Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.
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00:00on a l'âme.
00:01Heureux Pinsoir
00:0219h21, Pierre de Villeneuve
00:05Et nous avons été, je pense, tous les trois choqués par ce qu'on vient d'entendre
00:11dans le flash de Maël Hassani à Strasbourg.
00:14Un homme s'est introduit cet après-midi dans une église.
00:18Il jette des matières fécales à l'intérieur de cette église.
00:21Il écrit avec ces matières fécales « Free Palestine, Free World ».
00:26Il crie « Allahou Akbar » avant de prendre la fuite.
00:29On parlait de guerre de civilisation.
00:32Je crois qu'on est en plein dedans Olivier d'Artigolle.
00:34Oui, je suis… j'ai pas de mots, on me fait Pierre.
00:39Est-ce que c'est possible de dire qu'on est chroniqueur poétique, j'ai pas de mots ?
00:42C'est sûr que c'est possible.
00:43Tellement…
00:44Je vois et je comprends votre émotion et je la partage.
00:46Vous avez les larmes aux yeux et moi aussi.
00:48Non, parce que c'est…
00:49Non, non, mais voilà, on est aussi…
00:51C'est la chaîne blog, comme on dit.
00:53Oui, il n'a pas mis le feu.
00:55Oui, il n'a pas mis le feu, mais voilà, c'est dégueulasse.
00:58Alors que depuis dix ans, il y a plus de 800 églises qui ont été brûlées en France.
01:04Je veux dire, c'est…
01:08J'espère qu'il va être arrêté, je ne sais pas,
01:12et qu'on vienne lui demander de nettoyer ses méfaits.
01:16Bruno Retailleau, on l'a entendu également à l'instant,
01:20va faire évoluer l'arsenal juridique dans le pays.
01:24Également en matière d'immigration,
01:26Othmane Nassrouh l'a précisé ce matin sur Europe 1
01:30et nous entendrons tout à l'heure, à 20h30, cette interview en intégralité.
01:35Et pendant ce temps, alors qu'Othmane Nassrouh était sur Europe 1,
01:39Lucie Castet, sur BFM TV, alors ça c'était hier soir.
01:44Lucie Castet qui est toujours candidate à Matignon,
01:47mais elle n'a jamais été Premier Ministre.
01:49Mais déjà, dans sa tête, elle est ancienne Première Ministre.
01:52Elle est déjà ancienne Première Ministre.
01:54Lucie Castet se prononce sur la régularisation des sans-papiers.
01:59Je suis pour une régularisation des sans-papiers, oui.
02:01Tous les sans-papiers ?
02:02Il faut que je regarde davantage, mais plutôt favorable à ça, oui.
02:05C'est-à-dire tous les sans-papiers ou seulement ceux qui travaillent ?
02:08Tous les sans-papiers.
02:10Même ceux qui ne travaillent pas ?
02:11Oui, je pense qu'il faut une régularisation importante des sans-papiers.
02:14Je ne sais pas si c'est l'intégralité, il faudra que je regarde.
02:16La prochaine fois que je viens, on en reparle pour que je confirme cette position.
02:19La prochaine fois que je viens.
02:21C'est-à-dire qu'il y a encore des chaînes de télévision et de radio qui invitent Mme Castet,
02:27puisqu'elle dit la prochaine fois que je viens.
02:29Je vous dirai ce que j'en pense.
02:31Encore un moment, M. Le Bourreau, il va falloir que ça s'arrête.
02:33Pourquoi ? Parce que d'abord, il faut qu'elle regarde.
02:35Il faut en effet qu'elle regarde.
02:36Il y a aussi parfois un peu le sens du temps politique, de ce que vit le pays.
02:41Le pays est dans une émotion considérable concernant ce qui s'est passé pour Philippine et sa famille.
02:47Donc, ce n'est pas peut-être le moment le plus opportun pour avoir ce type de sortie.
02:51D'autant plus qu'il me semble que la proposition réelle est celle d'une régularisation des travailleurs sans-papiers
03:00sur des métiers en tension.
03:03Et dans certains cas, ça peut se poser dans l'économie française
03:06pour des gens qui depuis 2-3 ans travaillent, ne sont pas régularisés.
03:10Là, il y a un vrai sujet.
03:12Mais c'est abîmer ce vrai sujet que d'avoir une déclaration à l'emporte-pièce dans un moment tel que celui que nous vivons.
03:19Surtout, elle a dit des bêtises en disant tous les régularisés parce que tous ces gens paient des impôts.
03:23Et ce n'est pas vrai.
03:24Le problème, c'est les clandestins qui sont là et qui n'ont pas de travail.
03:28Je veux dire, ce n'est pas possible.
03:30Ce n'est pas assez affiné son propos.
03:32Mais moi, je me demande, dans le fond, c'est vrai, ce matin, Pascal Praud disait
03:37mais elle ne représente rien.
03:38C'est vrai, elle n'a jamais été élue.
03:40Et tout d'un coup, elle est propulsée par Mélenchon parce que comme ça, c'est une affiche
03:45et comme ça, peut-être qu'elle lui garde la place au chaud en attendant la prochaine présidentielle
03:53qui l'attend, son quatrième essai.
03:58Je trouve que quand même, il ne faut avoir pas d'imagination ou être vraiment à court d'invité
04:05pour se dire, tiens, et si on lui demandait ce qu'elle pense sur un sujet alors que...
04:10Mais non, je ne crois pas qu'il soit à court d'invité.
04:12Je pense qu'on fait brusque tout ça.
04:14On pose la question à Agnès Pannier-Runacher.
04:16Je crois que nous sommes sous le contrôle des Français avant tout
04:20et nous sommes sous le contrôle de 11 groupes politiques à l'Assemblée nationale.
04:24Le RN porte des idées qui sont dangereuses pour le pacte républicain.
04:30Je le redis.
04:31Donc, il n'est pas dans l'arc républicain ?
04:34Je n'adhère pas.
04:35Vous ne voulez pas répondre, je peux comprendre.
04:36Non, mais je ne veux pas répondre pour une chose très simple.
04:38Je vous redis que les idées du RN sont dangereuses.
04:40Je vous dis qu'en tant que ministre, c'est mon job.
04:45Je suis tenue de recevoir tout le monde.
04:48Sujet sensible.
04:49Tout le monde.
04:50Malheureusement, pas de réponse à cette question.
04:52Recevoir quelqu'un qui ne veut pas dire adhérer à ses idées.
04:54Alors, il y a Agnès Pannier-Runacher et il y a la ministre Agnès Pannier-Runacher.
04:58Ce sont deux personnes différentes.
05:00Mais elle fait preuve d'un peu plus d'habileté et de malice
05:05pour répondre à la question et ne pas se faire reprendre par la patrouille.
05:10Mais j'ai une pensée vraiment pour Michel Barnier
05:14qui doit être au quotidien dans la surveillance quasi permanente
05:21de ce gouvernement dont on connaît peu de membres au final.
05:26Il y a une personnalité politique qui a pris la lumière dès les premiers jours.
05:31C'est Bruno Rotaillot.
05:32Parce que tout le monde le connaissait depuis longtemps.
05:34Mais il a même dit ce que va-t-il se passer d'ici sa déclaration en politique générale.
05:41C'est long un week-end avec cet équipage.
05:44Mais oui, mais ça c'est le problème d'abord de la composition de la nouvelle assemblée
05:51qui a été complètement renouvelée pratiquement depuis la fin de François Hollande.
05:56Donc, le premier ministre qui arrive connaît les LR
06:03parce que c'était sa famille,
06:04mais ne connaît absolument personne dans le groupe central et chez les Renaissance.
06:08Il connaît Gabriel Attal puisque se sont vus, mais il ne connaît pas.
06:12Le ministre des Finances a été choisi par Gabriel Attal.
06:18Il a 33 ans, il est énarque, normalien,
06:26mais ce n'est pas ça qui vous donne forcément avoir du sens politique.
06:30Mais surtout, il dit au ministre qu'il ne faut pas parler.
06:33Or, malgré qu'il ait dit au ministre de ne pas parler,
06:36dès dimanche, le ministre avait donné une interview au JDD,
06:40sa première interview, c'était très bien pour le JDD,
06:42mais ça a mis en fureur le premier ministre.
06:46Là, il revient sur France Inter et il ne choisit pas n'importe quelle radio
06:50pour dire qu'il fallait plutôt garder l'esprit du Front Républicain
06:55puisque c'était eux qui avaient...
06:57Alors là, on se dit, mais là, où va-t-on ?
07:00Pauvre Michel Barnier qui doit effectivement jouer aux pompiers de service.
07:0319h56, vous restez avec nous dans un instant,
07:06à 20h, le journal de Maël Essénier et on continue la discussion sur Rome.