Cookieless : le temps des tests est révolu, place à l’implémentation

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Arthur Aurientis (Dentsu), Margarita Zlatkova (Weborama), Antoine Beillant (GroupM) nous expliquent pourquoi il est crucial pour les marques de passer à l'échelle dans leurs dispositifs cookieless. Ils reviennent également sur les vertus de combiner plusieurs approches, comme le contextuel et l'ID partagé.
Transcription
00:00Bonjour à tous les trois. C'était une présentation assez exhaustive et assez limpide sur les
00:14raisons qui devraient pousser tout un chacun à d'ores et déjà se lancer dans le sujet
00:19de l'après-coup-qui-tire. Margarita, vous, qu'est-ce que vous retenez de cette présentation ? Est-ce
00:24que vous auriez d'autres arguments à ajouter dans la corbeille de ceux qui hésiteraient
00:28encore à passer à l'après-coup-qui-tire ? J'ai plutôt des arguments by side parce
00:33que je suis de côté achat et ce qu'on voit déjà quand on active des campagnes
00:36pour les annonceurs. Globalement, je fais des statistiques à peu près du trafic que
00:40j'achète en cookie tous les mois. Et entre fin juillet et fin septembre, je suis passée
00:44de 43 à 37 % d'inventaires disponibles avec un coup-qui-tire. Donc, on en perd globalement
00:501,5 à 2 % tous les mois, ce qui globalement nous amène à une mi-2025 où on aura quasiment
00:55assez de cookies pour faire des campagnes de performance. On peut parler de 10 %, je ne crois
01:00pas qu'il est donné d'horizon, mais d'ici mi-2025, à priori, on fait dans ces eaux-là ? Je pense
01:03qu'on est aligné sur à peu près dans ces eaux-là, oui, effectivement. Donc, il reste six mois avant
01:07que la bascule… Sachant qu'on ne sait pas… Avant, on en aura toujours, mais pas suffisamment
01:11pour faire des cas d'usage comme par exemple de la performance pure, du retargeting, de la mesure,
01:15la mesure qui reste quand même encore beaucoup basée sur les cookie-tires. Ce qui est « bad
01:19funnel » et mesures, d'autant qu'en plus, on ne sait pas trop à quoi ressemblera du coup le
01:23modus operandi de Google sur Chrome. Et selon ce qui est proposé à l'utilisateur, ça pourrait
01:28aller encore plus vite. Même très vite parce que les cookies ont une durée de vie de 30 jours. Si
01:32réellement la pop-up se met en place telle que celle d'Apple, il est possible qu'en un mois et demi,
01:36deux mois, on n'ait plus déjà assez de cookies pour continuer à faire ces cas d'usage. On n'a
01:40pas une nouvelle encore ? J'ai vu que la CEMA, l'autorité de concurrence, avait publié fin
01:44septembre un petit billet disant qu'elle continuait à regarder. Pour elle, ça ne changeait pas
01:48forcément grand-chose d'un point de vue sujet anti-concurrentiel. On n'a pas d'autres nouvelles
01:52sur ce sujet ? Non, pas pour l'instant. Pour l'instant, la CEMA entend encore les cas du
01:55marché. Donc si vous avez des tests, si vous avez des informations à partager, n'hésitez pas avec
02:00la CEMA. En tout cas, elle essaie encore de rassembler le maximum d'informations pour pouvoir
02:05discuter avec Google de cette fameuse pop-up et des impacts sur tout ce que la CEMA essaie d'estimer.
02:10C'est les impacts que ça va avoir sur le marché. Et une position de la CEMA, je crois que c'est
02:14fin Q4 ? C'est fin Q4, effectivement. Et l'ICO également aussi qui est la CNIL britannique,
02:21qui également est dans le jeu parce qu'elle a un avis très tranché sur la fameuse pop-up.
02:26Antoine, je crois que vous êtes assez d'accord avec ce que vient de dire Margarita sur le côté
02:30buy-side. C'est que le sujet, c'est d'anticiper le sujet de la collecte de données qui va se
02:35rarifier en tant que données liées au cookie tier. Oui, parce qu'en fait, finalement, comme l'a dit
02:41Margarita, elle l'a bien souligné, cette audience, finalement, elle est déjà sur un environnement
02:47cookie. Donc, on doit être capable de l'adresser. Et pour ça, il faut qu'on s'adapte aux changements
02:55technologiques. On doit pouvoir préserver la qualité, la quantité aussi de la donnée tout
03:03en maintenant nos capacités de ciblage, les performances de campagne et notre capacité
03:11aussi, finalement, à la mesurer correctement. Vous gérez les comptes de plusieurs annonceurs,
03:18Nestlé, Danone, AXA, Burger King, Allianz, plusieurs typologies d'annonceurs. Globalement,
03:23c'est quoi leur niveau de maturité là-dessus ? Est-ce qu'ils ont tous pris conscience de
03:27l'échéance ? C'est vrai que les multiples reports de Google n'ont pas aidé à faire comprendre
03:33l'urgence de la situation au grand public, on va dire. C'est quoi le niveau de maturité ? Est-ce
03:36qu'aujourd'hui, il y a des annonceurs qui ont des vraies stratégies cookieless ? En fait,
03:41ça dépend. On va dire que les annonceurs qui sont les plus à risque, sont ceux qui ont le
03:46plus pris à la mesure du sujet. Ceux qui se reposent sur une quantité de données et sur
03:54des ciblages avancés, par exemple ceux que tu as cités. Donc les plus matures d'un point de vue
03:59optimisation du programmatique ? Oui, globalement, c'est les plus matures. Peut-être les annonceurs
04:02qui font le plus d'acquisitions en bas de funnel ? Oui, tout à fait. Après, sur le reste des
04:08annonceurs, on va dire que c'est un peu du 50-50. Mais finalement, c'est à nous, l'agence,
04:13en termes de conseil d'accompagner les annonceurs, d'évangéliser un peu le cookieless, l'ID,
04:22le sémantique, etc. Et puis finalement, de provoquer les tests. L'annonceur le plus mature
04:30chez vous sur ce sujet-là, globalement, il en est où ? C'est qu'il est encore au status test ?
04:34Non, on fait des tests, on en a fait plein. On a des one-shots, surtout pour voir la
04:39délivrabilité de ce qu'on peut faire. Et ensuite, on a des tests un petit peu poussés,
04:46mais on en parle après, notamment sur le sémantique. Arthur, vous êtes DGA de Danes
04:52sous public, vous gérez le budget du SIG, qui est le gouvernement, donc toutes les campagnes
04:56médias des multiples instances gouvernementales. Où en est votre client sur ce sujet-là du
05:03cookieless ? Il est au niveau où on veut l'amener aussi, parce qu'on a un vrai rôle de les
05:09accompagner. On sait que l'univers est ce qu'il est, il est complexe, etc. Il sera de plus en
05:14plus complexe. Quand on doit toucher des personnes avec des vraies problématiques, je pense aux gens
05:20qui sont des pistages du cancer, des choses comme ça, c'est des vraies problématiques qu'on peut
05:24avoir au quotidien. On dépense beaucoup d'argent pour le faire et il faut que ça soit efficace.
05:27Et aujourd'hui, dans ce qu'on voit sur le retour des tests, c'est que cette disparition est vraiment
05:33double tranchant. C'est-à-dire qu'on perd de la capacité de ciblage, on perd cette visibilité-là,
05:38mais en plus on perd en mesure de performance sur le site de l'annonceur. C'est le début de la vraie
05:44réponse, parce que c'est la réponse business. Même si le mot business pour le gouvernement,
05:47c'est un peu bizarre. Mais à minima, on doit bien investir l'argent de nos impôts, donc on doit
05:53vraiment mesurer ce qui se passe derrière. Et ce qu'on voit aujourd'hui, c'est cette perte
05:57d'information des deux côtés. C'est là où, dans cet environnement complexe, il faut qu'on trouve les
06:02bonnes solutions, il faut qu'on trouve les bons partenaires, il faut qu'on accompagne bien notre
06:06client qui n'est pas toujours très mature sur ce sujet-là. Cette perte d'information a des
06:10conséquences directes sur l'activation, parce qu'en réalité, on n'est plus capable de savoir
06:15où investir intelligemment ce budget média. Il faut rappeler que les outils d'achat programmatique,
06:22ils ont besoin de l'info de retour de performance pour savoir où enchaîner. Et là-dessus,
06:26c'est aussi un sujet d'activation. C'est plutôt intéressant, parce qu'avant,
06:30on faisait beaucoup confiance à la machine. Aujourd'hui, finalement, on peut aussi être un
06:34peu plus intelligent en mesurant ce qui se passe, en traquant bien les campagnes, en essayant de
06:38comprendre ce qui se passe. Et finalement, ça remet un peu de sens aussi à nos métiers. On
06:43essaye de se rapprocher du client, de sa performance et de son besoin. Donc, c'est plutôt aussi
06:49intéressant. C'est une opportunité. Oui, c'est intéressant ce que tu dis,
06:52parce qu'effectivement, il y a une espèce de remise en perspective de ce qu'on faisait avec
06:58le cookie, mais après, post-cookie. Et ça, c'est intéressant. Après, ce qu'on essaie de faire,
07:05c'est de maintenir les promesses du levier globalement, c'est-à-dire la précision,
07:11le volume, mais aussi le contrôle côté buy-side. Et pour ça, il y a plusieurs choses. On doit déjà
07:21comprendre, d'un point de vue technique, les solutions qui sont nombreuses. Donc,
07:27le HTML, le bone tracking, on a les données FAI, les données probabilistes. Et en fait,
07:35on doit comprendre cet écosystème parce qu'il y a des nuances. Certaines apportent de la précision,
07:38d'autres, finalement, du volume. Et on a besoin des deux. Et puis, sur le volume aussi, c'est comme
07:47Paul l'a dit avant, finalement, on a besoin des éditeurs pour qu'ils intègrent en fait ces
07:53ID, parce que sans eux, on ne peut rien faire. Et puis, côté techno, il faut être capable de lire,
07:57de traiter cette donnée avec des SP, SSP, les plateformes de segmentation. Et finalement aussi,
08:05si on rapporte ça à l'achat, ça va amener un peu une shortélisation de l'inventaire,
08:11de nos achats, parce qu'aujourd'hui, ceux qui sont capables d'intégrer techniquement et légalement,
08:16qui ont les ressources, c'est les éditeurs premium. Ça coûte et c'est chronophage. Donc,
08:20il y a un risque que la moyenne longue traîne soit un peu laissée de côté, à moins de s'appuyer
08:24peut-être sur des partenaires, Rathnetwork ou spécialistes de monétisation qui feront les
08:27intégrations pour eux. Il y en a de plus en plus. Oui, à un moment, il faut des banques gratisées
08:30aussi. On voit d'ailleurs qu'il y a des Prisma, des Reworlds qui lancent des solutions de régie
08:34pour le compte de tiers qui n'ont plus la bande passante et les ressources pour faire ça. Et
08:37puis ensuite, en termes de contrôle, donc ça répond au volume, à la précision. Et puis,
08:44sur le contrôle, Paul en parlait aussi tout à l'heure, le cross-capping, quand même,
08:50on salue des initiatives, notamment celles de TTD ou de Adform sur l'identity alliance ou
08:58ID Fusion qui, demain, vont nous permettre, avec les master ID, graph ID, de continuer à pouvoir
09:05cross-capper, aussi bien sur l'ID que sur les ciblages sémantiques. Cross-capper, c'est mesurer
09:11la fréquence d'exposition pour savoir que telle personne, on l'a touché sur tel site et sur tel
09:17site, ce que permettait le cookie, mais juste dans l'environnement web d'ailleurs. Je rajoute
09:23juste qu'effectivement, ce dont parlait Antoine est très important, c'est-à-dire de continuer
09:27en fait le développement chez les éditeurs pour éviter de se retrouver tout le marché entier qui
09:32commence à faire des tests sur des ID typiquement, sur les mêmes éditeurs, sur les mêmes inventaires
09:36et qu'on rentre dans le même problème qu'on a avec les cookies aujourd'hui, c'est qu'on surexpose
09:40les mêmes utilisateurs. Donc effectivement, ça peut être un risque et je salue également aussi
09:45toutes ces initiatives qui permettent aux éditeurs de taille plus modeste d'avoir la capacité à
09:49intégrer ces solutions-là qui restent techniques. Une alternative au cookie tiers, c'est le contextuel.
09:56Arthur, quand on préparait cette intervention, vous me disiez que finalement, on revenait un peu
10:00aux médias planning à l'ancienne. Finalement, on recherche des contextes affinitaires à sa cible et
10:07on est moins dans cette logique d'audience planning que le programmatique à démocratiser.
10:11Oui, mais en même temps, on le modernise beaucoup parce que l'IA, ces derniers temps, a
10:15complètement bouleversé ce secteur parce que finalement, cette analyse contextuelle, l'IA, etc.
10:21permet de le faire finalement de façon beaucoup plus intelligente et beaucoup plus at scale.
10:26Concrètement, c'est quoi ? C'est analyser le contenu de chacune des pages, savoir en fait de quoi
10:32elles parlent, la thématique, la tonalité, etc. C'est plus manuel. Derrière, on arrive à bien
10:38recroiser finalement une performance qu'on pourrait mesurer sur le site avec finalement
10:41la source de l'information quand on peut le faire. Et finalement, essayer de booster un peu cette
10:47logique finalement un peu plus à l'ancienne, le média planning pour à minima choisir les bons
10:51éditeurs, choisir les bons partenaires techniques parce qu'en fait, on le voit bien et on est content
10:57d'avoir des gens comme Antoine parce que c'est une jungle technique. Il faut être vraiment bien
11:01accompagné et c'est là où je pense qu'encore plus demain, en fait, ce travail tripartite,
11:07programmatique, partenaire, régie et conseil finalement qu'il y a tripartite est de plus en
11:16plus important. Et en fait, on a vraiment besoin de tous travailler ensemble pour arriver à délivrer
11:20en fait des campagnes qui sont toujours performantes. Et on voit bien aujourd'hui, c'est vrai que la
11:24disparition du cookie dans tous les tests qu'on a pu faire, il y en a certains qui marchent très
11:28bien, mais dans la majorité des cas, on sait qu'on perd un peu en performance. Donc en fait,
11:32il faut qu'on rajoute de l'intelligence en fait pour pouvoir le compenser.
11:34Sur les solutions contextuelles, en général, vous perdez un petit peu de performance versus
11:37le ciblage traditionnel ? Oui, un petit peu.
11:39Et vous compensez via de l'intelligence, c'est-à-dire ?
11:42On essaye justement de mieux croiser les informations pour être dans cette logique
11:46en fait de planning un peu plus proche de nos audiences, mieux comprendre ce qu'elles font,
11:50travailler, on l'oublie aussi souvent, mais avec les agences créatives parce qu'elles sont
11:53quand même une grande partie en fait, elles aident beaucoup à la performance des campagnes pour que
11:57le message soit beaucoup plus ciblé. Donc en fait, on essaye de sortir un peu de ce monde qui est
12:02très média parce qu'en fait, c'est le monde qu'on maîtrise, c'est le monde qui est facile. Et pour
12:08aller plutôt mieux travailler avec ce monde finalement de l'annonceur, que ce soit ses
12:12performances et même les messages qu'il pousse parce qu'on peut aller beaucoup plus loin, on peut
12:15avoir des messages plus performants. Toujours pareil, l'IA va beaucoup aider là-dedans pour
12:19être plus proche, avoir un message qui soit plus adapté à l'environnement dans lequel on le diffuse.
12:24Margarita, chez Ouebo, vous avez lancé une solution de ciblage contextuel qui est justement
12:28dopée à l'IA depuis un petit moment. Pouvez-vous nous expliquer rapidement comment ça marche et
12:33aujourd'hui, dans quelle mesure ça s'est démocratisé ? Alors on a lancé effectivement fin 2020 une
12:38solution de ciblage contextuel sémantique et ça c'est la première avancée parce qu'on est
12:42passé effectivement du mot-clé qu'on avait l'habitude d'utiliser jusqu'à présent sur le
12:46contextuel vers la sémantique. On analyse carrément tout le texte. On analyse tout le texte et on va
12:52chercher du sens. Au lieu de chercher la surreprésentation de mots qui pourraient donner
12:56une thématique, en fait on recherche comment les mots reliés entre eux créent du sens pour un
13:01humain. Si c'est positif ou négatif sur cette thématique. Exactement, si c'est positif ou négatif ou si
13:05effectivement, je sais pas, je peux utiliser le mot foot 15 fois dans une page tout autant ne
13:09parlant pas de foot du tout mais parlant de complètement autre thématique, par exemple de
13:12management parce que je gère une équipe qui se gère de la même manière qu'une équipe de foot.
13:16Donc l'objectif c'est de comprendre le sens qu'un humain va déduire en lisant ce même texte et à
13:21partir de là effectivement de scorer aussi la pertinence par rapport à un annonceur donné. Donc
13:26on rentre dans une précision beaucoup plus importante que le mot clé et on arrive à faire
13:30en fait quelque chose qui manquait précédemment c'est d'allier du reach et de la précision. Avec
13:34le mot clé si on était précis on n'avait pas de reach et si on voulait du reach on perdait en précision.
13:38Avec la sémantique on arrive à allier déjà ces deux mondes là et l'arrivée de l'IA générative
13:45a encore augmenté en fait la précision parce que maintenant on peut avec l'IA générative aller
13:49chercher directement la manière dont les consommateurs perçoivent une marque, perçoivent
13:54un sujet et chercher avec ces termes là directement. Donc ça augmente la précision.
13:59A quel niveau l'IA générative est-ce qu'elle intervient ?
14:01L'IA générative intervient au moment de la création des segments. Donc au lieu de rentrer dans l'IA des
14:06expressions comme consommation responsable, je vais rentrer en fait une expression complète en
14:11disant de quoi sont intéressées les personnes qui sont sensibles à la consommation responsable.
14:17Et au lieu de chercher juste ces combinaisons de mots, des expressions, il va complètement
14:22chercher le sens des textes dans lesquels ça se trouve. Il va reproduire effectivement ce
14:26contenu là pour permettre des ciblages beaucoup plus fins. Donc on va gagner en granularité,
14:30en finesse et encore plus en termes de précision.
14:32Antoine, vous c'est sur ce sujet de la granularité, la pertinence du ciblage que vous attirez l'attention
14:37des agences, des annonceurs parce que c'est vrai que le compte textuel ça coûte pas très cher,
14:41c'est assez facile à mettre en place. En revanche peut-être qu'on n'est pas assez vigilant sur la
14:45pertinence des solutions, mais disiez-vous il faut que le buy-side reste critique là-dessus.
14:50Oui, je ne sais pas si le compte textuel coûte moins cher, mais en fait ce qu'on essaie de faire
14:57c'est... En fait déjà il y a sémantique, keywords, il faut bien comprendre la différence entre les
15:05deux. Margarita l'a bien dit, tout le monde ne fait pas du sémantique. En fait on a essayé d'avoir
15:10une approche pragmatique en établissant des protocoles de test pour essayer de mesurer
15:17efficacement les ciblages sémantiques. Et en fait c'est drôle parce qu'avant on ne se posait pas
15:26vraiment trop la question et quand le sémantique est revenu un peu sur le devant de la scène on a
15:32commencé à se dire en fait est-ce que c'est vraiment bien ce qu'on fait. Donc les résultats
15:37sont arrivés fin de semaine dernière, un début de résultat. Il y a du bon et il y a du moins bon.
15:42Vous avez utilisé une solution qui vous a permis de benchmarker plusieurs de vos partenaires
15:46ciblages contextuels pour voir dans quelle mesure les contextes qui vous disaient appartenant à
15:52telle thématique l'étaient effectivement. Oui, tout à fait. Donc on est vraiment allé
15:55dans une granularité URL, catégorie, contenu pour voir finalement si ça correspondait à ce qu'on
16:02voulait. Après il faut aussi comprendre qu'on va souvent parler de précision et de volume mais
16:09en fait il y a une balance qu'il faut avoir entre les deux et elle n'est pas tout le temps facile à
16:13jauger. Donc à un moment si on veut du volume on est un peu moins précis. Il y a le sujet aussi
16:20du capping auquel le contextuel dans sa forme originelle ne répond pas parce qu'on n'a pas ce
16:26volet mesure et savoir si on a touché x fois à l'utilisateur. Non tout à fait mais soit le cookie
16:32soit les initiatives master ID, graph ID nous permettront de le faire. Voilà donc on coupe
16:38contextuel et ID. En fait ce qui est hyper important c'est de comprendre que la multitude
16:45d'intégrations ID va être la force de l'ID en fait et la lecture aussi d'un côté du côté techno
16:52mais c'est vraiment ça qui va être la force de main de l'ID et ça va nous permettre de gérer la
16:57fréquence à la fois sur des univers sémantiques. On a vu l'intégration The Treadesk avec
17:01RampID et ID5 ou FirstID je ne sais plus lequel c'était mais du coup c'est remédier aux limites
17:08que peuvent avoir certains ID parce que c'est souvent les déterministes ils sont précis mais
17:12ils n'ont pas de scale. Il faut de l'interopérabilité en fait entre les ID c'est hyper important d'avoir
17:18ça ça va être ça. Et pour le buy side qu'importe que ce soit finalement Utick, ID5 ou FirstID qui
17:24est permis la conversion vous ce que vous voulez c'est que voilà vous ayez l'info de ciblage et
17:29tout s'apporte quelque chose finalement donc il faut de la collaboration je pense c'est le maître
17:34mot la collaboration et l'interopérabilité. Margarita sur votre solution de ciblage contextuel
17:38couplé à de l'ID concrètement que permet l'ajout de cette variante de ciblage qu'est l'ID ? En quoi
17:46est-ce qu'elle améliore votre solution de ciblage contextuel ? Je rebondis juste sur ce qu'Antoine
17:50disait parce qu'effectivement il disait que les résultats sont tombés la semaine dernière. Nous
17:54on fait beaucoup de campagnes contextuelles depuis plus de quatre ans déjà et ce qu'on constate
17:58aujourd'hui c'est que les contextuelles fournissent de meilleurs résultats. Effectivement il faut bien
18:02fine-tuner les segments, il faut travailler avec beaucoup de custom, il faut continuer à les
18:07améliorer tout au long de la campagne et ne pas travailler avec des segments figés et continuer
18:10à les relier effectivement à la performance qu'on mesure derrière et donc on a déjà des résultats
18:15qui sont très bons. Mais toi tu as souligné quelque chose qui est très important c'est la
18:20maîtrise du capping et le fait que le contextuel naturellement a un taux d'exposition entre 1 et 2
18:26parce que les internautes reviennent rarement relire le même texte beaucoup de fois et pour
18:33certains annonceurs, pour certaines industries, le taux d'exposition optimal se situe entre 7 et 8
18:39pour de manière à avoir le taux de conversion le plus intéressant pour l'annonceur. Effectivement
18:45avec ce couplage contextuel ID, ce qu'on a cherché à faire c'est justement aller plus loin dans cette
18:50démarche là et de voir à quel point l'ID apportait une plus-value par rapport au contextuel. Déjà avec
18:55le contextuel de base on a de très bonnes performances mais typiquement je peux citer
18:58deux cas clients puisqu'ils sont publics et on a les informations notamment avec Cofidis qui a
19:04été le premier à tester dans cette démarche là qui a démarré déjà dès 2023 dans ce test avec un
19:09objectif très précis est-ce que l'augmentation du capping, est-ce qu'à l'augmentation de la
19:13fréquence en allant plus vers la fréquence idéale me permet d'augmenter mon taux de
19:18conversion et c'est ça qu'on a mesuré effectivement pendant cette campagne et ce qu'on a constaté c'est
19:23qu'effectivement on a une amélioration non seulement par rapport au contextuel donc on a
19:27généré plus de 49% de l'ID supplémentaire par rapport au contextuel mais on a généré plus de
19:3265% en plus par rapport au cookie tiers donc en fait on a un uplift par rapport aux deux et ça
19:37c'était la jauge aussi est-ce qu'on arrive à faire mieux que le contextuel mais aussi continuer à
19:40faire mieux que le cookie et on a constaté effectivement qu'on a un uplift en termes de
19:44l'ID, un uplift en termes de conversion et qu'on est passé d'une exposition de 1,7 à 7,4 qui se
19:49rapprochait de l'exposition idéale et donc effectivement on voit que le couplage des deux a
19:54du sens en fait dans un monde complètement sans cookie tiers et on couple le où avec le qui et
20:00ensemble en fait on fait quelque chose qui a du sens pour un annonceur précis. C'est pas une solution
20:05mais plusieurs. Plusieurs solutions embarquées effectivement et on a le cas intermarché qui lui
20:09était plus sûr de l'arrivée sur site sur une autre problématique mais qui reste aussi de la
20:13performance fait l'objectif de ce couplage là c'est surtout d'aller chercher plus de performance pour
20:17aller plus vers la fin du tunnel vers le sur lequel on a le plus l'impact des cookie tiers
20:22et effectivement sur intermarché ce qu'on a fait c'est qu'on a travaillé sur l'arrivée sur site
20:26qu'on a augmenté effectivement par rapport aux cookie tiers et par rapport au contextuel tout
20:31seul mais on a surtout augmenté les conversions e-commerce de manière indirecte au travers de
20:38ces campagnes là de plus de 20% ce qui était vraiment très important pour ce type de clients.
20:41Arthur on a parlé du contextuel, les ID partagés c'est un sujet que vous regardez
20:46ou pour l'instant c'est pas trop prévu pour le compte du SIG ?
20:50C'est des sujets qu'on regarde mais en fait on fait aussi confiance à nos équipes en fait pour le
20:54faire donc c'est un peu ce qu'on disait tout à l'heure mais en même temps Margarita l'a bien
20:58dit c'est que nous finalement le sujet qui nous intéresse le plus c'est que les conversions sur
21:02le site ou tout simplement les arrivées sur site en fait fonctionnent bien donc c'est vraiment
21:05le premier faisceau d'indice qu'on regarde et ensuite c'est vrai qu'on teste plein de solutions
21:10les ID unifiées en font partie mais c'est là où en fait on fait confiance aux équipes chez
21:14nous d'Antoine son collègue chez nous pour en fait arriver à trouver le bon mix en fait de tout
21:20ça donc c'est des choses qui sont importantes on a évolué dans un monde où de toute façon les
21:24ID existent, des cookies existent encore un petit peu, il y a des endroits il y en a,
21:28il y a des endroits il n'y en a pas donc en fait on n'est jamais dans une monosolution,
21:32on est toujours dans une multisolution et c'est ça qui est la vraie difficulté aujourd'hui à
21:37gérer dans une campagne. Il nous reste une minute donc une dernière question pour voir Arthur mais
21:42un des gros sujets que vous avez évoqué c'est la cruciale attention qui doit être donnée au
21:48trafficking vous disiez que le trafficking a peut-être un petit peu la qualité du trafficking
21:52est un petit peu baissée on a moins de données l'expertise aussi c'est peut-être un peu perdu
21:55et avec la disparition des cookies tiers c'est plus que jamais important de consacrer des efforts
21:59et de reconnecter ces vêtements idem ce que Margaret est en train de dire c'est qu'en fait
22:04il faut qu'on redonne la visibilité directe en fait sur la performance du site au régie ou
22:09aux publisheurs etc pour qu'en fait ils sachent en temps réel le résultat de leur campagne et du
22:14coup en fait toute la mise en place des connecteurs du trafficking des campagnes tous ces mots
22:19barbares en fait redevient hyper important pour qu'on puisse suivre finalement une exposition
22:22quelque part avec une technique une méthodologie une techno jusqu'à l'arrivée en fait finalement
22:29sur une vente sur n'importe quoi. Il y a des solutions qui existent on parle de tracking
22:34server side où finalement ça se fait plus via un cookie sur le site mais via un appel serveur
22:38c'est facile à mettre en place pour des gens comme facebook tiktok et compagnie c'est peut-être
22:43plus fastidieux à faire pour les acteurs de l'open web il faut le faire sur tous ces sites là c'est
22:47du c'est du boulot. Et c'est compliqué aussi pour les annonceurs. Ouais sur je sais pas combien il y a
22:51de sites rien que chez votre client. Je vous y arrive pas. Ouais il y en a beaucoup. Je crois que je crois que la
22:56dernière fois et même s'ils sont en train de le réduire je crois qu'on est passé plus de 7 8000
23:01à 3 000 maintenant donc c'est colossal et encore ils travaillent beaucoup sur ce genre de sujet
23:08mais c'est compliqué et même s'ils avaient un seul site en fait c'est compliqué parce que
23:12tu es en train de dire il y a la partie facebook qui a la partie toutes les solutions un peu leur
23:17technique donc c'est aussi c'est aussi beaucoup plus de techno beaucoup plus d'intégration beaucoup
23:24plus on sait qu'une technologie ça fonctionne jamais tout le temps très bien donc il faut le
23:28checker en permanence et ça rebalance un peu les cartes ça rebalance un peu le poids sur sur
23:35différentes équipes il ya une balance qui doit se retrouver entre annonceurs tech business tech
23:41pareil merci beaucoup à tous les trois merci merci

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