Les Vraies Voix responsables avec avec Laurent Zagaroli (Be a boss), Lena de Morgoli (Myveasytor) , Marie-Odile McKeeney (H'ability) et Eva Ngalle (TI3RS)
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NewsTranscription
00:00SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:07À l'occasion de la dixième édition de Be A Boss, entreprendre aux féminins, c'est tout l'enjeu de la tournée Be A Boss,
00:13un événement qui célèbre bien sûr l'audace et l'innovation des femmes entrepreneurs.
00:17Entreprendre aux féminins, c'est tout l'enjeu et ces pionnières récompensées et mises en avant dans chaque région
00:21incarnent un nouvel élan économique et social ce soir.
00:24Nous avons l'honneur de rencontrer certaines lauréates des Be A Boss Awards, vous me passerez l'accent,
00:29pour dévoiler leur parcours et leurs initiatives.
00:31On vous souhaite la bienvenue, les vraies voies responsables, spécial Be A Boss.
00:36Et le boss du boss du boss de Be A Boss, il s'appelle Laurent Zagaroli qui est avec nous, fondateur de ce bel événement,
00:44avec une tournée en amont, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
00:49Alors cette année, célébrons cette dixième édition qui fut une édition assez exceptionnelle,
00:56même si les autres étaient déjà exceptionnelles.
00:58Une édition assez exceptionnelle par déjà la quantité de dossiers qu'on a reçus,
01:03la qualité des projets et puis les membres du jury l'ont souligné, la qualité des pitches aussi.
01:08C'est-à-dire qu'on a vu des femmes qui incarnaient vraiment leur projet et qui le présentaient avec une énergie de dingue.
01:15Et c'est vrai qu'au fur et à mesure qu'elles pitchaient, les autres candidates se disaient mais je ne vais jamais y arriver.
01:20Elles sont toutes excellentes et donc c'est vrai qu'on a une qualité et une diversité maintenant.
01:26C'est vrai que tous les secteurs d'activité sont couverts et parfois des secteurs dans lesquels on n'attend pas forcément des femmes.
01:32Et voilà, c'est quelque chose qu'on remarque de plus en plus.
01:34Laurent Zagheroli, Bioboss 10 ans, dixième édition, comment est née l'idée de Bioboss ?
01:40C'est vous le papa ?
01:41C'est moi le papa, c'est un peu mon bébé.
01:44Alors en fait, il y a une dizaine d'années, j'avais un média qui s'appelait Digital Business News
01:48sur lequel on produisait des vidéos tous les jours sur des startups, des incubateurs.
01:52Et puis très vite, on a commencé à organiser des événements pour mettre en relation des startups avec des investisseurs
01:57quand elles étaient en recherche de fonds ou avec des grands groupes quand elles cherchaient des partenaires industriels ou commerciaux.
02:02Et puis au bout de trois événements, on s'est dit qu'on n'a pas vu une seule femme venir présenter son projet, ce n'est pas possible.
02:07Il faut qu'on crée un événement pour pousser les femmes à entreprendre.
02:10Et l'idée de Bioboss est venue d'ici.
02:13Et donc vous démarrez from scratch, forcément, et là il faut aller chercher des dossiers entrants ?
02:20Alors je démarre from scratch vraiment parce que je ne connaissais aucun réseau féminin,
02:24quasiment aucune femme entrepreneur.
02:26Donc on fait une première édition uniquement sur Paris,
02:29qu'on monte en à peine six mois.
02:31Et finalement, en première édition, on a 150 dossiers de candidatures,
02:34on a un peu plus de 200 participants de la première année.
02:40Et puis on a notre première lauréate, dont la société existe toujours d'ailleurs.
02:44Et on se dit après cette édition, gros succès, il faut qu'on continue.
02:49Donc l'année d'après, on déploie en régions, on fait quatre régions.
02:51Et puis maintenant, on fait onze régions,
02:54huit dans l'Hexagone et trois aux Antilles-Guernes.
02:57Donc il nous reste, je crois qu'il y a encore quatre régions dans l'Hexagone qu'on ne couvre pas.
03:01Mais on les fait quasiment toutes.
03:03Le principal frein finalement de l'entrepreneuriat féminin,
03:08peut-être de moins en moins, mais quand même qui existe encore aujourd'hui,
03:12c'est la confiance en soi, finalement.
03:14La confiance en soi, pas mal.
03:17C'est pour ça que nous, on essaye sur chacune de nos étapes,
03:20de mettre en avant des rôles modèles féminins, parce qu'il y en a en région et à Paris.
03:24Il y en a beaucoup.
03:25Et donc sur chaque étape, on a une marraine qui intervient en ouverture de l'édition.
03:29Et puis on a ces candidates qui pitchent aussi, qui dégagent quand même une vraie énergie.
03:33Et c'est vrai que l'objectif pour celles qui viennent assister à l'événement,
03:36c'est que quand elles partent le soir, elles se disent, c'est bon,
03:41je ne me pose plus de questions, j'y vais, je fonce, je crée ou je développe.
03:44Pourquoi pas moi ?
03:45Est-ce qu'il y a une chose qui différencie encore fondamentalement
03:48les entrepreneurs des entrepreneuses ?
03:51Le talent ?
03:52Non, ça va, je plaisante, je déconne.
03:56On a parlé un peu de la confiance en soi.
03:59Après, peut-être le perfectionnisme.
04:01C'est-à-dire que les femmes ont peut-être plus tendance à attendre d'avoir un produit parfait
04:06pour le lancer.
04:07Et ce n'est pas forcément ce qu'il faut faire,
04:09parce que de toute façon, votre produit, il va évoluer.
04:11Vous allez passer du B2B au B2C ou l'inverse.
04:13Vous allez changer de pricing, vous allez changer de cible,
04:15vous allez changer de produit.
04:17Donc, il ne faut pas attendre qu'il soit parfait,
04:19parce que votre produit, par définition, il va évoluer.
04:22Donc, ça, c'est peut-être un point qu'on remarque.
04:25Après, il y avait la thématique au début où on se disait,
04:27il y a des métiers ou des entreprises qui sont plus liées à des garçons.
04:30Et on se rend compte qu'aujourd'hui, finalement, les femmes embrassent toutes les filières.
04:34On a beaucoup de femmes dans la santé, dans l'immobilier, dans les travaux publics.
04:38Vraiment, tous les secteurs d'activité sont couverts.
04:41Peut-être aujourd'hui, depuis la dixième édition,
04:45j'imagine que vous suivez les profils ou en tout cas les parcours de ces entrepreneuses.
04:51Est-ce que certaines ont quitté ? Est-ce qu'elles ont monté d'autres choses ?
04:55Déjà, sur les 25 qu'on a récompensées, en dehors des trois lauréates de cette année,
04:59il y en a 22 dont l'entreprise existe toujours.
05:02C'est beau, ça fait quand même un peu de 90 %.
05:04Il y en a trois qui ont arrêté leur activité.
05:06Et sur les 22, il y en a trois qui ont vendu leur société à un grand groupe.
05:11Et qui font autre chose maintenant.
05:14Et l'autre entreprise, elles ont gardé le virus de l'entrepreneuriat
05:17ou elles sont devenues quatre dirigeants dans un groupe ?
05:19Non, en général, elles gardent le virus de l'entrepreneuriat.
05:22Et puis ces 22 là qui existent toujours, elles ont levé, j'ai regardé depuis le début,
05:26un peu plus de 50 millions d'euros à elles.
05:28C'est pas mal.
05:29Pas chacune.
05:31Donc c'est plutôt pas mal.
05:33Et c'est vrai que 22 sur 25, c'est un beau score.
05:36Mais est-ce que ça veut dire que ce sont des entreprises,
05:38effectivement vous avez beaucoup de secteurs d'activité,
05:40mais des unes qui peuvent aussi travailler avec les autres ?
05:42C'est-à-dire que quand on développe une appli,
05:44peut-être qu'on peut travailler avec quelqu'un aussi ?
05:46Ça crée un réseau quelque part.
05:48Exactement.
05:49Ça arrive régulièrement que des femmes se rencontrent sur l'événement,
05:51candidates ou pas.
05:52Et puis qu'elles se disent, tiens, on a un produit ou une cible
05:57ou quelque chose en commun et on pourrait peut-être travailler en commun,
05:59mutualiser des choses, développer des choses en commun.
06:01Donc oui, ça arrive régulièrement.
06:03J'ai même eu le cas de deux femmes qui s'étaient rencontrées un jour
06:07sur la finale de Bioboss, que j'ai revues l'année d'après,
06:09elles avaient créé un business ensemble.
06:11C'est bien, c'est un lieu de rencontre.
06:13Il y a une chose importante, est-ce qu'il y a encore des domaines
06:15dans lesquels les femmes sont réticentes à devenir entrepreneuses ?
06:19Je ne crois pas.
06:22Je ne crois pas.
06:24Même des produits un peu plus techniques, plus masculins,
06:27par exemple aujourd'hui elles y vont aussi ?
06:29Non, parce que c'est ce qu'on voit, ce que je vous ai dit,
06:30maintenant tous les secteurs d'activité,
06:32je trouve beaucoup maintenant de R&D, de brevets.
06:36Je ne crois pas qu'il y ait des secteurs qui les intimident.
06:39Pour celles qui nous écoutent, qui sont peut-être à l'aube
06:43de devenir entrepreneur, à quel moment finalement on vient chez vous ?
06:47On peut effectivement participer à cet événement ?
06:51Nous, on va dire, dans l'audience qu'on a sur chaque événement,
06:54on a un gros tiers de femmes qui sont porteuses d'un projet
06:57de création d'entreprise, donc elles ont déjà une idée en tête
07:00qu'elles sont en train de mûrir.
07:01Un gros tiers qui sont déjà entrepreneurs,
07:03mais qui ont créé leur entreprise depuis moins de 4 ans on va dire.
07:07Et un petit tiers, on a à peu près 25%,
07:09qui sont soit étudiantes, soit salariées,
07:11mais qui se posent la question de l'entrepreneuriat.
07:13Donc à partir du moment où on se pose la question de l'entrepreneuriat,
07:16on peut venir assister à Be A Boss, Networker,
07:18aller voir des experts qui vont vous conseiller
07:20sur des choses diverses et variées.
07:21Mais montée sur scène c'est qui ?
07:23Montée sur scène c'est les candidates,
07:25donc porteuses d'un projet ou jeunes entrepreneurs.
07:29Même si l'idée n'est pas concrétisée ?
07:33Oui, une porteuse de projet peut et il arrive,
07:36justement on a souvent des débats dans les jurys,
07:40est-ce qu'on privilégie une porteuse de projet
07:43qui va peut-être avoir besoin de plus d'accompagnement
07:45qu'une entreprise qui fait déjà plusieurs centaines
07:47ou plusieurs millions d'euros de chiffre d'affaires ?
07:48On a parlé des 25 qui ont été récompensées
07:50sur les éditions précédentes, est-ce qu'il y en a
07:52qui ont par exemple passé à 50, 100, 200 salariés
07:55les plus grands de réussite en termes de création d'emplois ?
07:58Je ne pense pas, il y en a qui sont passés
08:02à plusieurs millions d'euros de chiffre d'affaires, ça c'est sûr.
08:04Ce qui est déjà bien, ça permet d'embaucher
08:06pas mal de monde en général.
08:07Ce qui est déjà bien, qui ont levé des fonds ou pas,
08:09qui arrivent à dégager des marges
08:10sans nécessairement lever des fonds.
08:11En termes d'effectifs, je ne pense pas que ça monte
08:14aussi loin, mais plusieurs millions d'euros oui.
08:17En matière d'internationalisation par exemple,
08:21est-ce que ce savoir-faire français s'exporte aujourd'hui ?
08:24Ça commence, ça commence, ça commence.
08:26Vous savez quoi, on va en parler dans un instant
08:29avec Léna Demorgoli qui est avec nous,
08:31My Visitor, parce que ça c'est une belle idée aussi,
08:35une belle idée d'étudiante à la base.
08:37Comme quoi quand on vit des choses dans la vie,
08:40on se dit qu'il n'y a rien pour déployer
08:42et pour nous aider, je vais le faire moi-même.
08:44On verra si c'est ça, on en parle dans un instant.
08:46Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France
08:4919h20, les vraies voies responsables.
08:53Et c'est l'occasion ce soir, puisque Sud Radio
08:55était partenaire de cette belle dixième édition
08:58de Be A Boss, l'entrepreneuriat au féminin
09:03avec toutes ces femmes qui ont plein de belles idées.
09:06Laurent Zagaroli est avec nous, un fondateur de Be A Boss
09:09et merci d'avoir accepté notre invitation
09:11et surtout de nous avoir amené du beau monde,
09:14comme on dit. Léna Demorgoli qui est avec nous,
09:16CEO de My Visitor.
09:18D'abord, vous allez nous expliquer ce qu'est
09:21cette application plutôt très maligne.
09:25C'est quoi le principe ? Ensuite, on expliquera
09:28pourquoi et comment tout ça est né.
09:31My Visitor, c'est la première application mobile
09:33qui permet de confier sa visite d'appartement
09:35à un habitant et donc de pouvoir visiter
09:37un appartement sans se déplacer.
09:39Le concept, c'est vous rentrez le jour, la date
09:41et l'heure de la visite d'appartement
09:43et au lieu de devoir faire les allers-retours
09:45en train ou en voiture et donc de dépenser
09:47du temps et du CO2, vous allez pouvoir
09:49confier la visite à un habitant local,
09:51le visiteur, qu'on a rémunéré et formé,
09:53qui va être vos yeux et vos oreilles
09:55et qui va se rendre à la visite d'appartement
09:57pour vous. Il va remplir un compte rendu
09:59sur chaque pièce du logement, les parties communes
10:01de l'immeuble et le quartier
10:03pour faire son choix rapidement
10:05et vous allez recevoir tous ces éléments
10:07en moins d'une heure parce qu'on sait que c'est
10:09hyper important d'être réactif
10:11au vu du marché tendu du logement aujourd'hui.
10:13Juste avant, combien ça coûte ?
10:15Ça coûte 29,90 euros pour les étudiants
10:17on a justement voulu faire une offre
10:19d'appel basse.
10:2129 euros la visite ? Exactement.
10:23C'est toujours plus avantageux que de prendre
10:25un aller-retour en train ou un aller-retour
10:27en voiture et on permet justement
10:29de pouvoir multiplier les visites
10:31pour les étudiants qui sont
10:33notre cible première. Aujourd'hui
10:35on la diversifie mais c'était important
10:37pour nous d'avoir un prix qui est
10:39accessible pour eux. Alors,
10:41pour ceux qui nous écoutent et qui vont chercher un appartement
10:43qu'ils soient étudiants ou parents d'étudiants
10:45c'est pas V-I-S-I-T-O-R pour vous trouver
10:47c'est V-E-A-S-Y-T-O-R.
10:49C'est ça ?
10:51Exactement. Avec le mot Easy en l'intérieur.
10:53Avec le mot Easy au milieu, c'est bien ça.
10:55C'est bien ça. C'est pour ceux qui vont chercher
10:57Visitor, V-I-S-I-T-O-R, ils ne vont pas trouver.
10:59Vous avez lancé MyVisitor pendant
11:01votre cursus universitaire. Vous aviez
11:03le virus de l'entrepreneuriat
11:05dès le plus jeune âge
11:07comme on dit. Dès le plus jeune âge
11:09et surtout face à un problème qui touche
11:11bien plus de personnes, pas que les étudiants
11:13malheureusement, toutes les personnes professionnelles
11:15qui changent de ville et on s'est dit
11:17quand on était face à un problème récurrent, nous on l'avait
11:19vécu que ce soit pour changer de ville
11:21après le bac ou que ce soit pour changer de ville
11:23pour des stages, des alternances
11:25et après quand on voyait les opportunités professionnelles
11:27dans d'autres villes et on s'est dit qu'il y avait
11:29un moyen plus simple aujourd'hui
11:31et tout en digitalisant ce système-là
11:33mais en apportant un côté humain
11:35parce qu'on recrute des habitants locaux
11:37qui vont pouvoir vous faire bénéficier de leurs expériences
11:39et eux ils connaissent le quartier mieux que personne
11:41et donc on s'est dit que ce côté
11:43humain qui s'était perdu dans l'immobilier
11:45et ce côté digital qu'on pouvait
11:47aussi injecter
11:49au lieu de laisser d'autres
11:51personnes le faire, on s'est dit on va s'emparer du problème
11:53et on va pouvoir résoudre
11:55et accompagner beaucoup de personnes comme ça.
11:57Alors comment on travaille ? Parce qu'une fois qu'on a l'idée
11:59de dire, en tout cas le constat de dire, voilà c'est très
12:01compliqué de trouver un appartement
12:03entre le moment où on décide de
12:05créer une appli
12:07et le moment où effectivement tout le projet
12:09voit le jour, ça c'est combien de temps ?
12:11Alors nous on a été très très vite en fait
12:13avec mes associés et amis, on était
12:15à l'école, on était à l'EFAP, en école de
12:17communication et on devait pour les cours faire
12:19un travail de start-up challenge
12:21donc de créer en fait un idée
12:23une concept de start-up innovant
12:25Raphaëlle m'a fait part de cette idée parce que
12:27elle, elle devait trouver un appartement depuis
12:29Limoges à Melbourne
12:31en Australie pour un échange universitaire.
12:33La porte à côté. Exactement, donc les
12:35derniers retours, pas trop possible pour trouver un studio
12:37avant d'arriver et à part
12:39regarder des annonces en ligne, elle n'avait pas
12:41trop de solutions et on n'est pas sûr que l'appartement nous
12:43plaise vraiment, on n'est même pas sûr que l'appartement existe
12:45exactement, que ce ne soit pas une arnaque
12:47et elle s'est dit, tiens si j'avais pu payer un de mes
12:49petits camarades de classe pour aller
12:51à la visite à ma place, prendre des photos et vidéos
12:53et me donner son avis, s'il pense
12:55que l'appartement est bien ou au contraire
12:57bon, si c'est pas super, ça aurait été
12:59bien plus pratique et en fait elle nous a fait
13:01part plusieurs mois après
13:03cette situation qu'elle avait vécue et moi ça
13:05tout de suite se raisonnait, je me suis dit mais même en France
13:07faire un lit de Bordeaux pour visiter un appartement
13:09c'est l'horreur, ça coûte hyper
13:11cher et en fait que ce soit pour
13:13les personnes mobiles en France, en Europe
13:15ou à l'international, c'est un problème
13:17hyper présent. On avait
13:19grâce à notre école rencontré un incubateur
13:21donc les structures qui accompagnent
13:23les start-up l'année d'avant qui
13:25avaient été nos profs de start-up
13:27donc on s'est dit bon, on va aller les voir, on va
13:29les toquer, voir ce qu'ils pensent de notre idée
13:31et en fait on a eu des super résultats, on s'attendait
13:33pas du tout à ce que les jurys de professionnels soient
13:35aussi enjoués de l'idée et
13:37deux mois après il y avait la possibilité de
13:39candidater dans cet incubateur, de se faire
13:41accompagner et on s'est dit que c'était
13:43potentiellement ça qui
13:45pouvait nous permettre de passer de
13:47projet étudiant à véritable
13:49start-up et c'est comme ça qu'on s'est lancé
13:51Alors il y a deux intervenants
13:53l'étudiante ou l'étudiant ou ses
13:55parents s'il les file un coup de main pour rechercher
13:57et celui ou celle qui fait
13:59la visite. Alors comment est-ce que ça se passe
14:01parce que ceux qui vont sur ma visiteur
14:03ils peuvent postuler dessus, expliquez-nous
14:05qu'est-ce que c'est rémunéré
14:07comment ça fonctionne ? Exactement un visiteur
14:09il est auto-entrepreneur, il gagne
14:1112,50€ par visite sachant qu'elle dure
14:13en général 20 minutes, vous pouvez
14:15échanger avec lui sur l'application avant, pendant et après
14:17pour lui poser toutes vos questions, par exemple
14:19si la luminosité c'est hyper important pour vous
14:21si la sécurité du quartier
14:23et qu'il soit vigilant sur ces points-là
14:25et nous on a développé un compte rendu en fait
14:27qui est hyper interactif
14:29et qui va s'adapter au bien
14:31donc si c'est un studio meublé on va avoir toutes les
14:33questions sur le meublé pour être sûr qu'il est bien
14:35équipé. Il y a-t-il un micro-ondes ?
14:37Fait-il grill ou pas ?
14:39C'est ça, la serpillère
14:41la vaisselle, est-ce qu'il y a la litterie
14:43tout ce qu'on a besoin d'avoir
14:45surtout si on change de plusieurs centaines de kilomètres
14:47c'est quand même mieux d'arriver sur place
14:49et pas de se retrouver sans drap et sans fourchette
14:51Est-ce que la litterie est confortable ?
14:55Est-ce qu'on fait la visite en direct et qu'il va s'allonger dessus ?
14:57Des fois on a même des visiteurs qui se rendent compte
14:59qu'il y a des chaises d'eau qui ne fonctionnent pas
15:01que l'électricité n'est pas branchée
15:03et que donc il faut ouvrir les compteurs
15:05des choses comme ça qui semblent évidentes
15:07mais qu'on a besoin de checker en amont
15:09et par exemple si c'est une colocation
15:11et qu'on va prendre un T3
15:13le compte rendu va avoir des questions
15:15sur les chambres, ce genre de choses
15:17donc on a fait en sorte d'avoir une partie
15:19objective qui allait être vraiment
15:21sur le rangement, la pièce
15:23la luminosité, l'état des sols
15:25et une partie plutôt subjective
15:27plutôt sur le ressenti humain
15:29justement donc on peut faire
15:31un peu la part des choses
15:33avec ces deux éléments et pour être sûr
15:35que l'appartement nous plaise, on les forme
15:37à prendre les photos et vidéos
15:39également parce que ça semble facile
15:41mais c'est quand même tout un art de pouvoir bien capturer
15:43un lieu et on les forme aussi
15:45sur tout ce qui va être prestations commerciales
15:47se présenter, échanger
15:49Vous ouvrez la voie à des gens
15:51dans le milieu d'immobilier
15:53ça veut dire qu'aujourd'hui vous avez
15:55par exemple d'agences
15:57des biens rentrants
15:59où on vous dit qu'on a des biens
16:01est-ce qu'on est venu vous chercher déjà pour vous solliciter
16:03sur des partenariats ?
16:05Oui je suis sollicité assez régulièrement
16:07par plusieurs types d'agences, j'avais actuellement rencontré
16:09aussi Véronique Bedag
16:11la PDG de Nexity
16:13qui justement aussi avait vu de l'intérêt au niveau des agences
16:15donc tous les jours et notamment
16:17depuis ma victoire à Bioboss, je reçois
16:19des propositions commerciales et on est en train d'explorer
16:21justement comment on peut collaborer
16:23ensemble pour aider ces
16:25structures à faciliter la mobilité
16:27de leurs clients.
16:29Ça veut dire que vous allez développer à l'international
16:31ça veut dire que ça peut s'ouvrir
16:33sur en tout cas des pays limitrophes
16:35ou européens ?
16:37Tout à fait, j'ai des demandes aussi entrantes de chambres du commerce
16:39qui seraient très intéressées pour des échanges
16:41notamment avec des pays où l'attractivité française
16:43est très en vogue, je pense notamment
16:45au Canada par exemple
16:47la volonté de continuer à étendre
16:49la cible étudiante sur tout ce qui va être Erasmus
16:51international et après d'aller
16:53développer d'autres cibles, tout ce qui va être les professionnels
16:55les familles, les expatriés
16:57car eux aussi ont besoin de ces entreprises
16:59ça leur permet d'avoir des solutions personnalisées
17:01pour leurs salariés et à moindre coût
17:03donc aujourd'hui avec
17:05cette dynamique de la mobilité
17:07mais aussi de réduction des coûts
17:09et de l'impact du CO2
17:11parce que des allers-retours en train
17:13en voiture, chaque année
17:15on fait économiser des millions
17:17des milliers, pas encore des millions
17:19des milliers de kilos de CO2 à nos clients
17:21et si on peut apporter ça aux entreprises
17:23c'est également un plus pour faciliter
17:25le changement de vie tout simplement.
17:27Sur MyVisitor on peut trouver que des logements étudiants
17:29Studio T2 ou alors il y a de plus en plus d'étudiants
17:31qui font du
17:33c'est pas du co-working, c'est de
17:35du co-living, c'est ça
17:37je cherche le mot en français mais je ne le trouve pas
17:39ça peut marcher aussi comme ça ?
17:41Par exemple avec 3 étudiants pour un T4
17:43qui regardent en même temps la visite ?
17:45Tout à fait parce que sur l'application en fait on n'a pas de bien
17:47on fait sa recherche
17:49de manière classique
17:51via une agence immobilière ou un propriétaire sur le bon coin
17:53et en fait quand le propriétaire ou l'agent
17:55va vous dire bon la visite elle est demain à 10h
17:57ou en général même dans 2h
17:59au lieu de devoir vous déplacer
18:01c'est à ce moment là que vous rentrez sur l'application
18:03du coup c'est comme ça qu'on a vu qu'on avait justement
18:05des jeunes pros qui étaient prêts à l'utiliser
18:07parce que cet été j'ai eu des informaticiens
18:09des docteurs, des pharmaciens
18:11qui l'ont utilisé et justement
18:13qui étaient prêts alors qu'on était
18:15encore sur une offre étudiante
18:17à vouloir l'adapter. Donc aujourd'hui
18:19c'est totalement adaptable à tout type de cible
18:21Le mot mérobus c'est colocation
18:23Voilà exactement, un petit mot Laurent Zagaroli
18:25forcément quand on voit ça
18:27on se dit qu'elle est déjà archi prête
18:29Elle est archi prête
18:31elle a été sélectionnée à Bordeaux effectivement
18:33qui est toujours notre première étape du Biobostour
18:35et au delà du projet
18:37il y a l'énergie
18:39qui compte aussi
18:41quand les femmes font leur pique
18:43ou quand un homme aussi
18:45et le projet
18:47a bien plu aux membres du jury
18:49et puis
18:51si Biobost peut lui apporter plein de choses
18:53tant mieux pour la suite
18:55Merci beaucoup Léna Desmorgolis
18:57vous restez avec nous
18:59My Visitor, allez voir sur internet
19:01et dans un instant Marie-Audyle
19:03Mackiness sera avec nous, Ability
19:05on en parle dans un instant
19:07pour avoir une belle lauréate
19:09et un beau projet qui devient réalité
19:11surtout, à tout de suite
19:13Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France
19:1519h20, les vraies voies responsables
19:17C'est un grand anniversaire
19:19que nous fêtons aujourd'hui
19:21la dixième édition de Biobostour
19:23et on adore
19:25Laurent Zagaroli qui est avec nous
19:27fondateur de Biobost
19:29qui permet à l'entrepreneuriat féminin
19:31et aux femmes qui ont des idées
19:33soyons clairs, de dingue
19:35et on se dit au rendez-vous
19:37pourquoi je n'y ai pas pensé, mais ce n'est pas possible
19:39et en tout cas c'est une autre qui a pensé
19:41avec chaque année
19:43certaines qui reviennent
19:45qui n'étaient pas prêtes, qui reviennent
19:47et on en verra une en troisième partie
19:49qui n'était pas prête à cette époque-là
19:51et surtout, mais quelles idées incroyables
19:53Oui, c'est ce qu'on se dit à chaque fois
19:55et c'est nous et les membres de jury
19:57pourquoi je n'ai pas eu cette idée, le truc est évident
19:59Bien sûr
20:01On va en parler en tout cas avec Marie-Audyle
20:03qui est avec nous
20:05Ability, bonsoir, merci d'avoir accepté
20:07notre invitation
20:09alors vous
20:11vous êtes dans une catégorie
20:13très très technologique
20:15c'est un casque de réalité
20:17virtuelle pour réapprendre
20:19à se servir de son corps
20:21et ça, je ne sais pas où vous êtes allé chercher ça
20:23est-ce que, c'est toujours la question qu'on pose avec
20:25Philippe David, est-ce qu'il y a
20:27quelque chose de personnel qui vous a donné
20:29cette idée ?
20:31Absolument, en fait
20:33on a eu l'idée d'Ability
20:35lors d'un hackathon organisé par notre école
20:37d'ingénieurs, on a rencontré
20:39un jeune qui avait fait un AVC infantile
20:41ça nous a vraiment sensibilisé au fait
20:43que ce soit possible de faire un AVC
20:45à la naissance
20:47et à l'hémiparesie, qui est la parésie partielle
20:49de la moitié du corps, et donc à son combat
20:51quotidien et son parcours rééducatif
20:53et c'est vraiment cette rencontre
20:55qui nous a
20:57donné envie de trouver une solution pour
20:59Léandre, de rendre la rééducation
21:01motivante, accessible à tous, partout
21:03et c'est comme ça qu'est née Ability
21:05Alors c'est un casque de réhabilité
21:07virtuelle qu'on met sur le visage
21:09et qui forme les gens
21:11qui les aident dans leur, on va dire
21:13en anglais
21:15leur rééducation
21:17maintenant je perds mon français
21:19c'est gênant
21:21dans leur rééducation
21:23et donc
21:25expliquez-nous comment ça marche parce que
21:27c'est absolument fabuleux
21:29et ça marche pour beaucoup de
21:31pathologies, on en parlera
21:33absolument, oui, donc en fait
21:35ce qu'il se passe, la solution Ability, c'est
21:37une partie de réalité virtuelle
21:39pour les patients, ce sont des jeux
21:41thérapeutiques, donc nous en fait
21:43on vient redonner un sens au geste
21:45et on vient masquer l'aspect répétitif
21:47des exercices
21:49en demandant d'aller par exemple
21:51au lieu de faire une extension du membre supérieur
21:5310 fois, on va venir
21:55demander de casser des cubes
21:57en faisant de la boxe
21:59et ça, le fait qu'on ait un jeu, un sens
22:01des scores, des sons, ça va venir
22:03vraiment remotiver le patient
22:05et l'aspect aussi immersif de la réalité virtuelle
22:07car comme vous l'avez dit, c'est de la réalité virtuelle
22:09immersive, un casque sur le visage
22:11ça vient réduire la kinésiophobie
22:13donc c'est la peur de faire le geste
22:15et l'anticipation
22:17de cette douleur qui vient
22:19freiner le geste, donc on a
22:21un geste plus libéré grâce à la
22:23réalité virtuelle et aussi des patients plus motivés
22:25et à côté, c'est une plateforme web
22:27pour les professionnels de santé pour qu'ils puissent vraiment
22:29paramétrer et adapter les exercices
22:31aux patients.
22:33J'imagine que les personnels de santé, quand vous êtes venus
22:35avec ce projet, ont dû vous dire ce qu'on se disait tout à l'heure
22:37pourquoi on n'y a pas pensé
22:39et ce qui
22:41veut dire que ça réduit forcément
22:43en matière de santé publique, forcément
22:45on y gagne aussi énormément parce que
22:47il y a plein de choses que vous pouvez faire
22:49aussi à la maison et surtout en qualité
22:51de vie.
22:53Oui, aujourd'hui le dispositif
22:55il est disponible dans les hôpitaux, centres de rééducation
22:57et cabinets libéraux, donc c'est vraiment
22:59un outil qui a été co-développé avec
23:01les thérapeutes, donc c'est les kinés
23:03Ergo et Appa surtout
23:05avec qui on travaille pour développer
23:07le dispositif, mais on voit aussi des psychomotriciens
23:09qui l'utilisent
23:11et vu que le dispositif est portable
23:13on va pouvoir l'utiliser aussi bien
23:15sur les plateaux techniques, en chambre
23:17ou alors emmener le dispositif au
23:19domicile du patient si le
23:21thérapeute vient pour bien s'assurer
23:23que la séance se passe correctement.
23:25Votre dispositif de rééducation
23:27là je l'ai trouvé, ça c'est écrit, peut servir
23:29dans 5 domaines de rééducation
23:31et 7 indications
23:33thérapeutiques, est-ce que vous pouvez nous expliquer
23:35chacune d'entre elles ?
23:37Oui absolument, donc en fait
23:39comme je vous disais, l'habilitis a été
23:41co-développé avec les professionnels de santé
23:43nous on est une équipe très technique
23:45d'ingénieurs, de développeurs, mais
23:47on a vraiment besoin des thérapeutes
23:49pour développer la solution
23:51au début on l'a développé pour la rééducation
23:53post-AVC, ça a été élargi
23:55à la neuro et après on a été
23:57on a remarqué que les kinés et ergos commençaient
23:59à l'utiliser pour d'autres
24:01patients et au final
24:03on a continué nos développements pour
24:05aller sur ces
24:07indications, donc on est aussi bien utilisé
24:09maintenant en neuro, en
24:11traumato, en ortho et à la base
24:13on a développé le dispositif pour un jeune
24:15de 15 ans quand on l'a rencontré
24:17mais finalement aujourd'hui on est beaucoup plus utilisé
24:19en adulte et en gériatrie. Toujours chez les jeunes
24:21aussi, mais juste
24:23on a rendu, c'était vraiment important pour nous
24:25de créer un dispositif
24:27accessible, donc c'est pour ça qu'on est
24:29sur un casque qui est autonome
24:31il n'y a pas de câble, pas d'ordinateur, pas de capteur
24:33on peut vraiment le transporter partout
24:35et il y a des caméras dans
24:37le casque qui permettent de suivre
24:39les mains, donc en fait on n'a plus
24:41besoin de manette et on va pouvoir interagir naturellement
24:43avec nos mains, un petit peu ce que vous
24:45pouvez voir avec le Vision Pro
24:47d'Apple. D'accord,
24:49est-ce que ça veut dire que demain, monsieur
24:51et madame tout le monde, on peut
24:53démocratiser ce casque
24:55virtuel pour pouvoir
24:57faire
24:59son sport à la maison par
25:01exemple, est-ce que c'est quelque chose dans
25:03l'avenir proche qui pourrait arriver ?
25:05Sur la partie sport, il y a déjà
25:07des acteurs qui sont en train de se positionner
25:09nous c'est vrai que
25:11pour nous c'est important de rendre la
25:13rééducation vraiment accessible partout
25:15et notre vision depuis le début
25:17c'est de le rendre accessible de l'hôpital jusqu'au
25:19domicile du patient. Alors pour que ce soit
25:21au domicile, il y a encore du travail
25:23mais c'est vraiment notre vision
25:25et on voit que la technologie elle avance
25:27dans ce sens-là, en tout cas la partie hardware
25:29donc vraiment les casques, le matériel
25:31avance parce qu'on est sur des casques qui sont
25:33plus petits, plus légers
25:35plus accessibles et donc
25:37nous on continue sur la partie logicielle
25:39d'accompagner pour le rendre
25:41accessible partout. Quand on voit
25:43votre casque, c'est un peu un bijou
25:45technologique, ça coûte de l'argent
25:47est-ce que c'est remboursé par exemple
25:49par la sécurité sociale quand un patient
25:51utilise ce type de casque pour
25:53accélérer
25:55son traitement ? Parce que ça
25:57doit être très cher théoriquement.
25:59L'usage à domicile, il n'est pas encore
26:01possible
26:03dans notre solution en tant qu'individuel
26:05et donc ce serait dans ce cas-là qu'il y aurait
26:07besoin d'un remboursement, donc pour l'instant
26:09je ne peux pas répondre là-dessus puisque techniquement
26:11la solution elle n'existe pas,
26:13c'est du travail dans ce sens-là
26:15par contre maintenant
26:17nous on est un dispositif qui est
26:19plutôt à usage collectif, donc dans les
26:21hôpitaux, centres de rééducation et cabinets
26:23et là c'est
26:25un outil que les professionnels
26:27de santé utilisent comme n'importe quel outil
26:29de rééducation. Est-ce qu'on a un retour d'expérience
26:31sur des chiffres, sur des
26:33résultats ou est-ce que c'est un peu trop tôt aujourd'hui ?
26:35Nous ce qu'on a
26:37suivi, les premiers chiffres qu'on voulait vraiment
26:39suivre c'est la motivation
26:41des patients et le sentiment
26:43des professionnels de santé par rapport à
26:45l'usage du dispositif
26:47donc on a 95% des patients qui
26:49veulent refaire des séances avec Ability
26:51donc ça c'est vraiment pour nous
26:53vraiment important, on a 82%
26:55d'entre eux qui trouvent qu'il y a
26:57un sentiment d'accomplissement à la fin de la séance
26:59et pour nous c'est primordial dans une séance
27:01de rééducation d'être fier
27:03de son avancement, des exercices qu'il a fait
27:05et les professionnels de santé
27:07à 92% d'entre eux trouvent
27:09que leurs patients vont plus loin dans les gestes
27:11avec Ability. Maintenant on va
27:13continuer de pousser
27:15ces études pour
27:17montrer aussi que cliniquement
27:19on va avoir des meilleurs
27:21résultats. Un produit comme ça il est destiné
27:23à évoluer automatiquement comme c'est
27:25un produit high-tech, quelles sont les évolutions
27:27qu'on a vues sans évidemment tomber dans le secret
27:29professionnel ?
27:31Absolument, donc oui
27:33le dispositif il est amené à évoluer
27:35et ça ça a été pensé depuis le début
27:37nous quand on crée des nouveaux exercices
27:39on les met à jour
27:41et à disposition de tous
27:43donc le co-développement on veut vraiment
27:45qu'il serve à tous nos partenaires
27:47tous nos clients et tous nos patients
27:49et donc là nous
27:51on continue nos développements pour
27:53aller sur d'autres
27:55travailler plus de
27:57d'objectifs thérapeutiques
27:59renforcer ce qu'on a déjà
28:01donc par exemple aujourd'hui on va travailler
28:03le membre supérieur, l'équilibre,
28:05les cervicales, les lombaires
28:07et on peut toujours améliorer
28:09nos exercices
28:11et avoir encore plus d'exercices qui permettent
28:13également d'augmenter la motivation
28:15du patient puisque moins de lassitude
28:17Oui ça veut dire que
28:19tout ce qui est
28:21aujourd'hui Parkinson, sclérose en plaques
28:23outre que les AVC
28:25ça veut dire que ça fonctionne aussi
28:27et ça permet d'avoir
28:29de travailler puisque ce sont des
28:31maladies en tout cas qui vous obligent
28:33à travailler, ça veut dire que
28:35régulièrement on peut
28:37en faire qui sont dédiées à ces maladies par exemple
28:39Oui absolument
28:41ça c'est du coup une histoire personnelle
28:43mais mon grand-père lui est atteint
28:45de Parkinson et il utilise
28:47Ability justement pour faire
28:49ses exercices et
28:51juste s'ouvrir, ça c'est vraiment des gestes
28:53importants dans ces
28:55pathologies là et bon alors
28:57je ne sais pas si c'est parce que c'est sa petite fille qui
28:59développe le dispositif qui veut
29:01vraiment bien faire ses exercices mais
29:03je sais que du coup il le fait de manière
29:05régulière et ça en tout cas moi j'en suis
29:07super fière mais oui ça peut être utilisé pour
29:09ces pathologies là
29:11où on est sur de la rééducation long terme
29:13et c'est d'ailleurs pour elle que c'est
29:15le plus important qu'on ait
29:17quelque chose de motivant
29:19Je ne sais pas si vous avez eu affaire de la rééducation
29:21mais des fois ça peut être répétitif
29:23c'est bien lourd
29:25parfois effectivement, merci beaucoup
29:27Marie-Odile McKinney
29:29et ça s'appelle Ability
29:31merci beaucoup pour cette belle innovation
29:33cette belle invention qui
29:35j'espère pour ceux qui nous écoutent
29:37faciliteront la vie de
29:39beaucoup d'entre vous, merci
29:41Ability avec un H apostrophe si vous cherchez sur internet
29:43et pas Ability, A-B-I-L-I-T-Y en anglais
29:45ça c'est le mec qui a cherché pendant des années
29:47des trucs et qui n'a jamais rien trouvé, allez dans un instant
29:49Eva Engel sera avec nous
29:51pour une belle aussi
29:53application qui s'appelle Thier
29:55allez à tout de suite, merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation
30:21je vais vous expliquer, parce que c'est T-I-3-R-S
30:23et pas un E
30:25pour répondre aux besoins des parents qui se sont séparés
30:27dans un contexte de violence de la part
30:29du conjoint, Eva Engel, bonsoir
30:31bonjour
30:33est-ce que c'est un besoin né d'une expérience
30:35de vie
30:37qui a créé Thier, qui vous a poussé à créer Thier ?
30:39oui, complètement
30:41moi j'ai vécu
30:43avec une personne qui était violente
30:45pendant 8 ans
30:47avec qui j'ai eu un enfant
30:49et quand j'ai eu le courage de partir
30:51et de me séparer, je pensais que tout allait s'arrêter
30:53que l'événement s'arrêterait
30:55et en fait elles ont continué
30:57par le biais du téléphone
30:59avec des insultes, des menaces
31:01du harcèlement
31:03et ça j'y étais pas du tout préparée
31:05et je trouvais surtout pas de solution
31:07pour que ça s'arrête
31:09vous avez discuté avec beaucoup d'autres
31:11personnes qui ont vécu ce type
31:13de situation pour le moins compliquée
31:15pour vous lancer
31:17oui
31:19j'ai discuté avec plus de 150 personnes
31:21avant de
31:23créer l'application pour déterminer
31:25les fonctionnalités qu'on allait mettre dans l'application
31:27et en mars
31:292000 dernier on a fait un crowdfunding
31:31qui a eu beaucoup de succès et là en une seule
31:33journée j'ai reçu plus de 600 témoignages
31:35de personnes qui me disaient
31:37moi j'en ai besoin, moi j'en ai besoin, moi j'en ai besoin
31:39et en fait
31:41à chaque fois qu'on a de la visibilité
31:43il y a de plus en plus de personnes qui viennent
31:45chercher l'application
31:47vous l'avez dit
31:49ça se passe d'abord dans le foyer
31:51puis ensuite il y a séparation et là il y a une déferlance
31:53de haine
31:55sur les réseaux sociaux
31:57en tout cas sur le téléphone
31:59où vous êtes harcelé, harcelé, harcelé
32:01et à un moment donné
32:03on ne supporte plus son téléphone
32:05cette application vous permet de gérer
32:07justement
32:09la nuisance et le harcèlement
32:11de l'autre
32:13en fait déjà l'application
32:15elle va nous créer un nouveau numéro de téléphone
32:17comme si on avait changé
32:19ce qui permet d'enregistrer l'autre
32:21parent dans cette application et quand on va
32:23lui écrire ça va lui envoyer un texto de notre
32:25nouveau numéro de téléphone
32:27donc déjà on n'est pas obligé de dire j'ai téléchargé une application
32:29et l'autre parent n'est pas obligé
32:31d'accepter de télécharger une application
32:33il a simplement à répondre au SMS
32:35après on peut choisir
32:37les moments où on reçoit les notifications
32:39parce que comme vous l'avez dit quand on en reçoit
32:41toute la journée on a la boule au ventre à chaque fois
32:43que le téléphone sonne donc là on peut choisir
32:45je veux bien les recevoir
32:47un moment où je suis seule ou un moment où je suis accompagnée
32:49par une association, par des amis
32:51par de la famille etc
32:53et enfin on a un filtre
32:55pour les insultes
32:57les menaces
32:59qui va remplacer par langage fleuri
33:01tous les mots dont on n'a pas envie de voir
33:03et ça ça permet d'atténuer
33:05la violence verbale de ne pas la recevoir
33:07en direct en fait c'est le premier filtre
33:09pour ne pas la recevoir
33:11Est-ce que ce type d'appli et d'échange peuvent apaiser
33:13une situation conflictuelle
33:15parce que quelque part si ça enlève
33:17comme vous le dites
33:19les noms d'oiseaux etc
33:21est-ce que ça peut aider à apaiser ?
33:23Alors c'est le but
33:25moi là je travaille avec
33:27des associations qui sont des lieux médiatisés
33:29du coup les deux parents
33:31vont emmener leurs enfants quand il y a eu des violences
33:33et que du coup ils ne doivent pas se croiser
33:35et là on est en train de voir
33:37comment proposer aux deux parents
33:39de télécharger l'application
33:41et du coup de savoir qu'il y a une application
33:43qui va pouvoir réguler les échanges, contrôler
33:45et bien ça va apaiser au fur et à mesure
33:47la communication entre les parents
33:49c'est le but
33:51Alors aujourd'hui vous avez combien d'inscrits ?
33:53Aujourd'hui on a
33:551800 personnes qui sont inscrites
33:57on a lancé l'application l'année dernière
33:59C'est une proposition
34:01en tout cas on vous a vu l'année dernière
34:03déjà dans Be A Boss
34:05vous aviez un modèle économique
34:07qui était différent
34:09alors c'est intéressant parce que
34:11le produit était passionnant
34:13tellement utile
34:15et en fait vous n'aviez pas trouvé le bon angle
34:17et aujourd'hui vous avez trouvé le bon angle
34:19au début c'était les jeunes femmes qui devaient
34:21s'inscrire et payer un abonnement
34:23et aujourd'hui je crois que vous avez trouvé une solution
34:25qui finalement plaît à tout le monde
34:27Alors
34:29on a toujours laissé l'accès aux personnes
34:31qui veulent s'inscrire directement
34:33je tiens à dire que la violence conjugale
34:35touche toutes les classes sociales
34:37et moi j'étais d'accord
34:39je veux payer mon abonnement
34:41je veux contribuer
34:43donc on a laissé cette possibilité
34:45par contre on est bien d'accord qu'il y a des personnes
34:47qui n'ont pas envie de payer ou qui ne peuvent pas
34:49et dans ce cas elles peuvent récupérer un abonnement
34:51qui leur est remis gratuitement par une association
34:53et ces associations elles sont financées
34:55par des CAF, par des préfectures
34:57par des collectivités
34:59on propose même aux entreprises d'acheter des abonnements
35:01pour leur salarié puisque quand on est salarié
35:03on peut aussi être victime de violences conjugales
35:05donc voilà, le but c'est que
35:07ce soit gratuit pour les bénéficiaires
35:09donc toutes les personnes, s'il y a des personnes
35:11qui nous écoutent, qui ont envie de permettre
35:13d'avoir des abonnements gratuits
35:15gratuitement pour des personnes qui en ont besoin
35:17c'est possible et après elles remettent un coupon
35:19pour un accès gratuit
35:21pendant 6 mois, 1 an, selon la durée qui est choisie
35:23On a souvent dit que les violences intraconjugales
35:25étaient un sujet de société
35:27essentiel pour les pouvoirs publics
35:29est-ce qu'ils vous aident
35:31pour faire connaître votre appli
35:33et la répondre le plus possible
35:35aux personnes qui en ont besoin ?
35:37Alors là, on a un partenariat
35:39avec la préfecture de Haute-Savoie
35:41moi j'habite en Savoie, je suis à côté de la Haute-Savoie
35:43et du coup la préfecture
35:45a acheté des abonnements
35:47qu'elle a redistribué à une association
35:49et du coup elle nous donne
35:51beaucoup de visibilité, c'est la déléguée à l'égalité
35:53et aux droits des femmes qui pilote le projet
35:55et du coup elle nous donne de la visibilité
35:57elle me permet de rencontrer ses homologues
35:59dans tous les autres départements pour faire la même chose
36:01donc oui, de ce côté là, on a du soutien
36:03Léa de Morgoli, vous vouliez intervenir ?
36:05Oui, je voulais rajouter avec Eva
36:07on est toutes les deux accompagnées
36:09par l'incubateur, les premières
36:11et c'est aussi pour dire à toutes les femmes
36:13aujourd'hui à quel point c'est important
36:15de se faire accompagner lorsqu'on a un projet
36:17nous ça nous a beaucoup aidé, que ce soit pour
36:19la réflexion de notre projet, toutes les deux, mais également
36:21pour la visibilité et qu'aujourd'hui lorsqu'on veut
36:23oser en se reprendre et qu'on a besoin
36:25d'avoir d'autres visions, que ce soit
36:27justement pour maturer notre projet
36:29ou le faire connaître quand ça y est il est commercialisé
36:31c'est important donc
36:33des incubateurs comme les premières il y en a partout
36:35en France et c'était aussi
36:37un message de soutien parce que justement
36:39c'est un soutien qu'on vient chercher
36:41quand on a des doutes, quand justement
36:43on ne sait pas forcément prioriser
36:45ou comment, par quel bout prendre le projet
36:47c'est aussi bien d'avoir des experts
36:49qui peuvent nous accompagner sur ces thématiques
36:51Surtout sur un sujet d'urgence
36:53tel que celui-ci, est-ce que vous avez
36:55aujourd'hui d'autres contacts éventuellement
36:57parce qu'il faut la démultiplier, je sais qu'il y a pas mal
36:59d'applis aussi d'urgence qui existent
37:01est-ce qu'il y a eu des rapprochements
37:03avec vous pour essayer de concilier peut-être
37:05une force
37:07commune entre différentes applis
37:09Oui, on travaille à des partenariats
37:11de voir comment on va faire, dans tous les cas
37:13on se recommande déjà toutes entre nous
37:15moi s'il y a des personnes
37:17je recommande toujours par exemple l'applice de Sorority
37:19J'y pensais à celle-ci
37:21Et du coup
37:23on parle parce qu'elle est géniale
37:25et moi-même je l'utilise, donc je la conseille toujours
37:27et oui, le but c'est qu'on puisse se rassembler
37:29et qu'on avance ensemble
37:31il n'y a pas de concurrence dans cette lutte-là
37:33on travaille ensemble
37:35Merci beaucoup Eva Hengal d'avoir été avec nous
37:37un président de Thiers
37:39à la place du E, c'est un 3
37:41donc vous pouvez aller la télécharger bien entendu
37:43le beau de la fin, Laurent Zagaroli
37:45vivement la 11ème édition
37:47vivement la 11ème édition
37:49qui se travaille déjà
37:51on a déjà le calendrier 2025
37:53quasiment, et on va lancer
37:55les appels à candidature pour les différentes régions
37:57dès la mi-novembre normalement
37:59Merci en tout cas
38:01Merci de nous avoir associés à ces belles entreprises
38:03et ces belles entrepreneurs
38:05Neuze, j'ai envie de dire
38:07merci beaucoup d'avoir été avec nous
38:09et on se retrouve demain à 17h
38:11avec Philippe David, en attendant du football
38:13Ciao Maurizio
38:15Ciao a tutti
38:17Quel est le menu des vrais lois du foot
38:19ce soir, il y a la Ligue des champions déjà
38:21avec deux clubs français à l'affiche
38:23Il y a déjà Brest et Lille qui jouent ce soir
38:25mais on reviendra sur le menu, c'est qu'on reviendra
38:27sur les matchs d'hier
38:29avec du bon et du moins bon
38:31un petit peu sur la Liga de ce week-end
38:33et puis surtout on fera un hommage
38:35aux Verts et aux Lançois qui nous ont donné
38:37du beau moqueur ce week-end avec leurs chants
38:39avec les hymnes, Lançois et Stéphanois
38:41et puis surtout reste avec nous
38:43parce que j'ai un invité extraordinaire
38:45qui s'appelle Eric Blondel
38:47triple champion du monde de kickboxing
38:49bon là il est en train de mettre des pansements
38:51parce que je l'ai un peu...
38:53il était pas en garde donc je l'ai eu par surprise
38:55donc restez avec nous, normalement
38:57ça va être super intéressant et il nous donnera son avis d'expert
38:59il a été préparateur physique, il a une carrière
39:01il a un CV de 6m20
39:03On sera là, allez bisous les amis
39:05et on se retrouve demain à partir de 17h
39:07pour les vrais voies et on embrasse notre équipe formidable
39:09Merci beaucoup, salut à demain