• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Corinne Tapiero, Véronique Langlais, Abel Boyi
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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• Les Vraies Voix

##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-17##

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News
Transcription
00:00:00Cédric Brindel, bonsoir.
00:00:02Judith Beller.
00:00:03Oui, chers amis, bienvenue sur Sud Radio, on est ensemble pour les vraies voix de l'été jusqu'à 19h.
00:00:07Alors, quelles sont vos attentes ? Vous avez quelque chose à dire ?
00:00:11Exprimez-vous, nous sommes là pour vous.
00:00:13On vous attend au standard au 0826 300 300.
00:00:17Notre débat de 17h30, Marine Tondelier l'a déclaré aujourd'hui, elle en a marre.
00:00:21La leader des écologistes se dit également en colère, écœurée, fatiguée et désolée du spectacle que donne le nouveau Front Populaire.
00:00:29Elle dénonce la guerre de leadership pour s'accorder sur un nom pour Matignon,
00:00:32une situation qui, pour elle, ne fait qu'affaiblir davantage la crédibilité de la coalition aux yeux du public.
00:00:37Quand elle effie à annoncer lundi, suspendre les discussions,
00:00:40ce qui marque une nouvelle escalade dans les tensions internes du nouveau Front Populaire,
00:00:44rendant l'avenir de la coalition incertain.
00:00:47Ne nous soupçonnez pas, chers auditeurs de Sud Radio, de prendre parti contre la gauche.
00:00:51La critique du nouveau Front Populaire, ce sont leurs membres qui s'en chargent, eux-mêmes.
00:00:56La question de notre débat à 17h30 est empruntée à Marine Tondelier.
00:01:00Êtes-vous écœurée par la gauche ? Vous répondez sur le compte X de Sud Radio.
00:01:05Oui, vous votez, puis vous nous appelez au 0826-300-300.
00:01:08Un autre coup de projecteur de 18h40.
00:01:10À 9 jours des JO, des Jeux Olympiques, Anne Hidalgo s'est jetée à l'eau.
00:01:14La maire PS de la capitale s'est baignée dans la Seine ce matin,
00:01:17accompagnée de Tony Estanguet, président du comité d'organisation,
00:01:20et de Marc Guillaume, préfet d'Ile-de-France.
00:01:23Depuis 2016, 1,4 milliard d'euros ont été investis pour rendre la Seine
00:01:28et son principal affluent, la Marne, baignable.
00:01:30Modernisation des stations d'épuration, raccordement des péniches,
00:01:34tout à l'égout, ramassage des déchets plastiques,
00:01:37et l'état bactériologique du fleuve s'est récemment amélioré,
00:01:40rendant enfin possible la baignade.
00:01:42Vous êtes nombreux à refuser de vous baigner dans la Seine,
00:01:45reconnaissez une certaine appréhension de votre part.
00:01:47Et bien pourtant, elle, elle l'a fait, courageusement, avec bravoure.
00:01:51La mer de Paris s'est jetée à l'eau, à 18h40, le coup de projecteur.
00:01:55Hashtag Paris 2024, hashtag JO, Anne Hidalgo dans la Seine.
00:01:59Est-ce pour vous, un, un pari réussi, deux, un signe positif, trois, sans intérêt ?
00:02:04Votez sur le compte X de Sud Radio, vous donnez votre avis,
00:02:08vous nous appelez au 0800 26 300 300 pour participer à ce débat.
00:02:12Et puis nos éditorialistes du jour, cher Frédéric.
00:02:15Corinne Tapirot, notre éditorialiste.
00:02:18Bonjour à tout le monde.
00:02:19Véronique Langlais.
00:02:20Bienvenue.
00:02:21Bonjour.
00:02:22Véronique, vous êtes présidente du Syndicat des Bouchers de Paris
00:02:24et vice-présidente de l'Académie de la Viande.
00:02:26Tout un programme.
00:02:27Vous aimez le rouge, mais vous êtes en vert aujourd'hui.
00:02:29On adore.
00:02:30Et puis Abel Boyi, président de l'association Tous Uniques, Tous Unis.
00:02:35Bonsoir Abel.
00:02:36Bonsoir.
00:02:37Tout un programme.
00:02:38Allez, on file au répondeur.
00:02:39Au Tour de France d'abord.
00:02:40Ah pardon, c'est 17h05.
00:02:42agriconomie.com, le site partenaire des agriculteurs présente
00:02:46Sud Radio fait son Tour de France.
00:02:49Et voilà Vincent Bartho.
00:02:50Ben oui, parce qu'ils sont arrivés.
00:02:51Vincent, 17ème étape, Saint-Paul, 3 châteaux super dévolus.
00:02:55177,8 km, nous l'avons vécu ensemble.
00:02:58Il manquait le point sur les leaders du classement général.
00:03:01Donc vous nous rappelez l'étape, le vainqueur
00:03:03et le résultat de la bagarre pour le maillot jaune.
00:03:06Écoutez, on a assisté à un vainqueur, l'Équateurien Richard Carapaz.
00:03:10L'équipe EF Education, c'est le champion olympique en titre.
00:03:15Il avait gagné en 2020 à Tokyo.
00:03:17C'est un coureur qui a déjà aussi gagné le Giro en 2019.
00:03:21Donc il s'est vraiment extrait du groupe d'échappée dans le col du Noyer.
00:03:26Il a vraiment fait une très très belle descente.
00:03:28Et puis derrière au classement général,
00:03:30alors il y a un petit changement léger.
00:03:32C'est que Evenepoel a réussi à reprendre une petite dizaine de secondes à Pogacar.
00:03:37Parce que Pogacar s'est regardé dans la finale un petit peu avec Bingo Gord.
00:03:41Ils ont temporisé tous les deux.
00:03:43Et voilà, autrement aucun changement.
00:03:46On peut voir que Pogacar est en train de montrer
00:03:50que c'est lui le maître du Tour de France pour aujourd'hui.
00:03:54Bon, merci Vincent Bartho.
00:03:56Demain, ça grimpe encore.
00:03:57Enfin, c'est pas fini.
00:03:59Non, non, non.
00:04:00Demain, une bonne petite étape de baronneur, 4 km.
00:04:03180 km, il va faire aussi très très chaud.
00:04:06Je pense pas qu'on aura une grosse explication entre les leaders.
00:04:10Mais bon, quand on voit le tempérament de Pogacar,
00:04:13on pourrait peut-être s'attendre à ce qu'il attaque de nouveau Bingo Gord.
00:04:16Merci Vincent Bartho.
00:04:18Merci Vincent Bartho.
00:04:19La Sud Radio fait son tour de France.
00:04:22Avec agriconomie.com, le site partenaire des agriculteurs.
00:04:270 826 300 300, vous nous appelez, vous réagissez, vous parlez vrai avec nous.
00:04:30Vous êtes sur Sud Radio, on file au répondeur.
00:04:33Oui, bonjour, ici Robert de Marseille.
00:04:36Je suis en train de voir un scénario qui se projette
00:04:40en voyant que Wauquiez, Morin, Copé se rencontrent
00:04:47pour peut-être former une coalition avec Ensemble
00:04:51et former un gouvernement avec un Premier ministre de droite, évidemment,
00:04:56et des ministres LR,
00:04:58en pensant que, de toute manière, le Front Populaire et l'ORN ne peuvent pas s'entendre,
00:05:05ne peuvent pas se voir,
00:05:07donc ne voteraient pas une motion censure Ensemble.
00:05:10Et comme ça, ça durerait pendant trois ans,
00:05:15et tout va bien, comme ça,
00:05:18et ça rendrait 75% des électeurs de gauche et des RN coculs, en somme.
00:05:28De toute manière, Macron n'aime pas le peuple.
00:05:31Tout va bien.
00:05:33A bientôt, Sud Radio.
00:05:35Carrément, les électeurs coculs pour Robert de Marseille.
00:05:38Oui, on dit, c'est parlons vrai.
00:05:41C'est vrai qu'on le sent un peu venir, non pas les termes,
00:05:46je ne les reprends pas,
00:05:48mais finalement, on se demande des fois si cette histoire
00:05:51ça n'a pas été un super coup réalisé par Emmanuel Macron.
00:05:55Je ne suis pas certaine que ce soit un super coup réalisé par Emmanuel Macron,
00:05:59que la dissolution était prévue de longue date, c'est un fait certain.
00:06:02Il pensait que le peuple lui referait confiance
00:06:05sur la même logique progressiste que celle qu'il a voulu mettre en place
00:06:10en disant qu'il s'était mal exprimé, qu'on l'avait peut-être mal compris.
00:06:13Parce qu'effectivement, le peuple en plus est bête, c'est bien connu.
00:06:17Et sourd.
00:06:18Et sourd, aussi.
00:06:19Mais je pense plutôt que s'il avait voulu tendre la main
00:06:23à une coalition gouvernementale pendant sept ans,
00:06:27il aurait pu le faire au lieu de faire retoquer
00:06:29tous les amendements présentés par les Républicains
00:06:32lors des précédentes mandatures.
00:06:34Je ne suis pas certaine que la droite ait demandé,
00:06:36en tout cas LR, la nouvelle droite, comme on l'appelle,
00:06:39ait demandé à rentrer au gouvernement.
00:06:41J'ai plutôt eu l'impression qu'il s'agissait d'un projet de programme,
00:06:45non pas de gouvernement, mais plutôt un projet de programme et d'idées.
00:06:49Ce qui est à la fois intéressant et à la fois consternant.
00:06:52Je trouve qu'il est consternant aujourd'hui de faire un programme d'idées
00:06:55alors que les électeurs ont voté sur des programmes.
00:06:59Vous me direz, on n'a peut-être pas beaucoup parlé des programmes
00:07:01et plus des personnes pendant cette campagne législative.
00:07:03Mais c'est quand même étonnant de pondre un programme
00:07:06après les élections.
00:07:08Véronique Langlais, qu'est-ce que ça vous inspire, vous ?
00:07:11Très duplicatif.
00:07:12Vous avez l'impression d'être cocu, vous aussi ?
00:07:14Non, non, non, c'est pas ça.
00:07:16Mais aux yeux du monde, on est en pleine période de JO
00:07:21et paradoxalement, à ça, on ne parle que de politique.
00:07:25Et on est un spectacle pitoyable.
00:07:28Et je reprends ce que j'ai écrit sur Twitter.
00:07:32On a l'impression d'être dans une classe de collège
00:07:34où on cherche son délégué de classe
00:07:37et où chacun y va de la tenue du délégué,
00:07:40de ce qu'il a dans la tête.
00:07:42Enfin, on est sur un débat puéril.
00:07:44Et on se rend compte aussi qu'il y a beaucoup de personnes
00:07:46qui sont là pour leur propre personne
00:07:48et pas forcément pour le collectif.
00:07:50Et c'est ça qui est dérangeant.
00:07:51Quand on a un commerce comme moi,
00:07:53on ne parle que de ça, aussi.
00:07:55Et effectivement, le monsieur a employé le bon terme.
00:07:58Les électeurs ont l'impression d'être cocus.
00:08:02C'est le terme de ce début d'émission.
00:08:04Oui, mais c'est complètement ça.
00:08:07Abel Bouhi ?
00:08:08Tout ce qui se passe, ça va amplifier le désamour
00:08:10d'une partie de la population pour les politiques.
00:08:13C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a voulu redevenir
00:08:15le maître des horloges.
00:08:16Mais c'est à se demander si son petit jeu
00:08:18ne va pas se retourner contre lui-même
00:08:20parce qu'on est dans une phase de flou.
00:08:21On ne sait pas à quelle sauce nous allons être mangés.
00:08:24Et c'est vrai qu'on ne parle que de politique.
00:08:26Mais c'est pire, on ne parle que de casting.
00:08:28C'est même pire que ça.
00:08:29Les programmes passent au second plan.
00:08:31Et c'est vraiment triste parce qu'il y a les JO.
00:08:33On devait être dans un moment avec l'entrée des grandes vacances,
00:08:36cette manifestation sportive qui est censée nous rassembler.
00:08:39Et on est tous plus ou moins crispés dans la confusion.
00:08:42Donc on attend de voir comment ça va se passer.
00:08:44Mais Emmanuel Macron n'a pas un bon point sur ce coup.
00:08:47C'est une réaction qui donne une bonne petite introduction
00:08:50à notre débat de 17h30.
00:08:52D'où écœuré par la gauche.
00:08:54Vous votez, chers auditeurs, sur X.
00:08:56Et puis vous nous appelez au 0800 26 300 300.
00:08:58Nous sommes avec notre autre auditeur, Baptiste,
00:09:01qui nous appelle des Hauts-de-Seine.
00:09:03Bonjour Baptiste.
00:09:04Bonjour à toutes, bonjour à tous.
00:09:06Bonjour Baptiste.
00:09:08Alors vous, Baptiste, vous avez envie de nous parler d'autre chose.
00:09:11Un peu foot, un peu foot, ça, ça me plaît.
00:09:13Je vous écoute.
00:09:14Tout parce qu'on aura l'occasion de reparler
00:09:16du Nouveau Front populaire aussi.
00:09:18Oui, je pense.
00:09:20Ça arrive très vite, ça arrive très vite.
00:09:22Vous avez dit plein de choses et évidemment,
00:09:24il y aurait eu des trucs que j'aurais aimé dire.
00:09:26Mais vous allez le dire, vous revenez après, c'est sûr.
00:09:29Bien sûr, bien sûr.
00:09:30Parlons librairement, parlons football.
00:09:32Voilà, alors Didier Deschamps déjà.
00:09:34Bah oui, Didier Deschamps.
00:09:36Merci pour tout, monsieur.
00:09:38Et puis au revoir.
00:09:40Ça fait 12 ans, c'est ça ?
00:09:42Vous dites ça fait beaucoup.
00:09:44Ça fait beaucoup, d'abord oui, ça fait beaucoup.
00:09:46Et puis surtout,
00:09:48le problème quand on ne mise que sur la victoire,
00:09:51c'est qu'il faut qu'il y ait une victoire.
00:09:54Sinon, ça ne sert à rien.
00:09:56Oui, parce qu'au niveau du jeu, c'est zéro, c'est ça.
00:09:59Ce n'est pas beau à voir.
00:10:01C'est zéro.
00:10:02C'est un peu mou, quoi.
00:10:03J'ai quand même l'impression de voir jouer les Girondins de Bordeaux.
00:10:08Les pauvres, laissez-les parce qu'en plus,
00:10:10il y a des problèmes à la direction,
00:10:12les actionnaires et tout ça en ce moment.
00:10:14J'ai peut-être un peu tiré sur l'ambiance.
00:10:16C'est vrai, c'est possible, c'est possible.
00:10:19Et j'envoie tous mes amis Bordeaux.
00:10:21Les gens misent tout sur le résultat,
00:10:25sur la solidité défensive et sur le résultat.
00:10:27Et je pense que l'Espagne a montré
00:10:29qu'on pouvait gagner une grande compétition
00:10:31en pratiquant un football agréable,
00:10:34en attaquant et en n'étant pas un épicier.
00:10:37Donc, comme on n'a rien contre les épiciers,
00:10:39mais qu'on a envie de dire...
00:10:41Surtout, ne vous en prenez pas au boucher charcutier.
00:10:44Parce qu'on n'a rien à représenter.
00:10:52Je me reprends, j'arrête de critiquer les corporations.
00:10:55Je pense que là, c'est le moment
00:10:58de dire à l'idée des gens, merci beaucoup.
00:11:01Ce jeu-là ne marque plus les gens,
00:11:05ne convainc plus les gens.
00:11:07Et surtout, il ne gagne pas parce qu'il y a des très bons résultats
00:11:09pour l'équipe de France.
00:11:11Actuellement, il y a un titre de champion du monde
00:11:14sur les 14 dernières années.
00:11:16Il y a une Ligue des Nations et il y a deux finales.
00:11:19Une de Coupe du Monde et une de Championnat d'Europe.
00:11:22La Ligue des Nations, pour mettre en avant
00:11:25la Ligue des Nations dans le bilan...
00:11:27Ne l'enlevez pas, c'est la seule
00:11:29que Karim Benzema a pu remporter.
00:11:31Attendez, c'est une mauvaise foi incroyable.
00:11:34Non, c'est factuel.
00:11:38Réaction peut-être des vrais voix ?
00:11:41J'étais atterrée de voir qu'à chaque match,
00:11:44on passait et qu'on ne marquait aucun but.
00:11:47Je me disais, on va finir en finale
00:11:49sans avoir marqué de but et on sera peut-être
00:11:51champion du monde sans avoir marqué de but en finale.
00:11:53Au moment où on a marqué un but, finalement,
00:11:55on a perdu, c'était en demi-finale.
00:11:57C'est hyper paradoxal.
00:11:59On n'a pas eu de spectacle cette année avec l'équipe de France.
00:12:01Aucun spectacle.
00:12:02Pas que cette année.
00:12:04Je suis gentil, moi.
00:12:06Moi aussi.
00:12:07C'est vrai que je suis parti sur des mauvaises bases,
00:12:08mais c'est vrai que normalement, je suis gentil aussi.
00:12:10On a un spécialiste en plateau sur le foot, Abel Bouilly.
00:12:13Pas tant que ça, mais c'est vrai que Didier Deschamps
00:12:16me fait penser au sélectionneur allemand Joachim Löw
00:12:18qui est resté très longtemps aussi,
00:12:20qui a pourtant aussi gagné la Coupe du Monde 2014
00:12:22au Brésil avec l'Allemagne.
00:12:24Heureusement qu'il nous dit qu'il n'est pas spécialiste.
00:12:26Ce ne sont que des petites choses.
00:12:28C'est vrai qu'aujourd'hui, on voit que,
00:12:30non seulement l'équipe de France ne joue pas bien,
00:12:32mais l'équipe de France est devenue prévisible.
00:12:34Tous les sélectionneurs adverses savent
00:12:36que Didier Deschamps mise sur la défense,
00:12:38qu'il n'en a rien à faire du beau jeu
00:12:40ni de l'efficacité offensive.
00:12:42Lui, s'il peut gagner tous les matchs 1-0
00:12:44ou au pénalty, quitte à gagner, il y va.
00:12:46Aujourd'hui, les Français ne suivent plus.
00:12:48On est très attaché à notre équipe nationale,
00:12:50mais on a besoin de rêver un petit peu plus.
00:12:52Un petit mot de football ?
00:12:54Je ne suis absolument pas passionnée,
00:12:56mais j'ai voulu regarder un match.
00:12:58Je me suis fait quand même m'y mettre.
00:13:00J'ai trouvé ça prodigieusement ennuyeux.
00:13:02C'était la demi-finale.
00:13:04J'ai rien vu de spectaculaire.
00:13:06Sinon, il y a le handball qui est pas mal.
00:13:08Oui, ça c'est pas mal.
00:13:10Le basket aussi, c'est bien.
00:13:12Le volleyball.
00:13:14Dans un instant, ça va être les 3 mots
00:13:16de l'actu, chers auditeurs.
00:13:18Vous restez avec nous, surtout.
00:13:20Cécile est en vacances, je crois.
00:13:22Puis Philippe aussi.
00:13:24Ah oui, cette semaine, il a un vacances.
00:13:26Il est passé nous faire un coucou.
00:13:28Il est venu nous voir quand même.
00:13:30On l'embrasse aussi, d'ailleurs.
00:13:32Allez, c'est parti pour les 3 mots
00:13:34dans l'actu.
00:13:38Vos 3 mots du jour, Félix Mathieu.
00:13:40Abbé, perchoir et bassine.
00:13:42L'abbé Pierre accusé d'agression sexuelle
00:13:44par plusieurs femmes 17 ans après sa mort.
00:13:46Les faits auraient été commis entre 1970 et 2005
00:13:48selon un rapport indépendant commandé
00:13:50par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre.
00:13:52Qui sera élu président ou présidente
00:13:54de l'Assemblée Nationale demain ?
00:13:56Les candidats des différentes tendances se font connaître.
00:13:58La gauche promettait un candidat commun,
00:14:00mais pour le moment, ça semble aussi compliqué que pour Matignon.
00:14:02Et puis les forces de l'ordre
00:14:04sur le qui-vive dans les Deux-Sèvres
00:14:06où l'État redoute des affrontements entre opposants aux méga-bassines
00:14:08et agriculteurs.
00:14:10La préfecture a interdit la manifestation de ce week-end.
00:14:16L'Église catholique exprime sa douleur
00:14:18et sa honte sur les réseaux sociaux
00:14:20après ses accusations d'agression sexuelle
00:14:22contre l'abbé Pierre.
00:14:24Un choc à la mesure du statut d'icône
00:14:26de cette figure de la lutte contre l'exclusion
00:14:28après sa disparition en janvier 2007.
00:14:32Se voir mourir,
00:14:34c'est une rencontre longtemps attendue
00:14:36avec un ami.
00:14:38Bonsoir à tous.
00:14:40Dans l'actualité que nous vous présentons
00:14:42tous les soirs, il y a des hommages de circonstances
00:14:44et il y a les autres.
00:14:46Depuis ce matin, c'est une émotion et un respect
00:14:48profond qu'on sent monter de tout le pays.
00:14:50La France est touchée au cœur.
00:14:52A dit Jacques Chirac, nous l'entendrons.
00:14:54Et une large partie de cette édition sera consacrée
00:14:56à la disparition de l'abbé Pierre
00:14:58qui aura droit à un hommage national vendredi.
00:15:02L'ouverture de David Pujadas sur France 2
00:15:04à l'époque, Emmaüs et la fondation
00:15:06Abbé Pierre ont donc commandé
00:15:08un rapport indépendant suite au témoignage
00:15:10d'une femme qui dit avoir subi
00:15:12une agression sexuelle.
00:15:14Rapport mené en interne par EGAE,
00:15:16un cabinet spécialisé dans la prévention
00:15:18des violences. C'est ce qu'expliquent
00:15:20les associations dans un communiqué commun.
00:15:22Il en ressort donc d'autres accusations
00:15:24similaires, des accusations d'agressions sexuelles
00:15:26pour des faits qui auraient été commis
00:15:28entre 1970 et 2005
00:15:30dans son communiqué. L'église, je cite,
00:15:32tient à assurer les personnes victimes
00:15:34de sa profonde compassion. Le choc
00:15:36est grand tant la figure est consensuelle.
00:15:38L'abbé Pierre a longtemps été de son vivant la personnalité
00:15:40préférée des Français dans les classements.
00:15:42Bon, alors évidemment, les vrais voix
00:15:44vous allez réagir. Déjà, Judith,
00:15:46Judith Beller, vous êtes, je le rappelle
00:15:48aussi secrétaire générale de l'association
00:15:50Destin de Femmes. Ça vous surprend
00:15:52ces accusations ?
00:15:54J'ai envie de dire que les masques tombent,
00:15:56les idoles tombent.
00:15:58Moi, je tombe des nues, un petit peu quand même.
00:16:00Lui, il a quand même sauvé tant de femmes de la rue
00:16:02qu'on se demande comment il l'a fait.
00:16:04Cela dit, j'y mets
00:16:06toujours un petit point.
00:16:08J'ai toujours peur des condamnations
00:16:10médiatiques. En l'occurrence, il ne peut pas répondre.
00:16:12Il n'est plus là pour répondre.
00:16:14Tout ça, en tout cas, est un imbroglio
00:16:16qui permet, une fois de plus, de faire la lumière
00:16:18sur des situations qui ont perduré pendant
00:16:20tant d'années et qui doivent absolument changer
00:16:22pour toujours.
00:16:24Corinne Tapirot. Moi, en tant que femme
00:16:26et défenseur des
00:16:28droits des femmes, je suis choquée.
00:16:30Mais moi, je ne suis pas
00:16:32une adoratrice de l'abbé Pierre.
00:16:34Je n'aimais pas ses prises de position politique.
00:16:36Je n'aimais pas
00:16:38son revirement sur un certain nombre de sujets.
00:16:40Donc, être étonnée,
00:16:42je ne sais pas. Je pense que l'homme,
00:16:44la chair est faible et que c'est un homme comme un autre
00:16:46et que l'Église a déjà
00:16:48eu beaucoup à se
00:16:50débattre dans ces situations
00:16:52sur des viols pour des
00:16:54mineurs, des petits garçons notamment.
00:16:56Je trouve que c'est quand même très
00:16:58problématique parce qu'au final,
00:17:00on ne peut plus faire confiance à personne.
00:17:02Véronique Langlais.
00:17:04Surprise sur le moment et puis après,
00:17:06effectivement, avec le recul,
00:17:08malheureusement,
00:17:10on peut concevoir, malheureusement,
00:17:12que ça ait pu être.
00:17:14Surtout, à l'époque, les femmes
00:17:16ne parlaient pas parce qu'on avait peur aussi
00:17:18du jaillissement que ça pouvait faire
00:17:20au sein de l'Église et au sein de ses associations.
00:17:22Donc, j'imagine qu'il a
00:17:24effectivement fallu une longue enquête
00:17:26pour que ça puisse apparaître.
00:17:28Mais moi, je suis
00:17:30moins mesurée quant au doute parce que
00:17:32je pense que malheureusement, il y en a partout.
00:17:34Ce genre de profil, que quand
00:17:36on est sous emprise, qu'on admire un homme,
00:17:38on peut faire des choses
00:17:40malheureusement que l'on
00:17:42regrette après avec le recul.
00:17:44Donc, c'est une histoire
00:17:46d'emprise pour vous.
00:17:48J'ai beaucoup de pensées pour ces victimes
00:17:50et je compatis vraiment, énormément.
00:17:52Abel Boyi, alors évidemment,
00:17:54il y a cette situation
00:17:56qui se passe dans un cas
00:17:58particulier puisque
00:18:00la personne accusée est décédée
00:18:02en 2007.
00:18:04Comment judiciairement...
00:18:06Bien entendu, on peut toujours sortir
00:18:08le blabla de la présomption d'innocence,
00:18:10principe qu'il faut respecter, mais moi-même étant
00:18:12très engagé sur la lutte contre les violences faites aux femmes
00:18:14et aux enfants, j'ai toujours tendance à croire
00:18:16les présumées victimes. Après,
00:18:18on attendra de voir. C'est vrai qu'il y a
00:18:20l'aspect de l'emprise, mais comment
00:18:22la victime gère aussi le choc
00:18:24post-traumatique, il y a l'amnésie traumatique,
00:18:26il y a tellement de choses qu'il faut prendre en compte
00:18:28et c'est très difficile quand quelqu'un
00:18:30est hyper médiatisé, c'est-à-dire qu'il y a
00:18:32une toute puissance, il y a tout un système
00:18:34qui est à la botte de la personne, surtout
00:18:36dans ce type de domaine, l'humanitaire.
00:18:38Comme vous l'avez dit, Judith, il a aidé tellement de femmes
00:18:40à sortir de la rue, il avait un discours
00:18:42tellement humaniste, tellement empreint
00:18:44de fraternité, d'amour du prochain,
00:18:46que c'est difficile à croire. Mais en réalité, il ne faut
00:18:48mettre personne sur un piédestal.
00:18:50Parce que la société est tellement corrompue
00:18:52malheureusement. Alors, si je peux permettre,
00:18:54je ne m'étais pas en doute, ces victimes.
00:18:56Ce que je disais, c'est simplement
00:18:58ce qui est important, c'est de ne pas
00:19:00condamner médiatiquement, globalement,
00:19:02les gens avant qu'ils aient pu se défendre.
00:19:04Ça va être compliqué quand même d'arriver...
00:19:06Ça va être compliqué parce que, bon,
00:19:08les victimes,
00:19:10ça va être assez compliqué
00:19:12à faire la lumière sur tout ça.
00:19:14Et c'est encore plus dommage pour les victimes
00:19:16d'ailleurs, parce qu'elles ont eu
00:19:18affaire à quelqu'un qui était intouchable
00:19:20toute leur vie, et que maintenant
00:19:22il reste intouchable.
00:19:24C'est ça qui est terrible, par sa mort.
00:19:26Il reste intouchable.
00:19:28Deuxième mot, en bref, Perchoir, avec ce sprint
00:19:30final pour la course à la présidence de l'Assemblée
00:19:32nationale. Félix Mathieu.
00:19:34Les groupes politiques affinent leur stratégie pour obtenir
00:19:36cette présidence. Demain, un enjeu
00:19:38pour la gauche, évidemment, alors que ces négociations pour
00:19:40Matignon restent dans l'impasse. Le nouveau Front
00:19:42populaire promettait de s'entendre sur un candidat commun
00:19:44pour le Perchoir. Reste à savoir qui,
00:19:46c'est comme pour un hypothétique Premier ministre.
00:19:48On va en reparler dans quelques minutes.
00:19:50De ça, concernant les autres, en tout cas, on a
00:19:52les candidats pour le moment, la sortante Yael Brune-Pivet,
00:19:54l'ancienne présidente de l'Assemblée,
00:19:56l'indépendant-centriste Charles de Courson,
00:19:58Annie Genevard pour les Républicains, et puis Sébastien
00:20:00Chenu du RN. Élection incertaine
00:20:02prévue demain à 15h.
00:20:04Troisième mot, bassines. La préfecture des Deux-Sèvres
00:20:06a interdit la manifestation de ce week-end
00:20:08contre les méga-bassines. Des opposants aux réserves d'eau
00:20:10déjà réunis dans un village à Melle.
00:20:12Certains opposants à ces bassines
00:20:14entendaient manifester ce week-end.
00:20:16Manifestation interdite, finalement,
00:20:18par la préfecture, tandis que des agriculteurs
00:20:20entendent se rendre sur place pour défendre
00:20:22leur matériel contre d'éventuelles dégradations.
00:20:24Et face à la présidente du Conseil
00:20:26départemental, Coralie Denoux, qui en appelle
00:20:28à éviter l'affrontement, et bien la présidente
00:20:30de la coordination rurale, Véronique Leflocq,
00:20:32défend la nécessité de protéger
00:20:34les sites visés, selon elle, par les militants
00:20:36écologistes. Ça serait laisser
00:20:38la place à ces milices, à ces
00:20:40activistes qui n'ont que faire
00:20:42de l'écologie, mais en tout cas qui veulent une seule chose,
00:20:44c'est vider nos territoires.
00:20:46L'agriculture, nous, c'est notre vie.
00:20:48Et je pense que vous avez votre place
00:20:50avec nous. Venez à Melle à 6h du matin.
00:20:52Nous irons dans nos exploitations.
00:20:54Nous serons là juste sur la défensive.
00:20:56C'est notre rôle. Ils s'arrangeront pour vous faire
00:20:58payer à vous, agriculteurs,
00:21:00les violences qui seront commises
00:21:02si vous venez vendredi et samedi. Pour les pratiquer
00:21:04un petit peu, je peux vous assurer que ce n'est pas vous
00:21:06qui gagnerez, malheureusement. Et je
00:21:08partage vos propos sur nos agriculteurs.
00:21:10Il faut être là pour les défendre. Et pour
00:21:12les défendre, il faut que nos agriculteurs
00:21:14gardent leur calme. La violence
00:21:16ne fera pas avancer le dossier.
00:21:18L'échange entre Coralie Denoux du Conseil départemental
00:21:20des Deux-Sèvres et Véronique Leflocq de la coordination
00:21:22rurale, ce matin au micro de Benjamin Gless
00:21:24sur ce radio. Merci Félix Mathieu.
00:21:26A 17h30 dans un instant, Marine Tondelier
00:21:28l'a déclarée aujourd'hui à Lannemare. La chef
00:21:30des écologistes critique la guerre de leadership
00:21:32au sein du nouveau front populaire
00:21:34et déplore que cela nuise à la crédibilité
00:21:36de la coalition.
00:21:38La gauche, c'est elle qui la critique le mieux.
00:21:40Notre grand débat s'ouvre
00:21:42dans un instant autour de cette question.
00:21:44Hashtag Marie Tondelier.
00:21:46Êtes-vous écoeuré par la gauche ?
00:21:48Ce sont les propos de Marine Tondelier
00:21:50pour nous répondre à San Lacaoule,
00:21:52secrétaire générale des Jeunes Communistes.
00:21:54Il sera avec nous dans un instant.
00:21:56Il est arrivé !
00:21:58Il est là !
00:22:00Vous savez ce qu'on fait ? On fait juste
00:22:02une petite réponse avant de se retrouver dans un instant.
00:22:04Vous êtes aussi écoeuré ?
00:22:06Fatigué.
00:22:08Il faut des actes. On a beaucoup parlé.
00:22:10Il faut des actes et il faut se poser
00:22:12les vraies questions. J'espère qu'on
00:22:14le fera dans les prochains jours et on l'abordera dans quelques
00:22:16secondes avec vous. A tout de suite.
00:22:18A tout de suite San Lacaoule. Restez avec nous
00:22:20pour le grand débat du jour.
00:22:22Les vraies voix de l'été sont avec vous.
00:22:24Je vous les rappelle. Corinne Tapiero, vous êtes éditorialiste
00:22:26chez nous, chez Sud Radio.
00:22:28Véronique Langlais, qui est
00:22:30présidente du syndicat des Bouchers de Paris
00:22:32et vice-présidente de l'Académie de la
00:22:34viande. On adore la viande.
00:22:36Après, il y a des gens qui n'aiment pas.
00:22:38Oui, ça ne va pas plaire à tout le monde.
00:22:40Abel Boyi, président de l'association
00:22:42Tous Uniques à Tous Unis. Vous êtes toujours là avec nous.
00:22:44Toujours. On est contents.
00:22:46Parce que si on est tous uniques et tous unis, ça plait à tout le monde.
00:22:48On a le droit de manger de la viande.
00:22:50Grand débat du jour !
00:22:52Les vraies voix Sud Radio.
00:22:54Le grand débat du jour.
00:22:56Marine Tondelier l'a déclarée aujourd'hui.
00:22:58Elle en a marre. La chef des écologistes se dit
00:23:00également en colère, écœurée,
00:23:02épuisée, désolée du spectacle que donne le
00:23:04Nouveau Front Populaire. Elle critique la guerre
00:23:06de leadership pour s'entendre sur un candidat
00:23:08pour Matignon. Il n'y a plus
00:23:10de table de négociation,
00:23:12il faut le dire, a-t-elle souligné,
00:23:14affirmant que cette situation ne fait que nuire à la
00:23:16crédibilité de la coalition aux yeux
00:23:18du public. La France Insoumise a annoncé
00:23:20la suspension des discussions. Cette décision
00:23:22a plongé la coalition Nouveau Front
00:23:24Populaire dans une crise profonde.
00:23:26Marine Tondelier estime que les divisions
00:23:28internes s'appellent les efforts pour présenter un front
00:23:30uni face au défi politique actuel.
00:23:32Elle appelle à un retour à la table des négociations
00:23:34avec un esprit de compromis et de
00:23:36coopération. Parlons vrai,
00:23:38Marine Tondelier a-t-elle finalement livré
00:23:40la critique la plus cingante
00:23:42du Nouveau Front Populaire
00:23:44lors de cette période post-dissolution ?
00:23:46Quand ça vient des droites ou du
00:23:48centre, ça semble subjectif. Mais
00:23:50là, de la gauche elle-même,
00:23:52c'est que ça doit être vrai. Nous vous
00:23:54posons la question, les auditeurs de Sud Radio
00:23:56hashtag Marine Tondelier, êtes-vous
00:23:58écoeuré par la gauche ?
00:24:00Eh bien oui, vous l'êtes, à 93%.
00:24:02C'est assez clair. Allez-vous continuer
00:24:04à voter sur le compte X de Sud Radio et puis
00:24:06à nous appeler au 0826 300 300 ?
00:24:08Évidemment aussi. Alors pour nous aider à répondre
00:24:10à cette question, notre invité Frédéric.
00:24:12Oui, notre invité, alors
00:24:14il vient du Parti
00:24:16Communiste, il est Secrétaire Général
00:24:18des Jeunes Communistes,
00:24:20Hassan Lakehoul.
00:24:22Merci d'être avec nous.
00:24:24C'était finalement courageux de venir.
00:24:26Écoutons quand même ce qu'a dit
00:24:28Marine Tondelier ce matin
00:24:30chez nos confrères de France Télévision
00:24:32pour qu'on ne nous accuse pas de travestir
00:24:34les données du problème, c'est bien ça.
00:24:36Je suis écoeurée, j'en ai marre, je suis fatiguée
00:24:38parce que ça fait quand même 6 semaines qu'on y est.
00:24:40Et je suis désolée du spectacle qu'on donne aux Françaises
00:24:42et aux Français, en particulier à celles et ceux qui nous
00:24:44ont élus. Donc je pense qu'il faut
00:24:46dire maintenant les choses. Il faut dire que les
00:24:48communistes et les écologistes, depuis
00:24:50notre victoire, parce que oui, nous avons
00:24:52gagné, que personne ne s'y attendait, que nous l'avons
00:24:54fait, que nous en étions extrêmement émus,
00:24:56nous et tous nos électeurs, on a suscité beaucoup d'espoir.
00:24:58Cet espoir s'est transformé en
00:25:00colère, notre joie s'est transformée en
00:25:02honte.
00:25:04Elle y va, c'est clair.
00:25:06Qu'est-ce que ça vous inspire vous, Hassan
00:25:08Lakehoul, parce qu'elle vous attaque très directement, vous les
00:25:10communistes. C'est fort,
00:25:12moi je trouve qu'elle a raison de parler
00:25:14en ces termes. Fabien Roussel l'avait fait un peu
00:25:16avant, il disait qu'il fallait que ça aille plus
00:25:18vite, que lui aussi était fatigué
00:25:20et inquiet du spectacle qu'on donnait à voir aux Français.
00:25:22Moi je suis d'accord, c'est vrai qu'on
00:25:24a l'impression qu'il y a eu les élections
00:25:26puis maintenant qu'il y a une espèce de
00:25:28conclave de chefs à plumes
00:25:30dans des négociations pseudo-secrètes.
00:25:32C'est vrai que je trouve que ça donne une mauvaise image.
00:25:34Et ce qui est aussi exaspérant,
00:25:36je trouve, c'est qu'on parle du matin
00:25:38au soir d'un nom de Premier ministre.
00:25:40On parle que de ça. Fini les propositions.
00:25:42On n'entend plus parler du programme.
00:25:44On n'entend plus parler de l'augmentation
00:25:46des salaires, du blocage des prix,
00:25:48de comment on fait pour avoir accès à une
00:25:50bonne alimentation et de qualité.
00:25:52C'est pour ça que ça serait bien de trouver.
00:25:54Vous pourriez reparler.
00:25:56Moi je pense que ça serait bien de trouver la méthode
00:25:58du consensus. Visiblement là, elle n'a pas marché.
00:26:00Peut-être qu'il faut se dire. De toute façon
00:26:02à la fin, c'est les députés qui vont décider.
00:26:04Donc est-ce qu'on ne peut pas avoir un vote
00:26:06des députés, des communistes, des écolos,
00:26:08des socialistes et des insoumis ?
00:26:10Là ils sont réunis en ce moment même pour trouver
00:26:12le nom du chef
00:26:14de l'Assemblée nationale.
00:26:16Ils en profitent.
00:26:18Ils n'ont pas beaucoup de temps là.
00:26:20Moi je suis d'accord, c'est fatigant.
00:26:22Ce qui est fatigant, c'est qu'on ne parle plus du programme
00:26:24et on ne parle plus non plus de comment on va faire
00:26:26pour trouver une majorité sur notre projet.
00:26:28Parce qu'à l'Assemblée nationale, on le sait,
00:26:30ça va être très serré. Mais peut-être aussi
00:26:32qu'il faut qu'on aille trouver une majorité dans le pays.
00:26:34Parce que là, on n'a rien réglé.
00:26:36La gauche, elle reste minoritaire.
00:26:38Il faut le dire.
00:26:40Les ouvriers, les employés ont voté
00:26:42majoritairement quand même pour le Rassemblement national.
00:26:44Il va falloir entamer tous ces chantiers.
00:26:46Et là, on ne parle que d'un potentiel super-héros
00:26:48qui va régler tous les problèmes. Donc oui, ça c'est fatigant.
00:26:50Je suis d'accord. Il faut qu'on parle du mouvement
00:26:52social, il faut qu'on parle de comment on arrive à obtenir
00:26:54des majorités sur notre projet.
00:26:56Corine Tapiro, une fois n'est pas coutume, je vais
00:26:58citer Marine Le Pen, tout est mieux qu'un gouvernement
00:27:00du nouveau Front populaire. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:27:02Écoutez, je ne sais pas
00:27:04ce qu'il y a de mieux. En tout cas, moi, je suis
00:27:06très dubitative sur
00:27:08les propos de Marine Tendelier, comme si
00:27:10elle découvrait l'eau chaude ce matin,
00:27:12ou l'eau tiède. Il y a toujours eu
00:27:14de très grosses difficultés à s'entendre
00:27:16sur des noms, sur des projets.
00:27:18D'abord parce que Jean-Luc Mélenchon,
00:27:20pour ne pas le nommer, est
00:27:22en opposition avec le Parti socialiste
00:27:24depuis qu'il a perdu sa fameuse
00:27:26motion au Congrès de Tours. Donc, je vais vous dire
00:27:28s'il a la rancune tenace, cet homme-là.
00:27:30On avait le maître des horloges,
00:27:32avec lui, on a le maître du grand bazar.
00:27:34C'est à peu près dans cette lignée.
00:27:36Je suis aussi très étonnée
00:27:38d'entendre la gauche, qui est quand même à 110
00:27:40voix d'une majorité absolue,
00:27:42nous dire qu'ils ont gagné. En tout cas,
00:27:44cette coalition, ils n'ont rien gagné du tout.
00:27:46Ils ont simplement
00:27:48été élus
00:27:50contre les
00:27:52candidats de Marine Le Pen, ce qui n'est pas du tout
00:27:54la même chose. Ce n'est pas une adhésion au projet.
00:27:56Il faut arrêter de leurrer les Français.
00:27:58Je crois qu'il serait sage que ces
00:28:00partis se mettent d'accord ou ne se mettent pas d'accord.
00:28:02Moi, peu importe le nom qui sortira.
00:28:04De toute façon, ça va être ubuesque
00:28:06et il y aura encore des divisions.
00:28:08Mais ce qui est certain, c'est que la France
00:28:10ne va pas aller bien avec aucune
00:28:12majorité. Donc, aucun projet ne pourra passer.
00:28:14Aucune loi, aucun texte.
00:28:16Donc, je ne vois vraiment pas quelle est la
00:28:18clarification que Macron a apportée
00:28:20avec cette histoire de dissolution.
00:28:22Mais une coalition, quand même, comme le
00:28:24Nouveau Front Populaire, une coalition de gauche,
00:28:26ça a son importance, Véronique Lenglet.
00:28:28Pour moi, j'ai beaucoup de mal, justement,
00:28:30par rapport à mon métier, à
00:28:32admettre qu'il y ait une coalition quand on voit
00:28:34des profils complètement différents, comme Sandrine
00:28:36Rousseau par rapport à
00:28:38Fabien Roussel.
00:28:40Vous parlez de la viande, là.
00:28:42C'est vrai que là, du coup, ça peut servir.
00:28:44Oui, mais en fait, c'est ça aussi
00:28:46le sujet aujourd'hui. C'est comment des profils
00:28:48aussi différents peuvent trouver un accord.
00:28:50Puisqu'il ne s'agit pas forcément
00:28:52du profil, mais aussi de ce qu'il y a derrière
00:28:54ces personnalités-là. Quels sont leurs programmes ?
00:28:56Qu'est-ce qu'ils envisagent ?
00:28:58Quand on voit, effectivement,
00:29:00que ça part
00:29:02des écologistes
00:29:04à la NUPES,
00:29:06ça représente tellement de profils
00:29:08différents. Et finalement, qu'ils ne
00:29:10représentent pas forcément la France. Parce que quand on regarde
00:29:12de près les électeurs, qu'ils soient
00:29:14ceux du RN ou
00:29:16ceux, effectivement, du Nouveau
00:29:18Front Populaire, pardon,
00:29:20il y a beaucoup de gens qui ont voté par dépit
00:29:22par rapport à Macron, en fait, qui ont voulu
00:29:24faire leur petite vengeance personnelle.
00:29:26Et on en est là aujourd'hui.
00:29:28C'est qu'il est tombé dans son propre piège, M. Macron.
00:29:30Bon, 0 826
00:29:32300 300, Judith. Nous appelions
00:29:34les auditeurs, ils sont là. Oui, Baptiste,
00:29:36vous êtes là, toujours.
00:29:38Je suis toujours là. Alors vous, Baptiste, vous êtes
00:29:40écœuré. C'est comme ça que vous répondez à notre question
00:29:42du jour.
00:29:44C'est un peu fort. Je commence à être un peu
00:29:46saoulé et un peu déçu,
00:29:48forcément, parce que, en fait,
00:29:50alors, malgré ce que peut dire
00:29:52Corine, pardon, mais le Front Populaire,
00:29:54le Nouveau Front Populaire, a gagné
00:29:56ses élections, point.
00:29:58C'est-à-dire qu'en fait, quand on a le plus grand nombre
00:30:00de députés parmi les forces en présence,
00:30:02on peut parler d'une victoire.
00:30:04Alors, attendez, Baptiste, pourquoi non qu'à Corine Tapirou ?
00:30:06Non, parce que le Nouveau, regardez,
00:30:08vous ne pouvez pas dire que le Nouveau Front Populaire
00:30:10a gagné ses élections. Alors, c'est sûr, quand on additionne
00:30:12les trois, ils ont plus, un peu
00:30:14plus de députés, néanmoins.
00:30:16Les quatre. Les quatre, pardon,
00:30:18excusez-moi, je suis en train d'oublier. Non, mais je fais dans votre sens,
00:30:20pour le coup, en plus. Donc, c'est ça.
00:30:22Donc, ça veut dire que là, on a quatre groupes différents,
00:30:24ils ne sont d'accord sur rien. D'ailleurs, ils l'avaient promis
00:30:26quand ils se sont entendus pour faire cette
00:30:28coalition qui était faite de la Carpe et du Lapin,
00:30:30qui était incohérente,
00:30:32ils n'étaient d'accord sur rien. Ils avaient dit, on fait
00:30:34cette entente et on s'engueulera après.
00:30:36Enfin, une promesse tenue.
00:30:38Baptiste, allez-y. Vous êtes
00:30:40écologiste, Baptiste, c'est ça ?
00:30:42Oui, mais je ne suis pas d'accord avec ce qui vient d'être dit,
00:30:44je suis désolé, mais en fait,
00:30:46je vous laisse l'insulte de la Carpe et du Lapin,
00:30:48parce que ça, je n'ai pas envie d'entrer là-dedans.
00:30:50Moi, je suis effectivement électeur de gauche, donc je ne trouve pas
00:30:52que ce soit l'allée de la Carpe et du Lapin.
00:30:54Quant au programme, c'est peu ou prou le même
00:30:56que le programme de la NUTES en 2022
00:30:58qui a été mis à jour avec les
00:31:00actualités, notamment la nécessité de taxer
00:31:02les super-profits. Que disent les différences
00:31:04sur le programme ? C'est un fait, et
00:31:06à la limite, c'est le jeu de toute coalition
00:31:08politique, parlementaire, ça existe
00:31:10dans tous les pays démocratiques du monde.
00:31:12En fait, ce n'est pas grave. L'important, c'est d'être
00:31:14d'accord sur l'essentiel.
00:31:16Parce que les quatre formations du Front Populaire sont d'accord
00:31:18sur l'essentiel, qui est de lutter contre
00:31:20le dérèglement climatique, de lutter contre
00:31:22les inégalités sociales et la pauvreté.
00:31:24Ça, c'est le plus important.
00:31:26La deuxième chose que j'aurais envie de dire à Corinne, pardon,
00:31:28mais c'est qu'en fait, cette question ne s'est pas
00:31:30posée quand, en 2022,
00:31:32Macron a eu une majorité relative
00:31:34composée par trois
00:31:36partis politiques qui, eux aussi,
00:31:38ont des désaccords. Pardon, mais Jean-François Matéi,
00:31:40qui est le patron du Modem à la Fondée Nationale,
00:31:42a marqué plusieurs fois sa différence
00:31:44avec Macron. Cette question-là
00:31:46ne se posait pas à cette époque-là.
00:31:48Pourquoi ce qu'on entend ?
00:31:50Merci Baptiste.
00:31:52Vous restez dans le coin.
00:31:54On va se retrouver, bien sûr, après.
00:31:56Ça réagit en plateau, effectivement.
00:31:58Pour moi, la problématique, c'est que même là,
00:32:00on parle toujours de casting et on ne parle pas des électeurs.
00:32:02On a quand même
00:32:04failli avoir,
00:32:06on appelle ça l'extrême droite,
00:32:08M. Bardella, peu importe,
00:32:10comment dire, en Premier ministre,
00:32:12peur à beaucoup de monde, indépendamment
00:32:14d'être partisan ou pas. Il y a des gens qui étaient pour,
00:32:16il y a beaucoup de gens qui ont eu peur.
00:32:18Il n'y avait qu'à voir le dimanche soir, justement,
00:32:20tous ces gens pleuraient, notamment Place de la République
00:32:22et dans beaucoup de rues de France. Donc, il y a un espoir
00:32:24qui est né. Maintenant, la problématique au niveau
00:32:26de la communication de ce nouveau Front Populaire,
00:32:28c'est qu'on avait l'impression qu'au début,
00:32:30il fallait limite les applaudir parce qu'ils avaient
00:32:32concocté un programme en dix minutes.
00:32:34Donc, c'était un exploit.
00:32:36Ensuite, on nous a annoncé la nomination
00:32:38d'un ou d'une Première Ministre potentielle.
00:32:40Donc, c'était dans quelques jours,
00:32:42à la fin de la semaine. Non, dans quelques heures.
00:32:44Non, finalement, dans d'autres pays,
00:32:46ça prend plusieurs mois. Donc, au final,
00:32:48les électeurs de gauche, où est-ce qu'ils se retrouvent ?
00:32:50Il y a les électeurs de gauche et ceux qui ont voté
00:32:52contre les autres aussi. Donc,
00:32:54aujourd'hui, il y a une communication.
00:32:56C'est assez compliqué et c'est désolant,
00:32:58en fait. Moi, j'ai beaucoup de...
00:33:00– Parce que personne ne veut l'entendre, quoi. – Mais oui, mais c'est désolant.
00:33:02Mais même au niveau de ce qui a été dit, bon, effectivement,
00:33:04on peut dire que c'est beau, on peut tirer notre chapeau
00:33:06parce qu'elle aurait été honnête. Mais les coalitions
00:33:08sont toujours remplies de disputes.
00:33:10Si on remonte dans l'histoire, Georges Marchais
00:33:12a bien claqué la porte au nez de François Mitterrand
00:33:14pour 1980. Donc,
00:33:16c'est faux de dire qu'on marche
00:33:18main dans la main en chantant
00:33:20« When the Saints » avec des roses à la bouche.
00:33:22Donc, là, on voit...
00:33:24– Il a signé une image.
00:33:26Ça donne envie de chanter.
00:33:28– Il faut vraiment faire attention à ce que la communication
00:33:30ne rime pas, ou en tout cas ne soit pas
00:33:32interprétée comme une manipulation pour les électeurs.
00:33:34– Alors, je le rappelle, le secrétaire général des Jeunes
00:33:36communistes est avec nous en plateau
00:33:38sur Sud Radio, Hassan Lakehoul.
00:33:40On se titillait
00:33:42avec Corinne en disant « Non, c'est pas 3,
00:33:44c'est 4. » Finalement, ça m'amène à cette question.
00:33:46C'est pas 3 plus 1, le Front
00:33:48populaire, aujourd'hui ? Le nouveau Front populaire ?
00:33:50– Non, c'est 4 forces qui se sont
00:33:52rassemblées. Et d'autant plus que, comme
00:33:54je vous disais jusqu'à présent... – Dont 3 compatibles ?
00:33:56– 3 incompatibles ?
00:33:58– Dont 3 compatibles et 1 incompatible.
00:34:00– Non, je pense qu'il y a 4 forces qui se sont rassemblées...
00:34:02– Quoi ? Et les filles, c'est pas incompatible avec vous ?
00:34:04– Non, il y a 4 forces qui se sont rassemblées parce qu'on est d'accord
00:34:06sur l'essentiel. Évidemment qu'on a des divergences
00:34:08et on en a pas mal parlé ces derniers temps. – Mais plus avec
00:34:10le 1, c'est pour ça que je dis 3 plus 1, non ?
00:34:12– Ça dépend des sujets, mais si on était d'accord
00:34:14sur tout, on serait dans le même parti. Donc, évidemment
00:34:16qu'on a des divergences. Mais je suis d'accord avec ce que vous avez
00:34:18dit, il y a quand même beaucoup de gens
00:34:20qui ont voté à gauche et qui ont été, je crois,
00:34:22rassurés au soir du second tour.
00:34:24Beaucoup de gens qui avaient peur. Donc,
00:34:26il ne faut pas les décevoir. Et je pense qu'il faut
00:34:28parler aussi des idées, c'est ce que je disais tout à l'heure.
00:34:30Mais je pense qu'il y a aussi beaucoup de gens
00:34:32qui ont voté pour faire barrage
00:34:34et il faut quand même qu'on se dise,
00:34:36il y a le Rassemblement National qui a fait un score
00:34:38record. Donc, maintenant, il faut un peu
00:34:40qu'on regarde les choses en face et qu'on crie
00:34:42pas, super, on a gagné. Il faut qu'on entame
00:34:44de grands chantiers. Comment on fait pour
00:34:46conquérir les classes populaires ? Comment on fait
00:34:48pour faire en sorte que les ouvriers et les employés
00:34:50regardent dans notre direction ?
00:34:52Parce qu'on va pas pouvoir
00:34:54parler et faire à la place d'eux à vie.
00:34:56Là, on va dire pour un coup de bol,
00:34:58on a fini en tête des élections, mais des coups de bol,
00:35:00il n'y en aura pas tout le temps. Donc, il faut qu'on entame
00:35:02de grands chantiers. Comment on arrive à
00:35:04reconstruire nos organisations ? En tout cas, nous,
00:35:06on est au boulot là-dessus. Les jeunes communistes,
00:35:08on lance une grande campagne de renforcement sur
00:35:10dix revendications simples sur l'éducation,
00:35:12le travail, la paix, de manière
00:35:14très simple. Comment on fait pour changer
00:35:16la vie ? Comment on fait pour conquérir de nouveaux
00:35:18droits ? Et ça, je pense que c'est ça aussi le sujet.
00:35:20C'est pas que les élections,
00:35:22que l'Assemblée. Parce qu'en plus, on voit que la
00:35:24majorité, si tant est qu'il y en a une,
00:35:26est très très fragile. Donc, ça ne va pas
00:35:28se jouer qu'en l'Assemblée. Il faut qu'on renforce nos
00:35:30organisations et qu'on crée
00:35:32un mouvement social pour appuyer ce qu'on dit.
00:35:34Parce que sans ça, ça ne marchera pas. Et on a beau
00:35:36mettre quelqu'un, un sauveur
00:35:38suprême ou je ne sais pas quoi. Nous, dans l'international,
00:35:40on ne dit ni Dieu, ni César, ni Tribun.
00:35:42Ni Premier ministre du Front Populaire,
00:35:44il faut le dire. Et donc, on aura besoin
00:35:46d'un mouvement social, des gens qui ont voté pour
00:35:48nous, mais aussi de ceux qui n'ont pas voté pour
00:35:50nous, pour aller les convaincre si un jour on va être majoritaire.
00:35:52Qui est important, si vous me permettez.
00:35:54François Ruffin a cette
00:35:56citation que j'aime beaucoup quand il dit qu'il faut réunir
00:35:58la France des bourgs et la France des tours.
00:36:00Vous qui êtes jeune, donc vous êtes concerné
00:36:02par les problématiques de la jeunesse, attention
00:36:04aussi à ne pas opposer
00:36:06la jeunesse des quartiers populaires avec la jeunesse
00:36:08des campagnes, en fait. Parce que c'est la jeunesse française.
00:36:10Moi, je travaille auprès des deux jeunesses
00:36:12avec mon association et c'est les mêmes problématiques
00:36:14en fait. C'est juste qu'au niveau des
00:36:16territoires citadins, vous avez plus de monde
00:36:18au kilomètre carré. C'est exactement les mêmes
00:36:20problèmes. Le même sentiment d'abandon
00:36:22ne parlera pas de l'Etat,
00:36:24des services publics ou autres.
00:36:26Donc, il faut faire très attention à ça parce que
00:36:28ça peut être source de division au final.
00:36:300826-300-300, vous nous appelez,
00:36:32vous réagissez évidemment. Simon,
00:36:34vous nous appelez de Parpignan. Bonjour Simon.
00:36:36Oui, bonjour Bénédicte,
00:36:38bonjour Frédéric, bonjour à vos
00:36:40intervenants. Je m'appelle Judith.
00:36:42J'aime bien être nommée comme ça, Bénédicte.
00:36:44Ça m'ira bien.
00:36:46Je vais vous dire, on l'a
00:36:48tous fait.
00:36:50Et d'ailleurs, depuis le début de
00:36:52semaine, on appelle ça faire une Joe Biden.
00:36:54Vous voyez ?
00:36:56Allez-y Simon.
00:36:58Simon, vous dites que c'est prévisible tout ça.
00:37:00Ben, c'était prévisible
00:37:02de toute façon. Bon, comme on l'a dit,
00:37:04tout le monde le dit, la carpe et le lapin
00:37:06ne peuvent pas s'associer. D'autant
00:37:08qu'il y a trop d'égos et puis il y a le
00:37:10sectarisme de gauche
00:37:12qui a joué contre les oppositions
00:37:14et qui a joué même contre les propres parties
00:37:16qui sont les plus proches. Donc,
00:37:18le résultat a été attendu.
00:37:20Ils sont capables
00:37:22d'un compromis
00:37:24uniquement pour
00:37:26s'opposer, mais après ils font preuve de
00:37:28compromission. Donc, c'est pas possible.
00:37:30On ne peut rien attendre
00:37:32de toute façon avec des gens qui ne sont pas faits pour s'associer.
00:37:34C'est comme
00:37:36si on avait quatre minorités
00:37:38qui se sont associées pour essayer
00:37:40d'avoir un semblant de majorité.
00:37:42Donc, bon, le résultat a été attendu.
00:37:44Pas de compromission, mais des compromis.
00:37:46C'est ça que j'ai retenu
00:37:48de ce que vient de dire Simon.
00:37:50Oui, c'est ce qu'on peut retenir, mais ça n'ira pas.
00:37:52Ils ne feront pas de compromis non plus, je n'y crois pas une seconde.
00:37:54Ils ne sont pas capables de s'entendre
00:37:56contrairement à ce que vous dites, sur l'essentiel
00:37:58même si vous avez un programme.
00:38:00D'ailleurs, on a très peu parlé des programmes pendant cette campagne
00:38:02des législatives et c'est bien dommage.
00:38:04On n'a parlé que de la peur du RN,
00:38:06de Bardella,
00:38:08Premier ministre
00:38:10ou autre.
00:38:12En fait, c'était une campagne, quelque part,
00:38:14sans intérêt. Il y avait un enjeu très fort,
00:38:16mais il n'y avait aucun intérêt.
00:38:18Même les débats qui ont été organisés,
00:38:20on ne sentait pas une volonté de faire
00:38:22progresser les grandes idées parce qu'il y a quand même des vrais sujets.
00:38:24Le sujet qui a été très peu abordé,
00:38:26ça a été notamment l'éducation,
00:38:28la santé,
00:38:30l'alimentation
00:38:32et au profit d'un vocable
00:38:34un peu générique qui serait l'environnement
00:38:36devant lequel on devrait tous être béats.
00:38:38Or, il peut s'aborder
00:38:40d'une manière totalement différente
00:38:42de la façon dont
00:38:44on nous présente.
00:38:46Je rappelle que vous êtes secrétaire générale
00:38:48des jeunes communistes. Qu'est-ce qui
00:38:50vous exulte dans le programme
00:38:52du Nouveau Front Populaire et qu'est-ce que c'est la première
00:38:54mesure à mettre en place, selon vous ?
00:38:56Moi, je pense que si on est d'accord sur l'essentiel,
00:38:58augmenter les salaires,
00:39:00pas que le SMIC, parce que sinon,
00:39:02il va y avoir toute une partie de la population au SMIC.
00:39:04Augmenter les salaires, bloquer les prix,
00:39:06supprimer la réforme des retraites
00:39:08et supprimer les réformes de l'éducation nationale.
00:39:10Et comment vous les payez, ces salaires ?
00:39:12Comment vous les payez, ces salaires ?
00:39:14C'est ça que je trouve incroyable et rapide.
00:39:16Ça, c'est ce qu'on nous dit souvent, mais je pense que toutes les grandes entreprises
00:39:18du CAC 40, moi, je ne me fais pas de soucis pour elles,
00:39:20avec les milliards qu'elles dégagent pour leurs actionnaires.
00:39:22Il y a des commerçants, il y a des commerçants, il y a des commerçants.
00:39:24Je parle de celles-là, moi,
00:39:26je ne me fais pas de soucis, à mon avis,
00:39:28elles peuvent dormir sans leurs deux oreilles.
00:39:30Et puis les petites entreprises, les TPE, les PME, les artisans,
00:39:32on va les aider. Avec quel argent ?
00:39:34Notamment avec l'argent des grosses entreprises.
00:39:36Et pour ça, c'est sûr. Par contre, il va falloir
00:39:38aller chercher l'argent là où il est, chez les gros,
00:39:40chez le capital. Et donc là,
00:39:42évidemment que pour ça, il va falloir
00:39:44un rapport de force.
00:39:46C'était courageux de venir sur le radio ce soir.
00:39:48Merci à vous.
00:39:50Si vous avez un nom, vous nous appelez, vous nous le dites.
00:39:52En direct.
00:39:54Je rappelle que vous êtes
00:39:56secrétaire générale des Jeunes Communistes,
00:39:58Hassan Lakehoul. Merci d'être venu
00:40:00par ici. Alors évidemment, chers auditeurs,
00:40:02vous restez avec nous parce qu'on se détend un petit peu.
00:40:04Il y a un truc qui plaît beaucoup à Frédéric Brindel.
00:40:06Le quiz de l'été !
00:40:08Il vous l'a concocté, il est au chaud.
00:40:10Maxime ne peut pas jouer, donc on aura
00:40:12des points. Tout va bien, restez avec nous.
00:40:14C'est notre réalisateur, Maxime.
00:40:22Et pendant les vraies voix de l'été, on joue,
00:40:24on fait le quiz.
00:40:26Les vraies voix Sud Radio,
00:40:28le quiz de l'actu.
00:40:30Je vous annonce le thème du jour.
00:40:32Le thème, c'est
00:40:34les fleuves, comme la Seine, où on se baigne maintenant.
00:40:36Les fleuves et les
00:40:38mers, ou les océans.
00:40:40J'ai compris, M-I-R-E, moi.
00:40:44Si vous avez envie de jouer, vous, les auditeurs de Sud Radio,
00:40:46vous nous appelez au 0800 26 300 300.
00:40:48Vous serez notre auditeur du jour,
00:40:50notre auditeur fil rouge, et vous pourrez
00:40:52jouer en face d'une de nos vraies voix.
00:40:54On est toujours avec Baptiste.
00:40:56Baptiste, vous êtes là.
00:40:58Oui, je suis toujours là.
00:41:00Vous allez choisir
00:41:02votre coéquipier
00:41:04ou coéquipier.
00:41:06On a tellement de points en commun que ça risque d'être Corinne, forcément.
00:41:10Moi, j'ai eu peur.
00:41:12Prenez des risques.
00:41:16Je vais trouver qu'on peut réconcilier
00:41:18la droite et la gauche.
00:41:20Je ne suis pas fâchée avec personne.
00:41:22Je précise, nous avons Véronique
00:41:24l'anglais avec Abel Boyi,
00:41:26et nous avons donc notre auditeur
00:41:28Baptiste avec Corinne Tapirot.
00:41:30Je rappelle que la première des deux équipes
00:41:32arrivait à 4.
00:41:34Bonne réponse à gagner.
00:41:36Judith va lancer le jeu.
00:41:38Il vous suffira de trouver l'interprète
00:41:40de la chanson concernée.
00:41:42Ah, mais ces chansons, j'avais rien compris.
00:41:44On peut tricher ou pas ?
00:41:46À un moment donné, je me suis dit, c'est bizarre que ce ne soit pas des chansons.
00:41:48Vous savez bien Corinne Tapirot.
00:41:50Très musicale.
00:41:52Je suis Frédéric Ranel et voici Judith Bellet.
00:41:54Allez, on fait l'extrait numéro 1.
00:41:56C'est parti pour le quiz de l'été.
00:42:08Est-ce que vous vous baigneriez dans le Nil ?
00:42:10Je vous verrais bien en maillot à paillettes.
00:42:14On doit avoir ça en commun, je pense.
00:42:16On va demander à Madame Hidalgo de se baigner
00:42:18dans le Nil aussi.
00:42:20Il y a des crocodiles dans le Nil.
00:42:22Ah d'accord.
00:42:24A part ce qu'il souhaitait.
00:42:26Il ne mange pas toutes les viandes, les crocodiles.
00:42:32Et Baptiste est bien là et il est bien avec Corinne.
00:42:34Baptiste, il faut qu'on se réveille là.
00:42:36Celle-là, elle est facile.
00:42:38Vous êtes prêts ? Vous écoutez bien ?
00:42:40Extrait numéro 2.
00:42:48Je l'ai, je l'ai.
00:42:54Elle est chantée.
00:42:56Niagara.
00:42:58Qui a dit Niagara ?
00:43:00C'est moi.
00:43:02Ça fait 2.
00:43:04C'est mort là.
00:43:06On se réveille, c'est plus possible.
00:43:08Vous êtes prêts ?
00:43:10Baptiste, en plus, vous vous faites aider.
00:43:12J'entends que vous demandez de l'aide à un ami.
00:43:14Il a Shazam.
00:43:16C'est les collègues de travail.
00:43:18Vous êtes au boulot.
00:43:20Qu'il vous aide alors quand même.
00:43:22Ce n'est pas foufou pour l'instant.
00:43:24Ça fait 2-0.
00:43:26Extrait numéro 3.
00:43:28C'était chouette les filles
00:43:30du bord de mer.
00:43:36C'est Salvatore Adamo.
00:43:42C'était la plus genre celle-là.
00:43:44Alors ça fait 2-1.
00:43:462-2.
00:43:48Non, 2-1.
00:43:50Vous avez raison de compter les points.
00:43:52Je les compte.
00:43:54Extrait numéro 4.
00:44:06Le chant des sirènes.
00:44:08Le chant des sirènes.
00:44:12C'est les frérots de la véga.
00:44:14Oui !
00:44:16C'est ce qu'on appelle une remontada.
00:44:18Ça fait 2-2.
00:44:20Rien ne va plus.
00:44:22Je rappelle que les vainqueurs sont ceux
00:44:24qui arrivent à 4 points.
00:44:26Et pourquoi vous branchez pas
00:44:28le micro de Corinne ?
00:44:32C'est après qu'ils m'ont éteint.
00:44:34Extrait numéro 5.
00:44:52Jamais un auditeur n'a fait
00:44:54autant la différence.
00:44:56Mais quel âge il a Baptiste ?
00:44:58Quel âge il a Baptiste ?
00:45:00Quel âge il a Lange ?
00:45:04Balle de match.
00:45:06Extrait numéro facile 6.
00:45:12Et donc les amis,
00:45:14nous avons vraiment
00:45:16la situation idéale pour nous.
00:45:20C'est Véronique.
00:45:22J'ai choisi la mauvaise partenaire.
00:45:28Ça fait 3-3.
00:45:30Balle de match.
00:45:32Et bien le dernier extrait,
00:45:34c'est tout de suite.
00:45:42Biolène.
00:45:44Oui !
00:45:46Benjamin Biolène.
00:45:52Bravo Baptiste,
00:45:54bravo Abel, bravo tout le monde.
00:45:56Bravo Véronique, Corinne,
00:45:58Maxime,
00:46:00et vous aussi Julie.
00:46:02Et vous aussi Frédéric.
00:46:06Merci Baptiste.
00:46:080800 26 300 300.
00:46:10Si vous avez envie de réagir,
00:46:12de jouer avec nous,
00:46:14vous pouvez le faire.
00:46:16Et puis dans 10 minutes,
00:46:18ça va être le tour de table
00:46:20de l'actu des Vrais Voix.
00:46:22Et juste avant,
00:46:24vous avez la parole avec Félix Mathieu.
00:46:26Corinne Tapiero,
00:46:28Véronique Lenglet,
00:46:30elle est remontée aussi.
00:46:32Et puis en plus, elle est en vert.
00:46:34Et puis Abel Boye,
00:46:36qu'est-ce qu'il fait Frédéric Brunel ?
00:46:38Alors il est président de l'association
00:46:40Tous Unis, c'est l'occasion de le rappeler
00:46:42parce que c'est une très belle association
00:46:44à l'image justement de son président,
00:46:46Abel Boye.
00:46:48Et puis Véronique, je le dis,
00:46:50vous êtes présidente du syndicat des Bouchers de Paris
00:46:52et vice-présidente de l'académie de la viande épicée.
00:46:54Parce que Véronique Lenglet est française.
00:46:56Absolument,
00:46:58il parle très mal l'anglais d'ailleurs.
00:47:02Bon allez, vous avez la parole.
00:47:06Alors vous avez la parole Félix,
00:47:08on revient sur ces accusations contre l'abbé Pierre.
00:47:10Plusieurs femmes qui affirment
00:47:12avoir été agressées sexuellement.
00:47:14Un défait qui aurait été commis entre la fin des années 70
00:47:16et 2005, c'est la conclusion
00:47:18d'un rapport indépendant commandé par Emmaüs
00:47:20et par la fondation Abbé Pierre.
00:47:22Alors pour rappel, l'abbé Pierre est mort en 2007.
00:47:24Les révélations indiquent avoir confié ce rapport indépendant
00:47:26au cabinet spécialisé Égaé
00:47:28suite à un premier témoignage.
00:47:30En tout cas, après ces révélations, choc,
00:47:32l'église catholique fait part de sa honte
00:47:34et de sa douleur dans un communiqué.
00:47:36Pour en parler, nous sommes en ligne avec
00:47:38Violaine de Philippy-Sabat, avocate et cofondatrice
00:47:40du collectif Action Juridique Féministe.
00:47:42Bonsoir.
00:47:44Merci d'être avec nous dans les vraies voix
00:47:46sur Sud Radio. Quand on parle
00:47:48d'une personnalité, quasiment d'une icône
00:47:50disparue il y a 17 ans, est-ce que
00:47:52ces conséquences peuvent être autre chose que symboliques ?
00:47:54Est-ce qu'il peut y avoir des suites juridiques
00:47:56à ces révélations ?
00:47:58Juridiquement, on ne peut pas porter
00:48:00plainte contre une personne décédée.
00:48:02D'ailleurs, quand ça arrive, au cours d'une procédure,
00:48:04le parquet est contraint de constater
00:48:06le classement, l'extinction de l'action publique.
00:48:08Mais là,
00:48:10on a quand même un sujet de société,
00:48:12ça peut servir à faire réfléchir
00:48:14et à montrer qu'en réalité
00:48:16ces agressions se déroulent de partout
00:48:18et souvent dans des lieux qu'on ne soupçonnerait pas.
00:48:20Parce que
00:48:22c'est une personne respectée et donc
00:48:24il y a beaucoup de personnes qui peuvent s'en étonner.
00:48:26Alors qu'en réalité, au regard des statistiques,
00:48:28c'est très courant. Ça peut être un voisin,
00:48:30ça peut être un cousin, ça peut être un frère tout à fait
00:48:32respectable et respecté, qui en réalité
00:48:34va agresser ou violer des femmes.
00:48:36Et alors, justement,
00:48:38Violaine de Philippis Abbat, quand on est
00:48:40victime et qu'on ne peut pas faire d'action
00:48:42en justice, qu'est-ce que vous conseillez, vous
00:48:44qui êtes spécialiste, pour réussir
00:48:46à se soigner quand même ?
00:48:48Je pense que dans tous les cas, c'est-à-dire que l'action judiciaire
00:48:50soit ouverte ou pas,
00:48:52quand on est victime d'agressions ou de viols,
00:48:54le suivi psychologique est quelque chose de
00:48:56primordial, qui commence à s'améliorer
00:48:58en France, notamment grâce au virage
00:49:00MeToo, puisqu'il y a encore une dizaine d'années, il y avait
00:49:02très peu de psys formés aux troubles de stress
00:49:04post-traumatique, à la mémoire traumatique.
00:49:06Il y en a encore peu aujourd'hui, mais quand même, il y en a un peu plus.
00:49:08Donc, qu'il y ait une démarche judiciaire
00:49:10ou pas, l'accompagnement,
00:49:12l'écoute et le fait de pouvoir
00:49:14s'adresser à un professionnel ou une professionnelle formée,
00:49:16c'est très important, et je pense que c'est même
00:49:18primordial pour aller mieux ensuite.
00:49:20Adèle Boilly.
00:49:22Effectivement, c'est important de pouvoir continuer à
00:49:24développer ce qu'on appelle toujours les métiers du care
00:49:26et le suivi des victimes, en fait, parce que
00:49:28une victime, souvent, elle se sent seule,
00:49:30surtout quand son oppresseur
00:49:32ou son agresseur présumé est tout puissant,
00:49:34comme on a pu le dire tout à l'heure, quand il y a tout un système
00:49:36politico-économico-médiatique
00:49:39et humanitaire, parce que c'était le domaine de l'humanitaire,
00:49:41c'est la main sur le cœur, c'est l'aspect
00:49:43de la religion, mais on ne doit plus s'étonner de rien
00:49:45aujourd'hui. Un prêtre renommé,
00:49:47un imam, un rabbin, n'importe qui,
00:49:49le voisin, comme ça vient d'être dit,
00:49:51tout le monde peut être un agresseur potentiel,
00:49:53tout le monde peut être une victime potentielle,
00:49:55alors, bien entendu, il faut faire attention à ne pas
00:49:57mettre des accusations à tire-larigot,
00:49:59néanmoins, moi, je ne suis
00:50:01pas étonné que l'abbé Pierre
00:50:03puisse être accusé aujourd'hui.
00:50:05En fait, aucun nom ne m'étonne, parce que je ne mets personne
00:50:07sur un piédestal, étant moi-même engagé
00:50:09très fortement sur la question des violences,
00:50:11de la lutte contre les violences faites aux femmes, pardon.
00:50:13Finalement, Violenne de Philippe
00:50:15Issabath, c'est quoi le sens de la part
00:50:17de ces associations fondées par l'abbé Pierre,
00:50:19d'aller commander ce rapport
00:50:21à un cabinet indépendant, si on n'est pas
00:50:23dans des suites juridiques, c'est avant tout
00:50:25crever l'abseil, c'est avant tout
00:50:27laisser la vérité éclater, montrer que
00:50:29même des icônes qui paraissent
00:50:31incontestables,
00:50:33incontestées, eh bien, finalement, peuvent
00:50:35avoir cette vérité-là aussi ?
00:50:37Oui, je pense que cette audite interne,
00:50:39il est primordial, puisqu'il va aussi servir
00:50:41à regarder si
00:50:43aujourd'hui, il y a des personnalités problématiques
00:50:45dans ces groupements, parce que si ça a eu lieu,
00:50:47je crois que c'était terminé vers 2005, a priori,
00:50:49d'après ce que j'ai pu lire, c'était
00:50:51il n'y a pas si longtemps que ça, donc
00:50:53qui étaient les personnes qui étaient potentiellement
00:50:55au courant ? Est-ce qu'il y a eu d'autres agresseurs
00:50:57qui sont peut-être encore dans ces structures ?
00:50:59Donc, faire une audite, ça me paraît vraiment
00:51:01très important, oui.
00:51:03Oui, ce qui est important, c'est déjà d'écouter
00:51:05la parole des femmes et qu'elles soient reconnues
00:51:07dans la souffrance qu'elles ont vécue à une époque
00:51:09où on ne parlait pas de ces sujets,
00:51:11où ils étaient étouffés et mis sous le boisseau.
00:51:13Il est vrai qu'il va y avoir,
00:51:15je trouve que la fondation
00:51:17Emmaüs a eu beaucoup de courage
00:51:19de diligenter cette enquête,
00:51:21mais maintenant,
00:51:23il va falloir voir les suites, parce qu'il va y avoir
00:51:25aussi une vraie volonté d'étouffer un certain
00:51:27nombre de choses, et peut-être, effectivement, des
00:51:29protagonistes encore en vie, qui vont
00:51:31avoir besoin de se sentir protégés,
00:51:33et ça va peut-être être plus compliqué.
00:51:35Véronique Langlais, vous, qui êtes une femme
00:51:37qui peut lire dans un métier d'homme, on imagine
00:51:39que vous avez dû aussi avoir à faire, parfois,
00:51:41dans votre vie, au cours de votre vie, peut-être,
00:51:43à certains comportements.
00:51:45Finalement, on se rend compte qu'aucun milieu n'est épargné.
00:51:47Non, surtout pas, et au contraire,
00:51:49j'espère que les paroles vont se libérer,
00:51:51parce qu'il y a effectivement
00:51:53de nombreux prédateurs, parce que j'appelle ça
00:51:55des prédateurs, qui se sentent
00:51:57complètement intouchables, et j'espère
00:51:59que les paroles de femmes vont se libérer,
00:52:01parce qu'il y a un vrai sujet
00:52:03là-dessus, il n'y a aucune
00:52:05vraie punition
00:52:07contre ces personnes qui agissent
00:52:09parfois sciemment,
00:52:11en plus, enfin, ils sont conscients
00:52:13du mal qu'ils font,
00:52:15il y a un terme qui est employé, parfois,
00:52:17à tort, qui est le pervers narcissique,
00:52:19néanmoins, je pense qu'il y en a beaucoup,
00:52:21alors on parle là du monde
00:52:23de l'Église, mais c'est aussi
00:52:25très présent dans la politique,
00:52:27on n'en parle pas, malheureusement,
00:52:29mais effectivement, les séquelles sont
00:52:31souvent sur du très long terme,
00:52:33et sont
00:52:35malheureusement irréversibles,
00:52:37et c'est pour ça que j'espère qu'il y aura
00:52:39des suites dans d'autres domaines.
00:52:41Alors, justement, Violaine de Filippi-Sabat,
00:52:43je le rappelle, vous êtes avocate et cofondatrice
00:52:45du collectif Action Juridique Féministe,
00:52:47on peut imaginer,
00:52:49alors je ne sais pas si l'Abbé Pierre
00:52:51avait de la famille ou des proches,
00:52:53mais peut-être que ceux-ci voudront
00:52:55aussi faire entendre
00:52:57sa voix, c'est un petit peu
00:52:59particulier, vous l'avez rappelé, il est décédé
00:53:01en juillet 2007,
00:53:03comment ça peut évoluer
00:53:05finalement, parce que,
00:53:07et nous en sommes l'exemple,
00:53:09finalement, l'objet médiatique
00:53:11va se saisir de cette affaire ?
00:53:13Oui, les journaux,
00:53:15le pouvoir journalistique est aujourd'hui
00:53:17très important, ça ne veut pas dire que c'est la bonne
00:53:19solution, mais ça veut dire qu'aujourd'hui, on vit dans un
00:53:21État où la justice manque de moyens,
00:53:23où les enquêtes sont globalement assez mal faites,
00:53:25ce n'est pas nous qui disons, c'est plusieurs
00:53:27rapports, dont un rapport de l'Inspection Générale de la Justice,
00:53:29et donc que les enquêtes journalistiques,
00:53:31quand elles sont bien faites, ce qui arrive
00:53:33souvent, peuvent s'établir même
00:53:35au parquet, c'est-à-dire que là,
00:53:37si il y a d'autres personnes qui sont soupçonnées
00:53:39et que les faits ne sont pas prescrits, on peut tout à fait envisager
00:53:41que ces personnes soient ensuite
00:53:43poursuivies dans le cadre d'une enquête préliminaire par le parquet.
00:53:45C'est des choses qui sont possibles.
00:53:47Merci beaucoup, Violenne de Philippy-Sabat,
00:53:49on rappelle que vous êtes avocate
00:53:51et cofondatrice du collectif
00:53:53Action Juridique Féministe,
00:53:55merci d'être venue témoigner aujourd'hui.
00:53:57Et merci à Félix Mathieu aussi.
00:53:59A demain.
00:54:01Et puis vous restez avec nous, dans un instant,
00:54:03ça va être le tour de table de l'actu des Vraies Voix,
00:54:050826 300 300, si vous voulez réagir,
00:54:07vous restez avec nous. A tout de suite.
00:54:09Sud Radio,
00:54:11votre attention est notre plus belle récompense.
00:54:13Merci Sud Radio de donner
00:54:15la parole aux cinq voix. Grâce à vous,
00:54:17on avance, on avance.
00:54:19Sud Radio, parlons vrai.
00:54:21Vous êtes prêts pour
00:54:23une aventure inoubliable en famille
00:54:25Vous le connaissez, notre numéro,
00:54:27c'est 0826 300 300, si vous avez envie
00:54:29de réagir, donner votre opinion,
00:54:31passer un coup de gueule, on est là avec les Vraies Voix
00:54:33de l'actu. Et tout de suite,
00:54:35qu'est-ce que c'est ? C'est le tour de table
00:54:37de l'actu des Vraies Voix. Ils sont prêts.
00:54:39Ils sont prêts.
00:54:41Un table ! C'est vrai !
00:54:43Je vais te dire, c'est sérieux,
00:54:45c'est même grave. Vous vous posez les bonnes
00:54:47questions. Pourquoi en sommes-nous
00:54:49arrivés là ? Je pense que votre question est idiote.
00:54:51Ça dépasse tout ce que j'ai pu imaginer.
00:54:53Le tour de table de l'actualité.
00:54:55Et bien,
00:54:57c'est Abel Boyi qui commence.
00:54:59Oui, alors on ouvre un chapitre baccalauréat.
00:55:01Mais alors vous, plus précisément,
00:55:03Abel Boyi, dans le milieu du sport.
00:55:05Et vous dites que nous ne sommes pas tous
00:55:07logés à la même enseigne. Ou du moins,
00:55:09je me pose la question, parce que c'est un sujet très sensible.
00:55:11Lorsque l'on parle du bac de façon
00:55:13très globale, combien d'enfants n'ont-ils
00:55:15pas entendu de la part de leurs parents
00:55:17tu vas au moins jusqu'au bac et après
00:55:19tu feras ce que tu veux. Le bac
00:55:21a été cette sorte de totem en plus
00:55:23qui, dans le cheminement d'un jeune,
00:55:25concrétisait le passage de l'adolescence
00:55:27à l'âge adulte. Moi, je suis un
00:55:29bachelier de l'an 2000 et déjà à cette époque
00:55:31il y avait quand même
00:55:33des discussions sur le niveau du bac qui baissait
00:55:35qui n'était pas aussi valorisé
00:55:37et valorisant que le bac des années
00:55:3960, 70, 80.
00:55:41Aujourd'hui, le bac représente toujours
00:55:43une valeur importante pour les familles,
00:55:45pour les jeunes. Mais je trouve
00:55:47qu'il y a une injustice dans le milieu du sport.
00:55:49Je me garderais de citer des noms
00:55:51pour éviter toute poursuite en diffamation
00:55:53mais il y a
00:55:55des choses que l'on sait. Ce qui m'agace
00:55:57c'est d'avoir des témoignages
00:55:59chaque mois de juillet, que ce soit dans
00:56:01le milieu du foot, que ce soit dans le milieu du basket
00:56:03que ce soit dans le judo ou ailleurs
00:56:05des jeunes, parce qu'ils sont
00:56:07bons dans leur domaine,
00:56:09qui passent au rattrapage.
00:56:11Le jour du rattrapage, on leur demande
00:56:13allègrement, il vous manque combien de points pour avoir
00:56:15votre bac. On voit
00:56:17certaines personnalités,
00:56:19certains responsables de centres de formation
00:56:21ou d'académies sportives
00:56:23se balader dans les couloirs d'établissements
00:56:25scolaires avec le ou l'approviseur
00:56:27de l'établissement, pendant les épreuves
00:56:29de rattrapage, alors que normalement...
00:56:31Ils offrent des passe-droits en fait.
00:56:33On sait même qu'il y a des personnes qui sont
00:56:35recrutées par certains centres de formation de foot,
00:56:37certaines académies sportives
00:56:39pour faire remonter artificiellement
00:56:41les pourcentages de réussite
00:56:43au bac. Alors bien sûr,
00:56:45on posera la question concernée, tout le monde dira
00:56:47non, ça n'existe pas, mais en off, tout le monde sait
00:56:49que ça existe. Des joueurs prennent la parole,
00:56:51des jeunes joueurs prennent la parole,
00:56:53j'ai encore eu de nombreux témoignages cette année
00:56:55et ma question c'est, sommes-nous logés
00:56:57à la même enseigne devant tant d'injustices,
00:56:59tant d'incohérences, et pourquoi
00:57:01est-ce que l'éducation nationale, qui est parfaitement
00:57:03au courant de ces dérives, ferme les yeux ?
00:57:05Corine Tapiero, est-ce que ça n'a pas toujours été
00:57:07comme ça ? Alors, ce qui
00:57:09est un peu nouveau, c'est
00:57:11effectivement d'expliquer les choses
00:57:13pour une population particulière,
00:57:15on a quand même un bac
00:57:17qui est censé être national, on sait que
00:57:19tous les ans, il y a des consignes d'indulgence,
00:57:21on demande aux examinateurs
00:57:23de noter avec beaucoup plus
00:57:25de souplesse, beaucoup plus largement,
00:57:27ce qui fait que de 70,
00:57:29en 1970, il y avait 20% de bacheliers,
00:57:31on en est à 91,4%
00:57:33cette année. Mais ça interroge
00:57:35aussi quand on voit les résultats des élèves
00:57:37aux
00:57:39enquêtes internationales, où les élèves
00:57:41français sont dans le peloton de queue,
00:57:43donc il y a quand même une vraie
00:57:45distorsion. Mais sur la justice,
00:57:47de toute façon, une épreuve orale,
00:57:49les épreuves de rattrapage sont à l'oral, ça reste
00:57:51effectivement
00:57:53tout à fait opaque. Quand il n'y a qu'un seul
00:57:55examinateur dans la salle,
00:57:57il y a une vraie part de subjectivité
00:57:59qu'un chef
00:58:01d'établissement, des élèves, puissent être
00:58:03présents, ça c'est juste pas acceptable,
00:58:05et je crois qu'il faut absolument le dénoncer,
00:58:07et je pense qu'il faudrait même que les
00:58:09enfants qui auraient été victimes de ça aillent
00:58:11plus loin. Bon, de toute façon, ça ne changera plus grand-chose.
00:58:13Maintenant, les épreuves sont passées, les jurys
00:58:15sont finis, délibérés, mais on a
00:58:17quand même des interrogations sur
00:58:19la validité de ce bac. Avec le contrôle
00:58:21continu aujourd'hui, on voit
00:58:23des établissements de prestige qui avaient
00:58:25l'habitude de noter très sèchement
00:58:27et très sévèrement leurs élèves, commencer à souplir
00:58:29leur notation pour ne pas les
00:58:31pénaliser au moment des épreuves
00:58:33terminales. Donc, il y a
00:58:35des questions sur ce baccalauréat qui restent
00:58:37encore sans réponse et sans
00:58:39fin. Du coup, Véronique Langlais,
00:58:41qu'est-ce que vous en pensez ? C'est la fin de l'excellence ?
00:58:43Alors justement, je vais vous dire, j'ai mon bac à plomb,
00:58:45j'ai mon bac à sable.
00:58:47C'est joli ça !
00:58:49Et vous avez votre bac d'anglais ?
00:58:51Non, j'ai bac pro.
00:58:53Moi, ce qui me dérange aussi,
00:58:55c'est qu'on parle du bac,
00:58:57mais qui parle
00:58:59de l'apprentissage ?
00:59:01De l'apprentissage !
00:59:03Mais oui !
00:59:05On a le même sujet dans l'apprentissage,
00:59:07pas par rapport au passe-droit, mais on a
00:59:09effectivement beaucoup plus
00:59:11de candidats qui sont sanctionnés par un
00:59:13diplôme qu'auparavant, mais on voit aussi
00:59:15que le niveau est un petit peu plus bas.
00:59:17Mais nous, ça peut se rattraper, étant donné qu'après,
00:59:19on travaille
00:59:21à améliorer nos compétences.
00:59:23Justement, c'était votre
00:59:25tour de table qui arrive.
00:59:27Ça tombe bien ! Alors vous, Véronique Langlais,
00:59:29on reste dans les bacs à sable, mais
00:59:31vous dites que ça joue les gamins pour la bonne place
00:59:33de Premier ministre.
00:59:35C'était pas ça !
00:59:37C'est pas ce sujet-là ?
00:59:39Ça aurait pu être ça.
00:59:41Mais je vais vous revenir là-dessus, de toute façon.
00:59:43Vous avez totalement la main et vous choisissez.
00:59:45Vous dites ce que vous voulez en fait.
00:59:47C'est justement un coup de gueule,
00:59:49mais qui va rebondir sur ce que vous dites.
00:59:51C'est-à-dire que
00:59:53là, on est en train de débattre
00:59:55pour savoir
00:59:57qui sera candidat,
00:59:59enfin, qui sera Premier ministre,
01:00:01et qui sera candidat
01:00:03pour la présidence de l'Assemblée nationale.
01:00:05Néanmoins, sur le territoire,
01:00:07tout continue, en fait.
01:00:09Et ce que je dénonce aujourd'hui,
01:00:11c'est un coup de gueule.
01:00:13C'est qu'il y a quinze jours,
01:00:15on avait une entreprise, la dernière entreprise
01:00:17de jante...
01:00:19Mais vous m'avez pas laissé terminer ma phrase.
01:00:21Vous allez dire, alors que ça joue les gamins pour la bonne place
01:00:23de Premier ministre, des industriels ferment.
01:00:25Ah mais oui !
01:00:27Mais oui !
01:00:29Voilà, tout à fait.
01:00:31À Châteauroux, vous aviez la dernière entreprise
01:00:33de jante française,
01:00:35160 salariés, qui a fermé il y a quinze jours
01:00:37dans
01:00:39la méconnaissance totale.
01:00:41Oui.
01:00:43Hier, vous aviez la célèbre
01:00:45entreprise Caddy,
01:00:47que tout le monde connaît,
01:00:49qui est devenue, quand même, dans le langage courant,
01:00:51qui est aussi en liquidation
01:00:53judiciaire et qui devrait fermer.
01:00:55Et là, qui se retrouve avec 110 salariés.
01:00:57Et aujourd'hui, c'est une entreprise
01:00:59qui correspond complètement
01:01:01à mon métier, puisqu'il s'agit d'un
01:01:03abattoir, enfin, anciennement un abattoir,
01:01:05qui est atelier de découple, qui est en Ile-et-Vilaine,
01:01:0760 salariés,
01:01:09qui va fermer aussi.
01:01:11Alors, moi, ce que je voudrais savoir, c'est que
01:01:13font nos politiques ?
01:01:15Qu'est-ce qui est envisagé,
01:01:17notamment pour les industriels ? Parce que, je rappelle
01:01:19que M. Macron
01:01:21disait s'être mobilisé, ainsi que
01:01:23M. Le Maire, pour valoriser
01:01:25nos entreprises, et notamment
01:01:27nos industriels, mais que font-ils ?
01:01:29Alors, que font nos politiques ? C'est une vraie question,
01:01:31et on va pouvoir y répondre juste après la pause.
01:01:33Merci pour ce tease, Véronique Langlais.
01:01:35Et vous, les auditeurs, vous restez là, parce que c'est bien intéressant.
01:01:37Mais que font-ils ?
01:01:39Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
01:01:41Judith Belair, Frédéric Brindel.
01:01:43Eh, mais que font-ils ?
01:01:45On se demande nos politiques.
01:01:47Je réagis.
01:01:49Après la pause, on aura la réponse
01:01:51à la question de Véronique Langlais.
01:01:53On ne l'aura pas.
01:01:55On ne l'aura pas.
01:01:57Alors, l'idée, c'est qu'on n'aura pas la réponse.
01:01:59Remettez-nous un petit peu
01:02:01dans ce que vous disiez, pour qu'on puisse réagir.
01:02:03J'étais sur les dépôts de bilan,
01:02:05entre guillemets, de nos grosses entreprises,
01:02:07de nos industriels, qui sont
01:02:09très hémorragiques, et qui se passent
01:02:11dans la différence générale, en fait.
01:02:13Vous parliez de Caddy, vous parliez d'une autre entreprise.
01:02:15Je parlais d'Imperial Wheels, à Châteauroux.
01:02:17Les jantes.
01:02:19Les jantes.
01:02:21Je parlais de l'abattoir
01:02:23AIM.
01:02:25En fait, le sujet,
01:02:27c'est aussi le coût de production
01:02:29et le programme
01:02:31de l'extrême-gauche,
01:02:33qui veut
01:02:35encore augmenter les salaires.
01:02:37Ça ne colle pas avec nos modèles.
01:02:39Ça ne colle pas avec les charges qu'on paye.
01:02:41Tout à fait, avec nos modèles.
01:02:43On peut dire que ça ne colle pas
01:02:45avec la compétitivité, surtout.
01:02:47La solution est difficile.
01:02:49Ça lui coûte 3002.
01:02:51C'est ça. Abel Bouy, vous avez envie
01:02:53de réagir à ça ?
01:02:55Que font-ils, les politiques ? Ils parlent beaucoup.
01:02:57Ils font des tweets, ils font des selfies.
01:02:59C'est bien joli, mais ce que je veux dire, c'est que
01:03:01la parole politique ne sait pas
01:03:03s'inscrire dans le temps long. Ça, c'est une problématique
01:03:05que l'on voit sur tous les sujets. On est dans
01:03:07une société qui sort de plusieurs
01:03:09dizaines d'années de désindustrialisation
01:03:11intensive, parce qu'il fallait
01:03:13courber les Chines devant les gros groupes mondiaux.
01:03:15Mais il ne faut pas croire qu'en un quinquennat
01:03:17ou même en dix ans, on va pouvoir
01:03:19réindustrialiser le pays. Je pense qu'il faut être vrai
01:03:21avec les Français. Il faut parler vrai, ça va prendre du temps.
01:03:23Ça va prendre peut-être une quinzaine d'années,
01:03:25une vingtaine d'années. Et tant que l'on continue
01:03:27à mentir aux Français, à leur faire croire
01:03:29du n'importe quoi, on voit, il y a les paroles
01:03:31mais il y a la casse sociale qui continue sur le terrain.
01:03:33Et l'appauvrissement.
01:03:35Combien d'entreprises vont fermer aujourd'hui ?
01:03:37Et combien d'entrepreneurs vont avoir
01:03:39des pensées suicidaires suite à ça ?
01:03:41On ne parle pas aussi du bien-être du chef d'entreprise
01:03:43parce que c'est quand même une pression.
01:03:45Je vous ai volé votre sujet ?
01:03:47Non, non, pas du tout.
01:03:49Mais je suis sentinelle d'APESA.
01:03:51D'accord, très bien.
01:03:53Qu'est-ce que c'est APESA ?
01:03:55Alors justement, c'est une association
01:03:57qui gère les problèmes
01:04:01des chefs d'entreprise qui sont
01:04:03parfois en burn-out pour éviter le suicide.
01:04:05Et via cette association,
01:04:09les sentinelles sont appelées
01:04:11à décrypter les comportements
01:04:13de mal-être des chefs d'entreprise
01:04:15pour les orienter vers APESA
01:04:17qui, via des psychologues,
01:04:19écoutent
01:04:21et via des avocats aussi
01:04:23écoutent et aident des chefs d'entreprise
01:04:25parce qu'il faut savoir aussi que
01:04:27quand on a une situation dramatique
01:04:29dans nos entreprises et que nous avons des salariés,
01:04:31on se préoccupe aussi de la vie de nos salariés,
01:04:33de leur famille et que ça nous pèse,
01:04:35qu'on est responsable de ça.
01:04:37Et c'est vrai que nos politiques
01:04:39encore pardon de repartir vers eux
01:04:41qui ont la jolie place à l'Assemblée nationale
01:04:43ne sont pas toujours
01:04:45enclins à avoir cette empathie.
01:04:47Bien, alors, c'était donc
01:04:49votre tour de table, Véronique Lenglet.
01:04:51Oui, c'est un coup de gueule, appelons-le comme ça.
01:04:53Et bien, voyons si Corine Tapirot
01:04:55va se contenter d'un tour de table
01:04:57ou d'un coup de gueule.
01:04:59Ça ressemble au coup de gueule quand même parce que vous voulez évoquer
01:05:01la pénurie des médicaments.
01:05:03Oui, je vais évoquer la pénurie des médicaments parce qu'après
01:05:05l'épidémie de Covid,
01:05:07comme je suis un citoyen
01:05:09discipliné, j'ai écouté
01:05:11la parole du président de la République
01:05:13qui nous a promis la main sur le cœur
01:05:15qu'il allait restaurer
01:05:17toute cette partie
01:05:19d'économie stratégique
01:05:21dont la France avait cruellement besoin
01:05:23et notamment dans le domaine des médicaments
01:05:25puisqu'on s'était aperçu qu'on manquait
01:05:27d'à peu près tout. Il se trouve que
01:05:29depuis 2021,
01:05:31on a un accroissement
01:05:33de la pénurie des médicaments. Il manque
01:05:35à peu près 4 500 médicaments,
01:05:371 900 médicaments,
01:05:39régulièrement dans les pharmacies
01:05:41et qui viennent
01:05:43handicaper
01:05:45non seulement la vie des pharmaciens
01:05:47parce qu'ils passent énormément de temps à chercher
01:05:49des médicaments de substitution,
01:05:51on a eu une annonce
01:05:53un petit peu
01:05:55de communication comme d'habitude,
01:05:57comme ce que savent faire les politiques,
01:05:59on parle, on parle, et ils ont donc
01:06:01expliqué après la grève des pharmaciens
01:06:03qu'ils allaient lancer un pacte anti-pénurie
01:06:05en demandant aux médecins de prescrire
01:06:07autre chose, sauf qu'il y a des médicaments, et notamment
01:06:09les médicaments cardiovasculaires, les médicaments
01:06:11pour le diabète, qui ont besoin d'une adaptation.
01:06:13Donc quand vous changez de médicament,
01:06:15c'est pas que vous changez d'un cachet
01:06:17pour un mot de tête. Donc il y a vraiment
01:06:19des difficultés d'adaptation et je trouve
01:06:21que c'est absolument pas normal.
01:06:23Les raisons de cette pénurie
01:06:25elles sont assez simples.
01:06:27L'Occident a rêvé d'un monde
01:06:29où on produirait en Chine,
01:06:31ici ce serait des services moralité,
01:06:33où les services se meurent,
01:06:35où on paupérise des territoires entiers
01:06:37qui se vident de leur population parce qu'il n'y a plus d'emploi.
01:06:39Mais c'est qu'avec cette
01:06:41mondialisation, on a juste
01:06:43quelques entreprises qui sont situées en Asie
01:06:45qui produisent les médicaments,
01:06:47mais on a aussi des grands groupes qui, par exemple,
01:06:49avec le clamoxyle,
01:06:51ne fournissaient pas
01:06:53les distributeurs pour les pharmacies,
01:06:55mais eux avaient des stocks.
01:06:57Donc il y a aussi une rétention. Pourquoi ?
01:06:59Parce que la France a des prix très bas
01:07:01de médicaments, et ces entreprises
01:07:03préfèrent vendre à des pays
01:07:05qui payent plus cher.
01:07:07Véronique Lambert, on en revient un petit peu
01:07:09à ce que vous disiez sur la désindustrialisation.
01:07:11Oui, parce qu'il y a des entreprises françaises
01:07:13finalement qui ont stoppé. Et le sujet
01:07:15aussi, alors ça a commencé
01:07:17il y a déjà quelques années, mais c'est aussi
01:07:19sur certains antibiotiques, notamment
01:07:21pour les enfants, pour les nourrissons.
01:07:23Et c'est un vrai sujet, parce qu'on ne peut pas
01:07:25forcément diminuer les doses
01:07:27adultes pour administrer à des enfants.
01:07:29Et il y a aussi les problèmes des médicaments
01:07:31anticancéreux, où là
01:07:33il faut quand même gérer la cause
01:07:35rapidement, sinon on peut se retrouver
01:07:37face à un cas létal.
01:07:39Et là, nous ne
01:07:41parlons que du cas des médicaments, parce que
01:07:43lorsqu'on parle de la
01:07:45question des soins à disposition...
01:07:47Oui, après hospitalier, c'est encore
01:07:49autre chose. C'est-à-dire que c'est un énorme
01:07:51dossier. Abel Boyi, sur
01:07:53cette pénurie de médicaments,
01:07:55c'est un peu bizarre de faire croire que
01:07:57en France, nous pouvons assurer
01:07:59nous-mêmes la propre production
01:08:01de nos besoins. Pour l'instant,
01:08:03c'est même du mensonge. C'est-à-dire qu'on l'a vu
01:08:05avec la crise Covid,
01:08:07même au niveau de la production des masques.
01:08:09On s'est rendu compte qu'en France,
01:08:11nos stocks de masques étaient périmés, en fait,
01:08:13parce qu'on avait tout désindustrialisé.
01:08:15Et on en est toujours au bien-être
01:08:17de l'individu qui compose
01:08:19la société française, quand même, dans un pays
01:08:21où, comme je le disais la semaine dernière,
01:08:23un quart de la population est addicte
01:08:25aux antidépresseurs, les femmes trois fois plus
01:08:27que les hommes. Il y a un suicide
01:08:29toutes les 40 minutes en France.
01:08:31De l'autre côté, c'est les hommes trois fois plus
01:08:33que les femmes. Donc, c'est intéressant de voir
01:08:35cette corrélation. On est dans une société
01:08:37où nous avons beaucoup de gens qui souffrent,
01:08:39beaucoup de gens qui sont, en plus, en souffrance
01:08:41de ne pas pouvoir se soigner.
01:08:43Vous avez les déserts médicaux
01:08:45rajoutés à la pénurie médicale,
01:08:47rajoutés à la pénurie
01:08:49de médecins aussi. On pourrait parler
01:08:51d'un sujet de ce que j'appelle
01:08:53l'écode vers la chirurgie esthétique.
01:08:55Beaucoup de médecins qui se reconvertissent
01:08:57vers la chirurgie esthétique.
01:09:01Bonjour Olivier Véran.
01:09:05Je crois qu'il a abandonné l'idée
01:09:07de la chirurgie.
01:09:09Il a été embauché
01:09:11à la clinique des champs, c'est ce que j'ai entendu.
01:09:13Il y a travaillé au moins pendant quelques mois.
01:09:15Donc, il y a toute cette pénurie
01:09:17au niveau du soin des Français
01:09:19qui laisse à désirer. Il faut faire attention parce qu'on est
01:09:21même le pays des droits de l'homme.
01:09:23Merci. Allez, on enchaîne parce qu'on va avoir
01:09:25notre coup de projecteur dans un instant.
01:09:27À 9 jours des JO, Anne Hidalgo s'est baignée
01:09:29dans la Seine ce matin, accompagnée de Tony Estanguet
01:09:31de Marc Guillaume, qui est préfet.
01:09:33Tony Estanguet, c'est le patron de la préparation
01:09:35des JO. De l'organisation.
01:09:37Il y a eu
01:09:39pratiquement 1,5 milliard d'euros
01:09:41qui ont été investis pour rendre la Seine et la Marne
01:09:43baignables. L'état bactériologique
01:09:45du fleuve, après des décennies
01:09:47d'efforts, permet enfin parait-il
01:09:49de baigner la Seine. Elle l'avait promis,
01:09:51elle l'a fait, et en plus, elle nage bien.
01:09:55Anne Hidalgo dans la Seine.
01:09:57Est-ce pour vous un pari
01:09:59réussi ? Un signe
01:10:01positif ? Ou sans intérêt ?
01:10:03L'une des trois possibilités à la question que nous vous
01:10:05posons sur le compte X de Sud Radio.
01:10:07Eh bien, c'est sans intérêt.
01:10:0996% !
01:10:11On vous aime, les auditeurs de Sud Radio.
01:10:13Dans un instant, pour en parler,
01:10:15Raphaël Rémy Leleu, qui est conseillère
01:10:17écologiste de Paris. Bonsoir, Raphaël
01:10:19Rémy Leleu. Bonsoir.
01:10:21Vous nous entendez, Raphaël ?
01:10:23Parfaitement, et vous ?
01:10:25Très bien, très bien.
01:10:27Juste avant de se retrouver dans un instant,
01:10:29vous lui tirez
01:10:31le coup de chapeau à Mme Hidalgo ?
01:10:35Le coup de chapeau, en tout cas,
01:10:37les lunettes, ça donnait un peu envie d'aller faire
01:10:39truffe aussi ce matin. Ah, c'est bien.
01:10:41C'est bien de l'avouer.
01:10:43Ça c'est Judith, mais elle n'aime pas l'eau.
01:10:45Allez, restez
01:10:47avec nous, on va en parler tout de suite de tout ça,
01:10:49et c'est le coup de projecteur qui arrive. Notre Corinne Tapiro,
01:10:51qui est éditorialiste.
01:10:53Avec Véronique Langlais, la présidente du 5K des
01:10:55Bouchers de Paris et vice-présidente de
01:10:57l'Académie de la Viande. Et Abel Boyi,
01:10:59président de l'association Tous Uniques,
01:11:01Tous Unis. Et le coup de projecteur,
01:11:03c'est maintenant. C'est maintenant.
01:11:05Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur
01:11:07des vraies voix. Comme promis,
01:11:09depuis plusieurs mois et neuf jours avant
01:11:11les Jeux Olympiques, elle s'est jetée à l'eau.
01:11:13Anne Hidalgo s'est baignée dans la Seine ce matin.
01:11:15La maire PS de la capitale était avec
01:11:17Tony Estanguet, président du comité d'organisation,
01:11:19et Marc Guillaume, préfet
01:11:21d'Île-de-France. 1,4
01:11:23milliards d'euros ont été injectés depuis 2016
01:11:25pour rendre baignable la Seine et son
01:11:27principal affluent, la Marne.
01:11:29Modernisation des stations d'épuration,
01:11:31raccordement des péniches ou tout à l'égout,
01:11:33ramassage des déchets plastiques.
01:11:35On aura attendu longtemps, précisément,
01:11:37depuis l'annonce de Monsieur Chirac en 1984.
01:11:39Mais c'est chose faite.
01:11:41L'état bactériologique du fleuve s'est amélioré
01:11:43récemment. Parlons vrai.
01:11:45Les voyants de la pollution sont alarmants.
01:11:47La Seine cultive encore ses bactéries.
01:11:49Une agression au couteau a mis
01:11:51un militaire à terre. Paris présente
01:11:53encore quelques signes négatifs
01:11:55à une semaine de la réception des Jeux
01:11:57Olympiques. Paris va-t-elle donner une bonne
01:11:59image de la France ? Heureusement,
01:12:01il y a eu ce matin une baignade héroïque.
01:12:03Le coup de projecteur du
01:12:05jour. Hashtag Paris 2024.
01:12:07Hashtag JO. Anne Hidalgo
01:12:09dans la Seine. Est-ce pour vous, un,
01:12:11un Paris réussi ? Deux, un signe positif ?
01:12:13Trois, sans intérêt ?
01:12:15Pour les auditeurs de Sud Radio, pour vous,
01:12:17chers amis, c'est sans intérêt à 96%.
01:12:19Mais on va en parler quand même.
01:12:21Avec Raphaël Rémy-Leleux,
01:12:23qui est conseillère
01:12:25écologiste de Paris.
01:12:27Bonsoir Raphaël.
01:12:29Bonsoir, je vais vous interdire aussi.
01:12:31Vous avez de la musique derrière vous.
01:12:33Vous êtes dans la rue. Désolée, je suis dans la rue.
01:12:35C'est pas grave, on vous entend quand même.
01:12:37Alors Raphaël, justement,
01:12:39vous, pour vous, qui êtes conseillère écologiste
01:12:41de Paris, on imagine que
01:12:43Anne Hidalgo dans la Seine, c'est
01:12:45le top, quoi.
01:12:47Je vous avoue que ça n'est pas tant
01:12:49Anne Hidalgo et mes collègues dans la Seine le top,
01:12:51même si la baignade avait l'air sympathique.
01:12:53L'important, c'est surtout la manière
01:12:55dont on réhabilite le fleuve.
01:12:57Parce que pouvoir se baigner dans la Seine, ça veut dire
01:12:59qu'on a quand même beaucoup nettoyé,
01:13:01qu'on a lutté contre la pollution,
01:13:03et puis qu'on s'assure un peu plus
01:13:05de la viabilité environnementale
01:13:07de ce très beau fleuve
01:13:09qui traverse Paris, mais pas uniquement.
01:13:11Et c'est ça, en sens, qu'il faut absolument valoriser
01:13:13et préserver.
01:13:15Et pourtant, la question de la pollution
01:13:17reste très prégnante.
01:13:19Ce matin encore, les associations
01:13:21alertaient sur
01:13:23le taux de pollution, notamment sur
01:13:25les espaces qui servent à la pratique
01:13:27du sport. Et là, nous recevons les Jeux Olympiques.
01:13:29Vous confirmez, Raphaël, Rémi, Leleu,
01:13:31que nous sommes encore loin du compte ?
01:13:33En fait,
01:13:35on a publié depuis
01:13:37plusieurs semaines, chaque jour,
01:13:39les résultats d'un avis de la Seine.
01:13:41Ce qu'on nous dit pour le moment,
01:13:43c'est que les épreuves pourront se tenir.
01:13:45Mais rappelez-vous, il y a quelques mois,
01:13:47peut-être un an, un an et demi,
01:13:49on avait des images, deux ans même,
01:13:51on avait des images très choquantes
01:13:53d'une entreprise du Cimentier Lafarge
01:13:55qui déversait du béton
01:13:57dans la Seine. Donc on est quand même
01:13:59revenus de très loin, et je pense que
01:14:01c'est vers ça qu'on doit tendre pour l'avenir
01:14:03aussi, parce que là, il y a les JO
01:14:05et tout se cristallise autour
01:14:07des Jeux Olympiques et Paralympiques. Mais l'objectif,
01:14:09c'est qu'on ait un fleuve en bonne santé,
01:14:11voire même que des Parisiens et des Parisiennes
01:14:13puissent continuer à se baigner dès l'année prochaine.
01:14:15Alors Corinne Tapiero,
01:14:17il y a eu quand même quelques
01:14:19critiques après cette baignade.
01:14:21Il y a eu un coup de com' par exemple,
01:14:23ça c'est une passante qui disait ça, alors que
01:14:25le pays a d'autres priorités. Qu'est-ce que ça vous fait ?
01:14:27Oui, je pense que le pays a d'autres priorités.
01:14:29Paris a d'autres priorités
01:14:31économiques aussi, parce que vu
01:14:33l'endettement de la capitale, est-ce que c'était
01:14:35des dépenses judicieuses ?
01:14:37Et puis, que je ne vais pas refaire le coup de gueule de la
01:14:39semaine dernière, mais arrêtons de dire aux Parisiens
01:14:41qu'ils vont se baigner dans la Seine.
01:14:43D'abord, parce qu'il faut être un nageur confirmé.
01:14:45À part si on est dans un bassin,
01:14:47on a déjà eu cette conversation. Oui, mais le bassin, c'est pas prévu
01:14:49pour le moment. Donc ça veut dire que vous n'allez pas
01:14:51vous baigner dans la Seine avec vos enfants.
01:14:53En tout cas, pas dans les conditions dans lesquelles Anne Hidalgo
01:14:55s'est baigné ce patin. Raphaël, Rémi Leleux,
01:14:57c'est vrai ça ? Oui, il y a eu une délibération
01:14:59qui a été votée au Conseil de Paris, donc j'espère
01:15:01que madame était présente. Peut-être que
01:15:03madame Hidalgo ne le sait pas, parce qu'elle n'était peut-être pas là,
01:15:05mais normalement... Madame Rémi Leleux,
01:15:07Raphaël, vous nous entendez ?
01:15:09Oui, je vous entends.
01:15:11Encore une fois, pour moi, le sujet
01:15:13n'est pas tant celui de la baignade.
01:15:15Si en plus on arrive à faire de la baignade,
01:15:17et que cette baignade soit rendue le plus
01:15:19accessible possible, comme c'est en train
01:15:21d'être le cas dans les canots aussi, parce qu'on peut
01:15:23d'ores et déjà se baigner dans les canots à Paris,
01:15:25eh bien ce sera tant mieux, parce qu'on a besoin
01:15:27de ces bulles de fraîcheur en huile, mais
01:15:29l'objectif principal, c'est de récupérer
01:15:31et de réhabiliter le fleuve.
01:15:33Réhabiliter le fleuve, donc, c'est ça l'objectif
01:15:35selon Raphaël, Rémi Leleux.
01:15:37Véronique Langlais... Je suis très
01:15:39dubitatif, parce qu'effectivement, je trouve que...
01:15:41Oui, c'était ma question, mais c'est votre réponse.
01:15:43Oui, parce que je...
01:15:45je ponce les sourcils. C'est que
01:15:47oui, il faut vraiment
01:15:49prendre soin aussi de la
01:15:51prévention des baigneurs, parce que
01:15:53chaque année, il y a
01:15:55de nombreuses noyades dans les piscines,
01:15:57notamment des particuliers, et je pense que
01:15:59ça ne dérogera pas à la règle
01:16:01finalement, et c'est vrai que c'est
01:16:03très bien de montrer qu'on a une jolie
01:16:05eau transparente... Enfin, transparente,
01:16:07on verra ça une autre fois.
01:16:09C'était pour être
01:16:11poète. Je suis
01:16:13poète
01:16:15à mes heures perdues,
01:16:17mais effectivement, on ne parle
01:16:19pas non plus de la prévention,
01:16:21parce que ça peut être
01:16:23hyper dangereux, et puis n'oublions pas qu'il y a aussi
01:16:25des bateaux dans la Seine,
01:16:27pour des raisons de sécurité,
01:16:29et qu'il y a des courants, et qu'aujourd'hui,
01:16:31on n'a rien pour accueillir les jeunes enfants
01:16:33et les familles. Je rebondis sur ce que vous dites,
01:16:35selon les deux derniers prélèvements qui ont été
01:16:37réalisés le 26 juin et le 4 juillet par
01:16:39l'ONG Surfrider,
01:16:41les deux bactéries fécales mesurées pour
01:16:43autoriser ou non la baignade étaient conformes
01:16:45aux normes des fédérations internationales des sports concernés.
01:16:47Donc, grosso modo, bon,
01:16:49c'est pas trop, quoi. Non, mais si, la noyade,
01:16:51tout simplement.
01:16:53En l'occurrence, pour les Jeux Olympiques, ça veut dire que...
01:16:55C'est OK, vous nous le confirmez, Raphaël.
01:16:57Moi, je parle pour l'année prochaine, j'anticipe.
01:16:59Déjà pour les Jeux Olympiques. Allez-y, Raphaël.
01:17:01Oui, en fait, là-dessus,
01:17:03je tiens vraiment à le redire.
01:17:05L'objectif de réhabiliter le fleuve,
01:17:07c'est bien sûr qu'à terme, on réinstalle
01:17:09une réculture de loisirs
01:17:11fluviales aussi dans Paris. Moi, par exemple,
01:17:13j'ai vécu aux Pays-Bas, à Amsterdam,
01:17:15et on voit que le fleuve
01:17:17et que les canaux sont beaucoup plus accessibles
01:17:19pour, y compris les familles,
01:17:21avec de la prévention, avec de la sécurité,
01:17:23avec des loisirs adaptés. Là, on en est
01:17:25à la première étape.
01:17:27Et il s'est servi des Jeux Olympiques pour le faire.
01:17:29Mais ça n'est qu'une première étape.
01:17:31Sois-y, on va vraiment
01:17:33vivre de manière très sereine et très claire.
01:17:35Et puis, ça servira autant à la
01:17:37biodiversité, au rafraîchissement
01:17:39de la ville que, j'espère, à terme, au loisir.
01:17:41Je reviens sur
01:17:43notre question.
01:17:45Je reviens sur la question.
01:17:47Anne Hidalgo dans la scène.
01:17:49Est-ce, pour vous, un pari réussi ?
01:17:51Un signe positif ? Sans intérêt.
01:17:53Vous nous appelez au 0826 300 300.
01:17:55Les auditeurs de Sud Radio.
01:17:57N'hésitez pas à réagir sur le sujet.
01:17:59Mais je me tourne vers Abel Boyi parce que
01:18:01nous avons eu le plaisir d'avoir votre frère
01:18:03qui a été porteur de la flamme.
01:18:05Et vous êtes un observateur
01:18:07privilégié en vue de ces
01:18:09Jeux Olympiques. C'est encore un signe
01:18:11fort que la fête se
01:18:13prépare et que Paris est en train de mettre
01:18:15ses habits de lumière, non ?
01:18:17Dans la communication, oui. Maintenant, moi, je ne suis pas
01:18:19expert en termes de matière fécale
01:18:21dans la scène. Je me souviens qu'il n'y a pas
01:18:23si longtemps que ça,
01:18:25on disait que c'était pas bon.
01:18:27Mais tout le monde devinait
01:18:29bien que, comme par hasard, ça allait être bon pour
01:18:31les Jeux Olympiques. Enfin, franchement, la personne qui
01:18:33pensait qu'on allait dire que la scène ne serait
01:18:35pas, entre guillemets, praticable est bien naïve.
01:18:37Donc, il y a besoin de l'image
01:18:39de la scène pour pouvoir faire rayonner Paris.
01:18:41Mais maintenant, effectivement,
01:18:43les promesses de baignade, moi, je suis
01:18:45content d'entendre la nuance de Mme Lellu
01:18:47qui parle de première étape. Parce que
01:18:49pendant des mois, quand même, on a entendu que
01:18:51on pourra se baigner dans la scène. C'était
01:18:53un petit peu le slogan qui était sorti.
01:18:55Il faut se mettre à la place du Parisien
01:18:57ou de la Parisienne lambda. Quand elle entend
01:18:59on va pouvoir se baigner dans la scène, je vais pouvoir aller avec
01:19:01mes enfants. Si je ne pars pas en vacances,
01:19:03les jeunes parisiens qui ne partent pas en vacances
01:19:05ou qui habitent en première couronne,
01:19:07qui sont issus de quartiers populaires,
01:19:09comment ils l'entendent ? On va pouvoir aller
01:19:11se baigner dans la scène, en plus de la
01:19:13piscine municipale. Donc, il est important
01:19:15dans la communication de retrouver un petit peu de nuance
01:19:17quant à ce sujet.
01:19:19Raphaël, Rémi Lellu, la nuance
01:19:21justement dans la communication, est-ce que vous entendez
01:19:23ce que dit Abel Boye, justement, sur
01:19:25ces publics ciblés qui n'ont pas forcément
01:19:27toujours accès aux loisirs ?
01:19:29Bien sûr. Je le remercie d'ailleurs
01:19:31de m'avoir fait le crédit de cette nuance.
01:19:33Je vais d'ailleurs être très clair.
01:19:35Pour nous, en tant qu'écologiste,
01:19:37le fait de dire à tout prix
01:19:39ceci ou cela devrait
01:19:41arriver pour les Jeux Olympiques parce que c'est
01:19:43une vitrine, ça n'était pas du tout
01:19:45notre propos. Le discours
01:19:47autour de l'attractivité, ça n'est pas un discours
01:19:49écologiste. Nous, ce qui nous tient à coeur,
01:19:51c'est la réhabilitation du
01:19:53fleuve, son accessibilité,
01:19:55et puis le fait que, bien sûr, on tienne
01:19:57des promesses de campagne, parce que c'est pour ça
01:19:59qu'on a été élus aussi, mais qu'on le
01:20:01fasse de manière adaptée
01:20:03et démocratique. Et donc, là, je parle
01:20:05d'une première étape. Bien sûr, l'image
01:20:07sera belle, et tant mieux
01:20:09pour celles et ceux qui veulent en profiter.
01:20:11Mais après, il y aura plein de choses à faire, y compris,
01:20:13et vous avez raison, pour le
01:20:15droit aux vacances pour les Parisiens et les
01:20:17Parisiennes, pour ce qu'on organise en termes
01:20:19de séjour, d'excursions, de centres
01:20:21aérés dans Paris, de bâtins
01:20:23installés dans certains arrondissements,
01:20:25pour qu'on puisse avoir des jeunes Parisiens et Parisiennes
01:20:27qui se baignent l'été, même s'ils ne veulent pas quitter
01:20:29la ville. Il ne faudra pas relâcher nos efforts.
01:20:31Bon, je précise qu'on ne
01:20:33vous entend pas super bien. Vous n'êtes
01:20:35pas dans un sous-marin dans la Seine.
01:20:37Dans la rue, par contre.
01:20:39Mais dans la rue.
01:20:41Oui, juste peut-être pour repréciser,
01:20:43alors, nous avons parmi nos vrais voix, Judith
01:20:45des Parisiennes, Corinne Tapirot
01:20:47notamment, et puis Véronique Langlais.
01:20:49Peut-être préciser que là, ça
01:20:51y est, à partir, enfin, depuis hier même,
01:20:53depuis lundi,
01:20:55Paris est entrée dans une configuration
01:20:57totalement différente.
01:20:59Nous sommes en plein Jeux Olympiques,
01:21:01et on ne peut plus faire tout ce qu'on veut.
01:21:03Donc, il faut peut-être prévenir les gens.
01:21:05Déjà, tout a changé.
01:21:07Véronique.
01:21:09Oui, et moi, ce qui me dérange, d'ailleurs, j'en profite pour vous le dire,
01:21:11c'est qu'on est quand même
01:21:13à l'aube aussi des
01:21:15Paralympiques, et que sur certaines zones,
01:21:17malheureusement, les personnes en fauteuil
01:21:19roulant ne pourront pas circuler, parce qu'on a
01:21:21positionné des barrières partout,
01:21:23notamment sur des trottoirs,
01:21:25ou, pour des raisons
01:21:27peut-être de sécurité,
01:21:29ou peut-être des preuves,
01:21:31on a voulu bien faire,
01:21:33sauf que, moi, je pense toujours
01:21:35à nos handicapés,
01:21:37à nos personnes qui sont en mobilité réduite,
01:21:39et là, ça me dérange,
01:21:41et c'est vraiment quelque chose qui m'a interpellée
01:21:43lundi, quand j'ai bougé
01:21:45dans la capitale, c'est qu'il y a quand même
01:21:47plusieurs zones où, malheureusement,
01:21:49les personnes à mobilité réduite
01:21:51ne pourront pas se rendre, et ça, c'est un sujet
01:21:53aujourd'hui.
01:21:54Raphaël, Rémi, Lele, on est d'accord que, bon,
01:21:56il y a le problème de la pollution, mais, à terme,
01:21:58le plus gros problème, nous sommes, bien sûr,
01:22:00pendant les Jeux Olympiques, et c'est
01:22:02particulier, mais, le déplacement
01:22:04dans Paris, ça reste la préoccupation
01:22:06prioritaire.
01:22:07Y compris à pied.
01:22:08Y compris à pied, d'ailleurs.
01:22:10Absolument. Alors, de mon côté,
01:22:12je suis une écolo piétonne,
01:22:14et qui utilise les transports en commun, donc je vous rejoins.
01:22:1650 minutes entre deux lits.
01:22:18Merci.
01:22:19Merci mille fois d'avoir
01:22:21abordé le sujet de l'accessibilité.
01:22:23Mon collègue, David Bélier, a justement
01:22:25envoyé un courrier au préfet de police
01:22:27de Paris, pour faire remonter
01:22:29toutes ces problématiques que vous avez
01:22:31signalées également. Parce que, pendant
01:22:33la période des Jeux Olympiques et Paralympiques,
01:22:35quelque part, la préfecture de police de Paris
01:22:37reprend la main sur la voirie
01:22:39et sur l'espace public. Or, on sait
01:22:41à quel point ça peut être difficile en termes d'accessibilité.
01:22:43Moi, je suis élue de Paris Centre.
01:22:45C'est un quartier extrêmement dense,
01:22:47historique. On sait qu'il y a des problématiques de déplacement.
01:22:49Donc, oui, ça va rester un enjeu
01:22:51pendant les Jeux.
01:22:53Et puis, encore après, aussi bien sur
01:22:55le développement des transports en commun que sur
01:22:57le partage de l'espace public. On est au travail
01:22:59toute l'année, je peux vous l'assurer.
01:23:01Oui, on n'en doute pas. Corinne Tapirot.
01:23:03Oui, chère madame, sur
01:23:05les déplacements, c'est effectivement très
01:23:07intéressant de demander aux gens de se
01:23:09déplacer en transports en commun.
01:23:11Sur les lignes de métro, il y a énormément de stations
01:23:13qui sont fermées, certaines depuis plusieurs
01:23:15semaines. Les bus sont
01:23:17quasi impraticables, parce qu'il faut attendre
01:23:19plus de 50 minutes un autobus.
01:23:21Il y a des problèmes de recrutement de personnel,
01:23:23etc. Je veux bien. Mais moi, je m'étonne
01:23:25un petit peu que ces Jeux Olympiques,
01:23:27au final, ce n'est pas vraiment une fête populaire.
01:23:29Quand on voit le prix des billets,
01:23:31quand on voit
01:23:33qu'aux abords de la Seine, pour que les gens
01:23:35qui n'ont pas payé
01:23:37les codes,
01:23:39ne puissent pas voir
01:23:41de l'extérieur, il y a des espèces
01:23:43de barriérages et de bâches.
01:23:45Je trouve qu'il y a un drôle d'état d'esprit derrière.
01:23:47Après, je comprends qu'il faille...
01:23:49En fait, le gros problème,
01:23:51je crois qu'on peut le dire, Abel Boyi,
01:23:53c'est la cérémonie d'ouverture.
01:23:55La cérémonie d'ouverture,
01:23:57c'est un challenge énorme.
01:23:59C'est la première fois que ça arrive, à ciel ouvert,
01:24:01sur un fleuve. Et du coup,
01:24:03ils sont obligés de boucher tout, à partir de maintenant,
01:24:05jusqu'au 26.
01:24:07Mais ça doit rester quand même la fête du peuple.
01:24:09La fête populaire, oui.
01:24:11C'est pas la fête de l'élite.
01:24:13Et pour revenir un petit peu à la mobilité des personnes
01:24:15en situation de handicap, je me souviens que lorsque
01:24:17Bertrand Delannoye accède à la mairie de Paris,
01:24:19il a cette phrase forte
01:24:21« Rendre Paris aux Parisiens ».
01:24:23Mais il ne faut pas oublier les personnes en situation
01:24:25de handicap qui se plaignent souvent.
01:24:27Et il y a déjà que même dans le traitement
01:24:29des JO, il y a toujours un différentiel entre
01:24:31les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques.
01:24:33Parce qu'on ne parle que de ce qui va se passer
01:24:35fin juillet, début août. Mais ce qui se passe
01:24:37fin août, début septembre, on n'en parle pas du tout.
01:24:39On pourrait d'ailleurs parler du hashtag
01:24:41« JO 2024 » et pas « JOP 2024 ».
01:24:43Oui, tout à fait.
01:24:45Et juste pour rebondir,
01:24:47« Paris aux Parisiens »
01:24:49et j'ajouterais, puisque j'ai été parisien
01:24:51mais je suis banlieusard maintenant, avec la possibilité
01:24:53d'un accès aux banlieusards qui sont
01:24:55contraints d'y venir parce qu'ils viennent travailler.
01:24:57Et ça c'est un autre problème.
01:24:59On remercie Raphaël Rémy-Leleu.
01:25:01Merci Raphaël Rémy-Leleu d'être venu parler avec nous.
01:25:13Pas de politique !
01:25:15On rappelle que vous êtes
01:25:17conseillère écologique de Paris.
01:25:19Un petit truc amusant ce matin.
01:25:21Oui.
01:25:23Inaperçu, deux secondes.
01:25:25Il y avait dans le public
01:25:27le nouvel premier adjoint de Mme Hidalgo
01:25:29et personne n'en a parlé.
01:25:31C'est Patrick Bloch.
01:25:33Parce que oui, M. Grégoire n'est plus premier adjoint.
01:25:35Il a été remplacé.
01:25:37Et il y avait bien sûr
01:25:39Pierre Rabadon, l'ancien
01:25:41grand rugbyman
01:25:43et maire adjoint chargé des sports
01:25:45et chargé des Jeux Olympiques.
01:25:47Mais lui il est sportif.
01:25:49On vous retrouve demain.
01:25:51Ce soir on est avec Corine Tapiero
01:25:53qui est éditorialiste Sud Radio.
01:25:55Véronique Langlais qui est présidente
01:25:57du syndicat des Bouchers de Paris.
01:25:59Et qui a été exceptionnelle.
01:26:01Et Abel Boy, président de l'association
01:26:03Tous Unis.
01:26:05J'ai adoré les Jeux Unis.
01:26:07J'en perds mon anglais.
01:26:09On vous embrasse.
01:26:11On va à Avignon.
01:26:13Rejoindre Christophe Méhien.
01:26:15Allez, bisous à demain.

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