• il y a 2 mois

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-10-24##

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News
Transcription
00:00...
00:02-"Sud Radio", Berkhove dans tous ses Etats.
00:05-"Nous sommes en guerre".
00:07-"He said he wanted generals like Adolf Hitler had".
00:11-"If everybody had a gun"...
00:12-"L'ancien chef de cabinet de Donald Trump
00:15affirme que l'ancien président aurait manifesté
00:17son admiration pour Hitler".
00:18-"Sacre you, guy, you are so French".
00:20-"Les dirigeants commencent à arriver
00:23dans la ville russe de Kazan pour le sommet des Brics".
00:25-"Rashida Dati voudrait faire payer l'entrée
00:28à Notre-Dame de Paris".
00:29-"Les rassurances seront reçues par le président Vladimir Poutine".
00:32-"He wants a military that is loyal to him".
00:36-"You are fake news".
00:37-"Shut up, kiss my ass".
00:39-"D'accord, faisons comme ça".
00:41-"Nous sommes en guerre".
00:42-"We are at war, nous sommes en guerre".
00:45Aux Etats-Unis, le 5 novembre,
00:47la confrontation finale entre Donald Trump et Kamala Harris.
00:51Et ici, et ici, chez nous,
00:53chez nous, grande réunion pour aider le Liban
00:57avec énormément de pays qui sont là.
01:00A l'initiative d'Emmanuel Macron,
01:03100 millions vont être débloqués pour aider le Liban
01:06qui, vous le savez, comme d'habitude,
01:08subit la guerre des autres.
01:10Le ventre mou, hélas, le ventre mou, le maillon faible,
01:13mais un maillon faible qu'on essaie d'exterminer.
01:16Et c'est pas... Ca va pas, ça ne va pas.
01:18C'est pas comme ça qu'on règle les choses.
01:21En même temps, le Brics.
01:23Le Brics, en ce moment même,
01:26à Kazan, en Russie,
01:28la moitié du monde est représentée
01:31dans ce monde qui se veut alternatif.
01:34Des dollarisations, que vont être les Brics ?
01:37On va en parler avec Antoine...
01:41Avec Frédéric Aigui, pardon,
01:44qui est à Kazan.
01:46On va avoir en direct, qui va nous expliquer ce qui se passe.
01:49Et puis, les perles, évidemment.
01:51Alors, vous savez, avec ce qui se passe aux Etats-Unis,
01:54Trump, Hitler, Kamala Harris,
01:56c'est une nulle qui doit être envoyée.
01:58Ca barde à tous les étages.
02:01Et en seconde partie d'émission,
02:03dans la culture dans tous les Etats,
02:06avec Céline Allonzon, on va recevoir un comédien
02:08que vous aimez tous et qui est quand même
02:10le plus fin de tous les Belges.
02:12C'est Benoît Polvord, qui est à l'affiche
02:15dans deux films en ce moment en France
02:17et qui va nous raconter aussi, à sa manière,
02:19ce qui se passe. A tout de suite.
02:21-"Sud Radio".
02:24Ici Sud Radio.
02:28Les Français parlent au français.
02:31Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:34Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:37-"Sud Radio", Bercov dans tous ses Etats.
02:39Ils sont venus, ils sont tous là,
02:42les présidents du Brésil, de Russie, d'Inde, de Chine,
02:45avec l'Ethiopie, l'Iran, l'Egypte,
02:47les Emirats arabes unis et puis beaucoup d'autres.
02:50Les Brics, en ce moment, à Kazan, en Russie.
02:54On va en parler avec le journaliste indépendant
02:56Frédéric Aiguille. A tout de suite.
02:59-"Sud Radio", Bercov dans tous ses Etats.
03:02Le fait du jour.
03:04...
03:14-"Je rêvais d'un autre monde", oui, la chanson culte de téléphone.
03:19Bonjour, Frédéric Aiguille.
03:21Bonjour, André Bercov.
03:23Bonjour et merci d'être avec nous.
03:25Vous êtes en direct de Kazan, en Russie,
03:28pour ce sommet des Brics.
03:31Ce sommet des Brics, disons, on peut le dire,
03:35il y a eu déjà plusieurs sommets des Brics,
03:38mais comme dit la Russie,
03:40c'est l'événement diplomatique le plus important
03:42jamais organisé en Russie.
03:44Frédéric, dites-nous un peu, ça a commencé hier,
03:48quelle est l'atmosphère, qu'est-ce qu'on ressent déjà ?
03:51On va parler du contenu, bien sûr, de tout cela,
03:54mais est-ce qu'il y a, je dirais, une tension,
03:59ou en tout cas, il y a un sentiment particulier
04:02d'assister à quelque chose de...
04:04Je ne sais pas si c'est historique,
04:06mais quelque chose de très important ?
04:09-"Historique", en tout cas, le mot est employé
04:11par plusieurs personnes avec qui j'ai discuté ici.
04:14Il faut bien saisir la portée de l'événement.
04:18Il y a, pour la première fois de l'histoire des Brics,
04:21comme vous l'aviez dit, c'est le 16e sommet des Brics,
04:23donc ça ne date pas d'hier,
04:24mais là, pour la première fois,
04:26il y a le secrétaire général de l'ONU qui est là,
04:29Antonio Guterres,
04:31ce qui est un signal très fort de ce qui est à venir.
04:35Il y a d'autres dirigeants absolument majeurs
04:37qui ne sont pas encore membres du groupe,
04:39mais qui vont faire des demandes d'adhésion,
04:42et je pense en particulier à Recep Erdogan,
04:45le président turc, membre de l'OTAN,
04:47donc ça, c'est aussi un fait absolument majeur.
04:50Ici, tout le monde est conscient de l'événement.
04:53Quand vous discutez avec les journalistes,
04:55il y a des journalistes venus des quatre coins de la planète,
04:58je ne vais pas citer tous les pays,
05:00mais vous avez des journalistes africains, asiatiques,
05:03vraiment de partout,
05:04et tout le monde a bien conscience qu'il est en train de se jouer,
05:08qu'il est en train de s'écrire la réforme de la gouvernance mondiale.
05:12– Ah oui, vraiment, on peut parler de cela,
05:14c'est-à-dire qu'il y a, disons que le monde unipolaire
05:19est en train de se terminer, on a cette sensation-là.
05:23– Alors c'est plus qu'une sensation,
05:25c'est-à-dire qu'ici, c'est déjà une réalité en fait.
05:27Le monde multipolaire promu par les BRICS,
05:30ce n'est plus un concept abstrait, un peu lointain,
05:34c'est vraiment d'ores et déjà une réalité entre les participants,
05:38particulièrement évidemment des Russes et des Chinois,
05:42mais si vous discutez avec l'Inde, c'est pareil,
05:45et tout le monde maintenant, en fait, a accepté,
05:50a pris en considération que le monde unipolaire occidental est terminé,
05:54et le sud global demande à avoir voix dans les affaires mondiales.
05:59Et je pense que c'est pour ça qu'Antonio Guterres est là,
06:02ce qui est vraiment un signal majeur.
06:04– Oui, un signal très fort,
06:06parce que l'ONU justement se tenait enfin prudemment à l'écart, en tout cas.
06:11– Tout à fait, et là, c'est non seulement un signe d'indépendance
06:14de sa part vis-à-vis de Washington,
06:15parce que vous doutez bien que sa venue a fait grincer quelques dents
06:19du côté de Washington, mais aussi du côté de Bruxelles,
06:22mais ça signale qu'il n'est vraiment pas sourd à ses demandes,
06:24parce qu'un des points, un des axes principaux
06:28de ce que sont en train de créer les BRICS,
06:30c'est donc effectivement cette réforme de la gouvernance mondiale,
06:33donner plus de poids à la parole du reste du monde en fait,
06:36parce qu'aujourd'hui l'ONU se limite au conseil de sécurité,
06:40et le reste du monde n'est tout simplement plus d'accord.
06:43Si vous parlez à des pays comme l'Inde, etc.,
06:46ils veulent avoir voix à ces affaires-là.
06:48– Alors justement, avoir voix au Chabit,
06:49concrètement, dans quel domaine, Frédéric Égouy, justement ?
06:54Ce qui s'exprime là, c'est qu'il voudrait effectivement être plus présent,
06:58disons, sur la scène mondiale, ils le sont déjà,
07:01ne parlons pas de la Chine, de l'Inde et tout le reste,
07:03mais est-ce qu'il y a des points, enfin,
07:06quels sont les points concrets où ils disent,
07:07écoutez, il est temps que nous soyons quand même beaucoup plus associés,
07:12ou du moins, est-ce que derrière c'est la monnaie,
07:16c'est la dédollarisation, mais dans d'autres domaines,
07:19quels sont les domaines en fait, sur lesquels ils sont sensibles,
07:22et qu'ils ont envie d'être beaucoup plus présents ?
07:25– Alors je dirais qu'il y en a trois,
07:28le premier, c'est un, effectivement, s'émanciper de la domination du dollar,
07:33et de la façon dont est utilisé le dollar et les sanctions,
07:36vous avez de nombreux pays, ici, il y a eu la déclaration commune
07:41du groupe Leibrichs, et dans cette déclaration commune,
07:44ils ont déclaré illégales les sanctions à l'égard de la Russie,
07:48donc c'est une position partagée par tout le monde ici,
07:51et évidemment, tout le monde est très attentif
07:55et ne veut pas subir le même sort que la Russie,
07:56et donc cherche à émanciper leurs économies du dollar,
08:01et ça c'est quelque chose qu'ils font d'ores et déjà très concrètement,
08:05par les échanges monétaires qui se jouent entre monnaies locales,
08:09aujourd'hui les échanges entre la Chine et la Russie
08:11se font à 95% en yuans et en roubles,
08:14donc la dédollarisation de leurs échanges elle est déjà effective,
08:17mais c'est un concept qu'ils veulent appliquer évidemment à tous les États membres.
08:21– Et auquel a parti l'Arabie Saoudite aussi,
08:24le Nigéria qui commence un peu à…
08:27– Tout à fait, l'Arabie Saoudite c'est un point intéressant que vous soulevez,
08:30parce qu'ils ont reçu une demande d'adhésion en début d'année,
08:34au même titre que l'Iran, l'Éthiopie, l'Égypte et les Émirats Arabes Unis,
08:40mais ils n'ont pas encore accepté officiellement de rentrer dans le groupe,
08:44donc on va voir où ils tiennent,
08:46Mohamed Belsanman n'est pas ici présent,
08:48il est représenté par son ministre des Affaires étrangères,
08:51et Dimitri Peskov, le porte-parole du Kremlin,
08:55a déclaré que la question saoudienne devrait être réglée à l'issue de ce sommet,
08:58donc on verra ce qu'il en est,
09:00effectivement c'est évident que si l'Arabie Saoudite valide son adhésion au BRIC,
09:06c'est là encore un tremblement de terre.
09:07– Oui, là aussi, alors justement vous avez parlé du premier point,
09:10et les deux autres points que vous souleviez Frédéric ?
09:15– Il y a donc la création d'outils concrets d'émancipation,
09:22donc là on est encore un peu au stade des réflexions,
09:25au stade des discussions, tout n'est pas encore avancé,
09:28mais il y a eu cette discussion qui était avant le sommet,
09:31notamment de créer une crypto-monnaie,
09:35alors un token qui serait relié aux banques centrales de tous les pays des BRICS,
09:39afin de faciliter leurs échanges entre elles,
09:41donc c'est aussi un moyen de pouvoir se passer du dollar plus facilement,
09:45et il y a après évidemment tout le point géopolitique qui,
09:48à mon sens, sera ce qui ressortira de façon la plus marquante de ce sommet-là,
09:53c'est que la multipolarité aujourd'hui est le point majeur qu'ils sont en train d'avancer,
10:00et qui aujourd'hui est une réalité qu'on est obligé de prendre en compte en fait,
10:04si Antonio Guterres est là, je le répète, c'est pas pour rien,
10:07et si aujourd'hui, moi je me place en tant que journaliste français si vous voulez,
10:10donc je suis évidemment français,
10:13il est temps et il est plus que temps que notre pays prenne conscience de ce qui est en train de se passer,
10:17parce que le monde est en train de s'écrire, le monde est en train de changer,
10:21et fermer les yeux et faire comme si ça n'existe pas, ça va pas changer les choses,
10:24c'est-à-dire que ça, c'est en train d'arriver.
10:28– Oui, d'ailleurs, juste un paradoxe, on va en parler aussi,
10:31vous savez qu'aujourd'hui même, le principe est bien,
10:35enfin se tient à l'initiative d'Emmanuel Macron,
10:39Paris a accueilli aujourd'hui, ce matin, les représentants de 70 pays,
10:43pour le Liban, pour une conférence internationale de soutien
10:48à la population et la souveraineté du Liban.
10:50Très bien, d'ailleurs, la France va débloquer 100 millions d'euros,
10:55Berlin 96 millions d'euros,
10:57et d'ailleurs, je vous le dis, en parlant, Guterres a envoyé d'occasion une vidéo d'appui, etc.,
11:06le même Antonio Guterres.
11:08Mais est-ce que ce n'est pas paradoxal, quand même,
11:10que, justement, des gens très, très, très liés à ce qui va se passer au Liban
11:16et à ce qui se passe au Liban et au Proche-Orient,
11:19comme la Russie, comme l'Iran, etc., ne soient pas là ?
11:22Est-ce que le timing, c'est une question en tout cas,
11:25le timing était-il le meilleur ?
11:28Mais en tout cas, c'est un paradoxe intéressant,
11:29je ne sais pas ce que vous en pensez, Ferdinand Kégui.
11:32– Alors, le timing pour qui ?
11:34– Oui, c'est le timing pour la France, pour la conférence sur le Liban.
11:38– Oui, c'est ça.
11:39Écoutez, je ne suis pas dans la tête d'Emmanuel Macron,
11:43et je vous avoue que je n'ai pas trop suivi ce qui s'est passé,
11:44donc je réserverai mon jugement là-dessus,
11:47mais parce qu'en l'occurrence, le sommet des briques,
11:51c'est un des points qu'on peut peut-être aussi aborder,
11:53c'est la façon dont il est traité dans les médias,
11:56il est souvent traité sous la seule lorniette de
11:59« Poutine est en train d'essayer de montrer qu'il n'est pas isolé »,
12:02mais ce n'est pas ça qui se passe en fait,
12:04c'est le sommet des briques, c'est le 16ème, ça fait 16 ans,
12:07avant ça, il se passait déjà des réunions dans le même sens,
12:12et donc c'est le monde, concrètement, qui est en train de créer quelque chose,
12:16et si le monde aujourd'hui est là en Russie et avec Vladimir Poutine,
12:19c'est parce qu'ils sont en train de créer quelque chose autour de ça,
12:22ils ne sont pas venus soutenir Vladimir Poutine
12:24parce qu'ils avaient envie, comme ça, de soutenir Vladimir Poutine.
12:27Il faut bien comprendre que c'est ça qui se passe,
12:29c'est vraiment le monde qui est là pour créer quelque chose de différent.
12:32– Et alors, l'atmosphère, ce qu'on sent justement aujourd'hui,
12:35c'est toujours intéressant de voir,
12:37bon, vous vous rencontrez, vous êtes avec beaucoup,
12:39et juste un mot, beaucoup de journalistes du monde entier sont là ?
12:45– Oui, alors vraiment des quatre coins du monde, vraiment de partout,
12:49assez peu, étonnamment, de Sud-Américains qui ne sont pas très représentés,
12:55mais en dehors de ça, il y a vraiment des journalistes de partout,
12:57dont des journalistes français, quelques-uns.
13:00– Quelques-uns, il n'y en a pas beaucoup, j'ai l'impression, non ?
13:02Ou je me trompe ?
13:04– Pas beaucoup, écoutez, je ne sais pas, après, je n'ai pas fait un recensement.
13:08– Bien sûr, t'as la comptabilité.
13:10– Non, non, il y en a quand même, mais bon, c'est intéressant à ce type
13:16de voir la façon dont est traité cet événement-là dans les médias français,
13:20parce que c'est à mon sens,
13:23et c'est pour ça que je suis venu couvrir ce sommet-là,
13:26un des problèmes qui se posent à nous,
13:27c'est qu'on a un gouvernement qui ne prend pas du tout en compte
13:31ce qui est en train de se passer là, et une presse qui n'en parle pas,
13:35ce qui fait que notre pays n'est pas du tout au courant,
13:37nos oppositions ne font pas leur travail d'opposition
13:40et d'essayer de comprendre ce qui se passe,
13:42et donc on est complètement à la rue, et on est vraiment laissé pour compte,
13:47c'est-à-dire qu'on ne peut pas aujourd'hui concevoir,
13:51ne pas prendre en compte ce qui est en train de se passer,
13:54si vous êtes à la gestion du pays, en train de gérer les affaires du pays,
13:58les affaires internationales du pays,
13:59il faut prendre en compte ce qui se passe,
14:01et il faut inscrire la France dans ce mouvement-là,
14:03ça ne veut pas dire y adhérer,
14:04mais ça veut dire discuter avec la moitié de la planète.
14:07Concrètement, il représente aujourd'hui la moitié de la planète,
14:10vous ne pouvez pas vous couper de la moitié de la planète.
14:12– Et puis il faut rappeler que le PIB des pays du BRICS
14:15est supérieur au PIB du G7, déjà, d'ores et déjà.
14:19– Tout à fait, PIB parité du pouvoir d'achat.
14:21– Voilà, du pouvoir d'achat.
14:22Donc, et en conclusion, Frédéric Guigui,
14:26quand vous avez, est-ce que vous avez l'impression
14:30que ces gens-là, les narindra maudits, etc. qui sont là,
14:34parce qu'en fait il y a tous les chefs d'État des pays du BRICS
14:38qui sont tous là aujourd'hui.
14:40– Oui, alors tout ça, à l'exception de Lula,
14:43qui a eu un accident, selon les termes officiels,
14:46mais qui a fait une vidéo de participation,
14:48mais sinon eux, ils sont tous là.
14:50– Ils sont tous là.
14:51Et en fait, et pour justement, pour en terminer pour le moment,
14:56on reparlera avec vous, bien sûr, dans les jours à venir.
14:59– Avec plaisir.
15:00– Est-ce que c'est, au fond, vous comme ça,
15:03mais vraiment votre sentiment de journaliste et de citoyen,
15:08est-ce que c'est quelque chose qui aujourd'hui,
15:10après effectivement les BRICS depuis 16 ans,
15:13donc vous l'avez dit, on passe à la vitesse supérieure là, carrément ?
15:18– C'est toujours un peu un sentiment partagé pour moi,
15:22parce qu'il faut bien voir comment fonctionne ce groupe-là.
15:25C'est une avancée qui est lente, mais structurelle, structurante et sûre.
15:32C'est-à-dire qu'ils n'arrivent pas comme un tsunami pour tout détruire,
15:36et après le tsunami s'en va et laisse le chaos.
15:39On est vraiment en train de construire,
15:41et on construit les projets qu'ils envisagent,
15:45ce sont des projets qui se déroulent sur des années,
15:48c'est 5 ans, 10 ans si vous voulez, ce qu'ils sont en train de créer.
15:52Donc ce qui est en tout cas extrêmement marquant,
15:56c'est ce que je vous disais tout à l'heure,
15:57c'est mon sentiment personnel,
15:59ça fait un moment que je traite ce sujet-là,
16:01que je suis de près ce sujet-là,
16:04mais finalement je n'avais jamais assisté à aucun de ces événements-là.
16:07Là, concrètement, la multipolarité pour tous les gens qui sont là,
16:10c'est une réalité.
16:12Donc il n'y a pas de retour en arrière à partir de là, si vous voulez.
16:15– Merci Frédéric Aiguillet, bonne fin de séjour à Kazan,
16:19et on continuera d'en parler avec vous.
16:20Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
16:23Le fait du jour.
16:25– Le Liban, le Liban, et oui, on a parlé longuement,
16:28et justement, et légitimement,
16:32du sommet du BRICS à Kazan, en Russie.
16:35On a vu qu'effectivement, pas de retour en arrière,
16:38dit Frédéric Aiguillet,
16:39et c'est le sentiment de beaucoup de commentateurs.
16:43La multipolarité est là, et elle est là pour rester.
16:47Et ce n'est pas quelque chose qui va se passer du jour au lendemain,
16:50mais c'est déjà là.
16:52Et effectivement, la présence de l'ONU,
16:55du président d'Antony Guthiérès,
16:59c'est très, très, très important,
17:00le secrétaire général des Nations Unies, qui est là-bas, qui est là-bas.
17:05Donc, et qu'est-ce qu'il a fait aussi,
17:07le secrétaire général des Nations Unies, António Guthiérès ?
17:09Il a envoyé un message en vidéo de solérité
17:13avec l'initiative française pour le Liban.
17:15On en a un peu parlé, mais aujourd'hui,
17:18Paris a accueilli la représentante de 60 pays,
17:21parmi lesquels le premier ministre libanais, Nagi Mikati,
17:24pour une conférence internationale de soutien à la population
17:26et à la souveraineté du Liban.
17:28Il faut savoir que le Liban, depuis des dizaines d'années,
17:31effectivement, subit la guerre des autres.
17:34Et c'était...
17:36On fait, effectivement, le Moyen-Orient fait la guerre sur son dos,
17:40entre Israël, l'Iran, le Hezbollah,
17:45le Hamas, l'Égypte, la Jordanie, etc.
17:49Voilà, c'est la guerre aussi, on parle des proxys.
17:52Eh bien, voilà, c'est la guerre par procuration.
17:55Le Liban est victime, il faut le dire, des guerres,
17:58parce qu'il n'y a pas qu'une guerre, des guerres par procuration,
18:01qui se font beaucoup sur son territoire.
18:03Je ne parle même pas de la Syrie, bien sûr.
18:06Et voilà, et comme on connaît la crise économique,
18:10on connaît la misère d'une partie du pays,
18:12les bombardements, l'attentat au port de Beyrouth,
18:16il y a quatre ans, situation très, très dure.
18:21Donc, appui à la souveraineté du Liban
18:22pour aider à la stabilité du pays.
18:24Vide institutionnel et présidentiel,
18:27la fin du mandat du président Michel Aoun,
18:29l'Assemblée nationale libanaise ne s'est pas réunie depuis,
18:33je ne dirais pas des siècles, mais depuis longtemps.
18:36Donc, que peut faire Emmanuel Macron ?
18:38Que peut faire la France ?
18:40Eh bien, pour le moment, une aide humanitaire massive est nécessaire.
18:44La France y prendra part pour à la hauteur de 100 millions d'euros,
18:47l'Allemagne aussi, et on espère tous les autres.
18:51Voilà, reconstruction, urgence, reconstruction du Liban.
18:54Et on espère vraiment que ce ne sera pas un vœu pieux.
18:57C'est un pays qui a été ravagé,
19:00c'est un pays qui connaissait le lait, le miel,
19:04la douceur de vivre,
19:06un des pays où il faisait le mieux vivre.
19:08Et voilà, c'est aussi ce qui se passe
19:11quand l'histoire se fait sur le dos des peuples.
19:15À tout de suite.
19:20Ici Sud Radio.
19:24Les Français parlent au français.
19:27Je n'aime pas la blanquette de veau.
19:30Je n'aime pas la blanquette de veau.
19:33Sud Radio Bercov dans tous ses états.
19:36Dans quelques jours, dans quelques jours,
19:39les élections américaines, effectivement,
19:42on peut le dire, aujourd'hui, ce sera un des événements
19:44les plus importants des 10 ou 20 ou 30 dernières années,
19:48parce que le choix, effectivement, entre Donald Trump
19:51et ce qu'il représente, et Kamala Harris et ce qu'elle représente,
19:54est un choix capital.
19:56Je ne vais pas ressortir du cliché qui dit
19:58que ce qui se passe aux Etats-Unis se passera en Europe 10 ans après,
20:02qui est vraiment un cliché,
20:03mais en l'occurrence qui a sa part de vérité.
20:07Et pourquoi les esprits s'exacerbent à ce point
20:10et on arrive à un point,
20:12allez, j'allais presque dire d'hystérie ou de délire,
20:15qui est quand même assez parlant.
20:18Écoutez.
20:19Sud Radio Bercov dans tous ses états.
20:22Les perles du jour.
20:23Je fais rien que des bêtises
20:27Des bêtises quand t'es pas là
20:31Sabine Baturel, je ne sais pas, je ne fais rien que des bêtises,
20:34mais c'est vrai qu'en ce moment, on entend,
20:36justement, autour de cette élection,
20:38beaucoup de choses qui, quand même, nous interrogent.
20:42Et surtout quand elles viennent de journalistes chevronnés,
20:46comme par exemple Anne Sinclair.
20:47Tout le monde se souvient de 7 sur 7,
20:50formidable émission, et tout ce qu'elle a fait,
20:52elle a fait un travail extraordinaire, Anne Sinclair,
20:54enfin, un travail digne des grands journalistes.
20:58Et puis là, aujourd'hui, ça fait quelques années
21:00que c'est terminé, 7 sur 7,
21:04et elle a fait des documentaires,
21:05elle a fait beaucoup d'autres choses, Anne Sinclair.
21:07Et là, elle tweet.
21:09Et elle tweet, alors, c'est intéressant,
21:10sur un documentaire,
21:13et elle écrit ceci dans son tweet.
21:16« Passionnant et terrifiant documentaire
21:20sur la Russie et Trump,
21:22à voir absolument en replay sur France TV
21:25à 15 jours de l'élection aux USA. »
21:27C'est toujours Anne Sinclair qui écrit.
21:29« Un film formidable qui démontre
21:31qu'en plus de tout ce qu'on sait de lui,
21:34Trump est depuis 40 ans le joujou de Poutine. »
21:39Depuis 40 ans.
21:40Alors là, écoutez, on peut se frotter la tête un peu
21:45et se demander, depuis 40 ans,
21:48nous sommes en 2024,
21:50donc Trump est depuis 1984 le joujou de Poutine.
21:55Je rappelle que dans les années 80 et jusqu'en 2015,
21:59Trump était un promoteur immobilier
22:01qui ne faisait absolument pas de politique,
22:03qui côtoyait les hommes politiques,
22:05il avait une émission de télévision,
22:07c'était le chouchou mondain,
22:10le grand mania de l'immobilier,
22:14effectivement, construisant des tours à Manhattan
22:17et un peu partout, les Trump Towers,
22:19les Trump Hotels, etc.,
22:22et ne pensant absolument pas à la politique.
22:25Et je rappelle aussi qu'en 1984,
22:28Poutine était encore au KGB,
22:31et que ce n'est qu'en 1990 et encore
22:37qu'il a commencé à émerger,
22:38mais 88, 89,
22:40au moment de l'effondrement de l'URSS,
22:42et on a commencé à parler de lui.
22:44Avant ça, c'était un lystre inconnu
22:46sur la scène internationale,
22:48mais on dit qu'il était déjà le chouchou
22:52et le joujou de Poutine.
22:55C'est quand même intéressant de voir
22:58comment l'information, ou la désinformation,
23:01ou la diffamation, ou le fake news
23:04peuvent s'étaler dans les esprits les plus solides.
23:08Voilà. En 84,
23:11Trump était déjà acheté par Poutine,
23:14ou du moins sous l'emprise de Poutine,
23:17du gourou Poutine.
23:18C'est quand même assez étonnant.
23:20Ça a été une très grande réussite, effectivement.
23:23La cérémonie d'ouverture a été l'objet de polémiques sans nom.
23:29On peut effectivement, d'ailleurs, aimer ou ne pas aimer,
23:32mais il y a eu...
23:34En tout cas, ça a été, pendant 15 jours,
23:37une réussite, on peut le dire, incontestée.
23:41Simplement, elle a coûté cher, cette réussite.
23:43Alors, c'est là où, effectivement,
23:45la polémique peut se donner.
23:47Voilà. Rien que la cérémonie d'ouverture,
23:50encore une fois, où certains ont vu des rituels sataniques,
23:53d'autres, du sacrilège, d'autres, au contraire,
23:55des choses magnifiques.
23:57Moi, je crois qu'il y avait les deux.
23:58Il y avait des choses formidables,
24:00des choses peut-être de moins bon goût,
24:02mais en tout cas, bon, ça existait.
24:05Et rien que la cérémonie d'ouverture
24:10a coûté 100 millions d'euros,
24:13sans compter les dépenses de sécurité,
24:15qui, elles, pourraient faire gonfler la facture totale
24:18au-delà de 120 millions d'euros.
24:20Voilà, c'est les informations déjà révélées
24:23par le Canada Enchaîné,
24:24mais là, c'est un rapport, effectivement, officiel
24:28consacré à l'effort financier pour les JO.
24:31Je rappelle que la cérémonie d'ouverture de Londres,
24:33en 2012, n'avait coûté que 30 millions d'euros.
24:38Après, il y a tous les financements publics
24:40pour l'organisation des Jeux dans leur ensemble,
24:42avec une facture globale qui atteint désormais
24:45au moins 2,8 milliards d'euros,
24:48c'est-à-dire près de 3 milliards d'euros.
24:51Un bon quand même impressionnant
24:52par rapport aux premières prévisions.
24:54Je rappelle que les premières prévisions,
24:55d'abord, on disait, oh, ça va coûter 1,47 milliard.
24:58Et puis, on a dit 2,4 milliards.
25:01Et oui, d'abord, qu'importe, vous savez,
25:04quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
25:06Et puis, voilà, on est à près de 3 milliards d'euros.
25:10Alors, c'est un peu, quand même,
25:12on peut se poser des questions.
25:13Vous vous rappelez les prévisions de déficit ?
25:16D'abord, c'était 4 %, puis 5 %,
25:19puis demain, c'est 6 % ou 7 %, voilà.
25:23Et combien a touché le comité d'organisation
25:27des Jeux olympiques ?
25:27Eh bien, 204 millions d'euros de financements publics,
25:32plus des rallonges successives
25:34pour préserver l'ambition des Jeux olympiques
25:36et paralympiques.
25:38Alors, encore une fois, on peut dire,
25:40qu'importe l'argent pourvu qu'on ait l'ivresse,
25:43l'argent, encore une fois, c'est l'argent public.
25:45Il faut quand même le rappeler.
25:47Mais surtout, mais surtout,
25:50pourquoi on ne dit pas vraiment ce qu'il en est ?
25:53Pourquoi on n'a pas ?
25:54Pourquoi on lance comme ça une espèce de pièce
25:57pour voir de quel côté, pile ou face, elle va retomber ?
26:00Pourquoi on n'avait aucune idée ?
26:02Nous avions reçu, ici, un certain nombre de journalistes
26:04qui avaient enquêté sur les Jeux olympiques.
26:06Ils disaient qu'on n'avait aucune idée.
26:08Voilà, on lançait, on va faire ça,
26:09on va faire telle piscine,
26:10enfin, je ne parlerai pas du 1 milliard,
26:131 400 000 euros dépensés pour dépolluer la Seine.
26:18Et on voit, aujourd'hui, tout le monde nage dans la Seine.
26:21On a bien vu ça.
26:221 400 000 euros.
26:25Et la piscine qui devait ouvrir,
26:27qui n'a jamais ouvert parce qu'elle n'était pas aux normes, etc.
26:31Simplement, on a quand même envie.
26:34Et très bien, ça s'est passé, etc.
26:35Mais on a envie de savoir pourquoi, après,
26:38il faut chercher des impôts,
26:39il faut relancer les taxes,
26:42retaxer, retaxer, retaxer.
26:44C'est ça, on lance des choses, on fait des choses.
26:47Mais dites-moi, quand vous faites votre budget,
26:50vous calculez, vous calculez ce que vous pouvez dépenser
26:53par rapport à ce que vous recevez.
26:54Enfin, des choses de base,
26:56des choses vraiment de base, de ras des pâquerettes.
26:59Eh bien, là, non. Allez, allez, qu'importe.
27:01Attention, ça me fait plaisir,
27:04car tel est mon bon plaisir.
27:06Et encore une fois, la phrase immortelle de François Hollande,
27:09qui rythme le char de l'Etat depuis, allez, 40 ans,
27:15c'est pas cher, c'est l'Etat qui paye.
27:18Ne l'oublions jamais.
27:19Et voilà, encore un épisode magnifique
27:22de ces Jeux olympiques qui ont été magnifiques.
27:26Sud Radio-Bercov, dans tous ses états.
27:29Il est venu le temps des cathédrales
27:36Pour être entré
27:40Dans un nouveau millénaire
27:43Le temps des cathédrales, effectivement, il est revenu.
27:46Notre-Dame de Paris, magnifique, magnifique opéra.
27:51Et une initiative de la ministre de la Culture, Rachida Dati.
27:54D'abord, je suis content de réentendre Rachida Dati,
27:58parce que, franchement, ministre de la Culture,
28:01oui, mais on ne voyait pas grand-chose.
28:03Et à part d'être occupé à reprendre les reines de Paris en 2026,
28:11voilà, et de booter Anne Hidalgo de l'hôtel de ville,
28:17on l'entendait pas beaucoup.
28:18Eh bien, là, elle a une initiative.
28:20Elle veut faire payer 5 euros l'entrée Notre-Dame.
28:23Alors, ça divise tout le monde, etc.
28:26Elle dit, voilà, elle propose dans les colonnes du Figaro,
28:29en disant, voilà, 5 euros seulement par visiteur,
28:32qui permettrait de récolter 75 millions d'euros par an,
28:36une somme allouée pour rénover les églises de Paris et de France.
28:41Voilà ce qu'elle dit. Elle dit, partout en Europe,
28:43l'accès aux édifices religieux les plus remarquables est payant.
28:46J'ai proposé à l'archevêque de Paris une idée simple,
28:48mettre en place un tarif symbolique
28:50pour toutes les visites touristiques de Notre-Dame,
28:52et consacrer totalement cet argent
28:54à un grand plan de sauvegarde du patrimoine religieux.
28:57Écoutez, franchement, alors, il y a des gens qui disent,
29:00mais comment, mais l'église, mais c'est sacro-saint,
29:04c'est pas possible de faire payer les gens, etc.
29:08Attendez, à partir du moment où on sait ce qui se passe,
29:11et je ne parle pas des incendies des églises,
29:16je ne parle pas des attentats,
29:18je ne parle pas de ce qui se passe
29:20et qui est absolument terrifiant sur un certain nombre d'églises
29:24et de petites églises en France,
29:26eh bien, à partir du moment où, et c'est dit,
29:29le prix d'entrée ne concerne pas les fidèles qui viennent pour prier,
29:33mais surtout les touristes,
29:34et Dieu sait s'ils sont nombreux, les touristes,
29:37mais ça me paraît pas une mauvaise idée.
29:42Alors on dit, non, c'est un sacrilège.
29:43Non, c'est pas un sacrilège.
29:45Les visiteurs hors de l'Union européenne,
29:48peut-être, pourraient payer davantage.
29:50Est-il, par exemple, normal, dit Rachida Dati encore,
29:54qu'un visiteur français paye son entrée au Louvre
29:57le même prix qu'un visiteur brésilien ou chinois ?
30:00Les Français n'ont pas vocation à payer tout, tout seul.
30:03Écoutez, moi, ça me paraît,
30:05je n'adhère pas du tout et je ne suis pas d'accord
30:08avec les gens qui disent que non, c'est pas possible,
30:11comment, c'est honteux, non, non.
30:12Pourquoi c'est honteux ? Pourquoi c'est honteux ?
30:15On va bien à un certain...
30:16Quand vous êtes touriste et que vous n'êtes pas du tout concerné
30:19par la prière, que vous n'êtes pas concerné par la foi,
30:22eh bien, il est tout à fait normal que,
30:24surtout dans l'état des églises de France
30:27et des lieux de culte et des calvaires,
30:29eh bien, que l'on paye.
30:30Ça me paraît très, très important,
30:32si on veut sauver le patrimoine.
30:35Donc, écoutez, bravo, oui, à Rachida Dati.
30:41Et je voudrais simplement finir par ceci,
30:44qui est quand même une petite chose
30:47que dit un écrivain franco-algérien,
30:49qui s'appelle Boalem Sansal,
30:51et que nous avons reçu il n'y a pas si longtemps.
30:56Voilà ce qu'il dit, Boalem Sansal.
30:59« La France est un pays à la ramasse
31:01qui vit sur des gloires passées.
31:03Ces derniers temps, elle puit sur les ultimes réserves,
31:06elle a vendu ses grands domaines,
31:08pradé ses champions industriels,
31:10perdu ses ingénieurs et ce génie éclatant
31:13qui nourrissait son esprit.
31:16Il est quand même assez triste
31:18qu'on soit obligé d'entendre ça
31:20de la part d'un grand écrivain
31:22et de la part de beaucoup de gens.
31:24Je parle de gens étrangers qui ne sont pas nés en France,
31:27mais qui sont amoureux de la France,
31:29qui sont amoureux de la France
31:31et qui sont amoureux de son esprit,
31:33de son histoire, de ses exploits passés, présents,
31:38et on espère à venir,
31:39et qui se demandent où on habite
31:42et dans quel état nous errons.
31:45Et je crois que là, c'est très, très important.
31:47Tout ce qui se passe aujourd'hui,
31:49la France doit être au rendez-vous,
31:51doit retrouver un rendez-vous,
31:53et c'est à cela que nous devons tous,
31:55à quelque niveau que ce soit, nous atteler.

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