• il y a 6 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Virginie Calmels et Loïk Le Floch-Prigent

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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• Les Vraies Voix

##LES_VRAIES_VOIX-2024-05-17##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Merci de nous accueillir chez vous, où que vous soyez, on espère que vous avez passé une belle semaine avec nous,
00:00:13bien sûr avec Philippe David, ça va Philippe David ?
00:00:16Très bien et vous Cécile de Ménibus ?
00:00:17Très bien, très bien.
00:00:18Oui, mais mon petit doigt me dit qu'avant même que les débats aient commencé,
00:00:23certaines Vraies Voix se sont rentrées dedans avant le début de l'émission.
00:00:25C'est-à-dire ? Quelqu'un m'aurait fait du rentre-dedans avant l'émission ?
00:00:30C'est ça, mais on va dire carrosserie contre pare-chocs.
00:00:34Oui, oui, petite anecdote, bon ça va, ça va.
00:00:39Les micros ne sont pas allivés.
00:00:41Oui, il faut tout faire.
00:00:43On s'est croisés avec Loïc Leflou et Préjean.
00:00:46Ça marche ici, il marche bien.
00:00:48Oui, dans le parking et bam !
00:00:51On s'est rencontrés dans le parking et on s'est un peu frotté les pare-chocs.
00:00:56Oui, oui, c'est ça, c'est comme ça.
00:00:58Il me fait du rentre-dedans, si je voulais vous le dire.
00:01:00C'était ma manière de draguer.
00:01:02Ça a bien marché, ça va laisser des marques d'ailleurs.
00:01:04Il a eu une manière chiotte, Loïc Leflou.
00:01:06C'était l'allusion discutable que j'avais faite quelques temps avant
00:01:10au sujet du caractère non-érotique du rebond ventral de Philippe David.
00:01:16Elle démarre bien, cette émission.
00:01:19En tout cas, on vous souhaite la bienvenue 0800 26 300 300.
00:01:24Vous pouvez bien sûr nous contacter.
00:01:26Aude vous attend.
00:01:27Allez, le sommaire de cette émission.
00:01:29Un homme a tenté d'incendier une synagogue à Rouen ce matin
00:01:32avant d'être abattu par un policier qu'il menaçait avec un couteau.
00:01:36Le suspect était visé par une OQTF non-exécutable
00:01:39à cause d'un recours qui en suspendait l'application.
00:01:42L'an dernier, en France, le nombre d'actes antisémites a été multiplié par 4.
00:01:46Alors parlons vrai, l'explosion des actes antisémites
00:01:48est-il uniquement dû à la situation au Proche-Orient ?
00:01:51L'antisémitisme a-t-il basculé de l'extrême droite à l'islam radical ?
00:01:55Peut-on éradiquer l'antisémitisme en France ?
00:01:58Et à cette question, l'antisémitisme est-il en train de se banaliser ?
00:02:01Vous dites oui à 77%.
00:02:03Vous voulez réagir ?
00:02:04Aude attend vos appels au 0800 26 300 300.
00:02:07Et François Legrand sera avec nous, directeur d'études de l'IFOP
00:02:09qui a dirigé plusieurs études sur l'antisémitisme,
00:02:11dont la dernière radiographie de l'antisémitisme en 2024.
00:02:15Et à 18h30, le coup de projecteur des vraies voix,
00:02:18la commission d'enquête sénatoriale sur le narcotrafic
00:02:21a rendu ses conclusions.
00:02:23De nombreuses propositions ont été formulées,
00:02:25notamment la création d'un parquet national antidrogue.
00:02:28Il en appelle également à établir une liste noire
00:02:30des compagnies maritimes peu regardantes
00:02:33pour faire face au tsunami blanc
00:02:35qui submerge les ports de l'Hexagone.
00:02:37Parlons vrai, est-ce une arme, parmi d'autres,
00:02:39qui pourrait servir dans la lutte contre le narcotrafic ?
00:02:42Faudrait-il un droit beaucoup plus dur pour la drogue
00:02:44comme on l'a fait pour le terrorisme ?
00:02:46Les cartels sont-ils trop puissants
00:02:48pour être mis hors d'état de nuire ?
00:02:50Et à cette question, faut-il créer un parquet national antidrogue ?
00:02:52Vous dites oui à 88% ?
00:02:54Je voulais réagir.
00:02:55Le 0826 300 300.
00:02:57On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix, jusqu'à 18h.
00:02:5919h !
00:03:02Bienvenue Philippe Bilger, comment ça va Philippe Bilger,
00:03:04président de l'Institut de la Parole ?
00:03:06Je vais encore mieux le vendredi.
00:03:08Pourquoi ?
00:03:09Parce qu'il y a la fin de semaine
00:03:11et puis l'espérance de vous retrouver lundi.
00:03:15C'est ça, c'est ça.
00:03:16Et donc, en fait, je me rends compte que
00:03:18depuis que les vraies voix existent,
00:03:20je suis quasiment toujours de bonne humeur.
00:03:23Ah, c'est bien ça.
00:03:24Alors que ça n'est pas mon tempérament naturel.
00:03:27Ça, c'est ce que m'avait dit votre femme.
00:03:29C'est ta valeur.
00:03:30Oui, jour des mains, qui râle sur toi.
00:03:32J'embrasse mon râleur à la maison, bien entendu.
00:03:35Virginie Kalmel, présidente fondatrice
00:03:37de Futura, école des métiers de demain
00:03:39dans les industries créatives.
00:03:40On est ravis de vous accueillir,
00:03:42ma chère Virginie, comment ça va ?
00:03:43Bonsoir Philippe, tout va très bien.
00:03:44Et vous ne râlez jamais en plus ?
00:03:45Non, je ne râle jamais, j'ai toujours le sourire.
00:03:47Nous recrutons nos étudiants chez Futura
00:03:50qui sont en train de finir le baccalauréat
00:03:53et qui ont envie de faire des études supérieures.
00:03:55Tout va bien.
00:03:56Et votre Futura à vous, ma chère ?
00:03:59Il est beau, il est beau, évidemment.
00:04:01Il est très bon.
00:04:02Voilà, il est très positif.
00:04:04Et notre Louis Clefloque Prigent,
00:04:06ingénieur et dirigeant d'entreprise, ça va ?
00:04:09Bonsoir, oui, très bien.
00:04:10Vous êtes un peu grincheux aujourd'hui.
00:04:13Ah d'accord, pourquoi aujourd'hui ?
00:04:15Qu'est-ce qui va changer par rapport à d'habitude ?
00:04:18On ne sait pas, on ne sait pas.
00:04:19Un peu plus.
00:04:21Ah mais dis donc.
00:04:22Allez, la cote monte.
00:04:230826-300-300.
00:04:24Paul Dulotte et Garonne est avec nous.
00:04:26Bonsoir Paul.
00:04:27Bonsoir Paul.
00:04:28Bonsoir à vous.
00:04:29Merci pour votre invitation.
00:04:31Écoutez, avec plaisir.
00:04:32De quoi parle-t-on dans un instant avec vous ?
00:04:34Après les manifs agricoles,
00:04:36la tâche payante pour les agriculteurs.
00:04:38Ah bah écoutez, ne bougez pas,
00:04:40on va en parler dans un instant.
00:04:41En attendant, 0826-300-300.
00:04:43Seul répondeur.
00:04:44Oui, bonjour.
00:04:45Je m'appelle Philippe.
00:04:46Je suis de Toulouse.
00:04:49Je suis un enfant du pays.
00:04:51Et je voudrais voir avec M. Mesdos.
00:04:57Vu que nous, enfants du pays,
00:04:59qui habitons en métropole,
00:05:01comment ça se fait que nous n'avons pas le droit de voter ?
00:05:05Voilà.
00:05:06Je suis caldoche.
00:05:10Et voilà, je voudrais plus de renseignements.
00:05:14Voilà, merci.
00:05:15Au revoir.
00:05:16C'était suite à Nicolas Mesdors,
00:05:18député apparenté Renaissance de Nouvelle-Calédonie
00:05:20qui était là et au coup de gueule d'hier
00:05:22sur le contingent électoral dont j'ai fait
00:05:24mon coup de gueule hier.
00:05:25Philippe Biger, mais vraie question,
00:05:26il est caldoche, il vit en métropole,
00:05:27il n'a plus le droit de voter en Nouvelle-Calédonie.
00:05:29Alors, sans être un spécialiste comme vous
00:05:33et je crois comme Loïc,
00:05:34des particularités de la Nouvelle-Calédonie,
00:05:37moi je suis à fond pour la loi qui a été votée
00:05:40et il ne faudrait surtout pas que le pouvoir l'efface.
00:05:44Parce qu'il y a une inéquité
00:05:47que notre invité a tout à fait raison d'évoquer.
00:05:51Virginie Calmels ?
00:05:52Pas de commentaire supplémentaire, je suis d'accord.
00:05:54Il devrait pouvoir voter.
00:05:56Je suis d'accord avec le procureur, pour une fois.
00:06:00Oui, il avait dit qu'il allait râler, il l'a fait.
00:06:03Non, non, non.
00:06:05Il est d'accord, il devrait multiplier les accords.
00:06:08Il était d'accord en râlant.
00:06:09Non, non, il a souri.
00:06:11J'aimerais bien qu'on prenne un appareil photo, s'il vous plaît.
00:06:13Il a souri.
00:06:14Il n'avait pas souri depuis 1982, Loïc Lefoque-Plujan, pour vous dire.
00:06:17Ils ont fait qu'il a été chez le coiffeur.
00:06:19Ah mais c'est ça, c'est vrai.
00:06:21Complètement, t'as remarqué.
00:06:22Ah bah oui.
00:06:23C'est beau, Loïc Lefoque-Plujan.
00:06:24Encore.
00:06:25Allez, 0826-300-300, Paul Dulot-Tégaron est avec nous
00:06:28sur cette loi d'orientation agricole.
00:06:30Paul ?
00:06:31Oui, bonsoir.
00:06:32Eh bien voilà, on a découvert, avec le syndicat de la coordination rurale,
00:06:36qu'en cas d'attente à la conservation d'espèces animales non domestiques,
00:06:39alors là, nous, spontanément, on n'a pas essayé d'herbe de terre,
00:06:42aux espèces végétales non cultivées, on n'a pas essayé aux ronces,
00:06:46eh bien en fait, on sera obligé de faire un stage de sensibilisation
00:06:50aux enjeux de l'environnement,
00:06:52à la reconnaissance et à la protection des espèces
00:06:55et des habitats naturels.
00:06:57Mais non.
00:06:58Et ça, payé par l'agriculteur.
00:07:00Donc je ne sais pas qu'est-ce qui va sortir de cette loi d'orientation agricole,
00:07:04mais je suis très très inquiet.
00:07:06Je suis très très inquiet.
00:07:07Notre ami a raison, on fait du délire,
00:07:10mais il ne commence pas aujourd'hui, me semble-t-il.
00:07:13Demandez aux agriculteurs de faire des stages
00:07:16sur l'agriculture, la préservation des espèces, etc.
00:07:20Est-ce qu'on n'est pas un peu chez les dingues, Loïc Lefebvre ou Véronique Almels ?
00:07:23Non mais on est chez les dingues, c'est-à-dire qu'à un moment donné,
00:07:25il faut quand même se rendre compte que c'est ceux qui vivent de la terre
00:07:29et qui la préservent le mieux, en fait.
00:07:31Les agriculteurs, eux, ils connaissent les saisons,
00:07:35ils connaissent les sujets qui sont liés justement à la survie de l'espèce,
00:07:42ils protègent la faune et la flore.
00:07:44Donc il faut arrêter, quoi.
00:07:45Moi, j'en ai ras-le-bol du lobby écolo dans notre pays
00:07:48qui tue les emplois au profit de soi-disant protections
00:07:54qui sont des mirages.
00:07:57Il faut quand même ne pas inverser les valeurs.
00:07:59C'est-à-dire qu'il est clair que le premier des écologistes, c'est l'agriculteur.
00:08:02Tout ça est complètement fou.
00:08:04Et dans les campagnes, cette espèce d'attaque des urbains
00:08:08qui ne connaissent rien au film, qui veulent attaquer les agriculteurs
00:08:12et tous les gens qui vivent de l'agriculture, devient complètement insupportable.
00:08:16On va donner la parole à un maire avec Philippe David.
00:08:23Un maire qui doit construire une école parce que la sienne est trop petite.
00:08:27Mais il y a tellement d'études à faire.
00:08:29Parce que là, il y a un ver de terre qui est protégé, une mouche, je ne sais plus.
00:08:33C'est absolument délirant.
00:08:35Mais délirant.
00:08:36Et on va faire une émission là-dessus, avec les élus, parce que c'est devenu délirant.
00:08:39Moi, je pense, vous qui êtes bretons, Loïc Leflocq-Prigent,
00:08:42et que je n'ai pas dévoilé votre vie privée,
00:08:44l'affaire de l'usine du groupe Leduf qui devait s'installer,
00:08:47qui, au bout de 5 ans de recours, a arrêté d'envoyer l'usine.
00:08:515 ans ? 7 ans ? Oui, il avait minimum 3 ans de plus.
00:08:54Il a laissé le parler, c'est sûr.
00:08:56C'est un copain, et on a discuté ensemble de nombreuses fois de ça,
00:08:59et je lui disais, fout le camp.
00:09:01Donc, 7 ans, et quand il est arrivé au bout de ces 7 ans,
00:09:05on lui a dit, non, il y a encore un recours, il faut attendre 2 ans.
00:09:08Et le lendemain, il est allé au Portugal,
00:09:11et on lui a dit, voilà le terrain, voilà les clés, voilà le machin,
00:09:14on est content de vous voir.
00:09:16Mais nous sommes dans cette situation tout le temps.
00:09:18C'est-à-dire que, et je vais y revenir tout à l'heure dans mon coup de gueule,
00:09:23c'est-à-dire qu'on a effectivement une bureaucratie
00:09:26dont la tâche essentielle est de nous empêcher,
00:09:29nous, industriels, de nous développer.
00:09:32C'est la tâche essentielle.
00:09:34Et ceci avec des lois ou des décrets, etc.,
00:09:37qui deviennent de plus en plus incompréhensibles,
00:09:39et qui sont devenus insupportables.
00:09:41Et Cécile, ça fait du bien d'entendre comme Paul un agriculteur qui ramène sa fraise.
00:09:45C'est pas mal.
00:09:47La fraise du Lot-et-Garonne est excellente.
00:09:49Paul, en tout cas, on est ravis de vous accueillir dans cette émission,
00:09:52jusqu'au qui-c'est-qui qui l'a dit, ça va Paul ?
00:09:54Ça va très bien, et il y a du niveau ce soir,
00:09:57donc je suis satisfait de participer,
00:09:59parce que là, il y a des entrepreneurs, ils vont parler de choses concrètes,
00:10:02contrairement à certains qui brassent beaucoup le vin, des fois.
00:10:05Là, par contre, on est dans le concret,
00:10:07on a des entrepreneurs qui sont concrets dans la réalité des choses.
00:10:09Exactement, vous avez tout compris Paul,
00:10:11vous restez avec nous, dans un instant, les trois mots dans l'actu,
00:10:14et le réquisitoire de notre procureur préféré ?
00:10:16Alors, bizarrement, c'est le même sujet.
00:10:19Est-ce qu'on va pouvoir sortir de l'enfer bureaucratique ?
00:10:24Et bien voilà, vous avez deux heures, 0826-300-300,
00:10:28restez avec nous jusqu'à 19h, c'est les vrais voix, on est ravis de vous accueillir.
00:10:31David, Cécile de Ménibus.
00:10:34On est ravis de vous retrouver encore aujourd'hui,
00:10:36avec nos vrais voix du jour,
00:10:38Philippe Bilger, avec Virginie Calmel,
00:10:40c'est Loïc Lefranc-Prigent,
00:10:43Evo, 0826-300-300,
00:10:45si vous avez des questions, bien sûr, vous êtes les bienvenus.
00:10:48Félix Mathieu, dans un instant, pour les trois mots dans l'actu,
00:10:50de quoi parle-t-on ?
00:10:51De l'homme abattu après avoir voulu incendier une synagogue ce matin à Rouen,
00:10:55il était sous OQTF et inscrit au fichier des personnes recherchées
00:10:58de Marine Le Pen, qui ne débattra avec Emmanuel Macron
00:11:01que s'il s'engage à dissoudre l'Assemblée Nationale
00:11:03ou même à démissionner en cas de défaite aux Européennes.
00:11:06Et puis, des premières phrases du prix de l'humour politique 2024,
00:11:09elles sont tombées avec, tiens, beaucoup de petites phrases
00:11:11sur Rachida Dati ou de Rachida Dati.
00:11:14En trois mots, ça donne synagogue, dissolution et humour.
00:11:17Allez, tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:11:20Les vrais voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur,
00:11:23Philippe Bilger.
00:11:25L'enfer bureaucratique, c'est pas les autres,
00:11:28mon cher Philippe Bilger, voilà votre réquisitoire.
00:11:30Oui, alors, en fait, je me rends compte, et moi le premier,
00:11:33que lorsqu'on ne connaît pas forcément un sujet,
00:11:36en France, on dit, la bureaucratie est une plaie.
00:11:40Et en réalité, cette phrase, sur laquelle on ne réfléchit pas,
00:11:46parfois, elle est très exacte.
00:11:49Et le hasard a fait que je me suis penché sur un article ce matin
00:11:53d'un hommé Sébastien Lay, dans le Figaro,
00:11:56qui disait, on peut sortir de l'enfer bureaucratique français
00:12:01qui coûte à peu près 80 milliards d'euros par an,
00:12:06étouffe notre potentiel économique.
00:12:09J'ai deux spécialistes de cet étouffement,
00:12:14en quelque sorte, pour le meilleur, face à moi.
00:12:17Et il termine en disant, le problème,
00:12:21et je crois que c'est très vrai dans tous les domaines,
00:12:24on ne regarde pas assez les exemples étrangers.
00:12:27Et on sait que, par exemple, l'Allemagne,
00:12:30lorsqu'elle ajoute une norme, en enlève une, en contrepartie,
00:12:37le Canada et les Pays-Bas ont réussi une simplification,
00:12:42donc la bureaucratie n'est pas une fatalité.
00:12:45Et je pense qu'on pourrait débarrasser la France,
00:12:49au moins partiellement, de ce fléau.
00:12:51Virginie Caldus.
00:12:52D'abord, il faut une volonté politique.
00:12:54Je rappelle que Nicolas Sarkozy avait voulu, en son temps,
00:12:57expliquer qu'à chaque nouvelle loi,
00:12:59il fallait supprimer une loi existante.
00:13:02On voit la difficulté.
00:13:03Mais Sébastien Lay, qui écrit cet article,
00:13:05est franco-américain.
00:13:06Oui.
00:13:07Et ce n'est pas inutile de le rappeler.
00:13:08C'est un économiste libéral.
00:13:09Absolument.
00:13:10Et je partage beaucoup de ses analyses.
00:13:12Ce n'est pas inutile de le rappeler,
00:13:14parce qu'on a une petite arrogance française
00:13:16à vouloir toujours expliquer qu'on fait tout mieux que tout le monde,
00:13:19alors que quand on se compare,
00:13:20et notamment sur l'administration,
00:13:22on voit qu'on a des ratios qui sont très mauvais.
00:13:26On a beaucoup plus de personnel administratif,
00:13:28on le sait évidemment dans le domaine de la santé,
00:13:30mais pas que.
00:13:31Et au détriment des vrais services publics
00:13:34que les concitoyens attendent,
00:13:35c'est-à-dire que la bureaucratie,
00:13:37elle est l'ennemi du bon fonctionnement
00:13:39des services publics.
00:13:40Et donc, il faut absolument,
00:13:42et ce n'est pas une fatalité,
00:13:43je suis d'accord avec Philippe,
00:13:44ce n'est pas une fatalité,
00:13:45c'est un problème de volonté politique
00:13:47et de management.
00:13:48Allez, Luc Lefrock, président.
00:13:50C'est bien exact, mon pauvre Philippe.
00:13:53Alors, ce qui est terrible,
00:13:55c'est que lorsque l'on a un événement qui arrive,
00:13:59on a le sentiment que le gouvernement
00:14:02doit immédiatement créer des fonctionnaires supplémentaires
00:14:05pour régler cette chose.
00:14:06C'est ça qu'on va revenir restreintement aujourd'hui là-dessus,
00:14:09et donc pas enlever d'autres.
00:14:12C'est-à-dire que lorsque l'on dit qu'il y a un problème
00:14:16de biodiversité sur les haies,
00:14:18on crée un corps de 300,
00:14:21dans les verbes,
00:14:23on crée un corps de 300 personnes
00:14:25qui vont surveiller les haies
00:14:27pour savoir ce qu'on fait quand on les taille,
00:14:29si on les taille bien, etc.
00:14:30Donc on n'arrête pas de créer la bureaucratie
00:14:34à partir d'événements
00:14:36qui valorisent les gouvernements.
00:14:39Et le fait d'avoir des gouvernements très court terme
00:14:42ne permet pas effectivement
00:14:44d'évacuer la bureaucratie
00:14:46parce qu'ils vont être jugés,
00:14:47et alors derrière, malheureusement,
00:14:49on gagne toujours,
00:14:50la bureaucratie, ça vote.
00:14:52Merci beaucoup Loïc Leflocq-Préjean.
00:14:54Tout de suite, les trois mots dans l'actu, c'est Félix Mathieu.
00:14:56Les vrais voix Sud Radio.
00:14:58Trois mots dans l'actu qui sont
00:14:59synagogue, dissolution et humour, Félix.
00:15:01L'homme armé qui voulait incendier une synagogue à Rouen
00:15:04était inscrit au fichier des personnes recherchées
00:15:06et sous obligation de quitter le territoire,
00:15:08il a été abattu par un policier
00:15:10qu'il menaçait avec un couteau.
00:15:12Macron dissolution,
00:15:13Macron démission,
00:15:14comme scandale autre,
00:15:15Marine Le Pen
00:15:16n'envisage un débat avec le président
00:15:17que s'il s'engage
00:15:18à tirer des conséquences politiques
00:15:20en cas de défaite aux européennes.
00:15:22Et puis, qui a dit,
00:15:23beaucoup de pays du monde
00:15:24nous envient Jean-Luc Mélenchon.
00:15:26Le prix de l'humour politique
00:15:28dévoile une première sélection 2024,
00:15:30beaucoup de phrases aussi en rapport avec Rachida Dati.
00:15:33Les vrais voix Sud Radio.
00:15:36Il a abattu un homme
00:15:37qui le menaçait d'un couteau
00:15:38après avoir mis le feu à une synagogue,
00:15:40le policier sera décoré,
00:15:41annonce Gérald Darmanin.
00:15:43Le ministre de l'Intérieur
00:15:44s'est rendu sur place à Rouen,
00:15:45il a salué le sang froid
00:15:46des policiers face à l'assaillant.
00:15:48Cet individu a foncé
00:15:49avec un couteau extrêmement important
00:15:52sur un jeune policier adjoint de 25 ans
00:15:55qui, de ce que j'en sais,
00:15:57et je voudrais le dire en tant que chef,
00:15:59a été extrêmement courageux,
00:16:01extrêmement professionnel.
00:16:02Il sera décoré par la République
00:16:04pour son soutien
00:16:05à la protection des lieux de culte et des personnes.
00:16:07Il a fait usage de son arme administrative
00:16:09et je veux dire qu'il a eu raison de le faire.
00:16:12Lorsque des policiers ou des gendarmes
00:16:13sont menacés
00:16:14de mort par des gens extrêmement dangereux,
00:16:16les policiers et les gendarmes
00:16:17ont raison, d'après la loi,
00:16:18le code de déontologie de la police nationale,
00:16:20d'utiliser leur arme
00:16:21et de ne pas hésiter à se protéger eux-mêmes
00:16:23et à protéger les autres.
00:16:24Alors on va revenir dans quelques minutes
00:16:26sur le caractère antisémite de cette attaque
00:16:28dans le grand débat des vrais voix.
00:16:30Le ministre de l'Intérieur, en tout cas,
00:16:31en a dit plus aussi sur le profil
00:16:33de l'assaillant abattu.
00:16:34Il se trouvait donc
00:16:35sous le coup d'une obligation
00:16:36de quitter le territoire français
00:16:37au QTF non applicable
00:16:39en raison d'un recours
00:16:40suspensif devant la justice administrative.
00:16:43Il était aussi inscrit
00:16:44au fichier des personnes recherchées.
00:16:46Deuxième mot, dissolution.
00:16:47Marine Le Pen n'envie d'âge
00:16:48de débattre avec Emmanuel Macron
00:16:50que sous une condition
00:16:51de condition assez drastique.
00:16:53Oui, la double finaliste
00:16:54RN de la présidentielle
00:16:55n'en est pas à crier
00:16:56comme cette gilet jaune à son époque.
00:16:58Macron, laissez-nous faire !
00:17:01Manifestante qui avait même
00:17:02scondé d'autres mots en ion,
00:17:03si violent qu'elle en avait été condamnée.
00:17:05Non, hier sur France 2,
00:17:06Marine Le Pen s'est contentée
00:17:07des mots d'émission ou dissolution.
00:17:10Elle était interrogée sur l'hypothèse
00:17:11donc d'un débat
00:17:12avec Emmanuel Macron
00:17:13avant les européennes
00:17:14et elle a fixé cette condition.
00:17:16Si il met sur la table
00:17:17sa démission ou la dissolution
00:17:19de l'Assemblée nationale,
00:17:20moi je débattrais avec plaisir.
00:17:22Ah oui ?
00:17:23Ah bah oui, mais écoutez,
00:17:24soit on rentre,
00:17:25soit quand on est président de la République
00:17:26et qu'on est censé être au-dessus des partis,
00:17:27soit on rentre dans le débat partisan,
00:17:29soit on n'y rentre pas.
00:17:30Mais si on y rentre,
00:17:31alors à ce moment-là
00:17:32il faut en tirer les conséquences
00:17:33si on perd les élections.
00:17:34L'ERN sans doute confiant.
00:17:35Vu les sondages,
00:17:36la liste de Jordan Bardella
00:17:37s'affiche toujours en première position
00:17:39loin devant toutes les autres
00:17:40dans l'Euro-Rolling,
00:17:41il faut que fiducial
00:17:42pour Sud Radio,
00:17:43Le Figaro et LCI.
00:17:4432% pour la liste Bardella aujourd'hui.
00:17:4616,5% pour la liste
00:17:48Renaissance et Alliés
00:17:49de Valérie Ayé.
00:17:50En embuscade,
00:17:51deux points derrière elle,
00:17:52Raphaël Glucksmann
00:17:53et sa liste PS Place Publique
00:17:54à 14,5%.
00:17:55Ensuite on trouve
00:17:56les Républicains
00:17:57de François-Xavier Bellamy
00:17:58à 8%,
00:17:59devant la liste LFI
00:18:00de Manon Aubry
00:18:01à 7%.
00:18:02Suivent Marion Maréchal
00:18:03de Reconquête
00:18:04à 6,5%,
00:18:05toujours devant les écologistes
00:18:06de Marie Toussaint
00:18:07à 5,5%.
00:18:08Pour retrouver
00:18:09toutes les autres listes
00:18:10mesurées à moins que ça,
00:18:11direction sudradio.fr.
00:18:12Le Rolling,
00:18:13il y a mises à jour
00:18:14quotidiennement à 17h.
00:18:15Est-ce que le fait
00:18:16de mettre la dissolution
00:18:17ou la démission
00:18:18dans la balance,
00:18:19ça risque de faire reculer
00:18:20Emmanuel Macron
00:18:21ou pas,
00:18:22Philippe Bilger ?
00:18:23Je ne sais pas.
00:18:24Mon premier mouvement
00:18:25était de dire
00:18:26qu'elle exagérait.
00:18:27Finalement,
00:18:28qu'est-ce que c'est
00:18:29que cette injonction
00:18:30faite au président ?
00:18:31Et à peine
00:18:32a-t-elle développé
00:18:33son raisonnement
00:18:34au fond ?
00:18:35Ça n'est pas si
00:18:36absurde que ça.
00:18:37Dès lors
00:18:38qu'un président,
00:18:39en effet,
00:18:40s'engage dans le débat
00:18:41comme ça,
00:18:42partisan,
00:18:43il peut en tirer
00:18:44des conclusions.
00:18:45Virginie Calmet,
00:18:46celui que le fait au président ?
00:18:47Ce qui est certain,
00:18:48après,
00:18:49je ne suis pas tout à fait d'accord
00:18:50avec Marine Le Pen.
00:18:51Simplement,
00:18:52je pense que le président
00:18:53va être obligé
00:18:54quand même
00:18:55de tirer les conséquences
00:18:56du suffrage européen
00:18:57et qu'on a trois ans
00:18:58encore
00:18:59et on aimerait bien
00:19:00qu'il se passe des choses
00:19:01dans notre pays
00:19:02et sans majorité,
00:19:03il va bien falloir
00:19:04qu'il ait des actions
00:19:05fortes,
00:19:06soit d'accord,
00:19:08mais qu'elle mette
00:19:09cette condition
00:19:10pour débattre,
00:19:11on comprend qu'elle n'a pas
00:19:12tellement envie
00:19:13de débattre avec le président.
00:19:14Moi, dans ma boîte aux lettres,
00:19:15j'ai une photo
00:19:16avec Valérie Haillet
00:19:17et Emmanuel Macron.
00:19:18Par conséquent,
00:19:19je comprends
00:19:20ce que dit
00:19:21Madame Le Pen.
00:19:22Allez,
00:19:23le dernier mot,
00:19:24Philippe.
00:19:25Troisième mot,
00:19:26le prix humour et politique.
00:19:27Une première sélection
00:19:28des petites phrases 2024
00:19:29vient d'être dévoilée.
00:19:30Premier récrémage
00:19:31dans lequel on trouve
00:19:32la tête de liste LFI
00:19:33justement aux européennes.
00:19:34Manon Aubry
00:19:35pour cette phrase.
00:19:36Il y a beaucoup de pays
00:19:37qui nous envient
00:19:38et qui aimeraient bien avoir
00:19:39un Jean-Luc Mélenchon.
00:19:42Ça nous fait rire.
00:19:45Elle a de l'humour,
00:19:46cette dame.
00:19:47Pour le reste,
00:19:48je crois qu'elle ne voulait pas
00:19:49dire Mélenchon,
00:19:50elle voulait dire les vraies voix.
00:19:51Peut-être,
00:19:52c'est ça qu'elle a voulu dire.
00:19:53Quoi que c'était sur RTL,
00:19:54donc je ne sais pas.
00:19:55Pour le reste,
00:19:56on trouve Rachida Dati.
00:19:57Elle est comme ça,
00:19:58Manon Aubry,
00:19:59elle est comme ça,
00:20:00elle les cache.
00:20:01On trouve Rachida Dati,
00:20:02par exemple,
00:20:03après son entrée au gouvernement
00:20:04à propos d'Éric Ciotti.
00:20:06Rachida Dati,
00:20:07petite phrase de Rachida Dati.
00:20:08Et puis,
00:20:09il y en a d'autres
00:20:10sur la nouvelle ministre
00:20:11de la Culture,
00:20:12à son sujet,
00:20:13Edouard Balladur.
00:20:14Edouard Balladur,
00:20:15dans Le Monde.
00:20:16Quand vous avez travaillé
00:20:17avec Rachida Dati,
00:20:18vous savez tous
00:20:19qu'il ne faut pas faire
00:20:20sur le même sujet,
00:20:21décidément,
00:20:22et dans le même journal,
00:20:23Olivier Marlex
00:20:24du groupe LR.
00:20:25Je ne parlerai
00:20:26de Rachida Dati
00:20:27qu'en présence
00:20:28de mon avocat.
00:20:29Enfin,
00:20:30ce cri du cœur
00:20:31de l'entreprise
00:20:32de l'entreprise
00:20:33de l'entreprise
00:20:34de l'entreprise
00:20:35le cri du cœur
00:20:36d'Arlette Laguiller
00:20:37dans Paris Match.
00:20:38On me trouve ringards
00:20:39des vieilles hôtes
00:20:40pour mes idées.
00:20:41Et le pape alors ?
00:20:42C'est drôle,
00:20:43c'est pas drôle.
00:20:44Allez,
00:20:45vous restez avec nous.
00:20:46Et si la fin de l'année,
00:20:47il y en aura peut-être d'autres.
00:20:48Ah, oui !
00:20:49J'adore.
00:20:50Allez,
00:20:51dans un instant la suite.
00:20:52Le grand débat du jour.
00:20:53Ce matin,
00:20:54un homme armé
00:20:55souhaitant mettre le feu
00:20:56à une synagogue à Rouen
00:20:57a été abattu par la police,
00:20:58Philippe.
00:20:59Oui.
00:21:00Et...
00:21:01pensez-vous,
00:21:02parlons vrai,
00:21:03situation au Proche-Orient. L'antisémitisme a-t-il basculé de
00:21:06l'extrême droite vers l'islam radical ? Peut-on éradiquer l'antisémitisme en
00:21:11France ? Et à cette question, l'antisémitisme est-il en train de se
00:21:14banaliser ? Vous dites oui à 76 %, vous voulez réagir ? Le 0 826 300 300.
00:21:19Et François Legrand est avec nous, directeur d'études à l'IFOP et qui a
00:21:22dirigé justement cette étude sur l'antisémitisme,
00:21:24dont la dernière radiographie de l'antisémitisme en 2024. Est-ce que l'on
00:21:29vit finalement le pic de l'antisémitisme depuis la fin de la
00:21:31guerre ? On ne vous entend pas du tout. On fait une petite pause, ne bougez pas, de
00:21:40toute façon on reposera la question dans un instant, juste après la pub, ne bougez pas.
00:21:43Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:21:48Un vendredi comme on les aime, Philippe Bilger, Loïc Leflocq-Prigent qui est avec
00:21:53nous, Virginie Calmels et Philippe David, bien sûr, parce qu'il ne faut pas l'oublier,
00:21:57c'est quand même une pièce maîtresse. Ah oui ? Ah oui, c'est une pièce maîtresse.
00:22:00Ah bon, pilote copilote, c'est comme dans l'avion, c'est bien.
00:22:02Ah oui, mon petit loulou. En tout cas, 0826 300 300,
00:22:08vous pouvez nous appeler pour débattre avec eux. Et tout de suite, le grand débat du jour.
00:22:11Les vraies voix sur le radio, le grand débat du jour.
00:22:15Depuis ce matin, la communauté juive de Rouen vit dans l'effroi.
00:22:19C'est un grand choc. L'antisémitisme monte, on le voit bien.
00:22:23C'est-à-dire que les chiffres sont de plus en plus inquiétants.
00:22:25Non seulement je suis en souffrance, mais je suis brisé.
00:22:28Vu le contexte actuel, ça ne m'étonne pas tant que ça,
00:22:30mais qu'ils aillent jusque là, c'est quand même un peu perturbant.
00:22:33Se lever contre cet antisémitisme.
00:22:36On est choqués en tant que Rouennais.
00:22:37Antisémitisme pour rien.
00:22:38On est en train, malheureusement, de banaliser les actes antisémites.
00:22:43Un homme a tenté ce matin d'incendier une synagogue à Rouen avec un couteau,
00:22:48abattu par un policier qu'il menaçait.
00:22:50Le suspect était visé par une OQTF non exécutable à cause d'un recours
00:22:54qui suspendait l'application l'an dernier en France.
00:22:57Le nombre d'actes antisémites a été multiplié par quatre.
00:23:00Alors parlons vrai, est-ce que l'explosion des actes antisémites
00:23:03est due uniquement à la situation au Proche-Orient ?
00:23:06Est-ce que l'antisémitisme n'a pas basculé de l'extrême droite
00:23:09vers l'islam depuis des années ?
00:23:10Est-ce qu'on pourrait éradiquer l'antisémitisme en France ?
00:23:14Et à cette question, l'antisémitisme est-il en train de se banaliser ?
00:23:17Vous dites oui à 76%.
00:23:19Vous voulez réagir ?
00:23:20Au datant de vos appels, au 0826 300 300.
00:23:23Et on va revenir sur cette étude Aliphope,
00:23:25radiographie de l'antisémitisme en 2024.
00:23:27C'est François Legrand, directeur de cette étude, qui est avec nous.
00:23:31Bonjour, merci d'être avec nous.
00:23:32Bonjour.
00:23:33Bonjour.
00:23:34Merci d'être avec nous.
00:23:36Philippe Bilger, ce pic, la question que j'ai envie de lui poser tout à l'heure,
00:23:40c'est de savoir si nous sommes au pic de l'antisémitisme,
00:23:43mais encore un acte terrible.
00:23:45Absolument. Trois réponses rapides, Cécile, Philippe,
00:23:48et après je développe, mais vraiment, brièvement.
00:23:52D'abord, ça n'est pas seulement lié à la barbarie du 7 octobre,
00:23:58ça existait avant, très vite, propos et actes.
00:24:01Mais ça a augmenté depuis, par une sorte de contagion perverse.
00:24:06Deuxième élément, votre deuxième question, c'était de demander, Philippe, si...
00:24:12De banaliser.
00:24:13A-t-il basculé de l'extrême droite vers l'islam radicale ?
00:24:16C'est clair, de mon point de vue, c'est clair.
00:24:19En tout cas, de l'extrême droite à l'extrême gauche, c'est évident.
00:24:23Dernier élément, on ne l'éradiquera jamais,
00:24:26parce que malheureusement, ce poison appartient chez certains à leur fort intérieur.
00:24:32Il sera tour là.
00:24:33Mais je termine rapidement par deux interventions précises.
00:24:38D'une part, cet antisémitisme est odieux,
00:24:45puisqu'il se traduit de plus en plus par des actes criminels.
00:24:49Et deuxième élément, vous aurez noté que cet homme avait introduit un recours contre l'OQTF,
00:24:57mais ça ne l'a pas empêché d'accomplir le crime.
00:25:01Et il a été tué, et d'une certaine manière, évidemment, je m'en réjouis,
00:25:06mais ça veut dire que l'état de droit dont on avance toujours
00:25:11n'est pas, j'allais dire, l'obstacle fondamental pour que la criminalité progresse.
00:25:17Virginie Calmels.
00:25:18Oui, les chiffres sont là, donc je pense qu'il ne faut pas nier l'évidence,
00:25:22et je suis encore un peu trop frappée par la volonté de passer sous silence un certain nombre d'actes antisémites,
00:25:29comme si on craignait, dans notre pays, de dénoncer le mal, de le nommer,
00:25:35comme si on avait peur de fâcher une partie de ceux et notamment qui sont en première ligne montrés du doigt,
00:25:46on a cité l'islamo-gauchisme, mais une fois encore, tous les musulmans, heureusement, ne sont pas des antisémites.
00:25:53Donc on a cette difficulté, je trouve, qui est très prégnante chez les personnalités.
00:25:58Regardez, le monde artistique, le monde médiatique a du mal à prendre parti.
00:26:04On a vraiment l'impression qu'il faut ménager la chèvre et le chou.
00:26:08Et je trouve que tant qu'on sera dans cette espèce d'eau tiède, malheureusement, les actes antisémites continueront à se produire,
00:26:21parce qu'au fond, ils ne sont pas autant dénoncés que ce qu'on pourrait imaginer, me semble-t-il.
00:26:27Loïc Leflocq-Prigent.
00:26:28Ni dénoncé, ni puni. On l'a vu avec le petit Halimi, on l'a vu avec madame Halimi, donc c'est pas d'hier, et c'est toujours le même.
00:26:36On pouvait difficilement aller au-delà de ce que prévoit la loi, mon cher Loïc.
00:26:42Oui, peut-être, mais en l'occurrence, il y a une punition légale, celle que Philippe, tu développes,
00:26:50mais la punition médiatique, et cette punition médiatique, elle n'existe pas.
00:26:57Fondamentalement, elle est toujours tempérée par les pauvres, les pauvres, les pauvres.
00:27:02Alors moi, je considère qu'il faut revenir à ce qu'a fait Napoléon et ce qu'a fait ensuite la laïcité avec l'école catholique,
00:27:14c'est dire, bon, est-ce que à l'intérieur de ce qui est propagé comme croyance dans les familles, comme dans les mosquées,
00:27:28est-ce qu'il n'y a pas des choses qui sont contraires à la République ?
00:27:31Et tant qu'on n'arrive pas à ça, tant qu'on n'arrive pas à réguler comme on l'a fait pour les juifs et comme on l'a fait pour les catholiques,
00:27:37on se retrouve en situation... Alors effectivement, les hommes politiques ont peur,
00:27:41et il y en a d'autres qui prennent l'islamo-gauchisme à la lettre et qui, au contraire, disent, c'est une bonne façon, moi, de me faire rédire.
00:27:49Mais il faut revenir à la dite du juif qu'il faut tuer absolument, il faut revenir à ça,
00:27:56dire, est-ce que c'est ça que vous dites à votre enfant ou pas ?
00:28:00Si vous dites ça à votre enfant, effectivement, il sera antisémite, c'est comme ça que vous le ferez.
00:28:07La République a quelque chose à faire qui n'a pas été fait, et tant qu'on ne le fait pas, on aura une montée d'antisémitisme comme aujourd'hui.
00:28:14Est-ce que vous pensez qu'il faut sanctionner plus durement les actes antisémites ? Appelez-nous au 0826 300 300.
00:28:19François Legrand, vous êtes directeur d'études à l'IFOP, vous avez dirigé l'étude sur l'antisémitisme, la dernière radiographie de l'antisémitisme en 2024.
00:28:27L'étude est sortie le 5 mai, donc il y a quelques jours. Est-ce qu'on vit le pic d'antisémitisme en France depuis la Deuxième Guerre mondiale ?
00:28:34Alors, je ne sais pas si on vit le pic depuis la Deuxième Guerre mondiale, mais en tout cas, on enregistre un niveau d'acte antisémite qui est vraiment extrêmement élevé.
00:28:41D'accord. Et les chiffres, c'est quoi aujourd'hui ?
00:28:46Alors, en fait, on dispose de deux sources d'informations. D'abord, on dispose des actes qui sont recensés par le service de protection de la communauté juive et le ministère de l'Intérieur.
00:28:56Et ça, c'est des actes qui reposent sur le dépôt de plainte. Il faut savoir qu'on a enregistré en 2023 1676 actes antisémites, et le plus haut niveau qui avait été enregistré jusqu'à présent était en 2004, on était à 974.
00:29:10D'accord. Donc, c'est-à-dire la période qu'on vit. Et les chiffres dont je vous parle, ils reposent uniquement sur les dépôts de plainte.
00:29:16Oui, oui. Nous, dans le cadre de l'étude qu'on a faite avec l'American Jewish Committee, on n'est pas parti des dépôts de plainte, on est parti d'un échantillon de personnes de confession juive,
00:29:24et on leur a demandé s'ils avaient été exposés à des actes à caractère antisémite. Un quart ont vécu un acte antisémite depuis le 7 octobre.
00:29:31Philippe Giger.
00:29:32A votre avis, est-ce qu'on peut considérer que l'augmentation des actes antisémites appartient, relève exclusivement de conjonctures internationales ?
00:29:45Ou bien, et c'est plus grave, d'une certaine manière, est-ce qu'il n'y a pas une espèce de poison inaltérable dans la sensibilité d'un certain nombre de citoyens français ?
00:29:59Je veux dire, est-ce qu'il expliquerait la faiblesse des résultats en matière de répression ?
00:30:05Alors, moi, je pense que l'antisémitisme est un phénomène protéiforme qui est beaucoup alimenté par la situation actuelle au Proche-Orient.
00:30:15Et d'ailleurs, quand on interroge dans notre enquête les Français de confession juive et qu'on leur demande quelle est, selon eux, la cause de l'antisémitisme, ils disent en premier que c'est la haine frêle.
00:30:23Mais en fait, c'est un phénomène qui va nourrir d'autres choses. Les idées d'extrême droite, les idées d'extrême gauche, le complotisme, l'antisémitisme, c'est aussi un complotisme.
00:30:33Et malheureusement, c'est une constante. On voit que le phénomène peut réémerger en période de crise, avec la situation internationale, mais on a vu aussi des manifestations pendant le colis.
00:30:43Je crois qu'il faut revenir un peu en arrière, c'est-à-dire qu'à un moment, et j'étais à l'école catholique en Bretagne, on disait que Jésus était tué par les Juifs. J'ai entendu ça quand j'étais gamin.
00:30:57Et donc si jamais, dans l'éducation, dans ce qui est mis dans les mosquées, on est toujours dans cette situation, c'est-à-dire que le Juif est un individu bizarre, on en arrive, il est riche, il est ci, il est ça, l'ensemble de ce qu'il y a dans les protocoles d'éducation.
00:31:15Donc si jamais on ne prend pas en main, au niveau de la République, le problème de ce qui est professé par les familles ou par les imams aux enfants, on en sera toujours au même point et ça continuera à grossir.
00:31:31Je suis quand même un peu gênée par le propos de Loïc Le Floch-Prigent à l'instant, parce qu'on ne va quand même pas mélanger l'éducation catholique, la frange de l'antisémitisme de la France catholique, elle est quand même très faible.
00:31:49Est-ce que ce que je dis est inexact ? J'ai 80 ans, c'est comme ça qu'à l'école, on parlait des Juifs.
00:32:01Mes enfants sont aussi en école catholique et je vous assure que ça fait longtemps qu'on ne renseigne pas ça.
00:32:05Mais ils ont pas 80 ans.
00:32:07Donc on est 80 ans en arrière.
00:32:09Ce que je veux vous dire, c'est que c'est compliqué de mettre tout le monde dans le même panier.
00:32:15Je pense que quand même, quand on regarde les actes antisémites aujourd'hui, on a quand même, quasiment systématiquement, le même type de profil des personnes qui commettent ce type.
00:32:29Et encore aujourd'hui, je veux dire, à Rouen, le profil de l'homme qui est abattu, c'est pas un bon catholique.
00:32:37Je me permets de rebondir sur ce que vous venez de dire, parce que je crois que c'est un peu le mal de notre pays.
00:32:43C'est qu'à un moment donné, il faut nommer les choses clairement.
00:32:46Et aujourd'hui, l'ennemi numéro 1 des Juifs dans notre pays, c'est une frange hyper radicalisée islamiste.
00:32:54Voilà, c'est quand même l'ennemi numéro 1.
00:32:56Je pense que c'est ce que j'ai dit.
00:32:58Je pense que vous avez mal pris mes propos, je les reprends pour être bien clair.
00:33:02C'est-à-dire que lorsqu'on ne change pas l'éducation, on ne change pas l'éducation, et bien il y a des problèmes.
00:33:08Voilà, 0826-300-300, on donne la parole à Paul qui veut réagir.
00:33:12Oui, l'antisémitisme, le problème, vous vous rappelez l'attentat de Mohamed Merah dans l'école juive pour être capable de tirer au nom d'un dieu dans la tête d'enfant.
00:33:23C'est pas nouveau, et c'est toujours les mêmes profils.
00:33:26C'est des gens qui sont formatés par un islam radical qui dit que le juif c'est le mal absolu et qu'il faut les tuer.
00:33:32Et ce qui est inquiétant aujourd'hui en France, c'est le peu de valeur de la vie pour certains.
00:33:36C'est très très inquiétant.
00:33:38Paul, restez avec nous, je voudrais faire réagir François Legrand suite à ce qu'a dit Virginie Calmel, c'est ce que vous venez de dire.
00:33:43Je me souviens, il y a 44 ans, c'était l'attentat de la rue Copernic.
00:33:47On avait dit tout de suite, c'est l'extrême droite, c'est l'extrême droite.
00:33:50Et je me rappelle que le premier militaire tué par Mohamed Merah, on a dit c'est un skinhead, un blond avec le crâne rasé.
00:33:57Et inutile de dire que quand on a vu les photos de Mohamed Merah, c'était pas vraiment ce type de profil.
00:34:02Est-ce que quelque part, on n'a pas voulu fermer les yeux sur l'antisémitisme islamique venant du Proche-Orient depuis plus de 40 ans,
00:34:09en disant bon, l'antisémitisme, on veut pas voir d'où il vient, c'est encore et toujours l'extrême droite,
00:34:13ce qui n'était déjà pas vrai à l'époque de la rue Copernic ?
00:34:16Alors ce qui est sûr, c'est que quand on interroge les Français de confession juive,
00:34:20et ça c'est vraiment un résultat qui est assez notable dans notre enquête,
00:34:24il y en a seulement, là j'ai les chiffres tous les deux, qui comme première cause à l'antisémitisme
00:34:30vont citer les idées d'extrême droite, seulement 4% qui citent cette cause.
00:34:3349% disent le rejet de la haine d'Israël, 25% disent les idées islamiques.
00:34:38Donc effectivement, ce qui est sûr, c'est que dans l'état d'esprit des Français de confession juive,
00:34:42l'extrême droite n'est plus la cause de l'antisémitisme aujourd'hui en France.
00:34:45Maintenant, nous ce qu'on voit, c'est que quand même, malgré tout,
00:34:48quand on regarde à travers cette radiographie d'antisémitisme faite pour l'American Jewish Committee,
00:34:52la prévalence des préjugés antisémites, on voit que tendanciellement,
00:34:56les sympathisants du rassemblement national y adhèrent un peu plus que l'ensemble de la population française.
00:35:01Donc on ne peut pas éluder le fait qu'une partie de l'extrême droite adhère encore un peu plus à ces idées-là.
00:35:08Est-ce que Philippe Bilger, le politique, a une immense responsabilité quand même dans ses actes ?
00:35:15Et visiblement, il ne se passe rien en fait. La France insoumise, parlons d'eux, c'est scandaleux en fait.
00:35:24Absolument. Lorsqu'il favorise évidemment le développement de l'antisémitisme,
00:35:28je ne dis pas que tout antisionisme soit un antisémitisme de mon point de vue.
00:35:34Il faut sauver un petit peu la liberté d'expression.
00:35:38Mais il y a une franche de LFI qui favorise clairement le paroxyme de l'antisémitisme.
00:35:45Deuxième élément...
00:35:47Et l'autre qui ferme les yeux, Philippe.
00:35:49Absolument. Et le questionnement rejoint ce que disait Loïc.
00:35:53Il y a des familles au sein desquelles, en effet, se crée une culture antisémite.
00:36:00Et donc comment faire, et ça n'est plus le catholicisme, c'est très clair,
00:36:05comment faire pour qu'on puisse intervenir dans ces lieux de l'intimité familiale ?
00:36:11Est-ce que l'école, vous qui avez une école, Virginie, doit prendre ce rôle si personne ne le prend ?
00:36:16Oui, alors moi je suis d'avis de ne pas tout renvoyer à la famille
00:36:20quand on sait qu'il y a des familles où malheureusement on n'élève pas les enfants.
00:36:24Je ne sais pas si c'est l'école, en tout cas ce n'est pas les professeurs,
00:36:27mais qu'il y ait une instruction civique.
00:36:29Moi je serais d'avis qu'on développe la spiritualité.
00:36:32La laïcité a été dévoyée dans notre pays, c'est la négation du fait religieux,
00:36:37alors que la laïcité c'était au contraire le fait de pouvoir chacun exercer,
00:36:41pratiquer sa religion de façon apaisée.
00:36:44Donc oui, je pense qu'il y a probablement au sein de l'école,
00:36:48mais pas du corps enseignant,
00:36:50mais de profiter d'une école qui est accessible à tous
00:36:53pour essayer de revenir à des transmissions de valeurs.
00:36:57Pour répondre à votre question, Cécile, sur le rôle du politique,
00:37:03il faut quand même se rappeler qu'Emmanuel Macron,
00:37:06président de la République après les événements du 7 octobre,
00:37:09ne va pas à la marche contre l'antisémitisme.
00:37:12Ce qui est un acte politique, pour moi c'est en tout cas un message terrifiant
00:37:19de la peur qui s'est installée au plus haut sommet de l'État,
00:37:24parce que justement, on n'assume pas...
00:37:27Enfin, je veux dire, la marche contre l'antisémitisme,
00:37:29elle devrait être nationale.
00:37:32Mais on a dit que c'était un succès.
00:37:35Rappelez-vous bien des chiffres.
00:37:37C'est quand même des tout petits chiffres,
00:37:39et on n'avait pas beaucoup de musulmans en tête de cortège.
00:37:42Donc on a un sujet, et ce sujet malheureusement aujourd'hui au niveau politique,
00:37:47il n'est pas traité où on sent un sujet de peur.
00:37:52La République a ça devant les yeux, et elle ne fait rien.
00:37:55Voilà quel est mon point de vue.
00:37:56Allez, vous restez avec nous.
00:37:57Merci en tout cas mille fois à notre interlocuteur François Legrand,
00:38:00directeur d'études à l'IFOP,
00:38:02pour cette dernière étude radiographie de l'antisémitisme en 2024.
00:38:07Merci beaucoup en tout cas d'avoir été avec nous.
00:38:09Dans un instant, on garde Paul pour le qui-c'est-qui qu'il a dit.
00:38:13Je crois que Loïc Lefort-Prigent a dit qu'il allait gagner.
00:38:15Ça vous choque ? Qu'est-ce qui vous choque ?
00:38:17C'est le qui-c'est-qui qu'il a dit.
00:38:19Ce qui la choque, c'est que Loïc a dit qu'il allait gagner.
00:38:23Ça, ça me choque.
00:38:25Moi aussi, ça me choque.
00:38:26On est déjà le nom du gagnant, ça me choque.
00:38:29Je suis désolée.
00:38:30En tout cas, Virginie Calmel, c'est avec nous.
00:38:32Loïc Lefort-Prigent et Philippe Bilger, bien entendu, le gagnant.
00:38:35C'est Philippe Bilger, vous le savez.
00:38:37Le gagnant, il rêve de gagner.
00:38:41Paul est avec nous.
00:38:42Tout de suite, le quiz de l'actu.
00:38:44Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:47Paul, vous avez entendu, vous avez trois gagnants potentiels face à vous.
00:38:50Mais c'est vous qui allez répondre aux questions en premier.
00:38:53Si vous n'avez pas la bonne réponse, c'est eux qui tentent de répondre à votre place.
00:38:58On y va.
00:38:59C'est un qui-c'est-qui qui l'a dit à deux points.
00:39:01Il n'y a pas d'autre issue à une situation coloniale que la décolonisation.
00:39:09Et tout le reste est une perte de temps.
00:39:11Paul, sur la Nouvelle-Calédonie, bien sûr.
00:39:14Panon ?
00:39:15Non.
00:39:16Mathilde Panot ?
00:39:17Non, c'est pas mal.
00:39:18Corbière ?
00:39:19Non.
00:39:20Mélenchon ?
00:39:21Bonne réponse de Virginie Calmels.
00:39:23Jean-Luc Mélenchon qui l'a dit depuis le Sénégal, d'ailleurs.
00:39:26Qui-c'est-qui qui l'a dit à deux points sur LFI ?
00:39:29Il est catastrophique d'avoir au sein de notre République un mouvement politique
00:39:32qui, à chaque fois qu'il y a un germe de division quelque part,
00:39:36se précipite pour déverser de l'essence sur les braises.
00:39:39Paul.
00:39:42De Villepin ?
00:39:43Non.
00:39:44Ciotti ?
00:39:45Non.
00:39:46Manuel Valls ?
00:39:47Non.
00:39:48Pas le même bord.
00:39:49C'est une femme.
00:39:50Une femme ?
00:39:51C'est une présidente de groupe.
00:39:52Marine Le Pen ?
00:39:53Oui, bonne réponse de Paul.
00:39:54Marine Le Pen.
00:39:55Marine Le Pen, deux points pour Paul.
00:39:57Qu'est-ce-qui-c'est-qui qui l'a dit, trois points,
00:39:59on ne gère pas la Nouvelle-Calédonie en visioconférence.
00:40:03C'est un chef de parti, Paul.
00:40:06Ciotti ?
00:40:07Non.
00:40:08Olivier Faure ?
00:40:09Bonne réponse de Virginie Calmels qui marque trois points.
00:40:12Cinq points.
00:40:13Qu'est-ce-qu'elle a mangé, Virginie Calmels ?
00:40:15Qui-c'est-qui-qui-l'a-dit-encore-à-trois-points, Paul ?
00:40:18Ils ont décidé entre eux, avec un corps électoral restreint,
00:40:21de voter l'attachement à la France.
00:40:23Et la France a peur de la France.
00:40:25C'est un chef de parti, Paul.
00:40:29Philippe Asselineau ?
00:40:30Souvent très bas dans les sondages.
00:40:32C'est pas Philippe Asselineau ?
00:40:33Ah, Dupont-Aignan !
00:40:34Bonne réponse de Virginie Calmels qui remarque trois points.
00:40:37C'est terrible que j'associe ce mot.
00:40:40C'est terrible pour lui.
00:40:41Il fait peu de points, donc ça m'a aidé.
00:40:45J'ai décidé d'être fait gagner, Virginie.
00:40:48Question, Paul, écoutez bien.
00:40:50La condescendance !
00:40:51Écoutez bien.
00:40:52Question qui-c'est-qui-qui-l'a-dit-à-deux-points.
00:40:54Éradiquer le Hamas, c'est utopique.
00:40:57Dominique de Villepin.
00:40:58Bonne réponse de Paul.
00:41:00Dominique de Villepin qui était l'invité ce matin de Jean-Jacques Bourdin.
00:41:03Tiens, c'est une question, mais ce n'est pas un politique.
00:41:06Ce n'est pas un politique.
00:41:07Question A.
00:41:08Allez, on va mettre trois points plutôt que deux.
00:41:09J'avais mis deux, mais trois.
00:41:11Je n'ai pas fait de film pendant vingt ans parce que ça m'était impossible,
00:41:14mais parce que je l'avais choisi.
00:41:16Aujourd'hui, j'ai décidé qu'il était temps d'y revenir.
00:41:19Paul.
00:41:22Il a un nom de constructeur automobiliste.
00:41:25Francis Ford Coppola.
00:41:27J'allais dire, c'est Bolanski ou Coppola ?
00:41:30Non, Coppola, mais c'est Coppola.
00:41:32Bonne réponse.
00:41:34Mais Ford !
00:41:35Ford, Coppola, ils nous adaptent quand même !
00:41:38Bien sûr, Coppola.
00:41:39On aurait pu tenter Francis Citroën-Coppola, mais ça marchait moins bien.
00:41:44Ou Polo de Giesel.
00:41:47Paul, vous êtes avec nous.
00:41:48C'est une question à trois points sur la Nouvelle-Calédonie d'ailleurs.
00:41:53Nous avions toujours soutenu ce dégel du corps électoral.
00:41:57Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:59Attal ?
00:42:00Non, c'est un député.
00:42:02Un député, oui.
00:42:04Elle est à trois points.
00:42:05Député du Rassemblement National.
00:42:07Allez-y !
00:42:08Bonne réponse !
00:42:09Il a été plus rapide, Philippe Bilger.
00:42:11Il ouvre le compteur à trois points.
00:42:13Three points.
00:42:14Qui c'est qui qui l'a dit encore à trois points ?
00:42:17Que le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie fasse disparaître les canaques,
00:42:22c'est exactement le but du gouvernement.
00:42:25Paul.
00:42:27La chambre ?
00:42:28C'est une femme syndicaliste et qui a été candidate à la présidentielle.
00:42:34Une syndicatrice ?
00:42:36Non.
00:42:37Nathalie Arthaud !
00:42:38Bonne réponse de Virginie Calmels.
00:42:40Nathalie Arthaud, candidate lutte ouvrière.
00:42:43Quelle mémoire !
00:42:44Vous êtes à 13 points.
00:42:46Vous êtes en train de battre le record des vrais voix qui est à 14 je crois.
00:42:50Question qui c'est qui qui l'a dit.
00:42:52Deux points sur le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie.
00:42:56C'est inédit dans une démocratie européenne.
00:43:00Paul.
00:43:01Marie Rousseau ?
00:43:02Non.
00:43:03Bonne réponse de J'ai voulu vous.
00:43:06C'est pour me bloquer Philippe.
00:43:08C'est pour que je puisse pas battre le record.
00:43:11Qui c'est qui qui l'a dit à trois points ?
00:43:13Là vous pouvez exploser le record.
00:43:15Il faut faire attention dans le sens où notre pays est une république laïque
00:43:19mais nous savons aussi qu'il y a des français avec des confessions différentes
00:43:22et ne pas croire que ces sujets peuvent déchirer notre pays,
00:43:25ce n'est pas être responsable.
00:43:27C'est un député.
00:43:29Paul.
00:43:32Marlèque ?
00:43:33Non.
00:43:34Pas du tout le même bord.
00:43:35Corbière.
00:43:36Bonne réponse de Virginie Calmès qui marque 3 points
00:43:40et qui avec 16 points bat le record des vrais voix devant Philippe Bilger.
00:43:445 et Paul 4.
00:43:46Le floc frigeant pour Tennis Paru.
00:43:50Bonne amitié.
00:43:53Virginie Calmès, on vous attend pour un contrôle antidopage.
00:43:57Je pense que si vous cherchez Loïc, il est dans le parking.
00:44:02Ça c'est du rentre-dedans.
00:44:04Paul, on vous remercie d'avoir joué avec nous
00:44:06et merci d'avoir passé du temps et merci de nous avoir appelés.
00:44:09Avec Virginie, on aurait pu faire un score magnifique.
00:44:12Paul et Virginie, trop mignons.
00:44:14Petite pause.
00:44:15Dans un instant, dans une petite dizaine de minutes,
00:44:19Marine Le Pen se bat d'un livre. Pourquoi ?
00:44:21Avec Virginie Atlan.
00:44:24Virginie Calmès.
00:44:25Les suppressions des aides pour les contrats de professionnalisation.
00:44:28Loïc, le floc frigéant.
00:44:29Choose France.
00:44:30Choose France. On en parle dans un instant.
00:44:32Soyez les bienvenus jusqu'à 19h.
00:44:33C'est les vraies voix Sud Radio.
00:44:41Le retour des vraies voix.
00:44:42Loïc, le floc frigéant est avec nous.
00:44:44Virginie Calmès et bien entendu Philippe Bilger.
00:44:47Comment ça va cette école en deux mots ?
00:44:49Futur Aé va très bien.
00:44:51On offre toujours des formations très professionnalisantes
00:44:54pour les jeunes post-bac.
00:44:56Dans les industries créatives,
00:44:58le jeu vidéo, l'animation 3D,
00:45:00le marketing digital, la data, tout ça.
00:45:02Et pour que la présidente s'expose à qui c'est qui,
00:45:04qui l'a dit, ça en dit long sur le niveau.
00:45:06Allez, dans un instant, vous avez la parole.
00:45:08Avec Félix Mathieu, de quoi parle-t-on ?
00:45:10On va prendre des nouvelles de la flamme olympique,
00:45:12si vous le voulez bien.
00:45:13Elle était de passage en haut de Garonne aujourd'hui.
00:45:15On en parle dans un instant.
00:45:17Les vraies voix Sud Radio.
00:45:19Et nous sommes en direct.
00:45:21Avec notre vraie voix, notre star des marches canoises.
00:45:24Bonsoir René Chiche.
00:45:26Bonsoir à toute l'équipe.
00:45:28Comment allez-vous ?
00:45:29Très bien et vous ?
00:45:30Très bien.
00:45:31Eh bien écoutez, ça va bien.
00:45:32Ça va très bien parce qu'aujourd'hui,
00:45:34il fait très très beau sur Cannes.
00:45:36Ah non, ce n'est pas la météo qu'on vous demande, René Chiche.
00:45:38On vient de la voir, on vient de la voir.
00:45:40Voilà, les films.
00:45:42Excusez-moi, je n'ai pas entendu.
00:45:44Non, je disais, on ne vous demande pas la météo,
00:45:46mais bien de parler des films.
00:45:48Quels films êtes-allez-vous voir ?
00:45:50Et quelle ambiance par rapport à l'an dernier déjà ?
00:45:53Oui, alors déjà, on craignait une ambiance un petit peu négative
00:45:58suite à toutes les rumeurs sur la fameuse liste des acteurs et réalisateurs
00:46:03qui seraient impliqués dans des agressions sexuelles.
00:46:05Or visiblement, cette liste a été un pétard mouillé,
00:46:09puisque pour l'instant, on n'a rien vu.
00:46:11Donc finalement, l'ambiance est plutôt bonne.
00:46:12Il y a pas mal de monde comme d'habitude.
00:46:14On en est au premier jour et j'ai déjà vu pas mal de films
00:46:17pour pouvoir vous parler si vous voulez dans la compétition.
00:46:19Allez-y, allez-y, on vous écoute.
00:46:21Alors déjà, j'ai déjà vu quand même 5-6 films de la compétition.
00:46:24Celui qui a fait la plus forte impression,
00:46:27c'est un film suédois qui s'appelle La jeunesse à l'aiguille
00:46:30d'un réalisateur qui s'appelle Magnus Von Horn
00:46:33et qui raconte l'histoire vraie.
00:46:35Alors l'histoire n'est pas très gaie, mais l'histoire est tellement bien traitée
00:46:38que vraiment, c'est le premier électrochoc de ce festival.
00:46:41C'est l'histoire vraie d'une tueuse de bébés
00:46:43dans les années 1920 au Danemark,
00:46:45filmée en noir et blanc.
00:46:47C'est hyper angoissant, hyper percutant
00:46:49et ça a été un peu le premier électrochoc.
00:46:51Alors qu'on attendait beaucoup, par contre,
00:46:53du fameux film de Francis Ford Coppola, Mégalopolis.
00:46:57Alors malheureusement, ça a été vraiment le flop
00:47:00pour ce grand réalisateur.
00:47:02Trop d'ambition, trop confus,
00:47:06trop d'acteurs qui cabotinent,
00:47:08un récit trop invraisemblable.
00:47:10C'était, j'ai l'impression, le film de trop de Coppola
00:47:13qui, à 85 ans, est venu, je crois, pour la dernière fois.
00:47:17Je pense qu'il sera son dernier film.
00:47:19Mais bon, il y a quand même d'autres bons films qui vont arriver bientôt.
00:47:21On attend là, tout à l'heure, Kinds of Kindness
00:47:24avec la superbe et ravissante Emma Stone.
00:47:27Et ce soir, il y aura aussi Richard Gere
00:47:29qui refait son retour à Cannes
00:47:31pour le film Au Canada.
00:47:33Donc c'est vraiment un bon niveau.
00:47:35Il y a par contre aussi une petite déception.
00:47:37C'est le film français d'une jeune cinéaste
00:47:40qui devait être un film un peu très exposé
00:47:43sur les ravages de la télé-réalité
00:47:45et les influenceuses.
00:47:47Et comme je l'ai dit dans un de mes articles,
00:47:49Diamant Brut, c'était plutôt un diamant en toque
00:47:51parce que vraiment, c'est un film très décevant,
00:47:53très cliché, etc.
00:47:55Vous voyez comme je parle bien depuis Cannes.
00:47:57Quel talent, quel talent. C'est fou, c'est fou.
00:47:59C'est magnifique.
00:48:03René Chiche, son public, c'est lui-même.
00:48:05Il a été excellent.
00:48:07Je trouve que j'étais remarquable.
00:48:09Vous l'avez été.
00:48:11Et puis il y a quand même un gros scoop qui est tombé.
00:48:13La prochaine James Bond girl sera
00:48:15Cécile de Ménibus et le prochain James Bond,
00:48:17Philippe Bilger.
00:48:19Personne n'est au courant de La Croisette.
00:48:21C'est vraiment un gros scoop, non ?
00:48:23N'est-ce pas ?
00:48:25Est-ce que vous
00:48:27propagez la bonne parole
00:48:29pour Sud Radio, mon cher René Chiche ?
00:48:31Tout à fait. J'ai prévenu
00:48:33tout le monde ici que j'avais
00:48:35d'abord la chance de faire une chronique ce soir
00:48:37en direct de Cannes et que je participais
00:48:39à une émission qui s'appelle Les Vrais Voix,
00:48:41dont les animateurs sont un peu les sacs-symboles
00:48:43de la radio, Philippe Bilger et Cécile de Ménibus.
00:48:45Et j'ai quand même rajouté
00:48:47que le meilleur chroniqueur de l'émission
00:48:49bien sûr s'appelle René Chiche.
00:48:51Voilà.
00:48:53Voilà.
00:48:55Merci, René.
00:48:57Je vous embrasse très fort et on se voit vendredi prochain.
00:48:59On est obligés de raccrocher parce que c'est déjà long
00:49:01avec vous.
00:49:03C'est toujours très long avec moi.
00:49:05Allez, prenez soin de vous.
00:49:07Merci beaucoup, René.
00:49:09Allez, tout de suite,
00:49:11vous avez la parole avec Félix Mathieu.
00:49:13Les Vrais Voix Sud Radio.
00:49:15Et on va parler de la flamme
00:49:17olympique qui continue son parcours.
00:49:19Elle était en Haute-Garonne aujourd'hui,
00:49:21de passage notamment à Villemur sur Tarn.
00:49:23Et ça tombe bien, nous sommes en ligne avec le maire.
00:49:25Bonsoir, Jean-Marc Dumoulin.
00:49:27Oui, bonsoir tout le monde.
00:49:29C'était l'affluence
00:49:31des grands jours aujourd'hui à Villemur sur Tarn.
00:49:33Ah oui, oui.
00:49:35Exceptionnel.
00:49:37D'abord, le temps s'est mis de la partie, ce qui n'était pas prévu.
00:49:39Ça, c'est déjà bien.
00:49:41Je pense qu'il y a aussi un porteur de flammes qui n'était pas au courant
00:49:43qu'il allait porter la flamme. Ça s'est fait devant tout le monde.
00:49:45Vous auriez vu l'émotion de ce jeune.
00:49:47Vous lui avez fait une surprise.
00:49:49Ah oui, oui. Ça a été une surprise fantastique.
00:49:51Mais vraiment fantastique. Et puis finalement,
00:49:53on avait un petit peu de crainte parce que vous savez
00:49:55que l'inspection académique avait souhaité
00:49:57qu'il n'y ait pas de gamins sur le parcours
00:49:59à cause de visite du pirate.
00:50:01Et donc,
00:50:03nous, on a la chance
00:50:05d'avoir une enceinte fermée.
00:50:07Donc, on a pu accueillir plus de 1500 gamins
00:50:09à l'intérieur du Stade Vélodrome.
00:50:11Et ça ressemblait à ce qu'était la vie.
00:50:13Une mixité sociale,
00:50:15une mixité physique extraordinaire.
00:50:17Jean-Marc Dumoulin, comment il a été choisi ce jeune garçon ?
00:50:19Écoutez,
00:50:21je ne sais pas. Il y a eu 4 porteurs.
00:50:23Il faut savoir que le Conseil Général
00:50:25qui a financé cet événement,
00:50:27il faut remercier,
00:50:29un conseil départemental, n'a eu droit
00:50:31qu'à 6 noms pour porter la flamme.
00:50:33Je sais que Bixto et Oli, apparemment, ont été surpris
00:50:35aussi sur Toulouse.
00:50:37Mais en fait,
00:50:39la ville de Toulouse, 7 porteurs.
00:50:41Et les autres, c'est Paris 2024 qui choisissait.
00:50:43Ah, c'est génial.
00:50:45M. Meurs a un énorme succès.
00:50:47Énorme, énorme.
00:50:49Énorme. Énorme succès populaire.
00:50:51Énorme succès populaire.
00:50:53Philippe David, qui connaît bien quand même le territoire,
00:50:55connaît peut-être Toulouse à table,
00:50:57on a organisé un brun géant.
00:50:59On a réuni plus de 800 personnes.
00:51:01800 personnes qui sont nues.
00:51:03À Villemur ?
00:51:05Dans la salle Eiffel, oui.
00:51:07Même les organisateurs de Paris 2024
00:51:09nous disaient, écoutez,
00:51:11une telle liesse populaire, un tel rassemblement populaire,
00:51:13une joie incommensurable.
00:51:15Ils n'avaient pas vu jusqu'alors.
00:51:17Pour manger gratuitement,
00:51:19David serait venu aussi.
00:51:21Oui, c'était pas gratuit.
00:51:23Non, mais j'aurais payé.
00:51:25Oui, mais pas pour eux.
00:51:27En tout cas, ça laisse un
00:51:29bon souvenir.
00:51:31Je crois que les gosses
00:51:33auraient été emprunts d'une histoire.
00:51:35Il y avait une vraie fraternité.
00:51:37Les vertus de l'olympisme,
00:51:39sur la tolérance, sur la non-discrimination,
00:51:41sur l'acceptation
00:51:43de l'autre, sur le partage.
00:51:45Il y a Omar Hassan, l'ancien joueur de rugby,
00:51:47qui est venu chanter
00:51:49la Marseillaise avec 600 gamins.
00:51:51Enfin, c'était
00:51:53vraiment top.
00:51:55On a vécu un moment d'euphorie.
00:51:57Ça fait du bien dans ce monde.
00:51:59Et bien, ça fait plaisir de vous entendre, M. Mler.
00:52:01Omar Hassan, qui a été pilier du Stade Toulousain et de l'équipe d'Argentine
00:52:03et qui s'est reconverti en ténor d'opéra.
00:52:05Et qui chante divinement bien.
00:52:07Bariton !
00:52:09Merci beaucoup, Jean-Marc Dumontlin, d'avoir été avec nous.
00:52:11Mère de Villemur sur Tarn.
00:52:13C'est la flamme olympique qui continue
00:52:15son parcours à travers l'Hexagone.
00:52:17Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:52:19Dans quelques instants, le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:52:21Philippe Bilger, on parle de quoi ?
00:52:23Marine Le Pen se banalise. Pourquoi ?
00:52:25Et Loïc, le floc préjeant ?
00:52:27On va parler de Tchouz France.
00:52:29De Tchouz France. Avez-vous, Virginie ?
00:52:31Quel enthousiasme !
00:52:33On va parler de la suppression
00:52:35de l'aide à l'embauche
00:52:37en contrat de professionnalisation.
00:52:39J'ai déjà indiqué que j'étais grincheux.
00:52:41Oui, oui. Ecoutez, vous ne m'avez pas menti.
00:52:43A tout de suite.
00:52:45Sud Radio, votre intention
00:52:47est notre plus belle récompense.
00:52:49Merci, Sud Radio, de donner la parole
00:52:51aux cinq voix. Grâce à vous,
00:52:53on avance, on avance.
00:52:55Sur Vraie Voix Sud Radio, 17h20,
00:52:57Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:52:59On est ravis
00:53:01de vous retrouver avec Philippe David. Ça va, Philippe David ?
00:53:03Ça va toujours très bien. Et puis en plus, il y a vraiment
00:53:05beaucoup de bonne humeur entre le festival de Cannes,
00:53:07la flamme olympique et un trio de vrais voix.
00:53:09Vous avez de bonne humeur ? Regardez mon regard, vous êtes sûr ?
00:53:11Je suis de bonne humeur.
00:53:13Il y a parfois un sourire
00:53:15qui lui échappe.
00:53:19Qu'est-ce que vous allez raconter ?
00:53:21Je suis de bonne humeur.
00:53:23Virginie Kalmel,
00:53:25présidente fondatrice de Futura et École
00:53:27des métiers de demain dans les industries créatives
00:53:29et Philippe Bilger, bien entendu,
00:53:31le taulier de cette émission.
00:53:33Et vous, au 0826-300-300.
00:53:35Allez tout de suite, le tour de table de l'actu de nos Vraies Voix.
00:53:37Oh, dites, je vais envoyer
00:53:39les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:53:41Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:53:43Et vous, vous me racontez pas votre
00:53:45petite journée ? On a assez perdu le temps
00:53:47comme ça. Le tour de table
00:53:49de l'actualité. Et Philippe Bilger,
00:53:51vous pensez que la normalisation
00:53:53ou la dédiabolisation de Marie Le Pen va peut-être
00:53:55un peu trop loin ? Moi,
00:53:57elle ne me gêne pas mais
00:53:59je suis intéressé de voir l'évolution
00:54:01de cette femme
00:54:03qui a d'abord
00:54:05opéré une normalisation en
00:54:07quelque sorte historique
00:54:09puisqu'elle s'est séparée de son père
00:54:11et dans des conditions pas si
00:54:13faciles que cela, à cause
00:54:15des éructations et des délires
00:54:17historiques de ce dernier
00:54:19et elle est en train, depuis
00:54:21quelques temps, d'opérer une
00:54:23normalisation politique.
00:54:25La position qu'elle a prise sur la
00:54:27Nouvelle-Calédonie, avec un
00:54:29référendum éventuellement dans
00:54:3140 ans, on a le temps,
00:54:33montre qu'elle cherche à tout prix
00:54:35à se camper comme
00:54:37un futur président responsable,
00:54:39équilibré et lucide.
00:54:41Et c'est très intéressant de voir
00:54:43ça et donc peut-être
00:54:45que cette banalisation qu'elle opère
00:54:47va lui faire perdre
00:54:49auprès de certains militants
00:54:51et soutiens
00:54:53ce que son caractère
00:54:55et ses propos de rupture
00:54:57avaient de séduisants.
00:54:59Virginie Kalmels.
00:55:01Ça pourrait apporter des voix à Eric Zemmour
00:55:03ou à Marion Maréchal. Je pense qu'effectivement,
00:55:05que du coup, c'est plutôt les positions
00:55:07d'Eric Zemmour et de Marion Maréchal qui sont plus
00:55:09tranchées, ça c'est sûr.
00:55:11En revanche, franchement, elle avait
00:55:13quand même des positions, notamment économiques,
00:55:15désastreuses et donc cette
00:55:17banalisation, c'est aussi peut-être
00:55:19tout simplement la volonté d'arrêter
00:55:21de mettre
00:55:23en avant des mesures économiques
00:55:25qui étaient des repoussoirs.
00:55:27Et notamment sur l'euro,
00:55:29on a bien vu la gêne du peuple
00:55:31français et ce qui a fait
00:55:33qu'elle n'a jamais gagné.
00:55:35Donc c'est un subtil équilibre.
00:55:37Je pense, malgré tout,
00:55:39que c'est souhaitable, si jamais
00:55:41le RN devait se retrouver au pouvoir,
00:55:43qu'il revoie leur copie
00:55:45sur le projet économique.
00:55:47Et de ce point de vue-là,
00:55:49si banalisation voulait dire
00:55:51meilleure compréhension des enjeux économiques,
00:55:53le pays s'en porterait mieux.
00:55:55Loïc Lefloch-Prigent.
00:55:57Même opposition, Virginie,
00:55:59elle a parlé
00:56:01comme j'aurais parlé.
00:56:03Mais vous râlez pas ?
00:56:05Non, pas du tout.
00:56:07Non, non, je râle après.
00:56:09Eh bien justement, c'est le moment.
00:56:11À l'accueil de Sud Radio, ne donnez plus
00:56:13de camomilles à Loïc Lefloch-Prigent
00:56:15quand il vient faire les vraies voix avant l'émission.
00:56:17Mettez-lui quelque chose d'un peu plus...
00:56:19Voilà quoi.
00:56:21Laissez-le au naturel. Vous y râlez,
00:56:23justement, c'est le moment.
00:56:25Je vais râler.
00:56:27Allez-y, allez-y.
00:56:29Il y a eu un petit moment,
00:56:31partout, avec Choose France.
00:56:33Alors on a dit, voilà, Choose France, on dépense des milliards,
00:56:35puis c'est magnifique, et l'industrie est là,
00:56:37on a le meilleur choix des...
00:56:39Tout ça, c'est bidon. C'est complètement bidon.
00:56:41C'est-à-dire que l'industrie, c'est pas ça.
00:56:43L'industrie, c'est 3 millions de personnes,
00:56:45il y avait 6 millions de personnes il y a quelques années,
00:56:47il n'y en a plus que 3 millions, et c'est l'industrie,
00:56:49c'est des gens qui travaillent et qui ont
00:56:51choisi la France.
00:56:53Contrairement à d'autres qui vont choisir la France,
00:56:55si jamais on leur paye les cités moins chères,
00:56:57si jamais on leur donne les terrains,
00:56:59si jamais, si jamais, si jamais, c'est ça qu'on fait.
00:57:01Mais nous, qui avons choisi la France...
00:57:03Et dans les 15 milliards, il n'y a pas forcément que de la production, en fait.
00:57:05Il y a du service social.
00:57:07Il y a de l'Amazone, etc. Il y a tout ce qu'on veut.
00:57:09Mais la production, ils ne comprennent rien à la production.
00:57:11Et le problème de la compréhension
00:57:13de la production, de ce qui se passe
00:57:15aujourd'hui, dans les difficultés
00:57:17que nous avons, visiblement, ça leur passe
00:57:19au-dessus de la tête. Deuxième chose qui passe
00:57:21au-dessus de la tête, c'est la science,
00:57:23c'est-à-dire qu'ils sont sans arrêt en train de dire,
00:57:25la science nous dit que, la science nous dit que.
00:57:27Ce n'est pas vrai. La science ne dit rien.
00:57:29Elle montre des connaissances
00:57:31et on y utilise.
00:57:33Et là, le fait
00:57:35d'utiliser l'idéologie écologiste
00:57:37pour contraindre
00:57:39des industriels à faire des bêtises,
00:57:41ça commence à bien faire.
00:57:43Alors, j'essaie de...
00:57:45— Mais est-ce qu'on peut avoir un exemple, Loïc, pour qu'on comprenne bien ?
00:57:47— Bah, c'est-à-dire que si jamais on fait la voiture électrique,
00:57:49c'est pas parce que c'est écologique,
00:57:51c'est parce qu'on a envie de faire une voiture électrique,
00:57:53c'est ce que vous voulez. Mais moi, j'ai une voiture diesel,
00:57:55je suis très content, vous avez remarqué.
00:57:57Non, tout ça,
00:57:59c'est pipo. C'est complètement pipo.
00:58:01De la même façon, dire, voilà,
00:58:03il faut faire des éoliennes, il faut faire du solaire,
00:58:05enlever des forêts
00:58:07pour mettre des cadrans solaires,
00:58:09c'est complètement idiot. Chez moi, en Bretagne,
00:58:11un lac, on met des
00:58:13panneaux solaires,
00:58:15mais c'est complètement débile. Du point de vue scientifique,
00:58:17c'est complètement débile. Et donc,
00:58:19on est dans cette débilité. Alors, moi,
00:58:21j'essaie de convaincre,
00:58:23avec le mouvement éthique, nous avons fait
00:58:25un développement
00:58:27avec Sophie de Menton, en disant,
00:58:29il y a un problème. Il y a un problème, c'est que
00:58:31ceux qui ont choisi la France, c'est
00:58:33ceux qui y sont aujourd'hui et qui continuent à essayer
00:58:35de l'être. C'est difficile, compte tenu
00:58:37de la bureaucratie et tout ce que vous avez raconté déjà.
00:58:39Et puis, par ailleurs, sur la science,
00:58:41il faut absolument que nous arrivions
00:58:43à développer une attitude scientifique
00:58:45réelle. Alors, je fais
00:58:47avec mon cercle André Zéliberté
00:58:49une séance le 4 juin
00:58:51où je vais prendre des scientifiques et des industriels
00:58:53pour dire, qu'est-ce que la science
00:58:55dit vraiment ? Le prix Nobel
00:58:57Gilles De Gênes,
00:58:59qui était mon ami
00:59:01d'alors, disait
00:59:03la science ne dit rien en politique.
00:59:05Elle ne dit rien. Vous n'avez pas
00:59:07le droit de dire, la science dit que, c'est pas vrai.
00:59:09Elle ne dit rien. On ouvre des connaissances
00:59:11et c'est à vous de décider. Et je pense qu'il faut
00:59:13revenir à cette situation.
00:59:15Donc, le 4 juin, je réunis
00:59:17des scientifiques et des industriels
00:59:19avec 15 Avenue H, si ça intéresse
00:59:21du monde. Et j'essaie
00:59:23de faire quelque chose d'intelligent
00:59:25sur, un, il faut parler
00:59:27de l'industrie et de la production. Et la production
00:59:29c'est pas Amazon, excusez-moi.
00:59:31Et deux, il faut
00:59:33revenir à la science réelle
00:59:35et comprendre ce qu'est la science. Et je crois
00:59:37qu'il est urgent que nos politiques
00:59:39comprennent ce qu'est l'industrie,
00:59:41ce qu'est la production et la science. Et on a vu que
00:59:43sur la production, ils n'avaient rien compris
00:59:45en agriculture, récemment.
00:59:47Mais la production industrielle, c'est encore pire.
00:59:49— Philippe Bigeot m'introduit vite fait
00:59:51dans votre tunnel, mon cher Loïc,
00:59:53que, sérieusement,
00:59:55je n'ai même pas
00:59:57un petit satisfait
00:59:59ici pour cette manifestation.
01:00:01— Non. — Elle n'a aucun...
01:00:03— Non, parce qu'elle conduit
01:00:05l'ensemble de la population
01:00:07à regarder
01:00:09le doigt et pas la lune. C'est complètement idiot.
01:00:11C'est complètement idiot. C'est-à-dire que c'est pas ça le sujet.
01:00:13Le sujet n'est pas de devenir
01:00:15un pays attractif comme
01:00:17le serait le Gabon, le Congo, etc.
01:00:19Le problème n'est pas
01:00:21l'attractivité. Le problème est de faire
01:00:23de l'industrie la production. Nous avons
01:00:25perdu la moitié de notre production en quelques années.
01:00:27Il faut relire la production et comprendre
01:00:29la production. — Il reste 6 secondes.
01:00:31— Je serais un petit peu plus mesurée que Loïc Lefebvre-Prigent
01:00:33en disant que l'un n'exclut pas l'autre. Je suis totalement
01:00:35d'accord avec ce qu'il dit sur le fait
01:00:37de passer à côté des vrais sujets
01:00:39de réindustrialisation de la France
01:00:41qui sont fondamentaux. Mais pour moi,
01:00:43ce n'est pas mauvais d'attirer
01:00:45malgré tout sur notre territoire
01:00:47des investisseurs à condition
01:00:49que les traitements et notamment
01:00:51fiscaux qui sont accordés à des gens
01:00:53qui « choose » France
01:00:55qui viennent s'installer dans notre pays
01:00:57ne soient pas meilleurs que
01:00:59ceux qui ont choisi notre pays parce qu'ils sont
01:01:01français et c'est fini, c'est fini.
01:01:03C'est fini, c'est fini, les amis.
01:01:05— C'est bien le sujet. Je suis d'accord.
01:01:07— On va revenir, Virginie, sur
01:01:09la fin du contrat de professionnalisation
01:01:11et des aides, justement, pour les entreprises. On en parle
01:01:13dans un instant. — Radio 17h20,
01:01:15Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:01:17— Bienvenue dans « Les vraies voix ». Alors,
01:01:19il y a les vraies voix à l'antenne et les vraies voix
01:01:21hors antenne. Comment vous dire ?
01:01:23On a un spectateur aujourd'hui
01:01:25qui a tout filmé, bien entendu,
01:01:27qui pourra diffuser sur les réseaux sociaux
01:01:29ce que les âneries que vous dites. Vous en dites
01:01:31des bêtises, Philippe Bilger. — On en dit énormément.
01:01:33— Oui, oui, c'est ça.
01:01:35— Moi, j'en dis très énormément.
01:01:37Virginie et Loïc
01:01:39en disent énormément.
01:01:41Ils interprètent mal mes propos.
01:01:43— Là, c'est la poêle qui se moque du chaudron.
01:01:45Excusez-moi.
01:01:47J'ai rien interprété. — Comme s'il ne s'était pas
01:01:49rendu compte de ce qu'il a dit. Mais bon, c'est pas grave.
01:01:51En tout cas, Virginie,
01:01:53puisque c'est votre tour de table de l'actu
01:01:55des vraies voix sur un sujet qui est important,
01:01:57sur cette
01:01:59aide au
01:02:01contrat professionnel qui est supprimée.
01:02:03— Oui, alors, comme vous le savez, nos finances
01:02:05publiques est en très mauvais état.
01:02:07Le gouvernement doit faire 10 milliards
01:02:09d'euros d'économies.
01:02:11Et comme souvent, malheureusement, on ne sait pas
01:02:13faire des économies dans notre pays sans se couper
01:02:15un bras. Donc, au lieu de travailler
01:02:17sur l'optimisation du fonctionnement,
01:02:19la digitalisation, la modernisation,
01:02:21la lutte contre l'absentéisme,
01:02:23la multiplication
01:02:25de tâches inutiles bureaucratiques
01:02:27dont on a parlé, eh bien,
01:02:29ils ont eu cette idée fantastique de supprimer
01:02:31les aides pour
01:02:33les contrats de professionnalisation. Alors, ça,
01:02:35c'est quand même une aberration. — Qu'on explique avant ceux qui n'ont
01:02:37pas d'entreprise. — Je rappelle quand même que ces
01:02:39contrats, en fait, comme vous avez l'apprentissage
01:02:41et les contrats de professionnalisation,
01:02:43c'est une aide qui était allouée
01:02:45à des jeunes, et notamment
01:02:47dans le cadre des contrats de professionnalisation,
01:02:49c'est souvent des jeunes en reconversion
01:02:51ou qui n'ont pas fait d'études.
01:02:53Donc, c'est une aide à l'embauche,
01:02:55c'est une ouverture vers le travail,
01:02:57c'est, au fond, quelque chose qui
01:02:59fonctionne, et on le sait, qui fonctionne
01:03:01Ailleurs, l'Allemagne, à une époque,
01:03:03a beaucoup développé l'apprentissage
01:03:05et les contrats de professionnalisation, donc
01:03:07c'est absolument aberrant
01:03:09d'aller tailler dans quelque chose
01:03:11qui marche. Donc, vous avez aujourd'hui
01:03:13des instances patronales qui s'inquiètent
01:03:15en disant que, du coup,
01:03:17des PME, TPE vont éviter de prendre
01:03:19des contrats de professionnalisation,
01:03:21probablement au profit de l'apprentissage
01:03:23ou d'autres types
01:03:25de candidats qui seront plus
01:03:27expérimentés, etc. Et donc, on va
01:03:29laisser sur le bord de la route des jeunes
01:03:31qui, justement, grâce à
01:03:33ces contrats de professionnalisation,
01:03:35pouvaient trouver des débouchés pour l'insertion professionnelle.
01:03:37L'industriel, Loïc Leflocq-Prigent,
01:03:39il pensait la même chose que...
01:03:41Dès que quelque chose marche, on supprime.
01:03:43C'est ça, c'est un pays
01:03:45complètement dingue, on marche sur la tête.
01:03:47C'est ce truc-là, comme le dit Vasilis,
01:03:49c'est un truc génial, absolument génial.
01:03:51Et génial des deux côtés,
01:03:53ce qui n'est pas toujours le cas.
01:03:55Je ne comprends même pas que des gens aient pensé
01:03:57ça en question.
01:03:59Mais c'est incroyable.
01:04:01Où sont les gens qui pensent quelque chose
01:04:03dans ce gouvernement ?
01:04:05C'est impossible de faire ça.
01:04:07Ce qui est important de dire aussi, Virginie, dans ces contrats,
01:04:09c'est que ça permettait aussi à l'élève
01:04:11d'être à l'école, mais en même temps
01:04:13en immersion dans une entreprise.
01:04:15C'est génial.
01:04:17Vous avez une double compétence,
01:04:19à la fois vous continuez à suivre des études,
01:04:21et en parallèle, vous êtes déjà un pied dans l'entreprise.
01:04:23Et on le sait, ça débouche vers l'emploi.
01:04:25Parce qu'un employeur satisfait,
01:04:27il veut garder son jeune
01:04:29qu'il a déjà formé sur le tas.
01:04:31Donc cette mesure
01:04:33est en vigueur depuis le 1er mai.
01:04:35C'est supprimé.
01:04:37C'est entre 1 sur 2
01:04:39et 2 sur 3
01:04:41d'embauche.
01:04:43Loïc a dit
01:04:45quelque chose de très vrai,
01:04:47au-delà du sujet passionnant
01:04:49de Virginie,
01:04:51c'est que la France a tendance
01:04:53à supprimer ce qui va bien
01:04:55et ne réforme pas ce qui va mal.
01:04:57Parce que c'est plus difficile
01:04:59et ça exige du courage.
01:05:01Je vais m'introduire dans le débat.
01:05:03Qui a pu avoir
01:05:05une idée aussi flotte ?
01:05:07Comme toujours, vous savez...
01:05:09C'est Bercy, c'est le ministère de l'Éducation,
01:05:11c'est qui ?
01:05:13C'est des coups budgétaires,
01:05:15c'est-à-dire qu'on a des personnes qui,
01:05:17au lieu de regarder les choses en manager,
01:05:19en regardant le coût efficacité,
01:05:21en fait, c'est tellement facile
01:05:23de supprimer d'un trait de plume
01:05:25une ligne budgétaire, en disant
01:05:27ça a coûté, parce que derrière, en gros,
01:05:29apprentissage, contrat de professionnalisation,
01:05:31tout ça c'est un milliard d'euros,
01:05:33on va supprimer d'un trait de plume
01:05:35le contrat de professionnalisation,
01:05:37c'est ce qu'on appelle des économies.
01:05:39Faire des économies, c'est mieux gérer,
01:05:41c'est pas se couper un bras aux gens.
01:05:43Mais il n'y a pas d'économie,
01:05:45il y a peut-être une économie immédiate,
01:05:47mais derrière, ça va être une avalanche.
01:05:49On va avoir du chômage des jeunes,
01:05:51on a un problème d'insertion.
01:05:53Donc, in fine, c'est ce qu'il y a de pire, en fait.
01:05:55Moi, c'est ce que je trouve aberrant,
01:05:57et qui est vraiment toujours un peu déstabilisant,
01:05:59de se dire que des cerveaux à peu près éduqués
01:06:01peuvent, à ce point-là,
01:06:03nier ce qu'est la bonne gestion.
01:06:05C'est insupportable.
01:06:07Si il y avait 300 ou 500 fonctionnaires
01:06:09qui devaient s'occuper de ça,
01:06:11on aurait gardé.
01:06:13Mais dans la mesure où ça marche tout seul...
01:06:15Oui, mais c'est des entreprises privées
01:06:17qui embauchent.
01:06:19Donc, il n'y a pas de fonctionnaire.
01:06:21Tout ce qui conduit à enlever
01:06:23éventuellement des fonctionnaires
01:06:25est gardé.
01:06:27C'est là où je rejoins Philippe Bigère,
01:06:29c'est-à-dire que, effectivement,
01:06:31les choses qui vont mal, on ne veut pas les regarder.
01:06:33Par contre, ce qui va bien,
01:06:35et en général, ce qui va bien,
01:06:37c'est quand il n'y a pas de fonctionnaires qui s'en occupent,
01:06:39on les enlève.
01:06:41J'apprécie votre amour des fonctionnaires.
01:06:43Pour le moment, il ne touche pas aux contrats d'apprentissage.
01:06:45On a encore, heureusement,
01:06:47des contrats en alternance pour les apprentis.
01:06:49Mais on sent que c'est une volonté,
01:06:51c'est d'ailleurs à l'étude,
01:06:53de dire qu'il faudrait peut-être
01:06:55revoir l'apprentissage,
01:06:57les alternants,
01:06:59notamment quand c'est à plus de Bac plus 2,
01:07:01et ainsi de suite.
01:07:03Je rejoins ce qu'a dit Philippe,
01:07:05c'est la facilité de supprimer
01:07:07des choses qui fonctionnent
01:07:09et ne pas vouloir s'attaquer
01:07:11à la réforme en profondeur des organisations.
01:07:13Merci beaucoup pour ce sujet, Virginie.
01:07:15Très intéressant. Dans un instant,
01:07:17le tour de table
01:07:19de l'ACTU,
01:07:21le coup de projecteur, pardon, pour renforcer la lutte
01:07:23contre le trafic de drogue, le Sénat
01:07:25a proposé la création d'un parquet anti-stupe
01:07:27et d'un DEA à la française.
01:07:29Oui, alors parlons vrai, est-ce une arme
01:07:31qui pourrait servir dans la lutte contre le narcotrafic ?
01:07:33Faudrait-il un droit
01:07:35beaucoup plus dur comme on l'a fait pour le terrorisme
01:07:37sur le trafic de stupéfiants ?
01:07:39Les cartels sont-ils trop puissants pour être mis en état de nuire ?
01:07:41Et à cette question,
01:07:43faut-il un parquet
01:07:45national financier pour la drogue ?
01:07:47Et bien vous dites oui
01:07:49à 87%, vous voulez réagir ?
01:07:51Le 0826 300 300.
01:07:53Et on en parle avec vous tous dans un instant.
01:07:550826 300 300, à tout de suite.
01:07:57Sud Radio,
01:07:59votre attention est notre plus belle récompense.
01:08:01J'adore vous entendre,
01:08:03j'adore les multiplexes, j'adore,
01:08:05franchement, chapeau !
01:08:07Les vraies voix Sud Radio,
01:08:0917h20, Philippe David,
01:08:11Cécile de Ménibus.
01:08:13Bienvenue à Virginie Calmel,
01:08:15bienvenue à Philippe Bilger et bienvenue à Loïc Le Floch.
01:08:17Présents, on est ravis de vous accueillir.
01:08:19On se marre bien avec vous aujourd'hui et puis en plus,
01:08:21vous dites des choses intelligentes.
01:08:23On a appris plein de choses sur les tunnels,
01:08:25à part de Loïc.
01:08:27C'est vrai, c'est vrai.
01:08:29Et vous au 0826 300 300,
01:08:31ça va Philippe David ?
01:08:33J'ai une pensée, le plus grand tunnelier français
01:08:35est à côté de Toulouse.
01:08:37Non mais c'est intéressant,
01:08:39il fait des machines énormes pour percer les tunnels, c'est fabuleux.
01:08:41Quand vous avez des choses intéressantes à dire,
01:08:43vous avez raison de le dire, parce que là, la France s'est arrêtée
01:08:45en disant, waouh, le truc de fou !
01:08:47C'est entre Toulouse et Montauban en fait.
01:08:49C'est dingue !
01:08:51J'irai pas plus loin.
01:08:53Vous êtes un coup de projecteur,
01:08:55vous êtes un parti.
01:08:57C'est une espèce de coup de projecteur.
01:08:59Et en coup de projecteur, on y va.
01:09:01Allez, justement, on en parlait.
01:09:03Les vraies voix Sud Radio,
01:09:05le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:07Après six mois de travaux,
01:09:09la commission d'enquête du Sénat sur le narcotrafic
01:09:11a rendu aujourd'hui son rapport, ce matin,
01:09:13avec des propositions
01:09:15très concrètes qu'elle souhaiterait voir appliquées en France.
01:09:17Les victimes, eux-mêmes,
01:09:19de gens qui se font vraiment de l'argent,
01:09:21qui sont cachés dans des paradis,
01:09:23et qui les exploitent, les menacent,
01:09:25font courir des risques terribles.
01:09:27En plus de ce parquet, l'OFAS, qui est l'Office Anti-Stupéfiants,
01:09:29devrait devenir une sorte de DEA à la française.
01:09:31Le trafic de stupéfiants génère
01:09:33beaucoup d'argent et que ça suscite
01:09:35des convoitises et des tentatives
01:09:37des différents clans
01:09:39qui gèrent ce trafic de stupéfiants à Marseille
01:09:41de prendre au contrôle d'autres points de deal.
01:09:43Et donc, la commission d'enquête
01:09:45sénatoriale sur le narcotrafic
01:09:47a rendu ses conclusions. De nombreuses propositions
01:09:49ont été formulées, notamment la création
01:09:51d'un parquet national anti-drogue.
01:09:53Ils en appellent également à établir
01:09:55une liste noire des compagnies maritimes
01:09:57peu regardantes pour faire face au tsunami blanc
01:09:59qui submerge les ports de l'Hexagone,
01:10:01Philippe. Alors, parlons vrai,
01:10:03est-ce une arme qui pourrait servir dans la lutte contre
01:10:05le narcotrafic ? Faudrait-il un droit
01:10:07beaucoup plus dur pour la drogue
01:10:09comme on l'a fait pour le terrorisme ?
01:10:11Les cartels sont-ils trop puissants pour être mis hors d'état
01:10:13de nuiré à cette question ? Faut-il
01:10:15créer un parquet national anti-drogue ?
01:10:17Vous dites oui à 87%.
01:10:19Vous voulez réagir ? Au datant de vos appels au 0826
01:10:21300 300.
01:10:23Philippe Bilger, vous, en tant qu'ancien
01:10:25avocat général, est-ce que c'est une bonne...
01:10:27Enfin, toujours de dire
01:10:29on va créer, créer, créer. Est-ce que ce que
01:10:31nous avons aujourd'hui est suffisant ?
01:10:33Ou est-ce qu'ils ont raison de dire que finalement, il faudrait
01:10:35peut-être créer quelque chose qui soit
01:10:37ad hoc ? J'ai tout ru sur ce
01:10:39point de vue, sur ce plan
01:10:41une position très très
01:10:43minoritaire. Et
01:10:45je vais continuer et j'espère que
01:10:47la pénétration de nos invités
01:10:49nous permettra
01:10:51d'augmenter
01:10:53l'intérêt du débat. Plus
01:10:55sérieusement,
01:10:57il est clair que...
01:10:59Ça va être
01:11:01facile.
01:11:05Ce parquet
01:11:07est glissant. Le rapport
01:11:09sénatorial est
01:11:11très intéressant.
01:11:13Et en particulier
01:11:15lorsqu'il propose, malheureusement,
01:11:17ce que
01:11:19à chaque fois qu'on est
01:11:21confronté à une criminalité
01:11:23importante,
01:11:25on propose, c'est-à-dire
01:11:27la création d'un office
01:11:29spécialisé. Et contrairement
01:11:31à ce qu'on croit, ça n'est pas
01:11:33une bonne idée parce que
01:11:35ça va démembrer la justice.
01:11:37Ça va la parcelliser.
01:11:39Ça va la rendre fragmentaire.
01:11:41Virginie, attention
01:11:43à la fessée.
01:11:45Et donc,
01:11:47alors qu'il faudrait,
01:11:49au contraire, plus sérieusement,
01:11:51ne pas systématiquement
01:11:53à chaque fois qu'on est
01:11:55confronté à une difficulté
01:11:57considérable sur le plan
01:11:59de la sécurité, imaginez
01:12:01des offices spécialisés.
01:12:03Il faut, au contraire,
01:12:05donner à la justice, en général,
01:12:07les moyens humains
01:12:09et matériels qui lui permettront
01:12:11de répondre à tous les défis
01:12:13de l'insécurité.
01:12:15En réalité, essayez
01:12:17d'imaginer la création
01:12:19de ces multiples offices
01:12:21qui vont absorber un grand
01:12:23nombre de magistrats
01:12:25et de cermiteurs de la justice.
01:12:27Qu'est-ce qui restera
01:12:29pour la délinquance et la criminalité
01:12:31au quotidien ?
01:12:33Je pense que l'expérience faite par le Parquet
01:12:35national financier va dans le sens
01:12:37de ce que dit Philippe Bidjerre. Ça ne sert
01:12:39à rien. C'est pas ça le sujet. Je suis
01:12:41complètement d'accord avec Philippe Bidjerre pour
01:12:43une fois dans ce domaine de la justice où, en général,
01:12:45on n'est pas d'accord.
01:12:47Le PNF peut servir de désinguet à un adversaire politique.
01:12:49Oui, c'est ça.
01:12:51Je pense qu'effectivement,
01:12:53il faut se mettre
01:12:55avec
01:12:57de la volonté politique
01:12:59de lutter contre les natotrafiquants
01:13:01et cette volonté politique, aujourd'hui,
01:13:03de mon point de vue, n'existe pas.
01:13:05Tant que la volonté politique
01:13:07ne sera pas là, ça ne sert à rien de créer
01:13:09des trucs et d'augmenter le nombre de fonctionnaires.
01:13:11Je suis complètement d'accord
01:13:13avec Philippe Bidjerre, ce qui l'étonnera beaucoup
01:13:15ce soir.
01:13:17J'ai pris !
01:13:21Fini, Calvel !
01:13:23Je suis également
01:13:25assez d'accord avec cette démonstration
01:13:27magnifique de Philippe Bidjerre pour une raison
01:13:29simple, c'est qu'on a
01:13:31un sujet de financement de la justice.
01:13:33Aujourd'hui, dans une démocratie,
01:13:35avoir une justice qui dysfonctionne
01:13:37faute de moyens, c'est
01:13:39quand même un énorme sujet.
01:13:41Et, effectivement, créer encore
01:13:43un outil
01:13:45si tenté
01:13:47qu'il soit pertinent,
01:13:49il y aura de toute façon un sujet
01:13:51de financement. Donc, on sent bien
01:13:53que si ce n'est pas
01:13:55avec des dotations budgétaires
01:13:57phénoménales, ça se fera au détriment
01:13:59du reste. Donc, de ce point de vue-là, je suis d'accord
01:14:01et j'ajouterai quand même que
01:14:03dans ce sujet de la lutte contre
01:14:05la drogue, il y a quand même
01:14:07un sujet qui n'est pas sur la table
01:14:09et qui me semble fondamental, c'est pourquoi
01:14:11on veut punir ceux
01:14:13qui importent de la drogue ou qui sont des dealers
01:14:15ou qui sont des trafiquants et jamais les consommateurs.
01:14:17Alors, moi, pardon,
01:14:19mais je suis peut-être asbine ou d'une génération
01:14:21étonnante qui ne
01:14:23comprend pas ça. Moi, je ne comprends pas
01:14:25qu'on ne veuille pas,
01:14:27à un moment donné, du parallélisme des formes
01:14:29et dire que le consommateur
01:14:31doit également être
01:14:33puni. Peut-être que ça aurait
01:14:35d'autres conséquences sur
01:14:37le trafic qui ne cesse
01:14:39d'augmenter dans notre pays.
01:14:41Votre point de vue, Virginie,
01:14:43sur cette répression
01:14:45de la consommation, du consommateur.
01:14:47Mais Loïc,
01:14:49je ne veux pas introduire
01:14:51faussement une dissidence entre nous
01:14:53alors que
01:14:55vous vous êtes rapprochés de moi.
01:14:57Mais moi, je n'ai pas trouvé que le PNF
01:14:59entendons-nous, était une
01:15:01mauvaise idée. Je ne suis pas
01:15:03contre tous les parquets spécialisés.
01:15:05Quand il est
01:15:07orienté dans le bon sens,
01:15:09il est parfait. Et dernier
01:15:11élément, et fini.
01:15:13Je suis contre les offices
01:15:15spécialisées, mais je pense
01:15:17en revanche qu'il serait
01:15:19fondamental de changer
01:15:21notre état de droit.
01:15:23Il y a un truand, trafiquant de drogue bien connu,
01:15:25qui a été abattu hier
01:15:27à Dunier, en Seine-Saint-Denis, il venait de Grenoble.
01:15:29Il avait été libéré
01:15:31sous bracelet électronique parce qu'il avait payé
01:15:33en liquide, enfin ses amis, avaient payé en liquide
01:15:35une caution de 500 000 euros
01:15:37accrochez-vous bien, en billet
01:15:39de 500 euros. Alors le parquet avait
01:15:41dit, bon là c'est quand même du blanchiment, parce que
01:15:43500 000 euros en liquide, c'est quand même une grosse somme.
01:15:45Est-ce que le vrai
01:15:47courage ne serait pas de mettre le fisc
01:15:49sur tous ces gens-là ? Parce que, excusez-moi,
01:15:51quand vous avez autant d'argent liquide, là c'est même pas le parquet
01:15:53national financier, c'est de mettre carrément
01:15:55les services fiscaux. Mais d'ailleurs, je pense
01:15:57tout de même que, de manière
01:15:59officieuse, spontanée, c'est
01:16:01fait. Mais moi, je crois qu'il faut
01:16:03absolument changer.
01:16:05Mais c'est mis en place déjà.
01:16:07Je crois qu'il faut changer l'état de
01:16:09droit profondément, garder
01:16:11un socle
01:16:13intangible,
01:16:15mais le reste du temps, l'adapter à la
01:16:17montée d'insécurités au
01:16:19pluriel qui sont...
01:16:21qui nous rendent amateurs face à...
01:16:23Et pourtant, Philippe, eux ils parlent de
01:16:25l'ADEA, qui est l'agence fédérale aux Etats-Unis
01:16:27qui fonctionne depuis pas mal de temps
01:16:29qui a des résultats, parce qu'ils sont
01:16:31vraiment spécialisés sur ce
01:16:33sujet-là. Parce qu'en plus,
01:16:35c'est national et international.
01:16:37Vous avez raison, Cécile, on peut aussi
01:16:39prendre l'exemple de l'Italie pour
01:16:41les repentir, mais il ne suffit
01:16:43pas de transposer des lois
01:16:45pour avoir l'univers
01:16:47humain et matériel qui a fait le succès
01:16:49de tout ça. Avant de la parole avec
01:16:51Lefebvre-Prigent, il y a aussi une question à l'ADEA. Aux Etats-Unis,
01:16:53des gros trafiquants de drogue, c'est
01:16:55de 150 ans de prison sans remise
01:16:57de peine. En France, là, celui qui s'est fait
01:16:59descendre, gros trafiquant de drogue, il avait pris
01:17:0110 ans. On n'est pas tout à fait dans les mêmes peines non plus.
01:17:03On a droit
01:17:05quand même à faire des retours d'expérience
01:17:07comme dans l'industrie,
01:17:09et à regarder ce qui a
01:17:11été fait, qu'est-ce qui a marché ou pas,
01:17:13et je continue à penser que
01:17:15c'est la justice dans son ensemble
01:17:17qui doit prendre en main cette question,
01:17:19quitte à ce qu'elle
01:17:21définisse pour elle-même
01:17:23un certain nombre d'individus
01:17:25spécialisés. Ça n'a rien à voir.
01:17:27Et on va faire un retour d'expérience sur
01:17:29cette émission aussi. Il y aura des choses à dire.
01:17:31On est allé au fond des sujets.
01:17:33Merci
01:17:35Philippe Bilger,
01:17:37Loïc Lefloque-Bréjean,
01:17:39merci beaucoup Virginie Calmel, c'est un bonheur
01:17:41d'être avec vous le vendredi.
01:17:43Et un grand bravo à Thomas,
01:17:45qui est notre réalisateur,
01:17:47qui a remplacé Maxime aujourd'hui.
01:17:49Je peux vous assurer que l'émission est très compliquée.
01:17:51Qui a réussi à garder son sérieux.
01:17:53En tout cas, bravo.
01:17:55On embrasse bien sûr Aude et toute notre
01:17:57équipe. On vous souhaite un très bon week-end.
01:17:59On vous retrouve demain lundi
01:18:01avec Philippe à partir de 17h.
01:18:03Et tout de suite, les incontournables de la gestion de copropriété
01:18:05à 19h. Le flash et après on va parler
01:18:07rugby. Passez un bon week-end.
01:18:09Salut, à lundi.

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