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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-12-03##

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Transcription
00:00:00...
00:00:12...
00:00:14-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses états.
00:00:17...
00:00:18-"Nous sommes en guerre".
00:00:19-"Il s'est passé quelque chose de grave, de très très grave,
00:00:21qui a justifié un courrier de l'inspection de l'Education nationale".
00:00:24-"Oh mon Dieu".
00:00:25-"Alerté", c'est le mot qu'il utilise, ça méritait vraiment une alerte.
00:00:29-"Pendant 20 ans, j'ai tout fait pour qu'on soit préparé à ça".
00:00:32-"C'est un danger imminent et grave, une menace soudaine".
00:00:37-"Alors, quel est ce grave danger ?"
00:00:40-"Mais ce ne sera pas suffisant".
00:00:41-"Cette menace soudaine, eh bien..."
00:00:44-"Je les vois".
00:00:45-"Les professeurs..."
00:00:46-"Ils reviennent".
00:00:47-"Pouvaient avoir été tentés d'utiliser des calendriers de l'avant
00:00:51durant cette période du mois de décembre".
00:00:55-"Nous sommes en guerre".
00:00:58-"Nous sommes en guerre", mais non, mais non, mais non.
00:01:00Bientôt Noël.
00:01:01Bientôt Noël, mais attention.
00:01:03Attention.
00:01:04Non, non, non, non.
00:01:05Soyons clairs, éditeurs du Sudra, du résistant du Sudra,
00:01:07on ne dit plus Noël.
00:01:08Non, non, on ne dit plus la fin de l'année, bonne année, non, non.
00:01:11On dit les fêtes de fin d'année.
00:01:13On dit les fêtes de l'hiver.
00:01:15Ah bon, qu'est-ce que ça a à voir avec la choucroute laïque ?
00:01:19Ça a tout à voir avec la choucroute laïque.
00:01:22On va en parler avec Laurence Taillade,
00:01:24que nous avons le plaisir de retrouver,
00:01:26qui a écrit deux livres sur le sujet, qui est essayiste.
00:01:29Alors, la laïcité, est-ce que c'est à géométrie variable ?
00:01:32Est-ce qu'on a encore le droit de parler de Noël ou de la fête de l'avant ?
00:01:35Et puis, et puis, alors, le feuilleton le plus extraordinaire,
00:01:38vous savez, quand un père gracie son fils,
00:01:40quand un père pardonne à son fils.
00:01:42Eh bien, c'est bien.
00:01:43Eh bien, le cercle de famille applaudit à grands cris,
00:01:46mais quand c'est Joe Robinette Biden qui pardonne,
00:01:51et attention, la grâce présidentielle,
00:01:53c'est quelque chose aux Etats-Unis,
00:01:55qui pardonne à son fils Hunter Biden.
00:01:57Alors là, c'est tout à fait autre chose.
00:01:59On va vous re-raconter, on a été les premiers,
00:02:01ici, sur Road Radio, à en parler depuis mai 2020.
00:02:04On en a parlé à plusieurs reprises.
00:02:06L'extraordinaire thriller de Biden, père et fils,
00:02:10et de la famille en général, et tout ce qui se passe,
00:02:12ça concerne l'Ukraine, la Chine, et ça vous concerne.
00:02:15On en va en parler assez longuement.
00:02:17Et après les perles, les huées et les bravos,
00:02:19on va recevoir, effectivement,
00:02:21vous savez qu'on est à la veille de dissolution,
00:02:23ou pas dissolution, ça, on ne sait pas.
00:02:25Ce n'est pas pour demain, en tout cas, la dissolution.
00:02:27En revanche, est-ce que la motion de censure va être,
00:02:31ou les motions de censure, en tout cas,
00:02:33l'une d'entre elles va être votée demain,
00:02:35entraînant la chute du gouvernement Barnier,
00:02:38et l'incertitude, alors les inquilines, c'est pas possible,
00:02:41mais la France ne va pas se relever.
00:02:43Vous savez, la France est restée deux mois et demi sans gouvernement,
00:02:45et elle s'en est pas plus mal portée.
00:02:47Ce n'est pas une opinion politique,
00:02:49c'est juste un constat.
00:02:51Alors, on va en parler avec Nicolas Dupont-Aignan,
00:02:53qui n'est plus député,
00:02:55qui n'est plus député alors qu'il l'a été
00:02:57pendant pratiquement 30 ans,
00:02:59maire aussi pendant 30 ans.
00:03:01On va parler de l'état des lieux,
00:03:03et ça ne va pas être triste, hélas.
00:03:05Noël, joyeux Noël,
00:03:09bon bétis de force de France,
00:03:13ce soir on éteint la télé.
00:03:16La compagnie créole, évidemment,
00:03:18le très très très beau,
00:03:20très belle chanson, le bon bésé de force de France,
00:03:22joyeux Noël.
00:03:24Et en ce moment, évidemment, et depuis déjà quelques années,
00:03:26alors vous savez, est-ce qu'on met les crèches
00:03:28dans les mairies,
00:03:30on n'en a pas question, la laïcité
00:03:32imprime de faire les crèches en dehors des mairies.
00:03:34Mais c'est 1500 ans d'histoire,
00:03:36et alors 1500 ans d'histoire,
00:03:38ça se change.
00:03:40Mais on va un peu plus loin.
00:03:42Il y a,
00:03:44en ce moment, et on l'a vu un peu
00:03:46dans toutes les villes de France et de Navarre,
00:03:48en tout cas dans plusieurs,
00:03:50on ne dit plus
00:03:52joyeux Noël,
00:03:54on dit joyeuses fêtes,
00:03:56on dit fêtes de fin d'année,
00:03:58on dit joyeux hiver,
00:04:00et oui, oui, oui,
00:04:02par exemple à Saint-Denis, là aujourd'hui,
00:04:04on dit joyeux hiver.
00:04:06Ah bon, joyeux hiver, on ne pourrait pas dire
00:04:08autre chose, non, non, joyeux hiver.
00:04:10Oui, c'est bien, voilà, joyeux hiver,
00:04:12ou fêtes, on fait disparaître.
00:04:14Alors, il y a eu quand même quelque chose d'intéressant,
00:04:16c'est que
00:04:18plusieurs écoles de l'Aisne,
00:04:20du département de l'Aisne, ont reçu un courrier
00:04:22de l'inspection de l'éducation nationale,
00:04:24les enjoyants ne puent confronter les élèves à un calendrier
00:04:26de l'Avent.
00:04:28Le calendrier de l'Avent, le fer de Noël,
00:04:30tradition sécularisée,
00:04:32où heurte-t-elle le principe de laïcité
00:04:34à l'école ? Alors voilà,
00:04:36il y a un problème,
00:04:38il ne faut pas le faire, etc.
00:04:40Ce qui me frappe le plus,
00:04:42et je ne suis pas le seul,
00:04:44c'est qu'on ne dit pratiquement plus,
00:04:46en tout cas dans les rues de la ville,
00:04:48dans les affiches, Bon Noël, Nouvel An, etc.
00:04:50Laurence Taillade, bonjour.
00:04:52Bonjour André, bonjour à tous.
00:04:54Bonjour Laurence Taillade,
00:04:56très heureux de vous retrouver, ça fait quelques années,
00:04:58mais vous êtes dans un très beau pays
00:05:00qui est le Cantal, je n'en dirai pas plus.
00:05:02Alors, vous êtes essayiste,
00:05:04vous êtes auteur de, je rappelle, Urgence laïque,
00:05:06et Être une femme en 2020,
00:05:08sur les éditions Michelon,
00:05:10et justement, on va parler un peu d'Urgence laïque,
00:05:12etc.
00:05:14Est-ce que vraiment, la laïcité
00:05:16est atteinte, aujourd'hui,
00:05:18en France, en 2024,
00:05:20compte tenu de toutes les tensions,
00:05:22compte tenu de tous les clivages,
00:05:24compte tenu des offensives
00:05:26de telles et des contre-offensives
00:05:28de telles, guérillas, bas bruits,
00:05:30menés sur tout cela,
00:05:32qu'est-ce qui fait que ça pose
00:05:34problème, effectivement, de parler
00:05:36de Noël et de Nouvel An,
00:05:38en 2024,
00:05:40fin 2024, et je voudrais
00:05:42savoir ce que vous en pensez.
00:05:44– Je pense que la première chose,
00:05:46c'est de bien discerner trois choses
00:05:48différentes, parce qu'en fait,
00:05:50cette confusion qui est souvent,
00:05:52d'ailleurs, entretenue par
00:05:54la droite,
00:05:56chacun, effectivement, sa confusion,
00:05:58mais tous les ans, on a
00:06:00la même polémique
00:06:02autour de Noël et de la confusion avec la nativité
00:06:04et le solstice hiver,
00:06:06puisqu'en fait, la France, elle est
00:06:08traversée par ces trois
00:06:10événements, le solstice hiver
00:06:12qui est à l'origine
00:06:14de la fête de Noël, qui est
00:06:16le moment où on a des journées
00:06:18qui rallongent et où, en fait, la lumière,
00:06:20c'est une fête païenne, sur laquelle
00:06:22la religion catholique
00:06:24a greffé la naissance du Christ,
00:06:26parce que c'était la meilleure façon aussi de faire accepter
00:06:28cette tradition, et puis,
00:06:30derrière, on a cette fête
00:06:32commerciale, Gay Noël,
00:06:34dont Coca-Cola,
00:06:36d'ailleurs, a été un des investigateurs
00:06:38en reprenant la figure de Saint-Nicolas.
00:06:40Donc, en fait, cette confusion des genres
00:06:42fait qu'à un moment,
00:06:44la droite catholique, en France,
00:06:46veut s'accaparer, s'approprier
00:06:48la date en fêtant la nativité.
00:06:50Je rappelle qu'il y a deux ans, par exemple,
00:06:52M. Reteyo mettait des affiches
00:06:54partout dans le
00:06:56département qui présidait
00:06:58Fête en la nativité,
00:07:00alors qu'on peut tout à fait parler de Noël,
00:07:02qui est une fête païenne,
00:07:04qui n'a rien à voir avec la religion,
00:07:06et finalement,
00:07:08faire en sorte qu'on soit
00:07:10sur une fête concordataire, plutôt que
00:07:12sur une fête religieuse. Je rappelle
00:07:14qu'en France, seul 51%
00:07:16des personnes
00:07:18sont
00:07:20sans religion.
00:07:22Moins de 30% se revendiquent
00:07:24de la religion catholique, mais ne pratiquent pas.
00:07:26Donc, finalement, imposer,
00:07:28que ce soit dans les écoles ou ailleurs,
00:07:30une tradition catholique n'a pas de sens,
00:07:32d'autant plus qu'il existe des établissements confessionnels
00:07:34privés. – Oui, enfin, je trouve que vous avez
00:07:36une conception assez laïcarde,
00:07:38si je peux permettre, chère Florence Taillade.
00:07:40Quand vous dites que ça n'a rien à faire,
00:07:42quand vous dites que Noël est une fête païenne, ça n'a rien à faire.
00:07:44Écoutez, il y a quand même 1500 ans de tradition.
00:07:46Ce qui est étonnant, si vous voulez barrer
00:07:48ça d'un coup de plume.
00:07:50Je veux dire, Noël, ce n'est pas seulement le Noël
00:07:52des catholiques, c'est le Noël de beaucoup de gens,
00:07:54y compris qui ne sont pas catholiques,
00:07:56qui sont athées et autres, mais qui trouvent
00:07:58formidable de célébrer Noël. Et ne me dites pas
00:08:00que derrière ça, il n'y a pas
00:08:02des tentatives de dire, allez,
00:08:04déchristianisons, déchristianisons,
00:08:06Dieu reconnaîtra les siens. C'est quand même
00:08:08un peu ça, chère Florence, non ?
00:08:10– Alors, il y a deux choses.
00:08:12C'est-à-dire que Noël, c'est une fête familiale
00:08:14et personne ne veut interdire
00:08:16à qui que ce soit de fêter Noël.
00:08:18– Mais c'est parce que, attendez,
00:08:20excusez-moi, qu'est-ce qui fait
00:08:22que, ça m'intéresse d'avoir votre
00:08:24point de vue, justement, qu'est-ce qui fait que les villes
00:08:26de France, jamais personne, jusqu'à
00:08:28il y a quelques années,
00:08:30on disait bon Noël, joyeux Noël,
00:08:32et personne n'y voyait vraiment
00:08:34un mal. La laïcité n'est pas
00:08:36en danger parce qu'on dit bon Noël,
00:08:38et puis il y a quelques années… – Mais pas du tout,
00:08:40c'est justement ce que je suis en train de vous dire,
00:08:42André. C'est que le problème,
00:08:44c'est qu'on a
00:08:46décidé de fusionner nativité et Noël,
00:08:48alors que c'est une erreur
00:08:50fatale. Le problème,
00:08:52c'est justement toutes ces franges
00:08:54de gauche et d'extrême-gauche
00:08:56qui, effectivement, ont un problème
00:08:58notamment avec la laïcité
00:09:00et qui font un mal énorme à la laïcité
00:09:02en considérant qu'il faut
00:09:04gommer Noël de nos traditions
00:09:06alors que Noël n'a rien à voir avec la nativité
00:09:08une fois de plus. Par contre,
00:09:10effectivement, si on doit revenir sur la problématique
00:09:12rencontrée avec
00:09:14les écoles et ce fameux coin de calendrier
00:09:16de l'avant, là on n'est plus dans la tradition
00:09:18de Noël mais dans la tradition de la nativité.
00:09:20C'est pour ça qu'il est important
00:09:22à un moment de revenir à la source
00:09:24et à la racine des mots et ce que je regrette
00:09:26c'est que finalement, on a des gens
00:09:28qui manquent totalement de culture générale
00:09:30qui vont de façon
00:09:32peut-être naïve
00:09:34peut-être pas toujours
00:09:36chercher à le confondre
00:09:38pas toujours mais
00:09:40parfois de façon naïve
00:09:42et quand on parle de cette histoire de calendrier
00:09:44de l'avant, l'avant ne s'écrit pas
00:09:46A-V-A-N-T, il s'écrit bien A-V-E-N-T
00:09:48A-V-E-N-T, tout à fait
00:09:50qui est la racine d'avènement
00:09:52avènement de quoi ? La naissance du Christ
00:09:54donc là, effectivement
00:09:56il y a un problème puisqu'on n'est pas
00:09:58en train d'attendre Noël, cette
00:10:00fameuse fête commerciale sur laquelle on peut
00:10:02aussi avoir un certain
00:10:04nombre de réflexions parce que
00:10:06Noël aujourd'hui est devenu
00:10:08une injonction aux parents
00:10:10et aux adultes de faire des cadeaux
00:10:12à des enfants qui, je le dis entre guillemets
00:10:14commandent des cadeaux
00:10:16donc il y a aussi un problème
00:10:18de ce côté là, mais après
00:10:20chacun voit midi à sa porte
00:10:22Non c'est vrai, mais Laurence, on est d'accord
00:10:24vous avez bien fait d'évoquer
00:10:26les deux côtés, effectivement
00:10:28l'avant c'est une fête plus religieuse
00:10:30certes
00:10:32mais moi ce qui me frappe quand même, Noël
00:10:34encore une fois, dans tous les pays du monde
00:10:36enfin tous les pays où ça se pratique
00:10:38certains pays où ça ne se pratique pas effectivement, ça n'existe pas
00:10:40mais vous ne pouvez pas ne pas être frappé
00:10:42par les injonctions, je ne sais pas
00:10:44si c'est gauche, extrême-gauche, woke
00:10:46ou politiquement correcte, qui disent
00:10:48il faut effacer Noël
00:10:50il y a un côté effacer le nom
00:10:52que ce soit commercial, on le sait depuis des décennies
00:10:54et puis depuis avant, mais enfin
00:10:56cette tradition de Noël
00:10:58qui existe depuis, encore une fois
00:11:00plus qu'un millénaire
00:11:02au nom de quoi
00:11:04on veut faire de ce passé table rase
00:11:06c'est ça que je ne comprends pas
00:11:08Je pense que
00:11:10vous le savez très bien en fait André
00:11:12on en a déjà discuté plusieurs fois
00:11:14il s'agit effectivement d'une frange extrême-gauche
00:11:16qui souvent a
00:11:18des affinités
00:11:20avec des franges islamiques
00:11:22et ça on les a vu défiler ensemble
00:11:24dans la main à Paris et ailleurs
00:11:26donc il s'agit de personnes
00:11:28qui n'assument pas
00:11:30l'histoire de la France
00:11:32n'assument pas la laïcité
00:11:34et de cette façon là
00:11:36portent un coût fatal à la laïcité
00:11:38puisqu'ils décident d'aller
00:11:40dans le sens de revendications communautaristes
00:11:42qui n'ont pas lieu d'être dans notre pays
00:11:44donc il y a d'un côté, je le répète
00:11:46Noël, la nativité
00:11:48et il n'y a aucune raison de gommer
00:11:50cette fête traditionnelle de Noël
00:11:52qui finalement est le seul égrégore
00:11:54qui existe encore dans notre pays
00:11:56pour faire plaisir
00:11:58à quelques intégristes
00:12:00qui finalement n'ont absolument
00:12:02aucune raison de revendiquer
00:12:04dans notre pays. Et alors Laurence
00:12:06là je trouve que vous parlez d'or
00:12:08mais comment vous expliquez
00:12:10que justement
00:12:12sans défendre la religion
00:12:14pourquoi la laïcité ne comprend
00:12:16justement c'est une fête civilisationnelle
00:12:18qu'on aime ou pas, pourquoi les laïcs
00:12:20enfin pourquoi les organisations
00:12:22je dirais laïques, pourquoi ne sont-elles
00:12:24pas plus sonores
00:12:26alors elles sont tout à fait sonores
00:12:28quand on dit attention
00:12:30contre les racisés
00:12:32et je suis tout à fait d'accord
00:12:34un certain nombre de choses mais là dessus
00:12:36il y a des silences assourdissants
00:12:38à part quelques voix dont la vôtre
00:12:40peut-être parce qu'il est tout
00:12:42aussi violent de s'attaquer à la religion
00:12:44catholique qu'à la religion musulmane
00:12:46il faut être très clair
00:12:48les revendications et les militants
00:12:50de ces deux côtés sont
00:12:52tout aussi agressifs et violents
00:12:54et puis il faut
00:12:56peut-être aussi avoir cette dose
00:12:58de culture et de retour
00:13:00et d'autocritique
00:13:02sur notre propre culture
00:13:04et pouvoir justement s'attaquer
00:13:06aussi à la racine du mal
00:13:08j'ai envie de dire et quand on regarde
00:13:10la façon dont la laïcité s'est fondée
00:13:12en France, il faut rappeler quand même que c'était
00:13:14un combat d'une extrême violence
00:13:16dans notre pays
00:13:18et on voit bien que les fêtes de Noël
00:13:20sont toujours l'occasion pour cette
00:13:22tradition chrétienne et pour ceux qui s'en revendiquent
00:13:24de revenir justement
00:13:26sur les principes de laïcité
00:13:28je vous rappelle qu'il y a eu quand même quelques combats
00:13:30qu'on peut considérer ou pas
00:13:32en fonction de
00:13:34ses propres ressentis
00:13:36comme étant des avancées sociales
00:13:38mais au moment du mariage pour tous
00:13:40au moment du vote
00:13:42des lois sur les PMA
00:13:44on avait l'ensemble de
00:13:46l'enseignement catholique et des franges
00:13:48droites catholiques dans la rue pour
00:13:50revendiquer contre-finalement
00:13:52un droit qui aujourd'hui est très bien
00:13:54accepté. On voit bien que ces franges
00:13:56là sont encore très actives
00:13:58et dans ces cas là s'entendent très bien
00:14:00aussi avec des franges d'autres religions
00:14:02puisque les traditions sont les mêmes
00:14:04Absolument, sauf que on s'attaque
00:14:06beaucoup plus, soyons absolument
00:14:08clairs, il est beaucoup plus facile
00:14:10par exemple à France Inter
00:14:12de faire une chanson
00:14:14sur Jésus-Christ et PD
00:14:16applaudie par le public de l'humoriste
00:14:18que de faire quelque chose sur
00:14:20d'autres religions. Moi ce qui m'énerve
00:14:22c'est les deux poids et deux mesures
00:14:24aujourd'hui, convenez-en
00:14:26c'est plus facile et plus commode
00:14:28de s'attaquer au catholicisme, au christianisme
00:14:30que d'autres religions parce que
00:14:32les risques ne sont pas les mêmes
00:14:34et ça on l'a vu, chère Laurence
00:14:36Oui, je suis tout à fait d'accord
00:14:38avec vous, les risques ce ne sont
00:14:40plus les mêmes puisque les plus
00:14:42actifs aujourd'hui ce sont les
00:14:44islamistes, il suffit de compter
00:14:46le nombre de morts qu'il y a eu en France
00:14:48depuis le début des années
00:14:502010 parce qu'on fait dater de 2015
00:14:52mais il y a eu d'autres attentats avant
00:14:54donc il suffit de compter les attentats islamistes
00:14:56et le nombre de morts
00:14:58de l'islam politique
00:15:00de notre pays pour comprendre
00:15:02que le danger vient davantage de là
00:15:04et qu'il faut le combattre à sa source
00:15:06pour autant
00:15:08effectivement on a cette revendication
00:15:10de la part de l'ensemble
00:15:12des religions monothéistes
00:15:14et autres. Vous convenez
00:15:16avec moi je pense et avec
00:15:18beaucoup d'autres qu'il faut peut-être
00:15:20en 2024, les lois de
00:15:221905 datent de 1905
00:15:24il ne s'agit pas d'abandonner la laïcité
00:15:26au contraire, d'en faire vraiment
00:15:28un oriflame mais peut-être
00:15:30d'en parler autrement et de la réinterpréter
00:15:32à la lumière de ce qu'on vit aujourd'hui
00:15:34Il convient
00:15:36surtout de comprendre que
00:15:38les lois de 1905 effectivement c'est une
00:15:40certaine forme d'achèvement
00:15:42à l'époque de la laïcité, de la séparation
00:15:44de l'Etat puisque ça avait démarré
00:15:46quelques années plus tôt, à la fin du
00:15:4819ème siècle avec les lois féries
00:15:50pour justement laïciser l'école
00:15:52et c'était ça le fondement parce que
00:15:54finalement pour pouvoir
00:15:56modeler une société, on passe par l'école
00:15:58et lorsqu'on a retiré l'éducation
00:16:00de
00:16:02des catholiques
00:16:04des congrégations
00:16:06c'était une manière aussi d'enlever
00:16:08les enfants de cette influence et aujourd'hui on voit
00:16:10que cette influence elle est toujours
00:16:12centrée sur l'école avec notamment
00:16:14les différents polémiques qu'on a
00:16:16eu sur les accompagnatrices voilées
00:16:18donc en réalité l'école a
00:16:20toujours été un lieu de
00:16:22combat pour revenir sur les principes de laïcité
00:16:24parce que c'est là qu'on modèle les cerveaux.
00:16:26Voilà exactement, merci Laurence Taillade
00:16:28on va reparler de tout ça, à mon avis c'est une question
00:16:30qui ne va pas être résolue hélas
00:16:32dans les mois et les années à venir mais gardons
00:16:34les principes et gardons
00:16:36les traditions, c'est aussi important.
00:16:38Merci à vous.
00:16:40Et bien entendu si vous voulez réagir ou poser
00:16:42une question n'hésitez pas à nous appeler
00:16:44au 0 826 300 300
00:16:46Sud Radio
00:16:48Parlons vrai
00:17:18Alors qu'est-ce qui s'est passé
00:17:20entre papa Biden
00:17:22et fiston Biden
00:17:24et bien la grâce
00:17:26et oui ce n'est pas la grâce de Noël
00:17:28ce n'est pas la grâce de l'esprit saint
00:17:30mais la grâce de l'esprit
00:17:32politicien le plus remarquable
00:17:34on en parle tout de suite
00:17:36Sud Radio André Bercoff
00:17:40Bercoff dans tous ses états
00:17:42ça balance pas mal sur Sud Radio
00:17:44C'est bien connu il ne faut jamais dire jamais
00:17:46C'est bien connu il ne faut jamais dire jamais
00:17:48Il avait promis de ne pas le faire
00:17:50Joe Biden grâçait finalement son fils Hunter
00:17:52On ne peut pas mentir éternellement au peuple
00:17:54Je ne me substituerai pas
00:17:56à la justice avait déclaré
00:17:58Joe Biden
00:18:00Poursuivi par la justice américaine
00:18:02pour fraude fiscale et pour l'achat d'une arme
00:18:04sans avoir déclaré son passé de toxicoman
00:18:06Hunter a été pointé du doigt
00:18:08uniquement parce qu'il est mon fils
00:18:10et ce n'est pas correct
00:18:12Et ce n'est pas correct
00:18:14C'est vrai qu'il n'est pas fabuleux
00:18:16Joe Robinette Biden
00:18:18Il n'est encore président jusqu'au 20 janvier
00:18:20et quand il a appris
00:18:22que Cash Patel
00:18:24avait été nommé par Trump
00:18:26à la tête du FBI
00:18:28il a dégainé Joe Robinette
00:18:30et il a dit
00:18:32grâce présidentielle pour mon fils Hunter
00:18:34oui qui est accusé de choses
00:18:36pas possibles et tout et tout
00:18:38Et alors là franchement
00:18:40auditeurs de Sud Radio je vais vous dire
00:18:42je suis l'un des premiers dans mon émission
00:18:44en mai 2020
00:18:46en mai 2020 c'est-à-dire qu'il y a plus de 4 ans
00:18:48on avait parlé de formidable
00:18:50je ne peux pas tout vous raconter il faudrait qu'on ait 2 heures
00:18:52mais reportez-vous
00:18:54et regardez les archives
00:18:56mettez-vous sur internet, googlisez, vous allez voir
00:18:58en fait
00:19:00Joe Biden
00:19:02avait été jusqu'en 2016
00:19:04jusqu'à l'élection de Trump, était le vice-président
00:19:06de Barack Obama
00:19:08Donc
00:19:10et son fils Biden
00:19:12avait été nommé comme par hasard
00:19:14il connaissait les affaires
00:19:16de pétrole comme moi je connais
00:19:18les secrets du Vatican
00:19:20c'est-à-dire qu'il n'y connaissait rien
00:19:22il a été nommé au conseil d'administration
00:19:24de Burisma société
00:19:26société d'où ?
00:19:28d'où quel pays ? Ukraine
00:19:30et oui comme par hasard Ukraine société pétrolifère
00:19:32ukrainienne dont
00:19:34le président
00:19:36de l'époque Zolominsky
00:19:38à la fois l'actionnaire de cette société
00:19:40Burisma, très grosse société
00:19:42et actionnaire d'une télévision ukrainienne
00:19:44dans laquelle
00:19:46qui était le Cyril Hanouna de cette télévision
00:19:48un certain Volodymyr Zelensky
00:19:50qui pendant 15 ans a fait
00:19:52le comique Troupier sur cette télévision
00:19:54mais c'est un hasard tout ça
00:19:56c'est un hasard bien sûr
00:19:58sinon
00:20:00complotiste, complotiste
00:20:02alors c'est allé très loin tout ça
00:20:04donc il est
00:20:06Burisma, je raconte très rapidement
00:20:08il y a un inspecteur, un procureur
00:20:10ukrainien, mais que fait
00:20:12Hunter Biden
00:20:14dans cette société, quel rôle il joue
00:20:16il était payé, je vous le rappelle comme ça
00:20:18à la maudite somme de 50 000 dollars par mois
00:20:20il enquête
00:20:22et puis il dit c'est pas possible
00:20:24il faut quand même que ce type soit licencé
00:20:26qu'est-ce qu'il fait là ?
00:20:28et à ce moment-là, monsieur
00:20:30père Joe Rominez Biden
00:20:32dont je rappelle qu'il était
00:20:34vice-président d'Obama
00:20:36appelle Pedro Porochenko, président
00:20:38de l'Ukraine, c'était après
00:20:40le coup d'état de Maïdan
00:20:42enfin tout ce qui s'est passé
00:20:44on avait remplacé un régime par un autre
00:20:46donc c'était
00:20:48avec la bienveillance, la volonté
00:20:50de Victoria Newland
00:20:52et de l'état américain
00:20:54donc il lui dit
00:20:56écoutez, vous savez que vous avez demandé
00:20:58un prêt d'un milliard aux USA, cher
00:21:00Pedro Porochenko, il dit oui
00:21:02si ce procureur continue à chercher
00:21:04des poux dans la tête de mon fils
00:21:06votre prêt
00:21:08vous savez, vous pourrez vous le mettre
00:21:10il l'a dit comme ça pratiquement
00:21:126 mois après, Pedro Porochenko
00:21:14vous savez, la sagesse
00:21:16vient toujours, non seulement aux jeunes filles
00:21:18mais même aux hommes d'état
00:21:20il dit ça y est, ça y est, on a viré le procureur
00:21:22ah mais voilà
00:21:24et bien vous êtes très bien
00:21:26monsieur Porochenko, monsieur le président
00:21:28votre prêt de 1 milliard de dollars
00:21:30vous allez l'avoir
00:21:32et je vous dis qu'à Sud Radio, en mai 2020
00:21:34nous allons pas le faire ici, ça prendrait une heure
00:21:36nous avons publié
00:21:38les extraits de l'enregistrement
00:21:40on n'a pas eu un scoop, c'est pas le scoop Sud Radio
00:21:42c'est pas le scoop Bercoff, c'est que ça circulait
00:21:44dans les circuits américains
00:21:46mais attention, pas dans la presse mainstream
00:21:48pas dans la télévision mainstream
00:21:50ni ici, ni en France, ni ailleurs
00:21:52on a été les seuls, pratiquement les seuls
00:21:54à en parler à l'époque
00:21:56et puis il s'est passé un certain
00:21:58il s'est passé
00:22:00que monsieur InterBiden avait un ordinateur portable
00:22:02il en avait plusieurs
00:22:04mais il a oublié son ordinateur portable, il l'avait donné à réparer
00:22:06et il s'est passé ceci
00:22:08je le résume
00:22:10j'étais avec Stanislas Berton
00:22:12c'était en 2023, je crois en juin
00:22:142023, donc il y a
00:22:16plus de deux ans
00:22:18écoutez, c'était sur Sud Radio
00:22:20je rappelle que cet ordinateur
00:22:22contient 128 000
00:22:24mails de InterBiden
00:22:26128 000 mails
00:22:28vous imaginez, c'est quand même pas mal
00:22:30entre 2015
00:22:32et 2019
00:22:34alors il y a tout cela
00:22:36il y a effectivement les démentis
00:22:38et il y a effectivement cette preuve
00:22:40incroyable qui est là
00:22:42aujourd'hui, qui est enregistrée
00:22:44qui est imprimée
00:22:46et puis qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:22:48il s'est passé une chose, c'est qu'aujourd'hui
00:22:50et le journaliste Stocker Carlson
00:22:52a parlé encore hier sur Twitter
00:22:54dans sa rubrique de Twitter
00:22:56il dit, mais attendez, il y a quand même un problème
00:22:58on sait aujourd'hui
00:23:00alors il y a eu, en plus ça ce n'est pas
00:23:02évidemment dans l'ordinateur
00:23:04mais James Comer aujourd'hui
00:23:06et les représentants
00:23:08ont montré, ont affirmé
00:23:10et ont prouvé que la famille Biden
00:23:12aurait touché 10 millions de dollars
00:23:14de compagnies étrangères
00:23:16c'est 10 millions, c'est plus, je n'en sais rien
00:23:18en tout cas, c'est affirmé
00:23:20par plusieurs représentants
00:23:22américains, affirmés, etc.
00:23:24alors qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
00:23:26c'est très intéressant, Hunter Biden plaide coupable
00:23:28plaide coupable, je vous ai dit
00:23:30de sex and drugs
00:23:32plaide coupable d'avoir
00:23:34trafiqué de l'influence, d'avoir acheté de l'influence
00:23:36d'avoir blanchi
00:23:38d'avoir racketté, etc.
00:23:40au nom, effectivement
00:23:42de sa puissance, de la puissance de son père
00:23:44non, non, il va plaider coupable
00:23:46pour petite fraude fiscale
00:23:48et pour port d'armes en franchissant
00:23:50les frontières, et le département
00:23:52de justice, il va dire oui, mais écoutez
00:23:54c'est pas très grave, on va vous condamner là-dessus
00:23:56et ça permet effectivement
00:23:58avec des toutes petites choses
00:24:00de mettre un voile très pudique
00:24:02sur les très grandes choses
00:24:04sur les très grandes affaires qui concernent
00:24:06des millions et des millions de dollars
00:24:08avec des tas de pays qui, encore une fois
00:24:10si ça ne s'appelle pas du trafic d'influence
00:24:12et de la collusion, ça s'appelle
00:24:14comment ? c'est extraordinaire
00:24:16je rappelle que nous sommes en présence
00:24:18de la famille qui dirige
00:24:20la plus grande
00:24:22la plus grande puissance du monde
00:24:24aujourd'hui encore
00:24:26donc, aujourd'hui encore
00:24:28c'était dans 2023
00:24:30alors je vais vous dire, ce rapport Marco Polo
00:24:32je l'ai eu entre les mains, je l'ai eu entre les mains
00:24:34il a été publié sur papier
00:24:36et il est extraordinaire, c'est un rapport de
00:24:38630 pages, directement
00:24:40pris du laptop, de l'ordinateur portable
00:24:42de Hunter Biden, qui documente
00:24:44photos à l'appui, chiffres
00:24:46à l'appui, 191
00:24:48crimes sexuels, avec
00:24:50notamment des filles d'un âge
00:24:52certain, quand je dis d'un âge certain
00:24:54je veux dire d'un jeune âge certain
00:24:56je ne peux pas dire qu'elles étaient mineures ou pas, je n'en sais rien
00:24:58mais enfin, en tout cas, on le voit
00:25:00128 crimes liés à la drogue
00:25:02140 crimes commerciaux
00:25:04il raconte tout, il mettait tout
00:25:06parce que sur son ordinateur, qui était
00:25:08lié à son téléphone, à ses téléphones
00:25:10portables, il raconte tout
00:25:12avec l'Ukraine, avec la Chine
00:25:14avec l'Arabie Saoudite
00:25:16avec d'autres pays, c'est-à-dire
00:25:18qu'il raconte tout ce qu'il faisait
00:25:20en accord commercial, ses commissions
00:25:22et les commissions qu'il donnait aux
00:25:24big guys, vous savez, aux grands hommes
00:25:26qui c'est le big guy ? Je vous laisse
00:25:28le deviner. Avec tout cela
00:25:30avec effectivement des histoires
00:25:32avec des prostituées mineures
00:25:34ou pas, je n'en sais rien
00:25:36il disait on donnait 10% aux big guys
00:25:38donc les blanchiments, etc
00:25:40c'est un rapport extraordinaire
00:25:42Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:25:44Comme il fallait évidemment que Biden
00:25:46gagne la présidentielle, le FBI
00:25:48on le sait aujourd'hui, a enterré le rapport
00:25:5050 personnalités du FBI
00:25:52et de la CIA ont signé
00:25:54en disant
00:25:56écoutez, c'est
00:25:58une manœuvre russe
00:26:00ce contenu de l'ordinateur portable
00:26:02c'est entièrement fabriqué
00:26:04par les russes
00:26:06et ils n'y sont absolument
00:26:08les Biden n'ont rien à faire, ils n'y sont
00:26:10pour rien. Alors ça c'était
00:26:12pendant un an et demi
00:26:14c'est une désinformation russe
00:26:16après on a su que tout le monde
00:26:18a admis que ce n'était pas ça
00:26:20qu'il était absolument. Alors là on dit
00:26:22et qu'est-ce qu'on a dit après ?
00:26:24L'ordinateur portable c'est réel, oui oui c'est vrai
00:26:26mais c'est une vieille nouvelle, c'est une vieille histoire
00:26:28maintenant, voilà
00:26:30Et étape 3, Hunter Biden
00:26:32obtient la grâce présidentielle
00:26:34de son père
00:26:36pour une période allant de 2014
00:26:38je rappelle que 2014
00:26:40jusqu'à 2016, papa Biden
00:26:42était vice-président d'Obama
00:26:44jusqu'à aujourd'hui. Voilà
00:26:46alors est-ce que, et ça va être vraiment
00:26:48passionnant, est-ce que vraiment
00:26:50la grâce présidentielle lave
00:26:52toute
00:26:54de tout péché ou délit
00:26:56ou crime ou autre, ou pas ?
00:26:58Là, là, that is the question
00:27:00comme on dit chez Shakespeare
00:27:02et on verra un peu ce qui
00:27:04va se passer, sachant que
00:27:06tout ça commence et que sachant que
00:27:08Trump
00:27:10ne prend
00:27:12le pouvoir véritablement que
00:27:14le 20 janvier. C'est quand même
00:27:16une histoire que je crois que
00:27:18très peu de romanciers thrillers
00:27:20de très peu de
00:27:22romans d'espionnage etc
00:27:24d'ailleurs elle sera sur Netflix
00:27:26à mon avis d'ici 6 mois, 1 an
00:27:28ils vont en faire une série télévisée
00:27:30de folie, voilà
00:27:32c'est extraordinaire, l'Amérique
00:27:34pays de la démocratie
00:27:36pays de la transparence
00:27:38et on voit comment on peut enterrer
00:27:40comment on peut changer parce que la question
00:27:42était ça, vous savez que en plus
00:27:44les GAFAM, les Twitter
00:27:46les Facebook, les Google
00:27:48avaient ordre et en tout cas
00:27:50ils ont suivi les consignes
00:27:52du FBI de ne jamais
00:27:54parler de l'ordinateur, donc il n'y avait
00:27:56que quelques conspirationnistes
00:27:58sulfureux qui parlaient de ça, sauf qu'aujourd'hui
00:28:00comme dans d'autres domaines
00:28:02ça c'est vrai, ah merde
00:28:04le réel frappa la porte et le réel
00:28:06s'engouffre dans la porte, très embêtant
00:28:08tout ça, voilà, à suivre
00:28:10en tout cas, à suivre
00:28:12et bien entendu si vous voulez poser
00:28:14votre question en direct sur notre
00:28:16antenne, n'hésitez pas à nous appeler au 0826
00:28:18300 300
00:28:22Ici Sud Radio
00:28:26Les français parlent au français
00:28:28Je n'aime pas
00:28:30la blanquette de vos
00:28:32Je n'aime pas la blanquette
00:28:34de vos
00:28:36Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:28:38L'art
00:28:40de flatter
00:28:42est un art très important
00:28:44si vous voulez avancer
00:28:46dans la vie face à vos
00:28:48supérieurs, apprenez
00:28:50à flatter, apprenez
00:28:52ce qu'on appelle à lécher
00:28:54dans la rubrique apprendre ou à
00:28:56lécher ou alors lèche-toi
00:28:58et marche, vous voulez des exemples
00:29:00et bien dans le cadre de la
00:29:02pédagogie sud-radioesque
00:29:04chère à nos coeurs, vous allez avoir
00:29:06tout de suite un exemple des plus
00:29:08frappants, Sud Radio
00:29:10Bercov dans tous ses états
00:29:12Les perles du jour
00:29:14A tous les faux-culs
00:29:16de première, roi du
00:29:18potin, championne du
00:29:20cancan, toutes les
00:29:22concierges et toutes les langues
00:29:25Je vous déteste
00:29:27Foutez-moi le
00:29:29Ah au moins c'est dit, c'est envoyé
00:29:31je veux dire
00:29:33sans nuance
00:29:35et c'est pas mal, alors
00:29:37il y a l'année
00:29:39je crois que c'était il y a deux jours
00:29:41il y a eu la remise
00:29:43du prix talent des cités à l'Elysée
00:29:45en présence du président de la République
00:29:47et donc il y avait
00:29:49tout le monde qui était là
00:29:51et il y avait
00:29:53évidemment la présidente
00:29:55de France Télévisions Delphine Ernotte
00:29:57qui remettait le prix
00:29:59France TV, France Télévisions
00:30:01à une femme voilée, bon voilà elle était voilée
00:30:03après tout c'est actuellement
00:30:05son droit tant que ce n'est pas
00:30:07normalement ce n'est pas dans les
00:30:09palais présidentiels mais enfin après tout
00:30:11ce n'est pas ça que je voulais
00:30:13évoquer ici, c'est que vous
00:30:15entendiez donc Delphine Ernotte
00:30:17présidente de France Télévisions
00:30:19ce qu'elle a dans son discours liminaire
00:30:21ce qu'elle a dit donc je rappelle
00:30:23en présence d'Emmanuel Macron
00:30:25de sa femme et de tous les récipiendaires
00:30:27écoutez
00:30:33Pour le prix France Télévisions j'invite
00:30:35Madame Delphine Ernotte à venir
00:30:37nous rejoindre sur scène
00:30:43Monsieur le président de la République
00:30:45quelques mots pour détendre l'atmosphère
00:30:47d'abord merci beaucoup
00:30:49de m'accueillir, c'est un grand honneur
00:30:51pour le talent des cités, dire aussi que c'est
00:30:53beaucoup de stress pour ceux qui vont monter
00:30:55sur scène, si ça peut vous rassurer
00:30:57c'est du stress pour les remettants
00:30:59aussi, moi je ne suis pas timide
00:31:01mais il n'y a qu'une personne qui
00:31:03vraiment me
00:31:05met parfois en difficulté
00:31:07pour de bonnes raisons
00:31:09c'est le président de la République
00:31:11donc j'ai essayé de conserver
00:31:15de chasser ma timidité
00:31:17en dépit
00:31:19de votre présence gracieuse
00:31:21comment faire aussi bien qu'être reçu
00:31:23par le président de la République
00:31:25et donc je vais remettre le prix
00:31:27parce que tout le monde attend
00:31:29c'est très très très beau
00:31:31alors je vais vous dire ça
00:31:33franchement c'est un exemple chimiquement pur
00:31:35que vous devez adopter chacun
00:31:37selon votre statut
00:31:39votre niveau etc
00:31:41je ne suis pas timide mais alors il y a une personne
00:31:43une seule personne qui me met en difficulté
00:31:45évidemment pour la bonne cause
00:31:47c'est le président de la République
00:31:49ah c'est formidable, merci
00:31:51merci monsieur le président, merci de nous recevoir
00:31:53merci d'être là, merci d'exister
00:31:55ça c'est le sous-entendu
00:31:57du discours et c'est magnifique
00:31:59voilà un très bel exemple
00:32:01suivez par exemple l'exemple de Delphine Ernotte
00:32:03c'est très bien
00:32:05c'est comme ça qu'on avance dans la vie
00:32:07il faut savoir flatter
00:32:09il faut savoir dire écoutez vous êtes le meilleur
00:32:11il n'y a que vous, il n'y a que ça
00:32:13et c'est voilà un très bel exemple
00:32:15je dirais vraiment
00:32:17de comment avancer
00:32:19dans la vie
00:32:21garder son poste et son statut
00:32:23en sachant, mais attention
00:32:25qui, félicitez
00:32:27celui qui a le pouvoir
00:32:29ne vous trompez pas, là pour le moment
00:32:31c'est le locataire
00:32:33de l'Elysée, donc nous allons
00:32:35nous occuper de lui en faisant
00:32:37une slorpisation remarquable
00:32:39voilà
00:32:41donc un petit exemple
00:32:43on vous en fera d'autres parce que je pense qu'on va faire
00:32:45une rubrique qui s'appellera
00:32:47apprendre à lécher avec les meilleurs
00:32:49flatteries et flagorneries
00:32:51de la semaine ou du mois
00:32:53c'est envisagé sur Sud Radio, dans l'émission Bercov
00:32:55dans tous les états, après tout
00:32:57il faut récompenser
00:32:59ceux qui travaillent à savoir
00:33:01flatter, à savoir
00:33:03flagorner de la bonne
00:33:05manière
00:33:11...
00:33:23Qu'est-ce qui fait celui-là
00:33:25qui c'est celui-là
00:33:27et bien c'est, je vous parlais
00:33:29de la CEDH
00:33:31non, d'ailleurs
00:33:33je n'ai pas la CEDH
00:33:35à parler, c'est effectivement
00:33:37ce qui se passe
00:33:39avec la sécurité sociale
00:33:41et les allocations familiales
00:33:43les allocations familiales
00:33:45qu'est-ce qui se passe
00:33:47et je vais vous dire, ce qu'on a découvert
00:33:49il y a quelque temps, c'était passé
00:33:51inaperçu
00:33:55sur TF1
00:33:59oui, c'est ça
00:34:01ce n'est pas
00:34:03sur TF1, excusez-nous
00:34:05on a un petit problème là
00:34:07tout simplement
00:34:09de rattrapage, voilà
00:34:11c'était sur TF1
00:34:13et on parlait
00:34:15des
00:34:17vous savez, des djihadistes
00:34:19qui sont partis en Syrie faire le djihad
00:34:21de ceux qui étaient au Bataclan
00:34:23notamment, et qui ont bien
00:34:25bien arrosé un certain nombre de gens
00:34:27et bien voilà
00:34:29qu'est-ce qui s'est passé, et bien
00:34:31très simplement
00:34:33c'est en octobre
00:34:352017
00:34:37vous voyez, ça date, mais c'est très intéressant
00:34:39je vais vous dire
00:34:41selon les chiffres de la brigade criminelle dévoilée
00:34:43par le Figaro, près de 20%
00:34:45des djihadistes français
00:34:47partis combattre dans les rangs
00:34:49de Daesh, en zone iraco-syrienne
00:34:51continuaient de percevoir
00:34:53frauduleusement des allocations sociales
00:34:55en tout, 420
00:34:57virements frauduleux auraient été repayés
00:34:59en 2016
00:35:01420 virements tropuleux
00:35:03munis de leur carte avec photo
00:35:05des parents percevaient les fonds venant de
00:35:07Pôle emploi ou de la caisse d'allocations familiales
00:35:09avant de les envoyer par mandat
00:35:11en direction des zones de combat, via la Turquie
00:35:13notamment, voilà, 420
00:35:15virements frauduleux
00:35:17près de 500 000 euros
00:35:19ont été transmis de France à des combatants
00:35:21du groupe Etat islamique, par au moins
00:35:23190 expéditeurs
00:35:25identifiés, le trafic global
00:35:27concernerait plus de 2 millions
00:35:29d'euros, vous m'entendez ?
00:35:31c'est pas le trafic de drogue, hein
00:35:33c'est véritablement les combattants de Daesh
00:35:35de Al-Nosra, et puis beaucoup d'autres
00:35:37qui continuaient pendant des mois
00:35:39à recevoir
00:35:41leurs allocations, c'est pas beau ?
00:35:43leurs allocations sociales, écoutez, c'est beau
00:35:45comme l'antique, c'est même plus la carte
00:35:47vitale, c'est la carte, voilà
00:35:49tu es pour Vital, tu es à l'aide
00:35:51de Vital
00:35:53alors la seule question qu'on a envie de se poser
00:35:55il faut faire l'enquête, j'espère
00:35:57qu'on aura les moyens de le faire, est-ce que ça continue ?
00:35:59est-ce qu'un certain nombre de gens
00:36:01qui sont partis, Daesh n'est plus
00:36:03là, enfin encore que ce qui se passe
00:36:05à Alep et en Syrie et ailleurs, on le voit
00:36:07est-ce qu'un certain nombre
00:36:09de ces
00:36:11valeureux combattants
00:36:13perçoivent
00:36:15toujours ces allocations ?
00:36:17et bien écoutez, à
00:36:19savoir, à voir,
00:36:21on vous tiendra au courant
00:36:23...
00:36:25...
00:36:27Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:36:29...
00:36:31...
00:36:33...
00:36:35...
00:36:37...
00:36:39...
00:36:41...
00:36:43Et c'est le moment de jouer
00:36:45ou plutôt d'avoir les résultats de notre
00:36:47jeu du grand sapin de Noël de Sud Radio
00:36:49c'est l'heure d'ouvrir le cadeau en direct
00:36:51là nous accueillons Cendrine, bonjour Cendrine
00:36:53Bonjour à tous
00:36:55Alors vous vous appelez du Gers
00:36:57C'est ça, de Florence
00:36:59Et bien félicitations, vous avez été sélectionnée
00:37:01car vous êtes notre 24ème appel
00:37:03et alors derrière ce chiffre
00:37:0524 aujourd'hui, vous gagnez
00:37:07une carte cadeau d'une valeur
00:37:09de 200 euros chez Maisons
00:37:11Scarlett, alors Maisons Scarlett c'est la marque française
00:37:13numéro 1 des boîtes à bijoux
00:37:15et boîtes à montres, des grandes, des petites
00:37:17en léopard, en moute, en velours
00:37:19il y en a pour tous les goûts et tous les budgets
00:37:21vous pouvez découvrir leur collection
00:37:23sur Maisons-Scarlett.fr
00:37:25Bravo Cendrine
00:37:27Merci beaucoup, c'est super
00:37:29je suis une grande fan de montres, c'est merveilleux
00:37:31Cendrine, j'adore le Gers
00:37:33j'étais à Florence
00:37:35il y a 15 jours, j'adore le Gers
00:37:37vraiment
00:37:39vous avez raison
00:37:41mais ne le dites pas trop fort quand même
00:37:43je sais, vous voulez rester entre vous, vous avez raison
00:37:45non, c'est pas vrai
00:37:47vous êtes toujours les bienvenus
00:37:49je plaisante, je plaisante
00:37:51merci Cendrine
00:37:53Callos, créateur de vêtements bijoux
00:37:55et accessoires français, soutenez l'artisanat
00:37:57patriote et offrez un cadeau
00:37:59qui a du sens sur
00:38:01callos-france.com
00:38:03Callos présente
00:38:05Sud Radio
00:38:07Bercov dans tous ses états
00:38:09et aujourd'hui
00:38:11d'un son face à face, André Bercov reçoit
00:38:13Nicolas Dupont-Aignan, président de
00:38:15la France
00:38:17tout va bien
00:38:19tout va très bien madame Lamarcky, c'est vrai
00:38:21je ne comprends pas les gens, c'est vrai
00:38:23Dupont-Aignan, on dit ça ne va pas, mais non
00:38:25vous exégérez, vous n'êtes pas
00:38:27pourtant un prophète de mauvaise augure, mais enfin
00:38:29un esprit chagrin, mais écoutez, le chômage
00:38:31c'est pratiquement fini, on est dans
00:38:33le plein d'emplois, la dette
00:38:35elle est pratiquement terminée
00:38:37le gouvernement
00:38:39il paraît qu'on s'apprête
00:38:41à une dissolution
00:38:43en tout cas une dissolution
00:38:45non pas de l'Assemblée Nationale, ce n'est pas possible pour le moment
00:38:47mais une dissolution
00:38:49du gouvernement Barnier
00:38:51alors je voudrais, on va un peu
00:38:53parler du fond Nicolas Dupont-Aignan
00:38:55vous vous battez depuis, on le sait, vous avez été
00:38:57député de l'ESOM pendant 27 ans
00:38:59depuis 27 ans, vous avez été maire
00:39:01de Rière depuis 1995
00:39:03donc la vie politique
00:39:05vous la connaissez depuis plus longtemps
00:39:07et vous vous battez, en tout cas
00:39:09on peut vous reprocher beaucoup de choses, mais pas votre cohérence
00:39:11c'est clair
00:39:13et aujourd'hui, on a l'impression
00:39:15et je voudrais avoir votre sentiment
00:39:17là-dessus, d'une espèce de jeu d'ombre
00:39:19où on vous dit
00:39:21dites bien
00:39:23il ne faut pas que Marine Le Pen
00:39:25envoie la guillotine
00:39:27non, il ne faut pas
00:39:29ceci, il ne faut pas cela
00:39:31qu'est-ce qu'il se passe, on a l'impression d'un jeu d'ombre
00:39:33où on ne sait plus qui
00:39:35que les mots ont perdu leur sens et leur sens de mot
00:39:37merci André Bercoff
00:39:39c'est vrai que
00:39:41ça fait un certain nombre d'années que je
00:39:43subis ce monde politique pathétique
00:39:45et que j'ai vu la
00:39:47comment dire, la descente aux
00:39:49enfers, et pour autant
00:39:51je reste convaincu qu'on peut faire autrement
00:39:53et c'est là où je comprends
00:39:55mes concitoyens quand ils sont désespérés
00:39:57écoeurés, et que je leur dis
00:39:59il ne faut pas se résigner, parce que si vous vous résignez
00:40:01et que vous ne votez plus, et bien ils vont rester
00:40:03ce sont les mêmes, alors qu'on peut faire
00:40:05autrement, ce qui me surprend
00:40:07le plus, je vais vous dire
00:40:09mais vous savez la célèbre phrase d'Odiard
00:40:11c'est à cela qu'on les reconnaît
00:40:13c'est qu'en fait
00:40:15ils étaient persuadés qu'ils pouvaient continuer
00:40:17éternellement, c'est à dire
00:40:19je prends l'exemple d'Emmanuel Macron
00:40:21il a cru qu'il suffisait
00:40:23de nommer Bob Michel Barnier
00:40:25issu du plus petit
00:40:27parti, suite aux élections
00:40:29législatives, qu'il suffisait
00:40:31de faire semblant de faire autrement tout en faisant
00:40:33la même chose, et que ça allait
00:40:35passer, c'est à dire qu'ils ont un culot
00:40:37à toute épreuve
00:40:39ils ont tellement eu l'habitude
00:40:41de se moquer des français
00:40:43et pour moi
00:40:45je suis en train d'écrire un livre, donc je
00:40:47retravaille tout ça, ça a commencé
00:40:49la faille
00:40:51au référendum de 2005
00:40:53les français ont voté contre
00:40:55ils ont bafoué le vote des français
00:40:57et ils l'ont bafoué tous ensemble, je m'en
00:40:59souviens, j'avais voté contre le traité
00:41:01de Lisbonne, PS, UMP
00:41:03étaient ensemble, pour bafouer
00:41:05le référendum, et en fait ce qui est
00:41:07intéressant si vous regardez
00:41:09avec un peu de distance, c'est que
00:41:11cette classe politique qui a ruiné la France
00:41:13qui s'est succédé
00:41:15PS, UMP
00:41:17avant l'arrivée de Macron
00:41:19s'est regroupé tous avec Macron
00:41:21Macron a eu ce génie avec le renfort
00:41:23des médias du système
00:41:25de faire croire qu'il était neuf
00:41:27alors que c'était le recyclage de vieilles sauces
00:41:29de vieilles gloires de droite et de gauche
00:41:31et qu'ils ont continué
00:41:33encore 7 ans, et qu'on arrive au bout
00:41:35de ce système, c'est fini
00:41:37ce système est en train de mourir
00:41:39Nicolas, on dit que ce système est en train de mourir
00:41:41depuis des années et des années
00:41:43là il est vraiment en train de mourir, mais le drame
00:41:45c'est qu'il entraîne le pays dans sa chute
00:41:47on va quand même parler de choses
00:41:49vous dites, ah oui mais les français faut qu'ils continuent
00:41:51à voter, et bien moi je vais prendre un exemple
00:41:53mais je comprends qu'ils n'aient plus envie
00:41:55mais je comprends qu'ils n'aient plus envie
00:41:57moi je vais parler de ce qui s'est passé
00:41:59dans les dernières élections législatives
00:42:01prenons des choses concrètes
00:42:03vous étiez, donc vous présentiez
00:42:05vous, donc aux élections législatives
00:42:07je rappelle que vous étiez député
00:42:09depuis
00:42:117 ans, enfin depuis longtemps
00:42:13très bien, alors il y a eu 2 tours
00:42:15c'est intéressant de parler de ça
00:42:17donc il y avait Bérenger Cernon
00:42:19de la France Insoumise
00:42:21il y avait
00:42:23François Durevray
00:42:25des Républicains
00:42:27et il y avait Nicolas Dupont-Aignan
00:42:29de Debout la France, bien
00:42:31il s'est passé
00:42:33le premier tour, Bérenger
00:42:35et Cernon est arrivé légèrement
00:42:37en tête, vous étiez second
00:42:39même pas, on était dans un mouchoir
00:42:41de poche, absolument, et il y avait
00:42:43François Durevray qui était loin derrière
00:42:45avec 10 960
00:42:47en voix, alors moi je ne sais pas
00:42:49je regarde un peu, je suis à Huron
00:42:51mais je sais d'avoir du bon sens, je me dis
00:42:53est-ce que le LR est plus proche de Dupont-Aignan
00:42:55ou plus proche
00:42:57de LFI, je me pose la question
00:42:59et je constate
00:43:01parce que ça ce sont des faits, c'est pas des élucubrations
00:43:03que François Durevray
00:43:05s'est maintenu
00:43:07pour me faire perdre, voilà, pour vous faire perdre
00:43:09alors moi, parlons de ça
00:43:11vous dites les Français
00:43:13doivent voter, mais si les Français doivent
00:43:15voter pour voir les magouilles
00:43:17les marchandages de tapis
00:43:19d'entre les 2 tours
00:43:21ça sert à quoi ?
00:43:23il y a 2 choses
00:43:25il y a eu
00:43:27une magouille
00:43:29dont j'ai été la victime, très clairement
00:43:31il n'y a pas que vous
00:43:33au premier tour on était très largement
00:43:35en tête, 62% face à
00:43:37Bairanger Cernon, si on additionnait mes voix
00:43:39et celles des Républicains, je rappelle
00:43:41que ce fameux Durevray
00:43:43était l'homme que j'ai aidé toute ma vie
00:43:45à être élu, qui est le parrain de ma fille
00:43:47et qui a été choisi
00:43:49par Emmanuel Macron et Xavier Bertrand
00:43:51pour me tuer
00:43:53donc la morale en politique ça fait 2, mais enfin qu'importe
00:43:55il a été récompensé après de son coup de poignard
00:43:57dans le dos comme ministre des transports
00:43:59éphémère, mais qu'importe
00:44:01tout ça c'est la basse
00:44:03cuisine abominable
00:44:05mais au-delà de ça, ce qui est très intéressant
00:44:07c'est que vous savez très bien que les patriotes
00:44:09dans l'ensemble
00:44:11avaient gagné le premier tour
00:44:13et qu'au second tour dans toute la France
00:44:15il y a eu une alliance contre nature
00:44:17entre des Républicains
00:44:19des Macronistes
00:44:21des LFI
00:44:23qui se sont fait des désistements mutuels
00:44:25chez moi c'était une autre formule
00:44:27c'était un maintien pour me faire perdre
00:44:29mais que s'il y a un maintien ou un désistement
00:44:31il y avait une alliance
00:44:33il ne faut pas oublier
00:44:35que Mme Borne, M. Darmanin
00:44:37M. Wauquiez
00:44:39ont été élus par des voix
00:44:41France Insoumise, il ne faut pas oublier
00:44:43que des France Insoumise
00:44:45ont été élus par des voix
00:44:47Républicains
00:44:49alors ça veut dire quoi ?
00:44:51on va aller au bout des choses
00:44:53ça veut dire qu'il y a eu une magouille
00:44:55minable mais
00:44:57que les Français ou une partie des Français
00:44:59l'ont ratifiée
00:45:01ils l'ont ratifiée pourquoi ?
00:45:03parce que vous avez
00:45:05un système médiatique
00:45:07qui a fait une propagande d'enfer
00:45:09pour salir les patriotes
00:45:11Eric Ciotti
00:45:13moi-même, Marine Le Pen
00:45:15pour passer pour des diables
00:45:17et pour tout à coup
00:45:19faire passer M. Mélenchon
00:45:21et M. Wauquiez
00:45:23et toute cette bande
00:45:25M. Bertrand
00:45:27et M. Durevray chez moi
00:45:29pour des parangons de vertu
00:45:31et une partie des électeurs
00:45:33sont tombés dans le panneau
00:45:35et c'est là où je dis
00:45:37qu'il y a les magouilles politiciennes
00:45:39mais il y a aussi les votes des Français
00:45:41et qu'il y a un moment
00:45:43je dis à mes compatriotes que j'aime
00:45:45puisque j'essaye de me battre pour eux
00:45:47contre cette vie politique minable
00:45:49en essayant de faire un peu autrement
00:45:51peut-être
00:45:53j'ai été candidat à la présidentielle, j'ai fait tout ce que j'ai pu
00:45:55et je continue
00:45:57mais il y a un moment
00:45:59et c'est le thème de mon bouquin que je suis en train de rédiger, vous verrez
00:46:01où je leur dis, réveillez-vous
00:46:03n'écoutez plus
00:46:05ces médias
00:46:07mal honnêtes
00:46:09parce qu'il y a des médias mal honnêtes, vous le savez bien Bercoff
00:46:11ça ne veut pas dire les journalistes
00:46:13je ne les mets pas dans le même sac
00:46:15écoutez, faites-vous votre idée par vous-même
00:46:17et je pense sincèrement
00:46:19André Bercoff, qu'ils ont été piégés là
00:46:21mais que la prochaine fois ils ne seront pas piégés
00:46:23voilà pourquoi
00:46:25je pense qu'on sortira de cette crise
00:46:27on a touché le fond
00:46:29on est en train de toucher le fond
00:46:31on ne sortira de cette crise que par un nouvel appel au peuple
00:46:33dans toute l'histoire de France
00:46:35il y a eu
00:46:37si on prend un peu de recul
00:46:39on descend aux enfers
00:46:41et c'est quand on touche le fond que le peuple français
00:46:43dans ce qu'il a de meilleur se réveille
00:46:45pourquoi ? parce que tout à coup
00:46:47il regarde en face les choses
00:46:49et il ne fuit pas
00:46:51et je dis aux français, mais ce n'est pas ceux dessus de radio
00:46:53parce qu'en général ceux dessus de radio
00:46:55les auditeurs dessus de radio ce sont ceux qui sont déjà éveillés
00:46:57mais je dis à ceux dessus de radio
00:46:59allez frapper
00:47:01mais allez frapper aux portes de vos voisins
00:47:03et dites-leur
00:47:05il y a deux solutions
00:47:07soit vous vous prenez en main
00:47:09comme aux Etats-Unis les électeurs américains
00:47:11à un moment se sont pris en main
00:47:13soit vous allez devenir des esclaves
00:47:15mais attendez
00:47:17Nicolas Dupont
00:47:19vous pouvez chacun
00:47:21mais si les français ne se réveillent pas
00:47:23je ne peux pas les réveiller
00:47:25le problème il n'est pas là
00:47:27c'est pas que la faute des magouilles
00:47:29des médias
00:47:31c'est la faute des français
00:47:33nous sommes bien d'accord
00:47:35les 90% des médias américains
00:47:37télé, radio, presse
00:47:39étaient contre
00:47:41effectivement à mort
00:47:43contre Trump
00:47:45et pour Kamala Harris et Biden
00:47:47et pourtant il a été élu par le vote populaire
00:47:49pas seulement par le vote des grands électeurs
00:47:51ce qui est quand même intéressant
00:47:53donc ici vous croyez franchement
00:47:55est-ce que le problème
00:47:57est-ce que les français sont encore victimes
00:47:59d'un certain nombre de la doxa d'opinion publique
00:48:01bon alors comme vous dites
00:48:03après tout vous avez les politiques que vous méritez
00:48:05et le pouvoir que vous méritez
00:48:07il ne faut pas se raconter des histoires
00:48:09mais le problème aussi
00:48:11l'autre problème
00:48:13et je voudrais vraiment qu'on parle de ça
00:48:15parce que je connais votre position là dessus
00:48:17qu'est-ce qui fait que les patriotes
00:48:19ce que vous appelez les patriotes
00:48:21partons les souverainistes
00:48:23qui sont quand même aujourd'hui une majorité les français
00:48:25je veux dire si on prend tous les partis
00:48:27de Reconquête
00:48:29à Debout la France
00:48:31je ne vais pas même citer les leaders
00:48:33bon
00:48:35qu'est-ce qui fait
00:48:37alors je voudrais vraiment que vous me disiez
00:48:39parce que vous connaissez vous étiez dans le coeur du réacteur
00:48:41vous êtes toujours dans le coeur du réacteur
00:48:43qu'est-ce qui fait qu'ils ne sont pas foutus depuis des années
00:48:45depuis des décennies de se rassembler
00:48:47alors qu'ils représentent la majorité de l'opinion
00:48:49alors vous appuyez
00:48:51sur la plaie
00:48:53car on ne peut pas en vouloir
00:48:55et c'est ce que j'explique sans cesse
00:48:57aux uns et aux autres que je connais tous
00:48:59on ne peut pas en vouloir aux français
00:49:01si on n'est pas capable nous-mêmes
00:49:03de proposer aux français
00:49:05une coalition
00:49:07rassemblant toutes les personnalités
00:49:09je crois avoir montré l'exemple
00:49:11j'étais le premier en 2017
00:49:13au second tour
00:49:15après avoir fait 5% des voix au premier tour
00:49:17à soutenir Marine Le Pen et j'en ai pris plein la gueule
00:49:19mais je l'ai fait de manière désintéressée
00:49:21j'ai ensuite essayé
00:49:23de rassembler les souverainistes
00:49:25Asselineau, Philippot
00:49:27avec un constat d'échec
00:49:29des Chapelles
00:49:31parce que l'esprit de Chapelle
00:49:35l'esprit politicien
00:49:37l'a emporté malheureusement
00:49:39sur l'esprit de rassemblement
00:49:41et je vais vous dire même
00:49:43et je l'ai dit à Marine Le Pen et à Jordane Bardella
00:49:45quand il y a eu en 2024
00:49:47la dissolution
00:49:49il y a eu une alliance très bien
00:49:51entre Ciotti et Marine Le Pen
00:49:53comme il y a eu à mon époque
00:49:55en 2017 entre moi et Marine Le Pen
00:49:57et j'ai demandé à Jordane Bardella
00:49:59et Marine Le Pen
00:50:01pourquoi ils ne l'ont pas élargi à moi-même
00:50:03j'étais demandeur
00:50:05pourquoi ils ne l'ont pas élargi à Marion Maréchal
00:50:07pourquoi pas à Eric Zemmour
00:50:09pourquoi pas à Florian Philippe
00:50:11je n'ai pas la réponse
00:50:13je l'espère l'avoir un jour
00:50:15je veux dire par là
00:50:17que je pense que paradoxalement
00:50:19ils sont plus honnêtes
00:50:21qu'un Mélenchon
00:50:23Mélenchon a rassemblé
00:50:25à la fois Poutou et François Hollande
00:50:27pour le Front Populaire
00:50:29c'était un râteau très large
00:50:31avec des contradictions
00:50:33et je pense que Marine Le Pen et Jordane Bardella
00:50:35sous le feu des médias
00:50:37et un peu paralysés par les médias
00:50:39du système
00:50:41se sont dit si on prend Philippot
00:50:43on va nous dire qu'on est pour le Frexit
00:50:45si on prend Zemmour on va nous dire qu'on est trop identitaire
00:50:47si on prend Marion Maréchal
00:50:49on va nous dire que sur les femmes
00:50:51si on prend Aignan
00:50:53on va nous dire que sur les souverainistes
00:50:55et sur le vaccin
00:50:57je finis
00:50:59moi je pense
00:51:01qu'on ne gagne jamais
00:51:03à se coucher
00:51:05même de manière aléatoire
00:51:07devant le système
00:51:09je pense qu'on doit assumer ce qu'on fait
00:51:11qu'on doit rassembler tous les patriotes
00:51:13avec leurs spécificités
00:51:15leurs défauts et leurs qualités
00:51:17et que les français s'y reconnaîtront
00:51:19Trump n'a pas eu peur
00:51:21de nommer au FBI
00:51:23à la tête du FBI
00:51:25quelqu'un qui n'a pas eu sa langue dans sa poche
00:51:27donc je pense que le secret
00:51:29de la victoire qui arrivera
00:51:31obligatoirement ce sera
00:51:33comme candidat à la présidentielle
00:51:35quelqu'un qui ose
00:51:37et rassembler tout le monde
00:51:39c'est ce qu'attendent nos concitoyens
00:51:41mais surtout
00:51:43je veux vous dire
00:51:45vous touchez tout à fait du doigt
00:51:47le problème est de savoir
00:51:49si c'est coucher ou pas
00:51:51ou avoir un sens politique ou pas
00:51:53et on va en parler parce que c'est vraiment le nœud du problème
00:51:55sinon il n'y aura jamais rien
00:51:57à tout de suite
00:51:59vous pouvez réagir ou poser votre question
00:52:01en nous appelant dès à présent au 0826
00:52:05Sud Radio Bercov
00:52:07dans tous ses états
00:52:09et nous sommes avec Nicolas Dupont-Aignan
00:52:11homme politique
00:52:13on ne le présente pas
00:52:15on a parlé de ce qui s'est passé
00:52:17effectivement aux dernières législatives
00:52:19où il a été battu grâce au maintien
00:52:21du député LR
00:52:23c'est très intéressant
00:52:25d'ailleurs je dirais un seul mot là-dessus
00:52:27candidat LR
00:52:29le problème est très simple
00:52:31c'est que
00:52:33c'est un avis totalement personnel
00:52:35l'imbécilité absolue
00:52:37c'est l'élection législative
00:52:39à deux tours qui permet
00:52:41toutes les magouilles
00:52:43il faudrait que les deux premiers
00:52:45arrivent et les deux premiers
00:52:47refassent le second tour
00:52:49c'est ça que je veux dire
00:52:51ou s'il y a un second tour
00:52:53qu'on fasse que les deux premiers
00:52:55comme à la présidentielle
00:52:57exactement
00:52:59mais simplement
00:53:01Nicolas Dupont-Aignan
00:53:03vous dites voilà pourquoi
00:53:05les patriotes
00:53:07ou souverainistes
00:53:09quand on voit les scores
00:53:11là-dessus je suis
00:53:13mais vous me dites Mélenchon
00:53:15est plus politique
00:53:17Mélenchon
00:53:19je vais vous dire est plus politique que Le Pen
00:53:21il est plus politique, pourquoi ?
00:53:23parce que je vais vous donner deux exemples
00:53:25De Gaulle a bien amené les communistes
00:53:27au gouvernement après 44-45
00:53:29Mitterrand, De La Francisque
00:53:31etc
00:53:33a bien été le candidat du parti socialiste
00:53:35et il a amené qui ?
00:53:37les communistes avant de les avoir
00:53:39plumés comme des volailles
00:53:41écoutez, il y a la réalité
00:53:43et il y a la politique, malheureusement
00:53:45André Bercoff, vous prêchez un convaincu
00:53:47je suis le premier
00:53:49à avoir
00:53:51balayé ces segmentations
00:53:53en soutenant Le Pen au deuxième tour
00:53:55je suis depuis
00:53:57chaque candidature présidentielle
00:53:59a demandé une grande coalition
00:54:01et si je me présente à la présidentielle
00:54:03à chaque fois c'est parce que je veux
00:54:05offrir ce choix
00:54:07je suis convaincu qu'on va y arriver
00:54:09on va y arriver parce que les électeurs
00:54:11parce que
00:54:13qu'est-ce qui renforce votre conviction ?
00:54:15parce que il y a une poussée
00:54:17à la base considérable
00:54:19je vois ce que vivent
00:54:21les français aujourd'hui
00:54:23parce que derrière la politique
00:54:25il y a la vie quotidienne de millions
00:54:27de français qui ne peuvent plus se chauffer
00:54:29qui ne peuvent plus manger, qui vivent
00:54:31dans l'insécurité, qui voient bien le pays
00:54:33qu'ils aiment sombrer
00:54:35il y a des solutions pour ça
00:54:37on sait qui les a
00:54:39mais je leur dis justement
00:54:41mais moi mon boulot
00:54:43André Bercoff, c'est justement de leur dire
00:54:45ne vous désespérez pas
00:54:47on va y arriver parce que
00:54:49il va se passer un moment
00:54:51quand on touche le fond de la piscine ça remonte
00:54:53j'ai eu l'expérience très modeste
00:54:55dans ma ville de hier que j'ai reprise
00:54:57en 95 qui était ruinée
00:54:59tout le monde disait elle s'en sortira jamais
00:55:01les gens vendaient leur maison
00:55:03il y a eu un concours de circonstances
00:55:05j'ai été élu et en quelques années on a redressé
00:55:07la ville qui est aujourd'hui une des plus agréables
00:55:09d'Ile-de-France, très bien classée partout
00:55:11ça veut bien dire qu'il n'y a pas de fatalité
00:55:13ce que je veux dire à nos compatriotes
00:55:15c'est je comprends votre découragement
00:55:17mais vous allez voir
00:55:19on va y arriver parce qu'on ne peut pas laisser
00:55:21la France comme ça
00:55:23et vous verrez que plus les difficultés vont s'aggraver
00:55:25plus nos compatriotes vont
00:55:27se réveiller
00:55:29chaque jour qui passe je vois des gens
00:55:31venir dans la rue me saluer en me disant
00:55:33ben oui c'est vrai que j'ai pas voté
00:55:35la dernière élection
00:55:37c'est vrai que j'y croyais plus mais là
00:55:39ça me touche, on ne peut pas continuer
00:55:41comme ça, donc il va y avoir un moment
00:55:43une prise de conscience
00:55:45et je le vois bien même dans ma circonscription
00:55:47c'est intéressant, je vois des gens
00:55:49qui ont voté pour le candidat France Insoumise
00:55:51des bobos là qui se sont dit
00:55:53ah ben ça changera
00:55:55ben là ils ont compris maintenant
00:55:57ils vous le disent ?
00:55:59Oui, ils me le disent
00:56:01donc il y a un moment, vous savez
00:56:03c'est comme un enfant qui se brûle
00:56:05c'est comme un adulte qui fait une connerie
00:56:07je crois que dans la vie on peut faire une connerie une fois
00:56:09on ne la fait pas deux fois, donc il n'y aura pas d'alliance
00:56:11je pense que l'alliance
00:56:13piégeuse, la manoeuvre
00:56:15entre les républicains
00:56:17à l'avoquier
00:56:19les darmanins et les mélenchons
00:56:21qui a empêché
00:56:23l'émergence d'une force patriote
00:56:25à l'Assemblée qui aurait pu sauver le pays
00:56:27ne se reproduira pas
00:56:29maintenant, ce qui est vrai, c'est que vous posez la question
00:56:31de qui incarnera ce leadership
00:56:33personne ne le sait
00:56:35vous aurez peut-être une personnalité qui émergera
00:56:37ça sera peut-être l'un de nous, je ne sais pas
00:56:39c'est pas obligatoirement décidé d'avance
00:56:41mais pour ça il faudrait que le système médiatique
00:56:45ne fasse pas simplement
00:56:47ne mette pas simplement en valeur
00:56:49toujours les mêmes personnalités
00:56:51car le système médiatique ne met en valeur
00:56:53Le Pen, Mélenchon, Macron
00:56:55Édouard Philippe
00:56:57voilà
00:56:59et vous parliez tout à l'heure
00:57:01je parlais des médias dominants, certes
00:57:03il y a les réseaux sociaux, nous sommes puissants
00:57:05mais n'oubliez pas qu'il y a
00:57:07le JT de TF1
00:57:09et de France 2 qui représentent
00:57:11chaque soir
00:57:136-5 millions de français
00:57:15qui ne s'informent que là
00:57:17pour les plus âgés d'entre eux
00:57:19et qui n'ont donc pas
00:57:21une autre information
00:57:23et pour moi
00:57:25l'ARCOM, la manière dont l'ARCOM
00:57:27fossilise les temps de parole, puisque vous savez
00:57:29que moi j'ai le droit qu'à moins de 1%
00:57:31parce que j'ai
00:57:33fait 1% aux législatives
00:57:35globalement pour Debout la France
00:57:37même si dans les sondages
00:57:39je suis à 2-3-4% dans la présidentielle
00:57:41donc on me bloque
00:57:43par ailleurs vous avez des lois extrêmement
00:57:45rigoureuses et c'est bien sur le financement
00:57:47mais qui interdisent tout financement
00:57:49nouveau
00:57:51si vous ne pouvez pas avoir d'argent
00:57:53si vous ne pouvez pas avoir de dons
00:57:55si vous ne pouvez pas avoir de temps d'antenne
00:57:57il est clair que ça fossilise
00:57:59le jeu politique autour de personnalités
00:58:01qui sont tout à fait estimables
00:58:03et que Le Pen
00:58:05Mélenchon et les autres représentent
00:58:07certes beaucoup mais il y a peut-être
00:58:09d'autres personnalités
00:58:11et certaines qu'on ne connait pas
00:58:13qui mériteraient d'être entendues à TF1
00:58:15et France 2 et les millions de français
00:58:17qui regardent ces journaux aimeraient peut-être entendre autre chose
00:58:19mais d'abord
00:58:21il y a deux choses qu'il faut
00:58:23différencier
00:58:25effectivement il y a ce problème des lois
00:58:27mais encore une fois
00:58:29il n'y a pas
00:58:31d'ARCOM aux Etats-Unis
00:58:33mais les 3 quarts
00:58:35ça ne change rien
00:58:37à la réalité que les 3 quarts
00:58:39des télévisions privées
00:58:41sont été pour les démocrates
00:58:43pourquoi ? Parce que vous oubliez
00:58:45effectivement qui possède les radios
00:58:47et les télévisions ?
00:58:49En France le vrai problème
00:58:51à régler c'est les radios de service public
00:58:53et les télés de service public
00:58:55mais attaquez-vous à ça
00:58:57c'est le contribuable qui paye
00:58:59Ok ?
00:59:01Je m'y suis attaqué, j'ai fait des recours
00:59:03c'est très simple
00:59:05même pendant
00:59:07la présidentielle, j'étais candidat
00:59:09à la présidentielle, j'ai eu quasiment 0%
00:59:11de temps d'antenne sur France Inter
00:59:13France Inter me propose des émissions
00:59:15à 6h du matin
00:59:17donc les chaînes
00:59:19du service public
00:59:21ne respectent même pas
00:59:23les règles de l'ARCOM
00:59:25c'est-à-dire que les 1% auxquels j'ai droit
00:59:27je ne les ai même pas
00:59:29France 2, non
00:59:31mais depuis un an, deux ans
00:59:33France 2, France 3, France 5
00:59:35France Inter
00:59:37France Info, 0
00:59:39la tête de Toto, 0
00:59:41c'est scandaleux
00:59:43c'est scandaleux
00:59:45donc l'ARCOM, nous avons un organisme
00:59:47qui fait respecter et qui impose
00:59:49par exemple à CNews de ne pas m'inviter
00:59:51pour ne pas dépasser 1%
00:59:53mais qui n'impose pas à France Inter
00:59:55de m'inviter pour au moins atteindre
00:59:570,5%
00:59:59et le parti socialiste
01:00:01de M. Glucksmann, ce qui est très intéressant
01:00:03j'ai fait plus de voix à la présidentielle
01:00:05que le parti socialiste
01:00:07bon, il n'y a pas de quoi être fier
01:00:09Madame Hidalgo était derrière moi et ce n'était pas une référence
01:00:11donc, mais quand même
01:00:13mais avant les européennes
01:00:15M.
01:00:17le parti socialiste a eu 10% de temps d'antenne
01:00:1915% de temps d'antenne sur France Inter
01:00:21il ne faut pas s'étonner qu'aux européennes
01:00:23M. Glucksmann est remonté
01:00:25la pente alors que les souverainistes
01:00:27on a même, moi je n'ai même pas pu être
01:00:29candidat et que M. Asselineau
01:00:31Philippot n'ont pas eu de temps d'antenne
01:00:33ont fait moins de 1% chacun
01:00:35il y a un moment, alors vous me dites
01:00:37oui mais aux Etats-Unis il y a les réseaux sociaux
01:00:39mais aux Etats-Unis
01:00:41il n'y a pas, il y a la possibilité
01:00:43de financement de ces réseaux sociaux
01:00:45en France nous ne l'avons pas
01:00:47il y a des plateformes
01:00:49qui sont financées
01:00:51très peu, nous avons des règles extrêmement
01:00:53rigides et c'est bien
01:00:55et l'argent va
01:00:57au grand parti et pas
01:00:59à ceux qui ont des idées neuves
01:01:01donc il faut donner, là je le dis à ceux qui nous écoutent
01:01:03vous allez sur les sites du parti
01:01:05que vous préférez et vous faites un petit don
01:01:07parce que là aussi
01:01:09c'est défiscalisé, on a la chance
01:01:11d'avoir un système qui défiscalise
01:01:13il faut que les français aussi
01:01:15à un moment aident
01:01:17ceux qui sont petits
01:01:19aujourd'hui et qui peuvent devenir
01:01:21grands, le français croit
01:01:23souvent, moi souvent j'ai vu des gens dans la rue qui m'ont dit
01:01:25on aimerait voter pour vous mais vous êtes
01:01:27à 3% ou à 5% dans les sondages
01:01:29et j'leur dis ben justement
01:01:31votez pour moi et on va augmenter
01:01:33ah non vous n'allez pas y arriver
01:01:35attendez pas c'est l'oeuf et la poule
01:01:37c'est l'oeuf et la poule
01:01:39donc tout dépend des français maintenant
01:01:41oui alors il y a l'oeuf et la poule et l'égo
01:01:43nous allons parler de l'égo, non pas le jeu du l'égo
01:01:45mais L apostrophe EGO
01:01:47le tout est l'égo qui nous préoccupe
01:01:49après cette petite pause
01:01:51tout de suite
01:01:53une question pour réagir
01:01:55le 0826 303
01:02:03Nicolas Dupont-Aignan
01:02:05nous discutons de tout cela
01:02:07et c'est vraiment intéressant
01:02:09parce que je pense qu'on va à l'os
01:02:11on essaye d'aller sur cet état
01:02:13des lieux et encore une fois
01:02:15vous n'avez pas votre langue dans votre poche et surtout
01:02:17on vous connait pour votre cohérence
01:02:19on ne peut pas dire que vous changez
01:02:21d'opinion comme de chemise
01:02:23vous n'êtes pas l'opportuniste du tronc
01:02:25ni d'un autre
01:02:27mais je voudrais vous dire quelque chose d'important
01:02:29par rapport, ils vous disent
01:02:31vous appelez les français, ne pas se décourager
01:02:33etc. dans tous les domaines
01:02:35qu'est-ce qu'il peut faire, je ne parle pas de qui
01:02:37parce que ça ce sont des questions
01:02:39qu'on verra plus tard
01:02:41et puis on ne va pas jouer aux marques de café
01:02:43donc qui incarnera
01:02:45mais au fond, pourquoi dans cette situation
01:02:47que vous décrivez comme difficile
01:02:49voire tragique, et elle l'est
01:02:51pas seulement pour la France mais tout ce qui se passe autour
01:02:53on le voit, il y a les conflits
01:02:55la crise économique majeure qui est déjà là
01:02:57la dette etc.
01:02:59qu'est-ce qu'il fait
01:03:01est-ce que c'est le tout à l'ego
01:03:03je reviens à la question que je vous ai posée
01:03:05mais à mon avis on n'a pas creusé
01:03:07est-ce que ce sont les égos qui font
01:03:09qu'on a l'impression que chacun
01:03:11est dans sa bulle, je parle
01:03:13d'un certain nombre de gens, si vous voulez
01:03:15je reviens à Mélenchon
01:03:17évidemment qu'il savait très bien ce qu'il faisait
01:03:19et on voit très très bien comment le nouveau front
01:03:21populaire se déchire, qu'il n'y a plus
01:03:23de je ne sais pas si les fronts
01:03:25populaires, en tout cas les affronts s'accumulent
01:03:27entre socialistes
01:03:29et même écologistes et autres
01:03:31mais ils ont présenté à un moment donné
01:03:33un groupe socialiste, écologique
01:03:35LFI et compagnie
01:03:37qu'est-ce qui fait qu'on a l'impression de l'autre côté
01:03:39même dans les petits groupes
01:03:41on a l'impression que chacun
01:03:43pardon de dire comme ça, est sur son
01:03:45territoire et dit oulala surtout vous ne touchez
01:03:47pas mon territoire, pas vous, je sais
01:03:49vous l'avez dit, pas vous, mais expliquez-moi
01:03:51cette crise de l'égo
01:03:53moi je pense que cette crise de l'égo vient
01:03:55aussi du fait qu'on ne parle
01:03:57pas assez des problèmes de fond
01:03:59je vais vous donner un exemple très simple
01:04:01j'ai écrit un bouquin qui vaut ce qu'il vaut
01:04:03Où va le pognon il y a 3 ans
01:04:05il y a tout
01:04:07les réponses et j'ai travaillé dessus
01:04:09mais on ne parle jamais du fond
01:04:11ce Où va le pognon il y a 50 milliards
01:04:13d'économies qu'on pourrait faire
01:04:15sans faire souffrir les français
01:04:17tout de suite qui remettraient en cause
01:04:19alors en revanche des clientèles
01:04:21des oligarchies, les millions
01:04:23de fausses cartes vitales
01:04:25l'union européenne, la guerre en Ukraine
01:04:27qui coûte une fortune à la France
01:04:29ça on peut couper tout de suite
01:04:31mais on ne parle jamais du fond
01:04:33et là aussi
01:04:35je pense que ça dépend vraiment
01:04:37du système médiatique
01:04:39qui brise la politique
01:04:41il y a les hommes politiques et les femmes politiques
01:04:43qui ont leurs défauts, je ne cherche pas à les excuser
01:04:45mais on ne parle jamais du fond des choses
01:04:47il y a des solutions
01:04:49moi je refuse
01:04:51l'état d'esprit selon lequel il n'y aurait jamais
01:04:53de solution, ce n'est pas vrai
01:04:55vous êtes un artisan, vous avez votre
01:04:57PME en difficulté, vous savez qu'à un moment
01:04:59il y a une solution, il y a toujours une solution
01:05:01simplement on ne les aborde jamais
01:05:03premier point
01:05:05on ne les aborde jamais ce n'est pas tout à fait juste
01:05:07le succès d'internet vient de quoi ?
01:05:09c'est que les français
01:05:11vont sur internet
01:05:13et moi moi même j'y vais
01:05:15et le soir je trouve des émissions
01:05:17passionnantes
01:05:19ça fait avancer la réflexion
01:05:21et il y a un bouillonnement intellectuel
01:05:23de millions de français
01:05:25attention
01:05:27ce n'est pas parce que
01:05:29vous vous rappelez
01:05:31les réseaux sociaux
01:05:33internet, parce que sur internet
01:05:35il y a une ébullition intellectuelle
01:05:37moi je me souviendrai toujours de la phrase de
01:05:39Lech Walesa
01:05:41ce grand résistant polonais, ce syndicaliste
01:05:43des chantiers navals avec le pape Jean-Paul II
01:05:45et un jour j'ai vu un documentaire
01:05:47sur Lech Walesa et il dit
01:05:49quand on était au plus sombre
01:05:51on a compris une chose
01:05:53c'est que une dictature
01:05:55ou une soft dictature
01:05:57ou une fausse démocratie comme la nôtre
01:05:59c'est faire croire à chaque français qu'il est isolé
01:06:01qu'il est tout seul et qu'il n'y arrivera pas
01:06:03mais en fait nous sommes majoritaires
01:06:05moi j'ai envie de dire aux français
01:06:07vous avez plein de moyens d'agir
01:06:09vous avez par exemple le fait de pouvoir acheter
01:06:11les journaux qui vous racontent n'importe quoi
01:06:13vous avez le moyen de boycotter France Inter
01:06:15qui n'invite
01:06:17toujours que les mêmes
01:06:19vous n'êtes pas obligé de regarder le JT
01:06:21si vous sentez que le JT vous emmerde
01:06:23et vous pouvez aller ailleurs
01:06:25il y a le choix
01:06:27il y a toujours le choix
01:06:29vous pouvez donner un peu de sous à un petit parti politique
01:06:31que vous voulez
01:06:33vous pouvez sonner à la porte de votre voisin
01:06:35et le secouer
01:06:37vous pouvez
01:06:39il y a plein de choses à faire
01:06:41on ne s'en sortira qu'avec les français
01:06:43mais moi je sens quand même un bouillonnement
01:06:45je sens un changement
01:06:47et ça va venir
01:06:49ça va venir
01:06:51j'aimerais que ça ne vienne pas de manière violente
01:06:53et j'aimerais que ce ne soit pas un Mélenchon sur-excité
01:06:55communautariste, dangereux
01:06:57qui saisisse la balle au bond
01:06:59mais quand vous dites
01:07:01je pense qu'on mérite mieux
01:07:03mais quand vous dites ça va venir
01:07:05les prochaines échéances
01:07:07oui les prochaines échéances
01:07:09c'est 26, les municipales
01:07:11moi je veux que Macron parte
01:07:13et je vais vous dire une chose
01:07:15si la censure
01:07:17il a le droit de rester
01:07:19la censure
01:07:21elle va déboucher sur une situation difficile
01:07:23il faut prendre de la hauteur
01:07:25la situation va être difficile
01:07:27il va y avoir une pression très forte
01:07:29sur Emmanuel Macron pour qu'il démissionne
01:07:31vous ne savez pas ce qui va être révélé aux Etats-Unis
01:07:33par Donald Trump et le FBI
01:07:35sur les chefs d'état européens
01:07:37vous ne savez pas si ceux qui ont mis
01:07:39Emmanuel Macron au pouvoir
01:07:41parce que qui a mis Emmanuel Macron au pouvoir
01:07:43pas seulement les français
01:07:45des intérêts
01:07:47ils vont peut-être en avoir
01:07:49peut-être que les intérêts vont
01:07:51peut-être pas avoir envie de voir le cours du CAC 40
01:07:53chuter de 45% dans les prochaines semaines
01:07:55ils vont peut-être pas avoir envie
01:07:57d'avoir leur patrimoine baissé
01:07:59vous savez
01:08:01tout peut évoluer et puis Emmanuel Macron
01:08:03à un moment va peut-être se dire
01:08:05je vais nommer un nouveau premier ministre
01:08:07il n'y aura pas plus de majorité
01:08:09je peux dissoudre au mois de juin
01:08:11mais je risque d'avoir encore moins de députés
01:08:13de la Macronie
01:08:15qu'est-ce que je vais faire
01:08:17est-ce que je veux finir comme un président
01:08:19qui a ruiné définitivement le pays
01:08:21ou est-ce que je veux sortir par le haut
01:08:23moi je pense qu'il faut une élection présidentielle
01:08:25le plus vite possible
01:08:27pour sauver le pays
01:08:29on ne peut pas rester 2 ans et demi encore comme ça
01:08:31il peut aussi faire quelque chose dont vous ne me parlez pas
01:08:33je ne dis pas que je le souhaite madame
01:08:35examinons sans froid toutes les possibilités
01:08:37il peut dire écoutez la guerre est en train de monter
01:08:39avec l'Ukraine
01:08:41il peut déclencher la guerre avec la Russie oui
01:08:43et non devant le danger
01:08:45faire l'article 16
01:08:47oui mais je pense que
01:08:49si vous voulez
01:08:51bien sûr il peut
01:08:53aller jusque là
01:08:55mais vous savez quand l'histoire est en marche
01:08:57et qu'il n'y a plus de légitimité
01:08:59il a la légalité il n'a plus la légitimité
01:09:01n'oublions jamais
01:09:03qu'il a ruiné le pays
01:09:05vous savez ce qui est nouveau
01:09:07il n'est pas le seul
01:09:091200 milliards de dettes
01:09:11d'un coup
01:09:13c'est beaucoup
01:09:15pour l'homme qui était présenté comme le Mozart de la finance
01:09:17et je suis très surpris
01:09:19d'ailleurs dans notre pays
01:09:21que en fait on puisse faire
01:09:231200 milliards de dettes
01:09:25c'est nous qui allons payer
01:09:27avoir un ministre des finances
01:09:29de l'économie et des finances monsieur le maire
01:09:31qui parade dans les médias
01:09:33et qui va donner des leçons d'économie à Lausanne
01:09:35et que ça passe comme une lettre à la poste
01:09:37parce que ce sont les français
01:09:39qui vont se saigner
01:09:41pour payer cela rien que pour cela
01:09:43il doit démissionner il devrait être destitué
01:09:45et la destitution
01:09:47elle existe les parlementaires peuvent
01:09:49saisir le général de Gaulle
01:09:51qui avait un autre respect du peuple français
01:09:53a démissionné sur un référendum
01:09:55perdu à quelques pourcents
01:09:57sur une affaire technique du sénat
01:09:59vous imaginez
01:10:01la différence de comportement
01:10:03d'un côté vous avez un homme d'état
01:10:05qui respecte le peuple
01:10:07de l'autre vous avez
01:10:09un homme dangereux qui s'accroche au pouvoir
01:10:11et qui scénarise
01:10:13un show dans Notre-Dame de Paris
01:10:15c'est pas la même classe
01:10:17je pense qu'il peut rester encore
01:10:19deux ans et demi comme ça
01:10:21et je pense aussi je vais vous dire
01:10:23Nicolas Dupont-Aignan je vous provoque un peu
01:10:25mais c'est en toute
01:10:27amitié
01:10:29est-ce que quand même
01:10:31est-ce qu'on ne parle pas moral
01:10:33est-ce qu'on ne parle pas
01:10:35plutôt moral que politique
01:10:37ce que vous dites il faut dire oui il a échoué
01:10:39il devrait partir mais vous savez
01:10:41très bien que ce n'est pas l'échec
01:10:43sauf pour des gens de la trempe de De Gaulle
01:10:45mais il n'y en a pas beaucoup
01:10:47excusez-moi j'ai une autre idée
01:10:49de la politique
01:10:51je vais vous dire très sincèrement
01:10:53si on ne parle pas de moral un peu en politique
01:10:55autant moi fermer la boutique
01:10:57ça ne m'intéresse plus
01:10:59j'ai passé l'âge
01:11:01ce qui m'intéresse c'est de dire aux français on va s'en sortir
01:11:03j'ai un projet différent
01:11:05on peut rassembler tous les amoureux de la France
01:11:07et on va le faire
01:11:09parce que sinon si c'est pour
01:11:11refaire des tours de
01:11:13des pistes éternelles
01:11:15dans cette médiocrité ça n'a aucun intérêt
01:11:17en tout cas pour moi
01:11:19moi je veux dire aux français
01:11:21il y a la possibilité de s'en sortir
01:11:23ensemble on va y arriver
01:11:25maintenant est-ce que ce sera demain matin
01:11:27est-ce que ce sera après chacun a un tout petit pouvoir
01:11:29le droit de vote
01:11:31c'est quand même pas mal et puis ensuite
01:11:33la pression citoyenne
01:11:35et la pression citoyenne elle est possible
01:11:37vous savez ils ont très peur
01:11:39le système a très peur
01:11:41qui sait qu'il est ultra minoritaire
01:11:43mais je vous renvoie à ce que je disais
01:11:45de Jacques Valéza
01:11:47et de Jean-Paul II
01:11:49n'ayez pas peur
01:11:51nous sommes les plus forts
01:11:53regardez comment ils ont traité
01:11:55les gilets jaunes
01:11:57ils les ont éborgnés
01:11:59ils les ont maltraités
01:12:01est-ce que ça ne l'a pas découragé
01:12:03je fais l'avocat
01:12:05un peu du pessimisme
01:12:07est-ce que ça n'a pas découragé beaucoup de gens de dire
01:12:09c'est pour se faire éborgner
01:12:11et les mains arrachées par les CRS
01:12:13et donc
01:12:15la grande différence
01:12:17c'est que les gilets jaunes
01:12:19ont été des héros
01:12:21parce qu'on avait raison
01:12:23tôt, mais la grande différence
01:12:25c'est que la légitimité
01:12:27populaire d'Emmanuel Macron
01:12:29était beaucoup plus forte malgré
01:12:31sa baisse de popularité à l'époque qu'aujourd'hui
01:12:33aujourd'hui c'est un homme seul
01:12:35qui finit son mandat, qui a ruiné la France
01:12:37qui a trompé les gens
01:12:39et je crois que la vraie question
01:12:41pardonnez-moi André Bercoff
01:12:43c'est plutôt, et vous l'avez souligné
01:12:45la capacité des oppositions
01:12:47à se hisser au-dessus des jeux politiciens
01:12:49à rassembler
01:12:51et à incarner un projet qui a un peu de gueule
01:12:53c'est-à-dire qui aille à l'essentiel
01:12:55la démocratie, le RIC par exemple
01:12:57le référendum, l'indépendance de la France
01:12:59la sortie du commandement militaire intégré de l'OTAN
01:13:01l'arrêt de la guerre en Ukraine
01:13:03une politique d'économie budgétaire
01:13:05sur les gaspillages
01:13:07le respect des zones rurales
01:13:09le respect de l'égalité
01:13:11il y a beaucoup de choses à faire
01:13:13si nous on ne prend pas de la hauteur
01:13:15à proposer aux français quelque chose de grand
01:13:17pourquoi les français finalement
01:13:19ne garderaient pas la médiocrité
01:13:21macronienne si c'est pour avoir une autre médiocrité
01:13:23alors est-ce que
01:13:25on n'a pas parlé de cette alternative
01:13:27mais on la pose parce que l'histoire de France
01:13:29c'est pas à vous que j'apprendrais ça
01:13:31que j'enseignerais ça, Nicolas Dupont-Aignan
01:13:33est fait aussi d'un certain nombre
01:13:35d'instructions, je ne parle pas seulement de la prise
01:13:37de la Bastille, je ne parle pas d'89
01:13:39je parle de 1848, je parle d'autres
01:13:41dates que vous connaissez au moins aussi
01:13:43bien que moi, est-ce qu'au fond
01:13:45à un moment donné, ça a encore une fois
01:13:47à faire dans le marque de café ou dans la voyance
01:13:49est-ce qu'il ne peut pas y avoir
01:13:51des gens qui disent bon basta cozy
01:13:53il faut descendre dans la rue et montrer
01:13:55ce qui se passe, alors avec tout ce qui se passe
01:13:57on connait le paysage français aujourd'hui
01:13:59beaucoup de gens très différents
01:14:01descendent dans la rue, et ma question en fait
01:14:03est-ce que le pouvoir
01:14:05quel qu'il soit, ne joue pas sur
01:14:07ses divisions, qu'elles soient communautaires
01:14:09et autres, pour justement
01:14:11maintenir les français en disant attention
01:14:13s'ils voulaient, parce que qu'est-ce qui se passe
01:14:15aujourd'hui, c'est merveilleux, le gouvernement parle à peur
01:14:17si vous voulez pas, vous avez vu
01:14:19avec le Covid, vous avez vu le climat
01:14:21vous avez vu tout ça, c'est-à-dire, si vous voulez pas
01:14:23des islamistes d'un côté, vous voulez pas des
01:14:25fascistes le pénis de l'autre, écoutez
01:14:27c'est pas très bien ce qu'on fait, mais
01:14:29suivez-nous quand même.
01:14:31Vous voyez que c'est fini ça ?
01:14:33Je crois que c'est fini, en tout cas, je pense que les français
01:14:35sont assez adultes pour comprendre
01:14:37qu'ils ont été trompés
01:14:39et qu'on peut pas être trompé deux fois.
01:14:41La vraie question, c'est la capacité
01:14:43des, ce que j'appelle, les amoureux de la France
01:14:45à proposer au peuple français
01:14:47un projet
01:14:49qui soit capable de les entraîner
01:14:51de régler leurs problèmes
01:14:53qui soit pas démagogique, qui soit sérieux
01:14:55et qui ait un peu de morale.
01:14:57C'est un long jeu, et
01:14:59pour cela, il faut se préparer pour la prochaine présidentielle
01:15:01que je souhaite le plus tôt possible.
01:15:03Voilà, c'est tout ce que j'ai à vous dire aujourd'hui, moi je vais pas inciter à la violence
01:15:05et aux manifestations, mais
01:15:07je dis
01:15:09aux français, tenez bon,
01:15:11on s'en sortira, c'est évident.
01:15:13Maintenant, quand ?
01:15:15Je suis pas voyant.
01:15:17Ce qui est étonnant dans cette histoire, bien sûr,
01:15:19personne et personne ne peut, enfin,
01:15:21c'est facile de s'avancer à ces petits jeux,
01:15:23ça n'amène à rien.
01:15:25Mais il y a aujourd'hui encore,
01:15:27alors, est-ce qu'il y a, c'est intéressant,
01:15:29parce qu'on n'a pas parlé de politique étrangère,
01:15:31on a vu ce qui se passe avec la politique étrangère,
01:15:33et je parle pas de l'Afrique,
01:15:35etc.
01:15:37Et politique étrangère,
01:15:39alors est-ce que vous croyez, vous,
01:15:41que ce qui se passe avec l'avènement
01:15:43de Trump
01:15:45aux Etats-Unis,
01:15:47est-ce que ça va jouer, juste après cette petite
01:15:49pause, on va peut-être parler de politique étrangère.
01:15:55Alors, pour reprendre ce face-à-face
01:15:57avec Nicolas Dupont-Aignan, nous avons un auditeur
01:15:59qui voulait réagir ou poser une question,
01:16:01et c'est Bruno de Paris.
01:16:03Oui, bonjour Bruno, on vous écoute.
01:16:05Oui, bonjour, eh bien, je vais me demander
01:16:07à Nicolas Dupont-Aignan,
01:16:09comment il expliquait que le Parlement français
01:16:11ne se soit pas saisi
01:16:13de la question de la guerre en Ukraine.
01:16:15Nicolas Dupont-Aignan
01:16:17a dit tout à l'heure qu'elle avait des conséquences
01:16:19financières importantes
01:16:21pour la France, donc pour le sujet de la France.
01:16:23Comment est-ce qu'il explique que le Parlement
01:16:25ne se soit pas saisi, par exemple,
01:16:27de la décision qui a été donnée
01:16:29par le Président de la République
01:16:31et annoncée par le Ministre des Affaires
01:16:33étrangères, je crois, à la BBC, à Londres,
01:16:35d'autoriser le tir
01:16:37de missiles français depuis l'Ukraine
01:16:39sur le territoire russe.
01:16:41Pourquoi le Parlement ne se saisit pas
01:16:43de cette question ?
01:16:45Bonne question Bruno, Nicolas Dupont-Aignan.
01:16:47Quand j'étais parlementaire, j'avais été
01:16:49l'un des seuls, je crois le seul à droite,
01:16:51avoir voté contre l'accord
01:16:53militaire franco-ukrainien qui nous entraînait
01:16:55vers la guerre.
01:16:57Le Parlement est paralysé
01:16:59parce que pour la plupart
01:17:01des députés, du moins,
01:17:03il ne faut pas avoir l'air d'être pro-russe
01:17:05et il cède
01:17:07à la propagande
01:17:09délirante qu'il y a dans nos médias.
01:17:11Si vous voulez la paix
01:17:13comme je l'ai proposé, j'ai proposé un plan de paix
01:17:15etc. dès 2022,
01:17:17vous êtes suspecté d'être un agent russe.
01:17:19C'est débile, scandaleux.
01:17:21Nous donnons des milliards
01:17:23pour acheter des armes américaines, pour faire tuer
01:17:25des pauvres ukrainiens. Ce conflit n'a aucun sens.
01:17:27Il signifie
01:17:29la ruine de l'Europe pour le 21ème
01:17:31siècle et nous avons
01:17:33des députés qui ont peur du candidaton
01:17:35des médias.
01:17:37Voilà la réalité, cher monsieur.
01:17:39Voilà, effectivement
01:17:41Bruno, voilà
01:17:43Nicolas Dupont-Aignan.
01:17:45La lutte politique, c'est la politique
01:17:47qui est un sport de combat, ça on le savait depuis longtemps
01:17:49qu'on dit
01:17:51qui votera, verra.
01:17:53Et pas seulement celui qui vote.
01:17:55Mais est-ce que, alors aujourd'hui
01:17:57on parle de démission,
01:17:59on parle d'un nouveau gouvernement,
01:18:01on parle de la crise, on parle de Macron.
01:18:03En fait,
01:18:05Français pensez une chose simplement,
01:18:07si vous ne vous occupez pas de politique,
01:18:09la politique s'occupera de vous.
01:18:11Ne l'oubliez jamais.
01:18:13Aujourd'hui dans son Face à Face, André Bercoff recevait
01:18:15Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France.
01:18:17Si vous voulez retrouver l'émission, vous pourrez
01:18:19la réécouter ou l'écouter
01:18:21sur notre site sudradio.fr
01:18:23ou en replay sur notre chat Youtube.

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