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NewsTranscription
00:00Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:05Nous sommes en guerre.
00:07Le 101e département français est-il ce soir un département totalement dévasté ?
00:12Avant, la France n'empruntait que quelques milliards d'euros.
00:15Kaoueni, le plus grand bidonville de France transformé en champ de ruines.
00:19Mais quand les sommes sont devenues trop importantes, ça n'a plus suffi.
00:22Des immeubles dont les toits ont été arrachés.
00:25Désormais, les trois quarts de ses créanciers sont à l'étranger.
00:28Les bidonvilles sont transformés en gigantesques amas de tôles.
00:30Nous avons besoin d'assistance.
00:32Des rafales à plus de 220 km heure qui emportent tout.
00:35Aujourd'hui, vivre ainsi à crédit pèse lourd.
00:37Dehors, c'est le chaos.
00:39Et la panique.
00:40Nous sommes en guerre.
00:43En tout cas, la guerre, oui, elle est partout.
00:47Elle est en tout cas à Mayotte, où le cyclone a fait les catastrophes que l'on sait.
00:53Le président Macron y est, on va en parler.
00:55On va en parler avec la rétractrice en chef du journal de Mayotte.
00:58Mais auparavant, eh bien, on va parler de Moody.
01:03Non, non, c'est pas les Moody Blues que chantait Léo Ferré.
01:05C'est l'agence Moody.
01:07Elle a baissé, elle a baissé notre notation, la note de crédit long terme de la France de A à 2 à A à 3.
01:14Évidemment, ça ne vous dit rien ou pas grand chose.
01:15Moi non plus.
01:16On va en parler, évidemment, avec notre cassandre à nous, Marc Twaty.
01:21Marc Twaty, économiste.
01:24Bonjour, cher André.
01:25Je ne suis pas une cassandre.
01:26Non, non, je suis réaliste, c'est tout.
01:28Vous êtes, voilà.
01:29Mais les cassandres sont réalistes.
01:31Vous savez, c'est l'optimiste de l'intelligence et le pessimiste de la volonté, comme disait Gramsci.
01:38Tout à fait.
01:39Donc, économiste, président du cabinet AC2F et à ITORO, de la plateforme ITORO.
01:44On va en parler.
01:46On va en parler aussi.
01:47Alors, qu'est-ce que ça signifie ?
01:48Parce que chaque fois qu'on l'annonce, on a l'impression qu'encore une minute, monsieur le bourreau.
01:52Non, c'est plus compliqué que ça.
01:54Et puis, Mayotte.
01:55Qu'est-ce qu'il va se passer à Mayotte ?
01:57Mais surtout, le fond de Mayotte.
01:59On veut comprendre que ce soit l'histoire d'immigration, l'histoire de bidonville.
02:03Qu'est-ce qui se passe vraiment dans cette île qui est département français, je le rappelle.
02:08Et qu'est-ce qui fait qu'il y a des chureurs date, hélas, depuis bien plus longtemps que le cyclone,
02:14même si le cyclone a été terrible.
02:16Et puis, on va faire les perles, les huées, les bravos que vous connaissez.
02:21Et en seconde partie, dans la culture dans tous les états,
02:25nous allons recevoir avec Céline Alonso un historien remarquable,
02:29Olivier Grenouillot, qui a écrit un superbe livre sur Noël.
02:33De quand date de Noël ?
02:34Et je vais vous dire Noël, il date de 2500 ans.
02:37Oui, oui, oui.
02:38Avant Jésus-Christ.
02:39Comment ? Eh bien, vous le saurez.
02:41A tout de suite.
02:42Sud Radio.
02:44Parlons vrai.
02:45Ici Sud Radio.
02:47Les Français parlent au français.
02:52Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:55Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:58Sud Radio Bercov dans tous ses états.
03:011, 2, 1, 3.
03:04Non, non, non, rassurez-vous, ce n'est pas un râle de plaisir.
03:07C'est qu'une baisse de notation.
03:09Ça n'a rien à voir.
03:10On va s'en expliquer tout de suite.
03:13Sud Radio Bercov dans tous ses états.
03:16Le fait du jour.
03:17Paye tes dettes, paye tes dettes, une, deux.
03:19Paye tes dettes, paye tes dettes, mon vieux.
03:21Paye tes dettes, paye tes dettes, c'est mieux.
03:24Sans ça, ça n'ira pas.
03:26Eh oui, oui, oui.
03:27C'est sympathique.
03:28Je suis entraîné de dire ça.
03:29Paye tes dettes, mon vieux.
03:30Mais paye tes dettes, sans ça, ça n'ira pas.
03:32Mais justement, on constate que très, très, de façon régulière,
03:36des agences de notation comme Moody's, comme Fischt,
03:40comme Standards & Poor's et autres disent voilà,
03:43on a abaissé de 1 à 2 à 3 la note de crédit à long terme de la France.
03:48Et on dit, voilà, la probabilité que le prochain gouvernement,
03:52en l'occurrence celui de François Bayrou,
03:55réduise durablement l'ampleur des déficits budgétaires
03:59au-delà de l'année prochaine est désormais très faible.
04:02Alors, Marc Twaty, peut-être, disons les choses très souvent,
04:05vous savez, vous êtes mieux placé que quiconque pour le dire,
04:09on dit, voilà, baisse de notation, ou pas baisse de notation,
04:14ou stable, etc.
04:15Très rapidement, ces agences de notation,
04:18on en a déjà parlé, mais c'est un indicateur,
04:22c'est un signe, c'est quoi ?
04:23Alors, d'abord, il faut savoir que ces agences de notation
04:25ne sont pas du tout crédibles.
04:26C'est-à-dire que, n'oublions pas, par exemple,
04:28avant la crise des subprimes, elles notaient les dettes subprimes AAA.
04:32Ça veut dire la meilleure note possible.
04:33Avant les fondements.
04:34Juste avant, quelques semaines avant.
04:35Donc bon, pour le dire, il ne faut pas trop faire attention.
04:37Et après, évidemment, il y a un problème numéro un,
04:39c'est qu'elles sont payées par ceux qu'elles notent.
04:42Donc, évidemment, parfois, il y a des arrangements entre amis.
04:45Donc là, par exemple, il faut être très honnête.
04:47Donc là, qu'a fait Moody's ?
04:48Pour faire simple, il y a trois agences de notation,
04:50Fitch, Standard & Poor's et Moody's.
04:53Les trois principales.
04:54Et donc, Moody's n'a fait que s'aligner sur les deux autres,
04:57qui avaient déjà dégradé la note de la France au niveau de Moody's.
05:00Et donc, Moody's qui était, jusqu'à présent, plutôt sympa avec la France,
05:03en disant, mais non, on fait confiance à Bruno Le Maire,
05:05il nous a dit que ça allait être les 30 glorieuses, etc.
05:07Donc, vous vous souvenez, hein ?
05:08Donc, effectivement, bon, ils se sont fait avoir,
05:10ils ont fermé les yeux, peu importe.
05:12Toujours est-il que, maintenant, ils sont au même niveau que les autres.
05:15Mais ce qui est intéressant, c'est effectivement, je dirais, le communiquer.
05:19C'est-à-dire de dire, ben, on ne fait pas du tout confiance.
05:21Oui, parce qu'il dit ça.
05:23Au nouveau gouvernement.
05:24L'ampleur, elle est très faible.
05:27C'est ça qui est grave.
05:28Et surtout, et j'irais même plus loin,
05:30et c'est là où ça devient très intéressant,
05:32c'est qu'en fait, il y a plusieurs typologies de notation.
05:34La meilleure note, c'est triple A.
05:36Pour l'instant, il n'y a que 9 pays dans le monde qui sont triple A.
05:38Notamment l'Allemagne, par exemple.
05:40Après, il y a les double A.
05:42Nous, on est la dernière catégorie de double A.
05:44La catégorie basse de double A, quoi.
05:46La dernière.
05:47Mais ce qui est important, c'est qu'après,
05:49on passe à simple A.
05:50Et ça, c'est très intéressant, parce que
05:52tant qu'on est double A,
05:54il faut savoir que beaucoup d'investisseurs,
05:56de banques, de compagnies de l'assurance,
05:58ont l'obligation d'acheter de la dette publique française.
06:02Parce que, pour leur ratio,
06:04je ne rentre pas dans le détail, etc.,
06:06c'est important d'avoir cette dette publique
06:08soit triple A, soit double A.
06:10Dès qu'on va passer simple A,
06:12dans quelques semaines, certainement,
06:14je pense que Fitch va dégrader l'ordre de la banque.
06:16C'est inévitable.
06:18Elle l'a annoncé déjà, elle a dit, voilà,
06:20on est donc la perspective négative
06:22pour aller simple A,
06:24je pense, dans les prochaines semaines, les prochains mois,
06:26parce que comme vous le savez, le déficit public,
06:28il va encore augmenter en 2025,
06:30c'est absolument pas crédible.
06:32Alors, dès qu'on passe à simple A,
06:34là, on change de catégorie.
06:36C'est-à-dire, on n'est plus dans les catégories
06:38d'investissement premium,
06:40mais, justement, moyenne catégorie.
06:42Et là, il y a beaucoup de banques,
06:44de compagnies d'assurance, etc.,
06:46qui ne peuvent plus acheter cette dette simple A.
06:48C'est-à-dire qu'elles ont l'obligation
06:50d'acheter du double A ou du triple A,
06:52mais pas du simple A.
06:54Et surtout, c'est même,
06:56c'est-à-dire que, surtout, ce n'est pas bon
06:59Donc, ça veut dire que, l'année prochaine,
07:01en 2025, et ça, on le sait déjà, c'est l'État français
07:03qui l'a annoncé, l'État français,
07:05tenez-vous bien, va émettre
07:07320 milliards
07:09d'euros de nouvelles obligations
07:11d'État, de nouveaux bons du Trésor.
07:13320 milliards d'euros, c'est énorme.
07:15Ce qui veut dire que, si on est simple A,
07:17comme beaucoup d'investisseurs ne pourront
07:19pas acheter notre dette publique,
07:21non pas parce qu'ils ne nous aiment pas, mais parce que
07:23ça ne rentre plus dans le cahier des charges
07:25de leurs achats de dette, à ce moment-là,
07:27comme il n'y aura plus ces investisseurs
07:29qui vont acheter notre dette, les taux d'intérêt
07:31qu'on paye sur la dette publique vont augmenter.
07:33Ils ont déjà très fortement augmenté, encore là,
07:35ce matin, au moment où on parle.
07:37On est à 3,1% sur le taux
07:39de 10 ans, au même niveau que la Grèce,
07:41aujourd'hui. Vous vous rendez compte ? C'est-à-dire que,
07:43les investisseurs se disent aujourd'hui,
07:45on a davantage confiance,
07:47par exemple, dans le Portugal, voire dans la Grèce,
07:49pour réduire leurs déficits publics
07:51que dans la France.
07:53Même si on aime beaucoup nos amis grecs ou nos amis portugais,
07:55ça pose un problème, en termes, je dirais,
07:57de crédibilité de la France.
07:59Et de confiance, tout à fait.
08:01Et donc, quel est l'impact pour les Français ? Parce qu'il y a évidemment un impact.
08:03Parce que quand les taux d'intérêt de la dette publique
08:05augmentent, tous les taux d'intérêt
08:07de nos crédits, les ménages,
08:09les entreprises, augmentent aussi.
08:11Donc, ce qui veut dire qu'on va payer plus cher nos crédits,
08:13et donc que la consommation, qui n'est déjà pas géniale,
08:15va baisser, que l'investissement
08:17qui baisse déjà depuis quatre trimestres
08:19mais sont des entreprises, va encore baisser,
08:21que l'investissement logement des ménages
08:23qui baisse depuis, tenez-vous bien,
08:25treize trimestres consécutifs,
08:27c'est jamais vu dans l'histoire de France.
08:29Donc, on a des chiffres déjà catastrophiques.
08:31Ça va continuer, entre guillemets,
08:33d'être de plus en plus mauvais.
08:35Donc, la récession est là, et après,
08:37le chômage, qui commence déjà à augmenter,
08:39va continuer d'augmenter. Donc, mine de rien,
08:41cette petite agence, etc., cette petite notation
08:43qui paraît rien du tout, ça a des impacts
08:45en cascade dramatique
08:47pour le quotidien des Français.
08:49Et c'est là où on doit en vouloir,
08:51et je suis désolé de le dire, à nos dirigeants politiques,
08:53à pas mal d'économistes qui, encore aujourd'hui,
08:55disent « Ah non, mais la dette publique, on s'en fiche complètement,
08:57bon, c'est des milliards, tout ira bien,
08:59ça nous coûte rien, c'est la BCE qui va financer. »
09:01C'est un mensonge éhonté
09:03qui nous coûte extrêmement cher.
09:05Rendez-vous compte qu'aujourd'hui,
09:07cette année, l'État français va devoir débourser
09:0960 milliards d'euros, juste pour
09:11payer les intérêts de la dette.
09:13L'année prochaine, 75 milliards.
09:15Si tout va bien, parce que ça pourrait être plus.
09:17Ce qui fait qu'en cinq ans,
09:19la charge d'intérêt de la dette,
09:21c'est 300 milliards d'euros.
09:23« Foutu en l'air », excusez-moi l'expression,
09:25ça veut bien dire ce que ça veut dire, c'est que
09:27les intérêts de la dette, ça sert à rien.
09:29C'est pas du social.
09:31300 milliards, comme ça,
09:33qui sont jetés par la fenêtre.
09:35Voilà le résultat des politiques, justement,
09:37le « quoi qu'il en coûte », etc., d'avoir augmenté n'importe comment
09:39la dette publique. Parce que ça, je le rappelle.
09:41On dit « Oui, mais on ne pouvait pas faire autrement ».
09:43C'est complètement faux. La France, c'est le pays
09:45qui a le plus augmenté sa dette publique,
09:47et surtout, c'est le pays où l'écart entre
09:49l'augmentation de la dette publique et l'augmentation
09:51du PIB est le plus fort.
09:53On a fait de la dette, il n'y avait pas de croissance
09:55en face. Il n'y avait pas d'activité. Le chômage
09:57augmente. On me dit « Oui, c'est pour la paix sociale ».
09:59Regardez-là, d'un point de vue social, ce qui se passe
10:01en France, aujourd'hui, c'est une catastrophe.
10:03Donc c'est ça qui ne colle plus. Il faut changer
10:05de logiciel. Et quand je vois encore aujourd'hui des hommes
10:07politiques, ou même des femmes politiques,
10:09ou des économistes,
10:11soi-disant sérieux, universitaires, de salon,
10:13si vous voulez, mais en fait, qui n'ont jamais mis les pieds
10:15d'une entreprise, ils ne savent pas comment ça fonctionne,
10:17ils disent « Non, mais la dette, on va continuer de l'augmenter ».
10:19Ce sont des criminels, ces personnes-là. Vous comprenez ?
10:21Donc, il faut arrêter aujourd'hui, parce que
10:23qui va payer à la fin ? Ce ne sont pas les ultra-riches,
10:25ce ne sont pas les grosses boîtes, etc.
10:27Ils ne sont déjà plus en France.
10:29Qui va payer à la fin ? C'est la classe moyenne.
10:31C'est les Français, au sens large. Donc, encore une fois,
10:33c'est notre responsabilité, aujourd'hui, de dire « Stop ».
10:35Il faut arrêter. Et malheureusement,
10:37je ne vois pas le gouvernement, le nouveau gouvernement,
10:39qui n'est pas encore annoncé, changer.
10:41– Cette responsabilité, Marc, comme vous le savez, elle est politique.
10:45Il faut reprendre la main, s'ils existent encore.
10:47Mais dites-moi, vous dites ça,
10:49est-ce que, donc, on va dans le mur ?
10:53– On y est déjà. – Parce qu'on va dans le mur.
10:55– On y est déjà. En fait, il faut être clair.
10:57Aujourd'hui, qu'est-ce qui nous protège ?
10:59C'est la Banque Centrale Européenne, encore.
11:01Parce que la semaine dernière, quand il y a eu la motion,
11:03il n'y a qu'un jour maintenant, la motion de censure,
11:05qui a été votée, à ce moment-là, les taux d'intérêt,
11:07donc la dette publique française, a été attaquée.
11:09C'est-à-dire les investisseurs ont dit « On n'en veut plus, c'est trop dangereux ».
11:11Qu'a fait la Banque Centrale Européenne ?
11:13Elle a dit « Oh, j'achète la dette publique française,
11:15pour justement éviter que les taux d'intérêt n'augmentent trop en France ».
11:19C'est sympa.
11:21Mais s'il n'y avait pas eu ça, les taux d'intérêt,
11:23on serait déjà à 5%.
11:25On est déjà à 3,1. Malgré l'intervention, on est déjà à 3,1.
11:27La semaine dernière, la BCE a baissé les taux d'intérêt.
11:31Malgré ça, les taux d'intérêt de la dette publique continuent d'augmenter.
11:33Donc c'est bien la preuve qu'on est déjà dans le mur.
11:37Mais voilà, on se voile la face.
11:39Mais on se voile la face sur tout, Marc Twaty.
11:43Vous avez entendu, on voit ce qui se passe avec Rami Emileh en Argentine.
11:47On voit ce qui se passe avec les déclarations d'Elon Musk
11:49et d'Huawei Samy pour arrêter au Karcher,
11:53et plus qu'au Karcher,
11:55à la tronçonneuse, les dépenses publiques.
11:57La fameuse dette publique.
11:59Et nous ici ?
12:01C'est ça qui est fou, André.
12:03Rendez-vous compte, aux Etats-Unis,
12:05ils font des efforts pour réduire leurs dépenses publiques
12:07par rapport à leur PIB, à leur richesse.
12:09Sauf qu'aux Etats-Unis, c'est combien ?
12:11Même en Argentine, la dépense publique par rapport au PIB,
12:13c'est que 37%.
12:15C'est-à-dire que c'est 37% de la richesse.
12:17Et ils baissent quand même.
12:19En France, c'est combien ?
12:2157,3.
12:23Et on veut augmenter.
12:25On marche sur la tête.
12:27L'économie, ce n'est pas de la politique,
12:29ce n'est pas de la gauche ou de la droite.
12:31C'est du bon sens.
12:33Quand vous êtes sur-endetté, il faut s'arrêter.
12:35Parce qu'on me dit que c'est du social.
12:37Vous savez que la France est très sociale.
12:39C'est le pays le plus social dans le monde.
12:41Sauf que ça se retourne contre soi quand il y a le chômage.
12:43Il y a le social.
12:45Mais surtout,
12:47ces dernières années,
12:49la part des prestations sociales
12:51dans les dépenses publiques,
12:53c'est à peu près 33%.
12:55C'est un tiers, va-t-on dire.
12:57C'est le poste numéro 1.
12:59Mais quel est le poste numéro 2 ?
13:01Les dépenses de fonctionnement.
13:03Ce sont des dépenses de fonctionnement.
13:05Alors là, tenez-vous bien.
13:07Parce que sur les 3 dernières années,
13:09c'est là où ça devient complètement fou.
13:11Les dépenses de fonctionnement ont augmenté
13:13de quasiment 16%.
13:15En 3 ans.
13:17Alors que les dépenses publiques totales ont augmenté de 12%.
13:19Là, on devient fou.
13:21Quand vous avez un problème,
13:23à titre personnel, dans votre vie,
13:25dans votre famille ou dans une entreprise,
13:27qu'est-ce que vous commencez à réduire ?
13:29Les dépenses de fonctionnement.
13:31On bouge. On va moins au restaurant.
13:33On fait attention.
13:35Et l'administration, j'essaie qu'elle soit moins pléthorique, par exemple.
13:37Et donc, que fait l'État ?
13:39Il fait exactement l'inverse.
13:41C'est-à-dire que ça va mal et j'augmente plus
13:43les dépenses de fonctionnement que le reste.
13:45Et le pire, c'est que malgré cela,
13:47les services publics se dégradent.
13:49Donc ça montre bien qu'encore une fois,
13:51il faut complètement changer de modèle.
13:53On marche sur la tête et ça, c'est extrêmement dangereux.
13:55Et on le voit encore aujourd'hui.
13:57Notre nouveau Premier ministre, encore une fois,
13:59on comprend qu'il est haut-commissaire au plan.
14:01Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
14:03Ça coûte 1,9 million d'euros par an, ce truc-là.
14:05Ils ont fait 18 rapports
14:07qui ont été suivis par personne, évidemment.
14:09Et c'est même le Sénat qui le dit,
14:11en disant qu'il y a un problème.
14:13Aujourd'hui, en France, il y a
14:15700, qu'on appelle, comités théodules.
14:17C'est-à-dire des organismes
14:19qui ne servent pas à grand-chose,
14:21si ce n'est placer les copains, etc.
14:23Sauf que ça coûte cher.
14:25Ça coûte 50 milliards par an.
14:27Donc vous comprenez,
14:29quand on me dit aujourd'hui, ça que moi, je ne supporte plus.
14:31Quand on me dit qu'il faut que les Français
14:33se serrent la ceinture, non.
14:35Les Français, ça fait des années que nous nous serrons la ceinture.
14:37Les entreprises des PME
14:39dont les faillites sont en train d'exploser,
14:41les particuliers, ça fait des années
14:43qu'on se serre la ceinture. Par contre, qui ne se serre pas la ceinture ?
14:45Disons-le. C'est la haute fonction publique,
14:47c'est la fonction publique aux sans-charges,
14:49la puissance publique. Donc ce sont eux
14:51qui, aujourd'hui, doivent baisser
14:53leurs dépenses. Et c'est pourquoi
14:55ce qui m'inquiète, c'est que quand j'entends
14:57certains nous dire, non mais il faut continuer, on va continuer comme ça.
14:59Attendez, ce n'est pas sérieux.
15:01On n'a pas le droit de faire ça. Encore plus grave,
15:03cette semaine, en début de semaine,
15:05le gouverneur de la Banque de France,
15:07le gouverneur de la Banque de France, il a un devoir de réserve.
15:09Qu'est-ce qu'il a dit ?
15:11Pour réduire le déficit, il faut augmenter les impôts.
15:13C'est incroyable.
15:15Nous sommes le pays dans le monde
15:17où il y a le plus d'impôts, les plus taxés
15:19du monde, en termes de prélève obligatoire
15:21par rapport au PIB numéro 1 du monde.
15:23Et le gouverneur de la Banque de France, qui normalement ne se mêle pas
15:25de politique, parce que ça, c'est de la politique,
15:27il dit, il faut augmenter les impôts.
15:29Il aurait pu dire, il faut baisser les dépenses publiques.
15:31Mais non, parce que comme lui, c'est un haut fonctionnaire, évidemment, de base,
15:33vous comprenez, là, ça commence à
15:35devenir dangereux. Parce que si le gouverneur
15:37de la Banque de France se mêle comme ça, effectivement,
15:39de politique, alors peut-être qu'il veut peut-être devenir
15:41ministre de l'économie, je ne sais pas. Mais moi,
15:43ça m'inquiète, parce qu'en tout cas...
15:45– Ministre de l'économie, aujourd'hui, c'est ministre de la dépense
15:47en France. Donc, si vous voulez,
15:49le problème terrible,
15:51et on le dit, d'ailleurs, à chaque fois,
15:53c'est qu'on a l'impression que les gens
15:55ne s'en aperçoivent pas, ils disent, oui,
15:57d'accord, mais écoutez, tant qu'on est là,
15:59le frigo est rempli, heureusement.
16:01Mais à un moment donné,
16:03effectivement, vous vous dites que,
16:05quand même, d'ici quelques mois,
16:07on ne pourra pas éviter
16:09le réel. – Je pense que c'est une question
16:11de mois, et ça commence déjà. Vous savez qu'aujourd'hui,
16:13selon les indices INSEE, par exemple,
16:15le moral des ménages s'effondre.
16:17Ce matin, il y a eu l'indicateur INSEE
16:19du moral des chefs d'entreprise, du climat des affaires,
16:21qui s'effondrent également. Donc,
16:23aujourd'hui, on estime qu'il y a à peu près 40%
16:25des Français, des ménages français,
16:27qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts chaque mois.
16:2940% ! Vous vous rendez compte ?
16:31Regardez un chiffre d'Eurostat
16:33qui est sorti la semaine dernière, on n'en a pas parlé,
16:35le taux de chômage des moins de 25 ans,
16:37des jeunes, qui était encore à 17%
16:39il y a quelques mois, ce qui était beaucoup.
16:41Là, on est à 20,8%, quasiment 21%.
16:43En quelques mois,
16:45le taux de chômage des jeunes, vous savez comment ça se passe,
16:47on leur offre des formations,
16:49on voit qu'ils ne veulent rien dire, mais comme ça,
16:51ils ne sont pas dans les statistiques.
16:53Malgré cela, taux de chômage des moins de 25 ans,
16:5521% !
16:57De catégorie A, ça veut dire que
16:59toutes catégories confondues, le taux de chômage est bien plus élevé.
17:01Et c'est ça qui est aujourd'hui, si vous voulez,
17:03particulièrement dangereux, c'est que notre jeunesse, c'est la force
17:05d'un pays. Donc, si la jeunesse
17:07aujourd'hui, malheureusement, est atteinte
17:09par ce chômage dramatique, endémique,
17:11et que la récession s'est en train de s'installer, ce qui va encore
17:13générer une hausse du chômage, je suis
17:15très inquiet sur la stabilité
17:17sociale et sociétale.
17:19Donc, on revient à
17:21l'hypothèse, au constat
17:23principal, au postulat principal,
17:25cherche-chef, lucide,
17:27et volontaire, et courageux,
17:29désespérément. Ben oui, mais il n'y en a pas.
17:31Il n'y en a pas. Il n'y en a pas. Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
17:33On va rester comme ça ? Ben, on me dit, Wim Schlottich,
17:35soyez ministre de l'économie. Moi, je veux bien, mais
17:37il faut qu'on me laisse faire. On ne me laissera jamais faire.
17:39Dans le contexte actuel, et puis surtout,
17:41il n'y a pas de majorité à l'Assemblée.
17:43Donc, évidemment, ça aussi.
17:45Moi, je pense, c'est triste à dire,
17:47vous savez, mais ça fait des années que j'ai vu
17:49tous les dirigeants politiques, l'Elysée, Matignon,
17:51Bercier, etc. Et à chaque fois, je leur dis,
17:53faites attention, parce que, de toute façon, on va devoir
17:55se réformer, on va devoir se moderniser, soit
17:57dans la douceur, soit dans la douleur.
17:59– Soit dans la douleur, soit dans la violence.
18:01– Sauf que, je suis désolé de le dire, mais comme on ne l'a pas fait
18:03dans la douceur pendant des années, ça fait des années qu'on n'aurait pu le faire,
18:05c'est pas nouveau, et qu'on ne l'a pas fait,
18:07je pense, par choix politique, par manque de courage politique,
18:09en disant, non, mais nous, on veut la paix sociale, etc.
18:11Maintenant, je pense, et je suis très triste
18:13de le dire, on va devoir toucher
18:15le fond de la piscine, et là,
18:17peut-être qu'on pourra redémarrer.
18:19– Le seul problème, c'est de savoir quand est-ce que nous allons
18:21toucher le fond de la piscine, on n'y est pas encore.
18:23– Moi, je pense que c'est imminent,
18:25parce que, justement, vous allez voir,
18:27d'où l'importance de la note, on revient sur la question initiale,
18:29si, effectivement, on passe simple A,
18:31c'est imminent.
18:33– Là, ça se verra très vite.
18:35– Et là, effectivement, les taux d'intérêt vont très fortement augmenter,
18:37et là, les Français, ils vont voir, attendez,
18:39taux d'intérêt, 5%, 7%,
18:41comment je fais pour m'endetter,
18:43pour acheter ma maison, etc., pour mon logement,
18:45et là, les Français, ils vont commencer à comprendre
18:47que c'est pas que des milliards dans le vent,
18:49ça les concerne directement.
18:51– C'est pas des abstractions, ça les concerne directement.
18:53Merci beaucoup, passez quand même de très bonnes fêtes de fin d'année,
18:55et je dis ça à tous nos éditeurs.
18:57– Je veux dire quand même, il y a des solutions,
18:59moi, j'avais proposé notamment
19:01la réduction des impôts tout en réduisant le déficit public.
19:03Alors bon, c'est sur ma chaîne YouTube, ceux qui veulent aller voir,
19:05je le dis, mais...
19:07– Et vous allez sur Itauro aussi, mais le problème...
19:09– Il faut de l'espoir, je pense qu'on peut encore sauver la France,
19:11mais il faut du courage politique
19:13que, malheureusement, nous n'avons pas.
19:15– Et bien voilà, cherchent hommes et femmes politiques
19:17désespérés. Merci Marc Coquille.
19:19– Bonne fête.
19:21– Bon, et sur Surd Radio, on va un petit peu remonter le moral
19:23au moins d'un ménage, puisque nous allons jouer
19:25aux grands sapins de Noël,
19:27nous allons avoir tout de suite le gagnant,
19:29Jocelyne, donc c'est plutôt une gagnante.
19:31Bonjour Jocelyne.
19:33– Bonjour Surd Radio.
19:35– Bonjour Jocelyne.
19:37– Pardon, excusez-moi.
19:39– J'ai dit bonjour Jocelyne, je vous salue.
19:41– Bonjour, j'écoute toutes vos émissions,
19:43vous êtes super.
19:45– Merci, merci.
19:47– Alors Jocelyne, d'où est-ce que vous nous appelez ?
19:49– Alors j'appelle de Librigal Grand.
19:51– Où est-ce ?
19:53– C'est en région parisienne,
19:55nous sommes à 15 km à peu près de Paris.
19:57– D'accord, bon Jocelyne, vous avez gagné
19:59parce que vous êtes la douzième à avoir appelé,
20:01et donc aujourd'hui, vous avez gagné
20:03une carte cadeau
20:05d'un montant de 200 euros
20:07chez Maison Scarlett, c'est la marque française
20:09numéro 1, des boîtes à bijoux,
20:11des boîtes à montres, jolies, pratiques
20:13et accessibles, des grandes, des petites,
20:15en léopard, en mouton, en velours,
20:17il y en a pour tous les goûts
20:19et tous les budgets, et vous pouvez retrouver
20:21toutes ces boîtes sur la maison-scarlett.fr
20:23Jocelyne.
20:25– C'est super, je vous remercie infiniment.
20:27– Merci Jocelyne, choisissez le léopard,
20:29j'adore le léopard.
20:31– Ah oui, moi aussi j'adore,
20:33j'ai toujours aimé.
20:35– Voilà, les grands esprits se rencontrent.
20:37– Voilà, écoutez, je vais suivre votre...
20:39je vais faire comme vous
20:41puisque j'adore aussi le léopard,
20:43j'ai toujours aimé,
20:45et je vous remercie infiniment,
20:47vous êtes vraiment tous super,
20:49vos émissions sont très agréables,
20:51très intéressantes,
20:53et je vous écoute tous les jours.
20:55– Continuez, pour les autres auditeurs,
20:57vous pouvez aussi continuer à nous appeler
20:59parce que le grand sapin de Noël
21:01de Sud Radio, c'est toute la journée.
21:03– Ici Sud Radio,
21:07les Français parlent au français,
21:09les carottes sont cuites,
21:13les carottes sont cuites.
21:15– Sud Radio Bercov dans tous ses états.
21:19Ils nous ont parlé de Mayotte, bien sûr,
21:21où le président Emmanuel Macron est arrivé.
21:25Nous avons parlé de Mayotte,
21:27nous avons parlé de Mayotte au fond,
21:29et pas seulement du cyclone
21:31qui évidemment a ravagé
21:33et qui a ajouté déjà à ce qui se passe à Mayotte
21:35et qui n'est pas mince.
21:37À tout de suite.
21:39– Sud Radio André Bercov.
21:43Bercov dans tous ses états,
21:45ça balance pas mal sur Sud Radio.
21:47– Leur n'est pas vraiment
21:49à la danse et au chant.
21:51Leur est non seulement
21:53évidemment d'abord et d'abord
21:55au soin,
21:57leur est au ravitaillement,
21:59leur est au secours,
22:01le plus vite,
22:03le plus urgemment,
22:05le plus abondamment possible,
22:07mais leur est aussi
22:09au bénévolat,
22:11leur est aussi
22:13au travail.
22:15Mais leur est aussi
22:17au bilan et leur est aussi à expliquer
22:19au fond pour un certain nombre
22:21de français
22:23qui savent où est Mayotte
22:25mais qui ne connaissent pas assez
22:27la situation de Mayotte.
22:29Et nous sommes...
22:31Bonjour Anne Persaud.
22:33– Bonjour, bonjour.
22:35– Vous êtes rédactrice en chef du journal
22:37de Mayotte,
22:39qui est un journal en ligne
22:41mais qui est très bien fait,
22:43que j'ai regardé,
22:45que nous avons regardé.
22:47Vraiment, très très bien fait.
22:49Bon, et l'information, les photos.
22:51Et justement, je voulais être avec vous
22:53parce qu'on parle de Mayotte
22:55justement, là,
22:57quand il y a ce cyclone terrifiant,
22:59quand il y a tout cela, quand il y a
23:01évidemment des problèmes d'insécurité.
23:03Mais sur le fond,
23:05si on avait à faire effectivement
23:07un constat sur Mayotte
23:09par rapport à l'économie,
23:11par rapport à l'émigration,
23:13par rapport aux comores,
23:15par rapport à l'éloignement,
23:17comment vous feriez un tableau de Mayotte ?
23:19C'est parce que si quelqu'un peut le faire, c'est vous.
23:21C'est vous, au journal de Mayotte.
23:23Qu'est-ce que vous diriez aujourd'hui ?
23:25– En fait,
23:27ce que je dirais, c'est que
23:29Mayotte est une population
23:31en sureffectif par rapport
23:33à tout ce que peuvent offrir
23:35les services publics.
23:37C'est-à-dire que tout est sous-dimensionné.
23:39L'hôpital,
23:41les soins, tous sont sous-dimensionnés.
23:43L'éducation nationale,
23:45les établissements scolaires
23:47sont parmi les plus gros de France.
23:49Donc, il faut bien vous rendre compte
23:51que sur un lycée
23:53qui est établi,
23:55mettons, pour 600 élèves
23:57et quand il y en a 1200, 1300,
23:59en fait, ça crée des tensions.
24:01Les écoles sont
24:03pareilles, sous-dimensionnées,
24:05ce qui fait que les élèves ont cours
24:07soit le matin, soit l'après-midi,
24:09c'est-à-dire qu'ils sont à mi-temps
24:11par rapport à des élèves de métropole.
24:13Donc après, on peut reprocher le niveau scolaire,
24:15mais voilà l'état des lieux.
24:17– Vous voulez dire que tout est surdimensionné ?
24:19C'est au niveau de la place ?
24:21– Tout est sous-dimensionné.
24:23Tout est sous-dimensionné,
24:25c'est-à-dire qu'en fait,
24:27il y a beaucoup d'immigrations clandestines
24:29qui arrivent.
24:31– Excusez-moi,
24:33je ne vous demandais pas des chiffres,
24:35vous diriez par exemple, si on avait à comparer,
24:37je crois que c'était Éric Ciotti ou Bruno Retailleau,
24:39qui disaient
24:41c'est comme s'il y avait 20 millions
24:43d'immigrants clandestins en France,
24:47pour comparer à Mayotte.
24:49Est-ce que ça vous paraît ?
24:51– Oui, en fait, on peut toujours
24:53donner des chiffres, mais c'est compliqué de savoir.
24:55On sait combien
24:57on renvoie de personnes par an,
24:59entre 20 et 25 000 par an,
25:01on ne sait pas combien
25:03il y en rentre.
25:05On a coutume de dire que pour un kwasa
25:07qui est repéré, il y en a 4 qui sont arrivés.
25:09Donc ça peut vous donner un ordre d'idée peut-être.
25:11– Oui, je comprends, bien sûr.
25:13– Mais en fait, c'est surtout,
25:15et j'insiste parce que je l'avais dit,
25:17moi ça fait 18 ans que je suis à Mayotte,
25:19et j'avais dit à la ministre des Outre-mer,
25:21Paul Angevin à l'époque, en lui disant
25:23mais les maorais, la population n'a plus accès
25:25aux services publics.
25:27Elle a dit c'est un bon,
25:29mais ça a laissé augurer de ce qui s'est passé
25:31et ce cyclone arrive
25:33sur un territoire où tout
25:35était sous-dimensionné.
25:37Donc la prise en charge et tout ce qui se passe
25:39c'est pareil.
25:41C'est-à-dire que c'est à l'image
25:43de ce côté Mayotte.
25:45– C'est-à-dire qu'en fait, les effectifs
25:47sont nettement,
25:49c'est un vrai
25:51net sous-effectif par rapport à la réalité.
25:53– Oui,
25:55on dit concrètement que ce soit les médecins.
25:57– Et dites-moi Anne Perzot,
25:59ce mouvement
26:01d'immigration clandestine, on sait
26:03et ça fait des décennies que ça existe,
26:05personne n'a essayé de l'enrayer ?
26:07Personne n'a pu l'enrayer ?
26:09Ou ça a été essayé
26:11et ça n'a pas abouti ?
26:13–
26:15Alors c'est un vaste sujet
26:17parce qu'il y a plusieurs moyens
26:19d'endiguer un flot d'immigration clandestine.
26:21Il y a d'abord prioritairement d'aider
26:23le pays depuis lequel les gens arrivent.
26:25Ça n'a jamais été fait concrètement.
26:27Ça a toujours été du saupoudrage.
26:29On aboue le bire,
26:31ça reste du saupoudrage,
26:33il n'y a pas d'aide massive.
26:35Et ensuite, il y a les moyens
26:37de protection pour empêcher
26:39pendant très longtemps.
26:41Les radars qui sont positionnés
26:43sur Mayotte étaient bornis,
26:45c'est-à-dire qu'ils ne couvraient que certains secteurs.
26:47– D'accord.
26:49– Les intercepteurs
26:51étaient,
26:53il y a 4-5 ans, il y avait un ministre
26:55de l'Intérieur qui était arrivé,
26:57je ne me souviens plus parce qu'il n'est pas
26:59arrivé assez longtemps,
27:01mais les intercepteurs qui sont les bateaux
27:03qui interceptent les Kwassas,
27:05ce sont ces bateaux qui arrivent
27:07chargés d'une quinzaine
27:09– Qui viennent des Comores évidemment.
27:11– Qui viennent des Comores,
27:13qui viennent de l'île d'Anjouan, la plus proche,
27:15à 80 km, et les intercepteurs
27:17étaient à moitié dégonflés.
27:19Les boudins étaient à moitié dégonflés,
27:21ils n'étaient pas en état.
27:23Il n'y avait pas vraiment
27:25de volonté politique.
27:27Gérald Darmanin
27:29avait parlé de rideaux de fer
27:31maritimes,
27:33on n'a jamais pu savoir de quoi
27:35il s'agissait quasiment.
27:37Le préfet, dernièrement, nous avait dit
27:39qu'il y avait quelque chose qui se mettait en place,
27:41mais c'était déjà revoir les radars, etc.
27:43Encore une fois,
27:45ce n'est pas pour être contre
27:47l'immigration clandestine, c'est qu'en fait
27:49on ne peut physiquement pas,
27:51c'est ce que j'avais dit à la ministre Paul-Angevin,
27:53les maoris sont d'accord
27:55pour accueillir
27:57parfois leurs cousins, etc.
27:59Si tout était dimensionné,
28:01si on a
28:032 ou 3 hôpitaux,
28:05si on multiplie les salles de classe par 10,
28:07mais sur un territoire de
28:09374 km²,
28:11c'est pas impossible.
28:13Donc à un moment, il faut bien se dire
28:15que c'est une règle mathématique.
28:17– Écoutez, Alberto, je ne comprends pas,
28:19ça tombe sous le sens. Enfin, excusez-moi,
28:21un enfant de 10 ans pourrait comprendre ça.
28:23On veut bien accueillir tout le monde,
28:25mais on ne peut pas. Et je veux dire,
28:27on ne peut pas, personne n'est capable
28:29d'avoir le courage basique
28:31de l'exprimer, et qui s'entend
28:33sans se faire qualifier
28:35de raciste ou de discriminatoire, etc.
28:37Enfin, c'est du bon sens.
28:39– Mais en fait,
28:41il faudrait commencer,
28:43il faudrait
28:45faire une analyse,
28:47par exemple, moi j'ai toujours dit
28:49la France est schizophrène, c'est-à-dire qu'en fait,
28:51un enfant est sur le territoire,
28:53et obligatoirement, il est accepté,
28:55il est intégré à l'école, il est scolarisé, etc.
28:57Mais ce même enfant, quand il a
28:5916 ou 18 ans, on lui dit,
29:01non, non, vous êtes prié de repartir,
29:03on ne veut pas de vous. Donc cet enfant,
29:05pendant toute sa scolarité, il s'est construit
29:07une vie à Mayotte, il a des amis,
29:09peut-être même
29:11qu'en terminale, parce qu'ici ça se fait
29:13très jeune, il a déjà des enfants,
29:15etc. Et là, on va lui dire, non, non,
29:17il faut vous expulser,
29:19il faut arrêter avec cette schizophrénie,
29:21il faut qu'on se mette raccord
29:23et être honnête en disant, voilà, qu'est-ce qu'on peut faire
29:25pour être logique avec nous-mêmes,
29:27pour accueillir au mieux, voilà.
29:29Mais au mieux pour les populations qui sont sur place
29:31et au mieux pour les populations qui arrivent.
29:33– Oui, c'est ça. Mais attendez,
29:35est-ce que ce n'est pas quand même
29:37important, c'est pour vous, pour nous,
29:39nous sommes tous citoyens, nous sommes tous
29:41contributeurs à tout cela, est-ce que ce n'est pas
29:43la quadrature du cercle ? Je veux dire que
29:45on dit qu'on veut accueillir, on veut accueillir,
29:47mais ce n'est pas en 5 ans que vous allez construire
29:4910 écoles de plus, ce n'est pas en 5 ans
29:51que vous allez construire 10 hôpitaux de plus,
29:53ou alors, effectivement, il faut l'argent.
29:55C'est toujours pareil,
29:57c'est-à-dire qu'il y a la réalité
29:59et, je ne dirais pas le fantasme,
30:01mais les souhaits, effectivement,
30:03que nous pouvons avoir. Et on a
30:05toujours cette contradiction, d'ailleurs, que ce soit
30:07à Mayotte, comme en France ou ailleurs,
30:09je veux dire, il faut savoir
30:11ce qu'on veut dans la vie, je crois.
30:13On a l'impression d'une politique sympa.
30:15Mais en fait, c'est ce que je vous disais,
30:17c'est qu'en fait, on manque de logique.
30:19En fait, il y a
30:21plein de dogmes
30:23contradictoires, voilà. Donc, du coup,
30:25on ne peut pas fonctionner comme ça,
30:27on manque d'une logique enfantine. Et donc,
30:29au lieu de se dire, ben voilà,
30:31moi, j'ai toujours écrit
30:33que Mayotte devrait servir de laboratoire,
30:35mais pour tout, pour tout, pour tout.
30:37Et en France, pour...
30:39Pour intégrer.
30:41Pour l'intégration,
30:43pour voir comment on l'accueille, pour tout.
30:45Pour tout,
30:47parce que la montée des eaux, parce que
30:49les phénomènes climatiques,
30:51tout, en fait,
30:55sur quelques thèmes
30:57qu'on se penche,
30:59ça peut...
31:01En fait, nous, on a commencé à avoir
31:03des règlements de comptes entrebandes,
31:05avec des machettes, etc.
31:07C'est arrivé en métropole, par la suite,
31:09etc. Donc, il faut,
31:11et encore une fois,
31:13ça remet la place des Outre-mer au centre
31:15de la politique française,
31:17voilà, ça repose cette question.
31:19– Mais dites-moi, alors, du point de vue
31:21de ce qui se passe aujourd'hui,
31:23donc, le cyclone, évidemment,
31:25ne fait qu'aggraver
31:27les choses, enfin, de montrer encore plus.
31:29Juste un mot,
31:31qu'est-ce que vous pensez de l'histoire ? Parce que ça a été une grosse polémique,
31:33l'histoire des bidonvilles.
31:35Certains disent, oui, on a laissé
31:37se multiplier
31:39les bidonvilles.
31:41Évidemment, ce sont les premiers à avoir été
31:43balayés par le cyclone.
31:45Qu'est-ce que vous pensez de cette polémique sur les bidonvilles ?
31:49– En fait, je ne comprends pas
31:51cette polémique. En fait,
31:53les bidonvilles ont commencé à s'étendre,
31:55les casentoles,
31:57voilà.
31:59Quand ça prend une certaine proportion
32:01du territoire, bon, ça marche.
32:03Quand ça s'étend de plus en plus, c'est-à-dire en piété,
32:05sur les terrains, sur les cultures, etc.,
32:07des maorais
32:09qui étaient sur place, ça a commencé à poser problème.
32:11Mais là, je vous parle d'il y a à peu près 10 ans.
32:13Donc, les maorais, ce qu'ils ont fait,
32:15c'est qu'ils ont dit, nous, on décase. Le mot de
32:17décasage, ça veut dire une démolition sauvage,
32:19hors la loi, en fait.
32:21Donc, ils ont commencé à démolir d'eux-mêmes,
32:23donc, il y en a qui ont été condamnés,
32:25etc.
32:27Alors, le rôle des maorais,
32:29de certains
32:31habitants sur place, n'est pas clair,
32:33parce qu'il y en a qui faisaient payer
32:35à ces clandestins,
32:37à ces habitations illégales sur leur terrain,
32:39des loyers,
32:41et qui les faisaient travailler, et qui, après, les dénonçaient.
32:43Alors, le gouvernement
32:45a dit, écoutez, vous vous mettez au clair avec ça,
32:47et nous, on veut bien faire en sorte
32:49de se réguler. Et on est arrivé,
32:51du coup, sur la loi Elan. La loi Elan,
32:53qu'est-ce qu'elle dit ? Elle dit, l'autorise
32:55les préfets à prendre des mesures pour démolir
32:57de l'habitat insalubre, avec la garantie
32:59de reloger les populations
33:01en situation régulière,
33:03qui, statutairement, peuvent l'être.
33:05Et du coup, on a commencé à utiliser
33:07la loi Elan,
33:09d'immigrants légaux, c'est-à-dire qu'ils étaient
33:11illégaux au départ, et qu'en fait,
33:13ils ont obtenu des titres de séjour.
33:15Ils ont obtenu des titres de séjour.
33:17Et puis, voilà, d'un an, du coup, ils deviennent
33:19légaux par la suite des choses.
33:21Et donc, du coup, en fait,
33:23avec la loi Elan,
33:25le préfet a commencé à démolir de l'habitat insalubre.
33:27La dernière grosse opération, c'était
33:29450 tôles à Mavadvani,
33:31dans la commune de Kounmou. Et donc,
33:33oui, il y a des gens qui ont dit, oui, mais alors,
33:35ces pauvres gens, qu'est-ce qu'ils vont devenir ?
33:37Mais là, moi, c'est ce que je disais à vos
33:39confrères, où j'étais invitée sur un plateau,
33:41c'est, ça se trouve, le préfet leur a sauvé la vie.
33:43– Oui, parce que...
33:45– En démolissant ainsi les casantoles qui ont toutes
33:47disparues pendant les cyclones, ça se trouve,
33:49le préfet leur a sauvé la vie.
33:51Mais donc, là, je pense que
33:53je ne sais pas comment on peut encore
33:55y avoir de polémiques, c'est-à-dire que là,
33:57là, il y a des gens qui reconstruisent
33:59à l'heure où je vous parle, leurs
34:01casantoles à l'endroit où elles étaient,
34:03mais si jamais la saison cyclonique
34:05ne fait que commencer,
34:07si jamais ça se reproduit,
34:09on repart sur une catastrophe.
34:11Donc, c'est pour ça
34:13qu'en fait, le premier papier que j'ai fait sur le cyclone,
34:15et ça a été de dire,
34:19il nous faut des bétonnières par centaines.
34:21Voilà.
34:23– Et ne pas faire du...
34:25voilà, du bidonville
34:27comme ça, et qu'effectivement, ça peut recommencer.
34:29Mais ce que vous dites,
34:31et merci Albert Zo, ce que vous dites très bien,
34:33c'est qu'il faut arrêter d'esquizophrène
34:35et puis il faut avoir une vraie volonté politique
34:37de savoir qu'est-ce qu'on décide et qu'est-ce qu'on fait.
34:39– Voilà. – Sinon,
34:41cette espèce de flou peut être extrêmement
34:43dangereux et même mortel.
34:45Merci beaucoup Albert Zo, et je rappelle
34:47le journal de Mayotte, suivez-le.
34:49Voilà.
34:51– Merci beaucoup. – Merci.
34:53– Votre attention est notre plus belle récompense.
34:55– Vous faites du bien à tellement de personnes.
34:57Vous ne pouvez pas vous imaginer, c'est formidable.
34:59– Les Français parlent au français.
35:03Je n'aime pas la blanquette de veau.
35:05Je n'aime pas la blanquette de veau.
35:07Je n'aime pas la blanquette de veau.
35:09– Sud Radio Bercov dans tous ses états.
35:11– Ah, la résistance s'organise,
35:13la résistance s'organise, voyez.
35:15Hier, on parlait d'Arcelia Soudé,
35:17la députée LFI,
35:19qui a absolument empêché la stérilisation
35:21des pigeons et des rats.
35:23Il faut protéger ces espèces de menacés.
35:25Avant-hier, une conseillère municipale
35:27de Strasbourg disait
35:29mais défendez les punaises de Lille.
35:31Ces pauvres punaises de Lille, elles ne savent pas
35:33où elles sont, il faut les défendre.
35:35Et bien aujourd'hui, enfin hier encore à Lyon,
35:37une conseillère municipale de Lyon,
35:39et bien ça a été
35:41très très très intéressant,
35:43la discussion au conseil
35:45municipal de Lyon.
35:47Il faut défendre les arbres,
35:49il faut défendre les fleurs,
35:51vous allez voir, c'est très très très
35:53significatif.
35:55– Sud Radio Bercov dans tous ses états,
35:57les perles du jour.
35:59– Changer le monde,
36:01changer les choses,
36:03avec des bouquins de roses,
36:05changer les femmes,
36:07changer les hommes,
36:09avec des géraniums.
36:11– Mais oui, géranium et boue, qu'est-ce qu'ils ont raison,
36:13téléphone, des bouquins de roses,
36:15des géraniums, mais qui n'aiment pas ça,
36:17et puis ça sent bon, et puis tout ça.
36:19Et puis, et puis,
36:21comment on fait ça ?
36:23Eh bien écoutez, voilà ce qui se passe,
36:25c'est des discussions intéressantes,
36:27à Lyon par exemple, la ville de Lyon,
36:2912 décembre dernier, conseil municipal,
36:31eh bien,
36:33les écologistes
36:35ont parlé du
36:37budget participatif de la ville de Lyon.
36:39Eh bien,
36:41les écologistes, les élus écologistes,
36:43les représentants écologistes,
36:45ont parlé d'un certain
36:47atelier dans sensibilisation,
36:49information,
36:51de l'association Lychenaly,
36:53qui a reçu 3000 euros.
36:55Eh bien, il faut rentrer,
36:57vous allez écouter,
36:59on va voir, c'est en plein
37:01conseil municipal de Lyon,
37:03et c'est Laurence Croisier,
37:05la conseillère municipale du groupe L1,
37:07qui a eu le toupé
37:09d'interpeller les écologistes
37:11sur ceci. Écoutez.
37:13L'atelier de sensibilisation,
37:15formation à la concertation
37:17avec les vivants que vous avez proposé
37:19aux responsables des bupas
37:21d'arrondissement.
37:23Cet atelier de sensibilisation
37:25permet, je cite,
37:27je n'invente rien, de prendre en compte
37:29les intérêts des vivants non humains,
37:31d'orienter les décisions
37:33politiques autour d'un enjeu d'aménagement
37:35local à partir d'une assemblée
37:37temporaire de parties prenantes humaines
37:39et non humaines.
37:41Et d'ailleurs, dans le déroulé de l'atelier,
37:43après un temps de
37:45mise en récits, les agents
37:47évidemment, point E, point S,
37:49étaient invités, E, point S,
37:51à entrer dans le dialogue
37:53inter-espèce au travers d'un jeu
37:55de rôle.
37:57Les membres de cette association,
37:59chargés de la formation interpellent.
38:01Le premier membre
38:03est Boulot Pleureur,
38:05qui fait partie de l'association
38:07car son dernier élagage fut brutal
38:09et depuis...
38:11Non, écoute,
38:13Boulot est encore plus pleureur.
38:15C'est terrible.
38:17Vous voyez ce qui se passe ? C'est très intéressant.
38:19On arrive vraiment à un degré
38:21des civilisations que l'on n'avait pas connues
38:23jusqu'ici. Voilà, dialogue
38:25entre humains et non humains.
38:27Et ce pauvre Boulot Pleureur
38:29qui a été élagué, cet arbre
38:31qui a été élagé, il pleure en force.
38:33Oui, il faut... Je propose
38:35un téléton pour les arbres
38:37pleureurs, pour les saules d'ailleurs,
38:39pleureurs et compagnie. Ce qu'on propose
38:41tout à fait sérieusement,
38:43cette association,
38:45pour entrer dans un dialogue
38:47inter-espèce. C'est très intéressant.
38:49Mais ça ne s'arrête pas là.
38:51Ça ne s'arrête pas là. Écoutez.
38:53Le coquelicot,
38:55fleur fragilisée par les pesticides,
38:57est le deuxième adhérent de l'association.
38:59Puis vient Jardin Mousse
39:01et Mycélium. Ou
39:03ours, parce qu'il faut que ça soit
39:05genré quand même à un moment, qui a le poil
39:07brun et le caractère bien trempé.
39:09Donc, tous ces membres
39:11à part entière de cette association,
39:13qui, je vous le rassure, comportent aussi
39:15quelques vivants humains,
39:17étaient-ils indispensables
39:19pour la formation de nos agents ?
39:21Pensez-moi, je rêve.
39:23Mais bien sûr, c'est indispensable.
39:25Enfin,
39:27Laurence Croisier, c'est très important.
39:29Moi, je veux dire, j'ai parlé ce matin,
39:31on a eu parmi les auditeurs,
39:33deux ou trois arbres, quelques coquelicots
39:35et, je ne sais pas,
39:37trois roses trémières
39:39qui nous ont dit, oui, on ne s'occupe pas assez
39:41de nous.
39:43On nous a servis.
39:45On nous racise.
39:47C'est ça. Ce sont des racisés.
39:49Puisqu'on leur verse
39:51des pesticides.
39:53Halte au génocide des coquelicots.
39:55Halte
39:57à l'éradication,
39:59effectivement, des coquelicots, etc.
40:01Voilà. Voilà où on en est.
40:03Conseil municipal de Lyon,
40:05en l'an de grâce 2024.
40:07Joyeux Noël au Conseil
40:09municipal de Lyon.
40:11Et nous espérons que les résistants
40:13des arbres,
40:15des coquelicots,
40:17des fleurs et des arbres folles vont continuer
40:19à se battre.