Allez-vous suivre les Jeux olympiques et paralympiques ?

  • il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Joseph Thouvenel, René Chiche, Anne-Lorraine Rousseau

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-19##

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00:00Pour la première fois depuis un siècle, la France a rendez-vous avec un événement unique et majeur
00:09pour le sport, les JO 2024, qui pour rappel se déroule à Paris du 26 juillet au 11 août 2024,
00:15sans oublier les Jeux Paralympiques qui sont du 28 août au 8 septembre. Les premiers athlètes
00:20sont arrivés au village olympique hier et l'enthousiasme monte, selon un sondage de nos
00:24confrères du Parisien. Alors, cette grande fête que nous espérons spectaculaire et unificatrice
00:29sera-t-elle aussi un levier majeur d'attractivité, une opportunité de développement économique pour
00:34tout le territoire ? En tout cas, c'est une occasion de se rassembler lors d'un moment
00:38festif et universel dont le pays a plus que jamais besoin, c'est chose certaine.
00:43Parlons vrai, des Kényans, des Colombiens, des Coréens, des sportifs de toute la planète
00:49s'entraînent dans nos régions depuis quelques jours. Certains se sont déjà installés dans le
00:54village olympique. Des gens du monde entier parcourent en ce moment même les rues de la
00:58capitale et des villes hautes, Marseille, Lille, Saint-Etienne. Et puis, nos sportifs envahissent
01:03nos écrans, souriant, clément, dans notre soutien. Les frissons nous traversent. Il se passe quelque
01:08chose d'historique en France ? La question du jour, allez-vous suivre les Jeux Olympiques et Paralympiques ?
01:13Alors, ça a tout petit peu bougé d'un pour cent sur X. Vous dites non à 90%. Vous pouvez continuer à voter pour dire oui aussi,
01:20vous savez, et donner votre avis évidemment au 0826 300 300, même si vous n'avez pas envie de
01:25suivre les JO en question. Nos vrais voix déjà ? Oui, on les a dit déjà à l'instant. Non, non, non, mais justement, sur leur avis.
01:33Annorelle Rousseau, vous êtes sportive, ça va vous passionner ? Moi, je trouve ça hyper drôle, les JO.
01:39Il y a plein de catégories de sport qu'on connaît pas. J'ai découvert qu'il y avait des JO de
01:45trampoline, voilà, par exemple. Je pense que ça peut être assez drôle à voir. Je me souviens qu'à
01:49Tokyo, j'avais découvert les JO d'escalade. Je ne savais même pas qu'il y avait, en fait, ça parait logique qu'il y en ait.
01:52C'était la première fois, l'escalade à Tokyo et là, on remet ça. Et c'était assez impressionnant à voir.
01:57Et puis, il y a quand même des gens qui font de ça leur métier. Alors franchement, c'est quand même
02:01l'occasion pour eux de se montrer et nous de le voir et peut-être des jeunes de se lancer, pourquoi pas.
02:06Joseph Touvenel, c'est aussi finalement ce que je disais un petit peu dans l'introduction. Les JO,
02:11ils vont contribuer à renforcer l'unité nationale normalement et peut-être une espèce de forme de
02:17fierté collective. On le verra. Alors là, les réponses, moi, j'aurais tendance à dire, bon non, les JO, je ne vais pas les suivre, etc.
02:23Et puis, l'esprit chauvin va gagner. Et dès qu'il y aura l'espoir d'une médaille, d'une victoire française,
02:29je me précipiterai derrière mon poste pour applaudir et pour insulter l'arbitre si on n'a pas la médaille.
02:34Non, vous ne faites pas ça, Joseph. Pas vous, Joseph.
02:38Je veux remarquer, vous nous avez parlé de ceux qui arrivaient, qui s'entraînaient, les équipes étrangères, mais les Parisiens s'entraînent
02:44depuis déjà plusieurs semaines en évoutant les blocs de métron, les barrières, les trous, etc.
02:50On est à fond, on est à bloc, on a échauffé. On a vu arriver, d'ailleurs, hier matin, il y en avait plein à Paris,
02:57cette délégation étrangère, tout en bleu, avec un sifflet, un carnet à souches, qui récoltait 135 euros par personne.
03:03Oui, c'est vrai. Que ce soit piéton, vélo, voiture, on est à fond, on est à bloc, on est dedans.
03:09Madame Hidalgo a plus d'eau, et vous connaissez cette discussion, quand Hidalgo prend l'euro, les JO sont aux eaux,
03:15c'est pour ça qu'on avait des rires dégueuillés.
03:17Voilà, ça c'est la formule de Joseph, cher René Chiche.
03:20Alors, vous le passionnez, parce que vous aimez ça, c'est un événement magique.
03:24Ah oui, mais alors, vous ne connaissez pas du tout.
03:27J'aime qui vous êtes.
03:29J'aime le sport.
03:31Mais vous voyez, pour moi, les Olympiques, je ne suis jamais friand,
03:36parce que d'abord, comme l'a dit Anne-Lauren, il y a une multitude de sports, de disciplines,
03:41donc effectivement, il y a de l'escalade, il y a du trampoline, il y a du skateboard,
03:44il y a du breakdance,
03:47alors justement, bientôt, il va nous mettre aussi du babyfoot, de la chasse aux papillons.
03:51Moi, je trouve qu'en fait, les JO, c'est devenu une sorte de gâteau énorme à la chantilly,
03:56et quand il y a trop de choses...
03:58Vous aimez pas la chantilly, René Chiche ?
04:00Non, mais quand il y a trop de choses, je trouve ça un petit peu écœurant.
04:04D'ailleurs, en plus, il y a tellement de sports, tellement...
04:06Alors en plus, c'est assez compliqué, les JO.
04:08Je sais que vous êtes un grand sportif, un grand fan de sport,
04:11mais c'est compliqué.
04:12D'abord, ça tombe pendant les vacances.
04:13Alors moi, je voulais dire, je vais regarder juste la cérémonie, même si je serai en France,
04:16pas à Paris, mais je vais quand même regarder la cérémonie.
04:17En tout cas, vous, vous battez le record de rapidité de phrase, là.
04:20Par contre, les épreuves, je ne pèse pas à regarder,
04:24à part peut-être un classique, je vais peut-être regarder le 100 mètres, le sprint.
04:28Mais vous voyez, il y a tellement de choses, je trouve qu'on s'y perd.
04:33Les qualifications, le premier tour, le second tour, on passe du judo,
04:36allez, tout d'un coup, c'est l'aviron.
04:38Après, on n'y comprend plus rien, excusez-moi.
04:40Moi, je ne suis pas du tout friand.
04:42Autant je suis friand de la croix du monde.
04:44Trop de choix dessus le choix, quoi.
04:45Laissez-moi parler, Madame Bellet.
04:46Oh là là, j'ai peur.
04:47Laissez-moi parler.
04:48Laissez-moi parler, je n'ai parlé que dix minutes, c'était plus d'une.
04:51C'est le dernier jour, je quitte la France.
04:53Alors, laissez-moi parler.
04:54Ah bon ?
04:55Non, je plaisante.
04:56Non, ce que je veux dire, excusez-moi, je plaisante, bien sûr, vous me connaissez.
04:58Non, ce que je veux dire, c'est que...
04:59Vous êtes toutes excusées.
05:00Alors, qui vous connaît ? Qui vous connaît ?
05:02Alors, vous, vous me connaissez.
05:03Non, ce que je veux dire, c'est que...
05:04Non, arrêtez de couper René.
05:06Non, ce que je veux dire, autant j'avais...
05:07Autant, un seul événement, j'adorais.
05:09La plus grande de foot.
05:10Le tournoi destination.
05:11Roland-Garros.
05:12Le Tour de France cycliste.
05:13Le Tour de France.
05:14Merci.
05:15Un peu moins qu'avant, mais quand même.
05:16Un peu moins qu'avant, quand même.
05:17Un grand match de boxe.
05:18Les JO, tout ça...
05:19Un combat de boxe.
05:20Un combat de...
05:21Oui, pardon.
05:22Attention.
05:23J'ai fini, alors.
05:24C'est pas un match.
05:25Allez, 0826 300 300, vous savez, vous, auditeurs de Sud Radio, vous pouvez réagir à ce que
05:31vous entendez à notre antenne.
05:32C'est intéressant ce que je dis, quand même.
05:33Oui, mais est-ce que moi, je peux...
05:34Cette fois-ci, c'est Judy qui parle.
05:35Alors, là, je parle.
05:36Là, je parle et j'accueille nos auditeurs.
05:39Déjà, Corinne, qui nous appelle de Chamonix et qui est notre auditrice fil rouge.
05:45Oui, bonsoir.
05:46Je voulais dire à Monsieur Toubnel que je suis Lorraine aussi.
05:49Je suis née à Yonge.
05:51Sortez dans la voie.
05:52L'intelligence, la sensibilité et la beauté.
05:56Alors, Corinne, vous, tout ce qui vous intéresse, c'est que vous êtes contre la politique de
06:00Macron et que vous vous en foutez.
06:02On peut parler vrai sur Sud Radio, hein, des JO.
06:04Vous, vous n'êtes pas passionnée ?
06:05Non, mais moi, je considère que vous savez donner des jeux pour faire croire à une société
06:12décadente qui a des dettes, que rien ne va, que rien n'avance, qu'il n'y a pas de social,
06:17que les jeux vont nous réunir ou vont faire des belles choses.
06:20Je pense que nos sociétés vieillissantes, nos sociétés décadentes, elles ne devraient
06:25plus organiser des jeux olympiques.
06:27D'ailleurs, plus personne ne veut vraiment les avoir.
06:30Donc, moi, ça m'embête que le peuple se réunisse sur des jeux.
06:35Le peuple devrait se réunir sur des fondamentaux.
06:39C'est la laïcité, c'est l'entraide, c'est aider les pauvres, aider les handicapés,
06:45aider les gens en sans-abri.
06:47C'est un peu ce que véhiculent les jeux olympiques, hein.
06:49C'est un peu ce que véhiculent les jeux, oui, aider les handicapés, l'Union Nationale...
06:51Tout en bloquant les trottoirs quand même pour...
06:53Non, parce que justement, on prend des sociétés privées qui vont sponsoriser.
06:59Si on mettait toute cette énergie à faire des grands projets, je vais vous dire, vous
07:03faites un grand projet logement, un très grand projet logement, je vais vous dire,
07:07ça va faire diminuer les salaires du loyer qu'on paye, et je vais vous dire, là, ça
07:13va unir les Français.
07:14Et là, on recevra des jeux, on sera tous heureux, on sera tous contents, et quand
07:18la société était riche, était belle, on les a bien reçus, on les a bien faits, on
07:22a été super.
07:23Là, la société, elle est en déliquescence, et je trouve que se nourrir que du jeu, je
07:30trouve qu'intellectuellement, c'est un peu petit.
07:33Allez, chez Corinne, on vous a bien entendu.
07:35On va...
07:36On va...
07:37Ah voilà, on a Frédéric de Paris qui, lui, est très content.
07:39Très bon prénom, déjà.
07:40Frédéric, oui.
07:41Oui, bonjour.
07:42Qui dit Frédéric, dit passionné des jeux olympiques.
07:44Voilà.
07:45Et vous trouvez que, en fait, le pessimisme ambiant, ça fait un peu gaulois réfractaire,
07:49quoi, c'est ça que vous voulez dire ?
07:51Bah, c'est-à-dire, ça fait des mois que j'entends sur les ondes, un peu partout, on
07:56donne la parole aux journalistes, excusez-moi, mesdames et messieurs les journalistes, aux
08:00journalistes et aux auditeurs qui sont contre.
08:02J'entends toutes les raisons qu'ils font qu'ils sont contre.
08:06Corinne, qui vient de parler, dit, on est plus riches, etc.
08:11Il y a 100 ans, on a reçu les Jeux en 1924, on sortait de la Première Guerre mondiale,
08:16une génération avait disparu.
08:17L'Est de la France était fracassée.
08:19Et pourtant, on a fait les Jeux parce que l'idée, c'est l'idée de 2024, c'est de
08:23réunir les gens, mais pour un moment, il ne s'agit pas de résoudre tous les problèmes
08:28de la France, c'est de réunir à un moment, en France, à Paris, toutes les nations,
08:34de ces nations qui viennent, des équipes qui sont riches, des équipes qui sont pauvres,
08:39et qui, toutes riches ou pauvres, rêvent que d'une chose, c'est Paris, la France.
08:44Et faire les Jeux en France, pour eux, c'est extraordinaire.
08:48Et on voit les premiers athlètes qui sont arrivés, ils ont pleuré presque déjà avant
08:54même d'avoir commencé leur entraînement dans les sites d'entraînement.
08:58Ces Jeux, ça doit être un moment où on s'est réunis, je ne sais pas, mais au moins
09:02où on essaye à un moment de dire, la France va briller dans le monde pendant 17 jours,
09:08plus les Jeux paralympiques qui sont quand même très importants, 11 jours, on va regarder
09:13la France avec un autre regard.
09:15Déjà, le regard des droits de la flamme, ça fait 2 mois et 10 jours, c'est un relais
09:20extraordinaire.
09:21C'est un succès populaire.
09:22Ah oui, il y a eu plus de 5 millions de personnes au bord des routes, c'est un succès extraordinaire,
09:28j'y suis allé plusieurs fois, c'est fabuleux.
09:30Et je vois les gens, ils voient passer la flamme, certains pleurent, parce qu'il y a
09:36une idée, il y a une idée que la France est capable de faire briller le monde à un
09:40moment donné.
09:41Et c'est aujourd'hui, Frédéric, effectivement, c'est aujourd'hui la seule fête universelle
09:47encore, et c'est vrai que de voir tous ces gens, vous les verrez, venus du monde entier,
09:51du Tonga, du Jamaïque, c'est magnifique, c'est ça les Jeux Olympiques.
09:55On a Félix Mathieu avec nous, Félix, vous avez un invité, qui est Benoît de Saint-Cernin.
10:01Oui, puisque l'un des enjeux de ces Jeux, ça va être la sécurité, avec des emplois
10:05d'agents de sécurité à la clé.
10:07Certains sortent d'école en ce moment même, figurez-vous, ils vont sans doute pouvoir
10:10être opérationnels pour les Jeux.
10:11On n'a pas encore tout le personnel, c'est ça, Félix ?
10:13Ah bah non, c'est ce qu'on va voir dans un instant, puisque aujourd'hui, figurez-vous,
10:17à l'école européenne de sécurité privée à Versailles, les candidats passaient leurs
10:21examens de fin de formation, et ça tombe bien, nous sommes en ligne avec le directeur
10:24et fondateur de la dite école.
10:26Bonsoir Benoît de Saint-Cernin.
10:27Bonsoir.
10:28Bonsoir, bonsoir à tous.
10:29Merci, merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio et merci de nous
10:32avoir fait parvenir l'enregistrement d'un de ces exercices du jour à l'école européenne
10:36de sécurité privée de Versailles.
10:37On l'écoute alors ?
10:38Une sorte de mise en situation d'un candidat face à un spectateur qui arrive complètement
10:42ivre.
10:43Alors on va écouter l'extrait, avant de revenir vers vous Benoît de Saint-Cernin.
10:46Oui bonjour.
10:47Ok.
10:48Vous allez bien monsieur ?
10:49Moi ?
10:50Oui.
10:51Je vais très bien, mais pourquoi vous me touchez là-haut ?
10:52Est-ce que vous vous êtes bien posé à gauche ?
10:53Non, je vais...
10:54Vous m'enlevez un peu d'eau ?
10:55Attendez.
10:56PC, PC, 2 kilos.
10:58J'ai un homme en état d'ébriété.
11:01Hein ?
11:02Vous parlez de moi là ?
11:04C'est moi qui est en état d'ébriété monsieur ?
11:06Je suis très calme monsieur, d'abord.
11:10Je peux rentrer là monsieur ?
11:12J'ai mon billet.
11:13Ça ne va pas être possible de te rentrer.
11:14J'ai payé mon billet.
11:15Oui, mais vous n'êtes pas dans votre état normal monsieur.
11:17Laissez-moi rentrer là.
11:18PC, PC, 2 kilos.
11:21Le monsieur devient agressif.
11:23Je ne suis pas agressif.
11:28On y reçoit.
11:30C'est ce qu'on appelle la carte pratique.
11:31On espère que vous n'avez pas fait boire un figurant.
11:33Non, très bon comédien.
11:35Un exagérateur qui joue le rôle du monsieur ivre.
11:37Est-ce que le candidat qu'on entend face au monsieur réagit bien ?
11:41Oui, absolument.
11:42En fait, ce genre d'exercice pratique fait qu'on va
11:46compter nos élèves à des situations difficiles.
11:48Là, vous avez eu le monsieur avec un coup dans le nez.
11:51Vous avez le monsieur qui n'a pas de passe pour entrer dans la zone VIP
11:56mais il connaît le président.
11:57Donc, lui, il doit passer et il force.
11:59Vous avez des gens qui cachent quelque chose sur eux,
12:02que ce soit une arme, un couteau ou autre.
12:04Et en fait, l'examen qui est un examen officiel
12:06écrit par le ministère de l'Intérieur
12:08nous oblige à confronter nos élèves
12:11évidemment à des situations difficiles
12:13puisque la situation du gars sympa
12:15qui est content d'être contrôlé,
12:16c'est trop facile à faire.
12:17Donc, on ne fait que des situations compliquées.
12:20Question de nos vrais voix.
12:21Anne-Lauren Rousseau.
12:22Je me demandais comment ça s'est passé
12:24par rapport aux forces étrangères
12:26qui sont venues filer un coup de main.
12:27Est-ce qu'elles aussi ont eu la même formation ?
12:29Comment tout ça s'est coordonné ?
12:31Je ne sais pas si vous en savez quelque chose dans votre école
12:33mais moi, je les croise à Paris.
12:35Et les Espagnols aussi.
12:38Comment ils ont été eux formés à ce genre de situation
12:42pour contrôler tout le monde ?
12:43Alors nous, en fait, en France,
12:45on a été missionnés par une équipe qui s'appelle le CNAP,
12:48le Conseil National des Activités Privées de Sécurité
12:51qui dépend du ministère de l'Intérieur
12:53et qui a fait un super boulot.
12:55Je suis ravi d'avoir l'occasion de le dire à l'antenne
12:57mais ils ont fait un super boulot avec France Travail.
12:59Et ils nous ont donc demandé de former des Français
13:01et de former des étudiants
13:03selon un programme qu'on appelle un peu improprement
13:05un programme spécial JO.
13:07Et nous, on a tourné à plein régime pour ça.
13:09Les forces étrangères dont vous parlez,
13:10elles arrivent avec des compétences particulières.
13:13Par exemple, des compétences de détection d'explosifs
13:16ou de choses comme ça.
13:17Et c'est cette expertise-là
13:19que la France a sollicité auprès de ces pays.
13:22Ce n'est pas la mission qui nous a été donnée à nous
13:24de sécurité, si vous voulez, des points d'accès,
13:27ce qu'on appelle les points de filtrage.
13:29Donc c'était vraiment une autre mission.
13:31Et en fait, ce partage, il a lieu tout le temps.
13:33Dans tous les grands événements internationaux,
13:35chaque pays prête, on va dire, une compétence particulière.
13:39Donc là, il est normal que la France ait demandé à ces pays-là.
13:42Mais ce n'est pas du tout la mission
13:43qu'on a demandé aux écoles comme la mienne.
13:45Question de René Chiche.
13:46Bonsoir mon cher Benoît, c'est René Chiche.
13:48Bonsoir René.
13:52Bonsoir Benoît.
13:53Alors, je voulais savoir,
13:54combien de temps a duré la formation de ces étudiants ?
13:57Et lorsque vous avez certainement dû recaler certains étudiants,
14:01pourquoi les avez-vous recalés ?
14:03Alors, la formation, elle a été écrite par l'État.
14:07Et c'est une formation qu'on a appelée PSGE,
14:09qui voulait dire Préparation à la sécurité des grands événements.
14:12Et en fait, les premières promotions de mon école,
14:15elles ont travaillé à Roland-Garros.
14:17Les JO, en fait, c'est un des événements.
14:19Et donc, on leur fait passer les preuves théoriques.
14:22C'est exactement comme le permis de conduire.
14:24Vous avez des questions, vous en avez 80,
14:27et vous devez bien répondre.
14:28Vous répondez mal, vous êtes ajourné.
14:30Prenez le type d'ajournement,
14:31et chaque élève a les questions différentes.
14:33Donc, ça ne sert à rien de regarder sur son voisin.
14:35Et ensuite, vous avez les preuves dites pratiques,
14:37c'est l'extrait sonore que vous a passé Félix tout à l'heure,
14:41où là, le jury va contrôler
14:42si la personne est capable de gérer une situation compliquée.
14:45Et malheureusement, aujourd'hui,
14:47c'était la dernière session, on en a passé 71,
14:50on doit avoir au moins 4-5 échecs
14:53de gens qui ont soit raté l'épreuve théorique,
14:56soit ont raté l'épreuve pratique.
14:58À la minute où je vous parle,
15:00on en a déjà 5 qui ont échoué, ce qui est triste.
15:03Et à la minute où je vous parle, à 10 mètres de moi,
15:06les examens continuent,
15:08parce que je pense qu'on n'aura pas fini avant 20h,
15:11parce que c'est assez long de faire passer tout ça.
15:13Et il y a beaucoup de stress évidemment chez les jeunes,
15:16mais il faut reconnaître qu'on a eu beaucoup de candidats,
15:19parce que quand même, une dame parlait avant moi
15:22de l'argent dépensé, etc.
15:24Il est vrai que l'État a dépensé de l'argent
15:27pour attirer des gens dans le domaine de la sécurité privée,
15:30avec des super primes d'incitation.
15:33Par exemple, les élèves que j'ai aujourd'hui
15:35qui terminent à l'école,
15:37ils vont tous toucher pratiquement 950 euros de primes
15:41pour être venus à l'école et pour avoir passé les examens.
15:44C'est un cadeau, c'est une prime.
15:46Donc ça a été remarquablement fait,
15:48hyper bien géré par France Travail et le ministère,
15:50mais c'est quand même beaucoup d'argent.
15:52En un mot, les candidats qui passent l'examen aujourd'hui,
15:54ils pourront être opérationnels pour les JO ?
15:56Ils vont être employables immédiatement ?
15:58Il y a encore des emplois pour voir ?
16:00Ah oui, il y en a encore des emplois pour voir.
16:02En fait, les élèves qui réussissent aujourd'hui,
16:04on transmet dans la soirée au ministère,
16:06donc au fameux CNAP,
16:08le Conseil National des Activités Privées et de Sécurité,
16:10on transmet ceux qui ont réussi,
16:13et ils vont recevoir dans la semaine prochaine
16:15leur carte professionnelle.
16:17Et là où c'est vachement sioux,
16:19le truc, pour être honnête,
16:21c'est que cette carte va permettre à ces jeunes
16:23de travailler en sécurité privée
16:25sur tous les événements de plus de 300 personnes
16:27pendant 5 ans.
16:29Les JO, c'est juste le point de départ, en fait.
16:31Belle aventure professionnelle.
16:33Joseph, une petite question pour finir.
16:35Une dernière réaction.
16:37Aujourd'hui, on sait qu'il manque
16:39encore plusieurs milliers d'agents de sécurité,
16:41même s'il y en a énormément
16:43et des milliers qui ont été formés.
16:45Le problème, c'est que les JO, c'est pas tous les ans.
16:47Et donc, est-ce qu'il a été aussi
16:49envisagé la suite
16:51pour ces milliers de jeunes qui se sont formés,
16:53qui se disent, ça y est,
16:55maintenant je vais avoir une carte professionnelle.
16:57C'est pas aussi simple, parce que j'ai vu comment
16:59pratiquement on pouvait aller chercher la carte professionnelle.
17:01Ça va poser des problèmes pratiques aux pratiques,
17:03mais enfin, c'est peut-être pas le moment
17:05d'en parler, mais visiblement,
17:07demander à quelqu'un qui habite en grande banlieue
17:09d'aller le matin chercher
17:11un pass,
17:13et d'aller chercher un pass tous les matins,
17:15parce qu'ils sont renouvelables tous les jours pour rentrer sur les JO,
17:17ça va poser des problèmes
17:19très pratiques. Mais ces milliers
17:21de jeunes formés n'auront pas tous
17:23des postes par la suite.
17:25Et donc, est-ce qu'on a pensé aussi à la suite pour eux ?
17:27Et assez vite,
17:29s'il vous plaît.
17:31D'abord, toutes les entreprises qui s'occupent
17:33de la sécurité des événements en Ile-de-France
17:35ont besoin de ces jeunes,
17:37et ils les ont déjà tous appelés, nous on en a formé à peu près 300.
17:39Et ensuite, il y a une
17:41solution qui a été mise en place pour que
17:43les jeunes qui auraient envie de continuer, puissent
17:45continuer leur formation, et avoir d'une certaine
17:47matière, une carte professionnelle définitive.
17:49Donc oui, l'avenir a bien
17:51été écrit, et honnêtement,
17:53et le CNAP, c'est France Travail, a fait un boulot là-dessus,
17:55nickel, donc il n'y a pas d'inquiétude.
17:57Et la procédure que vous venez de décrire, j'ai donc pas le temps
17:59si j'ai bien compris. Malheureusement, oui.
18:01Mais honnêtement, en fait, c'est
18:03beaucoup plus simple que ce que vous imaginez.
18:05Et quand les gens sont bien rentrés
18:07dans les tubes, en fait, c'est beaucoup plus simple.
18:09Merci beaucoup, merci Benoît de Saint-Fernand.
18:11On rappelle que vous êtes
18:13directeur et fondateur de l'Ecole Européenne
18:15de Sécurité Privée de Versailles.
18:17Et puis, dans un instant,
18:19on va jouer.
18:21C'est le moment préféré du brindel.
18:23Je vous donne le thème tout de suite ?
18:25Allez-y, faites-le plaisir.
18:27On y est, Paris 2024, ça sera Paris le thème.
18:29Ah bon, c'est pas vrai ?
18:31À tout de suite.

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