34et en ayant, alors, en créant aussi, par exemple,
00:58:37à l'exemple du Council on Foreign Relations,
00:58:40qui est un think-tank influent depuis…
00:58:41– Council on Foreign Relations, le Conseil des relations étrangères.
00:58:44– Étrangères aux États-Unis, eh bien, sur ce modèle-là,
00:58:46Soros a impulsé la création de l'European Council on Foreign Relations
00:58:51dans les années 2000, et qui est maintenant,
00:58:53c'est un think-tank pan-européiste, en fait,
00:58:56qui travaille, justement, dans le sens de…
00:58:59en fait, ces gens-là voient l'Europe comme une espèce de région pilote
00:59:04d'un futur État mondial supratitatique, cosmocratique.
00:59:09– Oui, qui est, en fait, le rêve, pour eux, l'incarnation du bien.
00:59:14– C'est l'incarnation du bien, oui.
00:59:15C'est là aussi le paradoxe, c'est que Karl Popper mettait en garde
00:59:18dans ce qu'il appelait les historicismes,
00:59:20c'est-à-dire, les simplifications avec des théories historiques
00:59:23du type Marx et autres, et finalement, ces gens-là en arrivent
00:59:26à une paradoxe, presque, d'un nouveau finalisme dans l'histoire
00:59:29qui serait le triomphe absolu de leur modèle sur tous les autres.
00:59:33– Le paradis terrestre, on revient toujours à ça.
00:59:36– Exactement, l'archétype, c'est celui-là.
00:59:38– Alors, je voudrais qu'on parle un peu, notamment, des médias,
00:59:43Lucien Sauris et Antoine Placquement, là aussi, par exemple,
00:59:47on vient d'apprendre qu'il a acheté, un mois avant l'exécution de Macron,
00:59:50il a acheté 200 radios locales américaines, c'est bien ça ?
00:59:53– Oui, oui.
00:59:54– On a appris ça, on dit, tiens, 200 radios locales américaines,
00:59:56parce que ça fait partie de la stratégie.
00:59:58– C'est un groupe de radio qui était en faillite,
01:00:00mais qui, je crois, constitue peut-être le deuxième groupe aux États-Unis,
01:00:03et ce sont des radios locales, notamment écoutées par les Hispaniques,
01:00:06et donc l'enjeu, c'est d'avoir un levier sur les Hispaniques,
01:00:09comme en finançant Black Lives Matter, et ce genre d'associations,
01:00:14c'était viser la communauté noire, afro-américaine,
01:00:18notamment, au moment, en fait, comment dire,
01:00:22par exemple, pour s'aborder la mandature de Trump.
01:00:26Donc, en amont, ils vont financer les démocrates,
01:00:29donc je crois que c'était 160 millions qui a été donné en 2022,
01:00:3360 millions, là, en 2023, encore 60.
01:00:35– Un lancement démocrate, oui, il l'avait fait pour Obama, déjà.
01:00:37– Il l'a fait pour Obama, il l'a fait à chaque élection, finalement,
01:00:42et après, une fois que le pouvoir est pris,
01:00:44eh bien, ce qu'on a vu avec Trump,
01:00:46eh bien, ils alimentaient, tout simplement, la guerre civile,
01:00:49et là, par exemple, c'est quelque chose que j'avais assez étudié,
01:00:53vous aviez, sur le terrain, des associations radicales,
01:00:57alimentées par des militants.
01:01:01– Antifa, aussi, par exemple.
01:01:02– Antifa, c'était, comment dire, n'importe quel antifa,
01:01:05il faut que ces gens-là puissent tenir le terrain,
01:01:08donc il faut les financer, parce que, bon, vous allez casser une fois, deux fois,
01:01:11mais après, il faut retourner travailler.
01:01:15Et donc, vous avez des militants professionnels,
01:01:17qui, eux, vont être financés par des associations,
01:01:22elles-mêmes financées par l'Open Society Foundation.
01:01:25Vous aviez la même chose, quand il y a les crises de migrants, régulièrement,
01:01:29que vous aviez les mouvements No Borders.
01:01:31– Oui, les No Borders.
01:01:32– On va dire le No Border de base, voilà,
01:01:34il ne sait pas forcément dans quoi il s'engage,
01:01:36mais après, derrière, les animateurs de ces associations-là,
01:01:40qui travaillent sur le temps long, eux, savent,
01:01:42et savent par qui ils sont financés.
01:01:43Idem pour tout ce qui est, comment dire, ONG, migrationniste.
01:01:48– Facile en comptoir, là, quand même.
01:01:50– Et puis, on peut ajouter qu'effectivement,
01:01:54Soros, ses réseaux, activistes, etc., et révolutionnaires,
01:01:59en fait, sont capables d'une grande flexibilité,
01:02:01d'une grande adaptabilité, puisqu'ils peuvent travailler main dans la main
01:02:05avec les fameux nazis ukrainiens, c'est-à-dire qu'en fait,
01:02:08ils recrutent absolument partout, du moment qu'on a envie de se battre
01:02:12dans la rue, et qu'on a envie de casser des carreaux,
01:02:14et de prendre d'assaut les bâtiments officiels.
01:02:16Et donc, ça peut être plutôt à l'ultra-gauche, en Occident,
01:02:22ça va être dans les milieux éventuellement islamistes,
01:02:24dans les pays arabo-musulmans, et puis, en Ukraine,
01:02:27il se trouve qu'il y avait un milieu d'ultra-droite très puissant,
01:02:30notamment dans le milieu des supporters de football, etc.
01:02:35Donc, ils vont recruter dans ces milieux-là, sans aucun scrupule.
01:02:39En fait, là, on est dans un opportunisme intégral,
01:02:41et le but, à chaque fois, malgré tout,
01:02:43c'est de prendre le contrôle des institutions.
01:02:45Et la première révolution colorée, sponsorisée par Soros en Ukraine,
01:02:50avait pour fonction, avait pour but, se donner pour but,
01:02:54d'annuler le résultat des présidentielles de 2004.
01:02:59On va en parler, et ça rappelle un livre d'un certain Lucien Sorise,
01:03:03gouverné par le chaos, qui a été bien appliqué.
01:03:07On continue d'en parler après cette petite pause
01:03:10sur cette stratégie du chaos, justement, et pourquoi.
01:03:14André Bercoff et ses invités reviennent tout de suite,
01:03:16mais si vous voulez poser une question ou réagir,
01:03:20vous pouvez appeler au 0 826 300 300.
01:03:25Sud Radio.
01:03:27Sud Radio, Bercoff dans tous ses états.
01:03:31Soros et la société ouverte,
01:03:34suivi de la société ouverte contre la France.
01:03:37Un livre de Pierre-Antoine Plaquevent,
01:03:39une postface de Lucien Sorise, qui sont avec nous sur ce plateau,
01:03:43pour, justement, expliquer un peu la mécanique de cette personne,
01:03:49d'ailleurs fascinante, qui, effectivement,
01:03:52au nom du globalisme, au nom d'un monde nouveau,
01:03:56effectivement, toujours pareil, du passé faisons table rase,
01:04:00c'est l'autre international, quoi, il faut le dire,
01:04:04et qui est arrivé là.
01:04:07Et vous dites, aujourd'hui, Pierre-Antoine Plaquevent,
01:04:08on en a parlé hors antenne, vous dites, oui,
01:04:10comment, effectivement, il y a des contrefeux aujourd'hui,
01:04:13où le fait que ce n'est, évidemment, c'est encore extrêmement fort,
01:04:17mais il y a un reflux ou, en tout cas, des résistances.
01:04:22– Oui, en fait, ces réseaux sont confrontés à deux problématiques,
01:04:26le fait qu'ils n'arrivent plus à étendre leur hégémonie
01:04:31à l'extérieur de l'Occident,
01:04:32donc on l'a vu, par exemple, en Birmanie, où ils ont été chassés,
01:04:36et le fait qu'en interne même, ils sont contestés par la population
01:04:41qui est contre le modèle de société ouverte intégrale,
01:04:44et par des financiers, on pourrait dire, type Elon Musk,
01:04:49qui, maintenant, propose un contre-modèle de réseau,
01:04:53de soft power, on pourrait dire conservateur,
01:04:57on peut même parler de pan-conservatisme,
01:04:58c'est un conservatisme, là aussi, transnational,
01:05:00et en fait, il y a presque, dans un monde global intégré,
01:05:04il y a presque deux visions de la globalisation qui se confrontent,
01:05:08une qui est celle de Soros,
01:05:10qui ne bénéficie que aux gens, aux milliardaires les plus riches,
01:05:14et qui veut établir un modèle que, moi, j'appellerais libéral-collectiviste,
01:05:17c'est-à-dire que ces gens sont libéraux pour eux-mêmes,
01:05:19mais collectivistes pour les autres,
01:05:20ils veulent collectiviser les biens des autres,
01:05:22mais eux, avoir la possibilité d'agir comme ils veulent.
01:05:26Et bien, des gens comme Elon Musk,
01:05:28et tous les gens qui sont derrière, aux Etats-Unis,
01:05:31ce que certains ont appelé la mafia Paypal,
01:05:33tous ces gens-là, qui sont, et Thiel et compagnie,
01:05:36eh bien, ces gens-là proposent un modèle différent.
01:05:38Alors, jusqu'où, ça sera possible ?
01:05:40– Oui, c'est-à-dire que le paradoxe de ce que vous dites,
01:05:42d'ailleurs, Pierre-Antoine Plaqueville,
01:05:44c'est qu'il y a un transversalisme de l'état-nation.
01:05:47C'est-à-dire que la notion d'état-nation,
01:05:49elle n'est pas que pour un seul pays,
01:05:52c'est-à-dire que je veux dire par là qu'un seul pays
01:05:54n'en a pas le monopole.
01:05:55– Exactement.
01:05:56– On se bat, regardez Orban,
01:05:57regardez un certain nombre de gens, un peu partout.
01:06:01– Ça se réalise, oui.
01:06:01– Oui, tout à fait, en fait, c'est finalement,
01:06:04c'est simplement le réalisme le plus élémentaire.
01:06:08C'est-à-dire que le monde n'est pas totalement unifié,
01:06:12finalement, l'utopie…
01:06:13– Il ne sera jamais totalement unifié, d'ailleurs.
01:06:15– Oui, puisque de fait, il y a des fuseaux horaires,
01:06:18en fait, on n'est pas tous au même moment, au même endroit.
01:06:22– Et puis on n'a pas tous les mêmes niveaux de développement,
01:06:25pour en parler longuement.
01:06:27Ça ne veut pas dire que c'est inégalitaire,
01:06:28parce que les gens disent oui, voilà,
01:06:30vous dites oui, il y a les supérieurs et les inférieurs.
01:06:33Il faudrait aussi corriger ça, ce n'est pas le problème.
01:06:35– Ce qui est inégalitaire, c'est le modèle mondialiste de Soros,
01:06:38parce que c'est un modèle qu'on devrait voir plutôt
01:06:40en termes, non pas de lutte horizontale, mais de lutte verticale.
01:06:44Ce sont des gens qui vivent dans une autre sphère
01:06:46que la plupart des humains, on va dire,
01:06:49et ils vivent dans leur dimension à eux, en fait,
01:06:51et dans leur temporalité, dans leur spatialité propre,
01:06:54et ils essayent d'organiser le monde entier,
01:06:56et les peuples entiers, selon leur intérêt.
01:06:59Je dirais que c'est presque naturel.
01:07:01Mais nous aussi, nous devons commencer à développer nos défenses naturelles.
01:07:05Vous parliez de… donc on parlait de Musk, de ces gens-là.
01:07:08Naturellement, ces gens-là, qui sont au départ des purs capitalistes,
01:07:11des investisseurs, se rendent compte qu'ils vont être menacés
01:07:16dans leur économie par ce modèle-là.
01:07:19On voit même, par exemple, Musk, c'est intéressant,
01:07:20tous ces gens comme Soros, Bill Gates, etc.,
01:07:23sont, par exemple, des partisans de la réduction accélérée
01:07:27de la démographie mondiale.
01:07:28Quelqu'un comme Musk, sur un simple plan, on dirait,
01:07:31matérialiste-productiviste, dit non, on a besoin de gens
01:07:35pour faire tourner le capitalisme.
01:07:36Donc là, on voit déjà un clivage, on va dire,
01:07:38au sein des élites du capitalisme contemporain.
01:07:42Qui n'est peut-être pas l'horizon indépassable,
01:07:44mais justement, le capitalisme lui-même montre
01:07:47qu'il peut se diviser, et même s'affronter de manière assez forte.
01:07:51C'est le moins que l'on puisse dire.
01:07:52Le capitalisme se divise aujourd'hui, finalement,
01:07:55entre des capitalistes productivistes à l'ancienne, je dirais,
01:07:59en façon Trump ou Musk, et en fait, des capitalistes utopistes,
01:08:04en fait, qui fantasment sur une espèce de groupe fusionnel
01:08:07étendu, en fait, au monde entier, quoi.
01:08:09– Exact, on voit aussi que souvent, ces paléo-capitalistes,
01:08:13en quelque sorte, sont dans des domaines plus réalistes,
01:08:16que ce soit l'immobilier ou bien le secteur techno-industriel
01:08:21comme Musk, et même si c'est de la communication aussi.
01:08:24– Et pas la spéculation financière.
01:08:26– Pas la spéculation financière qui, finalement,
01:08:28spécule sur le travail des autres.
01:08:29Là, on est dans la production face à la spéculation.
01:08:32Sinon, c'est deux modèles qui se confrontent à l'échelle historique.
01:08:36– Mais est-ce que c'est la première fois ?
01:08:38Non, mais il faut dire que, évidemment, nous sommes en 2024.
01:08:41C'est la première fois qu'ils se confrontent de façon aussi forte ?
01:08:44Je crois non, historiquement.
01:08:46– Oui, c'est vrai.
01:08:47– J'ai l'impression.
01:08:48– Quand même, il y a des redondances à un siècle de distance,
01:08:51si on regarde tous ces organismes qui ont été mis en place
01:08:54de proto-gouvernance mondiale,
01:08:56l'ont été avant et après la première guerre mondiale.
01:08:58– Oui, le NU, la SDN et compagnie.
01:08:59– Chaque guerre mondiale est un renforcement de ce modèle-là.
01:09:02Et là, on bute finalement sur le monde de l'après 45
01:09:05et qui cherche justement sa forme.
01:09:07Soit une forme multipolaire où chacun peut trouver son compte,
01:09:10soit une forme unipolaire qui ne passe que par l'impérialisme
01:09:14d'une forme sur les autres.
01:09:16Et c'est ce que refusent maintenant à la fois, on va dire,
01:09:19les partisans de ce que les Russes appellent la majorité mondiale
01:09:22ou le sud global, etc.,
01:09:23mais aussi les opinions conservatrices en Occident même.
01:09:28Donc, il y a une convergence naturelle qui, à mon avis,
01:09:31doit pousser logiquement ce modèle sorosien hors de l'histoire
01:09:34au moins pendant une certaine séquence de temps.
01:09:36Mais ces gens se cramponnent et comme ils ont les moyens financiers…
01:09:40– C'est intéressant parce qu'il a correspondu à un moment de l'histoire
01:09:42et puis maintenant, les choses bougent.
01:09:45Je crois, Marie, que nous avons un…
01:09:47– Un auditeur, en effet, nous avons Bruno qui nous appelle de Paris.
01:09:50Bonjour Bruno.
01:09:51– Bonjour Bruno.
01:09:52– Oui, bonjour, bonjour à André et à ses invités.
01:09:55C'est toujours un espace de liberté vraiment intéressant
01:09:58d'entendre votre émission, André.
01:10:00J'ai une question toute simple.
01:10:02On a vu dans la nuit l'inversion des résultats du référendum en Moldavie.
01:10:06Le non l'emporte largement dans la nuit
01:10:08avec un vent de panique au niveau des dépêches
01:10:11et puis ce matin, le oui gagne de 0,2%.
01:10:16Il y a des élections législatives en Géorgie la semaine prochaine
01:10:20avec là aussi des manifestations organisées
01:10:23en faveur des candidats favorables à l'Union européenne par des ONG
01:10:28avec un appel très clair à rejoindre l'Union européenne
01:10:31et peut-être derrière l'OTAN
01:10:32puisque la Géorgie est aux frontières de la Russie.
01:10:35Est-ce que là encore, on peut voir ou envisager
01:10:38les agissements de la fondation Soros notamment ?
01:10:42– Lucia Cerise, oui.
01:10:44– Ah ben ça y ressemble, effectivement,
01:10:46puisque je rappelais le rôle, le poids de Soros et de ses réseaux
01:10:51dans l'annulation des résultats d'une élection présidentielle
01:10:55notamment en Ukraine en 2004.
01:10:57En fait, effectivement, les réseaux Soros
01:11:00sont très attentifs aux résultats des élections.
01:11:02Pour eux, c'est un champ de bataille essentiel
01:11:04parce qu'on ne peut pas se contenter de faire justement,
01:11:07si on veut, maquiller les coups d'État ou les transformations sociales
01:11:10en processus légaux, en processus spontané et populaire,
01:11:17eh bien, il faut effectivement prendre le contrôle du système électoral.
01:11:21– Et Antoine Plaquevant ?
01:11:23– Il se trouve que, d'ailleurs, notre éditeur commun en langue roumaine,
01:11:28Yuriy Rochka, est en Moldave et lui-même nous expliquait que maintenant,
01:11:33parce qu'il a eu, évidemment, en tant qu'opposant politique
01:11:37au système en place, il a eu maille à partir avec les réseaux de son pays.
01:11:42Il m'a dit que le système judiciaire en Moldavie et politique
01:11:44est complètement infiltré par les Sorosiens et leurs hommes.
01:11:49Ils ne laissent même plus la neutralité possible pour s'exprimer.
01:11:51Et donc, vous avez ce décalage, par exemple, on ne nous montre jamais,
01:11:54en Moldavie, toutes les semaines, il y avait des manifestations,
01:11:57depuis des mois, contre le pouvoir en place.
01:12:00Donc, finalement, ce qui se passe dans les urnes,
01:12:02et on peut imaginer, malgré le bourrage d'urnes,
01:12:04malgré les trucages, n'est que le...
01:12:07– Oui, parce qu'il y a eu une opposition et puis on voit que ça...
01:12:10– Et les gens, en fait, c'est ce qui est intéressant de voir,
01:12:13c'est que, finalement, ce modèle d'union européenne, société ouverte,
01:12:17ne fait plus rêver sur la périphérie de l'Occident.
01:12:21– En tout cas, c'est intéressant de voir qu'on peut truquer les élections partout,
01:12:24chez nous comme ailleurs, d'ailleurs, il faut le savoir.
01:12:27C'est pas... Vous savez, je dis toujours,
01:12:29méfiez-vous de l'informatique, de l'Internet,
01:12:33du point de vue de l'électoral, je parle de l'électoral,
01:12:35et les votes par correspondance.
01:12:39– Ah, mais excusez ça aussi, ça joue.
01:12:40Je crois que nous avons Jean, c'est ça ?
01:12:43– Oui, nous avons Jean qui nous appelle et qui avait une question aussi.
01:12:46Bonjour Jean.
01:12:47– Bonjour Jean.
01:12:48– Oui, bonjour à vous.
01:12:50Alors, j'avais pas vraiment une question,
01:12:53j'avais une remarque par rapport à votre exposé,
01:12:58c'est que, de mon point de vue, il faut tout mettre en perspective,
01:13:02c'est-à-dire les relations de ces gens, de ces élites,
01:13:05avec le World Economic Forum,
01:13:07leur infiltration au Parlement européen et ailleurs,
01:13:12et de mon point de vue, on a affaire à un complot d'élites internationales
01:13:16contre les peuples, c'est tout.
01:13:19– Alors, est-ce que c'est un, je méfie toujours du mot complot,
01:13:25est-ce que c'est un complot,
01:13:27ou est-ce que ce n'est pas effectivement un mouvement ?
01:13:30– C'est un projet en tout cas, et qui est quasiment entièrement assumé,
01:13:34donc en fait, il n'y a même plus besoin de parler de comploté là-dessus,
01:13:38c'est dit et c'est avancé.
01:13:40– Puisque la société ouverte, c'est finalement le petit nom,
01:13:44le nom de l'idéologie dominante depuis les années 1960, si on regarde bien.
01:13:48– Et ceci dit, on a toujours peur de ce terme de complot,
01:13:51mais rappelons qu'un des chefs d'accusation du tribunal de Nuremberg,
01:13:54c'est l'accusation de complot contre la paix.
01:13:56Donc ce terme de complot, autrefois on parlait aussi de complot
01:13:58contre la sûreté de l'État, ça s'est devenu une espèce d'épouvantaille,
01:14:01mais bon… – C'est un mot valise.
01:14:03– Voilà, c'est un mot valise, mais ça désigne au départ des gens
01:14:05qui effectivement se mettent d'accord de leur côté pour arriver à une fin.
01:14:08Bon, c'est pas, c'est ce que font ces gens-là précisément.
01:14:11Après, si on imagine des Sénats…
01:14:12– Et beaucoup d'autres, et beaucoup d'autres, c'est ça.
01:14:15Alors moi, je voudrais revenir à ça, ce qui est intéressant,
01:14:17vous l'avez dit tous, Lucien Asseury, vous l'avez dit aussi,
01:14:20Pierre-Antoine Plaquevin, c'est qu'ils disent à un moment donné,
01:14:23ok, on fait ça, vous dites les révolutions de couleur, les printemps arabes,
01:14:28je rappelle, l'égalisation de la drogue, l'immigration de masse, etc.
01:14:33En fait, ils disent quelque part, l'information,
01:14:36et c'est pour, en fait, encourager le chaos.
01:14:39Mais en quoi, alors, encourager le chaos ?
01:14:42Parce que c'est le chaos qui va amener la société ouverte,
01:14:44qu'ils appellent de leur vœu.
01:14:45En quoi, effectivement, ce chaos, alors, il les aide à un moment donné,
01:14:49mais si on regarde un peu plus loin,
01:14:51est-ce que ça ne peut pas se retourner contre eux ?
01:14:54– Ça peut, c'est le principe du pompier épiromane,
01:14:56c'est qu'au bout d'un moment, il peut allumer peut-être des incendies
01:14:58qu'il ne maîtrisera plus complètement,
01:14:59mais le problème aussi de l'utopie en soi,
01:15:02c'est que ça va générer finalement des…
01:15:05Pourquoi est-ce que l'utopie finit toujours dans le totalitarisme ?
01:15:07Parce que comme elle n'est pas réalisable,
01:15:09une fois qu'elle a détruit les cadres normatifs de la société,
01:15:12eh bien, il faut les remplacer par d'autres et ça passe par l'autoritarisme.
01:15:15C'est pour ça que maintenant, on en arrive à ces formes de…
01:15:18ce qu'on a connues pendant le Covidisme,
01:15:19ces formes finalement de l'égalité suspendue
01:15:22au nom justement d'ennemis qui ne sont plus clairement…
01:15:27– Confinement, le virus, etc.
01:15:30– Et par exemple, confinement, c'était assez intéressant
01:15:33parce qu'il faut pour cette gouvernance mondiale, un ennemi mondial.
01:15:37Donc, qu'est-ce qu'il y a de mieux que le catastrophisme climatique,
01:15:40que les virus, etc. ?
01:15:41Des ennemis qui concernent tous les humains,
01:15:44pour créer justement une forme politique
01:15:46qui aurait à lutter contre ces ennemis-là,
01:15:48les ennemis de la société ouverte.
01:15:49– Bien sûr, Lucien Souris, vous vouliez ?
01:15:51– Oui, et en fait, pour ce qui concerne la dimension
01:15:54proprement libérale-libertaire,
01:15:55c'est-à-dire l'ouverture à l'immigration,
01:15:59l'abolition des frontières, le LGBT,
01:16:02en fait, on pourrait dire que ça dérive dans le totalitarisme,
01:16:06de la même façon, en fait, que l'idéologie de mai 68,
01:16:09c'est-à-dire, finalement, la devise…
01:16:12– Oui, au début, c'était libertaire et après…
01:16:14– Voilà, et la devise, finalement, au fronton de l'Open Society Foundation,
01:16:18ça pourrait être, il est interdit d'interdire.
01:16:21C'est un totalitarisme, finalement, de la liberté, quoi.
01:16:27Vous serez libre, que vous le vouliez ou non,
01:16:29en fait, c'est-à-dire, vous serez ouvert, en fait,
01:16:31et il est interdit de se refermer.
01:16:33– Il y a un des présidents de l'Open Society Foundation,
01:16:36pendant de longues années, c'est Arie Nayer,
01:16:38qui était un des leaders des mouvements radicaux et studiantins
01:16:43aux États-Unis, d'extrême-gauche.
01:16:45Et donc, il est passé, progressivement, de la guérilla,
01:16:48finalement, à la métapolitique.
01:16:50– Ce qui est arrivé…
01:16:51– C'est la même chose en France, avec le temps de…
01:16:54– Oui, et puis, c'est arrivé à beaucoup de gens, ça, effectivement.
01:16:57Non, mais c'est toujours ça, le camp du bien,
01:16:58moi, j'ai raison, vous avez tort, et si vous ne me suivez pas,
01:17:01c'est que vous êtes des sulfureuses condamnées.
01:17:03– On va continuer après une petite pause, à tout de suite.
01:17:07– Et si vous voulez poser une question, ou vous avez une réaction,
01:17:11n'hésitez pas à appeler au 0 826 300 300.
01:17:15– Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
01:17:19– Eh bien, nous sommes toujours avec Pierre-Antoine Plaquevent
01:17:24et Lucien Cerise pour parler de Soros.
01:17:27Soros, effectivement, encore une fois, un monarque,
01:17:30je ne dis pas sans divertissement, comme disaient Gionaut,
01:17:32mais un chef d'État sans État,
01:17:35mais beaucoup plus important que beaucoup, beaucoup d'États existants.
01:17:39Et justement, on parlait de cette extraordinaire proportion qu'il y a,
01:17:45et c'est intéressant, en fait, je finance tout le monde,
01:17:48je veux dire des gens avec qui je suis d'accord ou pas,
01:17:53des islamistes ou LGBT queers, un peu tout le monde,
01:18:00le permis de port d'armes aussi, on est contre,
01:18:02effectivement, le second amendement de la Constitution américaine,
01:18:05l'euthanasie, c'est bien, parce que la dépopulation,
01:18:08c'est pas mal non plus, etc., etc., etc.
01:18:12Et en fait, vous parlez de métapolitique et de software,
01:18:16est-ce qu'aujourd'hui, parce qu'il y a quand même les guerres,
01:18:19guerre aux proches, il y a quand même les guerres chaudes,
01:18:22le hard power, comme on dit, et puis il y a celui-là,
01:18:25est-ce qu'aujourd'hui, effectivement, quelqu'un comme…
01:18:29Soros ou des génies de Soros auront toujours leur rôle,
01:18:34quel que soit ce qu'on peut penser, à jouer,
01:18:36parce que la métapolitique, le software, reste extrêmement important.
01:18:41– La métapolitique, ça peut passer, comme disait Lucien,
01:18:43par le soft power, mais aussi le hard power,
01:18:45en alimentant des groupes radicaux.
01:18:48Et comme on disait, les groupes radicaux, au-delà de leurs idéologies,
01:18:52c'est la différence qu'il y aurait entre la politique et le politique,
01:18:55le politique, c'est quasiment de la physique,
01:18:58c'est-à-dire, qu'est-ce qui va dans mon sens,
01:19:00et qu'est-ce qui s'oppose à mes intérêts.
01:19:02Et donc là, on peut financer toutes sortes de choses,
01:19:06comme on disait avec Lucien, depuis les LGBT,
01:19:10jusqu'aux djihadistes, jusqu'aux néo-nazis en Ukraine,
01:19:14enfin tout ce qui va dans mon sens.
01:19:16Ça a même été dit ouvertement par Soros,
01:19:19dans une interview où il parlait, on lui disait,
01:19:22mais tout de même en Ukraine, il y a beaucoup d'antisémites,
01:19:25il disait oui, mais dans cette région du monde, c'est structurel,
01:19:27et finalement, pour nous, peu importe s'ils vont dans notre sens.
01:19:30C'est-à-dire que finalement, il n'y a pas de morale,
01:19:34il n'y a que de l'instrumentalisation dans des buts supérieurs
01:19:37qui sont l'extension de ses intérêts.
01:19:39– Ses intérêts, mais en fait, donc oui, ça me rappelle, vous savez,
01:19:42la femme de Richie Singh qui disait, ah oui, celle-là, cette femme,
01:19:45elle est formidable, mais c'est sa maîtresse, oui,
01:19:46mais c'est notre maîtresse, ça, ce sont nos antisémites.
01:19:49– C'est ça, oui.
01:19:51– Mais alors justement, en fait, c'est quelque part,
01:19:56ils se retrouvent seuls, c'est-à-dire, je suis le démurge,
01:19:58il y a un côté démurge, c'est-à-dire, je suis seul,
01:20:02je trace ma route, j'ai les moyens de tracer ma route,
01:20:04et je l'ai tracée et…
01:20:06– Oui, oui, parce que finalement, bon, il t'en a les moyens.
01:20:09– C'est ça, c'est passionnant.
01:20:12– Alors, je suis seul, c'est quand même des réseaux aussi,
01:20:14c'est-à-dire que ces gens-là, par exemple,
01:20:17ça c'est dans un autre livre où j'en parle,
01:20:19en 2009, ils s'étaient réunis avec Bill Gates, Warren Buffett et d'autres,
01:20:25dans une réunion qu'ils ont appelée…
01:20:27– Oui, on ne peut pas oublier Bill Gates, qui n'est même pas…
01:20:29– C'est ça, donc il y a des gens qui ont, par exemple,
01:20:31Bill Gates, Fondation Gates, deuxième financier de l'OMS,
01:20:34donc là, on a encore une fois, par la philanthropie, par l'influence,
01:20:38une puissance plus grande que beaucoup d'États,
01:20:40donc ces gens-là aussi se réunissent entre eux,
01:20:42ils ont fait une réunion, là, est-ce qu'on peut parler de complot,
01:20:45mais une réunion qui était fermée, qui s'appelait la réunion du Good Club,
01:20:48donc est-ce qu'on traduira le club du bien, ou le bon club,
01:20:52je ne sais pas comment on peut traduire ça,
01:20:53et ces gens-là, justement, avaient défini un peu
01:20:56quels devaient être les objectifs métapolitiques pour eux,
01:21:01dans la prochaine décennie.
01:21:03– C'est en quelle année ça ?
01:21:03– C'était 2009, je crois, 2009-2010, par là,
01:21:06et donc ils connaissent leurs intérêts, ils savent où ils vont,
01:21:12et effectivement, ils ne sont pas seuls,
01:21:14alors après, ils ont un complexe, surtout, je pense,
01:21:16Soros, c'est une espèce de complexe messianique,
01:21:19comme il l'appelle lui-même,
01:21:20donc je pense qu'ils sont en forme de mégalomanie pathologique,
01:21:25mais je veux dire, même Napoléon, plus fort de sa puissance,
01:21:28n'était pas seul non plus, donc on n'est jamais complètement seul.
01:21:31– Bien sûr.
01:21:32Merci beaucoup, merci beaucoup, écoutez, vraiment,
01:21:36je vous recommande ce livre, lisez-le, prenez le temps de lire,
01:21:39et je vous le dis toujours, c'est très bien d'écouter Sud Radio,
01:21:42et encore mieux d'écouter Bercov dans tous ses états,
01:21:44mais d'abord, d'abord, je le répète, je le radote,
01:21:47lisez, lisez, lisez les livres.
01:21:49Et vous avez raté l'émission, pas de panique,
01:21:52vous pouvez les retrouver en podcast sur notre site internet sudradio.fr
01:21:56et en replay sur notre chaîne YouTube.
01:21:59Bercov dans tous ses états revient demain dès midi.