• il y a 2 mois
Réalisateur Tetsuo Imazawa
Studio d’animation Toei Animation
Chaîne TV Asahi

Durée 20 minutes
1re diffusion 1er octobre 1976 – 2 février 1979
Épisodes 115 (7 saisons)

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Transcription
00:00L'ONCLE WILLIAM
00:08Oncle William!
00:10Oncle William!
00:15Ces mots hantent la pensée de Candy.
00:18Elle est remplie de joie à l'idée de rencontrer enfin celui auquel elle doit d'avoir été adoptée par la famille André
00:25et d'avoir pu parfaire son éducation au Collège Royal de Saint-Paul.
00:30L'ENFANT
00:34L'ENFANT
01:01Oncle William, dis-moi Candy.
01:09Oncle William, est-ce que vous m'entendez?
01:17Oncle William, il y a si longtemps,
01:21vous avez eu la bonté de me faire entrer dans la famille André,
01:26dans la maison de l'écoute.
01:29Et au Collège Royal de Saint-Paul, à Londres.
01:34Je vous dois tellement de moments heureux.
01:38Mais j'ai trahi votre confiance et j'ai choisi de renoncer à votre famille.
01:43J'ai honte.
01:50Je vous promets, Oncle William, je ferai tout pour me faire pardonner.
01:54Je vous soignerai pour vous prouver ma gratitude.
01:59Oh, si j'osais, je vous rêverai pour vous dire, c'est moi, Candy, votre fille adoptive.
02:12Je vais remonter sa couverture.
02:17Oh! Oncle William!
02:20Docteur, venez vite!
02:29Ce n'est rien.
02:31Qu'est-ce qui s'est passé?
02:33C'est l'oreiller qui s'est enfoncé.
02:35Quoi?
02:37Vous êtes encore novice, mademoiselle.
02:39Vos gestes sont trop brusques, il faut apprendre à les mesurer.
02:42Excusez-moi, mais est-ce que votre malade exige toujours
02:45que les rideaux de son lit soient tirés quand vous l'examinez?
02:48Oui, il l'exige.
02:50Il ne veut pas être examiné ni ausculté par d'autres médecins que moi.
02:54Je peux entrer?
02:58Candy, c'est l'heure du cours de puériculture.
03:00Viens, j'arrive.
03:09Il est évident que les soins que l'on donne à un enfant en bas âge
03:12sont différents de ceux que l'on donne à un adulte.
03:17Vous avez raison.
03:19Les gestes sont différents de ceux que l'on donne à un adulte.
03:24Je vais vous enseigner les gestes au moyen de cette poupée grandeur nature.
03:30Il n'y a pas à dire.
03:32L'oncle William mérite bien la réputation qu'on lui a faite.
03:35Mais je l'improuverai, j'en suis sûre.
03:39Mademoiselle, vous rêvez?
03:44Candy, c'est à vous que je m'adresse, vous n'écoutez pas.
03:47Oui, j'écoutais.
03:48Alors, puisque vous écoutiez, voulez-vous nous répéter ce que j'ai dit et ce que nous allons faire?
03:53Eh bien...
03:57On va jouer à la poupée.
03:59Un peu de silence, mademoiselle.
04:01C'est une école d'infirmière, pas un jardin d'enfant.
04:03Excusez-moi?
04:06Pouvez-vous me dire, mademoiselle, jusqu'à quand un enfant peut être appelé un bébé?
04:13Ça dépend de l'âge.
04:15C'est justement ce que je vous prie de préciser, mademoiselle.
04:19Blanny?
04:21On peut l'appeler un bébé jusqu'à l'âge de douze ans.
04:24Très bien. Nous allons aujourd'hui nous occuper des soins à apporter au bébé et de la façon dont il est leur prodigué.
04:29Il est bien entendu, comme je vous l'ai dit au début, qu'ils sont très différents des soins aux adultes.
04:33Mademoiselle?
04:35Quoi encore?
04:37Moi, ce que j'aimerais savoir, c'est comment il faut s'y prendre pour donner des soins aux personnes du troisième âge.
04:42Pour l'instant, mademoiselle, nous étudions le cas des bébés.
04:45Ça n'empêche pas qu'on peut étudier aussi le cas des personnes âgées, mademoiselle la directrice.
04:49Veuillez vous taire. Ce n'est pas vous qui allez donner des ordres et me dire ce qu'il faut faire.
04:53Excusez-moi.
04:55Excusez-moi, mademoiselle la directrice.
04:57Oh!
05:12Je vous le conseille vivement d'adresser la parole à ce monsieur William, Candy.
05:16Pourquoi?
05:17Parce que lui n'accepte de parler qu'à son médecin traitant.
05:20Pour lui, nous ne sommes pas des êtres humains, mais une espèce inférieure.
05:23Oh, vous m'étonnez, mon oncle. Je veux dire, monsieur William n'est pas du tout ce qu'on veut le faire croire.
05:28Je suis même certaine du contraire.
05:30Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer, je vous prie?
05:32Parce que c'est la vérité.
05:41S'il était aussi rude qu'on le dit, jamais il ne m'aurait adopté.
05:54Bonjour, monsieur. Je suis votre infirmière.
06:03Vous voilà enfin réveillé.
06:09Il a les yeux d'Anthony.
06:12Oh!
06:13Oh!
06:14Oh!
06:15Oh!
06:16Oh!
06:17Oh!
06:18Oh!
06:19Oh!
06:20Oh!
06:21Oh!
06:22Oh!
06:23Oh!
06:24Oh!
06:25Oh!
06:26Oh!
06:27Les yeux si bleus que je croyais m'y noyer.
06:34Mon oncle William, je vous ai enfin trouvé. C'est moi, la petite Candide. Vous vous rappelez?
06:38Hum-hum.
06:40Il y a longtemps que je souhaitais vous rencontrer. Je l'ai souhaité depuis le premier jour.
06:45Mais je ne pensais pas que je vous retrouverais ici, dans un lit d'hôpital.
06:49Je vous promets de m'occuper de vous avec tout le dévouement dont je suis capable pour vous remercier de tout ce que vous avez bien voulu faire pour moi.
06:58Sans vous, je ne serais encore qu'une pauvre fille sans famille.
07:04Je voudrais aussi que vous me pardonniez de m'être échappée du collège royal de Saint-Paul où vous m'aviez mise en pension.
07:09Hum.
07:10Allez-vous-en.
07:12Vous voulez que je m'en aille?
07:15Je vous ai dit de vous en aller. Je n'ai jamais vu une infirmière aussi bavarde.
07:20Je vous demande pardon. Je ne pensais pas à mal. Excusez-moi si je vous ai ennuyée.
07:26Mais non seulement vous êtes bavarde, mais vous êtes pleurnicharde et je déteste cela.
07:30Je suis peut-être bavarde, c'est vrai. On me l'a souvent reproché. Mais je ne suis pas pleurnicharde.
07:34Si j'ai pleuré, c'est parce que ça me fait de la peine de vous voir ici.
07:36Peu m'importe. De toute façon, je vais demander que l'on m'envoie quelqu'un d'autre.
07:40Mon oncle William, je suis Candy. Mon nom doit bien vous dire quelque chose.
07:45Voilà que ça ne vous repart.
07:47Mais rappelez-vous, je suis Candy Neige, votre petite fille adoptive.
07:50Je ne connais personne de ce nom. J'ignore qui vous êtes.
07:53Mais si vous ne vous souvenez pas du nom de Candy Neige, peut-être vous vous souvenez de celui de Candy André.
07:58Vous avez bien dit André? Eh bien, apprenez que lorsque je l'entends, mon son ne fait qu'un tour.
08:05C'est pas vrai. Est-il possible que cet homme soit l'oncle William?
08:11Oncle William, écoutez-moi!
08:14Assez! Je ne suis pas William André. Je m'appelle William McGregor!
08:18Oh! Monsieur McGregor!
08:23Je me suis trompée. C'est pas l'oncle William?
08:30Oh! Je voudrais vous poser une question, Monsieur McGregor. Connaissez-vous Monsieur William André?
08:35Vous n'avez donc pas entendu ce que je viens de vous dire? Je ne veux pas entendre ce nom-là!
08:41Apprenez que ma famille est bien plus ancienne et de bien meilleure réputation que la sienne.
08:45C'est possible. Je n'en sais rien. Mais moi, je voudrais en savoir plus sur la famille André.
08:50Ah oui? J'ai cru comprendre que vous étiez leur fille adoptive, non?
08:54Oui.
08:55Je vais vous dire une bonne chose. Le fait que ce William André vous ait adopté, cela prouve qu'il n'est qu'un fichu imbécile.
09:01Un imbécile?
09:04Parfaitement. Un fichu imbécile qui m'a mis dans un fichu pétrin en portant mon prénom.
09:10C'est vous, au contraire, qui nous mettez dans votre fichu pétrin.
09:13Comment, nous? Que voulez-vous dire par là?
09:15L'oncle William et moi, et je vais vous dire une chose. Tout McGregor que vous êtes, vous ne lui arrivez pas à la cheville.
09:20Quoi? Répétez!
09:24Monsieur McGregor! Monsieur McGregor! Mais qu'est-ce que vous avez?
09:29Docteur!
09:31Monsieur McGregor se sent mal! Venez!
09:35Qu'est-ce que c'est cette fois? L'oreiller ou la couverture?
09:38Mais, il était vanouli!
09:40Oui, je vous le dis!
09:49Voilà.
09:55Maintenant, laissons-le dormir.
09:59Ce malade est extrêmement irritable. Un autre accès de colère pourrait lui être fatal.
10:02Je regrette. Excusez-moi, docteur. C'est de ma faute.
10:10C'est un pardonnement!
10:12Que vous soyez distraite, passe encore. Mais là, vous avez dépassé la mesure.
10:15Je voudrais m'excuser, mademoiselle la directrice.
10:18Il est absolument inadmissible qu'une infirmière, même inexpérimentée, se permette un tel comportement.
10:23Je vais vous expliquer, mademoiselle. J'avais pris Monsieur McGregor pour mon oncle William.
10:27Comme si vous ne saviez pas que William est un prénom extrêmement répandu.
10:30Ce n'est pas seulement à cause du prénom, mais parce qu'on m'a dit qu'il avait comme mon oncle des terres auprès du lac.
10:35La preuve que votre oncle n'est pas le seul à en posséder.
10:38Excusez-moi, mademoiselle.
10:40De toute façon, je vais demander à Flanny de reprendre son service auprès de Monsieur McGregor dès demain.
10:44Vous ne voulez plus de moi, mademoiselle?
10:46Et je vous dispense pour demain du cours de puériculture.
10:51Pour me punir?
10:52Et au lieu de le préparer, allez dans le parc prendre un bel soleil.
10:55Un bel soleil?
10:56Ainsi, vous n'aurez pas l'occasion de faire d'autres bêtises.
11:00Je me doutais bien un peu que vous auriez du mal à vous en sortir avec Monsieur McGregor.
11:04Mais de là à vous faire enlever le service dès le premier jour.
11:07Je suis vraiment désolée, Flanny.
11:09Je vous en prie, Gandhi.
11:16Mais d'un autre côté, je suis soulagée et presque heureuse que c'est à France.
11:20Je vous en prie, Gandhi.
11:24Mais d'un autre côté, je suis soulagée et presque heureuse que c'est à France.
11:28Mais d'un autre côté, je suis soulagée et presque heureuse que c'est à France.
11:30Mon homme ne soit pas mon homme.
11:33Gandhi, vous ne préparez pas votre cours de puériculture?
11:36Impossible, parce qu'il y a du soleil.
11:38Quoi?
11:39Eh oui, la directrice m'a donné l'ordre d'aller prendre un bel soleil dans le parc.
11:58Que sont donc devenus tous mes amis? Ils doivent se demander ce que je fais.
12:23Celui auquel je penche le plus, c'est Terry.
12:28Je suis sûre qu'il doit étudier et travailler dur pour devenir un grand acteur comme sa mère.
12:35Et réaliser le rêve de sa vie.
12:39En voulez-vous, mademoiselle l'infirmière?
12:42Comment? Qui vous a dit que j'étais infirmière?
12:45Personne. C'est la première fois que je me rends compte.
12:48Vous savez pourtant qui je suis?
12:50Je n'ai deviné rien qu'à l'odeur de vos vêtements.
12:53L'odeur?
12:54Vous êtes de l'hôpital Joseph, hein?
12:56Est-ce que l'hôpital Joseph a une odeur particulière?
12:58Non, pas spécialement, mais c'est l'hôpital le plus proche, le plus grand de la ville.
13:02Je suis bien placée pour le freinage parce que j'ai subi il y a quelque temps une opération
13:06et j'y suis restée en traitement six mois.
13:08En fait, six mois, mais alors elle devait être très grave.
13:10Eh oui, assez grave. J'aimerais bien y retourner.
13:14Vous aimeriez être de nouveau malade?
13:16Non, mais seulement y retourner pour y prendre un peu de repos.
13:19Les infirmières étaient si gentilles.
13:22Je leur donnais beaucoup de mal parce que j'étais pas facile à soigner.
13:26Vous n'êtes pas la seule, vous savez.
13:28Je voulais vous dire, vos malades vous donnent du mal?
13:30Pas spécialement.
13:32Ce qui me rendait agressive à l'époque, c'était la solitude, ce qu'on appelle aujourd'hui le manque de communication.
13:38Même encore maintenant, j'ai personne à qui parler,
13:40alors je passe des heures sur ce banc à nourrir les pigeons qui sont devenus mes compagnons.
13:46Et c'est pour cette raison-là que je souhaiterais presque retomber malade
13:50pour être emmenée à l'hôpital et retrouver ces infirmières qui étaient si gentilles pour moi
13:54et avec qui je pouvais parler.
13:57Quelle tristesse d'en arriver là.
13:59Il n'y a donc personne pour guérir les gens de cette affreuse maladie qu'on appelle la solitude.
14:04C'est peut-être de cela que souffre M. McGregor.
14:07Est-ce qu'il le rend si agressif?
14:16Alors, où est-ce que vous allez?
14:18Il faut que je rentre, j'ai quelque chose à faire.
14:20Est-ce qu'avec mon zanardin, je ne vous aurais pas trop retardé?
14:23Oh, pas du tout.
14:24Et merci pour les bonbons.
14:25Si je retourne à l'hôpital, est-ce que vous accepterez de me soigner?
14:28Oui, très volontiers, au revoir.
14:38Candide!
14:40Oh!
14:42Candide!
14:43Oh!
14:45Vous avez de la chance d'être quand même à l'heure.
14:48Quoi?
14:49Parce que si vous n'étiez pas revenue avant ce soir,
14:51ou si vous aviez été en retard, je vous aurais réexpédié avec vos paquets chez Mademoiselle Pony.
14:55Mais Mademoiselle, c'est vous-même qui m'avez dit de les prendre en bain de soleil.
14:59Apprenez que l'intérêt des malades passe avant l'obéissance à vos supérieurs.
15:05Mais!
15:06En supposant, je dis bien en supposant, que M. McGregor soit la personne que vous aviez crue.
15:10Vous voulez peut-être dire mon grand-oncle William?
15:12C'est cela, oui.
15:13S'il était ce que vous dites, est-ce que vous seriez allé prendre l'air?
15:16Ben...
15:17S'il était votre grand-oncle, vous occuperiez-vous de lui avec le plus grand dévouement malgré son comportement désagréable?
15:24Mademoiselle la directrice, s'il est que M. McGregor ne soit pas mon oncle, je vous demande de me laisser le soigner quand même.
15:29Voilà les paroles que j'attendais.
15:30Pour une véritable infirmière, un malade est un malade.
15:32Elle ne doit tenir aucun compte de ses sentiments personnels.
15:35Une soignante n'a pas d'état d'âme.
15:37Est-ce que je peux prévenir Flanny que je garde la place?
15:39Malheureusement, cela ne dépend pas que de moi.
15:41Que voulez-vous dire?
15:42Je veux dire que le médecin traitant de M. McGregor prétend que vos méthodes ne conviennent pas du tout à son patient.
15:51Le docteur a osé dire ça?
15:55C'est exact. J'ai bien dit en effet à la directrice que vos méthodes ne lui convenaient pas.
15:59Mais je me suis excusée de m'être laissée emporter. Je ne recommencerai pas.
16:03Je souhaite que cela vous serve de leçon pour vos relations avec les autres malades. Désolé.
16:07Vous ne voulez pas me laisser au moins une petite chance de me rattraper, docteur?
16:11L'affaire est réglée, je vous l'ai déjà dit.
16:16Une vraie tête de mule, ce docteur! Mais je serai encore plus déçue que lui!
16:24Le père adoptif d'Annie!
16:34Monsieur Brighton!
16:38Cordie!
16:40Il y avait longtemps, Monsieur Brighton!
16:42Bien que j'ai appris par Annie dans une de ses dernières lettres que tu voulais devenir infirmière, je ne m'attendais pas à te retrouver ici.
16:48Mais vous-même, Monsieur Brighton, qu'est-ce que vous venez faire?
16:51Je suis venu voir quelqu'un.
16:53Si vous voulez, je peux vous accompagner. L'entrée est par ici.
16:56Merci, mais je sais où je vais.
17:00Attendez! Monsieur Brighton!
17:08Je viens voir la personne qui est au 201 en soins intensifs.
17:12Vous voulez dire Monsieur McGregor?
17:14Comment tu connais Monsieur McGregor?
17:16Je peux vous y conduire?
17:18Non, non, ce n'est pas la peine. Il refuserait certainement de nous laisser entrer. Il a horreur des visites.
17:22Mais vous disiez que vous vouliez le voir.
17:24Oui, mais je me suis mal exprimé.
17:26Non, je viens seulement prier de temps en temps sous ses fenêtres pour que le ciel lui redonne la santé.
17:31Est-ce que Monsieur McGregor sait ce que vous faites?
17:34Je l'ignore, mais je le fais autant pour lui que pour moi.
17:37Vous êtes bons amis?
17:39Amis? Non, voisins seulement.
17:42Il est ce qu'il est, entêté et vindicatif, mais j'ai de la sympathie pour lui. Il est malheureux au fond.
17:48Monsieur Brighton, je vous jure de faire du mieux que je pourrais pour soigner Monsieur McGregor.
17:53Quand dit, je ne m'en attendais pas moins de toi et je t'en remercie.
17:57Je comprends très bien ce que vous ressentez, Candy, mais encore une fois, c'est le médecin traitant qui décide en dernier sort.
18:03Je voudrais tellement m'occuper de Monsieur McGregor, mademoiselle la directrice.
18:06Eh bien, reportez sur les autres malades votre trop plein de dévouement.
18:10Candy, voulez-vous me remplacer au service du 201?
18:13C'est vrai, c'est le docteur lui-même qui est là.
18:16C'est le docteur?
18:17Oui, c'est le docteur.
18:18C'est le docteur?
18:19Oui, c'est le docteur.
18:20C'est le docteur?
18:21Oui, c'est le docteur.
18:22C'est le docteur?
18:23Oui, c'est le docteur.
18:25C'est vrai, c'est le docteur lui-même qui l'a dit, qu'il veut bien.
18:28Mais pas lui, il ne fait qu'obéir à Monsieur McGregor.
18:30Ça n'est pas croyable.
18:32J'y cours.
18:43Monsieur McGregor, je suis désolée pour hier, excusez-moi.
18:46Vous connaissez le nommé Brighton?
18:48Oh, vous nous avez vu ensemble sous votre fenêtre?
18:55Contentez-vous de répondre à ma question?
18:58Bien.
18:59Monsieur Brighton est le père adoptif d'Annie, ma meilleure amie.
19:03Je ne vous ai pas demandé de me raconter sa vie.
19:05Êtes-vous stupide ou quoi?
19:07Moi?
19:08Je vous demande si vous le connaissez personnellement.
19:10Et répondez-moi par un simple mouvement de tête.
19:13Oui.
19:18Ne bougez pas.
19:20Je voulais simplement remonter votre oreiller.
19:24Je ne vous ai rien demandé, restez où vous êtes sans bouger.
19:28Pourquoi ne me demandez-vous pas de me mettre au coin comme à l'école maternelle?
19:32Ne bougez pas et taisez-vous.
19:35Ne bougez pas.
19:36Mais pourquoi?
19:37Parce que si vous bougez, je vais avoir le soleil dans les yeux et je déteste ça.
19:42Ah oui? C'est moi qui remplace les persianes?
19:45Si on les fermait, je ne pourrais plus voir le paysage et le coucher de soleil.
19:50Parce que vous aimez les paysages et les couchers de soleil, M. McGregor?
19:54Que je dois faire au ciel pour que l'on m'envoie une infirmière aussi pavarde?
19:58Excusez-moi.
20:06Si la mauvaise humeur de M. McGregor semble glisser sur Candy sans l'atteindre,
20:11c'est que dans les yeux de son malade,
20:13elle retrouve le regard profond de Terry
20:16qu'elle avait croisé pour la première fois sur le pont du bateau un soir de bruit.