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NewsTranscription
00:00Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:05Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:10Nous sommes en guerre.
00:12Mais le plus important, c'est qu'il n'y ait pas de bagarre.
00:15Cet homme s'en prend à une voiture et ses passagers avec un impressionnant couteau.
00:21De nouvelles violences au Royaume-Uni. Le gouvernement a décidément du mal à en finir avec ces émeutes.
00:26Qu'en pense la population ? Est-elle surprise ? Est-elle choquée ?
00:2950 000 attaques au couteau ont été enregistrées en un an, dans le nord de l'Angleterre.
00:34Les attaques de cette nuit sur la région de Bryansk sont un signal que les Américains veulent l'escalade.
00:40Monsieur Shelby est condamné à 8 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende pour provocation publique à la haine.
00:48Il s'agit d'une annonce. Maintenant, nous allons tirer sur 300 kilomètres.
00:55Nous sommes en guerre.
00:58En guerre. On l'entend sur tous les tons, sur tous les temps.
01:02Aujourd'hui, nous allons en parler avec le général Pinatel.
01:06Qu'est-ce qui se passe alors qu'on apprend, sous réserve, que la Russie aurait tiré un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro, en Ukraine ?
01:17C'est Kiev qui le dit. Ce serait une première.
01:20C'est-à-dire que ce n'est pas une charge conventionnelle, bien sûr, pas une charge nucléaire.
01:24Et qu'est-ce qui se passe si on va parler, quelles sont les armes employées maintenant que Biden aurait donné le feu vert pour que les Storm Shadow,
01:34la ATACMS et l'ESCALP soient utilisées sur une profondeur de 300 kilomètres, pour certains, sur le territoire russe ?
01:44Qu'est-ce qui se passe exactement ? Escalade de la tension, bluff ?
01:49En tout cas, quelque chose de très préoccupant. On va prendre le temps d'en parler.
01:54Et puis l'Angleterre. L'Angleterre, vous savez, George Orwell a écrit en 1984.
01:59Eh bien, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que l'Angleterre est alors en Roumélienne où on commence à punir et à mettre en prison des gens pour des tweets,
02:06pour des tweets considérés comme des appels à la haine ?
02:09Qu'est-ce qui se passe en Angleterre alors qu'effectivement, l'insécurité n'a jamais été aussi grande ?
02:15Et puis, les certains de travail, gratuits en plus, réclamés par le Sénat.
02:19Intéressant aussi.
02:22Et puis Berlin. Berlin, ce qui se passe à Berlin.
02:25Les années 30, et oui, les années les plus sombres, mais cette fois-ci, c'est assez préoccupant.
02:30Et Bordeaux qui se réveille, le maire de Bordeaux qui se réveille. Vous allez voir comment.
02:35Et en seconde partie, évidemment, de 13h à 14h, la culture dans tous les états.
02:41Et avec Céline Alonso, nous recevons Jacques Pessi, ce que vous connaissez tous, qui a ses clés d'une vie sur Sud Radio,
02:48et qui a écrit un livre sur le musical le plus mythique de France, le Moulin Rouge.
02:54Et oui, on va lancer le French Can-Can sur Sud Radio.
02:58Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
03:05Ici Sud Radio.
03:08Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
03:18Sud Radio Bercov dans tous ses états.
03:22Qu'est-ce qui se passe exactement ? Est-ce qu'on est passé à un stade supérieur dans cette guerre, dans cette guerre qui ne dit pas son nom,
03:31entre l'OTAN et la Russie, sur Kiev, sur l'Ukraine ?
03:38La Russie viendrait de tirer, il faut le dire au conditionnel, un missile balistique intercontinental sur la ville de Dnipro.
03:48Et puis on sait qu'il y a eu escalade incontestablement.
03:52Les missiles en profondeur, aujourd'hui, ont l'autorisation, les Ukrainiens ont l'autorisation de les utiliser.
04:00Mais on sait très bien que c'est manœuvré, opéré par des soldats, par des techniciens de l'OTAN.
04:07C'est-à-dire des Américains, des Anglais ou des Français.
04:10Général Jean-Bernard Pinatel, bonjour.
04:14Bonjour, est-ce qu'on vous entend ?
04:16Vous m'entendez bien ?
04:18Oui, ça y est. Très bien.
04:20Alors, Général, je rappelle que vous êtes vice-président du think tank Géopragma.
04:24Et vous êtes auteur, surtout, d'un livre que je recommande,
04:28Ukraine, le grand aveuglement, Europe, carnet de deux ans de guerre.
04:32Alors là, on est au-delà de deux ans de guerre, et surtout, et surtout,
04:35je voudrais qu'on fasse avec vous, vraiment, une espèce d'explication de cette mécanique.
04:40Alors, Storm Shadow, ATA, CMS, Scalp, les missiles, autorisation de les utiliser,
04:48et puis on apprend, là, aujourd'hui, que la Russie aurait tiré un missile balistique intercontinental.
04:54D'abord, sur ce missile balistique intercontinental, ce serait une première,
04:58est-ce qu'à votre avis, c'est possible, c'est envisageable,
05:02parce que beaucoup de gens semblent dire que ça peut être vrai,
05:06et la Russie n'a pas démenti, mais n'a pas commenté, jusqu'ici.
05:10Écoutez, je pense, d'abord, il faut mettre tout ça en une minute dans un cadre général.
05:16Depuis que Trump est élu et qu'il a dit qu'il a arrêté cette guerre,
05:19tous ceux qui profitent de la guerre, tous les bellicistes, si vous voulez,
05:23font tout pour essayer de la faire escalader.
05:25Mais pas escalader militairement, parce que militairement,
05:29tout ce qui se passe n'aura aucun effet sur le terrain.
05:33Mais politiquement, en provoquant Poutine et en essayant de faire que Poutine,
05:39qui a quand même des ultranationalistes,
05:42et qui a été poussé déjà par ces ultranationalistes depuis deux ans
05:46à tirer sur l'OTAN, puisse faire une réaction désordonnée.
05:52Mais parce que vous parlez des missiles intermédiaires que Poutine a autorisés,
05:59les Ukrainiens en ont tiré déjà beaucoup sur le sol ukrainien occupé par les Russes.
06:04Ils ont tiré sur la Crimée, ils ont tiré sur Luhansk, etc.
06:09Ça en ont tiré des centaines, il en reste une cinquantaine.
06:12Croyez-vous que ce qu'ils ont tiré a changé le cours de la guerre ? Pas du tout.
06:18Donc l'efficacité militaire, personne ne cherche l'efficacité.
06:22Tout le monde cherche de créer des conditions politiques d'une escalade.
06:26– De prolonger la guerre et voir de hausser d'un cran, de hausser d'un ton, c'est ça.
06:32– Regardez ce qui a été écrit dans Le Monde hier
06:37par les quatre consultants de plateau de LCI, etc.
06:42qui ont dit que sous bannière européenne,
06:45on envoie des centaines, des milliers d'instructeurs en Ukraine.
06:49Je vous rappelle, ils ont oublié de le dire,
06:52que l'Europe a formé plus de 100 000 soldats ukrainiens,
06:55la France en a formé 14 000 dans les centres d'entraînement,
06:59à Kanjwers pour les artilleurs, à Mourmelan pour les blindés,
07:03où il y a tous les outils et tous les simulateurs.
07:07En Ukraine, ils n'auront pas ça.
07:09Qu'est-ce que cherchent tous ces gens-là, ces bellicistes de plateau ?
07:13Ils cherchent que Poutine frappe la base où seront ces instructeurs européens
07:18et qu'on aura des morts, et que ça remobilise l'Union européenne
07:21qui est très divisée sur cette guerre.
07:23Donc tout ce qui se passe actuellement,
07:26c'est que tous les profiteurs de cette guerre,
07:30qui essayent d'utiliser le créneau de deux mois qu'ils ont devant eux
07:36pour créer les conditions politiques de l'escalade,
07:38ce n'est pas autre chose,
07:39mais ça ne rend aucune efficacité sur le terrain.
07:42Justement, Général Pilatel, parlons-en précisément.
07:45Effectivement, Trump prend le pouvoir dans deux mois.
07:48Il y a deux mois, le 20 janvier très exactement,
07:51Trump n'est pas au pouvoir, ni son gouvernement.
07:54Est-ce qu'il y a la possibilité ?
07:57La question que je voulais vous poser, je voudrais qu'on parle de ça.
08:00Que ce soit Storm Shadow, les ATACMS ou le SCALP,
08:05vous dites qu'aujourd'hui, ces missiles, ces armes,
08:10ne peuvent absolument pas, en aucun cas,
08:13changer la physionomie de la guerre,
08:16qui d'ailleurs, vous l'aviez dit, on vous avait reçu,
08:18vous disiez que c'était déjà plié,
08:20vous n'êtes pas le seul à le dire d'ailleurs.
08:22Est-ce que d'un autre côté, les nationalistes russes,
08:27qui sont très, effectivement, qui poussent Poutine,
08:30qui trouvent que Poutine ne va pas assez loin,
08:32est-ce que Poutine peut attendre deux mois
08:35sans perdre un certain sang-froid ?
08:38À votre avis.
08:39– Sans perdre la face.
08:40– Sans perdre la face, oui.
08:41– Ça, c'est le grand point d'interrogation.
08:43Ça, c'est le grand point d'interrogation.
08:46Alors, Poutine est visiblement, comme tous les gens
08:49qui ont été formés au KGB, un monstre au sang-froid.
08:54– Oui, un monstre au froid, oui.
08:55– Quelqu'un au sang-froid, etc.
08:56En plus, les gens autour de Trump, et Trump lui-même,
09:02discutent avec lui.
09:03Alors, Trump ne peut pas parler,
09:05parce qu'il n'est pas président à la presse,
09:07d'ailleurs, son fils ne s'en prive pas
09:10en disant que c'est le complexe militaro-industriel américain
09:13qui est derrière tout ça.
09:15Vance, son vice-président, ne s'en prive pas non plus.
09:18– Tout à fait.
09:19– Trump ne peut pas parler jusqu'au 20 janvier,
09:21ça serait presque un coup de force.
09:23– Bien sûr.
09:24– Comme on l'a déjà reproché.
09:26– Vous avez vu, juste un mot, Gérard Pilatel,
09:28en parlant d'une information,
09:30vous avez vu qu'une partie des Républicains du Sénat
09:33demande déjà que Trump s'en aille, que Biden s'en aille.
09:38Je veux dire qu'on précipite un peu le départ de Biden.
09:42Bon, ils n'auront sûrement pas gain de cause,
09:44mais ça discute beaucoup, en tout cas,
09:46ça s'enflamme beaucoup avec Clinton en ce moment.
09:49– Oui, mais ça c'est de la politique.
09:52C'est de la politique, aux États-Unis,
09:54si vous voulez, la transition,
09:56et le 20, j'ai eu la chance, moi,
09:58d'être invité à la transition de Clinton,
10:01donc en 91, en janvier 92,
10:09en janvier 92, d'avoir passé 8 jours
10:13avec la suite de Gore à cette époque.
10:16Donc, non, on ne peut pas changer ça,
10:19parce que, contact avec tous les gens qu'il a désignés,
10:24avec l'administration, etc.,
10:26on se passe les dossiers, on s'écoute, etc.,
10:28même s'il va faire un grand nettoyage,
10:30mais ils ne peuvent pas changer ça,
10:35parce que c'est un process inimaginable.
10:38– Je comprends.
10:39Général Pinatel, on ne va pas rester là-dessus,
10:41moi, ce que je voudrais savoir,
10:43et vraiment, c'est très important,
10:45beaucoup de gens se posent des questions,
10:47beaucoup d'auditeurs, beaucoup de gens,
10:49est-ce que les Storm Shadow, les ATACMS, les SCALP,
10:55au fond, ils ont été livrés à l'Ukraine,
10:57mais est-ce qu'ils peuvent fonctionner ?
10:59Parce que toute la doctrine de la Russie,
11:01en fait, ils disent oui,
11:02mais si un membre de l'OTAN instruit,
11:04est-ce qu'ils peuvent fonctionner ?
11:06Très bien, sur le territoire ukrainien,
11:07je ne parle pas de l'entraînement en France,
11:09en Angleterre ou ailleurs,
11:10est-ce qu'ils peuvent fonctionner sans instructeur américain,
11:14français ou anglais sur le terrain, ces missiles ?
11:18– Certainement pas,
11:20parce que je pense qu'on n'a pas voulu leur donner
11:23tous les éléments de configuration.
11:26On sait que les Américains, en tout cas,
11:28pour les missiles à portée intermédiaire,
11:31ont une double clé.
11:33Donc non, en général d'ailleurs,
11:36que ce soit les SCALP français ou les Taurus
11:39que les Allemands ne veulent pas envoyer,
11:42il faut un accord et il faut un accord sur les cibles.
11:46– D'accord.
11:47– Donc, si vous voulez,
11:48à partir du moment où il y a un accord sur les cibles,
11:50il y a bien quelqu'un qui va aller vérifier
11:52la programmation des centrales à inertiel ou des GPS.
11:56– D'accord, donc pour ça, effectivement,
11:59ils sont présents
12:01et ça laisse une manœuvre,
12:03évidemment là c'est de la politique,
12:05quand Poutine dit, attention le nucléaire,
12:08le nucléaire pourra, le nucléaire tactique en tout cas,
12:11ou autre, pourra être utilisé,
12:12quand on voit qu'un pays de l'OTAN,
12:14effectivement, a participé à cela.
12:16Bon, on le sait, mais au fond,
12:19vous vous dites que c'est un bras de fer
12:22qui n'influera absolument pas sur le devenir
12:25de ce qui va se passer sur le terrain.
12:29– Mais absolument pas,
12:30parce qu'on l'avait bien vu,
12:32ils ont tiré, je ne sais pas,
12:34mais plusieurs centaines déjà de ces missiles
12:37sur les forces russes qui occupent l'Ukraine,
12:42y compris la Crimée.
12:44Donc, vous avez vu pour autant
12:46que les forces russes n'avancent plus.
12:50Non, ça n'a eu aucun effet
12:53par rapport au grand déroulé de la guerre.
12:55Pourquoi ?
12:56Parce que l'armée ukrainienne est épuisée.
13:00Les gens qui sont partis,
13:02qui se sont engagés au début de la guerre,
13:04qui se sont battus héroïquement,
13:06ils sont tous morts ou ils sont épuisés,
13:08ils n'ont jamais été relevés.
13:09Et ceux que l'on mobilise de force,
13:13que l'on voit dans les villes, etc.,
13:15ils n'ont pas envie de se battre.
13:17Et moi qui ai fait la guerre,
13:18je peux vous dire que même à la guerre
13:20et même en première ligne,
13:22on peut éviter de se faire tuer.
13:25Ce n'est pas le but de la malheur.
13:27Malheureusement, déjà,
13:28600 000 morts et combien de blessés.
13:35Je voulais vous demander,
13:37cette histoire du missile balistique intercontinental,
13:41dont on parle depuis ce matin,
13:44qui aurait été lancé très tôt dans la nuit,
13:47non, même pas, de jeudi matin,
13:49entre 5h et 7h,
13:51vous croyez que c'est une fausse fake news
13:54ou c'est quelque chose de possible ?
13:57Attention, chargé à un conventionnel, disent-ils.
14:00Bien entendu, absolument.
14:02Moi je pense qu'il a voulu montrer
14:05que si on exagérait,
14:06ces missiles balistiques fonctionnaient.
14:09Je ne sais pas d'où ils ont été tirés,
14:11mais il a pu très bien faire ça.
14:12Mais tant qu'on reste au niveau conventionnel,
14:15si vous voulez, de ces missiles,
14:17je comprends.
14:18Ils ont un effet sur le terrain qui est très faible,
14:21si vous voulez, par rapport à une arme nucléaire,
14:23quand les missiles américains
14:26transportent de l'ordre de 100 kg de TNT.
14:29Je me rappelle qu'Hiroshima,
14:30c'était 20 000 tonnes de TNT.
14:33Entre 200 kg et 20 000 tonnes,
14:35il y a un gap total.
14:38Donc tant qu'on reste dans le niveau conventionnel,
14:41la guerre, elle se gagne toujours quand même sur le terrain.
14:43Elle se gagne sur le terrain
14:45par les gens qui sont sur le terrain.
14:48Le problème qu'a l'Ukraine,
14:51et que nous, on ne peut pas résoudre,
14:54c'est qu'aujourd'hui,
14:55on n'est pas capable de fournir les munitions
14:58au même niveau que les Russes les fournissent à leurs troupes.
15:02Notamment pour l'obus de 155,
15:05on était de 1 pour 4 en 2022.
15:08Les Ukrainiens disent maintenant qu'on est à 1 pour 10.
15:10Quand ils tirent un obus,
15:11ils en prennent 10 sur la tête.
15:15C'est ça la vérité.
15:18C'est pour ça que les Russes avancent.
15:20Quand il y a une puissance de feu,
15:23et en plus, ils ont le feu aérien,
15:26que n'ont pas les Ukrainiens.
15:32Le déroulement de cette guerre,
15:34malheureusement, était inscrit depuis le début,
15:37je l'ai dit dans mon livre.
15:39Après, on a fait que retarder l'échéance.
15:43Aujourd'hui, il n'y a pas un signe tant qu'américain
15:47qui n'écrit pas, et Vance l'a dit,
15:51que le cessez-le-feu se fera par la perte définitive
15:55des 4 oblastes annexées par la Russie.
15:58Sans parler de la Crimée, bien sûr.
16:01Oui, sans parler de la Crimée.
16:03Le cessez-le-feu se fera sur une base comme celle-là.
16:05Deux choses intéressantes, là c'est plus politique.
16:08Poutine aurait déclaré qu'il ne parlerait qu'à Trump.
16:12Et à personne d'autre.
16:14Donc il attend le 20 janvier.
16:16Enfin, il attendrait le 20 janvier.
16:18Mais, encore une fois ici,
16:20ce qui est frappant, Jérémie Latel,
16:22que ce soit du point de vue géopolitique
16:24ou du point de vue militaire,
16:26alors l'Europe, vous avez vu,
16:28il y a eu des déclarations très martiales,
16:30qu'elles soient du Premier ministre allemand,
16:33de Jens Stoltenberg,
16:36et puis d'autres, que même Emmanuel Macron,
16:39en disant, non, allons-y,
16:41on ne peut pas permettre à l'Ukraine de perdre cette guerre.
16:43On continue à entendre ça aujourd'hui,
16:45comme si on était encore en train de dire,
16:48oui, il y a une possibilité que l'Ukraine gagne la guerre.
16:50En tout cas, chez un certain nombre de leaders européens.
16:52Qu'est-ce que vous en pensez ?
16:54Honnêtement, nos leaders européens sont ridicules.
16:59On n'a pas les moyens de ça.
17:02On n'est pas capable de fournir
17:04le quart de l'aide américaine
17:07à l'Ukraine.
17:10Donc, quand les Américains vont décider
17:12de fermer le robinet,
17:14la guerre s'arrêtera.
17:16Parce que nous, on n'est pas capable,
17:18même si on voulait, même si on fait des grands effets de manche,
17:20notre industrie est incapable de produire.
17:23Je vous donne quand même un tout petit chiffre.
17:26Quand la guerre a démarré,
17:29la France produisait 9000 au but de 155 par an.
17:34C'est un jour de feu de l'Ukraine.
17:38Les Américains en produisaient 90 000.
17:43Par jour ?
17:45Par an.
17:47Ils vont monter en 2025 à 1,5 million,
17:52c'est-à-dire la moitié de ce que produisait la Russie
17:55au début de la guerre.
17:57Nous, on est montés à 27 000,
18:00trois jours de feu de l'Ukraine.
18:02Donc, si vous voulez, on n'a absolument pas...
18:04Les Singers et les Javelins que les Américains ont donnés
18:08ont vidé leurs stocks.
18:10Le patron de Raytheon a dit,
18:12il me faut maintenant, pour reconstituer les stocks américains,
18:145 et 13 années de production.
18:16Donc, les sites anglais ont écrit,
18:20We are out of weapons.
18:22Nous n'avons plus d'armes pour soutenir cette guerre.
18:26Pas assez par rapport à ce que les Russes ont en face.
18:29Tout simplement. Pourquoi ?
18:31Parce que nous, on a voulu tirer les vivants de la paix,
18:33on a liquidé nos stocks.
18:35Bien sûr.
18:37On sait ce qui s'est passé.
18:39Que les Russes les ont conservés.
18:41Et même, ils ont augmenté depuis 2022.
18:43Ils les ont augmentés depuis.
18:45Donc, si vous voulez,
18:47sous l'aspect, c'est une guerre logistique.
18:49Donc, sous l'aspect logistique,
18:51on pouvait dire, dès le début de cette guerre,
18:53c'est ce que j'ai dit,
18:55c'est qu'on n'aurait pas les moyens
18:57de la soutenir sur le long terme.
18:59Malheureusement, comme vous dites,
19:01ce sont des effets de manche, mais qui sont encore
19:03des dizaines de milliers de morts.
19:05Merci Général Pinatel.
19:07Merci pour vos éclaircissements.
19:09Parce que vraiment, derrière cela,
19:11il ne faut pas oublier, sur le terrain,
19:13les gens meurent et les gens sont obligés d'y aller.
19:15C'est terrifiant.
19:17Bien entendu.
19:19Merci.
19:29Parle ton français.
19:31Les carottes sont cuites.
19:33Les carottes sont cuites.
19:39Il n'y a pas que moi.
19:41Il n'y a pas que moi. Il y a la censure dans tous ces Etats.
19:43On entend beaucoup ça.
19:45Renvoyer la censure, renvoyer la censure.
19:47Et qu'est-ce qu'on la renvoie ?
19:51Des émissions non reproduites,
19:53ici, des émissions
19:55coupées là, des articles,
19:57mais beaucoup plus grave.
19:59Beaucoup plus grave, c'est ce qui se passe en Angleterre.
20:01Vous savez, en Angleterre, c'est ce très grand écrivain
20:03anglais, George Orwell,
20:05qui a écrit, en 1984,
20:07La ferme des animaux.
20:09C'est un écrivain visionnaire, George Orwell,
20:11que presque tous
20:13ont lu et que, en tout cas,
20:15ceux qui ne l'ont pas lu devraient lire. Il est essentiel.
20:17Dans la patrie de George Orwell,
20:19qui a été
20:21Magna Carta au XIIIe siècle,
20:23le pays des droits de l'homme,
20:25des libertés, etc.
20:27En ce moment, l'Angleterre sombre
20:29dans une espèce de censure
20:31hallucinante,
20:33il faut le dire, avec
20:35quelque chose qu'on a écouté,
20:37c'est en anglais, donc je ne vous donne pas le sonore.
20:39C'est quelqu'un,
20:41d'une rue de Londres, et un groupe en train de chanter
20:43des chansons religieuses, des chansons
20:45des gospels,
20:47des chants sacrés.
20:49Et une policière vient leur dire, non, non, vous n'avez pas le droit
20:51de chanter ça.
20:53On est dans la rue, on est dans une rue publique,
20:55on n'a pas le droit de chanter ça, non, non, non.
20:57Vous avez le droit, dans l'église,
20:59dans une église, mais quand vous êtes
21:01hors de l'église, vous n'avez pas le droit
21:03de chanter des chants sacrés.
21:05C'est-à-dire, il est né le divin enfant,
21:07ou Jésus, que ma joie demeure,
21:09pas question. En Angleterre,
21:11c'est pas beau ça, c'est vraiment
21:13intéressant de voir quel point
21:15on peut descendre dans un pays.
21:17Alors, on ne va pas généraliser,
21:19mais quand même. Et puis alors, il y a des choses
21:21qui vous...
21:23Je ne sais pas, je lisais ça, je me dis
21:25non, non, c'est pas possible, c'est des fake news.
21:27Eh bien, non, non, ce n'est pas des fake news.
21:29C'est, par exemple,
21:31vous savez, il y a
21:33un violeur,
21:35il a violé
21:373 ou 4 personnes, et puis
21:39on ne l'a pas mis en prison. Vous savez pourquoi ?
21:41Parce qu'il n'y a plus de place.
21:43Parce qu'il n'y a plus de place dans les prisons anglaises.
21:45Je ne sais pas si c'est le cas dans les prisons françaises.
21:47Et puis, alors, qu'est-ce qu'on fait ?
21:49C'est, voilà,
21:51c'est une espèce de laxisme total.
21:53Et enfin, 3e point que je voudrais
21:55souligner, mais on en parlera très longuement
21:57dans une émission sur l'Angleterre,
21:59bientôt, c'est que vous faites des tweets
22:01où vous n'êtes pas d'accord sur telle ou telle politique
22:03de Guy Starmer,
22:05eh bien la police peut venir vous voir.
22:07C'est arrivé, par exemple, quelqu'un qui était
22:09anti-migrant, anti-immigration,
22:11surtout avec les migrants
22:13clandestins,
22:15qui, effectivement,
22:17souvent, hélas, pas tous, bien sûr,
22:19jamais généralisation, mais il y a
22:21des problèmes de voix de fait,
22:23eh bien les gens qui,
22:25sur Twitter,
22:27ou sur un réseau social, disent
22:29qu'ils ne sont pas d'accord, ont
22:31la visite de la police.
22:33Ont la visite de la police. C'est quand même
22:35hallucinant de voir comment
22:37ce pays,
22:39free speech,
22:41liberté d'expression, etc., est en train de
22:43sombrer. Il faut faire attention à ça.
22:45Quand ça commence comme ça,
22:47on sait ce qui vient après. C'est vraiment
22:49la prison, le camp,
22:51et tout ça. On est vraiment là. Il faut faire
22:53très, très, très attention et être vigilant.
23:01Et juste une nouvelle. Alors,
23:03on l'a dit au conditionnel, mais quand même,
23:05ça se répand et tout le monde est très inquiet.
23:07Vous savez, l'écrivain Boalem Sansal,
23:09grand écrivain algérien,
23:11que nous avons reçu à plusieurs reprises,
23:13sur Sud Radio,
23:15et qui est vraiment,
23:17qui a pris des positions extrêmement
23:19courageuses sur et contre
23:21l'intégrisme, sur et contre le communautarisme,
23:23etc., en se proclamant
23:25agnostique ou athée.
23:27Il est rentré en Algérie.
23:29Là, il vit actuellement en France.
23:31Il est rentré en Algérie pour voir sa famille
23:33et régler un certain nombre de problèmes.
23:35Il est rentré,
23:37il est parti samedi dernier.
23:39Nous sommes jeudi et nous sommes
23:41sans nouvelles de lui et il paraîtrait,
23:43encore une fois,
23:45la nouvelle n'est pas confirmée, qu'il aurait été
23:47arrêté et emprisonné.
23:49Si ça se révèle vrai,
23:51c'est quand même quelque chose de très grave.
23:53Voilà, on a cette
23:55nouvelle qui circule, mais on ne va pas
23:57vous la donner comme une nouvelle sûre,
23:59mais quand même, qu'un écrivain,
24:01encore une fois, ça revient à la censure.
24:03Une fois plus, un écrivain emprisonné
24:05et quelqu'un qui dit son opinion et qui va en prison
24:07pour ça, et bien c'est le début
24:09de la tyrannie la plus totale.
24:13Et si vous voulez réagir ou si vous voulez poser
24:15une question, n'hésitez pas à nous appeler au 0
24:17826 300 300.
24:19André Bercoff revient tout de suite avec les perles,
24:21les bravos et les huées.
24:23Terre-de-France.fr, le premier site
24:25d'articles français et patriote.
24:27Présente
24:29Ici Sud Radio.
24:33Les Français parlent au français.
24:35Je n'aime pas
24:37la blanquette de veau.
24:39Je n'aime pas la blanquette de veau.
24:41Sud Radio
24:43Bercoff dans tous ses états.
24:45Nous aimons le Sénat
24:47quand il fait des rapports
24:49sur la dégradation des finances
24:51publiques, sur la dérive
24:53effectivement des dettes
24:55de la France, et on en a parlé
24:57hier avec Jean-François Husson, ici
24:59même, mais alors quand il
25:01parle du travail, ça devient vraiment
25:03très différent.
25:05Dr Jekyll et Mr Hyde
25:07au Sénat, on en parle tout de suite.
25:09Sud Radio Bercoff
25:11dans tous ses états.
25:13Les perles du jour.
25:15Travailler, c'est trop dur.
25:17Dévoler,
25:19c'est pas beau.
25:21Demander la charité,
25:23c'est quelque chose
25:25de parfait.
25:27Ah, Julien Clerc, travailler c'est
25:29trop dur, mais même quand
25:31on est chanteur, on travaille.
25:33Eh bien, le Sénat,
25:35on parlait du Sénat,
25:37il a adopté, ça ne veut pas
25:39dire que ce sera adopté,
25:41c'est le Sénat, pas l'Assemblée nationale
25:43et pas le gouvernement.
25:45Il a adopté un dispositif visant
25:47à faire travailler tous les actifs,
25:49sans rémunération pendant
25:517 heures de plus par an,
25:53pour enflouer la socialité sociale.
25:55Ce qui monterait
25:57à 2,5 milliards par an.
25:59Vous savez qu'actuellement,
26:01on cherche de l'argent partout.
26:03C'est la chasse, c'est pas la chasse aux gaspilles,
26:05c'est la chasse aux grisbilles.
26:07On cherche du fric, on cherche du fric.
26:09Alors, vous allez me dire,
26:117 heures par an. Alors moi, je vais vous dire,
26:13je trouve que, franchement, le Sénat est timide.
26:15Mais enfin, écoutez,
26:17travailler gratuitement,
26:19on pourrait demander 14 heures,
26:2115 heures.
26:23Allez, une semaine gratuite par an,
26:25et pourquoi pas.
26:27Des fois, on se demande,
26:29qu'est-ce que ça veut dire ? C'est la seule manière,
26:31au lieu de dégraisser les dépenses publiques,
26:33au lieu d'aller voir
26:35toutes les hallucinantes
26:37dépenses, hallucinantes,
26:39mais cadeaux
26:41de l'État à certaines associations,
26:43à même,
26:45je dirais, à des journaux,
26:47à toutes ces subventions, ce tsunami de subventions
26:49qui est donné pour tout et n'importe quoi.
26:51Ah non, non,
26:53mais ça, on ne touche pas.
26:55Ça, on ne touche pas. Non, non.
26:57Simplement, allez, vous allez travailler gratuitement.
26:59Eh oui ! Car les boutons
27:01doivent être tondus.
27:03C'est ça qui se passe. Le reste,
27:05écoutez, vous n'allez pas commencer à nous
27:07fatiguer avec ça.
27:09Non, non. Alors, effectivement, le gouvernement
27:11n'a pas suivi le Sénat.
27:13Non, oui.
27:15C'est la contribution du Sénat
27:17dans le budget de la sécurité sociale.
27:19Puisqu'il est déficitaire,
27:21eh bien, voilà.
27:23Il faut trouver le travail gratuit.
27:25Ce n'est pas beau, ça. Ce n'est pas beau.
27:27Au lieu de voir, effectivement,
27:29les 10 poids, 10 mesures, que ce soit
27:31dans la fonction publique ou ailleurs.
27:33Au lieu de voir les avantages
27:35complètement aberrants d'un certain
27:37nombre d'institutions.
27:39Au lieu de voir les conseillers
27:41vraiment nécessaires.
27:43Je ne vais pas citer McKinsey.
27:45Vous savez, moi, je ne cite personne
27:47rémunérée, je ne sais, à 5 000 dollars
27:49par jour, etc. Non !
27:51On va tous à vous demander,
27:53chers petits Français, chères petites Françaises,
27:55de travailler gratuitement. Oui, c'est
27:57apparent, c'est rien. C'est vrai que c'est rien.
27:59Puis on va augmenter la dose.
28:01Puis on verra. Vous savez, l'important,
28:03c'est la dose. Pas l'emmerdant.
28:05C'est la dose. Bon, ça ne marche pas
28:07cette fois-ci. Le gouvernement ne va pas suivre.
28:09L'Assemblée nationale non plus.
28:11Mais vous ne vous inquiétez pas.
28:13On recommencera et on essayera
28:15la prochaine fois. On essayera mieux.
28:21...
28:31Ouais, je ne sais pas si c'est une marche
28:33militaire ou une marche policière, mais on peut
28:35vraiment se poser des questions
28:37en voyant ce qui se passe à Berlin.
28:39Vous voyez, on a parlé de l'Angleterre.
28:41C'est formidable, la censure
28:43de la police qui vient chez vous parce que
28:45vous avez émis un tweet sur
28:47certains problèmes sociaux
28:49qui se passent en Angleterre. Un tweet.
28:51Une opinion. Vous n'êtes pas appelé à flamber.
28:53Vous n'êtes pas appelé à tuer, etc.
28:55Non, non, non. Ça, on laisse faire.
28:57Les viols,
28:59les crimes à Bradford et compagnie,
29:01on laisse faire. Ce n'est pas un problème.
29:03Eh bien, vous savez ce qu'a
29:05décidé, ce qu'a dit
29:07le chef de la police de Berlin.
29:09Mme Barbara Slovic.
29:11Elle a donné un entretien incognit
29:13régional. Alors, voilà
29:15ce qu'elle dit. Elle dit ceci.
29:17Elle dit
29:19il existe certains quartiers dans lesquels
29:21vivent une majorité de personnes d'origine arabe
29:23qui ont également de la sympathie pour les groupes
29:25terroristes. Bon.
29:27Vrai ou pas vrai, je ne sais pas.
29:29Je ne connais pas assez cela et puis de toute façon
29:31c'est l'opinion de Barbara Slovic.
29:33Mais ce n'est pas ça qu'elle a dit surtout.
29:35Elle a ajouté, elle conseille
29:37Barbara Slovic aux juifs
29:39et aux homosexuels d'être prudent
29:41dans certains quartiers de la capitale
29:43allemande. Et alors
29:45on lui a posé la question.
29:47Le Berliner Zeitung,
29:49le journaliste lui a posé la question.
29:51Existe-t-il donc des zones interdites
29:53à Berlin ? Est-ce qu'on est dans
29:55les territoires perdus de la République ?
29:57Pas seulement en France mais en Allemagne.
29:59Et elle répond
30:01la chef de la police
30:03fondamentalement non.
30:05Cependant, il y a des domaines
30:07et il faut être honnête à ce stade
30:09dans lesquels je conseillerais
30:11aux personnes qui portent une kippa
30:13ou qui sont ouvertement gays ou lesbiennes
30:15d'être plus prudentes.
30:17Dans de nombreuses métropoles, il convient
30:19d'être vigilant dans certains lieux publics
30:21pour se protéger de
30:23toute délinquance.
30:25Alors on lui demande, voilà, qui représente
30:27un danger pour les juifs, elle dit voilà,
30:29certains quartiers d'origine
30:31qui ont une sympathie pour
30:33les groupes terroristes, un antisémitisme
30:35ouvert s'y exprime.
30:37Voilà, elle dit
30:39heureusement les crimes sont rares mais
30:41il faut faire attention.
30:43Donc à Berlin, encore une fois, je ne vais pas
30:45tomber dans le piège, ça nous rappelle
30:47les années sombres. Mais quand même,
30:49mais quand même, à Berlin,
30:51en 2024,
30:53ça se rappelle un Berlin où, vous savez,
30:55où ont poursuivé les juifs
30:57et les homosexuels et beaucoup
30:59d'autres encore, et bien c'était
31:01Berlin 1933.
31:03Et Berlin des années 30 quand Hitler
31:05prend le pouvoir, et je ne fais pas de la
31:07réduction à Hitler homme mais comme par hasard,
31:09mais c'est un hasard bien sûr,
31:11ce sont les juifs et les homosexuels qui sont visés.
31:13Et bien voilà, 80 ans
31:15après, et bien voilà,
31:17retour à la case départ,
31:19pas la même, évidemment pas du tout la même,
31:21mais on voit, vous voyez, l'histoire,
31:23vous savez,
31:25c'était Karl Marx qui disait
31:27que l'histoire en première
31:29version c'est une tragédie
31:31et en seconde version elle se répète
31:33en farce. Si c'est une farce,
31:35c'est une farce tragique.
31:37Sud Radio Bercov
31:39dans tous ses états.
31:41Tout va bien, tout va très bien,
31:43tout va très bien,
31:45tout va très bien,
31:47tout va très bien.
31:49Tout va très bien madame Marquis, c'est vrai, tout va très bien,
31:51France apaisée, un sentiment d'insécurité,
31:53pas du tout d'insécurité, tout va bien
31:55et tout ça. Et alors vous savez que
31:57jusqu'ici, les maires écologistes
31:59des grandes villes, je parle de Paris,
32:01Lille, Rennes, Grenoble, Nantes,
32:03et bien on disait, attendez, nous
32:05on est contre, alors ils ne sont pas contre
32:07la police, mais notre police municipale,
32:09pas question d'être armée,
32:11on est contre les armes, et puis
32:13voilà, et puis tout va bien, on a les petits
32:15oiseaux, les fleurs,
32:17nous avons tout ça, et ça gazouille,
32:19et ça fripouille, et ça
32:21chatouille, et on est heureux.
32:23Malheureusement, malheureusement
32:25à un moment donné, le réel frappe à la porte.
32:27Le réel frappe à la porte,
32:29qu'est-ce qui s'est passé à Bordeaux ?
32:31Face à la recrudescence de violences,
32:33le maire écologiste de Bordeaux
32:35a des idées, oui,
32:37incroyable, scandale, absolue,
32:39d'armer partiellement sa
32:41police municipale, oui,
32:43alors c'est pas encore le cas
32:45de Lille, de Rennes, de Grenoble
32:47ou de Nantes, Nantes, où il se passe,
32:49où il se passe, alors ils sont très
32:51embêtés, voilà, mais Pierre
32:53Urmic, le maire de Grenoble,
32:55il dit écoutez,
32:57ça ne va pas, et il explique pourquoi,
32:59écoutez.
33:01Depuis son élection en 2020,
33:03Pierre Urmic l'a toujours répété, il n'est pas un maire
33:05shérif, mais face à la demande des
33:07habitants et de sa propre police municipale,
33:09qui a fait grève en juin dernier pour réclamer
33:11des armes de poing, il a changé d'avis.
33:13En tant qu'employeur de ces policiers municipaux,
33:15je ne pouvais pas permettre de continuer
33:17à les laisser aller au front de la délinquance
33:19en étant
33:21désarmé.
33:23Et oui, voilà, et oui,
33:25il s'est aperçu parce que sa police municipale
33:27et un certain nombre d'habitants
33:29ont commencé à grogner
33:31et à se dire, ce n'est pas possible que ça grandisse
33:33comme ça. Et oui, ce qui est extraordinaire,
33:35c'est qu'il faut des années
33:37et des années que
33:39le tabassage, que les viols,
33:41que l'agressivité,
33:43que la violence
33:45augmentent et deviennent
33:47quotidiennes, c'est même pas fait
33:49d'hiver, fait de société, fait de ce
33:51que vous voulez, c'est le réel.
33:53C'est le réel, malheureusement, et on peut
33:55évidemment qu'on le déplore, c'est le réel,
33:57et voici comment l'esprit
33:59vient aux jeunes filles, et comment
34:01l'esprit vient aux jeunes mères,
34:03ou aux mères, effectivement, écologistes. Et oui,
34:05à un moment donné,
34:07et il l'a dit d'ailleurs,
34:09il l'a dit très très bien, Pierre Remic,
34:11il a dit, j'ai été rattrapé
34:13par la réalité. Et voilà
34:15le problème, c'est que dans des tas de domaines,
34:17des tas de gens, dans le politique,
34:19dans le médiatique, et tout ça,
34:21restent dans leur bulle, restent dans leur
34:23petite igloo, et se disent, mais tout
34:25va bien, c'est mon narratif qui compte,
34:27le reste, ça n'existe pas, et on bouge
34:29les portes, les fenêtres, on se bouge les yeux
34:31et les oreilles, et tout va bien. Et puis, à un moment
34:33donné, le réel commence à taper.
34:35Et le réel tape de plus en plus fort,
34:37et là, eh bien, on est obligé de se dire,
34:39eh bien, écoutez,
34:41la société est plus violente, dit-il
34:43Pierre Remic, il faut être d'une grande
34:45candeur pour l'ignorer.
34:47Donc, il a dit ça, il y a
34:49quelques jours, sur CNews,
34:51mais, ce qui est extraordinaire,
34:53dites-moi, combien de temps
34:55ces responsables politiques, je parle des maires,
34:57et nous sommes dans le salon des maires,
34:59mais ces maires sont à proximité,
35:01vivent avec leur ville, vivent
35:03avec leurs habitants, ils ne voient pas tout ça ?
35:05Il leur faut des années, et des
35:07années, et des mois, pour qu'ils se
35:09rendent compte de ce qui se passe ?
35:11C'est quand même quelque chose d'hallucinant,
35:13dans cette espèce d'aveuglement
35:15volontaire, de surdité
35:17volontaire, qui, voilà,
35:19qui fait que,
35:21eh bien, ah oui, oui, c'est vrai que
35:23il faudrait peut-être armer la police,
35:25c'est vrai, oui, oui. Non, mais, continuez
35:27à leur donner des fleurs,
35:29voilà, les policiers devraient se présenter
35:31quand il y a une agression, avec des
35:33fleurs, oui, un petit bouquet de fleurs,
35:35ou alors, comme Jacques Brel, je vous ai apporté des
35:37bonbons, hein, ce serait bien, ça,
35:39des policiers avec des bonbons, quand il y a
35:41un petit fait d'hiver, ou un gros fait d'hiver.
35:43Voilà, eh bien, apparemment,
35:45les maires écologistes
35:47se réveillent, il était grand temps,
35:49mais, écoutez, hein, je veux dire,
35:51c'est bien, aux îles, au sang, les mains pleines,
35:53et puis, nous n'allons pas, les pauvres
35:55pêcheurs se repentent,
35:57c'est une bonne chose.
36:03Bonjour, André Bercoff, dans un instant,
36:05la culture dans tous ces états, sur Sud Radio,
36:07et aujourd'hui, avec Jacques Pessis,
36:09qui vient de nous rejoindre sur Sud Radio,
36:11Jacques Pessis, que vous connaissez, chers auditeurs,
36:13eh bien, nous allons célébrer
36:15les 130...
36:17Les 35 ans
36:19du Moulin Rouge, Jacques Pessis.
36:21C'est vrai, 135 ans,
36:23puisqu'il a débuté le 6 octobre 1889,
36:25et que c'est, aujourd'hui,
36:27le seul musical à Paris,
36:29symbole de la France dans le monde entier.
36:31Tous les autres, les Fanny Berger
36:33et Lido, qui proposaient
36:35des plumes et des revues, ont disparu.
36:37Et, exclusivité Sud Radio,
36:39malheureusement, c'est la radio,
36:41vous savez que Jacques Pessis et moi allons
36:43danser le French Cancan, avec Céline
36:45en tutu, ça va être un grand moment
36:47de l'histoire, parce que le Moulin Rouge
36:49c'est le French Cancan.
36:51Exactement, ça s'appelle le French Cancan,
36:53je vous expliquerai pourquoi.
36:55On en parle dans un instant, sur Sud Radio,
36:57dans la culture, dans tous ses états, tout de suite.