Les Vraies Voix responsables avec Dr Elisabeth Hubert, Corinne Petibon, Dr Cécile Di Santolo et Marion Wuylens
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00:00SUDRADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06Bienvenue dans les vraies voies responsables, on est ravis de vous retrouver comme tous les mercredis avec Philippe David.
00:11Ça va mon Philippe ?
00:12Ça va très bien.
00:13Ça fait deux heures que vous me supportez, c'est bon, là on est pendant encore une heure.
00:16Mais je suis en attente de Légion d'honneur pour ça, vous êtes au courant ?
00:18Oui, au bas mot, le mérite, c'est la Légion d'honneur.
00:21En tout cas, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:23Au sommaire de cette émission, bénéficier d'un traitement parfois lourd tout en restant à la maison,
00:28c'est le défi quotidien de l'hospitalisation à domicile, une solution qui se développe et qui prend de l'ampleur.
00:33Il s'agit parfois de passer un moment difficile, voir une fin de vie dans un cadre plus familier que celui de l'hôpital.
00:39Avec quels moyens ? Est-ce toujours possible ?
00:41Est-ce que cela peut pallier le manque de lits parfois annoncés et dénoncés dans les hôpitaux ?
00:45Autant de questions qu'on va aborder avec des invités au cœur du dispositif.
00:49On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voies responsables, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:52Les vraies voies Sudradio.
00:54Aux invités que nous sommes ravis d'accueillir.
00:56Docteur Elisabeth Huber, présidente de la Fédération nationale des établissements d'hospitalisation à domicile,
01:01ancien ministre de la Santé.
01:04Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:06Madame la ministre, on vous le dit une seule fois et après on vous dira docteur.
01:10Ça vaudra pour l'heure d'émission.
01:13De mon côté toujours, le docteur Cécile Di Santolo, bonjour, merci d'être avec nous.
01:19Vous êtes médecin à La Danque et l'hospitalisation à domicile à Nancy.
01:23Et de mon côté, ça fait un peu ring de boxe.
01:27Marion Wilens, infirmière de liaison à la HAD de l'Est francilien, bonsoir.
01:31Bonsoir.
01:32Et on aura fini le tour comme ceci.
01:34Corinne Petitbon, cadre social de la Fondation Santé-Services, bonsoir.
01:38Bonsoir.
01:39Alors avant tout, on a envie de comprendre et de savoir, parce que c'est vrai que c'est assez peu,
01:43on commence à en entendre des bribes, assez peu connus.
01:47Docteur Elisabeth Huber, en quoi ça consiste l'hospitalisation à domicile ?
01:51Les mots ont un sens, c'est-à-dire que nous sommes une forme d'hospitalisation.
01:56Avec simplement la particularité, c'est que nous développons des soins complexes
02:01qui sont de nature hospitalière, qui auraient dû amener les patients
02:05qui sont concernés à être dans un hôpital ou une clinique,
02:08à être hospitalisés ou IRST un certain temps,
02:11et dont les soins, en réalité, peuvent être réalisés au domicile.
02:16Des soins qui peuvent être de toute nature, vous avez évoqué les soins palliatifs,
02:20cela peut être des antibiotérapies, cela peut être des pansements extrêmement longs et complexes.
02:24Nous pouvons prendre des situations, et il en sera certainement question,
02:28psychosociales, parfois compliquées, mais le champ est très large,
02:32et c'est vrai qu'avec deux sous d'ironie, nous disons que nous sommes l'hôpital de demain.
02:40Alors Corinne, Cécile Di Santolo, vous êtes médecin à La Danne,
02:44hospitalisation à domicile à Nancy, comment c'est prescrit ?
02:46Est-ce que cela veut dire que ce sont uniquement des médecins hospitaliers
02:49qui prescrivent cette hospitalisation à domicile ?
02:52Non, le point de départ, c'est la rencontre d'un patient et de son médecin,
02:57quel qu'il soit, médecin traitant, médecin hospitalier, et le choix du patient.
03:02Et cette rencontre permet de réfléchir et d'aboutir à un projet d'hospitalisation à domicile,
03:07et c'est comme ça que nos équipes sont contactées.
03:10Mario Willens, vous êtes infirmière de la liaison à la HAD de l'Est francilien,
03:15quand on est infirmière à domicile, comment est-ce que ça se passe ?
03:19Est-ce qu'on doit avoir encore plus une relation de confiance avec la famille,
03:23puisqu'elle est souvent sur place, qu'à l'hôpital où parfois la famille vient une fois par jour,
03:27ou parfois seulement deux fois par semaine, ou une fois par semaine en fonction de la distance
03:31et des impératifs de la vie, comme les impératifs professionnels ?
03:35Ben écoutez...
03:39Je bègue, désolé, un peu de stress.
03:45Allez-y, allez-y, tout va bien, tout va bien se passer.
03:47Est-ce qu'effectivement il a raison Philippe ?
03:49On doit créer un lien avec la famille, plus spécifiquement par rapport à l'hôpital.
03:53Complètement, on rentre toi-même dans leur espace de vie,
03:56ils ne sont pas à l'hôpital, qui est un endroit pour eux inconnu,
04:01là on rentre vraiment dans leur domicile, leur espace de vie.
04:04C'est important de ne pas envahir l'espace de vie, c'est-à-dire qu'on vient,
04:09on effectue le soin, on crée du lien avec le patient,
04:13on le met en confiance, c'est très important.
04:15On sécurise psychologiquement.
04:17Et on fait en sorte qu'il y ait le confort optimal pour le patient,
04:22dans son espace de vie bien évidemment.
04:26Alors Corinne Petitbon, vous êtes cadre sociale à la Fondation Santé-Service,
04:31est-ce que j'imagine que tout ça est certifié forcément, c'est important de dire ?
04:36J'interviens plutôt en tant qu'assistante sociale,
04:39plus que tant que cadre social, puisque c'est mon métier et que je connais bien le terrain.
04:43Qu'est-ce que vous entendez par certifié ?
04:46Très encadré en fait quand même.
04:48C'est très encadré et en même temps, il y a une adaptation à mettre en place
04:52en fonction de la situation du patient, de la situation des aidants.
04:55Et de l'entourage, parce qu'il peut y avoir aussi un parent malade avec des enfants en bas âge.
05:01Donc tout ça se réfléchit et le principe de l'équipe,
05:05de l'hospitalisation à domicile est extrêmement important.
05:08Elisabeth Hubert veut réagir.
05:10On voit que vous avez l'habitude des plateaux,
05:12parce que vous avez levé le doigt de manière très discrète.
05:14Très discrète, très discrète effectivement.
05:17C'est comme le vélo, on n'en perd pas l'habitude.
05:22Non mais parce que je pense que votre question est extrêmement importante
05:25sur le fait que lorsque nous sommes un malade, lorsque vous êtes malade
05:29et qu'on vous dit mais finalement vous êtes à l'hôpital depuis 8 jours, 15 jours
05:33et on vous dit mais finalement les soins qu'on est en train de vous faire, je peux les faire chez vous.
05:36Et vous vous dites mais si je suis à l'hôpital, c'est que je suis très malade.
05:40Et d'ailleurs on m'a expliqué depuis un certain temps que je l'étais.
05:43Et donc la garantie que nous devons apporter en termes de sécurité,
05:48et cela a été tout à l'heure évoqué, en termes de qualité des soins.
05:52C'est-à-dire que nous sommes, et je disais tout à l'heure que les mots ont un sens,
05:56nous sommes des établissements hospitaliers.
05:58Le mot établissement ayant non pas la visualisation d'un bâtiment,
06:03mais étant un statut.
06:06Et parce que nous sommes établissements hospitaliers,
06:08nous devons rendre des comptes en termes de sécurité,
06:11en termes de qualité, en termes de critères de fonctionnement.
06:15Et notre juge, pas malveillant je vous rassure,
06:18c'est la haute autorité de santé, comme pour un hôpital ou une clinique.
06:22Et nous sommes habilités, tout comme n'importe qui ne peut pas se prévaloir
06:27de faire de l'hospitalisation à domicile,
06:29nous sommes autorisés à pratiquer cette activité par les agences régionales de santé.
06:34Donc en amont, une activité très contrôlée,
06:38même si comme il a été dit il y a quelques instants,
06:40de toute façon tout à fait judicieuse,
06:42on adapte selon les territoires, selon les besoins du patient,
06:47selon la densité médicale, la densité des professionnels,
06:50on adapte.
06:51Mais il y a des règles qui sont des règles imparables
06:54et qui doivent être respectées.
06:55Cécile Di Santolo.
06:56Oui, ça veut dire qu'en concret,
06:58quand le patient et son médecin souhaitent se lancer
07:01dans un projet d'hospitalisation à domicile,
07:04ils contactent nos équipes,
07:05et nos équipes au travers d'un temps d'évaluation
07:08où on va rencontrer le patient,
07:10des infirmières, des médecins et des assistantes sociales.
07:12Toute l'équipe évalue les besoins du patient,
07:15ses préférences, par exemple,
07:17est-ce qu'il préfère que le lit soit dans sa chambre
07:19ou en bas, dans le salon ?
07:21On analyse tout ça, et notre rôle,
07:23cette étape fondamentale,
07:25est en fonction des besoins du patient,
07:27de garantir sa sécurité et une qualité des soins à la maison
07:30pour qu'on ait une vraie continuité entre les soins de l'hôpital
07:33et les soins qui seront donnés en hospitalisation à domicile.
07:36En matière de moyens,
07:38est-ce qu'il y a un lit spécial ?
07:40Est-ce qu'on est un peu dans une chambre ?
07:43Ce n'est pas notre lit classique, soyons clairs.
07:45C'est complètement adapté aux besoins du patient.
07:48C'est pour ça que cette étape est primordiale,
07:51pour pouvoir, et on s'appuie
07:53au décours de cette étape, sur nos collègues.
07:56Corinne Petitbon, on parle souvent de la paperasserie en France.
07:59Ce n'est pas trop compliqué pour faire un dossier
08:01d'hospitalisation à domicile,
08:03quand on voit parfois, pour avoir ceci ou cela,
08:05que c'est compliqué ?
08:08Je vais laisser ma collègue répondre,
08:10parce que pour le coup, c'est plutôt son travail.
08:12Pour le coup, oui, c'est ça.
08:14On aura bien compris qu'il fait quoi au bout d'une heure.
08:17On va essayer d'être mieux pédagogiques,
08:19on va se répéter plein de fois.
08:21Ça s'appelle la tautologie.
08:23Ah si ?
08:24Vous allez avoir 15 secondes.
08:26Moi, je voyais des dossiers, mais pas de cela.
08:28Je ne le voyais pas sur cet orthographe.
08:30Allez-y Marion, allez-y.
08:32C'est vrai que je suis infirmière de liaison,
08:34donc forcément, je vais à la rencontre
08:36des prescripteurs.
08:38Je récupère les dossiers.
08:40C'est ça qui vous intéresse,
08:42de savoir comment ça se passe,
08:44le déroulement.
08:46Est-ce qu'on a des aides ?
08:48Je suis là pour aiguiller les prescripteurs
08:50pour une demande.
08:52Je récupère tout ce qui est administratif
08:54concernant le patient.
08:56Ensuite, il y a tout le travail de coordination derrière,
08:58la validation médicale
09:00pour pouvoir accueillir
09:02le patient en hospitalisation à domicile.
09:04Après, on a d'autres fonctionnements.
09:06On a également Trajectoire.
09:08C'est un outil qui permet
09:10d'orienter vers les établissements de santé.
09:14Il y a d'autres techniques.
09:16On a aussi la messagerie sécurisée.
09:18Il y a plusieurs moyens pour pouvoir accueillir les dossiers.
09:20Il n'y a pas de difficultés.
09:22L'administration, ce que vous évoquiez,
09:24c'est pour le malade.
09:26Avec l'administration, c'est toujours le même.
09:28Il y a des miracles, c'est la preuve.
09:30Je ne dis pas qu'il y en a moins,
09:32mais c'est nous qui l'assumons.
09:34En réalité, le patient
09:36n'a pas à se préoccuper.
09:38Ce n'est pas une balle de ping-pong
09:40comme trop souvent dans le système de santé.
09:42On le voit.
09:44Là, c'est nous qui gérons
09:46en accord avec lui,
09:48selon ses souhaits,
09:50selon sa préférence.
09:52Mon infirmière, mon médecin,
09:54etc.
09:56Tout ce qui est administratif,
09:58tout ce qui est à remplir,
10:00tout ce qui est, y compris, dimension sociale,
10:02c'est l'hospitalisation domicile
10:04qui s'en occupe.
10:06Vous vouliez réagir comme une petite voix avant de donner la parole.
10:08Juste après la pub, ça vous va ?
10:10Vous avez dit qu'elle nous maltraitait.
10:12Pourtant, ça fait des années
10:14qu'il fait de la radio.
10:16Il y a une déconne sous les yeux.
10:18Vous me l'avez souvent dit.
10:20Moi, je fais le Kota Kotorep de la radio.
10:22Combien j'ai de doigts, Philippe David ?
10:24Cinq.
10:26Dans quelques instants,
10:28on est ensemble jusqu'à 20h.
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23:04de vigilance extrême, et c'est le coeur de notre métier, ces vigilances nous permettent,
23:09et parce qu'on l'a vu, combien c'est dur pour les aidants, pour les proches, parce que c'est
23:15un investissement. Pour le bien-être de son proche, il y a un investissement qui est important et nous
23:21notre rôle, le rôle des infirmières, le rôle des psychologues, des assistantes sociales, c'est
23:26d'être à l'écoute, c'est d'être très vigilant par rapport à ces petits signaux, ces signaux
23:32infras qu'on va détecter avec l'expérience pour pouvoir mettre en place des choses ou organiser
23:38des choses, et nos collègues le font très bien. Vous vouliez réagir Corine Petitmont, parler du
23:43répit. C'est ça, alors d'abord c'est écouter les aidants, c'est leur accorder du temps, on en parlait
23:48tout à l'heure, mais ils sont à la maison, il faut leur accorder du temps, et les accompagner, c'est
23:53aussi essayer d'anticiper au maximum l'épuisement des aidants, et notamment aussi des jeunes aidants,
23:59parce qu'il y a une particularité chez les jeunes aidants, c'est qu'ils sont confrontés à la maladie
24:03souvent d'un parent, et qu'ils sont aujourd'hui assez invisibles. Ça commence à venir avec des
24:11associations du type JAD, mais c'est encore un travail à faire sur les aidants. Et là,
24:18notamment en hospitalisation à domicile, nous sommes extrêmement vigilants pour justement éviter
24:25et anticiper ce risque d'épuisement, et proposer du répit. Alors du répit, il y a du répit de
24:32courte durée, il y a éviter aussi qu'ils renoncent à certaines activités, qu'ils soient jeunes ou
24:39moins jeunes d'ailleurs, donc leur permettre d'aller à leurs activités habituelles. Et puis leur vie
24:44continue un petit peu comme elle, c'est ça. C'est ça, et leur proposer aussi évidemment du répit de
24:49plus longue durée quand c'est nécessaire, et quand ils le souhaitent. Combien ça coûte ? Parce que
24:53c'est toujours le souci, on se dit voilà, on est à l'hôpital, on est pris en charge, on est à la
24:57maison, donc ça doit coûter très cher. C'est pris en charge, voilà, d'accord. Rien, tout simplement
25:03pour une raison. Alors, ils sont à domicile, c'est-à-dire qu'effectivement ils auront leur repas,
25:07etc. Mais l'hospitalisation à domicile, vous avez compris, qu'on prend en charge des malades lourds,
25:12qui ont des situations complexes. C'est-à-dire, pour faire simple, parce que je pense que ça
25:16parlera à nos auditeurs, ils sont dans la neuf-dixième des cas à 100%, pris en charge à 100%.
25:22Et nous, nous sommes un établissement hospitalier. Nous sommes payés par l'assurance maladie,
25:27comme un hôpital ou comme une clinique, et il n'y a pas effectivement d'avance de frais. Et d'où
25:32l'importance du rôle des assistantes sociales, parce que là aussi, il peut y avoir besoin d'une
25:38aide pour préparer les repas lorsqu'il y a des personnes qui sont seules, ou parce qu'effectivement
25:42il va y avoir un accompagnement à faire. Et là, c'est la mobilisation d'éventuelles aides qui ne
25:48rentrent pas dans le contexte de l'hospitalisation à domicile, qui peuvent être sollicitées, qui sont
25:52des aides sociales et financières. Mais l'hospitalisation, c'est le rôle de nos assistantes sociales qui sont
26:00des piliers indispensables. L'achat n'existerait pas s'il n'y avait pas les infirmières et les
26:03assistantes sociales. Peut-être aussi les médecins ?
26:06À la marge !
26:08Quand vous êtes médecin, on ne vous accusera pas de corporatisme, franchement, là !
26:13Mais c'est vraiment, si vous voulez, un mode d'hospitalisation. Et effectivement, nous solvabilisons l'hospitalisation
26:21à domicile, nous rémunérons les professionnels. Quand Cécile, tout à l'heure, a évoqué que nous allions
26:25peut-être faire intervenir des infirmières libérales parce qu'on est au fin fond de la
26:29Lozère et qu'il va y avoir deux heures de route, il y a de l'hospitalisation à domicile dans la Creuse,
26:34dans le Cantal, en Lozère. Nous pouvons le faire, en Haute-Savoie ou en Savoie, comme vous l'évoquiez tout à l'heure.
26:39Avec une formation spécifique ?
26:41Des formations, c'est l'apprentissage de la distance. C'est effectivement encore un peu plus que partout.
26:46C'est ce que j'évoquais tout à l'heure, l'anticipation, les signaux faibles qu'évoquait Cécile, c'est-à-dire cette écoute,
26:52cette attention, parce que c'est effectivement une nécessité d'être en alerte. Mais tout ça, effectivement,
26:58c'est prêt en charge, ce n'est pas à la charge du patient.
27:01Cécile Disantonou veut réagir.
27:03Oui, on va faire des soins qui peuvent être très techniques. Je rebondis sur l'histoire de formation.
27:08On va administrer des chimiothérapies injectables.
27:11À domicile.
27:12À domicile, oui, et de plus en plus, et on nous attend là-dessus.
27:16Parce que le confort d'être chez soi pendant la cure de chimiothérapie, quand c'est possible,
27:20quand c'est choisi par l'oncologue et les patients, ça n'a pas de prix.
27:25Immunothérapie aussi à domicile.
27:27Immunothérapie, oui, exactement, et on travaille avec des associations de patients pour promouvoir cette forme d'hospitalisation.
27:35On prend en charge des patientes dans des parcours de grossesse pathologique.
27:39On travaille avec des sages-femmes libérales.
27:41Et tout ce personnel libéral, que ce soit des sages-femmes, les infirmiers,
27:45c'est le rôle de nos coordonnateurs, de nos coordonnatrices, que d'aller les former au chevet du malade
27:51pour garantir cette qualité des soins sur des techniques qui ne sont pas forcément habituelles à la maison, en ville.
27:57Mais c'est notre rôle que de transmettre cette connaissance pour garantir une bonne prise en charge des patients.
28:02Je voulais revenir un petit peu sur les... rebondissez dessus, je poserai ma question tout à l'heure.
28:08Oui, c'est vous les infirmières qui formez, par exemple, la famille en disant,
28:11bon voilà, pour la pompe à morphine, il faut faire ceci, il faut faire cela.
28:14Totalement.
28:15Comment est-ce que ça se passe ?
28:16On peut être amené tout à fait à faire de l'éducation thérapeutique autour de la prise des traitements.
28:22Voilà, pour favoriser une certaine autonomie quand même au domicile.
28:28C'est l'objectif aussi.
28:32Est-ce que les aidants peuvent, s'ils le veulent, participer aux soins en disant,
28:38moi je suis capable de faire ça, s'il faut faire une piqûre, je peux le faire ?
28:42Alors non, on n'ira pas jusque là.
28:44C'est pour ça que je vous pose la question.
28:45Ça reste quand même un soin technique et c'est donc le rôle de l'infirmier d'effectuer ce soin.
28:51Mais voilà, on peut faire d'autres éducations autour des traitements, sur la prise des traitements,
28:58sur ces journaliers matin, dix soirs, à des horaires précis.
29:03Si on regarde les chiffres aujourd'hui en matière d'hospitalisation à la maison,
29:09ça représente quoi ?
29:12Parce que je n'arrive pas à visualiser.
29:14Vous avez raison, ce n'est pas obligatoirement très facile à se mettre en tête.
29:18Aujourd'hui, l'hospitalisation à domicile,
29:22ça a représenté sur l'année 2024 environ 170 000 patients.
29:29Ça commence à être visible.
29:33Et c'est en augmentation ?
29:35Et c'est en augmentation.
29:36Nous aurons cette année environ 6% d'augmentation d'activité.
29:40Nous avons une activité qui progresse, qui a même été à deux chiffres il y a quelques années,
29:45avec un ralentissement en 2022, mais nous étions en phénomène post-Covid.
29:49Et vous avez compris que nous sommes aussi assez dépendants des établissements hospitaliers conventionnels
29:54qui nous adressent quatre fois sur cinq, cela vient de là, les patients.
29:58Et donc ils étaient aussi en train de se recaler en situation post-Covid.
30:02Donc nous sommes en augmentation, 170 000 patients,
30:05avec des durées moyennes de séjour en HAD qui peuvent être assez variables,
30:09mais la moyenne nationale c'est 28 jours.
30:12Alors comme toute moyenne, une moyenne ça ne veut rien dire.
30:14C'est-à-dire que la chimiothérapie, quand elle est faite en hospitalisation de jour,
30:18c'est une journée.
30:19Et puis le patient en maladie de charcot qu'on a évoqué tout à l'heure,
30:22on va peut-être l'avoir pendant plusieurs années.
30:24Donc tout cela, nous représentons des activités qui sont différentes,
30:28mais la moyenne c'est cela.
30:30Et nous sommes, par exemple, vous évoquiez tout à l'heure la prise en charge,
30:34combien ça coûte, il faut en parler, parce qu'il n'y a pas de honte à ça.
30:37Nous représentons là aussi, sur les derniers chiffres dont nous disposons,
30:41qui sont donc ceux qui voient un peu en augmentation sur 2024, mais sur 2023,
30:44c'était 1,8 milliard.
30:46Ça représente quoi ? 1,6% des dépenses hospitalières.
30:51Et pourquoi c'est si peu ?
30:53Tout simplement, et il n'y a pas de mise en accusation de nos amis
30:56de l'hospitalisation conventionnelle, mais ils sont des bâtiments,
30:59ils ont des investissements.
31:00Nous, vous l'avez compris...
31:01La climatisation, le chauffage à payer, etc.
31:04Nous, on n'est pas dans cette situation, et bien nous représentons un coût.
31:08Là aussi, c'est une moyenne, en moyenne, 3 fois et demi de moins
31:12que nous représente une journée en hospitalisation conventionnelle.
31:15On revient dans un instant.
31:16Dernière partie de cette émission.
31:17Ça passe vite.
31:18Vous êtes assez fous.
31:19Quand on a des choses à se dire.
31:21Avec Philippe David.
31:23On a encore plein de choses à se dire.
31:24Oh là là, mon Dieu.
31:25Allez, à tout de suite.
31:26Il n'est pas interdit de nous réagir.
31:27Sud Radio.
31:28Parlons vrai.
31:29Parlons vrai.
31:30Sud Radio.
31:31Parlons vrai.
31:32Sud Radio.
31:33Les vraies voies qui font bouger la France.
31:3419h20.
31:35Les vraies voies responsables.
31:36Les vraies voies responsables sur l'hospitalisation à domicile.
31:40Dr Elisabeth Hubert est avec nous, présidente de la Fédération nationale
31:43des établissements d'hospitalisation à domicile.
31:45Corinne Petitbon.
31:46Quatre cadres socials à la Fondation Santé-Service.
31:49Dr Cécile Di Santolo qui est médecin à Ladan, hospitalisation à domicile à Nancy.
31:54Et puis Marion Huylens qui est infirmière de liaison à la HAD de l'Est francilien 77.
32:00Je vous posais la question tout à l'heure, Dr Elisabeth Hubert,
32:03justement sur les chiffres aujourd'hui de l'hospitalisation à domicile
32:09qui quelque part aussi permet de désengorger les hôpitaux classiques aussi.
32:15Oui, alors le seul problème effectivement, est-ce que l'effet est aujourd'hui mesurable ?
32:20Je viens d'évoquer le nombre de patients que nous prenions en charge,
32:23mais c'est rien d'à côté des millions de patients qui sont chaque année hospitalisés,
32:28parfois pour certains plusieurs fois.
32:30Je vous ai donné les chiffres aussi, nous représentons 1,6% des dépenses d'hospitalisation.
32:36Donc on a un petit peu tendance à être encore la feuille de papier à cigarette.
32:39Ça se développe beaucoup.
32:41Mais c'est un mouvement qui va dans ce sens.
32:43C'est un mouvement qui est maintenant inexorable,
32:45avec, comme cela a été dit tout à l'heure, un besoin de pédagogie extrêmement important.
32:51C'est-à-dire que, et c'est facile de vous dire cela, c'est un médecin qui vous le dit,
32:55il est difficile à un médecin de comprendre,
32:58quand vous êtes habitué à un univers qui est un univers entre quatre murs,
33:02de se dire que finalement la même chose que ce que vous faites,
33:05dans un contexte de complexité fort, peut être réalisé au domicile.
33:09Et donc on a un vrai changement culturel,
33:11qui est plus lent que ne sont les changements sociétaux finalement.
33:15Les patients sont plus en avance,
33:17et moi je rêve du jour que grâce à des opérations comme celles que nous sommes en train d'avoir ce soir,
33:21ce soit demain les patients qui disent
33:23« Docteur, j'ai entendu une émission sur Sud Radio,
33:25alors moi j'ai compris que je pourrais être à mon domicile,
33:28je veux être en HAD ».
33:30On n'en est pas encore tout à fait là, mais on y vient.
33:32On ne sait pas, vous verrez demain.
33:34Quand vous serez submergé de propositions, vous vous direz « Oui, ça a fonctionné ».
33:37Et on est dans le pays le plus en pointe du monde, très rapidement.
33:40Très rapidement, parce que nous sommes le seul,
33:42Pour le soi qu'on peut dire que Corrico c'est bien.
33:44Mais il ne faut pas hésiter à le dire,
33:46parce que nous couvrons tout le territoire français,
33:48quand je dis français, c'est y compris ultramarins,
33:50deux établissements d'HAD à Mayotte.
33:52Ce n'est pas étranger de le dire en ce moment.
33:55Nous avons effectivement une couverture sur le périmètre des pathologies,
33:59qui couvre toutes les pathologies,
34:01à partir du moment où le pronostic vital du patient
34:04ne justifie pas d'être en réanimation et dans une surveillance continue.
34:08Nous prenons de tous les âges,
34:10et comme je vous l'ai dit, nous sommes solvabilisés.
34:13D'autres pays ont des systèmes proches,
34:15mais c'est que sur les soins palliatifs,
34:17ou ce ne sera que pour les personnes âgées,
34:19ou que sur un territoire, ce n'est donc pas la même chose.
34:21Corine Petitbon voulait réagir sur un sujet, juste avant la pause.
34:24Oui, on parlait des aidants.
34:26On parlait tout à l'heure des aidants,
34:28et je voulais compléter pour expliquer
34:30que nous pouvons aussi intervenir quand le patient est isolé.
34:34Bien entendu, on va l'accueillir.
34:37En HAD, on l'accueille à domicile,
34:39et on va préparer cette organisation
34:42de façon à ce que le patient soit en sécurité.
34:45Mais c'est possible, bien entendu.
34:47Je fais une émission sur l'emploi le mardi soir,
34:51et c'est vrai que cette émission
34:53peut aussi créer des vocations pour des infirmières.
34:56Qu'est-ce qu'il faut faire aujourd'hui,
34:58quand on est infirmière classique,
35:00de dire que j'ai envie de rentrer dans ce système ?
35:02Parce que c'est bien aussi d'avoir des patients,
35:04mais c'est bien aussi d'avoir des professionnels.
35:07Bien sûr.
35:08L'hospitalisation domicile, par les professionnels,
35:10est connue, je vous rassure.
35:12Et comme il y a des établissements d'hospitalisation domicile
35:14partout en France,
35:16il suffit de regarder dans la noire,
35:18et de donner un coup de téléphone.
35:20Nous sommes en recrutement, j'ai tendance à dire permanent,
35:22avec une particularité, vous l'avez compris,
35:24tel que cela a été décrit,
35:26des professionnels qui sont dans un contexte
35:28d'initiative et d'autonomie important.
35:30Initiative et autonomie ne voulant pas dire
35:32d'interaction seule.
35:34Interaction sans arrêt avec les autres professionnels.
35:37Mais nous sommes aussi dans un système,
35:39vous l'avez compris, dans la façon dont nous réagissons
35:41les uns aux autres,
35:43où la hiérarchie est assez peu présente.
35:45Le médecin n'est pas plus important que l'infirmière,
35:48qui elle-même n'est pas plus importante que l'aide-soignante.
35:50Nous sommes tous avec des professionnels,
35:52auprès des patients et de leurs familles,
35:54qui sont importants, chacun dans leur rôle.
35:56– J'ai une question que je voudrais poser à Cécile Di Santolo
35:58et à Marion Willens, comme elles sont médecins et infirmières.
36:00On dit souvent qu'à l'hôpital,
36:02les médecins et les infirmières doivent courir
36:04d'un patient ou d'une patiente à l'autre.
36:06Est-ce que là, quelque part, à l'hospitalisation de domicile,
36:08on n'a pas un peu plus de temps à consacrer à son patient ?
36:10– Alors on a un peu plus de temps, oui.
36:12Et en plus, on travaille avec ces signaux faibles.
36:15Ça veut dire qu'on ne lit pas,
36:17on essaye de ne pas travailler en feu rouge.
36:19C'est-à-dire qu'on essaye de dépister
36:21toutes les fragilités, qu'elles soient cliniques,
36:23psychologiques, sociales ou des fois logistiques.
36:26Il n'y a pas de lit, il faut mettre un lit.
36:28Et ça, c'est le rôle des infirmières-coordinatrices,
36:30de venir nous alerter.
36:32Et c'est vrai qu'on fait tout ce corps.
36:34Infirmières, kinés, médecins, ergothérapeutes,
36:36diététiciens, aide-soignants,
36:38on fait tout ce corps autour du patient.
36:40– Marion Willens.
36:42– Justement, pour être honnête avec vous,
36:44depuis que je travaille à l'HAD,
36:46moi je trouve que j'ai le temps.
36:48J'ai le temps d'être avec mon patient,
36:50j'ai le temps de faire mes soins convenablement,
36:52sans avoir une pression
36:54comme on peut avoir en milieu hospitalier,
36:56car j'ai travaillé en milieu hospitalier également.
36:58– On travaille sur plusieurs personnes
37:00en même temps, c'est ça ?
37:02– Oui, on peut travailler,
37:04il y a une sonnette, je vais devoir aller là.
37:06C'est pas du tout la même ambiance,
37:08si je puis dire.
37:10Là, on a vraiment le temps de travailler
37:12dans de bonnes conditions,
37:14malgré qu'on soit à domicile
37:16et qu'on n'ait pas tout
37:18notre matériel en main,
37:20mais on fait en sorte en tout cas
37:22d'avoir tout ce qu'il faut et tout ce qui est nécessaire
37:24pour justement assurer correctement
37:26les soins.
37:28Je voulais, pardon sur Corinne,
37:30est-ce que ça a un impact sur le patient ?
37:32Est-ce qu'on se rend compte,
37:34je vous dis peut-être une bêtise,
37:36le fait qu'on soit à la maison,
37:38vous parliez tout à l'heure des portes qui claquent
37:40dans l'hôpital, les sonnettes,
37:42le bruit, le truc,
37:44il n'y a pas une amélioration
37:46de la situation du patient
37:48à la maison ?
37:50Bien sûr, le patient est acteur
37:52de sa prise en charge
37:54et le patient décide pour lui-même,
37:56les dents décident également
37:58pour lui-même.
38:00Ce temps, il permet aussi justement
38:02de faire le lien
38:04et de s'accorder
38:06le temps de la décision,
38:08véritablement.
38:10Je voulais juste faire le lien avec HAD,
38:12HAD de santé et REPI,
38:14c'est-à-dire qu'un patient, même en soins palliatifs,
38:16qui souhaiterait partir
38:18dans le sud de la France, par exemple,
38:20en bord de mer,
38:22dans ce cas-là, l'HAD va faire un relais
38:24avec une autre HAD, avec accord médical,
38:26bien entendu.
38:28Je pense qu'il y a peut-être un élément
38:30que l'on n'a pas évoqué, c'est la place
38:32que nous avons auprès des personnes âgées.
38:34Quand vous dites l'amélioration,
38:36est-ce que vous sentez la différence ?
38:38C'est clair, vous mettez une personne âgée,
38:40dans un hôpital, vous savez qu'il peut y avoir
38:42une dégradation assez vite de ses capacités
38:44cognitives, de sa présence,
38:46d'une souffrance
38:48qui est effectivement importante.
38:50Vous le ramenez chez lui
38:52ou chez elle, et la situation n'est pas
38:54la même. Et je pense qu'un des points
38:56qui est aussi important, c'est qu'il faut le savoir,
38:58que nous pouvons intervenir en établissement,
39:00on a parlé du domicile, mais le domicile,
39:02c'est aussi les établissements médico-sociaux,
39:04nous intervenons auprès
39:06de personnes handicapées qui sont en établissement
39:08médico-sociaux, nous intervenons aussi
39:10en EHPAD, auprès de patients
39:12qui vont avoir des besoins
39:14et pour qui, ainsi, on évite
39:16une hospitalisation à l'hôpital.
39:18Et cela, c'est un point de développement
39:20considérable.
39:22Oui, parce que ce que j'ai pu constater
39:24aussi, j'ai été médecin hospitalier,
39:26j'ai été médecin en ville,
39:28j'ai su médecin d'HAD,
39:30passionné de ça depuis des années,
39:32le vécu de la maladie des patients.
39:34L'HAD, c'est un temps dans la vie
39:36du patient, alors des fois, c'est des temps discontinus,
39:38il va à l'hôpital, il rentre en
39:40HAD, il ressort avec ses libéraux,
39:42puis à un autre moment, ça va un peu moins bien,
39:44il revient en HAD, puis peut-être
39:46à nouveau à l'hôpital,
39:48et l'intérêt d'avoir cette fluidité
39:50donne un vécu complètement différent
39:52par rapport aux patients qui seraient restés des semaines,
39:54des mois à l'hôpital et uniquement
39:56à l'hôpital. On a vraiment
39:58une approche de la maladie qui est différente
40:00avec des temps où on est chez soi
40:02et où le niveau d'angoisse peut diminuer.
40:04En tout cas, on sent bien
40:06que la vocation chez les unes
40:08comme chez les autres,
40:10c'est ce qui vous rejoint, la vocation
40:12de ce métier, parce que c'est un métier qui est quand même
40:14difficile, puisque vous êtes face
40:16à la maladie, à la douleur,
40:18mais vous êtes incroyable,
40:20parce que quand on vous regarde, il y a
40:22des étoiles dans les yeux.
40:24Le matin, quand on se lève, on ne se pose pas la question
40:26du sens de sa vie.
40:28Ça c'est clair.
40:30Merci en tout cas
40:32mille fois d'avoir été avec nous
40:34Dr Elisabeth Huber, présidente
40:36de la Fédération Nationale des Établissements
40:38d'Hospitalisation à Domicile.
40:40J'imagine qu'en allant sur le site internet, on peut avoir
40:42plein de renseignements. On a un site internet
40:44qui donne parfaitement les renseignements.
40:46Corinne Petitbon, merci beaucoup.
40:48Cadre social de la
40:50Fondation Santé-Service.
40:52Dr Cécile Di Santoro, médecin à Ladan,
40:54l'hospitalisation à domicile à Nancy.
40:56Marion Willens, infirmière de liaison
40:58à la HAD de l'Est francilien
41:0077, c'est-à-dire la Seine-et-Marne.
41:02Merci à vous.
41:04Lui aussi, il a des étoiles dans les yeux
41:06quand il parle de son métier.
41:08Bonsoir.
41:10Bonsoir à tous.
41:12Quel est le menu des vrais voix du foot
41:14de ce soir ?
41:16Trois bons pronos sur quatre sur la journée
41:18de ligue des champions d'hier soir.
41:20Il va falloir que l'équipe du mercredi soit au taquet.
41:22On est là.
41:24J'ai une femme avec une blondelle, ils sont au taquet.
41:26Depuis tout à l'heure, on fait des vidéos.
41:28On va revenir sur le match du PSG
41:30sur la catastrophe
41:32de la catastrophe
41:34appelons ça comme ça, de Damari Lellis-Mo.
41:36Parce que le foot amateur,
41:38c'est déplorable
41:40de voir ça et on va en parler, on va débattre
41:42et moi j'en viens de ce foot amateur
41:44donc j'aurai un avis bien précis.
41:46Et aussi,
41:48toujours pareil, de l'arbitrage.
41:50Les vrais voix du foot, 20h-21h.
41:52Comme tous les mercredis.
41:54On vous retrouve dans quelques instants.
41:56On a une fille sur notre plateau.
41:58Pour les auditeurs qui regardent,
42:00prenez du plaisir maintenant
42:02parce qu'après ils sont vilains les audits.
42:04Vu ce qu'il me dit, j'ai l'impression d'être un intrus dans ce studio.
42:06Tu peux prendre ta place
42:08au milieu de quatre femmes.
42:10Cinq.
42:12Merci beaucoup.
42:14Merci beaucoup à notre équipe, merci à notre réalisateur
42:16Maxime, merci beaucoup.
42:18Merci beaucoup Nelly
42:20de nous avoir aidé à préparer cette émission.
42:22On vous souhaite une très belle soirée.
42:24À partir de 17h dans Les Vraies Voix.
42:26Très bonne soirée à tous. Salut à demain.