Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Bonsoir à tous et bienvenue à l'Ordre des Pros. Heureux de vous retrouver Sabrina Medjaber,
00:03Georges Fenech, Geoffroy Lejeune, Olivier D'Artigolle et Thomas Bonnet sont avec nous.
00:07On va parler évidemment de ce qui s'est passé à la Grande Motte.
00:10Mais Thomas Bonnet, consultation, on attendait le Premier ministre.
00:14Cherche ! Premier ministre désespérément.
00:16Alors ce soir, communiquons ça quelques minutes.
00:19Le Président consulte.
00:20Oui, deuxième vague de consultation qui va démarrer demain.
00:24Et le Président de la République nous dit ce soir qu'il rejette l'idée d'un gouvernement
00:29du Nouveau Front Populaire.
00:31Il estime qu'il y a 350 députés qui voteraient une motion de censure contre Mme Castex.
00:36Et donc, il ne veut pas la nommer pour garantir la stabilité du pays.
00:41Et nouvelle consultation dès demain.
00:43La vérité c'est qu'il ne peut nommer personne de toute façon, que la coalition est impossible.
00:47Nous sommes au même point que fin juin, début juillet.
00:52Et qu'on est devant une crise de régime, manifestement.
00:55Et que peut-il se passer ?
00:57Certains disent qu'Emmanuel Macron ne passera pas l'hiver, qu'il démissionnera.
01:01Qu'il démissionnera, parce que certains le disent, parce qu'en fait, ce n'est pas possible.
01:05Donc rien n'est possible.
01:06Donc soit il attend trois ans, ce qui est possible, il peut attendre trois ans.
01:09Soit il dit, écoutez, Mesdames, Messieurs, je m'en vais.
01:11Il y a aussi des articles dans la Constitution qui lui permettraient peut-être d'outrepasser
01:14aussi certaines barrières, certains obstacles parlementaires.
01:18Les fameux articles sexes dont vous parlez.
01:21C'est la rentrée, c'est la rentrée.
01:23Je vous remercie Thomas de dire aux téléspectateurs de CNews, nous allons aller.
01:27Ça a été démenti, Pascal.
01:28Mais c'est le président de la République.
01:31Rentrez de vacances, rentrez vite.
01:33Rentrez à Paris, parce qu'on ne sait pas où ailleurs.
01:36C'est l'état de siège.
01:37On ne va peut-être pas aller tout de suite sur l'état de siège, mais c'est intéressant.
01:40Ça a été démenti, mais ça avait été un temps.
01:43Et ce soir, il y a eu une attaque de Jean-Luc Mélenchon sur Gabriel Attal également ?
01:46Oui, parce que Gabriel Attal, peu avant le communiqué d'Emmanuel Macron, avait dit
01:50que lui aussi, lui non plus, ne voulait pas voter la motion de censure
01:53contre un gouvernement du Nouveau Front Populaire,
01:54même s'il n'y avait pas de ministre insoumis au sein de ce gouvernement.
01:57C'est ce qu'avait dit Jean-Luc Mélenchon ce week-end.
02:00On en parlera évidemment un peu plus longuement tout à l'heure.
02:02Madame Castex a inventé un rôle que la Ve République n'avait pas imaginé.
02:07C'est premier ministre imaginaire.
02:09Bon, je dois dire qu'elle fait ça avec une prétention, une morgue assez étonnante,
02:14qui est égale à l'antipathie qu'elle peut dégager.
02:16C'est assez étonnant d'ailleurs, cette dame qui n'a rien fait,
02:18qui donne des leçons à la terre entière et qui dit ce qu'il faut faire.
02:21Elle, elle est comptable à l'hôtel de Paris ?
02:26Elle est comptable.
02:28Elle est responsable du service financier.
02:30Elle est responsable, si vous voulez.
02:32Mais en fait, ce n'est pas une dame qui a une légitimité ?
02:34Une énarque, 37 ans, qui n'est pas frappée d'indignité nationale.
02:38Je ne dis pas ça.
02:39Qui a été proposée par une coalition.
02:41Que les autres coalitions proposent, non.
02:43Je dis qu'elle dégage une sympathie formidable.
02:45J'ai le droit de dire ça, vraiment, tu la regardes.
02:47Et la seule chose qu'elle veut, c'est augmenter les impôts.
02:49En gros, c'est généralement la mesure la plus forte de la gauche.
02:54Bon, on va attendre en tout cas.
02:56Et puis, on va en parler tout à l'heure.
02:58Je voulais qu'on parle du lavage de cerveau qui a commencé,
03:00qui continue, qui perdure sur France Inter.
03:02C'est formidable.
03:03Cette rentrée est absolument formidable.
03:05Vous avez, à la grande motte, un attentat antisémite.
03:10Et France Inter invite ce matin M. Aurélien Bélanger,
03:16philosophe de son État,
03:18qui est sans doute à la littérature,
03:20ce que Patrick Boucheron est à l'histoire.
03:22C'est à peu près les mêmes.
03:24Le pire, c'est qu'il a du talent.
03:26Mais ils ont tous du talent.
03:27Mais il dit juste n'importe quoi.
03:28Boucheron, un peu moins quand même.
03:29Il dit juste n'importe quoi, M. Bélanger.
03:31Vous allez l'écouter, puisqu'il dit que la France,
03:35que les médias sont islamophobes.
03:38C'est un écrivain.
03:39Alors, écoutons M. Bélanger, et puis vous réagissez.
03:42C'est le lavage de cerveau de France Inter.
03:44Il y a une islamophobie extrêmement forte
03:47qui travaille la société française.
03:49Une islamophobie qui est devenue,
03:51de passion populaire,
03:53elle est devenue une passion d'intellectuel.
03:55Et l'islamophobie, aujourd'hui,
03:57quand on allume un certain nombre de chaînes de télévision,
03:59elle est extrêmement présente sur les plateaux.
04:02Et ceci est une anomalie.
04:04Et il me semble que la société française
04:06était malade de cette islamophobie.
04:08Et que des personnes l'avaient volontairement baptisée.
04:12C'est-à-dire que les gens qui dénoncent
04:15la montée des communautarismes,
04:17les gens qui dénoncent les dérives de l'islam,
04:20les gens qui dénoncent l'islamisme et non pas l'islam,
04:23portent une islamophobie.
04:25Alors, c'est là où on est sur le fil.
04:27C'est qu'il faut évidemment dénoncer l'islamisme.
04:30Mais il y a une façon de le faire
04:33qui me semble pas bien faite,
04:35ou pas faite de cette façon.
04:37Il ne s'agit pas de dire que, par exemple,
04:42l'islam est incompatible avec la République.
04:44Parce qu'on finit toujours par dire ce genre de choses.
04:47Et on finit toujours par stigmatiser une communauté.
04:49Et il me semble qu'on est allé trop loin dans ce sens-là.
04:51Ce monsieur dit n'importe quoi.
04:53Il confond l'islam et l'islamisme.
04:55Il dit cette phrase formidable.
04:57Il faut dénoncer l'islamisme.
04:59Mais, et je vous propose de réécouter cette phrase.
05:01Il faut dénoncer l'islamisme.
05:03Mais, écoutez.
05:05Il faut évidemment dénoncer l'islamisme.
05:08Mais...
05:10Alors, il n'y a pas de mais, en fait.
05:12M. Bélanger, il n'y a pas de mais.
05:14Il faut dénoncer l'islamisme.
05:16Pas l'islam, mais il faut dénoncer l'islamisme.
05:18Il n'y a pas de mais, M. Bélanger.
05:20Et donc, ces gens-là, ça s'appelle le lavage de cerveau
05:22qui est entamé par François Hunter et la bataille des idées.
05:25Je suis d'accord avec vous sur le mais.
05:27Il n'y a même pas de discussion, en fait.
05:29Après, vous voulez ressortir...
05:31C'est lui qui le dit.
05:33Je suis d'accord avec vous sur le mais.
05:35Mais vous n'allez pas ressortir les lettres de cachet.
05:37Il peut très bien s'exprimer sur France Inter,
05:39porter une idéologie et faire son récit,
05:41être dans une bataille culturelle et idéologique.
05:43Moi, je vais lire son livre.
05:45Il paraît qu'il y a des passages et un portrait
05:47d'Emmanuel Macron intéressants.
05:49Je n'ai pas envie de dire,
05:51puisqu'il s'exprime de cette manière sur France Inter,
05:53son livre...
05:55C'est pas ce que je dis.
05:57J'ai mis 48 heures après un attentat
05:59contre la synagogue.
06:01France Inter invite un philosophe à qui on donne
06:03un quart d'heure pour expliquer que des médias
06:06sont islamophobes en France.
06:08Ni plus, ni moins.
06:10Je vois qu'ils jettent l'opprobre
06:12sur plusieurs chaînes de télé.
06:14On se demande lesquelles.
06:16Je note que le même jour,
06:18aujourd'hui, Mme Castex,
06:20pour revenir à elle,
06:22a stigmatisé précisément CNews,
06:24en parlant de CNews
06:26comme une caisse de résonance
06:28de l'insécurité, etc.
06:30Je ne suis pas étonné de ce qui se passe.
06:32J'ai toujours connu ça.
06:34Il y a ce militantisme dans les médias.
06:36Ce qui est nouveau,
06:38c'est qu'il y a aujourd'hui CNews
06:40et d'autres médias qui n'existaient pas
06:42à une certaine époque.
06:44C'est ce qui équilibre le débat.
06:46Juste,
06:48au-delà de l'abjection de ce propos
06:50dans la temporalité, c'est-à-dire
06:52deux jours après un attentat anti-juif,
06:54il se permet de criminaliser
06:56les consciences de celles et ceux
06:58qui critiquent une religion.
07:00Nous avons le droit de critiquer
07:02notre pays.
07:04Ça s'appelle la liberté de conscience.
07:06Combien de personnes ont été victimes
07:08de la critique de l'islam dans ce pays ?
07:10Au nom de quelle idéologie ?
07:12Il vient nous expliquer qu'apparemment,
07:14il y aurait un kit pour expliquer
07:16le dévoiement de l'islam par l'idéologie
07:18de l'islamisme.
07:20Au-delà d'Aurélien Bélanger,
07:22qui a d'ailleurs été écarté de Gallimard
07:24parce qu'il ne vend pas de livres,
07:26ce que je trouve invraisemblable,
07:28c'est une réalité.
07:30Ce que je trouve invraisemblable,
07:32c'est qu'avec les impôts des Français,
07:34on fasse du lavage de cerveau.
07:36C'est impossible.
07:38Quand est-ce que ça va s'arrêter ?
07:40Pourquoi on donne
07:42un temps de parole à des gens
07:44qui représentent ?
07:46Et pourquoi
07:48Égide-William Golnadel,
07:50quand il sort un livre,
07:52qui est le premier livre en vente,
07:54on ne le reçoit pas à France Inter ?
07:56Je retiens sa phrase,
07:58mais...
08:00Et après vous allez dire qu'il peut venir,
08:02qu'il est invité.
08:04Mais il ne viendra pas.
08:06Ils ne viendront jamais.
08:08Ils ne viendront jamais.
08:10Ils vont là
08:12où ils sont reçus en majesté.
08:14Je vous propose de l'écouter,
08:16ce qu'il a dit sur la laïcité,
08:18qui également pose problème.
08:20La laïcité, absolument,
08:22les lois de 1905,
08:24c'est porté par la gauche.
08:26C'est joué, ces 20 dernières années,
08:28de façon assez complexe,
08:30que j'essaie de démêler dans le livre,
08:32l'idée que la laïcité était une arme politique
08:34qui pouvait être dirigée,
08:36on l'a vu,
08:38contre l'islam.
08:40En gros, ce qui s'est passé,
08:42c'est qu'il y a eu les attentats de 2015,
08:44et on dit souvent que le but des attentats
08:46c'est d'infliger à la cible
08:48que ce soit ses propres réactions,
08:50elle va s'auto-infliger,
08:52elle va s'auto-mutiler.
08:54Et il me semble que sur cette question de la laïcité,
08:56qu'a été instrumentalisé par des gens
08:58qui avaient des agendas politiques relativement pervers,
09:00que c'est là que le mal s'est fait,
09:02et que la laïcité, qui est une valeur cardinale de la gauche,
09:04s'est trouvée manipulée par des gens
09:06qui n'en avaient pas grand-chose à faire
09:08des vraies valeurs de gauche.
09:10Au-delà de l'expression qui est un gloobie boulga,
09:12au-delà de l'expression qui est un gloobie boulga,
09:14parce que moi je veux bien que ce monsieur soit philosophe,
09:16qu'il commence par s'exprimer clairement,
09:18mais on devine,
09:20sur le fond,
09:22il y a de quoi se mettre en colère.
09:24Une seconde,
09:26à la place des parents des victimes
09:28du Bataclan,
09:30quand ils entendent sa instrumentalisation,
09:32quand ils entendent sa instrumentalisation,
09:34et vous avez une journaliste, évidemment,
09:36qui ne répond pas,
09:38qui ne dit rien,
09:40et ce monsieur sera invité à quotidien,
09:42il sera invité partout,
09:44et on lui déroulera le tapis rouge.
09:46Ce qui me fait rire,
09:48c'est de l'entendre expliquer que,
09:50quand il parle de politique contre les musulmans,
09:52il faudrait juste lui rappeler ce que la gauche a fait de la laïcité
09:54après 1905,
09:56quand il y a eu des déportations de dizaines de milliers de prêtres,
09:58et à l'époque ça choquait beaucoup moins de monde,
10:00et il n'a pas écrit de livre pour s'en obfusquer.
10:02Et pour prolonger ce que disait Sabrina tout à l'heure,
10:04il y a une autre perversion dans l'extrait
10:06que vous avez montré juste avant,
10:08c'est quand il explique que forcément critiquer l'islam,
10:10c'est critiquer les musulmans.
10:12C'est le côté de l'accusation d'islamophobie.
10:14C'est le côté de l'accusation d'islamophobie.
10:16Ça veut dire que si vous critiquez,
10:18le Coran est critiquable,
10:20parce que c'est quand même d'une ultra-violence.
10:22Si on montrait des extraits du Coran sur ce plateau,
10:24je ne suis même pas sûr que l'Arkham laisserait faire.
10:26Il y a même parfois des tribunaux qui condamnent
10:28certains versets du Coran,
10:30c'est arrivé à Bocaire l'année dernière.
10:32Et donc critiquer ça, ça veut dire critiquer forcément
10:34tous les musulmans de France, c'est absolument faux.
10:36Mais on peut critiquer toutes les religions,
10:38les catholiques, la religion évidemment juive.
10:40Vous savez que...
10:42Vous avez parfaitement raison.
10:44N'est pas Kamel Daoud qui veut,
10:46c'est l'extrême-gauche qui de toute façon a pour projet
10:48dans le programme de rétablir le délit de l'ASFEM.
10:50Mais je partage votre avis.
10:52Moi je souligne simplement
10:54le lavage de cerveau,
10:56le lavage de cerveau
10:58d'une radio publique,
11:00payée par des fonds publics.
11:02Payée par vos impôts.
11:04C'est tout ce que je souligne.
11:06Le reste, il a le droit de parler.
11:08Et il a le droit aussi de venir sur ce plateau, je l'invite volontiers.
11:10Monsieur Bélanger.
11:12Écoutons Gérald Darmanin sur ce qui s'est passé
11:14à la grande mode
11:16et notamment le nombre
11:18d'agressions antisémites qui augmentent
11:20et également
11:22l'antisémitisme d'atmosphère qui existe
11:24aujourd'hui dans notre pays.
11:26Et depuis le premier semestre,
11:28depuis le 1er janvier de cette année, les choses ne se sont pas calmées.
11:30Bien au contraire, il y a quasiment
11:32200% d'augmentation de ces actes.
11:34Les deux tiers des actes anti-religieux,
11:36il y a des actes contre les chrétiens, contre les musulmans,
11:38ils sont évidemment tous ignobles, mais les deux tiers
11:40des actes anti-religieux sont
11:42contre les juifs. Et donc moi, je veux redire
11:44en tant que ministre de l'Intérieur, depuis 4 ans,
11:46à la demande du président de la République, notre grande
11:48fermeté face à tous les actes antisémites.
11:50On voit bien qu'il y a une partie
11:52de la gauche, malheureusement, qui
11:54tient ce discours d'encouragement,
11:56de haine envers nos compatriotes juifs,
11:58quand on n'est pas capable de qualifier d'antisémite ce qui s'est passé.
12:00Mettre le feu
12:02de façon volontaire à une synagogue
12:04où le rabbin, sa famille,
12:06habite en attendant avec une hache,
12:08c'est un acte antisémite,
12:10il faut le dénoncer comme tel, sinon on crée une suspicion
12:12et une confusion des genres
12:14et je pense que les français attendent, et notamment
12:16nos compatriotes juifs, qu'on mette des mots sur les choses.
12:18Et M. Roussel lui a répondu, je propose
12:20de l'écouter.
12:22Qui a dit que l'antisémitisme
12:24était résiduel dans ce pays ? Jean-Luc Mélenchon.
12:26Donc vous-même,
12:28vous l'avez en tête. J'aimerais bien que
12:30Jean-Luc Mélenchon et d'autres de ses députés
12:32d'ailleurs, qui n'ont pas été clairs sur ce sujet,
12:34clarifient leur position et c'est à eux
12:36qu'il faut poser la question. Moi, je réponds à
12:38Gérald Darmanin, qui nous
12:40stigmatise et nous rend responsable.
12:42Je dis lui, lui qui est ministre
12:44depuis tant d'années, qu'est-ce qu'il a fait ?
12:46Qu'est-ce qu'il a fait concrètement comme moyen,
12:48lui et son gouvernement, en matière de formation,
12:50d'éducation, de prévention ?
12:52C'est extraordinaire quand même ce que dit M. Roussel.
12:54J'aimerais que
12:56M. Mélenchon clarifie sa position.
12:58Depuis le 7 octobre, il n'a toujours pas compris
13:00ce qu'il pense, M. Mélenchon. Vous avez là un dirigeant
13:02politique de gauche et il y en a d'autres qui ont toujours eu
13:04une position très ferme contre l'antisémitisme
13:06depuis le 7 octobre.
13:08Oui, sauf qu'il est allié.
13:10Oui, ça ne m'a pas échappé.
13:12Ah non, ça ne m'a pas échappé.
13:14Ah si, il y a eu un moment où tu disais non, tout ça c'est fini.
13:16L'alliance, ça c'était avant.
13:18Mais continuez à ne pas faire la distinction
13:20à gauche entre ceux qui sont sur un discours
13:22inacceptable et ceux qui tiennent des positions fermes.
13:24Mais M. Roussel,
13:26c'est quand il va le faire.
13:28Il vote les uns pour les autres.
13:30Vous avez quand même M. Roussel qui dit
13:32j'attends que Jean-Luc Mélenchon clarifie.
13:34Mais vous voyez bien la séquence politique.
13:36Vous faites semblant de ne pas voir
13:38la séquence politique.
13:40Ils sont en train de sortir
13:42de la séquence castée.
13:44Soyons francs.
13:46Oui, c'est fini.
13:48Ce soir.
13:50Un peu moins de langue de bois
13:52en tout cas en ce qui me concerne.
13:54En ce qui me concerne.
13:56On a le secrétaire
13:58du Parti Communiste
14:00de Georges M.
14:02qui fut un grand parti.
14:04Je me souviens du Parti Communiste
14:06de Georges Marchais.
14:0820%. C'est extraordinaire.
14:10Et qui vient nous dire timidement
14:12sur un plateau télévision
14:14qu'il aimerait bien
14:16qu'il clarifie sa position
14:18alors qu'il est dans la même formation.
14:20Le même groupe.
14:22Et en plus il fait reposer sur la responsabilité
14:24sur Gérald Darmanin.
14:26Mais je sais que la perspective politique
14:28dans le pays va s'éclairer
14:30depuis le mont Mézingue.
14:32Depuis la montée fulgurante
14:34que Laurent Wauquiez fait preuve
14:36d'un grand courage politique en cette rentrée.
14:38Alors que le pays est dans le chaos
14:40qui nous dit je ne veux pas m'occuper
14:42des affaires du pays. Mais allons-y.
14:44On a la classe politique qu'on mérite.
14:46On parle d'antisémitisme.
14:48Mais vous ne trouverez jamais
14:50dans un certain nombre
14:52de dirigeants de gauche
14:54le moindre propos
14:56et l'intention antisémite.
14:58Et vous devriez le dire.
15:00Il s'allie. Il s'allie.
15:02Il dit que tout n'est pas cuit.
15:04Qui se ressemble s'assemble.
15:06C'est une vieille Maxime
15:08qui m'est revenue tout d'un coup.
15:10Et effectivement
15:12il est très ennuyé.
15:14Sur le fond vous avez raison.
15:16Roussel n'est pas sur la position de Mélenchon.
15:18Mais pour un plat de lentilles ils se sont alliés.
15:20C'est tout ce que je veux dire.
15:22Mais sur le fond vous avez raison.
15:24Et ça l'ennuie.
15:26Parce que Mélenchon il est puissant.
15:28Donc il dit je voudrais qu'il clarifie.
15:30Il sait très bien sa position.
15:32Ça l'ennuie. Il n'a pas de courage.
15:34Il ne le dit pas pour des raisons politiques.
15:36Ça vous va ? Merci.
15:38M. Gisbert avait déposé une résolution
15:40pour faire reconnaître le système Apartheid.
15:42M. Gisbert.
15:44Écoutez ce qu'a dit François-Lévi-Gisbert.
15:46Parce que c'est intéressant.
15:48François-Lévi-Gisbert comme souvent
15:50a été invité ce matin de la matinale.
15:52Et bien finalement quand vous êtes
15:54antisémite ça devient un argument électoral.
15:56Ça ça fait peur.
15:58Aujourd'hui quand vous entendez
16:00Mélenchon qui dit
16:02l'antisémitisme est résiduel en France.
16:04Je vais vous dire il est en train de devenir systémique.
16:06Il devient systémique. C'est pas que l'ensemble
16:08de la classe politique est antisémite.
16:10Que les français globalement sont antisémites.
16:12Mais il y a un parti
16:14qui joue l'antisémitisme. Pourquoi ?
16:16Parce que c'est populaire dans certains
16:18quartiers populaires comme ils disent.
16:20M. Gisbert.
16:22C'est l'honneur en fait.
16:24L'honneur c'est quoi ? C'est de se désolidariser.
16:26Tout à l'heure on parlera peut-être de
16:28Ibrahim Malouf.
16:30Il est écarté du jury
16:32du festival de Deauville.
16:34Si vous êtes dans le jury, si vous avez
16:36du courage, je ne sais pas d'aller à Londres quand même
16:38de dire moi je n'irai pas.
16:40Un petit peu de courage.
16:42Vous découvrez la nature humaine ?
16:44Non. Bien sûr que non.
16:46Mais je trouve que de temps en temps
16:48on aimerait quelque chose
16:50qui est un peu de...
16:52De panache.
16:54Vous avez trouvé le mot.
16:56Et d'humanité également.
16:58Pensez à tous ces français de confession juive qui ont peur aujourd'hui.
17:00Qui vivent comme des dimis dans cette république
17:02soi-disant fraternelle.
17:04Justement, la communauté,
17:06je voulais qu'on voit ce sujet sur la colère de la communauté.
17:08Vous avez Francis Ford Coppola
17:10qui vient, vous avez Nathalie Portman qui vient,
17:12que vous avez des grandes figures
17:14du cinéma américain. M. Gisbert. Vous parlez de Deauville ?
17:16Je parle de Deauville. C'est quand même un peu
17:18difficile d'imaginer que le jury dise
17:20non, on ne vient plus. Mais pourquoi ?
17:22Parce que c'est un événement majeur.
17:24Mais c'est majeur.
17:26Je pense que ce qu'ils auraient pu faire
17:28c'est une déclaration de soutien
17:30de protestation en tout cas.
17:32Mais pas se retirer du jury.
17:34Et pourquoi ?
17:36Parce que Deauville mérite quand même d'exister.
17:38Ah oui, donc tout le monde...
17:40Mais dites-moi,
17:42si vous étiez dans le jury du festival de Deauville...
17:44Je n'aurais pas quitté le jury, mais j'aurais protesté.
17:46Je ne suis pas étonné de vous.
17:48Je vous taquine.
17:50Surtout si vous étiez attaqué.
17:52Vous aimeriez peut-être bien que des gens vous défendent.
17:54Si vous étiez relaxé dans une affaire.
17:56Si par exemple moi qui suis votre ami,
17:58vous étiez relaxé dans une affaire
18:00et qu'on était tous les deux dans un même jury
18:02et que vous étiez écarté du jury.
18:04Vous aimeriez peut-être que moi je quitte ce jury ?
18:06Je suis d'accord à ce que vous dites.
18:08Oui, c'est une solidarité.
18:10Et puis c'est une question de principe aussi surtout.
18:12On en parlera peut-être tout à l'heure.
18:14On marque une pause.
18:16Je ne voulais pas qu'on écoute la colère de la communauté
18:18effectivement juive et notamment
18:20celle de la Grande-Motte.
18:22On va faire ça après la publicité.
18:24On va écouter Mme Castex.
18:26Premier ministre imaginaire.
18:28C'est un truc qu'on n'avait jamais vu.
18:30Putative.
18:32Donnez vos propositions.
18:34Mais il n'y en a pas.
18:36Il n'y a pas de majorité.
18:38Emmanuel Macron est dans une situation
18:40où il n'y a plus de solution.
18:42Donc c'est très simple.
18:44Il s'est mis tout seul.
18:46Ou il démissionne.
18:48Ou on attend la prochaine dissolution.
18:50Et il ne se passera rien.
18:52Et il n'y a pas de coalition.
18:54Et évidemment
18:56les sujets graves vont perdurer.
18:58Voilà.
19:00Merci Emmanuel Macron.
19:02Merci.
19:04Merci M. le Président.
19:06On revient dans une seconde.
19:08La deuxième partie de l'heure des pros.
19:10Je voulais que nous écoutions
19:12la communauté juive qui est inquiète
19:14et qui est en colère.
19:16La colère est sourde
19:18mais elle monte
19:20au sein de la communauté juive en France.
19:22L'attaque samedi en plein shabbat
19:24d'une synagogue à la Grande-Motte
19:26n'est que le dernier acte
19:28d'une série d'agressions antisémites
19:30qui semblent n'en plus finir.
19:32Les actes antisémites
19:34se suivent les uns
19:36avec les autres.
19:38Après Rouen,
19:40après la Grande-Motte,
19:42dans le métro, dans la rue.
19:44On ne s'en prend qu'aux juifs.
19:46Longtemps silencieuse,
19:48la communauté juive fait chaque jour
19:50ou presque la comptabilité des agressions
19:52dont elle est victime et réclame justice.
19:54Entre l'intérieur
19:56et la justice, il y a encore
19:58en une distance en tous les cas
20:00qui est créé. Et des actes en effet
20:02qui ne sont pas suffisamment pris au niveau de la justice.
20:04Pour certains,
20:06la lenteur de la justice est systématique
20:08d'un climat d'abandon dans lequel
20:10les hommes politiques et le président en premier lieu
20:12ont toutes leurs responsabilités.
20:14Il n'est pas là, en fait.
20:16Il est absent.
20:18Le jour de la marche contre l'antisémitisme,
20:20il n'était pas là. Donc ça, ça veut tout dire.
20:22En France, près de deux tiers
20:24des actes antireligieux sont dirigés
20:26contre les juifs, selon les chiffres
20:28du ministère de l'Intérieur.
20:30Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir.
20:32Il y a une réaction particulière du garde des Sceaux
20:34du mois d'avril, Eric Dupond-Moretti,
20:36qui appelle les parquets
20:38à une réponse pénale, une réponse
20:40rapide et ferme pour tout ce qui est
20:42notamment antisémitisme.
20:44Où est cette réponse pénale et ferme ?
20:46Que font les procureurs ?
20:48Quand on arrête celui, on l'identifie,
20:50on arrête celui qui menace toute une famille
20:52dans un métro, on entend quoi ?
20:54On renvoie l'affaire au mois de janvier
20:56et on place sous contrôle judiciaire
20:58cet individu. C'est ça une réponse pénale
21:00ferme et rapide ?
21:02C'est mieux qu'avant, il faut le dire. Avant c'était beaucoup moins.
21:04On rouvre le chapitre politique avec
21:06Thomas Bonin qui est avec nous et on va écouter
21:08Mme Kastetz qui a pointé la responsabilité
21:10de CNews. Je pense d'ailleurs que
21:12ses propos tombent peut-être
21:14sous le coup de la diffamation. Je ne sais pas ce que vous en pensez.
21:16Je ne sais pas ce que fera
21:18le groupe Canal+.
21:20Mais en tout cas on peut écouter ce que dit Mme
21:22Kastetz qui a
21:24voulu être Première Ministre
21:26et qu'elle l'a cru sans doute.
21:28Ecoutons Mme Kastetz
21:30qui parle de CNews.
21:32Il y a beaucoup de gens
21:34qui ont voté pour le Rassemblement National
21:36y compris parce qu'ils adhèrent à des thèses racistes
21:38mais qui sont des thèses qui sont construites
21:40qui ne sont pas le fruit
21:42de leur expérience qu'ils
21:44auraient vécu dans leur vie quotidienne
21:46mais parce qu'en fait ils regardent CNews
21:48et que sur CNews c'est dit que les Arabes
21:50et les Noirs sont méchants et qu'il y en a trop en France.
21:52C'est véridique que les gens disent ça
21:54et c'est parce qu'ils regardent CNews
21:56qu'il faut davantage réguler la presse.
21:58C'est quand même extraordinaire.
22:00Il faut réguler la presse.
22:02C'est incroyable, je vous assure.
22:04C'est votre candidate.
22:08C'est la candidate
22:10de la gauche.
22:12Voilà la hauteur
22:14de vue
22:16de celle qui souhaitait
22:18être
22:20Première Ministre de la France.
22:22Et qui se serait inscrite
22:24dans l'EHPAD
22:26Michel Debré, Jacques Chirac
22:28Édouard Balladur
22:30et tant d'autres.
22:32Voilà où nous en sommes.
22:34Je voudrais juste dire
22:36Merci M. Macron une nouvelle fois.
22:38Mépris pour les Français puisque visiblement
22:40les Français apprennent et découvrent les choses par CNews.
22:42Ils n'ont pas de libre-arbitre, ils n'ont pas d'opinion.
22:44Deuxième des choses, qui est raciste
22:46dans cette histoire ? Celui qui parle des Noirs
22:48et des Arabes ou celui qui parle de Français
22:50de couleur ou de religion
22:52quelle qu'elle soit. Troisième chose,
22:54la censure de cette personne qui visiblement
22:56pour qui la liberté
22:58de la presse pose un grand problème.
23:00Ce qui en dit long sur l'idéologie
23:02je vais dire même clairement totalitaire de cette extrême
23:04gauche.
23:06Il y a des personnes du Nouveau Front Populaire
23:08qui viennent sur les émissions
23:10et qui sont invitées par CNews.
23:12Elle prétend quand même incarner la fonction du Premier Ministre.
23:14Sur le rapport à la vérité.
23:16La phrase est incroyable.
23:18Les Noirs et les Arabes sont méchants.
23:20Ça n'a jamais été dit, ni sur CNews,
23:22ni sur aucune chaîne de France.
23:24Je pense que ça ne serait jamais passé.
23:26Le rapport à la vérité de ces gens
23:28qui inventent une citation, vous vous rendez compte ?
23:30Si pour dire l'inverse, quelqu'un
23:32du Rassemblement National ou de l'UMP des Républicains
23:34inventait une phrase en la prétendant
23:36à un journaliste d'une chaîne, il y aurait des...
23:38Ça tombe sous le coup
23:40d'un juge d'instruction.
23:42En fait, on est accusé
23:44de dire textuellement
23:46que les Noirs et les Arabes
23:48sont méchants.
23:50Ça, pour moi, c'est de la
23:52diffamation pure et simple.
23:54Et ça mériterait effectivement...
23:56En même temps, on est toujours piégés
23:58parce qu'on n'a pas envie de faire...
24:00Madame Castex va retrouver l'anonymat
24:02duquel cette séquence n'aurait jamais dû la sortir.
24:04Elle va retrouver son bureau de l'Hôtel de Ville
24:06où elle a fait 10 milliards, je crois,
24:08de déficit, déjà. Toute seule.
24:10La salle des charges avait été nommée
24:12assez récemment et donc elle n'est pas...
24:14Et la ville de Paris a une très bonne note
24:16des consultations moudises.
24:18Parce que vous croyez encore
24:20à ces choses-là.
24:22Les notes moudises, vous êtes vraiment...
24:24J'ai essayé. Enfin que je les cite.
24:26Les consultations...
24:28Les consultations Macron. Bon, qu'est-ce qu'on peut dire ?
24:30On en a parlé tout à l'heure. Là, on repart.
24:32Aujourd'hui, il y a une journée particulière.
24:34On peut peut-être écouter Marine Le Pen
24:36qui a dit que ce sera le chaos.
24:38Ou non.
24:40C'est le chaos.
24:42Nous sommes le parti de la vérité.
24:44Avant même les élections, nous avons dit
24:46soit il y aura une majorité stable
24:48Rassemblement National, soit ce sera
24:50le chaos. Emmanuel Macron a choisi
24:52le chaos. On a quand même le sentiment
24:54qu'il laisse perdurer
24:56ce chaos au mois
24:58de septembre. Et ça a été le cas
25:00également tout l'été.
25:02Donc je ne vous apporterai pas ça.
25:04C'est le chaos. Je ne peux pas vous apporter
25:06une solution. C'est le chaos.
25:08C'est le chaos que nous redoutions.
25:10Et c'est le chaos au moment où
25:12les problèmes de logement n'ont jamais été aussi importants.
25:14Où l'accès à la santé n'a jamais été aussi dégradé.
25:16Où l'immigration est hors contrôle.
25:18Où l'insécurité et la délinquance
25:20sont hors contrôle.
25:22Et où le pouvoir d'achat
25:24est toujours grignoté par
25:26l'inflation. Donc c'est vraiment le moment
25:28où il ne fallait pas que cela arrive.
25:30Et c'est arrivé.
25:32Après ce soir,
25:34la réaction, la volonté
25:36d'Emmanuel Macron de prolonger les constatations.
25:38Il y a beaucoup de réactions à gauche qui sont d'une grande violence.
25:40Louis Boyard vient de tweeter
25:42en France, nous avons une tradition de défaire les rois de France.
25:44Macron pense que son trône de l'Elysée
25:46pense que sur son trône
25:48de l'Elysée, il punirait le vote des Français.
25:50Il a tort. Nous devons le destituer.
25:52Nous aurons besoin du peuple français pour dégager
25:54le président. Un seul héros,
25:56le peuple. On va rappeler quand même les élections.
25:58Parce qu'on va rappeler ce qui s'est passé
26:00aux dernières élections. Parce que ces gens-là
26:02disent effectivement des choses
26:04qui ne sont pas vraies, des contre-vérités.
26:06Je vous propose de voir
26:08le score. Parce que parfois, à force
26:10d'entendre les choses, on oublie
26:12le score des élections législatives.
26:14C'est le Rassemblement
26:16national qui, effectivement,
26:18avait le plus
26:20de voix en tant que
26:22partie.
26:24Ce n'est pas
26:26exactement ça que je voulais. Malheureusement, ce qui
26:28m'intéressait, c'était le premier tableau.
26:30Et effectivement,
26:32une coalition du
26:34Nouveau Front Populaire était
26:36à 182.
26:38D'ailleurs, la position peut-être
26:40de Sandrine Rousseau est la meilleure. De dire
26:42on nomme casse-tête.
26:44Il y a abotion de censure
26:46le lendemain. Et puis on repart à zéro.
26:48Au moins, ça calmerait peut-être
26:50à l'effet. On aurait pu avoir une solution pour couper l'herbe sous le pied de
26:52Jean-Luc Mélenchon. Mais vous remarquerez que les réactions
26:54les plus véhémentes, vous avez cité Louis Boyard,
26:56elles vont nous venir probablement de la
26:58France insoumise. Ce qui va permettre
27:00peut-être à Emmanuel Macron d'insister
27:02sur la nécessité pour le Parti Socialiste,
27:04les écologistes, les communistes, de se
27:06dissocier de LFI. C'est ce qu'il appelle de ses voeux
27:08dans le communiqué qu'il publie ce soir.
27:10Il leur demande de faire un pas, de faire des compromis.
27:12Peut-être que les réactions trop
27:14véhémentes d'une partie de cette alliance, la France
27:16insoumise en l'occurrence, va servir le
27:18récit d'Emmanuel Macron. Tenter de ramener
27:20une partie de la gauche à lui.
27:22Tout va rester
27:24figé. Oui, mais qu'est-ce que, par exemple,
27:26Louis Boyard, là encore,
27:28nous devons dégager le Président.
27:30C'est une révolution.
27:32Une parole publique
27:34d'un député élu, d'ailleurs
27:36par le désistement
27:38d'un représentant macroniste.
27:40Il peut
27:42le dire. Je ne pense pas
27:44que ça tombe sous le coup de la loi.
27:46On peut dénoncer ses propos sur le plan politique.
27:48Qu'est-ce qu'il faut que je dise d'autre ?
27:50Vous dites ce que vous voulez.
27:52La révolution.
27:54Cela dit,
27:56on est dans une situation
27:58absolument inexplicable aujourd'hui,
28:00Emmanuel Macron s'est mis tout seul.
28:02Beaucoup disent
28:04qu'il n'y a pas de solution.
28:06Je pense qu'il va
28:08devenir très rapidement le problème.
28:10Le déblocage
28:12institutionnel ne pourrait passer
28:14que par son retrait volontaire.
28:16Il n'y aura pas d'autre solution.
28:18Surtout qu'on a assez peu commenté.
28:20Il a aussi en grande partie perdu la main
28:22sur son groupe à l'Assemblée nationale.
28:24Il faut rappeler que beaucoup des macronistes,
28:26en tout cas historiques, qui ont été réélus en législative,
28:28l'ont été sans la photo d'Emmanuel Macron
28:30sur leur tract, en étant beaucoup plus proche
28:32d'un Gabriel Attal, par exemple.
28:34Il a encore la main complètement sur son groupe.
28:36Une question des présidentielles anticipées.
28:38Le nouveau président,
28:40il ne peut pas dissoudre ?
28:42Est-ce que je peux répondre à cette question ?
28:44J'ai encore relu l'article 12 de la Constitution.
28:46J'ai ma lecture, elle vaut ce qu'elle vaut.
28:48Effectivement, l'article 12 dit que le président,
28:50après avoir consulté dissous,
28:52il ne peut pas dissoudre une deuxième fois avant un an.
28:54Mais on parle du même président.
28:56Je pense que si un nouveau président est élu,
28:58il n'est pas tenu par cette règle.
29:00Les constitutionnalistes disent le contraire.
29:02Oui, mais les constitutionnalistes,
29:04ce sont des juridistes,
29:06qui avaient dit aussi la même chose.
29:08Tu permets, je termine.
29:10En 1962, lorsque Général De Gaulle
29:12avait aussi un peu contourné la Constitution
29:14au moment du référendum,
29:16la Conseil constitutionnel a dit quoi ?
29:18Je ne suis pas compétent
29:20pour juger de l'expression du peuple.
29:22Je voulais vous faire écouter Patrick Martin,
29:24parce que lui, il est extrêmement inquiet.
29:26Les présidents, les patrons sont inquiets.
29:28Il l'a dit aujourd'hui, je vous propose qu'on l'écoute,
29:30parce que c'est traditionnellement la rentrée du MEDEF,
29:32fin du mois d'août.
29:34Notre problème,
29:36c'est au contraire la faillite
29:38de l'étatisme
29:40et une centralisation bureaucratique
29:42délirante.
29:44Il faut y remédier.
29:46Applaudissements
29:48Applaudissements
29:50Applaudissements
29:52Applaudissements
29:54Il faut y remédier.
29:56Porter la dépense publique
29:58de 57 à 65%
30:00du PIB,
30:02comme le propose LFI,
30:04ne ferait qu'aggraver nos maux.
30:06Applaudissements
30:08Applaudissements
30:10Applaudissements
30:12Ne laissons pas nos concitoyens
30:14et leurs représentants
30:16se laisser abuser par cette doxa
30:18mortifère et liberticide.
30:20Bon.
30:22Ils pouvaient être rassurés ce soir, honnêtement.
30:24Oui, oui, oui.
30:26Le leur seul angoisse était le changement de cap économique.
30:28Avec la politique de l'offre on va pouvoir se poursuivre.
30:30Mais...
30:32Mais oui.
30:34Les seuls qui créent de la richesse,
30:36comment vous le dire,
30:38ce sont les patrons privés
30:40qui entreprennent et qui prennent des risques.
30:42Tous les autres systèmes
30:44dans le monde entier ne marchent pas.
30:46Si vous en avez un, surtout dites-le-nous.
30:48Je vous assure, surtout, parce que c'est eux qui créent de la richesse, ce n'est pas Mme Castet qui crée de la richesse.
30:55Mais sans doute, c'est sans doute imparfait, sans doute, avez-vous raison, sans doute avez-vous raison.
31:02Vous avez abandonné le collectivisme.
31:04Bon, deux-trois petites choses dans l'actualité que je voulais vous dire.
31:07D'abord, cette affaire de Télégram, qui est quand même très intéressante, parce que le patron de Télégram est en Garnier, en France.
31:16Mais j'ai été très étonné parce que le Président de la République est monté au créneau.
31:19C'est désolidarisé. La lecture qu'on peut faire.
31:23Pour moi, il s'est désolidarisé de la décision de justice.
31:27Je le dis, ce n'est pas ma faute.
31:30Il rappelle qu'on est un pays de liberté d'expression et de communication.
31:34Oui, la France n'est plus que tout attaché à la liberté d'expression et de communication, à l'innovation et à l'entreprise, elle le restera.
31:38Mais alors, il faut bien décoder peut-être cela, parce que c'est intéressant qu'Emmanuel Macron monte au créneau parce qu'il parle au monde.
31:45Il l'a posté en français et en anglais.
31:46Oui, la seule chose qui lui reste, c'est de parler à ce monde-là.
31:49Parce que tout est perdu autrement. L'Europe s'est perdue, la France s'est perdue.
31:52Donc, il veut surtout apparaître dans ce monde-là et c'est le signal peut-être qu'il a envoyé.
31:57Et je trouve, d'une certaine manière, s'il éprouve le besoin de s'expliquer, je pense qu'il doit être gêné par les réactions, sans doute négatives, sur la scène globale.
32:06Et Emmanuel Macron considère que c'est son terrain de jeu, la scène globale.
32:11Donc, j'étais très étonné qu'il monte au créneau.
32:14Tout le monde ne connaît peut-être pas Telegram. Je rappelle que c'est une messagerie sur laquelle on peut voir beaucoup de matchs de football aujourd'hui.
32:23900 millions d'utilisateurs.
32:26Voyez le sujet de Camille Joly, si vous voulez.
32:29Créée en 2013, la plateforme s'est rapidement positionnée à contre-courant de ses concurrentes américaines comme WhatsApp ou Messenger.
32:37C'est l'absence de modération et de censure qui fait le succès de l'application.
32:41Une liberté de ton qui en a fait une plateforme de choix pour les organisations criminelles.
32:45Il se développe tout un tas d'utilisations frauduleuses, typiquement de la vente de drogue, de la vente d'armement et de la prostitution de mineurs.
32:56Le réseau est aussi utilisé par des groupes terroristes.
32:59L'État islamique utilise fréquemment la messagerie pour y revendiquer des attentats.
33:03Vendredi dernier, le groupe terroriste a publié un communiqué sur le réseau social pour revendiquer l'attentat de Zollingen en Allemagne.
33:10C'était déjà le cas lors de l'attentat dans un théâtre de Moscou le 22 mars dernier.
33:15L'État islamique profite de la politique de confidentialité de Telegram pour échanger avec ses membres.
33:20Et c'est justement cette confidentialité que la justice reproche à l'application.
33:24Telegram particulièrement ne collabore pas avec les autorités lorsqu'on parle de cas d'investigation précises.
33:32C'est-à-dire que vous avez les autorités, que ce soit la police, la gendarmerie ou autres,
33:37qui vont travailler sur une enquête, qui vont faire une réquisition à Telegram.
33:41Mais Telegram ne collabore pas.
33:43Avec près de 900 millions d'utilisateurs sur Telegram,
33:46le réseau social fait partie des plateformes de messagerie les plus utilisées au monde devant Twitter et Snapchat,
33:51mais loin derrière le genre américain WhatsApp.
33:54Il y a deux affaires, si j'ose dire.
33:56Il y a d'abord l'affaire Telegram et puis la réaction d'Emmanuel Macron,
33:59qui pour le coup m'a un peu surpris qu'il monte au créneau sur ce sujet-là.
34:03Moi j'ai senti, j'ai interprété comme ce désolidarisme de l'action de justice en fait.
34:09Parce qu'il rappelle qu'on est un pays de liberté d'expression et de communication.
34:13C'est-à-dire qu'il y aurait peut-être aussi une crainte d'une atteinte à cette liberté,
34:16s'agissant d'une grande plateforme.
34:19Voilà, donc il ne veut pas apparaître effectivement comme le chef d'État d'un État qui soit liberticide.
34:24Et il n'a pas tort, parce qu'au fond la justice, c'est une action de justice simplement et simplement.
34:29On va avoir 96 heures de garde à vue, je crois.
34:32Il sera probablement mis en examen, j'imagine.
34:35Mais ça m'étonnerait que ça aille plus loin, pas de détention.
34:39Il est français aussi, il est franco-russe.
34:42Il n'a pas tort Emmanuel Macron.
34:44À mon avis il n'a pas tort.
34:46Je vais partager votre avis.
34:48Moi je vais renverser la démonstration de Georges.
34:50Je pense que nous vivons dans un État liberticide, en tout cas sur le plan de la liberté d'expression.
34:54Et que c'est la raison pour laquelle Télégramme prospère à ce point.
34:57Et que cette arrestation aujourd'hui nous fait nous poser la question.
35:00Est-ce qu'on est en train de vivre une bascule ?
35:02Je ne sais pas du tout ce que ça va donner.
35:04C'est un peu plus compliqué que ce qu'on a eu en première lecture évidemment.
35:07Mais je pense que le problème initialement, c'est cette volonté de régulation des mots dans l'espace public,
35:12dans le débat public, qui a conduit à marginaliser dans la clandestinité des gens
35:16qui pensent des choses qui ne devraient pas être illégales.
35:19Moi je n'ai pas envie de taper sur Télégramme.
35:21Parce que c'est la liberté d'expression.
35:23Je n'ai pas envie de taper sur Télégramme.
35:25Parce que parfois on tape sur CNews.
35:27Et effectivement, toutes choses égales par ailleurs.
35:30Mais Télégramme n'est pas CNews.
35:32Mais c'est la liberté d'expression.
35:34La seule chose que je souligne, c'est que Télégramme permet, je pense au droit du football,
35:38de pirater.
35:40Le plan d'excès, bien sûr.
35:42Et ça c'est quand même très ennuyeux.
35:45J'ai vu ce week-end qu'il y a beaucoup de jeunes gens qui regardent les matchs de football sur Télégramme.
35:49Mais évidemment, je ne dirais pas du mal de Télégramme et en général d'aucun média.
35:53Et d'aucun support.
35:55Mais il y a des règles à respecter.
35:57Avec une différence, c'est que quand Télégramme permet l'organisation des réseaux pédocriminels,
36:01quand Télégramme permet aux assassins du père Hamel, à Saint-Etienne-du-Rouvray d'être en communication,
36:07quand Télégramme pourrait terminer, comment on fait ?
36:10Vous avez raison.
36:12Par exemple, CNews est responsable des propos qui sont tenus à cette antenne.
36:19Et souvent, je parle de modérateurs en ce qui concerne les animateurs et représentateurs.
36:22Alors que les autres n'en sont soumis à aucun droit.
36:25C'est pas comparable.
36:27C'est comparable justement.
36:30Ils défendent le fait que tout peut se dire et s'exprimer.
36:32Ils le défendent.
36:33Ayanna Kamoura.
36:35Parce que dans un live TikTok.
36:38Je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse non plus le TikTok.
36:41Je vous assure, vous seriez surpris peut-être.
36:43Nous, les jeunes.
36:45Je me mets en dehors de cette catégorie.
36:47Elle n'appartient plus.
36:49Ayanna Kamoura est revenue sur sa prestation à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
36:53Et puis, on va parler de cette cérémonie qui arrive, cette fois des Paralympiques,
36:59qui a lieu mercredi.
37:01Écoutons d'abord Ayanna Kamoura.
37:03C'est la première fois qu'elle est revenue sur Dja Dja.
37:06Et notamment la chanson qu'elle avait faite, formidable, avec la Garde républicaine.
37:12C'était mal élu.
37:14C'était chaud.
37:15Franchement, c'était trop bien.
37:16Je suis trop fière de moi.
37:21Je suis fière de moi.
37:23Je suis contente.
37:25En plus, on s'est amusé de ouf avec la Garde républicaine.
37:28On s'est vraiment amusé pendant les répètes.
37:30Je pense qu'en toute honnêteté, que moi, en tant qu'artiste femme noire,
37:37j'ai pris pour tout le monde.
37:39Je pense qu'il y a la caricature de la femme noire que certains ont vue en moi.
37:47Et du tout, je pense, des multiples intrigues autour de moi.
37:54Pour le son à Charles Aznavour, je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui ont été surpris.
38:02Et qui m'ont demandé, c'est quand que tu sors le morceau, la reprise, on aimerait trop.
38:07Même dans la rue, même les voisins.
38:09Des fois, mes employés qui me disent, c'est quand vous sortez le morceau, on aime trop nos enfants.
38:15Ouais, mais est-ce que vous savez ?
38:18Déjà le couplet que j'ai fait là.
38:20Charles Aznavour, vous blaguez, il est technique.
38:23Il est technique, Charles Aznavour.
38:25Donc la manière d'opposer des années 50, entre 50 et 2000,
38:32ça n'a rien à voir avec nous, notre manière de chanter.
38:36C'est bien ce qu'elle dit.
38:38Mais attendez, moi, je trouve ça parfait.
38:40Un hommage à Aznavour.
38:41Bien sûr.
38:42Est-ce qu'elle a pris des tombereaux d'insultes racistes sur les réseaux sociaux ?
38:45Oui.
38:46Oui, heureusement.
38:48Et ce qu'elle a fait, c'était plutôt...
38:50Moi, je suis parti de ceux qui ont aimé.
38:51Moi aussi.
38:52Et d'ailleurs, il y a eu des images en coulisses de la Garde républicaine.
38:55Oui, c'est vrai qu'elle avait une belle ambiance.
38:57Elle avait envie d'avoir un amour avec eux.
38:59Moi, c'est quasiment ce qui m'a le plus dérangé en réalité.
39:02Je suis étonné.
39:03Il y avait beaucoup de choses qui auraient pu me déranger le plus,
39:06et c'est justement de les voir se prêter à ce jeu-là,
39:08les pauvres avec l'uniforme, etc.
39:10Je note dans ce qu'elle dit là,
39:12qu'elle parle mieux français qu'elle n'écrit des chansons en français,
39:15parce que c'est plus français quand elle parle que quand elle écrit.
39:17C'est un argot.
39:18Non, là, c'est intéressant l'écriture.
39:22L'écriture était intéressante parce que j'avais dû utiliser le mot poésie.
39:26Oui, c'est un langage qui n'existe pas dans la vraie vie,
39:30mais qui est retravaillé, refabriqué.
39:32Et Dja Dja, c'est bien.
39:33Moi, je trouve que c'est pas mal.
39:35Ça fait un an que vous écrivez des chroniques toutes les semaines dans le JDD.
39:38C'est la seule avec laquelle j'étais en désaccord du début à la fin.
39:41C'est pas poétique, c'est pas de l'argot.
39:43L'argot, j'avais défendu Ayanna Kamoura.
39:46Oui, dans un très beau texte.
39:48Moi, c'est le texte qui m'a le plus eu.
39:50Je savais qu'elle a été la cible, non pas parce que c'est une femme noire,
39:53parce qu'elle est noire, sans doute,
39:55et que des gens ne considéraient qu'elle ne devait pas représenter la France
39:59et chanter Édith Piaf.
40:02Je pense qu'il y avait de ça.
40:04Ça existait.
40:05Je défendais l'idée qu'elle chante Édith Piaf.
40:07Je trouvais justement malin de prendre quelqu'un de très connu,
40:09très écouté pour chanter ce qu'a fait Lady Gaga.
40:12J'ai trouvé ça génial.
40:14Et dans le cas d'Ayanna Kamoura, j'ai moins aimé.
40:18Demain, on attend.
40:20Ce que je trouve formidable, c'est le décalage dans ces Jeux
40:24qu'il y a eu entre la cérémonie d'ouverture,
40:26c'est-à-dire une fable qu'on raconte aux Français,
40:29une image de la France qui est ultra minoritaire
40:34et qui ne correspond sans doute pas au plus grand nombre,
40:36et les quinze jours où tu as une France de classe moyenne
40:40qui vient regarder le père, le fils, les enfants,
40:43et qui s'enthousiase.
40:44J'ai envie de dire la France d'avant.
40:46Tous les gens peuvent se rassembler.
40:47Il n'y a pas de problème.
40:48Il n'y a pas de barricades.
40:50Il n'y a pas de violence.
40:51Il n'y a rien du tout.
40:52Et tout se passe très, très bien.
40:53Et que tout ça vit ensemble.
40:55Certains ont vu l'inclusivité.
40:57Moi, j'ai vu l'exact contraire.
40:58Pour tout vous dire, j'ai vu la représentation de la France
41:01telle qu'elle se passait avant, quand il n'y avait pas de problème,
41:03et qu'on pouvait tous ensemble faire quelque chose sans un problème.
41:06Il n'y avait plus de sécurité.
41:08Donc, vous voyez, c'est assez...
41:11Et je trouvais que c'était une différence incroyable.
41:13Paris était propre, bien sûr.
41:15En revanche, on va écouter Amélie Houdet à Castera,
41:17qui est toujours intéressant de l'écouter, parce que...
41:21Vous avez quelque chose en commun avec la ministre des Sports, des Missionnaires.
41:25J'ai quelque chose en commun ?
41:26Vous dites Dja Dja de la même manière.
41:28Je dis Dja Dja...
41:29Ah oui, ben voyons, comme quoi.
41:31Mais moi, je ne suis pas présentateur des Missionnaires pour le moment.
41:34Mais on ne sait jamais.
41:36Ce n'est pas nous qui décidons généralement dans nos métiers.
41:39Mais en revanche, je vous propose d'écouter Madame la ministre des Sports
41:44qui nous parle de cette cérémonie qui va être inventive.
41:49Cette cérémonie d'ouverture, elle va être très importante
41:52parce qu'elle est aussi faite pour déranger.
41:54Elle porte un message extrêmement fort d'inclusion
41:58sur cette place de la Concorde,
42:01où Thomas Joly, avec l'appui du chorégraphe Alexandre Eichmann,
42:06va faire jouer au début de la 10 cordes.
42:09On va passer de cette 10 cordes à la Concorde
42:13avec 500 artistes au total, dont 150 danseurs.
42:17Une bonne partie d'entre eux sont des danseurs en situation de handicap
42:21absolument époustouflants.
42:23Le spectacle sera de toute beauté.
42:25Il va porter un message extraordinairement engagé.
42:29Je pense qu'aujourd'hui, la société française est mûre
42:32pour à la fois recevoir ce message et le porter.
42:36C'est presque mystique.
42:39A chaque fois qu'il parle, j'ai un souci,
42:42mais ça m'est personnel.
42:44Effectivement, tu sens quelque chose.
42:46Il y a de l'emphase.
42:48Il y avait un petit frisson d'angoisse
42:50qui a parcouru le plateau quand même.
42:52Ça va être dérangeant.
42:54Avec les mêmes ingrédients que la première fois,
42:56ça va être coton.
42:58Thomas Joly a dit que mettre les athlètes paralympiques
43:00au cœur de la ville, c'est déjà un premier marqueur politique
43:02au sens où la ville n'est pas suffisamment adaptée
43:05C'est un deuxième marqueur des clichés héroïsants
43:08concernant les personnes en situation de handicap
43:10parce que ce n'est pas être un héros
43:12que de relever des défis du quotidien
43:14liés aux barrières sociétales et urbaines.
43:16On verra.
43:18Il faudrait savoir.
43:20Je ne comprends pas.
43:22Il y a quelque chose d'héroïque
43:24quand on a perdu ses jambes dans l'armée française au combat
43:27de se relever, de se mettre dans un fauteuil
43:29et de faire du tennis.
43:31Les personnes avec qui il a travaillé
43:34lui ont demandé de ne pas porter sur le handicap
43:36qu'un regard en disant
43:38que nous sommes capables de faire des choses formidables.
43:40Je vais répondre à ça.
43:42Et on peut avoir une vie aussi très positive.
43:44C'est intéressant.
43:46Le terme héroïque a été utilisé par Boucheron
43:48avant la cérémonie d'ouverture
43:50des Jeux Olympiques valide.
43:52Il a dit qu'on ne veut surtout pas faire quelque chose d'héroïque.
43:54Je suis désolé.
43:56Ce genre de compétition est là justement
43:58pour montrer la part la plus belle de l'humanité
44:00de toutes les sociétés, de toutes les civilisations
44:03C'est une grande messe dans laquelle on essaie de montrer
44:05ce qu'on a de mieux.
44:07On n'est pas là pour invalider le fait que ces gens-là
44:09ont une part d'héroïsme en eux.
44:11On essaie de la réveiller chez chacun.
44:13On va parler ces prochains jours d'Ibrahim Malouf.
44:15On l'a dit tout à l'heure.
44:17Sur Instagram, il a donné son sentiment.
44:19Il est écarté d'un jury.
44:23Il a été accusé il y a plusieurs années
44:25d'agression sexuelle sur mineurs.
44:27Une affaire dans laquelle il a été relaxé.
44:29Il avait été condamné en première instance.
44:32Pour avoir embrassé une mineure de 14 ans.
44:36Il a été relaxé par la cour d'appel.
44:40Sauf que vous savez comme moi,
44:42M. Bard qui était le prédécesseur de la directrice
44:44a été écarté aussi déjà pour des questions.
44:48Il y a un mauvais climat de ville en ce moment.
44:50Qu'est-ce qui doit nous guider ?
44:52La loi.
44:54Il n'y a que ça.
44:56Il a été relaxé.
44:58La loi.
45:00Autrement, on n'en sort pas.
45:02Donc la loi.
45:04Il va leur faire un procès.
45:10Il a pris de l'argent.
45:12Est-ce qu'on peut l'écouter ?
45:14Il a pris la parole sur Instagram, M. Malouf.
45:16Je me faisais un plaisir
45:18de faire partie du jury
45:20du festival du film américain
45:22de Deauville.
45:24Je viens d'apprendre
45:26peut-être comme certains d'entre vous
45:28par la presse
45:30que la directrice
45:32du festival a
45:34pris la décision
45:36de me sortir du jury
45:40pour, semble-t-il,
45:46ne pas faire de vague
45:50au sein du festival.
45:52Mais tout en reconnaissant
45:54qu'elle n'a absolument rien à me reprocher.
45:58Beaucoup d'entre vous vont être choqués.
46:00Oui, c'est choquant.
46:02Bien sûr que c'est choquant.
46:04Dans l'actualité, il y a cette photo
46:06qu'a mise Anoushka Delon.
46:08Je te garderai sur mon cœur
46:10pour faire s'envoler ma peur.
46:12Surtout, ne dis rien.
46:14Je suis trop bien.
46:16Je t'aime.
46:18Je ne pourrai jamais vivre sans toi.
46:20Je t'aime.
46:22Je ne sais pas si on voit la photo.
46:24Je vous lisais le texte d'Anoushka Delon.
46:26On était dans une ambivalence.
46:28Elle était présente
46:30aux obsèques.
46:32En même temps, on a envie de respecter
46:34la mémoire et la volonté
46:36d'Alain Delon.
46:38Il avait 40 amis.
46:40Il a voulu une cérémonie secrète
46:42qui est l'exact contraire
46:44de la cérémonie des adieux de Jean-Paul Belmondo.
46:46On a envie de respecter ça.
46:48En même temps, il y a une curiosité naturelle
46:50qui nous pousse à savoir qui a parlé
46:52et comment ça s'est passé.
46:54Nicole Calfant nous a donné ce matin
46:56Nicole Calfant que je salue et qui jouait
46:58dans Borsalino en 1970 de Jacques Deray.
47:00Écoutez-la.
47:02Ça a été des obsèques absolument incroyables.
47:04Tellement dignes.
47:06On se serait cru
47:08à l'enterrement
47:10d'un grand parrain en Sicile
47:12avec toute la beauté
47:14que cela comporte.
47:16Avec toute la ferveur.
47:18Avec toutes ces fleurs blanches
47:20partout.
47:22C'est un cercueil noir.
47:24C'est tout ce que je pourrais dire.
47:26La liste des gens qui y étaient,
47:28Pascal, vous la connaissez comme moi.
47:30Il y a eu
47:32tellement d'amour,
47:34de complicité.
47:36Et comme l'a dit Anthony,
47:38tous les gens qui étaient là
47:40étaient vraiment les amis d'Alain.
47:42On savait pourquoi on était là
47:44et on avait été tous aimés
47:46à notre façon d'une manière différente.
47:48Parce qu'Alain avait des codes d'amour
47:50qui ont été appliqués
47:52toute notre vie à chacun d'entre nous
47:54d'une manière différente.
47:56Ce qui est intéressant chez Delon,
47:58c'est qu'il a refusé l'hommage national
48:00comme De Gaulle avait refusé
48:02les funérailles nationales.
48:04Ce sont des gens, l'un et l'autre,
48:06qui n'ont pas de vanité,
48:08qui ont un orgueil important
48:10et parfois un orgueil démesuré.
48:12L'un pour partir à Londres en 1940.
48:14Il faut avoir une sorte d'orgueil
48:16absolument incroyable.
48:18Parce qu'il n'y a pas de vanité.
48:20Mais Pascal, pour De Gaulle,
48:22les grands chefs d'État
48:24avaient pu se réunir à Notre-Dame.
48:26Est-ce qu'il n'est pas possible
48:28de respecter pleinement la volonté
48:30de la famille d'Alain Delon
48:32et de réfléchir à quelque chose
48:34qui pourrait nous permettre,
48:36c'est triste, de ne pas pouvoir le faire ?
48:38Ça s'est fait dans les médias
48:40et peut-être qu'il y aura-t-il
48:42une messe un jour.
48:44On est le 26 août 1944.
48:46Après, je vous lirai le passage
48:48des mémoires de guerre du général De Gaulle
48:50qui était non seulement un grand homme politique
48:52mais un grand écrivain.
48:54Parce que quand tu écris comme il écrit,
48:56c'est autre chose que peut-être
48:58les hommes politiques d'aujourd'hui.
49:00Mais écoutez cette séquence,
49:02c'était il y a 80 ans, jour pour jour,
49:04quasiment heure par heure.
49:06Après les jours de bataille
49:08et d'angoisse,
49:10c'est la journée du triomphe
49:12et de la certitude.
49:14Je suis allé à la troupe de ceux qui ont lutté avec nous
49:16hors de France et en France.
49:26Pendant qu'on va voir les images,
49:28je voulais vous lire les mots du général De Gaulle
49:30dans Mémoires de guerre.
49:32Devant moi, les Champs-Élysées.
49:34Ah, c'est la mer.
49:36Une foule immense, émassée de part et d'autre
49:38de la chaussée.
49:40Peut-être deux millions d'âmes.
49:42À toutes les fenêtres,
49:44s'entassent des groupes compacts,
49:46pelles mêles, avec des drapeaux.
49:48Des grappes humaines sont accrochées à des échelles,
49:50des mâts, des réverbères.
49:52Si loin que porte ma vue,
49:54ce n'est qu'une houle vivante,
49:56dans le soleil, sous le tricolore.
49:58Je vais à pied. Ce n'est pas le jour de passer une revue
50:00où brillent les armes et sonnent les fanfares.
50:02Il s'agit aujourd'hui de rendre à lui-même,
50:04par le spectacle de sa joie et l'évidence de sa liberté,
50:06un peuple qui fut,
50:08hier, écrasé par la défaite
50:10et dispersé par la servitude.
50:12Puisque chacun de ceux qui sont là
50:14a, dans son cœur,
50:16choisi Charles de Gaulle comme recours de sa peine
50:18et symbole de son espérance,
50:20il s'agit qu'il le voie familier
50:22et fraternel,
50:24et qu'à cette vue resplendisse l'unité nationale.
50:26Etc.
50:28La simplicité
50:30des mots, la clarté des mots,
50:32la précision des mots,
50:34l'intelligence des situations.
50:36Charles de Gaulle.
50:38Il ne faut plus rien dire.
50:40Il est 20h59,
50:42c'est Olivier Benquemoun qui arrive
50:44sur la pointe des pieds.
50:46Bonjour monsieur Benquemoun,
50:48vous avez passé un bel été ? Vous êtes tout bronzé.
50:50Vous étiez où ?
50:52J'étais dans le sud de la France, en Provence,
50:54du côté de chez moi. Côté d'Arles.
50:56Même de Fontvieille. Vous êtes plutôt du sud de la France.
50:58Boulins de Dodé exactement. Les Alpilles.
51:00Les Alpilles. Il a fait beau.
51:02Il a fait chaud. Les Alpilles vous embrassent d'ailleurs.
51:04Il a fait chaud visiblement.
51:06Très chaud.
51:08Moi je ne m'expose pas.
51:10Vous ne vous exposez pas ? Vous venez dire à l'antenne ?
51:12Ou au soleil ?
51:14Qu'est-ce que ce serait si vous vous exposez ?
51:18Vous seriez bronzé, cher camarade.
51:20Je sais.
51:22Raim Corcia, grand rabbin de France,
51:24viendra nous voir aux alentours de 22h,
51:26parce qu'évidemment ce qui s'est passé à la Grande Note
51:28est absolument terrifiant.
51:30Il faut parler de terrorisme.
51:32Et on va parler de terrorisme.
51:34C'est autre chose.
51:36Et on va l'évoquer avec le grand rabbin de France.
51:38Loïc Le Floch-Prigent sera là aux alentours de 21h30.
51:40On parlera d'économie.
51:42Ce soir, à mon avis, il est rassuré,
51:44comme beaucoup de patrons,
51:46de cette option écartée
51:48par Emmanuel Macron,
51:50d'un gouvernement piloté par
51:52Lucie Castex.
51:54Et on va en reparler, évidemment, longuement ce soir.
51:56J'aurais pu citer Romain Garry
51:58et c'est Dominique Grimaud qui me le rappellent.
52:00Aude à l'homme qui aimait la France.
52:02Il disait Romain Garry.
52:04Et il a parfaitement raison.
52:06Je vous remercie grandement pour ce retour
52:08de vacances.
52:10Et c'est toujours un plaisir
52:12de revenir, bien évidemment.
52:14Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
52:16David Tonnelli était à la vision.
52:18Merci à Jean-François Couvelard.
52:20Au son, Benjamin Nau était là, bien sûr.
52:22Julien Durou, Noemi Hardy qui est toujours avec nous.
52:24Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
52:26Passez une bonne soirée. Qu'est-ce que vous avez fait de Julien Pasquet ?
52:28Il est en vacances.
52:30Mais il reviendra.
52:32Vous n'avez pas à être complice.
52:34Bien sûr. On vous verra tous les deux.
52:36Comme ami.
52:38A tout de suite avec Olivier Benkaymoun. A demain.