• il y a 7 mois
Vous avez la parole avec Félix Mathieu avec Alain Giresse

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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Transcription
00:00 Félix Mathieu.
00:01 Allez, les Girondins et la ville de Bordeaux, je vous le disais, vont se réunir demain,
00:06 réunir des légendes du club pour les 100 ans du stade Chabandelmas, un siècle d'existence
00:11 pour l'ancienne nôtre des Girondins qui s'est longtemps appelée, vous savez, le
00:14 parc L'Escure.
00:15 Et pour l'occasion, des grands noms du club vont refranchir demain soir la fameuse arche
00:20 d'entrer le long tunnel puis rechausser les crampons.
00:23 Ça va être lors d'un match avec le Variety Club de France.
00:26 Zidane, Lisa Razou, Laurent Blanc, attendu sur place dans l'édifice de style Art Deco,
00:31 mais aussi celui qui détient le record du nombre de matchs joués dans ce parc L'Escure
00:36 et nous fait l'honneur d'être en ligne avec nous.
00:38 Bonsoir Alain Giresse.
00:39 Bonsoir.
00:40 Merci, merci beaucoup d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:44 C'était important de marquer le coup.
00:45 Ce stade reste dans le cœur des Girondins, même s'il ne joue plus sur place depuis
00:49 2015.
00:50 Oui, écoutez, quand on voit l'affluence qu'il va y avoir pour ce match, voilà, ça
00:55 démontre effectivement que ce stade représente quelque chose.
00:59 C'est le cœur du sport, en tout cas du sport collectif, foot, rugby notamment, et
01:04 qu'ils ont envie de revivre à l'intérieur les grands moments qu'ils ont connus à travers
01:09 les différents titres des Girondins dans le domaine du football.
01:14 Philippe Bilger.
01:15 Mon cher Alain, puisque j'ai eu le bonheur de vous poser une multitude de questions dans
01:20 une émission, est-ce que...
01:23 J'en ai d'autres.
01:24 Est-ce que la période bordelaise de votre existence à la fois sportive et humaine constitue
01:35 un grand moment pour vous ?
01:37 Évidemment, évidemment, de la façon dont on a vécu.
01:41 Bon, d'abord bordelaise parce que moi je suis un Girondin, un pur jus, donc j'ai été
01:46 élevé dans ce club sportivement.
01:48 Donc me retrouver dans l'équipe première, me retrouver capitaine et puis évidemment
01:53 avoir la chance de gagner des titres avec de très grands joueurs.
01:57 Et puis il y avait toute une relation avec ce public ici à Chabans.
02:03 Il y avait quelque chose qui se passait, qui a du mal évidemment maintenant à se réaliser
02:10 dans le nouveau stade.
02:11 Et oui, c'est des moments assez rares parce que si vous voulez, venir à l'excur pour
02:16 nous quand on y jouait, pour nous c'était imprenable.
02:20 Donc on avait un lien, ce stade nous donnait une dynamique, une force qui nous permettait
02:26 comme ça de sortir de chaque fois pratiquement vainqueur de nos matchs.
02:32 Alain Giresse, on a un autre moment mémorable, il avait 14 ans, vous lui avez signé un autographe,
02:37 il s'appelle Loïc Guérin, il était avec nous.
02:40 Il l'a gardé !
02:41 Il est dans un état, mais incroyable, comme la première fois où il avait eu Philippe
02:46 David.
02:47 Je confirme qu'effectivement, vous m'aviez dédicacé un petit morceau de papier qu'à
02:52 14 ans j'avais réussi à arracher de la feuille d'un copain.
02:55 On était vice-champion de Franche-Comté, vous nous aviez honoré de votre présence
02:59 pour un petit cocktail de fin de saison.
03:01 Et le petit village dans lequel j'avais le plaisir d'évoluer avait réussi à terminer
03:05 deuxième en Franche-Comté.
03:07 Et je dois vous reconnaître que j'ai toujours cette dédicace sur un coin d'un tableau.
03:11 C'est la seule dédicace que j'ai jamais eue de qui que ce soit d'ailleurs.
03:14 Et c'est la seule que je conserverai de toute façon.
03:16 Vous permettez que j'ai un petit peu de mal à me souvenir exactement ?
03:23 Vous le souvenez plus de Bordeaux-Juventus au parc d'Ascur par exemple, en 85 ?
03:31 Tant mieux, j'ai connu ça aussi quand j'étais gamin.
03:34 Moi aussi, j'ai gardé des signatures des idoles du football que j'avais.
03:39 Donc quand je me suis retrouvé de votre côté, je me disais que même sans bout de papier
03:43 comme le vôtre, ça ne pouvait pas me procurer du plaisir.
03:46 Et sachez-le, ça va faire.
03:48 Merci.
03:49 C'est un joli souvenir.
03:50 Pierre-Yves Martin.
03:51 Bonjour Alain Gérès.
03:52 Alors moi, je n'ai jamais reçu d'autographe de votre part.
03:54 Mais je ne vais pas profiter de l'antenne pour me plaindre.
03:56 Je voulais vous dire que j'étais très heureux de vous entendre parce que dans ma mémoire
04:01 d'enfant, vous représentez quelqu'un.
04:04 Et puis j'avais une question.
04:06 Quand on regarde vos années Girondins et maintenant, qu'est-ce qui a le plus changé ?
04:13 Est-ce que c'est au niveau de la relation entre les supporters et l'équipe de foot ?
04:16 Est-ce que c'est au niveau des techniques de jeu ?
04:18 Qu'est-ce qui vous a finalement le plus impressionné en termes de changement sur ces décennies ?
04:23 Alors si on va parler spécifiquement des Girondins, au-delà du foot et de tout ce
04:29 qui a pu être les nouveautés dans ce sport et dans tous les sports, notamment les aspects
04:37 qu'on utilise pour l'informatique.
04:39 En ce qui concerne les Girondins, c'est très simple.
04:42 Ce club-là était enraciné.
04:45 C'était le club de la fierté de la ville, de la fierté de la région avec vraiment
04:50 son identité, son identité Girondine.
04:52 Il est passé entre les mains d'Américains.
04:54 Et là, je peux vous dire que tout ce qu'on a connu et tout ce qu'on a pu connaître
05:00 avec ce club, on disparu.
05:01 Il n'y a plus aucune identité dans ce club.
05:05 Ce club, il arrive à s'en sortir en seconde division.
05:08 On tremble parce qu'on ne sait pas encore si son avenir est complètement assuré.
05:13 Voilà, si vous voulez, pour l'avoir connu de l'intérieur et maintenant, on va voir
05:17 un peu comment ça se passe.
05:18 Eh bien, ce n'est pas du tout le mode de fonctionnement.
05:20 Le football, on va dire, c'est ainsi, le football.
05:23 Il y a des Américains, des Chinois, des Emirats qui achètent des clubs, etc.
05:27 On ne sait pas trop pourquoi.
05:29 Ils pensent qu'ils vont gagner des 5 000 dans le football.
05:31 Et quand ça ne se passe pas bien, ça a été le cas à Bordeaux, ils abandonnent et mettent
05:35 le club plus qu'en péril en danger de disparition.
05:38 Voilà, et ça peine, ça nous peine quand on voit un club comme ça et la façon dont
05:45 il est traité par rapport à ce qu'il a été.
05:48 Alain Giresse, vous avez joué les plus grands joueurs de l'époque.
05:51 Qu'est-ce qu'il y a de plus dur ? Se prendre les taxes d'un défenseur italien ou allemand
05:55 des années 80 ou les questions de Philippe Bilger en interview ?
05:57 J'avoue que quelques, en tout cas les taxes, comme vous dites, qui peuvent arriver un peu
06:07 on peut effectivement les éviter.
06:09 Par contre les autres attaques, entre guillemets, que l'on voit un petit peu dans tous les
06:16 débats, parce que maintenant on débat de tout et de rien du football, comme si on
06:20 allait sortir je ne sais quoi qui pouvait faire avancer le football à travers ces débats.
06:25 On refait à chaque fois les matchs, ce qui est toujours plus facile de faire après qu'avant,
06:29 bien sûr.
06:30 Mais voilà, il faut s'y faire.
06:32 C'est une surmédiatisation, il faut faire attention de ne pas tomber dans ses travers.
06:37 Merci mille fois pour ce moment de grâce.
06:40 Merci beaucoup.
06:41 Merci mille fois Alain Giresse d'avoir été avec nous.
06:43 Et merci pour tout ce que vous avez apporté.

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