Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Elisabeth Lévy
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00:00Radio, le grand débat du jour.
00:02Nous sommes prêts à gouverner.
00:04Ah bon ? Ah bon ?
00:05Nous avons un certain nombre de textes, de projets de loi qui sont évidemment prêts à entrer en vigueur.
00:10Mais on peut faire des choses pour le pouvoir d'achat, pour la sécurité, pour l'immigration.
00:14Ils n'ont pas voté pour le bouclier tarifaire.
00:16Ils n'ont pas voté pour la revalorisation des retraites,
00:19pour la revalorisation des fonctionnaires, du RSA, de l'allocation adultes handicapés.
00:24C'est cela aujourd'hui que de défendre le pouvoir d'achat ?
00:26Et moi, c'est un peu l'objet de l'appel que j'ai lancé hier à d'autres formations politiques.
00:30Je veux bâtir la majorité la plus large possible.
00:35Et Gabriel Attal a fustigé.
00:37Donc Jordan Bardella, le président du RN, insiste sur la nécessité d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale
00:42pour accepter le poste de Premier ministre après les législatives.
00:46Récemment, il a retardé la mise en œuvre de certaines de ses promesses,
00:50telles que l'annulation de la réforme des retraites et la réduction de la TVA sur les produits essentiels.
00:54Alors, parlons vrai. Est-ce que pour vous, le RN est prêt à prendre les rênes du pouvoir ?
00:58Est-ce que Jordan Bardella a 28 ans et les épaules pour Matignon ?
01:01Et à cette question, majorité absolue retraite, Bardella a-t-il peur de gouverner ?
01:05Vous dites non à 66%. Vous voulez réagir ?
01:07Zach, attend vos appels au 0826 300 300.
01:11Un autre invité, Lionel Thiboli, député RN sortant des Alpes-Maritimes.
01:14Merci, M. le député, bonjour, d'avoir accepté notre invitation.
01:17Philippe Bilger.
01:18Il me semble que la critique du Premier ministre pouvait au moins être formulée.
01:24Je me rappelle Dominique Regnier qui disait que, en réalité, il était persuadé que Marine Le Pen
01:31ne souhaitait pas une majorité absolue qui contraindrait le Rassemblement national à venir au pouvoir,
01:38dans des conditions difficiles.
01:40On constate tout de même que Jordan Bardella impose des conditions,
01:45ce qui me paraît déjà discutable pour quelqu'un avec Marine Le Pen
01:49qui prétend respecter la Constitution à la lettre.
01:53Et en effet, il ne veut pas une majorité relative
01:57et il est en train, en invoquant une hiérarchisation dans les périodes,
02:04d'alléger singulièrement son programme.
02:07Donc j'en conclue qu'il y a peut-être de sa part, et après tout, qui ne le comprendrait pas,
02:13une sorte d'angoisse à l'idée d'être en charge d'un destin de la France qui, aujourd'hui, va très mal.
02:20François Seleu.
02:21Oui, on ne va pas faire de la psychopolitique, mais ça ressemble quand même à ce qu'a dit Gabriel Attal.
02:27De toute façon, dès le soir de la dissolution, il y avait quelque chose de vertigineux pour Jordan Bardella.
02:32Moi, j'entends qu'il mette ses conditions.
02:34La réalité, si vous voulez, c'est que, encore une fois, il faut regarder comment l'opinion.
02:38Est-ce que l'opinion veut faire de Jordan Bardella l'outil de changement ?
02:42S'il veut faire de Jordan Bardella l'outil de changement,
02:44on sera sur un phénomène de l'âme que rien ne peut arrêter,
02:47mais ce n'est pas ce que montrent les sondages.
02:49La réalité, c'est que, qu'est-ce que vous envoyez comme message ?
02:52Quand vous reculez sur le voile islamique,
02:54quand vous reculez sur des choses très fortes,
02:56sur l'abrogation de la réforme des retraites,
02:58et qu'en plus de ça, Éric Ciotti dit le contraire, trois heures après.
03:01C'est-à-dire que Jordan Bardella dit, Jean-Philippe Tanguy dit chez nous d'ailleurs,
03:05on va le faire ça en septembre,
03:06et Éric Ciotti dit non, il n'est pas tout à fait certain que nous le fassions.
03:09Donc, c'est assez compliqué, et le signal que ça envoie global,
03:13pour les gens qui ne sont pas comme nous, le nez toute la journée dans l'actu politique,
03:17ça envoie quand même, comme signal, au moins de frein.
03:20Vous savez, c'est un sprint en réalité.
03:22Une campagne aussi courte, il faut courir dans son couloir.
03:25Courir dans son couloir, sans regarder par-dessus les épaules pour voir...
03:29Et moi, mon sentiment, c'est qu'il marque un temps d'arrivée.
03:31Elisabeth Lévy.
03:32D'abord, quel être censé n'aurait pas peur, aujourd'hui,
03:36d'accéder au poste de Premier ministre de la France, avec l'état du pays ?
03:40Non mais vraiment, il faudrait être complètement stupide pour ne pas avoir peur,
03:44et j'espère qu'ils ont tous peur !
03:46Parce que sinon, ça prouve qu'ils sont vraiment inconscients,
03:48et moi, je ne crois pas, peut-être qu'on aura l'occasion d'y revenir,
03:50à ce truc où ces gens ne voudraient que des places.
03:53Si vous n'avez pas la place, vous ne pouvez pas agir, de toute façon.
03:56Donc, évidemment qu'il faut commencer par avoir la place.
03:58Après, peut-être pas à n'importe quel prix, mais...
04:01Donc, ça, c'est la première chose.
04:02La deuxième chose, c'est que moi, je comprends parfaitement.
04:05Il voit bien que pour Emmanuel Macron, il y a peut-être un des scénarios possibles pour Macron,
04:10c'est de les user au pouvoir, en cohabitation,
04:13alors qu'on a une dette abyssale, les agences de notation, les ceux-ci, les ceux-là, les JO,
04:18tout ce que vous voulez, et de leur faire perdre la présidentielle.
04:21Donc moi, je comprends très bien que pour eux,
04:24le meilleur scénario, c'était d'aller jusqu'à 2027,
04:27et donc, ça ne me choque pas maintenant.
04:30C'est tout à fait normal qu'un parti, qu'il y ait un programme, si vous voulez.
04:34Et franchement, j'ose espérer que si...
04:38J'agite mes gousses d'ail !
04:40Le Front Populaire, accédé au pouvoir, j'ose quand même espérer qu'il n'appliquerait pas leur programme totalement délirant.
04:49Parce que la première chose qui se passera, c'est que je fermerai la boutique de causeurs en 3 jours.
04:53D'accord, mais là, on ne parle pas du Front Populaire, on parle de...
04:56Non, mais c'est la même chose pour le Rassemblement National,
04:59ça ne me choque pas que les gens, si vous voulez, amodient un programme...
05:02Non, mais là, c'est beaucoup d'ASB.
05:04On va le laisser parler.
05:06Avec nous, Lionel Tivoli, député RN sortant des Alpes-Maritimes.
05:10Lionel Tivoli, vous avez entendu les vraies voix.
05:13Est-ce que quelque part, Mathieu, comme le disait Elisabeth Lévy, ce n'est vraiment pas le cadeau empoisonné ?
05:19Écoutez, non, parce que si nous arrivons au pouvoir et que nous avons une majorité,
05:24Jordan Bardella ne sera ni le collaborateur d'Emmanuel Macron, ni son petit frère,
05:30comme l'a dit Emmanuel Macron pour Gabriel Attal.
05:32Il sera le Premier ministre de la France.
05:34Et pour être le Premier ministre de la France, il faut une majorité.
05:38Parce que, comme je vous le disais tout à l'heure, qu'est-ce qui va se passer ?
05:41Si nous avons une majorité relative, c'est qui ?
05:43C'est l'extrême-gauche, c'est les LR Macron-compatibles,
05:46c'est le centre mou de France à Beyrouth qui va finalement faire basculer les votes
05:51et qui ne votera jamais en faveur des lois que nous proposons,
05:55parce que nous proposons des lois contrairement, inverses à ce qu'ils font depuis des années.
06:00Et comme, excusez-moi, mais tout à l'heure, je vous entendais dire également
06:04que nous reculons sur des mesures.
06:06Nous ne reculons pas sur les mesures.
06:07Nous voulons les appliquer.
06:08Mais il ne faudra pas échapper qu'entre 2022 et 2027, nous avons perdu deux ans de mandat.
06:14Et en trois ans, nous ne pouvons pas faire ce que nous aurions pu faire en cinq ans.
06:17Philippe Gervoirage.
06:19Monsieur le député, la personnalité de Jordan Bardella est, de mon point de vue, très estimable.
06:28C'est un jeune homme que j'aime beaucoup, son origine, sa manière d'être.
06:34Mais j'ai tout de même l'impression que, malgré son énorme succès dans les européennes,
06:42il apparaît aux yeux de beaucoup de Français comme un peu léger,
06:47tout de même sur le plan de la compétence, de la formation,
06:51surtout pour le poste prestigieux auquel il aspire.
06:56Est-ce que vous avez des inquiétudes de ce type au sein du Rassemblement national ?
07:02Nous n'avons aucune inquiétude de ce type.
07:06À écouter les énarques, à écouter les hauts fonctionnaires, les banquiers
07:10et tous les mozards de la finance qui nous gouvernent depuis,
07:13ont mis le pays à la ruine, Emmanuel Macron,
07:16ces 1 000 milliards de dettes supplémentaires, soit un tiers des dettes de la France.
07:20Donc, si vous voulez, nous n'avons pas de leçons à recevoir de ces personnes
07:24qui jugent Jordan Bardella trop jeune.
07:26Il a été eurodéputé pendant cinq ans.
07:29Il a à nouveau été élu avec Brio. Il a mené une campagne avec Brio.
07:32Et par conséquent, Jordan Bardella a largement les épaules pour gouverner.
07:36Mais Jordan Bardella, quand il gouvernera, ne sera pas seul.
07:39Il sera accompagné d'un gouvernement, un gouvernement qui aura changé
07:43et qui aura les épaules pour cela.
07:45Je ne parle pas d'épaules ou pas, parce que je pense que c'est des arguments
07:49qui ne fonctionnent pas.
07:50La réalité, je le redis, c'est est-ce que l'ERN incarne le changement ?
07:54Je regarde, encore une fois, je ne suis pas Madame Irma,
07:56je connais un peu les dynamiques politiques,
07:58mais je regarde ce qui se passe sur la personne de Jordan Bardella.
08:00Il y avait 52% de Français qui estimaient, il y a une semaine,
08:04qu'il pouvait être Premier ministre.
08:06Nous sommes à 43%.
08:07Et je sais très bien que vous faites de la politique,
08:10vous êtes en campagne, M. le député.
08:11Mais la réalité, c'est que ce chiffre-là ne peut pas avoir échappé
08:15à l'état-major du Rassemblement national.
08:17Et la demande, deuxième point, pour avoir couvert beaucoup de campagnes,
08:21malgré la vertu de l'âge et en avoir organisé quelques-unes,
08:25vous savez très bien que demander une majorité,
08:28ou alors vous ne le savez pas et c'est grave,
08:30demander une majorité aux électeurs avant le second tour,
08:33ça n'a aucun sens.
08:34Et ça envoie exactement le signal qui entraîne ce type de débat.
08:40– Allez, rapidement.
08:41– Je vais ajouter peut-être un...
08:43Je comprends aussi qu'il puisse y avoir, je vous l'ai dit,
08:47elle me paraît légitime, non pas la peur,
08:49mais quand même une certaine, en tous les cas, gravité.
08:53Parce qu'en plus, il faut aussi s'attendre, dans le scénario,
08:56dont je ne sais absolument pas s'il est probable ou pas,
08:59où Jordan Bardella et le Rassemblement national
09:03et les allerciotistes, en gros, auraient une majorité absolue,
09:08il y a déjà des myriades de contre-pouvoirs de médias
09:13qui vont passer en mode Radio-Londres,
09:16si vous voulez, de médias, d'associations, de partis, des manifs.
09:19Il y aura certainement aussi...
09:21J'ai vu ce papier où Le Monde encourage quasiment
09:24les hauts fonctionnaires à la désobéissance,
09:27c'est quand même assez sidérant.
09:29Je ne crois pas que ça se passera, mais...
09:30– C'était Libé.
09:31– Comment ?
09:32– C'était Libé.
09:33– Il y a eu les deux, alors.
09:34Il y a eu Marianne Libé et Le Monde aussi.
09:35– Le cœur des vierges.
09:36– Allez, allez.
09:37Vous avez compris mon propos.
09:39Il y aura sans doute du...
09:41– Il faut qu'on aille au standard.
09:42Allez, 0826-300-300, deux auditeurs, Thierry et Gérald sont avec nous.
09:46Thierry, déjà, vous vouliez réagir.
09:48Bonsoir, Thierry.
09:49– Oui, bonsoir à toutes et tous.
09:51Merci beaucoup de me prendre à l'antenne.
09:53Je suis vraiment ravi d'être là.
09:55Alors, effectivement, enfin, l'union des droites.
09:58Enfin, l'union des droites avec Jordan Bardella,
10:02Marion Maréchal, Éric Ciotti.
10:04Voilà, il faut les réunir tous les trois.
10:07D'accord ?
10:08Moi, j'ai été candidat sur la sixième circonscription de la Haute-Garonne en 2022
10:11et j'ai mis, moi, mon slogan, l'union des droites.
10:14Donc, personne ne voulait la faire.
10:17Et enfin, il y a une union des droites.
10:19Donc, tout le monde va se rassembler pour l'union de ces droites.
10:23– Ce n'est pas le cas.
10:24– Ce n'est pas tout le monde.
10:25– Ça ne se passe pas pour le moment, ça ne matche pas.
10:27– Moi, j'étais Reconquête.
10:29Je ne me suis pas présenté en tant que Reconquête
10:31parce qu'il y a eu une folie avec Éric Zemmour.
10:35Je ne vais pas le raconter ici.
10:37Mais je garantis que 60 à 70 % des personnes de chez Reconquête vont voter.
10:44L'union des droites, enfin !
10:46Et nous allons gagner.
10:48– Eh bien, Thierry, ne bougez pas, Gérald est avec nous.
10:50– Oui, bonjour à tous.
10:53– Gérald, une petite réaction avec ce que vous avez entendu ?
10:56– Eh bien, écoutez, je souscris à peu près à tout ce qui a été dit
10:59et c'est exactement, en fait, ce qui est en train de se passer.
11:04Moi, je pense que Mardena, évidemment, veut le pouvoir
11:06et il a raison de le vouloir avec la majorité.
11:09Parce que ça serait tout à fait indécent d'avoir une majorité relative.
11:12Il ne pourrait pas tout à fait gouverner.
11:14Ensuite, concernant, moi, Marine Le Pen,
11:17je pense qu'elle, à défaut, ne le souhaitait pas, le pouvoir.
11:20Après, Mardena, lui, ne sera pas tout seul.
11:23Avec son gouvernement, il y aura de belles têtes.
11:27J'espère que, par exemple, Charles Pratt,
11:30j'espère aussi que Pierre Gentillet feront partie de ce gouvernement,
11:32si jamais il est élu.
11:34Mais j'ai toute confiance.
11:36Il a raison de revenir parfois en arrière sur les sujets,
11:38de prendre un peu de recul sur certains points.
11:40Effectivement, il n'aura que trois ans.
11:42Ce que j'espère, c'est qu'il saura bien mener la barque
11:44et ne pas tomber dans le piège que Macron voudrait lui laisser.
11:47Oui, monsieur le député.
11:49Oui, Lionel Tivoli, pour réagir,
11:51un Gérald de Montpellier a tiré de fond s'orbre.
11:53C'est à côté de Toulouse.
11:54Je pense que c'est du velours, en fait.
11:56Non, parce qu'il y a quand même un changement.
11:58C'est qu'à l'époque, Marine Le Pen ne voulait pas d'union des droites.
12:01Elle ne disait ni droite, ni gauche.
12:02Elle ne la veut toujours pas.
12:03Non, mais je parlais.
12:04Elle ne la veut toujours pas.
12:05Elle ne la veut toujours pas, oui.
12:07Oui, en fait, nous parlons d'un gouvernement d'union nationale.
12:11Et effectivement, le gouvernement d'union nationale se fait
12:14via l'union des droites dans certains départements.
12:17Mais des profits venus de la gauche souveraine, de la droite,
12:20seront amenés probablement à avoir des responsabilités.
12:24Nous, ce que nous voulons, c'est appliquer notre programme,
12:27remettre de l'ordre, remettre de l'ordre dans la rue,
12:31remettre de l'ordre dans nos espaces publics.
12:33Écoutez, ces personnes, je vous dis, qui nous ont donné des leçons
12:36pendant X années, ont échoué.
12:38Et face à la menace de l'extrême gauche, et d'avoir Jean-Luc Mélenchon
12:42nommé Premier ministre...
12:44Ça n'arrivera jamais.
12:45Mais ça n'arrivera jamais.
12:47Non, mais monsieur le député, puisque je suis...
12:50Je vais vous dire un truc gentil.
12:51Je vais vous dire gentiment.
12:52Moi, je suis ultra minoritaire depuis un quart d'heure.
12:55Je n'entends que les louanges du Rassemblement national, etc.
12:59Donc, vous me permettrez que je donne mon point de vue.
13:02Ce n'est pas vrai, François.
13:03Je voudrais juste...
13:04Si, si, bien sûr que c'est vrai.
13:05Non, non.
13:06Jean-Luc, tu ne peux pas nous embarquer là-dedans.
13:08Allez, allez, allez.
13:09Je parle des auditeurs, là.
13:10Donc, je vous dis, mais arrêtez avec la voix du peuple.
13:13Il y a 30% du peuple qui n'est pas d'accord avec vous.
13:15Mais bon, la voix du peuple, elle est multiple.
13:17Arrêtez de penser que, d'un seul coup, la France est à 52%.
13:21Je vous dis juste un truc.
13:24Sur l'union des droites, faites-la ou ne la faites pas.
13:28Je ne vois pas, et c'est le bémol qu'avait l'air de mettre Cécile,
13:31et je le mets aussi, je ne vois pas du tout l'union des droites sur le terrain.
13:34Ça n'est pas vrai.
13:35Ça a complètement capoté.
13:36En tout cas, dans les faits, dans la dynamique politique,
13:39il n'y a pas d'union des droites.
13:41Est-ce que vous êtes d'accord avec ça, au moins, monsieur le député ?
13:44Non, je ne suis pas d'accord avec vous, madame.
13:46L'union des droites, elle ne se connecte pas au terrain.
13:48Quand Marion Maréchal soutient les candidats de l'union des droites,
13:54quand nous avons Éric Ciotti qui soutient nos candidats...
13:59Je sais qu'est-ce que vous...
14:00Oui, mais monsieur le député, tous les LR ne soutiennent pas Éric Ciotti.
14:03Je peux répondre d'une phrase, s'il vous plaît ?
14:06Les LR de Valérie Pécresse et LR de Xavier Bertrand ?
14:11Monsieur le député, pardon.
14:12En fait, il faut être clair, comme tout le monde a raison dans cette affaire.
14:15Bien entendu, cette union des droites est beaucoup moins large
14:18que l'auraient souhaité certains, que le souhaitent les auditeurs qui sont intervenus.
14:22Mais, je veux dire, au moment où Éric Ciotti a décidé,
14:26à la USARD, pas la USARD, avec des méthodes, on s'en fiche,
14:29a décidé, s'il vous plaît, de ne plus se laisser intimider
14:32par cette fameuse affaire de cordon sanitaire,
14:35il y a quand même quelque chose qui ne s'était pas produit avant,
14:38qui s'est passé, ça veut dire qu'une vanne est ouverte
14:41et que cette union finira...
14:43En gros, il y aura une clarification.
14:45La moitié des LR vont rejoindre Macron,
14:47l'autre moitié va se rapprocher de Ciotti.
14:50Ils vont rester aussi, essayer de...
14:52Il y en a d'autres.
14:53Ils vont essayer de...
14:54Moi, je pense que les LR vont quand même essayer de survivre, en réalité.
14:57Moi, c'est ce que je vois quand même dans les sondages.
14:59Je ne vois pas, dans ce que je vois, mais encore une fois,
15:01je ne suis pas madame Irma,
15:02dans ce que je vois, je ne vois pas d'union de droite.
15:04Merci, merci beaucoup.
15:06Merci beaucoup d'avoir été avec nous,
15:08Lionel Tivoli, député RN, sortant des Alpes-Maritimes.