• il y a 6 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles et Madi Seydi

Retrouvez Les Vraies Voix avec Judith Beller et Frédéric Brindelle du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-05-08##

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Transcription
00:00:00 Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller
00:00:05 Eh bien, bien le bonsoir !
00:00:06 Bonsoir !
00:00:07 Bonsoir à tous !
00:00:09 Comment vous êtes-vous habillé aujourd'hui ? Moi j'ai eu froid.
00:00:12 Moi j'ai un t-shirt.
00:00:13 Ouais, ouais, ouais.
00:00:14 Mais j'ai toujours chaud, moi, vous le savez Frédéric.
00:00:16 Écoutez, ça ne me regarde pas.
00:00:18 Allez, bienvenue à tous dans les Vraies Voix de Sud Radio, comme chaque soir, des sujets qui vous concernent sans détour.
00:00:26 Alors, vous avez la parole, si vous souhaitez commenter l'actualité, vous avez envie de parler vrai, vous appelez Julia au 0826 300 300.
00:00:33 Puis évidemment, vous pouvez voter à nos questions du jour sur Twitter, ou nous rejoindre sur Facebook, Instagram, TikTok, ou notre chaîne YouTube, qui a dépassé, attention, les 900 000 abonnés.
00:00:42 D'ailleurs, merci à tous !
00:00:43 Et puis nous sommes avec nos vraies voix aussi, ce soir, cher Frédéric.
00:00:47 Nous sommes avec Philippe Bilger, qui est président de l'Institut de la Parole et auteur de Libre Propos d'un Inclassable.
00:00:52 Et qui a la voix un petit peu prise aussi.
00:00:54 - Oui, oui, parlez pas !
00:00:56 - C'est vrai qu'on n'entend pas, finalement ?
00:00:58 - Non, mais je me donne un air de Bonnie Tyler.
00:01:01 - Oui, mais sans le talon !
00:01:03 - Sans le talon !
00:01:04 - Mais vous allez ce côté-là !
00:01:05 - Sans le talon, sans le talon !
00:01:06 - C'est-à-dire que le rouge, j'ai pas mal au cœur, en ce qui me concerne.
00:01:09 - D'accord, mais dès que le rouge s'allume, finalement, votre voix réapparaît.
00:01:13 - Exactement.
00:01:14 - Voilà, bah écoutez, on continue avec nos éditorialistes.
00:01:17 Donc, on est aussi avec Olivier Dartigolle, qui est chroniqueur politique.
00:01:20 - En soirée, je le sais quand le rouge s'allume.
00:01:22 - Ah, j'allais le faire !
00:01:24 - Maintenant que j'ai préféré en disiper !
00:01:27 - C'est ça, il sentait ce qu'elle arrivait déjà.
00:01:30 - Bravo Olivier, 1-0 !
00:01:32 - Et puis, Madis Aidi, vous êtes conseillère en communication d'influence et auteur de françaises.
00:01:36 Venue d'ailleurs chez Stock.
00:01:38 Bonsoir !
00:01:39 - Et la petite voix aussi, mais ça c'est le problème de courir sous la pluie, ça !
00:01:43 - Eh oui, entre autres.
00:01:44 - Grande sportive, hein ?
00:01:46 - Mais c'est pas mal la voix rock aussi, on aime bien.
00:01:48 - Oui, et puis de toute manière, j'ai naturellement, moi, c'est mon côté rocker, mon côté Johnny.
00:01:52 - Ouais, c'est ça.
00:01:54 - Vous pouvez chanter du John Cooker aussi, quoi.
00:01:56 - Oui, absolument.
00:01:58 - Et alors, n'oubliez pas, chers auditeurs, notre grand débat à 17h30.
00:02:01 En début d'année, Emmanuel Macron a plaidé en faveur d'un réarmement démographique de la France
00:02:06 lors d'un entretien accordé au magazine Elle, qui est sorti aujourd'hui.
00:02:09 Le président de la République a exprimé son intention d'améliorer l'accès à la procréation médicalement assistée.
00:02:15 La position du chef de l'État reste inchangée concernant la gestation pour autrui, à laquelle il n'est pas favorable,
00:02:20 car selon lui, elle inclut une marchandisation du corps de la femme.
00:02:24 Ce qui nous amène à la question qu'on vous pose, chers auditeurs.
00:02:26 - Oui, pour notre grand débat de 17h30 #réarmementdémographique, on en parle.
00:02:31 Comme le suggère Emmanuel Macron, la gestation pour autrui, GPA, doit-elle rester interdite en France ?
00:02:37 Parlons vrai, il faut donc faire des enfants, mais comment ?
00:02:41 Alors que des problèmes d'infertilité touchent nos jeunes générations.
00:02:45 Donc procréation médicalement assistée, évidemment.
00:02:48 Gestation pour autrui, pas de la vie de tout le monde.
00:02:51 C'est une question d'éthique et ce sont des questions que nous vous posons, donc à 17h30.
00:02:55 - Et puis nous aurons aussi le coup de projecteur à 18h30.
00:02:58 La flamme olympique, vous le savez, est accueillie dans la Rade de Marseille.
00:03:01 Aujourd'hui, après un périple de 11 jours en Grèce, elle entame un relais de 69 jours à travers la métropole
00:03:06 et les Outre-mer à travers 400 villes avant d'arriver à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
00:03:10 C'est le 26 juillet qui arrive.
00:03:12 Alors selon nos confrères du Figaro, le centre du renseignement olympique, basé au ministère de l'Intérieur,
00:03:16 72 scénarios sont susceptibles de mettre en danger ce parcours,
00:03:20 sans oublier le mécontentement de beaucoup de Français autour de l'organisation de l'événement lui-même.
00:03:23 Alors justement, on le sait aussi, il y a plusieurs centaines de manifestants contre les JO en ce moment à Marseille.
00:03:29 Et on vous pose aussi cette question.
00:03:31 - Mais oui, parce que ça y est, c'est le relais de la flamme.
00:03:33 Précisément, elle arrive sur le sol à 19h40.
00:03:36 On aura l'oeil là-dessus. Relais de la flamme, la France organise les JO 2024.
00:03:40 Est-ce une fierté pour vous, les auditeurs de Sud Radio ?
00:03:44 Vous donnez donc votre avis. C'est vrai, parlons vrai.
00:03:47 Nos champions se préparent, la Marseillaise va retentir, les stades vont rugir.
00:03:51 Dans quelques minutes, la flamme entamera son périple jusqu'au 26 juillet prochain.
00:03:56 Elle éclairera les plus beaux sites de notre pays.
00:03:59 Êtes-vous fier que la France organise ?
00:04:01 Tata, tata, pardon, j'ai pas fini.
00:04:03 Excusez-moi. 0826 300 300.
00:04:05 Voilà, au moins on sent le plaisir de Frédéric Brindel à nous raconter tout cela.
00:04:11 Allez, on va aussi accueillir notre auditeur du jour, Guillaume.
00:04:15 Bonjour Guillaume.
00:04:17 Bonjour à toute l'équipe.
00:04:19 Vous nous appelez d'ici les Moulinots, Guillaume.
00:04:21 Alors, votre coup de gueule d'aujourd'hui ?
00:04:23 Juste en quelques mots, on vous retrouve dans un instant.
00:04:27 Allez-y, on vous écoute.
00:04:31 Mon coup de gueule aujourd'hui, j'en ai marre qu'on tape sur les demandeurs d'emploi
00:04:35 en essayant de faire passer dans l'esprit, dans la mémoire collective,
00:04:40 que ce sont des planqués, des profiteurs du système, etc.
00:04:43 On a eu le fameux "j'emmerde les non-vaccinés"
00:04:45 et maintenant j'ai l'impression qu'on a droit au "j'emmerde les demandeurs d'emploi".
00:04:49 Voilà qui est bien présenté. On revient vers vous dans un instant.
00:04:53 Vous êtes ici, si j'ose dire, à ici les Moulinots.
00:04:56 Oui, aussi.
00:04:58 Et sur le répondeur, donc aussi au 0800 26 300 300,
00:05:01 vous pouvez laisser des messages, vous en avez laissé de temps en temps, Judith ?
00:05:04 Tous les jours.
00:05:05 Oui, parce que j'ai reconnu vos voix l'autre fois.
00:05:07 Écoutez Bernard d'Hortèze.
00:05:09 Oh, Hortèze, dans les Pyrénées-Atlantiques.
00:05:11 Patrickité de fémur.
00:05:13 Allez, écoutons-le.
00:05:14 Bonjour, c'est le radio. Je suis Bernard d'Hortèze dans les Pyrénées-Atlantiques.
00:05:19 Je viens d'écouter le reportage de l'Islamo-gauchiste.
00:05:23 Accord, le prochain reportage de l'extrême droite, là.
00:05:26 Les identitaires des néo-nazis, des multinationales, le PNL, l'extrême droite européenne,
00:05:32 qui eux, menacent la démocratie blanche occidentale.
00:05:37 Alors, accord, un reportage comme ça.
00:05:39 Alors, il y en a marre de l'Islamo-gauchisme.
00:05:41 Vous cassez les cons, vous allez faire.
00:05:43 Alors, comme dit le Pékinois, là.
00:05:45 Bravo, Cid Radio. On avance, on avance.
00:05:48 Moi, je n'avance pas, mais avec tout ça.
00:05:50 Un tapas sur Mélenchon, les Islamo-gauchistes, ils mettent tous des mots là.
00:05:53 Mardela, lui, il avance.
00:05:55 Et vous aurez participé à son élection.
00:05:57 Mais, vous allez pleurer, hein.
00:05:59 Il va faire comme en bas, tous les pages nôtres de l'Europe de l'Est, là.
00:06:04 Allez, au revoir Cid Radio, bonne journée.
00:06:07 - On parle vrai. - Ça sent super, ça sent super.
00:06:10 Et qu'on ne dise pas, justement, qu'un côté qu'on fait parler.
00:06:14 Ah oui, on fait parler tous les côtés sur cette antenne.
00:06:16 Le principe, c'est pas, on parle pour un côté, c'est-à-dire qu'on parle vrai.
00:06:19 Voilà, parlons vrai sur Cid Radio.
00:06:21 Avec Bernard Dorthès dans les Pyrénées Atlantiques.
00:06:23 Vous avez envie de réagir à la vraie voix ?
00:06:25 Ce que j'ai compris, c'est la détestation de l'islamo-gauchisme.
00:06:31 Je ne me suis pas trompé.
00:06:33 Il y avait un peu de ça, oui.
00:06:35 En fait, il regrette qu'on fustige l'islamo-gauchisme, mais qu'on en oublie l'extrême droite.
00:06:42 Ah bon, alors, il est en plus équilibré.
00:06:45 Il est très bien.
00:06:47 Il est très bien.
00:06:49 Olivier Dardigolle.
00:06:50 J'ai pas compris ça, mais pourtant, j'habite pas très loin de Dorthès.
00:06:53 Merci pour la traduction.
00:06:55 Non, non, non, en fait, Bernard nous dit...
00:06:58 Je vais pas le faire avec l'accent.
00:07:00 Non, non, non.
00:07:01 J'allais le faire quand même avec l'accent.
00:07:03 Je sais que ça me dérange.
00:07:05 Ne tentez pas.
00:07:07 Non, il dit, c'est vrai que souvent, on dénonce l'islamo-gauchisme.
00:07:12 Alors, il dit pas que c'est pas bien d'eux.
00:07:14 Mais il dit, n'oubliez pas non plus de dénoncer le danger de l'extrême droite.
00:07:18 Il prend l'exemple d'Orban en Europe, tout ça.
00:07:20 Et il dit, faites attention quand Bardella arrivera.
00:07:22 Oui, donc je rejoins Philippe Bilger, c'est un propos équilibré.
00:07:25 Mais vous savez, Dorthès, c'est une terre qui a beaucoup fait pour mettre fin aux guerres de religion.
00:07:33 C'est un territoire tempéré.
00:07:35 Pas mal, belle réponse.
00:07:37 C'est la cité de Phébus.
00:07:39 Madi Seydi.
00:07:40 En fait, je l'avais pas compris comme ça.
00:07:42 Il est tellement fâché qu'il doit un peu manger le téléphone.
00:07:47 J'avais cru qu'il approuvait autant de détermination que de présence.
00:07:51 Alors moi, j'avais compris qu'effectivement, il fustigeait le gauchisme et tout ça.
00:07:56 Mais j'ai cru comprendre qu'il était même à Ravie.
00:07:59 Et d'ailleurs, Bardella, vous l'aurez.
00:08:01 Non, il dit, faites attention.
00:08:03 Si on en parle pas assez, on va l'avoir à sa cuisine.
00:08:05 Faites attention.
00:08:06 Et il nous disait même, vous en serez responsable.
00:08:08 Puisque visiblement, il y avait eu une critique de l'islamo-gauchisme.
00:08:11 C'était peut-être Elisabeth Lévy ou quelqu'un.
00:08:14 Pourquoi Elisabeth Lévy ?
00:08:16 Il faudrait le rappeler, le citoyen d'Ortes.
00:08:19 Allez, on fonce au 0826-300-300.
00:08:22 Oui, avec Guillaume.
00:08:23 Vous êtes toujours là, Guillaume ?
00:08:24 Oui, absolument.
00:08:25 Allez, alors on vous relance sur votre coup de gueule, Guillaume.
00:08:28 On vous écoute.
00:08:29 Oui, donc mon coup de gueule, j'en ai marre qu'on tape sur les demandeurs d'emploi
00:08:33 en essayant de faire passer dans l'esprit commun que ce sont des profiteurs du système.
00:08:37 On a eu le fameux "j'emmerde les non-vaccinés".
00:08:40 On se l'a dit, moi je suis vacciné 3 doses.
00:08:42 Avec des effets indésirables assez notables d'ailleurs.
00:08:47 Moi, aucun.
00:08:48 Moi non plus.
00:08:49 Comme quoi c'est l'exception qui affirme la règle.
00:08:52 Et maintenant, j'ai l'impression qu'on a droit aux gens mères de les demandeurs d'emploi.
00:08:57 C'est dit de façon beaucoup plus soft, évidemment.
00:08:59 Mais on en est à la troisième ou quatrième réforme de l'assurance chômage.
00:09:02 Et il ne suffit pas simplement de traverser la rue quand on a plus de 50 ans
00:09:06 pour trouver un emploi, même si on a un bac +5
00:09:09 et qu'on parle trois langues.
00:09:11 - Philippe Bilger ?
00:09:13 - J'aime beaucoup ce point de vue qui est contraire à celui que je développe en général.
00:09:19 Mais je crois qu'il y a des situations dramatiques
00:09:23 et on peut avoir le sentiment, pardon pour la grossièreté,
00:09:28 qu'on veut emmerder les chômeurs parce qu'on les pense délibérément inactifs.
00:09:33 - Oui.
00:09:34 - On verra dans les prochains mois les arbitrages qui sont rendus par l'exécutif
00:09:39 qui a repris la main puisqu'il y a eu un échec des négociations
00:09:42 entre patronat et représentant des salariés sur la convention
00:09:46 qu'on leur demandait de trouver.
00:09:48 Pour les plus de 55 ans, ça devient difficile
00:09:51 parce qu'on sait que le taux d'activité est assez...
00:09:54 Il y a une difficulté sur l'emploi des plus de 55 ans.
00:09:57 - Justement, pardon Olivier, mais j'allais demander l'âge de Guillaume.
00:10:00 Guillaume, je peux vous demander votre âge ?
00:10:02 - Oui, j'ai 52 ans.
00:10:04 - Du coup, vous êtes concerné par cette situation ?
00:10:07 - Complètement.
00:10:09 Là, si vous voulez, c'est pas simplement qu'on...
00:10:12 Moi, j'ai fait plus de 700 candidatures depuis le mois de janvier
00:10:16 en espérant prendre des postes parfois beaucoup moins bien payés que ceux que j'avais.
00:10:20 Et on me répond "écoutez, non, on va pas vous prendre
00:10:23 parce qu'on n'est pas sûr que vous restiez, vous étiez trop bien payé
00:10:26 ou bien payé autrefois."
00:10:28 - Ou l'horrible "vous êtes trop qualifié, on vous a coupé par la loi".
00:10:31 - On me l'a dit plein de fois.
00:10:34 J'ai même eu aussi de la discrimination sur l'âge.
00:10:37 Je ne citerai pas l'entreprise, mais ça s'est déjà produit.
00:10:40 Une entreprise inconnue du secteur du bâtiment.
00:10:44 J'ai eu droit aussi à la réforme Macron.
00:10:47 C'est-à-dire que là, aujourd'hui, on a moitié moins,
00:10:50 si on a eu la malchance pendant la Covid d'être au chômage,
00:10:54 ce qui a été mon cas, moi je touche moitié moins d'acédiques.
00:10:57 - Il faut rappeler qu'un demandeur d'emploi sur deux n'est pas indemnisé.
00:11:03 C'est important de le dire.
00:11:05 Il faut rappeler que les enquêtes faites par France Travail
00:11:07 montrent que l'écrasante majorité des demandeurs d'emploi
00:11:10 sont dans une recherche effective d'emploi.
00:11:13 Il peut y avoir quelques exceptions, mais c'est très, très, c'est epsilon.
00:11:17 Et puis, on a la crainte que la prochaine décision exécutive
00:11:20 soit sur un durcissement des conditions d'indemnisation
00:11:24 et notamment depuis 55 ans.
00:11:26 - Madi Seydi ?
00:11:27 - Oui, je suis assez d'accord parce qu'effectivement,
00:11:29 il y a, comme dans toutes les sociétés,
00:11:31 certaines personnes qui se complaisent à ne pas chercher du travail.
00:11:34 Mais généralement, les gens cherchent et essaient de trouver du boulot
00:11:38 et ils ne le trouvent pas forcément.
00:11:40 Et je trouve qu'effectivement, on a tendance à toujours taper sur les mêmes
00:11:44 en disant "oui, mais la réalité du travail,
00:11:46 c'est pas en traversant qu'on trouve du boulot
00:11:48 et qu'on soit diplômé, qu'on ait de l'expérience".
00:11:51 Et d'ailleurs, il y a même des gens qui sont prêts à gagner moins,
00:11:53 comme ça a été dit là,
00:11:55 à prendre des boulots en dessous de leur qualification
00:11:57 mais malheureusement, ils se retrouvent confrontés à des employeurs
00:11:59 qui leur disent "en gros, non".
00:12:01 Alors qu'en réalité, si j'ai envie de gagner moins,
00:12:03 si j'ai envie parce que je veux m'en sortir,
00:12:05 prendre un poste en dessous, c'est mon droit.
00:12:07 - Merci en tout cas Guillaume.
00:12:09 Alors Guillaume et notre fil rouge, on le retrouve tout à l'heure.
00:12:11 - Oui, vous restez avec nous Guillaume.
00:12:13 Et puis vous, auditeurs de Sud Radio, si vous avez envie de nous appeler,
00:12:15 c'est le 0826 300 300.
00:12:16 Vous pouvez aussi évidemment aller voter sur notre compte Twitter
00:12:18 à nos deux questions du jour.
00:12:20 On revient dans un instant avec les trois mots
00:12:22 dans l'actu de Félix Mathieu,
00:12:24 et le réquisitoire du procureur Philippe Bilger.
00:12:26 - Intervinteurs Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:12:29 - On est bien sur Sud Radio avec vous,
00:12:31 dans un instant, c'est les trois mots de l'actu
00:12:33 de Félix Mathieu, mais tout de suite,
00:12:35 le réquisitoire du procureur.
00:12:37 - Les vraies voix Sud Radio,
00:12:39 le réquisitoire du procureur,
00:12:41 Philippe Bilger.
00:12:43 - On veut procéder à paroles.
00:12:45 - Philippe, j'avais un petit compliment.
00:12:47 - J'en suis prêt à vous faire un mouvement.
00:12:49 - Avec même un petit compliment que j'avais prévu pour vous.
00:12:51 - Ah bon ? Laissez tomber le complément.
00:12:53 - Non, c'est un sujet grave
00:12:55 que, évidemment, vous allez savoir porter.
00:12:57 Intégrer la notion de consentement dans le viol.
00:13:01 Une idée nécessaire ?
00:13:03 - Oui, alors, c'est quelque chose
00:13:05 qui va être mis en œuvre
00:13:07 et qui consistera
00:13:09 de la part de l'accusé de viol
00:13:13 à démontrer lui-même
00:13:15 pourquoi il a considéré
00:13:17 que sa victime était consentante.
00:13:20 Donc, il devra donner un certain nombre
00:13:23 de signes, d'indices,
00:13:25 qui, selon lui,
00:13:27 montraient de manière non équivoque
00:13:29 pourquoi elle était consentante.
00:13:31 Alors, là où je m'étonne un petit peu,
00:13:34 c'est que, mon expérience de la cour d'assises,
00:13:38 lorsque nous avions des présidents de qualité,
00:13:41 et ça arrivait tout de même,
00:13:43 que lorsqu'un accusé contestait le viol
00:13:47 qui lui était reproché,
00:13:49 il disait
00:13:51 "la victime était consentante",
00:13:53 "la plaignante était consentante".
00:13:55 Et le président, naturellement, lui demandait
00:13:58 "mais quels étaient les signes
00:14:00 qui vous laissaient penser ?"
00:14:02 Et donc, on revenait, en quelque sorte,
00:14:04 à ce que le texte nouveau va prévoir.
00:14:07 Alors, il aurait peut-être fallu,
00:14:09 tout simplement,
00:14:11 inviter les présidents de cour d'assises
00:14:13 à être très attentifs
00:14:15 au questionnement de l'accusé
00:14:17 lorsqu'il disait
00:14:19 "elle était consentante"
00:14:21 et demandait "mais les signes ?"
00:14:23 Alors là, on va surcharger
00:14:25 en intégrant le consentement
00:14:27 alors qu'au fond, la pratique des cour d'assises
00:14:30 permettait de régler le problème.
00:14:32 - Olivier Dartigolle.
00:14:33 - Donc, une nouvelle loi ?
00:14:35 - Oui, qui ne me paraissait pas essentielle.
00:14:37 - Qui n'amène donc, au regard de votre expertise,
00:14:40 qui n'amène pas quelque chose
00:14:42 qui ne pourrait d'ores et déjà se passer
00:14:44 en cour d'assises ?
00:14:46 - Olivier, tout à fait.
00:14:48 - Donc, c'est une loi inutile.
00:14:50 - Mais ça plaît beaucoup aux féministes.
00:14:52 - Au-delà de ça, alors ça c'est sur la forme,
00:14:54 mais sur le fond, Madi Saïdi,
00:14:56 ça pose des questions, parce que cette histoire
00:14:58 de consentement, on n'imagine même pas
00:15:00 comment on peut arriver à trancher.
00:15:02 - Déjà, évidemment, le fait que
00:15:04 on est en France, on adore les giférés,
00:15:06 donc il faut toujours les giférer,
00:15:08 et a priori, la question pouvait se régler
00:15:10 sans passer par cela.
00:15:12 Et je pense qu'effectivement,
00:15:15 c'est aussi une demande qui est dans,
00:15:17 c'est terrible de le dire comme ça, mais dans l'air du temps,
00:15:19 parce que les féministes sont mobilisées depuis
00:15:21 quelques temps sur le sujet,
00:15:23 et pourtant on se plaint tout le temps,
00:15:25 c'est compliqué déjà pour les tribunaux, mais je crois
00:15:27 que quelque part, il fallait donner gain de cause
00:15:29 à ces féministes,
00:15:31 mais je ne suis pas sûre que ça rapporte réellement
00:15:33 quelque chose dans la gestion...
00:15:37 - Philippe, le but, c'est de renforcer
00:15:39 la parole aussi des femmes, c'est ça ?
00:15:41 - Oui, c'est de faire que ce ne soit pas
00:15:43 la plaignante, avant qu'elle soit déclarée victime,
00:15:47 qui soit obligée de dire
00:15:49 pourquoi elle n'était pas consentante.
00:15:51 On veut insister sur le fait que l'accusé,
00:15:54 lui-même, devra donner les preuves
00:15:56 du consentement.
00:15:58 Mais comme le disait Olivier,
00:16:00 on pouvait déjà le faire.
00:16:02 - Mais cette explication-là,
00:16:04 me fait revenir un peu sur mes propos,
00:16:08 ou si c'est un plus permettant
00:16:14 que l'expression vienne de l'agresseur
00:16:17 et non pas de la victime,
00:16:19 qui aurait à quasiment expliquer
00:16:22 ce que l'autre ne veut pas dire,
00:16:24 c'est peut-être une évolution positive,
00:16:26 avec cet angle-là.
00:16:29 - Oui, mais je dirais que la pratique actuelle
00:16:32 permettait, comme vous l'avez dit tout à l'heure,
00:16:35 de faire un peu de la vérité.
00:16:37 - Vraiment un casse-tête.
00:16:39 - Mais sujet évidemment important.
00:16:41 - Il y a peut-être une symbolique forte.
00:16:43 - Allez, on y va alors !
00:16:45 - Les 3 mots dans l'actu, c'est parti !
00:16:47 - Les vraies voix sud-radio.
00:16:49 - Vos 3 mots du jour, Félix Mathieu,
00:16:51 flamme, liste et gueule.
00:16:53 - La flamme olympique est arrivée à Marseille,
00:16:55 à bord du Bellem, elle sera débarquée
00:16:57 sur le sol français dans la soirée.
00:16:59 La rumeur qui donne des sueurs froides
00:17:01 aux organisateurs du festival de Cannes,
00:17:03 le grand écran qui serait accusé d'agression sexuelle,
00:17:05 et puis la gueule de bois, et oui,
00:17:07 du côté du PSG, après une nouvelle élimination
00:17:09 en Ligue des champions, Paris s'incline
00:17:11 de nouveau face à Dortmund en match retour.
00:17:13 - Les vraies voix sud-radio.
00:17:17 - Une parade en mer grandiose
00:17:19 dans la rate de Marseille,
00:17:21 à bord d'un fameux 3-mars, le Bellem.
00:17:23 La flamme est arrivée au soleil,
00:17:25 sous la protection de la bonne mer,
00:17:27 elle va toucher le sol français dans la soirée,
00:17:29 devant 150 000 personnes et en musique.
00:17:31 (musique)
00:17:33 L'hymne des JO de Paris 2024,
00:17:37 signé Victor Le Manne.
00:17:39 L'hymne qui sera dévoilé en intégralité
00:17:41 dans la soirée, on n'a que des extraits pour le moment.
00:17:43 - Il n'a que le violon. - Place maintenant,
00:17:45 et oui, il y a un peu d'électro derrière.
00:17:47 - Il a réussi à attraper quelque chose.
00:17:49 - Place maintenant aux relayeurs qui vont porter
00:17:51 le flambeau tour à tour, avec notamment
00:17:53 Dorothée Lombard, relayeuse
00:17:55 malvoyante de la flamme olympique.
00:17:57 - On a juste à porter la flamme
00:17:59 à plus de 200, 250 mètres
00:18:01 avec un pas assez rapide.
00:18:03 Comme je fais de la marche rapide
00:18:05 dans une association
00:18:07 qui s'appelle
00:18:09 l'AFLA,
00:18:11 j'ai pensé que je pouvais y aller,
00:18:13 qu'il n'y avait pas trop de risque. Après, j'appréhende
00:18:15 un petit peu quand même, mais
00:18:17 je pense que ça va bien se passer, puis on va
00:18:19 être bien entourés.
00:18:21 Il y a surtout une très grande fierté
00:18:23 à porter cette flamme.
00:18:25 C'est un très grand honneur qui nous est fait.
00:18:27 - Dorothée Lombard, relayeuse de la flamme olympique
00:18:29 et fondatrice de l'association La Luciole
00:18:31 qui œuvre à l'audio-description de longs-métrages
00:18:33 pour les malvoyants. Elle sera donc l'une des relayeuses
00:18:35 de cette flamme olympique. Elle était ce matin avec
00:18:37 Laurie Leclerc dans le Grand Matin Sud Radio.
00:18:39 - Évidemment, 18h40, le coup de projecteur
00:18:41 sur la flamme olympique sur
00:18:43 Sud Radio dans les vrais voix. Deuxième mot,
00:18:45 liste avec cette rumeur
00:18:47 qui fait trembler le festival de Cannes.
00:18:49 - Une liste bien mystérieuse, ça ferait
00:18:51 presque un bon scénario de thriller.
00:18:53 - Ah !
00:18:55 - La rumeur enflamme et c'est beaucoup
00:18:57 moins drôle. Depuis quelques jours, à l'approche
00:18:59 de la 77e édition du festival,
00:19:01 une liste d'une
00:19:03 dizaine de stars du 7e art
00:19:05 circulerait au conditionnel des personnalités
00:19:07 du cinéma qui seraient accusées
00:19:09 d'agressions sexuelles. Cette fois,
00:19:11 des jeunes trentenaires, des quadragénaires,
00:19:13 des acteurs, des réalisateurs, des producteurs.
00:19:15 Certains évoquent une enquête
00:19:17 de Mediapart sur les réseaux sociaux.
00:19:19 Une enquête de Mediapart qui pourrait,
00:19:21 du conditionnel toujours, secouer le milieu
00:19:23 du grand écran. Rumeur ou pas,
00:19:25 en tout cas, l'affaire préoccupe l'organisation
00:19:27 du festival qui démarre la semaine prochaine.
00:19:29 Festival déjà sous la menace d'une grève
00:19:31 pour dénoncer la précarité grandissante
00:19:33 dans le milieu du cinéma. - Oui, et face à la
00:19:35 délicate question de la dénonciation
00:19:37 présumée, sans jugement de ces grands
00:19:39 noms du cinéma et à la source incertaine
00:19:41 de cette liste, on peut se demander
00:19:43 comment le festival de Cannes
00:19:45 prévoit d'aborder la situation pour garantir
00:19:47 à la fois la justice et l'intégrité
00:19:49 de l'événement ? - Je suis rassuré
00:19:51 sur la qualité de ce sujet
00:19:53 puisque je l'ai traité hier.
00:19:55 Et comme Félix,
00:19:57 avec son talent, confirme la
00:19:59 validité de celui-ci,
00:20:01 ça va être un vrai problème
00:20:03 parce qu'on va sans doute
00:20:05 citer des noms et
00:20:07 ils vont être stigmatisés
00:20:09 mais peut-être y aura-t-il une discussion
00:20:11 sur le point de savoir
00:20:13 si ces gens qui sont
00:20:15 mis en cause, peut-être eux-mêmes,
00:20:17 avant que la justice
00:20:19 soit emparée
00:20:21 de leur affaire, est-ce que ça signifie
00:20:23 qu'on n'aura pas le droit
00:20:25 de voir leur oeuvre au festival
00:20:27 de Cannes ou ailleurs ?
00:20:29 Ça va être un arbitrage considérable.
00:20:31 - Olivier Lartigolle ?
00:20:33 - Oui, je confirme qu'on entend
00:20:35 de plus en plus parler de cette liste
00:20:37 que bien évidemment
00:20:39 ça donne un avant-goût
00:20:41 de la prochaine édition du festival de Cannes
00:20:43 où on
00:20:45 pourrait malheureusement
00:20:47 moins parler des oeuvres
00:20:49 que de cette actualité.
00:20:51 Moi je suis
00:20:53 après tout ce qu'on a vécu, vraiment
00:20:55 très favorable à la voie judiciaire.
00:20:57 La seule qui peut
00:20:59 au final apporter
00:21:01 une réponse
00:21:03 en souhaitant que
00:21:05 que
00:21:07 si les noms sont donnés
00:21:09 que cela ne prenne pas
00:21:11 une vilaine tournure.
00:21:13 - Les noms sont donnés, ils sont sortis sur internet.
00:21:15 - Ah ça y est ?
00:21:17 - Oui, il y a des noms.
00:21:19 On est où ? J'ai les cités ?
00:21:21 - Récemment, oui.
00:21:23 - Oui, oui, c'est sorti
00:21:25 en ligne aujourd'hui, depuis
00:21:27 il y a un jour. Madi, c'est à dire ?
00:21:29 - Moi je suis contre ce genre de pratiques parce que malheureusement
00:21:31 on peut accuser tout le monde et n'importe qui
00:21:33 et puis quelque part moi j'en ai marre de ce tribunal
00:21:35 médiatique
00:21:37 et notamment celui des réseaux sociaux
00:21:39 où n'importe qui peut arriver
00:21:41 et je ne dis pas que la liste est fausse, j'en sais absolument rien
00:21:43 mais cette pratique moi elle me gêne dès lors
00:21:45 où en 5 minutes on peut mettre l'opprobre sur quelqu'un
00:21:47 et qui malheureusement
00:21:49 quand il est blanchi
00:21:51 quand c'est le cas, parfois c'est pas le cas
00:21:53 personne n'entend parler évidemment
00:21:55 du fait que cette personne ait été blanchie. Donc il faut faire attention.
00:21:57 - Allez, le troisième mot et sans transition
00:21:59 même si il y a une histoire de liste
00:22:01 la liste de Deschamps par exemple, mais ça n'a rien à voir.
00:22:03 - Ah oui, la liste de Rose sinon.
00:22:05 - Allez, troisième mot, c'est Gull de Bois au PG.
00:22:07 - Les parisiens de nouveau éliminés de la Ligue des Champions
00:22:09 ils se sont de nouveau
00:22:11 un 0-1 en match retour face à Dortmund
00:22:13 petite mine pour Kylian Mbappé
00:22:15 forcément coup de sifflet finale.
00:22:17 - C'est triste, on est des gars qui ont essayé
00:22:19 de tout donner, on a beaucoup bossé
00:22:21 on a tout consacré
00:22:23 on a tout consacré
00:22:25 pour essayer de faire la différence
00:22:27 maintenant on n'a pas réussi
00:22:29 on n'a pas été efficace
00:22:31 dans les deux surfaces
00:22:33 et dans les matchs où on prête Ligue des Champions
00:22:35 quand tu n'es pas efficace dans les deux surfaces
00:22:37 c'est difficile d'espérer d'aller au tour d'après
00:22:39 qui plus est quand le tour d'après c'est une finale
00:22:41 donc voilà, c'est comme ça.
00:22:43 Comme j'ai dit, il reste la finale de la Coupe de France.
00:22:45 - Et puis il reste aussi Atalante à Marseille
00:22:47 demain soir à 21h en Ligue Europe 1
00:22:49 demi-finale retour après
00:22:51 pour ce qui est des Marseillais un nul un partout à l'aller
00:22:53 décidément ils s'en passent en ce moment des choses à Marseille.
00:22:55 - Ah, les Noèmes !
00:22:57 - Merci Félix. Lors d'un entretien à Cordeux Magazine
00:22:59 elle, ce mercredi 8 mai
00:23:01 le président revient sur le réarmement démographique
00:23:03 et affirme son opposition à la GPA
00:23:05 alors évidemment on est en droit de nous demander
00:23:07 d'ailleurs si tout ça n'est pas une grosse intrusion
00:23:09 au coeur de nos intimités. Frédéric ?
00:23:11 - En tout cas nous vous posons la question
00:23:13 comme le suggère Emmanuel Macron
00:23:15 la gestation pour autrui, GPA, doit-elle rester interdite en France ?
00:23:17 Nous aurons deux spécialistes
00:23:19 Sylvie et Dominique Meneçon fondateurs
00:23:21 de l'association Clara, comité de soutien
00:23:23 pour la légalisation de la GPA
00:23:25 ils nous donneront leur point de vue dans un instant
00:23:27 avec les vrais voix. - Allez, restez avec nous.
00:23:29 - En début d'année Emmanuel Macron
00:23:31 a plaidé en faveur d'un réarmement
00:23:33 démographique de la France. C'est parti
00:23:35 pour le grand débat du jour.
00:23:37 Les vraies voix sud radio
00:23:39 le grand débat du jour.
00:23:41 - Votre France sera aussi plus forte
00:23:43 par la relance de sa natalité. - Aujourd'hui
00:23:45 tomber enceinte, ça devient un exploit.
00:23:47 - Exactement. - C'est une location d'utérus
00:23:49 c'est de la marchandisation du corps humain
00:23:51 et ça doit rester absolument interdit en France
00:23:53 comme ça l'est aujourd'hui. - Utiliser une femme
00:23:55 à des fins de production
00:23:57 c'est quand même incroyable. - On nous parle de réarmement
00:23:59 démographique. - Alors que lui-même
00:24:01 il n'a pas de gosse, ça me fait marrer.
00:24:03 - C'est une violence faite au corps des femmes
00:24:05 au moment de la grossesse. - L'utilisation de la femme
00:24:07 la chosification de l'enfant
00:24:09 ça ne peut pas être éthique.
00:24:11 - Lors d'un entretien accordé au magazine
00:24:13 Elle qui est sorti aujourd'hui, le Président de la République
00:24:15 a exprimé son intention d'améliorer
00:24:17 l'accès à la PMA, la procréation
00:24:19 médicalement assistée. La position du
00:24:21 chef de l'Etat reste inchangée
00:24:23 concernant la gestation pour autrui, la GPA
00:24:25 je le cite, quant à la GPA je le
00:24:27 redis, je n'y suis pas favorable.
00:24:29 Elle n'est pas compatible avec la dignité des femmes
00:24:31 c'est une forme de marchandisation
00:24:33 de leur corps, ce qui nous amène aussi
00:24:35 évidemment à la question qu'on vous pose sur X
00:24:37 comme le suggère Emmanuel Macron, est-ce que
00:24:39 la GPA doit rester interdite
00:24:41 en France ? Ce à quoi pour l'instant
00:24:43 vous répondez oui à 93%.
00:24:45 N'hésitez pas à continuer à voter
00:24:47 et puis vous pouvez aussi nous appeler pour réagir
00:24:49 0 826 300 300.
00:24:51 - Allez, parlons vrai, pensez-vous déjà comme le
00:24:53 Président de la République qu'un réarmement
00:24:55 démographique s'impose ? C'est vrai, la planète
00:24:57 ne surchauffe-t-elle pas à cause de
00:24:59 l'activité humaine trop dense ?
00:25:01 Il faut donc faire des enfants, d'accord. Mais comment
00:25:03 quand les problèmes d'infertilité touchent
00:25:05 nos jeunes générations ? La procréation
00:25:07 médicale assistée, évidemment, pour
00:25:09 le Président, la gestation pour
00:25:11 autrui, pas forcément car il est question
00:25:13 d'éthique, d'accord ou pas, donnez-nous
00:25:15 votre opinion, eux ont une opinion
00:25:17 bien précise dessus, Sylvie
00:25:19 et Dominique Mezneçon
00:25:21 qui sont fondateurs de l'association
00:25:23 Clara, comité de soutien pour la légalisation
00:25:25 de la GPA. Bonsoir à tous les deux.
00:25:27 Bonsoir.
00:25:29 Alors, vous connaissez
00:25:31 le principe, enfin peut-être pas, mais je vous
00:25:33 le redis, chaque Vrai Voix
00:25:35 vous donne un petit point de vue très court,
00:25:37 les Vrais Voix en jouent le jeu, et puis après ils auront
00:25:39 plein de questions à vous poser et on
00:25:41 vous donne votre
00:25:43 temps de parole. Philippe Bilger.
00:25:45 J'ai lu avec
00:25:47 beaucoup d'intérêt l'entretien du
00:25:49 Président dans le magazine Elle
00:25:51 et il n'y a pas que
00:25:53 son observation
00:25:55 sur le devoir d'être père
00:25:57 qui suscite
00:25:59 véritablement peut-être
00:26:01 une controverse.
00:26:03 Notamment,
00:26:05 il va ouvrir à des centres privés
00:26:07 ce qui relève
00:26:09 de la PMA, et en ce qui
00:26:11 concerne la GPA,
00:26:13 en n'étant pas évidemment
00:26:15 péremptoire sur ce sujet,
00:26:17 même si j'ai
00:26:19 connu dans mon environnement
00:26:21 des GPA qui apparemment
00:26:23 n'ont pas abouti
00:26:25 à des effets négatifs
00:26:27 sur aucun plan,
00:26:29 je resterai
00:26:31 dans cette banalité
00:26:33 de dénonciation
00:26:35 contre la marchandisation du corps,
00:26:37 contre le plus
00:26:39 souvent l'exploitation
00:26:41 de destinées relativement
00:26:43 précaires, et troisième
00:26:45 élément, il me semble que
00:26:47 pour des mères qui ont
00:26:49 porté l'enfant et qui le
00:26:51 vendent, il y a quelque chose
00:26:53 de probablement très
00:26:55 déchirant pour certaines
00:26:57 à l'idée de devoir
00:26:59 se séparer du
00:27:01 fruit de leur vie.
00:27:03 - Olivier d'Artigolles, Emmanuel Macron parle de réarmement
00:27:05 de démographie, mais il n'a pas d'enfant non plus, d'ailleurs.
00:27:07 - Oui, mais là, le président
00:27:09 a raison
00:27:11 d'évoquer
00:27:13 cette question qui revient de temps en temps
00:27:15 dans notre actualité, mais sans
00:27:17 qu'elle ne s'installe durablement.
00:27:19 Or, l'avenir démographique
00:27:21 est une question sérieuse.
00:27:23 Et nous sommes aujourd'hui
00:27:25 dans une situation
00:27:27 difficile sur nos trajectoires
00:27:29 qui n'est pas bonne. Un pays qui
00:27:31 a une telle difficulté
00:27:33 dans sa vitalité démographique
00:27:35 est un pays qui ne va pas bien. Alors après,
00:27:37 le président évoque la question
00:27:39 de la PMA, je ne reviens pas sur ce que vient de dire
00:27:41 Philippe Bilger en faisant une
00:27:43 proposition qui me paraît aller
00:27:45 très certainement dans la bonne direction.
00:27:47 Il continue à verrouiller sur la GPA,
00:27:49 il a raison de le faire, je ne crois pas
00:27:51 à une GPA éthique, mais on en a
00:27:53 déjà parlé ici. Mais
00:27:55 j'aurais aimé qu'il
00:27:57 puisse évoquer
00:27:59 les freins,
00:28:01 les obstacles
00:28:03 qui rentrent en ligne de
00:28:05 compte quand un jeune couple
00:28:07 reporte sa décision
00:28:09 de procréer, d'aller vers
00:28:11 une naissance. Et il y a de multiples
00:28:13 facteurs, j'en ai évoqué un tout
00:28:15 récemment concernant
00:28:17 la situation économique des jeunes couples.
00:28:19 Le fait qu'avant d'accéder à une sûreté
00:28:21 professionnelle, le sas de précarité
00:28:23 via des CDI ou des missions
00:28:25 durent longtemps, il y a quelques
00:28:27 années encore, cela a été
00:28:29 pour ma génération, on avait une
00:28:31 entrée dans ce qu'on appelle le marché du travail
00:28:33 beaucoup plus sécurisé qui nous permettait
00:28:35 j'ai envie de dire, de faire des projets
00:28:37 dont celui d'avoir des enfants. Aujourd'hui c'est plus compliqué.
00:28:39 C'est une dimension, mais il y en a bien d'autres.
00:28:41 On va y revenir, on a le temps.
00:28:43 - Oui, sur la question du réarmement
00:28:45 démographique, moi je suis toujours
00:28:47 dégainé quand on emploie comme ça
00:28:49 de grands termes et puis je crois
00:28:51 qu'il y a quelque chose aussi
00:28:53 d'intime dans ça.
00:28:55 C'est aussi la liberté des gens, même si
00:28:57 effectivement un Etat
00:28:59 fort est aussi un Etat
00:29:01 qui a un certain taux de natalité
00:29:03 mais pour ça on peut aussi impulser une vraie politique
00:29:05 de natalité, mais effectivement on devrait
00:29:07 aussi se poser la question de pourquoi.
00:29:09 Pourquoi aujourd'hui les Français, en dehors des gens
00:29:11 qui sont atteints de stérilité, pourquoi
00:29:13 aujourd'hui les Français ne font plus
00:29:15 d'enfants ? Maintenant sur la GPA
00:29:17 - C'est la bonne question.
00:29:19 - Oui, et maintenant sur la GPA, en revanche
00:29:21 moi je suis contre pour des raisons d'éthique
00:29:23 parce que pour moi le corps d'une femme est sacré
00:29:25 et je suis contre la marchandisation
00:29:27 et d'ailleurs on le voit bien, une femme
00:29:29 qui est pauvre
00:29:31 ne peut pas se permettre de faire une GPA
00:29:33 en tout cas moi je n'ai jamais entendu parler
00:29:35 d'une personne en situation
00:29:37 de richesse qui faisait une GPA
00:29:39 pour aider un pauvre.
00:29:41 - Sylvie et Dominique Ménesson, je rappelle que vous êtes fondateur de l'association Clara,
00:29:49 vous êtes le comité aussi de soutien pour la légalisation de la GPA
00:29:53 quand on entend parler aussi de ce "check-up fertilité"
00:29:57 il y a une forme d'intrusion quand même caractérisée
00:29:59 qu'est-ce que vous en pensez, même vous qui soutenez la GPA ?
00:30:01 - Alors là je te laisse parler parce que vraiment
00:30:07 je ne comprends pas trop cette question
00:30:09 - Il y a une intrusion dans nos intimités quoi
00:30:11 je veux dire en fait, tout d'un coup réarmement démographique
00:30:13 - Tout à fait, tout à fait
00:30:15 - Ah oui d'accord
00:30:17 - Mais juste avant, on était en train de parler tous les deux
00:30:19 et Sylvie a dit quelque chose de très juste
00:30:21 qui répond à votre question
00:30:23 c'est qu'en fait
00:30:25 les couples infertiles ne sont absolument pas concernés
00:30:27 et n'ont pas à résoudre le problème
00:30:29 de la démographie
00:30:31 c'est deux choses qui sont complètement différentes
00:30:33 et qui relèvent de situations personnelles
00:30:35 et de l'intimité
00:30:37 je partage avec vous
00:30:39 que c'est quand même assez intrusif
00:30:41 de vouloir réarmer la natalité
00:30:43 - C'est absolument désagréable
00:30:45 - Alors rappelons, vous êtes parent
00:30:47 de deux jumelles
00:30:49 nées en 2000 aux USA
00:30:51 à San Diego
00:30:53 et vous avez fait toute la jurisprudence française
00:30:55 et européenne de la GPA depuis votre retour
00:30:57 en France en 2000
00:30:59 et au travers de 16 procès
00:31:01 expliquez-nous où vous en êtes
00:31:03 - Justement, nos enfants ont été enfin reconnus
00:31:05 en France
00:31:07 à 19 ans
00:31:09 ce qui n'est quand même pas très normal
00:31:11 d'attendre autant de temps
00:31:13 surtout quand la Cour Européenne des droits de l'homme
00:31:15 dit qu'il faut agir avec
00:31:17 célérité et efficacité
00:31:19 pour reconnaître les enfants
00:31:21 donc en fait, notre association
00:31:23 elle défend d'abord les enfants
00:31:25 avant de demander la légalisation
00:31:27 déjà si on avait un débat, on serait déjà content
00:31:29 un vrai débat, un débat serein
00:31:31 et je dois dire que les arguments
00:31:33 que j'ai entendus, on les entend depuis 40 ans
00:31:35 c'est toujours les mêmes
00:31:37 toujours les mêmes arguments qui n'ont pas changé
00:31:39 alors que depuis, le monde a changé
00:31:41 il y a des centaines d'études sur le sujet
00:31:43 qui prouvent que ce n'est pas du tout le cas
00:31:45 il y a 30 000 enfants
00:31:47 qui sont nés dans le monde par GPA
00:31:49 et on a du recul maintenant
00:31:51 alors au début, évidemment, il y a 40 ans
00:31:53 on nous disait on n'a pas de recul, bon ben c'est bon
00:31:55 maintenant on l'a, et les français eux
00:31:57 ils sont favorables à 75%
00:31:59 on n'a pas les mêmes chiffres que vous
00:32:01 et notamment les femmes
00:32:03 qui sont majoritaires pour dire qu'elles sont
00:32:05 seraient d'accord pour porter un enfant
00:32:07 pour un couple, et ce sont des femmes
00:32:09 qui ne sont pas des pauvres d'ailleurs
00:32:11 ce sont des femmes qui n'ont pas besoin d'argent
00:32:13 qui sont éduquées
00:32:15 et elles le feraient même à titre altruiste
00:32:17 et gratuit, et c'est ça qu'on demande du GPA
00:32:19 altruiste et gratuit
00:32:21 et oui, solidaire, ça existe, figurez-vous
00:32:23 je sais bien que c'est inconcevable
00:32:25 pour certains
00:32:27 on ne force personne, bien sûr
00:32:29 on ne forcera jamais personne justement
00:32:31 puisque la femme en question doit avoir donné son consentement
00:32:33 libre et éclairé
00:32:35 ça veut dire ce que ça veut dire
00:32:37 c'est une notion médicale
00:32:39 qui est bien connue, et en fait
00:32:41 nous ce qu'on demande c'est ça
00:32:43 parce qu'il y a une absence de cadre
00:32:45 légal, il y a des dérives
00:32:47 des dérives dont vous avez parlé d'ailleurs
00:32:49 vous dites vendu, et vous avez raison
00:32:51 vous avez raison, nous on est les premiers
00:32:53 on est les premiers à s'opposer à ça
00:32:55 et ils sont minoritaires heureusement
00:32:57 mais la réalité c'est au contraire
00:32:59 des centaines d'enfants
00:33:01 qui naissent en France
00:33:03 pas suffisamment pour combler
00:33:05 le problème démographique bien sûr
00:33:07 mais plusieurs centaines d'enfants
00:33:09 qui naissent tous les ans
00:33:11 en France, à l'étranger
00:33:13 et qui vivent en France
00:33:15 et qui n'ont pas de statut
00:33:17 ils ne sont pas reconnus
00:33:19 - Alors c'est réagi autour de la table
00:33:21 - On parle de légalisation, ok, mais écoute
00:33:23 - On parle de reconnaissance justement de ces enfants qui existent déjà
00:33:25 - Alors moi je
00:33:27 d'abord merci pour vos
00:33:29 observations
00:33:31 et j'y suis sensible
00:33:33 mais est-ce que malgré
00:33:35 les précautions que vous prenez
00:33:37 et je dirais le cadre
00:33:39 que vous souhaitez
00:33:41 est-ce qu'il n'y a pas quelque chose
00:33:43 qui peut heurter tout de même
00:33:45 même en utilisant
00:33:47 le terme marchandisation
00:33:49 d'une manière plus noble
00:33:51 est-ce qu'il n'y a pas quelque chose
00:33:53 qui peut heurter tout de même la conscience
00:33:55 - En fait moi
00:33:57 je pense que c'est un écran de fumée
00:33:59 la marchandisation, c'est-à-dire
00:34:01 qu'elle sert surtout à
00:34:03 justifier la difficulté
00:34:05 qu'il y a à comprendre
00:34:07 qu'une femme peut être libre
00:34:09 et vouloir aider un couple
00:34:11 à devenir parent en portant
00:34:13 pour eux un enfant
00:34:15 et que cette conception-là
00:34:17 elle est difficile à accepter par certains
00:34:19 il ne représente que 25%
00:34:21 donc peut-être
00:34:23 que c'est un peu difficile de comprendre
00:34:25 qu'une femme ne va pas s'attacher
00:34:27 comme une mère à l'enfant
00:34:29 qu'elle porte, mais c'est quand même la réalité
00:34:31 qui existe depuis 30 ans, il y a une tonne
00:34:33 d'études sur le sujet
00:34:35 donc après c'est assez facile de vouloir dire
00:34:37 que ces femmes sont en précarité
00:34:39 ou imaginer
00:34:41 que se séparer
00:34:43 de l'enfant est difficile
00:34:45 mais dans la réalité ça n'existe pas
00:34:47 c'est seulement cette description
00:34:49 j'ai entendu dire
00:34:51 qu'une femme allait souffrir
00:34:53 de la séparation avec l'enfant
00:34:55 mais il y a
00:34:57 des tas d'études sur le sujet
00:34:59 il y a des tas de témoignages de femmes
00:35:01 qui ont porté l'enfant d'autrui et qui expliquent
00:35:03 cela et pour certaines
00:35:05 d'elles ce sont des femmes riches
00:35:07 qui ont aidé des pauvres, il y a aussi ces cas
00:35:09 - Alors ça réagit
00:35:11 Sylvie et Dominique
00:35:13 on revient vers vous
00:35:15 sur le sujet de la loi 126-300-300
00:35:17 notamment Guillaume
00:35:19 à Ici les Moulinots
00:35:21 Guillaume on vous retrouve
00:35:23 votre point de vue sur cette GPA
00:35:25 le débat a été remis au goût du jour
00:35:27 par le président de la République
00:35:29 votre opinion ?
00:35:31 - Je pense que c'est très habile de sa part
00:35:33 parce qu'une fois de plus c'est l'arbre qui cache la forêt
00:35:35 c'est le contre-feu qu'on allume
00:35:37 pour diviser un peu plus
00:35:39 les opinions françaises
00:35:41 le peuple
00:35:43 à manger un sujet
00:35:45 croustillant comme la GPA
00:35:47 on ne parle pas des vrais sujets
00:35:49 - Mais sur le fond
00:35:51 vous pensez que ce n'est pas un vrai sujet la GPA ?
00:35:53 - Vous êtes pour ou contre Guillaume ?
00:35:55 - C'est un vrai sujet mais c'est un contre-feu allumé
00:35:57 par le chef du gouvernement
00:35:59 - Mais sur le fond ?
00:36:01 - Sur le fond moi j'y suis opposé
00:36:03 parce que je pense que la marchandisation
00:36:05 du corps de la femme ne doit pas s'opérer
00:36:07 il y a 5% il y a une étude d'Europol
00:36:09 qui a été publiée il n'y a pas très longtemps
00:36:11 qui montre que 5% des 821
00:36:13 organisations criminelles
00:36:15 répertoriées en Europe
00:36:17 utilisent effectivement ce moyen
00:36:19 pour gagner beaucoup d'argent
00:36:21 alors certes effectivement certaines personnes diront que
00:36:23 les femmes sont
00:36:25 d'accord pour ne pas
00:36:27 vendre leur corps et ne pas gagner
00:36:29 d'argent avec ça mais je pense que ça sera
00:36:31 l'objet effectivement de beaucoup de trafics
00:36:33 et qu'il ne faut surtout pas aller dans ce sens
00:36:35 - Oui c'est vrai
00:36:37 - Olivier Dardigal ?
00:36:39 - Je suis d'accord avec vous d'écouter avec attention
00:36:41 les arguments qui peuvent
00:36:43 m'être opposés par rapport à
00:36:45 mon sentiment premier donc faire preuve
00:36:47 d'altérité aller chercher dans ce qu'on
00:36:49 nous dit ce qui peut me faire
00:36:51 bouger mais décidément
00:36:53 quand vous me parlez de ces femmes
00:36:55 qui n'ont aucune difficulté
00:36:57 et qui donc font le don d'une GPA
00:36:59 pour un couple
00:37:01 pour une femme qui ne pourrait pas procréer
00:37:03 peut-être mais c'est pas l'écrasant
00:37:05 majorité de ce que j'ai pu
00:37:07 vous ai raison c'est très documenté, il y a des travaux
00:37:09 des recherches, il y a aussi des poissons
00:37:11 volants mais c'est pas la majorité
00:37:13 de l'espèce et tout ce que vous
00:37:15 m'avez dit n'arrive
00:37:17 pas à oublier ces femmes
00:37:19 qui dans une
00:37:21 misère effroyable parfois pris dans des
00:37:23 filières, dans des
00:37:25 réseaux de mafia
00:37:27 sont obligées
00:37:29 pour survivre d'aller vers
00:37:31 cet acte là et je
00:37:33 trouve que dans ce que vous nous dites malheureusement
00:37:35 vous en parlez peu
00:37:37 - Madis, Heidi, on peut se poser la question
00:37:39 de comment on concilie
00:37:41 les préoccupations éthiques dont on parle
00:37:43 depuis tout à l'heure au sujet de la GPA avec le désir
00:37:45 de certains couples d'avoir des enfants tout simplement
00:37:47 parce qu'il y en a qui ne peuvent vraiment pas
00:37:49 donc c'est quand même une solution
00:37:51 qu'on leur propose - Alors est-ce que c'est une solution ?
00:37:53 Il y a plein d'autres solutions, il y a
00:37:55 par exemple l'adoption et là
00:37:57 on nous parle de consentement - Ça n'existe pas
00:37:59 c'est irréel de parler d'adoption
00:38:01 - Allez-y de mon opinion
00:38:03 - Alors prenez les chiffres
00:38:05 de l'adoption, ça existait peut-être
00:38:07 il y a 30 ans, il y a 40 ans et aujourd'hui
00:38:09 on parle seulement de quelques
00:38:11 centaines d'enfants à adopter
00:38:13 pour une demande
00:38:15 qui est 50 à 100 fois
00:38:17 plus élevée donc la probabilité
00:38:19 d'adopter
00:38:21 - D'y arriver
00:38:23 - Elle est inexistante
00:38:25 tout simplement
00:38:27 - C'est peut-être là-dessus qu'il faut travailler
00:38:29 en fait, Dominique Mélechon, c'est vrai
00:38:31 comme le dit Olivier
00:38:33 d'Artigolle, c'est peut-être là-dessus qu'il faut bosser
00:38:35 c'est faciliter l'accès à l'adoption
00:38:37 - Ah bon ? Mais non, vous inventez des
00:38:39 enfants alors ? - Oui, oui, vous les avez payés
00:38:41 - Pour parler de choses réelles
00:38:43 ce ne sont pas des procédures
00:38:45 qui empêchent d'adopter
00:38:47 c'est qu'il n'y a pas d'enfants
00:38:49 adoptables et quelque part
00:38:51 c'est une bonne nouvelle
00:38:53 ça veut dire que les lois qui protégeaient
00:38:55 les enfants dans les pays
00:38:57 pauvres sont efficaces
00:38:59 - Et puis la GPA et l'adoption
00:39:01 ce sont quand même des choses différentes
00:39:03 puisqu'il y a quand même une descendance
00:39:05 génétique du père au moins
00:39:07 du père ou de la mère
00:39:09 - J'aimerais quand même avoir une réponse
00:39:11 est-ce que vous parlez très fortement
00:39:13 de ces femmes dans une misère absolue
00:39:15 et qui tombent dans l'organisation
00:39:17 de filières
00:39:19 - C'est peut-être justement le fait de définir un cadre
00:39:21 - C'est ce que dit le document de l'éthique
00:39:23 - C'est pour ça qu'on propose un cadre légal
00:39:25 à la française
00:39:27 - Un cadre juriste, gratuit
00:39:29 - Mais ça n'existe pas en France
00:39:31 - Oui ça existe, vous ne le savez peut-être pas
00:39:33 - Mais vous ne savez pas
00:39:35 - Merci encore
00:39:37 - Un sujet très intéressant
00:39:39 - Un sujet à approfondir
00:39:41 - En tout cas, c'est vrai que franchement
00:39:43 hormis les convictions profondes
00:39:45 si on essaye de sortir tout ça
00:39:47 c'est pas un sujet loin sans faux
00:39:49 aussi évident que cela
00:39:51 - On vous remercie Sylvie et Dominique Ménesson
00:39:53 on vous rappelle que vous êtes fondateur de l'association Clara
00:39:55 pour la légalisation de la GPA
00:39:57 vous restez avec nous chers auditeurs
00:39:59 vous êtes ici chez vous, vous le savez sur Sud Radio
00:40:01 et alors en plus on va bien s'amuser
00:40:03 dans un instant parce que c'est qui c'est qui qui l'a dit
00:40:05 j'ai réussi à le dire moi aujourd'hui
00:40:07 voilà, à tout de suite
00:40:09 Les vraies voix Sud Radio
00:40:11 17h20, Frédéric Brindel
00:40:13 Judith Beller
00:40:15 - Les vraies voix de Sud Radio, si vous saviez ce qu'on se dit en rentrée
00:40:17 on ne le fêtera pas
00:40:19 - Incroyable
00:40:21 - Alors vos vraies voix ce soir, c'est qu'elle le dit
00:40:23 - Chers auditeurs, Philippe Bilger, Olivier D'Artigolle et Madis Saidi
00:40:27 ils sont prêts comme vous
00:40:29 on est prêts Frédéric Brindel
00:40:31 - Vous parlez de bide d'amarange pour le BLM
00:40:33 - Oh vous êtes parfaits, Philippe Bilger
00:40:35 - Et bien voilà, c'était 17h50 de Philippe Bilger
00:40:37 - Le quiz de l'actu, c'est parti
00:40:39 - C'est parti
00:40:41 Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu
00:40:43 - Et bien alors, pour jouer avec nous
00:40:45 vraiment Philippe, bravo
00:40:47 Guillaume, Guillaume
00:40:49 donc notre fil rouge, bon Guillaume
00:40:51 - Vous êtes là
00:40:53 - Oui, oui, absolument
00:40:55 - Je rappelle le principe, vous êtes le premier à répondre
00:40:57 qui sait qui qui l'a dit, nous vous écoutons
00:40:59 essayez de répondre assez rapidement, si vous n'avez pas de réponse
00:41:01 à ce moment là, les trois autres vraies voix
00:41:03 entrent en jeu
00:41:05 il y a plusieurs différences de points
00:41:07 et bien nous commençons
00:41:09 chère Judith, par une question
00:41:11 - On y croit, on y croit
00:41:13 - C'est parti
00:41:15 - C'est un grand honneur, qui sait qui qui l'a dit
00:41:17 pardon je leur dis bien cette fois-ci
00:41:19 c'est un grand honneur, une responsabilité
00:41:21 et un devoir sacré
00:41:23 - Guillaume
00:41:25 - Florent Manoudou
00:41:27 - Non, non, c'est pas lui
00:41:29 - Alors les autres, non, c'est pas français
00:41:31 - C'est un devoir sacré
00:41:33 - C'est un grand honneur, une responsabilité
00:41:35 un devoir sacré, qui a dit ça
00:41:37 allez je vous aide
00:41:39 - Joe Biden
00:41:41 - Non, c'est son ennemi
00:41:43 - Trump
00:41:45 - Ah ben, c'est...
00:41:47 - Il l'a dit
00:41:49 - J'en ai écrit sur Judith avec mon stylo
00:41:51 - Oui voilà, il a écrit sur mon ennemi
00:41:53 - Qui a gagné ?
00:41:55 - Guillaume
00:41:57 qui prend 2 points
00:41:59 deuxième question qui ne vaut qu'un seul point
00:42:01 qui sait qui qui l'a dit
00:42:03 - La cérémonie d'accueil de la flamme
00:42:05 - Ah oui ? - Bah je sais pas, vous prenez votre temps
00:42:07 alors j'avais pas compris, allez-y c'est à votre tour
00:42:09 - Moi j'aime bien les dire, la cérémonie
00:42:11 d'accueil de la flamme olympique en France
00:42:13 est le premier temps fort
00:42:15 de Paris 2024
00:42:17 - Hidalgo - Estanguet
00:42:19 - Oui, très bonne réponse d'Olivier Dardigolle
00:42:21 - Il a été rapide
00:42:23 - Un point
00:42:25 troisième question
00:42:27 - Cette fois-ci j'ai le droit ? - Oui, 3 points
00:42:29 - Qui sait qui qui l'a dit, on a des gars qui ont essayé
00:42:31 de tout donner, on a beaucoup bossé, on a tout
00:42:33 consacré pour essayer de faire la différence
00:42:35 mais on n'a pas réussi
00:42:37 - Alors Guillaume, Guillaume, Guillaume
00:42:39 - Alors là
00:42:41 - Guillaume vous ne l'avez pas
00:42:43 dit, c'est pas moi maintenant
00:42:45 - C'est Mbappé
00:42:47 - Mbappé j'ai dit
00:42:49 - C'est lui qui a juste fait
00:42:51 la dépression de cuillère
00:42:53 - C'est qui ? - Mbappé
00:42:55 - C'est ce que je viens de dire
00:42:57 - Moi je l'avais déjà entendu vérifier
00:42:59 - Moi j'avais dit avant
00:43:01 - M'a dit l'a dit Adam
00:43:03 avant de le dire Benoît
00:43:05 - Et puis surtout ça prouve
00:43:07 que vous écoutez ce que dit Félix Mathieu
00:43:09 parce qu'en plus il vous l'a fait écouter tout à l'heure
00:43:11 - Oui absolument - Vous êtes un pardonnable
00:43:13 - Bravo - Autre qui sait qui qui l'a dit
00:43:15 c'est parti pour 3 points
00:43:17 Qui sait qui qui l'a dit
00:43:19 au sujet de la Chine
00:43:21 L'Union Européenne n'hésitera pas à prendre des décisions
00:43:23 fermes pour protéger son économie
00:43:25 et sa sécurité Guillaume
00:43:27 Qui a dit ça ?
00:43:29 - Notre ministre des Agences étrangères éventuellement ?
00:43:31 - Non - Venderlaine - Oui Olivier Dardigolle
00:43:33 - Il est terrible Olivier Dardigolle
00:43:35 - Mais il est bon - Je l'hésite avec elle
00:43:37 - Surtout qu'on ne combat pas
00:43:39 - On continue Juliette
00:43:41 - C'est vrai
00:43:43 - Qui sait qui qui l'a dit
00:43:45 il n'y a pas de jour férié quand on est en campagne
00:43:47 - Ah - Alors Guillaume d'abord
00:43:49 - Euh
00:43:51 - Ah bah euh
00:43:53 - Barbella - Attends
00:43:55 - Qui l'a dit en premier ?
00:43:57 - C'est Olivier Dardigolle je pense - Oui c'est Olivier Dardigolle
00:43:59 - Alors Benoît
00:44:01 - Alors Benoît Goutorve
00:44:03 - Il ne se prononce pas
00:44:05 - Benoît Goutorve qui est notre réalisateur
00:44:07 - Non il ne se prononce pas
00:44:09 - Il est censé trancher
00:44:11 - C'est terrible à gagner
00:44:13 - Bon alors écoutez je vais attribuer le point
00:44:15 à Philippe Bilger - Pourquoi ?
00:44:17 - Parce que j'aime le suspense
00:44:19 et que tout est possible et que tout va se jouer
00:44:21 pour vous quatre
00:44:23 - Dernière question - Dernière question
00:44:25 - C'est parti
00:44:27 - Qui sait qui qui l'a dit
00:44:29 j'ai envie de prendre un maximum
00:44:31 d'énergie de tous les français
00:44:33 et étrangers qui sont à Marseille
00:44:35 pour l'arrivée de la flamme
00:44:37 je ne me prépare pas
00:44:39 qui a dit ça Guillaume ?
00:44:41 - Macron - Non
00:44:43 - Il se prépare Macron
00:44:45 - J'ai envie de prendre
00:44:47 un maximum d'énergie de tous les français
00:44:49 et étrangers qui sont à Marseille pour l'arrivée
00:44:51 de la flamme - Le président du
00:44:53 du comité olympique - Ce n'est pas
00:44:55 Tony Estanguet allons-y les autres
00:44:57 - Le maire de Marseille
00:44:59 - Il va porter la flamme
00:45:01 - Manon Doux
00:45:03 - Victoire d'Olivier Tartigol
00:45:05 - On est d'accord
00:45:07 - Qui est habillé en bleu d'ailleurs c'est peut-être de Bon Odour
00:45:09 - Fifty shades of blue
00:45:11 - Les plus vieux
00:45:13 - Allez vous voulez jouer avec nous
00:45:15 vous nous appelez au 0826 300 300
00:45:17 vous votez sur Twitter à nos sujets chauds d'actu
00:45:19 on reste avec vous
00:45:21 on vous remercie Guillaume vous restez avec nous aussi
00:45:23 bravo à tous et à tout de suite
00:45:25 - Les vraies voix sud radio
00:45:27 17h20
00:45:29 Frédéric Brindel, Judith Beller
00:45:31 - Et nos vraies voix de ce soir
00:45:33 qui sont avec vous autour de cette table
00:45:35 Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole
00:45:37 et auteur de Libre Propos d'un Inclassable
00:45:39 publié à la Nouvelle Librairie
00:45:41 Olivier Tartigol, chroniqueur
00:45:43 politique et Maddy Seydi
00:45:45 conseillère en communication
00:45:47 d'influence et auteur
00:45:49 de Française venue d'ailleurs publier
00:45:51 chez Stocker. Allez c'est parti pour le coup de gueule de Frédéric Brindel
00:45:53 - Oui
00:45:55 vous êtes détendus, heureux
00:45:57 bientôt reposés
00:45:59 les ponts de mai offrent une fenêtre
00:46:01 ouverte sur les plaisirs simples
00:46:03 de la communion avec
00:46:05 la nature. Direction la campagne, la mer
00:46:07 la montagne, vous croiserez
00:46:09 peut-être un tout fout petit
00:46:11 écoureuil, une virevoltante
00:46:13 mouette, un très doux mouton
00:46:15 et des vampires avides de fric
00:46:17 méprisant votre quotidien, les sociétés
00:46:19 d'autoroutes et leurs complices
00:46:21 pompistes. Nous sommes le
00:46:23 8 mai, le prix du litre d'essence
00:46:25 dépasse le plafond des
00:46:27 2 euros. Les stations-services
00:46:29 campants sur les autoroutes se font du bien
00:46:31 sur le dos des usagers
00:46:33 plus 15 centimes
00:46:35 d'euros par rapport au réseau national
00:46:37 et départemental. Après avoir
00:46:39 fait la queue à la pompe, vous pourrez déguster
00:46:41 un poulet frites à 30 euros, vous aurez
00:46:43 collectionné les passages au péage
00:46:45 quelques fois pour 15 kilomètres parcourus
00:46:47 autant de coups de carte bancaire
00:46:49 sans contact, autant de ralentissement
00:46:51 pour cause d'embouteillage à la
00:46:53 caisse, comme pour bien nous convaincre
00:46:55 que ça valait le coup de payer plus cher
00:46:57 pour aller plus vite.
00:46:59 Finalement, c'est mieux de travailler
00:47:01 en ce jour du 8 mai, n'est-ce pas,
00:47:03 les vrais voix ? - Philippe Bigère ?
00:47:05 - Oui, votre coup de gueule est
00:47:07 très pertinent, même si
00:47:09 ça fait un certain temps que je n'ai plus pris
00:47:11 l'autoroute, mais je crois qu'en effet
00:47:13 ils profitent, ils matraquent
00:47:15 c'est assez scandaleux.
00:47:17 - Cela avait été un
00:47:19 véritable scandale d'Etat, la
00:47:21 manière dont notre réseau autoroutier
00:47:23 avait été privatisé, les
00:47:25 concessions pour les sociétés privées.
00:47:27 Il faudra donc
00:47:29 renégocier tout ça
00:47:31 dans un rapport en essayant
00:47:33 de faire avancer positivement
00:47:35 le rapport de force pour l'Etat,
00:47:37 c'est pas gagné, mais sur ce que
00:47:39 vous dites sur les pompes Afrique,
00:47:41 concernant le fait que vous mettiez le premier pneu
00:47:43 sur une autoroute avec tout ce qui suit
00:47:45 derrière et vous en avez fait le récit, c'est une réalité
00:47:47 et pour des familles
00:47:49 pour qui, parfois, partir en vacances
00:47:51 c'est un véritable effort budgétaire
00:47:53 si elles se prennent bien
00:47:55 évidemment des coups
00:47:57 de bambou derrière la tête comme ça
00:47:59 dès les premiers kilomètres, c'est très très dur.
00:48:01 - Oui bien sûr. Mathis Aizi ?
00:48:03 - Oui c'est tout à fait scandaleux parce que
00:48:05 d'abord les Français, on connaît
00:48:07 les problèmes de pouvoir d'achat
00:48:09 qu'ont les Français, et c'est d'autant plus scandaleux
00:48:11 que je trouve qu'on profite de ces moments
00:48:13 où parfois les familles font des efforts pour partir
00:48:15 et on leur coupe la tête et ça c'est tout
00:48:17 simplement inadmissible.
00:48:19 - Et en plus, Judith, j'étais un petit peu tenu par le temps
00:48:21 du coup là on en a un petit peu
00:48:23 juste, mais j'aurais pu ajouter
00:48:25 si une fois qu'on est sorti de l'autoroute
00:48:27 on veut garer sa voiture, on paye très cher
00:48:29 dans le fameux parking du même
00:48:31 qui nous a fait payer
00:48:33 le même taux de retard. - Et moi je peux dire
00:48:35 un truc aussi sur le prix du stationnement
00:48:37 en général et d'ailleurs pour les scooters
00:48:39 parce que, alors je peux parler de mon cas
00:48:41 très personnel
00:48:43 je suis parisienne
00:48:45 je garde donc mon scooter à côté de chez moi
00:48:47 et je pense que avant que je prenne mon passe
00:48:49 et que donc je paye assez cher
00:48:51 à chaque fois que je me garde, j'ai du prendre à peu près
00:48:53 une quinzaine d'amendes en 10 jours
00:48:55 donc j'avais quand même une paire... - C'est pour ça
00:48:57 vous n'avez pas pu nous inviter à manger !
00:48:59 - Il y avait quelqu'un qui venait, qui avait repéré
00:49:01 mon scooter et donc vraiment j'ai du
00:49:03 prendre une quinzaine d'amendes
00:49:05 donc je trouve ça incroyable en fait.
00:49:07 - Ils sont très organisés, absolument.
00:49:09 - C'est du racket hein, ma bici. - Absolument.
00:49:11 - Phil Bilger, vous avez envie de réagir
00:49:13 sur le prix du stationnement ?
00:49:15 - C'est parti pour le racket, si j'ose dire.
00:49:17 - Ok.
00:49:19 - Bon, allez on va passer quand même peut-être
00:49:21 vous avez la parole avec
00:49:23 Félix Mathieu, n'est-ce pas ?
00:49:25 - Avec la flamme olympique qui débarque
00:49:27 à Marseille, 150 000
00:49:29 personnes environ dans la cité phocéenne
00:49:31 pour assister à ce moment d'histoire
00:49:33 le BLM est arrivé au milieu d'une parade
00:49:35 nautique grandiose
00:49:37 et la flamme va débarquer sur le sol français
00:49:39 dans la soirée, toujours en grande pompe
00:49:41 évidemment. Alors pour en parler
00:49:43 nous sommes censés être en ligne avec Mathieu
00:49:45 le responsable de la brasserie
00:49:47 OM Café sur le Vieux Port.
00:49:49 - Mais Mathieu n'est pas joignable.
00:49:51 - On va le voir dans l'oreille d'ici quelques instants.
00:49:53 - On va faire un petit tour avec les vrais voix quand même.
00:49:55 - Voilà, bon en tout cas
00:49:57 la flamme va bientôt débarquer.
00:49:59 Il se passe beaucoup de choses
00:50:01 décidément à Marseille en ce moment.
00:50:03 - On a même vu d'ailleurs qu'il y avait des manifestations
00:50:05 il y a plus d'une centaine de personnes qui sont
00:50:07 en train de manifester contre les Jeux Olympiques
00:50:09 ce qui nous fait en plus rebondir
00:50:11 sur notre question de tout à l'heure.
00:50:13 Cette idée de fierté nationale.
00:50:15 Comment ça se fait qu'il y a autant de gens qui soient mécontents selon vous
00:50:17 Philippe Béleger, c'est un exemple ?
00:50:19 - Je pense que beaucoup de gens sont mécontents
00:50:21 aujourd'hui, mais lorsque ça
00:50:23 commencera, je pense qu'ils
00:50:25 seront heureux d'avoir
00:50:27 les Jeux Olympiques
00:50:29 et fiers. D'ailleurs, comment
00:50:31 d'une certaine manière ne peuvent être
00:50:33 "Je vais le garder pour tout à l'heure"
00:50:35 - Oui c'est ça, ne dévoilez pas, mais peut-être
00:50:37 effectivement, juste pour rebondir
00:50:39 sur ce que vous disiez, Judith Béler
00:50:41 alors il y a les premières photos,
00:50:43 premières images d'ailleurs, de manifestants
00:50:45 anti-flammes à Marseille
00:50:47 et bizarrement il y a plein de drapeaux palestiniens
00:50:49 alors c'est pareil, je n'ai pas compris
00:50:51 au niveau de ces manifestations
00:50:53 - Les gens mélangent tout de nos jours
00:50:55 - Voilà, mais en tout cas, il y a les premières infos qui arrivent
00:50:57 - On a retrouvé Mathieu
00:50:59 - Ah, bah, à priori, ou quelqu'un qui est à côté de Mathieu
00:51:01 à l'OM Café en tout cas. Bonjour !
00:51:03 - Bonjour ! - Sarah, je suis la patronne de l'OM Café
00:51:05 - Ah, c'est encore mieux !
00:51:07 - A qui ai-je l'honneur, la patronne ?
00:51:09 - Par contre, il va falloir m'expliquer
00:51:11 où vous avez vu, parce que moi je suis
00:51:13 en direct de la flamme qui va
00:51:15 arriver dans pas longtemps, que je suis
00:51:17 la mienne à placer, il va falloir
00:51:19 où vous avez vu qu'il y avait
00:51:21 une manifestation
00:51:23 anti-flammes - Alors nous avons vu cela en commentaire
00:51:25 - Et en quelle année il y avait une manifestation
00:51:27 de palestiniens ? - Alors je vous réponds
00:51:29 tout de suite
00:51:31 - On va tout vous dire
00:51:33 - Sarah, Sarah, je vous réponds
00:51:35 - D'accord, on vous entend. Nous, on a
00:51:37 des auditeurs qui commentent et il y en a un
00:51:39 qui a commenté avec une vidéo en direct
00:51:41 de Marseille où il filme
00:51:43 les manifestants qui sont en train d'arriver
00:51:45 alors peut-être qu'ils ont été empêchés d'arriver
00:51:47 par les forces de l'ordre - Et si je peux me permettre, c'est très simple
00:51:49 vous allez sur Google, vous tapez "manifestation
00:51:51 Marseille contre la flamme" et vous allez
00:51:53 voir tout de suite sur les sites
00:51:55 bien connus, notamment nos confrères
00:51:57 BFM et plein d'autres
00:51:59 - Mais ça, en tout cas, sur le Vieux-Port
00:52:01 c'est plutôt l'ambiance festif
00:52:03 sur le Vieux-Port, c'est ça que vous voulez dire ?
00:52:05 - Je prends tout le Vieux-Port et je peux vous
00:52:07 garantir qu'aujourd'hui tout le monde fait la fête
00:52:09 je n'ai pas une manifestation
00:52:11 et je n'ai pas un drapeau devant moi
00:52:13 - Eh bien tant mieux, tant mieux
00:52:15 - C'est génial, c'est le plus important
00:52:17 - Mais c'est normal, vous êtes une radio de Paris, je crois, non ?
00:52:19 - Non, pas du tout, ça s'appelle
00:52:21 Sud Radio, il me semble
00:52:23 - Mais c'est pas aujourd'hui que vous allez faire le buzz
00:52:25 - Eh, ma chère Sarah
00:52:27 - Je vous embrasse, je vous embrasse
00:52:29 - Allez l'OM, allez Marseille
00:52:31 - Ça s'appelle Sud Radio, effectivement
00:52:33 en s'appelant Sud Radio, il y a toutes les chances
00:52:35 qu'on ne soit pas du Sud, mais bon, en tout cas
00:52:37 c'est pas grave
00:52:39 - Sarah, elle est interprétée
00:52:41 - C'est génial, en tout cas, c'est super
00:52:43 - Ce qu'on sait, c'est qu'il y a de l'ambiance à Marseille
00:52:45 - Allez, vous répétez avec nous
00:52:47 - Surtout que demain soir, en plus, il y a le match
00:52:49 de l'OM, pour savoir s'ils se qualifient
00:52:51 - Ah bah voilà, c'est l'égalité
00:52:53 - Gros retour à Bergam, notamment
00:52:55 - Entre l'arrivée de la flamme ce soir
00:52:57 et le match demain
00:52:59 - Ça bouge
00:53:01 - Et puis votre point de vue
00:53:03 qui a fait "les mois" à Marseille
00:53:05 tout le monde l'a entendu
00:53:07 - C'est vous qui avez agacé la dame
00:53:09 - C'est de ma faute, c'est moi
00:53:11 - Allez, 08126-300-300
00:53:13 si vous voulez réagir, vous restez avec nous
00:53:15 vous nous appelez aussi, évidemment
00:53:17 vous votez sur notre compte Twitter
00:53:19 on va revenir dans un instant avec nos vrais voix du jour
00:53:21 pour le tour de table
00:53:23 de l'actu des vrais voix
00:53:25 à tout de suite
00:53:27 - Les vrais voix, c'est tout de suite
00:53:29 - Oh, dites, je vais envoyer les actualités
00:53:31 vous venez les voir dans la cabine
00:53:33 - Je vais vous raconter une histoire pas banale
00:53:35 - Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
00:53:37 - On a assez perdu le temps comme ça
00:53:39 - Le tour de table
00:53:41 - De l'actualité
00:53:43 - C'est Philippe Bilger qui commence
00:53:45 Jean-Louis Thériault
00:53:47 la direction de Sciences Po s'est couché
00:53:49 c'est le député LR
00:53:51 qui veut suspendre les subventions
00:53:53 publiques de grandes écoles
00:53:55 en cas, entre autres, d'apologie
00:53:57 du terrorisme par les étudiants qui vous inspirent
00:53:59 - Ce qui m'intéresse dans le
00:54:01 point de vue de Jean-Louis Thériault
00:54:03 député en effet républicain
00:54:05 et l'un des plus intelligents
00:54:07 voire le plus intelligent du lot
00:54:09 c'est que
00:54:11 il propose d'arrêter
00:54:13 les subventions publiques
00:54:15 pour les établissements
00:54:17 d'enseignement supérieur
00:54:19 lorsque
00:54:21 les gens
00:54:23 qui auront commis ces apologies
00:54:25 ces propos antisémites
00:54:27 ou même la volonté
00:54:29 d'éradiquer un peuple
00:54:31 n'auront pas été sanctionnés
00:54:33 quand ils seront
00:54:35 sanctionnés, on pourra
00:54:37 redonner des subventions publiques
00:54:39 - Il faut préciser "sanctionnés par l'école"
00:54:41 que les gens comprennent
00:54:43 - Si ça n'est pas fait,
00:54:45 on les supprime. Je trouve que
00:54:47 ça n'est pas complètement absurde
00:54:49 ça montre que peut-être
00:54:51 il faudrait les mettre
00:54:53 ces enseignants en faveur de leur responsabilité
00:54:55 - Olivier Dardigan
00:54:57 - Bien évidemment, chère Philippe, favorable
00:54:59 au fait que les étudiants
00:55:01 ayant eu des propos antisémites
00:55:03 soient sanctionnés
00:55:05 et que la mesure
00:55:07 soit rapide et forte
00:55:09 mais la proposition
00:55:11 qui est faite au final
00:55:13 serait une
00:55:15 sanction de l'ensemble des étudiants
00:55:17 de Sciences Po
00:55:19 on ne cesse de le dire sur les plateaux
00:55:21 il ne faut surtout pas faire l'amalgame
00:55:23 entre quelques individus
00:55:25 et l'ensemble des étudiants
00:55:27 de l'école de Sciences Po
00:55:29 qui seraient donc injustement
00:55:31 sanctionnés par cette décision
00:55:33 de couper les financements
00:55:35 donc je ne sais pas si
00:55:37 l'intention est bonne mais je ne sais pas
00:55:39 si sa traduction est très juste
00:55:41 - Une épée d'amoclèche
00:55:43 sur la direction
00:55:45 - Madi Seydi
00:55:47 - De toute manière, ces étudiants sont déjà
00:55:49 sanctionnés, ceux qui veulent aller en cours
00:55:51 sont sanctionnés par l'oeuvre
00:55:53 d'une minorité qui malheureusement les empêche
00:55:55 d'aller en cours et je trouve cette idée
00:55:57 intéressante dans le sens où souvent
00:55:59 je trouve que les établissements manquent de courage
00:56:01 et là ils se retrouvent face
00:56:03 à leur responsabilité
00:56:05 et après c'est un choix, ils sont obligés
00:56:07 quelque part, on leur tord
00:56:09 le cou, ça peut être
00:56:11 très utile - Il y a une question qu'on peut se poser
00:56:13 c'est qu'est-ce qu'a fait la direction de Sciences Po
00:56:15 par exemple contre les étudiants
00:56:17 qui ont bloqué l'université de l'école
00:56:19 en question, très objectivement
00:56:21 - J'ai cru comprendre que
00:56:23 à l'époque Jean Basser avait signalé
00:56:25 que les sanctions étaient suspendues
00:56:27 mais qu'il y aurait
00:56:29 uniquement dans le cas
00:56:31 de propos antisémites
00:56:33 des sanctions qui seraient prises
00:56:35 je ne sais pas où on en est aujourd'hui
00:56:37 - C'est l'annonce
00:56:39 faite par la direction de Sciences Po
00:56:41 qui a donc
00:56:43 rappelé
00:56:45 la ministre de l'enseignement supérieur
00:56:47 avec
00:56:49 que les étudiants
00:56:51 pour lesquels des poursuites avaient été engagées
00:56:53 sur des propos antisémites
00:56:55 que bien évidemment
00:56:57 les instructions sont en cours
00:56:59 à suivre
00:57:01 - A suivre, tout à fait
00:57:03 - Alors le tour de table d'Olivier Dartigold
00:57:05 - Attendez je vous lance
00:57:07 - Et c'est un beau lancement
00:57:09 - C'est parti désolé
00:57:11 - Salut Judith
00:57:13 - Pour des têtes de liste aux élections européennes
00:57:15 la campagne n'est pas un lent fleuve tranquille car ils n'ont pas
00:57:17 le pouvoir de décider d'arbitrer et d'assumer
00:57:19 véritablement un leadership
00:57:21 - Vous avez trouvé
00:57:23 c'est très bien écrit
00:57:25 - C'est ça ?
00:57:27 - J'allais me couder
00:57:29 - Je réfléchissais à cette situation
00:57:31 pour Valérie Hayer
00:57:33 qui se retrouve tête de liste
00:57:35 qui n'était pas le premier choix
00:57:37 de la Macronie pour diriger cette liste
00:57:39 des personnalités très capées
00:57:41 à commencer par Bruno Le Maire
00:57:43 mais j'ai aussi souvenir
00:57:45 d'autres noms refusés
00:57:47 parce que le challenge était risqué
00:57:49 et qui aujourd'hui
00:57:51 très confortablement ne sait
00:57:53 journée après journée de commenter
00:57:55 les performances ou contre-performances
00:57:57 de Valérie Hayer en disant
00:57:59 "oui c'est pas mal mais peut mieux faire"
00:58:01 "je trouve que ce comportement là manque d'élégance"
00:58:03 Elle n'a pas pu choisir
00:58:05 alors que quand vous êtes tête de liste
00:58:07 vous devriez avoir des prérogatives
00:58:09 et quelques pouvoirs
00:58:11 elle n'a pas pu choisir
00:58:13 elle n'a pas pu peser sur la composition
00:58:15 de la liste Renaissance
00:58:17 les arbitrages politiques ont été rendus
00:58:19 au plus haut niveau de l'État
00:58:21 et d'après ce qui peut
00:58:23 se dire, s'écrire
00:58:25 certaines décisions
00:58:27 posent problème.
00:58:29 Concernant Marion Maréchal
00:58:31 Marion Maréchal conduit
00:58:33 cette liste mais avec
00:58:35 donc sur
00:58:37 cette liste de reconquête en numéro
00:58:39 3, Sarah Knafon
00:58:41 qui a fait une arrivée
00:58:43 tonitruante dans le paysage
00:58:45 médiatique tout en assumant
00:58:47 dans les colonnes du JDD ce
00:58:49 dimanche une
00:58:51 différence de ligne politique
00:58:53 avec Marion Maréchal, je ne rentre
00:58:55 pas dans les détails mais il s'agit
00:58:57 de savoir si on s'adresse prioritairement
00:58:59 si on va chercher prioritairement des électeurs
00:59:01 du côté de RN ou du côté de LR
00:59:03 pour faire agrandir
00:59:05 donc elle se retrouve dans une situation
00:59:07 difficile
00:59:09 j'en termine par François-Xavier
00:59:11 Bellamy qui vient de faire
00:59:13 une actualité de campagne
00:59:15 positive avec son arrivée rue Saint-Guillaume
00:59:17 mais qui lui aussi n'a pas
00:59:19 pu rendre les arbitrages concernant la
00:59:21 composition de sa liste et à en croire
00:59:23 un entrefilé dans le canard
00:59:25 enchaîné, il dit
00:59:27 quand il a vu la liste
00:59:29 ça va être difficile de mener campagne
00:59:31 je ne vais pas être très fortement
00:59:33 soutenu. Donc
00:59:35 c'était pour évoquer
00:59:37 cette réalité politique
00:59:39 qui fait que je préférerais
00:59:41 véritablement qu'on donne la main
00:59:43 à une personnalité connue
00:59:45 ou moins connue pour diriger une liste
00:59:47 qu'on puisse lui laisser
00:59:49 un peu plus d'espace
00:59:51 d'initiative. - Ça fait un peu comme deux heures moins
00:59:53 le quart avant Jésus-Christ, vous savez qu'Auluche il va voir
00:59:55 César et il dit "on se bat, on se bat"
00:59:57 et il se retourne, il n'y a plus personne derrière lui.
00:59:59 Justement à ce sujet du positionnement
01:00:01 de Valérie Hayé, on se souvient aussi de la proposition
01:00:03 de notre Premier Ministre de rencontrer
01:00:05 à sa place Jordane Bardella
01:00:07 lors d'un débat, c'est à dire qu'on pourrait
01:00:09 presque se demander si ce n'est pas un peu phallocrate tout ça
01:00:11 Madi Seydi. - Oui absolument et puis
01:00:13 je trouve que malheureusement la politique
01:00:15 a beaucoup changé alors là
01:00:17 l'eau de consolation c'est que c'est pareil chez tout le monde
01:00:19 mais en réalité c'est très
01:00:21 gênant. C'est qu'effectivement ils sont
01:00:23 tête de liste, ils sont censés porter
01:00:25 une tête de liste et encore je ne vous parle pas d'LFI
01:00:27 qui la tête de liste a disparu au profit
01:00:29 de la 7ème. - Oui.
01:00:31 - Et c'est terrible parce qu'ils ne peuvent pas faire
01:00:33 campagne, ils n'ont pas choisi leurs équipes
01:00:35 c'est scandaleux d'ailleurs, pourquoi
01:00:37 ce serait Attal qui irait
01:00:39 affronter Bardella
01:00:41 alors qu'il est quand même Premier Ministre
01:00:43 il ne court pas tout à fait dans la même cour
01:00:45 et quelque part c'est dire à Valérie Hayé
01:00:47 "pousse-toi que je m'y mette
01:00:49 parce que toi en fait tu n'es pas capable d'aller
01:00:51 débattre avec Bardella"
01:00:53 - Elle l'a fait. - Elle l'a fait.
01:00:55 - Il y a eu ce premier débat
01:00:57 où d'ailleurs
01:00:59 les gens ont reconnu un certain
01:01:01 talent de débatteur pour
01:01:03 quelqu'un qui en était à son premier débat.
01:01:05 - Un talent de débatteur
01:01:07 pour une débatteuse, oui oui.
01:01:09 - En dehors des
01:01:11 difficultés qu'évoquait Olivier
01:01:13 il y a le problème
01:01:15 des espaces politiques
01:01:17 pour Bélamie c'est très clair
01:01:19 même pour le macronisme
01:01:21 mais c'est un...
01:01:23 - Pour reprendre votre expression
01:01:25 c'est tout sauf un long chemin
01:01:27 tranquille.
01:01:29 - Et mais pas glorieux.
01:01:31 - Et donc pour reconquête
01:01:33 alors vous êtes intéressé à reconquête
01:01:35 c'est quand même bien Olivier d'Artigolle
01:01:37 je ne pensais pas que vous alliez...
01:01:39 - Je suis un observateur politique
01:01:41 donc je m'intéresse à l'ensemble
01:01:43 du prisme politique. - Et ça je trouve ça
01:01:45 magnifique chez vous, vraiment moi j'ai été
01:01:47 impressionné par...
01:01:49 - Par l'ouverture d'intellectuel.
01:01:51 - Par l'ouverture d'intellectuel.
01:01:53 - J'ai une passion de la politique.
01:01:55 - Madi Seydi vous allez nous annoncer
01:01:57 rapidement de quoi vous allez parler
01:01:59 dans un instant. - Je vous en parlerai
01:02:01 peut-être un peu. - Pardon Philippe Gillard.
01:02:03 Messieurs on laisse parler
01:02:05 Madi Seydi s'il vous plaît. Allez-y
01:02:07 Madi. - Alors nous une fois
01:02:09 n'est pas coutume alors aujourd'hui ça sera un coup de coeur
01:02:11 pas un coup de gueule
01:02:13 et mon coup de coeur c'est des cérémonies de commémoration
01:02:15 que j'aime beaucoup. - Et bien ?
01:02:17 - Que j'aime beaucoup, que je trouve très utile
01:02:19 d'abord parce que c'est un moment... - Vous allez nous expliquer
01:02:21 tout ça juste. - D'accord. - Dans un instant.
01:02:23 - J'allais dégainer. - C'était un petit
01:02:25 teaser. - J'étais prêt déjà à...
01:02:27 - Et puis n'oubliez pas notre coup de projecteur à 18h40
01:02:29 la flamme olympique est accueillie dans la rate de Marseille
01:02:31 aujourd'hui après un périple de 11 jours en Grèce
01:02:33 selon nos confrères du Frigaro
01:02:35 le centre de renseignement olympique basé au
01:02:37 ministère de l'intérieur envisage
01:02:39 72 scénarios susceptibles
01:02:41 de mettre en danger le parcours. - Vous avez tout à faire.
01:02:43 - Donc on vous pose la question sur
01:02:45 X. Allez-y posez la question.
01:02:47 - Ah d'accord.
01:02:49 Alors qu'est-ce qu'on pose comme question ?
01:02:51 Eh bien le relais de la flamme. La France organise
01:02:53 les JO de 2024.
01:02:55 Est-ce une fierté pour vous ?
01:02:57 Dites-nous ce que vous en pensez.
01:02:59 On n'a pas encore le pourcentage, on va regarder.
01:03:01 - Oui on va regarder après. - Mais j'ai l'impression que je vais être un peu
01:03:03 déçue, non ? - Peut-être. - Peut-être.
01:03:05 Parce que moi je suis fier. - Fier !
01:03:07 - A tout de suite. - A tout de suite.
01:03:09 - La suite du tour de table de l'actu des
01:03:11 prévoirs était de me faire rire Frédéric Brindel
01:03:13 on n'arrive pas à se concentrer dans ce studio c'est une catastrophe.
01:03:15 Allez, Madis et Edi,
01:03:17 vous alliez nous parler de
01:03:19 quelque chose de positif, parce que vous aimez
01:03:21 justement le rôle mémorial et très
01:03:23 important des commémorations
01:03:25 parce que c'est de la communion nationale.
01:03:27 - Absolument, parce que c'est de la communion nationale.
01:03:29 Moi j'aime beaucoup ces
01:03:31 rencontres où on se retrouve tous ensemble
01:03:33 et qu'on se rappelle ce qu'on a en commun.
01:03:35 Et tout particulièrement
01:03:37 aujourd'hui j'ai participé à une
01:03:39 commémoration qui
01:03:41 était donc organisée par une association
01:03:43 sénégalaise qui s'appelle l'association
01:03:45 Serine Falou Fal, qui
01:03:47 s'efforce chaque année de rendre hommage
01:03:49 aux soldats sénégalais
01:03:51 qui avaient été envoyés par
01:03:53 Serine Falou en France
01:03:55 pour venir justement aider la France.
01:03:57 - On ne les appelait pas les "spahis" ?
01:03:59 Non ? Non c'est pas ça ?
01:04:01 Est-ce qu'il y avait un terme comme ça qu'on nous avait appris
01:04:03 au service militaire où justement on rendait hommage ?
01:04:05 - Il y a certainement un
01:04:07 terme particulier et donc
01:04:09 j'étais ravie de participer à cette
01:04:11 cérémonie parce qu'elle nous
01:04:13 rappelle ce qu'on a en commun la France
01:04:15 et le Sénégal et je trouve cette association
01:04:17 hyper courageuse. Tous les ans
01:04:19 elle fait une déambulation dans le 17ème
01:04:21 elle va jusqu'à
01:04:23 la place de l'Étoile, elle dépose
01:04:25 une gerbe et c'est hyper important
01:04:27 je trouve aussi bien pour nous français
01:04:29 que pour les Sénégalais de se rappeler
01:04:31 que des Sénégalais
01:04:33 étaient venus aux côtés de la France
01:04:35 pour se battre et sont tombés pour la France.
01:04:37 - Des fameux tirailleurs.
01:04:39 - Le devoir de mémoire
01:04:41 est important. - Absolument et surtout
01:04:43 dans des événements
01:04:45 autour desquels il y a
01:04:47 à part quelques délirants
01:04:49 un consensus absolu
01:04:51 ça n'est pas le choix d'événements
01:04:53 qui peuvent être discutés
01:04:55 comme on le disait ce matin la frénésie
01:04:57 mémorielle du président
01:04:59 parfois, là c'est quelque chose
01:05:01 de fondamental autour
01:05:03 duquel l'unité
01:05:05 du pays peut se faire
01:05:07 se maintenir
01:05:09 ou se reconstituer malheureusement.
01:05:11 - Absolument. - Il a raison
01:05:13 sur une dimension très importante
01:05:15 c'est la somme
01:05:17 d'initiatives
01:05:19 autour de ces cérémonies, en l'occurrence
01:05:21 celle du 8 mai
01:05:23 venant d'associations
01:05:25 de l'éducation populaire, de l'éducation
01:05:27 nationale
01:05:29 de comités de quartier
01:05:31 qui
01:05:33 travaillent à
01:05:35 prendre leur part
01:05:37 dans l'hommage qui est rendu
01:05:39 autour des monuments aux morts.
01:05:41 Et moi je suis toujours très attentif
01:05:43 à suivre dans l'actualité
01:05:45 que je peux voir localement
01:05:47 à Pau et ailleurs, de suivre
01:05:49 année après année ce qui est fait
01:05:51 et c'est souvent remarquable
01:05:53 et on en parle peu au final.
01:05:55 - Absolument. - Finalement sans cette histoire
01:05:57 ce que vous voulez nous dire aussi, sans cette histoire
01:05:59 qu'on remémore
01:06:01 ensemble, finalement
01:06:03 on a du mal à s'ancrer dans notre présent aussi
01:06:05 m'a dit Cédid, c'est ça qui est important. - Absolument, on a du mal à s'ancrer
01:06:07 dans notre présent, je pense que d'ailleurs pour s'ancrer
01:06:09 dans notre présent, il faut être en accord
01:06:11 avec notre passé et ce palais-ciel là
01:06:13 il nous appartient et ce qui m'a
01:06:15 touché davantage c'est qu'aujourd'hui on avait
01:06:17 dans cette cérémonie le maire de Thiaroy
01:06:19 Thiaroy c'est quand même un drame parce qu'on en parle
01:06:21 pas beaucoup, il y a eu quand même
01:06:23 Thiaroy 44, où ces
01:06:25 tirailleurs qui s'étaient battus pour la France
01:06:27 ont réclamé leur pension et finalement
01:06:29 ils ont tous été tués. Et donc
01:06:31 le maire de cette ville populaire du Sénégal
01:06:33 a fait le déplacement pour commémorer
01:06:35 ici en France avec les
01:06:37 Français
01:06:39 - Et pour souligner le lien malgré tout
01:06:41 - Absolument, il y a un lien malgré tout
01:06:43 - Et je voulais juste apporter une précision
01:06:45 parce que j'ai posé une question sans avoir la réponse
01:06:47 donc les Spahis sont des
01:06:49 unités de cavalerie française de l'armée
01:06:51 d'Afrique, ayant
01:06:53 existé entre 1834 et 1964
01:06:55 - D'accord, donc ça devait être eux
01:06:57 les tirailleurs, c'est ça que vous dites ?
01:06:59 - Oui, mais ça fait partie aussi
01:07:01 moi ayant fait l'armée, finalement
01:07:03 je ne suis pas si jeune que ça
01:07:05 et bien on nous a appris aussi à nous souvenir
01:07:07 de tout ça. Un mot peut-être ?
01:07:09 - Je voulais juste ajouter quelque chose
01:07:11 je voulais juste dire que tout ça pour dire
01:07:13 que moi je voulais saluer aussi
01:07:15 l'action des associations, notamment
01:07:17 cette association Serine Faloufale
01:07:19 et je pense que le gouvernement sénégalais
01:07:21 gagnerait à se rapprocher de ces associations
01:07:23 pour faire des commémorations communes
01:07:25 - Vous avez
01:07:27 vu ce matin les commémorations
01:07:29 vous parliez, Philippe Bilger, d'un trop
01:07:31 plein de commémorations
01:07:33 du président Emmanuel Macron
01:07:35 - Oui, des panthéonisations
01:07:37 à outrance, alors tout
01:07:39 n'est pas discutable, bien sûr
01:07:41 mais là c'est un événement
01:07:43 sur lequel tous les français
01:07:45 à peu près s'accordent
01:07:47 - Et bien
01:07:49 dans un instant on va continuer
01:07:51 à parler des JO
01:07:53 justement, on en a déjà parlé
01:07:55 depuis le début de cette émission
01:07:57 La Torche Olympique va arriver
01:07:59 ce mercredi à Marseille, elle va parcourir
01:08:01 12 000 kilomètres
01:08:03 sur tout le territoire national
01:08:05 dans l'Hexagone en Outre-mer
01:08:07 ce qui nous amène
01:08:09 à notre question du jour, un relais de la flamme
01:08:11 la France organise les JO 2024
01:08:13 est-ce que c'est une fierté pour vous ?
01:08:15 - Que disent nos auditeurs ?
01:08:17 - Et bien non !
01:08:19 - 95% !
01:08:21 - Parlons vrai
01:08:23 - Attendez-vous avec impatience
01:08:25 le défilé des 206 délégations
01:08:27 du monde entier sur la scène, espérez-vous
01:08:29 une pluie de médailles pour nos athlètes
01:08:31 tricolores, êtes-vous fiers en tant que français
01:08:33 d'accueillir cet événement
01:08:35 universel ? C'est la question que nous vous posons
01:08:37 et on va essayer de faire évoluer
01:08:39 le pourcentage
01:08:41 - Le débat, voilà
01:08:43 - Le pourcentage, oui
01:08:45 0,826, 300, 300
01:08:47 vous pouvez voter sur Twitter aussi
01:08:49 alors il y a quand même un de nos auditeurs qui dit
01:08:51 l'esprit olympique n'est plus là, maintenant ce n'est que
01:08:53 business, corruption, conflit d'intérêts, etc
01:08:55 voilà, il y a quand même
01:08:57 cette vision-là, après il y en a qui disent
01:08:59 qu'ils sont très fiers aussi, on a 2-3
01:09:01 commentaires comme ça, il ne faut quand même
01:09:03 pas oublier chers auditeurs que notre pays
01:09:05 rayonne à l'international grâce à ces JO
01:09:07 - Ah oui, oui, c'est bien et puis bon
01:09:09 il y a eu des époques, par exemple les JO de
01:09:11 1936 qui étaient ceux d'Hitler à Berlin
01:09:13 franchement on ne peut pas dire que l'esprit olympique
01:09:15 était respecté, et puis après il y en a eu où ça
01:09:17 a bien marché et puis d'autres un peu moins, voilà
01:09:19 je suis partisan de dire quand même que
01:09:21 on est bien dans l'esprit olympique côté français
01:09:23 - Allez, un tout petit tour de table des vrais voix, Philippe Bilger
01:09:25 on est bien dans l'esprit olympique ?
01:09:27 - Oui, alors j'essaierai
01:09:29 de distinguer mon absence d'intérêt
01:09:31 je dirais pour les JO
01:09:33 et en même temps
01:09:35 la fierté que j'éprouve pour la France
01:09:37 ça me semble compatible
01:09:39 - Bon, Olivier Dardigolle
01:09:41 - Il sera donc très intéressant de suivre
01:09:43 Philippe Bilger dans les tout prochains
01:09:45 jours et semaines pour voir si
01:09:47 il y aura un basculement
01:09:49 - Comme nos auditeurs peut-être ?
01:09:51 - Oui, c'est intéressant
01:09:53 - Madi, Teddy ?
01:09:55 - Alors moi, incontestablement fière, moi la
01:09:57 sportive que je suis, j'aurais rêvé
01:09:59 porter cette ouf là, j'aurais rêvé
01:10:01 représenter
01:10:03 la France, donc forcément je suis fier
01:10:05 - Marion Mou
01:10:07 - Allez, 0826-300-300, vous réagissez, vous parlez
01:10:09 vrai sur Sud Radio, Sud Radio c'est votre radio
01:10:11 et on revient tout de suite avec le coup de projecteur
01:10:13 des vraies voix, tout de suite
01:10:15 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20
01:10:17 Frédéric Brindel, Judith Beller
01:10:19 - Le coup de projecteur
01:10:21 des vraies voix, c'est tout de suite
01:10:23 - Les vraies voix Sud Radio
01:10:25 le coup de projecteur des vraies voix
01:10:27 - La flamme olympique
01:10:29 allumée le mardi 16 avril dernier dans le
01:10:31 sanctuaire antique d'Olympie en Grèce
01:10:33 est accueillie dans la rate de Marseille aujourd'hui
01:10:35 elle entame un relais de 69 jours
01:10:37 à travers la métropole et les
01:10:39 Outre-mer, à travers 400 villes
01:10:41 avant d'arriver à la cérémonie
01:10:43 qu'est-ce qu'il y a Frédéric Brindel ?
01:10:45 Vous cherchez à me déconcentrer
01:10:47 Je continue chers auditeurs, avant d'arriver
01:10:49 à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris
01:10:51 2024 qui est prévue le 26 juillet
01:10:53 Selon nos confrères du Figaro, ce voyage
01:10:55 de la femme olympique n'est pas sans risque
01:10:57 le centre de renseignement olympique
01:10:59 identifie 72 scénarios susceptibles
01:11:01 de mettre en danger ce parcours
01:11:03 sans oublier le mécontentement dont les plusieurs
01:11:05 centaines de manifestants qui sont
01:11:07 en cours de manifestation
01:11:09 à Marseille, on vous pose la question
01:11:11 sur Twitter, un relais
01:11:13 de la flamme, la France organise les JO
01:11:15 est-ce que c'est une fierté pour vous ?
01:11:17 Parlons vrai, en avez-vous assez
01:11:19 de voir toutes les revendications
01:11:21 s'amonceler sur le dos
01:11:23 de l'organisation des Jeux Olympiques ?
01:11:25 N'y a-t-il pas un peu au bout du compte
01:11:27 une prise d'otage de l'événement
01:11:29 par les antilles de Toubor ?
01:11:31 Parlons vrai, attendez-vous avec impatience
01:11:33 cette grande
01:11:35 et belle fête, il y a des raisons
01:11:37 de s'inquiéter, la preuve
01:11:39 le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin
01:11:41 Les relais de la flamme olympique
01:11:43 et paralympique sont principalement susceptibles
01:11:45 de faire l'objet d'actions de perturbations
01:11:47 émanant d'organisations qui s'en servent
01:11:49 comme une tribune pour fédérer les contestations
01:11:51 l'opposition au relais repose
01:11:53 sur plusieurs axes de revendications
01:11:55 d'abord la plus importante sans doute
01:11:57 dans ce genre de parcours comme c'est le cas pour le Tour de France
01:11:59 par exemple, la contestation
01:12:01 d'environnementalistes d'ultra-gauche
01:12:03 qui est la plus prégnante, saccage
01:12:05 2024 avec une vidéo
01:12:07 qui circule en ce moment, comment éteindre la flamme olympique
01:12:09 dernière rénovation
01:12:11 avec la volonté d'infiltrer
01:12:13 les relayeurs
01:12:15 les soulèvements de la terre avec objectif prioritaire
01:12:17 de perturber le relais de la flamme
01:12:19 à ce stade
01:12:21 il n'y a pas de véléité mise en évidence par l'ultra-droite
01:12:23 mais ça reste une menace extrêmement importante
01:12:25 qu'il nous faut évidemment
01:12:27 prendre très au sérieux
01:12:29 Le moins qu'on puisse dire c'est que
01:12:31 la tension est présente
01:12:33 patente
01:12:35 - Tour de table ? - Tour de table
01:12:37 de nos couvrez-voix, Philippe Bilger
01:12:39 - En fait, j'exagérais un peu tout à l'heure
01:12:41 en disant que je n'allais
01:12:43 prouver aucun intérêt
01:12:45 pour les Jeux Olympiques
01:12:47 c'était absurde de ma part
01:12:49 en réalité, je voulais dire que
01:12:51 compte tenu des
01:12:53 multiples incommodités
01:12:55 qui existeront à Paris
01:12:57 notamment les difficultés d'accès
01:12:59 et bien, je
01:13:01 préférerais voir les Jeux
01:13:03 Olympiques à la télévision
01:13:05 d'ailleurs, mais bien sûr
01:13:07 je ne manquerais pour rien au monde
01:13:09 les compétitions
01:13:11 où la France peut espérer une médaille
01:13:13 d'or, par exemple avec le
01:13:15 fabuleux Léon Marchand
01:13:17 - En natation ?
01:13:19 - Même si je manquais
01:13:21 d'intérêt pour les JO
01:13:23 votre question est très pertinente
01:13:25 on ne peut qu'être
01:13:27 fier tout de même
01:13:29 du fait que les Jeux Olympiques
01:13:31 viennent en France
01:13:33 je ne vois pas qui peut dire
01:13:35 - Nos auditeurs à 95%
01:13:37 ils ne sont pas fiers
01:13:39 - Alors là, par définition
01:13:41 les auditeurs de Sud Radio
01:13:43 sont lucides et brillants
01:13:45 mais là, je pense
01:13:47 - Ils aiment contredire
01:13:49 - On est naturellement fiers
01:13:51 - Et ce n'est qu'une consultation
01:13:53 évidemment, et bien souvent
01:13:55 on est tenté de répondre quand on est contre
01:13:57 un peu moins quand on est pour
01:13:59 - Alors justement, Olivier Dardigolle
01:14:01 la présence aussi de cette
01:14:03 flamme olympique, ça doit avoir
01:14:05 normalement un impact d'enthousiasme
01:14:07 de mobilisation autour de ces JO
01:14:09 alors qu'est-ce qui se passe ?
01:14:11 - Ou pas !
01:14:13 Je débute
01:14:15 les journées par
01:14:17 un message sur Twitter et sur
01:14:19 ma page Facebook intitulé
01:14:21 "La bonne nouvelle du jour"
01:14:23 c'est pour prendre un peu à contre-pied l'époque
01:14:25 que nous vivons
01:14:27 donc
01:14:29 il m'arrive de la chercher
01:14:31 "La bonne nouvelle du jour"
01:14:33 elle était consacrée aujourd'hui à l'arrivée du BELM
01:14:35 à Marseille
01:14:37 et ce qui va se passer aujourd'hui et dans les jours qui suivent
01:14:39 et
01:14:41 l'un des lecteurs sur Facebook
01:14:43 du post m'a dit "Monsieur Dardigolle
01:14:45 peut-être, mais j'attire votre attention sur
01:14:47 le fait que sur les factures d'électricité, rien n'est réglé
01:14:49 je prends cet exemple
01:14:51 et il me disait, il est restaurateur
01:14:53 et il me disait
01:14:55 qu'on n'en parlait plus
01:14:57 ce qui est vrai, mais qu'il était toujours confronté
01:14:59 à de grandes difficultés, constatant son opérateur
01:15:01 donc
01:15:03 il y a de nombreux problèmes
01:15:05 dans notre pays, des crises
01:15:07 on est dans une société cocotte-pinute
01:15:09 tout ce qui a par exemple fait naître le mouvement
01:15:11 des Gilets jaunes, rien n'est réglé
01:15:13 en fait, et pour de vrai
01:15:15 la question est de savoir
01:15:17 si toutes ces difficultés qui s'accumulent
01:15:19 dont certaines donc
01:15:21 ne sont absolument pas réglées
01:15:23 est-ce qu'on va pouvoir
01:15:25 quand même voir s'ouvrir
01:15:27 un moment, quasiment
01:15:29 une trêve olympique dans ce
01:15:31 climat français
01:15:33 pour souffler
01:15:35 un peu et profiter de ces jeux
01:15:37 sans bien sûr dire que
01:15:39 ça fait oublier
01:15:41 tout le reste
01:15:43 est-ce qu'il y aura donc ce basculement
01:15:45 ça avait fait la même chose pour Londres
01:15:47 ou sur les Jeux de Londres
01:15:49 le changement
01:15:51 d'ambiance avait été quasiment
01:15:53 à l'ouverture des Jeux, puis le pays
01:15:55 avait basculé, nous le verrons
01:15:57 je le souhaite parce que c'est
01:15:59 une magnifique programmation
01:16:01 sportive
01:16:03 événementielle, beaucoup
01:16:05 de bénévoles, il y aura 1 100
01:16:07 relayeurs de la flamme
01:16:09 tenir cette flamme
01:16:11 pour ces personnes-là, moi j'ai envie de connaître
01:16:13 ce qu'ils ont fait
01:16:15 ça va traverser 200 villes
01:16:17 moi je suis très bon public
01:16:19 mais je peux comprendre
01:16:21 qu'aujourd'hui qu'on ne le soit pas tout autant
01:16:23 Madi Seydi
01:16:25 moi j'ai vraiment envie que ces Jeux Olympiques soient vraiment
01:16:27 un moment de liaisse populaire
01:16:29 de grande fête nationale mais il y a aussi la réalité
01:16:31 qui malheureusement nous rattrape
01:16:33 il y a quand même des problèmes d'insécurité, il y a des problèmes de transport
01:16:35 beaucoup de gens se plaignent
01:16:37 en termes d'accessibilité
01:16:39 le prix des places, sans compter
01:16:41 tous les problèmes quotidiens qu'ont les français
01:16:43 j'aimerais que ça soit vraiment
01:16:45 que après l'ouverture que tout le monde soit
01:16:47 tellement heureux et qu'on oublie
01:16:49 tout ça et qu'on vive ces Jeux Olympiques
01:16:51 comme la grande fête que ça doit être
01:16:53 mais je dois avouer que j'ai un doute
01:16:55 en regardant le sondage
01:16:57 mais même autour de moi il y a beaucoup de gens
01:16:59 qui disent "on sent que Paris
01:17:01 ça va être vraiment le bordel"
01:17:03 excusez-moi du terme, on ne va pas être là
01:17:05 on va partir et ça c'est dommage
01:17:07 - Bon, alors réaction au 0826
01:17:09 300 300 sur Sud Radio
01:17:11 vous les auditeurs êtes-vous fiers
01:17:13 ou pas d'avoir ces Jeux Olympiques
01:17:15 réaction depuis le Pérou sur Marne
01:17:17 Luc, bonsoir Luc
01:17:19 - Bonsoir Judith, bonsoir
01:17:21 Frédéric et bonsoir à vos invités
01:17:23 merci de m'inviter sur vos ondes
01:17:25 - Alors plutôt fier ou pas Luc ?
01:17:27 - Je sens que je vais vous décevoir
01:17:29 vous m'envoyez
01:17:31 fort Marie car en ce jour de l'IAS
01:17:33 national je vais endosser
01:17:35 un rôle que par perversité
01:17:37 j'aime bien, c'est le rôle de fâcheux
01:17:39 - Vous êtes un Gaulois réfractaire vous aussi
01:17:43 - Alors je sais pas si j'ai eu de la fierté
01:17:45 ou de ne pas l'être en s'agissant des
01:17:47 Jeux Olympiques dans la mesure où on ne devait pas
01:17:49 être nombreux si je me rappelle bien à y prétendre
01:17:51 par contre s'il y a une chose
01:17:53 dont je suis morticier
01:17:55 c'est de voir disparaître la liberté de se réjouir
01:17:57 avec l'insouciance qui est caractérisée
01:17:59 jusqu'à présent le peuple français
01:18:01 de nous être enlevés à jamais par l'insouciance
01:18:03 de celle-ci grandement coupable
01:18:05 de nos dirigeants depuis tant d'années
01:18:07 cet événement comme tant d'autres a priori
01:18:09 festifs est devenu un véritable challenge
01:18:11 sécuritaire avec de potentielles conséquences
01:18:13 importantes sur le plan international
01:18:15 en cas d'échec.
01:18:17 Arrôts sur la flamme annoncés par des gauchistes
01:18:19 de tout poil, écolos tailleurs de toile
01:18:21 de maître ou peinture lureur de façade
01:18:23 par contre les gauchos pro-palestiniens
01:18:25 n'ont pas bien saisi la pertinence de la présence
01:18:27 - Valéry Arvol
01:18:29 - Alors tout au long de ce périple à travers la France
01:18:31 des dizaines de milliers de policiers, d'agents titulaires
01:18:33 ou bénévoles, des milliers de bateaux inspectés
01:18:35 des hélicoptères, des drones et peut-être même
01:18:37 des sous-marins, des coups colossaux
01:18:39 qui s'ajouteront au dépassement de budget
01:18:41 abyssal déjà comptabilisé.
01:18:43 En fait,
01:18:45 la police et l'armée, pris à juste titre
01:18:47 qui font ma fierté, ce sont les centaines de toutous
01:18:49 policiers mis à contribution
01:18:51 et qui ne s'abaissent pas vilement à réclamer
01:18:53 une augmentation de croquettes sous peine de grève
01:18:55 et feront sans barguigner face à l'accroissement
01:18:57 de travail non rémunéré.
01:18:59 - Merci Luc
01:19:01 - C'est bon Luc, alors je vais vous faire juste
01:19:03 - Si vous me laissez encore
01:19:05 10 secondes
01:19:07 - Oui, oui, oui
01:19:09 - Il y a quelque chose qui là me tient à coeur
01:19:11 je reconnais une certaine cohérence à la réalité
01:19:13 de la cité phocéenne dans le choix du chanteur
01:19:15 qui accueillera la Sainte Flamme
01:19:17 chanteur emprisonné plusieurs années pour trafic
01:19:19 de drogue. La rédemption artistique
01:19:21 qui a cours de nos jours
01:19:23 efface-t-elle les enfants et les familles
01:19:25 qui l'ont entraîné dans l'enfer de la drogue ? Je ne pense pas.
01:19:27 - Bon, bon - Depuis longtemps notre président
01:19:29 a choisi la décadence toutes les émutes
01:19:31 - Ah oui - Ainsi va, et il ira dorénavant la France
01:19:33 - Bon, alors merci pour ce propos bien aussi
01:19:35 - Merci, et j'espère que Soprano
01:19:37 aura un magnifique succès ce soir
01:19:39 chanteur populaire
01:19:41 - Et d'ailleurs, juste deux petites secondes
01:19:43 - Oui, allez-y - Judith, mais
01:19:45 il a une voix exceptionnelle
01:19:47 et bien sûr, s'il est là
01:19:49 c'est qu'il a payé
01:19:51 Bon, alors, hormis les 10 dernières secondes
01:19:53 Luc, je voulais juste vous dire que le convaincu
01:19:55 des Jeux Olympiques avait entendu vos propos
01:19:57 et que ça m'avait aussi touché
01:19:59 hormis les 10 dernières secondes. - Mais ça c'est chacun qui dit ce qu'il veut
01:20:01 - On parle vrai - Alors pour
01:20:03 illustrer un peu tout ça, on va écouter
01:20:05 Céline Verzeletti, la secrétaire
01:20:07 confédérale CGT
01:20:09 - Ah oui, alors là, c'est du côté
01:20:11 de Livier - Allez, on écoute
01:20:13 - Il faut qu'il y ait finalement les mêmes primes
01:20:15 quelles que soient l'employeur public
01:20:17 même contrainte, même prime
01:20:19 Il faut en effet perturber très clairement
01:20:21 les Jeux Olympiques, et bien nous les perturberons
01:20:23 On n'a pas de culpabilité
01:20:25 à faire grève pendant
01:20:27 les JO si nous n'avons pas
01:20:29 gain de cause sur des revendications qui
01:20:31 nous semblent d'intérêt général
01:20:33 - Pardon, s'il faut perturber, j'en ai
01:20:35 perdu la voix, nous les perturberons
01:20:37 c'est ça qu'elle nous dit
01:20:39 - Dans ce que disait Luc
01:20:41 tout à l'heure, il l'a
01:20:43 dit, c'était magnifique
01:20:45 ce qu'il avait écrit, mais
01:20:47 il pointait quelque
01:20:49 chose qui explique peut-être
01:20:51 cette morosité
01:20:53 d'avant les Jeux
01:20:55 ils se sont insérés dans un climat
01:20:57 très largement
01:20:59 anti-macronien
01:21:01 il y a eu beaucoup d'événements
01:21:03 et on nous a tellement parlé
01:21:05 des problèmes qu'ils allaient
01:21:07 devoir régler, comme vous l'avez dit
01:21:09 Mahdi, que finalement
01:21:11 il y a presque une contagion
01:21:13 du pessimisme
01:21:15 et j'espère qu'elle se dissipera
01:21:17 lors de l'ouverture
01:21:19 - Après sur l'extrait que nous a fait écouter Judith
01:21:21 sur Céline Verzeliti
01:21:23 on a quand même l'impression
01:21:25 alors j'imagine votre réponse
01:21:27 mon cher Olivier d'Artigolle
01:21:29 mais que tout le monde y va de sa revendication
01:21:31 pour un petit peu profiter
01:21:33 pour faire sur le dos de la bête
01:21:35 - Oui, il y a un effet
01:21:37 d'Aubaine
01:21:39 il y a les JO qui approchent
01:21:41 et donc des métiers qui ne peuvent être
01:21:43 télétravaillés et qui sont
01:21:45 essentiels à la réussite des Jeux
01:21:47 mais à notre vie quotidienne
01:21:49 les salariés en profitent pour
01:21:51 ou rappeler un certain nombre de revendications
01:21:53 ou demander des conditions
01:21:55 de travail renforcées parce qu'ils vont devoir
01:21:57 faire appel à une surcharge de travail
01:21:59 pendant ces JO
01:22:01 j'ai eu une discussion passionnante avec un conducteur
01:22:03 de métro qui me dit
01:22:05 mais il faut le dire à l'antenne
01:22:07 on va avoir une surcharge
01:22:09 de services à rendre
01:22:11 mais
01:22:13 on n'a pas de moyens supplémentaires
01:22:15 de recrutement
01:22:17 de rames en plus
01:22:19 et donc il me disait ça ne passera pas
01:22:21 on va être en grande difficulté
01:22:23 ce sont souvent aussi des revendications
01:22:25 pour permettre la réussite des Jeux
01:22:27 on oublie de le signaler
01:22:29 - Pour revenir un peu au symbole de cette flamme olympique
01:22:31 comme a dit Seydi
01:22:33 la flamme olympique c'est quand même un symbole de l'unité
01:22:35 de la paix et de la diversité à l'échelle mondiale
01:22:37 et alors c'est rare que je donne
01:22:39 mon opinion mais moi je trouve ça quand même dingue
01:22:41 que l'on attaque ce symbole
01:22:43 et qu'on oublie l'importance
01:22:45 de ce que ça porte
01:22:47 - Oui absolument et c'est bien dommage
01:22:49 parce qu'effectivement
01:22:51 ces Jeux sont aussi le moment
01:22:53 où comme je disais tout à l'heure
01:22:55 de communion nationale parce qu'il n'y a pas que
01:22:57 les commémorations qui le font
01:22:59 il y a aussi de grands événements comme les JO
01:23:01 et là c'était une vraie opportunité mais malheureusement
01:23:03 ces JO aussi
01:23:05 sont aussi une opportunité
01:23:07 pour les politiques, pour les syndicatistes
01:23:09 qui là vont tourner à 100 à l'heure
01:23:11 pour pouvoir remettre sur la table
01:23:13 des revendications
01:23:15 qui parfois sont légitimes
01:23:17 sans doute il n'y a pas de soucis mais là
01:23:19 c'est le moment de les remettre sur la table
01:23:21 et ça c'est dommage parce qu'on passe à côté de quelque chose
01:23:23 - Vous avez parfaitement raison moi ça m'a semblé
01:23:25 fou quand j'ai lu le dispositif de sécurité
01:23:27 autour de la flamme
01:23:29 avec différents périmètres
01:23:31 - Oui parce qu'il y a des gens qui veulent l'éteindre
01:23:33 - Akoulaï Kanté nous l'a expliqué d'ailleurs hier
01:23:35 il est responsable, il était vraie voix
01:23:37 - Avec des points de sécurité puisque ça va aller
01:23:39 à 4 km/h donc ça pose
01:23:41 un très grand nombre de problèmes
01:23:43 et bien évidemment il ne faudrait
01:23:45 en aucun cas
01:23:47 que cette flamme ne puisse plus
01:23:49 faire son cheminement
01:23:51 et être éteinte
01:23:53 ce serait une catastrophe pour l'image même du pays
01:23:55 - Allez on écoute encore un extrait plutôt contre
01:23:57 Christian Groslieu, le secrétaire général
01:23:59 de Force Ouvrière
01:24:01 - Ça fait 7 ans que la France a été informée
01:24:03 qu'elle va bénéficier des Jeux Olympiques
01:24:05 et à quelques mois à peine
01:24:07 on va dire quelques semaines
01:24:09 de ces Jeux, nous n'avons toujours pas réglé
01:24:11 des situations et en particulier
01:24:13 l'investissement des agents publics
01:24:15 pour réussir cet événement
01:24:17 évidemment d'une population à une autre
01:24:19 on n'avait pas le même investissement
01:24:21 les forces de sécurité, police, douane etc
01:24:23 ont un investissement beaucoup plus fort
01:24:25 évidemment que d'autres services
01:24:27 mais il y a des services importants
01:24:29 dans la fonction publique qui vont être concernés
01:24:31 en particulier la boirie, l'entretien des routes
01:24:33 le nettoyage des routes, le nettoyage des trottoirs
01:24:35 le ramassage des poubelles
01:24:37 l'impact que ça va avoir aussi
01:24:39 sur les services d'urgence hospitalier avec
01:24:41 12 à 15 millions de visiteurs en plus
01:24:43 donc c'est difficile aujourd'hui de dire
01:24:45 où ça peut démarrer, quand ça peut démarrer
01:24:47 ce préavis il sert justement
01:24:49 à ce que si ça se passe mal
01:24:51 les agents puissent s'arrêter de travailler
01:24:53 pour se protéger
01:24:55 et quelque part protéger leur sécurité et leurs conditions de travail
01:24:57 Christian Grelier, le secrétaire général
01:24:59 de force ouvrière sur Sud Radio
01:25:01 Vous en pensez quoi
01:25:03 Philippe Bilger finalement ?
01:25:05 Parce que bon, on comprend bien qu'il y a
01:25:07 une surcharge de travail qui a des intérêts
01:25:09 mais il y a aussi l'image
01:25:11 qu'on donne et beaucoup d'étrangers
01:25:13 le disent "Oh là là, on va en France
01:25:15 est-ce qu'il va y avoir des avions, est-ce qu'il va y avoir des trains ?"
01:25:17 C'est ça aussi.
01:25:19 J'avais, lors de...
01:25:21 on avait invité une syndicaliste
01:25:23 il y a quelques semaines
01:25:25 et je lui avais demandé
01:25:27 "Mais est-ce que le combat syndical
01:25:29 est-il forcément indifférent
01:25:31 à l'image de la France
01:25:33 lorsque des choses...
01:25:35 J'avais compris et pourtant
01:25:37 ce syndicaliste était quelqu'un
01:25:39 de tout à fait pertinent
01:25:41 dans d'autres domaines
01:25:43 il a répondu "Pour moi, le combat
01:25:45 syndical est prioritaire."
01:25:47 Mais il répondait aussi
01:25:49 comme Olivier l'a fait là
01:25:51 "Notre lutte pour l'amélioration
01:25:53 de notre condition
01:25:55 elle est aussi destinée
01:25:57 à nous permettre de mieux assurer
01:25:59 ce que les Jeux
01:26:01 Olympiques exigent."
01:26:03 Et je ne vois pas de raison
01:26:05 à partir du moment où j'admet
01:26:07 la validité
01:26:09 de l'argumentation pour les
01:26:11 forces de sécurité, pourquoi
01:26:13 je la refuserais en quelque sorte
01:26:15 systématiquement pour d'autres.
01:26:17 - Olivier Dardigal.
01:26:19 - Oui, exact. Alors on ne peut pas
01:26:21 empêcher un syndicaliste
01:26:23 de faire son travail
01:26:25 de syndicaliste.
01:26:27 Après, je souhaite réellement
01:26:29 qu'un certain nombre
01:26:31 de revendications puissent
01:26:33 être sérieusement examinées
01:26:35 regardées de près.
01:26:37 C'est aussi l'art de la négociation
01:26:39 qu'on a un peu perdu
01:26:41 dans les dernières années.
01:26:43 Malheureusement, j'espère
01:26:45 que les choses seront
01:26:47 réglées avant la cérémonie d'ouverture.
01:26:49 - Oui, Madi, dans votre spécialité
01:26:51 il y a la communication de crise,
01:26:53 est-ce que finalement le gouvernement communique bien
01:26:55 autour de ces possibles crises
01:26:57 sur les Jeux Olympiques ?
01:26:59 - En tout cas, là, depuis quelques jours
01:27:01 on les entend plus. Et je ne sais pas
01:27:03 si d'ailleurs c'est une bonne idée
01:27:05 de continuer à parler
01:27:07 des problèmes de sécurité, parce que, quelque part,
01:27:09 il faut aussi peur aux gens.
01:27:11 Il faut aussi peur aux gens. Donc, évidemment,
01:27:13 c'est important de créer un lien avec les populations
01:27:15 pour les rassurer.
01:27:17 Mais si on communique trop sur les problèmes
01:27:19 d'insécurité, on le décrit aussi.
01:27:21 Donc, on fait peur aussi.
01:27:23 Donc, la communication aussi a sa limite.
01:27:25 En tout cas, il faut qu'elle soit mesurée
01:27:27 pour qu'elle soit efficace.
01:27:29 - Eh bien, M. Macron dit, lui, que les Gaulois réfractaires
01:27:31 doivent changer d'avis, puisque accueillir le monde
01:27:33 est un élément de fierté qui change le regard
01:27:35 des Français sur eux-mêmes. Voilà.
01:27:37 - Ça sera la conclusion, non ? - Moi, en tout cas, je suis fier
01:27:39 qu'on ait les Jeux Olympiques. Je vous assure, c'est une fête
01:27:41 fabuleuse. Moi, j'ai eu la joie
01:27:43 d'y travailler sur 5.
01:27:45 Vous voyez des gens du monde
01:27:47 entier passer. Vous croisez des gens du Botswana,
01:27:49 du Guyana,
01:27:51 du Kazakhstan.
01:27:53 C'est magnifique !
01:27:55 - Vous savez, moi, je choisis un autre pays.
01:27:57 - Oui, mais moi, je le prononce façon
01:27:59 Est. - D'accord. Eh bien,
01:28:01 merci les vrais voix. Je rappelle que ce soir,
01:28:03 vous étiez, chers auditeurs, avec Philippe Bilger,
01:28:05 président de l'Institut de la Parole
01:28:07 et auteur de Libre Propos d'un inclassement
01:28:09 publié à la Nouvelle Librairie, Olivier Dartigolle,
01:28:11 chroniqueur politique, Maddy Seydi,
01:28:13 conseillère en communication d'influence,
01:28:15 auteur de Française, venue d'ailleurs publier
01:28:17 chez Stock. Merci à tous les trois d'être venus par ici.
01:28:19 - Merci à vous tous. - Et vous restez
01:28:21 avec nous, chers auditeurs, parce que ce sont...
01:28:23 - Le plastique, c'est fantastique.
01:28:25 - On fait un spécial plastique et pollution.
01:28:27 - Parce que là, du coup, ça devient moins drôle.
01:28:29 - Oui, c'est moins drôle. - Et notamment dans la nourriture.
01:28:31 - Du microplastique, des nanoplastiques,
01:28:33 tout style de plastique. Donc on va vous informer
01:28:35 là-dessus et débattre autour de ce sujet.
01:28:37 - Plastique Bertrand, mon Julie. - Non, c'est pas Plastique Bertrand.
01:28:39 - Non. - Allez, on vous embrasse
01:28:41 et restez réunis.

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