Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles et Farid Temsamani
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix, merci de votre fidélité, tous les jours de 17h à 19h.
00:00:10On essaye de vous donner la parole et de traiter l'actualité avec Philippe David.
00:00:15Bonjour Philippe David.
00:00:16Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:18Comment allez-vous Philippe David ?
00:00:19J'ai la pression qui monte.
00:00:21Ah bon ? Pourquoi non ? Vous avez un examen ?
00:00:23J-9.
00:00:24Alors tout le monde parle des européennes, mais moi là j'ai une autre chose auquel je pense.
00:00:29J-9, dans 9 jours, c'est le début de l'Euro de football et la France commence ses matchs de préparation ce soir.
00:00:34Et Philippe Billiger qui est un vrai beauf dans ce domaine, c'est lui qui dit
00:00:38« Je pense que vous sentez vous aussi la tension monter sur toutes les bleues qui jouent dans votre ville natale ce soir. »
00:00:43Non mais ça se joue dans votre ville natale.
00:00:45Ah non, ils ne sont pas mauvais Luxembourg.
00:00:48C'est bien parce que vous parlez en même temps donc personne n'a rien compris.
00:00:51Non mais Philippe parle du championnat d'Europe et moi je parlais du match de ce soir France-Luxembourg.
00:00:58Mais avant toute chose, j'espère ne pas perdre toute vieilleur intellectuelle
00:01:03parce que j'ai une sorte d'hypoglycémie qui me saisit comme vous hier ma chère Cécile.
00:01:08On va vous trouver des solutions, ne bougez pas.
00:01:10Mais il n'y a pas de gâteau, il n'y a rien.
00:01:12Mais si, il y aura des gâteaux, ne vous inquiétez pas Philippe Billiger.
00:01:15C'est l'occasion de vous parler cadeau peut-être.
00:01:19Bah oui, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:01:22C'est les Jeux Olympiques et nous avec Sud Radio et le collectif Handicap Visuel
00:01:27nous vous offrons un très joli cadeau.
00:01:29Vous allez pouvoir remporter deux places pour les épreuves de basket
00:01:33pour le match du 2 août 21h au stade Pierre Moroy à Lille.
00:01:39Voilà, si vous voulez assister et faire partie de ces Jeux Olympiques,
00:01:43à l'intérieur, vous avez ces places.
00:01:450826 300 300, on lance ?
00:01:49Aude, attend vos appels 0826 300 et on va demander à qui ?
00:01:54Tiens Farid, donnez-moi un chiffre entre 0 et 10.
00:01:567.
00:01:57Mais c'est toujours le 7.
00:01:59C'est la chiffre qui porte la chanson.
00:02:00Et bien voilà, le 7ème appel au standard, 0826 300 300,
00:02:03un cadeau offert par le collectif Handicap Visuel et Sud Radio.
00:02:06Donc deux places à gagner pour les épreuves de basket
00:02:08pour le match du 2 août à 21h au stade Pierre Moroy à Lille.
00:02:13Et on vous souhaite la bienvenue.
00:02:15En attendant, au sommaire de cette émission,
00:02:17puisque c'est une émission d'actu avec de l'actu,
00:02:20à 17h30, le grand débat du jour.
00:02:22Un refus d'obtempérer, une course poursuite à distance,
00:02:25puis une vie fauchée.
00:02:26Un homme de 34 ans est mort mardi matin à Clamart,
00:02:29percuté par un adolescent de 14 ans qui conduisait une voiture volée
00:02:32et qui fuyait donc la police.
00:02:34L'adolescent placé en garde à vue est déjà connu de la justice,
00:02:37notamment pour vol avec violence.
00:02:39Alors parlons vrai.
00:02:40Est-ce que les policiers, depuis la mort de Naël,
00:02:42préfèrent laisser les voyous mettre des vies en danger
00:02:44qu'utiliser leurs armes de service ?
00:02:46Est-ce que les peines pour les mineurs sont trop faibles ?
00:02:48Puisque pour homicide involontaire,
00:02:50on risque 7 ans de prison,
00:02:51peine réduite de moitié par l'excuse de minorité,
00:02:54c'est-à-dire à peine 2 ans avec les remises de peine.
00:02:56Et à cette question,
00:02:57refus d'obtempérer ayant coûté la vie à un usager de la route,
00:03:00sommes-nous dans une impasse ?
00:03:01Vous dites oui à 80%.
00:03:03Vous êtes policier, vous êtes témoin de refus d'obtempérer.
00:03:07Il y en a un toutes les 20 minutes.
00:03:08Appelez-nous.
00:03:09Haute prendra vos appels au 0826 300 300.
00:03:12On en parlera avec Jean-Christophe Couville,
00:03:13secrétaire national du syndicat Police Unité.
00:03:15Puis à 18h30, le coup de projecteur des vraies voies.
00:03:18Une enquête a été ouverte contre le maire de Grenoble
00:03:20et la députée LFI, Elisa Martin,
00:03:22pour des accusations de conculsion et recelle de délits.
00:03:25Le canard enchaîné a révélé que Éric Piolle
00:03:27avait mis en place un montage financier
00:03:29pour verser 16 800 euros de liquide à la députée,
00:03:32puis via un collaborateur qui aurait apporté des preuves
00:03:35de relevé bancaire et de conversation cryptéphilique.
00:03:39Alors parlons vrai, peut-on parler,
00:03:41allez, d'échange de bons procédés entre deux élus ?
00:03:44Éric Piolle a-t-il acheté une alliée
00:03:45pour les municipales moyennes en rémunération ?
00:03:48Et à cette question,
00:03:49à l'heure de la transparence de la vie publique,
00:03:51êtes-vous surpris qu'il y ait encore des dessous
00:03:53de table en politique ?
00:03:54Vous dites non à 88% ?
00:03:56Tiens, vous pensez que la corruption,
00:03:59ça fait partie malheureusement de la vie
00:04:01où vous êtes scandalisés ?
00:04:03Vous avez été témoin de choses ?
00:04:04Appelez-nous au 0 826 300 300.
00:04:07Maxence Lambert sera avec nous,
00:04:08juriste de l'association Anticor.
00:04:10En attendant, on vous souhaite la bienvenue,
00:04:11merci de votre fidélité,
00:04:12on est ensemble jusqu'à 19h.
00:04:16Philippe Bilger !
00:04:17Bonsoir Philippe Bilger !
00:04:19Mon cher Cécile !
00:04:20Je vous dis avec l'accent belge une fois,
00:04:22c'est là que c'est si !
00:04:23Vous ne pouvez pas me faire plus plaisir !
00:04:25Oui, parce que vous avez faim,
00:04:26je vais vous parler de frites,
00:04:28je vais vous parler de croquettes,
00:04:30de cremettes !
00:04:31Des moules et des frites, le bonheur !
00:04:33Des frites et puis des moules et du vin de Moselle !
00:04:35Des moules, oui !
00:04:36Oui, oui, oui !
00:04:37Contrairement à...
00:04:38Oui, au propre, bien sûr !
00:04:39Absolument !
00:04:40Olivier Dartigold est avec nous,
00:04:42chroniqueur politique,
00:04:43bonsoir Olivier Dartigold !
00:04:44Pierre Revoix, bonsoir !
00:04:45Bonsoir !
00:04:46Et pourquoi il ouvre les yeux comme ça ?
00:04:49Je dormais !
00:04:50J'écoutais attentivement Philippe Bilger,
00:04:52je ne voyais pas vers où il allait arriver,
00:04:54puis il y est arrivé !
00:04:55Et puis il est là !
00:04:56En tout cas, il est bien dans le studio !
00:04:58Farid Thamsamani est avec nous,
00:05:00porte-parole de Banlieue Plus,
00:05:01bonsoir !
00:05:02Bonsoir !
00:05:03Mais Farid, toujours très élégant !
00:05:05Le superbe travail !
00:05:06Je l'ai dit dès qu'il est arrivé !
00:05:08Il y a un style, Farid, quand même !
00:05:10Il y a un truc !
00:05:11Ils ont presque la même cravate,
00:05:12mais pas la même couleur !
00:05:15Farid espère convaincre sur son apparence !
00:05:18Non, pas du tout !
00:05:20Naturellement !
00:05:21Non, mais il y a du style dans ce studio !
00:05:23Il y a du style !
00:05:24Oui, il y a du style,
00:05:25mais même vous tous,
00:05:26vous êtes plutôt...
00:05:27Et vous, je vous aime beaucoup dans cette tenue !
00:05:29Oui, du blanc, blanche colombe que je suis !
00:05:32Et dans un instant, Didier Denim
00:05:35va nous donner son coup de gueule,
00:05:37bonsoir Didier Denim !
00:05:39Bonsoir à tous, bonsoir !
00:05:41Oh, vous avez une voix de radio vous !
00:05:43Didier, bienvenue !
00:05:44De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:05:46Je me posais la question de savoir
00:05:48la légitimité du gouvernement français.
00:05:51Ah, écoutez, ne bougez pas, on revient tout de suite !
00:05:530 826 300 300, on écoute le répondeur.
00:05:57Oui, bonjour, Fabrice Creil,
00:05:59j'aimerais poser une question à Marine Le Pen
00:06:02concernant notamment l'économie française, la dette.
00:06:06Aujourd'hui, il y a une élimination autour des européennes,
00:06:10des Jeux Olympiques.
00:06:12L'automne va être difficile,
00:06:14il manque environ 80 à 100 milliards dans les caisses de l'État.
00:06:16La France emprunte jusqu'à présent
00:06:18à peu près 200 milliards par an pour pouvoir tourner.
00:06:20Cette année, 275 milliards.
00:06:22Quelle est sa position là-dessus ?
00:06:24Alors, on a eu énormément d'appels
00:06:26suite à l'interview de Marine Le Pen
00:06:28par Jean-Jacques Bourdin,
00:06:29ça a été ce matin sur Sud Radio.
00:06:30Et on a l'impression que pour la dette,
00:06:32on va vers le mur,
00:06:33c'est-à-dire des augmentations d'impôts massives.
00:06:35On n'ose pas imaginer qu'on puisse toucher
00:06:37à l'épargne des Français.
00:06:38Mais on a l'impression que les gens n'en ont pas conscience,
00:06:40Philippe Bilger.
00:06:41Oui, et puis, je ne sais pas,
00:06:43je n'ai pas entendu,
00:06:45si, je l'ai entendu en fait, ce matin,
00:06:47l'entretien de Marine Le Pen.
00:06:49Je ne suis pas persuadé
00:06:52que sur le plan économique,
00:06:54elle soit extrêmement fiable.
00:06:56Je n'ai pas trouvé, d'ailleurs,
00:06:58Jordan Bardella,
00:06:59qui est, d'une certaine manière,
00:07:01à son écoute,
00:07:03très percutant dans ce domaine.
00:07:05Il a heureusement fui
00:07:07les problèmes techniques
00:07:09pour s'enfoncer dans des banalités
00:07:11qui lui ont permis de ne pas faire campagne.
00:07:13Allez, direction Nîmes,
00:07:15avec Didier.
00:07:16Didier, sur ce gouvernement qui,
00:07:18selon vous,
00:07:19alors vous vous posez la question,
00:07:20est-ce qu'il a encore une légitimité ?
00:07:21Et pourquoi ?
00:07:23Le problème se pose très simplement
00:07:25à chaque fois qu'on pose une question
00:07:27au gouvernement,
00:07:28ou qu'on veut essayer de faire passer des lois,
00:07:30on lui dit toujours
00:07:31c'est la communauté européenne qui nous empêche
00:07:33ou qui nous met des bâtons dans les roues.
00:07:35Donc, à quoi nous sert le gouvernement ?
00:07:37On va peut-être déjà faire des économies
00:07:39sur leurs serfs,
00:07:40et puis dans ce cas-là,
00:07:41on fait un peu comme aux Etats-Unis,
00:07:42où on élit une seule personne,
00:07:44un président,
00:07:45qui représente tous les pays.
00:07:47Olivier Dartigold,
00:07:49c'est direct.
00:07:51J'écoute attentivement notre auditeur,
00:07:53je le salue,
00:07:54mais je suis en désaccord
00:07:55avec ce qu'il vient de nous dire.
00:07:56Didier.
00:07:57La vie politique n'est pas un chemin
00:08:00pour l'enrichissement personnel.
00:08:02Alors bien sûr, attention,
00:08:03les responsables politiques au gouvernement
00:08:05ou dans les exécutifs locaux
00:08:07sont très correctement rémunérés
00:08:09par rapport à la moyenne des salaires,
00:08:11mais en comparaison à d'autres pays...
00:08:14Ah non, mais ce n'est pas ce qu'il dit.
00:08:15Ce qu'il dit, c'est qu'on est obligés...
00:08:17Non, mais c'est sur la dernière phrase...
00:08:19On est obligés de mettre en place
00:08:21la politique proposée par Bruxelles.
00:08:22Je réagissais à la dernière phrase
00:08:24sur le salaire du gouvernement.
00:08:26Non, non, attendez.
00:08:27Attendez, Didier...
00:08:28Il abandonne.
00:08:29Oui, je pense que vous n'avez pas compris.
00:08:32Je suis effectivement raccourci
00:08:34en vous expliquant que peut-être
00:08:35ça nous fait économiser des salaires,
00:08:36mais ce n'est pas ça.
00:08:37Et d'une manière comme d'une autre,
00:08:38ce que vous dites, ce n'est pas la vérité,
00:08:39parce que quand c'est sur les ouvriers,
00:08:40il n'y a pas de moyens,
00:08:41enfin, il n'y a pas de retenue.
00:08:43Il suffit de dire aux gens,
00:08:44vous travaillez dix ans de plus,
00:08:45il n'y a pas de retenue.
00:08:46Non, mais c'était sur l'Europe.
00:08:48Aujourd'hui, les gouvernements,
00:08:49ils mettent leur temps,
00:08:51ils passent leur temps à mettre en application
00:08:52les directives européennes.
00:08:53Voilà Didier, finalement,
00:08:55qui dit que très souvent,
00:08:57le pouvoir exprime une impuissance
00:09:00en disant que ça relève de l'Europe.
00:09:02Il y a des élections européennes,
00:09:05pour le coup, le 9 juin,
00:09:06avec une campagne qui a été plutôt à tonne
00:09:09sur les grandes questions européennes,
00:09:11mais celle de notre capacité
00:09:14de retrouver des pans entiers de souveraineté
00:09:16par rapport à des normes,
00:09:18qu'elles soient environnementales,
00:09:19sociales, fiscales, budgétaires,
00:09:21imposées par l'UE,
00:09:22est l'un des débats.
00:09:23On n'aura jamais la majorité ?
00:09:27Je suis complètement d'accord avec l'auditeur.
00:09:31En réalité, on peut s'interroger,
00:09:33il y a une véritable réflexion
00:09:35sur savoir à quoi sert encore aujourd'hui
00:09:38un gouvernement,
00:09:39que ce soit en France d'ailleurs
00:09:40ou dans un autre pays,
00:09:42membre de l'Union Européenne.
00:09:43Pourquoi ?
00:09:44Parce qu'en réalité,
00:09:45la France a délégué
00:09:46un certain nombre de ses compétences,
00:09:49et donc du coup,
00:09:50il y a l'application des fameuses directives,
00:09:53mais on voit bien que lorsque le gouvernement,
00:09:55quel qu'il soit,
00:09:56lorsqu'il veut amener telle ou telle direction,
00:09:58aller dans telle ou telle direction,
00:10:00en réalité, il se dit,
00:10:01est-ce que c'est conforme déjà à notre constitution ?
00:10:04Et surtout, est-ce que c'est conforme finalement
00:10:06aux droits européens ?
00:10:07Et quand même,
00:10:08ça n'a pas surtransposé davantage
00:10:10les normes qui existent déjà.
00:10:11Petite réponse de Didier,
00:10:12parce qu'on est déjà en retard.
00:10:14Oui, je pense que ce que je voulais exprimer
00:10:18a été compris,
00:10:19peut-être pas par tout le monde,
00:10:20mais par une majorité.
00:10:22Si vous regardez la chaîne YouTube,
00:10:25suivez mon regard.
00:10:30Je pense qu'effectivement,
00:10:31il y a une grosse réflexion à se faire.
00:10:33Je ne dis pas qu'il ne faut pas être social,
00:10:35qu'il ne faut pas aider,
00:10:36mais à un moment,
00:10:37il faut un petit peu arrêter de se moquer des gens.
00:10:39Bougez pas, Didier,
00:10:40puisque vous êtes notre vraie voix.
00:10:42Vous pourrez bien entendu commenter
00:10:44tous les débats aujourd'hui.
00:10:47Dans un instant,
00:10:48les trois mots dans l'actu,
00:10:49ce sera avec Félix Mathieu,
00:10:50et puis le réquisitoire du procureur.
00:10:52Que dire des petites listes ?
00:10:54Et voilà, on en parle dans un instant.
00:10:55On vous souhaite la bienvenue.
00:10:56Vous pouvez débattre avec ce numéro.
00:10:580 826 300 300.
00:11:00Bienvenue à tous.
00:11:07Bienvenue dans Les Vraies Voix Sud Radio.
00:11:08On est ravis de vous accueillir tous les jours
00:11:10avec Philippe David,
00:11:11qui est en forme quoi qu'il arrive.
00:11:13Et ça, c'est très agréable
00:11:14de travailler avec quelqu'un comme ça.
00:11:15Vous êtes toujours en forme, vous aussi.
00:11:16Je vous rends le compliment.
00:11:17En forme comment ?
00:11:18Physiquement, vous voulez dire ?
00:11:19Non, en forme solaire,
00:11:21d'humeur.
00:11:22Physiquement, vous êtes parfaite, Philippe.
00:11:23Billiger le dit, elle répète d'ailleurs.
00:11:26Je vous ai payé ce mois-ci ou pas ?
00:11:28Je n'ai pas osé aller hier,
00:11:30au bout de mon raisonnement,
00:11:31ce qui vous confirme,
00:11:33quand on parlait du naturisme.
00:11:35Oui, c'est du naturisme.
00:11:36J'ai bien compris, Philippe.
00:11:37Il faut aller chercher le défibrillateur
00:11:38pour l'idée d'artigone.
00:11:39Ça fait deux fois qu'il fait des regards, là.
00:11:42Allez, bienvenue Félix Mathieu.
00:11:44Les trois mots dans l'actu,
00:11:45de quoi parle-t-on dans un instant ?
00:11:46On va parler de ses accusations
00:11:47de Marine Le Pen contre Emmanuel Macron.
00:11:49Sur Sud Radio,
00:11:50il instrumentalise Zelenski à l'Assemblée.
00:11:52Il instrumentalise le débarquement de Manditel.
00:11:54On va parler aussi
00:11:55de ce dramatique accident à La Rochelle.
00:11:57Sept enfants à vélo
00:11:58percutés par une octogénaire.
00:11:59Trois blessés graves.
00:12:00En trois mots, ça donne
00:12:01instrumentalisation,
00:12:02instrumentalisation et collision.
00:12:04Allez, tout de suite,
00:12:05démocratie ou campagne européenne,
00:12:07font-ils bon ménage ?
00:12:09Les vrais voix Sud Radio.
00:12:10Le réquisitoire du procureur,
00:12:12Philippe Billiger.
00:12:14Et c'est sur la différence de traitement
00:12:16entre grande et petite liste,
00:12:17je mets des guillemets
00:12:18que vous voulez retirer,
00:12:19monsieur le procureur.
00:12:20Oui, puisque vous avez la gentillesse
00:12:22de m'interroger sur ma vie quotidienne,
00:12:24je me suis bouché très tard hier soir,
00:12:27parce qu'après le premier débat,
00:12:29le débat officiel,
00:12:31j'ai regardé par pure curiosité
00:12:34le débat des petites listes.
00:12:36Et dans le lot,
00:12:37il y a des candidats très remarquables,
00:12:39qui valaient largement les précédents.
00:12:42Je pense à...
00:12:44un petit peu à Asselineau,
00:12:46je pense à Philippot,
00:12:47je pense au socialiste,
00:12:49je crois dont j'ai oublié le nom.
00:12:51Laurent Thiault ?
00:12:52Non, mais l'autre.
00:12:53L'autre qui est un socialiste modéré
00:12:56et remarquable.
00:12:58Et il y en avait au moins quatre
00:13:00qui étaient capables de parler
00:13:03de manière très cohérente,
00:13:05et qui sont beaucoup pleins,
00:13:07évidemment,
00:13:08de l'inégalité démocratique
00:13:10dont ils ont souffert.
00:13:11Au point d'ailleurs qu'à la fin,
00:13:13il y a eu un véritable front
00:13:15d'une contestation générale,
00:13:17et avec une Caroline Roux
00:13:19que je trouve formidable,
00:13:21mais très cassante.
00:13:22Pas du tout votre genre.
00:13:24Vous restez formidable.
00:13:26Oui, merci, merci beaucoup.
00:13:29Et donc, finalement,
00:13:31cette contestation,
00:13:33cette fronde,
00:13:34elle n'était pas absurde.
00:13:36Parce qu'ils avaient de la qualité,
00:13:38du talent,
00:13:39on aurait pu imaginer autre chose.
00:13:41Très court, Olivier Dardigolle
00:13:43et Farid Temsamani.
00:13:44Oui, je me suis soumis au même exercice
00:13:46de regarder cette seconde partie
00:13:48de débat,
00:13:49le débat dit des petites listes.
00:13:51Cela avait de la tenue.
00:13:53J'ai été heureux de retrouver
00:13:55Jean Lassalle,
00:13:56qui était dans une humeur
00:13:58un peu belliqueuse,
00:14:00un peu belliqueuse,
00:14:02mais qui traduisait donc
00:14:04un grand mécontentement.
00:14:05Il y avait en effet des choses intéressantes.
00:14:07Allez, Farid, on est très en retard.
00:14:09Pour moi, ça pose une véritable question,
00:14:11c'est de savoir véritablement
00:14:13si cette élection-là est encore démocratique.
00:14:15Parce que ça vient d'être,
00:14:17ça a été souligné.
00:14:19D'un point de vue technique,
00:14:20il y a des choses hyper intéressantes,
00:14:22qui sont véritablement,
00:14:23qui concernent l'enjeu des Européennes,
00:14:24mais en réalité,
00:14:25le focus médiatique,
00:14:26en fait, il existe très peu.
00:14:28Allez, tout de suite,
00:14:29les trois mots dans l'actu,
00:14:30c'est avec Félix Mathieu.
00:14:33Trois mots dans l'actu,
00:14:34qui sont instrumentalisation,
00:14:35instrumentalisation et collision.
00:14:37Volodimir Zelensky
00:14:38à l'Assemblée nationale
00:14:39vendredi soir,
00:14:40à la toute fin de la campagne
00:14:41des élections européennes
00:14:42sur Sud Radio.
00:14:43Marine Le Pen accusait Emmanuel Macron
00:14:44d'instrumentaliser la guerre en Ukraine.
00:14:46Le chef de l'État également accusé
00:14:47d'instrumentaliser les commémorations
00:14:49des 80 ans du débarquement.
00:14:50Ça a commencé.
00:14:51Et puis, ce dramatique accident à La Rochelle,
00:14:53une dame de 83 ans
00:14:54volant d'une Twingo
00:14:55a fauché un groupe d'enfants à vélo,
00:14:57faisant sept blessés,
00:14:58dont trois graves.
00:15:02Une photo en noir et blanc
00:15:03sur les murs de Moscou,
00:15:04celle d'un combattant français
00:15:05engagé aux côtés des nazis
00:15:06sur le front de l'Est
00:15:07pendant la guerre.
00:15:08Et cette légende français
00:15:10ne répétait pas les erreurs
00:15:12de vos ancêtres.
00:15:13La Russie promet
00:15:14qu'elle n'hésitera pas
00:15:15à frapper les instructeurs français
00:15:16qui seraient envoyés en Ukraine.
00:15:18Dans ce contexte,
00:15:19Volodymyr Zelensky
00:15:20sera accueilli vendredi soir
00:15:21à Paris,
00:15:22à l'Assemblée nationale,
00:15:23soit à la toute fin
00:15:24de la campagne des européennes.
00:15:26De quoi rendre les oppositions
00:15:27furieuses à l'image
00:15:28de Marine Le Pen
00:15:29ce matin sur Sud Radio.
00:15:30Emmanuel Macron
00:15:31a instrumentalisé l'Ukraine
00:15:32depuis, d'ailleurs,
00:15:33deux ans, en réalité.
00:15:34Il l'a fait
00:15:35pendant la campagne présidentielle.
00:15:36Il continue à la faire
00:15:37presque jusqu'à la nauser.
00:15:39C'est gênant.
00:15:40Moi, je suis ravi
00:15:41d'accueillir M. Zelensky
00:15:42à l'Assemblée nationale.
00:15:43Il est le bienvenu.
00:15:44Mais le vendredi...
00:15:45Il est le bienvenu.
00:15:46Il est toujours le bienvenu.
00:15:47Mais le vendredi,
00:15:48quelques heures avant
00:15:49la fin de la campagne,
00:15:50le dernier jour de campagne
00:15:51électorale utile,
00:15:53au dernier moment,
00:15:54on a reçu un SMS
00:15:55pour apprendre ça,
00:15:56hier soir.
00:15:57C'est une manipulation
00:15:58de l'opinion ?
00:15:59Bien sûr.
00:16:00C'est une instrumentalisation
00:16:01de la part d'Emmanuel Macron
00:16:03du conflit en Ukraine.
00:16:04Et c'est pas respectable.
00:16:06Emmanuel Macron
00:16:07qui loue cet après-midi
00:16:08l'esprit de sacrifice
00:16:09des libérateurs du D-Day.
00:16:11Alors que les périls montent,
00:16:13vous rappelez que nous sommes prêts
00:16:15à consentir au même sacrifice
00:16:17pour défendre ce qui nous est
00:16:19le plus cher,
00:16:20notre terre de France
00:16:22et nos valeurs républicaines.
00:16:24Joe Biden est arrivé en France
00:16:25pour le début des commémorations
00:16:27des 80 ans du débarquement.
00:16:28Mais sur ce sujet-là aussi,
00:16:29Marine Le Pen dénonce
00:16:30une instrumentalisation
00:16:31à la veille de l'interview
00:16:32d'Emmanuel Macron
00:16:33dans les 20 heures
00:16:34des deux premières chaînes
00:16:35de télévision.
00:16:36On est aux 80 ans
00:16:38du débarquement.
00:16:40Et encore une fois,
00:16:42venir essayer de tirer
00:16:43un avantage politique
00:16:44de ce moment qui doit être
00:16:46un moment d'unité nationale,
00:16:47un moment de souvenir,
00:16:48un moment d'hommage aussi
00:16:49à ceux qui se sont sacrifiés,
00:16:51c'est mal.
00:16:52On a l'impression
00:16:53qu'il n'y a plus de morale
00:16:54du tout en politique.
00:16:56Et ça, c'est le fait
00:16:57d'Emmanuel Macron.
00:16:58Parce que la politique
00:16:59et la morale,
00:17:00je suis désolée de vous le dire,
00:17:01mais ça n'est pas contradictoire.
00:17:03En tout cas,
00:17:04la liste RN de Jordan Bardella
00:17:05reste stable à 33%
00:17:06des intentions de vote
00:17:07dans le rolling IFOP fiducial
00:17:08pour Sud Radio,
00:17:09Le Figaro et LCI.
00:17:10Tout comme la liste
00:17:11Renaissance de Valérie Ayer
00:17:12en deuxième à 15%.
00:17:13Quand Raphaël Glucksmann
00:17:14baisse d'un demi-point à 13,5.
00:17:16A noter que pour la première fois
00:17:17dans ce rolling,
00:17:18la participation passerait
00:17:19au-dessus de la barre des 50%.
00:17:20Est-ce qu'un succès
00:17:21de Jordan Bardella
00:17:22pourrait le pousser
00:17:23à tuer la mer ?
00:17:24Comme ne disent pas
00:17:25les psychologues à trahir
00:17:26Marine Le Pen.
00:17:27Je vous laisse apprécier
00:17:28sa réponse.
00:17:29Mais il n'aura pas à me trahir
00:17:30parce que pour me trahir,
00:17:31il faudrait qu'ils veulent
00:17:32être à ma place.
00:17:33Il ne voudra jamais
00:17:34être à votre place.
00:17:38Il viendra peut-être un temps
00:17:39où je n'aurai pas envie
00:17:40de résister.
00:17:42En attendant pour 2027,
00:17:43elle semble plutôt partir
00:17:44sur l'idée d'un duo.
00:17:45Elle, présidente
00:17:46et lui, premier ministre
00:17:47dans la candidature.
00:17:48Cette dernière phrase,
00:17:49Philippe Bilger, forcément.
00:17:52Moi, je continue à penser
00:17:53qu'il ne la trahira pas
00:17:54avant 2027.
00:17:55Il n'y a aucun problème.
00:17:56Et pour le reste,
00:17:57Marine Le Pen a raison
00:17:58sur le président Zelensky.
00:18:02C'est une phrase
00:18:03très intéressante
00:18:04avec sa forme de complexité.
00:18:05C'est une ouverture.
00:18:07Il faut ne pas oublier
00:18:08qu'en fin d'année,
00:18:09Marine Le Pen
00:18:10a un rendez-vous judiciaire
00:18:11concernant les assistants
00:18:12parlementaires
00:18:13au Parlement européen
00:18:14sur des sommes
00:18:15bien plus colossales
00:18:16que l'affaire du Modem
00:18:17et avec une ligne
00:18:18de défense
00:18:19totalement différente
00:18:20au Modem
00:18:21puisque le Modem
00:18:22a dit non,
00:18:23nous n'avons pas fait ça
00:18:24alors que le RN
00:18:25assume le fait
00:18:26que ses assistants
00:18:27aient pu travailler
00:18:28pour leur parti.
00:18:29Donc, il y a quand même
00:18:30là un rendez-vous.
00:18:31Quant à l'affaire
00:18:32du Modem,
00:18:33c'est un rendez-vous
00:18:34qui est un rendez-vous
00:18:35à l'avenir
00:18:36et à l'ambition
00:18:37de Jean-Nan Bardella.
00:18:38Personne ne peut dire
00:18:39aujourd'hui
00:18:40qu'il ne va pas
00:18:41la trahir
00:18:42d'ici 2017
00:18:43ou 2027
00:18:44quand personne
00:18:45ne peut dire
00:18:46qu'il sera
00:18:47quelqu'un
00:18:48qui restera
00:18:49dans son couloir.
00:18:50On a tant
00:18:51d'exemples
00:18:52par le passé
00:18:53notamment
00:18:54dans la famille RN.
00:18:55Souvenez-vous
00:18:56quand même
00:18:57de Philippot.
00:18:58Souvenez-vous
00:18:59de Maigret
00:19:00qui nous montre
00:19:01qu'on ne peut pas
00:19:02véritablement
00:19:03prédire l'avenir
00:19:04dans ce cas
00:19:05d'espèce.
00:19:06Farid ?
00:19:07Je reviendrai
00:19:08beaucoup plus tard
00:19:09dans l'émission
00:19:10sur le couple
00:19:11et la potentielle
00:19:12de trahison
00:19:13mais par contre
00:19:14sur ce qu'elle dit
00:19:15notamment sur
00:19:16l'instrumentalisation
00:19:17du Président de la République.
00:19:18À manque de pot
00:19:19effectivement
00:19:20les élections européennes
00:19:21tombent toujours
00:19:22à ce moment-là
00:19:23c'est-à-dire
00:19:24lors des commémorations.
00:19:25C'est de bonne guerre.
00:19:26Avant Macron
00:19:27les autres
00:19:28Présidents de la République
00:19:29faisaient la même chose
00:19:30du calendrier international.
00:19:31Je ne suis pas certain
00:19:32en réalité
00:19:33et c'est là
00:19:34que je suis très étonné
00:19:35en fait
00:19:36de cette certaine fébrilité
00:19:37de la part de Marine Le Pen
00:19:38je ne suis pas certain
00:19:39que ça ait un véritable impact
00:19:40sur l'espoir
00:19:41des uns et des autres
00:19:42dimanche.
00:19:43Allez on en vient vite
00:19:44à cette dramatique collision
00:19:45à La Rochelle.
00:19:46Une Twingo
00:19:47conduite par une dame
00:19:48de 83 ans
00:19:49a percuté ce matin
00:19:50un groupe d'enfants
00:19:51à vélo
00:19:52faisant 7 blessés
00:19:53dont 3 graves
00:19:54des enfants
00:19:55qui se rendaient
00:19:56dans un parc
00:19:57pour participer
00:19:58à une course d'orientation.
00:19:59Une cellule d'urgence
00:20:00médicale psychologique
00:20:01a été ouverte
00:20:02à la réfecture
00:20:03de Charente-Maritime.
00:20:04Bon ben on l'entendra peut-être plus tard
00:20:08ou dans le Grand Matin Sud Radio
00:20:09c'est en tout cas
00:20:107 blessés
00:20:11dont 3 graves
00:20:12pour le dernier bilan.
00:20:13Merci beaucoup Félix
00:20:14allez vous rester avec nous
00:20:15dans le cadre d'un refus
00:20:16d'Octemperet
00:20:17un adolescent de 14 ans
00:20:18en volant
00:20:19d'une voiture volée
00:20:20tue un automobiliste
00:20:21Philippe.
00:20:22Oui alors parlons vrai
00:20:23est-ce que les policiers
00:20:24depuis la mort de Nael
00:20:25préfèrent laisser les délinquants
00:20:26mettre des vies en danger
00:20:27et qu'est-ce que vous en pensez
00:20:28vous êtes policier
00:20:29venez témoigner au 0826 300 300.
00:20:30On fait une petite pause
00:20:31on revient dans un instant
00:20:32à tout de suite.
00:20:33Les Vraies Voix Sud Radio
00:20:3417h20 Philippe David
00:20:35Cécile de Ménibus
00:20:36Comme chaque jour
00:20:37on vous accueille
00:20:38et on est ravis de vous retrouver
00:20:39aujourd'hui encore avec nos Vraies Voix
00:20:40Philippe Bilger
00:20:41avec Olivier d'Artigolle
00:20:42ça va Olivier d'Artigolle ?
00:20:43Très bien.
00:20:44Oui très bien
00:20:45Farid Tensamani
00:20:46qui est porte-parole
00:20:47de Banlieue Plus
00:20:48ça va Farid ?
00:20:49Très bien.
00:20:50On va être toujours très élégants
00:20:51Farid on a le mot
00:20:52dans la classe
00:20:53dans la classe à l'américaine
00:20:54absolument
00:20:55voilà j'ai envie de dire
00:20:56quand on est à Banlieue Plus
00:20:57on est un peu
00:20:58on est un peu
00:20:59on est à Banlieue Plus
00:21:00on est un peu obligé
00:21:01d'être dans le max
00:21:02Pas mal
00:21:03Allez tout de suite
00:21:04le grand débat du jour
00:21:05Les Vraies Voix Sud Radio
00:21:06le grand débat du jour
00:21:07Ça repart vers Henri Martin
00:21:08Voilà qu'on se poursuit
00:21:09Comme beaucoup de français
00:21:10en fait on en a ras le bol
00:21:11d'entendre quotidiennement
00:21:12ce genre de faits divers
00:21:13Les refus d'obtempérer
00:21:14aggraver
00:21:15ont augmenté
00:21:16de cas de violences
00:21:17et de violences
00:21:18et de violences
00:21:19et de violences
00:21:20et de violences
00:21:21et de violences
00:21:22et de violences
00:21:23et de violences
00:21:24et de violences
00:21:25et de violences
00:21:26et de violences
00:21:27et de violences
00:21:28ont augmenté
00:21:29de 94,6%
00:21:30Comment un policier
00:21:31qui vient d'abattre
00:21:32200 francs
00:21:33un jeune de 17 ans
00:21:34n'est même pas placé
00:21:35en garde à vue ?
00:21:36Je veux aussi vous dire ici
00:21:37que je suis très attaché
00:21:38à la protection
00:21:39de l'innocence
00:21:40des accusés
00:21:41Rendez-vous compte
00:21:42on donne aux policiers
00:21:43une arme létale
00:21:44on leur donne un outil
00:21:45qui va doter la mort
00:21:46on les forme pas du tout
00:21:47Nous sommes des cibles
00:21:48d'ailleurs ce ne sont pas
00:21:49des refus d'obtempérer
00:21:50la plupart du temps
00:21:51c'est le tentative
00:21:52d'homicide au communautaire
00:21:53Donc à un moment
00:21:54quand on te demande
00:21:55de t'arrêter
00:21:56tu t'arrêtes
00:21:57On a une vie de distance
00:21:58puis une vie fauchée
00:21:59un homme de 34 ans
00:22:00est mort mardi matin
00:22:01à Clamart
00:22:02percuté par un adolescent
00:22:03de 14 ans
00:22:04qui conduisait une voiture volée
00:22:05qui fuyait la police
00:22:06L'adolescent placé en garde à vue
00:22:07est déjà connu de la justice
00:22:08notamment pour vol et violence
00:22:09Alors parlons vrai
00:22:10les refus d'obtempérer
00:22:11sont-ils trop peu
00:22:12sanctionnés par la justice ?
00:22:13Doit-on engager
00:22:14la responsabilité des parents
00:22:15sachant qu'à 14 ans
00:22:16on n'a rien à faire dehors
00:22:17à 3 heures du matin ?
00:22:18Et à cette question
00:22:19refus d'obtempérer
00:22:20ayant coûté la vie
00:22:21à un usager de la route
00:22:22sommes-nous dans une impasse ?
00:22:23Vous dites oui
00:22:24à 80%
00:22:25vous êtes policier
00:22:26vous envoyez régulièrement
00:22:27ou alors vous dites
00:22:28j'en voyais un peu à l'époque
00:22:29mais énormément aujourd'hui
00:22:30Appelez-nous au 0826-300-300
00:22:31pour témoigner
00:22:32Jean-Christophe Couvé
00:22:33est avec nous
00:22:34secrétaire nationale
00:22:35du syndicat Police Unité
00:22:36Bonsoir
00:22:37merci d'avoir accepté
00:22:38notre invitation
00:22:39cette petite musique
00:22:40Philippe Bilger
00:22:41du refus d'obtempérer
00:22:42Les jours
00:22:43les mois
00:22:44les années passent
00:22:45et finalement
00:22:46on a vraiment l'impression
00:22:47d'être dans une impasse
00:22:48C'est vrai
00:22:49C'est vrai
00:22:50C'est vrai
00:22:51C'est vrai
00:22:52C'est vrai
00:22:53On a vraiment l'impression
00:22:54d'être dans une impasse
00:22:55Absolument
00:22:56sous le contrôle de Jean-Christophe
00:22:58j'ai osé dire
00:22:59quand j'ai appris
00:23:00que vous étiez invité
00:23:01j'ai dit
00:23:02encore lui
00:23:03c'est pas possible
00:23:04je ne vous quitte plus
00:23:05en fait
00:23:06et plus sérieusement
00:23:07les refus d'obtempérer
00:23:11se multiplient
00:23:12ça, ça n'est pas très original
00:23:13mais il n'y en a pas énormément
00:23:15qui sont suivis
00:23:16par des catastrophes
00:23:17délictuelles
00:23:18ou criminelles
00:23:19et moi
00:23:20ce qui me frappe
00:23:21dans l'affaire
00:23:22très légitimement
00:23:23que vous évoquez
00:23:24c'est qu'on y trouve
00:23:25un parfait
00:23:26concentré
00:23:27de tout ce que
00:23:28la délinquance
00:23:29des mineurs
00:23:30a de catastrophique
00:23:31aujourd'hui
00:23:32et sur le plan
00:23:33de la législation
00:23:34et sur le plan
00:23:35des peines
00:23:36parfaitement inutiles
00:23:37et sur le fait
00:23:38qu'on a mis en oeuvre
00:23:39en 2021
00:23:40une loi
00:23:41qui est
00:23:42infiniment
00:23:43contre-productive
00:23:44puisqu'elle
00:23:45coupe
00:23:46le procès
00:23:47en deux
00:23:48alors que
00:23:49s'il y a une minorité
00:23:50qui exige
00:23:51un jugement
00:23:52immédiat
00:23:53c'est bien le mineur
00:23:54avant 16 ans
00:23:55notamment
00:23:56Olivier Dardigolles
00:23:57Oui les refus d'obtempérer
00:23:58sont devenus un fléau
00:23:59chaque fois
00:24:00je me pose la question
00:24:01et Philippe Bilger a raison
00:24:02il y a dans ce cas
00:24:03précis
00:24:04un condensé
00:24:05de tout ce que nous commentons
00:24:06assez régulièrement
00:24:07mais dans un seul cas
00:24:08à chaque fois
00:24:09je cherche des éléments
00:24:10dans la presse
00:24:11dans les médias
00:24:12sur le profil
00:24:13de ceux
00:24:14qui agissent
00:24:15ainsi
00:24:16pour repérer
00:24:17la première alerte
00:24:18ce qu'on appelle
00:24:19une alerte
00:24:20première alerte
00:24:21ce qu'on appelle
00:24:22le signal faible
00:24:23pour savoir
00:24:24si à ce moment-là
00:24:25il y a eu une réponse
00:24:26de la société
00:24:27qu'elle soit éducative
00:24:28qu'elle soit judiciaire
00:24:29et souvent
00:24:30ça n'est pas le cas
00:24:31or on sait que
00:24:32plus tôt
00:24:33nous intervenons
00:24:34pour rappeler les règles
00:24:35et mieux ça va
00:24:36Farid Ben Samani
00:24:37Oui alors
00:24:38en plus
00:24:39il y a mort d'homme
00:24:40quelqu'un qui
00:24:41probablement
00:24:42allait au boulot
00:24:43au travail
00:24:44qui vivait encore
00:24:45chez sa maman
00:24:46si je ne dis pas de bêtises
00:24:47ce qui a été dit
00:24:48est parfaitement
00:24:49vrai
00:24:50en réalité
00:24:51à 14 ans
00:24:52il y a normalement
00:24:53un certain nombre
00:24:54de signaux
00:24:55qui ont normalement
00:24:56déjà donné l'alerte
00:24:57et là
00:24:58je me pose la question
00:24:59le système éducatif
00:25:00à quel moment
00:25:01est-ce qu'il a joué
00:25:02son rôle ou non
00:25:03parce qu'il a eu affaire
00:25:04à la justice
00:25:05ce jeune homme-là
00:25:06mais pour revenir
00:25:07au délit
00:25:08de fuite
00:25:09on en reparlera
00:25:10probablement
00:25:11avec
00:25:12Jean-Christophe Couric
00:25:13Jean-Christophe
00:25:14effectivement
00:25:15avec les professionnels
00:25:16en l'occurrence
00:25:17mais
00:25:18il y a tellement
00:25:19d'affaires
00:25:20dans le passé
00:25:21on a rappelé tout à l'heure
00:25:22le décès
00:25:23à Nanterre
00:25:24de Nahel
00:25:25où en réalité
00:25:26vous avez un certain
00:25:27nombre d'agents
00:25:28de police
00:25:29qui font aujourd'hui
00:25:30très attention
00:25:31je pense notamment
00:25:32lorsqu'il y a
00:25:33des délits de fuite
00:25:34avec des deux roues
00:25:35où en fait
00:25:36on fait très attention
00:25:37ou contrairement
00:25:38à d'autres pays
00:25:39on fait en sorte
00:25:40de ne pas provoquer
00:25:41de ne pas tuer
00:25:42et en réalité
00:25:43ça pose
00:25:44véritablement le problème
00:25:45parce que vous avez aussi
00:25:46des délinquants
00:25:47qui ne sont pas comparables
00:25:48il faut faire très attention
00:25:49mais vous avez
00:25:50un certain nombre
00:25:51de délinquants
00:25:52qui se disent
00:25:53mais de toute manière
00:25:54quel est le risque pour moi
00:25:55au final ?
00:25:56C'est quoi ?
00:25:57C'est la guerre des vues ?
00:25:58Il a déjà fait
00:25:59de la guerre des vues
00:26:00ce jeune homme
00:26:01voilà
00:26:02vous avez aujourd'hui
00:26:03quelqu'un
00:26:04qui paye finalement
00:26:05notre
00:26:06d'une certaine manière
00:26:07notre laxisme
00:26:08au sens
00:26:09très large
00:26:10malheureusement
00:26:11Jean-Christophe Couvy
00:26:12ce qui est assez étonnant
00:26:13forcément
00:26:14c'est que
00:26:15je trouve qu'il y a
00:26:16plus de risques
00:26:17pour un automobiliste
00:26:18qui est tué
00:26:19par un délinquant
00:26:20que finalement
00:26:21un policier
00:26:22qui tue un délinquant
00:26:23c'est quand même
00:26:24surréaliste
00:26:25on ne voit pas de montée
00:26:26de bouclier
00:26:27en disant
00:26:28c'est scandaleux
00:26:29ça passe crème en fait
00:26:30Ben oui
00:26:31il n'y aura pas des meutes
00:26:32c'est comme ça
00:26:33c'est un fait
00:26:34parce que justement
00:26:35ça n'intéresse pas
00:26:36aussi une partie
00:26:37des hommes politiques
00:26:38ça ne va pas dans le sens
00:26:39dans le narratif
00:26:40où on entend toujours dire
00:26:41que les policiers
00:26:42sont racistes
00:26:43sont violents
00:26:44c'est des grosses brutes
00:26:45et en fait
00:26:46les délinquants
00:26:47sont des victimes de la société
00:26:48ça devient insupportable
00:26:49cette petite musique
00:26:50effectivement
00:26:51Parce que moi je pense
00:26:52bien à sa famille
00:26:53Oui bien sûr
00:26:54mais encore une fois
00:26:55on m'a même envoyé
00:26:56parce que j'ai dit
00:26:57qu'en fait
00:26:58sur l'affaire Nahel
00:26:59effectivement
00:27:00le policier
00:27:01était intervenu
00:27:02rien
00:27:03mais je le dis toujours
00:27:04rien ne mérite la mort
00:27:05sur une intervention
00:27:06on fait le maximum
00:27:07effectivement
00:27:08pour préserver la vie
00:27:09parce que pour nous
00:27:10la vie est primordiale
00:27:11sauf que dans des situations
00:27:12bien particulières
00:27:13de temps en temps
00:27:14le refus d'obtempérer
00:27:15alors donc
00:27:16en fait
00:27:17il faut dissocier
00:27:18de l'usage de l'arme
00:27:19parce qu'on ne tire pas
00:27:20et ça il faut bien le dire aussi
00:27:21contrairement à ce que disent les filles
00:27:22on ne tire pas
00:27:23sur des gens
00:27:24sur un refus d'obtempérer
00:27:25on tire
00:27:26parce que justement
00:27:27on est en danger
00:27:28ou d'autres personnes
00:27:29sont en danger
00:27:30et la loi nous le permet
00:27:31il y a deux lois
00:27:32qui nous le permettent
00:27:33effectivement
00:27:34c'est le code de sécurité intérieure
00:27:35et effectivement
00:27:36c'est quand on est en état
00:27:37de légitime défense
00:27:38le code de sécurité intérieure
00:27:39s'adresse aux forces de l'ordre
00:27:40parce que c'est l'usage
00:27:41de l'arme administrative
00:27:42tandis que
00:27:43la légitime défense
00:27:44est tout citoyen
00:27:45y compris les forces de l'ordre
00:27:46et là on ne parle pas d'arme
00:27:47c'est-à-dire
00:27:48vous pouvez vous défendre
00:27:49avec les moyens du bord
00:27:50du moment que ce soit proportionnel
00:27:51et concomitant
00:27:52donc ça ce sont les deux choses
00:27:53à bien scinder
00:27:54après effectivement
00:27:55nous on a une recrudescence
00:27:56de ces refus d'obtempérer
00:27:57et en fait quelque part
00:27:58ça découle aussi
00:27:59de cette violence
00:28:00sociétale
00:28:01j'allais dire
00:28:02c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:28:03on ne respecte plus rien
00:28:04on n'a pas
00:28:05de limites
00:28:06un policier vous demande
00:28:07de vous arrêter
00:28:08pourquoi est-ce qu'une partie
00:28:09de la population
00:28:10s'arrêterait ?
00:28:12qu'est-ce qu'il risque ?
00:28:13autant prendre le risque
00:28:14effectivement de partir
00:28:15et malheureusement
00:28:16de tuer un innocent
00:28:17qui allait au travail
00:28:18et surtout c'est l'âge
00:28:1914 ans
00:28:20nous ça ne nous surprend plus
00:28:21je sais que ça doit choquer
00:28:22normalement
00:28:23il faut que ça choque
00:28:24l'opinion publique
00:28:25nous ça ne nous choque plus
00:28:26parce que ce gamin
00:28:27avait un palmarès déjà
00:28:28à 14 ans
00:28:29et je vous signale
00:28:30qu'il était aussi
00:28:31sous contrôle judiciaire
00:28:32c'est-à-dire que normalement
00:28:33il n'aurait jamais dû
00:28:34se retrouver là
00:28:35sauf qu'en fait
00:28:36on se rend compte
00:28:37que les contrôles judiciaires
00:28:38les légitimes
00:28:40les prévenus
00:28:41enfin les personnes
00:28:42qui ne le comprennent même pas
00:28:43et s'en fichent complètement
00:28:44pour eux ils sont dehors
00:28:45ils sont libres
00:28:46point
00:28:47allez Didier au 0826-300-300
00:28:48une réaction Didier
00:28:51bah oui moi
00:28:52ce que je voulais dire
00:28:53c'est surtout
00:28:54par rapport
00:28:55aux parents
00:28:57alors je ne comprends pas bien
00:28:58comment un gamin
00:28:59de 14 ans
00:29:00peut se retrouver
00:29:01à 3h du matin dehors
00:29:02je trouve ça un peu
00:29:04un peu bizarre
00:29:05et puis la deuxième chose
00:29:06que j'aimerais dire
00:29:07c'est souvent
00:29:08quand ça se passe
00:29:09ce genre de choses
00:29:10on essaye
00:29:11d'expliquer
00:29:12que
00:29:13c'est souvent
00:29:14des mères seules
00:29:15qui élèvent leurs enfants
00:29:16elles n'ont pas la main sur eux
00:29:17ils ont du mal
00:29:18à les diriger
00:29:19moi j'ai du mal
00:29:20à comprendre ça
00:29:21j'ai été élevé par ma grand-mère
00:29:22mon grand-père je le voyais peu
00:29:23parce qu'il travaillait beaucoup
00:29:24et je pense que
00:29:25je suis un gamin
00:29:26tout à fait normal
00:29:27enfin plus maintenant
00:29:28mais bon
00:29:29à l'époque
00:29:30et ce qu'on paye pas
00:29:31aujourd'hui très cher
00:29:32Jean-Christophe Kouvis
00:29:33c'est ce que dit
00:29:34Didier Denim
00:29:35la culture de l'excuse
00:29:36qu'on a eu pendant des années
00:29:37je veux dire
00:29:38c'est pas un fait nouveau
00:29:39ça arrivait
00:29:40on l'a vu arriver
00:29:41nos policiers
00:29:42souvent je dis
00:29:43ça fait rigoler certains
00:29:44ou ça blesse même
00:29:45je dis on est des sociologues
00:29:46de terrain
00:29:47parce qu'en fait
00:29:48on voit la déliquescence
00:29:49de la société
00:29:50on voit tous les mauvais côtés
00:29:51et on alerte
00:29:52effectivement
00:29:53on a cette obligation
00:29:54d'alerter les hommes politiques
00:29:55d'alerter nos hiérarchies
00:29:56et de dire
00:29:57voilà
00:29:58l'état de la société
00:29:59attention
00:30:00il y a des dérives
00:30:01oui effectivement
00:30:02il y a des parents
00:30:03qui sont dépassés
00:30:04il y a des enfants
00:30:05qui sont livrés à eux-mêmes
00:30:06c'est un écosystème
00:30:07bien particulier
00:30:08il y a des prédateurs
00:30:09il y a des petites gazelles
00:30:10et en fait
00:30:11personne ne vous met
00:30:12à l'abri de ça
00:30:13et vous êtes dans un milieu
00:30:14un peu confiné
00:30:15où justement
00:30:16d'ailleurs vous avez vu
00:30:17les dernières émeutes
00:30:18du mois de juin
00:30:19juillet
00:30:20qu'est-ce qui était visé ?
00:30:21tout ce qui représente la République
00:30:22et l'émancipation
00:30:23l'émancipation culturelle
00:30:24les écoles
00:30:25les maternelles
00:30:26etc.
00:30:27parce que les dealers
00:30:28parce que les réseaux
00:30:29délinquants
00:30:30veulent enclaver
00:30:31ces jeunes
00:30:32c'est malheureusement
00:30:33de la ressource humaine
00:30:34pour leur méfait
00:30:35c'est l'équipe au 08-126-300-300
00:30:36Mike qui veut réagir
00:30:37parce qu'il ne nous reste pas
00:30:38beaucoup de temps
00:30:39Mike, bonjour
00:30:40bienvenue
00:30:41bonjour Cécile
00:30:42bonjour Philippe
00:30:43et le reste de l'équipe
00:30:44sur Avis pour intervenir
00:30:45je vais faire vite
00:30:46donc je pense qu'on paye
00:30:47d'une part le laxisme
00:30:48effectivement
00:30:49de trouver des excuses
00:30:50pour tout et rien
00:30:51et on a aussi
00:30:52un gros problème d'éducation
00:30:53parce que quand on a 14 ans
00:30:54on n'est pas à 3h du matin dehors
00:30:55encore moins
00:30:56en volant d'une voiture
00:30:57et encore moins
00:30:58quand on n'a pas le permis
00:30:59et encore moins
00:31:00quand on est sous contrôle judiciaire
00:31:01et encore moins
00:31:02quand on est sous contrôle judiciaire
00:31:04absolument
00:31:05il faut qu'on respecte la police
00:31:06moi je suis d'une nature
00:31:07un peu bagarreur
00:31:08rebelle
00:31:09je ne suis pas l'habitude
00:31:10de me laisser faire
00:31:11un policier me dit
00:31:12de m'arrêter
00:31:13je m'arrête
00:31:14c'est la loi
00:31:15c'est la république
00:31:16qu'on respecte
00:31:17tout le monde était comme vous
00:31:18mais Mike
00:31:19nous deux auditeurs
00:31:20Didier et Mike
00:31:21ont totalement raison
00:31:22deuxième élément
00:31:23on oublie en permanence
00:31:24que les refus
00:31:25d'obtempérer
00:31:26ne viennent pas
00:31:27par avare
00:31:28ce sont des jeunes
00:31:29ou des moins jeunes
00:31:30qui ont des choses
00:31:31à se reprendre
00:31:32et c'est un euphémisme
00:31:33et troisième élément
00:31:34votre question est très bonne
00:31:35je crois que des policiers
00:31:36hésitent
00:31:37aujourd'hui
00:31:38à user
00:31:39de tout ce que leur permet
00:31:40la loi
00:31:41parce qu'ils ne veulent plus
00:31:42être présumés coupables
00:31:43c'est juste
00:31:44et il y a d'autres raisons
00:31:45de refus
00:31:46d'obtempérer
00:31:47avec le nombre
00:31:48croissant
00:31:49de personnes
00:31:50roulant
00:31:51pour différentes raisons
00:31:52sans assurance
00:31:53ou sans permis
00:31:54de conduire
00:31:55il y a eu des enquêtes
00:31:56réalisées
00:31:57et c'est un vrai sujet
00:31:58mais ça reste des délinquants
00:31:59c'est un vrai sujet
00:32:00mais ça reste des délinquants
00:32:01mais ça reste des délinquants
00:32:02aussi
00:32:03dans la même catégorie
00:32:04plusieurs choses
00:32:05sur la culture
00:32:06de l'excuse
00:32:07je pense qu'on sous-estime
00:32:08un élément
00:32:09pendant très longtemps
00:32:10effectivement
00:32:11c'était la musique
00:32:12que l'on entendait régulièrement
00:32:13alors je mets de côté
00:32:14ceux qui ont un intérêt
00:32:15objectivement
00:32:16certains politiques
00:32:17notamment
00:32:18ou certains
00:32:19ceux qui vivent
00:32:20de cela
00:32:21mais vous avez aussi
00:32:22dans les quartiers
00:32:23aujourd'hui
00:32:24des gens qui n'excusent plus
00:32:25ce type de comportement
00:32:26parce qu'ils sont les premières
00:32:27les premières victimes
00:32:28ce sont d'abord
00:32:29les habitants des quartiers
00:32:30sur lesquels je voulais
00:32:31diriger
00:32:32je pense que nous tous
00:32:33et nos auditeurs
00:32:34en l'occurrence
00:32:35on a un raisonnement
00:32:36relativement normal
00:32:37c'est à dire que
00:32:38face à un policier
00:32:39on va s'arrêter
00:32:40on va s'arrêter
00:32:41on va faire la gueule
00:32:42mais on va s'arrêter
00:32:43mais ce type de délinquants
00:32:44sauf si c'est Jean-Christophe
00:32:45qui vous arrête
00:32:46il est souriant
00:32:47il met son épouse
00:32:48en avant
00:32:49mais ce type de personnes
00:32:50en réalité
00:32:51sont déjà
00:32:52dans une autre phase
00:32:53sont déjà
00:32:54dans l'irrespect
00:32:55total
00:32:56que ce soit le policier
00:32:57que le policier
00:32:58que le policier
00:32:59que ce soit le policier
00:33:00que ce soit
00:33:01sur tous les points
00:33:02et donc c'est pour ça
00:33:03qu'en fait
00:33:04on ne peut pas
00:33:05on ne peut pas avoir
00:33:06le même raisonnement
00:33:07c'est pour ça que
00:33:08si on veut véritablement
00:33:09agir sur ce type de phénomène
00:33:10en réalité
00:33:11il faut se mettre
00:33:12également
00:33:13dans ces logiques là
00:33:14pour pouvoir
00:33:15les contraindre
00:33:16et dernier élément
00:33:17si je ne dis pas de bêtises
00:33:18sauf erreur de ma part
00:33:19les premiers éléments
00:33:20de l'enquête
00:33:21disent qu'en fait
00:33:22il était en commande
00:33:23en réalité
00:33:24parce qu'il aurait
00:33:25volé cette voiture
00:33:26sous commande
00:33:27etc.
00:33:28en réalité
00:33:29vous avez
00:33:30tout un écosystème
00:33:31que ce soit
00:33:32les narcotrafics
00:33:33ou tout le grand banditisme
00:33:34en réalité
00:33:35qui use
00:33:36de ces gamins là
00:33:37parce qu'à 14 ans
00:33:38on peut dire ce que l'on veut
00:33:39même si on a
00:33:40un lourd passé judiciaire
00:33:41on reste
00:33:42un gamin de 14 ans
00:33:43et effectivement
00:33:44c'est aujourd'hui
00:33:45de plus en plus jeune
00:33:46l'instrumentalisation
00:33:47c'est le maillon faible
00:33:48et les délinquants
00:33:49effectivement
00:33:50la délinquance
00:33:51les réseaux
00:33:52sont loin d'être bêtes
00:33:53ils analysent
00:33:54ils voient bien
00:33:55que c'est notre talon d'Achille
00:33:56la jeunesse
00:33:57et après
00:33:58quand on écoute
00:33:59tous les auditeurs
00:34:00effectivement
00:34:01et même les gens dans la rue
00:34:02qui viennent nous parler
00:34:03c'est du bon sens
00:34:04c'est-à-dire qu'à un moment donné
00:34:05ces gamins là
00:34:06on les a détectés plus jeunes
00:34:07on sait qu'ils sont en dérive
00:34:08à un moment donné
00:34:09il faut avoir le courage politique
00:34:10de dire
00:34:11ok
00:34:12moi je suis de la vieille école
00:34:13il y avait des maisons de correction
00:34:14qui existaient
00:34:15on les prend
00:34:16on les met dans des maisons de correction
00:34:17il y a des anciens militaires
00:34:18il y a des anciens policiers
00:34:19des gendarmes
00:34:20qui sont prêts
00:34:21à la retraite
00:34:22même une pré-retraite
00:34:23à venir
00:34:24pour encadrer ces jeunes
00:34:25et le matin
00:34:26vous allez manger
00:34:27avec les autres
00:34:28vous allez apprendre le respect
00:34:29de l'uniforme
00:34:30etc
00:34:31il faut changer complètement
00:34:32les esprits
00:34:33mais pour ça
00:34:34il faut les prendre
00:34:35il faut avoir le courage
00:34:36de les enlever
00:34:37de leur nouveau système
00:34:38j'ai connu ça
00:34:39sans l'uniforme
00:34:40avec les colonies de vacances
00:34:41oui
00:34:42de 6 ans à 12 ans
00:34:43je suis allé en colonie de vacances
00:34:44sauf que là
00:34:45il faut quand même
00:34:46des positifs
00:34:47des positifs
00:34:48psychologiques
00:34:49envoyez-les moi
00:34:50je vais m'en occuper
00:34:51parce que
00:34:52même dans le social
00:34:53les gens vous disent
00:34:54même dans les centres fermés
00:34:55il faut montrer
00:34:56que vous êtes plus fort
00:34:57que le gamin
00:34:58qui est en face de vous
00:34:59physiquement
00:35:00des fois il y en a
00:35:01qui se roulent par terre
00:35:02une fois que vous avez
00:35:03maîtrisé le gamin
00:35:04vous avez dit voilà
00:35:05maintenant tu vas me respecter
00:35:06parce que je suis plus fort
00:35:07parce qu'en fait
00:35:08c'est leur code à eux
00:35:09ils sont élevés comme ça
00:35:10dans la violence
00:35:11et dans celui
00:35:12qui est plus fort
00:35:13qui commande
00:35:14après vous pouvez
00:35:15travailler effectivement
00:35:16dans la matière humaine
00:35:17vous pouvez
00:35:18vous pouvez voir avec eux
00:35:19et essayer de changer les choses
00:35:20et on peut rattraper des jeunes
00:35:21mais d'ailleurs
00:35:22on le cite toujours
00:35:23c'est Maurice Berger
00:35:25ça dure 3 minutes
00:35:26et comme je dis
00:35:27il faut que les hommes politiques
00:35:28l'écoutent
00:35:29prennent le temps d'écouter
00:35:30ça dure 3 minutes
00:35:31mais je peux vous dire
00:35:32que derrière
00:35:33arrêtez d'écouter des idéologues
00:35:34écoutez des hommes
00:35:35et des femmes de terrain
00:35:36qui connaissent cette matière humaine
00:35:37qui savent comment
00:35:38sauver ces gamins
00:35:39et je cite toujours
00:35:40puisque ça fait écho à Saumur
00:35:41moi j'ai rencontré
00:35:42quelqu'un qui aujourd'hui
00:35:43travaille chez Renault
00:35:44qui est responsable régional
00:35:45et qui m'a dit
00:35:46moi j'ai fait deux rencontres
00:35:47dans ma vie
00:35:48un flic à de la BAC
00:35:49qui m'a dit
00:35:50maintenant ça suffit
00:35:51je vais m'occuper de toi
00:35:52et un prof
00:35:53il va te sortir de là
00:35:54et pourtant c'était
00:35:55quelqu'un de défavorisé
00:35:56enfant du voyage
00:35:57tout ce que vous voulez
00:35:58et aujourd'hui il me dit
00:35:59je remercie ces deux personnes
00:36:00merci beaucoup
00:36:01Jean-Christophe Couvid
00:36:02d'avoir été avec nous
00:36:03secrétaire nationale
00:36:04du syndicat police unité
00:36:05merci
00:36:06on remercie
00:36:07Didier et Mike
00:36:08mais Didier qui reste avec nous
00:36:09pour le qui c'est qui
00:36:10qui l'a libéré
00:36:11Jean-Christophe va rester aussi
00:36:12Didier vous allez rester avec nous
00:36:13arrêtez vous voulez en permanence
00:36:15mes risques de victoire
00:36:17non non non
00:36:18de toute façon c'est Didier
00:36:19qui va gagner
00:36:20donc ça c'est réglé
00:36:21vous restez avec nous
00:36:22on va aller jouer au
00:36:23qui c'est qui
00:36:24qui l'a dit dans un instant
00:36:25à tout de suite
00:36:26les vraies voix sur le radio
00:36:2717h 20h
00:36:28Philippe David
00:36:29Cécile de Ménibus
00:36:30bienvenue dans les vraies voix
00:36:31tous les jours
00:36:32on vous accueille
00:36:33bien entendu vous êtes ici
00:36:34chez vous
00:36:35avec Philippe Bilger
00:36:36avec Olivier d'Artigolle
00:36:37qui n'a pas l'air en forme aujourd'hui
00:36:38je ne sais pas ce qu'il a
00:36:39mais arrêtez
00:36:40avec cette légende urbaine
00:36:41mais non
00:36:42il est tout blanc
00:36:43pardon pardon
00:36:44je me file lui
00:36:45on vous propose des gâteaux
00:36:46vous n'en voulez pas
00:36:47à un moment donné
00:36:48je me pose
00:36:49le contrôle anti-doping
00:36:50concernant Philippe Bilger
00:36:52on parle français ici
00:36:53allez
00:36:54Farid Temsamani
00:36:55est avec nous
00:36:56porte parole de banlieue plus
00:36:57et bien entendu
00:36:58on a gardé
00:36:59Jean-Christophe Couville
00:37:00gardes à vue
00:37:02ça va bien vous calmer
00:37:03allez tout de suite
00:37:04le quiz de l'actu
00:37:05les vraies voix sur le radio
00:37:07le quiz de l'actu
00:37:08Didier
00:37:09mon cher Didier
00:37:10vous êtes au taquet ?
00:37:11on va essayer
00:37:12ah oui ça va
00:37:13ça va très bien se passer
00:37:14allez on commence
00:37:15par deux points
00:37:16le qui c'est qui
00:37:17qui l'a dit sur le buzz
00:37:18des députés LFI
00:37:19on assiste à un phénomène
00:37:21de
00:37:22de tictotisation
00:37:23tictotisation
00:37:24pas facile à dire
00:37:25de la vie politique
00:37:27ça c'est quelqu'un de gauche
00:37:28je pense que ça doit être
00:37:29Luxman
00:37:30bonne réponse
00:37:31de Didier
00:37:32qui marque deux points
00:37:33il faut une tête ici
00:37:35déjà ça les calme
00:37:36d'office
00:37:37qui c'est qui
00:37:38qui l'a dit encore
00:37:39à deux points
00:37:40la France insoumise
00:37:41s'attaque à toutes les institutions
00:37:42pour faire émerger
00:37:43un monde brutal
00:37:44et autoritaire
00:37:45Didier
00:37:46Marine Le Pen
00:37:47bonne réponse
00:37:48de Didier
00:37:49c'était ce matin
00:37:50sur Sud Radio
00:37:51Didier on peut rester
00:37:52dans le studio
00:37:54et comment ça va ?
00:37:55ça va les filles de Londres ?
00:37:56ça va les filles de Londres ?
00:37:59qui c'est qui
00:38:00qui l'a dit
00:38:01trois points
00:38:02Raphaël Glucksmann
00:38:03c'est le candidat
00:38:04de la NUPES
00:38:06ça y est je pense
00:38:07bonne réponse
00:38:12bon bah je pense que
00:38:13pourquoi on l'a dit
00:38:14du bien de Didier
00:38:15qui c'est qui
00:38:16qui l'a dit
00:38:17à trois points
00:38:18Madame Bronte-Pivet
00:38:19a plus sanctionné
00:38:20en deux ans
00:38:21depuis toute l'histoire
00:38:22du Parlement
00:38:23on a l'impression
00:38:24que le moindre geste
00:38:25de solidarité
00:38:26devient impossible
00:38:27c'est contraire à l'idée
00:38:28que je me fais du parlementarisme
00:38:29Didier
00:38:30Aubry
00:38:31non
00:38:32Pannot
00:38:33Caron
00:38:34non c'est le même parti
00:38:35Pannot
00:38:36Autun
00:38:37non
00:38:38non
00:38:39non
00:38:40il est prof ?
00:38:41il est prof
00:38:42Corbière
00:38:43bonne réponse
00:38:44de Philippe Bilger
00:38:45qui engrange
00:38:46trois points
00:38:47il est dénigré
00:38:48de ne l'avoir pas dit
00:38:49en plus vous les mettez
00:38:50sur la voie
00:38:51Philippe Bilger
00:38:52attention attention
00:38:53trois points
00:38:54la stratégie de Mélenchon
00:38:55et de LFI
00:38:56c'est d'apporter
00:38:57le chaos en France
00:38:58pour renverser
00:38:59la cinquième république
00:39:00la conduire à l'échafaud
00:39:01et mettre la main
00:39:02sur le vote musulman
00:39:03ils instrumentalisent
00:39:04la souffrance
00:39:05de la population de Gaza
00:39:06Didier
00:39:07Bardella
00:39:08non
00:39:09c'est pas Marine Le Pen
00:39:10non
00:39:11non
00:39:12ah
00:39:13Maréchal Le Pen
00:39:14non
00:39:15c'est deux droites
00:39:16Retailleau
00:39:17Zemmour
00:39:18non
00:39:19Retailleau
00:39:20rappelle-toi comment il dit
00:39:21Retailleau
00:39:22pour une fois
00:39:23ça tombe juste
00:39:24il nous fait une Retailleau
00:39:25il le dit chaque soir
00:39:26mais c'était bon
00:39:27vous avez remarqué
00:39:28qu'on avait apporté
00:39:29des gâteaux à Philippe Bilger
00:39:30ça va beaucoup mieux
00:39:31on peut lire sur la boîte
00:39:32la composition
00:39:33s'il vous plaît
00:39:34qui c'est qui
00:39:35qui l'a dit
00:39:36sur le pacte vert
00:39:37c'est à deux points
00:39:38le défi climatique
00:39:39est l'un des plus grands
00:39:40défis de ma génération
00:39:41mais l'enfer
00:39:42est pavé de bonnes intentions
00:39:43Didier
00:39:44c'est la dame
00:39:45c'est la dame
00:39:46qui s'occupe des écologistes
00:39:47non
00:39:48c'est la dame des larmes
00:39:49oui bonne réponse
00:39:50de Philippe Bilger
00:39:51laquelle remontée
00:39:52mais c'est fou
00:39:53la remontada
00:39:54de Montebourg
00:39:55qui c'est qui
00:39:56qui l'a dit
00:39:57sur les commémorations
00:39:58du 6 juin
00:39:59pour les gens
00:40:00de ma génération
00:40:01c'est l'occasion
00:40:02de se remémorer
00:40:03des dérives
00:40:04de l'extrême droite
00:40:05Didier
00:40:06j'ai du mal là
00:40:07Macron
00:40:08non
00:40:09Mélenchon
00:40:10c'est les filles
00:40:11oui
00:40:12c'est les filles
00:40:13Didier
00:40:15c'est pas en parlant
00:40:16des gens comme ça
00:40:17c'est une femme
00:40:18sourde
00:40:19européenne
00:40:20européenne
00:40:21elle est c'est moi
00:40:22oui
00:40:23c'est Farid
00:40:24qui l'a dit au premier
00:40:25c'est Olivier
00:40:26je crois que c'est Olivier
00:40:27Olivier
00:40:28vous pouvez partager les points
00:40:29deux points
00:40:30comptez même plus
00:40:31allez
00:40:32qui c'est qui
00:40:33qui l'a dit
00:40:34trois points
00:40:35c'est vous ou c'est moi
00:40:36c'est vous
00:40:37ma conviction profonde
00:40:38c'est que la France
00:40:39est plus utile
00:40:40à la sécurité de l'Europe
00:40:41en conservant sa dissuasion nucléaire
00:40:42qu'en essayant
00:40:44Macron
00:40:45Belhamy
00:40:46bonne réponse
00:40:47François-Xavier
00:40:48Belhamy
00:40:49trois points
00:40:50pour Farid
00:40:51t'aimes ça même
00:40:52allez la petite dernière
00:40:53la petite last
00:40:54une petite dernière
00:40:55qui c'est qui
00:40:56qui l'a dit
00:40:57à trois points
00:40:58Mme Ayer est à la peine
00:40:59dans cette campagne
00:41:00non pas parce qu'elle manque
00:41:01de talent
00:41:02mais parce qu'elle doit porter
00:41:03sur ses épaules
00:41:04le catastrophique bilan
00:41:05d'Emmanuel Macron
00:41:06Didier
00:41:07non
00:41:08c'est pas Belhamy
00:41:09c'est le même camp
00:41:10que Belhamy
00:41:11c'est le même camp
00:41:13Morano
00:41:14bonne réponse
00:41:15de Didier
00:41:16Nadine Morano
00:41:17il marque trois points
00:41:18mais non c'est pas Nadine Morano
00:41:20mais si c'est Nadine Morano
00:41:21regardez
00:41:22elle est où ?
00:41:23je crois que c'était celui d'avant
00:41:24non j'ai fait celle du dessous
00:41:25ah bon d'accord
00:41:26donc c'est bien
00:41:27c'est Didier
00:41:28qui a gagné
00:41:29bravo
00:41:30Didier
00:41:32Didier
00:41:33dix points
00:41:34Philippe Bilger
00:41:35huit points
00:41:36Farid Thamsamani
00:41:37trois points
00:41:38alors le prochain sujet
00:41:39c'est le deuxième sujet
00:41:40permettez-moi de vous dire
00:41:41pour Jean-Christophe Couville
00:41:42appeler la police
00:41:43il est à zéro
00:41:44c'est parce que mon syndicat
00:41:45ne fait pas de politique
00:41:46c'est ça
00:41:47mais moi je croyais
00:41:48qu'il était parti
00:41:49Jean-Christophe Couville
00:41:50en tout cas moi je me suis
00:41:51vous êtes en garde à vue
00:41:52je vous ai fait
00:41:53une standing ovation
00:41:54mon cher Didier
00:41:55vous avez remarqué
00:41:56à quelle élégance
00:41:57je l'ai fait gagner
00:41:58c'est vrai
00:41:59c'est toi qui l'a fait gagner
00:42:00tout à fait
00:42:01tout à fait
00:42:02Monsieur Bilger
00:42:03mais quel escroc
00:42:04bravo Didier
00:42:05Philippe Bilger est un escroc
00:42:06Didier
00:42:07pour que je ne discute pas
00:42:08vous devez être doué
00:42:09non
00:42:11non pas vraiment
00:42:12on vous embrasse Didier
00:42:13merci d'avoir participé
00:42:14à cette émission
00:42:15c'était un plaisir
00:42:16de vous avoir
00:42:17dans 10 minutes
00:42:18les amis
00:42:19on y retourne
00:42:20le tour de table
00:42:21de l'actu des vrais voix
00:42:22c'est avec Philippe Bilger
00:42:23on parle de quoi ?
00:42:24étrange manière
00:42:25de parler
00:42:26d'Emmanuel Macron
00:42:27allez
00:42:28Farid Tansamani
00:42:29la future trahison
00:42:30ah la future trahison
00:42:31ah pas mal
00:42:32avec vous
00:42:33Olivier Dartigold
00:42:34l'opération
00:42:35d'Emmanuel Macron
00:42:36sur les plages
00:42:37du débarquement
00:42:38va-t-il permettre
00:42:39une remontada
00:42:40de dernière minute ?
00:42:41non non pas dans un instant
00:42:42soyez les bienvenus
00:42:430800 26 300 300
00:42:44vous pouvez commenter
00:42:45sur toutes nos plateformes
00:42:46et on vous attend bien sûr
00:42:47au 0800 26 300 300
00:42:48je le rappelle
00:42:49parce que
00:42:50je ne l'avais pas dit
00:42:51ah si il y a 2 secondes
00:42:52allez à tout de suite
00:42:53les vrais voix sud radio
00:42:5417h20
00:42:55Philippe David
00:42:56Cécile de Ménibus
00:42:57bienvenue à tous
00:42:58on est ravis
00:42:59de vous accueillir
00:43:00avec Philippe Bilger
00:43:01Olivier Dartigold
00:43:02Farid Tansamani
00:43:03qui est avec nous
00:43:04et bien entendu
00:43:05j'ai dit Philippe David ?
00:43:06non mais c'est pas grave
00:43:07je ne le dis pas assez
00:43:08je vais déposer votre nom
00:43:09et une fois qu'il sera déposé
00:43:10dès que je le dirai
00:43:11il gagnera de l'argent
00:43:12donc je le dirai un peu plus
00:43:13vous pensez qu'il est
00:43:14dans vos pensées Cécile ?
00:43:15mais oui bien sûr
00:43:16je l'adore
00:43:17je l'adore
00:43:18alors on est ravis
00:43:19de vous accueillir
00:43:20dans un instant
00:43:21vous avez la parole
00:43:22Félix Mathieu
00:43:23de quoi parle-t-on ?
00:43:24de cette circulation
00:43:25qui va être quasi impossible
00:43:26pendant les Jeux Olympiques
00:43:27dans certaines zones
00:43:28de l'hyper-centre parisien
00:43:29avec cette conséquence
00:43:30certains restaurateurs
00:43:31pensent tout simplement
00:43:32fermer temporairement
00:43:33pendant les jours
00:43:34où ça va être le plus compliqué
00:43:35et comme d'habitude
00:43:36je vais remettre le clocher
00:43:37au milieu du village
00:43:38quitte à ne pas me faire
00:43:39que des amis
00:43:40aujourd'hui commencent
00:43:41les commémorations
00:43:42des 80 ans
00:43:43du débarquement de Normandie
00:43:44on commémore donc
00:43:45le monde d'il y a 80 ans
00:43:46quant à l'ouest et au sud
00:43:47les anglo-américains
00:43:48étaient des français libres
00:43:49et à l'est
00:43:50les soviétiques
00:43:51aidés entre autres
00:43:52par les polonais libres
00:43:53ont écrasé
00:43:54l'Allemagne nazie
00:43:55à l'issue de la guerre
00:43:56la plus meurtrière
00:43:57de l'histoire de l'humanité
00:43:58et je suis scandalisé
00:43:59en voyant la liste
00:44:00des invités
00:44:01que parmi les ex-républiques
00:44:03de l'Union soviétique
00:44:04seule l'Ukraine
00:44:05semble avoir été invitée
00:44:06pourtant les sacrifices
00:44:07subis par l'ensemble
00:44:08de l'URSS
00:44:09sont colossaux
00:44:10avec 27 millions de morts
00:44:11des sacrifices
00:44:12que les allemands
00:44:13paieront au prix fort
00:44:14puisqu'environ 80%
00:44:15des pertes de la Wehrmacht
00:44:16eurent lieu
00:44:17sur le front de l'Est
00:44:18rappelons d'ailleurs
00:44:19pour rappeler
00:44:20une réalité historique
00:44:21que sans l'aide massive
00:44:22de l'URSS
00:44:23les alliés auraient peut-être
00:44:24été rejetés à la mer
00:44:25à l'été 44
00:44:26en effet
00:44:27le 22 juin 44
00:44:28date choisie par Staline
00:44:29pour les 3 ans
00:44:30de l'opération Barbarossa
00:44:31qui marquait
00:44:32l'invasion de l'URSS
00:44:33par l'Allemagne nazie
00:44:34l'armée rouge entamait
00:44:35l'opération Bagration
00:44:36jamais enseignée
00:44:37en France
00:44:38lors de cette opération
00:44:39une offensive massive
00:44:40fut lancée
00:44:41sur un front
00:44:42de 1000 km
00:44:43du nord au sud
00:44:44une opération
00:44:45qui se termina
00:44:46le 19 août
00:44:47après que la Wehrmacht
00:44:48ait reculé de 600 km
00:44:49et ait laissé
00:44:50près de 300 000 morts
00:44:51dans la bataille
00:44:52sans cette offensive massive
00:44:53les allemands
00:44:54auraient pu envoyer
00:44:55des renforts
00:44:56sur le front de l'Ouest
00:44:57et que se serait-il passé
00:44:58nul ne le sait
00:44:59alors oui
00:45:00la place en Normandie
00:45:01comme le Kazakhstan
00:45:02la Lituanie
00:45:03l'Arménie
00:45:04ou la Biélorussie
00:45:05est comme
00:45:06toutes les républiques soviétiques
00:45:07une présente
00:45:08méritée
00:45:09par le sang versé
00:45:10il y a 80 ans
00:45:11oui
00:45:12sûrement
00:45:13sûrement
00:45:14en même temps
00:45:15on ne peut pas oublier
00:45:16la Russie
00:45:17d'aujourd'hui
00:45:18et on ne peut pas oublier
00:45:19le pacte
00:45:20Hitler-Stalin
00:45:21germano-soviétique
00:45:22voilà
00:45:23donc
00:45:24mais ça ne justifie
00:45:25sans doute pas
00:45:26le contraire
00:45:28de ce que vous venez
00:45:29de développer
00:45:30en tout cas
00:45:31ça ne peut pas être
00:45:32le pacte germano-soviétique
00:45:33qui aurait pu
00:45:34à lui seul
00:45:35justifier
00:45:36la non-participation
00:45:37aujourd'hui
00:45:38des autorités
00:45:39russes
00:45:40parce que
00:45:41Stalingrad
00:45:42parce que
00:45:43ce que vient de rappeler
00:45:44Philippe David
00:45:45Grâce à une course
00:45:46qu'on va parler
00:45:47tout à l'heure
00:45:48mais ce que vous dites
00:45:49est historiquement
00:45:50et certainement
00:45:51moralement
00:45:52juste
00:45:53mais politiquement
00:45:54impraticable
00:45:55au regard
00:45:56de
00:45:57ce
00:45:59de l'actualité
00:46:01ukrainienne
00:46:03la présence
00:46:05de Poutine
00:46:06était
00:46:07impossible
00:46:09moi je pense le contraire
00:46:11je pense qu'en fait
00:46:12notre Président de la République
00:46:13aurait dû saisir
00:46:14l'occasion
00:46:15d'un point de vue diplomatique
00:46:16justement
00:46:17en invitant
00:46:18le représentant
00:46:19non pas
00:46:20Poutine
00:46:21mais le Président
00:46:22de ce pays-là
00:46:23qu'on le veuille ou non
00:46:24qui est aujourd'hui Poutine
00:46:25et justement
00:46:26essayer
00:46:27maintenant c'est trop tard
00:46:28mais essayer justement
00:46:29de dire voilà
00:46:30il y a 80 ans
00:46:31grâce à vous
00:46:32nous avons été libérés
00:46:33d'une certaine manière
00:46:34et bien aujourd'hui
00:46:35essayons de faire quelque chose
00:46:37alors je
00:46:39c'est forcément
00:46:40beaucoup plus délicat
00:46:41que dans mes propos
00:46:42mais en réalité
00:46:43je pense qu'il aurait dû saisir
00:46:44au moins l'occasion
00:46:45d'essayer
00:46:46Merci beaucoup
00:46:48Philippe
00:46:49et on retourne
00:46:50au JO
00:46:51directement
00:46:52avec une quasi-impossibilité
00:46:54de circulation
00:46:55Félix
00:46:58Le secteur de l'hypercentre
00:46:59de la capitale
00:47:00sur les bords de Seine
00:47:01sera soumis
00:47:02à des contrôles assez stricts
00:47:03dans les 8 jours
00:47:04avant la cérémonie d'ouverture
00:47:05des Jeux Olympiques
00:47:06Zone accessible
00:47:07à condition
00:47:08de présenter un QR code
00:47:09Il faudra s'y prendre
00:47:10à l'avance
00:47:11pour fournir les documents
00:47:12une photo aussi
00:47:13sur le site de la préfecture
00:47:14Résultat
00:47:15des restaurants
00:47:16des bars
00:47:17des environs
00:47:18qui craignent tout simplement
00:47:19de voir leurs terrasses
00:47:20et même leurs salles
00:47:21complètement vides
00:47:22en lieu et place
00:47:23de l'affluence
00:47:24attendue à l'origine
00:47:25Bonsoir Franck Delvaux
00:47:26Merci d'être avec nous
00:47:27dans la Vraie Voix
00:47:28sur Sud Radio
00:47:29Vous êtes président
00:47:30de l'UMI
00:47:31Île-de-France
00:47:32l'UMI
00:47:33syndicat de restaurateurs
00:47:34d'hôteliers
00:47:35Certains se disent même
00:47:36que ça ne va pas valoir la peine
00:47:37de rester ouvert
00:47:38durant cette période
00:47:39sans compter les livraisons
00:47:40aussi qui vont être compliquées
00:47:41Oui ça va être très compliqué
00:47:42Vous l'avez souligné
00:47:43D'ailleurs ça ne démarre pas
00:47:44le 26 et 8 jours avant
00:47:45dès le 18 juillet
00:47:46sur la zone
00:47:47de la soirée
00:47:48de lancement des JO
00:47:49Tout va être bloqué
00:47:50Il faudra un QR code
00:47:51Il faudra pouvoir
00:47:52même si vous êtes
00:47:53dans une situation
00:47:54où vous n'avez pas
00:47:55de blanche
00:47:56il faudra pouvoir
00:47:57même si vous allez
00:47:58dans un bar
00:47:59montrer pas de blanche
00:48:00avec une réservation
00:48:01Donc vous voyez
00:48:02c'est contre nature
00:48:03quand on décide
00:48:04d'aller boire un verre
00:48:05dans un bar
00:48:06Ce n'est pas trois jours avant
00:48:07qu'on va aller prendre
00:48:08un QR code
00:48:09et se dire
00:48:10tiens on va aller
00:48:11dans un bar
00:48:12Pareil pour aller
00:48:13au restaurant
00:48:14dans les hôtels
00:48:15oui mais pareil
00:48:16que dans les restaurants
00:48:17Donc tout ça
00:48:18avec une circulation
00:48:19déjà très difficile
00:48:20dans Paris
00:48:21Oui certains vont fermer
00:48:22parce qu'ils pensent
00:48:23qu'il n'y aura personne
00:48:24et ça ne va pas être
00:48:25très bon pour notre activité
00:48:26Philippe Billiard
00:48:27alors que ça aurait
00:48:28dû être l'inverse
00:48:29Au contraire
00:48:30Absolument
00:48:31Vous me permettez
00:48:32Est-ce qu'à votre avis
00:48:33Monsieur qui est
00:48:34un professionnel
00:48:35de la restauration
00:48:36il aurait été possible
00:48:38de faire autrement
00:48:39en tenant compte
00:48:40des enjeux sécuritaires
00:48:42des JO
00:48:43Qu'est-ce qui à votre avis
00:48:45aurait dû être fait ?
00:48:46On comprend bien
00:48:50à chaque fois
00:48:51qu'on rencontre régulièrement
00:48:52le préfet Laurent Nunez
00:48:53et il nous parle
00:48:54de sécurité
00:48:55et on voit bien
00:48:56que de semaine en semaine
00:48:57ça se resserre
00:48:58parce qu'on est vraiment
00:48:59en vigie pirate rouge et carlette
00:49:02au niveau de notre pays
00:49:03au niveau de la capitale
00:49:04pour les JO
00:49:05donc ça on le comprend bien
00:49:06mais après aujourd'hui
00:49:07il faut être réaliste
00:49:08c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:49:09on se dirige vers
00:49:10ce qui s'est passé à Londres
00:49:11c'est-à-dire que
00:49:12pendant la perte des JO
00:49:13et les 8 jours avant
00:49:14pour cette zone
00:49:15on va moins bien travailler
00:49:16qu'un été normal
00:49:17Après les JO
00:49:18sur une perte de 12 à 18 mois
00:49:19ce sera bien
00:49:20parce qu'il va vraiment avoir
00:49:21un phare sur la ville de Paris
00:49:22mais vous voyez par exemple
00:49:23on est en train de discuter
00:49:24avec le préfet
00:49:25voir s'il nous autorise ou pas
00:49:26les terrasses
00:49:27le jour
00:49:28la soirée
00:49:29d'ouverture des JO
00:49:30le 26
00:49:31donc vous imaginez
00:49:32cette zone sans terrasse
00:49:33s'il fait beau
00:49:34à ce moment-là
00:49:35bon ça ne donne pas envie
00:49:36vous voyez c'est très compliqué
00:49:37et aujourd'hui
00:49:38on a même des annulations
00:49:39de business
00:49:40de gens qui ne veulent plus
00:49:41venir à Paris
00:49:42parce qu'ils disent
00:49:43ok on met plus de temps
00:49:44pour aller de l'aéroport
00:49:45à notre bureau
00:49:46que de venir
00:49:47de Londres
00:49:48ou d'ailleurs
00:49:49jusqu'à Orly
00:49:50ou Roissy
00:49:51donc il y a un vrai problème
00:49:52il y a un vrai problème
00:49:53aujourd'hui
00:49:54de circulation
00:49:55et un vrai problème aussi
00:49:56de télétravail
00:49:57parce que ça va démarrer
00:49:58dès le mois de juillet
00:49:59où on n'entend que ça
00:50:00des entreprises
00:50:01qui disent
00:50:02ben non
00:50:03on ne viendra plus
00:50:04en présentiel
00:50:05on délocalise
00:50:06on ne fait plus de réunion
00:50:07en présentiel à Paris
00:50:08on fait ça en province
00:50:09ou en visio
00:50:10et tout ça
00:50:11est très mauvais
00:50:12pour notre profession
00:50:13et bien on l'entend
00:50:14et on est vraiment navré
00:50:15pour vous
00:50:16parce que ça devait être
00:50:17l'inverse
00:50:18ça devait être une fête
00:50:19pour tout le monde
00:50:20merci beaucoup
00:50:21je pense bien sûr
00:50:22on vous redonnera la parole
00:50:23parce que c'est intéressant
00:50:24on verra
00:50:25effectivement
00:50:26si on desserre
00:50:27un petit peu
00:50:28la sécurité
00:50:29ce sera intéressant
00:50:30de faire un point
00:50:31merci beaucoup
00:50:32Félix Mathieu
00:50:33dans un instant
00:50:34on continue
00:50:35le tour de table
00:50:36de l'actu de nos vrais voix
00:50:37avec Philippe Bilger
00:50:38de quoi parle-t-on ?
00:50:39d'un participe passé
00:50:40utilisé par Emmanuel Macron
00:50:41avec vous
00:50:42Farid Zemsamani
00:50:43de la fraison
00:50:44du couple
00:50:45du moment
00:50:46et vous
00:50:47Olivier Dartigonne
00:50:48sur le sable de Normandie
00:50:49Emmanuel Macron
00:50:50Emmanuel Macron
00:50:51va-t-il faire renaître
00:50:52la liste aillée ?
00:50:53Très bien
00:50:54allez ne bougez pas
00:50:550826 300 300
00:50:56n'hésitez pas
00:50:57on est très heureux
00:50:58de vous accueillir
00:50:59jusqu'à 19h
00:51:00les vraies voix sud radio
00:51:01les vraies voix sud radio
00:51:0217h 20h
00:51:03Philippe David
00:51:04Cécile de Ménibus
00:51:05Bienvenue dans les vraies voix
00:51:07ensemble jusqu'à 19h
00:51:08ce numéro de téléphone
00:51:090826 300 300
00:51:10on peut l'utiliser
00:51:11pour gagner des jeux
00:51:12pour discuter avec les vraies voix
00:51:13ou pour vous engueuler
00:51:14comme soit moi
00:51:15c'est réglé
00:51:16vous avez 3 choix possibles
00:51:17avec Philippe Bilger
00:51:18bien entendu
00:51:19avec Philippe David
00:51:20on vous attend
00:51:21tout de suite
00:51:22le tour de table
00:51:23de l'actu des vraies voix
00:51:24puisque c'est l'actualité
00:51:25des vraies voix
00:51:26Oh dites
00:51:27je vais envoyer les actualités
00:51:28vous venez les voir
00:51:29dans la cabine
00:51:30je vais vous raconter
00:51:31une histoire parallèle
00:51:32et vous
00:51:33vous ne me racontez pas
00:51:34votre petite journée ?
00:51:35on a assez perdu le temps
00:51:36comme ça
00:51:37le tour de table
00:51:38de l'actualité
00:51:39Et vous allez parler
00:51:40au participe passé
00:51:41Philippe Bilger
00:51:42Oui
00:51:43je voudrais faire un sort
00:51:44sans doute exagéré
00:51:45parce que
00:51:46euh
00:51:47sur un
00:51:48sur un participe passé
00:51:49utilisé par Emmanuel Macron
00:51:50lorsqu'il avait nommé
00:51:51Stéphane Séjourné
00:51:52ministre des affaires étrangères
00:51:53par la suite
00:51:54ça n'avait pas tari
00:51:55les ambitions
00:51:56de Séjourné
00:51:57qui voulait être
00:51:58en plus responsable
00:51:59du parti
00:52:00et Emmanuel Macron
00:52:01a dit
00:52:02il n'en est pas question
00:52:03il a déjà été
00:52:04servi
00:52:05servi
00:52:06ça révèle
00:52:07une certaine
00:52:08conception
00:52:09de la vie
00:52:10politique
00:52:11et de la vie
00:52:12politique
00:52:13et de la vie
00:52:14politique
00:52:15et de la vie
00:52:16politique
00:52:17une certaine
00:52:18conception
00:52:19de la vie
00:52:20politique
00:52:21et du pouvoir
00:52:22macroniste
00:52:23j'ai l'impression
00:52:24que
00:52:25il ne s'est jamais
00:52:26véritablement
00:52:27soucié
00:52:28de la compétence
00:52:29des ministres
00:52:30je pense à
00:52:31Dupond-Moretti
00:52:32par exemple
00:52:33et à d'autres
00:52:34et service
00:52:35ça veut dire
00:52:36que
00:52:37la république
00:52:38est considérée
00:52:39presque comme
00:52:40une offrande
00:52:41qu'on donne
00:52:42à tel ou tel
00:52:43par un pur
00:52:44décret régalien
00:52:45c'est vrai
00:52:47oui mais c'est la
00:52:48conception
00:52:49macroniste
00:52:50de la gestion
00:52:51des ressources
00:52:52humaines
00:52:53dans la
00:52:54nation start-up
00:52:55souvenez-vous aussi
00:52:56sur un
00:52:57gouvernement
00:52:58certainement
00:52:59castex
00:53:00il faudra bien
00:53:01donner un os
00:53:02à ronger
00:53:03aux jeunes
00:53:04à Thal
00:53:05pour le coup
00:53:06il a eu un morceau
00:53:07de choix
00:53:08par la suite
00:53:09je suis
00:53:10complètement d'accord
00:53:11en réalité
00:53:12Macron
00:53:13assume clairement
00:53:14les choses
00:53:15de tout temps
00:53:16en réalité
00:53:17moi j'ai le souvenir
00:53:18de la même gestion
00:53:19lorsque Jacques Chirac
00:53:20était président
00:53:21de la république
00:53:22Mitterrand
00:53:23Mitterrand
00:53:24j'étais beaucoup plus jeune
00:53:25mais pour avoir
00:53:26vécu
00:53:27ou entendu
00:53:28un certain nombre de choses
00:53:29c'était déjà
00:53:30à l'époque
00:53:31la seule différence
00:53:32effectivement
00:53:33Macron
00:53:34d'une certaine manière
00:53:35l'exprime
00:53:36avec un
00:53:37tel
00:53:38désinvolture
00:53:39qu'en vérité
00:53:40ça choque tout le monde
00:53:41et c'est pas la véritable
00:53:42conception
00:53:43de ce que doit être
00:53:44la politique
00:53:45surtout
00:53:46ces journées
00:53:47au Quai d'Orsay
00:53:48mise à part
00:53:49l'opération
00:53:50qui consiste
00:53:51à l'exfiltrer
00:53:52de renaissance
00:53:53sur quelle qualité
00:53:54particulière
00:53:55il doit en avoir
00:53:56par ailleurs
00:53:57mais pour gérer
00:53:58les affaires étrangères
00:53:59rappelez-vous
00:54:00la vacuité
00:54:01des articles
00:54:02lui étant consacrée
00:54:03à l'époque
00:54:04pour essayer
00:54:05de justifier
00:54:06dans certains
00:54:07journaux
00:54:08ce profil-là
00:54:09au Quai d'Orsay
00:54:10à contrario
00:54:11la prédécesseur
00:54:12de ces journées
00:54:14des affaires étrangères
00:54:15finalement
00:54:16elle a fait
00:54:17pchit
00:54:18n'a pas brillé
00:54:19non plus
00:54:20puisque vous avez
00:54:21la parole
00:54:22Farine Temsamani
00:54:23vous vouliez revenir
00:54:24sur une éventuelle
00:54:25trahison
00:54:26oui je voulais revenir
00:54:27sur l'interview
00:54:28vous voulez qu'on écoute
00:54:29un son ?
00:54:30on va écouter
00:54:31c'était ce matin
00:54:32sur Soudardio
00:54:33au micro de
00:54:34Général Bourdin
00:54:35il ne vous trahira jamais
00:54:36mais il n'aura pas
00:54:37à me trahir
00:54:38parce que pour me trahir
00:54:39il faudrait qu'il me veuille
00:54:40être à ma place
00:54:41et il faudrait
00:54:42et il faudrait
00:54:43que j'y résiste
00:54:44il viendra peut-être
00:54:45un temps où
00:54:46je n'aurai pas
00:54:47envie de résister
00:54:48vous savez
00:54:49le simple fait
00:54:50d'en parler
00:54:51ça dit énormément
00:54:52de choses
00:54:53sur ce qu'il
00:54:54se trame
00:54:55en réalité
00:54:56entre eux
00:54:57entre ces deux
00:54:58personnes
00:54:59entre ce couple
00:55:00qui objectivement
00:55:01Marine Le Pen
00:55:02Jordan Bardella
00:55:03qui probablement
00:55:04vont gagner
00:55:05haut la main
00:55:06les élections européennes
00:55:07ce dimanche
00:55:08mais tous les
00:55:09couples politiques
00:55:10sans remonter
00:55:11jusqu'à
00:55:12Pompidou
00:55:13de Gaulle
00:55:14en réalité
00:55:15ont amené
00:55:16parce que l'égo
00:55:17étant celui-ci
00:55:18ont amené
00:55:19tôt ou tard
00:55:20une certaine
00:55:21trahison
00:55:22et
00:55:23il va
00:55:24se passer
00:55:25je pense
00:55:26contrairement
00:55:27à ce que dit
00:55:28Marine Le Pen
00:55:29une petite musique
00:55:30qui va s'installer
00:55:31petit à petit
00:55:32au sein
00:55:33je parle du parti
00:55:34du Rassemblement National
00:55:35qui fait que
00:55:36à l'approche
00:55:37plus on va s'approcher
00:55:38des élections présidentielles
00:55:39de dire voilà
00:55:40elle s'est déjà présentée
00:55:41trois fois
00:55:42et nous avons
00:55:43qu'on le veuille ou pas
00:55:44que l'on
00:55:45qu'il ait
00:55:46les qualités ou non
00:55:47Jordan Bardella
00:55:48potentiellement
00:55:49est celui
00:55:50qui potentiellement
00:55:51peut sortir
00:55:52le nom Le Pen
00:55:53du candidat
00:55:54à l'élection présidentielle
00:55:55de ce parti-là
00:55:56et je pense
00:55:57que c'est
00:55:58beaucoup plus
00:55:59complexe
00:56:00que ce qu'elle peut dire
00:56:01on pensait que c'était encore
00:56:02un frein
00:56:03le nom Le Pen
00:56:04c'est pour ça que vous dites ça
00:56:05je pense que oui
00:56:06peut-être pour ça
00:56:07de voir que Marion Maréchal
00:56:08en a changé
00:56:09c'est intelligent
00:56:10évidemment
00:56:11ce que vous dites Farid
00:56:12mais j'objecterai
00:56:13le fait que peut-être
00:56:14il arrive
00:56:15que l'histoire
00:56:16connaisse
00:56:17des exceptions
00:56:18et
00:56:19c'est peut-être
00:56:20une facilité
00:56:21intellectuelle
00:56:22d'imaginer que
00:56:23dans les coupes
00:56:24de cette nature
00:56:25à un moment donné
00:56:26il y aura forcément
00:56:27une trahison
00:56:28et je crois
00:56:29moi je
00:56:30parie
00:56:31absurdement
00:56:32enfin
00:56:33il est absurde
00:56:34de faire des paris
00:56:35en politique
00:56:36que
00:56:37en réalité
00:56:39si elle gagnait
00:56:40ce que je ne crois pas
00:56:41en plus
00:56:42il ferait premier ministre
00:56:43Olivier Lartigolle
00:56:44enfin
00:56:45on n'en sait rien
00:56:46la politique
00:56:47merci pour cette intervention
00:56:48la politique est faite
00:56:49de deux choses
00:56:50d'abord de stratégie
00:56:51qui peuvent être
00:56:52élaborées
00:56:53de partis politiques
00:56:54de batailles idéologiques
00:56:55et il y a
00:56:56les tempéraments
00:56:57c'est fait de
00:56:58chair et de sang
00:56:59il y a des personnes
00:57:00qui
00:57:01se révèlent
00:57:02qui
00:57:03vont saisir
00:57:04un moment
00:57:05par courant
00:57:06et
00:57:38c'est ça
00:57:39c'est ça
00:57:40c'est ça
00:57:41c'est ça
00:57:42c'est ça
00:57:43c'est ça
00:57:44c'est ça
00:57:45c'est ça
00:57:46c'est ça
00:57:47c'est ça
00:57:48c'est ça
00:57:49c'est ça
00:57:50c'est ça
00:57:51c'est ça
00:57:52c'est ça
00:57:53c'est ça
00:57:54c'est ça
00:57:55c'est ça
00:57:56c'est ça
00:57:57c'est ça
00:57:58c'est ça
00:57:59c'est ça
00:58:00c'est ça
00:58:01c'est ça
00:58:02c'est ça
00:58:03c'est ça
00:58:04c'est ça
00:58:05c'est ça
00:58:06c'est ça
00:58:07c'est ça
00:58:08c'est ça
00:58:09c'est ça
00:58:10c'est ça
00:58:11c'est ça
00:58:12c'est ça
00:58:13c'est ça
00:58:14c'est ça
00:58:15c'est ça
00:58:16c'est ça
00:58:17c'est ça
00:58:18c'est ça
00:58:19c'est ça
00:58:20c'est ça
00:58:21c'est ça
00:58:22c'est ça
00:58:23c'est ça
00:58:24c'est ça
00:58:25c'est ça
00:58:26c'est ça
00:58:27c'est ça
00:58:28c'est ça
00:58:29c'est ça
00:58:30c'est ça
00:58:31c'est ça
00:58:32c'est ça
00:58:33c'est ça
00:58:34c'est ça
00:58:35c'est ça
00:58:36c'est ça
00:58:37c'est ça
00:58:38c'est ça
00:58:39c'est ça
00:58:40c'est ça
00:58:41c'est ça
00:58:42c'est ça
00:58:43c'est ça
00:58:44c'est ça
00:58:45c'est ça
00:58:46c'est ça
00:58:47c'est ça
00:58:48c'est ça
00:58:49c'est ça
00:58:50c'est ça
00:58:51c'est ça
00:58:52c'est ça
00:58:53c'est ça
00:58:54c'est ça
00:58:55c'est ça
00:58:56c'est ça
00:58:57c'est ça
00:58:58c'est ça
00:58:59c'est ça
00:59:00c'est ça
00:59:01c'est ça
00:59:02c'est ça
00:59:03c'est ça
00:59:04c'est ça
00:59:05c'est ça
00:59:06c'est ça
00:59:07c'est ça
00:59:08c'est ça
00:59:09c'est ça
00:59:10c'est ça
00:59:11c'est ça
00:59:12c'est ça
00:59:13c'est ça
00:59:14c'est ça
00:59:15c'est ça
00:59:16c'est ça
00:59:17c'est ça
00:59:18c'est ça
00:59:19c'est ça
00:59:20c'est ça
00:59:21c'est ça
00:59:22c'est ça
00:59:23c'est ça
00:59:24c'est ça
00:59:25c'est ça
00:59:26c'est ça
00:59:27c'est ça
00:59:28c'est ça
00:59:29c'est ça
00:59:30c'est ça
00:59:31c'est ça
00:59:32c'est ça
00:59:33c'est ça
00:59:34c'est ça
00:59:35c'est ça
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01:05:02il a une tête d'homme politique on dirait qu'il pourrait être physiquement ministre
01:05:03Farid Tamimi
01:05:04peut-être bien habillé ça touchait ses filles
01:05:05absolument
01:05:06moi j'aime
01:05:07je ne veux pas une survête non plus
01:05:08mettez une cravate
01:05:09mettez une cravate
01:05:10non
01:05:11non je plaisante
01:05:12aller tout de suite
01:05:13une enquête ouverte sur le maire de Grenoble et Lise Martin
01:05:18aujourd'hui la députée LFI
01:05:19concussion et recelle de délits, on en parle tout de suite.
01:05:23Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
01:05:30Le maire de Grenoble aurait imaginé un stratagème, il aurait proposé à son plus proche conseiller
01:05:35de l'augmenter de 600 euros, mais lui dit-il, tu rétrocéderas à Elisa Martin 400 euros en liquide tous les mois.
01:05:42Au total, cela représente presque 17 000 euros d'argent public versé indûment.
01:05:46C'est évidemment judiciairement condamnable.
01:05:48De loi en loi, la transparence s'impose aux élus et là aux ministres avant nomination.
01:05:52Des yeux dans les yeux, est-ce que vous avez eu un compte en Suisse ou pas ?
01:05:55Je n'ai pas, je n'ai jamais eu de compte en Suisse Jean-Jacques Bourdin.
01:05:59C'est ma vie privée, ça ne regarde personne, j'ai parfaitement le droit de me faire offrir un costume par un ami.
01:06:07Ce n'est pas de bonne hygiène démocratique.
01:06:10C'est des leçons de morale qui ne s'appliquent pas à eux-mêmes.
01:06:13Ils ont juste rajouté 4 ou 5 zéros.
01:06:16Une enquête a été ouverte contre le maire de Grenoble et la députée Elifi Elisa Martin
01:06:21pour des accusations de concussion et de recelle de délit.
01:06:24Le canard enchaîné a révélé que Eric Piolle aurait mis en place un montage financier
01:06:28pour verser plus de 16 000 euros en liquide à la députée via un collaborateur
01:06:32qui aurait apporté lui des preuves et des relevés bancaires et de conversations cryptées.
01:06:37Alors parlons vrai, certains élus croient-ils tout permis.
01:06:40Les peines pour les élus condamnés sont-elles dissuasives ?
01:06:43Peu d'entre eux étant passés par la casse-prison.
01:06:46Et à cette question, à l'heure de la transparence de la vie publique,
01:06:49êtes-vous surpris qu'il y ait encore des dessous de table en politique ?
01:06:52Le moins qu'on puisse dire que vous êtes un peu désabusé puisque vous dites non à 85%.
01:06:56Venez réagir, tiens, venez témoigner si vous avez été dans une ville où le maire a été condamné au 0 826 300 300.
01:07:02Et notre invité pour en parler, Maxence Lambert, juriste à l'association Anticor.
01:07:06On vous remercie en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
01:07:10Philippe Bilger, cette affaire veut dire tellement de choses sur la vie publique aujourd'hui.
01:07:17Si Éric Piolle est coupable, on n'en sait rien.
01:07:21Non, non, bien sûr.
01:07:22Il est présumé innocent.
01:07:23Le canard a évoqué ça.
01:07:25S'il était coupable, très franchement, ça ne me déplairait pas.
01:07:29J'aime énormément que ceux qui donnent des leçons de morale, d'une certaine manière,
01:07:34se retrouvent le nez dans la confiture, pour utiliser une métaphore un peu trop correcte.
01:07:40Mais plus sérieusement, donc, je suis frappé par une chose que notre intervenant probablement élucidera.
01:07:49A la fois, je considère que la France a fait de grands progrès sur le plan des textes en ce qui concerne la moralité publique.
01:07:58Il est clair qu'en permanence, pour prévenir les risques de concussion, de corruption,
01:08:04on met en place un dispositif légal dont je pense qu'aujourd'hui, il est presque, sur le plan de l'abstraction, parfait.
01:08:12Il n'y aurait rien de plus à ajouter.
01:08:15Et pourtant, malgré ce dispositif, ou à cause de lui, il y a une multitude de pratiques délues
01:08:22qui sont probablement très discutables, sujettes à caution, pour, peut-être, parfois tomber dans la totale malhonnêteté ou transgression.
01:08:32C'est comme s'il y avait deux univers dont l'un oubliait l'autre.
01:08:38Juste rappeler que la concussion, c'est en fait de prendre de l'argent d'un fonctionnaire.
01:08:44Oui. Nous verrons donc si les éléments qu'on lit dans le cadavre aujourd'hui sont vérifiés ou pas.
01:08:50Premier élément, vous retrouvez dans la politique ce que vous retrouvez dans la société tout entière.
01:08:56Il y a des personnes vertueuses, qui se comportent bien, qui sont toujours dans les clous, et d'autres qui le sont moins, première chose.
01:09:02Ce que je trouve déplorable dans ce type d'affaires, c'est que ça laisse planer le doute sur l'ensemble du personnel politique,
01:09:09et notamment du personnel politique local.
01:09:11Et je peux vous assurer que quand vous êtes élus locaux, vous avez plus d'inconvénients que davantage.
01:09:16Et beaucoup de maires, par exemple, décident, vu la charge, et on l'évoque sur ces plateaux régulièrement,
01:09:22parce qu'à Société Cocotte-Minette, ils doivent régler les problèmes de leur administrée tous les jours,
01:09:27il y aura une crise de vocation.
01:09:29Il y aura des communes où il n'y aura pas de maires qui se présenteront.
01:09:32Et la troisième dimension, c'est ce que dit Philippe Bilger,
01:09:37c'est-à-dire que ceux qui nous donnent le plus la leçon, en l'occurrence du côté de Grenoble,
01:09:42avec une première adjointe insoumise,
01:09:44bien évidemment, si les faits sont vérifiés, cela est assez croquignolesque.
01:09:51Farid Telsamani ?
01:09:53Alors, moi qui suis un intégriste de la transparence, je trouve ça assez cocasse
01:09:57qu'un élu, s'il ait, encore une fois, avéré, véritablement, ayant réalisé ce que le Canard dit,
01:10:07qui a fait campagne, notamment contre des listes en face, justement,
01:10:12sur Carignan, qui, n'oublions pas, a payé, puisqu'il a fait de la prison.
01:10:17Et qui a réagi aujourd'hui, d'ailleurs.
01:10:19Ce qui est croquignolesque.
01:10:21Mais oui !
01:10:23C'est complètement absurde.
01:10:25Néanmoins, je pense qu'il faut être intransigeant.
01:10:27Intransigeant avec l'argent public, avec l'argent du contribuable.
01:10:31Qu'est-ce qui pousse ce type d'élu ?
01:10:33Alors là, on parle de Grenoble, mais en réalité, il existe ce type de pratiques chez des élus,
01:10:38mais également chez des hauts fonctionnaires.
01:10:40Souvenez-vous qu'un certain Claude Guéant a été condamné,
01:10:43et a même fait de la prison, justement parce qu'il y avait une certaine rétrocession,
01:10:48effectivement, de primes en liquide, notamment lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
01:10:53Tout ça pour vous dire quoi ?
01:10:54C'est que vous avez un certain nombre, alors ça peut paraître choquant pour nos auditeurs,
01:10:59un certain nombre de fonctionnaires ou de collaborateurs
01:11:03qui ne sont pas forcément rétribués à leur juste valeur,
01:11:06pour le travail qu'ils ont réalisé.
01:11:08J'ai été moi-même collaborateur à une époque,
01:11:10je peux vous dire qu'effectivement, ça a existé.
01:11:13C'est-à-dire que, notamment chez les parlementaires,
01:11:17avec la fameuse, et c'est pour ça que ça avait été encadré à une époque...
01:11:20La caisse.
01:11:21Effectivement, c'est-à-dire qu'on prend une partie des sommes
01:11:25qui sont dues notamment à la représentation,
01:11:28pour pouvoir payer, rétribuer justement, des collaborateurs.
01:11:32Et pourtant, il y a eu un...
01:11:34Ce qui paraît dingue, ce qui paraît fou.
01:11:36Ça explique les costumes, Farid !
01:11:39Les costumes, c'est autre chose, mais c'est choquant...
01:11:41Il va vous dire courage Fillon !
01:11:43Non, oui, les costumes c'est autre chose.
01:11:45Les costumes, c'est la personne qui n'en a jamais assez finalement.
01:11:49Bien sûr, non mais je pensais pas qu'à Fillon !
01:11:54Mais du coup, c'est choquant, surtout pour les élus locaux
01:11:59qui, je rappelle, lorsque vous êtes conseiller municipal
01:12:01d'un petit village ou d'une petite commune...
01:12:05On n'est pas dans la même dimension.
01:12:07Elle est ridicule en réalité, par rapport à l'engagement que vous réalisez.
01:12:11Lorsque vous avez des élus comme ça, qui salissent,
01:12:14qui jettent l'opprobre sur l'ensemble des élus,
01:12:17encore une fois, si c'est vérifié, je trouve ça scandaleux.
01:12:19Maxence Lambert, vous êtes juriste à l'association Anticor.
01:12:23Quand vous entendez ce que disent les vrais voix,
01:12:25c'est vrai qu'on a l'impression qu'il y a deux mondes chez les élus.
01:12:28Les petits, et notamment, comme l'a dit Olivier Dardigolle,
01:12:31la fin des vocations pour devenir élu.
01:12:33Et les grandes villes, où on est quand même dans un autre univers,
01:12:36qui n'a rien à voir.
01:12:38Oui, alors c'est vrai.
01:12:40Pour répondre un peu à votre question initiale,
01:12:43tout de même, nous, chez Anticor, on n'est pas vraiment surpris,
01:12:46même si on est surpris plutôt de la façon de faire
01:12:48qui est d'un autre ton, on va dire, avec de l'argent liquide.
01:12:51Mais nous, on sait que la corruption existe toujours.
01:12:54D'ailleurs, on a un rapport de l'agence française anticorruption,
01:12:56du 6 mai, du 21 mars 2024,
01:12:59qui nous rappelle que les atteintes à la probité,
01:13:01les atteintes à la probité qui sont enregistrées
01:13:03par la police et la gendarmerie,
01:13:05elles sont en constante augmentation depuis 2016.
01:13:07Ah bon ?
01:13:08Oui, et oui.
01:13:10Donc, en fait, on a un phénomène qui n'est pas nouveau,
01:13:13mais qui continue de croître.
01:13:16Et donc, nous, on salue cette idée de transparence
01:13:18et le travail formidable que fait la HATDP
01:13:20depuis qu'elle existe.
01:13:22La haute autorité transparente dans la vie publique,
01:13:25comme les ont dit d'ailleurs.
01:13:27C'est vrai, voilà.
01:13:29Nous, on estime que cette transparence,
01:13:30elle pourrait aller encore plus loin.
01:13:31Et que, justement, si on avait eu plus de transparence,
01:13:33on aurait peut-être pu éviter ce qui s'est passé à Grenoble.
01:13:36Et d'ailleurs, on avait fait des propositions
01:13:38pour les élections municipales de 2020.
01:13:40Et je vous en donne deux exemples
01:13:42qui auraient pu être fort utiles dans ce cas-là.
01:13:44On avait d'abord proposé la mise en ligne
01:13:47des montants perçus par chaque conseiller municipal
01:13:49et la mise en ligne du nombre de collaborateurs
01:13:52et surtout de leur rémunération.
01:13:53Et donc, si on avait pu avoir un contrôle sur ces données-là,
01:13:56on aurait peut-être pu s'apercevoir en amont
01:13:59qu'il y avait un problème.
01:14:00Mais après, pour anticiper ce que vous allez un peu dire
01:14:03sur les questions de transparence à outrance,
01:14:05c'est vrai que la transparence, en fait, sans contrôle,
01:14:08elle va devenir fantomatique, si je puis dire.
01:14:10Et en fait, on a besoin de contrôle
01:14:12et de donner un pouvoir de contrôle effectif
01:14:15à des organes tels que la HATDP,
01:14:18justement, pour qu'on puisse contrôler cette transparence.
01:14:20Il y a un vrai problème de moyens aujourd'hui dans ce contrôle.
01:14:24Mais Olivier Darcigold, là, il y a outre le fait d'être hors ligne,
01:14:29il y a un problème moral aussi.
01:14:31Ah oui, oui, il y a un problème moral,
01:14:33d'autant plus que la figure politique d'Éric Piolle
01:14:37est une figure qui fait irruption
01:14:40dans un paysage politique local marqué par l'affaire Carignan.
01:14:44Et donc, il vient avec l'idée d'une transparence,
01:14:50d'une nouvelle pratique,
01:14:52d'une approche très moralisatrice.
01:14:55Emballer le passé.
01:14:56Voilà, donc, c'est d'autant plus,
01:14:58ça rend cette actualité d'autant plus sévère pour lui.
01:15:01Nous verrons après la suite.
01:15:04Après, il me semble, je vous ai demandé,
01:15:06personne d'Anticor qui a noté...
01:15:08Maxence Lambert.
01:15:09Il me semble quand même que nous allons,
01:15:11par rapport à certaines années,
01:15:13vers une progression des justes et pratiques politiques
01:15:19et que des choses qui, par le passé, étaient communes,
01:15:22aujourd'hui, ne sont plus possibles.
01:15:24Il me semble.
01:15:26Forcerait de constater, si on regarde les chiffres,
01:15:29que la pratique de la transparence
01:15:31n'en justifie pas au niveau des élus.
01:15:33Puisque les chiffres parlent d'eux-mêmes
01:15:35et qu'on est quand même dans une sorte d'augmentation
01:15:37des attentes à la produité.
01:15:39Alors, est-ce que c'est parce qu'ils détectent plus
01:15:41ou est-ce que c'est parce qu'il y en a plus ?
01:15:43Je ne peux pas vous répondre.
01:15:44Mais c'est vrai que nous, en tout cas,
01:15:47pour qu'il y ait plus de bonnes pratiques
01:15:49et on essaye, justement, que tous les partis
01:15:51puissent mettre en place des pratiques
01:15:54qui permettraient d'éviter tout cela.
01:15:56Maxence Lambert,
01:15:58tout à l'heure, la question posée par Sud Radio
01:16:01indiquait que la politique devrait être morale.
01:16:05Pourquoi ?
01:16:06Et c'est une expérience quasiment quotidienne
01:16:09qui me le démontre.
01:16:10Quand j'essaye, quand je formule
01:16:13cette appréciation qui me paraît pertinente,
01:16:15qui paraît indiscutable,
01:16:18autour de moi, c'est des ricanements
01:16:21et de l'ironie,
01:16:22comme si on ne concevait pas
01:16:24une politique irréprochable.
01:16:27D'où vient cette impression presque déprimante
01:16:31sur la démocratie ?
01:16:33Alors, c'est une question très vague,
01:16:36mais en tout cas qui est très large.
01:16:38Très philosophique, aussi.
01:16:40C'est la période du lac.
01:16:43Pourquoi est-ce qu'on ne conçoit pas
01:16:45qu'une politique puisse être morale ?
01:16:48Nous, on pense que, justement,
01:16:50les infractions à la propriété,
01:16:52elles sont inhérentes au pouvoir.
01:16:54Donc, elles arrivent avec le pouvoir.
01:16:57Pourquoi ? Malheureusement,
01:16:58je ne peux pas vous répondre.
01:17:00Je pense que la défiance aussi,
01:17:02elle vient du fait qu'on a une contradiction
01:17:04entre les paroles et les actes de certains élus,
01:17:07à l'image d'Éric Piolle,
01:17:09si jamais les faits sont considérés
01:17:12comme commis par le parquet
01:17:14et par la juridiction ensuite,
01:17:16qui va entraîner une certaine défiance.
01:17:18On n'a plus confiance en cette morale,
01:17:21on va dire, comme vous le dites.
01:17:23Farid, t'aimes ça ?
01:17:25Il y a une arlésienne dans notre système politique,
01:17:28notamment dans la réflexion,
01:17:30c'est le fameux statut de l'élu,
01:17:32qui existe très peu, en réalité,
01:17:34en termes de protection.
01:17:36On en parle depuis 40 ans.
01:17:39En réalité, c'est ce qui pose
01:17:41véritablement problème pour ces tentations.
01:17:43Je rappellerai juste une chose,
01:17:45c'est que, contrairement à ce que
01:17:47beaucoup de Français pensent,
01:17:49les élus ne sont pas rémunérés
01:17:51d'un point de vue du salaire,
01:17:53ils sont indemnisés.
01:17:55C'est une indemnité.
01:17:57Ce qui pose problème, lorsque vous avez
01:17:59vocation à diriger une commune,
01:18:01en plus, une assez grande commune,
01:18:03c'est que, professionnellement,
01:18:05vous mettez de côté une partie
01:18:07de la difficulté, c'est que la tentation
01:18:09du train de vie, notamment,
01:18:11on parlait tout à l'heure des costumes,
01:18:13elle est immense, en réalité.
01:18:15Moi, d'un point de vue moral,
01:18:17les choses sont très claires.
01:18:19C'est de l'argent public,
01:18:21c'est de l'argent du contribuable,
01:18:23c'est de l'argent des citoyens.
01:18:25Et on ne peut pas, ou en tout cas,
01:18:27on doit être encore plus dur
01:18:29qu'avec un chef d'entreprise
01:18:31ou un autre,
01:18:33parce que l'argent public,
01:18:35ça doit être sacralisé.
01:18:37Et moi, je pense que, d'un point de vue pénal,
01:18:39peut-être qu'il y a aussi une réflexion en la matière
01:18:41à avoir.
01:18:43Maxence Lambert.
01:18:45Oui.
01:18:47Il faut avoir une réflexion pénale
01:18:49sur Olivier Tarticol,
01:18:51qu'on peut renvoyer sur cette réponse pénale,
01:18:53aller plus loin.
01:18:55En tout cas,
01:18:57sur le statut de l'élu, c'est une harlésienne,
01:18:59il y a une déception sur le rendu du rapport
01:19:01Verse, sur la toute dernière période,
01:19:03où, véritablement, c'est de l'eau tiède.
01:19:05Après, sur le statut pénal,
01:19:07je parle sous le contrôle
01:19:09de la fille de Michel, la loi a quand même été
01:19:11très sérieusement renforcée
01:19:13et durcie, il me semble.
01:19:15Est-ce que ça veut dire qu'en tirant le fil
01:19:17de cette histoire, alors aujourd'hui, il est présumé
01:19:19innocent, mais ça veut dire
01:19:21qu'il y a lui, il y a
01:19:23la députée Elleffi, mais il y a aussi
01:19:25tous ces gens qui se sont tués pendant
01:19:27des années. Forcément,
01:19:29tout le monde était au courant, et puis j'imagine, dans les parties
01:19:31respectives, j'imagine qu'on
01:19:33ne va pas mettre tout le monde en prison.
01:19:35Non, mais il faudra démontrer,
01:19:37Cécile, si encore une
01:19:39fois, une information est ouverte,
01:19:41la mise en cause
01:19:43de tous ceux qui ont directement
01:19:45participé à l'infraction,
01:19:47soit à titre principal,
01:19:49soit en qualité de
01:19:51complice. Oui, mais moi, c'est parce que j'allais dans le
01:19:53sens de Farid, en disant
01:19:55même si vous fermez les yeux, vous êtes
01:19:57complice, même si vous n'êtes pas dedans.
01:19:59C'est le don d'énonciation de méfaits.
01:20:01Oui, mais c'est très dur à démontrer.
01:20:03Non, mais c'est tout ça qu'il faut changer, c'est ce que dit Farid.
01:20:05Mais j'avais une question rapide pour Maxence Lambert.
01:20:07Qui risque le plus ?
01:20:09Eric Piolle, la députée,
01:20:11ou le conseiller qui a
01:20:13accepté le deal ?
01:20:15Les peines sont les mêmes pour tous, donc en fait,
01:20:17ils vont courir tous la même peine. Après, peut-être que
01:20:19pour le complice, notamment, je pense
01:20:21aux collaborateurs, que les magistrats,
01:20:23sous le contrôle de messe obligée, seront peut-être
01:20:25un peu plus indulgents. Délit passible de
01:20:275 ans de prison et 500 000 euros d'amende.
01:20:29Merci beaucoup
01:20:31en tout cas pour votre expertise,
01:20:33Maxence Lambert. Merci beaucoup, juriste
01:20:35à l'association Anticor.
01:20:37Les plaintes, je crois que c'est les vraies voix
01:20:39contre vous et Philippe Bilger, Cécile,
01:20:41vu les magouilles
01:20:43que vous faites lors du qui-sait-qui qui l'a dit.
01:20:45En tout cas, je crois que c'est ça qui fait exploser les plaintes.
01:20:47Sur le principe de gâteau et de confiserie,
01:20:49il y aura une enquête à mener.
01:20:51C'est pas joli, joli.
01:20:53Regardez comme on est impeccable.
01:20:55Moi, je m'habille en blanc
01:20:57parce que blanche commune, c'est tout.
01:20:59Vous n'avez rien à dire sur moi, Philippe.
01:21:01David,
01:21:03c'est de la diffamation.
01:21:05Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
01:21:07Vous venez de recevoir
01:21:09corrompu
01:21:11un apéritif
01:21:13extraordinaire.
01:21:15Ça, ce que vous faites,
01:21:17c'est la dénonciation calomnieuse,
01:21:19monsieur David.
01:21:21Merci beaucoup, Farid.
01:21:23Heureusement que Farid est là
01:21:25pour me remettre un peu d'or dans cette émission.
01:21:27Au revoir.
01:21:29Merci, Olivier Dardigolle.
01:21:31Merci, Philippe Bilger.
01:21:33Dans un instant, on va être un peu plus sérieux,
01:21:35mais on va parler de choses très intéressantes,
01:21:37d'économie circulaire dans l'agriculture.
01:21:39Parce que l'agriculture se transforme
01:21:41vers du vert, vers du vert.
01:21:43Comme quoi, c'est joli.
01:21:45Et on va vous expliquer comment ça fonctionne
01:21:47et quel est l'intérêt commun de chacun.
01:21:49A tout de suite.