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00:00Bonjour Aurélie Trouvé. La commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté hier soir une taxe sur les profits des grandes entreprises.
00:07Ça doit rapporter 15 milliards d'euros au budget. Alors rien n'est fait puisque les débats commencent lundi à l'Assemblée nationale.
00:13C'est la gauche qui porte cette taxe mais vos opposants, certains économistes le disent aussi, ça va faire fuir les entreprises. Est-ce qu'on peut se le permettre ?
00:20D'abord je me réjouis de ce qui est en train de se passer en commission des finances mais aussi en commission des affaires économiques
00:27qui montrent qu'un autre budget est possible. C'est-à-dire que l'on peut tout à fait faire face à l'ardoise que nous laissent le président Macron et ses équipes
00:34qui est une ardoise extrêmement importante liée au fait qu'ils ont fait d'énormes cadeaux fiscaux aux plus riches et aux multinationales.
00:42On peut répondre à ça avec un autre budget qui ne frappe pas les classes populaires mais qui aille chercher l'argent là où il s'est concentré, si vous voulez,
00:50dans les super profits des multinationales et je dirais dans le patrimoine et les revenus des ultra-riches.
00:56Mais cette peur de faire fuir les entreprises, vous la comprenez ?
00:59Elle est fausse, je pense, sur le plan économique. Moi-même, vous le savez, je suis économiste de métier et en réalité, il n'y a aucune étude économique
01:08qui permet de lier l'imposition sur les entreprises et le fait qu'il y ait une évasion de ces entreprises.
01:15A l'inverse, nous avons voté pour ce qu'on appelle la taxe Zucman en commission des finances qui permet au contraire de lutter contre cette évasion fiscale
01:24en taxant les multinationales en fonction de leur activité réelle sur le sol français.
01:30La taxe dont on parle là précisément, on en rappelle les critères ?
01:33Cette taxe Zucman, c'est qu'on estime cette activité réelle de la multinationale et on applique l'imposition en fonction de ça
01:43parce que vous savez qu'aujourd'hui, ces multinationales paient beaucoup moins d'impôts qu'une très petite ou une moyenne entreprise
01:49grâce à ces mécanismes d'optimisation et en réalité d'évasion fiscale.
01:54Mais l'idée de la taxation sur les super profits de ces entreprises que vous décrivez comme profiteurs des crises sanitaires et énergétiques,
02:01on sait qu'elle n'a pas fonctionné, en tout cas qu'elle a loupé sa cible dans sa première version qui visait les aînés argentiniens.
02:0730 milliards d'euros de marge bénéficiaire et ça a coûté cher d'ailleurs aux finances publiques.
02:14Comment on peut être sûr que ce soit efficace cette fois-ci ?
02:17Vous savez, la taxe qui a eu lieu, la soi-disante taxe qui avait lieu sur les énergéticiens était beaucoup trop faible sur une assiette beaucoup trop petite,
02:25un taux beaucoup trop faible même quand on compare à d'autres pays européens qu'on fait beaucoup plus.
02:31Il y avait trop de reports possibles.
02:33Certaines entreprises par exemple pouvaient dire, je mets ça parce que...
02:36C'est surtout que le taux et l'assiette, si vous voulez, c'est-à-dire à qui s'applique l'impôt et ensuite quel taux on y met, c'était beaucoup trop faible.
02:44Mais là, il y a des gardes-foudres, tel que vous l'avez rédit.
02:46Bien sûr, elle est beaucoup plus forte.
02:48En réalité, il faut se rendre compte que les gouvernements successifs sous le président Macron ne voulaient pas toucher aux super profits des multinationales.
02:57Sur les transporteurs maritimes encore, en commission des finances, on a voté le fait qu'il y ait une taxation beaucoup plus importante.
03:04Vous savez que ces grandes sociétés maritimes ont fait des super profits monstrueux sur le dos de la crise du Covid et ça, ça n'est pas acceptable.
03:12Donc il est temps de partager les richesses.
03:14Il est temps d'aller chercher l'argent dans ces super profits, dans aussi ces énormes patrimoines.
03:21Hier, l'INSEE produit un nouveau rapport qui montre que les inégalités de patrimoine, notamment avec l'explosion des prix de l'immobilier, ont énormément augmenté.
03:31C'est-à-dire que ceux qui ont un énorme patrimoine ont encore un plus gros patrimoine depuis 15 ans, alors que tout le reste des Français a plutôt vu son pouvoir d'achat diminuer.
03:40Ceci n'est pas acceptable.
03:41Donc il faut rétablir les deux grandes fonctions de l'impôt qu'on a oublié, la redistribution des richesses et le fait de ramener des recettes publiques dans les caisses de l'État
03:50pour payer la protection sociale, les retraites, pour payer les services publics et l'école publique, etc.
03:56Tout ça se fait en commission, à la fois aux finances, mais chez vous aussi, aux affaires économiques, avec, à minima, l'abstention bienveillante du RN.
04:05C'est le cas sur les super profits, parfois même le vote du RN.
04:08Ce n'est pas un problème ? Comment vous gérez ça ?
04:10Je voudrais ici, d'ailleurs, dénoncer une certaine forme d'imposture du RN.
04:16D'abord, vous savez que le RN s'est opposé au rétablissement de l'impôt sur la fortune.
04:23En réalité, ils ne veulent pas toucher aux super grandes fortunes.
04:26Non, mais là, les taxes sur les super profits, ils se sont abstenus.
04:29Effectivement.
04:30Ça fait pencher la balance.
04:31Il y a certains impôts, tout à fait.
04:33Mais je rappelle que l'ISF, ils s'y sont insoumis, opposés.
04:36Comment vous gérez ça ? Est-ce que je suis acceptable, ce vote-là ?
04:40C'est une question à laquelle on veut une réponse.
04:42Oui, bien sûr, et j'y réponds.
04:44Nous n'avons pas du tout les mêmes programmes.
04:45Par exemple, vous savez ce qu'ils proposent ?
04:47De diminuer de 500 millions d'euros les moyens pour les associations.
04:51C'est-à-dire, attention, quand je vous dis les associations, c'est le club d'échecs,
04:54le club de retraités, le club de sport, etc.
04:56Donc, eux sont pour diminuer les dépenses, nous non.
05:00Ils sont pour sabrer aussi toutes les dépenses sur l'écologie.
05:03Mais alors, vraiment, un truc de plusieurs milliards d'euros en moins.
05:06Ce qui est catastrophique à l'heure des inondations liées au réchauffement.
05:09Mais là, ils ont voté avec vous, ce n'est pas un problème.
05:11Mais ils sont députés de l'Assemblée nationale.
05:18Donc, évidemment, chacun des députés, c'est ce que nous avons toujours dit,
05:21avec notre programme du Nouveau Front Populaire, chacun des députés vote en conscience.
05:26Et là-dessus, effectivement, sur certaines de nos propositions, ils ont voté pour.
05:31Mais en même temps, c'est inhérent à cette fameuse co-construction dont tout le monde rêve,
05:36que Michel Barnier a appelée de ses voeux.
05:38En commission, en tout cas, cette recherche de consensus, de compromis transpartisans,
05:43ça a l'air de fonctionner.
05:44Vous faites le même constat ?
05:46C'est ce que nous avons toujours dit.
05:50Vous savez que le Nouveau Front Populaire, quand il est arrivé première force de l'Assemblée nationale
05:54à l'issue des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet,
05:57nous avions dit, mettez Lucie Castex première ministre pour le Nouveau Front Populaire
06:01et nous arriverons à avoir des majorités dans l'Assemblée nationale,
06:04proposition par proposition, du programme du Nouveau Front Populaire.
06:08Nous en serons capables avec le programme du Nouveau Front Populaire.
06:11On voit bien que c'est le cas ici.
06:13Puisqu'en ce moment-là, le budget qui est en train de se dessiner en commission des finances,
06:17ça ressemble beaucoup au budget du Nouveau Front Populaire.
06:22Sauf que, vous le savez bien, ce n'est pas de ce budget-là qu'on repartira lundi.
06:26On va repartir de la feuille du gouvernement.
06:28Donc on se demande un peu à quoi tout ça va servir finalement.
06:30C'est quoi ? C'est une sorte de vague que vous commencez à faire pousser, à faire monter ?
06:34Mais c'est une démonstration extrêmement importante d'abord
06:37qu'un autre budget est possible sans frapper les classes populaires.
06:40Jamais.
06:41Au contraire, en redonnant même des moyens, ce qu'on a voté en commission des affaires économiques,
06:45on a même voté en majorité pour redonner des moyens, par exemple,
06:49à l'économie sociale et solidaire, les mutuelles et coopératives, 2,5 millions d'emplois.
06:54Pour redonner, par exemple, des moyens à la poste,
06:56alors que le gouvernement Barnier, au départ, voulait les diminuer de 50 millions d'euros,
07:00on a voté pour les augmenter.
07:03Les affaires économiques, oui.
07:05Exactement.
07:06Vous voyez bien que, proposition par proposition, on obtient des majorités.
07:11Ça, c'est essentiel pour montrer cela aux Français et faire vivre la démocratie parlementaire.
07:15Donc vous pensez que finalement, dans l'hémicycle,
07:17vous arriverez aussi à faire adopter ces amendements, ces propositions ?
07:20Bien sûr.
07:21Et à éviter un 49-3 parce que des mesures seront adoptées ?
07:23La balle est dans le camp du gouvernement de Michel Barnier.
07:26Je le rappelle, Michel Barnier, son groupe politique représente 47 députés, c'est ça, sur 577.
07:34C'est une majorité de circonstance qui ne tient pas, en réalité,
07:38entre les Républicains et les Macronistes.
07:40Donc au moins qu'il s'appuie sur l'Assemblée nationale.
07:43Donc là, on lui dit très clairement, respecter les élus du peuple,
07:48les députés et la démocratie parlementaire, n'appliquez pas un 49-3.
07:52Aurélie Trouvé, vous restez avec nous.
07:54La suite de ce 8-30, ce sera juste après.
07:57Le Fil info de Théo, mettons Réjimbaud à 8h40.
08:00Le camp de réfugiés de Jabalia, dans la bande de Gaza,
08:03de nouveau visé la nuit dernière par un bombardement israélien.
08:0733 personnes sont mortes.
08:09L'armée de l'État hébreu accuse le mouvement islamiste d'y reconstituer ses forces depuis deux semaines.
08:15Le ministre français des Affaires étrangères en Ukraine,
08:18Jean-Noël Barreau, y restera jusqu'à demain.
08:21Il doit rencontrer notamment son homologue dans le pays.
08:24La 47, l'autoroute entre Saint-Etienne et Lyon,
08:27a complètement rouvert à la circulation ce matin.
08:30Elle avait été coupée après la crue du gilet jeudi
08:33et les trompes d'eau qui se sont abattues dans le Rhône et la Loire, notamment.
08:37Côté SNCF, le tronçon entre Lyon et Saint-Etienne reste fermé ce week-end.
08:42Des dizaines de rassemblements en France après la mort d'un jeune cycliste de 27 ans,
08:47écrasé par un automobiliste mardi soir à Paris.
08:50La Fédération des usagers de la bicyclette appelle à une minute de silence devant les mairies à 17h45.
08:55Le suspect dans cette affaire a passé sa première nuit en détention provisoire.
08:59Il a été mis en examen hier pour meurtre.
09:11Aurélie Trouvé, présidente de la commission des affaires économiques de l'Assemblée,
09:14députée LFI de Seine-Saint-Denis.
09:16Un dernier mot sur le budget, on a plein d'autres sujets après.
09:19Mais vous parliez du 49-3.
09:21On comprend quand même que le gouvernement pourrait tenter d'accélérer les débats
09:25et de dégainer, pardon pour l'expression, ce 49-3 très vite en débat.
09:29Est-ce que vous avez, vous, ce sentiment, ces informations-là ?
09:33On a la crainte, bien entendu.
09:35Mais ça ne nous empêche pas, nous, de jouer pleinement et complètement
09:39le jeu de la démocratie parlementaire et de l'Assemblée nationale.
09:43Ça nous semble essentiel aujourd'hui que les débats et les votes
09:47puissent avoir lieu dans l'Assemblée nationale.
09:51On sait pertinemment que la majorité qui existe en commission
09:55n'existera pas dans l'hémicycle, vous le savez ?
09:57Bien sûr que si, je pense qu'elle existera sur énormément de mesures.
10:01Je ne vois pas pourquoi elle n'existerait pas en hémicycle
10:04alors qu'elle a existé en commission des finances ou des affaires économiques.
10:08Maintenant, il va y avoir, j'ai envie de dire, les preuves du feu.
10:11C'est-à-dire que s'il y a un 49.3, bien entendu, nous redéposerons
10:14une motion de censure du gouvernement.
10:16Et là, on verra bien ce que fait le Rassemblement national,
10:18qui est pour l'instant l'assurance-vie de ce gouvernement.
10:21Ce gouvernement ne tient que grâce à, j'ai envie de dire,
10:25l'alliance avec le Rassemblement national qui permet à ce gouvernement
10:29et à ce budget d'austérité de s'appliquer.
10:33En tout cas, si le Rassemblement national ne vote pas notre motion de censure
10:38après un 49.3, c'est-à-dire que le Rassemblement national
10:41acceptera le budget d'austérité de Michel Barnier.
10:43Donc, je pense que ce sera un peu l'heure de vérité, si vous voulez,
10:47pour l'extrême droite.
10:48Et on verra tout ça à partir de lundi dans l'hémicycle.
10:50Aurélie Trouvé, Michel Barnier et Bruno Retailleau étaient en Italie hier
10:53pour un déplacement consacré à l'immigration.
10:55Le Premier ministre a émis des réserves sur le projet italien
10:58de renvoyer les demandeurs d'asile en Albanie,
11:00un projet qui n'est pas transposable en France.
11:03Est-ce que ça vous rassure ?
11:05D'abord, je voudrais dire une chose.
11:06C'est que toute cette focalisation sur les migrants,
11:10sur cette volonté de faire une Europe encore plus forteresse,
11:15répressive vis-à-vis des migrants,
11:17d'abord, c'est complètement irrationnel et stupide
11:19parce que, d'ailleurs, l'agence Frontex le dit,
11:21on a plutôt une baisse du flux des migrants.
11:23Mais surtout, j'ai envie de dire, il faut changer complètement d'approche
11:26et avoir une approche d'humanité et de solidarité.
11:29Ce n'est pas parce que vous réprimez davantage les migrants
11:33que ça va les dissuader de venir.
11:34Donc, il faut changer d'approche.
11:36Ce serait quoi votre approche à vous ?
11:37Un accueil digne des migrants,
11:39faire en sorte qu'ils puissent être pleinement intégrés à notre société,
11:41leur permettre de travailler.
11:43Et je le dis, dans toute l'histoire,
11:45les migrations ont été une richesse non seulement culturelle,
11:48mais sociale, économique aussi.
11:50Et je le dis aussi, les migrations permettent au contraire,
11:55contrairement à ce qu'on pense,
11:56et ça c'est dans toutes les études économiques un peu sérieuses,
11:59de plutôt favoriser l'emploi
12:01parce que les migrants sont aussi des personnes qui consomment,
12:03qui travaillent, qui payent des impôts.
12:05Et est-ce qu'on régularise tous les sans-papiers,
12:07comme l'avait laissé entendre Lucie Casté
12:09ou comme l'a dit Emmanuel Bompard ?
12:10Ce que nous disons dans la France Insoumise,
12:12c'est régularisation de tous les travailleurs sans-papiers,
12:15des étudiants, des familles aussi qui ont des enfants scolarisés,
12:19donc oui, une partie de la population importante effectivement.
12:23Et je voulais par exemple régulariser les sans-papiers,
12:26c'est aussi leur donner la possibilité justement
12:29de travailler dans des conditions dignes
12:31et donc de payer des impôts,
12:33et donc de consommer,
12:35et ça crée de la sécurité, de la solidarité dans le pays.
12:38Clore ce sujet, mais à Michel Barnier qui dit
12:40que ce n'est pas transposable en France,
12:42ce système italien qui a d'ailleurs été retoqué hier par un tribunal de Rome,
12:45on verra bien, mais au moins vous dites dont acte ?
12:48Bah dont acte, oui.
12:49Je voudrais qu'on dise un mot des inondations,
12:51vous êtes ingénieur agronome,
12:53vous avez enseigné à AgroParisTech,
12:55quel regard vous portez sur les pluies records
12:57dans la Loire, dans l'Ardèche notamment,
12:59ça pleut de plus en plus,
13:01ça monte de plus en plus vite,
13:03ça inonde de plus en plus.
13:05Bien sûr.
13:06Quel regard l'ingénieur agronome a ?
13:08Alors d'abord, un regard j'ai envie de vous dire d'humanisme,
13:11c'est-à-dire que j'ai d'abord une pensée
13:13pour toutes les familles
13:15qui subissent parfois à nouveau
13:17ces inondations, ces tempêtes,
13:19et c'est des événements, vous l'avez dit,
13:21de plus en plus fréquents,
13:23liés, on le sait, là aussi c'est le résultat de la science,
13:25lié au réchauffement climatique.
13:27Donc moi je me dis...
13:29Ce réchauffement, est-ce qu'il y a une part d'urbanisation ?
13:31Alors justement on y arrive,
13:33c'est qu'est-ce que peut faire l'Etat,
13:35puisque moi je suis parlementaire, responsable de la commission économique de l'Assemblée,
13:37donc qu'est-ce que doit faire l'Etat
13:39pour protéger les gens face à cela ?
13:41Un, mieux prévoir, vous savez que
13:43malheureusement on est en train de diminuer
13:45les moyens de Météo France,
13:47il faut lui redonner les moyens pour mieux prévoir
13:49ces événements. Ensuite,
13:51mieux anticiper et mieux s'adapter
13:53au réchauffement climatique. Là en l'occurrence, l'alerte a été
13:55assez efficace. Vous avez raison,
13:57mais dans certains cas, on manque
13:59de moyens dans Météo France
14:01pour le faire. Ensuite, vous avez parlé
14:03d'artificialisation des sols, oui il y a un vrai
14:05problème. Il faut savoir qu'il y a à peu près
14:0750 000 hectares, c'est-à-dire
14:0950 terrains de foot, si vous voulez, artificialisés,
14:11qui passent de sols agricoles
14:13ou sols naturels forestiers, à des
14:15sols bétonnés, d'accord ?
14:17Et c'est à peu près un département, tous les
14:1910 à 20 ans, artificialisé, c'est énorme.
14:21Et il faut comprendre que ces sols,
14:23quand ils sont bétonnés, ils ne peuvent plus avoir
14:25la même capacité pour
14:27absorber l'eau, si vous voulez. Donc ça
14:29produit davantage
14:31de ruissellements et d'inondations.
14:33Donc il faut une planification.
14:35Et moi, je voudrais finir là-dessus. Le maître mot, c'est la
14:37planification écologique. Dans le budget,
14:39on a entendu Agnès Pannier-Runacher, la ministre
14:41de la Transition écologique, très remontée,
14:43menaçant même de quitter le gouvernement. Dans le budget,
14:45est-ce qu'il faut pour vous là-dessus ? Absolument pas, et je rejoins
14:47d'ailleurs les propos de la ministre même
14:49de l'écologie face au budget
14:51qui est présenté. On a un immense
14:53défi. La France devrait être un
14:55exemple face au réchauffement climatique.
14:57Et ce qui se prépare dans le budget
14:59à venir, c'est des coupes budgétaires
15:01énormes, justement, pour s'adapter
15:03au réchauffement climatique
15:05et y faire face. Par exemple,
15:07moins 1 milliard pour la rénovation
15:09énergétique des logements, qui permet de moins
15:11émettre des gaz à effet de serre, mais qui permet
15:13aussi aux gens de moins payer de factures
15:15d'électricité en rénovant leur logement.
15:17Vous voyez, ça devrait être
15:19une mesure vraiment de bon sens, qui
15:21aujourd'hui est remise en cause par le budget présenté
15:23par Michel Barnier. C'est pour ça qu'il faut absolument
15:25s'opposer à ce budget 2025.
15:27Aurélie Trouvé, il nous reste 30 secondes pour une dernière question.
15:29Lucie Castex renonce. Elle ne sera pas candidate
15:31de la gauche unie à la législative
15:33partielle à Grenoble. Apparemment,
15:35elle voulait siéger chez les Verts, pas chez
15:37les Insoumis. Pourquoi ne pas avoir
15:39autorisé, en tout cas avoir refusé
15:41qu'elle siège avec vous ?
15:43D'abord, chaque député siège
15:45dans un groupe parlementaire.
15:47Je voudrais d'abord dire que nous, nous avons
15:49et nous continuons à soutenir à la fois
15:51la candidature de Lucie Castex comme
15:53première ministre.
15:55Et ensuite, nous aurions
15:57souhaité qu'elle soit candidate aussi
15:59en Isère. Il se trouve que là, c'est
16:01une des circonscriptions de la France
16:03insoumise, et donc nous lui avons
16:05proposé cela. Nous regrettons
16:07que ce ne soit pas le cas, mais nous continuons
16:09à soutenir le fait qu'elle doit
16:11incarner aussi cette possibilité
16:13demain d'être première ministre
16:15parce que nous sommes prêts à gouverner. Et d'ailleurs, nous le voyons
16:17actuellement dans les débats
16:19que nous avons sur le budget. Nous avons un contre-budget
16:21qui se tient et qui nous permettrait
16:23aujourd'hui de faire face
16:25à l'immense défi du déficit
16:27public et d'un budget au service
16:29des Français. Merci Aurélie.
16:31Trouvez d'abord été avec nous ce matin pour
16:33ce 8.30 France Info. Merci Bérangère
16:35à la suite sur France Info. C'est Le Fil Info
16:37avec Théo Metton, Réjean Bouilly.
16:398h50. L'épisode
16:41Sévenol est désormais terminé
16:43selon Vigie Cru. Mais trois départements
16:45restent ce matin en alerte orange
16:47au cru. Les Pyrénées-Atlantiques,
16:49les Landes et le Puy-de-Dôme.
16:51Dans ce département, le pic de la rivière
16:53Allier n'est pas encore intervenu.
16:55Intervenue, elle devrait déborder
16:57dans certaines zones ce matin.
16:59Un policier blessé par balle hier soir
17:01à Saint-Herblain en Loire-Atlantique.
17:03Il intervenait pour interpeller un
17:05homme de 72 ans qui a
17:07alors ouvert le feu sur les forces de l'ordre.
17:09Le policier âgé de 25 ans
17:11a été transporté à l'hôpital.
17:13Son pronostic vital n'est pas engagé.
17:15Le septuagénaire a été interpellé.
17:17Le guide suprême iranien
17:19affirme que le Hamas est vivant
17:21et le restera, déclaration de
17:23l'ayatollah Ramenei. Après la mort
17:25du chef du Hamas, Yahya Sinwar,
17:27il a été tué dans la bande de Gaza
17:29mercredi par l'armée israélienne.
17:31Le début de la huitième journée
17:33de Ligue 1 de football. Monaco-Lille
17:35ont fait match nul 0 à 0 hier soir.
17:37Les Monegasques restent pour le moment
17:39premiers au classement.