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00:00:00Callos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français, soutenez l'artisanat patriote et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com. Callos présente
00:00:18Nous sommes en guerre
00:00:19Fin d'une ère en Syrie, le président Bachar al-Assad a quitté le pays
00:00:23Oh mon dieu
00:00:24Nous sommes en guerre
00:00:25Je n'ai en réalité jamais ressenti de misogynie
00:00:28Et la première fois où j'en ai ressenti, c'est précisément pendant cette séquence
00:00:31Nous sommes en guerre
00:00:32Marine Le Pen est une femme vexée
00:00:34Nous sommes en guerre
00:00:35À Notre-Dame, célébrée autre jour historique, la première messe ouverte au public depuis 5 ans
00:00:41Après l'effroi, vint le soleil
00:00:44Et la voilà de ses merveilles
00:00:48Il est venu le temps de l'alléluia
00:00:54Alléluia
00:00:58Nous sommes en guerre
00:01:00Alléluia, nous sommes en guerre, ça ne va pas vraiment ensemble
00:01:03Mais vous savez en ce moment, tout va ensemble et à tous les étages
00:01:07Alors on va évidemment revenir sur cette extraordinaire conclave, il faut le dire
00:01:13Même si le pape n'était pas en voie d'être élu
00:01:16Ce conclave qui s'est passé à Notre-Dame de Paris pour la résurrection de la cathédrale
00:01:23Ils sont venus, ils étaient tous là
00:01:26Hommes politiques presque du monde entier
00:01:29Hommes politiques de France et femmes politiques de France
00:01:32Tout le monde était là, entourés de qui ?
00:01:34Des deux voyous un peu qu'on pourrait dire
00:01:39Bad boys
00:01:41Elon Musk et Donald Trump
00:01:43Et il fallait voir sur les images
00:01:45Effectivement ces mines, soit énamourées, soit méfiantes
00:01:49En train de les regarder là ces deux types
00:01:51En disant qu'est-ce qu'ils viennent faire
00:01:52Et pourquoi ?
00:01:54On va en parler très longtemps avec Charles Gab
00:01:56Que nous avons évidemment toujours plaisir à recevoir
00:01:59Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:02:01C'est-il agi d'une grande messe géopolitique ?
00:02:04Aussi, aussi, à part le miracle de Notre-Dame évidemment
00:02:08Et puis nous allons parler évidemment d'Alep, de Syrie
00:02:11Cette chute inattendue apparemment de Bachar el-Assad
00:02:14En une semaine le régime s'est effondré
00:02:17Les troupes syriennes se sont évaporées
00:02:20Et puis arrivent effectivement comme par hasard
00:02:23Les mouvements d'Ahrir al-Sham
00:02:26C'est-à-dire la libération de Damas
00:02:29Le Sham étant effectivement beaucoup plus que cela
00:02:32Est-ce que c'est le retour d'Al-Qaïda, de Daesh, des islamistes en Syrie ?
00:02:37On va en parler avec aussi Patrice Franceschi
00:02:42Qui connaît très très bien, qui est allé à plusieurs reprises
00:02:45On va parler aussi des minorités là-bas
00:02:47Que va-t-il passer des chrétiens, des chrétiens d'Orient
00:02:50Du Proche-Orient, des Kurdes, toutes ces minorités là
00:02:53On va en parler aussi avec Pierre Lecorf
00:02:55Qui est un humanitaire et qui habite Alep depuis 9 ans
00:02:58Je rappelle que Charles Gave est né à Alep
00:03:00Mais on va en parler plus longuement de tout cela
00:03:03Et puis, et puis, il perd lui, bravo
00:03:06Marine Le Pen face à Christine Kelly
00:03:08Qu'est-ce qu'elle avait à dire ?
00:03:10Effectivement, les attentats, oui, oui, oui
00:03:12Il y a trois jeunes djihadistes ou pas
00:03:15Qui voulaient venger, et bien venger
00:03:18Les vaincus de Charles Martel à Poitiers
00:03:21Oui, oui, oui, attentat à Poitiers
00:03:23Pour venger 732
00:03:26Voilà, et puis Macron évidemment
00:03:28Et enfin, nous allons se voir parler un peu différemment
00:03:31Nous sommes à la veille des vacances, de Noël, de Nouvel An
00:03:34Et bien les voyages, les voyages c'est très très très important
00:03:38Voyager, voyager dans son cœur, dans son âme
00:03:40Ses yeux, on va recevoir un voyagiste
00:03:43Quelqu'un qui depuis 50 ans a parcouru le monde entier
00:03:46Jean-Alexis Pougatch qui a écrit « L'œil du voyageur »
00:03:49Voilà, à tout de suite, préparez-vous
00:03:52Attention, ça va être très très très lourd
00:03:56Les Français parlent au français
00:03:59Je n'aime pas la blanquette de veau
00:04:02Je n'aime pas la blanquette de veau
00:04:05Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:04:10Il est revenu le temps des cathédrales
00:04:13Oui, il était temps effectivement que Notre-Dame de Paris
00:04:16Retrouve sa splendeur
00:04:19Mais elle n'était pas seule
00:04:22Ils étaient très nombreux à être venus samedi soir
00:04:26Et quels enseignements, les enseignements religieux
00:04:29La décoration, tout cela on en a parlé
00:04:31Mais politiquement et géopolitiquement
00:04:33Qu'est-ce qu'on peut en retenir ?
00:04:35A tout de suite
00:04:36Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:04:39Le fait du jour
00:04:41Un jour la Dame a dit d'accord
00:04:44Je prends les flammes mais pas la mort
00:04:47On raconte qu'elle a fait son refuge en nous
00:04:54Après l'effroi, vint le soleil
00:04:57Et la voilà de ses merveilles
00:05:01Il est venu le temps de l'Alléluia
00:05:05Le temps de l'Alléluia est revenu, oui
00:05:07Très belle interprétation par Vianney
00:05:10De la très célèbre et cultissime chanson de Léonard Cohen
00:05:14Alléluia bien sûr
00:05:15Alors, ils étaient effectivement tous là
00:05:18C'était vraiment un parvis, le parvis, la nef, l'empli
00:05:22Chef d'état national, donc Donald Trump
00:05:25L'ancien président des Etats-Unis
00:05:27Et Biden qui est encore président jusqu'au 20 janvier
00:05:30Représenté par sa femme et sa fille
00:05:33Volodymyr Zelensky était également présent
00:05:36Serge Mattarella Italie avec Giorgia Melloni
00:05:39Franz-Walderstein Meyer en des doudas de Pologne
00:05:42Salomé Jourabigi de Géorgie Jourabishvili
00:05:46Le roi Philippe d'Espagne
00:05:49Mohamed VI du Maroc
00:05:50Abdallah de Jordanie
00:05:51Philippe Emmati de Belgique, etc, etc
00:05:54Et le prince William qui représentait le Royaume-Uni
00:05:57Et en fait, et puis beaucoup d'autres encore
00:06:00Et puis évidemment, il y a deux personnes
00:06:03Qui ont focalisé
00:06:05Et vous avez tous vu évidemment
00:06:07Tous et toutes vu les images à la télévision
00:06:10Sur les réseaux sociaux
00:06:12De cet espèce d'assemblage
00:06:14Et de tous qui regardaient
00:06:17Effectivement fixés
00:06:19Un peu, non pas tétanisés
00:06:21Mais vraiment un peu sidérés
00:06:23Par l'homme à la houppette orange
00:06:25Donald Trump
00:06:27Et le Tesla X-Boy
00:06:30X-Boy et compagnie
00:06:31Elon Musk
00:06:32Et cette photo d'Elon Musk
00:06:34Traversant effectivement la nef
00:06:36Sous les yeux des spectateurs
00:06:39Hommes politiques et compagnie
00:06:41Charles Gave, qu'est-ce que ça vous inspire
00:06:43Ce grand conclave ?
00:06:45Ça m'a beaucoup amusé
00:06:47Parce que
00:06:49Quand j'étais jeune
00:06:51J'ai vu toute une série de westerns
00:06:53Qui étaient tous meilleurs les uns que les autres
00:06:55Et dans la plupart des westerns
00:06:57Vous savez, il y avait des méchants garçons
00:06:59Qui foutaient la ville en l'air
00:07:01Et puis il y avait le shérif qui revenait
00:07:03Et puis parfois avec un
00:07:05Un acolyte qui était un peu douteux
00:07:07Vaguement comme Dean Martin
00:07:09Qui était un petit peu
00:07:11Rio Bravo, le train sifflera trois fois
00:07:13Gary Cooper
00:07:15Et là c'était le retour du shérif
00:07:17Et on sentait qu'ils avaient tous peur
00:07:21Peur carrément
00:07:23Ils avaient peur de lui
00:07:25Pourquoi ?
00:07:27Parce que c'est le retour de celui
00:07:29Qui représente le peuple
00:07:31Et eux
00:07:33Ils ne représentent rien
00:07:35Si c'était cette classe qui essayait
00:07:37De prendre le pouvoir dont j'ai parlé si longtemps
00:07:39Et il était accompagné
00:07:41Par son prophète
00:07:43J'ai dit chez vous
00:07:45Que
00:07:47Musk c'était le Solzhenitsyn
00:07:49De notre époque
00:07:51C'est-à-dire celui
00:07:53Etant passé par
00:07:55Toutes les saloperies
00:07:57Solzhenitsyn il était le goulag
00:07:59Ce qui était nécessaire pour comprendre l'Union Soviétique
00:08:01Et je crois que Musk
00:08:03Il est passé par les Etats-Unis
00:08:05Pour devenir milliardaire
00:08:07Et il représente un peu le rêve américain
00:08:09A son paroxysme
00:08:11Et en plus
00:08:13Il a une mission
00:08:15Parce que les woke ont tué un de ses fils
00:08:17Vous savez
00:08:19Ont tué en guillemets
00:08:21C'est-à-dire qu'ils ont transformé un de ses fils
00:08:23Je crois qu'il en est mort d'ailleurs
00:08:25Et donc
00:08:27Les deux sont des hommes
00:08:29Qui ont une mission
00:08:31Qui portent quelque chose
00:08:33Ils sont habités
00:08:35Ils sont habités par une mission
00:08:37Et c'est ça que
00:08:39Tous ces autres qui sont habités par le désir
00:08:41De rester dans les postes importants
00:08:45Ont eu peur
00:08:47Parce que c'était
00:08:49Une condamnation vivante
00:08:51De ce qu'ils ne sont pas
00:08:53Ils se partèrent d'anciens présidents
00:08:55Absolument
00:08:57De députés
00:08:59J'ai vu que par exemple Barnier
00:09:01Regardait
00:09:03Le président américain
00:09:05Presque méchamment
00:09:07Parce que Barnier
00:09:09Aurait pu être
00:09:11S'il avait accepté
00:09:13La mission
00:09:15S'il avait eu ce courage
00:09:17Il aurait pu être un de ceux-là
00:09:19S'il avait présenté un programme
00:09:21Mais un programme de rupture
00:09:23Avec tous ceux qui étaient autour de lui
00:09:25Et lui il ne l'a pas fait
00:09:27Et donc il devait sentir une espèce de tristesse
00:09:29A l'idée de dire
00:09:31J'aurais pu être celui qui recevait
00:09:33Un électeur Trump d'égal à égal
00:09:35Et non
00:09:37Il ne l'a pas fait
00:09:39Il y a eu aussi cette entrevue
00:09:41Juste avant
00:09:43La rencontre de Notre-Dame
00:09:45Entre Zelensky et Trump
00:09:47Bien sûr et on les a vu poser les trois
00:09:49Et on a vu qu'on leur avait donné
00:09:51Leurs ordres de mission
00:09:53Et c'était
00:09:55Ils étaient comme deux petits garçons
00:09:57Vous exagérez pas un peu
00:09:59Pas du tout
00:10:01Je crois qu'il leur avait
00:10:03Il leur avait chanté la chanson
00:10:05Et je crois qu'il leur a dit
00:10:07Danser sur les paroles et le rythme
00:10:09Il leur a dit vous danserez comme quand je vous le dirai
00:10:11Et en fait c'est vrai
00:10:13Allons plus loin justement
00:10:15Qu'est-ce que ça traduit en fait
00:10:17L'arrivée de Trump, de Musk
00:10:19De Robert Kennedy Junior
00:10:21Justement et on va parler ensuite
00:10:23De Patel
00:10:25Tout le cigabard
00:10:27Cache Patel au FBI
00:10:29Qu'est-ce que ça traduit ?
00:10:31Ça traduit si vous voulez
00:10:33La première fois Trump s'est fait avoir
00:10:35C'est à dire qu'il est arrivé
00:10:37Et il s'est entouré de gens
00:10:39Qui faisaient partie de cet état profond
00:10:41Tout en disant qu'il voulait le détruire
00:10:43Et puis ils l'ont tellement fait braire
00:10:45Et pendant son premier mandat
00:10:47Et ensuite
00:10:49Quand il s'est présenté
00:10:51Ils ont essayé d'utiliser toutes les armes
00:10:53Et en particulier la justice
00:10:55Pour le faire tomber
00:10:57Et ils n'y sont pas arrivés
00:10:59Et donc ce que ça veut dire
00:11:01C'est le grand retour
00:11:03De ce que j'appelle la légitimité
00:11:05C'est à dire que vous savez
00:11:07Pour qu'un système politique fonctionne
00:11:09Il faut qu'il y ait une
00:11:12Adéquation entre la légalité
00:11:14Et la légitimité
00:11:16Et que les élections ont donné à Trump
00:11:18Puisqu'il a eu le vote populaire
00:11:20Et le vote des grands électeurs
00:11:22Et maintenant il est à la fois
00:11:24Légal et légitime aux yeux du peuple américain
00:11:26Et partout on a essayé
00:11:28D'enlever cette notion de légitimité
00:11:30Par exemple il est évident que l'Europe n'est pas légitime
00:11:32Elle est peut-être légale mais elle n'est pas légitime
00:11:34Mais l'Union Européenne parlons-en
00:11:36Le président français est légal
00:11:38Aujourd'hui mais n'est plus légitime
00:11:40Ce qui est d'ailleurs
00:11:42Une contradiction en termes gaullistes
00:11:44Puisque dès que De Gaulle n'est plus légitime
00:11:46Il est parti, qui était quand même le fondateur
00:11:48Et donc on se retrouve
00:11:50Avec le retour
00:11:52De la politique
00:11:54Sur le management
00:11:56C'est-à-dire que le management avait pris
00:11:58La place de la politique
00:12:00La financiarisation, la bureaucratisation
00:12:02L'administration
00:12:04Tout était fait par des petits hommes gris
00:12:06Et c'est la victoire des hommes libres
00:12:08Et je veux dire que ça me rend plus d'aise
00:12:10Et de bonheur
00:12:12Je vous sens beaucoup plus optimiste
00:12:14Qu'à l'accoutumée
00:12:16C'est-à-dire que j'ai rarement été assez optimiste
00:12:18Puisque je dis qu'on va assister
00:12:20A la deuxième chute du mur de Berlin
00:12:22C'est-à-dire que
00:12:26Encore une fois c'est un livre que j'avais écrit
00:12:28Il y a un an dans lequel je disais
00:12:30L'Empire du Mal c'était l'Union soviétique
00:12:32Et puis il est tombé
00:12:34On s'est dit chouette
00:12:36On va pouvoir vivre libre
00:12:38Et il a été remplacé par l'Empire du Mensonge
00:12:40C'est-à-dire ces gens qui prétendaient
00:12:42Avoir une vision à long terme
00:12:44Et qui en fait voulaient
00:12:46Prendre le pouvoir pour leur caste
00:12:48Et même au niveau mondial
00:12:50Et ce projet est en train de s'écrouler
00:12:52C'est-à-dire qu'on va revenir
00:12:54Les nations
00:12:56Et Jean-Paul II disait qu'une démocratie
00:12:58Ne peut pas exister en dehors d'une nation
00:13:00Parce que dans une nation
00:13:02Celui qui a perdu accepte d'avoir perdu
00:13:04Et c'était Jean-Claude Juncker
00:13:06Qui disait
00:13:08Le pouvoir européen ira plus loin que la démocratie
00:13:10On ne peut pas réformer
00:13:12L'Europe de façon démocratique
00:13:14C'est ce qu'il avait dit
00:13:16Ce qui était une monstruosité
00:13:18C'est-à-dire qu'ils savent tous qu'ils ne sont pas démocratiques
00:13:20Ils nous chantent la petite chanson
00:13:22De la démocratie, je suis là pour protéger la démocratie
00:13:24Mais en fait
00:13:26Ils protègent les intérêts d'une classe
00:13:28Parfaitement déterminée
00:13:30Et c'est donc la victoire de l'intérêt général
00:13:32Sur les intérêts particuliers
00:13:34Alors on va continuer d'en parler
00:13:36Juste après cette petite pause
00:13:38Parce que justement, qu'est-ce que ça signifie
00:13:40A la fois pour l'Europe, en général
00:13:42Pour la France en pratique, en particulier pour nous
00:13:44Ce qui s'est passé
00:13:46Ce qui a sonné à Notre-Dame
00:13:48A tout de suite
00:13:50Ici Sud Radio
00:13:56Les Français parlent au français
00:13:58Les carottes sont cuites
00:14:00Les carottes sont cuites
00:14:02Sud Radio Bercov
00:14:04Dans tous ses états
00:14:06Et nous sommes toujours avec le président
00:14:08De l'Institut des Libertés, Charles Gave
00:14:10Qui vient d'écrire un bouquin sur l'épargne
00:14:12Mais là on ne va pas s'épargner notre effort
00:14:14On l'avait reçu d'ailleurs pour ça
00:14:16Pour dire au fond
00:14:18Quel serait et quel sera l'impact
00:14:20De cette nouvelle équipe qui s'installe
00:14:22Je le rappelle, le 20 janvier
00:14:24Prochain à Washington et ailleurs
00:14:26Donc l'impact de
00:14:28Alors on a parlé un peu de qui ils sont
00:14:30Mais au niveau de l'Europe
00:14:32En général et de la France en particulier, Charles Gave
00:14:34Eh bien écoutez
00:14:36C'est intéressant
00:14:38Je crois que le programme
00:14:40On le connait tous, c'est America First
00:14:42Claire
00:14:44Ca c'est net et c'est précis
00:14:46On va s'occuper d'abord de notre pays, de notre peuple
00:14:48On va s'occuper d'abord des intérêts du pays
00:14:50Ce à
00:14:52Ce que devrait faire tout gouvernement d'ailleurs
00:14:54Mais c'est ce qu'on a cessé de faire en Europe il y a déjà un petit moment
00:14:56Donc
00:14:58Et dès le départ
00:15:00Trump a annoncé la couleur
00:15:02Il va s'intéresser
00:15:04A la défense de l'Europe
00:15:06Et il
00:15:08Qui est assurée par les Etats-Unis depuis
00:15:101945 mettons
00:15:12Et là ça devient
00:15:14Intéressant parce que les Finlandais
00:15:16Qui savent de quoi ils parlent
00:15:18Ont un proverbe que j'aime beaucoup
00:15:20Qui dit dans un pays il y a toujours une armée
00:15:22Si c'est pas l'armée du pays c'est l'armée du pays d'à côté
00:15:24Ils avaient d'un côté la Suède qui était une grande puissance
00:15:26Et de l'autre côté de la Russie
00:15:28Donc ils savaient de quoi ils parlaient
00:15:30Et
00:15:32En Europe on a décidé d'avoir l'armée du pays d'à côté
00:15:34Et que ce serait les Etats-Unis
00:15:36Il y a longtemps, donc on n'a plus d'armée
00:15:38On n'a plus d'armée
00:15:40On avait le parapluie américain, l'OTAN
00:15:42Et donc on pouvait se permettre de tailler des croupières économiquement aux Etats-Unis
00:15:44Parce qu'on n'avait pas supporté 3 ou 4%
00:15:46De budget de défense nationale
00:15:48Et maintenant ce que dit Trump
00:15:50C'est si vous voulez que l'armée des Etats-Unis
00:15:52Reste
00:15:54Ca va vous coûter
00:15:56Tant
00:15:58Bon
00:16:00Imaginons qu'on dise non
00:16:02On n'a pas les moyens, on ne peut pas, etc
00:16:04Parce qu'on ne peut pas, on ne peut pas dépenser 4 ou 6 milliards d'euros
00:16:06Comme ça boum
00:16:08Vu la dette, on la connait
00:16:10Vu la situation de nos budgets, aussi bien en Allemagne qu'en France
00:16:12Que partout, on ne peut pas
00:16:14Donc ça veut dire que
00:16:16Il n'est pas impossible que l'armée américaine
00:16:18S'en aille
00:16:20Vous pensez qu'il est riche que là ?
00:16:22Enlever les centaines de bases de l'OTAN
00:16:24Oui mais en même temps
00:16:26Pourquoi resterait-il ?
00:16:28Il n'y a plus grand chose
00:16:30D'économique qui se passe en Europe
00:16:32S'il doit mettre des armées
00:16:34C'est plutôt sur l'autre océan
00:16:36Sur le Pacifique
00:16:38Il y a un pays qui continuera
00:16:40A avoir des relations, c'est la Grande-Bretagne
00:16:42Parce que
00:16:44En quelque sorte c'est la mer
00:16:46On ne va pas laisser tomber sa mer
00:16:48Et à ce moment-là
00:16:50Vous devez vous poser la question
00:16:52S'il n'y a plus d'armée
00:16:54Locale
00:16:56S'il n'y a plus l'armée américaine
00:16:58Quelles sont les armées qui peuvent nous protéger
00:17:00S'occuper de nous
00:17:02Il n'y en a que deux en Europe
00:17:04C'est l'armée turque ou l'armée russe
00:17:06Intéressante perspective
00:17:08Il va falloir que l'Europe fasse le choix
00:17:10Dans les années qui viennent
00:17:12Entre l'armée turque ou l'armée russe
00:17:14Il y a un certain nombre de gens
00:17:16Qui au cas où on choisirait l'armée russe
00:17:18Vont devoir bouffer leur chapeau
00:17:20Et plus que ça
00:17:22Et dites-moi
00:17:24Pourquoi on ne ferait pas
00:17:26Tout le monde parle depuis quelques temps
00:17:28De l'armée européenne
00:17:30Vous n'allez pas envoyer
00:17:32Des avocats Bruxellois
00:17:34Qui ont 50 ans
00:17:36Qui sont buveurs de bière
00:17:38Courir dans les Ores
00:17:40C'est une armée
00:17:42Jeune
00:17:44Ce n'est pas fait de 45 ans
00:17:4650 ans 60 ans
00:17:48Si on ne peut pas payer nos retraites
00:17:50Parce qu'on n'a plus d'enfants
00:17:52Je ne vois pas comment on peut avoir une armée
00:17:54C'est le même problème
00:17:56Les deux sont joints
00:17:58Ça va être un gros problème
00:18:00Et alors oui c'est ça
00:18:02Effectivement on peut se poser
00:18:04En fait on va être
00:18:06C'est Rimbaud qui disait
00:18:08Nous voici remis sur Terre
00:18:10On est face à la réalité rugueuse à étreindre
00:18:12C'est ça
00:18:14On est face à nous même
00:18:16On est face à nous même
00:18:18Et on va devoir payer
00:18:20Toutes les erreurs qui ont été faites
00:18:22Depuis 30-40 ans
00:18:24Et c'est le moment
00:18:26Où la note va être présentée
00:18:28Oui ça risque d'être un peu délicat
00:18:30Ou alors
00:18:32Il y a une autre possibilité
00:18:34C'est que la France, l'Italie, l'Espagne
00:18:36Décident d'unir leurs forces
00:18:38Pour protéger la Méditerranée
00:18:40Oui
00:18:42Mais à ce moment là
00:18:44Ça implique qu'on le fasse en dehors de l'OTAN
00:18:46Puisque pour l'instant
00:18:48Les bases de l'OTAN qui protègent la Méditerranée
00:18:50Sont en Italie
00:18:52Et donc il va falloir
00:18:54Revoir complètement notre doctrine militaire
00:18:56Oui vaste programme
00:18:58Comme on dit
00:19:00Surtout que les généraux sont toujours excellents
00:19:02Pour se battre
00:19:04En fonction de la guerre précédente
00:19:06Mais la guerre suivante
00:19:08En général ils ne sont pas trop préparés
00:19:10Alors on va parler de tout cela
00:19:12Avec quelqu'un qui connait bien le terrain
00:19:14Qui est Patrice Franceschi
00:19:16L'écrivain, l'aventurier au bon sens du terme
00:19:18Patrice Franceschi
00:19:20Avec vous Charles Gave
00:19:22Tout de suite après ceci
00:19:24Mais on va passer à Sa Balance
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00:41:32en ce moment, avec, on en a parlé avec Charles Gave et avec Patrice Franceschi, effectivement,
00:41:37qui nous a dressé un peu l'état des forces en présence et se dire, faire attention,
00:41:42faire attention, vous savez, à l'arbre qui cache la forêt et comme disait Korzybski,
00:41:47la carte n'est pas le territoire. Et Patrice, on se connaît depuis longtemps, on ne va pas,
00:41:52on sait, on vous a souvent reçu et toujours avec plaisir pour tous ces livres que vous avez écrits,
00:41:58le thé du samouraï moderne, la première personne du singulier, j'appelle, prix Goncourt de la Nouvelle,
00:42:02le goût du risque, effectivement, et le risque, c'est, il est bien là de savoir si, effectivement,
00:42:08comment on sort de sa zone de confort et vous venez d'écrire, j'ai grâcé de publier,
00:42:12lettres à la petite fille qui vient de naître et j'ai l'impression que c'est la première lettre
00:42:16et qu'il y en aura d'autres. En fait, dans le livre, il y a 24 lettres qui sont adressées,
00:42:22en réalité, à ma fille Eul, qui existe, mais qui n'est pas nommée parce que j'ai voulu faire
00:42:28quelque chose d'assez universel, que ça, en fait, s'adresse à toutes les petites filles et tous les
00:42:32petits garçons et à leurs parents qui viennent de naître dans un monde. Parce que l'idée centrale,
00:42:36c'était quoi ? C'est que, en fait, comment se tenir droit dans un monde qui vacille pour les
00:42:43enfants qui naissent aujourd'hui ? Comment se tenir droit dans un monde tordu ? Et je crois que ça angoisse
00:42:48beaucoup de gens aujourd'hui. Il y a beaucoup de gens, vous savez, ce mouvement No Kids, plus d'enfants, etc.
00:42:52Or, je voulais dire à ma fille Eul, à sa mère et à tous ceux qui liront ce livre, un peu comme un cadeau
00:42:58de Noël, ce parcours initiatique que je fais suivre à ma fille Eul pendant 24 lettres, qu'en réalité,
00:43:02vivre, c'est vraiment un truc formidable et que quoi qu'il arrive, grâce à ces lettres d'espoir,
00:43:08il y a toujours une manière de vivre comme il faut, d'être propriétaire de sa vie dans un monde
00:43:13quel qu'il soit. Et d'ailleurs, puisqu'on parlait tout à l'heure de mes camarades kurdes qui, en ce
00:43:18moment, subissent à nouveau des épreuves épouvantables et qui pourtant, parce qu'ils savent
00:43:25pourquoi ils se battent, pourquoi ils vivent, pourquoi ils existent, la liberté et la démocratie
00:43:28résistent. Ils sont quand même heureux. Et voilà, c'est ce que je voulais dire à ma fille Eul et à tous les
00:43:33petits-enfants, les petites-filles qui viennent de naître, parce que le monde de demain, tout le monde sait
00:43:38bien qu'il est sombre. Mais ce que je veux dire, ce n'est pas parce qu'il est sombre que... En fait,
00:43:43le pessimisme du constat qui est nécessaire doit mener à une sorte d'optimisme du combat qui, lui,
00:43:47est impératif. Absolument. Et vous savez, c'était un grand poète aragon qui disait, ce n'est pas parce
00:43:52qu'il fait sombre qu'il faut manquer de tenue. Oui, exactement. Et la tenue, c'est la tenue intérieure
00:43:57comme la tenue extérieure. C'est ça. Et en fait, ce que je dis pendant ces 24 lettres à tous les
00:44:02petits-enfants et à leurs parents, c'est simplement qu'il y a vraiment une manière d'être libre dans
00:44:08le monde quel qu'il soit. Et qu'on peut être propriétaire de sa vie, quelles que soient les
00:44:13circonstances. En réalité, en étant les maîtres complets de notre monde intérieur. Le monde extérieur,
00:44:18lieu de notre impuissance, les Kurdes en savent quelque chose aujourd'hui, c'est autre chose.
00:44:23Voilà, donc pour moi, c'était le petit cadeau de Noël que je voulais faire à ceux qui dépriment un
00:44:28peu. Eh bien, c'est un beau cadeau de Noël parce qu'il faut effectivement ne jamais oublier la
00:44:33lumière, l'être à la petite fille qui vient de naître de Patrice Franceschi, séchée, grassée.
00:44:38Et c'est une jolie leçon de maintien que je vous recommande. Merci. Merci André.
00:44:44Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
00:45:07Nous allons en effet parler voyage avec André Bercov qui, dans son face-à-face, reçoit
00:45:11aujourd'hui Jean-Alexis Pougatch, fondateur d'Air Alliance Monopole des voyages en Afghanistan
00:45:17entre 1970 et 1979 et Forum Voyage. Alors, voyage, voyage, effectivement, voyage, voyage et
00:45:26c'est intéressant. Je voulais d'ailleurs mettre cette chanson, vous savez, d'Henri Salvador,
00:45:30je voudrais tant voir Syracuse, l'île de Pâques et Téhérouan. Cette chanson extraordinaire,
00:45:35il parle de trois pays à chaque vers de la chanson. Alors Jean-Alexis Pougatch, vous, vous venez de
00:45:41publier l'œil du voyageur. Alors, l'œil du voyageur et je dois dire qu'en regardant les pays
00:45:47dont vous parlez, rien que les pays dont vous parlez, je ne vais pas les énumérer parce qu'il
00:45:50vaudrait une heure. Mais enfin, vous avez 50 ans, c'est votre métier, c'est votre raison de vivre,
00:45:56mais surtout votre vie. Bangkok, Ibiza, Haïti, Saint-Domingue, Bangladesh, Sri Lanka, Afghanistan.
00:46:03Afghanistan, on va en parler puisque vous vous êtes occupé d'Afghanistan jusqu'à l'invasion
00:46:08soviétique en 1979. Miami, Vietnam, Cambodge, Gabon, Salvador de Meirelles, le Brésil, bien sûr, l'Inde,
00:46:15l'Inde, l'Inde, votre grande, grande pédélection, la grande muraille de Chine, l'Égypte, la Birmanie,
00:46:21etc., etc. On pourrait encore en aller des tonnes au fond. Qu'est-ce qui vous a amené d'abord,
00:46:26parce que c'est intéressant, vous êtes voyagiste, vous avez eu forme voyage, Air Alliance, enfin,
00:46:30beaucoup de compagnie, la compagnie du monde. Et qu'est-ce qui a fait, au fond, que vous êtes venu,
00:46:36comment, à ce goût du voyage? La curiosité. La curiosité. Ah oui, totalement. Et puis, je dois
00:46:43dire aussi, peut-être que ma mère et mon père m'ont aidé, m'ont donné l'envie de découvrir.
00:46:49Ah bon, comment ça? Alors, c'était en Europe. Chaque fois, nous allions par exemple en Italie
00:46:54ou en Espagne ou dans d'autres pays. Je visitais les églises, les temples, on va dire même les
00:47:03synagogues et puis les musées un peu partout en Europe. Et ça a sûrement aiguisé ma curiosité.
00:47:12Et puis après, il s'est passé l'Afghanistan. Par exemple, moi, j'ai une formation, j'ai fait,
00:47:17j'ai une licence en droit, j'ai une formation juridique, je devais être avocat. Et en fait,
00:47:22j'ai un ami qui a rencontré un grand personnage d'Afghanistan et je suis tombé dans la bassine
00:47:31du voyage avec un de mes amis. Ah, c'est l'Afghanistan qui a vraiment ouvert la voie? Oui, j'avais organisé
00:47:37à la faculté de droit, parce que le doyen Vedel à cette époque m'avait donné l'autorisation,
00:47:42j'avais créé une chaîne de charteurs à 75 francs aller-retour entre boulevard et retour.
00:47:47Ah, ça fait rêver ça! Oui, ça fait rêver. Et aussi un aéroclub. D'accord. Vous étiez
00:47:54encore étudiant là? J'étais encore étudiant, oui. D'accord. Et j'étais à Assas, la faculté
00:48:01de droit qui est à Paris. Et puis l'Afghanistan, ça a été la grande aventure de ma vie. Et
00:48:07de l'Afghanistan, nous sommes passés au Pakistan, merveilleuse destination à cette époque.
00:48:12Et puis en Inde et en même temps à l'ouest, les États-Unis, le Canada et puis toute l'Amérique
00:48:19latine. Quand est-ce que vous avez décidé de fonder une compagnie? En fait, nous avons
00:48:28été invités à un mariage que je dirais royal à Kaboul. C'est-à-dire que mon ami
00:48:36et associé Patrick Avran, et nous sommes restés pendant une semaine à ce fabuleux
00:48:42mariage. La capitale d'Afghanistan, je m'appelle. Oui, Kaboul, la capitale d'Afghanistan. Et
00:48:48un homme français qui s'appelait Gérard Lefebvre, qui est décédé malheureusement
00:48:52et qui a dû se convertir à la région musulmane pour épouser une parente du roi Zahir Shah
00:48:58qui était à cette époque le roi d'Afghanistan. D'accord. Et à la suite de ce, ils nous ont
00:49:03invité, la famille royale nous a invité à visiter le pays pendant un mois. Il est
00:49:08sublime. J'y suis allé aussi avant. C'est fabuleux. C'était pour moi un des plus
00:49:13beaux pays du monde. C'était le plus intéressant par l'histoire d'Alexandre le Grand qui a
00:49:19traversé l'Afghanistan, qui est allé jusqu'au bord de l'Indus, le Bouskachi du roi qui
00:49:26à cette époque se passait sur des kilomètres et des kilomètres. Donc ça vous a amené
00:49:32à dire je vais m'occuper de ça, je vais en faire ma vie. Pas vraiment. En fait, notre
00:49:36ami Abdoula Lefebvre nous a proposé, Patrick et moi, de promouvoir l'Afghanistan, d'assurer
00:49:45la promotion de l'Afghanistan dans toute l'Europe francophone avec une situation de
00:49:52monopole. D'accord. Et donc nous avons réfléchi, parce que ça représentait aussi certains
00:49:56investissements, parce qu'il fallait être agréé et monter ça à Paris, ce qui était
00:50:03promotion et aussi nous avons créé notre propre bureau à Kaboul avec deux français
00:50:09qui y travaillaient, Yves Majorel et Dany Lefranc. Je m'en souviens très bien. Et là la compagnie
00:50:16s'est appelée comment ? Air Alliance. Air Alliance, c'est ça. Et Air Alliance n'a pas
00:50:20su résister aux russes qui ont envahi l'Afghanistan en décembre 1979 et donc Air Alliance a malheureusement
00:50:28disparu. Et ça a duré quelques années. Ça a duré neuf ans. Donc ça a commencé
00:50:33comme ça. Oui, j'avais 24 ans. La première fois, je suis allé à Kaboul. Et à 33 ans,
00:50:42Air Alliance terminée. Mais vous n'avez pas arrêté là. On va en parler après cette
00:50:47petite pause. Et si vous avez envie de poser des questions sur le voyage, sur la manière
00:50:51de voyager, sur ce qui amène le voyage, posez les questions à Jean-Alexis Pougatch, 0826
00:50:57300 300. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. Sud
00:51:06Radio Bercov dans tous ses états. Et dans tous mes états parce qu'on parle de pratiquement
00:51:12tous les états du monde avec Jean-Alexis Pougatch qui a fait de sa passion, sa vie
00:51:18et sa profession l'œil du voyageur qui vient de paraître et qui est un livre assez passionnant
00:51:24parce qu'il parle vraiment non seulement des pays, mais de comment on réagit. Alors,
00:51:28il parle aussi de ses amis, de ses amours, de ses emmerdes, comme disait un certain Charles
00:51:35Aznavour. Mais ce qui est vraiment passionnant, Jean-Alexis, c'est que vous êtes allé partout
00:51:40et quand vous y alliez, ce n'est pas seulement en tant que justement pour le business. C'est
00:51:44d'abord, comme vous dites, pour la curiosité. Et je pense, par exemple, quand vous êtes
00:51:50allé à Haïti, vous êtes allé à des cérémonies vaudous à Haïti. Et vous avez rencontré
00:51:54un certain écrivain. Alors, Haïti a été une révélation pour moi suite à une panne
00:52:02de moteur à San Juan de Porto Rico qui se trouve à une heure de vol de Port-au-Prince,
00:52:09capitale d'Haïti. Et nous sommes allés là-bas. On ne savait pas quoi faire. Ça
00:52:13durait trois jours pour changer un moteur à cette époque. Et nous sommes allés à
00:52:18Haïti, invités par un Italien qui était passager avec moi. Et j'ai découvert vraiment
00:52:25un pays extraordinaire avec, je dirais, presque une vraie civilisation. Le mot est un peu
00:52:31fort. Alors, c'était sous la dictature de Papa Doc, le père, les tontons Makout, et
00:52:38Baby Doc, le fils, et les tontons Makout, horribles personnages. Mais Haïti, c'est
00:52:46la peinture. Haïti, c'est l'écriture. Haïti, c'est vraiment...
00:52:51— Une vraie civilisation. — Une vraie civilisation. Je n'osais pas
00:52:54employer ce terme, mais une vraie civilisation. Alors, je suis allé là-bas. J'ai adoré
00:52:59cette peinture. J'ai rencontré très nombreux peintres. Préfète Dufault, Philomé Aubin,
00:53:05qui a été le peintre fétiche de Kennedy, etc., etc. Et j'ai fait une fantastique
00:53:11rencontre un jour. Donc, Philomé Aubin-Jolicoeur, qui était journaliste, pas officiellement,
00:53:20mais qui... Après, j'ai appris qu'il avait un autre rôle. Mais qui m'a invité un jour
00:53:26donc chez lui, dans sa galerie, en fait, dans la galerie de sa femme. Et il m'a dit
00:53:31« Viens, viens déjeuner ». C'était « Ah bon, bah je viens. Et qu'est-ce que je vois
00:53:34en haut des marches ? André Malraux ». Et donc...
00:53:38– C'était à l'époque ministre de la Culture, déjà, de De Gaulle ?
00:53:40– Non, non, non, c'est après. – C'est après ?
00:53:43– Ah oui, c'est en 1975. – Ah oui, après la mort du général.
00:53:50– Absolument. Et donc, présentations sont faites. Moi, je regarde, je n'étais pas très
00:53:55vieux. Je regarde avec de grands yeux. Nous déjeunons. Et il me dit, au moment du café,
00:54:01il me dit « Est-ce que ça vous intéresse d'aller avec moi ? » Chauffeur, évidemment.
00:54:06Et puis d'aller avec moi découvrir un mouvement de peinture autodidacte, mais pas de peinture
00:54:13naïf, assurée, pardon, les peintres étaient autodidactes, ils ne savaient quasiment pas
00:54:20parler français, ils ne savaient ni lire ni écrire certains, et qui était inspiré
00:54:24par le vaudou. Donc j'ai dit « Bien sûr ». Et je suis allé avec lui et j'ai découvert
00:54:29ce mouvement. Il y a beaucoup de grands peintres, mais le plus grand, c'est celui que préférait
00:54:35Malraux, c'est Robert Saint-Brice, qui a été exposé dans tous les musées du monde,
00:54:42etc. Donc des rencontres, cette curiosité, les hommes, les locaux, Aubin-Jolicoeur qui
00:54:49était un personnage incroyable, mais André Malraux, d'autres, on en parlera peut-être
00:54:54en Afghanistan. – Et vous avez juste, pour reparler d'Afghanistan,
00:54:57vous avez rencontré Kessel quand il préparait son roman « Les cavaliers ».
00:55:01– Absolument. J'ai été invité à un dîner, mais là, on n'a pas pu beaucoup
00:55:06parler. Kessel était en voyage avec un personnage important, qui était un des animateurs et
00:55:14créateurs de « Cinq colonnes à la une », dont le nom m'échappe là. Et ça a été
00:55:22une rencontre très intéressante. – Mais alors justement, Jean-Alexis Bougach,
00:55:26racontez-moi en général, est-ce que quand vous allez dans tous ces voyages, encore une
00:55:30fois, vous avez parcouru les 4 continents, sinon les 5. Je ne sais pas, vous êtes allé
00:55:33en Australie aussi ? – Non, jamais.
00:55:35– Non. Restons sur les 4 continents, c'est déjà pas mal. Est-ce que ce qui vous a intéressé,
00:55:41ce que vous gardez, c'est aussi les contacts avec les gens, qu'ils soient locaux ou internationaux.
00:55:46Est-ce que c'est aussi important, je dis ça pour tout le monde, tout ce qui revient,
00:55:51c'est important le paysage, les pays, et aussi les gens, les hommes, les femmes ?
00:55:56– Les autochtones, absolument. Et par exemple en Afghanistan, nous avons eu des contacts aussi
00:56:03bien avec des gardiens de troupeaux qu'avec, il ne faut pas oublier qu'à Kaboul, les 2 seuls lycées
00:56:12qui existaient étaient des lycées français. – Ah oui, les 2 seuls ?
00:56:16– Oui, les 2 seuls lycées étaient des lycées français, un lycée de garçons et un lycée de
00:56:20filles, qui ont été réduits plus ou moins en cendres par les talibans, et qui ont été reconstruits
00:56:28lorsque les Américains et les Européens sont allés à Kaboul. Malheureusement, ils sont partis,
00:56:36surtout les Américains, trépiteusement. – Mais oui, c'est le moins que l'on puisse dire.
00:56:40Et en général, vous avez fait, dans votre esprit, vous le racontez dans votre livre,
00:56:45vous avez fait énormément de rencontres, effectivement. Mais peut-être, encore une fois,
00:56:50on ne va pas faire une liste, mais qu'est-ce qui vous a le plus... Aujourd'hui, ce qui vous reste
00:56:54comme ça, qu'est-ce qui vous a le plus impressionné ? Ou si vous aviez une liste d'or à faire,
00:56:59une première liste, c'est quoi ? – Alors franchement, l'Afghanistan.
00:57:03– Ah oui ? – Oui, parce que d'abord les paysages étaient
00:57:06extraordinaires et très différents. La population, alors c'est difficile à imaginer aujourd'hui,
00:57:12mais la population était très ouverte, très accueillante.
00:57:17– Oui, c'est tout ce qu'on sait de l'Afghanistan. – Oui, qu'on respecte bien sûr leur façon de vivre.
00:57:22– Bien sûr. – Entre l'élite de Kaboul,
00:57:25on va dire l'aristocratie et les grands bourgeois, et évidemment le peuple,
00:57:30c'était là aussi deux mondes totalement différents. – Bien sûr.
00:57:33– Mais vraiment l'Afghanistan, les gens m'ont fasciné. Alors les cavaliers,
00:57:38ce qui impliquait ça, les tchopendos, les cavaliers qui étaient dans tout le pays,
00:57:43extraordinaires, mais partout, partout, partout. Alors les monuments, les mosquées,
00:57:48la mosquée bleue d'Herat, toujours debout. – Toujours debout aujourd'hui.
00:57:56– Ah oui, toujours debout. À Djam, il y a… – Malheureusement, on ne peut pas y aller.
00:57:58– Non, on ne peut pas y aller à Djam, il y a un minaret qui fait 65 mètres de haut,
00:58:02et en haut, il y a des… en fait, ils comptent une partie de la vie de Myriam,
00:58:11en fait c'est de Marie, on ne peut pas oublier que Marie est dans le Coran.
00:58:17– Dans le Coran, bien sûr. – Absolument, en fait,
00:58:19je dirais presque tous les personnages de l'Ancien Testament, les principaux,
00:58:24et du Nouveau Testament, on les retrouve… – Tout à fait dans le Coran, oui.
00:58:28– Plus ou moins, bon, interprétés, bien sûr, mais on les retrouve dans le Coran,
00:58:34donc on les retrouve dans les monuments, voilà.
00:58:36– Vous voulez dire qu'il y a de la figuration à ce moment-là ?
00:58:39Sur le seminarie, il y a une figuration ? – Non, ce sont des…
00:58:43– Des signes, oui. – Des signes qui racontent l'histoire,
00:58:46c'est ce que l'on m'a dit, de Myriam. – D'accord.
00:58:50Et alors, à part l'Afghanistan… – Alors après, tout de suite, l'Inde.
00:58:56Moi, je suis, c'est le titre d'un de mes chapitres, je suis à vide de l'Inde.
00:59:01J'y vais presque chaque année, donc, j'ai visité pour la 25e fois le Rajasthan,
00:59:11les palais de Maharaja, et puis il n'y a pas que les palais, mais enfin bon, tout,
00:59:15et j'ai été pour la 25e fois complètement transporté,
00:59:19parce que c'est d'une beauté incroyable.
00:59:21En janvier dernier, j'étais dans le sud-est, alors c'est le Talmine Nadu et le…
00:59:29Pardon, le Talmine Nadu et le… – Toujours en Inde, c'est ça ?
00:59:34– Oui, toujours en Inde. Alors, il y a une telle différence entre un habitant du Rajasthan,
00:59:42donc un Rajput, et un habitant du Talmine Nadu, qu'entre un Suédois et un Sicilien.
00:59:50– Oui, c'est un continent, là.
00:59:52– Alors, ce qui est merveilleux, c'est qu'ils parlent, bien sûr, il y a toutes les langues locales,
00:59:56on a beaucoup, beaucoup, plusieurs centaines, mais ils parlent tous l'Hindi,
01:00:01et un grand nombre, un très grand nombre, l'anglais.
01:00:04Ce sont les deux langues officielles du pays.
01:00:06– On va continuer à parler de l'Inde, parce que c'est vrai que c'est un pays absolument fabuleux,
01:00:12je suis visité aussi, moins que vous, mais qui est passionnant.
01:00:16On va en reparler après une petite pause, à tout de suite.
01:00:18– Ici Sud Radio, les Français parlent au français, les carottes sont cuites, les carottes sont cuites.
01:00:39– Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
01:00:42– Et il y a un vice, une drogue dure, une addiction, que partagent les journalistes,
01:00:51les hommes politiques, les milliardaires, les voyagistes,
01:00:56ceux qui font de ce métier une passion, et puis vous, et puis tout le monde,
01:01:00qui n'a pas eu envie de connaître, effectivement, le monde entier ?
01:01:05Alors, ce n'est pas une nécessité, on est très, très bien là où on est aussi,
01:01:09heureux qu'Ulysse a fait un beau voyage, alors vous êtes côté d'Ulysse, Jean-Alexis Pougatch,
01:01:14quand on voit tous les pays que vous avez visités, par nécessité, mais surtout par plaisir.
01:01:21Alors, on parlait de l'Inde, effectivement, et c'est vrai que c'est un continent d'ailleurs,
01:01:26ce n'est pas épais, c'est un pays fabuleux.
01:01:28Je voudrais aussi, parce que vous avez parlé de la Birmanie, de Cuba,
01:01:34alors les cigares Havan que vous dégustiez à Cuba et au lac Titicaca,
01:01:41pourquoi je dis ça ? Parce qu'on se dit, ah là là, il est milliardaire.
01:01:44Non, non, il n'est pas milliardaire, Jean-Alexis Pougatch, pas vraiment,
01:01:48mais il a vécu de cette espèce d'extraordinaire amour du paysage.
01:01:54Donc, votre livre, dites-moi, tout ce que vous racontez, c'est exact ou ce n'est pas exact ?
01:01:59Écoutez, très franchement, c'est exact, à 98%, je me suis peut-être laissé aller,
01:02:08mais je vais vous citer une phrase de Jean Cocteau que je trouvais extraordinaire,
01:02:13c'est qu'il disait, je suis un mensonge qui dit toujours la vérité.
01:02:18Oui, c'est très beau, c'est à la Cocteau, il a cet art,
01:02:23il disait aussi, je suis le Paganini du violon dingue.
01:02:26Donc, c'est un peu ça aussi, effectivement.
01:02:29Alors, on parlait de l'Inde, on pourra en parler pendant des heures,
01:02:33d'autres pays, mais je voudrais qu'on fasse un inventaire, parce que je pense aux gens qui nous écoutent,
01:02:37vous leur diriez, par exemple, parce qu'on me pose très souvent à moi aussi cette question,
01:02:42on vous la pose aussi, s'il y avait un pays où il faudrait aller vraiment une fois dans sa vie,
01:02:47vous diriez quoi ?
01:02:49Alors, si je n'étais pas français, je dirais la France.
01:02:54Je suis français, je dis toujours la France, car c'est vraiment le plus merveilleux pays à visiter.
01:03:02Ne pensons pas tout ce qui se passe en ce moment, ça n'a rien à voir avec la beauté de notre pays.
01:03:08Et si je suis ce que je suis, c'est-à-dire l'œil du voyageur,
01:03:13je dirais aujourd'hui, puisqu'il y a plein de pays où on ne peut plus aller, l'Inde. Partez en Inde.
01:03:21Ça, c'est une partie du monde.
01:03:24L'Asie, qui nous a toujours attirés d'ailleurs, c'est vrai.
01:03:28Les temples d'Angkor, qui étaient une ville avant, on ne peut pas imaginer qu'il y avait 700 000 habitants.
01:03:34Mais les temples, aujourd'hui, sont absolument extraordinaires.
01:03:37Il faut visiter ça, c'est un vrai choc dans sa vie.
01:03:40En Amérique latine, le Pérou,
01:03:48le Pérou, c'est vraiment le plus incroyable pays d'Amérique latine.
01:03:53Je ne dis pas le plus facile, mais le plus incroyable.
01:03:55Pourquoi le plus incroyable ?
01:03:57Parce qu'il y a trois époques, et en même temps quatre.
01:04:00Vous avez la période des Incas, et même pré-Incaïques.
01:04:08Les Incas, c'est très tard.
01:04:11On est au 15e et 16e siècle, c'est tard.
01:04:14Vous avez la période coloniale qui a laissé,
01:04:17comme la période d'abord Incaïque, les Incas,
01:04:20toutes ces périodes ont laissé des temples, des monuments extraordinaires.
01:04:24Le Machu Picchu, pour ne parler que du Machu Picchu.
01:04:28Machu Picchu, évidemment.
01:04:30Vous avez la période coloniale, les Espagnols,
01:04:33qui ont occupé ce pays pendant très longtemps,
01:04:36et qui ont beaucoup détruit,
01:04:38mais qui ont construit aussi des bâtiments merveilleux.
01:04:43Des villes comme Cusco, Arequipa,
01:04:48vous parliez du Machu Picchu, ça c'est les Indiens.
01:04:51Vraiment extraordinaire.
01:04:53Et puis vous avez maintenant la période moderne,
01:04:56qui est aussi très intéressante, avec de très bons architectes.
01:05:00Les Français ont beaucoup investi au Pérou.
01:05:04Les plus gros groupes français ont des hôtels,
01:05:06les trains, etc. C'est incroyable.
01:05:08Absolument.
01:05:10En Amérique du Sud, vous mettriez d'abord le Pérou ?
01:05:12Oui, et tout de suite après, le Mexique.
01:05:14Le Mexique.
01:05:16Toujours, alors là ce ne sont plus les Incas,
01:05:18ce sont ce qu'on appelle maintenant,
01:05:20ce qu'on appelait les Aztèques,
01:05:22et qu'on appelle maintenant les Mexicas.
01:05:24Voilà.
01:05:26Civilisation aussi très riche, un peu de la même période.
01:05:28On a du mal à croire que,
01:05:30bon, qu'est-ce qui se passait en Europe aussi au XVe siècle,
01:05:34on a passé la Renaissance, etc.
01:05:36Ces civilisations qui ont quasiment disparu,
01:05:40qui reviennent tout doucement,
01:05:42parce qu'il y a encore beaucoup d'Indiens,
01:05:44il y a encore beaucoup, et bien sûr,
01:05:46de mixité, on va dire.
01:05:48Voilà.
01:05:50Et le côté,
01:05:52la prise en considération du passé,
01:05:56indien donc,
01:05:58amérindien,
01:06:00de ces pays,
01:06:02est de plus en plus pris
01:06:04vraiment comme une fierté.
01:06:06– Vous voulez dire qu'ils n'abandonnent pas leur passé,
01:06:08ils ne font pas du passé, ils ne posent pas table rase.
01:06:10– Ils le retrouvent complètement.
01:06:12Alors le problème,
01:06:14en Inde,
01:06:16c'est la même religion qui est là, présente.
01:06:18L'hindouisme.
01:06:20Les musulmans sont arrivés beaucoup plus tard,
01:06:22comme partout.
01:06:24On est au IXe, Xe siècle, XIe siècle.
01:06:26Donc c'est très tardif,
01:06:28enfin assez tardif, disons.
01:06:30Mais l'hindouisme est toujours là.
01:06:32Alors qu'il y a une vraie rupture
01:06:34entre les Amérindiens
01:06:36et cette colonisation espagnole,
01:06:38et ces pays aujourd'hui.
01:06:40Ce sont plus...
01:06:42Peu de gens vont sur les temples pour prier.
01:06:44Les temples, je parle des temples
01:06:46Inca ou Aztèque ou Mexica.
01:06:48Il y a une rupture. Il y a ce que j'appelle
01:06:50les monuments morts, entre guillemets,
01:06:52c'est-à-dire des lieux où on ne va plus
01:06:54prier ou méditer,
01:06:56et les monuments encore vivants,
01:06:58comme on trouve en Inde
01:07:00et dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est.
01:07:02Alors quelque chose m'a frappé, justement.
01:07:04Je vais voir si c'est
01:07:06souvent ou pas.
01:07:08Récemment, on a parlé,
01:07:10je crois que c'était sur les réseaux sociaux,
01:07:12mais même dans la presse, il y avait une touriste américaine
01:07:14ou je ne sais pas, enfin une touriste occidentale
01:07:16qui était là, qui dansait
01:07:18sur un temple,
01:07:20et elle a été écaillue
01:07:22très très mal par la population en bas,
01:07:24parce qu'elle se comportait sur un...
01:07:26Vous savez, ces temples...
01:07:28Ça se passait où ?
01:07:30Je crois que c'est au Mexique.
01:07:32Mais oui, parce que ce sont des lieux sacrés.
01:07:34Et donc, on ne va pas
01:07:36danser à Notre-Dame de Paris.
01:07:38On ne va pas danser dans une église,
01:07:40dans un village.
01:07:42Sauf si cette église, malheureusement, est fermée
01:07:44et qu'elle est rachetée par une boîte de nuit,
01:07:46comme c'est fait le cas à New York, par exemple,
01:07:48bien sûr, mais
01:07:50cette touriste a profané
01:07:52un lieu sacré.
01:07:54Oui, parce qu'elle avait été très mal accueillie.
01:07:56Et c'est normal, ça. Moi, je respecte ça.
01:07:58Est-ce que vous pensez qu'il y aurait
01:08:00une culture à faire pour les touristes quand ils vont
01:08:02quelque part ? Parce qu'on ne va pas
01:08:04incriminer, etc.
01:08:06Le tourisme est devenu une des principales
01:08:08industries mondiales.
01:08:10La première en France.
01:08:12La première en France, oui.
01:08:14Est-ce que vous seriez pour, par exemple,
01:08:16enseigner, je dirais,
01:08:18les cultures à l'école,
01:08:20de façon à ce que les gens qui vont
01:08:22quelque part soient un peu
01:08:24plus imprégnés de la culture
01:08:26de tel ou tel pays ? Est-ce qu'on peut
01:08:28éduquer, il ne s'agit pas de...
01:08:30Écoutez, c'est tellement
01:08:32vaste que c'est impossible.
01:08:34Déjà, je pense que
01:08:36aujourd'hui,
01:08:38on enseigne
01:08:40très mal l'histoire de France.
01:08:42Très mal.
01:08:44Et je pense
01:08:46pas que cela soit possible
01:08:48dans le milieu scolaire. Par contre,
01:08:50lorsque vous partez,
01:08:52quel que soit le pays,
01:08:54vous allez à Ibiza,
01:08:56par exemple. Ibiza,
01:08:58bling bling, etc. Mais
01:09:00le vieux Ibiza,
01:09:02c'est...
01:09:04fait partie du patrimoine
01:09:06de l'UNESCO. C'est magnifique.
01:09:08Donc, partout,
01:09:10même dans des lieux qui ont l'air bling bling,
01:09:12je veux dire, vous retrouvez
01:09:14l'histoire. Donc,
01:09:16il faut lire un peu,
01:09:18il faut se documenter, il faut acheter un guide,
01:09:20ou aller sur Wikipédia
01:09:22ou autre. Voilà.
01:09:24Je veux dire, il faut pas... Sauf si on veut juste...
01:09:26Prenez l'exemple d'Ibiza, si on a envie juste...
01:09:28Oui, si on a envie de plage, mer, soleil...
01:09:30Mais on peut faire les deux.
01:09:32On peut absolument faire les deux, parce que l'accès
01:09:34est simple à partir du moment
01:09:36où on y est. Et vous dites que dans tous les endroits,
01:09:38il y a justement ce côté
01:09:40du passé qui est encore là.
01:09:42Oui, et qui ressurgit.
01:09:44Mais vraiment, comme Ibiza.
01:09:46La ville d'Ibiza, qui est riche
01:09:48avec les touristes qui sont là, etc.
01:09:50a investi énormément d'argent
01:09:52dans la...
01:09:54C'est pas la reconstruction,
01:09:56mais dans la rénovation.
01:09:58Absolument superbe. Et très, très, très
01:10:00bien fait, parce que c'est l'UNESCO
01:10:02qui supervise. C'est pas l'UNESCO qui finance,
01:10:04bien sûr, mais qui supervise.
01:10:06Vous partez à Haïti. Haïti, c'est extraordinaire.
01:10:08Il y a deux très grands monuments.
01:10:10La citadelle, qui a été construite
01:10:12par le roi Christophe,
01:10:14qui a été le premier roi
01:10:16d'Haïti, après
01:10:18que les Français aient dû quitter
01:10:20le pays. C'est intéressant
01:10:22d'ailleurs, parce que le général qui est mort
01:10:24du typhus des troupes françaises
01:10:26était le gendre de Napoléon Ier.
01:10:28Il avait épousé Pauline Bonaparte.
01:10:30Mais on retrouve toujours
01:10:32la culture qui est là, etc.
01:10:34Et vous avez donc la citadelle
01:10:36qui est immense. C'est plus grand.
01:10:38C'est pas Vauban, mais c'est plus grand que
01:10:40les monuments de Vauban.
01:10:42Et vous avez le palais sans soucis,
01:10:44qui était le palais de Madame Pauline Bonaparte.
01:10:46Construit par Madame Pauline Bonaparte.
01:10:48Pour Madame Pauline Bonaparte.
01:10:50Alors partout,
01:10:52on peut retrouver...
01:10:54Vous allez en Afghanistan,
01:10:56qui est un pays avec tout ce qu'on reçoit aujourd'hui.
01:10:58L'Afghanistan vous obsède.
01:11:00Complètement.
01:11:02Et je pourrais jamais y retourner.
01:11:04On peut espérer
01:11:06qu'un jour...
01:11:08C'est vrai que c'est mal barré.
01:11:10Et alors juste, les Etats-Unis.
01:11:12Alors les Etats-Unis.
01:11:14Alors j'y suis allé, j'y suis retourné.
01:11:16Je ne dirais pas que mon ami
01:11:18Jacques Seguela, je prononce le nom parce que
01:11:20il est dans le livre,
01:11:22dans mon autobiographie.
01:11:24Je ne dis pas que si on n'a pas une Rolex
01:11:26on est nuls à 50 ans.
01:11:28Mais je dirais que si on n'a pas visité New York,
01:11:30il faut vraiment
01:11:32faire le maximum pour essayer
01:11:34d'y aller.
01:11:36New York c'est vraiment...
01:11:38C'est incontournable aujourd'hui.
01:11:40Et alors pourquoi ?
01:11:42Expliquez, pourquoi ?
01:11:44Oui vous me dites New York,
01:11:46pourquoi il y a des tas d'autres endroits dans le monde ?
01:11:48Parce que c'est incroyable.
01:11:50L'histoire est incroyable.
01:11:52Cette île,
01:11:54Presqu'île, pardon, a été achetée
01:11:56par les Hollandais aux Indiens.
01:11:58New Amsterdam ça s'appelait.
01:12:00New Amsterdam ça s'est appelé New Amsterdam.
01:12:02A été achetée par les Hollandais aux Indiens,
01:12:04les nappes, pour 3 colifichets,
01:12:06je ne sais plus combien de florins,
01:12:08etc.
01:12:10Et puis il y a eu le développement, puis après c'est les Anglais qui sont installés,
01:12:12et puis jusqu'à la guerre
01:12:14d'indépendance menée
01:12:16par le général Washington.
01:12:18Elle fut
01:12:20la capitale des Etats-Unis.
01:12:22Puis après
01:12:24c'est allé à Washington, bien sûr.
01:12:26Et New York a été
01:12:28peuplée par le monde entier.
01:12:30En fait c'est la ville-monde New York,
01:12:32on peut dire, la ville-monde.
01:12:34Ce qui est extraordinaire c'est que
01:12:36on peut aller à
01:12:38New York, et quand on va, on doit aller
01:12:40à New York, et quand on va à New York, il faut aller sur
01:12:42l'île, une petite île,
01:12:44qui s'appelle Ellis Island,
01:12:46où furent accueillis les
01:12:48millions d'immigrés
01:12:50venant
01:12:52de l'Ouest, bien sûr.
01:12:54Les millions. Et moi j'ai
01:12:56un grand-père paternel
01:12:58qui est allé jusqu'à New York
01:13:00sur le Lusitania,
01:13:02le fameux bateau qui a été
01:13:04coulé par les Allemands.
01:13:06Et
01:13:08je ne sais pas ce qu'il s'est passé,
01:13:10ou il n'a pas été accepté, ou ça ne lui a pas plu,
01:13:12etc. Il est retourné en France.
01:13:14Heureusement d'ailleurs, parce que je préfère
01:13:16être français qu'américain malgré tout,
01:13:18bien que j'ai des amis américains merveilleux.
01:13:20D'accord, on va continuer à parler
01:13:22de ça, du monde, de l'œil
01:13:24du voyageur avec Jean-Alexis Pougatch.
01:13:26C'est vrai que ce qui est passionnant, c'est encore
01:13:28une fois la découverte. Et je vous souhaite
01:13:30vraiment à tous, à toutes, le bonheur
01:13:32d'aller et de découvrir,
01:13:34parce que c'est un des plus beaux
01:13:36bonheurs qui soit.
01:13:38Ici
01:13:40Sud Radio.
01:13:44Les Français parlent au français.
01:13:46Je n'aime pas
01:13:48la blanquette de veau.
01:13:50Je n'aime pas la blanquette
01:13:52de veau. Sud Radio Bercoff
01:13:54dans tous ses états.
01:13:56Et avant de retrouver André Bercoff
01:13:58et de repartir voyager, nous allons avoir
01:14:00le résultat du grand sapin de Noël
01:14:02Sud Radio, et c'est maintenant
01:14:04pour ouvrir un cadeau en direct. Nous avons
01:14:06avec nous Tony. Bonjour Tony.
01:14:08Bonjour, vous allez bien ? Eh bien ça va, et vous ?
01:14:10Ah ben oui, bien sûr.
01:14:12D'où est-ce que vous nous appelez, Tony ?
01:14:14De Bordeaux. De Bordeaux. Alors,
01:14:16félicitations, vous avez été sélectionné parce que vous êtes
01:14:18notre 21ème appel. Bravo.
01:14:20Et derrière ce chiffre magique,
01:14:22vous gagnez...
01:14:26un casque Bluetooth
01:14:28offert par Sud Radio et la Confédération
01:14:30des Buralistes.
01:14:32Un beau cadeau, Tony, pour vous.
01:14:34Eh ben c'est parfait, je vous remercie beaucoup.
01:14:36Eh ben je vous en prie. Merci à vous, Tony.
01:14:38Vous êtes grutier, c'est ça ? Oui, exactement.
01:14:40Bon, ben comme ça, vous pourrez
01:14:42prendre de la hauteur
01:14:44et mettre votre Bluetooth. Voilà.
01:14:46Et d'ailleurs, vous êtes en haut de votre grue, là,
01:14:48Tony ? Non, non, je le sentais presque
01:14:50fini, donc je viens d'en bas, maintenant.
01:14:52D'accord. Merci.
01:14:54Et puis, profitez-en bien, Tony.
01:14:56Et écoutez-nous. Merci.
01:14:58Et puis, je rappelle
01:15:00à tous nos auditeurs que le Grand Sapin de Noël
01:15:02continue sur Sud Radio jusqu'au
01:15:0427 décembre.
01:15:06Eh bien, nous sommes
01:15:08toujours, effectivement,
01:15:10nous aussi, dans les hauteurs du voyage.
01:15:12Avec Jean-Alexis Pougatch,
01:15:14encore une fois, il vient de sortir son livre
01:15:16L'œil du voyageur.
01:15:18Et puis, voilà, il nous
01:15:20fait voyager. C'est très, très, très important
01:15:22de nous faire voyager, de voyager, parce que
01:15:24très sincèrement, ça fait
01:15:26partie, vous savez, des migrations, tout ça,
01:15:28les nomades. Mais les nomades,
01:15:30on oppose les nomades
01:15:32aux, vous savez, aux gens, les gens
01:15:34des arbres et les gens des bateaux.
01:15:36Les anywhere et les somewhere.
01:15:38Eh bien, en fait, nous sommes les deux.
01:15:40Nous sommes les deux. Nous sommes, de ce point de vue,
01:15:42heureux d'être où on est.
01:15:44Identité, avec identité,
01:15:46avec racines. Mais aussi, les racines,
01:15:48on peut voyager. Vous savez, les chambres,
01:15:50c'est très important, les arbres.
01:15:52Et Jean-Alexis
01:15:54Bougach, alors, on parlait de l'Inde,
01:15:56on parlait de là où on peut
01:15:58aller un peu partout.
01:16:00On parlait de New York,
01:16:02évidemment, cette ville monde incroyable.
01:16:04Et moi,
01:16:06je me rappelle, d'ailleurs, de voyages
01:16:08notamment sur
01:16:10vos conseils. Je suis allé à Bangkok.
01:16:12Et Bangkok, ce n'est pas seulement
01:16:14les salons de massage. Il faut dire ce que
01:16:16c'est que la Thaïlande, parce que beaucoup de gens disent
01:16:18« Ah oui, c'est Pouket, c'est etc.
01:16:20Le sexe. » Il n'y a pas que ça.
01:16:22Loin de là, en Thaïlande
01:16:24et à Bangkok.
01:16:26Alors, je déconseille de partir
01:16:28en Thaïlande
01:16:30pour le sexe. Parce que
01:16:34ça peut être très agréable
01:16:36mais ce n'est plus ce que c'était.
01:16:38Aujourd'hui, il y a beaucoup
01:16:40d'autres choses. Il y a toujours eu beaucoup d'autres choses
01:16:42à voir en Thaïlande. Bangkok
01:16:44est une ville très intéressante.
01:16:46Il y a
01:16:48de très beaux monuments.
01:16:50Le palais royal,
01:16:52de grands temples magnifiques,
01:16:54des pagodes superbes.
01:16:56Il y a aussi des canaux dans
01:16:58le vieux Bangkok, le coin de
01:17:00Thonburi. Et puis
01:17:02il y a le pays.
01:17:04Alors, le pays, c'est le nord
01:17:06avec
01:17:08des villes comme Chiang Mai
01:17:10et Chiang Rai. Moi, j'ai une passion pour
01:17:12Chiang Rai et surtout
01:17:14pour les alentours. Aujourd'hui
01:17:16aussi, il y a deux phénomènes
01:17:18qu'on retrouve simplement à Barcelone.
01:17:20C'est assez drôle.
01:17:22C'est la construction de temples
01:17:24par des architectes.
01:17:26Il y en a un qui est décédé, mais par des
01:17:28architectes contemporains
01:17:30de temples qui n'ont pas
01:17:32de date
01:17:34de finition.
01:17:36C'est-à-dire que ça se construit
01:17:38tout le temps.
01:17:40En permanence.
01:17:42Vous trouvez ça à Barcelone.
01:17:46Ce n'est pas très loin de chez nous.
01:17:48Avec la Sagrada Familia.
01:17:50Ah oui, bien sûr.
01:17:52Du Grand Gaudi.
01:17:54La Sagrada Familia
01:17:56qui continuait à toujours...
01:17:58À un moment, il faut que ça s'arrête parce que
01:18:00Barcelone, on ne peut pas construire et construire. Il faut du terrain.
01:18:02C'est plus facile d'avoir du terrain.
01:18:04Mais là-bas, en Thaïlande, ils continuent à construire.
01:18:06Il y a deux grands temples et c'est assez extraordinaire.
01:18:08Avec le côté absolument incroyable
01:18:10parce que vous avez...
01:18:12Pour reprendre ce que vous me disiez tout à l'heure, André,
01:18:14c'est que vous avez
01:18:16dans le temple
01:18:18qui est sacré, vous avez
01:18:20malgré tout des publicités
01:18:22pour des bières Thaï.
01:18:24Vous avez des publicités
01:18:26dans le temple.
01:18:28En même temps, vous avez des Bouddhas.
01:18:30En même temps, vous avez des divinités.
01:18:32Il faut prendre le tout.
01:18:34C'est intéressant.
01:18:36C'est comme ça.
01:18:38C'est fantastique.
01:18:40Il faut faire très attention.
01:18:42Il ne faut pas oublier
01:18:44parce qu'on parle du sexe pour la Thaïlande.
01:18:46Par exemple, il faut savoir que c'est un pays
01:18:48très pudique.
01:18:50Comment imaginer que ce soit un pays
01:18:52très pudique alors qu'on parle...
01:18:54Mais ça a été transformé
01:18:56pour les touristes, etc.
01:18:58Dites-moi,
01:19:00parce qu'on pourra en parler,
01:19:02je vous renvoie au livre.
01:19:04Lisez-le parce qu'il y a énormément
01:19:06de...
01:19:08Vous mêlez un peu la vie,
01:19:10vos vies, vos amours,
01:19:12vos emmerdes, vos amitiés, etc.
01:19:14Mais toujours à travers
01:19:16des endroits, des endroits
01:19:18de rendez-vous. Et franchement, on apprend
01:19:20beaucoup de choses en lisant ce bouquin
01:19:22parce qu'on se pénètre
01:19:24de telle ou telle atmosphère,
01:19:26de tel ou tel endroit,
01:19:28de tel ou tel paysage.
01:19:30Ce qui est formidable,
01:19:32et je voudrais qu'on réfléchisse là-dessus,
01:19:34on dit, Jean-Alexis,
01:19:36oui, c'est la mondialisation, c'est fini,
01:19:38tout le monde est maintenant sur le même moule,
01:19:40voilà, on a
01:19:42effectivement les mêmes enseignes
01:19:44un peu partout,
01:19:46les McDo, les Coca,
01:19:48les machins et compagnie, ça on le sait,
01:19:50on l'a dit, on l'a répété.
01:19:52Mais dans chaque pays, il reste quand même
01:19:54une part de découverte,
01:19:56ou pas ?
01:19:57Absolument, il reste une part de découverte.
01:19:59Mais prenons, je ne voulais pas citer,
01:20:01il y a une ville que j'adore, c'est Venise.
01:20:03Alors on me dit, oui, Venise, il y a toutes les grandes marques,
01:20:05etc. Non, il y a une grande rue
01:20:07où il y a toutes les marques, mais tournez à gauche
01:20:09ou à droite, et vous êtes
01:20:11middle of nowhere, il n'y a personne,
01:20:13et vous découvrez Venise,
01:20:15les canaux à votre rythme, etc.
01:20:17Donc à chaque fois, dans tous
01:20:19les pays, y compris en France,
01:20:23il faut savoir tourner à gauche
01:20:25ou tourner à droite.
01:20:26En fait, faire le pas de côté.
01:20:27Mais absolument, c'est ça.
01:20:29Voilà, c'est mieux dit que je ne le dis.
01:20:32Effectivement, le pas de côté,
01:20:34et c'est vrai, vous avez raison de nous ramener en France,
01:20:36parce que
01:20:38moi, je passe
01:20:40très souvent aller visiter un peu
01:20:42partout, et il y a des petits villages,
01:20:44mais ravissants.
01:20:46La semaine dernière, je pense,
01:20:48je dis ça, j'étais à Troyes, en Champagne,
01:20:50dans l'aube.
01:20:52Il y a un village médiéval extraordinaire,
01:20:54et c'est conservé, c'est magnifique.
01:20:56Je ne comprends pas.
01:20:58Allez, il y a la curiosité d'aller
01:21:00voir. Ce n'est pas loin.
01:21:02Parfois, les étrangers sont beaucoup plus curieux
01:21:04que les Français. Je parle de la France.
01:21:06Ils connaissent tout.
01:21:08Quand ils aiment le vin, ils connaissent
01:21:10tous les petits vins, les petits vignobles,
01:21:12pas les grandes marques qu'ils retrouvent. Les petits vins, les petits vignobles,
01:21:14les petits champagnes, les petits...
01:21:16Fantastique.
01:21:18Il faut absolument.
01:21:20Et puis, vous m'avez posé la question,
01:21:22la découverte, la rencontre avec les gens,
01:21:24comment ça m'est venu.
01:21:26Comme tout le monde,
01:21:28j'ai appris et lu
01:21:30Montaigne à l'école
01:21:32et au collège.
01:21:34Montaigne a une phrase merveilleuse.
01:21:36Montaigne dit, il faut voyager
01:21:38pour frotter et limer
01:21:40sa cervelle à celle des autres.
01:21:42Écoutez, c'est
01:21:44une très belle phrase, et je dois dire
01:21:46qu'ici, à Sud Radio, dans mon émission,
01:21:48je passe tous les jours à frotter ma cervelle
01:21:50à celle des autres. Et qu'est-ce que ça
01:21:52fait du bien ? Et qu'est-ce que ça enrichit ?
01:21:54Je me permets de dire une chose.
01:21:56J'ai visité une centaine de pays,
01:21:58mais bien visités, c'est énorme.
01:22:02Je vais faire une déclaration.
01:22:04C'est pas une déclaration,
01:22:06mais je la fais très rapide.
01:22:08La France, vraiment,
01:22:10nous, Français,
01:22:12on a vraiment beaucoup de chance
01:22:14d'être nés en France.
01:22:16Et quand on voyage,
01:22:18que ce soit en Europe
01:22:20ou dans le monde,
01:22:22on prend conscience
01:22:24d'un certain privilège,
01:22:26malgré tout ce qui se passe.
01:22:28Bien sûr.
01:22:30Les privilégiés parlent aux privilégiés,
01:22:32il faut le savoir quand même.