• il y a 5 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Candeloro, Robert Leroux, Pascal Eouzan

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• Les Vraies Voix

##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-29##

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News
Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:00:05Et c'est parti pour les vraies voix des JO sur Sud Radio, les Jeux de Paris, comme vous ne les vivrez nulle part ailleurs.
00:00:11Avec toujours nos vraies voix exceptionnelles chaque soir, les membres du collectif des championnes et champions français
00:00:17que je vais vous présenter dans une seconde au programme jusqu'à 19h.
00:00:21Sud Radio, bien sûr la radio du rugby, alors forcément retour sur cette première médaille de la France à ces Jeux.
00:00:27Et samedi soir, celle de l'équipe de rugby A7, c'est les Bleus, on fait le show depuis.
00:00:31Tout le monde est absolument fan, et même les filles qui disputent en ce moment leur tournoi.
00:00:35Avec un quart de finale dans la soirée, le public est l'engouement, tout le monde est là.
00:00:39Mais cette discipline peut-elle exploser en France ?
00:00:42Les clubs sont-ils prêts pour accueillir les jeunes qui voudront forcément s'essayer au 7 ?
00:00:46Et plus largement cette question, avec déjà beaucoup d'exploits en cascade de nos Français depuis samedi,
00:00:51est-ce que le sport de la France, d'en bas, sera prêt à accueillir tous ces jeunes futurs licenciés ?
00:00:57On en débat tous ensemble.
00:00:59Des stades pleins, des supporters du monde entier, des métros et des RER qui circulent.
00:01:04En seulement 48 heures, la folie douce des JO s'est, semble-t-il, emparée de Paris et de la France.
00:01:09Quand on regarde par exemple les audiences télé, leur bien sûr n'est pas encore au bilan,
00:01:14mais alors qu'on nous prédisait le pire et la catastrophe.
00:01:17Est-ce que vous êtes surpris par cet engouement soudain pour les JO de Paris ?
00:01:21Vous réagissez au 0826-300-300 ainsi que sur nos réseaux sociaux.
00:01:27Autour de cette table, mesdames, messieurs, petit coucou à nos vrais voix des JO.
00:01:32Ce soir, il est redescendu de ses montagnes, c'est Philippe Candeloro.
00:01:35Bonsoir.
00:01:36Merci d'être avec nous. Je rappelle vice-champion du monde de patinage artistique, double médaillé aux JO d'hiver.
00:01:42Le retour dans la plaine s'est bien passé ?
00:01:45Plutôt bien, oui.
00:01:46Il fait chaud, hein ?
00:01:47Oui, il fait plus chaud ici. J'étais bien là-haut en montagne.
00:01:50Je croisais quelques marmottes, quelques chamois, tout va bien.
00:01:54Il est avec nous ce soir et on est ravis, c'est Robert Leroux. Bonsoir, Robert.
00:01:59Bonsoir tout le monde.
00:02:00Bonsoir, bonsoir, Robert. Médaillé de bronze en épée par équipe aux JO d'Atlanta.
00:02:04Aussi membre du collectif des championnés-champions français.
00:02:08Tout va bien là où vous êtes ? Pas trop chaud ?
00:02:1140.
00:02:1240 ?
00:02:1340 degrés.
00:02:14Il faut rester à l'ombre.
00:02:15Il fait trop chaud avec la température.
00:02:19Pascal Ehouzan qui est avec nous ce soir. Bonsoir, Pascal.
00:02:23Quadruple champion du monde de tumbling, président de ce collectif des championnés-champions français.
00:02:27On s'est régalé depuis dimanche, samedi, même depuis le début en fait.
00:02:31Écoutez, moi depuis vendredi, à partir du moment où il y a eu la cérémonie,
00:02:36déjà un, je me suis régalé à la cérémonie, et puis là on vient de passer un week-end extraordinaire.
00:02:41Ce qui est super bien, c'est que finalement, il n'y a plus rien, il n'y a plus de place pour autre chose que le sport à la télé.
00:02:46Donc ça, c'est génial. J'aime bien.
00:02:47Allez, on va en venir justement avec Gilles Gansman qui est venu nous voir.
00:02:50Bonsoir, Gilles, journaliste médias, chaîne radio.
00:02:52Je suis pas champion de tumbling.
00:02:55Mais peut-être un jour, peut-être un jour, peut-être.
00:02:58Allez, on va parler avec vous évidemment de cette folie, mais vous avez pas mal d'infos, à la fois sur la cérémonie.
00:03:03On va parler médias.
00:03:04Et médias aussi, parce qu'il y a quand même des enseignements qui donnent aussi la température de ce qui est en train de se passer.
00:03:08Pour la première fois de son histoire, France 2 est devant TF1.
00:03:11Et TF1 a répondu par un tweet très laconique et très drôle.
00:03:15« Ne vous inquiétez pas, ça vous arrivera que tous les 100 ans. »
00:03:21Ça c'est un hippon.
00:03:25Antoine Mazer qui est avec nous, branché à 100%.
00:03:28Journaliste radio, journaliste sport.
00:03:29Bonsoir, Christine.
00:03:30Bonsoir. Alors bien sûr, avec vous, il y a le petit quiz tout à l'heure.
00:03:33Mais il y a aussi surtout le fil rouge, parce que les compétitions s'enchaînent les unes après les autres.
00:03:37Et on va retrouver aussi notre reporter dans un instant, Clément Arion.
00:03:41A moins qu'il soit déjà là, Clément. Il est déjà là ?
00:03:44Non, il n'est pas encore là. Je lui avais dit à 18h. Donc il va passer tout à l'heure.
00:03:47Clément Arion, il a passé la journée au skatepark de la Concorde.
00:03:51Il avait une chance de médaille.
00:03:52Bon, ça ne s'est pas très bien passé pour les Français.
00:03:54Mais il va surtout nous raconter l'extraordinaire spot qu'est ce skatepark de la Concorde.
00:04:00Avec un engouement incroyable.
00:04:02Ça a été effectivement ce qu'on appelle complet depuis le début.
00:04:06Quasiment impossible de trouver des places, même à la revente.
00:04:08On a essayé avec Antoine, on n'en a pas trouvé.
00:04:10On fait un petit coucou à notre auditeur du jour.
00:04:12On va à la Grande Motte.
00:04:15Retrouvez Philippe. Bonsoir, Philippe.
00:04:17Bonsoir à tous, bonsoir.
00:04:19Il ne fait pas trop chaud à la Grande Motte, là ?
00:04:21Où est la mer ?
00:04:22Maintenant, je suis dans la clim.
00:04:24Donc ça se passe plutôt bien. J'ai la piscine et le bateau.
00:04:26Donc a priori...
00:04:27Bon, tu vas bien. La vie est belle, hein ?
00:04:29Voilà un bon Philippe.
00:04:31Moi, je n'ai pas le bateau.
00:04:35Bon, Philippe, alors vous avez un petit coup de cœur.
00:04:37On va revenir sur ce relais de la flamme.
00:04:39Parce que c'est vrai qu'on était passé un peu vite sur ces images.
00:04:41Et sur cette image en particulier.
00:04:43Parce qu'elle va nous renvoyer à un événement qui va arriver bientôt.
00:04:45Celui des Jeux Paralympiques.
00:04:47C'est l'image d'un certain Kevin Piette.
00:04:49Et c'était important de faire un retour sur cette personne.
00:04:54Oui, c'est une image qui m'a marqué.
00:04:56Moi, je pense beaucoup aux gens qui sont actuellement hospitalisés.
00:04:59Ou qui ont eu des gros coups durs dans leur vie.
00:05:01Des accidents, des choses comme ça.
00:05:03Et qui sont au fond de leur vie.
00:05:04Les gens qui sont...
00:05:06Qui n'ont peut-être plus la possibilité de faire du sport.
00:05:08Comme tout un chacun.
00:05:10Et cette image est magnifique.
00:05:12Ça s'est passé à Poissy.
00:05:14C'est un jeune homme qui a eu un accident de moto.
00:05:16Il a 32 ans, je crois.
00:05:18Donc il a eu un grave carton en moto.
00:05:20Il a perdu l'usage de ses jambes.
00:05:22Et sur cette vidéo que vous pouvez retrouver sur Youtube.
00:05:24Vous voyez, hein ?
00:05:26Vous verrez, il a un exosquelette.
00:05:29Qui lui permet de se tenir droit et de marcher.
00:05:31Comme tout un chacun.
00:05:33Vraiment une image extrêmement touchante.
00:05:37Qui m'a vachement ému.
00:05:39Parce que c'est vraiment...
00:05:41On vous sent ému, Philippe.
00:05:43C'était vraiment magnifique.
00:05:45Parce qu'on sent que le gars a eu un gros coup dur.
00:05:48Mais il continue.
00:05:50Il fait du tennis.
00:05:52Du tennis fauteuil.
00:05:54Ce jeune homme.
00:05:56Jetez-y un oeil.
00:05:58Sincèrement, c'est incroyable.
00:06:00Pour moi, c'est vraiment l'image des JO pour l'instant.
00:06:02C'est pas la cérémonie d'ouverture.
00:06:04C'est pas ça.
00:06:06On l'a pas vu beaucoup.
00:06:08Mais je vous assure, ça vaut le coup de visiter.
00:06:10Je vous confirme que l'exosquelette a été diffusée aux Etats-Unis.
00:06:14Ça a beaucoup marqué les Américains.
00:06:17Et également les Anglais.
00:06:19Ça fait le tour du monde, cette image.
00:06:21Ça a été dans les journaux.
00:06:23C'est une des images les plus vues au moment des passages des flammes.
00:06:28Puisque ça fait plus de 3 millions de vues.
00:06:33L'exosquelette debout, il a été vu.
00:06:36Il a fait même les journaux en Angleterre.
00:06:38Il y avait Philippe de la Grande Motte.
00:06:42Il y avait aussi, lors des derniers relais de la flamme,
00:06:46il y avait ces 3 athlètes paralympiques.
00:06:48Le centenaire.
00:06:50Il n'est pas paralympique, mais il y avait ces athlètes paralympiques
00:06:52qui ont pris part à la cérémonie classique.
00:06:54Sauf s'il était encore inscrit à la compétition.
00:06:56Qui ça ? Le centenaire ?
00:06:58Le centenaire.
00:07:02Est-ce que vous les suivez, ces JO, Philippe ?
00:07:04Moi, sincèrement, je ne suis pas très JO.
00:07:06Je suis vraiment rugby.
00:07:08Quand même, le rugby.
00:07:10Je suis le rugby, bien sûr.
00:07:12Le rugby à 7.
00:07:14J'étais super heureux du titre.
00:07:16Ça a été un grand moment.
00:07:18Évidemment, il n'y a pas beaucoup de sports qui m'intéressent
00:07:20à part le rugby et la pêche.
00:07:22Je ne vais pas vous mentir.
00:07:24T'as oublié le patinage, Philippe.
00:07:26Oui, le patinage.
00:07:28On ne va pas dire que c'est ma passion.
00:07:30On ne va pas se mentir.
00:07:32Ça se regarde, quand même.
00:07:34Il y a la pêche à la mouche aussi.
00:07:36Oui, je pêche à la mouche.
00:07:38Je pêche en mer.
00:07:40Par contre, les JO olympiques,
00:07:42ce n'est pas ma place.
00:07:44Il n'y a même pas une curiosité
00:07:46sur le surf qu'on découvre,
00:07:48le cross, ces images de chevaux
00:07:50qu'on a vues aujourd'hui.
00:07:52Moi, j'ai été fasciné
00:07:54par le ping-pong.
00:07:56Je ne suis pas du tout sportif de table.
00:07:58J'ai croisé un Chinois hier.
00:08:00Il m'a dit que je suis allé au ping-pong.
00:08:02Je lui ai dit qu'on disait tennis de table.
00:08:04Il a parlé en français.
00:08:06Il t'a parlé en chinois, je crois.
00:08:10Ping-pong, c'était son nom, en fait.
00:08:12Allez, c'est parti.
00:08:14C'est vrai qu'il y a un enthousiasme
00:08:16pour tous ces sports.
00:08:18Je vous en parlerai sur les audiences.
00:08:20Tous les sports fonctionnent en audience.
00:08:22Philippe, oui, quand même.
00:08:24En plus, ça inonde les écrans.
00:08:26Il y a des JO partout à la télévision.
00:08:28C'est difficile d'y échapper.
00:08:30Je ne veux pas être le chat noir
00:08:32de l'émission.
00:08:34On vous attend au quiz tout à l'heure.
00:08:36Chacun a son bonheur.
00:08:38Je passe très peu de temps
00:08:40devant la télévision à la base.
00:08:42Je préfère aller faire moi-même du sport
00:08:44que d'être dans la télé.
00:08:46Mais après, je peux comprendre
00:08:48que les gens soient fascinés.
00:08:50Je regarde un peu la natation.
00:08:52C'est vrai que c'est super beau à voir.
00:08:54Mais de vous à moi,
00:08:56je ne vais pas vous raconter les salades.
00:08:58Je ne suis pas un football olympique.
00:09:00Il fait partie des gens qui préfèrent
00:09:02faire la pratique ou le voir en live
00:09:04plutôt que de le regarder à la télévision.
00:09:06La télévision, ça paraît tellement facile.
00:09:08Dans les stades.
00:09:10On pourra faire une émission là-dessus.
00:09:12Sauf la gym.
00:09:14Hier, j'ai vu plein de places de libres
00:09:16à l'Accord Aménage.
00:09:18Ils pourraient vous filer des places quand c'est vide.
00:09:20Ils ne commencent pas à chambrer.
00:09:22A Marseille.
00:09:24Merci Philippe pour ce coup de cœur
00:09:26à Kevin Piette. Je voulais passer un petit message
00:09:28à quelqu'un qui nous écoute de temps en temps.
00:09:30C'est un jeune garçon qui a 20 ans. Il s'appelle Mathias Dantin.
00:09:32Il est paraplégique
00:09:34suite à un plaquage très haut
00:09:36en rugby. Il était en fauteuil.
00:09:38Il a été porteur de la flamme du côté de Tarbes.
00:09:40Je sais qu'en ce moment, c'est un peu dur pour lui.
00:09:42On pense à lui. Il n'est pas tout seul.
00:09:44Merci beaucoup Philippe
00:09:46pour ce rappel aux personnes qui sont
00:09:48en difficulté.
00:09:50Une dernière chose. On parle souvent
00:09:52de science
00:09:54et de médecine.
00:09:56Je pense que
00:09:58on est à l'aube
00:10:00d'une nouvelle ère.
00:10:02Les jeunes comme
00:10:04Mathias ou Kevin,
00:10:06dans 50 ans,
00:10:08ils auront beaucoup plus d'autonomie.
00:10:10C'est porteur d'espoir pour la suite.
00:10:12Philippe, vous restez avec nous.
00:10:14On vous retrouve tout à l'heure pour le débat
00:10:16mais aussi pour le quiz.
00:10:18Vous choisirez le champion
00:10:20que vous voulez ce soir qui est autour de la table.
00:10:22Je rappelle Robert Leroux,
00:10:24Philippe Candet-Leroux, Pascal Ehouzan.
00:10:26Il y a aussi Gilles Gansman et Antoine Mazère.
00:10:28Dans un instant, les trois mots des JO sont...
00:10:30Médaille, Nadal et
00:10:32Miracle.
00:10:34C'est à suivre. Dans un instant.
00:10:36Les Vraies Voix Sud Radio.
00:10:3817h-19h.
00:10:40Christine Bouillaud.
00:10:42Les Vraies Voix des JO, vous le savez,
00:10:44avec les membres du collectif des champions
00:10:46et des champions français autour de la table.
00:10:48Ce soir, Philippe Candet-Leroux,
00:10:50double médailleux aux JO d'hiver.
00:10:52Robert Leroux, médaillé de bronze en épée par équipe
00:10:54aux JO d'Atlanta. Pascal Ehouzan,
00:10:56quadruple champion du monde de tumbling.
00:10:58Et président de ce collectif
00:11:00comme ça qu'il essaie.
00:11:02Il trahit au corps, Pascal, tous ces champions
00:11:04et toutes ces championnes.
00:11:06Je suis là pour les remettre dans l'axe.
00:11:08C'est pas simple un champion.
00:11:10Surtout Philippe.
00:11:12Heureusement qu'on a un président, mais un bon cette fois-ci.
00:11:14Il n'y a pas de premier ministre. Vous n'en avez pas un proposé ?
00:11:16On est tous président et premier ministre.
00:11:20En fait, on n'a pas un qui essaye de prendre la place de l'autre.
00:11:22Parce qu'en fait, on est tous à la même place.
00:11:24Gilles Gansman, journaliste média Sud Radio
00:11:26et Antoine Mazère. Dans un instant,
00:11:28on va revenir sur l'engouement
00:11:30qui se profile pour le rugby à 7.
00:11:32C'est évidemment un sujet
00:11:34qu'on se devait d'aborder sur Sud Radio,
00:11:36la radio du rugby. On a un coup d'oeil
00:11:38bien sûr sur ce qui se passe du côté du Stade de France
00:11:40avec les filles qui se sont qualifiées
00:11:42pour ce soir pour les quarts de finale.
00:11:44Mais tout de suite, c'est l'heure des
00:11:463 mots d'Antoine Mazère.
00:11:52Mon cher Antoine, le premier mot ?
00:11:54Le premier mot, c'est médaille. Je me suis posé la question
00:11:56de ce que rapporte une médaille à chaque athlète
00:11:58en fonction de, notamment, s'ils gagnent la médaille d'or,
00:12:00la médaille d'argent ou la médaille de bronze.
00:12:02Les sommes varient selon les pays.
00:12:04Certains n'offrent rien, d'autres récompensent
00:12:06à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros.
00:12:08Hong Kong, par exemple, promet environ
00:12:10707 000 euros à chaque athlète.
00:12:12Hong Kong ?
00:12:14Pour chaque médaille d'or. Ça peut peut-être faire rêver.
00:12:16En prime ? Là, ça s'additionne.
00:12:18Là, ça s'additionne, oui.
00:12:20Et en plus, ça s'additionne pour chaque médaille.
00:12:22Par exemple, si vous gagnez 2 médailles d'or, vous gagnez 2 fois cette somme.
00:12:24Mais, par exemple, pour certains pays, si vous gagnez 3 médailles d'or,
00:12:26vous gagnez une seule fois, par exemple,
00:12:28en France, 80 000 euros pour chaque médaille d'or.
00:12:30Pour l'argent, c'est 40 000 euros.
00:12:32Et pour un médaillé de bronze, c'est 20 000 euros.
00:12:34Les entraîneurs, eux aussi, touchent une prime.
00:12:36Les sommes attribuées sont en légère hausse
00:12:38par rapport aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
00:12:40Cette année-là, un champion olympique
00:12:42a obtenu une dotation de 65 000 euros.
00:12:44Et c'est pas cumulable dans notre pays.
00:12:46C'est ça que c'est dommage.
00:12:48Est-ce que vous savez s'ils font des dons ?
00:12:50Alors attendez, pas tout à l'heure, même temps.
00:12:52Est-ce qu'ils font des dons de leurs primes ou pas ?
00:12:54Ou est-ce qu'ils les gardent, les sportifs ?
00:12:56Ça dépend des sportifs.
00:12:58Robert Leroux, on serait foutus, on pourrait faire des dons.
00:13:00Il y en a qui ont du mal à payer.
00:13:02Je suis bien placé pour le savoir, pas moi,
00:13:04mais je me suis occupé d'athlètes qui ont du mal
00:13:06à payer leur préparation olympique.
00:13:08Donc, tu parles, s'ils ont leurs primes olympiques,
00:13:10ils vont la garder, oui.
00:13:12Il faut aussi signaler une chose,
00:13:14parce qu'on nous fait croire des fois des choses,
00:13:16mais bon, effectivement, les primes ont augmenté
00:13:18en termes de tarifs, mais elles sont fiscalisées.
00:13:20Alors que les premières primes olympiques,
00:13:22elles n'étaient pas à l'époque fiscalisées.
00:13:24C'est vrai.
00:13:26Vous avez touché combien, vous ?
00:13:28Moi, pour une médaille de bronze,
00:13:30j'ai même touché que pour la deuxième,
00:13:32pas pour la première, parce qu'à l'époque de Mitterrand,
00:13:34ils ne remettaient pas l'ordre national du mérite.
00:13:36Et c'est Chirac qui avait commencé avec ça,
00:13:38et j'avais touché 15 000 euros.
00:13:40C'était pas terrible.
00:13:42Mais elles n'étaient pas fiscalisées.
00:13:44Et maintenant, elle a une valeur, votre médaille,
00:13:46si vous la revendez ou pas ?
00:13:48Je ne me suis pas renseignée, je n'en suis pas encore à ce niveau-là,
00:13:50au niveau de ma vie sociale.
00:13:52On ne sait jamais.
00:13:54Après, je pense qu'il y a la valeur de la médaille,
00:13:56mais il y a la valeur de la personne qui la porte.
00:13:58Je pense que celle de Philippe,
00:14:00elle doit valoir cher. Par contre, celle de Pascal...
00:14:02Moi, je n'ai pas croisé un seul
00:14:04athlète médaillé olympique
00:14:06qui, un jour, a eu la saugrenue idée de revendre
00:14:08une médaille.
00:14:10Boris Becker avait vendu ses trophées
00:14:12quand il était en faillite, je crois.
00:14:14Robert Leroux, ça s'est déjà fait ?
00:14:16Il me semble que ça s'est fait.
00:14:18Boris Becker, ça me dit quelque chose.
00:14:20Et en Afrique du Sud, il me semble qu'il y a une jeune femme
00:14:22qui a vendu sa médaille.
00:14:24Pourquoi pas ?
00:14:28Il faut faire un don.
00:14:30On m'a demandé ma médaille pour mettre au musée du sport.
00:14:32Après, c'est vrai
00:14:34que c'est tellement sentimental, ces médailles olympiques.
00:14:36Toutes les autres coupes,
00:14:38les médailles, elles sont dans des cartons.
00:14:40Au lieu que ça pourrisse, il vaut mieux les donner,
00:14:42les offrir ou faire des dons.
00:14:44Boris Becker, c'est toi qu'ils vont mettre au musée du sport bientôt.
00:14:46Il y a certains pays où il n'y a aucune indemnité
00:14:48qui est prévue, comme la Nouvelle-Zélande, la Norvège ou la Suède.
00:14:50C'est pour la beauté du sport
00:14:52et la beauté du geste.
00:14:54J'ai lu que les Suédois avaient été chez Ikea
00:14:56acheter des armières.
00:14:58Oui, on en a parlé. Bien sûr, c'était trop dur.
00:15:00Ou trop mou.
00:15:02Au moins, ils sont allés chez les compatriotes.
00:15:04Ils ont dû avoir un prix.
00:15:06Sûrement.
00:15:08C'est le sponsor officiel.
00:15:10Deuxième mot.
00:15:12C'est terminé pour Rafael Nadal.
00:15:14Le deuxième mot, c'était Nadal. Malgré une légère réaction dans le deuxième set,
00:15:16Rafael Nadal n'a rien pu faire
00:15:18face au numéro 2 mondial Novak Djokovic
00:15:20au deuxième tour du tournoi olympique de tennis.
00:15:22La légende de Roland Garros
00:15:24a été balayée chez lui en 2-7, 6-1,
00:15:266-4. Il reste quand même engagé
00:15:28en double avec son compatriote Carlos Alcaraz.
00:15:30Mais c'est vrai que ça faisait bizarre de voir des images
00:15:32de celui qui a tant gagné à Roland Garros
00:15:34se faire balayer comme ça par Novak Djokovic.
00:15:36Surtout qu'il a fait un match.
00:15:38Déjà, tous les deux,
00:15:40les blessures aux jambes,
00:15:42on a l'impression de deux papys qui allaient jouer.
00:15:44Et je trouve ça triste
00:15:46de les voir comme ça. Alors évidemment, c'est un
00:15:48dernier coup.
00:15:50Un dernier coup d'écart.
00:15:52On lui avait dit de se coucher de bonheur le soir de la cérémonie.
00:15:54Non, il a fait la teuf.
00:15:56Il était sur un bateau.
00:15:58La cérémonie, c'était une telle dernière image de lui.
00:16:00Je trouve ça un peu triste.
00:16:02On est compétiteurs jusqu'au bout, je crois.
00:16:04Il y a un temps pour s'arrêter.
00:16:06Il y a un temps pour s'arrêter aussi.
00:16:08Malheureusement, on vieillit tous.
00:16:10Dans le sport de haut niveau, même si
00:16:12aujourd'hui, les âges, on peut arriver jusqu'à
00:16:1436, 37, 39 ans pour certains footeux.
00:16:16C'est quand même compliqué.
00:16:1840 ans pour Nicolas Carabatis.
00:16:20Et après, on va faire...
00:16:22C'est le mot miracle.
00:16:24C'est le mot de Kevin Mayer à quelques jours du début de l'athlétisme.
00:16:26Blessé à une cuisse, on s'en rappelle début juillet.
00:16:28Et toujours incertain pour les Jeux olympiques,
00:16:30le Français a donné de ses nouvelles hier.
00:16:32Sur son compte Instagram, il imagine
00:16:34un miracle à cinq jours du début du décathlon olympique.
00:16:36Chaque jour, les progrès sont surprenants.
00:16:38Précisant qu'il n'y avait aucune
00:16:40certitude à l'heure actuelle qu'il soit au départ
00:16:42du 100 mètres vendredi.
00:16:44La première épreuve du décathlon au Stade de France.
00:16:46Mayer se dit, quoi qu'il arrive, prêt à mourir sur la piste.
00:16:48Les Jeux de Paris étant son objectif ultime.
00:16:50On croise les doigts pour lui, effectivement.
00:16:52On est derrière lui, Kevin Mayer.
00:16:54Comme celui qui s'est coupé le doigt.
00:16:56Oui, c'est sûr.
00:16:58C'est un peu compliqué.
00:17:00Allez, on va revenir dans un instant
00:17:02avec nos vrais voix des JO ce soir.
00:17:04Il n'y a pas que les JO dans la vie.
00:17:06On va s'intéresser maintenant à l'autre actualité du jour.
00:17:08C'est la canicule
00:17:10qui s'installe durablement sur le pays.
00:17:12Les vraies voix Sud Radio.
00:17:14Oui, cette alerte canicule.
00:17:16Robert Leroux nous le disait à l'instant.
00:17:18Du côté de Bordeaux, où il fait 40 degrés
00:17:20cet après-midi. Ce soir, 41 départements
00:17:22sont placés en vigilance orange
00:17:24à la canicule. Une alerte qui va s'étendre
00:17:26demain et qui va remonter à
00:17:2845 départements et notamment
00:17:30du côté de l'Île-de-France. On y reviendra
00:17:32pour les conséquences, pour les jeux.
00:17:34Pour l'instant, voyons comment ça s'est passé
00:17:36du côté de Bordeaux avec le maire de Bordeaux
00:17:38Pierre Urmic. Bonsoir M. le maire.
00:17:40Bonsoir.
00:17:4240 degrés frôlés
00:17:44ou atteints du côté de Bordeaux
00:17:46à 17h23 ?
00:17:48À certains endroits, atteints.
00:17:50Une très forte chaleur dans des endroits
00:17:52dans ce qu'on appelle des îlots de chaleur urbains
00:17:54comme on en a eu il y a quelques-uns à Bordeaux.
00:17:56On a atteint des températures de cet ordre.
00:17:58Vous étiez prêt
00:18:00justement, vous parlez
00:18:02de ces îlots de chaleur qu'il faut arriver
00:18:04absolument à contenir dans ces périodes de
00:18:06canicule. Oui, nous
00:18:08étions prêts parce que c'est des événements
00:18:10qui, hélas, deviennent de plus en plus
00:18:12réguliers, de plus en
00:18:14plus intenses, de plus en plus lents
00:18:16mais de plus en plus réguliers. Donc,
00:18:18naturellement, nous étions
00:18:20préparés d'abord parce que toute l'année,
00:18:22nous efforçons d'avoir une ville
00:18:24plus végétale. Les arbres
00:18:26sont quand même nos meilleurs alliés pour
00:18:28rester aux très fortes
00:18:30chaleurs. Donc, nous sommes une ville très engagée
00:18:32dans une politique de reconquête
00:18:34végétale tout simplement parce que la ville de Bordeaux
00:18:36est une magnifique ville, très patrimoniale
00:18:38mais une ville de pierres. Donc,
00:18:40une végétalisation ambitieuse
00:18:42c'est vraiment notre quotidien.
00:18:44Et je vous promets, quand vous traversez Bordeaux,
00:18:46quand vous êtes dans des quartiers
00:18:48sur des trottoirs qui sont arborés,
00:18:50la température n'est pas du tout, du tout,
00:18:52la même que dans des rues
00:18:54uniquement asphaltées comme c'était
00:18:56trop souvent le cas.
00:18:58Les Bordelais, j'imagine, ont plus ou moins l'habitude
00:19:00de ces épisodes de
00:19:02canicule et savent comment faire, mais c'est aussi
00:19:04la période touristique. Donc, qu'est-ce qui est prévu
00:19:06pour les touristes, pour les
00:19:08personnes fragiles aussi ? On sait que les points d'eau,
00:19:10c'est souvent compliqué à trouver dans les grandes villes.
00:19:12Oui. Alors, il y a une campagne d'affichage
00:19:14qui était prête avant
00:19:16naturellement, que nous avions commencé
00:19:18en juin, que s'appelle Prévention Canicule
00:19:20faisant face
00:19:22aux vagues de chaleur dans lesquelles on donne
00:19:24on appelait ça adoptons les bons
00:19:26réflexes pour vraiment que chacun
00:19:28prenne conscience que la canicule
00:19:30va arriver et qu'il faut s'y préparer.
00:19:32Après, c'est vrai qu'il y a un travail
00:19:34d'information spécifique
00:19:36qu'il faut faire durant
00:19:38ces périodes-là.
00:19:40Donc, c'est ce que nous essayons
00:19:42de faire en
00:19:44informant largement
00:19:46la population sur les risques et
00:19:48sur les solutions mises à disposition.
00:19:50Les solutions que nous mettons à disposition, c'est par exemple
00:19:52en faisant en sorte que notre plage de
00:19:54Bordelac et nos cinq piscines voient
00:19:56leurs horaires étendus
00:19:58jusqu'à 20h afin de pouvoir se rafraîchir
00:20:00en fin de journée si besoin.
00:20:02Mais nous ouvrons aussi tardivement les
00:20:04parcs et jardins, 23h pour
00:20:06certains d'entre eux, 22h pour
00:20:08d'autres. Nous avons une carte en ligne,
00:20:10ça répond à l'information à laquelle
00:20:12plusieurs référents. Il n'y a que l'instant, nous avons
00:20:14sur le site de la mairie une carte en ligne
00:20:16sur laquelle figurent les fontaines
00:20:18et tous les lieux rafraîchis,
00:20:20tous les lieux-refuges dans lesquels on peut aller
00:20:22en cas de forte chaleur. Parmi ceux-ci, figurent
00:20:24notamment les musées et les bibliothèques
00:20:26qui sont ouverts comme à l'habitude, mais
00:20:28qui sont vraiment des lieux de fraîcheur.
00:20:30Également, nous indiquons où sont les
00:20:32débrumisateurs qui sont déployés
00:20:34dans la ville. Et surtout, nous avons
00:20:36pris comme décision, peut-être difficile à
00:20:38prendre, mais elle était nécessaire, c'est
00:20:40d'interdire, on a annulé
00:20:42toutes les manifestations à l'extérieur
00:20:44le temps de la vigilance.
00:20:46Alors justement, Bordeaux
00:20:48est ville olympique, il y a tout un tas
00:20:50d'activités qui ont été prévues. Est-ce que de
00:20:52vous accueillir des compétitions,
00:20:54est-ce que ça bouleverse un peu le calendrier,
00:20:56l'organisation ?
00:20:58Comme manifestation,
00:21:00ce que nous accueillons,
00:21:02ce sont sept matchs de football
00:21:04qui ont lieu en soirée.
00:21:06Donc, soirée,
00:21:08ce n'est pas les périodes les plus difficiles.
00:21:10Donc jusqu'à présent, nous n'avons pas connu de difficultés.
00:21:12Et également, nous avons mis en disposition
00:21:14dès le début des JO,
00:21:16notre palais des sports
00:21:18qui retransmet
00:21:20en direct toutes les
00:21:22épreuves sportives des JO.
00:21:24Et ça se combine très bien
00:21:26avec la catégorie, parce que c'est vraiment un lieu de fraîcheur.
00:21:28J'étais encore hier après-midi où il faisait très chaud,
00:21:30mais il y a du monde.
00:21:32La température est beaucoup plus supportable
00:21:34que dans beaucoup d'endroits
00:21:36en extérieur et en intérieur,
00:21:38ailleurs dans la ville. Donc, on combine
00:21:40je crois parfaitement l'accueil des
00:21:42manifestations des JO, la retransmission
00:21:44des JO en direct
00:21:46et toutes ces précautions à prendre
00:21:48vis-à-vis notamment
00:21:50des plus démunis. On fait en sorte
00:21:52que tous les gens qui veulent un palais des sports
00:21:54aient à boire autant qu'ils le souhaitent.
00:21:56On essaie d'être très vigilant pour que ces conditions
00:21:58d'accueil soient les plus possibles compatibles
00:22:00avec la canicule.
00:22:02Merci Pierre Urmic, merci beaucoup d'être passé de nous voir
00:22:04dans les Vrais Voix des JO, maire de Bordeaux.
00:22:06On le rappelle, cette alerte canicule qui va continuer
00:22:08et qui va s'étendre demain
00:22:10à l'Île-de-France notamment. Et j'en profite que vous êtes
00:22:12là, cher Vrais Voix.
00:22:14Ça peut changer la donne demain
00:22:16pour les compétiteurs et compétitrices
00:22:18tout d'un coup pour les sports extérieurs ?
00:22:20Cette remontée subite des températures ?
00:22:22Philippe Corneloro ?
00:22:23Il n'y a pas que les sports extérieurs, ça dépend aussi
00:22:25comment est acclimatée
00:22:27la salle où ça se joue en intérieur aussi.
00:22:29Parfois en patinoire par exemple,
00:22:31c'était compliqué parce qu'on n'a jamais le même éclairage,
00:22:33on n'a jamais la même chaleur, la même humidité.
00:22:35Donc, il peut se passer exactement la même chose
00:22:37sur les sports d'intérieur. On a quand même des salles
00:22:39qui sont assez modernes, qui sont assez bien climatisées.
00:22:41Mais c'est sûr que sur l'extérieur,
00:22:43je regardais le VTT hier,
00:22:45sous la grosse chaleur qu'il y avait,
00:22:47il fallait pouvoir tenir.
00:22:49Parce qu'on les voyait, la gourde,
00:22:51elle préférait se les mettre sur le corps que dans le gosier.
00:22:53Dimanche, il y a le marathon.
00:22:55Il y a le marathon dans tout Paris.
00:22:57Là, ça va faire chaud dans Paris.
00:22:59C'est plus compliqué que
00:23:01lorsque vous êtes dans la forêt
00:23:03ou au bord de l'eau.
00:23:05Pascal, un dernier mot ?
00:23:07En fait, les jambes,
00:23:09j'avais un sport en jambes et j'avais horreur
00:23:11d'avoir chaud aux jambes. Donc, bien souvent,
00:23:13avant la compétition, je les mettais au frais.
00:23:15Parce que ça nous pétait les jambes
00:23:17et qu'on avait l'impression de ne plus être dynamique.
00:23:19On était tout mou.
00:23:21Et dans toutes les compétitions d'escrime,
00:23:23jamais eu de problème de clim dans les salles ?
00:23:25Robert Leroux, ça peut jouer ou pas ?
00:23:27Parce que vous avez le casque,
00:23:29la combinaison, c'est quand même...
00:23:31On n'est pas des chochottes comme les tumblers
00:23:33et les popcorns. On s'adapte à tout.
00:23:35Nous, chaud, froid,
00:23:37neige, pluie,
00:23:39pas grave.
00:23:41Vous perdez forcément 2 kilos par match ?
00:23:43Pour être sérieux, ça pose des problèmes
00:23:45quand il y a une grosse sudation
00:23:47et le courant électrique
00:23:49peut mal se transmettre
00:23:51sur les touches.
00:23:53Et ça pose des problèmes d'allumage, parfois.
00:23:55C'est pour ça qu'il y en a qui sautent, qui rebondissent,
00:23:57qui prennent des coups de jus.
00:23:59Là, t'allumes comme un magicien.
00:24:01T'es Gérard Majax et t'allumes parce que tu transpires.
00:24:03Allez, on va continuer dans un instant.
00:24:05On va s'intéresser à l'engouement autour du rugby A7.
00:24:07On aura le vice-président de la FFR,
00:24:09notre invité dans un instant.
00:24:11Et on va parler de ces clubs de rugby A7.
00:24:13Enfin, on l'espère, des résultats défis.
00:24:15Antoine Mazère est là et sur le feed
00:24:17pour tout nous dire de ce qui va se passer
00:24:19et demain également.
00:24:21Et ça, c'est à suivre dans les vraies voix des JO
00:24:23jusqu'à 19h sur Sud Radio.
00:24:25À tout de suite.
00:24:35Les vraies voix des JO
00:24:37jusqu'à 19h
00:24:39avec ce plateau XXL.
00:24:41Les membres du collectif
00:24:43des champions et des champions français
00:24:45autour de la table.
00:24:47Philippe Candeloro, vice-champion du monde de patinage.
00:24:49Double médaille au jeu d'hiver.
00:24:51Robert Leroux, médaillé de bronze en épée
00:24:53par équipe à Atlanta.
00:24:55Pascal Ouzan, quadruple champion du monde
00:24:57de tumbling et président de ce collectif.
00:24:59Gilles Gansman, journaliste média à Sud Radio.
00:25:01Antoine Mazère, journaliste sportif
00:25:03à Sud Radio
00:25:05avec un compteur des médailles, mon cher Antoine,
00:25:07qui vient de s'épaissir.
00:25:09La troisième médaille pour l'équipe de France.
00:25:11La troisième médaille d'argent
00:25:13après la médaille ce matin
00:25:15du concours par équipe
00:25:17en équitation, la médaille d'argent de l'équipe de France.
00:25:19La nouvelle médaille tout à l'heure
00:25:21par Victor Gretzky en VTT, vice-champion olympique.
00:25:23Et là, c'est l'équipe de France de tir à l'arc
00:25:25qui s'incline en finale face à la Corée du Sud
00:25:27mais qui récolte une médaille
00:25:29ô combien importante pour le tir à l'arc français.
00:25:31Donc déjà la troisième, mais il y en aura d'autres
00:25:33dans la soirée parce qu'il y a une finale
00:25:35de Johann Benjamin Gabin en moins de 73 kilos
00:25:37aux alentours de 18h,
00:25:39sa première finale olympique.
00:25:41Il n'a que 23 ans, il était 35ème mondial,
00:25:43il a déjoué tous les pronostics,
00:25:45il a battu toutes les têtes de série
00:25:47et il se retrouve en finale olympique à 18h.
00:25:49Allez, on va y revenir dans un instant
00:25:51mais là c'est l'heure du premier débat
00:25:53de ces vrais voix des JO.
00:25:55Les vrais voix Sud Radio,
00:25:57le grand débat du jour.
00:25:59La radio du rugby, vous l'avez vécu en direct
00:26:01en intégralité sur notre antenne, l'épopée du rugby
00:26:03à sept français avec cette
00:26:05médaille olympique, la première
00:26:07qui a lancé le palmarès
00:26:09et qui a ouvert le compteur finalement des médailles d'or
00:26:11pour l'équipe de France olympique.
00:26:13C'était samedi soir, la bande
00:26:15à Antoine Dupont qui décroche le titre,
00:26:17une mise en lumière incroyable pour cette
00:26:19discipline qui était un peu à la peine
00:26:21sur le plan médiatique, l'arrivée d'Antoine Dupont
00:26:23ayant accéléré le phénomène.
00:26:25Notre invité pour en parler et pour
00:26:27savoir si la discipline va pouvoir finalement
00:26:29se développer sur tout le
00:26:31territoire, Jean-Marc Lhermé, bonsoir.
00:26:33Bonsoir.
00:26:35Vice-président de la fédération, vous êtes en charge du
00:26:37haut niveau et de ce rugby à sept.
00:26:39La question est assez simple.
00:26:41On voit l'engouement, le show qu'ont fait
00:26:43les français, le parcours que sont en train de réaliser
00:26:45les françaises actuellement au stade
00:26:47de France. Est-ce que
00:26:49vous sentez déjà
00:26:51un frémissement
00:26:53de pratiquants et est-ce que vous êtes prêt ?
00:26:55Frémissement de pratiquants,
00:26:57c'est difficile à dire.
00:26:59C'est un peu tôt, on le concentrera à la rentrée
00:27:01mais en tout cas, on compte bien
00:27:03sur les très bons résultats
00:27:05de nos équipes à sept qui déjà
00:27:07étaient présents avant
00:27:09les JO puisqu'on a quand même deux équipes,
00:27:11une équipe garçon et une équipe fille qui sont
00:27:13une championne du monde
00:27:15des World Series sur la saison
00:27:17passée et l'équipe fille vice-championne
00:27:19avec effectivement une figure médiatique
00:27:21incontournable qui est Antoine Dupont.
00:27:23Donc ça a déjà mis pas mal de lumières
00:27:25sur cette saison.
00:27:27Et puis le boost incroyable
00:27:29des JO va sûrement
00:27:31et incontestablement
00:27:33amener des jeunes garçons et des jeunes filles
00:27:35à la pratique du rugby dès le mois de septembre.
00:27:37Monsieur le vice-président,
00:27:39Jean-Marc Lhermé, il y a Gilles Gancemin qui a une question pour vous.
00:27:41Une question média évidemment.
00:27:43Est-ce que vous pensez que ça va vous aider aussi
00:27:45à avoir des diffusions télé ?
00:27:47Parce que jusqu'ici on voyait plutôt le rugby à 15.
00:27:49Est-ce que Canal+,
00:27:51France Télévisions, vont être plus ouverts
00:27:53à diffuser le rugby à 7 ?
00:27:55Oui, ce serait très important
00:27:57pour développer
00:27:59et pour promouvoir cette compétition.
00:28:01Alors ça existe déjà, mais sur des canaux
00:28:03de diffusion assez...
00:28:05Oui, il y a l'équipe TV je crois de temps en temps.
00:28:07De temps en temps l'équipe TV, rugby pass,
00:28:09mais avec des audiences
00:28:11qui sont très intéressantes.
00:28:13Mais c'est vrai que le rugby à 7 a un format
00:28:15qui n'est pas toujours facile parce que ce sont
00:28:17des compétitions qui sont
00:28:19étalées sur plusieurs jours avec des matchs
00:28:21d'une durée de 7 à 10 minutes
00:28:23qui s'enchaînent
00:28:25les uns derrière les autres.
00:28:27Et c'est vrai que ce n'est pas forcément
00:28:29le format le plus favorable à la diffusion.
00:28:31Mais je pense qu'il y a vraiment un potentiel d'intérêt
00:28:33quand on voit aujourd'hui que nos séances
00:28:35de rugby à 7 remplissent le Stade de France
00:28:37pour les garçons, pour les filles,
00:28:39pour les matchs de poule, pour les matchs de phase finale.
00:28:41On est à 8 sessions. Les 8 sessions
00:28:43font le plein au Stade de France.
00:28:45Mais sans Dupont, vous n'avez pas peur que le soufflet retombe ?
00:28:47Mais chez les filles,
00:28:49il n'y a pas Dupont.
00:28:51Et pourtant, le stade est plein.
00:28:53L'engouement est présent.
00:28:55Antoine n'est qu'un
00:28:57amplificateur de phénomènes autour
00:28:59des garçons. Mais je pense que la machine
00:29:01est lancée grâce aux résultats,
00:29:03grâce au collectif aussi
00:29:05et puis grâce à Antoine Dupont.
00:29:07Mais Antoine Dupont, c'est vrai qu'on en parle beaucoup
00:29:09parce que c'est un joueur exceptionnel.
00:29:11Mais aujourd'hui, les résultats du 7
00:29:13sont aussi liés à un collectif qui travaille depuis
00:29:15plusieurs années. Et qui a besoin
00:29:17d'une étincelle, cette étincelle, Antoine Dupont.
00:29:19C'était au Stade de France.
00:29:21Philippe Cordé-Laurent, une question pour vous.
00:29:23Je vais sortir une boutasse qui dit que dans les filles, il n'y a pas Dupont.
00:29:25Mais on ne sait pas encore.
00:29:27On n'a pas été bien cherché.
00:29:29Mais il n'y a
00:29:31pas forcément de joueuses
00:29:33chez les filles qui se dégagent comme Antoine Dupont
00:29:35en termes d'image médiatique.
00:29:37Mais pourtant, il y a un collectif qui est très fort aussi.
00:29:39Alors là, ma question, moi, c'était
00:29:41est-ce que vous n'avez pas peur que finalement,
00:29:43le rugby à 7 va devenir un concurrent du rugby
00:29:45à 15 sur le développement au niveau des enfants,
00:29:47au niveau de l'engouement ?
00:29:49Non, pas du tout. Alors là, je n'ai aucune preuve là-dessus. Parce qu'en fait, c'est quand même
00:29:51deux disciplines qui sont
00:29:53très proches et qui sont très complémentaires surtout.
00:29:55C'est-à-dire que
00:29:57les mêmes clubs peuvent porter
00:29:59la discipline à 15 à 7. Alors, effectivement,
00:30:01il faut créer
00:30:03des compétitions, des tournois à 7.
00:30:05Et les joueurs vont
00:30:07soit pouvoir rester à 7, soit pouvoir
00:30:09basculer sur le 15. Ou même des joueurs du 15
00:30:11qui vont pouvoir revenir à 7. Donc, les passages,
00:30:13elles sont nombreuses. Et au contraire, je pense
00:30:15que la complémentarité fait
00:30:17que ça va vraiment profiter
00:30:19à tout le monde.
00:30:21Si demain, vous ouvrez votre nombre de licenciés entre
00:30:23le 7 et le 15, il va vous falloir plus
00:30:25de terrain, finalement ?
00:30:27En fait, pas forcément. Parce que
00:30:29là encore, je le dis, le travail
00:30:31il se fait en collaboration
00:30:33avec le 15. Donc, les créneaux, ils vont pouvoir se trouver.
00:30:35Et puis, il peut y avoir des entraînements communs
00:30:3715 à 7. Et puis après,
00:30:39des entraînements spécifiques 15 à 7
00:30:41et des compétitions spécifiques.
00:30:43Donc, vraiment, cette notion de complémentarité
00:30:45ne fait pas de soucis.
00:30:47Tant mieux.
00:30:49Jean-Marc Lhermé, les vrais voix des JO ont
00:30:51plein de questions à vous poser. Robert Leroux,
00:30:53qui était avec nous aussi, a une question à vous poser.
00:30:55Jean-Marc Lhermé. Oui, c'était une réaction
00:30:57par rapport au sport scolaire.
00:30:59Je trouvais que, à 7, c'est quand même peut-être
00:31:01plus pratique de faire ça en milieu
00:31:03scolaire et apprendre aux gamins
00:31:05les rudiments. Et le début
00:31:07du rugby,
00:31:09je trouve que c'est quand même plus facile
00:31:11de trouver 14 gosses
00:31:13qui jouent ensemble plutôt que 30.
00:31:15Alors, on a déjà une solution pour le
00:31:17scolaire qui s'appelle le rugby à 5.
00:31:19Alors, qui, lui, est forcément
00:31:21moins médiatisé parce qu'il n'y a pas de compétition
00:31:23comme il peut y avoir à 7 ou à 15.
00:31:25Mais, en termes d'entrée dans la pratique, et notamment
00:31:27pour le sport scolaire, le rugby
00:31:29à 5 est l'outil idéal. Et c'est
00:31:31grâce à cet outil-là qu'on arrive à développer
00:31:33et à introduire
00:31:35le rugby dans le monde scolaire.
00:31:37Et puis après, effectivement, c'est la porte
00:31:39d'entrée. Et après, les joueurs peuvent continuer
00:31:41avec le 7, avec le 15. Il y a même une pratique à 10
00:31:43qui existe. Donc,
00:31:45c'est le rugby avec l'idée de trouver
00:31:47pour chaque joueur, en fonction de sa morphologie,
00:31:49en fonction de son envie, de ses appétents,
00:31:51le rugby qui lui convient le mieux.
00:31:53J'ai trouvé de quoi
00:31:55valoriser le sport scolaire,
00:31:57en fait. On peut créer le rugby à 1.
00:31:59Comme ça, il est sûr de gagner. Le gamin,
00:32:01il est content de lui.
00:32:03Moi, j'avais
00:32:05une question aussi par rapport à ça.
00:32:07Et c'est une autre
00:32:09vraie voix des JO, Sébastien Delène,
00:32:11qui nous informe qu'il y a
00:32:13un club qui serait structuré seulement en France
00:32:15pour faire du 7, là, aujourd'hui.
00:32:17C'est le cas, Jean-Marc Lhermé ? Parce que, question très
00:32:19simple. Un gamin qui a vu ce qui
00:32:21s'est passé, là, à Paris,
00:32:23en septembre, il veut choisir un sport.
00:32:25Il ne veut pas aller tout de suite au 15.
00:32:27Il veut aller au 7. Est-ce que les clubs sont
00:32:29prêts ? Est-ce qu'il peut...
00:32:31Bien sûr. Alors, déjà,
00:32:33il y a plusieurs... Le 7
00:32:35existe déjà en France.
00:32:37Il y a un championnat ?
00:32:39On a anticipé un petit peu
00:32:41les JO au niveau
00:32:43de la Fédération française du rugby. Ça fait un an
00:32:45qu'on prépare l'héritage potentiel
00:32:47des JO. Et donc, on a mis en place
00:32:49à partir de la rentrée, des compétitions
00:32:51avec les ligues
00:32:53régionales qui sont dans l'obligation
00:32:55d'organiser pour tous les clubs
00:32:57des dates autour
00:32:59du 15, en complément du 15, dans la saison
00:33:01au minimum 4, qui vont être
00:33:03des dates de 7, qui vont venir s'additionner
00:33:05aux dates du 15 existantes.
00:33:07Et puis, on a aussi
00:33:09et là aussi, je tiens à faire une
00:33:11parenthèse autour de ça,
00:33:13c'est que le projet
00:33:157, il s'est monté
00:33:17avec la ligne nationale de rugby
00:33:19et notamment l'application des clubs
00:33:21qui ont mis certains
00:33:23joueurs. Alors, il y a certains joueurs de l'équipe
00:33:25de France qui sont en contrat avec la Fédération
00:33:27et puis il y en a d'autres qui comprennent ponctuellement
00:33:29dans les clubs. Et donc, c'est cette collaboration
00:33:31entre la FFR et la LNR qui a permis
00:33:33de faire grandir cette équipe et l'amener
00:33:35à la performance qu'elle a aujourd'hui.
00:33:37Et la ligne nationale de rugby, donc, qui gère
00:33:39les championnats
00:33:41professionnels de rugby, a créé
00:33:43depuis quelques années maintenant, une compétition
00:33:45professionnelle à 7, qui s'appelle
00:33:47l'Inextinso 7
00:33:49et qui implique toutes les équipes
00:33:51professionnelles
00:33:53avec 3 dates cet été
00:33:55plus une grande finale
00:33:57au mois de février. Donc, il y a vraiment des choses
00:33:59qui se mettent en place et qui sont en train de grandir
00:34:01autour du 7 et de faire la promotion du 7
00:34:03et qui amènent les joueurs
00:34:05à faire du 7. Demain, pour être très clair
00:34:07et répondre à votre question très clairement,
00:34:09il y a un jeune garçon ou une jeune fille
00:34:11qui se dit je veux faire du 7
00:34:13il va dans le premier club qu'il a
00:34:15à côté de chez lui et il aura l'opportunité
00:34:17grâce à des éducateurs de faire du 7
00:34:19et il aura des compétitions dans l'année
00:34:21pour faire du 7.
00:34:23Alors, il y a d'autres questions des vrais voix
00:34:25Pascal et Ouzan et ensuite
00:34:27Philippe Candeloro. Moi, justement,
00:34:29vous parliez tout à l'heure du format qui n'était pas
00:34:31facile. Alors, moi, la seule critique
00:34:33que j'ai à faire sur ce sport que je découvre
00:34:35complètement, et je tiens à préciser que j'étais
00:34:37un grand amateur de Gotlib et de Super Dupont
00:34:39et je crois qu'il a été à la hauteur en deuxième
00:34:41mi-temps
00:34:43dernièrement. C'est juste que je trouve
00:34:45que la compétition, pour moi, attention,
00:34:47elle est trop courte, 2 fois 7 minutes
00:34:49moi je verrais bien plutôt un 3 fois 7 parce que je trouve que
00:34:51la dimension sportive, en fait
00:34:53on est face à un sprint
00:34:55rugbistique
00:34:57mais, moi, il me manque un petit peu de
00:34:59d'écroulement en fin de match parce que
00:35:01je ne sais pas, le terrain est très
00:35:03grand mais je trouve que...
00:35:05Est-ce que ça c'est
00:35:07changeable ?
00:35:09Philippe Candeloro ?
00:35:11Ma question va rejoindre un petit peu ce que je vous demande,
00:35:13c'est que sur le développement musculaire, en fait, c'est un peu
00:35:15deux pratiques différentes parce qu'on court beaucoup plus
00:35:17plus vite, plus rapidement au rugby à 7
00:35:19qu'au rugby à 15.
00:35:21Jean-Marc Lhermé, est-ce qu'il y a des aménagements qui vont
00:35:23être faits ou pas ? Est-ce qu'il y a un gros différentiel ?
00:35:25On imagine que le cardio est totalement différent
00:35:27entre le 15 et le 7, évidemment, c'est la
00:35:29résistance physique.
00:35:31Déjà sur le format,
00:35:33déjà 2 fois 7, vous questionnerez les
00:35:35joueurs sur la façon dont ils terminent
00:35:37les matchs, sinon c'est un effort qui est absolument
00:35:39agréable, et il y a
00:35:41des vraies explosions, donc en fin de match
00:35:43on voit les joueurs qui sont complètement
00:35:45anéantis, alors il y a déjà des espaces
00:35:47parce que quand on joue à 7, contre 7
00:35:49sur un terrain normal, il y a naturellement plus d'espace
00:35:51en plus quand les joueurs sont fatigués
00:35:53à la fin du match, ça devient vraiment intéressant.
00:35:55Je pense que le format ne changera pas
00:35:57parce que vraiment ça marche, ce format
00:35:59la marche, et il est
00:36:01en train vraiment de
00:36:03s'inscrire sur la durée. Après,
00:36:05sur la différence entre le 15 et le 7,
00:36:07oui, effectivement, ce sont
00:36:09des morphotypes de joueurs
00:36:11qui sont différents, avec des qualités
00:36:13physiques qui sont différentes, mais il y a quand même
00:36:15un noyau dur de compétences qui sont les mêmes.
00:36:17Ce jeu autour de la balle aux balles,
00:36:19les passes, les rucks, les
00:36:21mêlées, les touches, il y a quand même
00:36:23un noyau commun, mais c'est vrai que
00:36:25ça ne s'adresse pas forcément aux mêmes joueurs.
00:36:27Maintenant, il y a des joueurs qui font les deux
00:36:29et des joueuses qui font les deux. Par exemple, on a
00:36:31des joueuses qui jouent en équipe de France à 7
00:36:33et en équipe de France à 15.
00:36:35Et on a des joueurs comme Dupont,
00:36:37on l'a vu, qui fait les deux
00:36:39et qui en plus
00:36:41grandit le 7
00:36:43au travers de son expérience 15 et grandit le
00:36:45cadre au travers de son expérience 7. Le joueur
00:36:47Antoine Dupont a évolué
00:36:49et je pense que le 7 l'a rendu encore
00:36:51meilleur dans la pratique
00:36:53du 15.
00:36:55Vous savez si les joueuses ont prévu une chorégraphie à la fin ?
00:36:57Si elles gagnent ?
00:36:59Est-ce que les joueuses ont prévu une chorégraphie
00:37:01si elles gagnent ?
00:37:03En fait, la chorégraphie, là aussi, il y a une petite...
00:37:05Il faut que je précise certaines choses. En fait,
00:37:07la chorégraphie, c'est pas
00:37:09les joueurs qui, pour s'amuser,
00:37:11ont décidé de faire une danse.
00:37:13Il se trouve que Jérôme Daré,
00:37:15qui est l'entraîneur du 7,
00:37:17a mis en place avec cette équipe-là des formes d'entraînement
00:37:19et de développement de compétences
00:37:21très innovants et notamment, ça fait plusieurs
00:37:23mois qu'il travaille
00:37:25avec la chorégraphie de Boulin Rouge
00:37:27pour travailler le rythme
00:37:29et le tempo. Parce que le rythme et le tempo,
00:37:31c'est une qualité dans le 7 qui est
00:37:33très importante.
00:37:35À 7, il faut être capable de reculer pendant
00:37:3710 secondes pour pouvoir à un moment accélérer
00:37:39et accélérer tous ensemble. Et donc, ils travaillent
00:37:41depuis des mois et des mois la danse
00:37:43avec cette chorégraphie.
00:37:45Ils ont fait des exercices avec les filles du Boulin Rouge.
00:37:47Et donc, ils ont voulu rendre honneur
00:37:49et remercier...
00:37:51On comprend pourquoi ils ont été assidus
00:37:53à vos entraînements
00:37:55sur le niveau de la danse.
00:37:57Et les filles, par contre, n'ont pas travaillé
00:37:59les mêmes choses. Peut-être qu'elles vont
00:38:01improviser quelque chose, mais ça sera pas
00:38:03symbolique d'un travail qu'elles ont effectué
00:38:05depuis des mois et qui les ont fait
00:38:07être encore plus forts comme les garçons.
00:38:09Alors, ne bougez pas Jean-Marc Leray, parce que vous passez sur le
00:38:11grill de nos vrais voix des JO.
00:38:13Depuis la Grande Motte, c'est notre auditeur du jour, c'est Philippe
00:38:15qui avait une question également, qui est fan de rugby,
00:38:17qui avait une question à vous poser aussi. On vous écoute
00:38:19Philippe. Moi, j'ai une question
00:38:21comment dire...
00:38:23Ça concerne les Jeux Olympiques et le rugby à 15.
00:38:25Je crois que
00:38:27le rugby à 15 a été retiré des Jeux Olympiques
00:38:29dans les années 20. Les dernières fois
00:38:31qu'il y a eu le rugby à 15 aux Jeux Olympiques,
00:38:33c'était à Paris dans les années 20.
00:38:35Ils avaient retiré le rugby parce qu'il y avait trop
00:38:37de bagarres, trop de... C'était une autre
00:38:39époque, c'était un sport violent.
00:38:41C'est toujours violent, mais à l'époque, c'était
00:38:43vraiment... Il y avait beaucoup plus de bagarres.
00:38:45Et la question est la suivante, est-ce que
00:38:47le rugby à 15 pourrait pas revenir aux Jeux
00:38:49Olympiques ? Parce que pour
00:38:51les vrais amateurs de rugby comme moi...
00:38:53Il vous manque un truc, je sens.
00:38:55En fait, c'est comme
00:38:57la cuisine ukrainienne.
00:38:59Pour moi, le rugby à 7, c'est les antipastilles.
00:39:01C'est-à-dire...
00:39:03Non.
00:39:05On peut pas tout avoir.
00:39:07On peut pas avoir les Jeux Olympiques,
00:39:09la Coupe du Monde de rugby...
00:39:11Jean-Marc Lhermé, qu'est-ce que vous répondez à ça ?
00:39:13Est-ce que le rugby à 15 a sa place dans le
00:39:15calendrier des JO ?
00:39:17C'est pas vous qui décidez déjà.
00:39:19Non, mais alors, j'en décide pas.
00:39:21Mais c'est compliqué, ne serait-ce au niveau du format.
00:39:23Parce qu'en fait, le rugby à 15,
00:39:25la compétition rugby à 15
00:39:27a un format qui nécessite
00:39:29un temps long de compétition.
00:39:31Une Coupe du Monde, par exemple, ça dure
00:39:33pratiquement deux mois.
00:39:35Parce qu'il faut un temps de repos minimum
00:39:37entre chaque match. Et donc, ça peut pas être
00:39:39intégré dans un format JO.
00:39:41Ou alors, c'est très compliqué à mettre en oeuvre.
00:39:43Et donc, ça...
00:39:45Je pense pas que le 15 revienne à court terme
00:39:47dans les JO. Et surtout qu'il y a le 7
00:39:49qui est déjà en place.
00:39:51Après, le discours
00:39:53qu'a eu votre auditeur
00:39:55sur le 7,
00:39:57c'est que... Alors, le 15,
00:39:59effectivement, pour ceux qui sont habitués au 15,
00:40:01ça reste quelque chose à part dans le rugby.
00:40:03Mais je conseillerais à Philippe d'essayer
00:40:05le 7. Et vraiment,
00:40:07c'est quelque chose qui est addictif.
00:40:09C'est vraiment un jeu particulier qui est ouvert
00:40:11à beaucoup plus de monde.
00:40:13Et qui permet aussi de s'amuser.
00:40:15C'est très complémentaire. C'est pas concurrentiel.
00:40:17Moi, je le sens vraiment comme une activité complémentaire.
00:40:19Robert Leroux, également.
00:40:21C'est que des médailles olympiques autour de la table.
00:40:23Donc, Robert Leroux a une question pour vous, Jean-Marc Lhermé.
00:40:25Ah, il faut que je la trouve, alors.
00:40:27C'était surtout une réaction,
00:40:29par rapport à ce que disait...
00:40:31Par rapport au timing,
00:40:33ce que disait Pascal,
00:40:35moi, ce qui m'a le plus gêné, Jean-Marc,
00:40:37c'était... Le rugby,
00:40:39c'est pas un sport de filou, on le sait.
00:40:41Il y a des règles, il y a des valeurs, etc.
00:40:43Mais, quand le temps s'écoule,
00:40:45et comme c'est très court,
00:40:47je me disais que, quand même,
00:40:49il y avait moyen de
00:40:51mettre la balle en touche,
00:40:53faire semblant d'être par terre.
00:40:55Mais, bref, faire couler le temps,
00:40:57alors que le format est quand même
00:40:59très rapide.
00:41:01Je pense que s'il y avait la même chose
00:41:03au foot, on verrait beaucoup moins
00:41:05d'action de jeu, en fait, pour être précis.
00:41:07Alors, juste pour être précis aussi
00:41:09sur cette gestion du temps, si vous regardez
00:41:11bien les matchs, en fait, vous avez un arbitrage
00:41:13qui est très dur
00:41:15avec ça. C'est-à-dire que dès qu'il y a un joueur
00:41:17qui donne l'impression de gagner du temps,
00:41:19il est sanctionné tout de suite et il y a pénalité.
00:41:21En fait, la notion de rythme
00:41:23est gérée par l'arbitrage et par les règles.
00:41:25Et donc, c'est pour ça qu'il y a très peu de temps,
00:41:27parce que c'est sanctionnable.
00:41:29Mais ce n'est pas un temps
00:41:31effectif, en fait.
00:41:33Il y a une partie en temps effectif.
00:41:35C'est temps effectif, Robert.
00:41:37Antoine Mazère a encore une question pour vous,
00:41:39Jean-Marc Lhermé.
00:41:41Oui, tout à l'heure, on parlait de Jérôme Darré
00:41:43qui annonçait aux joueurs, après le match,
00:41:45que c'était la fin
00:41:47pour lui de la tête de l'équipe de France.
00:41:49Florian Grille, hier, disait justement sur Sud Radio
00:41:51qui annoncerait qui sera
00:41:53le successeur de Jérôme Darré
00:41:55à la tête de l'équipe de France. Est-ce que vous pouvez nous dire
00:41:57un petit peu qui est-ce qui va reprendre
00:41:59le relais de Jérôme Darré
00:42:01et quelles seront surtout les nouvelles fonctions
00:42:03de Jérôme Darré qui, d'après ce qu'on a compris,
00:42:05devraient rester dans l'encadrement du rugby A7 français ?
00:42:07Bien sûr.
00:42:09Déjà, c'est l'occasion de saluer l'incroyable
00:42:11travail qu'a fait Jérôme Darré autour de cette
00:42:13équipe de France A7 depuis des années.
00:42:15Un investissement incroyable,
00:42:17des méthodes d'entraînement très particulières,
00:42:19la création d'un collectif
00:42:21fabuleux.
00:42:23Vraiment, chapeau à Jérôme pour ce qu'il a fait.
00:42:25Après, évidemment,
00:42:27ça fait quand même quelques mois
00:42:29qu'on discute avec lui sur l'après-JO.
00:42:31Il avait mis très tôt sa volonté d'arrêter
00:42:33l'après-JO et nous, notre volonté
00:42:35de le garder au regard de tout ce qu'il a apporté
00:42:37et des qualités qu'il peut avoir.
00:42:39Pour répondre à la première question,
00:42:41on n'a pas encore choisi
00:42:43le successeur, le futur entraîneur
00:42:45d'équipe de France parce qu'on veut le faire
00:42:47avec Jérôme. On a commencé à
00:42:49identifier des noms, il y a une préliste qui a été faite,
00:42:51mais le choix final se fera avec Jérôme. Comme Jérôme
00:42:53a été sur les dernières semaines très impliqué
00:42:55et qu'on ne voulait pas lui polluer
00:42:57l'esprit, entre guillemets,
00:42:59avec ces choses purement fédérales,
00:43:01on l'a laissé se concentrer sur les JO et maintenant
00:43:03on va faire le choix final de l'entraîneur
00:43:05et Jérôme va devenir le responsable
00:43:07du set
00:43:09masculin
00:43:11sur toutes les filières
00:43:13de formation,
00:43:15le développement
00:43:17des équipes de France Jeunes et la
00:43:19grande équipe. Il prend un peu de hauteur
00:43:21et il devient le manager.
00:43:23La méthode d'arrêt va insuffler au sein de la
00:43:25fédération, c'est bien ça que vous nous dites Jean-Marc.
00:43:27Ça va ruisseller.
00:43:29Ce n'est pas une méthode d'arrêt, c'est une méthode de développement.
00:43:31En tout cas, infusée.
00:43:33C'est quelqu'un qui apporte
00:43:35beaucoup d'innovation, qui a beaucoup de réflexion
00:43:37sur le jeu et on aimerait que
00:43:39beaucoup plus de structures
00:43:41au niveau de la fédération en profitent.
00:43:43Encore une question de la part de Philippe Candeloro.
00:43:45À l'arrivée du rugby à 7
00:43:47aux Jeux Olympiques, est-ce que c'était
00:43:49une question de quotas
00:43:51ou de contingents de personnes participant
00:43:53au jeu comme c'est le cas chez nous en patinage
00:43:55synchronisé, on n'est pas encore passé
00:43:57en discipline olympique parce qu'au début
00:43:59ça devait être 20, après ils ont dit ça va être 16
00:44:01parce que sinon ça ferait beaucoup
00:44:03trop de monde encore en plus à gérer sur ces sports
00:44:05d'équipe qui ont fait leur arrivée sur les Jeux.
00:44:07Au niveau
00:44:09du contingent de joueurs, il y a
00:44:1112 joueurs qui sont
00:44:13concernés par l'équipe
00:44:15en fait, en intégrant
00:44:17le turnover, les
00:44:19remplaçants, en cas de blessure
00:44:21comme ça s'est passé pour l'équipe de France, vous avez la possibilité
00:44:23d'en changer un. C'est ce qui s'est passé
00:44:25donc nous on a 13 joueurs qui ont été associés
00:44:27dans cette victoire-là.
00:44:29Comparé aux 15,
00:44:31il faudrait venir à combien ?
00:44:33A 30 joueurs.
00:44:35Les équipes c'est 30 joueurs.
00:44:37Donc ça fait
00:44:39beaucoup de gens à faire venir,
00:44:41en multiplié par toutes les équipes.
00:44:47Jean-Marc Lhermé, on va refermer cette
00:44:49parenthèse rugby si vous le voulez bien.
00:44:51Les filles, un petit
00:44:53focus sur leurs quarts de finale
00:44:55de ce soir.
00:44:57Comment elles sont ?
00:44:59Comment vous les avez trouvées ?
00:45:01Je suis au stade de France.
00:45:03Effectivement,
00:45:05elles ont fait une phase de poule
00:45:07idéale, je dirais, avec 3 très bons matchs,
00:45:093 victoires et elles tombent
00:45:11dans un tableau qui n'est pas facile
00:45:13parce qu'elles vont jouer
00:45:15le Canada en quarts de finale à 22h
00:45:17et
00:45:19après elles peuvent tomber sur l'Australie
00:45:21en demi-finale qui est le foudre de guerre,
00:45:23l'écouventail un peu de la compétition
00:45:25mais elles veulent gagner. Elles sont
00:45:27habitées par ça depuis des années donc elles doivent battre tout le monde
00:45:29quel que soit le niveau de la compétition
00:45:31et j'ai une grande confiance en elles.
00:45:33On va suivre ça évidemment sur
00:45:35Sud Radio, la radio du rugby
00:45:37et s'il y a une place en demi-finale, ça sera vivre en intégralité
00:45:39sur Sud Radio. Merci beaucoup
00:45:41Jean-Marc Lhermé pour cet éclairage et cet approfondissement
00:45:43de l'avenir du rugby
00:45:45à 7. Est-ce que
00:45:47les clubs sont prêts ?
00:45:49Vous étiez vice-président de la Fédération
00:45:51en charge justement du haut niveau
00:45:53et de ce rugby à 7.
00:45:55Avant de passer à notre quiz, petit point médaille
00:45:57Antoine Nazaire.
00:45:59Nouvelle médaille pour l'équipe de France
00:46:01la médaille de bronze en judo
00:46:03au moins de
00:46:0557 kilos
00:46:07pour Sarah Léonie-Sizic
00:46:09qui après sa défaite en demi-finale
00:46:11tout à l'heure au terme d'un golden
00:46:13stand de plus de 9 minutes
00:46:15elle est partie se ressourcer, elle était en pleurs
00:46:17après cette demi-finale perdue et là elle est en pleurs de joie
00:46:19parce qu'elle récupère une médaille olympique
00:46:21sa troisième médaille olympique après l'or
00:46:23et après l'argent du côté
00:46:25de Tokyo, c'est la médaille de bronze
00:46:27pour Sarah Léonie-Sizic donc une nouvelle médaille
00:46:29pour l'équipe de France.
00:46:31Une médaille pour le judo français
00:46:33on pense à nos vrais voies des JO
00:46:35Marie-Claire Restaud et Cathy Fleury
00:46:37Allez on s'arrête un court instant, vous avez révisé
00:46:39j'espère pendant le week-end, c'est l'heure du quiz des JO
00:46:41Philippe vous êtes prêt, vous êtes chaud comme on dit ?
00:46:43Vous êtes échauffé ?
00:46:45Moi je suis chaud ouais
00:46:47Il a chaud forcément
00:46:49Il a forcément chaud à la grande mode
00:46:51Vous allez nous dire avec qui vous allez jouer mais ça sera juste après ça
00:46:53à tout de suite. Voix des JO ce soir autour
00:46:55de la table Philippe Candeloro, Robert Leroux
00:46:57Pascal et Ouzan, Gilles Gansman, Antoine
00:46:59Mazère et notre auditeur Philippe
00:47:01Alors avec qui vous allez jouer
00:47:03pour ce JO, ce quiz
00:47:05ce JO pour les nuls
00:47:07Moi j'ai choisi Pascal
00:47:09Merci beaucoup
00:47:11J'espère que je vais m'assurer
00:47:13Pascal et d'ailleurs en face il y a
00:47:15Robert Leroux, Philippe Candeloro
00:47:17les questions c'est Antoine Mazère
00:47:19Gilles Gansman vous voulez jouer avec quelle équipe ?
00:47:21Moi je veux jouer avec Philippe
00:47:23Allez c'est parti, c'est l'heure du quiz
00:47:29Et on rappelle les règles
00:47:31juste avant de commencer
00:47:33il faut bien les règles validées par le CIO
00:47:35on le rappelle et l'organisation olympique
00:47:37il faut donner son prénom
00:47:39avant de répondre, on vous donne la parole
00:47:41et puis une fois qu'on vous a donné la parole
00:47:43vous avez le droit de donner votre réponse
00:47:45vous n'avez pas le droit de donner votre réponse avant
00:47:47J'ai cru qu'il fallait montrer son QR code
00:47:49avant de répondre
00:47:51Pas d'inquiétude
00:47:53On se concentre, c'est parti
00:47:55Vous vous rappelez des équipes, je vais vous donner les questions
00:47:57vous avez bien son prénom avant de répondre
00:47:59et après on vous donne la parole
00:48:01et si vous vous trompez dans la réponse, c'est à l'autre équipe de répondre
00:48:03Alors la première question, c'est parti
00:48:05Quelle est la plus grosse marque au judo ?
00:48:07Celle qui vous fait gagner 100 points d'un coup
00:48:09Pascal !
00:48:11Le Hippon !
00:48:13C'est rapide le clip
00:48:15Attention
00:48:17Là c'est une question un peu plus histoire, ça va aller très vite
00:48:19Léon Marchand a réalisé hier
00:48:21le record olympique du 400 mètres
00:48:23c'était la deuxième performance
00:48:25de tous les temps
00:48:27mais qui est le nageur qui a réalisé la première performance mondiale de tous les temps ?
00:48:29Philippe Felt
00:48:31Michael Phelps
00:48:33C'est une mauvaise réponse
00:48:35C'est Léon Marchand
00:48:37qui a ce record
00:48:39des championnats du monde de 2023
00:48:41en 4 minutes 0-2
00:48:43effaçant à la même occasion le dernier record de Michael Phelps
00:48:451-2-0
00:48:47Attention, la remontada peut-être
00:48:49Cette équipe
00:48:51Vous avez encore combien de questions Antoine ?
00:48:53On va voir le temps, on va voir en fonction du temps
00:48:55Comment s'appelle
00:48:57l'épreuve de VTT
00:48:59qu'a remporté Pauline Ferrand Prévost hier ?
00:49:01Pascal ! Le Cross !
00:49:03Non, c'est faux
00:49:05C'est presque ça
00:49:07Cross Country
00:49:09C'est une bonne réponse
00:49:11Victoire de Philippe Candeloro et Robert Leroux
00:49:13C'est Philippe qui a répondu
00:49:15C'est la dernière
00:49:17question
00:49:19En combien de secondes
00:49:21de son adversaire justement la française
00:49:23Sarah Léonissinic
00:49:25pour se qualifier en quart de finale ?
00:49:277
00:49:29Non, c'est un petit peu plus
00:49:3110
00:49:338
00:49:35C'est un petit peu plus
00:49:379 secondes
00:49:39Moi je dis Gilles
00:49:41Je ne sais même plus mon prénom
00:49:43Et on va réécouter justement
00:49:45On va réécouter les commentaires de Rodolphe Godin
00:49:47et Amélie Odéol, c'était ce matin sur France 2
00:49:49La japonaise triple championne du monde junior
00:49:51la dernière fois d'ailleurs, c'était
00:49:53face à Sarah Léonissinic
00:49:59Il fallait être accroché
00:50:01Sarah Léonissinic qui justement, on vient d'en parler, vient de remporter
00:50:03la médaille de bronze à l'équipe de France
00:50:05On se rappelle mieux quand on voit
00:50:07Moi je n'ai pas vu l'événement de ce matin
00:50:09justement
00:50:11J'étais occupé des tâches ménagères
00:50:13Si il y avait les Jeux Olympiques
00:50:15des tâches ménagères, je pense que je ne serais pas mauvais
00:50:17Médaille d'argent
00:50:19Dans quelle discipline ?
00:50:21Moi je suis le décathlon des tâches ménagères
00:50:25Et moi je l'ai vue
00:50:27et j'ai été complètement scié par la manière dont elle l'a déposée
00:50:29parce qu'elle a été très vite
00:50:31mais presque délicatement, elle lui a mis les deux épaules au sol
00:50:33et l'autre elle refusait avec ses jambes
00:50:35enfin c'était terrible
00:50:37Voilà, ça fait partie de ces médailles
00:50:39qui rentrent dans le compteur des médailles de l'équipe de France Olympique
00:50:41On continue dans un instant après l'info, la météo
00:50:43parce qu'il est bientôt 18h
00:50:45Les vraies voix des JO ce soir autour de la table
00:50:47Robert Leroux, Pascal Housan,
00:50:49Philippe Candeloro, Gilles Gansman et Antoine Mazère
00:50:51On va s'intéresser à cette folie bleue
00:50:53qui s'est emparée
00:50:55des folies des JO qui s'est emparée, semble-t-il
00:50:57de Paris, à tout de suite
00:50:59Sud Radio
00:51:01Parlons vrai
00:51:03Les vraies voix Sud Radio
00:51:0517h, 19h
00:51:07Christine Bouillaud
00:51:09C'est les vraies voix des JO jusqu'à
00:51:1119h tous ensemble
00:51:13Ce soir autour de la table, Philippe Candeloro
00:51:15vice-champion du monde de patinage
00:51:17double médaille aux JO quand même
00:51:19Robert Leroux, médaille de bronze par équipe
00:51:21aux JO d'Atlanta
00:51:23Pascal Housan, quadruple champion du monde
00:51:25de tumbling et président de ce
00:51:27collectif des champions des champions français
00:51:29qui nous accompagne sur Sud Radio pendant toute la durée
00:51:31des JO de Paris
00:51:33Nous avons également Gilles Gansman, journaliste média
00:51:35à Sud Radio et Antoine Mazère, journaliste
00:51:37sportif à Sud Radio
00:51:39Alors dans un instant, on va revenir
00:51:41avec notre débat sur cette
00:51:43folie qui s'est emparée malgré
00:51:45tout ce qu'on a pu prédire
00:51:47pour les JO de Paris, autour de ces JO
00:51:49de Paris
00:51:51avec tout simplement des stades
00:51:53pleins, on l'a dit, avec des audiences
00:51:55records, on va voir ça avec vous
00:51:57Gilles, dans un instant
00:51:59Est-ce que vous êtes surpris de cette
00:52:01JO mania qui semble saisir
00:52:03en tous les cas la capitale, peut-être
00:52:05le reste de la France, c'est à vous de nous le dire
00:52:07aussi de votre côté au 0826 300
00:52:09mais également
00:52:11sur les réseaux sociaux, avant cela
00:52:13un site qui fait
00:52:15le carton et notamment sur les réseaux
00:52:17sociaux avec les photos, on va dire
00:52:19un site iconique de Paris
00:52:21c'est le skatepark de la Concorde
00:52:23où on retrouve notre reporter Clément
00:52:25à Rion, vous avez passé
00:52:27bonsoir mon cher Clément, comment ça va ?
00:52:29Il y a de la musique derrière !
00:52:31J'espère que vous m'entendez, il y a de la musique en effet
00:52:33Justement, musique
00:52:35sport skateboard
00:52:37des sports nouveaux, des sports
00:52:39emblématiques aussi
00:52:41de la jeunesse, comment ça s'est
00:52:43passé votre journée, racontez-nous
00:52:45Alors déjà, on est quand même, faut le dire
00:52:47sans doute sur l'un des plus beaux lieux
00:52:49de ces jeux olympiques, en pleine place de la
00:52:51Concorde, vous l'avez dit dans les tribunes
00:52:53on a tout simplement la petite vue sur la tour Eiffel
00:52:55on est à côté de la Vasque olympique
00:52:57tout va bien et que dire
00:52:59de ce parc urbain, les rampes, les escaliers
00:53:01de la haute voltige, du grand spectacle
00:53:03des skateurs avec casquette à l'envers
00:53:05sur la tête avec beaucoup de styles
00:53:07vous l'imaginez, casque de musique également
00:53:09sur la tête entre chaque passage
00:53:11et un public qui vient de partout
00:53:13et qui est comblé des américains, des brésiliens
00:53:15des japonais, c'est la finale
00:53:17en ce moment entre les 8 meilleurs qui se sont
00:53:19qualifiés dans l'après-midi
00:53:21le stade est plutôt plein, Christine
00:53:23on est proche des 4000 spectateurs
00:53:25ici à la place de la Concorde
00:53:27On attendait aussi des français
00:53:29je crois aujourd'hui, ça n'a pas forcément
00:53:31souri pour eux malheureusement
00:53:33c'est la grosse déception du jour
00:53:35j'espérais, j'espérais pouvoir
00:53:37vous donner des bonnes nouvelles des français
00:53:39c'est pas le cas, on attendait Aurélien Giraud
00:53:41qui avait annoncé qu'il visait la médaille d'or
00:53:43et bien il s'est complètement loupé
00:53:45il a manqué la grande majorité de toutes
00:53:47ses figures, le français
00:53:49beaucoup trop tendu, pris par l'enjeu
00:53:51visiblement, il a terminé
00:53:53les qualifications cet après-midi très énervé
00:53:55il a même brisé sa planche de skate pour finir
00:53:57et puis on a eu Vincent Milou
00:53:59alors lui, il a fait le show cet après-midi
00:54:01il a régalé tout le monde, il a joué avec le public
00:54:03il a pris toute cette énergie
00:54:05avant chaque figure, le landais qui était qualifié
00:54:07pour la finale, jusqu'à la dernière minute
00:54:09et puis à la dernière seconde
00:54:11le Slovaque, Richard Thury
00:54:13lui chip la place en finale sur son
00:54:15dernier saut, donc voilà, finalement
00:54:17pas de français en finale, on avait des
00:54:19grandes chances de médaille ici à la place de la Concorde
00:54:21et bien finalement, c'est raté Christine
00:54:23pour l'instant, deux américains
00:54:25en tête sur le concours et ce
00:54:27Richard Thury, le Slovaque, qui est pour l'instant
00:54:29en troisième. Voilà, un concours
00:54:31très technique, merci mon cher Clément
00:54:33et bonne soirée, du côté de la
00:54:35Concorde et ce skatepark
00:54:37c'est quand même
00:54:39des sports qui sont déjà
00:54:41télégéniques, qui sont hyper branchés
00:54:43Philippe Candeloro, Robert Leroux
00:54:45Pascal Ouzan et Gilles, on va en parler
00:54:47tout de suite, c'est quand même sympa, non ?
00:54:49On a eu du mal à les accepter, j'ai l'impression
00:54:51ces sports-là, les nouveaux sports qui sont arrivés
00:54:53parce qu'ils en ont mis d'autres à la rue, aussi
00:54:55comme le karaté par exemple
00:54:57donc on a du mal à s'habituer
00:54:59puisque c'est du sport urbain
00:55:01donc dès qu'on commence à mettre des règles
00:55:03dans du sport urbain en général, ça ne plaît pas
00:55:05forcément aux pratiquants, mais il faut
00:55:07reconnaître que le site, déjà, où se passe
00:55:09cette compétition est extraordinaire, moi je suis
00:55:11passé devant il n'y a qu'un jour et c'est
00:55:13vrai que ça a de la gueule, toutes ces tribunes
00:55:15et puis j'imagine quand elles sont pleines et que
00:55:17il y a de l'effervescence pour supporter, pas seulement
00:55:19les français, parce qu'on parle de l'engouement
00:55:21de ces Jeux Olympiques
00:55:23mais même, il y a peut-être 70%
00:55:25de français dans les stadiums, peut-être un peu
00:55:27moins, mais le reste, en fait, des gens suivent
00:55:29l'engouement des français
00:55:31qui font des médailles ce soir-là, quoi
00:55:33j'ai vu hier sur la médaille
00:55:35de Marchand, c'était extraordinaire, parce qu'il n'y avait pas
00:55:37que des français, parce qu'on se dit, ça c'est bizarre
00:55:39ça roule très bien en ce moment dans Paris
00:55:41Petit bémol de mon collègue
00:55:43le sport est assez extraordinaire
00:55:45un petit reproche à France Télévisions
00:55:47qui n'explique pas les règles
00:55:49c'est-à-dire qu'il dit des mots super compliqués
00:55:51de writers, de choses
00:55:53comme ça, alors, très bien, eux
00:55:55connaissent leur sport, mais moi je ne connais pas du tout
00:55:57le skate, et du coup, je trouve que
00:55:59il devrait avoir un petit film de temps en temps
00:56:01didactique qui explique les règles
00:56:03comment ça fonctionne, pourquoi
00:56:05et c'est valable sur plusieurs sports où on les
00:56:07regarde, mais il nous manque un peu
00:56:09de décoder des sports
00:56:11vous qui avez commenté le patinage
00:56:13c'est vrai que... C'est pareil pour chez nous
00:56:15en fait, on ne prend pas le temps, souvent
00:56:17en amont de la compétition, parce que quand la compétition
00:56:19a démarré, c'est difficile de prendre 5 minutes
00:56:21pour expliquer ce qu'est un triple axel
00:56:23ou un salco, ou un bout de piqué, les gens ne retiennent pas
00:56:25forcément, mais c'est vrai que dans certains sports
00:56:27où les figures sont bien différenciées
00:56:29parce qu'il y a de la rampe, il y a du jump
00:56:31c'est facile à repérer, ils sont peut-être codifiés aussi
00:56:33il y a des terminologies qui sont
00:56:35relativement spécifiques, par exemple en acrobatie
00:56:37si vous prenez le trampoline, toutes les figures
00:56:39sont résumées, c'est-à-dire que si vous
00:56:41devez expliquer exactement ce que fait le gars en l'air
00:56:43c'est-à-dire, double salto
00:56:45une vrille dans le premier, une vrille dans le deuxième
00:56:47non mais expliquez les points, comment on marque des points
00:56:49comment on gagne
00:56:51c'est surtout comment on gagne
00:56:53Robert Leroux, parce que par exemple je sais que dans
00:56:55toutes les disciplines de l'escrime, c'est vrai que
00:56:57pour le grand public
00:56:59visuellement c'est compliqué
00:57:01le fleuret, le sabre
00:57:03le fleuret, le sabre
00:57:05je suis assez d'accord avec les petits formats
00:57:07très pédagogiques
00:57:09qu'il faudrait mettre, mais je crois que j'en ai
00:57:11vu sur d'autres JO
00:57:13où l'effort avait été fait
00:57:15et moi je suis concerné
00:57:17ma discipline et mon sport sont concernés
00:57:19parce que l'escrime
00:57:21c'est quoi la différence entre fleuret, épée,
00:57:23sabre, déjà, basiquement
00:57:25on touche, quelles sont les différences
00:57:27et moi souvent, je réponds
00:57:29à des amis, alors c'est quoi, toi c'était quoi
00:57:31oui c'était épée, alors c'est quoi la différence
00:57:33donc ça
00:57:35ça serait bien, avec des petits formats très
00:57:37simples, pas besoin d'en faire des
00:57:39des infographies, parce qu'il y a de quoi faire
00:57:41aussi en amont, ils auraient pu être
00:57:43préparés, parce que surtout pour ces nouvelles
00:57:45disciplines, Gilles, et là je me tourne vers Pascal
00:57:47et Ouzan sur notamment ce qu'on appelle le breakdance
00:57:49qui va arriver aussi très rapidement
00:57:51et qui sera très télégénique
00:57:53il va falloir expliquer ce que
00:57:55puisque c'est artistique
00:57:57c'est très compliqué parce qu'il y a des notes techniques et artistiques
00:57:59donc ça va être comme chez nous, ça va être le bazar
00:58:01non mais ça va être d'autant plus compliqué
00:58:03je sais pas si vous avez vu, mais au plongeon déjà
00:58:05quand on fait un plongeon, on lève le bras
00:58:07on met une note, on sait absolument pas à quoi ça
00:58:09correspond, en dehors de l'entrée à l'eau, de la figure qui a été
00:58:11faite, ou les pénalités qui puissent y avoir
00:58:13et le breakdance, moi ce qui me dérange un peu
00:58:15c'est qu'ils deviennent olympiques
00:58:17mais ça reste du... c'est presque à l'applaudimètre
00:58:19c'est à dire qu'on va avoir 5 juges
00:58:21qui vont lever, qui vont dire je vote pour
00:58:23un tel, 3 voix contre 2
00:58:25mais on sait pas vraiment effectivement pourquoi
00:58:27ou les figures imposées ou autre
00:58:29mais alors notre réalisateur Maxime m'indique
00:58:31que sur le site
00:58:33Lumely de France Télévisions et sur
00:58:35France.tv, il y a des petits guides pour chaque sport
00:58:37donc voilà. Je voulais juste rajouter
00:58:39quelque chose pour la performance
00:58:41des skaters aujourd'hui
00:58:43il faut être indulgent parce que je crois
00:58:45qu'ils découvrent ce que c'est que l'olympisme
00:58:47je veux dire, bon ils ont des grandes compétitions
00:58:49comme les X-Games
00:58:51oui mais c'est très récent
00:58:53mais les américains aussi découvrent
00:58:55le skatogy
00:58:57les américains ils ont carrément des infrastructures
00:58:59qui leur permettent de s'entraîner 4h ou 5h
00:59:01par jour
00:59:03et puis le public des jeux
00:59:05c'est une pression en plus par rapport à
00:59:07peut-être aux X-Games ou aux FISE
00:59:09D'abord à la famille
00:59:11On va envoyer un petit message
00:59:13à France Télévisions s'ils peuvent corriger le titre
00:59:15Ecoutez ce que vous étiez en train de parler
00:59:17mais sur Lumely et sur
00:59:19france.tv.fr ce que me disait Maxime
00:59:21vous pouvez retrouver un guide
00:59:23de tous les sports si vous allez les chercher
00:59:25mais ils devraient mettre des extraits à l'antenne
00:59:27Allez on s'arrête juste un instant
00:59:29et on se retrouve rapidement
00:59:31pour continuer notre discussion avec nos vrais
00:59:33voix des JO ce soir, Philippe Candeloro
00:59:35Robert Leroux, Pascal Ehouzan
00:59:37On va parler bien sûr des coulisses
00:59:39un petit peu, leurs coups de coeur et leurs coups de gueule
00:59:41et ensuite ce débat sur
00:59:43y a-t-il réellement une folie des JO
00:59:45qui a démarré ou est-ce que c'est
00:59:47pas encore tout à fait le cas et si oui
00:59:49est-ce que vous êtes surpris ? Vous pouvez même
00:59:51nous appeler 0826 300 300
00:59:53A tout de suite !
00:59:55Les vraies voix Sud Radio
00:59:5717h-19h Christine Bouillaud
00:59:59Avec les vraies voix des JO ce soir autour de la table
01:00:01les vraies voix du
01:00:03collectif des champions et des champions
01:00:05France c'est Philippe Candeloro, Robert Leroux
01:00:07Pascal Ehouzan, nous accompagne aussi
01:00:09Gilles Gansman, journaliste média Sud Radio
01:00:11Antoine Mazer, c'est l'heure du côté pile
01:00:13et côté face de ces JO
01:00:15Comment c'est vous ? On va parler de triathlon
01:00:17forcément, on en parle depuis des semaines
01:00:19et parce que c'est demain l'épreuve
01:00:21de triathlon, et une petite mauvaise nouvelle
01:00:23c'est que le second entraînement du triathlon des
01:00:25JO a été annulé en raison
01:00:27de la pollution dans la Seine
01:00:29la première épreuve de triathlon donc on le disait
01:00:31ça doit se tenir demain, le second entraînement
01:00:33dans la Seine prévu aujourd'hui
01:00:35ce matin a également été annulé
01:00:37en raison de la pollution de l'eau, malgré tout
01:00:39les organisateurs demeurent confiants
01:00:41dès l'été dernier, on se rappelle que Tony Estanguet
01:00:43a assuré qu'il n'y a pas de solution
01:00:45de déplacement de l'épreuve
01:00:47et que le triathlon aura bien lieu dans la Seine
01:00:49s'il n'a pas lieu demain
01:00:51il sera reporté alors à jeudi
01:00:53si les épreuves doivent être reportées
01:00:55de jour en jour et que la situation perdure
01:00:57une dernière solution pourrait être
01:00:59imposée aux organisateurs
01:01:01l'annulation de la partie natation du triathlon
01:01:03le règlement prévoit que l'on peut
01:01:05passer en duathlon
01:01:07avec seulement la course et le vélo
01:01:09c'est n'importe quoi
01:01:11ça ne ressemble à rien
01:01:13ils se sont déjà baignés dans une Seine
01:01:15polluée et puis il y a eu des triathlons
01:01:17qui n'étaient pas olympiques
01:01:19mais là c'est avec l'eau
01:01:21qui est tombée
01:01:23et là il y a fait un très beau
01:01:25il a pris soin de lui
01:01:27il est toujours vivant
01:01:31ce qui me dérange
01:01:33à fond là-dedans
01:01:35c'est l'athlète
01:01:37vous imaginez que le mec doit faire une compétition demain
01:01:39peut-être que tu ne vas faire que deux épreuves
01:01:41il ne peut pas s'entraîner
01:01:43c'est incroyable
01:01:45dans le site dans lequel il doit concourir
01:01:47des fois on n'avait pas accès
01:01:49à la patinoire de compétition
01:01:51deux jours avant la compétition
01:01:53c'était difficile
01:01:55donc là j'imagine
01:01:57que pour le triathlon c'est exactement pareil
01:01:59pourtant Anne Hidalgo n'est pas décédée
01:02:01elle s'est baignée
01:02:03dans les tribunes
01:02:05l'eau était moins polluée quand elle s'est baignée
01:02:07c'est pour ça qu'elle y est allée
01:02:11Philippe, ils ont nagé deux minutes
01:02:13dans la Seine
01:02:15les autres vont prendre la tasse
01:02:17d'où l'intérêt de faire Robert Leroux
01:02:19des sports en salle
01:02:21on est tranquille
01:02:23l'histoire du duathlon c'est affligeant
01:02:25ce n'est pas le même sport
01:02:27qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
01:02:29et qu'on balance ça en disant
01:02:31c'est pas grave ce sera la solution ultime
01:02:33c'est catastrophique
01:02:35vous allez me dire
01:02:37qu'ils ont déplacé Avers-sur-Marne
01:02:39pour la natation
01:02:41si on raisonne comme ça
01:02:43s'il y avait eu trop de vent
01:02:45au kayak on enlevait les poteaux
01:02:47il n'y avait plus de problème
01:02:49il est possible
01:02:51de délocaliser l'épreuve
01:02:53de natation
01:02:55de l'eau vive qui pourrait être déplacée
01:02:57en triathlon comme il y a d'autres épreuves
01:02:59elles ne peuvent pas être déplacées
01:03:01dans un autre endroit
01:03:03c'est pour ça qu'il n'y a pas d'autre problème
01:03:05on va sur la pollution de la Seine
01:03:07jour après jour
01:03:09on parlait tout à l'heure de la chaleur et de la canicule
01:03:11Île-de-France Mobilité, la RATP et Transilien SNCF
01:03:13notamment vont proposer des briques d'eau
01:03:15aux voyageurs pour le confort
01:03:17de ces voyageurs et des spectateurs attendus
01:03:19sur les transports pour se rendre
01:03:21notamment sur les sites olympiques
01:03:23plus de 2,5 millions de briques d'eau
01:03:25seront prévues pour les voyageurs
01:03:27et également plus de 94 stations de gare francilienne
01:03:29seront équipées de fontaines à eau
01:03:31sur l'ensemble du réseau
01:03:33et le site Atlantica des Américains
01:03:35vous savez qu'ils ont un site particulier
01:03:37ils l'ont invité ce matin sur Sud Radio
01:03:39ils indiquaient sur Sud Radio
01:03:41qu'ils avaient commandé
01:03:43une tonne 5 de glaçons
01:03:45sous les Américains
01:03:47ils ne peuvent pas être indigés
01:03:49ils ont commandé
01:03:51c'était ce matin
01:03:53avec l'émission
01:03:55avec Thierry Guerrier
01:03:57où ils ont expliqué ça
01:03:59aux Américains
01:04:012 millions de briques d'eau
01:04:03plus une tonne 5 de glaçons dans la Seine
01:04:05pourquoi tous ces glaçons Robert Leroux ?
01:04:07parce qu'en fait ils se font des bains de glace
01:04:09pour la récupération
01:04:11c'est formidable
01:04:13c'est pas nouveau
01:04:15déjà quand on était au village
01:04:17à côté d'eux
01:04:19ils se plongeaient dedans pour la récupération
01:04:21il faut les stocker les glaçons ?
01:04:23je ne travaille pas
01:04:25chez Atlantica
01:04:27les glaçons sont stockés à la patinoire de Franconville
01:04:29juste à côté donc il n'y a pas de problème
01:04:31j'ai visité
01:04:33ce site Atlantica
01:04:35il est fabuleux
01:04:37je trouve ça
01:04:39plus convivial et presque mieux que l'INSEP
01:04:41il y a toutes les infrastructures
01:04:43sportives
01:04:45en plus de récupération
01:04:47vraiment il y a des sites
01:04:49extraordinaires
01:04:51l'endroit où il ne fait pas bon vivre
01:04:53pour les athlètes c'est le village olympique
01:04:55qui n'est pas climatisé
01:04:57il y a des petits problèmes
01:04:59les bus qui amènent les athlètes
01:05:01pour des raisons de sécurité
01:05:03les vitres sont scellées
01:05:05pour pas qu'il y ait
01:05:07de soucis ou que des objets
01:05:09passent par les fenêtres si elles sont ouvertes
01:05:11du coup il fait très chaud
01:05:13il n'y a pas de clim dans les bus qui amènent
01:05:15c'est ce qu'on dit les coréens
01:05:17il y a un article dans le Parisien
01:05:19qui explique que les coréens
01:05:21ont décidé d'aller prendre un hôtel
01:05:23près du site de compétition
01:05:25pour éviter à la fois le trajet
01:05:27et puis parce que dans leur chambre
01:05:29il faisait trop chaud
01:05:31il y a eu beaucoup de contestations
01:05:33du fait que l'immeuble
01:05:35n'est pas climatisé
01:05:37vous imaginez celui qui a trop chaud dans sa chambre
01:05:39et qui tire tellement qu'il fait fondre le carton
01:05:41sur lequel il a mangé
01:05:47ça c'est dit
01:05:49une dernière petite info
01:05:51moins joyeuse c'est la DJ française
01:05:53Barbara Butch qui a participé
01:05:55à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris
01:05:57vendredi, on se rappelle
01:05:59elle a annoncé aujourd'hui déposer plainte
01:06:01pour cyber harcèlement
01:06:03pour rappel elle était placée
01:06:05avec ses platines au centre de la passerelle
01:06:07l'artiste de 43 ans
01:06:09était accompagnée notamment des drag queens françaises
01:06:11Nicky Doll, Paloma et Pish
01:06:13ainsi que du danseur étoile Germain Louvet
01:06:15sur Instagram son avocate dénonce
01:06:17qu'elle est menacée de mort, de torture, de viol
01:06:19et également visée par de nombreuses injures
01:06:21à caractère antisémite, homophobe
01:06:23sexiste et grossophobe
01:06:25pourquoi c'était pas la
01:06:27je trouve que c'était pas celle qui était peut-être
01:06:29le plus à critiquer
01:06:31parce qu'elle représentait Jésus
01:06:33à la place de Jésus
01:06:35comme le pauvre danseur
01:06:37il y a une photo qui circule en ce moment
01:06:39en fait c'est un trou dans le côlon
01:06:41on a l'impression que c'est un testicule
01:06:43qui sort
01:06:45et alors qu'est-ce qu'on dit quand Jamel
01:06:47il voit Zizou, il fait Zizou Christ
01:06:49bon c'est
01:06:51Gilles, vous étiez à la cérémonie
01:06:53moi j'étais à la cérémonie d'ouverture
01:06:55en vrai, parce qu'on vous a vu à la télé
01:06:57quelle chance
01:06:59c'était assez incroyable, j'étais bien pressé
01:07:01et ce qui était assez étonnant
01:07:03de découvrir du monde entier ce que je vous ai dit
01:07:05quand j'ai fait le direct vendredi
01:07:07d'avoir toutes ces nationalités
01:07:09vous savez quoi, ils ont ri à deux endroits
01:07:11ils ont ri quand ils ont vu Jamel
01:07:13seul dans le stade
01:07:15quand il a fait
01:07:17et donc ça veut dire que
01:07:19le rire est international
01:07:21ils étaient très impressionnés de voir Zidane
01:07:23pourtant il y avait des Mexicains, des Argentins
01:07:25donc des populations de football
01:07:27ça a été vraiment
01:07:29quelque chose de très fort dans les tribunes
01:07:31et le deuxième moment où tout le monde a ri
01:07:33et était en communion, c'était avec les Mignons
01:07:35quand les Mignons sont arrivés sur l'écran
01:07:37alors que beaucoup de Français se sont demandé
01:07:39qu'est-ce que les Mignons viennent foutre là
01:07:41parce qu'on ne nous avait pas expliqué avant
01:07:43c'est-à-dire que l'inventeur des voix des Mignons en fait est Français
01:07:45et une partie des dessins
01:07:47c'est une création française les Mignons
01:07:49et ça aussi
01:07:51il y a eu une communion autour de tout ça
01:07:53c'était amusant de voir les deux moments les plus forts
01:07:55qui avaient fait rire les tribunes
01:07:57à ce moment-là
01:07:59j'ai beaucoup d'amis américains
01:08:01qui m'ont écrit en disant
01:08:03c'est quoi cette cérémonie, on dirait une cérémonie de Los Angeles
01:08:05dans 4 ans et pas française
01:08:07pourquoi ?
01:08:09parce que c'était très show-off
01:08:11et pas assez français
01:08:13on n'a pas montré ce qu'on avait de mieux en France
01:08:15mais plutôt sur lequel on était porté
01:08:17sur l'avenir peut-être
01:08:19soit disant on était fun
01:08:21parce qu'on savait tout faire
01:08:23le coq qu'on a vu au rugby
01:08:25lors de la coupe du monde du rugby
01:08:27dans les deux cadres
01:08:29c'était un peu
01:08:31la baguette, le vin
01:08:33moi j'ai bien aimé la série
01:08:35moi j'ai une liste complète
01:08:37j'ai noté plein de trucs
01:08:39j'ai forcément
01:08:41un avis artistique
01:08:43parce que je fais un métier artistique
01:08:45on va y revenir avec vos coups de coeur
01:08:47vous voulez bien qu'on s'arrête
01:08:49on me dit qu'il faut qu'on fasse une petite pause
01:08:51avec ce sujet-là
01:08:53ceux qui payent
01:08:55mon brave monsieur
01:08:57et nous non plus
01:08:59passez vos retraites
01:09:01faites des dons
01:09:03on est avec Philippe Candeloro
01:09:05Pascal Houssan, Robert Leroux, Gilles Gansman
01:09:07Antoine Mazère, on est ensemble jusqu'à 19h
01:09:09à tout de suite
01:09:11les vrais voix des JO
01:09:13avec les membres du collectif des championnes et champions
01:09:15français
01:09:17Philippe Candeloro, Robert Leroux, Pascal Houssan
01:09:19Gilles Gansman et Antoine Mazère
01:09:21messieurs c'est l'heure de vos coups de coeur
01:09:23et de vos coups de gueule
01:09:25on a déjà un peu abordé les choses
01:09:27on va essayer de répartir la parole
01:09:29impossible
01:09:31je prends tout pour moi
01:09:33vos coups de coeur et vos coups de gueule
01:09:37on va commencer avec Gilles Gansman
01:09:39avec un coup de gueule
01:09:41j'ai un coup de gueule contre un judoka algérien
01:09:43qui a eu une petite astuce pour se faire retirer du tableau
01:09:45parce qu'il se trouvait
01:09:47confronté à un judoka israélien
01:09:49et donc pour éviter de concourir
01:09:51il a pris 400 grammes
01:09:53et à la pesée, comme il était beaucoup plus gros
01:09:55il est passé dans une autre catégorie
01:09:57et donc ça a été annulé
01:09:59l'algérien s'appelle Messaoud Redouane Driss
01:10:01alors il faut savoir que
01:10:03aux jeux olympiques de Tokyo
01:10:05un autre algérien
01:10:07Fethi Nourine
01:10:09avait déclaré forfait
01:10:11car il devait affronter ce même adversaire
01:10:13israélien
01:10:15je trouve que la politique
01:10:17ne devrait pas se mêler de ça
01:10:19et donc
01:10:21mon coup de gueule c'est
01:10:23utiliser une astuce
01:10:25pour ne pas dire
01:10:27qu'on ne veut pas être face à lui
01:10:29la bouffe était bonne, il a pris une double ration
01:10:31il n'a pas fait gaffe au poids
01:10:33par contre il va se faire éclater
01:10:35à la catégorie d'au-dessus
01:10:37parce qu'il n'est pas inscrit
01:10:39sa participation a été annulée
01:10:41parce qu'il était
01:10:43à la pesée trop gros
01:10:45et en plus il ne pense pas à celui
01:10:47qui a empêché de faire les jeux à sa place
01:10:49c'est un peu égoïste
01:10:51Philippe Candeloro
01:10:53qui est venu avec une feuille longue
01:10:55je vais essayer de synthétiser
01:10:57c'est sur la cérémonie
01:10:59surtout la cérémonie d'ouverture
01:11:01globalement on a une belle cérémonie
01:11:03heureusement on a
01:11:05Céline Dion à la fin qui casse la baraque
01:11:07et qui fait chier à aller tout le monde
01:11:09le cheval mécanique sur l'eau
01:11:11fabuleux
01:11:13le seul bémol
01:11:15justement en parlant j'ai trouvé qu'il y avait
01:11:17plein d'erreurs même techniques
01:11:19et de transition visuelle
01:11:21mais ça c'est la télé
01:11:23c'est les deux pour moi
01:11:25parce que visuellement vous avez la barre qui débarque
01:11:27avec les rames et les enfants dans la barre
01:11:29même pas la coupure se fait
01:11:31on les voit arriver avec un bateau à moteur
01:11:33et les enfants ne sont plus là à un moment donné
01:11:35il y a un fil conducteur qui a été un peu bouffé
01:11:37un peu brouillon
01:11:39mais en même temps pour leur défense
01:11:41c'est qu'ils n'ont jamais pu répéter en live
01:11:43de bout en bout
01:11:45plus la pluie qui est arrivée
01:11:47à travers tout ça
01:11:49moi je n'ai pas compris
01:11:51l'arrivée des deux joueurs de tennis
01:11:53quand Zidane revient
01:11:55déjà on le quitte quand il est
01:11:57coincé dans le métro et il arrive comme ça
01:11:59au milieu de nulle part
01:12:01moi j'aurais refait des portes de métro par exemple
01:12:03comme si le métro est arrivé au Trocadéro
01:12:05et le métro s'est débloqué
01:12:07j'aurais vu Zidane finalement
01:12:09filer la flamme à Mbappé par exemple
01:12:11parce que c'est la transition
01:12:13entre deux grands joueurs de football
01:12:15et ils sont aussi connus l'un que l'autre
01:12:17et c'est français
01:12:19alors je me dis où est passé Yannick Noah
01:12:21aussi par exemple
01:12:23plutôt que de mettre des joueurs
01:12:25je ne vais rien dire sur Carl Lewis
01:12:27et Comaneci parce que ce sont deux idoles
01:12:29que j'ai adoré dans le sport
01:12:31et qui m'ont donné envie de faire du sport aussi
01:12:33mais c'est vrai que le côté Frenchy
01:12:35m'a manqué un petit peu dans ce...
01:12:37pourquoi Mylène Farmer n'est pas là par exemple
01:12:39vous l'avez eu dans les chansons
01:12:41vous l'avez eu dans la bande sonore
01:12:43il y avait beaucoup de titres français de Michel Berger
01:12:45elle aurait pu chanter Je suis libertine
01:12:47sur justement les drag queens
01:12:49c'est un truc un peu plus...
01:12:51parce que Lady Gaga c'est sympa
01:12:53elle est connue internationalement
01:12:55mais on a aussi des grands chanteurs qui sont connus
01:12:57Jean-Jacques Goldman, il est où ?
01:12:59Maître Gims, il est où ? Il n'est pas là
01:13:01et pourtant ce sont des grandes voix qui résonnent à l'international
01:13:03et ce sont des français
01:13:05moi j'ai juste un peu cette petite problématique
01:13:07vous avez marqué d'autres touches Frenchy
01:13:09dans le décor
01:13:11on a assez de vedettes, on a assez de grands sportifs
01:13:13beaucoup d'ailleurs m'ont écrit
01:13:15alors ça c'est vrai dire, allez Cordéloro
01:13:17il a un melon comme ça
01:13:19beaucoup m'ont écrit en disant c'est toi le guide masqué
01:13:21Assassin's Creed
01:13:23Assassin's Creed
01:13:25ça aurait pu être très sympa d'ailleurs
01:13:27qu'effectivement à la fin on découvre
01:13:29qui c'était
01:13:31je me serais bien vu dans ce rôle
01:13:33parce que même Jean-Claude Killy m'a écrit ce soir là
01:13:35sous le masque du vengeur masqué
01:13:39T'étais pas capable de sauter d'un truc de 4 mètres de haut
01:13:41comme ça toi ?
01:13:434 mètres peut-être pas mais 1m50
01:13:45les effets spéciaux
01:13:47et puis de toute façon il y avait 9 personnes qui ont fait tout le film
01:13:49tout déroulé donc j'aurais pu être même monté à cheval
01:13:51enfin voilà
01:13:53sinon la cérémonie oui
01:13:55et c'est ce petit lien et ce fil conducteur
01:13:57qui a été un petit peu amoché pour moi
01:13:59artistiquement parlant
01:14:01alors peut-être je lisais
01:14:03j'ai entendu Thomas Joly et le producteur
01:14:05dire qu'il y avait eu effectivement des difficultés
01:14:07en termes de réalisation à cause de la pluie
01:14:09des difficultés techniques
01:14:11avec les caméras qui n'ont pas fonctionné
01:14:13déjà c'était pas une réalisation française
01:14:15il y a beaucoup de réalisateurs français
01:14:17qui ont râlé
01:14:19parce qu'ils auraient aimé que ça soit un français qui réalise
01:14:21c'était un anglais puisque
01:14:23France Télévisions n'est que diffuseur
01:14:25depuis les jeux de Tokyo
01:14:27jusqu'ici c'était le
01:14:29donc on peut critiquer c'est bien
01:14:31le pays organisateur
01:14:33qui était aussi eux qui faisaient
01:14:35la retransmission technique
01:14:37et depuis les jeux de Tokyo
01:14:39le Kojo a décidé que c'était
01:14:41eux-mêmes et leurs moyens de production
01:14:43et donc là c'est un réalisateur anglais
01:14:45qui avait d'ailleurs
01:14:47filmé les cérémonies
01:14:49concernant Elisabeth II
01:14:51vous savez à la fois son jubilé
01:14:53et à la fois son enterrement
01:14:55il y a beaucoup de caméras qui sont tombées en panne
01:14:57parce que tout était en mouvement
01:14:59donc il y a eu beaucoup de panne
01:15:01à cause de la pluie
01:15:03il y a beaucoup de séquences qui ont été supprimées
01:15:05pour revenir sur la séquence qui a fait un peu de bruit des drag queens
01:15:07en fait elle devait être très courte
01:15:09cette séquence, il devait y avoir des défilés
01:15:11et puis on passait à autre chose, on passait à du BMX
01:15:13en fait les BMX arrivaient sur la table
01:15:15sur des barges
01:15:17et ils n'ont pas pu faire les BMX
01:15:19et donc du coup ils ont demandé
01:15:21de rallonger la séquence parce qu'il y avait
01:15:23la musique qui était déjà produite
01:15:25et donc ils ont rallongé
01:15:27cette séquence queen, on a eu l'impression
01:15:29que ça faisait 20 minutes ou 15 minutes
01:15:31mais parce qu'il manquait des séquences
01:15:33il devait y avoir d'autres danseurs
01:15:35ils ont supprimé pas mal de choses
01:15:37alors là c'était crispant
01:15:39après il existe des caméras
01:15:41adaptées, des chiffons
01:15:43logiquement vous nettoyez ça
01:15:45votre caméra, mais là ce qui s'est passé
01:15:47c'est que certaines caméras c'était des drones
01:15:49et il fallait avoir le temps de faire revenir
01:15:51le drone qui avec ses petites mains
01:15:53ne peut pas nettoyer son objectif
01:15:55donc il fallait faire revenir le drone
01:15:57c'est ce qui s'est passé entre autres sur la chanson
01:15:59de Julie Armanet, c'était un drone
01:16:01qui tournait, donc ils ont été obligés de faire
01:16:03revenir le drone, le nettoyer
01:16:05pour qu'il puisse repartir, en effet il n'y a pas eu de répétition
01:16:07pour la réalisation, on va mettre des essuie-glaces
01:16:09sur les drones
01:16:11moi je vais comme
01:16:13Philippe a abordé des choses pour lesquelles je suis à peu près
01:16:15d'accord sur certaines choses, moi j'ai quand même
01:16:17relativement apprécié
01:16:19vraiment apprécié cette cérémonie d'ouverture
01:16:21j'ai été un peu
01:16:23j'ai apprécié le discours de Tony Estanguet
01:16:25j'ai trouvé qu'il avait été très très bon parce que c'est pas facile
01:16:27de prendre la parole comme ça devant un milliard et demi de personnes
01:16:29et par contre j'ai aussi
01:16:31apprécié la fébrilité de Macron
01:16:33je l'ai vu très fébrile avant
01:16:35de prendre la parole, je sais qu'il avait été sifflé
01:16:37lors de la coupe du monde de football et là ça s'est vu
01:16:39j'ai cru qu'il avait peur d'être sifflé
01:16:41il a été sifflé
01:16:43il avait des sifflets
01:16:45moi ce que j'ai pas aimé, bon j'y suis allé
01:16:47donc j'ai fait demi-tour même si
01:16:49j'avais dit que j'allais rester mais finalement non
01:16:51sur les kéos on voyait absolument rien
01:16:53donc c'est à dire qu'en fait il valait mieux et c'est vrai
01:16:55c'était une cérémonie pour la télé et à la télé j'ai fait ça
01:16:57avec mes amis, j'ai adoré
01:16:59sur le
01:17:01truc de Carl Lewis, bon moi
01:17:03je pense qu'effectivement il y a des
01:17:05sportifs de renom tel que Kylie, tel que
01:17:07tu vois à un moment donné il y a une référence
01:17:09au Petit Prince, moi j'aurais bien vu Patrice Martin
01:17:11avec la flamme tirée par le bateau
01:17:13ça faisait un petit clin d'œil du Petit Prince
01:17:15et il a toute sa place
01:17:17enfin ça a choqué personne
01:17:19sinon moi globalement j'ai kiffé
01:17:21j'ai vraiment kiffé
01:17:23j'ai adoré aussi la séquence
01:17:25où il y a tous les médailles olympiques
01:17:27qui se passent la flamme
01:17:29la montée de la flamme
01:17:31et quand ils s'approchent de Kost
01:17:33sur le fauteuil, moi d'ailleurs j'ai cru que ça allait être Kost
01:17:35qui allait aller allumer la basque
01:17:37ils auraient pu être trois
01:17:39et puis après Marie-Jo
01:17:41et Teddy, alors petite remarque
01:17:43je me demande et j'arrive pas à trouver l'info
01:17:45je crois que c'est la première fois
01:17:47qu'un athlète participant au jeu
01:17:49allume la basque d'une Olympiade
01:17:51Ah non, peut-être pas
01:17:53parce qu'il y a eu les Jeux à Sydney, Robert Leroux
01:17:55je fais appel à votre mémoire aussi
01:17:57où c'était Cathy Freeman
01:17:59et je crois qu'elle était aussi
01:18:01compétitrice à ce moment-là
01:18:03petit coup de cœur, petit coup de gueule
01:18:05mais un mot aussi pour vous Robert Leroux
01:18:07de cette cérémonie en tant qu'athlète
01:18:09vous l'avez trouvée ?
01:18:11Alors moi, je reviens
01:18:13j'ai adoré le premier temps et le dernier temps
01:18:15il y a eu des longueurs au milieu
01:18:17des choses que je partage pas
01:18:19mais globalement, j'ai été surpris très positivement
01:18:21je reviens sur le discours de Tony
01:18:23il y a quelque chose qui est intéressant
01:18:25c'est qu'en fait, il a parlé athlète au départ
01:18:27il a pas commencé par la litanie
01:18:29les mesdames et messieurs, les dignitaires
01:18:31il a commencé athlète
01:18:33il a remis tout ce beau monde à la fin
01:18:35donc ça, quand on est entre les lignes
01:18:37c'est pas anodin
01:18:39après mon coup de gueule, c'est quand même
01:18:41on est à J plus 3 là
01:18:43Basta la cérémonie d'ouverture
01:18:45là, c'est des épreuves
01:18:47là, c'est des sportifs
01:18:49c'est parti
01:18:51ça y est, et puis on a tous un avis
01:18:53on n'arrivera pas à contenter tout le monde
01:18:55alors oui, on peut mettre celui-là
01:18:57moi aussi j'ai un avis, j'aurais bien aimé
01:18:59qu'il y ait un nageur sur le bateau
01:19:01avec tous les athlètes internationaux
01:19:03Carlewitz, Comaneci, etc
01:19:05il manque un nageur, deuxième discipline
01:19:07il y a eu Michael Phelps
01:19:09il était sous le bateau
01:19:11il y a eu Michael Phelps qui portait la valise
01:19:13vous avez pas vu ?
01:19:15sur le bateau, bon bref
01:19:17donc vous voyez, on peut tourner en rond comme ça
01:19:19à un moment donné, il faut arrêter
01:19:21on est à J plus 3
01:19:23il y a déjà 3 jours de compétition
01:19:25et ça continue, ça continue
01:19:27il y a encore des médailles d'or, d'argent, de bronze
01:19:29des compétiteurs, des choses merveilleuses
01:19:31allez, on passe aux choses
01:19:33on va vous trouver une polémique
01:19:35j'ai vu ça sur Twitter hier
01:19:37la polémique commençait à monter
01:19:39en disant qu'on n'est pas capable de gagner des médailles d'or
01:19:41on gagne que de l'argent et du bronze
01:19:43non mais
01:19:45venez faire le boulot
01:19:47qui viennent Twitter
01:19:49c'est parce que comme le classement se fait
01:19:51avec les médailles d'or
01:19:53il commençait à avoir un petit peu cette musique
01:19:55donc faites confiance aux français pour trouver d'autres polémiques
01:19:57voilà, justement
01:19:59on peut leur dire, parce que là actuellement on est 3ème au classement des médailles
01:20:01c'est un coup de gueule, évidemment
01:20:03on est 3ème au classement des médailles
01:20:05alors on va s'arrêter juste un tout petit instant
01:20:07mais Gilles c'est un carton d'audience
01:20:09ça fait un petit coup de projecteur
01:20:11on va parler de ça parce que malgré tout ce qu'on peut dire
01:20:13on nous prédisait le pire
01:20:15que ça n'allait pas marcher
01:20:17que Paris allait être un enfer
01:20:19que les transports n'allaient pas fonctionner
01:20:21que les sites n'allaient pas être prêts
01:20:23il y a une ambiance à Paris extraordinaire
01:20:25et celles qui ne sont pas à Paris
01:20:27je peux vous assurer que c'est un moment absolument incroyable
01:20:29et que c'est à vivre une fois dans sa vie
01:20:31y compris dans le stade
01:20:33mais y compris même dans les transports
01:20:35on fait une spéciale dédicace
01:20:37à tous ces bénévoles
01:20:39qui sont partout dans Paris
01:20:41pour accompagner le public
01:20:43les spectateurs
01:20:45et aussi tout le personnel
01:20:47à qui on a dit que c'était pas normal
01:20:49de la RATP
01:20:51qui sont aussi très nombreux
01:20:53pour aiguiller les gens
01:20:55et personne ne se perd et ça roule tout seul
01:20:57c'est aussi une des questions
01:20:59on s'arrête, on va en venir à ce sujet
01:21:01cette folie
01:21:03cette géomanie
01:21:05est-ce que vous êtes surpris ou pas ?
01:21:07et bien vous nous le dites tout de suite sur Sud Radio
01:21:09Sud Radio, parlons vrai
01:21:11Sud Radio, parlons vrai
01:21:13Les vraies voix Sud Radio
01:21:1517h-19h
01:21:17Christine Bouillaud
01:21:19et en compagnie des vraies voix des JO jusqu'à 19h
01:21:21membres du collectif
01:21:23des championnes et des champions français
01:21:25Philippe Candé Leroux, Robert Leroux, Pascal Ouzan
01:21:27Gilles Gansman est avec nous, Antoine Mazère
01:21:29on le disait, des stats pleins
01:21:31des supporters du monde entier, des audiences TV
01:21:33records, l'heure n'est pas encore au bilan
01:21:35mais on nous disait le pire
01:21:37ça allait mal se passer, et bien pas du tout
01:21:39est-ce que vous êtes surpris par l'engouement
01:21:41pour les jeux olympiques qui se sont déclenchés
01:21:43dès la fin de la cérémonie d'ouverture
01:21:45Gilles, petit focus sur les audiences TV
01:21:47Les audiences sont incroyables
01:21:49ils font en moyenne plus de 60%
01:21:51de parts de marché pour le service public
01:21:53pour France Télévisions, la nuit
01:21:55le surf cartonne également
01:21:57hier il y avait plus de 7 millions de personnes
01:21:59pour suivre la victoire
01:22:01de Léon Marchand avec une pointe culminant
01:22:03à 8 millions
01:22:05pour une chaîne, pour vous dire
01:22:07à titre indicatif, il faisait
01:22:09plus de 60%
01:22:11de parts de marché, à côté
01:22:13M6 faisait 5% de parts de marché
01:22:15ce qui est assez étonnant, c'est la part de marché
01:22:17sur la ménagère, c'est-à-dire
01:22:19les femmes qui regardent le sport, c'est également
01:22:21un carton à ce
01:22:23niveau-là sur tous les sports
01:22:25et les après-midi de France Télévisions
01:22:27écrasent évidemment la concurrence
01:22:29ils font des audiences entre 3 et 4 millions
01:22:31ce qui est à peu près des audiences
01:22:33de prime time, donc c'est un vrai
01:22:35succès audiovisuel, ça a payé
01:22:37le fait de diffuser le sport
01:22:39comme ça on continue sur
01:22:41France Télévisions, il faut savoir également
01:22:43qu'on n'a pas les scores d'Eurosport
01:22:45Eurosport également diffuse sur 6 chaînes
01:22:47les sports, donc il faudra
01:22:49rajouter Eurosport
01:22:51c'est la dégringolade, vous savez pour qui ?
01:22:53pas simplement pour TF1
01:22:55comme on a parlé au début de l'émission, mais pour les chaînes
01:22:57infos, les gens ne regardent plus l'info
01:22:59c'est-à-dire qu'il y a eu
01:23:01une telle période avec évidemment
01:23:03toute la politique et tout ce qui s'est passé
01:23:05ça a été balayé par l'IGO
01:23:07alors on verra à la rentrée
01:23:09si on dit à Macron
01:23:11vous avez utilisé l'IGO pour
01:23:13ça viendra assez vite
01:23:15il y a quelques chaînes qui font de l'info
01:23:17mais on ne parle plus de politique
01:23:19les audiences des chaînes infos
01:23:21sont incroyables
01:23:23par exemple je prends le handball
01:23:25des handballeuses françaises
01:23:27face aux Pays-Bas
01:23:29ça fait plus de 3 millions de téléspectateurs
01:23:31c'est un vrai carton
01:23:33d'audience
01:23:35pour vous dire le film en face
01:23:37ça fait 2 millions 36 sur TF1
01:23:39moi ce que je trouve royal sans jeu de mots
01:23:41c'est que monsieur Macron voulait la trêve politique
01:23:43et que finalement le sport s'est imposé
01:23:45par lui-même et c'est les français
01:23:47qui ont choisi ce qu'ils voulaient regarder à la télé
01:23:49c'est génial
01:23:51il faut savoir
01:23:53pourquoi les audiences
01:23:55sont beaucoup plus fortes que la coupe du monde
01:23:57de rugby, pourquoi ?
01:23:59parce que les français brillent
01:24:01dès que les français brillent
01:24:03on est aussi en vacances
01:24:05et il y a beaucoup de télétravail
01:24:07beaucoup de gens de la région parisienne
01:24:09se sont mis en télétravail
01:24:11avec la multiplication des compétitions
01:24:13je pense que la productivité va être un peu
01:24:15au ralenti, on fait un petit point médaille
01:24:17juste à l'instant avec vous Antoine Mazère
01:24:19une nouvelle médaille
01:24:21pour l'équipe de France
01:24:23ça ne sera pas la médaille d'or pour Johann Benjamin Gabin
01:24:25mais ce sera une magnifique médaille
01:24:27d'argent il perd
01:24:29avec les honneurs au terme d'un combat titanesque
01:24:31en judo, moins de 73 kilos
01:24:33face au numéro 1
01:24:35mondial, il était 35ème mondial
01:24:37rendez-vous compte du parcours, il n'était même pas prévu
01:24:39pour faire les jeux olympiques de Paris 2024
01:24:41il était plus prévu pour les jeux olympiques de Los Angeles
01:24:43et au terme d'un parcours
01:24:45héroïque, le jeune français
01:24:47de 23 ans ramène une nouvelle médaille
01:24:49à l'équipe de France
01:24:51et surtout, l'équipe de France c'est toujours
01:24:534ème du classement des médailles avec 14 médailles
01:24:55déjà en 3 jours
01:24:57alors nous sommes 3ème nation au classement
01:24:59c'est un exploit quand même
01:25:03alors on est 3ème au classement des médailles
01:25:05actuellement
01:25:07moi j'ai la Chine qui est repassée devant avec une 5ème médaille d'or
01:25:09il y a quelques minutes
01:25:11mais on est 3ème au classement des médailles
01:25:13en termes de médailles pures
01:25:15bien sûr, en termes de médailles d'or
01:25:17en termes de classement des médailles d'or
01:25:19on attend encore d'autres médailles dans la soirée ?
01:25:21bien sûr, notamment en Escrime
01:25:23où on a 2 chances de médailles avec 2 françaises
01:25:25qui sont qualifiées en demi-finale
01:25:27ah oui, c'est 2 matchs différents
01:25:29et natation
01:25:31et natation, bien sûr, c'est pas fini du tout
01:25:33mes chers Vrévoix, est-ce que vous êtes
01:25:35surpris ?
01:25:37pas du tout
01:25:39moi j'ai toujours dit
01:25:41que la fête elle serait belle
01:25:43ce qui fait plus peur, c'est l'héritage des Jeux
01:25:45derrière, est-ce qu'on va être prêt à pouvoir
01:25:47vraiment lancer une machine de guerre pour
01:25:49la pratique du sport, mais surtout l'intérêt
01:25:51des sportifs sur l'aspect social
01:25:53financier, fiscal, médical
01:25:55tout ça, tout ce qui n'a jamais été fait
01:25:57c'est pour ça d'ailleurs que le CCIF existe
01:25:59et qu'aujourd'hui on s'est réunis, pourquoi ?
01:26:01parce qu'on nous a dit que les sportifs d'avant 2012
01:26:03ils n'auraient aucun droit de retraite
01:26:05il faudrait qu'on rachète nos trimestres manquants
01:26:07alors que ceux d'après 2012
01:26:09tous nos copains qui sont en train de faire de la compète
01:26:11aujourd'hui, eux vont pouvoir récupérer jusqu'à
01:26:13entre 16 et 32 trimestres chacun
01:26:15quand on donne les moyens
01:26:17les sportifs français peuvent autant briller
01:26:19que d'autres
01:26:21mais regardez ce qui est assez étonnant
01:26:23c'est que les
01:26:25champions anglais ne sont pas là
01:26:27ça veut dire qu'ils ont eu
01:26:29des nombres de médailles incroyables
01:26:31à Londres, et là on trouve presque pas d'anglais
01:26:33est-ce qu'on
01:26:35va maintenir ce niveau
01:26:37ce haut niveau des sportifs français ?
01:26:39j'ai toujours pensé
01:26:41que c'était faux
01:26:43quand on disait que la France n'est pas un pays de sport
01:26:45c'est juste qu'on ne sait pas
01:26:47l'encadrer, on ne sait pas le porter au plus haut
01:26:49pour le valoriser, et valoriser
01:26:51tous ceux qui font la grande joie de ce qu'on est en train de vivre
01:26:53en ce moment, c'est-à-dire que
01:26:55moi je suis un olympien, je suis un sportif, mais je peux vous dire que
01:26:57j'ai vraiment les boules de ne pas être accrédité, de ne pas avoir de place
01:26:59de ne pas pouvoir vivre en live
01:27:01tous ces exploits
01:27:03parce qu'on a ça
01:27:05c'est au fond de mes tripes, alors je suis super content
01:27:07sur les exploits sportifs que je suis en train de vivre
01:27:09mais en même temps j'ai une espèce d'amertume
01:27:11qui se crée en moi parce que
01:27:13en tant que médaille olympique, ancien porte-drapeau
01:27:15on n'est pas considéré
01:27:17et ça pour moi ce n'est pas logique
01:27:19l'engouement pour le sport
01:27:21il ne date pas d'avant les Jeux
01:27:23les 35 millions de pratiquants
01:27:25ça fait quelques années qu'ils sont en place
01:27:27les 17 millions licenciés, à un moment donné
01:27:29le sport français ça fonctionne
01:27:31il faut quand même savoir aussi qu'il y a un autre type dont on ne parle jamais
01:27:33là on dit qu'il faut qu'on soit dans les 5
01:27:35aux olympiques
01:27:37la France elle fait partie des 3 meilleures nations du monde
01:27:39en titre mondiaux
01:27:41c'est-à-dire que la France on est une des 3
01:27:43plus grandes nations du sport au monde
01:27:45tous sports confondus
01:27:47ça il ne faut pas l'oublier
01:27:49Robert Leroux, sur cette
01:27:51géomanie qui semble s'emparer
01:27:53de tout ça
01:27:55il y a souvent aussi
01:27:57ce débat-là, c'est-à-dire qu'on découvre
01:27:59on s'emballe pour le tir à l'arc
01:28:01mais je mets mon pari que
01:28:03on va faire un micro-trottoir dans 3 mois pour savoir
01:28:05quel était le nom du médaillé au jeu de
01:28:07Paris en tir à l'arc
01:28:09Sébastien Futh, mais là
01:28:11le grand public va s'intéresser
01:28:13à l'instant T mais peut-être pas plus
01:28:15derrière et à la condition des athlètes
01:28:17Oui c'est vrai Christine
01:28:19mais à la limite c'est pas très grave
01:28:21moi j'avais pas d'appréhension particulière
01:28:23par rapport à l'engouement populaire
01:28:27parce que c'est les jeux
01:28:29parce que quand on a fait des jeux, moi j'ai eu la chance
01:28:31de faire 3 en tant qu'athlète et 2
01:28:33en tant que spectateur
01:28:35on sait ce que c'est, on sait ce que ça représente
01:28:37dans le monde entier, c'est quand même le plus grand
01:28:39événement planétaire
01:28:41bien avant les autres
01:28:43et c'est pas pour rien qu'un Lebron James
01:28:45fait tout ce qu'il peut
01:28:47pour venir jouer, qu'un Carl Lewis
01:28:49bref que ces plus grands
01:28:51sportifs planétaires
01:28:53viennent faire les jeux
01:28:55là où je suis étonné
01:28:57et ému même, c'est l'engouement
01:28:59qu'il y a aujourd'hui sur les 3 premières journées
01:29:01c'est juste prodigieux
01:29:03Faut féliciter les français
01:29:05Moi je passe
01:29:07des moments où je passe
01:29:09des frissons à la larme
01:29:11à l'oeil
01:29:13je vois
01:29:15des gens dans les tunnels chanter la Marseillaise
01:29:17il y a une ambiance de feu dans les stades
01:29:19c'est prodigieux
01:29:21j'en parle j'ai des frissons
01:29:23Léo Marchand qui à chaque fois sort la tête de l'eau
01:29:25ça fait Léon, Léon, Léon
01:29:27c'est incroyable
01:29:29tout à l'heure le bassin d'eau vive
01:29:31il y avait la tempête
01:29:33dans toutes les salles
01:29:35c'est de la folie furieuse
01:29:37c'est pour ça que je disais, il faut féliciter aussi les français
01:29:39qui ont fait l'effort d'acheter
01:29:41des billets qui étaient au départ très très chers
01:29:43les gens ont gueulé, les français ont gueulé
01:29:45on a été les premiers à gueuler, on a dit on ne peut pas s'acheter des places
01:29:47à 900 euros pour aller voir un truc
01:29:49en plus tu voulais de l'athlétisme
01:29:51il fallait que tu tapes de l'aviron
01:29:53ou un truc que tu n'avais pas forcément envie de voir
01:29:55ça a été un petit peu corrigé
01:29:57mais c'est vrai qu'au départ les français ont un peu fui la billetterie
01:29:59mais
01:30:01après ce qui est le plus important
01:30:03c'est l'après
01:30:05c'est le maintenant
01:30:07parce que maintenant que ça se passe
01:30:09c'est la compète
01:30:11on parle d'après, ce qui est important
01:30:13c'est de donner des étoiles dans les yeux des gosses
01:30:15parce que c'est eux qui font du sport derrière
01:30:17donc peu importe que
01:30:19on se rappelle d'un tel
01:30:21qui faisait tel sport et quel était son nom
01:30:23etc, on s'en fiche
01:30:25par contre si on a donné envie
01:30:27à des gamins de faire tel ou tel sport
01:30:29tout à l'heure on parlait de rugby à 7
01:30:31mais peu importe le sport
01:30:33c'est gagné
01:30:35et il faut que ça suive
01:30:37il faut que ça suive derrière
01:30:39il y a toujours eu des grands champions
01:30:41qui sont nés grâce aux Jeux Olympiques
01:30:43que ça soit les Alain Calmin
01:30:45ou les sœurs Goitiel ou même Philippe Candeloro
01:30:47c'est à dire qu'il y a aussi des gens
01:30:49qui savent communiquer
01:30:51qui ont un aura différent
01:30:53et que dès qu'ils prennent l'antenne
01:30:55et les médias fonctionnent très bien
01:30:57et aujourd'hui on est une génération
01:30:59qui sait très bien aller sur les réseaux sociaux
01:31:01sur les médias, donc je pense que
01:31:03certains sportifs
01:31:05c'est vrai qu'on n'est plus dans la période
01:31:07de Teddy Raynor
01:31:09qui fait qu'ils vont sur les réseaux sociaux
01:31:11et qui vont aussi avoir des fans
01:31:13et fonctionnaires
01:31:15Je rejoins ce que disait Robert
01:31:17il a complètement raison et c'est pour ça que souvent
01:31:19si vous vous remarquez
01:31:21les nouvelles stars du sport arrivaient 20 ans plus tard
01:31:23pourquoi ? Parce que ça donne des étoiles plein les yeux
01:31:25aux enfants qui ont entre 4 et 9 ans
01:31:27et en fin de compte à 28 ans, 25
01:31:29ils deviennent champions parce qu'ils ont eu des étoiles
01:31:31plein les yeux 20 ans auparavant, c'est pour ça qu'il y avait un cycle
01:31:33aujourd'hui si vous regardez
01:31:35ce cycle il est un peu désorienté
01:31:37à cause ou grâce aux réseaux sociaux
01:31:39où justement tout est accéléré
01:31:41déjà, voilà
01:31:43Pascal ? Non, moi je voulais juste
01:31:45revenir sur mon petit coup de cœur
01:31:47c'est ça que je trouve super beau dans le sport
01:31:49c'est cette aventure sportive
01:31:51de Pauline Ferroprévaux
01:31:53qui fait 4 Jeux Olympiques
01:31:5515 titres mondiaux
01:31:57elle a été 3 fois favorite des Jeux
01:31:59à chaque fois elle a eu des petits soucis
01:32:01sauf là, elle finit
01:32:03avec un truc extraordinaire
01:32:05elle finit avec une avance de ouf
01:32:07je vois son émotion
01:32:09sur le podium, mais voilà, ça veut tout dire
01:32:11il n'y a même pas besoin de parler
01:32:13c'est énorme
01:32:15on parle nous des français
01:32:17mais j'ai eu la chance de voir une compétition
01:32:19où il n'y avait aucun français
01:32:21et il y a le même engouement et le même plaisir
01:32:23partagé pourtant la salle est composée
01:32:25essentiellement du public
01:32:27donc il y a aussi toute l'organisation qui fait vivre
01:32:29ces Jeux et vibrer ces Jeux
01:32:31de manière puissante
01:32:33et ce qui est très
01:32:35touchant aussi, enfin touchant en tous les cas
01:32:37qui est très surprenant, c'est que les gens
01:32:39se passionnent pour des sports qui ne sont pas
01:32:41les leurs
01:32:43il y a beaucoup de fans de tennis de table
01:32:45les épreuves de tennis de table
01:32:47de badminton, tout ça, ça paraît logique
01:32:49mais beaucoup vont là où on ne les attend pas
01:32:51et ça donne une espèce d'émulation
01:32:53est-ce que
01:32:55tous les JO que vous avez disputé
01:32:57ça a toujours été ça ?
01:32:59Moi en tout cas, j'ai pris les places
01:33:01pour le Grand Palais, alors Bob, je l'adore
01:33:03on était à l'INSEP ensemble, mais moi les scrims
01:33:05pour moi, c'est un truc de ouf
01:33:07l'épée, je kiffe ça
01:33:09Vous avez vu la mise en scène sur les épreuves des scrims
01:33:11J'ai demandé à Robert
01:33:13s'il aurait aimé faire ça
01:33:15J'aurais adoré
01:33:19Cette mise en scène où on arrive
01:33:21et je connais un peu le sujet
01:33:23parce que j'ai été
01:33:25j'ai organisé les championnats du monde des scrims
01:33:272010 au Grand Palais
01:33:29je me suis occupé de la
01:33:31billetterie en fait, à la demande de la
01:33:33fédé des scrims, bah oui
01:33:35mais oui c'est un kiff total
01:33:37et puis cette salle, c'est pas que les scrims
01:33:39c'est pas que les scrims, il y en a partout
01:33:41j'ai vu le stade de France chanter Piaf
01:33:43à Znavour
01:33:45Les stades sont des carats au QG
01:33:47On renvoie une image au monde
01:33:49et doivent se dire
01:33:51mais la France, quel kiff
01:33:53c'est génial, j'ai envie d'y aller demain matin
01:33:55Déjà on est un des pays
01:33:57les plus visités au niveau
01:33:59touristique, donc je pense que les gens
01:34:01ils ont fait un double voyage
01:34:03et le fait de rendre cette publicité
01:34:05sur les infrastructures et la compétition
01:34:07franchement, on est en gagnant
01:34:09sur tous les terrains. Et puis il y a aussi une chose
01:34:11moi que je remarque, c'est que je crois
01:34:13qu'on aide les gens à comprendre que
01:34:15l'aventure sportive, telle qu'on la vit
01:34:17aux Jeux Olympiques, c'est avant tout une affaire de travail
01:34:19de rigueur, d'abnégation, et je crois
01:34:21que ces valeurs là, elles sont apparentes
01:34:23au travers des athlètes que l'on voit, des reportages
01:34:25qui sont faits, et moi
01:34:27c'est un moment heureux de savoir que
01:34:29bah oui, pour arriver à être médaille olympique, championne
01:34:31olympique, bah ça se fait pas en un
01:34:33claque-manque-doigts, c'est 10 ans de vie
01:34:35et puis ça se traduit comme ça
01:34:37et je pense que les gens sont en train de comprendre ça.
01:34:39D'ailleurs il y a eu un film sur Chirine qui a été diffusé
01:34:413 jours avant la cérémonie d'ouverture
01:34:43sur lequel je suis tombé, et franchement
01:34:45en fait, tu t'attaches aux gens, parce que tu commences
01:34:47à les connaître, tu commences à rentrer chez eux, tu commences
01:34:49à voir la galère que c'est
01:34:51d'arriver et pas de se rater aux Jeux Olympiques
01:34:53alors que ça fait 2 fois que tu rates
01:34:55c'est ça qui est important, de faire comprendre aux gens
01:34:57qu'en fait, quand on s'investit dans le sport, c'est long
01:34:59et ça peut être tout ou rien.
01:35:01Alors ça va un peu à l'encontre de ce que tu disais, alors Gilles
01:35:03quand les gens ils disent oui, il y a plus de médailles
01:35:05d'argent et de bronze que d'or, mais enfin de toute façon
01:35:07pour être premier, il faut un deuxième, un troisième
01:35:09et puis c'est pas comme le sport.
01:35:11Et regardez Eric 1 qui passe derrière
01:35:13Marchand hier avec
01:35:15le micro de Nelson Monfort, il dit ouais j'en ai rien à foutre
01:35:17de la couleur de la médaille, moi ce qui compte c'est que
01:35:19j'ai nagé pour les
01:35:21Etats-Unis et j'ai gagné une médaille
01:35:23et peu importe la couleur, c'est ça
01:35:25l'esprit d'un Olympien.
01:35:27Et moi je vous prédis Christine que
01:35:29aux Jeux Paralympiques, il va y avoir des champions qu'on va
01:35:31découvrir et qu'on va aimer aussi.
01:35:33Je pense que le fait aussi
01:35:35d'avoir les Paralympiques diffusés comme ça
01:35:37sur France Télé, alors qu'avant
01:35:39c'était un peu caché, je pense qu'on va découvrir
01:35:41des histoires et des héros différents.
01:35:43Et pour rajouter un petit
01:35:45surlangouement et le coup de gueule, c'est qu'aussi
01:35:47toute l'année, c'est pas seulement aux Jeux qu'il faut parler
01:35:49de ces sports-là, il n'y a pas que le foot, le tennis
01:35:51et ces sports pros qu'on voit tout le temps à la télé
01:35:53ou toujours avec les mêmes journalistes dans les mêmes
01:35:55émissions, ces sports-là ils existent depuis
01:35:57très longtemps, depuis 1900
01:35:59depuis la rénovation des Jeux.
01:36:01T'as des petits coups de gueule ?
01:36:03C'est pas vraiment un coup de gueule, c'est une
01:36:05remarque télévisuelle, c'est-à-dire que je trouve
01:36:07invraisemblable que sur les
01:36:09consultants qui font la télévision, ils en ont quand même retruté
01:36:11entre 60 et 90 de ce que j'ai compris.
01:36:13135.
01:36:15Et 60 pour les paras.
01:36:17On les voit pas à l'antenne. Pratiquement pas.
01:36:19C'est vrai. On les entend mais on sait pas en fait.
01:36:21Parce qu'ils sont pas diffuseurs.
01:36:23Ils sont diffuseurs, ils sont pas producteurs.
01:36:25Puisqu'ils diffusent que les moments
01:36:27où ils sont avec les athlètes français.
01:36:29De temps en temps.
01:36:31Une fois on voit Nelson un peu
01:36:33en mi-zone. Mais les consultants
01:36:35qui sont, on l'a vu à la natation
01:36:37avant-hier ou hier soir,
01:36:39je trouve ça invraisemblable qu'on puisse
01:36:41pas voir visuellement nos consultants
01:36:43et puis les journalistes.
01:36:45C'est des anciens champions.
01:36:47Je vais envoyer un message à France Télé.
01:36:49On va continuer à parler de tout ça.
01:36:51Bon bah messieurs, merci beaucoup.
01:36:53C'est déjà les 19h.
01:36:55Et oui ça passe vite.
01:36:57On va se quitter. C'est dur.
01:36:59Peut-être demain, peut-être mercredi.
01:37:01Après-demain vous revenez.
01:37:03Robert Leroux, à bientôt.
01:37:05Salut Robert.
01:37:07Bonsoir, merci beaucoup toutes
01:37:09Pascal et Ouzan, Gilles Gansman.
01:37:11À suivre ce soir, Antoine Mazère
01:37:13au niveau des médailles.
01:37:15Surtout ce soir, il y a les filles du rugby A7 qui jouent tout à l'heure
01:37:17face au Canada. C'est à 22h.
01:37:19Pour une qualification peut-être en demi-finale
01:37:21qu'on suivra sur Sud Radio. Mais surtout demain à 8h
01:37:23pour voir s'il va y avoir l'épreuve de triathlon
01:37:25dans la Seine.
01:37:27Et puis Léo Marchand demain qui va faire deux épreuves.
01:37:29Léo Marchand dans une finale à 40 minutes.
01:37:31Incroyable.
01:37:33Ce soir il y a des scrims.
01:37:35Et les finales des scrims ce soir.
01:37:37Ça va tomber comme un gravelote ces médailles.
01:37:39Je vous le dis moi.
01:37:41Vive les Jeux !
01:37:43Merci. En tous les cas
01:37:45on se retrouve demain pour les vraies voix des JO dès 17h.
01:37:47Tout de suite c'est l'info sur Sud Radio.

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