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00:00Bonjour Florence Hussman. Après les violentes inondations de jeudi dernier dans le centre-est de la France,
00:06le gouvernement et le ministre de l'économie Antoine Armand pressent les assureurs de procéder rapidement aux indemnisations des sinistrés.
00:12Combien de temps ça peut prendre et quand les sinistrés qui nous écoutent peut-être peuvent-ils espérer être indemnisés ?
00:18D'abord je voudrais dire que mes pensées vont d'abord vers ces sinistrés qui traversent des épisodes qui sont extrêmement douloureux à l'occasion de ces inondations.
00:29On a vu beaucoup d'images, beaucoup d'images très très impressionnantes, les dégâts sont très importants.
00:34Il ne faut jamais oublier que ces épisodes ce sont avant tout des drames humains.
00:39Alors effectivement nous les assureurs nous sommes mobilisés comme à chacun de ces épisodes, nous sommes aux côtés de nos assurés.
00:49Ce que je voudrais leur dire ce matin c'est que le plus important c'est leur sécurité, leur sécurité physique
00:55et puis aussi de mettre en sécurité leurs biens y compris les biens qui ont été endommagés.
01:00Donc quand on vous presse de répondre à la demande justement sous combien de temps peut-on espérer avoir une indemnisation ?
01:08Alors vraisemblablement l'État va prendre très rapidement des arrêtés de catastrophes naturelles.
01:13On a beaucoup de chance d'avoir ce régime des catastrophes naturelles en France
01:17parce que c'est ce qui va faire que tous les gens qui ont une garantie d'hommage dans leur contrat,
01:22que ce soit une multirisque habitation ou une garantie d'hommage pour leur véhicule,
01:26si leur véhicule a été endommagé, ces personnes vont pouvoir être indemnisées.
01:31Et le cadre de l'indemnisation il est fixé par des textes, par des textes de loi, par des règlements.
01:38Donc qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut encore une fois qu'on s'est mis soi-même en sécurité,
01:43qu'on a protégé ses biens pour éviter que les dommages ne s'aggravent,
01:48eh bien il faut constituer le dossier de sinistre, il faut déclarer son sinistre à son assureur.
01:55Mais concrètement Florence Guzman, ça prend combien de temps de faire ça ?
01:57Il faut d'abord que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré et après les sinistrés peuvent monter ce dossier ?
02:03Absolument, ils peuvent même commencer avant.
02:05Mais en tout cas à partir de la date de sortie de l'arrêté de catastrophes naturelles,
02:10les assurés ont 30 jours pour déclarer leur sinistre à l'assureur.
02:16Mais évidemment le conseil que je peux donner, puisqu'on veut tout ce que ça aille le plus vite possible,
02:21c'est que plus vite vous allez déclarer votre sinistre et plus vite la procédure d'indemnisation va pouvoir s'enclencher.
02:28Et d'ailleurs s'il y a besoin de faire passer un expert, ça va dépendre de ce que vous dites dans votre déclaration de sinistre,
02:35qui va être accompagné de toutes sortes d'informations, en particulier des photos,
02:39et bien ensuite l'assureur va mandater un expert qui va passer dans le mois qui suit votre déclaration de sinistre.
02:47Et vous avez déjà des remontées de terrain justement de l'ampleur des dégâts ?
02:50Non, aujourd'hui c'est beaucoup trop tôt.
02:52Donc nous participons évidemment aux réunions qui ont commencé à se tenir,
02:56il y en a déjà eu hier en général autour du préfet.
02:59C'est vrai que les gens qui sont à l'œuvre aujourd'hui ce sont beaucoup les personnels de la sécurité civile,
03:04auquel je rends évidemment un hommage très appuyé également ce matin.
03:08Ce qu'il faut peut-être ajouter dans ces épisodes exceptionnels, c'est qu'il faut penser à mettre ses biens en sécurité.
03:15Ça veut dire que si votre maison a été très très endommagée, sans doute faut-il couper l'électricité,
03:22couper le gaz pour éviter un incendie en plus de l'inondation.
03:27Il faut prévenir aussi la police, la gendarmerie, si vous êtes obligé d'évacuer votre maison,
03:33pour qu'il y ait une surveillance particulière qui soit effectuée.
03:37Donc c'est ça, ce sont les mesures d'urgence aujourd'hui.
03:40Mais évidemment on peut en parallèle se préparer et commencer à constituer son dossier de déclaration de sinistre.
03:46On sait que ces événements, ces phénomènes météorologiques vont se multiplier,
03:50vont être de plus en plus fréquents, sans doute de plus en plus violents,
03:53qui concrètement aujourd'hui doit supporter la charge du réchauffement climatique, du dérèglement climatique.
03:57Est-ce que c'est vous les assureurs ou est-ce que c'est l'État ?
04:00Alors en fait ce sont les deux, puisque nous avons un régime des catastrophes naturelles en France,
04:06qui est tout à fait exceptionnel en Europe et dans le monde,
04:10qui permet quand même à nos assurés d'être couverts pour les conséquences parfois très importantes
04:16de ces événements climatiques exceptionnels,
04:18moyennant une cotisation qui était jusqu'à présent de l'ordre de 25 euros par an,
04:24qui va passer à 40 euros par an environ.
04:2815 euros supplémentaires.
04:29Absolument.
04:30Mais je vous assure que quand j'expose ce régime qui fait beaucoup d'envieux dans le reste du monde,
04:35eh bien il y a beaucoup d'endroits où les gens aimeraient avoir ce type de garantie,
04:40parce que les événements climatiques exceptionnels ne sont pas réservés à l'Hexagone, à la France évidemment,
04:45et il y a plein d'autres endroits en Europe ou dans le monde où les gens en fait ne sont pas indemnisés.
04:50Il y a sûrement des gens qui nous l'ont vu, mais il y a aussi des gens qui nous écoutent et qui disent c'est quand même pas rien.
04:55Non, ça n'est pas rien, mais en même temps il y a un partage entre l'assureur et l'État,
05:01puisque in fine il y a une garantie de l'État sur ce régime.
05:05Donc c'est pour ça qu'on dit que c'est un partenariat public-privé,
05:09et quand on dit que ce sont les assureurs qui payent, il ne faut jamais oublier qu'à la fin ce sont les assurés qui payent.
05:15Donc effectivement il y a ce qu'on appelle une surprime pour financer ce régime des catastrophes naturelles,
05:21et cette surprime elle est évidemment réglée par les assurés.
05:24Alors Florence Lussmann, parlons un peu de l'État et du gouvernement.
05:27Ça ne vous a pas échappé, on est en période de vote du budget,
05:30et il y a ce fameux fonds Barnier qui a été créé en 1995 par Michel Barnier,
05:37lui-même l'actuel Premier ministre, et ce fonds Barnier pourrait être impacté,
05:41pourrait être siphonné, 220 millions peut-être d'euros en moins.
05:45Est-ce que vous avez envie de pousser un coup de gueule ce matin ?
05:48Le fonds Barnier, je rappelle qu'il est censé prévenir des risques naturels majeurs en France,
05:52depuis 1995 il est en place, et aujourd'hui il serait ponctionné financièrement.
05:56Bien sûr, bien sûr, là j'ai envie de dire arrêtons le hold-up sur le fonds Barnier,
06:01puisque mécaniquement, du fait que la surprime Catenat va augmenter,
06:06catastrophe naturelle,
06:07catastrophe naturelle va augmenter pour financer ce régime des catastrophes naturelles,
06:11et bien l'abondement sur le fonds Barnier,
06:14qui est un pourcentage de cette prime catastrophe naturelle, va lui aussi augmenter.
06:19Et si on fait un calcul global, ça devrait représenter à peu près 450 millions d'euros
06:25pour 2025.
06:27Là, ce serait moitié moins.
06:28Et là, aujourd'hui, on ne retrouve que la moitié, 220-225 millions d'euros.
06:33Et ça, c'est insupportable.
06:35Comment vous allez faire alors ?
06:36On dénonce, on dénonce, et ça ne vous a pas échappé que le PLF n'est pas encore adopté,
06:42donc j'espère bien, et malheureusement ou heureusement, je ne sais pas ce qu'il faut dire,
06:46en tout cas, cette succession d'événements exceptionnels, je crois,
06:49va nous aider à convaincre à la fois le gouvernement et les députés.
06:53Il faut que Michel Barnier revienne à la raison, en fait, vous lui dites ça, ce matin ?
06:57Je ne suis pas sûre qu'il se soit remonté jusqu'à lui,
07:00mais en tout cas, si ça ne l'est pas, on va s'arranger pour qu'effectivement, il en ait bien conscience.
07:04Florence Lussmann, vous restez avec nous sur France Info,
07:06on vous retrouve pour la suite de cette interview,
07:09juste après le Fil Info, à 8h40, avec Théo Mettouré-Jimbaud.
07:12La partie recette du budget 2025, rejetée hier par la Commission des Finances,
07:17après l'ajout par la gauche de nombreux amendements,
07:20il prévoyait de nouvelles recettes fiscales pour des milliards d'euros.
07:24Un texte insoutenable déplore le Premier ministre,
07:27un matraquage fiscal irresponsable pour le ministre des Comptes publics.
07:31Grâce aux intérêts des actifs russes gelés en France,
07:34l'État a récupéré pour l'année 2024 300 millions d'euros.
07:38Ce montant va permettre d'acheter des équipements militaires pour l'Ukraine,
07:42dont 12 canons César, selon le ministre des Armées.
07:45Il le dit dans un entretien à la Tribune dimanche ce matin.
07:49Israël a frappé deux quartiers de la banlieue sud de Beyrouth ce matin,
07:53après avoir lancé plutôt un ordre d'évacuation.
07:57L'armée israélienne disait vouloir frapper deux immeubles
08:00abritant des installations du Hezbollah.
08:03L'accord doit être mis au vote mercredi,
08:05mais pourrait permettre de sortir de la crise chez Boeing aux États-Unis.
08:09Un accord de principe trouvé entre la direction et le syndicat,
08:13après un mois de grève.
08:15Les grévistes demandaient notamment une hausse des salaires.
08:20France Info.
08:22Le 8.30, France Info. Antoine Comte, Benjamin Fontaine.
08:27Florence Lussman, vous êtes toujours avec nous,
08:29vous êtes présidente de France Assureurs.
08:31Je voudrais qu'on parle de Pascal Demurger,
08:34que vous connaissez bien, le patron de la Maïf.
08:36Lui, il nous dit que le coût pour les assureurs a plus que doublé depuis 2010
08:42en raison notamment du changement climatique
08:44et que par conséquent, il y aura des augmentations des primes d'assurance
08:47de 8 à 10 %.
08:49Est-ce que, franchement, au bout d'un moment,
08:51on n'en demande pas trop aux Français quand même ?
08:53En tant que fédération, nous, on ne s'occupe pas des tarifs,
08:56c'est couvert par le droit de la concurrence.
08:59En revanche, moi, ce que je peux commenter,
09:01c'est l'évolution des risques.
09:03Et on est tous aux premières loges,
09:05on est évidemment aux premières loges pour l'augmentation des sinistres
09:09qui sont liées aux événements climatiques,
09:11on vient d'en parler.
09:13Et puis une fois qu'il y a des sinistres,
09:15nous allons les réparer.
09:17Et que ce soit sur l'habitation,
09:19on peut penser au prix des tuiles, au prix des toitures,
09:21ou que ce soit pour les voitures,
09:23est-ce que vous savez que le coût de la réparation automobile
09:27augmente systématiquement de 8,5 % chaque année depuis des années ?
09:33C'est insupportable.
09:35Et qu'est-ce qui se retrouve dans un tarif d'assurance ?
09:39Eh bien, c'est le coût du risque,
09:41la fréquence et la sévérité des sinistres, des événements,
09:45mais c'est aussi le prix de la réparation.
09:47Et nous, on répare le monde réel tous les jours.
09:49Mais ce que vous nous dites ce matin,
09:51c'est qu'il est normal que les prix des assurances augmentent.
09:53C'est ça que vous nous dites ce matin.
09:55À partir du moment où à la fois les risques augmentent
09:57en intensité, en fréquence,
09:59et où le coût de la réparation,
10:01puisqu'une fois qu'il y a des sinistres,
10:03bien entendu, nous les indemnisons, nous les réparons,
10:05effectivement, il y a une pression sur les tarifs.
10:07Alors en sens inverse,
10:09on peut quand même dire qu'en France, on a, et de loin,
10:11le marché le plus compétitif sur l'assurance.
10:15Et évidemment, qui dit compétition,
10:17dit pression sur les tarifs,
10:19plutôt à la baisse.
10:21Donc tout ça, ça résulte d'un équilibre.
10:23Et selon les acteurs, effectivement,
10:25vous pourrez avoir des évolutions de tarifs
10:27qui seront différentes.
10:298 à 10%, on est dans la bonne fourchette ?
10:31Écoutez, je ne sais pas, ça dépend du type de risque
10:33dont vous parlez. Moi, tout ce que je peux dire,
10:35c'est que les risques augmentent.
10:37Je vais vous donner un mot sur un autre chiffre
10:39qui est très intéressant et qui est aussi lié
10:41au réchauffement climatique. Dans les années 80,
10:43ces phénomènes météo étaient la cause d'à peu près
10:451,5 milliard d'euros de dégâts.
10:47Aujourd'hui, c'est 4 fois plus,
10:496 milliards d'euros,
10:51avec des prévisions qui sont encore plus alarmantes.
10:53Ce sont vos chiffres, d'ailleurs,
10:55de France Assureur.
10:57Là, forcément, les prix
10:59vont doubler, tripler
11:01pour les assurés français ?
11:03Alors, pour toute la gestion des risques,
11:05il y a une réponse
11:07qui est très, très utile,
11:09très efficace, c'est la prévention.
11:11Et il nous reste encore
11:13des marges de manœuvre importantes
11:15sur ce champ de la prévention.
11:17On n'est pas allé au bout de l'exploration
11:19de toutes les pistes
11:21qu'on peut mettre en oeuvre pour essayer de
11:23limiter l'impact de ces
11:25événements climatiques, en particulier.
11:27Et donc, ce qu'il faut faire maintenant,
11:29c'est vraiment s'atteler à ces
11:31dispositifs de prévention. On a une
11:33journée de résilience le 13 octobre
11:35chaque année. Il faut profiter
11:37de cette journée pour
11:39beaucoup informer et pour préparer
11:41aussi les populations
11:43localement à avoir les bonnes
11:45réactions en cas d'arrivée
11:47d'un événement climatique
11:49d'intensité exceptionnelle.
11:51C'est pas le cas aujourd'hui.
11:53C'est pas complètement le cas. On a seulement
11:5540% par exemple des communes qui se
11:57sont dotées d'un plan de prévention
11:59des risques naturels, alors qu'elles
12:01sont elles-mêmes exposées. Mais il faut
12:03aussi travailler avec les populations,
12:05c'est ce qui se fait au Japon, pour éviter
12:07d'avoir des
12:09initiatives qui peuvent être
12:11tragiques, comme par exemple de prendre son
12:13véhicule, alors que les
12:15routes peuvent devenir inondées très
12:17rapidement, ou essayer de sauver sa voiture
12:19qui est au quatrième sous-sol du parking
12:21qui est déjà complètement inondée.
12:23Mais par exemple, les SMS de prévention qui sont désormais
12:25envoyés aux habitants qui pourraient être
12:27concernés dans les heures
12:29qui suivent par ce type de phénomène
12:31météorologique. On a vu
12:33qu'il y avait eu aussi quelques ratés
12:35avec certains SMS qui étaient partis
12:37chez des Français qui n'étaient pas concernés.
12:39Qu'est-ce qu'il faut faire pour améliorer ce dispositif ?
12:41Le dispositif, il fonctionne
12:43très bien. On l'a vu
12:45en particulier dans la tempête,
12:47les tempêtes Carane et Domingos
12:49qui ont balayé
12:51l'Ouest de la France l'année dernière.
12:53Il faut qu'il y ait conjointement,
12:55bien entendu, les alertes des assureurs,
12:57rappeler les gestes utiles.
12:59Je rappelle, on a un petit
13:01document qui est en accès libre
13:03sur le site internet de France Assureur
13:05et qui vous explique comment vous préparer,
13:07comment bien vous assurer contre
13:09les aléas naturels.
13:11Bien entendu, il faut
13:13protéger ses biens. Il ne faut pas rester garé
13:15près d'une rivière, par exemple, si c'est un risque
13:17d'inondation qui menace.
13:19Et puis, il faut aussi respecter toutes les
13:21consignes qui sont données par les
13:23autorités. C'est ce qui s'est passé dans l'Ouest
13:25de la France et ça a plutôt
13:27bien fonctionné.
13:28Cet été, la Croix-Rouge nous disait justement
13:30que les Français sont mal informés
13:32ou en tout cas ne prévoient pas suffisamment
13:34les catastrophes. Est-ce que vous plaidez, vous aussi,
13:36pour un grand plan de prévention, une culture
13:38de la prévention en France ?
13:40Bien sûr, et nous sommes là pour y contribuer.
13:42Nous avons une association qui s'appelle
13:44Assurance Prévention et qui est dédiée
13:46à tous ces dispositifs de prévention.
13:48Nous avons effectivement toutes sortes
13:50d'informations qui sont disponibles
13:52sur notre site. Mais encore une fois,
13:54je crois qu'il faut une déclinaison locale
13:56très concrète parce que
13:58selon que vous êtes en bord de mer
14:00ou en montagne ou
14:02sur d'autres types de reliefs,
14:04vous n'êtes pas soumis aux mêmes
14:06aléas. Vous allez avoir dans un cas
14:08les vagues de submersion, vous allez avoir
14:10plutôt des inondations et vous allez avoir
14:12aussi ailleurs des phénomènes de sécheresse.
14:14Florence Lussmann, les premières concernées
14:16par ces événements météorologiques, ce sont
14:18les collectivités locales. On parlait du fonds Barnier
14:20qui pourrait fonctionner pour financer le budget
14:22de l'année 2025. Elles aussi, on leur demande
14:24de nombreux efforts budgétaires
14:26financiers alors que ce sont les premières concernées.
14:28Qu'est-ce que vous avez envie de dire
14:30aux maires de France
14:32qui nous écoutent aujourd'hui, maires M-A-I-R-E-S
14:34qui nous écoutent et qui
14:36se sentent un petit peu finalement démunis,
14:38un petit peu abandonnés par l'État ?
14:40D'abord, je voudrais les remercier.
14:42Je suis allée à plusieurs reprises dans le Nord-Bas-de-Calais
14:44et à chaque événement d'ampleur,
14:46on voit à quel point les maires
14:48sont sollicités au plan local.
14:50C'est la raison pour laquelle nous essayons,
14:52nous Français assureurs et les assureurs de les
14:54accompagner. Donc il y a tout le travail
14:56qui est fait en accompagnement
14:58une fois que la catastrophe malheureusement
15:00s'est matérialisée.
15:02Avant ces catastrophes et pour
15:04mieux s'y préparer, il faut effectivement
15:06les aider à se doter
15:08de plans de prévention, plans de prévention
15:10qui doivent être partagés avec la population.
15:12Mais si on avait vu leur budget, c'est difficile de les aider.
15:14Il faut les aider quand même.
15:16Un dernier mot, Florence Lussmann. Dans le cadre
15:18des débats autour du budget, les députés ont adopté
15:20il y a quelques jours un amendement visant
15:22à alourdir la taxation des droits de succession
15:24sur l'assurance-vie. Ça aussi, c'est
15:26inquiétant pour les Français, non ?
15:28Alors ça, c'est vraiment une très mauvaise
15:30idée. Je vous rappelle que l'assurance-vie,
15:32le placement préféré des Français,
15:34c'est ce qui finance
15:36notre économie, notre
15:38industrie. Sur les
15:401900 milliards d'épargnes
15:42que les Français nous confient,
15:44il y en a 63%
15:46qui sont investis dans les entreprises.
15:48Et il y en a à peu près 23 ou 24%
15:50donc très très mauvaise idée, qui
15:52financent les dettes publiques,
15:54les dettes des États, dont la dette de l'État
15:56français. Je crois qu'en ce moment, on n'a
15:58absolument pas besoin d'une
16:00déstabilisation, ni de nos marchés financiers,
16:02ni du marché de la dette.
16:04Merci Florence Lussmann, présidente de France Assureur,
16:06d'avoir été l'invité du 8.30
16:08France Info. Merci Antoine.
16:10L'info continue sur France Info.
16:12Et à 9h10, on retrouve Théo Metton-Réjimbaud
16:14pour le Fil Info.
16:16Une frappe israélienne a fait plus de 70
16:18morts la nuit dernière dans le nord
16:20de la bande de Gaza, selon la Défense Civile.
16:22C'est une zone résidentielle
16:24qui a été visée. L'armée israélienne affirme
16:26que le bilan ne correspond pas
16:28aux informations dont elle dispose.
16:30Un Libyen arrêté
16:32hier près de Berlin, soupçonné
16:34d'appartenir à l'État islamique
16:36et d'avoir planifié une attaque
16:38contre l'ambassade d'Israël en Allemagne.
16:40Une importante opération de police
16:42a eu lieu pour interpeller l'homme.
16:44Les autorités ont été alertées
16:46par des services de renseignement étrangers.
16:48En Martinique, l'appel au blocage
16:50total de l'île de Main.
16:522000 personnes ont manifesté à Fort-de-France
16:54contre la vie chère ces dernières heures
16:56et malgré l'accord signé cette semaine
16:58en vue d'une baisse des prix
17:00de l'alimentaire.
17:029 millions d'entrées pour le Comte de Montecristo
17:04avec Pierre Ninet dans le rôle principal
17:06après plus de 3 mois
17:08dans les salles obscures.
17:10Au moment d'Alexandre Dumas,
17:12au cinéma était entré il y a une dizaine de jours
17:14dans le top 20 des films français
17:16les plus vus de l'histoire.