Les Vraies Voix responsables avec Terry Tang, directeur général de Clivet France ; Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB ; Cécile Beaudonnat, présidente de la Commission nationale des femmes de l’artisanat et gestionnaire d’une entreprise familiale de 3 générations de charpente et couverture dans le Puy-de-Dôme.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-10-02##
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-10-02##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00« Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables. »
00:06« Les vraies voies responsables ce soir jusqu'à 20h avec Philippe David, bien entendu,
00:11une heure pour prendre le pouls d'un secteur stratégique, le bâtiment.
00:14Et on en parle à l'occasion du Bâtimat, le salon de la construction qui se déroule en ce moment même à Paris-Port-de-Versailles.
00:21Avec le secteur du neuf qui fait grise mine, vous l'avez entendu ces derniers mois,
00:25la rénovation se porte pourtant, elle, un petit peu mieux. »
00:27« Mais les entreprises redoutent la fin prochaine de MaPrimeRénov', qui encourageait la rénovation énergétique.
00:32Comment faire face aux dérèglements climatiques sans aggraver la situation ?
00:36C'est là tout l'enjeu de la sobriété. On va aussi parler de ces métiers du bâtiment qui se féminisent. »
00:41« On en parle dans un instant tout de suite, c'est les vraies voies responsables. »
00:47« Et avec nos invités, Jean-Christophe Repond qui est avec nous, président de la CAPEP,
00:50de la Confédération de l'artisanat des petites entreprises du bâtiment.
00:54C'était notre invitation, Thierry Tang, directeur général de Clivet France.
01:00Bonjour, merci d'être là.
01:02Et puis, Cécile Baudonna, qui est avec nous, présidente de la Commission nationale des femmes de l'artisanat,
01:07gestionnaire d'une entreprise familiale aujourd'hui.
01:09Six générations d'entreprises. »
01:12« Trois générations. »
01:13« Ah, ben voilà, il y a eu deux foutues chez vous, le prénom et finalement le nombre de générations. »
01:18« Trois, c'est pas mal. »
01:19« Oui, j'allais dire, c'est... »
01:20« Mais soixante ans. »
01:21« Mais soixante ans, voilà. »
01:23« C'est peut-être pour ça que ça a été confondu. On va revenir sur la tendance du secteur,
01:27qui accuse aujourd'hui un recul de 3% selon ce que vous dites, en tout cas à la CAPEP.
01:33C'est aujourd'hui le neuf qui souffre le plus ? »
01:37« Oui, nous, ce qu'on dit, c'est dans l'artisanat du bâtiment,
01:39j'imagine que d'autres groupes plus importants que l'artisanat souffrent plus du neuf.
01:44Nous, actuellement, dans l'artisanat du bâtiment, dans les petites structures,
01:47le neuf est à 6% de recul d'activité et nous avons encore un recul d'activité
01:53sur la rénovation et la rénovation de performances énergétiques de moins 0,5 et moins 1.
01:58Donc, c'est-à-dire qu'on est à moins 3 de moyenne, qui n'est pas favorable,
02:02mais on a encore une activité qui peut donner des espoirs si on réagit vite
02:06et qu'on a des arbitrages très rapidement. »
02:08« Alors, est-ce que les obligations écologiques qui ont fait monter les prix,
02:12le coût de la construction, cumulées à la hausse des taux d'intérêt
02:16qui baissent la capacité d'emprunt des ménages, voire même des entreprises,
02:19est-ce que ça a eu des conséquences sur ces chiffres ? »
02:23« Oui, bien évidemment que ça a joué sur ces chiffres-là.
02:25On a quand même connu dans le bâtiment trois ans de crise,
02:29Covid plus pénurie plus hausse de l'énergie, qui ont impacté… »
02:33« Plus de guerre en Ukraine. »
02:34« Plus de guerre en Ukraine. Nous, on a vécu, au niveau de nos entreprises artisanales,
02:37une hausse d'à peu près 30% des matériaux, ce qui veut dire qu'inévitablement,
02:40à un moment donné, dans le prix de la facture finale du devis de l'artisan,
02:44le pouvoir d'achat du particulier en a pâti.
02:47Ça veut dire qu'on a eu de difficultés à trouver de l'activité,
02:49ce qui explique ce recul.
02:51Maintenant, d'évidence, on a un petit retournement sur l'inflation,
02:57sur la baisse des taux.
02:59J'ai cru comprendre aussi que dans le logement ancien,
03:03il y avait une déflation, que les prix n'augmentaient pas,
03:06donc ça veut dire qu'il y aura aussi de l'achat d'immobilier.
03:09Donc on a, pour espoir, de reprendre une activité assez rapidement dans la TPE.
03:14Alors bien évidemment que d'autres grands groupes,
03:15dans la partie neuf et la promotion immobilière,
03:17là, pour le coup, c'est un peu plus sinistré et sur une durée un peu plus longue.
03:20Thierry Tang, vous, vous êtes directeur général de Clivet France,
03:23qu'une entreprise où on voudrait, en tout cas, vous faites des pompes
03:25à la chaleur, du chauffage, de la ventilation, de la climatisation.
03:28Est-ce que ça veut dire que vous aussi, ce marché est un petit peu en recul ?
03:32Est-ce que vous sentez que c'est un peu plus difficile aujourd'hui ?
03:35Oui, tout à fait.
03:36Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on est dans un contexte de fond
03:39où justement il y a des belles perspectives, on en parlait tout à l'heure,
03:41où il y a vraiment beaucoup à faire, il y a des vrais enjeux
03:44et il y a une vraie ambition, justement, de la France et de l'Europe.
03:47Et justement, de ce côté-là, même si d'un point de vue structurel,
03:50on est sur une hausse et il y a vraiment des belles perspectives,
03:532024, ça a été une année, justement, un peu, sur ce que disait monsieur,
03:57un peu en recul par rapport à l'année précédente,
03:59où justement, il y a eu des remises en question sur beaucoup de travaux qui ont été faits.
04:03Et d'ailleurs, les chiffres que vous annoncez, je trouve, sont relativement,
04:06on va dire, vous avez bien limité la casse par rapport, effectivement,
04:09aux autres acteurs qu'on peut rencontrer sur le marché.
04:11– Mais, pardon Philippe, vous qui êtes à l'international,
04:13est-ce que c'est une tendance générale ou c'est lié quand même à l'Europe ?
04:16– Alors, il y a deux effets, c'est-à-dire que c'est une tendance générale,
04:19dans un premier cas, mais la deuxième chose qu'il faut signaler,
04:22c'est que la France, par exemple, quand on parle de pompe à chaleur,
04:24c'est le premier pays dans le monde.
04:26Et la baisse s'est ressentie beaucoup plus forte en France que ailleurs en Europe.
04:31– Cécile Baudelaire, vous faites ces constats, vous,
04:33à la tête d'une TPE de l'artisanat, dans la partie sud-ouest du Puy-de-Dôme,
04:38donc en pleine zone rurale ?
04:40– On fait ce constat, oui, parce que je fais partie de la CAPEB,
04:44mais c'est vrai qu'au niveau entreprise familiale,
04:48nous, on a du travail, ça fait 60 ans qu'on existe,
04:51et on continue à recruter, à nous développer, à innover aussi, je dirais.
05:00Et dans la rénovation énergétique, on a encore un grand champ devant nous.
05:06– Mais est-ce que ce qu'il se passe aujourd'hui,
05:08dans la politique, c'est très compliqué, l'inflation, les prix,
05:11est-ce que quand même, ça a été un petit peu compliqué,
05:16même vis-à-vis des clients, vis-à-vis de vos partenaires ?
05:18Est-ce que le prix, par exemple, a changé quelque chose ?
05:21– Le prix a changé quelque chose, surtout l'année dernière,
05:24et même au moment du Covid, je dirais,
05:27où les matériaux ont été un peu raréfiés,
05:32et on n'a pas pu les avoir de suite,
05:35donc on avait du travail, mais on n'avait pas les matériaux pour travailler,
05:38et c'est vrai que c'était…
05:39– Donc ça veut dire que c'est un décalage, finalement, de chantier, souvent ?
05:41– Décalage de chantier, et puis les clients, après,
05:44certains ne voulaient plus faire les travaux.
05:47– Quand on parle des baisses dans le bâtiment, c'est surtout quoi ?
05:50C'est le particulier, c'est le logement social,
05:52c'est la construction d'entreprises, d'usines ?
05:54– C'est le logement social, c'est la production de logements neufs,
05:57c'est la promotion immobilière, puisqu'on avait un modèle économique
06:00qui était surtout basé sur la loi Pinel, sur la défiscalisation,
06:04et l'annonce de la disparition de la défiscalisation a un peu crispé ce marché-là.
06:08Il y a aussi la zéro artificielle nette des sols qui a bien impacté tout cela,
06:13et donc, du coup, on a eu un attentisme depuis un an et demi,
06:16et ça veut dire que le neuf a décroché, pour les grands groupes,
06:19c'est du moins 40%, c'est pour ça que nous, en TPE,
06:21on est moins touchés par ce neuf, mais bien évidemment que ça va nous impacter,
06:25donc on est très conscients qu'il faut revoir le modèle économique de la construction
06:29sur l'ensemble du champ, ça veut dire que nous,
06:32on demande un grenelle à la nouvelle ministre du logement,
06:34parce qu'il faut revoir, me semble-t-il, toute la partie défiscalisation,
06:38il faudra bien, à un moment donné, que l'État se mette en face des banques
06:41pour qu'on aille voir un peu tout l'emprunt qu'il y a en France,
06:45et plutôt que de faire de l'emprunt, plutôt de l'investir dans la pierre
06:48et l'investir dans l'amélioration de l'habitat, l'amélioration des propriétés
06:52et le vieillissement de la population.
06:53Il y a, je pense, une mesure forte à porter auprès du milieu bancaire,
06:57de gouvernement, sans toucher trop aux finances publiques,
07:00en mettant l'État en garantie de l'épargne pour inciter les particuliers à investir.
07:07Alors vous restez avec nous dans un instant,
07:09on va revenir sur des perspectives aujourd'hui avec le nouveau gouvernement,
07:13puisque maintenant, ça y est, vous avez une ministre de tutelle, Valérie Lettard.
07:17On va espérer en tout cas que les aides et que les propositions
07:22qui sont faites par la CAPEB aillent jusqu'au bout.
07:24On en parle dans un instant, à tout de suite.
07:31Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
07:3319h20, les vraies voies responsables.
07:37Alors qu'on est en plein salon BATIMAT, le grand RAUD du bâtiment,
07:40au parc des expositions de la Porte de Versailles,
07:42on reçoit les acteurs du bâtiment avec Jean-Christophe Repond...
07:46Majeur !
07:47Les acteurs majeurs, absolument, flamme à toi !
07:49Je confirme.
07:50Christophe Repond, président de la CAPEB,
07:52la Confédération de l'Artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
07:56Cécile Bodonna, présidente de la Commission nationale des femmes de l'artisanat,
07:59qui gère une entreprise familiale depuis...
08:01Enfin, pas depuis 60 ans, une entreprise qui a 60 ans,
08:04comme vous ne les avez pas encore,
08:05dans le puits d'Aume.
08:06Et Terry Tang, directeur général de Clivet France,
08:09une entreprise d'origine italienne qui fait notamment
08:11des pompes à chaleur, d'échauffage, de la ventilation et de la climatisation.
08:15Et je le disais avant la pub, Terry Tang,
08:18j'ai envie de vous demander, maintenant que ça y est,
08:20le nom de la ministre du tutelle est tombé,
08:24qu'est-ce que vous attendez, vous, de ce gouvernement ?
08:27J'imagine un plan sur la prime Rénov'.
08:30Nous, on aimerait bien voir, justement, de la part du Premier ministre
08:33et des trois ministres qui sont, justement, au niveau du logement,
08:35au niveau de l'économie et aussi au niveau de la transition énergétique,
08:38une feuille de route qui soit relativement claire.
08:41La semaine dernière, quand on a eu l'occasion,
08:43il y a 29 acteurs qui ont signé une lettre ouverte
08:45pour demander un petit peu de clarté et de stabilité.
08:48Et on a besoin que la poussière retombe un petit peu,
08:50puisque toute l'année, on a été un petit peu ballonnés
08:52entre plusieurs annonces et plusieurs changements.
08:56Effectivement, je pense que tous les acteurs, aujourd'hui,
08:58ont besoin d'une voix relativement claire.
09:00La clarté sur quoi, par exemple ?
09:02Déjà, sur la façon pour le parcours, par exemple, du particulier
09:04qui souhaite faire des rénovations, qui veut bénéficier des aides
09:06qui sont de la prime Rénov' ou des C2E.
09:08Aujourd'hui, est-ce que tout le monde sait à quoi il a le droit
09:11et comment est-ce qu'il s'y prend ?
09:13S'il est éligible ou pas, déjà.
09:15Et ensuite, les entreprises, est-ce qu'elles sont sûres
09:17d'être payées en temps et en heure ?
09:18Est-ce qu'elles peuvent se lancer dans ce domaine-là ?
09:19Est-ce qu'elles savent qu'elles ont de la visibilité
09:21et qu'elles pensent que dans trois mois, les choses vont encore changer ?
09:23Tout ça, ce sont des choses qui, effectivement, vont perturber,
09:25on va dire, le sujet de tous les jours,
09:27alors qu'on a des sujets de fonds, qu'on a besoin de travailler
09:30et on a des investissements qu'on a lancés, justement,
09:32pour accompagner tout ce qui se passe aujourd'hui
09:34et toutes les perspectives qu'on veut atteindre.
09:36Avec des dates butoirs, hein, pour les...
09:38Voilà, de décarbonation, de rénovation, d'installation.
09:41Le gouvernement avait annoncé, justement,
09:43une création d'emplois d'environ 47 000 personnes d'ici à 2027,
09:47multipliées par 10 les installations.
09:49Aujourd'hui, par exemple, cette année,
09:51c'est une année dans laquelle on a ressenti, quand même,
09:53un gros coup de mou dans l'industrie.
09:54Alors, on sait que, structurellement, on est sur quelque chose
09:56qui va vers le haut, mais dans le quotidien,
09:58aujourd'hui, on a besoin, justement, de cette stabilité,
10:00de cette clarté, d'un message clair qui nous dit,
10:02voilà, vous pouvez y aller, faites confiance au système.
10:05On a préparé les mains-primes Rénov', on a préparé ces deux œufs,
10:08les pompes à chaleur, ça existe.
10:10Il y a plusieurs systèmes, il y a plusieurs énergies.
10:12Voilà, le choix existe.
10:13Il y a des gens pour vous conseiller, c'est ça dont on a besoin.
10:16Cécile Baudonnat, est-ce que, quand on est,
10:18comme vous, une entreprise artisanale,
10:20est-ce que ce n'est pas un peu compliqué,
10:22tout ce qu'on fait, mains-primes Rénov', la dette de ceux-ci,
10:24de ceux-là, pour le commun des mortels,
10:26c'est très compliqué, même pour les artisans aussi ?
10:28Pour les artisans aussi, c'est vrai.
10:30Le choix de simplification n'a pas eu lieu ?
10:32Non, je ne crois pas.
10:34Ou alors, il nous a échappé.
10:36Voilà, on redemande régulièrement,
10:39et c'est vrai que, non, ça, on n'a pas de vision.
10:44Il était en cours, en fait.
10:45Avant la dissolution, on était sur un choc de simplification,
10:47notamment sur le RGE, et des passerelles RGE C2E.
10:51Et c'est ça qu'on redemande à Mme Valérie Letart,
10:53qui était ce matin au Mondial du bâtiment,
10:54et que nous verrons, nous, qu'à Peb,
10:56demain à 18h, dans son cabinet,
10:57c'est qu'on demande une simplification drastique
10:59pour cette approche-là.
11:00On demande aussi, si possible, l'enveloppe
11:03au même niveau, c'est quand même aussi important,
11:06pour le particulier, parce qu'on rappelle quand même
11:07que c'est une enveloppe pour le particulier,
11:09pour le pouvoir de recherche des particuliers.
11:10Et donc, c'est pour nous un signe d'activité,
11:12que ce soit l'industrielle ou l'artisan.
11:13Donc, on a besoin de ces deux signes distinctifs,
11:16de maintien de l'enveloppe,
11:17alors qu'on a du mal à savoir,
11:19avec le milliard en moins, le milliard en plus,
11:21de l'année dernière, de Bruno Le Maire.
11:24Un milliard, une broutille.
11:25Rien, presque rien.
11:26Et donc, on a besoin de savoir,
11:283, 4 milliards d'enveloppes,
11:29et une simplification à venir,
11:30et un accès favorisé pour les TPE,
11:32parce que, pour nous, on a besoin de s'investir plus
11:35dans l'artisanat du bâtiment,
11:36au niveau de MaPrimeRenov'.
11:37On a perdu, l'année dernière, des entreprises
11:39qui permettent d'accéder à MaPrimeRenov'.
11:41Les entreprises qui permettent de vous faire bénéficier
11:43de cette MaPrimeRenov',
11:44ce sont des entreprises dites RGE,
11:46le garant de l'environnement.
11:47Il y en avait 61 000, il y en a moins,
11:49et on a perdu 10% d'entreprises.
11:51Donc, il nous faut, à tout prix,
11:52redonner de la confiance, une visibilité,
11:54pour que, et artisans, et particuliers,
11:56rentrent dans la démarche de MaPrimeRenov',
11:58et de la rénovation énergétique.
12:00Et sur les compétences,
12:01la validation, justement, des acquis,
12:03ça aussi, c'est très important ?
12:04Eh bien, on avait validation sur l'ancien ministère,
12:06et puis, donc, on a redit, ce matin, à Mme Letart,
12:08que nous, on était très intéressés
12:10à ce que l'ensemble des artisans
12:11puissent aller sur ce marché-là,
12:12et vérifier la compétence sur le chantier.
12:14Donc, ce qu'on appelait,
12:15que Christophe Béchieux a appelé
12:17la validation des acquis et de l'expérience.
12:19Et donc, nous, c'est d'être,
12:21au lieu de monter un dossier administratif,
12:23avant de faire le chantier,
12:24on préfère avoir l'expérience sur le chantier,
12:26et vérifier qu'on est bien à la hauteur du chantier,
12:28et derrière, revenir dans la suite logique du RGE.
12:31Le Premier ministre a dit
12:32qu'il n'avait pas de tabou.
12:33Soit, est-ce qu'il faudrait revoir,
12:35notamment, parce que c'est peut-être
12:36un tabou pour certains,
12:38la fiscalité de l'immobilier,
12:39à cause de la faible rentabilité pour les bailleurs,
12:42de la hausse de la taxe foncière,
12:44qui pénalise gravement les propriétaires,
12:48et les investisseurs,
12:49et enfin, par exemple, l'IFI,
12:51qui est quand même un impôt assez surréaliste,
12:53à mon avis.
12:54Alors, nous, artisans des bâtiments,
12:55on est peut-être un peu moins impactés
12:56que les grands groupes sur le neuf,
12:57mais il en reste néanmoins,
12:59qu'on a demandé à une Grenelle
13:00pour la remise à plat de tout ça.
13:01Et je pense qu'il faut faire
13:02des propositions innovantes,
13:03et ne pas repartir sur ce qui a été existant,
13:05et qui a souvent été dénoncé
13:07comme un effet d'aubaine.
13:08On a parlé de 3-4 milliards d'effet d'aubaine
13:10sur le Pinel, etc.
13:12Donc, je pense qu'il faut remettre à plat,
13:15faire des propositions.
13:16Nous, on n'a pas aussi de tabou,
13:18donc on fera des propositions avec APEB,
13:20avec notre vision de l'artisanat et du neuf,
13:23mais bien évidemment,
13:24qu'il faut se mettre autour de la table
13:26avec tous les tenants et les aboutissants
13:28de la filière,
13:29pour trouver des nouvelles solutions.
13:30Mais ça veut dire que les nouvelles solutions,
13:31entre les moments où vous les demandez,
13:32et là, ça va être encore un vide,
13:34et un gros point d'interrogation.
13:36On sait que le neuf ne se relancera pas en 6 mois,
13:38c'est pour ça qu'on veut vraiment faire un effort
13:40sur la rénovation énergétique,
13:41parce qu'on sait que là, par contre,
13:42le voyant, et si on annonce dès maintenant
13:44que c'est stable,
13:45qu'on a le même budget,
13:46et qu'on a les mêmes monogestes,
13:48et parcours de rénovation pour 2025,
13:50on sait que les particuliers peuvent s'engager.
13:52Et pour nous, c'est un relais d'activité assez important.
13:54Le neuf prendra un peu plus de temps
13:56pour le relever,
13:57il faut le repenser,
13:58il faut le retravailler,
13:59que ce soit sur le logement social,
14:01ou le primo accédant.
14:03Vous, Thierry Tang,
14:04vous êtes en amont du neuf,
14:06et après de la rénovation,
14:08et vous sentez qu'il y a deux marchés,
14:10il y en a un qui progresse par rapport à l'autre,
14:12qui est vraiment figé aujourd'hui ?
14:13Oui, aujourd'hui on sait que le vivier,
14:15il vient plutôt principalement de la rénovation énergétique.
14:17Il faut savoir aujourd'hui qu'un logement,
14:19le logement en France,
14:20le chauffage représente 80%
14:22des émissions de gaz à effet de serre,
14:24et ça représente environ 70% des consommations.
14:26Donc on sait qu'il y a des sujets de fonds comme ceux-là,
14:28pour me répéter par rapport à ça,
14:30où on sait qu'on peut régler pas mal de problèmes.
14:32Ici, grâce à une pompe à chaleur,
14:33vous pouvez diviser jusqu'à quatre les consommations,
14:35et vous allez réduire vos émissions de gaz à effet de serre
14:38d'environ 90%.
14:39Donc tout ça, ce sont des sujets sur lesquels
14:41on pense qu'on peut aider.
14:42Néanmoins, on pense que c'est sur cette partie-là,
14:44sur la partie rénovation,
14:45où il y aura le plus de travail à faire.
14:47Le neuf aujourd'hui, c'est une production annuelle.
14:49Et puis c'est une complémentarité des fenêtres
14:51de tout un tas de choses.
14:52Exactement.
14:53Donc on rejoint le discours qu'on a entendu,
14:55où justement, effectivement,
14:56on pense que même pour les artisans,
14:58et même pour la filière d'installation,
14:59la partie rénovation énergétique,
15:01c'est quand même un domaine sur lequel
15:03on peut tous agir,
15:04on peut y mettre du budget,
15:05et on va tous y gagner.
15:06Cécile Bodona, vous qui êtes artisane,
15:09je le féminise, désolé,
15:11on parlait justement de la ministre.
15:12Est-ce qu'il y a toujours le problème
15:14de la sous-traitance ?
15:15On avait parlé du plombier polonais
15:17il y a quelque temps,
15:18vous êtes dans la charpente couverture.
15:19Est-ce qu'il y a, je ne sais pas,
15:20le couvreur bulgare
15:21qui vous pose problème
15:22en termes de concurrence ?
15:23Enfin, bulgare, vous d'ailleurs.
15:25Dans certaines villes,
15:27dans certaines régions, oui.
15:28Mais après, en ruralité,
15:30comme nous, on est un peu moins.
15:34Mais c'est vrai que oui,
15:35ça pose problème.
15:36Et vous attendez quelque chose de la ministre ?
15:38Des couvreurs qui s'installent
15:40sans expérience, sans rien.
15:42Mais il faut quand même un diplôme
15:43pour s'installer comme couvreur ou pas ?
15:45Son silence veut dire beaucoup.
15:48Justement, cet encadrement
15:50dont vous parliez,
15:51Jean-Christophe Repond,
15:52sur la sous-traitance en cascade,
15:54pour la limite des fraudes,
15:55là aussi, il y a un vrai sujet.
15:57On avait demandé, nous,
15:58qu'il y ait un arbitrage
15:59pour qu'on n'ait pas de possibilité
16:01de sous-traiter une entreprise non RGE
16:03si on était RGE.
16:04Donc ça, c'est pour nous vital.
16:06On avait demandé
16:07deux rangs de sous-traitance maximum.
16:09Ça devait être légiféré.
16:10Et puis, des solutions aidant,
16:12on s'est arrêté là.
16:13Donc, on a revu, nous,
16:14les directions générales
16:15de l'Emploi et la DHUP
16:17pour leur dire, nous,
16:18on veut reprendre ce combat-là.
16:20Mais ça veut dire que
16:21ce que vous demandez,
16:22c'est que toute la chaîne
16:23soit labellisée, entre guillemets ?
16:25Non, on ne peut pas
16:26reprendre toute la chaîne
16:27et puis, il n'y a pas
16:28toutes les entreprises
16:29qui veulent rentrer
16:30dans cette démarche-là.
16:31Nous, on demande, en fait,
16:32que toutes les entreprises
16:33virtueuses qui ont pignon sur eux
16:34et qui veulent rentrer
16:35dans ce marché-là
16:36ne soient pas interdites
16:37sur un dossier administratif.
16:38On vient vérifier
16:39qu'elles soient compétentes
16:40et une fois qu'elles ont fait
16:41la démarche
16:42et qu'elles voient
16:43qu'elles sont faites
16:44pour ce marché-là,
16:45une fois que l'audit final
16:46est validé
16:47et qu'on est compétent
16:48et qu'il n'y a pas d'écart
16:49de résultat,
16:50on leur demande
16:51de rentrer dans la démarche
16:52classique du RGE.
16:53Il y a 40 000 entreprises
16:54dites RGE en France
16:56pour 4 milliards de chantiers.
16:58Vous comprenez bien
16:59que pour ma part,
17:00moi qui représente
17:01les entreprises artisanales
17:02du bâtiment,
17:03il y a un problème
17:04puisqu'on a 620 000 entreprises
17:05potentielles
17:06sur le territoire
17:07de petite taille
17:08et donc, il faut ouvrir
17:09le marché
17:10tout en le contrôlant
17:11bien évidemment
17:12et ça permettra
17:13de lutter contre la fraude
17:14puisqu'on a bien vu
17:15les derniers papiers
17:16qui sont sortis récemment.
17:17On n'a pas,
17:18avec ce contrôle drastique
17:19très administratif,
17:20empêché la fraude
17:21que ce soit au niveau
17:22du C2E.
17:23Et donc là,
17:24moi je souhaite,
17:25enfin nous souhaitons
17:26à la CAPEB
17:27que l'argent
17:28de nos impôts
17:29qui soit consolidé
17:30l'année prochaine
17:31par l'intermédiaire
17:32de la ministre du Logement
17:33mais qui soit aussi
17:34qui parte à la rénovation
17:35et qui parte
17:36au bien-être
17:37des particuliers
17:38et non pas
17:39à des fraudeurs
17:40de droite et de gauche
17:41et en plus,
17:42pour nous,
17:43en tant qu'artisans,
17:44c'est usant
17:45de voir les médias
17:46qui font,
17:47qui fassent les marronniers
17:48sur la fraude,
17:49l'entreprise
17:50qui jette le placo
17:51et l'isolant,
17:52enfin on a que
17:53de la contre-performance.
17:54On a lancé, nous,
17:55pendant le Mondial du Bâtiment,
17:56une marque de label CAPEB
17:57qui s'appelle
17:58Artisans du Bâtiment
17:59by CAPEB
18:00pour dire,
18:01regardez,
18:02quand vous faites
18:03de la rénovation,
18:04allez voir des entreprises
18:05compétentes,
18:06bossez votre dossier
18:07de rénovation
18:08et faites confiance
18:09dans l'industrie
18:10dite compétente.
18:11Donc on a dit,
18:12c'est pas du hasard
18:13pour réussir un chantier.
18:14Après il y a le tarif
18:15qui compte,
18:16vous le savez.
18:17Je me permets,
18:18je pense que l'industriel
18:19peut aussi avoir sa responsabilité
18:20et je pense qu'aujourd'hui,
18:21nous en tout cas,
18:22on pense à une clivette université
18:23et donc on forme des gens
18:24et on pense,
18:25vous l'avez dit tout à l'heure,
18:26il y aurait beaucoup plus
18:27de main-d'oeuvre à former
18:28et de ce côté-là,
18:29on essaie de cadrer aussi
18:30justement en disant,
18:31voilà,
18:32si vous voulez obtenir
18:33votre garantie,
18:34si vous voulez obtenir
18:35justement tous les avantages
18:36de travailler avec nous,
18:37il faut que vous soyez
18:38certifiés par nos soins,
18:39il faut que vous soyez formés
18:40pour être sûr justement
18:41qu'il n'y ait pas de malfaçon.
18:42En tout cas,
18:43ce sont des métiers d'avenir.
18:44C'est pour ça qu'il y a
18:45tel que le vôtre,
18:46d'ailleurs menuisier,
18:47charpentier,
18:48c'est quand même
18:49un très beau métier.
18:50On l'a vu avec Notre-Dame de Paris.
18:51Finalement,
18:52on remet à l'honneur,
18:53en tout cas,
18:54ces métiers d'artisanat.
18:55On fait une petite pause,
18:56on revient dans un instant.
18:57On parle du bâtiment
18:58jusqu'à 20h
18:59avec Philippe David
19:00et nos invités.
19:01Sud Radio,
19:02c'est vous qui donnez le temps.
19:03Je vous remercie d'abord
19:04de permettre à des tas de gens
19:05de s'exprimer
19:06et de leur laisser surtout
19:07le temps de développer
19:08leur discours.
19:09Sud Radio,
19:10parlons vrai.
19:11Sud Radio,
19:12les vraies voix clés.
19:13Sud Radio,
19:14les vraies voix
19:15qui font bouger la France.
19:1619h20,
19:17les vraies voix responsables.
19:19Retour des vraies voix responsables.
19:21Une spéciale bâtiment ce soir
19:23alors que se déroule
19:24le Salon Bâtimat
19:25à la Porte de Versailles.
19:26On a les grands intervenants.
19:28Oui, les meilleurs,
19:29le best.
19:31Jean-Christophe Repond,
19:32président de la CAPEB,
19:33la Confédération de l'Artisanat
19:34et des petites entreprises
19:35du bâtiment.
19:36Terry Tank,
19:37directeur général
19:38de Clivet France.
19:39C'est une entreprise
19:40d'origine italienne
19:41qui fait tout ce qui est
19:42neige,
19:43ventilation,
19:44climatisation.
19:45Et Cécile Bodonna,
19:46présidente de la Commission nationale
19:47des femmes de l'artisanat
19:48puisqu'il y a de plus en plus
19:49de femmes dans l'artisanat,
19:50en particulier dans le bâtiment,
19:52et qui gère une entreprise
19:53qui a 60 ans
19:54dans le puits de Dôme.
19:57On évoquait,
19:58il y a quelques instants,
19:59Jean-Christophe Repond,
20:00la possibilité de faciliter
20:02justement les groupements
20:03momentanés d'entreprises,
20:05c'est-à-dire pour obtenir
20:06des marchés privés ou publics.
20:08Aujourd'hui,
20:09c'est très compliqué.
20:10Oui, c'est compliqué.
20:11Puis ça demande aussi
20:12une aide, je dirais, législative
20:14parce que culturellement,
20:16l'artisan est indépendant
20:17et autonome,
20:18il travaille seul.
20:19Donc on a besoin, nous aussi,
20:20en tant qu'organisation patronale,
20:22de donner un sens,
20:23une pédagogie à nos artisans.
20:24Donc nous, on a créé,
20:25d'ailleurs,
20:26lors de ce bâtiment,
20:27on a reçu
20:28l'award d'argent
20:29de l'innovation
20:30sur la création
20:31d'un logiciel,
20:32d'un support électronique.
20:34Vous pouvez dire
20:35que c'était une belle innovation
20:36sur le groupement
20:37momentané d'entreprises.
20:38En fait,
20:39on arrive en trois clics
20:40à avoir plusieurs métiers
20:41qui se regroupent
20:42pour répondre
20:43justement à la rénovation
20:44d'ampleur.
20:45C'est-à-dire des TCE,
20:46les tout corps d'État, c'est ça ?
20:47Oui, tout corps d'État,
20:48mais en gardant nos métiers.
20:49Nous, artisans,
20:50on est structurés en métiers.
20:51Donc on a des présidents
20:52de métiers,
20:53on est très attachés
20:54à notre métier.
20:55On a aussi, bien sûr,
20:56des entreprises générales,
20:57mais majoritairement,
20:58on rentre par le métier.
20:59Donc on a besoin, nous,
21:00de structurer ces métiers
21:01et de les faire travailler
21:02de plus en plus ensemble
21:03pour donner justement
21:04l'offre globale
21:05aux clients.
21:06Et on a besoin aussi
21:08de travailler notamment
21:09sur un marché qui va être
21:10excessivement important
21:11aussi en France,
21:12en dehors de la rénovation énergétique,
21:13c'est aussi le maintien domicile,
21:14le vieillissement de la population.
21:15Donc c'est en réfléchissant
21:16à tout cela
21:17qu'on a créé ce GME,
21:18mais il nous faudrait maintenant
21:19un projet de loi
21:20qui nous sécurise
21:21pour donner un grand signal
21:22aux artisans
21:23en disant
21:24il est temps maintenant
21:25que vous réinventiez
21:26un peu dans votre travail,
21:27que vous pensiez à travailler
21:28indépendant et autonome,
21:29mais avec votre collègue
21:30dans le même collectif
21:31pour répondre
21:32à la commande des particuliers.
21:33Et ça, c'est le marché
21:34qui veut ça
21:35et il nous faut nous réinventer
21:36si demain on veut
21:37avoir encore
21:38des artisans
21:39de partout
21:40sur l'ensemble du territoire.
21:41Alors il y a un enjeu,
21:42Thierry Tang,
21:43c'est le climat.
21:44Forcément aujourd'hui
21:45vous jouez un rôle majeur
21:46puisqu'il va faire très chaud
21:47ou très froid
21:48et à un moment donné
21:49il va réguler tout ça.
21:50Est-ce que l'innovation
21:51aujourd'hui fait partie
21:52forcément de votre marché ?
21:53Qu'est-ce qu'on imagine
21:54pour demain ?
21:55Oui, tout à fait.
21:56Pour recontextualiser
21:57ce que vous disiez,
21:58Cécile, juste avant.
21:59Je n'aurais jamais pu le dire.
22:00Je vous le laisse.
22:01Effectivement,
22:02l'enjeu dans lequel on est,
22:03c'est aujourd'hui
22:04les rapports du GIEC
22:05ont déterminé
22:06qu'avec le dérèglement climatique
22:07on veut limiter
22:08le réchauffement climatique
22:09à 1,5 degré par an
22:10et pour ça effectivement
22:11il faut limiter
22:12notre utilisation
22:13des énergies fossiles
22:14et ça, ça nous emmène
22:15dans un contexte aujourd'hui
22:16d'électrification du chauffage.
22:17Ça veut dire qu'aujourd'hui
22:18on veut plus chauffer
22:19avec de l'électricité.
22:20Et effectivement,
22:21là il y a un enjeu
22:22sur lequel on va travailler,
22:23c'est qu'en fait
22:24pour pouvoir fonctionner
22:25de cette façon-là
22:26on va utiliser
22:27des gaz réfrigérants
22:28qui eux vont pouvoir fournir
22:29justement la chaleur
22:30et diffuser la chaleur
22:31et aujourd'hui
22:32l'innovation principale
22:33dont nous on est leader
22:34par rapport à ça,
22:35c'est qu'on utilise
22:36un fluide naturel
22:37qui s'appelle le propane
22:38et en fait,
22:39si vous voulez...
22:40Qui est donc un gaz ?
22:41Qui est donc un gaz,
22:42du coup finalement,
22:43donc on change de catégorie
22:44et là on rentre totalement
22:45et pour très longtemps
22:46en dessous des quotas
22:47justement qui sont imposés
22:48par la législation européenne.
22:49Est-ce que ça implique
22:50un fort surcoût
22:51que ce soit à la construction
22:52ou à la rénovation ?
22:53Est-ce que ça implique
22:54un fort surcoût
22:55que ce soit à la construction
22:56ou à la rénovation ?
22:57Alors, il y a...
22:58Un des avantages aussi
22:59par rapport à ça,
23:00c'est que par exemple,
23:01on parlait tout à l'heure
23:02de rénovation,
23:03pour l'artisan qui va aller
23:04justement dans un immeuble
23:05de type ancien
23:06ou un pavillon de type ancien
23:07avec une installation ancienne,
23:08on n'est pas obligé
23:09de tout changer.
23:10Grâce au propane,
23:11on a des caractéristiques
23:12qui vont nous permettre
23:13d'aller très haut en température
23:14et justement,
23:15on va pouvoir régler
23:16des changements
23:17sans changer
23:18toute l'installation.
23:19Effectivement,
23:20il y a un petit surcoût
23:21aujourd'hui qui va être
23:22de l'ordre de 10 à 15%
23:23et effectivement,
23:24de ce côté-là,
23:25c'est des choses
23:26qu'on va jouer
23:27et les aides,
23:28notamment par exemple,
23:29vont pouvoir aider
23:30à l'investissement.
23:31Quelle est la différence
23:32finalement sur un marché neuf,
23:33un marché de la rénovation
23:34quand vous arrivez
23:35sur la création
23:36finalement d'un immeuble
23:37ou d'une maison ?
23:38Ça veut dire
23:39qu'aujourd'hui,
23:40la maison,
23:41plus elle est négative
23:42en énergie,
23:43mieux c'est.
23:44Mais est-ce qu'il y a
23:45des méthodes particulières
23:46entre les deux marchés
23:47en fait ?
23:48Oui, déjà principalement,
23:49c'est en termes de construction.
23:50Il y a aujourd'hui
23:51la réglementation thermique
23:52et d'autres réglementations
23:53pour pouvoir justement
23:54arriver à cette consommation
23:55la plus basse possible
23:56et ensuite,
23:57il y a des technologies.
23:58Justement,
23:59on va parler parfois
24:00de maison positive,
24:01autoconsommation.
24:02Les BEP,
24:03les bâtiments énergétiques.
24:04Voilà,
24:05ce sont des sujets effectivement
24:06et ensuite,
24:07il y a des certifications
24:08qui sont attribuées.
24:09Ça permet aux promoteurs
24:10de valoriser leurs fonciers
24:11et ça permet aussi justement
24:12aux propriétaires
24:13qui sont en acquisition
24:14de savoir dire
24:15qu'ils ont une maison
24:16justement qui est valorisée
24:17de cette façon-là.
24:18Je vais vous poser une question
24:19et ça va peut-être donner
24:20des sueurs froides
24:21à certains auditeurs.
24:22Est-ce que le niveau très bas
24:23peut bien remonter
24:24par les nouvelles technologies ?
24:25Oui.
24:26Justement,
24:27grâce à l'aide des artisans
24:28par exemple.
24:29Par diagnostic de performance énergétique
24:30par exemple.
24:31Oui, tout à fait.
24:32Bien sûr,
24:33il y a des beaux challenges
24:34à relever.
24:35C'est ça qu'on veut écrire.
24:36Ça veut dire qu'on peut passer
24:37de G à A
24:38et c'est vraiment possible.
24:39Non,
24:40ce n'est pas possible.
24:41On peut gagner deux lettres,
24:42trois lettres.
24:43C'est possible.
24:44Trois lettres,
24:45c'est possible
24:46et puis il faut surtout
24:47travailler sur la sobriété.
24:48Nous,
24:49on a besoin de travailler
24:50sur l'isolation,
24:52mais il n'empêche pas de l'air.
24:53Il n'empêche pas de l'air.
24:54Il faut quand même aller
24:55sur le confort d'été
24:56et le confort d'hiver
24:57qui est essentiel
24:58et le mieux vivre son habitat.
24:59Donc, la sobriété
25:00reste l'élément essentiel
25:01me semble-t-il dans l'avenir
25:02et ça veut dire
25:03la bonne énergie
25:04au bon endroit
25:05et bien dimensionné
25:06et bien isolé,
25:07bien ventilé.
25:08Et ça fait partie aussi
25:09de vos métiers
25:10Cécile Bodonnat ?
25:11Le bois quand même,
25:12écolo quand même.
25:13Oui, tout à fait.
25:14On construit des maisons
25:15en ossature bois
25:16et c'est vrai que les maisons
25:17qu'on construit
25:18ces dernières années,
25:19elles sont vraiment
25:20très peu consommatrices
25:21d'énergie.
25:22On a des clients
25:23qui passent
25:24à peu près 60 euros
25:25par mois d'électricité
25:26seulement pour chauffer
25:27la cuisinière,
25:28la lumière,
25:29la télé.
25:30Mais je vous ai dit,
25:31Philippe,
25:32une petite cabane
25:33au fond de mon jardin,
25:34ça vous irait.
25:35Une petite cabane en bois,
25:36ça vous irait.
25:37On vous mettait
25:38une petite pompe à chaleur.
25:39Après, il y a des calculs
25:40au niveau d'isolation,
25:41au niveau de...
25:42Oui, il y a des calculs
25:43au niveau d'isolation
25:44au niveau de...
25:45Oui, il y a des calculs
25:46au niveau d'isolation
25:47au niveau de...
25:48Ça dépendra
25:49à combien de mètres qu'il arrive.
25:50Lui, du moment
25:51qu'il a son goût rempli,
25:52c'est tout ce qui l'intéresse.
25:53Avec un peu de vin, je crois.
25:55Oui.
25:56Sur la rénovation énergétique,
25:58en tout cas,
25:59sur les pompes à chaleur,
26:00est-ce qu'on peut imaginer
26:03le budget, en tout cas,
26:05le marché,
26:06le potentiel du marché aujourd'hui ?
26:08J'imagine que ça,
26:09vous arrivez à l'imaginer.
26:11Oui, la prime rénov'
26:12l'année dernière, par exemple,
26:13on sait qu'on a dépensé,
26:14sauf erreur,
26:15environ 2,5 milliards
26:17sur un budget de 3 milliards.
26:19Cette année, il y avait
26:20un budget de 3,6 milliards
26:21et, sauf erreur,
26:22à la fin de l'été,
26:23on avait dépensé
26:24tout juste un peu plus d'un milliard.
26:25Et aujourd'hui,
26:26je pense que le budget
26:27qui est attribué,
26:28c'est le bon budget.
26:29On demanderait justement
26:30à ce qu'on reste sur des budgets
26:31qui soient similaires.
26:32Ça donnerait du travail
26:33à tout le monde,
26:34ça fluidifierait beaucoup,
26:35je pense,
26:36tout l'artisanat
26:37et tous les acteurs
26:38de l'installation.
26:39Et nous, en tant qu'industriel aussi,
26:40ça justifierait
26:41les investissements qu'on a faits
26:42en vue, justement,
26:43des annonces qui ont été faites
26:44pour accompagner
26:45la décarbonation.
26:46Mais ça veut dire
26:47qu'aujourd'hui,
26:48combien de bâtiments,
26:49entre guillemets,
26:50en France sont encore
26:51à rénover ?
26:52Je n'aurai pas le chiffre en tête.
26:53Je sais qu'en fait,
26:5480-90% des logements
26:55sont déjà bâtis.
26:56Il faut les rénover.
26:57Donc, ça veut dire
26:58qu'il y a une étude
26:59de la DARES
27:00qui dit qu'on aura besoin
27:01pour réussir
27:02la performance énergétique
27:03et donc la décarbonation
27:04en 2050,
27:05200-300 000 compétences
27:06en plus.
27:07Ça veut dire qu'on a
27:0820 à 30 ans
27:09de boulot devant nous
27:10si on s'y met tous ensemble.
27:11Donc, c'est vraiment
27:12un défi collectif
27:13à portée industrielle,
27:14toute la filière,
27:15mais également
27:16particulier gouvernement.
27:17Ça veut dire qu'on doit
27:18envoyer un signe fort
27:19à l'extérieur.
27:20C'est pour ça que tout à l'heure,
27:21je vous parlais d'épargne.
27:22Moi, je tiens vraiment
27:23enfin, nous espérons
27:24et on en a parlé
27:25avec Saint-Gobain,
27:26Benoît Bazin,
27:27qui l'a redit
27:28au mondial du bâtiment
27:29en ouverture de ce mondial
27:30en disant
27:31qu'il faut que cette épargne,
27:32il faut que la banque joue le jeu,
27:33il faut que cette épargne
27:34revienne à l'investissement.
27:35Est-ce que ça a été
27:36une bonne chose
27:37dire l'annonce
27:38à l'Assemblée nationale
27:39de la résurrection,
27:40on va appeler ça comme ça,
27:41du Côte-des-Villes,
27:42le Comte pour le développement industriel,
27:43parce que si c'est
27:44pour développer l'industrie,
27:45c'est pour faire également
27:46des bâtiments pour l'industrie
27:47et la réindustrialisation, non ?
27:48Oui, sûrement.
27:49Toutes les annonces
27:50qui réannoncent
27:51de l'investissement en France,
27:52c'est pour nous une plus-value
27:53et c'est pour nous une vision.
27:54Il faut à tout prix
27:55qu'on s'inscrive ensemble
27:56dans une même démarche.
27:57Il faut rassurer.
27:58Alors, on a beaucoup crié
27:59de la malfaçon
28:00de MaPrimeRénov',
28:01de l'incompréhension.
28:02On l'a même dit ce soir
28:03que c'était compliqué, etc.
28:04Oui, c'est pas facile.
28:05Mais si on veut
28:06que les partis qui aillent
28:07dans cette démarche,
28:08il faut aussi qu'à un moment donné
28:09on rassure
28:10et qu'on donne des solutions
28:11et qu'on devait signer
28:12un pacte de confiance
28:13et je pense que ce pacte
28:14de confiance, il est essentiel.
28:15Mais on doit être aussi stable
28:16sur plusieurs années
28:17et il faut se projeter
28:18pour dire voilà,
28:19voilà la direction
28:20dans laquelle on va,
28:21on y va sereinement,
28:22on essaye de trouver
28:23les solutions.
28:24Alors, il y a beaucoup
28:25de trucs à régler,
28:26je vous le dis franchement.
28:27Oui, parce que je fais la liste
28:28depuis tout à l'heure,
28:29je me dis que j'ai reçu
28:30la troisième page.
28:31Et puis après,
28:32je me permets juste un point,
28:33vous parliez tout à l'heure
28:34du DPE, du Diagnostic
28:35de Performance Énergétique
28:36et aussi du REST à rénover.
28:37Il faut savoir par exemple
28:38que les premières
28:39réglementations thermiques
28:40sont nées dans les années 90.
28:41Ça veut dire que tous les immeubles
28:42qui sont créés avant,
28:43il n'y avait pas vraiment
28:44de réglementation,
28:45on ne savait pas vraiment
28:46où on allait.
28:47Donc aujourd'hui,
28:48quand on parle
28:49de rénovation énergétique,
28:50on parle de tous ces immeubles-là
28:51et rien qu'à voir
28:52dans notre entourage,
28:53tout le monde habite
28:54dans des immeubles,
28:55rare sont les gens
28:56qui habitent dans des immeubles
28:57qui datent des années 2000-2005,
28:58etc.
28:59Beaucoup vivent dans l'ancien.
29:00Et toute cette partie-là,
29:01c'est un vivier de travail
29:02justement pour tout
29:03le corps industriel
29:04et tout le corps artisanal.
29:05Mademoiselle,
29:06j'ai à voir du boulot.
29:07La cabane au fond du jardin
29:08de Cécile,
29:09où elle va me loger,
29:10vous ferez la couverture
29:11et les chauffages,
29:12mais je ne veux pas avoir froid.
29:13Ne vous inquiétez pas,
29:14je vous fais un petit feu,
29:15mon petit goulot.
29:16Dans une cabane en bois,
29:17ça va être bien.
29:18Vous vous débrouillerez,
29:19écoutez.
29:20On est au petit côté
29:21Allez, vous restez avec nous
29:22pour la dernière partie.
29:23On reviendra sur la féminisation
29:24de tous ces métiers
29:25parce que ça aussi,
29:26c'est important.
29:27Ça arrive tout doucement,
29:28la preuve.
29:29Cécile,
29:30bonne nuit avec nous
29:31jusqu'à la fin de cette émission.
29:32Comme quoi,
29:33on ne sait jamais.
29:34Et puis j'ai peut-être
29:35changé de métier.
29:36On ne sait jamais.
29:37Pourquoi pas ?
29:38On ne sait pas.
29:39On revient.
29:40Sud Radio.
29:41Parlons vrai.
29:42Parlons vrai.
29:43Sud Radio.
29:44Les vraies voies
29:45qui font bouger la France.
29:4619h20,
29:47les vraies voies responsables.
29:48Et le bâtiment
29:49fait bouger la France.
29:50Moi,
29:51je peux vous l'assurer
29:52avec nos invités aujourd'hui.
29:53Terry Tang
29:54est avec nous
29:55au directeur général
29:56de Clivet France,
29:57une entreprise d'origine italienne
29:58spécialisée dans les pompes à chaleur,
29:59le chauffage,
30:00la ventilation
30:01et la climatisation.
30:02Vous pouvez leur faire confiance,
30:03bien sûr.
30:04Jean-Christophe Repond,
30:05président de la CAPEP,
30:06qui est la Confédération de l'artisanat
30:07et des petites entreprises du bâtiment.
30:08Et Cécile Baudonna,
30:09qui est présidente
30:10de la Commission nationale
30:11des femmes de l'artisanat
30:12et gestionnaire
30:13d'une entreprise familiale
30:14trois générations,
30:15et qui est présidente
30:16de la Commission nationale
30:17des femmes de l'artisanat
30:18et gestionnaire
30:19d'une entreprise familiale
30:20trois générations,
30:21et non six,
30:22comme avait dit
30:23Philippe David tout à l'heure.
30:24Justement,
30:25sur cette féminisation
30:26à la CAPEP,
30:27aujourd'hui,
30:28de plus en plus
30:29de femmes,
30:30même si c'est encore
30:31pas très accéléré,
30:32en tout cas,
30:33l'accélération
30:34n'est pas suffisamment rapide,
30:35mais il y a quand même
30:36des métiers
30:37qui s'ouvrent aux femmes
30:38aujourd'hui.
30:39De plus en plus,
30:40on essaie de travailler
30:41beaucoup sur
30:42l'attractivité
30:43de nos métiers.
30:44On avait,
30:45il y a 15 jours,
30:46dans l'action
30:47des Olympiades des métiers
30:48des apprentis,
30:49on a fait découvrir
30:50nos métiers du bâtiment
30:51à beaucoup de jeunes femmes
30:52et on attire
30:53un maximum
30:54de jeunes femmes.
30:55On a créé une action
30:56Bâtir la mixité
30:57au sein de la CAPEP
30:58qui est autant
30:59sur les instances
31:00de gouvernance,
31:01donc des prises de décision,
31:02mais également
31:03sur les entreprises.
31:04Donc actuellement,
31:05dans l'apprentissage,
31:06on n'a que 4% de femmes
31:07et il faut qu'on augmente
31:08et moi, il me semble
31:09que pour que l'artisanat
31:10vive bien en France demain,
31:11inévitablement,
31:12la femme nous fera
31:13évoluer dans notre bon sens
31:14et donc on porte ça
31:15fortement à la CAPEP.
31:16Alors vous,
31:17c'est très féminin
31:18votre entreprise,
31:19Cécile Bodonna,
31:20puisque votre fille
31:21a maintenant la direction,
31:22comment est-ce qu'on rend
31:23ces métiers plus sexy
31:24pour les femmes,
31:25les métiers du bâtiment ?
31:26Comment on les rend plus sexy ?
31:27C'est en les valorisant,
31:28je pense,
31:29et en valorisant
31:30nos métiers
31:31et en montrant
31:32des témoignages
31:33de femmes
31:34comme nous avons fait
31:35aussi notre campagne
31:36Osons les métiers
31:37du bâtiment féminin
31:38en 2021
31:39où on avait
31:40des témoignages
31:41de chefs d'entreprises
31:42femmes
31:43dans tous les métiers
31:44qu'on peut avoir
31:45à la CAPEP
31:46et voilà,
31:47elles ont parlé d'elles
31:48avec leurs mots
31:49et je pense
31:50que c'est à travers
31:51ces témoignages
31:52que les femmes
31:53peuvent se retrouver
31:54et avoir des modèles aussi.
31:55Alors vous,
31:56c'est la transmission,
31:57l'héritage
31:58d'entreprises familiales,
31:59est-ce qu'aujourd'hui
32:00Instagram a changé
32:01un peu l'idée
32:02que finalement
32:03à montrer
32:04des jeunes femmes
32:05plutôt très jolies
32:06et qui travaillent
32:07dans le bâtiment
32:08où elles sont peintres,
32:09elles sont platières,
32:10je ne sais pas si
32:11on peut dire ça,
32:12où elles sont
32:13platières
32:14ou je ne sais pas
32:15si on dit
32:16plâtrières.
32:17Ben quoi,
32:18platières,
32:19c'est bien.
32:20Moi c'est ce que je préfère,
32:21c'est la plombière,
32:22là c'est tellement
32:23bon à déguster.
32:24Est-ce que ça a créé
32:25quelque chose,
32:26justement,
32:27l'envie peut-être
32:28de...
32:29Instagram,
32:30c'est vrai que
32:31c'est des pages
32:32où elles peuvent
32:33poster
32:34les travaux
32:35qu'elles font
32:36et c'est vrai
32:37qu'elles sont très...
32:38c'est des influenceuses
32:39qui sont là
32:40et qui montrent
32:41en tout cas
32:42le vrai métier.
32:43Oui,
32:44et qu'il n'y a pas
32:45vraiment forcément
32:46de pénibilité,
32:47c'est ce qu'on a
32:48toujours l'impression
32:49d'avoir.
32:50Voilà,
32:51pénibilité au niveau
32:52des manutentions,
32:53au niveau
32:54d'égalité professionnelle
32:55aussi,
32:56c'est vrai qu'elles
32:57travaillent aussi
32:58avec des hommes
32:59sur le terrain
33:00et travailler
33:01en complémentarité,
33:02c'est vraiment
33:03le top du top.
33:04Exactement.
33:05Dans l'industrie,
33:06beaucoup de femmes ?
33:07Oui,
33:08je pense que la femme
33:09justement a son rôle
33:10à jouer
33:11avec les petites touches
33:12et les avantages
33:13qu'elle a.
33:14Chez nous,
33:15par exemple,
33:16on a Émilie
33:17qui s'occupe
33:18de la direction
33:19des ventes
33:20justement en France
33:21et une des façons
33:22pour elle
33:23de se démarquer
33:24c'est effectivement
33:25de rentrer dans un métier
33:26qui est technique
33:27et commercial
33:28et de montrer
33:29sa valeur ajoutée
33:30sur la partie technique
33:31et aussi avec
33:32des valeurs commerciales
33:33et donc ça,
33:34très rapidement,
33:35ça se fait naturellement
33:36justement de ce côté-là.
33:37En tout cas,
33:38au niveau du commerce
33:39et au niveau
33:40de l'entreprise.
33:41Vous disiez tout à l'heure
33:42un système de formation
33:43chez vous au sein
33:44de l'entreprise aussi.
33:45Est-ce qu'on accueille
33:46des filles aujourd'hui
33:47ou c'est encore
33:48très compliqué ?
33:49Je pense que ça se fait
33:50beaucoup plus
33:51qu'il y a quelques temps
33:52mais c'est encore
33:53quelque chose
33:54qu'il faut communiquer.
33:55Il faut le faire savoir
33:56que les pompes à chaleur,
33:57on ne va pas les porter
33:58avec ses propres bras.
33:59Il y a des outils
34:00justement pour y arriver
34:01et donc on est là
34:02pour en parler.
34:03En tout cas,
34:04elles sont toutes le bienvenu
34:05mais aujourd'hui,
34:06on serait heureux
34:07d'en accueillir plus.
34:08Finalement,
34:09quels métiers
34:10elles embrassent
34:11le plus facilement ?
34:12On a le cliché
34:13malheureusement
34:14du peintre,
34:15de la mosaïste
34:16qui va être
34:17parce que le métier
34:18est féminin
34:19qui demande
34:20un peu d'attention
34:21mais pas du tout.
34:22En fait,
34:23tous les métiers
34:24sont impactés
34:25et j'espère
34:26plus fortement demain.
34:27On a fait une étude
34:28très intéressante
34:29sur la génération Z.
34:30Il y a l'artisanat d'art aussi.
34:31Oui, bien sûr.
34:32On a fait une étude
34:33avec la génération Z
34:34et cette jeunesse
34:35qui cherche un sens
34:36dans son métier
34:37demain
34:39et on a regardé
34:40que l'artisanat
34:41quand on a enlevé
34:42le fait qu'on y vit plutôt bien
34:43en dehors des périodes de crise
34:44et donc c'est quand même
34:45un point de vue
34:46un peu attractif
34:47quand même
34:48la rémunération
34:49de l'entreprise artisanale
34:50mais également
34:51donner du sens à sa vie
34:52à quoi je sers
34:53dans mon quotidien
34:54qu'est-ce que je performe ou pas
34:55est-ce que je vis
34:56à proximité de mon métier
34:57est-ce que j'ai la capacité
34:58d'organiser mon temps de travail
34:59on voit bien que
35:00l'artisanat du bâtiment
35:01match beaucoup de points
35:02pour la génération Z
35:03donc on a essayé
35:04de parler justement
35:05à cette jeunesse
35:06féminine également.
35:07Mais c'est pardon
35:08je rebondis sur un truc
35:09c'est artisanat
35:10et entrepreneuriat
35:11c'est les deux
35:12ce sont les deux
35:13c'est ça qui est intéressant aussi
35:14c'est souvent la décision
35:15de gérer sa propre entreprise artisanale
35:17être sur un modèle économique
35:19de petite taille
35:20en proximité
35:21en ruralité aussi
35:22ça veut dire que je peux
35:23adapter mon temps de travail
35:24un peu comme je le ressens
35:25selon l'activité
35:26et je peux
35:27avoir ma passion
35:28en dehors du métier
35:29je peux gérer mes enfants
35:30je peux gérer
35:31ma vie de couple
35:32ma vie de famille
35:33et ça c'est
35:34je pense que ça n'a pas de prix
35:35dans la génération qui y arrive.
35:36Vous êtes présidente
35:37de la commission
35:38des femmes de l'artisanat
35:39est-ce qu'aujourd'hui
35:40quand vous voyez
35:41les femmes de l'artisanat
35:42vous dites
35:43c'est plus les mêmes
35:44parce que vous êtes
35:45depuis longtemps
35:46en entreprise
35:47qu'il y a 10 ans
35:4815 ans 20 ans ?
35:49Oui oui c'est plus les mêmes
35:50elles sont beaucoup plus jeunes
35:51Oui alors évidemment
35:52outre ça bien sûr
35:53Quel goujat !
35:54Mais quel goujat !
35:55C'est factuel
35:56c'est factuel
35:57que raison Cécile
35:58c'est factuel
35:59C'est vrai que
36:00je trouve
36:01qu'elle s'intéresse davantage
36:02peut-être au métier
36:03du bâtiment
36:04parce que
36:05parce qu'elles ont
36:06une passion
36:07dans l'entreprenariat
36:08au féminin
36:09elles ont vraiment
36:10cette liberté
36:11d'entreprendre
36:12cette liberté
36:13de choisir
36:14leur vie
36:15leur métier
36:16et je pense que
36:17oui c'est
36:18c'est notre génération
36:19C'est notre génération
36:20c'est-à-dire
36:21Terry Tang
36:22pour le petit mot
36:23de la fin
36:24finalement
36:25ce petit bilan
36:26de ce salon
36:27Très positif
36:28pour nous
36:29quand on arrive
36:30en France
36:31et qu'on achète
36:32l'Ivette France
36:33on essaie vraiment
36:34de se faire connaître
36:35pour nous
36:36ça a été une vraie occasion
36:37et on est très très heureux
36:38justement des passages
36:39on remercie tout le monde
36:40qui sont passés nous voir
36:41et vraiment
36:42on se réjouit
36:43pour l'instant
36:44c'est que du bonheur
36:45on attaque le marché
36:46on essaie de se faire connaître
36:47et là
36:48ce salon
36:49ça a été une opportunité incroyable
36:50pour nous
36:51de faire beaucoup
36:52beaucoup
36:53beaucoup de rencontres
36:54et on espère
36:55un avenir ensemble
36:56On vous remercie
36:57d'être venu
36:58dans notre émission
36:59Belle rencontre
37:00et une belle chose
37:01que vous avez faite
37:02vous l'avez dit
37:03on a eu la chance
37:04et le bonheur
37:05de faire pédaler
37:06la nouvelle ministre
37:07de l'artisanat
37:08Françoise Gattel
37:09pour donner 6000 euros
37:10à la Ligue contre le cancer
37:11on a fait Octobre Rose
37:12on a donc travaillé
37:13sur la mixité de nos métiers
37:14et construire la mixité
37:15On a
37:16sur ce salon
37:17on a dit beaucoup
37:18de la crise du bâtiment
37:19la crise du logement
37:20etc.
37:21Il y a plus d'exposants
37:22sur ce salon
37:23qu'il y a deux ans
37:24et j'ai trouvé moi
37:25dans les allées
37:26et j'ai pas fait le tour
37:27de tous les pavillons
37:28une belle énergie
37:29une belle affluence
37:30nous on a rencontré
37:31nos artisans
37:32on a rencontré
37:33bien sûr les élus
37:34les députés
37:35on a travaillé
37:36je trouve que ça donne
37:37de l'espoir
37:38pour relever les défis
37:39de demain
37:40Merci en tout cas
37:41d'avoir été avec nous
37:42merci beaucoup Thierry
37:43Thang, directeur général
37:44de Clivet France
37:45entreprise d'origine italienne
37:46spécialisée dans donc
37:47les pompes à chaleur
37:48le chauffage
37:49la ventilation
37:50et la climatisation
37:51qui aujourd'hui arrivent
37:52largement sur le territoire français
37:53Jean-Christophe Repond
37:54merci beaucoup
37:55président de la Capelle
37:56donc la confédération de l'artisanat
37:57et des petites entreprises
37:58du bâtiment
37:59et merci beaucoup
38:00Cécile Baudenac
38:01président de la commission nationale
38:02des femmes de l'artisanat
38:03et gestionnaire
38:04de cette belle entreprise
38:05familiale
38:06dans un instant
38:07on va parler
38:08Le football
38:09il va venir teaser
38:10là il faut même
38:11pousser un sprint Maurizio
38:12là il faut courir
38:13comme Maradona
38:14hop hop je suis là
38:15pied gauche en avant
38:16bonjour messieurs
38:17bonjour
38:18Maurizio
38:19quel est le menu
38:20des vrais voies du foot
38:21ce soir ?
38:22Quel est le menu ?
38:23Le menu
38:24alors en hors-d'oeuvre
38:25on aura bien sûr le PSG
38:26la défaite du PSG
38:27on y reviendra longuement
38:28recherche gardien de but
38:29désespérément
38:30l'entraînement sur certains
38:31est un peu plus dur
38:32sur d'autres
38:33et puis voilà
38:34on va parler des matchs à venir
38:35des matchs d'hier
38:36on va parler
38:37des parents en retraite
38:38de Griezmann
38:39des parents en retraite
38:40de Varane
38:41on va encore taper sur
38:42enfin
38:43je vais
38:44personnellement
38:45taper sur Dédé
38:46voilà
38:47et voilà
38:48grosso modo
38:49ce qu'on va évoquer
38:50ce soir les dogs
38:51qui reçoivent le Real Madrid
38:52ça va être très compliqué
38:53le retour de Mbappé
38:54en France
38:55pourquoi on donne
38:56l'antenne à des gens
38:57qui ont des pieds carrés
38:58je ne sais pas
39:00ça y est
39:01elle s'en veut du lourd
39:02allez bonne émission
39:03on se retrouve demain
39:04avec Philippe David
39:05à 17h mais au Futuroscope
39:06oui exactement
39:07allez bonne soirée à tous
39:08salut