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00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04L'Amérique change de visage aujourd'hui avec la cérémonie d'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.
00:09Hello Washington and hello America.
00:13We're going to stop the invasion of our borders, we're going to reclaim our wealth
00:19and we are going to make America great again.
00:26Et Donald Trump qui a signé une série de décrets dès sa prise de fonction.
00:30L'état d'urgence à la frontière mexicaine, la sortie de l'OMS, de l'accord de Paris sur le climat,
00:34la taxe de 25% sur les produits canadiens à mexicains et ça dès le 1er février.
00:40Alors parlons vrai, est-ce que vous souhaiteriez que ces mesures soient appliquées en France ?
00:44Et à cette question immigration, accord de Paris, OMS, protectionnisme,
00:48ces mesures prises par Trump vous semblent, vous dites à 60% nécessaires,
00:52à 36% inspirantes, à 2% effrayantes et à 2% irréalisables.
00:57Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:00Et j'en profite pour revenir sur ce que disait Sébastien Ménard sur Elon Musk,
01:04puisque là on est toujours dans l'entourage de, j'allais dire, Michael Trump, pas du tout mais Donald Trump.
01:10Sur ce que vous disiez, est-ce qu'on peut effectivement mettre à part Elon Musk
01:15avec tout ce qu'il a apporté pendant la guerre, vous l'avez dit, avec Starlink, avec Tesla.
01:19Et vous vouliez répondre, François Ouzilleux, tout à l'heure.
01:22C'est un chef d'entreprise exceptionnel et extraordinaire au sens littéral du terme.
01:26Visionnaire, tout ce que vous voulez, il a fait des choses exceptionnelles
01:30et manifestement il va encore en faire.
01:33Sur ce que disait Sébastien, je pense qu'il faut une fois de plus,
01:35et c'est ce que je disais la semaine dernière dans mon tour d'hôtel,
01:38il faut trouver un équilibre, ça c'est mon côté centriste qui ressort, ça n'a même pas de moi-même,
01:42entre la liberté d'expression et la capacité à contrôler ce qui se dit sur les réseaux, tout simplement.
01:47Mais de là à sortir de la plateforme, vouloir l'arrêter dans certains pays,
01:51je pense que c'est une bêtise, en termes de démocratie, c'est une bêtise.
01:55Et tous ceux qui se pavanent sur cela, à mon avis, font une erreur.
01:59En revanche, essayer de continuer à l'infiltrer et à continuer à la maîtriser d'une certaine manière
02:04et faire en sorte qu'elle se régule d'elle-même me paraît être plus judicieux.
02:07En tout cas, il y a des excès sur des prises de décision de Donald Trump
02:12que certains estiment comme véritables excès.
02:15– Philippe Bilger, quel regard vous avez aujourd'hui sur Donald Trump ?
02:17En tout cas, sur les annonces qu'il a faites, est-ce que vous trouvez ça terrifiant ?
02:21– Non, pas du tout, d'abord, personne ne peut s'étonner de ce qu'il fait,
02:27puisqu'on peut reprocher beaucoup de choses à Donald Trump, mais pas tenir ses promesses.
02:33Tout ce qu'il dit, il le fait.
02:35Alors ensuite, les décrets dont vous avez parlé ne sont pas ceux qui, à mon sens, sont les plus pertinents.
02:42Et il y en a d'autres, notamment tout ce qui va constituer la lutte contre le wokeisme, qui est formidable.
02:50Mais par moment, je fais un rêve, à propos de ces premiers décrets,
02:55je me demande ce que deviendrait un président Trump
03:00qui ne serait pas en permanence dans la rupture et la contradiction.
03:05Imaginons Trump, avec les qualités indiscutables qu'il a, restant à l'OMS,
03:12restant dans l'organisation qu'il a quittée sur l'écologie, je crois qu'il apporterait beaucoup.
03:20Mais c'est un rêve, il ne le fera jamais.
03:23– Sébastien Miller.
03:24– Mais il ne le fait pas parce que c'est un rêve, non, il est dans une logique d'urgence.
03:32Et aujourd'hui, l'Amérique souffre de quoi ?
03:35L'Amérique souffre d'une crise, d'une crise sociale et d'une crise économique.
03:40Donc il fait le choix d'aller à l'essentiel, son sujet.
03:42– Il va chercher de l'argent.
03:43– Business first, c'est tout.
03:45Et donc il n'est pas, évidemment qu'un Donald Trump serait susceptible,
03:49en y participant, de bouleverser une donne, dans le cadre des accords de Paris,
03:55d'être transgressif, d'être peut-être suffisamment créatif, innovant, etc.
04:00Peut-être, peut-être pas d'ailleurs.
04:02Et peut-être aussi d'arrêter, quelque part, d'offenser toutes celles et tous ceux
04:08qui, aux quatre coins du monde, dans les pays comme les nôtres,
04:10essayent de faire au mieux, voilà, pour établir des bilans bas carbone,
04:14pour essayer de faire un certain nombre de choses.
04:16Et quand on voit ce que nous, on nous impose,
04:18et quand on voit ce que d'autres se permettent à l'autre bout du monde,
04:21on se dit que finalement, on a l'impression, quelque part,
04:24de vider un océan à la petite cuillère.
04:26C'est ce que dit Donald Trump.
04:27Mais là, je dirais que pour lui, aujourd'hui,
04:29avant de se poser des questions environnementales,
04:32avant de se poser des questions en matière de grande concorde
04:37et de fraternité mondiale, il se dit, je vais déjà m'occuper des 350 ou 400...
04:41— Not America first. — Oui, bien sûr.
04:44Mais j'ai envie de dire, c'est ce qu'un certain nombre de nos concitoyens en Europe
04:49et de nos concitoyens en France nous reprochent.
04:52Donc on vienne.
04:53— Sébastien Ouziou.
04:54— Sébastien Ouziou.
04:55— Philippe Ménard.
04:56— Philippe Ménard.
04:58— C'est le signe d'Avid, comme on l'a peu lu.
05:01— C'est pas grave.
05:02— On se rapproche, on se rapproche.
05:03— C'est bientôt fini.
05:04À 10 minutes.
05:05— Mais quand il dit, sur les accords de Paris,
05:06les États-Unis ne saboteront pas leurs propres industries
05:08pendant que la Chine pollue en toute infinité...
05:10— C'est ce que je dis.
05:11— Est-ce que nous, on fait pas exactement le contraire en Europe,
05:13avec la voiture électrique, où on est en train de tuer l'industrie automobile européenne ?
05:17— Non mais, encore une fois, on est en retard et on est d'une naïveté confondante.
05:21Premièrement, il dit ce qu'il fait, il fait ce qu'il dit.
05:23C'est ce que vient de dire Philippe.
05:24C'est puissant et massif, aussi bien en termes de campagne électorale
05:28que de cérémonie d'investiture.
05:29Enfin, il a quand même, encore une fois, réussi à réconcilier l'Amérique,
05:32à part quelques wokistes démocrates qui traînent encore à certains endroits.
05:36Il a récupéré des parts de marché électorales, si j'ose dire,
05:40dans toutes les catégories socio-professionnelles,
05:42ce qui est quand même exceptionnel en termes de campagne électorale.
05:45— Et de villes.
05:46— Contrairement...
05:47— Et de villes.
05:48— Et de villes.
05:49Et des villes qui ont basculé complètement de l'un à l'autre.
05:50— Notamment la tech.
05:51La tech, on le dit pas assez.
05:52La tech, c'est des patrons progressistes et massivement,
05:56de manière originale et originelle, démocrates.
05:59Ils ont tous basculé.
06:00— Il a même retourné les villes à Spielberg, pour vous dire.
06:01— Et qui se sont tous prosternés depuis novembre devant lui.
06:04Et qui étaient tous à sa cérémonie d'investiture hier.
06:07— Tout à fait.
06:08— Et qui sont en train de retirer, on le disait la semaine dernière,
06:10le fact-checking, notamment le patron de Meta.
06:13Donc face à cela, il va peut-être falloir...
06:16Ça nous permet peut-être, j'espère, d'avoir enfin un coup de pied au-derrière,
06:20de nous réveiller.
06:21Il va falloir, à mon avis, distribuer des défibrillateurs à toute l'Europe
06:24pour avoir un vrai électrochoc.
06:26Et enfin que l'Europe, la Commission européenne, le Parlement européen,
06:29Mme von der Leyen, se bougent sur le sujet.
06:32— Mais ce qui n'a pas une grosse différence, c'est qu'aux États-Unis,
06:35les gens sont élus.
06:36Mme von der Leyen, elle n'a pas été élue.
06:39Et les commissaires européens, ils sont nommés au copiage.
06:42— Dans ces cas-là, au chef d'État européen de se bouger.
06:44— Est-ce qu'ils vont pas se rédire, plutôt ?
06:46— Certains discours, effectivement, partent sur cela.
06:50D'autres, j'espère, vont être plucides, réalistes et pragmatiques
06:53et vont essayer de jouer la carte européenne.
06:55Mais la carte européenne, elle ne peut fonctionner
06:57que si tout le monde la joue collective sur le sujet.
06:59Et notamment, ça a été dit ce matin, on en parlait tout à l'heure
07:02avec le ministre des Armées, sur la partie industrie de l'armement.
07:05Effectivement, il y a des beaux programmes européens
07:09qu'on a lancés par le passé.
07:11Concorde, Ariane, etc.
07:13Et ça vaut aussi pour la défense.
07:15Tout le monde est reparti à construire soi-même
07:18et à acheter une partie du matériel aux États-Unis.
07:21Ça ne peut pas marcher comme ça.
07:23On n'arrivera jamais à peser dans le game,
07:25comme disent les jeunes, face à lui.
07:27— Mais tant qu'il y aura l'OTAN, il n'y aura jamais de défense européenne.
07:29— Oui, mais l'OTAN, il va commencer à vouloir qu'on sorte le carnet de chèque.
07:31— Bien sûr, oui.
07:32— Et il n'arrête pas de le dire.
07:33Et au fond, il a raison, encore une fois.
07:35C'est des mesures de protectionnisme qui sont tout à fait
07:37pleines de bon sens.
07:39Plein de bon sens, en fait, dans sa manière de fonctionner.
07:41C'est aussi pour ça qu'il est très populaire,
07:43y compris de notre côté de l'Atlantique.
07:45— Je pensais qu'il se permet tout.
07:47— Il se permet tout et il a quand même des résultats.
07:49— Oui, absolument.
07:51— Même sur son premier mandat, il a eu des résultats.
07:53Et là, c'est son deuxième et son dernier par définition,
07:56donc il va tout se permettre.
07:58Et la grâce pour les 1 500 personnes
08:00qui ont attaqué le Capitole sont un très bon exemple.
08:02Parce que là, pour le coup, d'un point de vue moral,
08:04c'est quand même contestable.
08:06— C'est comme Biden qui grâce juste avant.
08:08— Mais pas ça non plus. Dans les deux sens.
08:10— Dans les deux sens, c'est ultra contestable moralement.
08:12— Plus c'est gros, plus ça passe.
08:15— Mais est-ce qu'on peut...
08:17— Mais au moins, il y aura peut-être des contre-pouvoirs.
08:19Parce que, en fait, gérer un pays, c'est quand même pas gérer de l'immobilier.
08:21Donc on peut espérer, même s'il a plus de pouvoirs
08:24qu'il en avait sur son précédent mandat,
08:26on peut espérer quand même qu'à un moment donné,
08:28on va lui dire « Ben non, ça, c'est pas possible ».
08:30Mais ces décrets sont quand même une démonstration de force.
08:32— Et des décrets ont été attaqués déjà.
08:34— Déjà, bien sûr.
08:36— Et il y a un décret qui va tomber, c'est celui de la publicité.
08:38Merci beaucoup. Merci Philippe Bilger.
08:40Merci François Ouzilleau d'avoir été avec nous.
08:42J'allais dire la France insoumise, n'importe quoi.
08:44Moi, je...
08:46Mère de Vernon, merci Sébastien.
08:48— Surtout pas. Surtout pas.
08:50— Non mais moi, je lis ce que...
08:52Enfin, je dis ce que je lis.
08:54Merci beaucoup Sébastien Ménard.
08:56Si c'est marqué, c'est marqué.
08:58François Ouzilleau, la France insoumise,
09:00avant le péché de l'année 1936.
09:02Si vous voulez, c'est pas fini.
09:04Contre, bien entendu, Sébastien Ménard.
09:06Merci d'avoir accepté notre invitation aujourd'hui.
09:08Dans un instant, on va vous parler d'emploi
09:10avec Nicolas Leroy
09:12qui va m'accompagner jusqu'à 20h.
09:14Et puis juste après, le foot de Monaco.
09:16Et puis là, il y a Monaco qui est en lice
09:18contre Aston Villa en Ligue des champions.
09:200-0 au bout de 6 minutes de jeu.
09:22Et c'est vous regardez le foot alors qu'on est en pleine émission.
09:24— Ah non, je ne l'ai pas regardé.
09:26— Bien sûr que si. Allez, à tout de suite.