Les Vraies Voix - Émission du 11 octobre

  • il y a 10 heures
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Nicolas Corato, spécialiste en communication politique et président fondateur du think tank Place de la République ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE ; Thomas Guénolé, politologue, professeur de géopolitique et chroniqueur sur Sud Radio. Parrain de la branche française d’Ican, la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, qui avait obtenu le Prix Nobel de la paix en 2017.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-11##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Cécile de Ménibus.
00:00:05On vous souhaite la bienvenue, on est ravis de vous retrouver aujourd'hui sans Philippe David.
00:00:10Ouh, c'est cool ! Non, je plaisante, Philippe ça reviendra bientôt.
00:00:14Bien sûr, lundi, avec nous, en tout cas, 0826 300 300, c'est le numéro qu'il vous faut si vous voulez participer à cette émission, jusqu'à 19h.
00:00:23Le sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30, le gouvernement Barnier sous pression,
00:00:28après avoir présenté son projet de budget 2025, des orientations critiquées de toutes parts.
00:00:33Trop de nouveaux impôts, disent les macronistes, pendant que d'autres s'inquiètent des coûts budgétaires,
00:00:38avec par exemple 4000 suppressions de postes d'enseignants.
00:00:41Donc on se pose la question, est-ce que les prévisions restent trop optimistes, comme le dit le Haut Conseil des Finances Publiques ?
00:00:47Est-ce qu'il fallait prôner la rigueur aussi de l'Elysée ?
00:00:50Est-ce que c'est un coup dur pour les retraités 0826 300 300 ?
00:00:53Avec cette question, Barnier va-t-il pouvoir gouverner 149-3 ?
00:00:58Et puis, le coup de projecteur des vraies voies, le prix Nobel de la paix a été décerné à une organisation japonaise
00:01:03de survivants d'Hiroshima et de Nagasaki qui luttent contre l'arme atomique.
00:01:07C'est la deuxième récompense du comité Nobel à des opposants au nucléaire depuis 2017,
00:01:12alors que la crainte nucléaire plane venant de Vladimir Poutine et de l'Iran.
00:01:17Est-ce que ce prix Nobel de la paix peut contribuer à apaiser les tensions ?
00:01:20Et sommes-nous aux portes d'une véritable menace nucléaire ?
00:01:23Décerné au rescapé d'Hiroshima et de Nagasaki, le prix Nobel de la paix envoie-t-il un message politique ?
00:01:29On va en parler avec nos invités, on vous souhaite la bienvenue.
00:01:32C'est les vraies voies jusqu'à 19h.
00:01:36Et au tour de moi pour m'accompagner.
00:01:38C'est difficile de dire moi quand t'as l'habitude de dire nous, Philippe Bidjerre.
00:01:41Comment ça va Philippe ?
00:01:42Oui, mais c'est pas désagréable une forme de narcissisme.
00:01:46Moi j'en abuse.
00:01:47Oui, vous avez bien raison.
00:01:48Si vous pouviez le faire pour deux, ça m'arrangerait.
00:01:50Virginie Kalmel, c'est avec nous, présidente de Futurae, de cette belle école.
00:01:53Ça va Virginie ?
00:01:54Bonjour, ça va bien, merci.
00:01:55Comment ça va cette école ? Je vous le demande à chaque fois.
00:01:57Eh bien, ça va très bien.
00:01:58Tous les étudiants ont fait leur entrée.
00:02:00Et comme je vous le rappelle, nous formons en bachelors et en masters aux industries créatives.
00:02:06C'est bien de le rappeler.
00:02:07C'est un métier qui recrute, qui a besoin de jeunes et on veut que les jeunes ne connaissent pas le chômage.
00:02:12Il n'y a pas de reconversion chez vous ?
00:02:14De plus vieux, ça va peut-être venir.
00:02:16Non, mais ça viendra effectivement.
00:02:17Parce qu'on sent que de plus en plus, il faut se former tout au long de la vie.
00:02:21Ensuite, on change de métier, ce qui n'était pas le cas des générations précédentes.
00:02:25Regardez qui est déjà, qui était plombier zinger.
00:02:27Voilà, absolument.
00:02:28Et qui maintenant est chroniqueur.
00:02:30C'est fou, c'est fou.
00:02:31Non, mais c'est trêve de plaisanteries.
00:02:33On a besoin d'avoir des gens qui soient formés à des compétences qui sont attendues par les entreprises.
00:02:40Et tout au long de sa vie.
00:02:41Et tout au long de sa vie, absolument.
00:02:42Absolument.
00:02:43Et Nicolas Corato est avec nous.
00:02:44Spécialiste en communication politique.
00:02:45Vous le connaissez bien chez nous.
00:02:46Et président fondateur de Symptom Place de la République.
00:02:49Merci d'être là, Nicolas.
00:02:51Vous savez comment on vous aime.
00:02:52Bien entendu.
00:02:53C'est pour ça que je suis là.
00:02:54Si vous m'aimez, je reviens.
00:02:56Revenez quand vous voulez.
00:02:570800 1B.
00:02:58Partez pas tout de suite.
00:02:59Restez là.
00:03:000800 26 300 300.
00:03:02Vous savez que nous aimons en tout cas vous avoir au téléphone.
00:03:05Geoffroy de Valenciennes qui est avec nous.
00:03:08Bonsoir Geoffrey.
00:03:09Oui, bonsoir.
00:03:11Bienvenue sur Sud Radio et merci de nous accompagner tous les jours.
00:03:14La sécurité au Japon, selon vous, est top ?
00:03:18Écoutez, plutôt.
00:03:19Parce que j'ai vu qu'une association avait reçu le prix Nobel de la paix.
00:03:23Et c'est mon petit coup de cœur.
00:03:25Parce que j'étais en train de préparer aujourd'hui,
00:03:27enfin j'ai commencé à préparer aujourd'hui,
00:03:29mon prochain voyage qui se trouve être au Japon.
00:03:31Et je me suis rendu compte aussi que c'était une des parties des pays les plus sûres
00:03:35au niveau de la sécurité.
00:03:36Contrairement à ce qu'on peut vivre aujourd'hui, malheureusement, en France.
00:03:39Oui, c'est vrai.
00:03:40Et Philippe Bilger, c'est vrai qu'on a forcément des choses à prendre à l'étranger.
00:03:45Sûrement, mais l'étonnant c'est que Geoffrey parle de la sécurité au Japon
00:03:52et j'imaginais qu'il parlait de la sécurité sécuritaire, régalienne.
00:03:58Et un jour je parlerai au vrai bois du scandale absolu
00:04:03qui s'est produit au Japon avec une personne qui a fait plus de 50 ans de détention
00:04:10et qui est sortie dans un état lamentable.
00:04:13Donc le Japon a une procédure pénale que lorsque je délirais un peu,
00:04:18j'aurais souhaité en France.
00:04:20Mais pour le moment, je suis un peu inquiète.
00:04:22Il faut gratter le vernis.
00:04:23Oui, et elle vient de sortir dans un état, effectivement, vous l'avez dit,
00:04:26lamentable et complètement...
00:04:28Vous avez parfaitement raison.
00:04:30Et Carlos Ghosn avait bien compris.
00:04:33Pour lui, ça ne m'a pas gêné.
00:04:35Non mais c'était incroyable quand même.
00:04:37Vous vous souvenez de ce truc ?
00:04:38L'évasion de Carlos Ghosn, moi je reste convaincue que ça fera au moins une série Netflix.
00:04:43Rien que la façon dont tout ça a été orchestré.
00:04:47Merci beaucoup Geoffrey de ce coup de cœur pour vous,
00:04:52mais qui peut être un coup de gueule pour les autres.
00:04:54On va en parler bien entendu tout à l'heure dans le grand débat du jour.
00:04:58En attendant, dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:05:01Alors, Cécile, ne vous étonnez pas, je vais parler du budget 2005.
00:05:06Et les réactions qu'il suscite parce que Cécile a...
00:05:092025, vous voulez dire, pas 2005.
00:05:11... a dit que j'étais nul en économie.
00:05:13Elle n'a pas totalement tort.
00:05:15Non, moi je n'ai pas dit que vous étiez nul.
00:05:16Non, vous aviez été plus nuancé.
00:05:18Absolument.
00:05:19Partons qui est-ce.
00:05:20Allez, vous restez avec nous.
00:05:21On revient dans un instant avec le réquisitoire du procureur.
00:05:24Et puis, Félix Mathieu sera avec nous pour les trois mots dans l'actual tout de suite.
00:05:27Sud Radio.
00:05:28Parlons vrai.
00:05:29Parlons vrai.
00:05:31Les Vraies Voix Sud Radio.
00:05:3217h-19h.
00:05:33Cécile de Ménibus.
00:05:36Les Vraies Voix, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:05:38Aujourd'hui, vendredi, avec Philippe David qui nous manque.
00:05:41Je suis sûre qu'il nous écoute.
00:05:43Je suis sûre qu'il va jouer au Qui c'est qui qu'il a dit.
00:05:46Vous allez voir.
00:05:47Il va m'envoyer des textos avec les réponses.
00:05:49Mais comme il n'a pas les réponses, pour une fois, il va perdre.
00:05:51Avec nous, aujourd'hui, Philippe Bilger qui est avec nous.
00:05:53Nicolas Corato, président fondateur du Think Tank Place de la République.
00:05:57Virginie Calmel, ce que vous connaissez bien maintenant.
00:05:59Présidente fondatrice de Futurae.
00:06:01Et dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Phélix Mathieu.
00:06:03Bonsoir Phélix.
00:06:04Bonsoir Cécile.
00:06:05Bonsoir tout le monde.
00:06:06De quoi parle-t-on ?
00:06:07On va parler de l'ambassadeur israélien convoqué au ministère des Affaires étrangères
00:06:10pour ses tirs sur des casques bleus au Liban.
00:06:12De ces catholiques aussi.
00:06:13De ces catholiques à genoux en plein Paris pour réparer, je cite,
00:06:16le blasphème de la cérémonie des JO.
00:06:18Ça ne plaît pas à tout le monde cette prière de rue.
00:06:20Et puis de Kylian Mbappé.
00:06:22Kylian Mbappé qui se repose en boîte de nuit pendant le match de l'équipe de France hier soir.
00:06:26Ça non plus, ça ne plaît pas à tout le monde en trois mots.
00:06:28Ça donne ambassadeur, blasphème et discothèque.
00:06:31Merci Phélix Mathieu.
00:06:32Tout de suite, la parole est au procureur.
00:06:35Les vraies voix Sud Radio.
00:06:37Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:06:41Philippe Bilger, le budget 2025 qui suscite la colère des LFI et des RN.
00:06:47Absolument.
00:06:49J'ai été frappé en lisant les réactions de la presse et sur les réseaux sociaux
00:06:57du ressentiment quasiment général contre ce projet de budget 2025.
00:07:04Et même pour quelqu'un qui n'est pas un spécialiste,
00:07:08il y a des choses évidemment qui m'ont surpris.
00:07:12La suppression dont on parlait tout à l'heure des 4000 postes d'enseignants en maternelle et en primaire.
00:07:22L'étrange inversion du budget de la justice et du ministère de l'Intérieur.
00:07:28Des réductions à la santé.
00:07:31Un ensemble de choses qui laissent penser qu'avec une main de fer,
00:07:37le gouvernement a été obligé de réduire sensiblement les défenses
00:07:42au point que quelqu'un a parlé d'une saignée.
00:07:46Alors moi, l'interrogation que je pose à mes deux amis
00:07:50qui sont bien plus spécialistes dans ce domaine que moi-même,
00:07:54c'est est-ce que ce gouvernement pouvait faire autrement ?
00:07:58Où je précise mon interrogation à partir du moment où il était contraint à une rigueur,
00:08:05compte tenu du fait qu'enfin on a mis en cause le responsable exclusif de cette faillite depuis 7 ans,
00:08:14c'est-à-dire le Président de la République.
00:08:17Est-ce qu'on pouvait imaginer un autre budget, alternatif, aussi rigoureux, mais peut-être plus équitable ?
00:08:25C'est une question que je pose.
00:08:27En cours, parce qu'on en reparlera dans le grand débat dans quelques instants.
00:08:31Est-ce qu'il faut répondre tout de suite au procureur ?
00:08:34Est-ce que la partie civile peut s'exprimer ?
00:08:38Je pense que vous posez une question d'abord démocratique, mon cher Philippe.
00:08:43La question c'est est-ce que ce sujet-là que vous posez aujourd'hui sur la table
00:08:48et qui est sur le débat public depuis 15 jours,
00:08:51est-ce que c'est pour ça qu'ont voté les Français en juillet ?
00:08:55Qui, en juillet, a posé la question de la dette sur la table du débat public ?
00:09:02Qui a posé la question de la réduction de la dette, de l'augmentation des impôts,
00:09:07de la baisse des dépenses publiques sur la campagne législative ?
00:09:10Aucun, aucun des partis, aucun, y compris le NFP ou y compris le RN,
00:09:16n'avait prévu, n'avait proposé, n'avait présenté aux électeurs ce genre d'alternative.
00:09:22Personne n'a voté pour le budget que vous présentez aujourd'hui, monsieur le procureur.
00:09:28Et personne n'en aura parlé, en tout cas pendant les interviews, on n'en a pas entendu parler non plus.
00:09:33J'ajoute même que dans le camp de monsieur Barnier, c'est très révélateur,
00:09:38je me souviens du pacte législatif présenté après le second tour par monsieur Wauquiez et monsieur Retailleau
00:09:45qui disait il y a deux lignes rouges, pas de hausse d'impôts et pas de touche aux retraités.
00:09:49Vous venez de dire qu'il y a des hausses d'impôts et qu'on va désindexer les pensions des retraités.
00:09:57Donc manifestement, il y a un hiatus entre ce qui s'est passé démocratiquement en juillet
00:10:02et ce que ce gouvernement est en train d'appliquer aujourd'hui en octobre.
00:10:06Pour répondre à notre ami procureur, oui, moi je pense qu'on pouvait faire autrement, je l'ai même proposé.
00:10:12Je pense qu'à un moment donné, un consensus qui là pour le coup était celui des Français,
00:10:19quel que soit leur vote en juillet, c'était un problème de pouvoir d'achat.
00:10:22Et donc il fallait combiner une réduction drastique du budget avec une hausse du pouvoir d'achat.
00:10:28Et je l'ai proposé, 40 milliards de suppression d'aides directes aux entreprises qui ne servent à rien.
00:10:35On croit encore que l'économie, c'est de l'assistanat d'entreprises au bord du dépôt de bilan
00:10:40et on subventionne l'emploi, ce qui est une erreur.
00:10:43Il vaut mieux baisser les charges et moi je vais proposer 40 milliards de suppression d'aides aux entreprises en direct.
00:10:4920 milliards qui auraient permis de baisser les charges et à ce moment-là d'augmenter pour tous les salariés instantanément leur salaire net.
00:10:57C'est donc une hausse de leur pouvoir d'achat instantané.
00:11:01Et 20 milliards qu'on pouvait malheureusement allouer à un trou, parce que c'est comme ça que ça s'appelle,
00:11:07d'une mauvaise gestion pour éviter ce déficit public.
00:11:10Mais évidemment qu'il y avait d'autres solutions.
00:11:12Le problème c'est qu'il faut être créatif.
00:11:14Là on nous sort des choses qui, pardon, ont été expérimentées des dizaines et des dizaines de fois sans que ça ne marche.
00:11:21Et on en parlera tout à l'heure.
00:11:22Absolument.
00:11:23Ça peut même avoir un effet négatif sur la croissance.
00:11:25Allez, merci beaucoup Philippe Bilger.
00:11:27Tout de suite les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:11:31Et les 3 mots dans l'actu, ambassadeurs, blasphèmes et discothèques.
00:11:34Le ministre français des affaires étrangères convoque l'ambassadeur d'Israël après des tirs contre des casques bleus de l'ONU au Liban.
00:11:40Des catholiques à genoux sur une passerelle parisienne.
00:11:42Ils ont organisé une prière de rue pour, je cite, « réparer le blasphème de la cérémonie d'ouverture des JO ».
00:11:49Des élus s'en émeuvent.
00:11:50Et puis la photo qui fait grimacer les supporters des bleus.
00:11:53Kylian Mbappé photographié dans une boîte de nuit à Stockholm hier soir pendant le match France-Israël qu'il avait séché, soit disant, pour se reposer.
00:12:05La France condamne la poursuite des tirs israéliens délibérés contre la fille nulle.
00:12:09Un communiqué du ministère français des affaires étrangères qui convoque l'ambassadeur d'Israël à Paris.
00:12:14Deux casques bleus blessés. Condamnation sans appel aussi du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
00:12:25Je condamne évidemment le fait qu'une fusillade ait eu lieu contre un local de l'ONU en blessant des casques bleus.
00:12:30Cela constitue à une violation du droit international humanitaire.
00:12:35Les casques bleus doivent être protégés par toutes les parties au conflit.
00:12:38Ce qui s'est passé est évidemment condamnable.
00:12:41Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, avec la traduction de Majid Deymat.
00:12:44Pendant ce temps, le gouvernement libanais réclame un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
00:12:49Les frappes d'hier soir ont fait 22 morts et 117 blessés selon le ministère libanais de la Santé.
00:12:54Notez qu'à 18h45, à propos de guerre, de paix, dans le coup de projecteur des vrais voies,
00:12:58on va évoquer aussi le Nobel de la paix qui lui est décerné à une organisation japonaise de lutte contre l'arme nucléaire.
00:13:04L'association constituait de rescaper des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945.
00:13:10Philippe Bulger, que dites-vous ?
00:13:12Alors, en fait, pardon Cécile, je pensais à autre chose.
00:13:20Vous pensiez à moi ?
00:13:22Non mais pardon.
00:13:24Deuxième mot, blasphème des catholiques ont organisé une prière de rue, je cite,
00:13:29pour réparer le blasphème de la cérémonie d'ouverture.
00:13:33Un chapelet de réparation sur les lieux du blasphème.
00:13:36Ce sont leurs mots, une petite foule de croyants à genoux sur les lieux du tableau
00:13:40qui avaient été comparés à la scène du Christ et de ses apôtres,
00:13:42mais version Philippe Catherine avec des drag queens.
00:13:50Alors oui, ils ont prié sur la passerelle parisienne qui a vu la cérémonie d'ouverture
00:13:54dont ils ne se sont toujours pas remis comme pour racheter nos âmes,
00:13:57un peu comme moi quand je vais à Confès pour racheter mes péchés
00:14:00pour avoir entendu des insanités au sein de l'équipe des vrais voix.
00:14:02C'est très nouveau alors.
00:14:04Sauf que cette prière de rue organisée par des gens, notamment de la très à droite Civitas,
00:14:09eh bien ça n'a pas plu à tout le monde.
00:14:11« Cher Bruno Retailleau », écrit le sénateur communiste de la capitale, Yann Brossat,
00:14:15« 250 personnes organisaient une prière de rue dans le 7ème.
00:14:19Le blasphème n'existe pas, les prières de rue sont interdites.
00:14:22Allez-vous remettre de l'ordre ? » demande Yann Brossat
00:14:25quant à Benjamin Amard de la CGT, il ajoute, je le cite,
00:14:29« Silence médiatique et politique, imagine le bordel si c'était des musulmans. »
00:14:34Voilà, voilà.
00:14:35– Il n'a pas tort, Philippe Bilgeret ?
00:14:36– Oui, pardon Cécile, j'ai retrouvé ce que je voulais dire.
00:14:39– C'est trop tard, demain.
00:14:41– Je voulais parler d'Israël en fait, j'ai eu un petit problème de formulation,
00:14:46je ne voulais choquer personne.
00:14:48Il n'a pas tort, mais tout de même, quel rapport entre Civitas,
00:14:52auquel je n'adhère pas, il faut être clair,
00:14:55ça n'est pas ma conception du catholicisme,
00:14:58ça n'a rien à voir avec les prières de rue
00:15:00qui se multipliaient à une certaine époque de la part des musulmans.
00:15:04– Nicolas Corateau.
00:15:06– Un point sur l'action de Civitas, rappelez à nos camarades catholiques,
00:15:10on a le droit de dire camarades catholiques, c'est permis.
00:15:13– Vous dites ce que vous voulez.
00:15:15– Il n'y a pas de catholisme là-dedans.
00:15:16– Rappelez à mes camarades catholiques que le premier blasphémateur s'appelle Jésus,
00:15:22que le motif de la condamnation de Jésus-Christ à la crucifixion,
00:15:27c'est le blasphème.
00:15:29Et qu'employer ce motif du blasphème pour condamner
00:15:33les choses qui se passent dans l'espace public,
00:15:35quand on est catholique, ça n'est pas anodin.
00:15:38Et qu'il faut faire attention avec la manière dont on utilise cette notion.
00:15:42Et donc je dis à tous les catholiques que je croise,
00:15:45parfois les dimanches matin, que je pense qu'on serait plus utile
00:15:49à utiliser d'autres notions, dans d'autres espaces,
00:15:53et sur d'autres sujets, que simplement pour organiser ce genre de manifestations
00:15:58qui ne me semblent ni convenables, ni très efficientes.
00:16:02– Daphne Calmet.
00:16:03– Pour répondre à Yann Brossard, je pense quand même qu'on l'entend peu
00:16:06quand il s'agit de prières de rue des musulmans.
00:16:08Donc il ne faut quand même pas exagérer, ça ne va pas défrayer la chronique,
00:16:12c'est quand même extrêmement limité.
00:16:14Et le vrai sujet...
00:16:16– Ce qui vaut pour les uns vaut pour les autres, peut-être.
00:16:19– Oui mais la différence c'est que les prières de rue des musulmans,
00:16:22c'était aussi parce que justement, il n'y avait pas forcément des lieux de culte,
00:16:25et c'est aussi pour ça que la France laïque a voulu aussi
00:16:29qu'il y ait des lieux de culte pour les musulmans,
00:16:31et moi j'y suis plutôt favorable une fois encore,
00:16:33parce que les prières de rue ou de cave, ce n'est pas idéal.
00:16:36Là je pense que c'est au-delà, ce n'est pas tant une prière de rue,
00:16:40c'est une volonté de montrer qu'il y a des gens,
00:16:43et c'est vrai, on ne peut pas le nier,
00:16:45qui ont été choqués par la scène,
00:16:49parce qu'il y avait des drag queens dans cette interprétation artistique,
00:16:54qui peut être contestable.
00:16:56En tout cas, moi ce que je retiens, c'est que quand même,
00:16:58le CIO a été obligé de flouter ou de supprimer ce passage
00:17:03dans beaucoup de pays du monde.
00:17:05Donc on ne peut pas ignorer qu'il y a des personnes qui ont été choquées.
00:17:08Bon voilà, ça fait une petite manifestation,
00:17:11somme toute très pacifiste.
00:17:13Je pense que Yann Brossat fait de la provocation à Bruno Retailleau
00:17:16pour essayer de mettre de l'huile sur le feu,
00:17:18comme s'il acceptait la prière de rue des catholiques
00:17:21et refusait la prière de rue des musulmans.
00:17:24Ne tombons pas, je pense, dans ces extrémités un peu ridicules.
00:17:27Allez, on y va. Troisième mot, discothèque.
00:17:29Il y a Naïm Bappé à sécher le match France-Israël hier,
00:17:32et une photo a du mal à passer.
00:17:34Oui, le capitaine des Bleus n'était pas présent pour la rencontre,
00:17:37il avait besoin de repos, c'est ce qu'avait indiqué Didier Deschamps.
00:17:40Sauf que...
00:17:42Sauf qu'apparemment, il n'était pas fatigué pour la troisième mi-temps.
00:17:45Comme on dit, il a été photographié dans une boîte de nuit hier soir.
00:17:48Aïe, aïe, aïe.
00:17:49Et ça a bien du mal à passer.
00:17:51Alors, soyons exacts au niveau programmation musicale,
00:17:53a priori, la boîte de nuit où il a été vu se trouve à Stockholm.
00:17:59Voilà, c'est mieux, en Suède, merci Julien.
00:18:01Alors, le match France-Israël se tenait, lui, en Hongrie, pas en Suède,
00:18:05donc peut-être que le jet privé avait été un peu trop long.
00:18:08Certains se demandent si, après le PSG,
00:18:10il n'y a pas quand même un début de désamour pour le maillot de l'équipe de France,
00:18:13puisque, avant ça, pareil, sa blessure à la cuisse l'avait empêchée de jouer en bleu,
00:18:17mais pas pour son nouveau club, le Real.
00:18:19Ça aussi, ça a du mal à passer.
00:18:21Bon, on va quand même se consoler avec le score d'hier soir, France-Israël.
00:18:244-1 pour la France, même sans Kylian Mbappé, donc.
00:18:27Comme quoi, comme quoi, merci.
00:18:29Je crains qu'il y ait un début de désamour pour Kylian Mbappé.
00:18:33Parce que, tout à l'heure, il y a eu un début de désamour,
00:18:36pour Kylian Mbappé.
00:18:37Parce que, tout de même, sa personnalité commence à devenir un peu floue.
00:18:41Encombrante.
00:18:42Ça ne veut pas dire que ça n'est pas un très grand joueur de foot.
00:18:45Nicolas ?
00:18:46Oui, moi j'aurais envie de dire, tout comme par rapport à la cérémonie d'ouverture des IGO,
00:18:52si on pouvait laisser les artistes et les sportifs tranquilles,
00:18:55les artistes faire de l'art, les sportifs exercer leur sport,
00:18:58et éviter de les ramener toujours à un contexte politique
00:19:01qui n'est pas leur contexte.
00:19:03Ils ne sont pas assignés à des messages et des symboles politiques.
00:19:07Il faut se taire, parce que Mbappé avait dit...
00:19:10Non, il ne faut pas se taire.
00:19:11Qu'ils aient le droit comme tout citoyen de s'exprimer,
00:19:14mais qu'ils ne soient pas obligés de s'exprimer.
00:19:16Vous savez ce que disait Roland Barthes ?
00:19:18Le fascisme, ça n'est pas l'interdit, c'est l'obligation de dire.
00:19:22Mais il a quand même dit le petit ange au sujet de Nahel,
00:19:25et je pense que ce jour-là, il a perdu le soutien de millions de Français.
00:19:29Allez, vous restez avec nous, dans un instant,
00:19:31pour le grand débat du jour.
00:19:32Retour sur la présentation du budget 2025,
00:19:34le gouvernement Barnier qui fait face à de nombreuses critiques et inquiétudes.
00:19:38Peut-il gouverner en toute liberté face à cette pression ?
00:19:41On en parlera avec nos vraies voix du jour,
00:19:43dans un instant, 0 826 300 300.
00:19:45Soyez les bienvenus.
00:19:56On vous souhaite la bienvenue,
00:19:57on est ensemble jusqu'à 19h,
00:19:59avec Philippe Bilger, Nicolas Corato et Virginie Calmels.
00:20:02Je vous rappelle qu'il y a une grande campagne,
00:20:04un petit peu partout en France,
00:20:06à Béziers, à Cannes, à Nîmes, à Lyon,
00:20:08et dans cette ville, vous allez pouvoir voir des affiches.
00:20:10Il y a la tête de Philippe David, il y a ma tête.
00:20:13Si vous prenez un selfie avec cette campagne,
00:20:16vous la postez sur les réseaux sociaux,
00:20:18vous nous taggez, et vous ferez partie de ce tirage au sort.
00:20:21Vous allez peut-être pouvoir remporter des cadeaux.
00:20:23Vous pouvez jouer aussi, bien entendu, sur un quiz,
00:20:25en allant sur sudradio.fr,
00:20:27et vous pouvez même trouver des indices,
00:20:29des plans de savoir où sont les panneaux publicitaires
00:20:32qui pourront vous permettre de gagner peut-être plus facilement des cadeaux.
00:20:37Et ça, c'est bien.
00:20:38Philippe Bilger, Nicolas Corato, Virginie Calmels,
00:20:40pour un grand débat magnifique.
00:20:42C'est le débat du jour.
00:20:47L'épreuve du feu pour Michel Barnier,
00:20:48c'est ministre de l'économie et du budget,
00:20:50c'est aujourd'hui.
00:20:52La gabelle, la faille, l'impôt sur les épices,
00:20:54pour cette année, ça fait combien ?
00:20:56Au total, un effort de 60 milliards d'euros.
00:20:58L'année dernière, ça faisait beaucoup plus.
00:21:00Oui, mais la récolte avait été très bonne.
00:21:02Cette année, la récolte a été très mauvaise,
00:21:04alors il faut payer le double.
00:21:06Des contribuables qui devront mettre la main à la poche.
00:21:09Nos gens sont terriblement pauvres.
00:21:11Sur les 60 milliards d'euros à trouver,
00:21:1320 milliards proviendraient de hausses d'impôts.
00:21:15Plus vous serez agressifs, plus je serai respectueux.
00:21:18C'est normal.
00:21:19Le pauvre s'est fait pour être très pauvre,
00:21:20et les riches, très riches.
00:21:22Et le gouvernement Barnier sous pression,
00:21:24après avoir présenté son projet budget 2025.
00:21:26Désorientation critiquée de toutes parts,
00:21:28trop de nouveaux impôts, disent les macronistes.
00:21:30Pendant que d'autres s'inquiètent des coupes budgétaires,
00:21:33avec par exemple 4000 suppressions de postes des enseignants.
00:21:37On va en parler avec nos invités aujourd'hui.
00:21:39Barnier va-t-il pouvoir gouverner sans le 49-3 ?
00:21:42Alors ça, c'est la grande question, Philippe.
00:21:44Vu la tension à la suite de ce budget,
00:21:47on sent quand même qu'il y aura un petit retour d'Elisabeth Borne.
00:21:51Oui, même si elle va être, je crois, sèchement battue
00:21:55face à Gabriel Attal pour la présidence du parti.
00:22:00Mais vous avez raison tout de même.
00:22:02Mais j'ai un raisonnement initialement immature.
00:22:06Barnier est tellement attaqué de tous les côtés
00:22:10de manière assez contradictoire
00:22:12que j'ai presque cette envie puérile de dire
00:22:15eh bien, il faut le défendre à tout prix.
00:22:18La situation qu'il affronte est très difficile.
00:22:21Il savait qu'il allait la subir,
00:22:24qu'elle ne relevait pas de son fait.
00:22:26Et en réalité, je pourrais reprendre ce qu'a dit tout à l'heure Nicolas.
00:22:31Je vais comprendre qu'il estimait qu'en réalité,
00:22:35on n'avait pas d'autre choix.
00:22:37Donc je crois qu'ils tiendront tout de même.
00:22:41Il sera obligé peut-être de passer par le 49-3.
00:22:46Mais s'il y passe, ce ne sera pas de son fait.
00:22:49Nicolas Coratau.
00:22:50Moi que les éditorialistes aujourd'hui soient surpris
00:22:53qu'on puisse gouverner par 49-3 dans la situation actuelle,
00:22:56moi ça me surprend.
00:22:57On n'en a eu pas.
00:22:58Ce n'est pas une nouveauté.
00:23:00On s'y attendait tous.
00:23:01N'importe quel électeur aujourd'hui, n'importe quel citoyen
00:23:03a bien compris qu'après la majorité relative de Mme Borne
00:23:07et après les élections législatives,
00:23:09bien entendu que le 49-3 serait utilisé.
00:23:11Ça, ce n'est pas une nouveauté.
00:23:13La vraie question, c'est quelle est la légitimité politique
00:23:17de ce gouvernement ?
00:23:19Et ce n'est pas une légitimité institutionnelle.
00:23:21Moi, je considère que ce gouvernement est légitime.
00:23:23Il a été nommé par le président de la République
00:23:26et il n'a pas été censuré.
00:23:27Donc il est parfaitement légitime.
00:23:29Mais quelle est la légitimité de la politique qu'il va porter ?
00:23:32Ce qui est une politique d'austérité.
00:23:34Est-ce que les Français ont voté pour une politique d'austérité
00:23:37et vont accepter une politique d'austérité ?
00:23:39Est-ce qu'on a le choix ?
00:23:41C'est bien ça le sujet.
00:23:43Alors attendez, qu'on ait le choix, ça c'est le deuxième sujet.
00:23:45Pardon, mais la situation budgétaire de la France
00:23:49que nous semblons découvrir aujourd'hui
00:23:52est l'issue de quasiment deux quinquennats de M. Macron.
00:23:56Les projets de loi de finances et les lois de finances
00:23:59qui ont été votées avant, étaient-elles insincères ?
00:24:02Est-ce que le gouvernement de M. Attal,
00:24:05le gouvernement de Mme Borne,
00:24:07ont présenté des budgets qui étaient insincères au Parlement ?
00:24:10C'est la seule question qui devrait nous intéresser.
00:24:12Et si on avait un Parlement
00:24:14qui assumait l'entière de ses compétences,
00:24:17il devrait provoquer une commission d'enquête
00:24:19pour savoir pourquoi est-ce qu'aujourd'hui
00:24:21on découvre un état des finances publiques
00:24:23dans un état aussi dramatique.
00:24:26C'est ça le sujet.
00:24:28Alors, je suis d'accord avec Philippe Bilger
00:24:30sur le fait qu'il faut quand même rappeler
00:24:32que Michel Barnier hérite d'une situation catastrophique
00:24:34et qu'on a quand même envie de lui rendre hommage
00:24:36sur le fait, un, de s'y coller,
00:24:38parce que c'est pas si évident,
00:24:40et deux, de vouloir bien faire.
00:24:44Je pense que c'est un honnête homme
00:24:46qui a envie de réussir
00:24:48et qui trouve à son arrivée,
00:24:50pour rejoindre ce que vient de dire Nicolas Corato,
00:24:52il y a quand même une forme de découverte.
00:24:55Donc ça, c'est un sujet.
00:24:57Il y a bien eu un moment
00:24:59où on a un petit peu caché la vérité,
00:25:01probablement dû à des échéances électorales,
00:25:04rappelons qu'avant la dissolution,
00:25:06il y a quand même eu des européennes,
00:25:08et donc, voilà,
00:25:10je ne veux pas faire des procès d'intention,
00:25:12mais on sent bien qu'en tout cas,
00:25:14ce n'était pas dans l'air du temps d'expliquer
00:25:16qu'il y avait un déficit record
00:25:18et qu'on n'en a pas parlé dans cette période-là.
00:25:20Peut-être même, certains le disent,
00:25:22que la dissolution
00:25:24a été une réponse anticipée
00:25:26au fait que, compte tenu de la gravité
00:25:28de la situation budgétaire,
00:25:30à ce moment-là, la motion de censure
00:25:32allait tomber et qu'il valait mieux anticiper.
00:25:34Bon, tout ça étant dit,
00:25:36moi, je reste quand même convaincue,
00:25:38et là, je rejoins Nicolas Corateau aussi,
00:25:40sur le fait que le problème depuis le départ,
00:25:42et je l'ai dit et redit à ce micro,
00:25:44donc je le redis aujourd'hui encore,
00:25:46c'est qu'on a certes mis un gouvernement
00:25:48qui est, entre guillemets, légitime,
00:25:50mais il n'y a pas eu de projet de coalition
00:25:52sur lequel les Français ont pu
00:25:54se prononcer avant le vote.
00:25:56Donc moi, je ne décolère pas
00:25:58du fait qu'au moment
00:26:00où on a annoncé la dissolution,
00:26:02il fallait impérativement, courageusement
00:26:04et de façon républicaine
00:26:06bâtir un projet de coalition
00:26:08de l'arc républicain
00:26:10qui voulait gouverner ensemble.
00:26:12Moi, j'ai aspiré à ce qu'il aille du PS à LR,
00:26:14le PS a finalement choisi le NFP,
00:26:16c'est triste, à mon avis,
00:26:18pour la République et pour la France de demain,
00:26:20mais en tout cas, à minima,
00:26:22LR et Renaissance auraient dû
00:26:24se mettre à minima ensemble pour essayer
00:26:26de dire que si demain ils gouvernaient ensemble,
00:26:28voilà les arbitrages budgétaires.
00:26:30En tout cas, derrière un arbitrage budgétaire,
00:26:32moi, ce qui m'intéresse plus, c'est la vision
00:26:34de la France. Je veux dire,
00:26:36quand on fait des coupes budgétaires, c'est qu'on a une certaine vision.
00:26:38Alors oui, on va dire, oui,
00:26:40il y a l'urgence, mais l'urgence n'est pas
00:26:42à faire encore du coup de rabot, on sait que ça ne marche pas
00:26:44et ça fait 40 ans qu'on fait ça.
00:26:46L'urgence, c'est avoir une vision
00:26:48et à dire, finalement, qu'est-ce qu'on veut privilégier.
00:26:50Il y a des ordres de priorité.
00:26:52Quand je vois que le budget de la justice baisse,
00:26:54je me dis, comment est-ce que c'est possible
00:26:56aujourd'hui, dans notre
00:26:58pays, qu'on puisse faire un arbitrage
00:27:00là-dessus ? C'est quand même fou.
00:27:02Sur la santé, on en a parlé.
00:27:04Il y a des trucs qui ne vont vraiment pas.
00:27:06Peut-être que c'est une première ébauche et peut-être
00:27:08Michel Barnier est de bonne foi en disant
00:27:10que c'est fait en 15 jours, mais là encore,
00:27:12ça questionne tout le processus.
00:27:14Que s'est-il passé dans l'été ?
00:27:16Je veux dire, ils n'étaient pas en vacances,
00:27:18normalement. Ils étaient un gouvernement
00:27:20provisoire de transition,
00:27:22mais ils avaient quand même une responsabilité.
00:27:24Et pardon, je décolère pas non plus
00:27:26d'entendre les macronistes nous expliquer
00:27:28qu'il fallait faire autrement,
00:27:30parce que là, objectivement,
00:27:32l'absence totale de sentiments
00:27:34de responsabilité
00:27:36est quelque chose sur lequel je pense
00:27:38qu'on pourrait débattre aussi.
00:27:40J'ai bien conscience
00:27:42que l'argument de l'urgence ne vous paraît
00:27:44pas convaincant.
00:27:46Mais c'est sûr qu'il est convaincant.
00:27:48Mais ce n'est pas suffisant pour faire n'importe quoi.
00:27:50On était confrontés à une situation
00:27:52qui appelait
00:27:54des initiatives, peut-être pas
00:27:56mûrement réfléchies.
00:27:58Deuxième élément, vous parlez
00:28:00entre le macronisme
00:28:02et la droite républicaine.
00:28:04Il était extrêmement
00:28:06difficile de prévoir
00:28:08un programme commun, puisqu'ils
00:28:10étaient profondément,
00:28:12presque aux antipodes
00:28:14sur tous les sujets fondamentaux.
00:28:16Ah non, ça je ne peux pas vous dire ça.
00:28:18Malheureusement, non.
00:28:20Sur certains sujets, oui.
00:28:22Mais quand on n'a pas de majorité,
00:28:24quand on a une coalition, on doit abandonner
00:28:26les choses qui sont
00:28:28vraiment clivantes pour construire
00:28:30un projet non pas politicien
00:28:32mais un projet d'urgence pour les Français.
00:28:34Les Français, ils attendaient du pouvoir d'achat,
00:28:36ils attendaient une restauration
00:28:38des comptes publics, parce que sinon
00:28:40tout le monde va payer et tout le monde va trinquer.
00:28:42Ils attendaient une vision sur la sécurité.
00:28:44Mais je veux dire, sur 3-4 sujets,
00:28:46il y aurait pu y avoir des arbitrages,
00:28:48un projet commun, d'ailleurs le NFP a bien réussi à le faire.
00:28:50C'est plus la carpe et le lapin.
00:28:52Non mais je ne veux pas couper Virginie.
00:28:54C'est plus la carpe et le lapin sur le NFP
00:28:56que sur Renaissance Aller.
00:28:58Sans parler de la carpe et le lapin, regardons
00:29:00pourquoi les Français ont
00:29:02voté en juillet et ce pourquoi ils n'ont
00:29:04pas voté. Ils ont voté, si je prends
00:29:06les deux tiers des électeurs, pour le pouvoir
00:29:08d'achat, pour des solutions sur la
00:29:10sécurité et pour des solutions sur l'immigration.
00:29:12Je prends le spectre là.
00:29:14Qui a voté pour une politique d'austérité
00:29:16et de désendettement du pays ?
00:29:18Qui a voté pour ça ?
00:29:20Quels sont les Français
00:29:22qui ont voté pour ça ? Et ça pose quand même
00:29:24une vraie question de consentement
00:29:26à l'impôt et de consentement à l'effort.
00:29:28Et c'est tout le problème de Michel Barnier
00:29:30qui, j'en suis d'accord, s'en sort
00:29:32plutôt pas mal dans cette
00:29:34synthèse impossible à obtenir
00:29:36avec une population
00:29:38qui n'a pas été prévenue et, il faut
00:29:40le dire, des responsables politiques qui n'ont pas été
00:29:42responsables.
00:29:44J'ai un problème avec les prénoms.
00:29:46Vous pouvez m'appeler Céline.
00:29:48Depuis tout à l'heure, je suis toujours très ébahi
00:29:50d'entendre les gens sur
00:29:52votre antenne parler
00:29:54de précipitations, de consensus,
00:29:56de regroupement, de tout ça.
00:29:58Mais quand je vois M. Barnier,
00:30:00ce qu'on a oublié de dire,
00:30:02il y a deux choses. La première, c'est que
00:30:04tous les gens qui se succèdent au gouvernement
00:30:06ne sont jamais respectés.
00:30:08C'est-à-dire qu'il n'y a pas de
00:30:10réconciliation, il n'y a pas de
00:30:12succès au gouvernement, ne sont jamais
00:30:14responsables de leurs actes. On a Bruno Le Maire
00:30:16qui vient quitter le gouvernement, il nous a laissé
00:30:18une dette de 1 000 milliards
00:30:20de dettes, et il est parti, tout va
00:30:22bien, la vie continue pour lui.
00:30:24Ces gens-là ne sont jamais responsables de leurs actes.
00:30:26Je peux vous garantir que demain,
00:30:28ces gens-là, on leur file du goudron et des plumes
00:30:30quand ils ont fait de la merde, je suis désolé du terme,
00:30:32je peux vous garantir qu'ils vont certainement
00:30:34gérer beaucoup mieux que ça. Vous n'avez qu'à filer
00:30:36du goudron et des plumes aux gens qui détendent de l'argent,
00:30:38aux gens qui ont des conflits d'intérêts,
00:30:40des choses comme ça, vous allez voir qu'ils vont faire
00:30:42beaucoup plus d'attention. Et la deuxième
00:30:44chose, quand j'entends parler d'augment
00:30:46de programmes, de tout ça, les gens qui reviennent
00:30:48aujourd'hui, comme M. Barnier, à 73 ans,
00:30:50c'est des gens
00:30:52qui nous ont amené le problème et qui aujourd'hui
00:30:54reviennent en héros, parce qu'il ne faut pas
00:30:56oublier que la dette, elle est là, mais elle est là depuis
00:30:58rien avant Sarkozy, déjà.
00:31:00Et ces gens-là n'ont fait que accentuer
00:31:02cette dette, les gens de leur
00:31:04parti, on a eu la poche, on a eu la patte,
00:31:06la dette n'a cessé d'augmenter,
00:31:08et on continue de croire que ces gens-là
00:31:10vont sauver. – Allez, restez avec nous,
00:31:12Geoffrey.
00:31:14– Alors moi, j'écoute
00:31:16Geoffrey et je le
00:31:18rejoins sur un certain plan.
00:31:20Je suis exaspéré par la tradition
00:31:22française qui, dans beaucoup de domaines,
00:31:24donne des promotions
00:31:26à ceux qui ont échoué. Mais en
00:31:28matière politique, moi je
00:31:30veux bien qu'il y ait une relève
00:31:32qui serait capable de mieux faire.
00:31:34Mais où est-elle ? À droite
00:31:36comme à gauche. – Nicolas Coratteau,
00:31:38enfin Virginie et Philippe,
00:31:40quand on voit qu'ils augmentent le budget du Sénat,
00:31:42de l'Assemblée, de l'Élysée, est-ce que c'est pas
00:31:44une provocation, quelque part ?
00:31:46Est-ce que c'était le moment de faire ça ?
00:31:48– Vous avez raison, il y a quand même une question d'exemplarité.
00:31:50– De taillie. – Même si, moi, je suis pas sur
00:31:52le registre, je pense qu'il faut un statut
00:31:54de l'élu, je pense qu'il faut que nos élus soient indemnisés
00:31:56à la hauteur de leurs efforts, je pense
00:31:58qu'il faut que notamment nos parlementaires et les moyens
00:32:00y compris matériels d'agir
00:32:02et de contrôler et d'enquêter,
00:32:04ce qui n'est pas le cas aujourd'hui,
00:32:06donc je suis pour le renforcement des moyens
00:32:08au service de nos élus, mais oui, quand j'entends
00:32:10Yael Brown-Pivet dire
00:32:12qu'il n'y a pas d'économie à faire sur l'Assemblée nationale
00:32:14alors que ce gouvernement
00:32:16prévoit des hausses d'impôts et des dépenses
00:32:18et des baisses de services publics,
00:32:20oui, ça me choque, dans le symbole,
00:32:22dans l'annonce, dans la matière,
00:32:24dans la manière dont elle l'exprime,
00:32:26oui, je pense que tous les élus ont des efforts à faire.
00:32:28Tout comme, je pense aussi, qu'il faut
00:32:30qu'on renforce leurs moyens de contrôle,
00:32:32notamment de la dépense publique.
00:32:34Nos parlements, notre parlement, devraient être
00:32:36beaucoup plus aidés, beaucoup plus
00:32:38assistés, beaucoup plus accompagnés,
00:32:40encadrés, et je pense qu'aujourd'hui,
00:32:42c'est pas normal que Bercy ait plus de moyens
00:32:44que le Parlement pour contrôler la dépense publique.
00:32:46Peut-être que si demain c'était le contraire,
00:32:48on n'en serait pas dans la situation
00:32:50dans laquelle nous sommes aujourd'hui.
00:32:52Le sujet, c'est quand même l'efficacité de la dépense publique
00:32:54et ça, pardon, mais
00:32:56Philippe Bilger disait, il y a une urgence,
00:32:58ok, il y a une urgence parce que certaines personnes
00:33:00n'ont pas fait leur job. C'est-à-dire que
00:33:02l'urgence, elle n'est pas née en 24 heures.
00:33:04C'est pas une vague d'un tsunami
00:33:06qui nous a... Je veux dire, on le sait,
00:33:08le dérapage y date
00:33:10d'il y a très longtemps, mais accentué
00:33:12considérablement par une politique
00:33:14qui s'appelait le quoi qu'il en coûte.
00:33:16Très peu contesté en France,
00:33:18de droite comme de gauche, tout le monde a trouvé formidable
00:33:20ce quoi qu'il en coûte,
00:33:22sans en voir les répercussions dramatiques
00:33:24sur nos jeunes qui ont été désociabilisés,
00:33:26sur les personnes âgées qui sont mortes seules
00:33:28et sur les hôtels, restaurants
00:33:30qui, sans travailler, avaient
00:33:32tranquillement leur rentabilité.
00:33:34Mais ça veut dire que quoi ? Vous êtes qui contre ?
00:33:36Moi, personnellement, je pense qu'on a eu une politique
00:33:38qui a été d'arroser
00:33:40tous azimuts, et très mal.
00:33:42Et en privant, en plus,
00:33:44certains acteurs économiques
00:33:46de travail, et en...
00:33:48Pardon, on a quand même fermé, il faut s'en rappeler,
00:33:50des cliniques privées
00:33:52pendant le Covid. C'est-à-dire qu'on a
00:33:54eu des gens qui sont morts
00:33:56parce qu'il y a une idéologie française
00:33:58qui a dit que tous les patients Covid
00:34:00devaient aller à l'hôpital public.
00:34:02Donc on fermait et on indemnisait
00:34:04des cliniques privées. Donc on ne peut pas dire
00:34:06qu'on a tout bien fait. Et quand je dis ça,
00:34:08je jette la pierre à personne parce que c'était pas facile.
00:34:10Mais soyons réalistes, et à un moment donné,
00:34:12reconnaissons qu'on ne fait quand même pas
00:34:14tout bien, et que les erreurs du passé
00:34:16devraient servir à l'avenir. Depuis,
00:34:18on n'a pas du tout adressé le sujet
00:34:20de l'efficacité de la dépense publique.
00:34:22J'ai été élue en région, je vous assure,
00:34:24il y a encore beaucoup d'argent public.
00:34:26Et les gens ne comprennent pas
00:34:28parce qu'ils voient bien qu'on n'est pas
00:34:30un pays en voie de développement.
00:34:32Il y a beaucoup d'argent public
00:34:34mal utilisé,
00:34:36et malheureusement, on est encore en train de dire
00:34:38vous savez quoi, on est politique,
00:34:40on veut augmenter les impôts. Mais les gens n'en peuvent plus.
00:34:42Ils se disent qu'on a une bande d'incapables.
00:34:44Je me demande tout de même,
00:34:46et je le dis avec modestie,
00:34:48compte tenu de ma compétence
00:34:50relative, j'ai l'impression qu'après
00:34:52ce qu'il a dit, quoi qu'il en coûte,
00:34:54qui semble avoir été pertinent,
00:34:56parce qu'il a sauvé tout de même
00:34:58un certain nombre d'emplois et d'entreprises,
00:35:00il y avait une sorte de réflexe
00:35:02macronien qui a
00:35:04considéré, peut-être par démagogie
00:35:06politique aussi, qu'on pouvait
00:35:08continuer comme ça.
00:35:10Bruno Le Maire, en se félicitant,
00:35:12a aggravé la chose.
00:35:14– Bien sûr, et on fait du socialétatisme
00:35:16depuis toujours, c'est-à-dire qu'on a recours
00:35:18en permanence à la dépense publique.
00:35:20– Je ne pense pas à l'effondrement
00:35:22de la dette publique, du quoi qu'il en coûte.
00:35:24Je pense qu'il est préalable.
00:35:26Quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir,
00:35:28il avait une vision
00:35:30qui était que la France était
00:35:32une entreprise, et qu'on gérait
00:35:34un pays comme une entreprise.
00:35:36Et ça a eu deux
00:35:38conséquences, il a réduit
00:35:40notamment les prélèvements,
00:35:42il a réduit les impôts, l'IFI,
00:35:44la flag tax. Il faut savoir aujourd'hui
00:35:46que dans ce pays, depuis Emmanuel Macron,
00:35:48si vous gagnez 1 000 euros
00:35:50ou 1 milliard d'euros de dividendes,
00:35:52vous payez de manière égale
00:35:5430% d'impôts sur le revenu.
00:35:561 milliard d'euros de dividendes, comme 1 000 euros.
00:35:58On est quasiment le seul pays
00:36:00au monde à offrir cette possibilité-là.
00:36:02Ça coûte des millions
00:36:04et des centaines de millions d'euros au budget public.
00:36:06De la même manière, Emmanuel Macron a considéré
00:36:08qu'un certain nombre de dépenses sociales
00:36:10devaient être réintégrées dans le budget
00:36:12de la nation, dans les comptes publics de la nation,
00:36:14pour faire en sorte que les entreprises
00:36:16utilisent moins résultats des courses.
00:36:18À un moment, bien sûr, bien entendu,
00:36:20le budget de la nation explose.
00:36:22Donc ces choix-là ont été faits bien avant
00:36:24le Covid et ils ont été faits selon une
00:36:26idéologie qui, à mon sens, était déjà
00:36:28anachronique et datée des années 90.
00:36:30Emmanuel Macron est un homme qui vient
00:36:32des années 90 et qui a pris le pouvoir
00:36:34dans les années 2010.
00:36:36C'est tout notre drame
00:36:38et c'est tout notre échec
00:36:40collectif d'avoir fait confiance à cette politique
00:36:42qui est une politique qui a raréfié
00:36:44le moyen de la nation et qui, en même temps, a augmenté
00:36:46notre dette. Il faut qu'on sorte de cet effet
00:36:48ciseau.
00:36:49Je suis d'accord Nicolas Girato, en revanche,
00:36:51là où je ne suis pas d'accord, c'est quand vous dites qu'il a géré
00:36:53comme un chef d'entreprise. Moi, je suis chef d'entreprise,
00:36:55j'ai été élue, j'ai fait moins 30% de dépenses publiques
00:36:57sur mon budget. Le maire de Cannes,
00:36:59il fait la baisse de la dépense publique.
00:37:01Gérer une entreprise, c'est justement faire
00:37:03très attention à chaque ligne de coût
00:37:05et Emmanuel Macron n'a pas géré le pays
00:37:07comme une entreprise, ça je peux vous le dire.
00:37:09Gérer une entreprise, c'est créer de la valeur
00:37:11rajoutée pour des actionnaires.
00:37:14Diriger une nation, c'est créer du bien commun
00:37:16pour l'ensemble des citoyens et c'est bien
00:37:18tout différent.
00:37:19Et en parlant de bien commun, vous restez
00:37:21avec nous dans un instant, le qui c'est qui, qui l'a dit.
00:37:23Ça, pour du bien commun, c'est du bien commun.
00:37:25Ça fait du bien à personne, puisque tout le monde...
00:37:27Et c'est du lien commun.
00:37:29Vous faites ce que vous voulez.
00:37:31Geoffrey, vous restez avec nous puisque
00:37:33vous êtes notre vrai voix du jour. On fait une petite
00:37:35pause, on revient dans un instant. A tout de suite.
00:37:37Sud Radio, votre attention
00:37:39est notre plus belle récompense.
00:37:41Merci de nous écouter sur Sud Radio.
00:37:43Non, c'est normal, parce que vous êtes une radio
00:37:45sympa, diversifiée
00:37:47et tout, donc c'est très bien.
00:37:49Sud Radio, parlons vrai.
00:37:51Les vraies voix Sud Radio,
00:37:5317h-19h, Philippe David,
00:37:55Cécile de Ménibus.
00:37:57Merci de votre fidélité,
00:37:59vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter.
00:38:01Je vous rappelle, je vous rappelle, au cas où
00:38:03que nous sommes sur Twitter, Facebook,
00:38:05Instagram, TikTok, sur des plateformes
00:38:07de débat, bien sûr, et puis sur la chaîne
00:38:09Youtube, vous ne pouvez pas nous rater.
00:38:11J'espère que vous êtes dans la voiture
00:38:13en partance pour le week-end ou au retour de la maison.
00:38:15Attention à vous si vous êtes sur la route.
00:38:17Philippe Bilger, aujourd'hui,
00:38:19Nicolas Corateau, et bienvenue
00:38:21Nicole Melz. Il me regarde, Nicolas, à l'heure de dire, on dirait
00:38:23une mère de famille, quoi. Attention, mes petits
00:38:25loulous. Non, non, non.
00:38:27Je vous regarde, je suis admiratif.
00:38:29Qui est mignon.
00:38:31Geoffrey, vous êtes avec nous ?
00:38:33Oui, parfaitement. Eh bien, vous pouvez
00:38:35lancer le jingle. Allez-y.
00:38:37Eh bien, je vais lancer le
00:38:39« C'est qui qui dit quoi ? »
00:38:41Les vraies voix sud-radio, le quiz
00:38:43de l'actu. Je crois qu'on n'aura jamais le bon titre.
00:38:45A chaque fois, c'est super.
00:38:47Allez,
00:38:49question « Qui c'est qui qui l'a dit ? », 3 points.
00:38:51Il faudra respecter le cadre
00:38:53du texte initial, à savoir
00:38:551 euro de recette pour 2 euros de
00:38:57réduction des dépenses. Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:38:59C'est Michel Barnier.
00:39:01C'est qui ?
00:39:03Michel Barnier. Pas du tout.
00:39:05C'est un ministre.
00:39:07L'autre, Saint-Martin.
00:39:09Saint-Martin ?
00:39:13Après, Virginie.
00:39:15Je ne vous parle,
00:39:17la galanterie n'a pas cours ici.
00:39:19Virginie, commencez pas à être Philippe Bilger,
00:39:21ça vous va très mal.
00:39:233 points pour Philippe Bilger.
00:39:253 points ? Absolument.
00:39:27Qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:39:29Quand j'ai lu « Le Parisien » ce matin, j'ai regretté
00:39:31amèrement de ne pas avoir voté la motion...
00:39:33Ah...
00:39:35Il fallait pas le dire.
00:39:37Il fallait attendre.
00:39:39Vous l'aviez en plus, Geoffrey.
00:39:41Geoffrey, vous l'aviez ?
00:39:43Non, non, je l'ai pas.
00:39:45C'est même pas dans ta phrase.
00:39:47Très bien.
00:39:49C'était Sacha Houlié.
00:39:51Sacha Houlié, exactement.
00:39:53Tu donnes pas les points alors qu'on ne respecte pas les règles.
00:39:55On donne moins 3.
00:39:57C'est pour la gauche, Cécile.
00:39:59Moi, j'ai répondu avant l'auditeur,
00:40:01parce qu'il m'a tellement aimé.
00:40:03Cécile, elle fait du favoritisme avec Nicolas.
00:40:07Tandis que Nicolas...
00:40:09Il n'y a rien à gagner, c'est pour vous dire.
00:40:11S'il y avait de l'argent, ce serait terrible.
00:40:13Heureusement qu'on n'est pas au Parlement.
00:40:15Exactement.
00:40:17Qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:40:19Ça tape dur, en parlant du budget.
00:40:21Léa Darmanin.
00:40:23Non.
00:40:25C'est une femme.
00:40:27Non.
00:40:29Un binet.
00:40:31J'ai dit avant.
00:40:33Léon.
00:40:35C'est très dur.
00:40:37Moi, j'ai dit binet, donc j'adore.
00:40:39Qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:40:41Écoutez bien, et c'est Geoffray qui répond en premier.
00:40:43On demande encore une fois aux salariés
00:40:45et aux retraités de passer à la caisse
00:40:47pour payer ce déficit.
00:40:49Geoffray ?
00:40:51C'est quelqu'un d'assez...
00:40:53C'est quelqu'un ?
00:40:55Euh...
00:40:57On n'entend pas ce que vous dites.
00:40:59Euh...
00:41:01Non.
00:41:03Binet.
00:41:05Non, mais vous avez dit...
00:41:07Tout à l'heure, c'est quelqu'un de la CGT.
00:41:09Binet.
00:41:11J'ai dit avant.
00:41:13Virginie Calmels.
00:41:15Mais je ne discute pas.
00:41:17Virginie, regardez.
00:41:19Prenez exemple sur moi.
00:41:21Comme ça, vous allez passer un bon week-end, Philippe.
00:41:23Question qui c'est qui qui l'a dit ? 1 point.
00:41:25Nous allons demander un effort de 60 milliards d'euros aux Français.
00:41:27Je veux que cet effort soit juste
00:41:29et réparti équitablement.
00:41:31Qui a dit ça, Geoffray ?
00:41:33Là, c'est Baragné.
00:41:35Ah, Baragné.
00:41:37One point pour Geoffray.
00:41:39Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:412 points. Écoutez bien.
00:41:43Israël ne veut pas la destruction de l'Iran.
00:41:45Là où l'Iran veut la destruction d'Israël ?
00:41:49Geoffray ?
00:41:51Ouais, je réfléchis.
00:41:53Non.
00:41:55Alors, les vrais voix ?
00:41:57Non.
00:41:59C'est un Français.
00:42:01Qui ça ?
00:42:03Non.
00:42:05C'est un ministre.
00:42:07Désarmé.
00:42:09Le cornu.
00:42:11Non, mais désarmé.
00:42:13Il n'est pas ministre de l'Intérieur.
00:42:15Philippe Bégère.
00:42:17Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:19Allez, la dernière.
00:42:212 points. Le jour où Rima Hassan
00:42:23aura posté autant de drapeaux français
00:42:25que de drapeaux palestiniens sur son compte Twitter,
00:42:27je m'y engage. Ce sera champagne pour tous mes followers.
00:42:31J'aurais dit Mélenchon.
00:42:33Non.
00:42:35Jean-Messia. On ne cite jamais suffisamment Jean-Messia.
00:42:37C'est pas Goldnadel ?
00:42:39Non.
00:42:41C'est un animateur radio.
00:42:43Arthur.
00:42:45Un animateur radio ?
00:42:47Qui n'est pas là aujourd'hui ?
00:42:49C'est Philippe David.
00:42:51C'est Philippe David.
00:42:532 points.
00:42:55Et s'il n'avait pas été là,
00:42:57il aurait dit ça.
00:42:59C'est génial.
00:43:01Alors, ça fait Virginie, 3, 6,
00:43:038 points. Philippe, 6 points.
00:43:05Nicolas Corato,
00:43:07au moins 3 dans la cave.
00:43:09Et Geoffrey, 1 point.
00:43:11Bravo Virginie Calmel. Ce qui a gagné
00:43:13ce jeu magnifique. Merci
00:43:15Geoffrey d'avoir joué avec nous.
00:43:17Est-ce qu'on a une chose ?
00:43:19Tout à l'heure, on a dit
00:43:21qu'il faudrait qui serait là pour faire la relève
00:43:23derrière des gens comme M. Barnier.
00:43:25Si vous ne donnez jamais l'opportunité aux autres
00:43:27de prendre la relève, vous ne pourrez jamais le savoir.
00:43:29Et bien voilà, vous avez raison.
00:43:31C'était une très belle phrase. Merci beaucoup Geoffrey
00:43:33d'avoir été avec nous. Vous savez,
00:43:350826 300 300, vous pouvez bien
00:43:37entendu commenter
00:43:39avec nos vrais voix du jour dans un instant.
00:43:41Le journal, la météo, et on vous retrouve
00:43:43dans un instant. A tout de suite.
00:43:47Les vraies voix Sud Radio.
00:43:49Les vraies voix Sud Radio.
00:43:5117h-19h. Cécile
00:43:53de Ménibus. On vous souhaite la bienvenue
00:43:55si vous venez de nous rejoindre. Je ne sais pas où vous êtes,
00:43:57mais en tout cas, on est ravis de vous accueillir comme tous les jours.
00:43:59De 17h à 19h du lundi ou vendredi
00:44:01ce petit commerce de proximité où on peut parler,
00:44:03on peut boire un café, on peut s'engueuler, on a
00:44:05le droit. Bien entendu, du moment que
00:44:07on se respecte les uns les autres. Autour de cette table,
00:44:09Virginie Calmel, c'est avec nous, présidente
00:44:11fondatrice de Futurae. Allez voir sur le site
00:44:13internet, c'est assez étonnant
00:44:15de ces métiers de deux mains dans l'industrie
00:44:17créative. Il en faudra de
00:44:19plus en plus et forcément ça devrait vous intéresser.
00:44:21Nicolas Corato qui est avec nous, président
00:44:23fondateur du Singtang Place de la
00:44:25République. Passionnant aussi avec des sujets intéressants.
00:44:27Et Philippe Bidjerre, président de l'Institut
00:44:29de la Parole et auteur de ce livre.
00:44:31On le rappelle encore, ça faisait longtemps,
00:44:33Libre propos d'un inclassable chez
00:44:35Nouvelle Librairie. Il est
00:44:37épuisé, mais pas moi. Et bien, tant mieux.
00:44:39Allez, vous nous laissez
00:44:41des messages sur le répondeur 0826
00:44:43300 300 avec Robert
00:44:45de Bordeaux.
00:44:47Bonjour,
00:44:49c'est Robert de Bordeaux.
00:44:51J'appelle à propos des
00:44:53mesures concernant
00:44:55la sécurité sociale et notamment
00:44:57les visites chez le médecin. Il y a des mesures
00:44:59qui seraient à prendre. De revenir
00:45:01aux principes initiaux de la
00:45:03sécurité sociale qui était réservée
00:45:05uniquement pour la maladie
00:45:07et les accidents du travail.
00:45:09La sécurité sociale n'a pas été prévue
00:45:11pour payer les salaires
00:45:13des gens qui sont arrêtés
00:45:15parce qu'ils se sont cassés la jambe au ski
00:45:17ou suite à un accident de la circulation.
00:45:19Ça devrait être les assurances
00:45:21privées qui devraient
00:45:23prendre ça en charge,
00:45:25quitte à ce que les gens payent plus. Mais au moins, ça ne serait
00:45:27pas sur le régime général.
00:45:29Nicolas Corateau, ça peut s'entendre ?
00:45:31Non, ça ne peut pas
00:45:33s'entendre parce que ce n'est pas du tout,
00:45:35contrairement à ce que dit votre auditeur,
00:45:37l'état d'esprit qui a prévalu à la
00:45:39création de l'assurance maladie
00:45:41qui était de mutualiser et de
00:45:43solidariser les risques
00:45:45liés à la maladie. Aujourd'hui,
00:45:47on a le droit, au contraire,
00:45:49de se casser la jambe au ski,
00:45:51de se casser la jambe dans la rue,
00:45:53d'être malade et d'être pris
00:45:55en charge par la solidarité nationale
00:45:57et d'être en arrêt maladie
00:45:59et d'être remboursé, entre guillemets,
00:46:01du salaire qu'on ne perçoit plus
00:46:03par la solidarité nationale.
00:46:05Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il faut
00:46:07monter les Français
00:46:09les uns contre les autres. On est toujours
00:46:11l'assuré de quelqu'un, on est toujours
00:46:13le précaire de quelqu'un, on est toujours
00:46:15le vulnérable de quelqu'un. Moi, je ne connais pas
00:46:17de personnes qui, dans leur vie, ne se sont pas
00:46:19trouvées, à un moment ou à un autre, en situation
00:46:21de vulnérabilité et qui n'ont pas eu
00:46:23besoin, dans ce pays comme
00:46:25la France, et qui n'ont pas pu bénéficier
00:46:27de la solidarité nationale. Il faut que ça se fasse
00:46:29de manière équitable, il faut que ça se fasse de manière responsable,
00:46:31il faut que ça se fasse de manière légale,
00:46:33mais il faut qu'on arrête de se dire
00:46:35qu'on est tous des privilégiés. C'est pas un privilège,
00:46:37c'est le minimum qu'on peut
00:46:39attendre de la solidarité nationale.
00:46:41J'aimais assez la distinction,
00:46:43Nicolas, entre le loisir
00:46:45et le travail, mais vous avez été
00:46:47très convaincant en disant qu'à l'origine,
00:46:49ça n'était pas cette distinction.
00:46:51Alors, j'ai le cœur
00:46:53à gauche, je suis d'accord avec Nicolas Corato,
00:46:55c'est-à-dire qu'à un moment donné, s'il y a
00:46:57quelque chose qui doit être sanctuarisé,
00:46:59c'est justement la santé gratuite
00:47:01et pour tous. Bon, on sait que, malheureusement,
00:47:03ça fait déjà longtemps qu'on a une santé
00:47:05à 2, 3, 4 vitesses. Si vous avez un réseau,
00:47:07c'est pas du tout pareil que si vous êtes en province,
00:47:09éloigné pour avoir 6 mois
00:47:11un scanner. Il faut quand même
00:47:13beaucoup, beaucoup de
00:47:15réseaux, parfois, pour avoir des
00:47:17examens très rapides, mais je
00:47:19rejoins ce qui vient d'être dit
00:47:21et je trouve triste, là encore, que dans
00:47:23des arbitrages, limite, on a
00:47:25l'impression que c'est pour mettre de l'huile sur le feu,
00:47:27on attaque la santé pour
00:47:29tous, en prévenant soit
00:47:31les complémentaires, soit la baisse des indemnités journalières,
00:47:33enfin tous ces sujets, et qu'à contrer de ça,
00:47:35les gens se disent
00:47:37« Ah oui, mais nous, on vote Rassemblement National parce qu'on en a
00:47:39ras-le-bol, parce qu'un Français en situation
00:47:41irrégulière ou en OQTF, lui,
00:47:43il a droit à l'AME. » Donc, c'est pas pour relancer
00:47:45le débat sur l'AME, mais il y a quand même un sujet
00:47:47là de justice qui
00:47:49n'est pas posé et, une fois encore,
00:47:51personne en Juillet n'a voté avec ce
00:47:53débat-là sous-jacent.
00:47:55– Allez, restez avec nous, on revient dans un instant
00:47:57avec une nouvelle émission. Stéphane Simon
00:47:59sera avec nous dans un instant, à tout de suite.
00:48:01– Sud Radio.
00:48:03– Parlons vrai. – Parlons vrai.
00:48:05– Les Vraies Voix Sud Radio
00:48:0717h-19h,
00:48:09Cécile de Ménibus.
00:48:11– Retour des Vraies Voix, on est ravis de vous retrouver,
00:48:13Philippe Bilger, Nicolas Corato, Virginie Calmels,
00:48:15on est ensemble jusqu'à 19h 0826
00:48:17300 300, ce numéro que vous
00:48:19connaissez bien, et pas de coup de gueule de
00:48:21Philippe David aujourd'hui, bien entendu, mais un coup de fil à
00:48:23Stéphane Simon qui est avec nous. Bonsoir Stéphane.
00:48:25Stéphane, vous êtes là ?
00:48:27– Bonsoir à tous. – Voilà, Stéphane.
00:48:29On voulait vous avoir en ligne parce que
00:48:31à partir de samedi à
00:48:3313h, vous animez
00:48:35cette nouvelle émission,
00:48:37L'Affaire dans l'Affaire, et ça, je sens
00:48:39que ça sent le call case.
00:48:41– Oui, ça sent un peu le call case,
00:48:43mais pour pas que les auditeurs le ratent,
00:48:45ils ont intérêt à se brancher à 12h,
00:48:47parce que c'est de 12h à 13h.
00:48:49– Ah ben très bien, parce qu'on m'a mis 13h, d'accord.
00:48:51– Voilà, bon, c'est pas grave.
00:48:53– Ça c'est fait ? – Alors oui,
00:48:55L'Affaire dans l'Affaire,
00:48:57on va vous parler des grandes affaires
00:48:59criminelles d'hier et d'aujourd'hui.
00:49:01On va évidemment
00:49:03les raconter, mais on va aussi se poser
00:49:05beaucoup de questions sur
00:49:07les tenants, les aboutissants de ces affaires,
00:49:09et puis s'interroger,
00:49:11je pense que ça intéressera Philippe Bilger,
00:49:13on va s'interroger sur les morales judiciaires.
00:49:15Est-ce que
00:49:17il est bien normal
00:49:19que la justice profite
00:49:21parfois à des coupables ?
00:49:23Et que l'on préfère
00:49:25par exemple un coupable en liberté
00:49:27qu'un innocent en prison ?
00:49:29Est-ce que
00:49:31il est bien parfois normal
00:49:33qu'on ne puisse pas accompagner
00:49:35les parents,
00:49:37les proches d'une victime
00:49:39quand
00:49:41un prévenu
00:49:43disparaît d'une manière ou d'une autre,
00:49:45les enquêtes s'arrêtent, enfin il y a tout un tas
00:49:47de questions qui se posent autour des morales judiciaires.
00:49:49Alors il ne s'agit pas de les remettre en question,
00:49:51il s'agit de simplement s'interroger
00:49:53sur les coupables et les décrypter.
00:49:55– C'est très passionnant,
00:49:57j'ignorais ma chère Cécile
00:49:59que nous aurions ce bonheur
00:50:01de parler de judiciaire
00:50:03accablant, grave,
00:50:05surprenant
00:50:07de midi à 13h, si je comprends bien
00:50:09le samedi. – Exactement, et c'est une émission
00:50:11en partenariat avec
00:50:13le nouveau magazine Affaires Criminelles.
00:50:15– Absolument, ce magazine
00:50:17qui va voir le jour au mois de décembre
00:50:19avec, et là ça m'amuse
00:50:21que Philippe essaye
00:50:23de le dire après moi, nous allons travailler
00:50:25avec un youtubeur qui s'appelle
00:50:27Max Keys. Dites-le.
00:50:29– Max Keys.
00:50:31– Pas mal Philippe.
00:50:33Un gros compte, plus de 2 millions
00:50:35d'abonnés quand même.
00:50:37– Oui, 2 millions d'abonnés, c'est un garçon
00:50:39qui raconte sur sa chaîne YouTube
00:50:41des histoires vraies
00:50:43et flippantes, comme il le dit, les HVF,
00:50:45les histoires vraies et flippantes,
00:50:47ce sont souvent des faits divers
00:50:49mais c'est aussi parfois des faits de société,
00:50:51qu'est-ce qui fait la différence entre les deux ?
00:50:53C'est simplement la résonance que le fait divers
00:50:55va avoir dans la société souvent
00:50:57et je crois que
00:50:59ce garçon a un talent
00:51:01très particulier
00:51:03qui fait qu'il est autant suivi,
00:51:05il raconte très bien
00:51:07ses affaires et son magazine,
00:51:09sa revue, puisque c'est une revue trimestrielle,
00:51:11ça va être vraiment passionnant
00:51:13aussi. – Et Stéphane, les premières affaires
00:51:15seront ?
00:51:17– Demain, on va parler
00:51:19de la disparition de la petite
00:51:21Lina. Lina, je vous rappelle,
00:51:23c'est une jeune fille de 15 ans
00:51:25qui a disparu il y a à peu près un an,
00:51:27à cette période, qui a disparu
00:51:29sur le chemin de la gare
00:51:31et puis on a cherché
00:51:33d'abord dans son entourage proche,
00:51:35après ses petits amis
00:51:37et puis en fait, les gendarmes,
00:51:39les enquêteurs ont finalement
00:51:41fini par s'arrêter sur le profil
00:51:43d'un personnage étonnant,
00:51:45un professeur de 43 ans
00:51:47qui était en rupture de banc,
00:51:49à la fois séparé de sa femme, ne voyant plus
00:51:51ses enfants et qui dégringole,
00:51:53qui est en train de dégringoler socialement,
00:51:55qui se drogue et qui commence à faire
00:51:57n'importe quoi et il se trouve
00:51:59que, malchance absolue
00:52:01pour la famille de Lina,
00:52:03lorsque les enquêteurs vont frapper à sa porte,
00:52:05il s'est déjà suicidé
00:52:07de quelques jours
00:52:09et malheureusement, on ne saura
00:52:11plus jamais la vérité
00:52:13sur l'affaire Lina et ça pose évidemment
00:52:15une question, mais comment est-ce qu'on se répare
00:52:17d'une affaire comme celle-là ?
00:52:19Comment est-ce que la famille peut arriver
00:52:21à faire son deuil alors qu'elle n'a même pas le droit
00:52:23à la vérité, elle n'a même pas le droit à un procès ?
00:52:25Alors évidemment, on pourrait se dire
00:52:27à quoi sert de faire un procès
00:52:29puisque le principal
00:52:31mis en cause n'est pas là
00:52:33et c'est de ce point de vue
00:52:35que résonne, je dirais, la justice.
00:52:37Pour autant, est-ce que quand on n'a pas le droit
00:52:39à un procès, on arrive à tourner la page
00:52:41comme ça et à faire le deuil de son entrant ?
00:52:43Ce n'est pas si simple.
00:52:45On vous retrouve avec grand bonheur, Stéphane Simon,
00:52:47le samedi de midi
00:52:49à 13h, ça s'appelle L'Affaire dans l'Affaire
00:52:51avec l'influenceur
00:52:53Max Caille et vous pouvez d'ores et déjà
00:52:55vous abonner à cette revue,
00:52:57la revue Affaires Criminelles, c'est ça ?
00:52:59Oui, on peut s'abonner
00:53:01sur affaires-criminelles.fr
00:53:05et évidemment, là, on a
00:53:07des offres avantageuses en ce moment.
00:53:09Rendez-vous samedi, merci Stéphane Simon.
00:53:11Allez, tout de suite, le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:53:13Oh, dites, je vais envoyer
00:53:15les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:53:17Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:53:19Et vous, vous ne me racontez pas votre petite
00:53:21journée ? On a assez perdu le temps comme ça.
00:53:23Le tour de table de l'actualité.
00:53:25Et on reste dans les affaires,
00:53:27Philippe, puisque vous vouliez revenir
00:53:29sur l'ignominie du procès Pellicot.
00:53:31Oui, alors, je pourrais faire référence
00:53:33à ce que vient de dire Stéphane Simon
00:53:35et Cécile.
00:53:37Je pourrais parler de l'affaire
00:53:39dans l'affaire. Je préfère
00:53:41évoquer le
00:53:43sordide dans le criminel.
00:53:45On a appris, et on le
00:53:47savait, que dans le procès Pellicot
00:53:49et autres,
00:53:51bien sûr, puisqu'on en a
00:53:53assez d'entendre parler du procès
00:53:55de Mazan, c'est
00:53:57le fait que
00:53:59un des accusés
00:54:01s'est vu contraint
00:54:03par le principal accusé
00:54:05de violer
00:54:07l'épouse, la victime.
00:54:09Il l'a fait à contre-coeur
00:54:11en espérant, bien sûr,
00:54:13avoir des relations homosexuelles
00:54:15avec le mari.
00:54:17C'est un épisode particulièrement
00:54:19sordide au sein
00:54:21de quelque chose qui est déjà
00:54:23totalement odieux et
00:54:25quantitativement insupportable.
00:54:27C'est vrai qu'à chaque fois,
00:54:29des nouvelles tombes sont assez
00:54:31visibles au Nicolas Corato.
00:54:33Dans ce procès dit de Mazan ou Pellicot,
00:54:35ce qui me choque, mon cher
00:54:37Philippe, c'est aussi
00:54:39l'impréparation
00:54:41ou le défaut de préparation
00:54:43de l'institution judiciaire par rapport à
00:54:45un tel procès. Moi, je suis choqué
00:54:47que dans ce procès, où on savait que cette femme
00:54:49allait être confrontée
00:54:51à huit clous ou pas huit clous,
00:54:53à plus de 50 prévenues,
00:54:55on n'ait pas
00:54:57aménagé l'espace
00:54:59de ce procès, qu'on l'ait contraint
00:55:01ou forcé à vivre pendant des semaines
00:55:03dans une proximité
00:55:05terrible avec
00:55:07ceux qui étaient accusés
00:55:09de l'avoir violée, qui se retrouvaient
00:55:11avec elle sur les mêmes bancs
00:55:13puisqu'ils comparaissaient
00:55:15libres, et que le président
00:55:17pardon, c'est des choses
00:55:19qui n'ont pas été dites, mais que le président de la Cour
00:55:21qui a la responsabilité
00:55:23d'organiser ce procès, n'ait pas prévu des conditions
00:55:25matérielles qui permettaient de
00:55:27préserver la victime.
00:55:29Le principal accusé, aujourd'hui, est dans
00:55:31une cage de verre. Très bien, on pourrait parler,
00:55:33mon cher Philippe, pendant des heures
00:55:35de l'opportunité des cages de verre.
00:55:37Mais est-ce qu'il ne fallait pas protéger la victime
00:55:39d'une forme de proximité
00:55:41vis-à-vis de ces prévenus qui comparaissent libres ?
00:55:43Et moi, je trouve que la justice française
00:55:45manque d'humanité, manque d'empathie
00:55:47quand elle organise de tels procès.
00:55:49Et je pense à Madame Pellicot, dont je comprends
00:55:51que parfois, elle s'est assise
00:55:53quasiment à genoux contre genoux
00:55:55avec certains de ses accusés.
00:55:57Vous imaginez
00:55:59ce que ça peut
00:56:01provenir et procurer dans l'imagerie
00:56:03et dans la psychologie d'une femme
00:56:05qui a vécu ce qu'elle a vécu. Moi, je trouve que
00:56:07la justice ne protège pas, y compris
00:56:09pendant l'audience, les victimes.
00:56:11Cette affaire est sordide.
00:56:13Philippe Bilger vient de mettre le
00:56:15coup de projecteur sur du sordide
00:56:17dans le sordide.
00:56:19C'est un peu le climat
00:56:21désagréable où
00:56:23on se rend compte à quel point
00:56:25l'âme humaine, à certains moments,
00:56:27peut être noire.
00:56:29Je trouve que dans cette rentrée, qui était déjà
00:56:31assez morose,
00:56:33tout ce procès
00:56:35qui est un long épisode,
00:56:37je pense, rajoute
00:56:39un minimum
00:56:41à un questionnement, mais au-delà de ça
00:56:43un malaise, je crois, général
00:56:45sur ce que l'âme humaine peut
00:56:47regorger de plus sombre.
00:56:49Le seul côté positif, c'est que ça réunit plein de gens
00:56:51du bon côté.
00:56:53Je répondrais,
00:56:55Nicolas, vous avez totalement
00:56:57raison, l'organisation dépend
00:56:59du président du tribunal,
00:57:01mais comment dirais-je ?
00:57:03Je serais aussi choqué que vous
00:57:05si je ne
00:57:07considérais pas
00:57:09que tout le monde, y compris
00:57:11la victime,
00:57:13ont trop parlé en dehors
00:57:15de l'enceinte judiciaire.
00:57:17Je ne dirais pas
00:57:19qu'elle a cherché cette proximité,
00:57:21bien sûr, mais je l'ai
00:57:23trouvée trop présente en dehors
00:57:25de l'enceinte elle-même.
00:57:27Allez, vous restez avec nous, on fait une petite
00:57:29pause. Dans un instant, Nicolas Corato,
00:57:31qui me fera un coup de cœur, étonnant,
00:57:33vous allez voir, et Virginie Calmel, qui reviendra
00:57:35sur la commission économique, confiée
00:57:37à la France Insoumise. A tout de suite.
00:57:49Ah, c'est bizarre d'entendre Cécile Dominibus
00:57:51sans Philippe David.
00:57:53Mais oui, mais en même temps, vous débrouillez bien
00:57:55toutes seules aussi. Non, mais non, mais
00:57:57j'aime bien être deux.
00:57:59Moi, j'aime bien être plusieurs.
00:58:01Vous aimez bien le duo. Oui, j'aime bien
00:58:03le duo, j'ai l'impression d'avoir
00:58:05une deuxième jambe. Un peu presque fusionnel.
00:58:07Oui, vous savez, quand vous avez une moitié
00:58:09depuis deux ans et qu'on vous l'enlève,
00:58:11ça fait un peu bizarre. Bref,
00:58:13le tour de table de l'actu de Nicolas Corato,
00:58:15coup de cœur sur la proposition de
00:58:17Barnier. Alors, je vous laisse annoncer
00:58:19cette proposition qui mérite un coup
00:58:21de cœur. Non, mais on a
00:58:23dit beaucoup de mal du Premier ministre depuis le début
00:58:25de cette émission et je souhaitais, moi,
00:58:27faire balancer
00:58:29de l'autre côté cette balance.
00:58:31C'est un coup de cœur en forme de
00:58:33clin d'œil par rapport à ce que le
00:58:35Nouveau Front Populaire aurait rêvé
00:58:37mais qu'il n'a jamais osé proposer.
00:58:39Cette idée d'aller taxer
00:58:41de manière minimale les plus hauts
00:58:43revenus à 20%. Vous savez, c'est
00:58:45dans le projet de loi de finances
00:58:47qui a été présenté. Il y a cette idée que
00:58:49les contribuables
00:58:51célibataires qui gagneraient plus de
00:58:53250 000 euros par an ou les couples
00:58:55qui gagneraient plus de 500 000 euros par an
00:58:57seraient taxés à minima
00:58:59à 20%. Ça, c'est une révolution
00:59:01fiscale.
00:59:03Jusqu'à aujourd'hui, on a des tranches marginales.
00:59:05Vous passez des tranches et puis on vous applique
00:59:07un quota, une proportion
00:59:09qui vous permet de payer l'impôt. Mais dire que
00:59:11si vous gagnez plus de 250 000 euros
00:59:13à titre célibataire ou 500 000 euros en couple,
00:59:15vous ne paierez pas moins de 20%
00:59:17d'impôt, ça c'est tout à fait nouveau.
00:59:19C'est tout à fait nouveau. Pourquoi ? Parce que ça vous
00:59:21empêche d'optimiser
00:59:23fiscalement votre situation.
00:59:25C'est-à-dire que vous pouvez mettre en oeuvre tout ce que vous voulez.
00:59:27Vous pouvez partir vivre au Luxembourg,
00:59:29prendre je ne sais quelle solution
00:59:31fiscale. Vous paierez à
00:59:33minima 20%. Ça, la gauche
00:59:35n'aurait jamais imaginé, osé
00:59:37imaginer un tel sujet.
00:59:39Alors, il y a deux solutions. Soit
00:59:41Michel Barnier et son gouvernement sont devenus
00:59:43d'affreux éléphistes,
00:59:45ce que je ne crois pas.
00:59:47Soit ce sujet
00:59:49confère un petit peu
00:59:51au contre-feu.
00:59:53Et moi, ce qui m'intéresse dans le projet de loi de
00:59:55finance, c'est que c'est une des seules mesures
00:59:57qui n'aient pas été chiffrées.
00:59:59C'est-à-dire que quand on voit l'annonce,
01:00:01on ne voit pas l'économie
01:00:03ou la rentrée d'argent pour l'État.
01:00:05Pourquoi ? Pourquoi personne n'a
01:00:07osé ou n'a pu calculer ?
01:00:09Peut-être parce que certains s'imaginent
01:00:11que cette mesure qui sera présentée au Parlement
01:00:13sera soit abandonnée,
01:00:15soit peut-être sanctionnée
01:00:17par le Conseil constitutionnel.
01:00:19Mais que ça aura permis, pendant un certain temps,
01:00:21de faire dire à des gens comme moi,
01:00:23aujourd'hui, que la gauche
01:00:25aurait pu proposer ce genre
01:00:27de mesures qui étaient socialement
01:00:29peut-être plus acceptables que le reste
01:00:31du projet de loi de finance.
01:00:33Mais est-ce que ça ne démontre pas, Nicolas ?
01:00:35La duplicité du Premier ministre ?
01:00:37Non, mais le fait que
01:00:39dans des circonstances de crise
01:00:41admises
01:00:43par tous,
01:00:45les notions de droite
01:00:47et de gauche n'ont plus grand sens.
01:00:49Au fond,
01:00:51pourquoi cette mesure me semble
01:00:53presque consensuelle ?
01:00:55Je n'ai entendu personne
01:00:57la discuter véritablement.
01:00:59C'est qu'elle apparaît presque
01:01:01légitime dans le climat
01:01:03d'aujourd'hui.
01:01:05On peut être d'accord, mon cher Philippe,
01:01:07mais soyons d'accord jusqu'au bout.
01:01:09Nous serons d'accord le jour où elle s'appliquera réellement.
01:01:11Si elle ne s'applique pas,
01:01:13je vous dirais que le clivage gauche et droite
01:01:15existe toujours.
01:01:17Allez, on s'en souviendra. Un petit mot de Virginie
01:01:19et puis après ce sera votre tour de table, Virginie.
01:01:21Moi, j'ai été un peu gênée quand même
01:01:23quand Michel Barnier a commencé par dire
01:01:25qu'en gros,
01:01:27on allait augmenter les impôts.
01:01:29Déjà, c'est quand même compliqué
01:01:31quand on vient de la droite et qu'on est plutôt
01:01:33à l'avant, normalement, d'un bon équilibre budgétaire
01:01:35et ainsi de suite, de commencer par là.
01:01:37Mais alors, je suis encore plus gênée
01:01:39par l'espèce de démagogie
01:01:41de « on va taxer les riches »
01:01:43ou encore pire, si c'est pour finalement
01:01:45ne pas les taxer et se dire qu'on va...
01:01:47Parce que là, c'est du cynisme plus, plus, plus.
01:01:49Et du cinéma, en fait.
01:01:51Je pense qu'il faut sortir de ça.
01:01:53Je pense que ça ne fonctionne pas, d'abord.
01:01:55Donc, arrêtons. En fait, ce qui me gêne,
01:01:57c'est qu'on est au XXIe siècle.
01:01:59On a derrière nous
01:02:01de l'expérience.
01:02:03On sait qu'il y a des choses qui ne marchent pas.
01:02:05Le fait de taxer brutalement les riches
01:02:07n'a jamais fait que les pauvres étaient moins pauvres.
01:02:09Qu'il y a d'autres mécanismes de redistribution
01:02:11qui existent déjà en France
01:02:13mais qui, visiblement, ne marchent pas non plus.
01:02:15Et donc, je suis toujours un peu gênée
01:02:17par la démagogie et le cynisme.
01:02:19Et j'espère que là, on n'est pas dans la
01:02:21conjonction des deux.
01:02:23La commission économique confiée à LFI,
01:02:25bienvenue en absurdistan,
01:02:27vous dites.
01:02:29Je reviens sur ces sujets économiques
01:02:31qui me passionnent. Ca ne vous a pas
01:02:33échappé que, donc, il y avait
01:02:35la désignation des
01:02:37têtes des commissions
01:02:39au Parlement, ce qui est quand même
01:02:41assez important. Et figurez-vous que
01:02:43au coup de théâtre, la commission
01:02:45des affaires économiques est finalement
01:02:47attribuée à LFI.
01:02:49Alors oui, je dis bienvenue en absurdistan
01:02:51parce que moi, je suis
01:02:53pas sectaire, je pense que c'est bien
01:02:55que tout le monde ait ses idées. Néanmoins,
01:02:57le projet économique de LFI fait
01:02:59quand même froid dans le dos. Et il n'y a pas énormément
01:03:01de monde pour dire que ce serait
01:03:03la solution demain pour sauver
01:03:05le pays. Et confier... Alors déjà,
01:03:07je pense que la classe politique dans son
01:03:09ensemble, et sans vouloir offusquer personne,
01:03:11ne démontre
01:03:13pas une immense connaissance
01:03:15de l'économie. D'ailleurs, on ne peut pas leur en vouloir
01:03:17puisque nos enfants eux-mêmes ne sont pas
01:03:19formés à cela au lycée.
01:03:21Et on voit bien qu'il y a un déficit
01:03:23tout simplement même
01:03:25dans la totalité de la population
01:03:27sur la culture économique.
01:03:29Mais là quand même,
01:03:31je trouve que c'est
01:03:33fou, c'est absurde.
01:03:35Mais là où je trouve que c'est encore plus fou,
01:03:37on en revient à ce sujet qui pour moi est
01:03:39capital, qui est de la responsabilité des politiques,
01:03:41c'est que ça n'est pas arrivé par hasard.
01:03:43C'est arrivé parce que M. Laurent
01:03:45Wauquiez, patron de LR,
01:03:47a fait un bras de fer avec M.
01:03:49Attal, qui est le patron
01:03:51du groupe Renaissance.
01:03:53Et alors qu'il s'était mis d'accord
01:03:55en juillet, il a fait un volte-face
01:03:57pour dire, ah oui mais finalement, comme en
01:03:59juillet on ne devait pas participer au gouvernement,
01:04:01mais comme finalement c'est Michel Barnier et qu'on participe
01:04:03au gouvernement, on veut maintenant une présidence
01:04:05de commission, Attal n'était pas d'accord
01:04:07et à la fin c'est LFY qui ramasse la mise.
01:04:09Eh bien je trouve que tout ça
01:04:11ne démontre pas ni une vision pour le pays,
01:04:13ni un sens de la responsabilité,
01:04:15ni la protection et la
01:04:17défense, là encore même des électeurs
01:04:19LR doivent se retourner
01:04:21dans leur tombe, pour ceux qui sont
01:04:23morts, mais en tout cas ceux qui sont vivants
01:04:25n'en peuvent plus, que ce soit LFY
01:04:27qui hérite de la commission.
01:04:29– Virginie, je suis d'accord
01:04:31sur Laurent Wauquiez, mais juste
01:04:33une question.
01:04:35Non, on n'a pas le temps,
01:04:37Virginie qui est tour brève
01:04:39la risquerait d'être un peu longue
01:04:41sur ma question.
01:04:43Mais je ne la pose pas.
01:04:45– C'est compliqué parce que...
01:04:47Allez-y Nicolas, si vous voulez réagir.
01:04:49– Non mais juste, moi ce que je comprends
01:04:51c'est que pour une fois on ne doit pas en vouloir à LFY,
01:04:53tout ça est de la faute de la droite.
01:04:55– D'accord, vous avez le temps de la poser, alors allez-y.
01:04:57– Lorsque vous parlez...
01:04:59– Micro, micro, micro.
01:05:01– Les français ne sont pas au fait de la
01:05:03culture économique.
01:05:05– Ils le sont plus que le monde politique.
01:05:07Parce qu'il y a des commerçants, des artisans...
01:05:09– Elle est terrible Virginie.
01:05:11Vous en parlez comme si
01:05:13c'était quelque chose d'objectif.
01:05:15Elle est de droite ou de gauche ?
01:05:17– Ah non mais je ne parlais pas de droite ou de gauche,
01:05:19là je parlais de façon transversale.
01:05:21Je pense que l'économie
01:05:23n'est pas assez présente dans l'enseignement,
01:05:25déjà, supérieur,
01:05:27et dans la culture des politiques.
01:05:29Et finalement peut-être que la population l'est davantage
01:05:31parce qu'un artisan, un commerçant, un chef d'entreprise,
01:05:33un patron de TFE... – Mais les données ne sont pas intangibles.
01:05:35– Non mais globalement on voit bien,
01:05:37enfin pardon Philippe, vous voyez bien quand même
01:05:39que dans l'arc
01:05:41politique actuel,
01:05:43que ce soit de Marine Le Pen à LFY,
01:05:45il y a des gens qui sont très gênés
01:05:47sur les sujets économiques,
01:05:49ça se voit, il y a une inculture quand même
01:05:51qui se voit. – Vivement le week-end Virginie,
01:05:53ça va vous détendre.
01:05:55Pour aller tout de suite, l'info plus de Félix Mathieu.
01:05:57– Les vraies voix sud-radio.
01:05:59– Et la situation reste tendue aujourd'hui
01:06:01en Martinique après l'instauration d'un couvre-feu
01:06:03nocturne. – Oui, il est un peu plus de midi et demi là-bas
01:06:05mais ça n'est pas retombé. Loin de là,
01:06:07des barricades enflammées, des magasins
01:06:09brûlés aux pillets, des pillures à moto,
01:06:11la situation reste tendue sur fond de protestation
01:06:13contre la vie chère. Alors, toute la nuit,
01:06:15les forces de l'ordre ont encore tenté
01:06:17de contenir les émeutiers qui ont érigé
01:06:19des dizaines de barrages à travers
01:06:21l'île française des Antilles.
01:06:23Selon la préfecture, il y a eu encore
01:06:25cette nuit 32 interpellations,
01:06:2712 blessés légers tout de même parmi les forces
01:06:29de l'ordre, environ 150 véhicules
01:06:31brûlés, 14 locaux
01:06:33commerciaux incendiés, ça reste
01:06:35un peu moins quand même que la nuit précédente.
01:06:37Pour rappel, la Martinique est en proie depuis
01:06:39septembre à une mobilisation contre
01:06:41la vie chère qui a dégénéré
01:06:43depuis quelques jours en violences
01:06:45urbaines, des violences qui semblent vraiment avoir
01:06:47passé un cap. C'était non pas
01:06:49la nuit dernière mais celle d'avant, la nuit de mercredi
01:06:51à jeudi avec le début de
01:06:53ces nombreux épisodes de pillages et
01:06:55actes de vandalisme qui sont
01:06:57toujours en cours à l'heure qu'il est.
01:06:59Merci beaucoup Félix Mathieu.
01:07:01Allez, on revient dans un instant avec
01:07:03Philippe Bulger, Nicolas Coirato, Virginie Calmels.
01:07:05Dans un instant, retour sur le pré-Nobel
01:07:07de la paix attribué à une organisation
01:07:09japonaise composée de
01:07:11rescapés d'Hiroshima et de Nagasaki pour
01:07:13sa lutte contre les armes nucléaires
01:07:15dans un climat actuel. Est-ce finalement
01:07:17un prix politique ? On en parle dans un instant,
01:07:19à tout de suite.
01:07:39Livrez-moi jusqu'à 19h ce soir.
01:07:41Une bonne semaine avec Philippe
01:07:43Bulger. C'était bien cette semaine, hein ?
01:07:45Elle est bien et
01:07:47on est content quand elle finit
01:07:49mais le lundi, on est heureux.
01:07:51On est content de revenir avec aujourd'hui
01:07:53Virginie Calmels, présidente fondatrice
01:07:55de Futurae et Nicolas Coirato,
01:07:57spécialiste en communication politique et président
01:07:59fondateur du think-tank Place de la République.
01:08:01Est-ce que vos
01:08:03travaux de Place de la République, on peut les voir quelque part ?
01:08:05Alors oui, on pourra les voir quand
01:08:07le nouveau site sera en ligne, dans le
01:08:09mois qui vient. Vous savez qu'on est à l'ère du numérique ?
01:08:11Mais je sais, oui.
01:08:13Vous savez, on part des diligences et on
01:08:15arrive à l'ère du numérique. Vous savez, c'est la gauche.
01:08:17La gauche, aujourd'hui, elle a du mal.
01:08:19Laissez-moi un peu le temps. On vous aime bien quand même.
01:08:21Allez, tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:08:23Les vraies voix Sud Radio.
01:08:25Le coup de projecteur des vraies voix.
01:08:27Le comité du Nobel
01:08:29a décidé
01:08:31de décerner le prix Nobel de la
01:08:33paix 2024.
01:08:35À travers moi, ce prix récompense
01:08:37le stade toulousain et l'équipe de France.
01:08:41À l'organisation japonaise
01:08:43Nihon Edankyo. L'organisation qui lutte
01:08:45contre les armes atomiques
01:08:47et pour les droits des personnes victimes
01:08:49de bombardements atomiques au Japon
01:08:51notamment.
01:08:53Et le prix Nobel de la paix
01:08:55a été décerné à une organisation japonaise
01:08:57de survivants d'Hiroshima et de Nakazaki
01:08:59qui luttent contre l'arme atomique.
01:09:01C'est la deuxième récompense du comité
01:09:03Nobel à des opposants au nucléaire
01:09:05depuis 2017 alors que la crainte
01:09:07nucléaire plane venant de Vladimir
01:09:09Poutine et de l'Iran.
01:09:11Est-ce que ce prix Nobel de la paix
01:09:13peut contribuer à apaiser les tensions ?
01:09:15Sommes-nous aux portes d'une véritable
01:09:17menace nucléaire ? Vous pouvez répondre
01:09:19à cette question sur notre site.
01:09:21Est-ce que finalement, le prix Nobel de la paix
01:09:23envoie-t-il un message
01:09:25politique ? C'est la question que l'on se pose
01:09:27Philippe Bilger aujourd'hui.
01:09:29D'abord,
01:09:31je trouve que la manière
01:09:33dont le comité Nobel
01:09:35décerne les prix, je mets
01:09:37à part les consécrations
01:09:39scientifiques qui n'appellent pas
01:09:41d'ambiguïté,
01:09:43laisse en penser que
01:09:45il est tout même inspiré
01:09:47par ce que j'appellerais une pente de gauche
01:09:49de mon point de vue.
01:09:51Et en ce qui concerne
01:09:53la question précise que
01:09:55vous posez, Cécile,
01:09:57il me semble, et d'ailleurs
01:09:59j'ai évoqué dans la présentation
01:10:01de l'émission, que
01:10:03ce prix qui est donné
01:10:05à cette association japonaise
01:10:07renvoie
01:10:09plutôt comme une piqûre
01:10:11de rappel à ce qui
01:10:13pourrait survenir,
01:10:15comme certains, notamment
01:10:17Poutine, ont évoqué
01:10:19sans véritable nécessité
01:10:21la possibilité d'un affrontement
01:10:23nucléaire. Nicolas Corato ?
01:10:25Oui, alors, mon cher Philippe,
01:10:27pour les gens de droite
01:10:29la paix c'est toujours de gauche.
01:10:31Donc, effectivement, vous pouvez
01:10:33trouver qu'il y a une orientation politique
01:10:35à ce choix. Moi je trouve que ces
01:10:37prix Nobel de la paix, ils nous
01:10:39proposent et parfois ils nous forcent
01:10:41à réfléchir. Et je ne suis pas persuadé
01:10:43aujourd'hui que nous, Français, nous
01:10:45ayons conscience que la question
01:10:47de l'armement nucléaire est une
01:10:49question actuelle. Vous avez raison,
01:10:51on en a parlé très vaguement
01:10:53avec M. Poutine,
01:10:55on voit l'Iran, mais tout ça nous semble très loin.
01:10:57Or, moi j'ai écouté ce matin
01:10:59sur France Inter,
01:11:01M. Lecornu, ministre
01:11:03des armées françaises,
01:11:05nous expliquer, parce qu'il vient d'écrire
01:11:07un livre, qu'il se pose la question
01:11:09de sommes-nous en état de guerre ?
01:11:11Et de dire que, finalement,
01:11:13la dissuasion française
01:11:15aujourd'hui est à l'œuvre.
01:11:17Peut-être que nous n'en avons pas conscience,
01:11:19mais dans le rapport de force
01:11:21géopolitique avec la Russie,
01:11:23le fait que la France
01:11:25soit dotée de l'arme nucléaire est une notion
01:11:27qui aujourd'hui est d'actualité.
01:11:29Et qui est prise en compte par
01:11:31ceux qui pourraient être demain nos adversaires.
01:11:33Et je pense que, effectivement,
01:11:35nous n'avons pas nécessairement conscience
01:11:37que l'armement nucléaire a aujourd'hui
01:11:39un poids massif dans les choix
01:11:41qui sont faits par les États-nations, par les nations
01:11:43de par le monde. De même que
01:11:45ce qui se passe en Israël et ce qui se
01:11:47passe avec l'Iran au Proche et Moyen-Orient
01:11:49est aussi dicté par des considérations
01:11:51qui tournent autour de l'armement nucléaire,
01:11:53de l'armement nucléaire dont le nom dit,
01:11:55puisque je rappelle qu'Israël est une puissance nucléaire
01:11:57sans l'être officiellement, et que l'Iran
01:11:59l'est peut-être ou le sera peut-être demain
01:12:01sans l'être officiellement.
01:12:03Mais donc, effectivement, ce prix Nobel vient nous rappeler
01:12:05que nous ne sommes plus
01:12:07à l'époque du désarmement nucléaire, de la
01:12:09désescalade nucléaire, du désarmement nucléaire
01:12:11qui avait été conclu entre les
01:12:13deux grandes nations à la fin de la guerre froide,
01:12:15mais que le nucléaire comme une force
01:12:17d'armée de destruction du monde
01:12:19est toujours d'actualité.
01:12:21Virginie Calmet.
01:12:23Oui, alors là je suis totalement en ligne avec ce que vient de dire Nicolas Corato,
01:12:25je prendrais le prix Nobel à l'envers,
01:12:27c'est-à-dire que, bon,
01:12:29ils ont expliqué que c'était pour
01:12:31lever le tabou,
01:12:33ce tabou nucléaire, et c'est exactement ça,
01:12:35c'est que l'actualité nous
01:12:37rappelle, bon d'abord il y a la Corée du Nord
01:12:39aussi qui envoie des missiles
01:12:41balistiques, etc.
01:12:43Et des signaux, surtout.
01:12:45On a parlé évidemment de l'Iran, où personne
01:12:47ne sait exactement où on en est, mais enfin on sent
01:12:49que c'est probablement
01:12:51proche, les déclarations de Poutine,
01:12:53mais effectivement, la France,
01:12:55et alors là pour le coup, c'est un point fort
01:12:57de la France après cette rentrée morose,
01:12:59on peut se dire qu'au moins,
01:13:01on a cette force-là, cette force de
01:13:03dissuasion nucléaire,
01:13:05qui d'ailleurs
01:13:07donne toute notre puissance
01:13:09en Europe, en termes
01:13:11de protection, et je trouve
01:13:13qu'effectivement,
01:13:15les contrarios, c'est peut-être aussi
01:13:17remettre devant la scène
01:13:19le fait que oui, ça reste
01:13:21capital, et je pense que non,
01:13:23il ne faut pas aller vers le désarmement,
01:13:25je ne crois pas que ce soit la tendance,
01:13:27je pense qu'au contraire, les pays sont
01:13:29en train de se réarmer, d'augmenter
01:13:31considérablement les budgets
01:13:33au regard du PIB,
01:13:35les radars ne sont jamais aussi
01:13:37bien portés, et ainsi de suite, parce que
01:13:39on comprend que, alors peut-être que
01:13:41le Cornu a mis un point d'interrogation,
01:13:43nous sommes nous en guerre, en tout cas, on comprend que
01:13:45le temps de la paix est peut-être
01:13:47révolu, et ça, je pense que chacun
01:13:49doit effectivement y réfléchir,
01:13:51et en se disant que la France a peut-être
01:13:53de ce point de vue-là, pour une fois,
01:13:55un vrai avantage
01:13:57au niveau mondial.
01:13:58Thomas Guénolé est avec nous, un politologue,
01:14:00professeur de géopolitique et chroniqueur
01:14:02notamment à Sud Radio, mais aussi parrain de cette branche
01:14:04française de ICANN,
01:14:06qui est la campagne internationale pour abolir
01:14:08les armes nucléaires, une organisation
01:14:10qui a obtenu, je rappelle, le prix Nobel
01:14:12en 2017. Thomas Guénolé, merci d'avoir
01:14:14accepté notre invitation.
01:14:16Mais je vous en prie, Cécile, c'est un plaisir.
01:14:18On se pose la question de savoir si le prix
01:14:20Nobel de la paix, finalement,
01:14:22entre celui de 2017 et celui de
01:14:242024, porte des messages politiques
01:14:26aujourd'hui ?
01:14:27Le prix Nobel de la paix
01:14:29porte toujours un message politique
01:14:31par essence, j'allais dire, c'est-à-dire que c'est
01:14:33sa raison d'être. Il s'agit de
01:14:35saluer une contribution
01:14:37décisive à la cause de la paix
01:14:39dans le monde, c'est à ça que ça sert, et donc c'est
01:14:41forcément un thème politique. La paix dans le monde
01:14:43est un thème politique, et je ne vois pas...
01:14:45Puisque c'est inhérent à l'exercice,
01:14:47on ne peut pas le lui reprocher.
01:14:49Est-ce que c'est une injonction...
01:14:51Salut Philippe, d'ailleurs, à ce propos.
01:14:53Est-ce que c'est une injonction, quelque part ?
01:14:55Oui, absolument,
01:14:57puisque ça fait quand même deux fois
01:14:59en l'espace de très peu d'années. Alors nous, forcément,
01:15:01à ICANN, on est très très contents de ça.
01:15:03On est très contents parce que c'est une immense
01:15:05victoire dans la bataille culturelle contre
01:15:07la banalisation des armes nucléaires, qui sont
01:15:09quand même une épouvantable saloperie,
01:15:11et qui a failli nous provoquer
01:15:13déjà à deux reprises une guerre nucléaire
01:15:15avec une menace de destruction de la
01:15:17civilisation sur Terre, parce que c'est arrivé
01:15:19deux fois. Vous avez,
01:15:21à l'époque de la crise de Cuba,
01:15:23à un moment donné,
01:15:25il y a des navires américains,
01:15:27pendant le blocus, qui se sont pris
01:15:29à un sous-marin soviétique,
01:15:31et à bord du sous-marin soviétique,
01:15:33sur les trois officiers qui devaient être d'accord pour riposter
01:15:35avec une norme nucléaire tactique, il y en a deux qui ont dit
01:15:37oui, un qui a dit non, et c'est parce qu'il a
01:15:39dit non qu'il n'y a pas eu une riposte nucléaire,
01:15:41qui aurait entraîné ensuite potentiellement une guerre nucléaire,
01:15:43pure et simple, sur un malentendu.
01:15:45Et la deuxième fois, c'est un gigantesque
01:15:47dysfonctionnement dans
01:15:49le système d'alerte soviétique
01:15:51par rapport au fait qu'il y ait des frappes nucléaires
01:15:53américaines en train d'arriver, et vous avez
01:15:55un officier, qui est de
01:15:57surveillance, un peu comme un vigil de nuit,
01:15:59il s'appelait Petrov, et ce qui
01:16:01s'est passé, c'est qu'il voit
01:16:03l'écran de contrôle s'allumer comme un Saint-Père de Noël,
01:16:05qui veut dire qu'il y a une attaque nucléaire
01:16:07massive par les Etats-Unis qui est en train de se produire.
01:16:09Et au lieu de déclencher la procédure
01:16:11normale, qui est la riposte immédiate,
01:16:13et donc de déclencher une guerre nucléaire, du coup,
01:16:15lui se dit, c'est peut-être
01:16:17un court-circuit, je vais vérifier, et donc il enfreint
01:16:19sa propre procédure, et ce faisant,
01:16:21constate effectivement un court-circuit, et
01:16:23c'est comme ça qu'on échappe à une deuxième guerre nucléaire.
01:16:25Donc on est vraiment en train de jouer
01:16:27à Docteur Folamour avec des arsenaux
01:16:29nucléaires, et mon dernier point là-dessus,
01:16:31simplement pour que les gens comprennent que c'est
01:16:33vraiment dangereux, et en plus totalement absurde,
01:16:35c'est qu'il faut à peu près,
01:16:37selon les estimations qu'on a, il faut
01:16:39300 têtes nucléaires au total,
01:16:41pour éradiquer la civilisation
01:16:43sur Terre en provoquant ce qu'on appelle un hiver nucléaire.
01:16:45Est-ce que vous savez combien on a
01:16:47d'armes nucléaires actuellement en service ?
01:16:49Non, allez-y.
01:16:51On en a entre 8 000 et
01:16:5312 000 selon les estimations.
01:16:55Donc on a de quoi faire sauter,
01:16:57anéantir la civilisation sur Terre
01:16:59une trentaine...
01:17:01On a perdu Thomas.
01:17:03Plus stupide et de plus absurde et de plus criminel.
01:17:05Est-ce que,
01:17:07Nicolas Corateau, est-ce qu'on peut revenir en arrière en fait ?
01:17:09On ne pourra jamais revenir en arrière, si ?
01:17:11On a...
01:17:13Le désarmement nucléaire est possible.
01:17:15Il y a eu des accords de désarmement nucléaire
01:17:17qui ont porté leurs fruits. Force est de constater
01:17:19aujourd'hui qu'il y a une
01:17:21forme de tolérance au réarmement nucléaire,
01:17:23ou en tout cas à la consolidation
01:17:25des armements nucléaires,
01:17:27au niveau international, qui est en train
01:17:29de prospérer et qui est très inquiétante.
01:17:31Merci
01:17:33beaucoup en tout cas Thomas Guénolé,
01:17:35politologue, professeur de géopolitique,
01:17:37chroniqueur notamment sur Sud Radio.
01:17:39Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
01:17:41Merci Philippe Bilger, merci
01:17:43Nicolas Corateau, merci Virginie
01:17:45Kalmel de cette émission. Et puis
01:17:47nous sommes en direct.
01:17:49Allô ?
01:17:51Oui ? Allô ? Bonjour.
01:17:53Bonjour, qui êtes-vous ? Vous venez
01:17:55jouer ? Alexandre Priam ?
01:17:57Pourquoi pas ? Allons-y.
01:17:59C'est notre auditeur du jour. Je suis prêt. Et ce soir
01:18:01on parle rugby avec vous et Alexandre ?
01:18:03Tout à fait, on va parler rugby
01:18:05ensemble ce soir avec
01:18:07Prod2 qui reprend sur Sud Radio. On sera
01:18:09avec toute l'équipe dans quelques instants avec une très
01:18:11belle sixième journée de Prod2. Puis on
01:18:13évoquera l'arrivée des fonds d'investissement
01:18:15dans le rugby mondial. La Nouvelle-Zélande
01:18:17a cédé aux fonds d'investissement.
01:18:19Peut-être bientôt les Springboks. Est-ce que la France
01:18:21va tenir longtemps ? Pour l'instant on ressemble
01:18:23un petit peu à un village direct du type
01:18:25gaulois dans ce
01:18:27fonds d'investissement qui investissent
01:18:29dans le rugby. On en parle dans un instant avec
01:18:31Philippe Spanguero. Allez et bonne soirée et bon rugby !
01:18:33Et on se retrouve lundi à 17h
01:18:35avec Philippe David. Passez un bon week-end.
01:18:37Salut !

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