Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Un peu plus de 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2.
00:04On est avec Kevin Bessuet, avec Jean-Sébastien Ferjou, Eric Revel, Gauthier Lebret, Yoann
00:10Usahi, et avec Elisabeth Lévy.
00:12Nous y sommes, 48h avant la grande bascule ou le grand blocage.
00:16Grande bascule ou grand blocage ?
00:18Plutôt grand blocage.
00:19Grand blocage, grande bascule, grand blocage, bascule, blocage, bascule, bascule, blocage.
00:25Allez-y, il faut y aller là.
00:27Plus blocage.
00:28Blocage.
00:30Eric Revel, bascule ou blocage ?
00:31Surprise.
00:32Surprise, merci.
00:33Ce n'est pas le bon mot.
00:34Grand blocage.
00:35Grand blocage ou grande bascule ?
00:36Petit blocage.
00:37Petit blocage.
00:38On voit le sujet de Régine Delfour.
00:39C'est dingue.
00:40La dernière balise d'OpinionWay pour CNews révèle que le Rassemblement National pourrait
00:45ne pas avoir cette majorité absolue et donc qu'il n'y aurait pas de grande bascule.
00:49On voit le sujet de Régine Delfour, on en parle juste après.
00:52Selon une projection de l'Assemblée Nationale réalisée par OpinionWay pour CNews Europe 1
00:58et le JDD, le Rassemblement National obtiendrait le plus de sièges.
01:03Une projection qu'il faut prendre avec beaucoup de précaution car il reste encore 48 heures
01:08avant le deuxième tour des législatives.
01:10On a vu d'ailleurs dimanche dernier au premier tour que 13% de la population s'était décidée
01:16le jour même, 27% s'étaient décidées quelques jours avant le premier tour.
01:21Bref, on a un gros tiers de l'électorat qui choisit à la dernière minute.
01:26205 à 230 sièges pour le RN, 150 à 180 pour le nouveau Front Populaire et pour la
01:33majorité présidentielle entre 125 et 155 sièges.
01:38Trois blocs distincts mais sans qu'aucun n'obtienne de majorité absolue.
01:42On voit bien ces trois blocs qui empêchent l'émergence d'une véritable majorité absolue.
01:48Le Rassemblement National progresserait très nettement mais pas suffisamment pour obtenir
01:54la majorité absolue qui était la condition posée par Jordan Bardella pour aller à Matignon.
02:00La stratégie des désistements dont l'objectif était de faire barrage au RN semble profiter
02:05à la majorité présidentielle, même si son nombre de sièges sera réduit.
02:10Il passerait de 169 à 155 sièges au maximum.
02:15Et c'est bien pour ça qu'il faut arrêter de parler de majorité présidentielle ou même
02:19plus de camp présidentiel.
02:21Le penseur de tout cela, l'acteur prioritaire, c'est évidemment Emmanuel Macron mais c'est
02:25également Gabriel Attal.
02:27On va écouter Gabriel Attal parce qu'il dit qu'il ne parle pas de coalition avec personne.
02:31C'est marrant parce que ce n'est pas ce qu'il expliquait et ce n'est pas ce qu'on a entendu
02:35tout au long de la semaine puisque sa ligne directrice, ce n'est pas une voix pour le RN.
02:39On écoute Gabriel Attal.
02:40Moi je ne parle pas de grande coalition avec personne.
02:43Là on a un deuxième tour d'une élection législative et l'enjeu pour moi, pour nous,
02:48c'est que nos candidats, ensemble pour la République, soient les plus nombreux possibles
02:52à l'Assemblée nationale pour protéger les Français des hausses d'impôts qui sont réclamées
02:56par la gauche, par l'extrême droite, pour protéger les Français dans leur sécurité
03:00en investissant et en continuant à investir pour nos forces de sécurité et pour renforcer
03:05notre lutte contre la délinquance des mineurs, pour protéger les Français en investissant
03:08dans les services publics majeurs, l'éducation et la santé notamment.
03:11Gauthier Lebret, est-ce qu'il prend les Français pour des lapins de six semaines parce qu'ils
03:15n'ont pas la mémoire courte ? Ils ont écouté Gabriel Attal.
03:19Dimanche à 20h, pas une voix pour le Rassemblement national.
03:22Et donc là, ce n'est pas le même Gabriel Attal qui parle ?
03:25La coalition, c'est plus la volonté d'Emmanuel Macron que de Gabriel Attal.
03:28Pour une raison simple, c'est que cette coalition devrait se faire si elle a lieu
03:32sans Gabriel Attal à Matignon justement.
03:34Il peut gagner quelques jours, voire quelques semaines si c'est la grande pagaille à l'Assemblée
03:38nationale et qu'il y a des semaines de tractation pour tenter de former un gouvernement qui
03:43aura très peu de chances d'aboutir parce que vous avez le budget en septembre comme
03:48chaque année, un budget qui irait des écologistes aux Républicains, il a peu de chances d'aller
03:53jusqu'au bout.
03:54Il prend les électeurs à témoin depuis le début de la semaine, il l'aura même
03:58dit sur France Inter cette semaine, donc en plus sur une radio, il avait choisi sa radio
04:02pour le dire, qu'il fallait mettre un bulletin LFI dans l'urne pour faire barrage au Rassemblement
04:07national.
04:08Ce qui avait le droit de communiquer Gérald Darmanin pour prendre ses distances avec le
04:10Premier ministre.
04:11Mais on voit bien qu'il y a deux lignes en Macronie et que cette ligne de Gabriel Attal,
04:15lorsqu'il dit je ne parle pas de coalition, n'est pas crédible.
04:19Il a perdu tout crédit, toute conviction politique, lorsque dès dimanche soir, il
04:24ne disait pas une voix pour le Rassemblement national.
04:27Jean-Sébastien Fierté-Roubault.
04:28Au-delà de ça, je l'ai entendu cette semaine dans un débat dire mais nous pouvons encore
04:33gagner, mais non.
04:34Il y a 255 candidats Macronie, c'est-à-dire Renaissance plus Horizon plus Modem en lice
04:42pour le deuxième tour, 255 candidats seulement en lice.
04:45À moins qu'il y ait des revenants, il ne peut pas atteindre 289.
04:48Donc ça veut bien dire que s'il se projette dans un exercice du pouvoir, ça serait dans
04:53une coalition.
04:54Là où vous avez raison Elisabeth Lévy, mais les téléspectateurs ne vous ont pas
04:56entendu, c'est que vous avez dit je ne suis pas sûr qu'il n'ait pas de conviction
04:59politique.
05:00Il revient à ses premiers abos.
05:01Il est de gauche.
05:02Il est de gauche.
05:03C'est le PS.
05:04Il reprend sa carte au PS.
05:07Il est de cette gauche qui n'a qu'une identité, qui n'a qu'une seule identité.
05:11Donc là, si vous voulez, c'est leur acmé, c'est leur épiphanie.
05:16Leur seule identité depuis 25 ans, c'est ça, c'est qu'on est contre l'extrême
05:20droite.
05:21C'est-à-dire que c'est vraiment une espèce de pensée psittaciste.
05:24Je pense que ce qui m'a frappé cette campagne, c'est que les Français ont l'impression
05:28de vivre dans deux réalités parallèles.
05:30On n'a l'impression de plus vivre dans le même monde tout à fait.
05:33On entend des gens parler de nazisme, on entend des gens parler de…
05:38Gabriel Attal est plutôt quelqu'un que j'aime bien.
05:41Quand il était à la tête du ministère de l'Éducation nationale, il a interdit…
05:45C'est l'information prioritaire.
05:46Non mais c'est vrai.
05:47Je l'aime plutôt bien parce que quand il était à la tête de l'Éducation nationale,
05:53il a interdit la baïa, il y a eu le choc de savoir, il y a eu une volonté de restaurer
05:58l'autorité des professeurs.
05:59Et là, j'ai l'impression qu'il a tout sapé.
06:01Il a sapé ce qu'il avait réussi à construire.
06:05Les gens de droite étaient plutôt conciliants avec M. Attal.
06:08On avait l'impression en effet qu'il incarnait ce retour de l'autorité, cette défense
06:15de la laïcité.
06:16Et là, il a tout en effet liquidé en se mettant à plavant devant la France insoumise.
06:23Et je peux vous dire qu'à droite, ça ne passe absolument pas.
06:26Ce jeune homme a beaucoup d'avenir et là, j'ai l'impression qu'il s'est vraiment
06:30sapé.
06:31Ça passera à court terme puisque probablement, l'ERN n'aura pas de majorité absolue et
06:36donc il arrivera dimanche soir en disant on a réussi ce qu'on voulait faire, c'est-à-dire
06:41bloquer la porte de Matignon au Rassemblement national, à la peste brune, mais à moyen
06:48ou à long terme, il restera le Premier ministre qui aura tapé dans la main indirectement
06:54des Alma Dufour, des Louis Boyard et consorts.
06:56Oui, je suis d'accord avec vous.
06:58Déjà, première chose, on ne peut pas lui reprocher de faire de la politique.
07:01Il fait de la politique.
07:02Vous dites qu'il a abandonné ses convictions.
07:03Non, là, il est face à un principe de réalité qui, selon lui, doit empêcher le RN d'arriver
07:09au pouvoir.
07:10Donc, il est prêt à tout, quel qu'en soit le coup.
07:12Et là, le coup, c'est de s'allier avec la France insoumise.
07:14C'est là que j'ai un désaccord.
07:15On peut être contre l'arrivée du RN au pouvoir.
07:17Il y a beaucoup de gens qui ne souhaitent pas l'arriver du RN au pouvoir.
07:21Mais quand on est un responsable politique quand même, quand on est Premier ministre,
07:25appeler à voter pour la France insoumise, qui est quand même le parti de l'antisémitisme,
07:30qui est le parti de l'islamisme, qui est le parti qui appelle à l'insurrection, en
07:36réalité, qui dit qu'il faut désarmer la police, que la police tue.
07:39Quand on est Premier ministre à la tête de l'État français, il me semble que c'est
07:42une faute.
07:43Marine Le Pen, qui a réagi ce matin au micro de CNews et d'Europe 1, la France pourrait
07:48être ingouvernable.
07:49On l'écoute.
07:50Je pense que malgré les désistements, cette espèce de manœuvre politique qui a vu œuvrer
07:57ensemble de LFI au vert, au socialiste, à la majorité, jusqu'à LR, malgré ça, je
08:06pense que nous avons des chances sérieuses d'avoir la majorité absolue à l'Assemblée
08:10nationale.
08:11À partir du moment où il n'y a pas de majorité absolue, ni pour les uns ni pour les autres,
08:15alors nous sommes les seuls à pouvoir avoir une majorité absolue, alors aucune loi ne
08:19sera votée.
08:20C'est pour ça que je parle de bourbier.
08:23C'est que pendant un an, puisque la dissolution ne peut pas être prononcée à nouveau pendant
08:28un an, le pays va être à l'arrêt au pire moment pour lui.
08:33Au moment où toutes les factures arrivent, toutes les factures des erreurs qui ont été
08:38faites arrivent et où le peuple français souffre énormément.
08:42Vous dites une majorité absolue pour le RN ou le chaos ?
08:45Pas le chaos, le bourbier.
08:48L'arrêt total, l'incapacité à faire bouger quoi que ce soit dans notre pays.
08:54Et en cas de Chienly, en cas de Bourbier, en cas d'arrêt total, Eric Revelle, qui sera
08:58responsable ? Qui portera la responsabilité de ça ?
09:01Vous avez la réponse à votre question mon cher Eliott, c'est le Président de la République,
09:05c'est le Président de la République qui a dissous de manière inconséquente l'Assemblée
09:09nationale, c'est évident.
09:10Bon, lui il accusera les Français.
09:12Bon, il accusera peut-être les Français, mais quand même, on risque de basculer dans
09:17une situation à la troisième ou à la quatrième république, c'est-à-dire des gouvernements
09:20qui vont faire trois, quatre mois, six mois, qui vont être renversés.
09:23Et au bout du compte, comment le Président de la République peut sortir d'un tel blocage ?
09:26Je ne vois pas 36 solutions, mais un petit mot si vous me permettez quand même Eliott
09:29sur ce qu'a dit le Premier ministre, qu'il ne faut pas laisser passer, il ne faut pas
09:32laisser passer, au-delà de l'analyse politique.
09:34À la fin du sonore, il dit, en gros si vous votez pour nous, on va investir dans les
09:38services publics, dans l'éducation, etc.
09:42Ça fait sept ans, vous n'avez pas...
09:43Mais attendez, ce n'est même pas ça, c'est qu'il n'y a pas un euro de solide dans les
09:47caisses de l'État, et que les Français, ils en ont marre d'entendre ça, parce que
09:50précisément, si le vote RN croit comme il croit notamment en région, c'est précisément
09:55parce qu'il n'y a plus de services publics, il n'y a pas ces moyens d'éducation dans
09:58la justice.
09:59Surtout, vous arrivez à ces élections anticipées avec un petit bilan.
10:01Ce n'est pas qu'il prend les Français dès la fin de six semaines, il les prend pour
10:06des esservelés, pour des gens qui n'ont aucune mémoire.
10:09Non mais, je vous rappelle quand même que le rassemblement national au soir des élections
10:13européennes, Jordan Bardella dans son discours, l'une de ses premières phrases consiste
10:17à demander au président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale.
10:20Or, on lui reproche aujourd'hui parce qu'on dit qu'il a mis la France dans une situation
10:24impossible.
10:25Je vous rappelle que l'opposition demandait au président de dissoudre.
10:27Il a accepté...
10:28Il y avait deux options, soit la dissolution, soit la démission, ou la dissolution plus
10:33tard.
10:34Il a accepté de dissoudre l'Assemblée nationale, c'est une demande qui lui avait été faite
10:38par Marine Le Pen et par Jordan Bardella.
10:40Donc c'est le RN qui est responsable de cette dissolution, Yoann Zahy ?
10:43Non, mais pas du tout.
10:44Le président a le droit de dissoudre l'Assemblée, il l'a fait, il a redonné la parole aux Français.
10:48S'il ne l'avait pas fait, on aurait dit, il ne redonne pas la parole, bref.
10:50Non, on aurait dû attendre un peu.
10:52Tout ça pour vous dire que les Français ont le choix.
10:55Ce sont les Français qui vont décider.
10:57Ah, ça c'est vrai, ça c'est intéressant.
10:59On semble l'oublier, pardon, les Français ont le choix entre la majorité à applaudir,
11:04le blocage...
11:05Mais c'est pour ça que vous faites trop confiance aux sondages.
11:09Elisabeth, ils ont le choix.
11:11C'est-à-dire qu'au-delà des consignes de vote, les Français sont mis au milieu de
11:15l'opinion.
11:16Vous avez vu, comme moi, les résultats au Royaume-Uni aujourd'hui, les travaillistes
11:20ont fait 34% des suffrages, ils ont 65% des sièges, c'est-à-dire qu'avec exactement
11:26le même niveau de vote que le RN, ils ont une majorité absolue, écrasante, historique
11:32comme jamais aucun parti n'en a eu au Royaume-Uni.
11:34Oui, les Français ont le choix, je suis d'accord avec Yoann Uzay, il aurait parfaitement raison
11:37de rappeler et de dire que de toute façon on aurait reproché au président de la République
11:41de ne pas avoir dit sous s'il ne l'avait pas fait.
11:42En revanche, le mode de scrutin détermine quand même très largement le résultat des
11:48élections et on le voit, la géographie humaine de la France, comme c'est le cas au Royaume-Uni,
11:52a changé aussi.
11:53Il y a des circonscriptions.
11:54Vous ne pourrez plus faire élire certains candidats, Olivier Faure, il vous le dit,
11:56dans sa circonscription, sans les musulmans, vous n'êtes plus élu.
11:58Jean-Luc Mélenchon l'avait même menacé.
12:01En faisant cela, il vient de mettre un dernier coup dans ce clou sur la France qui est désormais
12:07divisée face à face.
12:09Évidemment, je vous rappelle quand même que Jean-Luc Mélenchon a dit cette phrase
12:12pendant la campagne, ceux qui se disent français de souche sont dangereux, c'est quand même
12:17bien désigner une partie de la population française.
12:20Mais moi, je trouve quand même, Gauthier a rappelé l'autre jour et je suis allée
12:22regarder depuis, qu'en 2022, si je ne m'abuse, on a regardé, c'est en 2022, oui, les sondages
12:29donnaient une trentaine de sièges, une trentaine de parties regardées en 80 et 60 au rassemblement
12:35national.
12:36Il en a eu 90.
12:3789.
12:3889.
12:39Donc, je me demande si on ne devrait pas être un peu plus prudent, parce qu'on dirait que
12:45c'est…
12:46Mais personne ne dit que les jeux sont faits.
12:47Mais force est de constater qu'il n'y a pas un institut de sondage qui donne la majorité
12:55C'était la même chose exactement.
13:00Simplement, là, ce qui se passe, c'est que je pense qu'à la fin, si effectivement
13:04on a ce bricolage, etc., les Français, beaucoup de Français vont avoir l'impression d'avoir
13:08été soumis à un chantage.
13:10C'est tout.
13:11Parce que, si vous voulez, ça fait…
13:12Juste sur la polarisation.
13:13Tiens, croyez-vous en un gouvernement de coalition, on écoute les Français, on leur a posé
13:17la question cet après-midi ?
13:18De rallier les partis, ça peut être une bonne idée, parce que du coup, leurs idées
13:22vont se mélanger et au final, ils vont peut-être se mettre d'accord sur plus de choses.
13:27Le fait d'avoir des idées différentes et d'essayer de les réunir, pour moi, c'est
13:30la bonne solution.
13:31Donc oui, pour moi, une coalition, ça peut être une bonne idée.
13:32La France est devenue ingouvernable depuis longtemps.
13:33On a vu le bazar à l'Assemblée nationale et maintenant on nous fait croire que c'est
13:39possible qu'il y ait une coalition.
13:41Dans tous les cas, c'est impossible de gouverner sans coalition.
13:44Il n'y a aucun parti, à part le RNC, qui pourrait gouverner sans coalition.
13:48Ça va être le bordel.
13:49Parce que vous avez des partis qui vont foutre le bordel, vous allez avoir des… Je pense
13:58que pendant un an, on ne va pas être gouvernés, on va expédier les affaires courantes.
14:02Sur la dissolution, oui, c'était une demande du Rassemblement national, rien ne forçait
14:09Emmanuel Macron à appuyer sur le bouton et à dissoudre l'Assemblée nationale.
14:13Il n'était pas obligé de céder au RN et je pense qu'on jugera cette dissolution
14:17de manière beaucoup plus sévère que celle de Jacques Chirac qui est élu à 5 ans de
14:21cohabitation avec Lionel Jospin.
14:23Moi j'ai la sensation…
14:24Chirac avait la majorité en 97 à l'Assemblée nationale.
14:26J'ai la sensation que cette élection…
14:29Le RPR avait la majorité.
14:30Qu'est-ce qui s'est passé, Eric Revelle, si on est là ? Enchanté, j'ai ravi d'être
14:35avec vous.
14:36Il est possible que cette élection, du moins ce qui peut se passer au second tour, c'est
14:41le même effet pour les Français que ce qui s'était passé au moment du référendum
14:44de 2005.
14:45Bien sûr.
14:47Vous avez une grande vague…
14:48Puissance 10.
14:49Vous dites puissance 10, Jean-Sébastien ?
14:50Oui, parce qu'il y a déjà eu cet espèce de sentiment de déni de démocratie après
14:54le contournement du résultat du référendum, même s'il faut le rappeler Nicolas Sarkozy
14:57en se faisant élire avait dit qu'il souhaiterait un traité constitutionnel, enfin remettre
15:02un traité, ça a donné lieu au traité de Lisbonne, mais ça a été vécu comme un
15:05déni de démocratie.
15:06Et ça a été le début de la fin pour les grands partis de gouvernement parce que justement
15:10les Français ont eu l'impression qu'on pouvait leur dire, votez ce qu'ils voulaient,
15:14ça ne changeait rien aux grandes orientations prises.
15:17Là, aux yeux des Français, le macronisme était très largement, d'ailleurs c'était
15:20sa promesse, on est des experts, on n'est pas des politiques, on ne s'est jamais fait
15:22élire, on est jeunes, on est beaux, on vient de chez Macron, on sera plus efficaces.
15:28Et donc on va remplacer un gouvernement de techniciens par un gouvernement de techniciens
15:32alors qu'ils se sont pris une méga cartouche électorale au milieu.
15:35J'entends.
15:36La résultante peut être encore pire que 2005.
15:38Les Français ont le choix, sauf s'ils votent pour le Rassemblement National, mais est-ce
15:42que vous avez vu les tambouilles politiciennes depuis dimanche dernier ? Des unions, des
15:48alliances qui n'ont strictement aucun sens.
15:51Ceux qui votent pour le Rassemblement National se font insulter depuis quelques jours.
15:55On a ressorti le fascisme, le nazisme, ces gens sont bêtes, ces gens n'y comprennent
16:00rien, il y a des pétitions qui fleurissent, des gens qui n'ont aucun problème de pouvoir
16:04d'achat, qui n'ont aucun problème de sécurité, qui sortent la moraline.
16:08On veut confisquer ce scrutin aux Français, c'est l'impression que se donne.
16:13Moi, c'est ce que je pense, et c'est ce que pense une partie des Français.
16:17Et en effet, l'analogie avec le référendum de 2005 est extrêmement pertinent.
16:22On a l'impression d'un dédit démocratique, et moi je trouve que les désistements devraient
16:27être interdits.
16:28Quand vous dites ça, pardon, on a l'impression que le scrutin est truqué.
16:33C'est pas ce que j'ai dit.
16:34Vous dites qu'on leur confisque le vote, ça donne ce sentiment-là, on a l'impression
16:39que le vote serait illégitime.
16:41Non, c'est pas du tout.
16:43Non mais attendez, le scrutin, avec Gauthier on était toute la semaine sur Europe 1, on
16:48a entendu des dizaines d'auditeurs nous dire, on a la sensation qu'on nous force la main
16:52sur ce second tour.
16:54Les Français auront le choix entre deux, on n'en parle pas.
16:56Si vous leur manquiez avant, vous comprenez bien qu'ils auront des craques.
17:00On a cité le sondage Opinion, tout à l'heure.
17:02C'est pas bête, ils ne croient pas tout quand même.
17:04Quand on dit que le RN est un parti nazi, qui croit encore ?
17:07Il y a des gens qui le croient, moi j'en connais.
17:09L'extrême gauche.
17:10Non Yoann, le matraquage.
17:11Une élection.
17:12La démocratie, c'est pas que des élections, c'est des élections après un débat loyal.
17:16Après un débat intelligent et loyal.
17:18Là, il n'y a pas eu de débat.
17:19Non mais c'est pas ça, c'est que c'est surtout pas un débat loyal.
17:21Quand 80% des médias commencent le matin en disant, attention il faut faire barrage
17:26et finissent le soir en disant, le nazisme arrive, le débat n'est pas loyal.
17:30S'il y a encore des gens pour croire à ça, c'est navrant.
17:32Pardonnez-moi, c'est pas que croire à la crainte du retour du fascisme.
17:37Vous avez des membres de l'éducation nationale qui ont fait des pétitions,
17:41vous avez le syndicat de la magistrature, vous avez les artistes, vous avez tous les médias.
17:46Vous avez vu la une de l'Humanité Magazine ?
17:49Oui, bien sûr.
17:50Vous vous rendez compte ?
17:51Non, c'était quoi ?
17:52Vous avez vu la une de Libération pour Demain ?
17:54C'est un jeu.
17:55Non.
17:57C'est un jeu d'image qu'ils ont osé ne pas réessayer.
18:01Il faudrait peut-être la sortir pour la deuxième partie.
18:03C'est-à-dire que les Français se disent, mais pourquoi ?
18:06Vous avez des gens qui ne voulaient pas forcément voter pour la France Insoumise
18:10ou qui ne voulaient pas voter pour le Rassemblement National,
18:13qui avaient voté au premier tour pour un candidat LR ou Renaissance,
18:18qui espéraient l'avoir au second tour et qui aujourd'hui voient cette option valdinguée.
18:24C'est ce qu'a dit Gauthier Lebrecht, je pense qu'il voulait dire ça, dans le sondage OpinionWare.
18:28Vous êtes dans ma tête.
18:29Vous allez voir, vous allez dire oui.
18:30Que Frédéric Michaud décortiquait dans notre émission sur Europe 1.
18:33Oui, c'est ce que je voulais dire.
18:34Il disait, attention, 56% des Français considèrent que c'est désapprouvant les accords de désistement.
18:4256%, c'est donc une majorité.
18:44Je ne dis pas qu'au-delà des sondages et des projections de sièges, il y aura une grosse surprise,
18:49mais 56% des Français qui vous disent, on n'est pas dupes,
18:53ces accords de désistement, on ne les respectera pas.
18:55C'est ce que disait Michaud.
18:57Ça doit nous faire réfléchir.
19:00Maintenant, attendez, on a tous fait quelques campagnes électorales.
19:03Ce n'est pas la première fois qu'il y a des désistements.
19:06Ce n'est pas la première fois qu'il y a un front, entre guillemets.
19:09C'est la première fois que ça concerne le favori de l'élection.
19:12C'est ça qui a changé.
19:13Parce que la vie politique s'est radicalisée, notamment à cause...
19:18Autant de désistements, ça n'est jamais arrivé.
19:21On ne peut pas forcer un candidat à voter pour qui il n'a pas envie de voter.
19:27On ne peut pas non plus forcer des candidats à se présenter.
19:30Si les Français veulent le RN en majorité absolue,
19:32et là, je vais rejoindre Yoann,
19:33ils ont un bulletin de vote RN dans une majorité de circonscription,
19:37qu'il les fasse élire.
19:38Donc, si le RN n'a pas la majorité absolue, ça sera aussi la volonté des Français.
19:41Vous vous rendez bien compte qu'après un matraquage comme ça,
19:44je vous dis que...
19:45Vous pensez que ça marche, Elisabeth, ou non ?
19:46Mais vous êtes invaliables.
19:47Vous croyez qu'ils le font pour toi ? Bien sûr que ça marche.
19:50Non, vous n'êtes pas sérieux, Jean-Sébastien.
19:52Écoutez-vous.
19:53Mais oui, mais j'écoute, je réponds à Elisabeth.
19:55Elle est en train de me regarder.
19:57La publicité, on revient dans un instant.
19:59On s'écoutera un peu plus dans la deuxième partie.
20:04On poursuit l'heure des pros et on parlait justement de ces alliances inattendues
20:09ou alliances contre nature.
20:10Je rappelle que le RN est quand même arrivé en tête dans 297 circonscriptions.
20:17Que le Parisien, au lendemain des élections législatives,
20:21titrait le RN aux portes de Matignon.
20:26Voyons ce qui a pu changer justement ces alliances,
20:30ces coalitions, ces désistements avec Célia Gruyère.
20:34Un seul objectif pour ce second tour des législatives,
20:36empêcher une majorité absolue du RN.
20:39Une volonté qui a mené à plus de 200 désistements
20:43et parfois au profit de candidats qui sont loin de partager
20:47la même ligne de pensée.
20:48Dans la sixième circonscription du Calvados,
20:50le candidat du nouveau Front populaire arrivé troisième
20:53se retire au profit de l'ex-première ministre Elisabeth Borne
20:56qui était derrière le candidat du RN.
20:59Gérald Darmanin se retrouve dans le même cas de figure.
21:02La candidate investie par LFI dans le Nord
21:04se désiste face au ministre de l'Intérieur
21:06pour faire barrage au RN arrivé deuxième.
21:09Autre cas, dans la quatrième circonscription de la Sarthe,
21:12la candidate macroniste s'est désistée au profit de la France insoumise.
21:16En plus de ces désistements,
21:18certains candidats sont prêts à voter pour d'autres
21:20totalement opposés pour faire barrage au RN.
21:22C'est par exemple le cas d'Edouard Philippe
21:24qui a annoncé voter pour un candidat communiste.
21:27Face à ces nombreuses situations,
21:29Jordan Bardella a dénoncé sur TF1 ce lundi
21:31une alliance contre-nature entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
21:36Et sondage assez intéressant au second tour des élections législatives
21:38dimanche prochain dans le cas où vous n'auriez le choix
21:42entre un candidat LFI ou un candidat RN.
21:45Vous voteriez pour quoi ?
21:4641% pour le candidat RN,
21:4832% pour le candidat LFI
21:50et 27% ni l'un ni l'autre.
21:52Très intéressant également
21:54puisque Gabriel Attal a été interpellé
21:57sur le RN-LFI, les duels.
22:00Est-ce que c'est ni RN ni LFI ?
22:01C'était aujourd'hui.
22:04J'ai un problème avec le discours de tout sauf le RN.
22:07Tout sauf RN, sauf LFI, sauf les extrêmes en fait.
22:10Et il faut le dire vraiment plus fort, plus haut.
22:13Non au RN mais non au LFI.
22:15Et le fait de faire se désister des candidats
22:19pour faire barrage au RN.
22:21On fait barrage au RN, on fait barrage au LFI.
22:23Je ne leur ferai pas gagner un seul siège.
22:25Personne ne croit à cette grosse ficelle du RN.
22:28Je suis celui qui a probablement le plus combattu
22:30et qui a été le plus combattu par la France insoumise.
22:32Ils m'ont combattu dans mes décisions de ministre de l'éducation nationale
22:34quand j'ai fait respecter la laïcité à l'école
22:36en interdisant la baïa et le camis.
22:38Ils m'ont même combattu en justice.
22:40Et je vais vous dire, au premier tour de cette élection
22:42il y a des circonscriptions où on a renoncé à présenter des candidats
22:45parce que s'ils se présentaient, ça risquait de faire élire
22:47un député de la France insoumise.
22:49Maintenant sur ce deuxième tour des élections législatives
22:52grâce à ce qu'on a fait au premier tour
22:54la France insoumise ne peut plus avoir de majorité.
22:56Et moi je me bats aussi pour que le RN
22:58ne puisse pas avoir une majorité absolue
23:00parce que c'est d'abord un projet de stigmatisation
23:02de division des Français qui est contraire à nos valeurs.
23:05Vous êtes gentil Yohann quand vous dites
23:07qu'il fait de la politique, il peut assumer aussi.
23:09Il ne l'assume pas.
23:10Il peut assumer, il peut dire
23:12je vais tout faire pour qu'il n'y ait pas le RN
23:14et il les tape dans la main de LFI.
23:16C'est précisément ce qu'il vient de dire.
23:18Le RN peut avoir une majorité absolue
23:20c'est pour ça que nous faisons barrage
23:22et comme la France insoumise ou le Nouveau Front Populaire
23:24n'a aucune chance d'avoir cette majorité
23:26ils ne représentent pas un danger
23:28donc j'appelle plutôt à voter pour eux.
23:30Il n'assume pas les désistements.
23:32Cette jeune femme qui demande ni RN ni LFI
23:35il lui répond en n'assumant pas
23:37ce que fait la majorité depuis une semaine.
23:40Il veut se désister face à Alma Dufour
23:42député sortant de LFI
23:44qui a dit la fin justifie les moyens
23:46au moment des émeutes.
23:48C'est-à-dire appeler à voter David Guiraud
23:50le candidat macroniste
23:52même s'il a été après démenti par son parti
23:54mais ils sont dans la même logique
23:56et le candidat Horizon
23:58qui se désiste face à Alma Dufour
24:00il fait un communiqué où il dit
24:02malheureusement elle n'est pas sûre de gagner
24:04et puis sur les réseaux il explique
24:06qu'il ne s'est pas désisté
24:08Cette femme interpelle Gabriel Attal
24:12à raison, elle ne pourrait pas
24:14l'interpeller par exemple un homme
24:16comme Jean-Rémi Darmanin sur cette thématique-là
24:18parce qu'il n'est pas du tout sur la même ligne.
24:20Je trouve qu'il assume sa position
24:22Excusez-moi, j'ai le droit de penser
24:24qu'il assume sa position
24:26Je pense qu'il assume sa position
24:28mais en revanche je vous redis que
24:30c'est une faute appeler à voter
24:32pour des responsables politiques
24:34faire élire des députés
24:36qui marchent main dans la main avec les islamistes
24:38qui se comportent de manière anti-républicaine
24:40à l'Assemblée Nationale
24:42et y compris dans la rue
24:44C'est exactement ça le problème
24:46la faute c'est d'avoir de facto
24:48donné un brevet de républicanisme à la France Insoumise
24:50Gabriel Attal pouvait parfaitement dire
24:52nous ne souhaitons pas
24:54l'élection de représentants du RN
24:56pour X et X raisons
24:58pas des fascistes, pardon, mais des antisémites
25:00des racistes qui ont pu être détectés parmi leurs candidats
25:02ça c'était totalement légitime
25:04mais là de facto
25:06il a donné un totem d'immunité à la France Insoumise
25:08et ça toute le capital
25:10politique qu'il avait construit
25:12auprès des français de droite et de centre droit
25:14vu en plus le manque de concurrence
25:16ce capital-là a volé en éclats
25:18et Edouard Philippe appelant à voter
25:20pour un candidat communiste
25:22c'est pareil
25:24il sera le champion de la droite dans une future présidentielle
25:26en ayant appelé à voter pour la France Insoumise
25:28ou pour le Parti Communiste
25:30Là c'est à s'en tenir les côtes quand vous avez Edouard Philippe
25:32Il y a aussi
25:34Il y a aussi
25:36Il y a aussi
25:38Écoutez Kevin Busset
25:40les anciens qui le savent
25:42Il y a aussi une autre esprit
25:44quand vous ajoutez les forces de droite
25:46on arrive environ à 45%
25:48quand vous ajoutez les forces de gauche
25:50on arrive à peu près à 35%
25:52La droite a gagné
25:54le scrutin européen
25:56et a gagné le premier tour des législatives
25:58et qu'est-ce qu'on nous raconte ?
26:00de gauche, un gouvernement avec des communistes, avec des verts. On nous parle déjà de madame
26:05Delga comme Premier ministre, mais est-ce que vous vous rendez compte que l'image que
26:10ça renvoie aux électeurs, ça fait comme 2005, on a l'impression qu'on s'assoit véritablement
26:16sur le vote des Français, on le méprise, le message des Français n'existe plus.
26:21On avance un tout petit peu, je vous propose qu'on s'arrête un instant sur la une de...
26:25Non mais on a tout dit sur Edouard Philippe.
26:26Non, on n'a pas tout dit.
26:27Vous vous trompez un peu.
26:28Mais non, mais oui, parce qu'Edouard Philippe...
26:30Le Havre, c'est une mairie communiste jusqu'en 1995, c'est Rufnac qui l'a fait balancer,
26:37ça change quoi ? Ça change que peut-être Edouard Philippe n'aura pas d'autre avenir
26:42que d'essayer d'être réélu maire du Havre.
26:44Il va être président de la République ?
26:45Mais attendez...
26:46Donc ça va vous battre du Havre ?
26:47En fait, il joue cette carte-là, avec la famille que ça représente, mais il joue
26:51cette carte-là.
26:52Mais il est de la politique politicienne.
26:53Je suis dans ce cas-là de le faire savoir sur place, ça se joue très très bien, il
26:56n'y a pas besoin d'aller...
26:57Je vous propose qu'on s'arrête un instant sur la une du Figaro magazine.
27:04Est-ce que vous l'avez vu ?
27:05Oui.
27:06Dans l'image, le titre...
27:07« Je marche seul ».
27:08Oui, il y a peut-être...
27:09Là, il y a plus marqué le fiasco que « je marche seul », mais ça pouvait être lié,
27:12c'est peut-être en sous-titre en dessous, qui vient peut-être résumer la situation
27:17que nous vivons depuis l'élection européenne pour Emmanuel Macron, à tel point qu'Emmanuel
27:22Macron, Gauthier, est resté très discret cette semaine.
27:25Il a accepté finalement de rester discret dans...
27:28Mais c'est autrement.
27:29On ne l'a pas entendu, cette semaine.
27:30Non, alors que vous vous souvenez, avant le premier tour, il faisait même des podcasts,
27:34une lettre...
27:35Et là, rien.
27:36Silence radio.
27:37Il a multiplié les interventions.
27:38Il est enfermé avec M. Mélenchon.
27:39Silence radio.
27:40Oui, quand même pas.
27:41Comment on l'explique, ce silence-là ?
27:42Vous savez que c'était une grande demande de son camp.
27:44Il n'y a pas eu une affiche avec Emmanuel Macron, il n'y a aucun député sortant qui
27:48voulait l'accueillir dans sa circonscription.
27:50Je parle évidemment des députés sortants de la majorité.
27:53Gabriel Attal, les petits déjeuners, les déjeuners entre le président et le premier
27:57ministre n'existent plus.
27:58Il a sacrifié à la fois tous ses députés, avec probablement plus d'une centaine qui
28:03ne reviendront pas, son gouvernement et son premier ministre qui était l'avenir de son
28:08camp.
28:09Donc au bout d'un moment, oui, il fallait qu'il soit discret puisque la pression était
28:12forte.
28:13On écoute Jean-Luc Mélenchon ainsi que Marine Le Pen sur la possibilité d'une démission
28:17du président de la République.
28:18Et si, admettons, on a un tour de fer de la politique fiction, ça s'avère qu'il n'y
28:24a pas de majorité du tout.
28:25Alors, comment on sort de ça ? En gesticulant le pays est ingouvernable ? Non ! Et je vais
28:33vous dire pourquoi M. Macron va accepter l'alliance de toutes les droites, parce qu'il y va de
28:36son siège.
28:37S'il n'y a pas de majorité, la solution pour sortir de l'impasse, c'est que lui s'en
28:42aille, ce qui est d'ailleurs assez normal, c'est lui qui est le responsable de la bégaye.
28:45Donc, il n'est pas vrai que le pays serait ingouvernable, il ne l'est que si M. Macron
28:50décide qu'il doit le rester.
28:51Si on prend votre hypothèse, ce n'est pas la mienne, moi je me bats pour la majorité
28:56absolue.
28:57Je ne vais pas exiger la démission du président de la République qui, au passage, ne changerait
29:01pas le problème d'une assemblée ingouvernable si nous n'avons pas de majorité absolue parce
29:06que de toute façon, pendant un an qu'il démissionne ou qu'il ne démissionne pas, on serait dans
29:11cette situation-là.
29:12Donc, il faut une direction au pays, il faut un gouvernement au pays qui puisse agir.
29:18C'est cela que je viens de dire aux Français ce matin à quelques heures de la fermeture
29:24de cette campagne électorale.
29:25C'est intéressant parce que si, imaginons, on rentre dans la politique fiction, si lundi
29:33Emmanuel Macron démissionne, que c'est Marine Le Pen qui est élue à la présidence donc
29:38anticipée, elle ne pourra pas dissoudre l'Assemblée nationale ?
29:43Il y a eu un grand papier dans le Figaro disant qu'il y avait un flou juridique et constitutionnel.
29:49C'est vrai que tout le monde expliquait que c'est un an, une assemblée minimum doit
29:55rester un an.
29:56Et le débat a été relancé avec cette possibilité de démission qu'en cas d'élection d'un
30:03nouveau président, il y a un flou pour savoir si on a le droit de dissoudre ou non.
30:06Mais au-delà de ça, comment Emmanuel Macron peut-il tenir ? C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
30:11c'est l'homme le moins populaire dans son camp.
30:14Sa code de popularité des Français, elle chute, il va commencer à battre le record
30:18de François Hollande qui était à 22% en 2017.
30:20Vous savez, les institutions sont extrêmement solides.
30:22Le président de la République, il est à son poste parce que les Français l'ont élu.
30:26Il n'aurait aucune raison de démissionner.
30:28Tout est prévu.
30:29Il y a une cohabitation.
30:30Les choses sont prévues pour qu'il puisse rester en place.
30:32Néanmoins, on l'a dit, ce serait une cohabitation qui serait extrêmement dure.
30:36Et en fonction des résultats de dimanche, imaginons que Marine Le Pen ou Jordan Bardella
30:40est une majorité absolue ou qu'ils s'en approchent.
30:42Il est évident que même si Marine Le Pen ne peut pour des raisons politiques pas le
30:46dire comme ça, elle aura tout intérêt à mettre énormément de pression sur Emmanuel
30:50Macron, à faire en sorte que cette cohabitation soit très difficile, précisément pour pousser
30:54le président de la République à la démission et provoquer des élections présidentielles
30:58anticipées pour pouvoir surfer sur cette vague favorable au rassemblement national,
31:03naturellement.
31:04Xavier Bertrand qui a également réagi, ils sont toujours en avance de la crise qu'ils
31:08souhaitent.
31:09Ils n'arrivent pas à se faire élire, ils ne réussissent pas à exercer le pouvoir.
31:13J'irai redresser le pays, répondre aux besoins des Français.
31:16Ce n'est pas leur truc, ce n'est pas leur ADN.
31:17Oui, enfin, Xavier Bertrand, moi je vous dis, je lui en veux parce qu'un jour j'ai
31:21fait une chronique pour dire quel geste admirable de dire que s'il perd, il abandonne la politique
31:25donc ça va.
31:26Xavier Bertrand, j'ai un conflit, non mais, je trouve qu'au-delà, j'ai un conflit
31:30personnel.
31:31Mais au-delà des institutions, comme Yohann a raison, les institutions elles peuvent tenir
31:37mais permettez-moi de vous dire que, je trouve ça un peu, Emmanuel Macron, c'est plutôt
31:42un symptôme pour moi.
31:43Pourquoi ? Parce qu'en fait, nous arrivons dans une situation, le rôle de la politique
31:47c'est quoi ? C'est de civiliser les conflits, d'être un théâtre où les conflits de
31:52la société, les conflits idéologiques, les conflits politiques se règlent pacifiquement.
31:57Vous voyez bien que, quel que soit, ce n'est pas seulement Emmanuel Macron, nous n'y
32:00arrivons plus.
32:01Alors, je ne sais pas si c'est un problème institutionnel mais il me semble que ce problème-là
32:05il survivra Emmanuel Macron.
32:07Non mais, moi, je n'aime pas quand M. Bertrand donne des leçons parce que là, il appelle
32:12à voter pour un communiste.
32:13Là, depuis quelques jours, on fait l'histoire du Rassemblement National mais on pourrait
32:17faire également l'histoire du Parti Communiste, on pourrait ressortir le pacte germano-soviétique,
32:22on pourrait ressortir la soumission vis-à-vis de Staline, ça ne sert à rien mais on peut
32:25également être dans cette diabolisation.
32:28Et pourquoi la droite de la droite a augmenté, a poussé dans ce pays ? Tout simplement parce
32:32que des gens comme M. Bertrand, qui incarne la droite molle, qui s'est soumis depuis
32:38qu'il fait de la politique à cette gauche morale, parce que ce type a complètement
32:43failli.
32:44Vous savez, il y a beaucoup d'électeurs de droite qui votaient à droite, qui se sont
32:46mis à voter pour le Rassemblement National parce qu'on a affaire en France à une droche,
32:50c'est-à-dire que la droite, elle est de droite dans l'opposition et de gauche quand elle
32:54est en responsabilité et c'est ça qui fait monter le vote.
32:57On continue évidemment notre émission consacrée 100% sur ces législatives à 48h du second
33:03tour.
33:04Je voudrais qu'on voit la déclaration de Raphaël Glucksmann sur Jean-Luc Mélenchon,
33:08c'est un problème immense.
33:09Toute cette stratégie, ce rapport politique, ce rapport à la politique, c'est vraiment
33:14un problème.
33:15Ce que nous voulons faire, c'est construire une gauche qui soit responsable, qui apaise
33:18le pays, qui la réconcilie.
33:19Pour cela, il faut rompre avec le bruit et la fureur.
33:24Il n'avait rien à gagner Raphaël Glucksmann et pourtant il a tout perdu avec cette alliance
33:29qu'il a accepté de signer avec la France insoumise.
33:32Il était député européen, il venait de gagner, il avait son siège, un contingent
33:37important et il a accepté de signer cet accord avec la France insoumise.
33:42Il avait mis une ligne claire, il avait mis cinq lignes rouges à Anne-Sophie Lapix à
33:461h20, c'est la seule qu'il a écoutée, Olivier Faure était au même moment en train
33:49de négocier, il n'en avait rien à faire des lignes rouges de Raphaël Glucksmann,
33:52l'appareil du Parti Socialiste, avait repris le pouvoir.
33:55Que le Hamas soit désigné comme un groupe terroriste, même cela il ne l'a pas eu.
33:59On dit massacre terroriste dans l'accord, on ne dit pas groupe terroriste.
34:04C'est beau maintenant de critiquer Jean-Luc Mélenchon, il n'avait qu'à ne pas signer
34:07l'accord et quand une gauche, sociale-démocrate, libérale, chasse les antisémites, il se
34:13passe ce qui se passe au Royaume-Uni, elle arrive au pouvoir.
34:16Éric Revelle, j'ai l'impression que Gauthier a tout dit, allez-y je plaisante.
34:22Raphaël Glucksmann, il finit par me faire de la peine, je le trouve terriblement pathétique.
34:26C'est la différence entre un politique et un bourgeois intellectuel.
34:32Glucksmann, il n'a jamais franchi le seuil d'un homme politique.
34:35La façon dont il est passé sous le tapis après les élections européennes, c'est
34:39un cas d'école.
34:40Peut-être qu'à Sciences Po, ils n'étudieront pas ça, mais à Sciences Po, ils pourraient
34:43regarder ça.
34:44Jamais une personnalité qui avait émergé, il a fait un score aux européennes, Glucksmann
34:51aura disparu de la scène politique et de la conscience politique des gens aussi vite.
34:56Moins d'un mois.
34:57C'est le narcissisme contemporain, c'est-à-dire que quand vous pensez que vous pouvez peser
35:04quelque chose sans avoir un parti, Raphaël Glucksmann, il n'avait ni les investitures
35:07ni l'argent.
35:08Donc c'était plié.
35:09De toute façon, c'est le Parti Socialiste qui décidait.
35:10Autre déclaration.
35:11Et le Royaume-Uni, plus exactement, ce qui les a fait gagner, bien sûr, mais ils n'ont
35:15fait aucune voix en plus qu'en 2019, ce qui les a fait gagner, c'est la division de la
35:20droite.
35:21Jean-Luc Mélenchon n'est pas un roulet, c'est Sandrine Rousseau qui le dit.
35:25Si vous allez dans les universités, vous voyez à quel point il crée de l'adhésion.
35:30Voilà ce que dit Sandrine Rousseau.
35:32C'est génial.
35:33C'est-à-dire que dans les universités, c'est la bordélisation permanente, on l'a bien
35:40vu ces derniers mois.
35:41Et c'est l'exemple à suivre, c'est Jean-Luc Mélenchon.
35:43Non seulement Jean-Luc Mélenchon est un boulet pour la gauche, c'est une évidence, mais
35:47en plus, il est un problème immense, pas seulement pour la gauche, mais il est un problème immense
35:50pour la France.
35:51Parce que, pardonnez-moi, mais s'il n'exerce pas le pouvoir, il contribue quand même à
35:55créer un certain nombre de problèmes dans ce pays.
35:58Il clive massivement les Français, il est vecteur de divisions extrêmement profondes,
36:03il marche main dans la main avec les islamistes, on ne va pas revenir sur la marche contre
36:07l'islamophobie honteuse de 2019, il y a de l'antisémitisme dans son parti, lui-même
36:11a flirté avec l'antisémitisme, il oppose les Français aux uns et les autres, il oppose
36:15la police aux citoyens lambda, il souhaite la violence dans ce pays.
36:19Bref, Jean-Luc Mélenchon, oui, est un problème pour la France.
36:21Vous avez dit quelque chose d'important tout à l'heure, Elisabeth, vous avez dit, normalement,
36:25la politique, c'est, voilà, on débat, on s'écharpe pour éviter que la tension n'explose
36:30dans la rue.
36:31C'est la guerre par d'autres moyens.
36:32Exactement.
36:33En fait.
36:34Les mots plutôt que les points.
36:35Il s'avère que Gérald Darmanin a recensé le nombre de militants ou candidats agressés,
36:40on compte quand même 51 candidats ou militants agressés physiquement, je ne compte même
36:45pas les agressions verbales, il y a eu de très nombreuses interpellations, plus d'une
36:48semaine, ce sont des profils variés.
36:49C'est souvent soit des gens spontanément énervés, soit des militants politiques d'ultra-gauche
36:54ou d'ultra-droite.
36:55Voilà pour la déclaration de Gérald Darmanin.
36:58Sur la question de la sécurité à présent, parce qu'on ne sait pas dans quel état sera
37:03la France, le dimanche soir à 20h01, par un arrêté publié ce jeudi, le préfet de
37:09police Laurent Nunez a interdit un rassemblement ce dimanche devant l'Assemblée nationale
37:14appelée par l'action antifasciste Paris-Banlieue.
37:16Par exemple, cette action antifasciste Paris-Banlieue, pourquoi elle n'est pas dissoute depuis quelques
37:21temps ?
37:22Et pourquoi la Jeune Garde n'est pas dissoute ?
37:23Bien sûr.
37:24Pourquoi on ne dissout pas la Jeune Garde ?
37:25Vous allez avoir peut-être M.
37:26Arnaud à l'Assemblée nationale.
37:27Bien sûr.
37:28Les camarades ont été mis en examen pour une agression antisémite.
37:30Je serais curieux de connaître un peu la vie des armées, des élus renaissance là-dessus.
37:37Dounia Tangour sur la sécurité.
37:39A quelques jours seulement des résultats du second tour des législatives, l'exécutif
37:48craint les débordements.
37:50Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué la possible implication de l'ultra-gauche.
37:55Il y a des rendez-vous devant l'Assemblée nationale.
37:58J'ai demandé au préfet de police de les interdire.
38:00Des débordements qui sans doute viennent plutôt de l'ultra-gauche.
38:03Selon les autorités, des risques réels de violences et de dégradations sont donc attendus
38:08dans la soirée.
38:09Dans de nombreuses villes de France, des affrontements entre ultra-droite et ultra-gauche sont également
38:14redoutés.
38:15Parmi les cibles visées, les symboles de l'Etat, les permanences politiques ou encore les sièges
38:21de partis.
38:22Il y a d'autres débordements possibles dans certaines villes qu'on connaît bien, évidemment
38:25Paris mais ça peut être le cas à Lyon, à Rennes, à Nantes où il y a des foyers d'ultra-droite
38:30ou d'ultra-gauche.
38:31D'après nos informations, les autorités n'ont pas encore détecté de mouvements liés
38:35aux élections dans les quartiers dits sensibles.
38:38Pour assurer la sécurité ce dimanche, 30 000 policiers et gendarmes seront déployés
38:43sur tout le territoire, dont 5 000 à Paris et dans sa banlieue.
38:46Et c'est intéressant, dans le même temps, Emmanuel Macron a fait créer une zone protégée
38:52comprenant les locaux occupés par la présidence de la République et constituant la maison
38:57de l'Elysée.
38:58Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'un palais bunkerisé ?
39:01L'Elysée a demandé effectivement à ce que le palais de l'Elysée soit sécurisé
39:06encore plus que d'habitude.
39:07Il y a toujours une protection qui est importante mais là effectivement il y aura des moyens,
39:10notamment des CRS, si j'ai bien compris, qui seront déployés notamment au palais
39:13de l'Elysée mais également à l'Assemblée nationale puisque même si la manifestation
39:16des antifas est interdite, ils ont annoncé que quel que soit le résultat de l'élection,
39:25les antifas iraient devant l'Assemblée nationale.
39:28Je pense plus qu'au palais de l'Elysée, je pense à tous les commerçants, je ne sais
39:32pas si vous avez vu ces images qui se font barricader, dès le premier tour, alors pour
39:38le coup les forces de l'ordre je pense qu'elles peuvent malheureusement, mais ces commerçants
39:43qui allient à Marseille, à Paris, se barricadent pour éviter les saccages, les pillages, franchement
39:49c'est assez triste comme image.
39:51Ça rappelle les gilets jaunes déjà, ça rappelle les gilets jaunes, un tel dispositif.
39:54Emmanuel Macron c'était lui ou le chaos.
39:57J'ai le souvenir d'une phrase d'Emmanuel Macron pendant le débat d'entre deux tours
40:02en 2022 en s'adressant à Marine Le Pen en disant mais attendez si c'est vous au pouvoir
40:06c'est la guerre civile, c'est vous, c'est moi ou le chaos.
40:09Bon bah écoutez le chaos pour l'instant, le chaos politique déjà on est en train
40:12de l'avoir.
40:13Et pour les JO, moi j'ai été voir à l'hôtel à côté de chez moi, à Saint-Michel,
40:16qui est vraiment à côté de la Seine, donc déjà ils n'avaient pas beaucoup de réservations
40:20et ça annule.
40:21Ils sont, ils sont.
40:22Il n'y a aucun engouement pour les JO.
40:24Franchement ça va être.
40:25Est-ce qu'il y a un engouement puisqu'il nous reste deux minutes sur le match France-Portugal,
40:30le quart de finale de l'Euro.
40:31Et l'Allemagne est éliminée.
40:32Ah ça y est l'Allemagne est éliminée, l'Espagne est à gagner, bah écoutez je n'avais pas
40:38l'information.
40:39Je vous en prie.
40:40Marine Le Pen qui a répondu à Kylian Mbappé, je ne sais pas si vous avez vu, Kylian Mbappé
40:47est sûrement un très bon footballeur mais cette tendance qu'ont les acteurs, les footballeurs,
40:51les chanteurs à venir dire aux français ce qu'ils doivent voter particulièrement à ceux
40:54qui gagnent 1300 à 1400 euros par mois alors qu'eux-mêmes sont des millionnaires voire
40:58des milliardaires commence à être très mal ressenti dans notre pays.
41:02Elle n'a pas tort.
41:03Bien sûr.
41:04Les footballeurs maintenant vont nous apprendre comment voter, c'est quand même extraordinaire.
41:08Kylian Mbappé va nous apprendre comment voter.
41:10Non mais attendez, qu'un footballeur donne son avis ça me, bon admettons, mais là c'est
41:14pas pareil.
41:15Là Kylian Mbappé est capitaine de l'équipe de France.
41:18Il représente donc la France.
41:20Donc avoir un capitaine de l'équipe de France avec des millions de gens qui votent Rennes
41:25qui sont aussi des supporters des Bleus, prendre cette position-là, si j'osais une petite
41:29métaphore à la Lebret, je dirais que Mbappé avec cette déclaration a marqué contre son
41:33camp.
41:34Ah vous êtes vraiment dans sa tête.
41:35C'est le retour de la France des beaux.
41:41On a cette élite médiatico-politique qui nous raconte que les gens qui ont voté Rassemblement
41:47National sont idiots, ce sont des beaux, ce sont des pauvres, ce sont des gens qui
41:52n'ont pas le droit finalement d'exister politiquement et d'exister médiatiquement.
41:57Ce qui est en train de se passer est très grave puisque ça alimente le carburant anti-élite
42:03et je peux vous dire que les gens votent pour le Rassemblement National tout simplement
42:06parce qu'ils se sentent déclassés.
42:07Deux mots, Muray avait une expression géniale, le Blue-chémisser.
42:13Muray, appelez ça le Blue-chémisser.
42:15Je dirais que les footballeurs veulent nous apprendre comment voter, on pourrait nous
42:18leur apprendre comment marquer des buts.
42:20Oh, n'osez pas ça.
42:21En revanche, je vous ai pas passé cette déclaration parce que l'autre déclaration la plus folle
42:30de Kylian Mbappé c'est quand on lui dit comment ça se fait que vous n'allez plus dans la
42:33profondeur, que vous jouez différemment en équipe de France depuis 2018 et il a répondu
42:38c'est parce qu'avec les joueurs que j'ai là en ce moment, avant il y avait un milieu
42:42de terrain qui s'appelle Paul-Pogba, je pouvais courir, le ballon arrivait dans les pieds,
42:46là maintenant c'est devenu difficile, c'est-à-dire qu'il met la faute sur ses coéquipiers.
42:50C'est de la faute des autres parce qu'ils sont moins bons.
42:52Peut-être qu'il cherche, en tous les cas, il y a du ballon d'or, le boulard d'or il
42:57l'a déjà.
42:58D'ailleurs, Gauthier Lebret, vous êtes en concurrence avec lui.
43:01Mais je suis déçu Eliott, vous ne m'avez pas parlé de votre dada, la baignade.
43:05La baignade, mais je l'ai dit hier déjà.
43:07Hier, c'était hier.
43:08La baignade, c'est bon, on peut se baigner dans la Seine.
43:11Ah oui, on l'a déjà fait.
43:12Oui, mais sauf que c'était effectivement… Et donc Elisabeth, vu qu'elle nous a dit
43:15où elle habitait à Saint-Michel, elle va pouvoir y aller directement.
43:18Allez Elisabeth, on y va, on y va.
43:21C'est terminé.
43:22Préparez votre maillot.
43:23Bon, à 23h59, c'est fini.
43:25Vous deux, là, tous les décryptages, etc.
43:27On va dormir à 24h.
43:28C'est chute, vous vous taisez.
43:29Vous ne dites plus rien.
43:30Réalisation, Mickaël, Thomas.
43:31Vous aussi.
43:32Cette semaine, on vous a bien entendu.
43:33Entre la radio et la télé, on en a eu du deval.
43:35Jusque là.
43:38Belle émission.
43:39Je crois qu'on n'arrive pas à civiliser les conflits.
43:44Puis-je remercier les gens qui ont travaillé sur cette émission ?
43:48A la réalisation, c'est Mickaël, Thomas.
43:50A la vision, c'était Philippe.
43:51Au son, Amanda.
43:52Je remercie vraiment tout particulièrement Benjamin Nau, Noémie Hardy, parce que ça
43:57a été vraiment une préparation express et ils ont travaillé dur comme fer.
44:01Marwan Saïr également a préparé cette émission.
44:03Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
44:05Un grand merci.
44:06On se retrouve dimanche matin.
44:08C'est Julien Pasquet.
44:09Et nous, on se retrouve dimanche matin.
44:11L'info se poursuit sur cnews.fr.
44:13Du pont et du pont.
44:15C'est à quelle heure ?
44:1622h.
44:17100% politique.
44:18100% politique.
44:19C'est parfait.
44:20Ça marche très fort.