Avec Gretchen Pascalis, porte-parole des Démocrates à l’étranger (Democrats Abroad) et Randy Yaloz, président de Republican Overseas, organisation qui représente le parti républicain américain à l’étranger
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NewsTranscription
00:00Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Jean-Marie Bordry.
00:04Donald Trump peut-il perdre la présidentielle américaine ?
00:08On en parle avec nos deux invités.
00:09Bonjour Gretchen Paschalis, bienvenue sur Sud Radio.
00:13Porte-parole des démocrates à l'étranger, les Democrats abroad.
00:17J'espère que l'accent est à peu près correct.
00:18Randy Yallows est avec nous également.
00:20Bonjour à vous.
00:21Bonjour à vous aussi.
00:23Merci pour l'invitation.
00:24Ça dépend d'où vous êtes.
00:25Vous êtes aux Etats-Unis ou en France ?
00:26Non, je suis ici à Paris.
00:27Excuse-moi, j'ai terminé tard.
00:29Vous avez le droit de rester sur le fuseau horaire de votre pays.
00:32Vous êtes le président des Republicans Overseas,
00:35les républicains d'outre-mer,
00:36donc organisation qui représente le parti républicain américain à l'étranger,
00:40dont la France.
00:41Première question pour vous, Gretchen Paschalis.
00:44Porte-parole des démocrates à l'étranger,
00:46le nouveau colistier, ou plutôt le colistier de votre candidate Kamala Harris.
00:51C'est le gouverneur du Minnesota.
00:53Sur quelle base il a été choisi ?
00:55Alors, bien sûr, c'était un peu dans la vitesse
00:59parce que Kamala Harris,
01:01elle est devenue la candidate vice-présidente il y a seulement deux semaines.
01:06Alors, ça va très, très vite.
01:08Donc, Tim Walz était parmi les finalistes pour plusieurs raisons.
01:15Il vient d'un État qui est stratégique dans le Midwest.
01:22C'est aussi quelqu'un qui partage les mêmes valeurs que Kamala Harris.
01:28Et c'est aussi quelqu'un qui soutient les droits de femmes sur leur choix réproductif.
01:36Il a élargi les droits de vote dans son État.
01:40Donc, il partage vraiment les mêmes valeurs.
01:42Et en plus, il est devenu un petit peu célèbre aux États-Unis récemment
01:47parce que c'est lui qui a appelé les Républicains,
01:51tout simplement, « weird ».
01:53« Weird », c'est-à-dire ?
01:55Comment on le traduit en français ?
01:57Ça veut dire « bizarre » ?
01:59Oui, à peu près ça, oui.
02:01Est-ce que vous vous considérez comme quelqu'un de bizarre,
02:03Randy Yallows, qui est avec nous, je rappelle,
02:05porte-parole des Républicains en France ?
02:07Bizarre dans quel sens ?
02:09Dans le sens « weird ».
02:11Le terme dont vous a affublé le colistier de Kamala Harris.
02:17Oh, ça, c'est du rhétorique, je dirais.
02:21Chacun fait sa communication.
02:25Il essaie d'employer un mot.
02:27C'est un mot comme un autre mot.
02:29Je prends beaucoup légèreté.
02:31Je souris.
02:33Chacun a son droit de dire ce qu'il souhaite dire.
02:35Moi, ce que je pense de leurs choix de métier vale,
02:37en fait, ils confirment quand même
02:39qu'ils ont pris quelqu'un
02:41qui est le même pédigré
02:43que Mme Harris.
02:45C'est ça que beaucoup, beaucoup de gens
02:47reprochent dans les comptes démocrates
02:49qu'ils auraient pris quelqu'un
02:51plutôt centriste et modéré.
02:53Aujourd'hui, on estime qu'elle a pris
02:55quelqu'un d'extrême-gauche
02:57qui était, et vous pouvez le dire,
02:59qui était le numéro un soutien
03:01de M. Valls.
03:03C'est M. Bernie Sanders
03:05qui est l'équivalent de M. Mélenchon en France.
03:07Donc, quand vous entendez ça,
03:09vous savez d'où il vient et où on va.
03:11D'autre part,
03:14quand Madame parle de l'abortement,
03:16ils ont une même politique
03:18qu'en Californie.
03:20Moi, je soutiens les droits de femme,
03:22mais avec des limites, avec un terme de trois mois.
03:24Là-bas, c'est jusqu'à la fin
03:26de la naissance qu'ils peuvent
03:28promouvoir l'abortement.
03:30C'est jusqu'à la naissance
03:32que l'abortement sera
03:34disponible aux uns et aux autres à Minnesota.
03:36Donc, vous voyez, c'est jusqu'à neuf mois.
03:38Il faut leur être clair.
03:40Vous voyez ce que je veux dire? Les droits d'enfants
03:43ne sont pas dans ces cas-là.
03:45D'autre part, sur les droits de vote
03:47dans leur État,
03:49il n'y a pas de carte d'identité encore.
03:51Là, on trouve les côtés extrêmes
03:53dans ces États démocrates.
03:55Ils ne veulent pas avoir
03:57de carte d'identité. Personne ne peut dire
03:59alors qu'on doit demander une carte d'identité
04:01pour aller acheter des cigarettes,
04:03de l'alcool, etc.
04:05Mais pour voter, on ne présente pas
04:07de carte d'identité alors que tout le monde
04:09est là et n'a pas besoin de se déplacer.
04:11Tout le monde a une carte, presque un permis
04:13sur place et en tout cas, c'est disponible.
04:15Aujourd'hui, on a une grande
04:17difficulté de savoir pourquoi
04:19ils ont rejeté M. Shapiro.
04:21Et c'est parce qu'ils ont décidé
04:23de faire un choix de quelqu'un.
04:25Un autre candidat possible pour le poste de colistier.
04:27En tout cas, on a compris pour vous, Randy Yalos,
04:29que M. Valls, si vous le prononcez ainsi,
04:31en tout cas, est trop à gauche.
04:33À votre goût.
04:35J'ai entendu ce terme, extrême-gauche.
04:37Est-ce qu'il existe vraiment des gens d'extrême-gauche
04:40démocrate, Gretchen Pascalis?
04:44Si on compare
04:46à ce qu'on appelle l'extrême-gauche
04:48ici en France, je dirais que
04:50ce n'est pas vraiment la même chose.
04:52Et si l'extrême-gauche, c'est
04:54de vouloir donner le droit aux femmes
04:56de faire leur choix de santé,
04:58si c'est de protéger
05:00les enfants à l'école pour qu'ils ne sont pas
05:02fusillés à l'école,
05:04si c'est pour donner des soins
05:06de santé accessibles
05:08et pas trop chers à tous les citoyens,
05:10voilà,
05:12si ces choses-là,
05:14c'est donner des droits de vote
05:16à tout le monde, si ça c'est extrême,
05:18alors oui, appelez-nous extrême.
05:20En tout cas, vous l'acceptez.
05:22C'est qualificatif dans ces conditions
05:24très précises. Randy Yalos,
05:26revenons maintenant sur les sondages.
05:28Tant que Joe Biden était candidat à la présidentielle,
05:30les sondages étaient extrêmement
05:32favorables à Donald Trump. On voyait difficilement
05:34comment il pouvait perdre cette élection.
05:36Depuis que Kamala Harris s'est présentée
05:38à la présidentielle, elle remonte
05:40assez fort dans les sondages
05:42et le suspense, pour ainsi dire,
05:44est revenu. Comment vous l'expliquez ?
05:48Pour moi, je ne vois pas
05:50de difficultés pour nous. Je pense
05:52que quand vous sélectionnez certains
05:54sondages, il y a déjà plusieurs sondages
05:56aussi ces derniers jours qui montrent aussi
05:58le contraire et je suis
06:00très serein, très à l'aise
06:02avec cette situation
06:04et en tout état de cause,
06:06vous verrez que dans les jours à venir,
06:08il y aura aussi des éléments
06:10qui vont sortir. Aujourd'hui, c'est
06:12assez nouveau et aussi
06:14vous avez les médias qui sont
06:16favorables au Parti
06:18démocrate comme d'habitude et que
06:20moi, je ne vois pas. Vous
06:22savez, on peut imaginer
06:24tout ce qu'on veut. On sait
06:26bien que les médias sont favorables
06:28au Comte démocrate. C'était la même chose en
06:302016. Je ne vois pas de difficultés.
06:32Ils essaient de donner un coup de pouce
06:34à Mme Harris par rapport aux élections.
06:36Toutes ces institutions
06:38de sondage,
06:40ils sont derrière et qu'en tout
06:42état de cause, vous verrez aussi
06:44aux Etats-Unis,
06:46le premier point,
06:48le plus important, c'est l'économie. Il y a toujours
06:50un crash de bourse qui n'était jamais vu
06:52depuis déjà une décennie
06:54et il y a l'inflation record
06:56et aussi il y a une explosion
06:58de criminalité. Toutes ces questions.
07:00M. Walsh voulait aussi
07:02ce qu'on appelle le defunding de la police,
07:04c'est-à-dire arrêter le financement de la police
07:06et ça concerne
07:08surtout les classes
07:10ouvrières et les classes
07:12pauvres des Etats-Unis
07:14qui sont concernées par
07:16cette criminalité chronique
07:18et ça affecte tout le monde. Mme
07:20a parlé des problématiques par rapport
07:22à des soins.
07:24Si on parle des clandestins, c'est qu'elle veut donner
07:26des gratuités, des soins alors que
07:28les Américains, les ouvriers qui n'ont pas
07:30suffisamment pour manger
07:32avec l'inflation aussi, les gratuités
07:34des universités
07:36à des immigrés
07:38clandestins aux Etats-Unis. Aussi, M. Walsh,
07:40c'est pour cela, alors qu'il y a
07:42plein d'Américains aussi
07:44qui ont des difficultés. Aujourd'hui,
07:46je pense qu'ils veulent
07:48augmenter les impôts, déjà,
07:50ce qu'on entend de leur part.
07:52Donc, vous voyez, ils ne se tiennent
07:54pas compte de la situation des Américains.
07:56Aujourd'hui, le facteur numéro un, c'est
07:58économique et ils vont
08:00continuer dans le même
08:02chemin et c'est le même chemin qu'ils
08:04ont pris. À un moment donné, elle a
08:06décidé de prendre M. Walsh au lieu de M.
08:08Shapiro. Je pense que c'est un signal fort
08:10aussi de leur côté qu'ils vont
08:12vers le côté radical,
08:14pourquoi j'estime radical, c'est très important.
08:16On a antisémites, c'est sûr
08:18il y a certains qui ont été
08:20très silencieux, excuse-moi,
08:22par rapport à tous les
08:24incidents antisémites du côté
08:26grand démocrate qui étaient très silencieux
08:28au sein des universités, on n'attendait rien
08:30par rapport à ça, le silence
08:32total, donc pour dire qu'il n'y a pas de front
08:34qui est radical.
08:36Aujourd'hui, c'est le choix
08:38parce qu'il était juif, M. Shapiro,
08:40ils n'ont pas choisi et c'est ça
08:42le vrai... C'est une accusation grave que vous portez,
08:44Randy Yalouz. Oui, alors
08:46j'aimerais couper M. Yalouz là.
08:48L'une et l'autre, justement,
08:50parce que vous allez répondre tout de suite,
08:52Gretchen Paschalis. Randy Yalouz,
08:54vous venez d'accuser le Parti démocrate de ne pas avoir
08:56choisi M. Shapiro comme
08:58colistier de Kamala Harris parce qu'il serait juif.
09:00La réponse quand même, Gretchen Paschalis.
09:04Alors j'aimerais adresser un par un
09:06les points soulevés par Randy Yalouz. Déjà, je dirais
09:08que si lui, il est serein pour
09:10les élections, Trump et Vance ne le sont
09:12pas. Ils sont
09:14complètement catastrophés.
09:16Trump, il n'aime pas du tout voir les
09:18foules qui vont entendre
09:20Kamala Harris
09:22et Waltz parler.
09:24Il est vraiment, ça se voit dans son
09:26discours incendiaire,
09:28qu'il est vraiment déstabilisé.
09:30Ensuite, en ce qui concerne
09:32l'antisémitisme,
09:34c'est complètement dingue.
09:36Le futur
09:38first man,
09:40il est juif.
09:42Donc ça, c'est une des
09:44moindres preuves. Le Parti démocrate
09:46est très inclusif
09:48sur les religions, les croyances,
09:50les couleurs de peau,
09:52les racines. Ensuite,
09:54en ce qui concerne la criminalité,
09:56c'est juste incroyable ce que j'entends
09:58de la part de M. Yalouz,
10:00parce qu'en fait,
10:02les crimes violents
10:04et autres
10:06ont diminué de 50%
10:08sous le mandat
10:10Biden-Harris.
10:12Aussi, pour l'économie,
10:14Trump,
10:16il a perdu presque 3 millions
10:18de
10:20boulots,
10:223 millions de postes,
10:24et ce n'est pas que
10:26lié au Covid. On peut dire
10:28que c'était le Covid, mais ce n'était pas que ça,
10:30c'était aussi sa gestion
10:32de la crise Covid. Vous êtes en train de dire que le bilan
10:34économique de Joe Biden est meilleur
10:36que celui de Donald Trump.
10:38Je voudrais qu'on revienne malgré tout sur ce que disait
10:40Randy Yalouz par ailleurs, sur ce qui s'est passé
10:42sur les universités, parce qu'après tout,
10:44les Etats-Unis, comme la France, ont été frappés par le même phénomène.
10:46C'est vrai qu'il y a des universités
10:48dans lesquelles
10:50des étudiants juifs ne pouvaient pas
10:52rentrer, par moment ou alors, qui étaient insultés
10:54par des manifestants
10:56pro-palestiniens.
10:58Quand Randy Yalouz dit que les démocrates
11:00ont été silencieux à ce sujet précis,
11:02est-ce que c'est vrai ou pas,
11:04Mme Pascali ?
11:08Alors, ça commence
11:10à toucher les affaires étrangères
11:12et porte-parole
11:14des démocrates de la France.
11:16C'est les relations
11:18avec la Palestine.
11:22Ce n'est pas la question que je vous posais.
11:24Je ne vous demandais même pas votre avis sur le conflit
11:26entre Israël et la Palestine. Je vous posais une question très précise,
11:28Gretchen Pascali, sur
11:30ces étudiants qui étaient
11:32manifestement juifs et qui étaient insultés
11:34par certains manifestants
11:36pro-palestiniens qui occupaient des universités.
11:38Alors, l'accusation que faisait...
11:40C'est certainement vrai.
11:42Est-ce qu'il y avait des manifestations pro-Palestine
11:44aux Etats-Unis ? Oui,
11:46comme partout dans le monde.
11:48Est-ce que ça montre l'antisémitisme ?
11:50Je pense que
11:52non, soutenir
11:54un peuple, ça ne veut pas dire
11:56être contre un autre peuple.
11:58Personne n'a dit ça. En revanche,
12:00empêchés par moments... Je vous dis ça
12:02parce que ça nous a frappés. La même chose
12:04est arrivée en France. Empêchés par
12:06moments des étudiants juifs d'entrer en disant
12:08qu'ils étaient des sionistes par défaut, comme si
12:10tous les juifs étaient des sionistes.
12:12Est-ce que ça, c'est antisémite ?
12:16Bien sûr. Empêcher
12:18quelqu'un d'aller quelque part, oui.
12:20Vous êtes tous d'accord ?
12:22Vous êtes tous les deux d'accord ? C'est pour ça qu'il faut lever
12:24les ambiguïtés sur ces questions-là ?
12:26Oui, on est certainement d'accord sur plein de choses.
12:28C'est pour ça que je prenais le temps de poser la question
12:30sur des sujets aussi importants.
12:32Restez avec nous, chers amis, parce qu'on va vous retrouver
12:34l'un et l'autre sur Sud Radio.
12:36On va vous retrouver aussi avec nos auditeurs,
12:38parce que c'est la question qu'on pose ce matin. Est-ce que Donald Trump
12:40peut perdre la présidentielle
12:42américaine ? 0826
12:44300 300, la parole à un de
12:46nos auditeurs dans un instant.
12:48A tout de suite.
12:58De 7h à 10h sur Sud Radio,
13:00heure de la métropole française, mais c'est pas du tout
13:02l'heure américaine. Pourtant, on est à l'heure américaine
13:04en ce moment. Donald Trump peut-il perdre
13:06la présidentielle ? C'est la question qu'on se pose
13:08avec nos invités. Randy Yalos, qui représente
13:10Les Républicains en France,
13:12et Gretchen Paschalis, qui représente
13:14Les Démocrates en France. Merci à tous les deux
13:16d'être toujours avec nous sur Sud Radio.
13:18Je vous propose qu'on donne la parole à l'un de nos auditeurs
13:20au 0826 300 300.
13:22Bonjour à vous !
13:24Bonjour ! Bonjour Arnaud,
13:26bienvenue sur Sud Radio. Vous nous écoutez
13:28attentivement depuis le début de ce débat.
13:30On suit beaucoup
13:32cette élection en France.
13:34D'ailleurs, c'est la première question que je vais vous poser
13:36Arnaud. Pourquoi les Français se passionnent
13:38pour l'élection présidentielle américaine ?
13:40Je pense
13:42que de toutes les façons, on voit bien
13:44que la France est
13:46avec l'UE
13:48une courroie de transmission
13:50américaine maintenant.
13:52Via l'UE,
13:54les Français
13:56sont bien conscients que l'influence
13:58qui se passe aux Etats-Unis,
14:00c'est ce qui va se passer en France
14:02ou même déjà maintenant, c'est ce qui se passe
14:04en France. Donc par exemple, le phénomène
14:06Donald Trump, pour vous,
14:08on pourrait l'avoir en France aussi ?
14:10Clairement, oui, on l'a déjà.
14:12Oui, on l'a déjà par phénomène
14:14d'écho, oui. C'est qui le Trump français ?
14:16Le Trump
14:18français, on l'attend toujours, mais
14:20il y a cette opposition...
14:22Il y a cette opposition
14:24entre eux, ils ont Démocrates
14:26Républicains, nous on a
14:28Gauche-Droite traditionnelle,
14:30Extrême-Droite
14:32et Gauchiste
14:34du Nouveau Front Populaire.
14:36Donc c'est
14:38le même schéma
14:40calqué.
14:42C'est une réponse en tout cas.
14:44Parlons maintenant du pronostic.
14:46On a tous suivi cette élection,
14:48comme on a suivi les précédentes. La victoire
14:50semblait promise à Donald Trump. Est-ce que vous pensez
14:52qu'il peut la perdre cette élection ?
14:54Et dans quel cas ? Je ne vous parle pas de
14:56valeur ou de souhait, mais on va dire
14:58de pronostic. Qu'est-ce qui pourrait se passer ?
15:00Moi je pense que de toute façon
15:02je ne vois pas ce qui peut empêcher Trump
15:04d'accéder au pouvoir
15:06compte tenu... Parce que là
15:08les auditeurs, vos invités
15:10n'ont pas parlé de l'attentat contre
15:12Trump, qui a quand même basculé
15:14qui a fait basculer
15:16sa tentative d'assassinat.
15:18Voilà, sa tentative d'assassinat.
15:20Donc ça c'est quand même important.
15:22Même avec
15:24Kamala Harris,
15:26on voit bien qu'on en veut
15:28à Trump et
15:30ça, je crois que ça...
15:32Moi je n'ai jamais été aux Etats-Unis, je ne connais pas
15:34les Etats-Unis, mais je pense qu'à partir du moment
15:36où on attend à l'avis
15:38d'un homme, on peut se poser des questions
15:40sur la réalité de son
15:42message. Écoutez, merci en tout cas
15:44d'avoir pris la parole sur Sud Radio, mon cher Arnaud.
15:46On vous souhaite une bonne journée. Continuez
15:48à nous écouter et puis à prendre la parole au 0826
15:50300 300. Randy Yaloz,
15:52c'est toujours un tournant
15:54dans la campagne, cette tentative
15:56d'assassinat, heureusement
15:58manquée, il faut bien le dire,
16:00qui a visé votre candidat Donald Trump.
16:02Pour nous,
16:04c'est un point tournant. Moi,
16:06je considère que dans l'esprit
16:08des Américains, j'estimais
16:10que
16:12les mots
16:14ont des conséquences
16:16et on l'a vu clairement
16:18et on a vu aussi
16:20la légèreté
16:22extrême, sinon la
16:24négligence jusqu'à où
16:26de l'administration Biden pour
16:28protéger M.
16:30Trump pendant cette tentative
16:32d'assassinat et on voit
16:34les défaillances au sein
16:36de l'administration Biden pour le
16:38protéger. Donc, il y a un double côté.
16:40D'un côté, il y a la violence rhétorique
16:42qui a des conséquences sur
16:44l'avis de M. Trump.
16:46D'autre part, on voit
16:48la légèreté avec laquelle ils ont pris
16:50les menaces à sa vie et c'est ça.
16:52C'est deux points importants aujourd'hui.
16:54La même chose, c'est cette politique
16:56de légèreté et de négligence
16:58qui s'applique aussi au candidat
17:00M. Robert F. Kennedy qui n'a pas eu
17:02de protection pendant des mois.
17:04Il a refusé des protections.
17:06C'est l'autre candidat de gauche.
17:08Pour vos auditeurs qui ne sont pas
17:10au courant, c'est Robert F. Kennedy
17:12Junior, c'est un autre candidat. Ils ont
17:14refusé de lui fournir de la protection alors
17:16qu'il y a des gens tentatifs d'assassiner
17:18aussi contre lui il y a quelques mois.
17:20Lui qui fait partie d'une famille qui a
17:22payé un lourd tribut à la violence politique.
17:24Je voudrais qu'on revienne sur ce que vous avez dit parce que c'est important.
17:26Randy Yalos, vous parlez de la violence
17:28verbale. Vous dites que la violence verbale contre
17:30Donald Trump a eu
17:32un effet et a pu encourager
17:34un passage à l'acte de celui qui a tenté
17:36de l'assassiner. En revanche,
17:38c'est vrai qu'il y a beaucoup de violence verbale
17:40à l'encontre de Donald Trump, mais il est rarement
17:42en retard sur ce terrain-là. Lui aussi
17:44est violent sur ses adversaires.
17:46Il a dit que Kamala Harris était
17:48cinglé. She's nuts. J'espère que je le traduis
17:50correctement. Lui aussi pourrait avoir
17:52des mots qui pourraient avoir des conséquences graves.
17:54Randy Yalos. Excuse-moi,
17:56il y a une différence.
17:58Il a dit qu'il était critiqué avec du
18:00critique grave, mais ils ont dit
18:02qu'il mérite de mourir. C'est un nazi.
18:04Vous voyez, c'est...
18:06Ce n'est pas Kamala Harris qui l'a dit.
18:08Non, non, mais c'est tous ces
18:10contre-démocrates. Vous avez des gens
18:12au sein des contre-démocrates et je ne vais pas
18:14faire toute la liste. Et aujourd'hui,
18:16c'est un rhétorique qui a été utilisé
18:18par plusieurs membres dans les
18:20contre-démocrates, par des gens bien placés
18:22qui ont dit que
18:24voilà, ils l'utilisent.
18:26M. Waltz a même dit,
18:28je vais expliquer, que
18:30l'administration Bush était
18:32comme le régime hitlérien
18:34pendant l'administration Bush. Donc M. Waltz
18:36employait des mots
18:38hitlériens pour décrire
18:40les républicains. Donc quand vous dites
18:42que quelqu'un est un nazi
18:44hitlérien, vous passez à l'acte.
18:46Ce n'est pas grave, on doit le tuer,
18:48on peut le tuer et ensuite
18:50on passe à l'acte. La réponse de
18:52Gretchen Paschali sur ce sujet.
18:54La violence verbale de cette
18:56campagne.
18:58Oui. Alors c'est
19:00surtout Trump qui est le maître de la violence
19:02verbale. Mais côté intéressant
19:04que j'aimerais souligner quand on parle
19:06des nazis et des
19:08hitlères, il y a J.D. Vance
19:10donc le candidat vice-président
19:12de Trump.
19:14Il était complètement contre
19:16Trump avant d'avoir besoin
19:18de lui et
19:20de cette possibilité d'avoir le pouvoir
19:22de vice-président. Et il a dit
19:24que Trump était
19:26hitlère
19:28américain. Et il a dit
19:30que Trump c'était
19:32l'héroïne culturelle.
19:34Alors comment quelqu'un
19:36peut lancer des violences verbales comme ça
19:38et puis on est copains
19:40oui je vais être votre vice-président
19:42votre main droite.
19:44Ça montre juste
19:46l'hypocrisie du camp républicain
19:48et J.D. Vance qui va faire tout
19:50pour s'avancer
19:52dans la vie politique. Alors vous parlez
19:54du colistier de Donald Trump qui est sous le feu des critiques
19:56d'ailleurs parce qu'en ce moment
19:58on déterre aussi ses vieilles déclarations
20:00les insultes qu'il avait adressées notamment
20:02aux femmes démocrates
20:04qui étaient qualifiées de 4 ladies
20:06qui n'avaient pas d'enfants.
20:08C'est un point faible pour Donald Trump pour vous ou pas ?
20:12Oui oui
20:14tout à fait oui. Parce que
20:16maintenant on voit
20:18le retour
20:20des femmes sans enfants
20:22même des hommes sans enfants
20:24des hommes avec des chiens
20:26des femmes avec des chiens
20:28tout le monde avec des enfants
20:30ou pas. Il y a vraiment
20:32beaucoup de soutien
20:34pour le côté démocrate
20:36grâce à
20:38ou malgré
20:40grâce aux déclarations
20:42du colistier de Donald Trump.
20:44Randy Yellows
20:46Comme
20:48je l'ai dit et je pense
20:50que c'est un des éléments de langage
20:52que les uns et les autres
20:54utilisent aujourd'hui
20:56et que ça va continuer
20:58et c'est des petites phrases
21:00pour les communicants
21:02et ça va être la guerre de la communication
21:04aujourd'hui. Donc pour moi
21:06ce n'est pas plus par moi
21:08d'une chose qui va passer aujourd'hui
21:10que jusqu'à demain. Je crois qu'il faut
21:12regarder les bilans, il faut
21:14regarder ce qui se passe sur le terrain
21:16ce que les Américains vivent
21:18et vous avez un candidat monsieur
21:20Vance qui était vraiment
21:22on appelle ça en anglais
21:24le success story. On voit que c'est un jeune homme
21:26qui vient d'un milieu très difficile
21:28qui a bien réussi les études
21:30et qui vient
21:32d'un milieu pauvre et qu'on voit
21:34la situation, sa mère aussi
21:36a été addict
21:38aux drogues et qui a pu s'en sortir
21:40lui aussi a pu s'en sortir
21:42donc c'est une histoire qui explique
21:44qu'il est proche des ouvriers
21:46les Américains aussi, les ouvriers
21:48se sont perdus. Monsieur Vance est très
21:50proche de la Chine, ça vous n'avez pas parlé non plus
21:52et ça, ça va poser problème
21:54parce qu'aujourd'hui c'est l'America First, c'est la politique
21:56pour l'Amérique en premier parce que c'est très
21:58important pour réindustrialiser les Etats-Unis
22:00et aujourd'hui
22:02on a un vrai grand défi, comment répatrier
22:04toutes les
22:06usines aux Etats-Unis alors
22:08qu'on a un candidat qui est très
22:10proche, qui n'a jamais critiqué la Chine
22:12qui est pris toujours du côté de la Chine
22:14aujourd'hui monsieur Vance, c'est ça. Donc je pense
22:16que ça peut être même un handicap, il était
22:18très ambigu, silencieux sur la situation
22:20de Taïwan et donc ça va poser
22:22problème je pense pour les camp de démocrate
22:24surtout en ce moment quand on a des tensions
22:26importantes avec la Chine.
22:28On sera amené à en reparler avec vous deux, pourquoi
22:30pas sur Sud Radio un autre jour. J'ai une dernière
22:32question à vous poser, je vais poser la même question
22:34à chacun des deux, je vous demanderai une réponse courte.
22:36On a vu que cette campagne était
22:38extrêmement tendue, voire violente, il y a eu
22:40une tentative d'assassinat sur un des deux candidats
22:42Donald Trump et les dernières
22:44élections sont mal terminées malgré tout.
22:46Question pour vous d'abord
22:48Gretchen Pascalis, si jamais les démocrates
22:50perdent la présidentielle,
22:52est-ce que les militants démocrates sont
22:54prêts à accepter le résultat
22:56et le retour de Donald Trump
22:58à la présidentielle en cas de défaite ?
23:02Bien sûr, ça va être une pilule
23:04ça pourrait être une pilule
23:06très difficile à avaler, c'est clair
23:08et on va se battre pour que ça
23:10ne se produise pas, que Kamala Harris
23:12gagne. Mais bien sûr
23:14le parti démocrate,
23:16on est une partie liée aux
23:18droits américains et
23:20bien sûr on va accepter
23:22ce n'est pas des démocrates qui ont
23:24attaqué le
23:26capital le 6 janvier.
23:28Mais on va en parler tout de suite avec votre...
23:30Mais voilà, vous n'avez jamais vu
23:32quelque chose comme ça du côté démocrate, ce n'est pas
23:34dans nos valeurs, nos valeurs c'est
23:36les droits des femmes de faire
23:38ce qu'elles veulent avec le corps, le droit pour tout le monde
23:40de voter, l'égalité
23:42des hommes et des femmes
23:44et on va se battre
23:46avec de la joie et de l'énergie
23:48pour que Kamala Harris
23:50nous aurait eu l'occasion de le dire
23:52sur ce drapeau. Qu'ils aillent
23:54à la maison blanche. Randy Yalos,
23:56la dernière fois que Donald Trump a perdu
23:58une élection présidentielle, ses partisans
24:00ont voulu envahir le capital.
24:02Si Trump perd contre Kamala Harris,
24:04est-ce que les républicains respecteront
24:06le verdict des urnes ?
24:08Ils vont utiliser tous les
24:10moyens légitimes, légals
24:12et c'est ça ce qui a toujours
24:14été dit et aujourd'hui de dire que
24:16la gauche, le parti démocrate
24:18n'est pas violent. Je pense qu'il faut regarder
24:20si les émeutes de 2020, Black Lives Matter
24:22et Antifa, ils n'étaient pas
24:24contents, ils ont laissé brûler et soutenir
24:26Mme Kamala Harris, soutenir toutes les
24:28manifestations qui ont fait l'objet de milliards
24:30de pertes, de morts, d'attaques sur les
24:32polices. C'est vrai. En 2020, oui
24:34mais c'est quand même, ils n'ont pas
24:36dénoncé la violence à cet époque.
24:38Je vous repose la question. Aujourd'hui,
24:40on va utiliser les moyens légitimes,
24:42les tribunaux, tout ce qui est disponible au niveau
24:44de la Constitution parce que je pense
24:46qu'aujourd'hui, on a un grand problème, c'est que
24:48aussi les démocrates sont
24:50contre tous les moyens, c'est le plus simple.
24:52M. Valls aussi est contre l'utilisation,
24:54même le plus simple, une carte d'identité
24:56pour identifier celui
24:58qui a droit à l'administration.
25:00Je peux répondre à la question
25:02si M. Yellows ne veut pas.
25:04Je peux terminer, madame.
25:06Vous ne répondez pas à ma question, Andy Yellows.
25:08Pardon, mais c'est vrai, vous ne répondez pas. Est-ce que vous
25:10accepterez le verdict des urnes si vous perdez ?
25:12Oui, si après tous les recours
25:14qu'il y avait.
25:16C'est normal.
25:18C'est une réponse.
25:20C'est normal.
25:22C'est normal en démocratie.
25:24C'est normal en démocratie. On vous aura mis d'accord
25:26tous les deux sur ce sujet.
25:28Merci à vous. On vous réinvitera avec plaisir.
25:30Gretchen Pascalis, porte-parole des
25:32démocrates à l'étranger. Irandy Yellows,
25:34président des Republican Overseas
25:36France. Il est 9h37 sur
25:38Sud Radio.