• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Levy et Jean Doridot

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-08##

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Transcription
00:00devient encore plus complexe. Le président pourrait tenter de choisir une personnalité capable de négocier avec plusieurs groupes
00:05pour former une majorité de circonstances, et ce, malgré la relative victoire du Nouveau Front Populaire.
00:10Parlons vrai, même si le Nouveau Front Populaire possède une majorité relative à l'Assemblée
00:15et que ses membres ont annoncé que leur candidat à la fonction de Premier ministre
00:19devait être issu du groupe le plus représenté,
00:22est-ce envisageable et cohérent devoir s'installer un LFI à Matignon ?
00:27Nous vous proposons de répondre à cette question. Emmanuel Macron est-il contraint de nommer un Premier ministre LFI ?
00:35Et vous dites non à 81% ? Le coup de projecteur des vraies voies.
00:39Les vraies voies Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voies.
00:43Les arrangements électoraux dangereux passés par Emmanuel Macron et Gabriel Attal avec les formations d'extrême-gauche
00:50privent ce soir les Français d'une politique de redressement qu'ils ont pourtant plébiscité largement.
00:56Le Président a le devoir d'appeler le Nouveau Front Populaire à gouverner.
01:03Et ce soir, l'espoir renaît.
01:04Ce soir, l'apprenti sorcier de l'Elysée a installé une majorité relative tenue par M. Mélenchon
01:15avec cette alliance de la honte qu'il a bâtie.
01:18Et non seulement nous l'avons fait, mais nous avons gagné et maintenant nous allons gouverner.
01:25Et pour en parler de tout cela, nous sommes avec Léonidas Calogéropoulos.
01:30Léonidas, vous êtes entrepreneur, dirigeant du cabinet d'affaires publiques, médiation et arguments
01:34et vous êtes aussi fondateur des Entrepreneurs pour la République.
01:38L'avis déjà de notre Philippe Bilger, parce que tout le monde se pose la question
01:43il n'est pas forcément obligé de le faire, va-t-il le faire ?
01:46Non, et d'ailleurs ce sera peut-être la première traduction d'une possible cohabitation difficile
01:54parce que d'abord j'ai cru comprendre que c'est tout même LFI qui numériquement dépasse un peu le PS.
02:02Alors qu'à l'origine, d'aucuns espéraient que le parti socialiste dominerait même de très peu LFI.
02:12Alors le président, ce qui va être intéressant, c'est de voir s'il constate qu'il a le droit
02:19de désigner le premier ministre qu'il veut peut-être dans ce nouveau Front Populaire
02:25ou bien s'il constate qu'il a l'obligation de choisir celui que le nouveau Front Populaire désignera.
02:36On n'en sait rien.
02:38Léonidas Calogéropoulos justement, à votre avis quels critères sont prioritaires pour ce choix du Premier Ministre ?
02:45D'abord je voudrais souligner l'extraordinaire division qui règne dans ce groupe que l'on désigne
02:54sous le seul vocable de nouveau Front Populaire.
02:57Qu'ils se soient alliés pour présenter des candidats en commun, c'est une évidence.
03:04Mais comme vous entendez, tous ceux qui pendant la campagne se sont démarqués des insoumis
03:10ou une fois la victoire remportée se sont empressés de dire qu'ils siégeraient dans un groupe différent
03:17et qu'il n'était pas question qu'on les assimile à celui qui passe son temps à créer quasiment un coup d'état verbal
03:27quotidien sur la scène politique, on voit bien qu'il n'y a pas d'unité
03:33et donc il n'y a aucune espèce d'obligation de se tourner vers ce conglomérat hétérogène
03:39pour aller y trouver un Premier Ministre potentiel.
03:43Qu'il y ait une force politique qui existe là dans l'hémicycle c'est une certitude
03:47qu'il faut en tenir compte indubitablement, mais pas davantage que les autres
03:52qui finalement ont des forces à peu près comparables.
03:56Il me semble qu'aujourd'hui il n'y a aucune obligation, non seulement pas d'obligation d'aller épuiser un Premier Ministre
04:02mais certainement pas une obligation de tous les partis, de tous les médias
04:06de répondre à cet homme qui à peu près toutes les semaines met la société française et la classe politique
04:14sous tension maximale par ses propos viticulants de manière, comment dirais-je,
04:20dans une volonté d'être en quasi état d'insurrection quotidienne.
04:26Elisabeth Lévy.
04:28Excusez-moi, il suffit de lire la Constitution, la seule obligation, et ce n'est même pas une obligation,
04:32il peut toujours nommer un Premier Ministre qui va être renversé par l'Assemblée le lendemain,
04:37mais disons que globalement la seule obligation du Président c'est de nommer un Premier Ministre
04:42qui ne sera pas renversé, et un gouvernement qui ne sera pas renversé par une motion de censure.
04:47Si demain il arrive à convaincre par un tour de magie tout le monde d'accepter Bardella comme Premier Ministre
04:57et il peut parfaitement le faire, c'est-à-dire que cette idée proclamée depuis hier par les gens du Nouveau Front Populaire
05:04et par Mélenchon Ier, je rejoins tout à fait notre invité, de dire c'est moi, ça y est, j'ai gagné, allez-y.
05:14Si vous avez la majorité absolue, ce serait compliqué d'échapper à un Premier Ministre Nouveau Front Populaire,
05:21mais là vous avez toutes sortes de combinaisons possibles, puisque vous pouvez avoir aussi une espèce de grosse alliance au centre.
05:28En fait il peut tout faire, c'est ce que vous nous dites simplement.
05:30Il faut que ce soit gérable.
05:35Attendez Léonidas, s'il vous plaît, chacun son tour.
05:39Il faut juste que l'Assemblée ne vote pas une motion de censure, donc évidemment ça suppose des équilibres politiques,
05:45mais il peut jouer un peu avec la LR aussi, rien ne lui interdit.
05:50Vous savez, le Président de la République peut aussi aller chercher une personnalité comme le Président de la Banque de France pour assurer les marchés financiers.
05:59M. Guillaume Gallot est respecté par toute la palette financière.
06:03Nous sommes dans un moment de crise qui préoccupe tous nos créanciers.
06:07Nous pouvons très bien imaginer une solution comme celle-là et gouverner durant un certain nombre de mois ou un certain nombre d'années.
06:14C'est le fameux gouvernement technique, c'est ça.
06:17Rien n'oblige à choisir un Premier ministre dans l'hémicycle ou dans les forces qui y sont représentées.
06:24Oui, mais il ne serait pas validé par une majorité.
06:27Si, il peut très bien être validé par une majorité.
06:30Quelle est la majorité aujourd'hui qui pourrait renverser un Villeroi de Gallot à la tête des gouvernements ?
06:36Je ne dis pas que c'est une certitude, je ne dis pas que cette option est la meilleure,
06:39mais en tous les cas, il ne serait pas puisé dans les forces politiques en présence.
06:44Souvenez-vous de Raymond Barre qui n'était pas ministre issu des partis politiques.
06:49Il a gouverné un certain nombre d'années sans être renversé.
06:52Sauf qu'il a eu beaucoup de bâtons dans les rouges.
06:54Pour moi, la question majeure, c'est ce qu'a soulevé Elisabeth Lévy à l'instant,
06:59c'est de savoir en réalité quelle majorité va pouvoir se détacher de cette assemblée tripartite.
07:07C'est ça la réalité.
07:08Une autre question que j'aimerais soumettre à notre invité,
07:11c'est qu'on a vu notamment à l'époque du gouvernement d'Elisabeth Borne,
07:15qui n'avait pas de majorité absolue,
07:17à quel point les motions de censure déposées à l'Assemblée à l'occasion de chaque 49.3
07:22ne passaient pas précisément parce que des camps antagonistes refusaient de faire alliance
07:28pour qu'une mention de censure advienne.
07:31Et là, je me demande, si on regarde mathématiquement,
07:34effectivement, n'importe quel gouvernement pourrait tomber
07:38à condition que des opposants s'unissent à la fois au NFP, au RN et chez les LR.
07:46Et je me demande, si vous voulez, demain, quelle majorité peut se détacher de l'Assemblée
07:51et puis aussi quelle opposition suffisamment puissante pour faire tomber un gouvernement peut tomber.
07:57Monsieur De Gallo, qui serait Premier ministre,
08:00j'imagine, pour le coup, qu'il y aurait une majorité, si elle le décidait,
08:04qui pourrait faire tomber le gouvernement avec une mention de censure.
08:07Léonidas, on vous écoute.
08:11Oui, je vous remercie parce que, finalement, bien entendu,
08:14l'arithmétique parle d'elle-même.
08:16Arriver à faire sortir une majorité de tout cela va être compliqué.
08:19En revanche, on peut imaginer qu'un certain nombre de cadres soient bien identifiés.
08:24Vous savez, les entrepreneurs, aujourd'hui, se parlent énormément
08:27et réfléchissent à ce que sont leurs priorités.
08:29Parmi les priorités, il y en a qui le retrouvent à gauche
08:32et il y en a qui le retrouvent à droite.
08:34À gauche, tous les entrepreneurs sont unanimes à considérer
08:37que le travail dans notre pays ne paye pas suffisamment.
08:40Nous sommes tous collectivement favorables à ce que nous trouvions des voies
08:46pour que le salaire net et le salaire brut soient les plus proches possibles.
08:51Nous savons que l'écart est trop important.
08:54Et là, il y a des voies qui peuvent être trouvées.
08:57Je pense que sur cette valorisation du travail,
08:59on peut aller trouver des voies du côté de la gauche.
09:02Et puis, parallèlement, nous voyons le spectacle d'une agitation perpétuelle
09:07dans la rue qui menace, avec un désordre constant, la vie économique française.
09:12Là aussi, des mesures en faveur de l'ordre peuvent être trouvées
09:16avec des majorités, qui sont d'ailleurs très larges,
09:19qui peuvent aller de la droite à la gauche du gouvernement.
09:22Il y a un certain nombre de sujets sur lesquels, problématique par problématique,
09:27autour d'un bien commun qui est toutes les entreprises,
09:31tous les entrepreneurs et tous les salariés de France,
09:34pour essayer de faire en sorte que nous n'ayons pas,
09:36à côté d'une agitation politique, un effondrement économique.
09:40Nous vous posons cette question.
09:43Emmanuel Macron est-il contraint de nommer un Premier ministre à l'EFI ?
09:47Vous nous appelez au 0826-300-300, les auditeurs de Sud Radio.
09:51Qu'en pensez-vous ?
09:53Vous votez sur X et vous nous dites bien non.
09:5680% toujours, ça n'a pas bougé.
09:58Est-ce que ça serait faisable, finalement, cette histoire de Premier ministre à l'EFI ?
10:03Parce qu'il faut quand même une certaine compatibilité, Philippe Bilger.
10:06Bien sûr, surtout qu'il y a au sein de la Macronie
10:11des personnalités politiques qui voulaient bien d'une grande coalition,
10:16sauf avec l'EFI et bien sûr le rassemblement national.
10:20Et je dirais, le Nouveau Front Populaire est tout de même très conscient
10:26du caractère sulfureux d'un Jean-Luc Mélenchon
10:30qui a encore une énorme influence sur l'EFI.
10:35Donc ça va être un casse-tête absolu pour le Président.
10:40Léonidas, vous voulez répondre à Philippe Bilger, oui.
10:43Ça a été un référendum pour ou contre le rassemblement national, cette élection.
10:49Mais vous mettez demain un Premier ministre issu de l'EFI à la tête du gouvernement,
10:54pardonnez-moi, mais le lendemain matin, vous avez une motion de censure
10:58qui réunit au pire les deux tiers et j'espère les quatre cinquièmes de cette nouvelle assemblée.
11:04Parce que ce monsieur qui veut mettre le pays à feu et à sang
11:11en proférant des propos antisémites dès qu'il peut à longueur de journée,
11:17heureusement qu'il a contre lui une très grande majorité de cette assemblée
11:22donc il ne tiendrait pas 24 heures.
11:24Et à l'intérieur même de l'EFI, il y a des voix dissonantes.
11:30Excusez-moi, juste sur ce point, je suis quand même frappé par le fait
11:34que beaucoup de candidats ont été élus, si vous voulez, malgré leur position.
11:40Je vous fais la liste, si vous voulez, apparemment, pour les électeurs du Val-de-Marne,
11:46je vous fais pas la liste, mais d'un certain nombre de gens de la France insoumise
11:50qui ont eu des propos tout à fait dégueulasses, et je pèse mes mots sur le 7 octobre,
11:55visiblement c'est un point de détail pour les électeurs et pour les Etats-majors.
12:00Donc moi, si vous voulez, je suis quand même là-dessus,
12:04je trouve que je suis étonné de la réaction des électeurs aussi,
12:08qu'ils aient validé ça quoi.
12:10Jean Dorédo.
12:14Oui, non, non, c'est vrai que je m'étonne de l'assurance de M. Elenidas Kalogeropoulos
12:20sur cette idée qu'un Premier ministre issu des rangs de l'EFI tomberait le lendemain.
12:25C'est précisément une question qui m'interroge.
12:28Je ne suis pas sûr, si vous voulez, encore une fois, avec cette stratégie du barrage,
12:34cette stratégie et cette posture qui consiste à ne surtout pas se salir
12:39par une quelconque alliance, les députés tout fraîchement élus
12:44pourraient typiquement, quelle que soit leur couleur politique,
12:48refuser de s'associer, par exemple, aux groupes parlementaires
12:52RN et siotistes, pour une motion de censure,
12:56par ce fameux principe de dire non, je refuse de participer
12:59à un obstacle à la démocratie en votant une motion de censure.
13:03Donc je vous trouve quand même plein d'assurance, je m'autorise à vous le dire,
13:07en douceur, sur cette idée.
13:10Absolument, plein d'assurance, et je vais vous dire pourquoi je suis plein d'assurance.
13:14Je voudrais revenir au début de notre discussion.
13:17Si le résultat a été celui d'hier soir devant le RN,
13:22c'est parce qu'il était annoncé comme étant potentiellement aux portes du pouvoir.
13:27Aujourd'hui, si la porte du pouvoir était accessible à l'EFI,
13:32il y aurait le même genre de barrage.
13:34Aujourd'hui, elle l'est, monsieur.
13:36... des proportions aussi importantes, voire plus importantes,
13:39en particulier compte tenu de l'antisémitisme latent ou explicite
13:44d'un certain nombre de ses membres.
13:46Donc effectivement, c'est avec une très grande assurance
13:48et une certaine satisfaction, je ne vous cache pas,
13:50que je suis absolument certain de me dire qu'il y aurait bien...
13:54Il y a un débat, Jean de Rideau.
13:56Je veux juste répondre en deux secondes, parce que précisément,
13:59c'est toute l'impasse de la stratégie du barrage de Castor,
14:03c'est qu'aujourd'hui, l'EFI est aux portes du pouvoir.
14:06C'est une réalité. Il y a des élus.
14:08Nous avons effectivement un candidat fiché S, paraît-il,
14:12qui est aujourd'hui un élu de la République.
14:13Il a une écharpe tricolore, ce monsieur.
14:15Ça, c'est une réalité.
14:17Aujourd'hui, ils sont aux portes du pouvoir.
14:20Et quand M. Mélenchon dit, avec son talent de tribun qu'on lui connaît,
14:25que le président a le devoir de nommer un Premier ministre
14:28issu d'une ouvrance populaire, d'une certaine façon, il a raison.
14:32C'est le groupe parlementaire, aujourd'hui, le plus important.
14:35Donc, si vous voulez, c'est toute la limite quand même de ces stratégies très hasardeuses.
14:39D'accord, les vrais voix.
14:40Juste pour conclure, parce qu'il nous reste une minute.
14:42Quel est le profil que vous imaginez comme futur Premier ministre Philippe Bilger ?
14:49Boris Vallaud.
14:51Elisabeth Lévy.
14:56Je suis désolée.
14:57Un profil ?
14:59Je ne sais pas ! Olivier Faure !
15:01Un cauchemar, Olivier Faure !
15:05Et vous, Léonie d'Ascalogéro-Poulos ?
15:07Vous redites ce que vous avez dit tout à l'heure.
15:09Je voudrais juste vous dire que s'il faut 289 voix pour avoir une majorité,
15:17c'est certainement pas un parti qui a 78 sièges qui peut être, aujourd'hui, à la porte du pouvoir.
15:23En tout cas, c'est passionnant.
15:25C'était une première qu'on a adorée.
15:27On n'est pas en été, en fait.
15:29Excusez-moi, pour le Premier ministre, mon délégué, je vais peut-être vous laisser.
15:33J'ai un appel de l'Elysée.
15:340 826 300 300.
15:36Notre futur ministre de l'Intérieur, Elisabeth Lévy, s'y présente.
15:39Merci, Judith.
15:41Ça me va droit au cœur que vous reconnaissiez mes talents.
15:44Vos talents pour le ministère de l'Intérieur, c'est sympa.
15:47En tout cas, nous, on vous retrouve demain à 17h.
15:50Vous avez voté.
15:51On dit quand même les résultats du vote à cette question.
15:53Non, Emmanuel Macron n'est pas contraint de nommer un Premier ministre.
15:56Elle est fiée à 80%.
15:57Eh bien, à demain.
15:58Oui, alors il faut savoir qu'on file à Avignon, évidemment.
16:04Dans un instant, bien sûr, il y aura l'info.
16:06Mais pendant tout ce mois de juillet, le Festival d'Avignon, c'est sur Sud Radio.

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