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Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi

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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans 180 Minutes Info, dernier jour de campagne dans un peu plus de 48 heures.
00:00:08La France connaîtra son destin et qui pour gouverner la France ?
00:00:13C'est la question que l'on va se poser tout au long de cette émission.
00:00:17On en parle d'ici quelques instants avec mes invités, mais d'abord c'est l'heure de l'Ephéméride.
00:00:22Chers amis, bonjour. Nous célébrons aujourd'hui la fête de Saint Antoine-Marie Zacharia,
00:00:33un grand esprit de l'Église qui nous entraîne dans l'Italie du XVIe siècle.
00:00:38Il est né en 1502 et il n'est âgé que d'un an lorsque son père meurt.
00:00:44C'est sa mère qui l'éduque seule et qui lui transmet une foi intense.
00:00:48Antoine-Marie est un jeune homme brillant. Il fait des études de philosophie à Pavia et de médecine à Padova.
00:00:55Puis il s'installe comme médecin à Cremona, mais il se sent davantage attiré par le soin des âmes que par celui des corps.
00:01:03Il devient donc prêtre à l'âge de 26 ans. Nommé à Milan, il s'associe à deux autres jeunes prêtres.
00:01:10Ensemble, ils décident de prendre pour modèle Saint Paul et fondent l'éclair régulier de Saint Paul,
00:01:16appelé bientôt Barnabit, du nom de l'Église Saint-Barnabé où ils exercent.
00:01:22Antoine-Marie passe des heures au confessionnal, instaure l'adoration perpétuelle et encourage les fidèles à la communion fréquente.
00:01:30L'ordre qu'il a fondé est l'un des piliers de la réforme de l'Église qui sera menée après le Concile de Trente.
00:01:38Quant à Antoine-Marie, il meurt à Cremona à l'âge de 36 ans seulement.
00:01:44Et voici pour finir cette pensée que nous laisse Saint-Antoine-Marie, c'est le propre des grands cœurs de vouloir servir sans récompense.
00:01:53C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao !
00:01:58Je vous présente mes invités dans quelques instants, mais d'abord c'est l'heure du journal avec vous, Michael de Santos.
00:02:04Bonjour, cher Michael, et on commence avec les dernières projections.
00:02:07Le Rassemblement National sortirait vainqueur du second tour des élections législatives, mais avec une majorité relative à l'Assemblée.
00:02:15Oui, d'après la projection établie par OpinionWay, pour CNews, Europe 1 et le JDD, le parti de Jordan Bardella obtiendrait 205 à 230 sièges.
00:02:24Le Nouveau Front Populaire, 150 à 180.
00:02:27La majorité présidentielle, entre 125 à 155. Pour rappel, il faut 289 sièges pour obtenir la majorité absolue.
00:02:35Et l'hypothèse d'une cohabitation inquiète quelques 900 cadres de l'Education nationale.
00:02:41En juin dernier, à travers une pétition, ils avaient même annoncé qu'ils refuseraient de travailler avec un gouvernement rassemblement national.
00:02:48Mais ces fonctionnaires ont-ils le droit de désobéir, de refuser de se plier aux ordres ? Réponse avec Marie-Victoire Dieudonné.
00:02:57Le code de la fonction publique. Les fonctionnaires sont soumis à une double exigence.
00:03:01D'une part, se conformer aux instructions de leur supérieur hiérarchique, mais aussi désobéir, dans des cas bien précis.
00:03:09Lorsque l'ordre donné est manifestement illégal, soit lorsque cet ordre compromet manifestement un intérêt général.
00:03:15Un simple désaccord avec les priorités politiques d'un gouvernement ne constitue pas le fondement d'un acte de désobéissance.
00:03:23Le champ des possibilités reste restreint pour les fonctionnaires.
00:03:27Ce serait une consigne de procéder à une action qui serait discriminatoire. Il s'agit en revanche de désobéir à des instructions.
00:03:35Il ne s'agit pas de désobéir à la simple mise en application d'une loi.
00:03:39En cas de désobéissance non fondée, le fonctionnaire s'expose à des sanctions disciplinaires.
00:03:44Si un agent n'exécute pas les tâches qui lui sont demandées, il peut faire l'objet d'une sanction pour ne pas avoir accompli son devoir,
00:03:52accompli son travail. Il est soumis à un devoir de loyauté.
00:03:55C'est-à-dire qu'il doit faire preuve de loyauté vis-à-vis du pouvoir politique, quel qu'il soit.
00:03:59Ça peut être un avertissement ou ça peut être beaucoup plus en fonction des situations.
00:04:03Des sanctions qui peuvent aller jusqu'au blâme, une retenue sur salaire, voire même une révocation.
00:04:10La Chronique Éco avec vous, Éric de Ritmaten. Bonjour cher Éric.
00:04:13On va parler des marchés financiers. La peur d'un krach s'éloigne. Faut-il comprendre que la bourse ne panique plus ?
00:04:20Elle ne panique plus parce que la crainte d'un bloc de gauche trop puissant, trop influent, c'est vrai que cette peur s'éloigne.
00:04:27Et puis la crainte d'un RN majoritaire, là aussi ça s'éloigne.
00:04:31La bourse de Paris, d'ailleurs, a progressé toute la semaine, sauf mardi, mais les chiffres ont été bons.
00:04:36Tout à l'heure, à 13h, on était à plus 0,5%. Et vous voyez au total, actuellement sur la semaine, on a gagné 3,36%.
00:04:43C'est-à-dire qu'une France ingouvernable rassure les marchés ?
00:04:47Alors, non, loin de cela. Et encore, quand vous regardez les pays voisins, ils s'inquiètent, notamment sur l'instabilité qui menace la France.
00:04:54En Allemagne, vous avez Olaf Scholz, le chancelier, qui redoute toujours un bloc extrême droite, même s'il n'est pas majoritaire.
00:05:01Et bien, ils s'inquiètent de cette possibilité. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, voit la France devenir l'homme malade de l'Europe.
00:05:08Et puis d'autres se posent des questions parce que s'il y a un blocage de l'économie, s'il n'y a aucune nouvelle mesure qui peut passer,
00:05:14comment la France va-t-elle inspirer confiance ? Je vais vous donner l'exemple de l'emprunt. La France est très endettée, elle emprunte encore de l'argent.
00:05:21Et aux rencontres d'Aix-en-Provence qui se tiennent actuellement, ce sont des rencontres avec beaucoup d'économistes,
00:05:25eux redoutent une hausse des taux d'intérêt à partir de lundi. Et c'est bien pour cela que la France a emprunté hier,
00:05:31tenez-vous bien, 10 milliards d'euros à un taux encore à peu près raisonnable.
00:05:35Si on se projette un peu, Eric, comment les analystes financiers voient l'avenir ?
00:05:39Le plus difficile, ce sera de voter le budget de 2025. D'abord, il faut le préparer, il faut le présenter, imaginez-vous, le 1er octobre.
00:05:47Donc ça va vite venir. Et il faut faire plus de 20 milliards d'économies. Premier problème. Il faut mettre d'accord trois blocs qui s'opposent complètement.
00:05:54Et puis ensuite, il y a la question des particuliers. Et là, ça nous concerne tous. Beaucoup de banques, beaucoup de gestionnaires de patrimoine
00:05:59vont voir leurs banques actuellement et leur demandent comment protéger mes économies. Car c'est la vraie question.
00:06:04La question, c'est que les assurances-vie sont très exposées aux fluctuations boursières. Et là, on essaye de trouver les formules qui vont protéger ce patrimoine français.
00:06:12Donc les inquiétudes n'ont pas disparu. Et les marchés, eux, quand même, sont loin d'être rassurés.
00:06:18Merci beaucoup, Eric. C'était la chronique éco d'Eric de Ritmaten. Un autre qui n'est pas rassuré, visiblement, c'est Kylian Mbappé qui se positionne avant le second tour des élections législatives.
00:06:27Hier, en conférence de presse, la star de l'équipe de France de football a sous-entendu avec une blague qu'il fallait faire barrage au Rassemblement national.
00:06:34En juin dernier, la star des Bleus avait déjà appelé à voter contre les extrêmes. Sujet, Audrey Bertheau.
00:06:41Kylian Mbappé prend de nouveaux positions. Lors de la conférence de presse d'avant-match à Hambourg, l'attaquant de l'équipe de France a été interrogé sur le deuxième tour des législatives.
00:06:52Pour lui, il y a urgence à aller voter.
00:06:55Je pense que plus que jamais, il faut aller voter. Là, il y a vraiment urgence. On ne peut pas laisser notre pays entre les mains de ces gens-là. C'est vraiment urgent. Je pense qu'on a vu les résultats. C'est catastrophique.
00:07:14Sans nommer le Rassemblement national, Kylian Mbappé blague par la suite avec un journaliste situé à son extrême gauche.
00:07:22Kylian, à ta gauche, vraiment l'extrême gauche. J'espère heureusement que vous n'étiez pas de l'autre côté.
00:07:31Pour les personnes interrogées, ce n'est pas le rôle de Kylian Mbappé.
00:07:35Franchement, l'avis de Kylian Mbappé, excusez-moi, mais on s'en moque un peu.
00:07:41Il n'est pas qualifié pour faire de l'influence politique. Il faut qu'il se lance dans la politique.
00:07:45Kylian, qu'il joue au ballon, mais on sait pour qui on va voter. On a notre conscience tranquille.
00:07:50On peut être un très grand joueur et être un peu minable intellectuellement. C'est tout.
00:07:55Le président de la Fédération française de football a indiqué qu'il n'avait pas de divergence avec les joueurs de l'équipe de France
00:08:01et qu'il garantissait leur liberté d'expression.
00:08:04Adoué, le verdict est attendu aujourd'hui dans l'affaire de l'assassinat de Nathalie Debailly.
00:08:10Des faits qui remontent au 27 mai 2019.
00:08:13La réclusion criminelle à perpétuité a été requise contre Jérôme Tonneau, suspecté d'avoir enlevé et égorgé son ex-conjointe.
00:08:21Noémie Schultz, bonjour.
00:08:23Les jurés délibèrent depuis ce matin, 9h30 exactement.
00:08:30Oui, ça fait un peu plus de 4h30 que les 6 jurés, les 3 magistrats qui composent la cour d'assises, se sont retirés pour délibérer.
00:08:37Et ils débattent de la juste peine pour les accusés dont la culpabilité ne fait pas débat.
00:08:43Ils ont tous reconnu leur participation aux faits.
00:08:46Mercredi, l'avocat général a requis, vous l'avez dit, des peines sévères.
00:08:49L'arrêt perpétuité contre Jérôme Tonneau, parce qu'il n'acceptait pas d'avoir été quitté par Nathalie Debailly,
00:08:54a planifié son enlèvement puis l'a assassiné avec une particulière cruauté.
00:09:00Des peines de 20 à 30 ans ont été requises pour les 3 ressortissants roumains qui l'ont aidé à commettre ce crime.
00:09:06L'un d'eux connaissait très bien Nathalie, il était ami avec sa fille et ce matin, en larmes et dans un français hésitant,
00:09:12il s'est excusé auprès des proches de la victime, regrettant de les avoir trahis.
00:09:16Une émotion qui contrastait avec la froideur du principal accusé.
00:09:20Il s'est contenté, Jérôme Tonneau, d'une phrase laconique pour lui aussi demander pardon.
00:09:25Hier, ses avocats ont tenté de convaincre les jurés de ne pas le condamner à la prison à vie,
00:09:30mais d'abaisser sa peine à 30 ans de réclusion, selon nos informations.
00:09:35Le verdict devrait être rendu très prochainement.
00:09:39Merci beaucoup Noémie Schultz du service police-justice de CNews en direct de Douai.
00:09:43Merci également à Charles Bajet qui vous accompagne.
00:09:46Au Royaume-Uni maintenant, le parti travailliste a remporté une victoire écrasante lors des élections législatives,
00:09:51environ les deux tiers des sièges de la Chambre des communes.
00:09:54Kerr Starmer a été nommé Premier ministre britannique par le roi Charles III,
00:09:59un scrutin marqué également par la percée d'un parti d'extrême droite.
00:10:03Les détails avec notre correspondante à Londres, Sarah Menaï.
00:10:10Parce que ce soir, les électeurs, ici et dans tout le pays, se sont exprimés et ils sont prêts au changement,
00:10:16à mettre fin à la politique spectacle pour revenir à la politique en tant que service rendu au public.
00:10:22Le changement commence ici même, car il s'agit de votre démocratie, de votre communauté et de votre avenir.
00:10:31Vous avez voté, il est maintenant temps pour nous d'agir.
00:10:36Je vous remercie de votre attention.
00:10:39Et après la victoire du parti travailliste aux législatives, Emmanuel Macron félicite le nouveau Premier ministre.
00:10:44Sur le réseau social X, le Président de la République s'est dit heureux d'avoir pu échanger avec Kerr Starmer.
00:10:50Nous allons poursuivre le travail engagé avec le Royaume-Uni pour notre coopération bilatérale,
00:10:55pour la paix et la sécurité de l'Europe, pour le climat et l'intelligence artificielle, a conclu le chef de l'État.
00:11:01Merci beaucoup, Mickaël Dos Santos. On vous retrouve d'ici peu pour un nouveau point sur l'actualité.
00:11:07On marque une courte pause, on revient et on lance les débats autour de la situation politique.
00:11:11À un peu plus de 48 heures maintenant, du second tour des élections législatives.
00:11:16Ils ont bien réglé.
00:11:19De retour dans 180 minutes info, on ouvre la partie débat avec mes invités, Régis Le Saumier, journaliste.
00:11:25Bonjour, merci d'être avec nous. Hassan Lakehoul, bonjour, secrétaire général des Jeunes Communistes.
00:11:30Et puis Sandra Buisson du service Police-Justice de Seydoux est avec nous.
00:11:33Avec vous, on parlera des risques de tensions autour de la soirée de dimanche.
00:11:37Mais d'abord, projetons-nous sur dimanche justement à quoi pourrait ressembler l'Assemblée nationale.
00:11:43Nous avons une projection grâce à notre sondage Opinion Web pour CNews, Europe 1 et le JDD.
00:11:49Alors évidemment, à prendre avec des pincettes. On sait que les projections en sièges, c'est toujours un peu délicat.
00:11:54Mais voilà donc ce qui nous est proposé avec le Rassemblement national qui arriverait largement en tête
00:12:00mais qui n'aurait pas, si l'on en croit cette projection, de majorité absolue.
00:12:04On voit également que le nouveau Front populaire aurait entre 150 et 180 sièges, c'est-à-dire visiblement plus que le camp présidentiel.
00:12:14Marine Le Pen, invitée ce matin de Romain Desarbres sur l'antenne de CNews, a réagi à tous ces désistements
00:12:20qui ont conduit à ce barrage républicain et qui pourraient empêcher le Rassemblement national d'obtenir la majorité absolue.
00:12:27Ça consiste de la part de ces partis à traiter leurs électeurs comme s'ils étaient des choses qu'on déplace
00:12:34au bon gré de la nécessité de conserver en réalité pour ces gens-là leur place.
00:12:41Moi je considère que le peuple français est un peuple émancipé, c'est un peuple majeur et que donc les électeurs sont libres.
00:12:48C'est pour ça qu'il y a des isoloirs.
00:12:50Hassan Lekéoulal s'adresse en quelque sorte aussi à vous parce que votre parti, le Parti communiste, a participé à ce barrage républicain.
00:12:57Est-ce que vous comprenez ce que dit Marine Le Pen ce matin ?
00:13:00Je comprends qu'elle voit son nombre de sièges diminuer dans les sondages, donc elle essaye de jongler avec ça.
00:13:07Mais moi je pense que rien n'est joué en tout cas, c'est ça que nous disent les sondages, les projections en termes de sièges.
00:13:13Et donc il reste encore quelques heures pour convaincre et je vois qu'il y a beaucoup de Françaises et de Français qui ont prévu de voter pour le RN.
00:13:24Et nous dans ces dernières heures, c'est quand même à eux et à elles qu'on veut s'adresser.
00:13:28Parce que moi j'ai peur qu'ils soient très déçus, ils sont en colère, ils veulent du changement et on la comprend cette colère.
00:13:33Mais quand on regarde, on voit que sur la question des salaires, le RN ne fera rien pour les augmenter.
00:13:39Ils ont voté contre les augmentations de salaire dans la mandature précédente.
00:13:43On voit qu'ils sont contre le retour de l'USF, on voit que maintenant la retraite ce sera plutôt autour de 66 ans.
00:13:49Donc moi j'ai un peu peur pour tous ces Français qui espèrent que ça va changer et je pense que malheureusement rien ne va changer.
00:13:55Il leur reste encore du temps pour changer d'avis. Dans toutes les circonscriptions, effectivement, il y aura un autre bulletin que celui du RN.
00:14:02Soit le nôtre, soit un bulletin communiste, un bulletin du Front populaire ou soit ceux de la majorité présidentielle, parfois LR.
00:14:08Et nous c'est sûr qu'on a été très clair, le parti communiste, on invite les électrices et les électeurs à se saisir de l'autre bulletin.
00:14:14En tout cas de ne pas voter pour le RN et parce que c'est un danger et parce que de toute façon rien ne changera et en tout cas pas pour le monde du travail.
00:14:23Régis Le Sommier, est-ce que ça ne peut pas éloigner d'une certaine manière aussi les électeurs de ce scrutin ?
00:14:27D'avoir vu ces manœuvres politiciennes depuis une semaine, on a peu parlé des programmes au final.
00:14:31C'est terrible et en plus on a précisément aujourd'hui, je crois qu'on va en parler un petit peu mais je glisse un mot là-dessus.
00:14:37On a l'exemple britannique qui vient justement à propos, qui est un scrutin majoritaire, élection législative, scrutin majoritaire à un tour.
00:14:44C'est celui qui a remporté le maximum de voix, c'est du groupe qui remporte les bords qu'émane le Premier ministre tout simplement.
00:14:57En France, on a un spectacle pitoyable entre le premier et le deuxième tour où on voit des gens qui se sont affrontés.
00:15:06On voit le parti présidentiel LFI qui sont des gens qui ont...
00:15:13Moi je crois que les exemples les plus incroyables pour moi c'est Elisabeth Borne et Gérald Darmanin qui vont être élus peut-être grâce au désistement de quelqu'un de LFI.
00:15:23Donc vous avez LFI qui dit en gros la police tue, qui fait élire le premier flic de France en tout cas, qui lui assure son prochain travail.
00:15:32Et puis d'un autre côté, vous avez LFI qui se retire pour faire élire Mme 49-3, celle qui a fait passer la réforme des retraites.
00:15:40Alors on n'y comprend plus rien. Comprenez que le français de base, soit il est tenté de voter RN ou de s'abstenir en tout cas, même s'il ne veut pas voter RN.
00:15:50En tout cas, il est très très déboussolé. On va voir dimanche ce que ça donne. En tout cas, c'est un spectacle absolument pitoyable.
00:15:56C'est une alliance contre le rassemblement national. Mais si on devait se projeter et qu'il y avait par exemple une coalition qui devait voir le jour entre les macronistes et la gauche,
00:16:04quel pourrait être le programme ? Écoutez Emmanuel Bompard, il ne faut que le programme de la France insoumise.
00:16:09Les insoumis ne participeront à un gouvernement que pour appliquer le programme du nouveau Front populaire, le programme sur lequel on s'est engagé dans cette campagne.
00:16:17Et j'ai ajouté, je le redis ici, rien que le programme, mais tout le programme.
00:16:22Après, on est dans une coalition. Moi, je veux mettre tout le monde à l'aise dans cette coalition.
00:16:26Il peut y avoir des gens qui sont plus ou moins à l'aise avec Jean-Luc Mélenchon.
00:16:31Et puis il y a aussi des gens comme moi qui sont plus ou moins à l'aise avec d'autres figures de cette coalition.
00:16:35Et si on s'est regroupé, je pense que je ne vais pas vous surprendre en vous disant que le fait que François Hollande soit candidat du nouveau Front populaire,
00:16:42ce n'est pas spécialement ma tasse de thé.
00:16:44Hassan Lakeoul, s'il y avait une coalition finalement qui devait voir le jour dès lundi matin avec les forces de gauche et pourquoi pas des personnalités du camp présidentiel,
00:16:54on devrait appliquer le programme du nouveau Front populaire, seulement le programme du nouveau Front populaire, aucune concession ?
00:16:59Je ne sais pas, on n'y est pas encore. Et donc avant les négociations de dimanche soir, lundi, peut-être d'ailleurs que ça va durer tout l'été,
00:17:06moi j'ai du mal à me projeter dans le futur gouvernement, je vous avoue.
00:17:10Mais en tout cas, avant tout ça, il y a dimanche matin, il y a dimanche après, il y a toute la journée de dimanche.
00:17:14Et donc je pense que pour le moment, rien n'est fait.
00:17:16Et donc moi, bon, ça ne me plaît pas trop un peu ces espèces de, on est déjà dans la tambouille, dans les accords.
00:17:22Nous en tout cas, les communistes, on n'est pas du tout là-dedans.
00:17:25Fabien Roussel a été très clair, je le suis aussi maintenant.
00:17:28On verra, laissons les Françaises et les Français s'exprimer dimanche dans les urnes.
00:17:32Et puis on verra ensuite, est-ce que le pays sera gouvernable ou pas.
00:17:35Mais en tout cas, s'il y a un gouvernement, s'il y a une majorité pour augmenter les salaires, bloquer les prix, remettre la retraite à 60 ans,
00:17:44ça sera intéressant, je pense, parce que ça permettra d'améliorer la vie.
00:17:47Mais si ce n'est pas le cas, je pense que ça sera compliqué pour les communistes de participer à ça.
00:17:51Mais en tout cas, laissons les Français se décider, il reste encore quelques heures pour faire campagne.
00:17:55Et on verra tout ça après le dépouillage, le dépouillement, pardon.
00:17:59Il y a donc cette journée de dimanche, le second tour des élections législatives.
00:18:02Journée sous haute tension, les autorités redoutent d'éventuelles violences.
00:18:07Sandra Buisson est toujours avec nous du service de la justice.
00:18:10Quels sont les risques qui sont redoutés pour le soir du second tour ?
00:18:12Alors il y a un bouillonnement du côté de l'ultra-gauche.
00:18:15Jusque-là, le mot d'ordre c'était d'être dans la retenue pour ne pas handicaper leur mouvance politique dans le scrutin.
00:18:24Mais là, les mots d'ordre après le second tour, ce sont ceux que je vais vous donner et qui circulent actuellement.
00:18:30Gardez les urnes, on prend la rue. Sans la rue, pas de front populaire.
00:18:34Ou encore le barrage efficace, c'est la rue.
00:18:37En cas de majorité du Rassemblement national dimanche soir, selon nos informations, il y aura donc des violences plus nombreuses, plus intenses.
00:18:44Et dans davantage de villes qu'au premier tour.
00:18:46Au premier tour, 35 villes avaient été touchées en plus ou moins grande ampleur par des troubles à l'ordre public.
00:18:52Les villes les plus touchées dimanche soir sont celles où l'ultra-gauche est la plus implantée, notamment Lyon, Nantes ou Rennes.
00:18:59Il y a déjà des appels à se rassembler le soir du 8.
00:19:02Certains sont déjà interdits, comme celui lancé pour se rassembler à 20h devant l'Assemblée nationale à Paris.
00:19:09Les autorités s'attendent aussi à ce que des appels à des rassemblements spontanés se multiplient juste après l'annonce des résultats.
00:19:16Et que des lieux représentant l'État ou la politique soient ciblés, comme les préfectures, les permanences de candidats ou des sièges de partis.
00:19:25Et puis il y a toujours, comme la semaine dernière, le risque d'affrontement toujours présent entre l'ultra-gauche et l'ultra-droite, particulièrement Nancy, Angers et Bordeaux.
00:19:33Hassane Lachéboul, est-ce que vous redoutez des débordements dimanche soir ?
00:19:37Il y a ce dont on a parlé, il y a aussi le risque de débordements de groupes d'extrême droite.
00:19:44On voit que là, ils sont pas mal en roue libre dans les rues aussi.
00:19:48On a vu pas mal de candidats qui ont eu soit leur voiture démontée, leur quartier tagué.
00:19:56Il y a même des candidats qui ont été agressés.
00:19:5851 agressions selon Gérald Darmanin ce matin.
00:20:00Donc c'est pour ça, il y a un climat en tout cas qui est inquiétant.
00:20:03Et moi j'espère que s'il y a des violences de groupes d'ultra-droite qui se sont multipliées ces derniers temps,
00:20:09j'espère qu'il y aura une réponse policière et judiciaire qui sera irréprochable.
00:20:13Et après, il y aura peut-être une colère, c'est sûr, il y aura peut-être ce genre de choses.
00:20:17Mais moi je pense pas que la colère soit de bon conseil.
00:20:21Et donc nous, en tout cas en ce qui concerne les jeunes communistes,
00:20:24on appellera les jeunes qui sont en colère à faire quelque chose de cette colère et à l'organiser.
00:20:28Et vous appellerez au calme si jamais c'était nécessaire dimanche soir ?
00:20:31En tout cas, nous on n'a jamais considéré que la violence urbaine était un mode d'action efficace politiquement.
00:20:36Donc on appellera surtout à l'organisation et à nous rejoindre pour obtenir des victoires.
00:20:40Parce que quel que soit le gouvernement, il faudra, je pense, se battre pour des victoires, notamment pour la jeunesse.
00:20:44Donc c'est sûr que nous on appellera en tout cas à l'organisation.
00:20:47Régis Le Sommier, vous avez l'habitude d'observer les scrutins dans le monde entier.
00:20:50J'ai pas le souvenir qu'en France on ait connu des pareilles tensions.
00:20:53Marine Le Pen faisait le parallèle avec le Capitole, la prise du Capitole lorsque Donald Trump a perdu aux Etats-Unis.
00:20:58Alors c'était pas vraiment les mêmes personnes impliquées, mais elle fait le parallèle.
00:21:02C'est plus à l'inverse.
00:21:04L'Assemblée nationale, ça me fait penser au 6 février 1934.
00:21:08On a déjà connu, à l'époque c'était les Ligues qui avaient tenté de franchir le pont et d'aller s'attaquer à l'Assemblée nationale.
00:21:17Quoi que ce soit en fait, quelle que soit la décision, je trouve que l'idée d'aller converger vers l'Assemblée nationale,
00:21:27il y a quelque chose quand même symboliquement d'un peu dérangeant.
00:21:30Ça voudrait dire que c'est quoi l'Assemblée nationale ?
00:21:32C'est la représentation des Français.
00:21:34C'est les députés qui siègent, qui sont élus par le peuple.
00:21:37Donc ça veut dire quoi ?
00:21:39Ça veut dire que si on n'est pas d'accord avec ce qui s'est passé,
00:21:41ou si on n'est pas d'accord avec ce que le peuple a décidé,
00:21:43avec les règles qui ont été établies,
00:21:46on va prendre l'Assemblée nationale,
00:21:48ou en tout cas on va se masser devant pour protester.
00:21:50Là évidemment il y a un problème,
00:21:52mais ce n'est pas la première fois qu'il y a un problème entre la démocratie et l'extrême gauche.
00:21:56On peut même voir un fascisme à rebours,
00:21:58c'est-à-dire que, force de crier à l'antifascisme en fait,
00:22:01c'est eux les miliciens,
00:22:03et vous parliez tout à l'heure des agressions,
00:22:05excusez-moi, ce n'est pas l'extrême droite qui a agressé Prisket-Evneau, je crois, hier soir,
00:22:10ni le candidat du RN dans la Manche,
00:22:12ni celui en Savoie.
00:22:14L'enquête vient de s'ouvrir,
00:22:16donc on ne va évidemment pas préjuger de ses conclusions.
00:22:19On a bien compris évidemment que vous...
00:22:21Non, mais ce n'est pas ça, c'est qu'on dit...
00:22:23Il y a des exemples, il y en a des deux côtés.
00:22:25On essaie de mettre un trait d'union,
00:22:27une sorte d'égalité ou d'équivalence,
00:22:29en réalité ce n'est pas vrai.
00:22:30Merci beaucoup, merci à vous Sandra Buisson,
00:22:32on vous retrouvera tout au long de cette édition
00:22:34dans le contexte de tensions autour de ce second tour.
00:22:36On marque une courte pause,
00:22:37et on revient pour la suite des débats dans 180 Minutes Infos.
00:22:45180 Minutes Infos, il est presque 14h30,
00:22:48on fait un nouveau point sur l'actualité avec vous,
00:22:50Michael Dos Santos.
00:22:51A Lyon, les commerçants se barricadent
00:22:53en vue d'éventuels débordements au soir du second tour.
00:22:56Plusieurs d'entre eux ont protégé leurs établissements
00:22:59avec des barricades, des panneaux en bois,
00:23:01d'autres vides, même leurs boutiques.
00:23:03Ils sont inquiets, ils craignent des dégradations
00:23:06ou encore des pillages.
00:23:07Reportage d'Olivier Madinier.
00:23:10Se protéger pour éviter la casse et les pillages,
00:23:13plusieurs enseignes de la presqu'île de Lyon sont barricadées.
00:23:17Dimanche soir, les commerçants du centre-ville
00:23:19redoutent des manifestations et des violences
00:23:22à l'annonce des résultats du deuxième tour.
00:23:24La crainte elle est là, ça c'est évident,
00:23:26on a peur encore, il y a quelques jours,
00:23:28les manifs qui se sont organisés à Lyon,
00:23:30des manifestations non déclarées ont débordé dans notre rue
00:23:35avec des tags, avec des mots forts,
00:23:38avec de la casse, avec des poubelles brûlées.
00:23:40Cet opticien ne veut pas tomber dans la psychose,
00:23:43mais l'inquiétude est là.
00:23:44Dimanche soir, sa boutique sera protégée.
00:23:47Dimanche soir, on va vider un peu le magasin
00:23:50et on mettra nos planches de bois
00:23:52pour protéger nos vitrines au cas où.
00:23:54Mais de là à dire qu'on est très inquiets
00:23:56par rapport au déroulé qu'on a eu ces derniers temps,
00:23:58il n'y a pas eu non plus trop de problèmes,
00:24:02nous, ici, rue de la Charité.
00:24:04Pierre Ollier tient une boutique de prêt-à-porter,
00:24:06il refuse d'investir dans une protection
00:24:08qu'il juge onéreuse, en espérant ne pas avoir
00:24:11à le regretter lundi matin.
00:24:13Nous, on n'a rien prévu,
00:24:15on est peut-être un peu inconscients,
00:24:17mais je n'ai pas prévu de protection pour le magasin,
00:24:20juste nos vitres qui sont un peu solides, mais c'est tout.
00:24:24Dimanche dernier, environ 800 personnes
00:24:26avaient défilé dans le centre-ville de Lyon.
00:24:29Des manifestants avaient incendié des poubelles
00:24:31et tenté de briser des vitrines.
00:24:33Reste à savoir si la violence va monter d'un cran
00:24:36au soir du deuxième tour.
00:24:39Les Français toujours mobilisés pour les législatives.
00:24:433 300 000 procurations ont été comptabilisées
00:24:46par le ministère de l'Intérieur.
00:24:48Avant le premier tour, Beauvau avait recensé
00:24:502 600 000 procurations.
00:24:52C'était déjà quatre fois plus
00:24:54que lors du dernier scrutin en 2022.
00:24:58Une famille de délinquants a expulsé de son logement HLM
00:25:01dans le quartier de Malakoff.
00:25:03Ça se passe à Nantes.
00:25:04Impliqués dans un trafic de drogue,
00:25:06une mère et ses enfants ont dû quitter leur appartement
00:25:08et ne seront pas relogés.
00:25:10Ces décisions de justice restent rares,
00:25:12mais permettent aux habitants de retrouver le calme.
00:25:15Reportage de Jean-Michel Decaze,
00:25:17récit de Mathilde Couvier-Fleurnoy.
00:25:21Des policiers sont intervenus dans le quartier de Malakoff,
00:25:24à Nantes, mardi dernier.
00:25:26Une famille a été expulsée de son logement social
00:25:28et pour cause, selon nos confrères du Figaro,
00:25:31la famille composée d'une mère et de ses fils
00:25:33est impliquée dans un trafic de stupéfiants.
00:25:35Les fils ont été condamnés à plusieurs reprises.
00:25:38Le bailleur social Nantes Métropole Habitat
00:25:41indique que cette expulsion intervient
00:25:43pour la remise au calme du quartier.
00:25:45L'idée est de faire en sorte que le voisinage
00:25:47puisse retrouver un usage paisible des lieux.
00:25:49Le bailleur va devoir réaliser des travaux
00:25:51pour remettre en état l'appartement.
00:25:53Les locataires fauteurs de troubles ne sont pas relogés.
00:25:56Selon Nantes Métropole Habitat,
00:25:58ce genre d'opération reste rare.
00:26:00Deux expulsions par an ont lieu grâce à une décision de justice.
00:26:03Il n'y a que le juge qui peut le faire,
00:26:05c'est-à-dire ordonner l'expulsion.
00:26:07Mais pour que l'expulsion soit effective,
00:26:09encore faut-il qu'il y ait le concours de la force publique.
00:26:12Si la personne n'exécute pas et ne quitte pas les lieux
00:26:15dans un délai de deux mois,
00:26:17il y a un accord qui est passé avec le parquet et le préfet
00:26:20pour que la force publique accompagne cette mesure d'expulsion,
00:26:23qu'elle soit effective.
00:26:25De plus en plus de bailleurs sociaux,
00:26:27en lien avec les mairies, la préfecture et le parquet,
00:26:30se sont organisés en ce sens.
00:26:32D'autres villes comme Nice ou Tavernier dans le Val d'Oise
00:26:35appliquent ce protocole d'expulsion pour les familles de délinquants.
00:26:38Nestlé France, mise en examen pour homicide involontaire,
00:26:41blessure involontaire et tromperie.
00:26:43L'entreprise est accusée d'avoir distribué des pizzas
00:26:46de la marque Buitoni contaminées à la bactérie E. coli.
00:26:49Elles sont suspectées d'avoir provoqué la mort de deux enfants
00:26:52et fait une dizaine d'autres malades.
00:26:55Les autorités craignent notamment des séquelles au Rhin
00:26:58pour ces jeunes victimes.
00:27:00Ce soir, 21h, c'est le quart de finale de l'Euro de football.
00:27:03France-Portugal avec un grand absent parmi les bleus,
00:27:06Adrien Rabiot.
00:27:08Après avoir reçu trois cartons jaunes lors des trois dernières rencontres,
00:27:11le milieu terrain est suspendu.
00:27:14Alors, quel joueur est pressenti pour le remplacer ?
00:27:17Éléments de réponse avec Louis Vix.
00:27:20Il y a 44 ans, l'AS Saint-Etienne de Michel Platini
00:27:23venait s'imposer 5-0 ici à Hambourg en Coupe d'Europe.
00:27:26On espère que les bleus vont marcher sur les traces des verts ce soir.
00:27:29Ils ont rendez-vous avec l'histoire.
00:27:31Quart de finale de l'Euro 2024 entre la France de Kylian Mbappé
00:27:34et le Portugal de Cristiano Ronaldo.
00:27:36Coup d'envoi à 21h.
00:27:38Quel sera le visage de l'équipe de France au coup d'envoi ?
00:27:42Ce qui est sûr, c'est que dans cette compétition,
00:27:45Didier Deschamps a déjà changé ses plans.
00:27:47Presque au dernier moment, avant le match face à la Belgique,
00:27:50les bleus avaient travaillé le 4-4-2 Los Anges.
00:27:53C'était finalement un 4-3-3 au coup d'envoi.
00:27:55A priori, c'est ce système-là qui devrait être renouvelé ce soir
00:27:58avec une interrogation principale.
00:28:00Qui pour pallier la suspension d'Adrien Rabiot au milieu de terrain ?
00:28:03Deux options, celle d'incorporer Eduardo Camavinga,
00:28:06le jeune madrilène aux côtés de son coéquipier en club,
00:28:09Aurelien Chouameni, Eden Golo Kanté.
00:28:11Ou alors celle de recentrer Antoine Griezmann au cœur du jeu
00:28:14et de placer Ousmane Dembélé sur le côté droit.
00:28:17Il a ses repères en compagnie de Jules Koundé, l'évier du PSG.
00:28:20Et il aura face à lui un latéral qu'il connaît bien,
00:28:23en la personne de Nuno Mendes.
00:28:25Merci beaucoup Michael Dos Santos.
00:28:27Je ne vous demande pas votre pronostic pour le match de ce soir.
00:28:30C'est un sujet tabou entre nous deux.
00:28:32Joker, joker.
00:28:33On marque une courte pause, on revient pour la suite de nos débats.
00:28:36On parlera notamment de la victoire de la gauche au Royaume-Uni.
00:28:38Est-ce que ça peut servir de source d'inspiration à la gauche française ?
00:28:41On en débat dans quelques instants, dans 180 Minutes Info.
00:28:47De retour dans 180 Minutes Info,
00:28:49toujours avec Régis Le Saumier et Hassan Lakehoul
00:28:52qui nous accompagnent cet après-midi pour nos débats.
00:28:55On va s'intéresser à ce qu'il s'est passé ces dernières heures au Royaume-Uni.
00:28:58La gauche a gagné, le parti travailliste l'a emporté
00:29:02après 14 ans de règne des conservateurs.
00:29:04Et on va se poser cette question.
00:29:06Est-ce que le programme tel qu'il a été présenté par la gauche au Royaume-Uni
00:29:10peut servir de source d'inspiration pour la gauche en France ?
00:29:14Je vous cite quelques-unes des mesures,
00:29:16en tout cas des thèmes qui sont avancés par le parti travailliste au Royaume-Uni.
00:29:20Je vous renvoie d'ailleurs sur l'excellente chronique d'Eugénie Bastier
00:29:23ce matin chez nos confrères d'Europe 1.
00:29:25On voit par exemple que sur la question de la sécurité,
00:29:28sur les thématiques de l'immigration,
00:29:30le parti travailliste, nouvelle version on dira,
00:29:33n'hésite pas à aller sur ce terrain-là.
00:29:36Ils ont également qualifié les actes du Hamas d'actes terroristes.
00:29:39Il n'y a pas eu d'hésitation non plus de leur côté.
00:29:42En gros, ils se sont un peu recentrés, on va dire,
00:29:45gauche républicaine, si on pouvait l'adapter à la version française.
00:29:48Hassan Lakeoul, comment vous observez ce programme des travaillistes au Royaume-Uni
00:29:54si on se place d'un point de vue français, bien évidemment ?
00:29:57D'un point de vue français, on va dire que tout l'aspect gauche républicaine,
00:30:00c'est sûr, est intéressant.
00:30:01Mais moi, je vois aussi qu'il y a toute une partie,
00:30:04notamment sur l'économie, où c'est presque des centristes.
00:30:09C'est presque, on va dire, à la Biden, même si toute proportion gardée.
00:30:14Et donc ça, je trouve que c'est moins intéressant.
00:30:16Parce que ce qu'on voit, c'est que dans les endroits
00:30:18où la gauche a été au pouvoir sur ces bases économiques-là,
00:30:21finalement, elle est très vite devenue libérale.
00:30:24Et donc moi, je pense que cette gauche un peu qui a trahi,
00:30:28comme je dis, sur ces sujets économiques, qui se convertit au libéralisme,
00:30:31c'est aussi une des raisons de l'échec de la gauche.
00:30:34Du coup, les gens ne voient pas vraiment la différence
00:30:36entre un gouvernement de droite et un gouvernement de gauche
00:30:38si les deux font du libéralisme.
00:30:39On l'a eu avec Hollande.
00:30:40Quand on a voulu tourner la page de Sarkozy,
00:30:42quand on a eu François Hollande,
00:30:43finalement, quand il a fait des politiques libérales,
00:30:45on a vu que ça a déçu.
00:30:46C'est votre allié, aujourd'hui, François Hollande ?
00:30:48Aujourd'hui, il fait partie d'une mouvement populaire.
00:30:51Mais bon, on a des divergences, on en a à parler.
00:30:54Mais en tout cas, moi, je pense que j'ai peur que cette gauche,
00:30:57s'il ne revient pas là-dessus, sur ses choix politiques libéraux,
00:31:01j'ai peur qu'elle le déçoive et que finalement,
00:31:03elle ne fasse pas long feu.
00:31:05Il y a tout un aspect, à mon avis,
00:31:07qui est un peu moins intéressant qu'on a connu en France, d'ailleurs.
00:31:11Le positionnement idéologique des travaillistes régistes au Sommet
00:31:14est intéressant de notre point de vue de Français.
00:31:16Évidemment, les situations ne sont pas les mêmes au Royaume-Uni et en France.
00:31:18Malgré tout, on peut faire quelques parallèles.
00:31:20Par exemple, Jérémie Corbyn,
00:31:22la figure qui a incarné la frange antisémite du Parti travailliste,
00:31:25elle a été écartée.
00:31:27Oui, tout à fait, Jérémie Corbyn et ses associés,
00:31:29puisqu'ils étaient plusieurs avec ce positionnement.
00:31:32Et en effet, le nouveau Premier ministre britannique
00:31:35a beaucoup œuvré, justement, pour écarter toute cette frange.
00:31:38Également, vous l'avez signalé tout à l'heure,
00:31:40la condamnation des actes terroristes du Hamas,
00:31:43dès le 7 octobre, la reconnaissance du droit à exister d'Israël.
00:31:46Enfin, tout un tas de choses qui posent problème,
00:31:48par exemple, chez LFI, on va dire.
00:31:50Et donc, dans le cadre du Parti travailliste britannique,
00:31:54ne sont plus problématiques.
00:31:56Enfin, ça ne fait plus débat.
00:31:58Il y a également une...
00:32:00Alors, il faut replacer aussi dans le contexte.
00:32:02C'est-à-dire que, pour obtenir cette majorité,
00:32:05très franche, c'est une victoire nette,
00:32:08il faut voir que le nouveau Premier ministre travailliste
00:32:13a bénéficié d'une usure des conservateurs
00:32:17qui ont été au pouvoir pendant 14 ans.
00:32:19Mais il a dû aussi s'acoquiner avec les conservateurs.
00:32:22Il a dû donner des gages.
00:32:24Et donc, il est allé, évidemment, plus au centre
00:32:26pour rassembler un maximum.
00:32:28Et donc, quand on regarde son programme, effectivement,
00:32:30et quand on regarde le programme du Nouveau Front Populaire,
00:32:32ça n'a pas grand-chose à voir.
00:32:34On regarde que même il y a des composantes de ce programme
00:32:37qui iraient très bien à Marine Le Pen,
00:32:41notamment priorité à l'embauche des Britanniques dans les entreprises,
00:32:44aide aux Britanniques, pas de hausse d'impôts, etc.
00:32:47Donc, un programme, que vous avez dit, très centriste,
00:32:50mais en même temps aussi avec une forme de priorité nationale
00:32:53et aussi un maintien d'une pression sur la lutte contre l'immigration,
00:33:00pression qui avait été quand même initiée par Ritchie Sunak,
00:33:03qui s'est vraiment manifesté dans ce domaine.
00:33:07Est-ce que pour vous, c'est quand même une forme de source d'inspiration,
00:33:10parce qu'on a quand même des souvenirs que le Parti communiste
00:33:13a eu des positions différentes des autres partis de gauche
00:33:16sur les sujets régaliens, que ce soit la sécurité et l'immigration,
00:33:19mais aussi sur l'énergie, par exemple sur le nucléaire.
00:33:21Léon Desfontaines disait il y a quelque temps,
00:33:23c'est l'énergie de l'avenir, et de ce point de vue-là,
00:33:25les travaillistes au Royaume-Uni sont sur la même ligne que vous.
00:33:28Est-ce que ça peut servir de source d'inspiration pour vos combats futurs ?
00:33:31On voit que sur ça, effectivement, peut-être que sur le nucléaire,
00:33:34on a apporté des choses similaires,
00:33:37et encore que nous, quand même, sur le nucléaire,
00:33:39on est aussi très attachés à un monopole public sur le sujet,
00:33:41parce que si c'est du nucléaire,
00:33:43mais avec le marché européen de l'énergie,
00:33:45finalement, ça sera de l'électricité qui coûtera plus cher.
00:33:48Donc voilà, on a quand même des sources de divergences,
00:33:50et on ne dit pas exactement la même chose que là-dessus.
00:33:53C'est pareil sur l'immigration, sur la sécurité.
00:33:56C'est sûr que nous, on s'est un peu distingués à gauche sur ces sujets,
00:33:59mais je ne suis pas sûr non plus qu'on dise la même chose
00:34:01que ces travaillistes qui ont gagné.
00:34:03Mais vous savez, il y a aussi le Sinn Féin qui a progressé en Irlande,
00:34:08c'est vrai que moi, je me sens plus proche du Sinn Féin
00:34:12que ces travaillistes tendance centriste
00:34:16et qui vont décevoir les travailleurs de même.
00:34:18Ce qui vous relie peut-être à eux, c'est qu'eux comme vous,
00:34:20vous n'avez pas peur d'aller sur les sujets
00:34:22qui parfois ont conduit la gauche à perdre des électorats.
00:34:26On pense par exemple à Fabien Roussel,
00:34:28on pense à des personnalités comme ça qui ont osé
00:34:30aller sur des terrains, des sujets régaliens,
00:34:32et finalement, pour essayer de reconquérir aussi
00:34:35ces électorats, ces électeurs.
00:34:37Nous, c'est sûr que ce qu'on a vu,
00:34:39c'est qu'il y a toute une partie des gens,
00:34:41et on le voit dans les résultats du premier tour,
00:34:43qui sont déçus de la gauche et qui me disent,
00:34:45moi j'ai beaucoup vu dans la campagne,
00:34:47la gauche a trahi, la gauche ne parle plus de moi,
00:34:49et nous, c'est ça, on veut prendre le contre-pied de ça.
00:34:51Nous, on veut réincarner une gauche authentique et populaire,
00:34:53une gauche qui n'a pas de sujet tabou,
00:34:55une gauche dont les représentants font envie,
00:34:58où on se dit, tiens, ils ont l'air de ne pas se foutre de ma gueule.
00:35:01Et donc nous, c'est cette gauche qu'on veut incarner.
00:35:03Et c'est ce qu'on a fait avec Fabien Roussel,
00:35:05c'est ce qu'on a fait avec Léon Desfontaines,
00:35:07et moi je pense que c'est cette gauche-là
00:35:09qui sera majoritaire demain, ou après-demain en tout cas.
00:35:11Et donc, je crois que c'est le gros chantier qu'on a.
00:35:13On fera tout le bilan, l'analyse de la période électorale
00:35:15après le second tour.
00:35:17Pour le moment, il reste encore, comme je le disais tout à l'heure,
00:35:19une fin de campagne.
00:35:21Mais en tout cas, c'est sûr qu'il faudra
00:35:23se poser les bonnes questions.
00:35:25Et moi, je pense que la ligne qu'a tracée Fabien Roussel,
00:35:27qui d'ailleurs commence à s'élargir,
00:35:29on le voit avec Ruffin, on le voit avec d'autres,
00:35:31avec tous ceux-là qui commencent à parler,
00:35:33on va dire, d'une voie qui se rapproche de nous
00:35:35chez la France Insoumise.
00:35:37On voit qu'on a mis le doigt dans quelque chose
00:35:39qui, je pense, sera l'avenir pour la gauche
00:35:41et donc l'avenir pour le pays.
00:35:43Mais ça, on n'y est pas encore.
00:35:45Il y a encore quelques heures de campagne.
00:35:47Est-ce que la ligne Roussel peut devenir demain
00:35:49le centre de gravité de la gauche en France ?
00:35:51J'ai l'impression que c'est la France Insoumise
00:35:53qui tient la corde pour l'instant.
00:35:55Oui, c'est toujours la France Insoumise,
00:35:57parce que chez la France Insoumise, il y a des principes.
00:35:59Alors c'est en effet un parti, on dira,
00:36:01il n'y a pas de tendance indigéniste, etc.
00:36:03Mais je dirais que s'il a gardé quelque chose
00:36:05du parti communiste d'antan,
00:36:07chez Mélenchon, c'est vraiment le stalinisme.
00:36:09Je décide, j'expuge,
00:36:11je purge.
00:36:13Et c'est arrivé à Raquel Carido,
00:36:15Alexis Corbière et quelques autres.
00:36:17Donc on se rend compte que dans le mode de fonctionnement,
00:36:19on est quand même dans quelque chose de très autoritaire.
00:36:21Mais en tout état de cause, je pense que
00:36:23si Fabien Roussel a sorti
00:36:25son épingle du jeu depuis un petit moment déjà,
00:36:27c'est justement parce qu'il a su retirer
00:36:29cette gauche vers ces thématiques-là.
00:36:31C'est aussi, ça me rappelle ce que disait
00:36:33James Carville,
00:36:35qui était le conseiller
00:36:37démocrate aux Etats-Unis de Bill Clinton,
00:36:39qui lui fait une campagne,
00:36:41il parle un peu dans le vide aux Etats-Unis,
00:36:43anti-woke, en disant, attention,
00:36:45le parti démocrate, il est perdu.
00:36:47Si on ne revient pas sur des thèmes,
00:36:49on n'aura plus l'électorat,
00:36:51et les républicains vont gagner.
00:36:53Et je pense que c'est aussi le message du Premier ministre
00:36:55britannique, qui lui,
00:36:57n'a jamais été jusqu'à dire, à la fin de la campagne,
00:36:59un transgenre n'a rien à faire
00:37:01dans les toilettes des femmes.
00:37:03En mettant une marque ferme
00:37:05sur tout ce qui peut être
00:37:07tendance wokiste.
00:37:09– Un mot de la fin avec vous, Hassan Nakeyoul,
00:37:11est-ce que vous pensez que vous pouvez
00:37:13vous émanciper aussi de la France insoumise,
00:37:15qui, on l'a dit, sans doute, est aujourd'hui
00:37:17le centre de gravité de l'alliance de la gauche ?
00:37:19– Un mot de la fin, c'est que ça, moi je pense,
00:37:21ça sera vraiment la question d'après,
00:37:23et que là, il nous reste encore quelques heures
00:37:25et comme je le disais tout à l'heure, il faut tout faire
00:37:27pour empêcher le Rassemblement National de gagner
00:37:29parce que je pense qu'ils ne feront rien
00:37:31pour améliorer la vie des Français.
00:37:33On le voyait d'ailleurs en début d'émission,
00:37:35la finance n'est pas du tout inquiète.
00:37:37Donc je pense que c'est bien la preuve
00:37:39que le RN ne fera rien pour attaquer la finance
00:37:41et redonner du pouvoir aux travailleurs.
00:37:43Donc il reste encore le temps de changer d'avis,
00:37:45de prendre les bulletins à disposition
00:37:47qui permettront de faire battre le Rassemblement National
00:37:49et après on verra.
00:37:51– Merci beaucoup en tout cas d'avoir été avec nous
00:37:53Régis Le Saumier, vous restez avec nous
00:37:55pour la deuxième heure de cette émission,
00:37:57on marque une pause, c'est l'heure des livres
00:37:59et on se retrouve dans 180 Minutes Info.
00:38:04– 180 Minutes Info, c'est l'heure du Grand Journal
00:38:07de l'après-midi avec Mickaël Dos Santos.
00:38:09A Douai, le verdict est tombé
00:38:11dans l'affaire de l'assassinat de Nathalie Debailly.
00:38:13– Noémie Schultz, rebonjour.
00:38:15La réclusion criminelle à perpétuité
00:38:17avait été requise contre Jérôme Tonneau,
00:38:19suspecté d'avoir enlevé et égorgé son ex-conjointe.
00:38:21Finalement, quelle a été la peine prononcée ?
00:38:29– Jérôme Tonneau a été condamné
00:38:31à une peine de 30 ans de prison
00:38:33assortie d'une période de sûreté des deux tiers.
00:38:35Vous l'avez dit, c'est inférieur
00:38:37aux réquisitions de l'avocat général.
00:38:39Mais hier, ses avocats avaient longuement plaidé
00:38:41et avaient demandé aux jurés
00:38:43de ne pas le condamner à une peine d'élimination.
00:38:45Ils avaient également expliqué que la prison
00:38:47à perpétuité est une peine qui est donnée
00:38:49aux personnes multirécidivistes,
00:38:51aux tueurs en série,
00:38:53des avocats de la Défense
00:38:55qui se sont satisfaits à la sortie de l'audience
00:38:57de ce verdict. Je vous propose de les écouter.
00:39:01– La cour nous a entendus.
00:39:03Je pense qu'effectivement,
00:39:05cet homme ne méritait pas la perpétuité.
00:39:07Quand bien même
00:39:09le crime commis était abominable,
00:39:11les jurés,
00:39:13la cour a entendu
00:39:15la problématique psychologique.
00:39:19– Voilà.
00:39:21La famille de Nathalie Bailly,
00:39:23elle a accepté cette décision
00:39:25avec un peu de déception.
00:39:27Elle espérait la peine la plus lourde pour Jérôme Tonneau
00:39:29mais elle accepte, nous a-t-elle dit,
00:39:31elle accepte cette décision de justice,
00:39:33ce verdict en espérant que les accusés
00:39:35ne feront pas appel. Jérôme Tonneau avait eu l'occasion
00:39:37pendant le procès de dire qu'il ne ferait pas appel
00:39:39ce que ses avocats ont semblé confirmer
00:39:41à l'issue de l'audience. Les trois autres accusés,
00:39:43ces trois ressortissants roumains
00:39:45qui étaient jugés pour avoir aidé Jérôme Tonneau
00:39:47à enlever Nathalie de Bailly
00:39:49mais qui n'avait pas participé à l'assassinat,
00:39:51ces trois ressortissants roumains ont été condamnés
00:39:53à des peines de 16 ans et 20 ans
00:39:55de prison avec une interdiction définitive
00:39:57du territoire français.
00:39:59– Merci beaucoup Noémie Schultz en direct
00:40:01de Douai, merci également à Charles Baget
00:40:03qui vous accompagne. Alors d'après
00:40:05la projection établie par OpinionWeb
00:40:07pour CNews, Europ1 et le JDD,
00:40:09le Rassemblement National
00:40:11sortirait vainqueur du second tour des législatives.
00:40:13– Le parti de Jordan Bardet là
00:40:15obtiendrait une majorité relative
00:40:17à l'Assemblée Nationale.
00:40:19Les détails avec Régine Delfour.
00:40:21– Selon une projection
00:40:23de l'Assemblée Nationale réalisée par OpinionWeb
00:40:25pour CNews, Europ1
00:40:27et le JDD, le Rassemblement
00:40:29National obtiendrait
00:40:31le plus de sièges. Une projection
00:40:33qu'il faut prendre avec beaucoup de précautions
00:40:35car il reste encore 48 heures
00:40:37avant le deuxième tour des législatives.
00:40:39– On a vu d'ailleurs dimanche dernier
00:40:41au premier tour que 13%
00:40:43de la population s'était
00:40:45décidée le jour même, 27%
00:40:47s'était décidée quelques jours
00:40:49avant le premier tour, bref
00:40:51on a un gros tiers de l'électorat
00:40:53qui choisit à la dernière minute
00:40:55– 205 à 230 sièges
00:40:57pour le RN, 150
00:40:59à 180 pour le nouveau
00:41:01Front Populaire et pour la majorité
00:41:03présidentielle entre 125
00:41:05et 155 sièges.
00:41:07Trois blocs distincts mais
00:41:09sans qu'aucun n'obtienne de majorité absolue.
00:41:11– On voit bien ces
00:41:13trois blocs qui empêchent justement
00:41:15l'émergence d'une véritable majorité
00:41:17absolue. Le Rassemblement National
00:41:19progresserait très nettement
00:41:21mais pas suffisamment pour obtenir
00:41:23la majorité absolue qui était
00:41:25la condition posée par
00:41:27Jordan Bardella pour aller à Matignon.
00:41:29– La stratégie des désistements dont
00:41:31l'objectif était de faire barrage au RN
00:41:33semble profiter à la
00:41:35majorité présidentielle, même
00:41:37si son nombre de sièges sera réduit.
00:41:39Il passerait de 169
00:41:41à 155
00:41:43sièges au maximum.
00:41:45– Il y a quelques jours maintenant
00:41:47du second tour des élections législatives,
00:41:49de nombreux patrons ne cachent pas
00:41:51leur inquiétude. – Le programme économique du
00:41:53nouveau Front Populaire risque notamment d'alourdir
00:41:55leur charge et de réduire
00:41:57de ce fait leurs activités.
00:41:59Un reportage dans une société
00:42:01de bâtiments et de travaux publics des Alpes-Maritimes
00:42:03c'est avec Mathieu Dewez et Franck Triviaud.
00:42:05– Au moment d'analyser
00:42:07le programme économique du nouveau Front Populaire
00:42:09ce chef d'entreprise ne cache
00:42:11pas son inquiétude. – La revalorisation
00:42:13du SNIC avec l'incidence,
00:42:15l'augmentation de 10% du point d'indice
00:42:17des fonctionnaires, donc ça
00:42:19c'est une catastrophe, pour nous
00:42:21ça représente presque
00:42:235000 euros par an
00:42:25et par salarié. – Un coût
00:42:27non négligeable pour ce directeur général
00:42:29d'une société de bâtiments et de travaux publics
00:42:31qui emploie une trentaine de salariés.
00:42:33– Par rapport aujourd'hui
00:42:35aux marches qui sont faites
00:42:37c'est un coût qui est tout simplement insupportable
00:42:39puisque dans
00:42:41une entreprise, contrairement à
00:42:43un état ou à une collectivité
00:42:45on ne peut pas se permettre de faire du dépassement
00:42:47budgétaire, nous ça s'appelle des faillites.
00:42:49– Dans une moindre mesure, il se dit
00:42:51également peu convaincu par le programme
00:42:53économique du Rassemblement National.
00:42:55– On promet des augmentations de salaires
00:42:57jusqu'à 3 fois le SNIC
00:42:59mais on ne les finance pas,
00:43:01on ne peut pas s'amuser à toucher la TVA
00:43:03donc ça aussi,
00:43:05d'une façon comme d'une autre,
00:43:07je pense qu'on est dans un mensonge.
00:43:09– Des propositions qui selon lui
00:43:11pénalisent essentiellement les patrons.
00:43:13– On sera les premiers pénalisés
00:43:15et si on est les premiers pénalisés
00:43:17malheureusement il y aura plus de chômeurs
00:43:19et plus de demandes de prestations sociales.
00:43:21On demande juste à pouvoir continuer
00:43:23à travailler, le mot travail c'est pas
00:43:25un gros mot, c'est ce qui permet de mieux
00:43:27gagner sa vie et pas parler que de salaire
00:43:29de parler de temps et d'heures de travail.
00:43:31– Il y a deux semaines déjà,
00:43:33le patron du MEDEF avait déclaré que les programmes
00:43:35du RN et du Nouveau Front Populaire
00:43:37étaient dangereux pour l'économie.
00:43:41– Une famille de délinquants expulsés
00:43:43de son logement HLM dans le quartier
00:43:45de Malakoff à Nantes.
00:43:47Impliqués dans le trafic de drogue,
00:43:49une mère et ses fils ont dû quitter leur appartement
00:43:51et ne seront pas relogés.
00:43:53Ces décisions de justice restent rares
00:43:55mais permettent aux habitants de retrouver
00:43:57le calme.
00:43:59Ici Jean-Michel Decaze
00:44:01et le récit de Mathilde Couvillier-Flormois.
00:44:05– Des policiers sont intervenus dans le quartier
00:44:07de Malakoff à Nantes mardi dernier.
00:44:09Une famille a été expulsée
00:44:11de son logement social et pour cause,
00:44:13selon nos confrères du Figaro,
00:44:15la famille composée d'une mère et de ses fils
00:44:17est impliquée dans un trafic de stupéfiants.
00:44:19Les fils ont été condamnés à plusieurs reprises.
00:44:21Le bailleur social Nantes Métropole Habitat
00:44:23indique que cette expulsion
00:44:25intervient pour la remise au calme
00:44:27du quartier.
00:44:29L'idée est de faire en sorte que le voisinage
00:44:31puisse retrouver un usage paisible des lieux.
00:44:33Le bailleur va devoir réaliser des travaux
00:44:35pour remettre en état l'appartement.
00:44:37Les locataires fauteurs de troubles ne sont pas relogés.
00:44:39Selon Nantes Métropole Habitat,
00:44:41ce genre d'opération reste rare.
00:44:43Deux expulsions par an au lieu
00:44:45grâce à une décision de justice.
00:44:47– Il n'y a que le juge qui peut le faire,
00:44:49c'est-à-dire ordonner l'expulsion.
00:44:51Mais pour que l'expulsion soit effective,
00:44:53encore faut-il qu'il y ait le concours
00:44:55de la force publique.
00:44:57Parce que si la personne n'exécute pas
00:44:59et ne quitte pas les lieux dans un délai de deux mois,
00:45:01à ce moment-là il y a un accord qui est passé
00:45:03avec le parquet et le préfet
00:45:05pour que la force publique accompagne
00:45:07cette mesure d'expulsion,
00:45:09qu'elle soit effective.
00:45:11De plus en plus de bailleurs sociaux
00:45:13en lien avec les mairies, la préfecture
00:45:15et le parquet se sont organisés en ce sens.
00:45:17– D'autres villes comme Nice ou Tavernier
00:45:19dans le Val d'Oise appliquent ce protocole
00:45:21d'expulsion pour les familles de délinquants.
00:45:23Aujourd'hui, tout de suite les sports.
00:45:25– Votre programme avec Groupe Verlaine.
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00:45:29pour professionnels et propriétaires
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00:45:35– Vivez un moment d'émotion devant votre programme
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00:45:39mobilier design et décoration.
00:45:41– Quarte finale de l'Euro et duel dans le duel.
00:45:45La France de Kyan Bappé rencontre ce soir à 21h
00:45:48le Portugal de Cristiano Ronaldo.
00:45:50La star tricolore n'a jamais caché
00:45:52son admiration pour la légende portugaise.
00:45:54Comme lui d'ailleurs, il jouera des CTT
00:45:56sous les couleurs du Real Madrid.
00:45:58Sujet de Benjamin Sauteret-Frizeau.
00:46:01– De l'admiration sans borne d'un jeune garçon
00:46:03envers son idole, un duel entre deux superstars.
00:46:06Les années ont filé, les statues ont évolué.
00:46:09L'admiration, elle, reste inchangée.
00:46:11– Jeux contre lui, c'est un honneur.
00:46:13Il a marqué l'histoire du football, de son empreinte.
00:46:15Il a inspiré des générations.
00:46:17Un joueur unique, il n'y en aura pas deux comme ça.
00:46:19Mais comme je dis, j'espère qu'il ne sera pas content
00:46:22parce que j'espère qu'on ira en demi-finale.
00:46:24– Ce soir, donc, pas d'idole de jeunesse,
00:46:26pas de mentor, seulement deux capitaines
00:46:28qui connaissent chacun un début d'Euro décevant.
00:46:30Un seul but sur pénalty pour le Français en 15 tirs,
00:46:33aucun pour le Portugais en 20 tentatives.
00:46:35Mais même si personne n'a frappé plus que lui
00:46:37sans marquer dans la compétition,
00:46:39la menace plane toujours.
00:46:41– Il a cette capacité, au-delà de la motivation
00:46:44qui est en lui, de gagner, d'être décisif,
00:46:47de marquer des buts.
00:46:49Il a pris de l'âge, mais ça reste un très grand compétiteur.
00:46:52– D'autant que le meilleur buteur de l'histoire de l'Euro
00:46:54n'est pas le seul poison offensif
00:46:56dont les Bleus devront se méfier.
00:46:58– Ils ont des grands joueurs à tous les postes.
00:46:59Jouer avec Léao, Bruno, c'est un danger aussi.
00:47:01Bernardo, c'est un danger aussi.
00:47:03J'ai des coéquipiers du PSG, c'est des dangers aussi.
00:47:05Je pense qu'il ne faudra pas faire une fixette sur un joueur
00:47:07parce que faire une fixette sur un joueur,
00:47:09c'est négliger les autres.
00:47:10On ne va pas faire cette erreur.
00:47:12– Bappé, Ronaldo, Chassé-Croisé et duel de génération.
00:47:15L'un, à 25 ans, s'apprête à entrer
00:47:17dans une nouvelle ère au Real Madrid.
00:47:19L'autre, sur le déclin, dispute son dernier Euro à 39 ans.
00:47:22Mais ce soir, un but commun les animera
00:47:24à balayer les doutes et revêtir enfin leur habit de lumière
00:47:27pour illuminer ce choc.
00:47:29Portugal-France.
00:47:31– C'était Les Sports.
00:47:36– C'était votre programme
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00:47:42– C'était votre programme avec Groupe Erlène,
00:47:44installateur de panneaux photovoltaïques
00:47:46garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:47:48Groupe Erlène, le climat de confiance.
00:47:50– Bienvenue.
00:47:51– Et merci Mickaël Dos Santos pour ce point sur l'actualité.
00:47:53Nouveau journal d'ici moins de 30 minutes.
00:47:56Restez avec nous, dans quelques instants,
00:47:58on parlera encore de Kylian Mbappé,
00:48:00mais sur un autre terrain, le terrain de la politique cette fois.
00:48:02Est-ce que c'est le rôle du capitaine de l'équipe de France
00:48:04de prendre position ?
00:48:05On en débat avec mes invités dans quelques instants.
00:48:09De retour pour la partie débat de 180 minutes info.
00:48:15Toujours en compagnie de Régis Le Sommier
00:48:17qui est resté avec moi.
00:48:18Merci cher Régis.
00:48:19Nous avons été rejoints par Eliott Mamann.
00:48:21Bonjour Eliott, chroniqueur politique.
00:48:23Et à vos côtés, Lucas Jakubowicz, journaliste.
00:48:25Merci beaucoup d'être là.
00:48:26Florian Tardif également du service politique de CNews
00:48:29est avec nous cet après-midi.
00:48:30On va beaucoup parler politique bien évidemment.
00:48:32On va démarrer avec ce sondage.
00:48:34CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD.
00:48:37On vous a posé une question simple.
00:48:39Au second tour des élections législatives dimanche prochain,
00:48:42dans le cas où vous n'auriez le choix
00:48:44contre un candidat de la France Insoumise
00:48:45et du Rassemblement National,
00:48:47pour qui voteriez-vous ?
00:48:49Et voici les résultats.
00:48:50Vous voyez que dans 41% des cas,
00:48:52les sondés répondent un candidat du Rassemblement National.
00:48:55Dans 32% des cas,
00:48:57ils répondent un candidat de la France Insoumise.
00:48:59Et près d'un quart, plus d'un quart même d'entre eux,
00:49:01disent ni l'un ni l'autre.
00:49:03Ce qui est intéressant, c'est que si on regarde parmi ceux
00:49:05qui ont voté pour un candidat du camp présidentiel
00:49:07au premier tour de l'élection des législatives,
00:49:1149% disent qu'on ne vote pour ni l'un ni l'autre.
00:49:14Finalement, ils sont un peu sur la ligne de Gérald Darmanin
00:49:16ou de Bruno Le Maire.
00:49:1837% se reporteraient vers la France Insoumise
00:49:20et 13% vers le Rassemblement National.
00:49:22C'est très hypothétique.
00:49:24Il y a autant de vérités qu'il y a de circonscriptions.
00:49:26Malgré tout, Lucas Jacobovit,
00:49:28je me tourne vers vous d'abord,
00:49:29ça dit quelque chose aussi du report de voix.
00:49:31On parle beaucoup,
00:49:33on spécule beaucoup sur les reports de voix,
00:49:35les désistements finalement.
00:49:36On voit que dans la réalité,
00:49:37lorsqu'on a un choix entre RN et LFI,
00:49:39c'est plus compliqué que ça.
00:49:40En vrai, je vais répondre quelque chose
00:49:41qu'un journaliste politique ne doit pas répondre,
00:49:42c'est je ne sais pas.
00:49:43En fait, ça dépend de la méthodologie du sondage,
00:49:45si vous voulez.
00:49:46Est-ce que les personnes sondées
00:49:47ont été élues dans toute la France
00:49:48ou seulement dans des circonscriptions
00:49:50dans lesquelles un candidat a été élu au premier tour ?
00:49:54Si ça prend en compte les villes et les métropoles
00:49:56dans lesquelles il y a déjà eu
00:49:57beaucoup de députés de gauche,
00:49:59notamment de LFI,
00:50:00qui ont été élus au premier tour,
00:50:02l'interprétation est différente.
00:50:04Mais en tout cas, ce qui est vrai
00:50:06et ce qui est d'ailleurs assez dangereux pour la Gaule,
00:50:08c'est qu'effectivement,
00:50:09ce vote barrage anti-NFP, anti-LFI,
00:50:12il est assez fréquent dans la France périphérique,
00:50:15hors des villes, hors des métropoles,
00:50:17et c'est là où il y a la plupart des duels.
00:50:19C'est-à-dire qu'effectivement,
00:50:20dans un centre-ville comme le centre-ville de Paris,
00:50:23le centre-ville d'une grande ville de province,
00:50:25la plupart des électeurs font leur choix,
00:50:27ils vont plutôt voter à gauche.
00:50:28Mais dans ces circonscriptions,
00:50:29la gauche est déjà élue en fait.
00:50:31Donc vraiment, ce qu'il faut regarder,
00:50:32c'est au cas par cas,
00:50:33circonscription par circonscription,
00:50:35et tradition politique par tradition politique.
00:50:38Avec un exemple simple, par exemple,
00:50:40si on est dans le sud-ouest,
00:50:41une terre qui est plutôt radicale socialiste,
00:50:43où les gens ont plutôt une tradition de gauche,
00:50:45tradition PS,
00:50:46mais rejettent les outrances de LFI,
00:50:48est-ce qu'ils vont aller voter pour un candidat à LFI,
00:50:51ou est-ce qu'ils vont s'abstenir ?
00:50:52Donc il y a plein de questions qui se posent,
00:50:53et en tout cas, c'est un sondage
00:50:54qui est très dur, effectivement, à interpréter.
00:50:56Mais ce qui est intéressant quand même,
00:50:57Régis Le Sommier,
00:50:58c'est qu'on voit que dans ce sondage,
00:50:59le barrage républicain,
00:51:01quand il s'agit d'un candidat à LFI,
00:51:03il y a quelques fuites.
00:51:04Il ne fonctionne pas,
00:51:05puisque vous avez 41% qui vont aller vers le RN,
00:51:08et 27%.
00:51:09Si vous ajoutez les deux, ça fait 68%.
00:51:11Les gens qui ne vont pas obéir à cette consigne,
00:51:14justement, de faire barrage au RN,
00:51:16ou en tout cas, d'essayer de l'empêcher
00:51:18d'avoir une majorité absolue,
00:51:20ou en tout cas, une majorité relative,
00:51:22même à l'Assemblée nationale.
00:51:23Donc voilà, ça veut dire,
00:51:25clairement, c'est l'illustration de ce sondage.
00:51:27Alors, effectivement, je suis d'accord
00:51:29sur le fait qu'il faut voir
00:51:31et qu'il y a sans doute des contrastes
00:51:33au cas par cas,
00:51:34suivant la sociologie
00:51:36et les différentes circonscriptions,
00:51:37les structures de ces circonscriptions.
00:51:39Mais en tout état de cause,
00:51:40si on s'en base aux chiffres qui sont là,
00:51:43c'est quand même une petite indication
00:51:45que les Français,
00:51:46on ne peut pas les prendre pour des idiots complètement,
00:51:48et qu'on ne peut pas tordre complètement,
00:51:50ne pas leur dire,
00:51:51il faut faire ci ou il faut faire ça.
00:51:53Ils ont eux-mêmes leurs idées,
00:51:55et ils vont aller voter comme bon leur semble.
00:51:57– Et Lothmaman, est-ce que ça symbolise aussi
00:51:59le fait que les reports de voix calculés
00:52:01par les sondeurs dans les projections en siège,
00:52:03il faut les prendre avec beaucoup de précaution.
00:52:05On parlera peut-être tout à l'heure
00:52:07de l'Assemblée nationale,
00:52:08ce à quoi elle pourrait ressembler dimanche soir.
00:52:11Il faut être très prudent,
00:52:12parce qu'on voit que ce n'est pas automatique,
00:52:13les reports de voix.
00:52:14– Oui, absolument.
00:52:15Les sondages sont généralement faits
00:52:16sur un échantillon
00:52:17qui est en temps proportionnel
00:52:18de la société française.
00:52:20Et naturellement,
00:52:21lorsque l'on a 577 élections différentes,
00:52:24qui ont lieu,
00:52:26on ne peut pas ensuite faire des projections en siège
00:52:29sur la base d'un sondage
00:52:32qui, naturellement,
00:52:33repose plutôt sur une méthodologie
00:52:34qui fonctionnerait pour des élections
00:52:36qui seraient faites à la proportionnelle.
00:52:38Néanmoins, ce qui est intéressant,
00:52:39c'est qu'elle nous indique
00:52:40quel est l'état de l'opinion française
00:52:42de manière générale.
00:52:43Et en l'occurrence,
00:52:44on voit bien que les Français,
00:52:45de façon générale,
00:52:46qu'ils aient été interrogés
00:52:47dans l'intégralité des circonscriptions
00:52:49à l'échelle nationale
00:52:50ou uniquement dans les circonscriptions,
00:52:52où un duel avec la France insoumise
00:52:54peut encore se présenter,
00:52:55ne considèrent pas que le NFP
00:52:58est une alliance durable.
00:53:00Ils considèrent plutôt
00:53:01que c'est une forme de recréation de la NUPE,
00:53:03c'est-à-dire une alliance vouée à l'échec,
00:53:05et que, donc,
00:53:06ils peuvent encore voir des singularités
00:53:08au sein de ce nouveau front populaire.
00:53:10D'ailleurs,
00:53:11un certain nombre d'électeurs, manifestement,
00:53:13estiment que la France insoumise
00:53:15ne saurait être interprétée
00:53:16comme l'intégralité des autres parties
00:53:18qui ont pris part au nouveau front populaire
00:53:21et qui n'appliquent à son égard
00:53:22un barrage républicain
00:53:23qu'ils n'appliquent pas, par exemple,
00:53:25à l'égard du Parti Socialiste.
00:53:26Et, manifestement,
00:53:27on voit aussi qu'il y a une forme d'étiage,
00:53:29de renversement du plafond de verre
00:53:31qui touchait le RN jusqu'alors
00:53:33et qui, désormais,
00:53:34peut également cibler un autre parti.
00:53:36Florian Tardif,
00:53:37ça montre aussi peut-être
00:53:38que les consignes de vote
00:53:39peuvent s'avérer contre-productives.
00:53:41C'est ce qu'on entend pas mal aussi cette semaine,
00:53:43c'est-à-dire qu'à force de dire aux gens
00:53:44« faites barrage, faites barrage »,
00:53:46certains pourraient être tentés
00:53:47de ne pas vouloir participer
00:53:48à cette coalition des contraires.
00:53:50Oui, après, lorsque l'on regarde le sondage,
00:53:53on se rend compte
00:53:54qu'il est assez représentatif
00:53:55des différents blocs
00:53:57qui semblent se dessiner
00:53:59au sein de l'hémicycle,
00:54:01avec 41% des personnes
00:54:04qui pourraient voter pour un candidat RN,
00:54:0632% pour un candidat LFI
00:54:07et 27% ni l'un ni pour l'autre,
00:54:10c'est-à-dire plutôt pour le bloc central.
00:54:12C'est un petit peu le nombre de sièges,
00:54:14si on tente de calquer ça
00:54:17sur la représentation du nombre de sièges
00:54:20avec les différents...
00:54:21Oui, on va s'approcher de ça,
00:54:22a priori, on devrait s'approcher de ça.
00:54:24C'est pour ça que c'est assez intéressant
00:54:27de ce point de vue-là,
00:54:29de voir qu'il y a la même « physionomie »
00:54:32au sein de cet électorat,
00:54:35peu importe la question qu'on leur pose.
00:54:37Ensuite, à savoir,
00:54:39est-ce que les consignes de vote
00:54:40seront suivies ou non ?
00:54:42Il n'y a pas vraiment, en fait,
00:54:43de consignes de vote, tout simplement,
00:54:45parce qu'il y a 577 élections dimanche,
00:54:49moins les 70 qui ont d'ores et déjà été élus
00:54:53au premier tour.
00:54:55Donc c'est assez différent, finalement.
00:54:58L'électorat choisira en fonction
00:55:01du candidat qui lui fera face.
00:55:03On ne peut pas comparer un candidat RN
00:55:05lorsque l'on voit ce qui est sorti
00:55:08dans la presse d'un candidat,
00:55:10visiblement il y en a certains,
00:55:11peu préparé,
00:55:12face à un candidat du Nouveau Front Populaire
00:55:14qui n'est pas de la France Insoumise,
00:55:16mais qui est plutôt PS,
00:55:18parfois qui a été soit allié
00:55:22soit aux responsabilités,
00:55:23soit allié à un gouvernement
00:55:25qui était à ce moment-là aux responsabilités.
00:55:27Je pense vraiment qu'il faut faire
00:55:28assez attention à tout cela,
00:55:29tout simplement parce qu'il y a des élections
00:55:31qui sont très différentes
00:55:32et qui ne sont pas comparables
00:55:33d'une circonscription à une autre.
00:55:34Je rajouterais juste une chose,
00:55:35parce que, attention,
00:55:36ce sondage, c'est dans le cadre
00:55:38d'un duel LFI-RN.
00:55:41Si on considère que ces 27%
00:55:43sont le bloc ou représentent,
00:55:45peu ou prou,
00:55:46le bloc ensemble,
00:55:47la majorité,
00:55:49ça voudrait dire qu'ils ne voteraient pas
00:55:50pour un candidat du LFI,
00:55:52ce qui est quand même une indication.
00:55:53Et ça montre aussi, Lucas Jocubovic,
00:55:54d'une certaine manière,
00:55:55que le rejet est plus fort
00:55:57pour un candidat LFI
00:55:59que pour un candidat RN.
00:56:00Là, on est encore une fois
00:56:01dans un sondage qui est très abstrait,
00:56:03en cadre du LFI-RN,
00:56:05et toutes les circonscriptions
00:56:07sont différentes.
00:56:08Malgré tout, ce que ça nous dit,
00:56:09c'est qu'il y a un rejet aussi
00:56:10qui s'exprime contre la France Insoumise
00:56:12et qui peut avoir des répercussions.
00:56:14Oui, tout à fait.
00:56:15Après, pour compléter aussi le sondage,
00:56:16il y a une autre question centrale
00:56:17qui n'apparaît pas à l'écran.
00:56:19C'est couïe d'un duel
00:56:21entre un candidat PS ou Europe Écologie-Les Verts
00:56:24et un candidat RN.
00:56:26Est-ce que les électeurs vont considérer
00:56:27que PS-Verts,
00:56:29c'est les supplétifs d'LFI,
00:56:30et donc finalement,
00:56:31LFI va être comme un sparadrap
00:56:33sur la basket d'un candidat socialiste,
00:56:35ou bien est-ce que les électeurs
00:56:37vont justement faire attraction
00:56:38et se dire qu'après tout,
00:56:39finalement, un PS,
00:56:41ce n'est pas un LFI ?
00:56:42Mais après, effectivement,
00:56:43la question qui est très importante
00:56:44et qui est en filigrane
00:56:45de toutes nos interventions,
00:56:46c'est la question du barrage républicain.
00:56:48Et à cet égard,
00:56:49il y a quelques chiffres
00:56:50qui sont extrêmement importants
00:56:51et je pense qu'il faut les citer aux auditeurs.
00:56:53Ils sont parus, je crois,
00:56:55il y a deux, trois jours
00:56:56dans le sondage sociologie
00:56:57de l'électorat de l'IPSOS.
00:56:59Globalement,
00:57:00quand il y a un barrage républicain,
00:57:02il y a trois types de populations
00:57:03qui font barrage.
00:57:05C'est les personnes âgées,
00:57:07c'est les catholiques pratiquants
00:57:08et c'est les jeunes.
00:57:10Ce qu'on a vu aux européennes
00:57:12et ce qu'on a vu au premier tour
00:57:13des législatives,
00:57:15c'est que chez les personnes âgées,
00:57:16chez les jeunes
00:57:17et chez les catholiques pratiquants,
00:57:19le RN a explosé ses scores.
00:57:21Ils sont à 41%
00:57:22chez les plus de 65 ans,
00:57:24ils sont à 41%
00:57:25chez les catholiques
00:57:26et ils sont à 33%
00:57:27chez les 18-25 ans.
00:57:29Et alors, quand on regarde
00:57:30la carte électorale,
00:57:31et ça, c'est quand même
00:57:32quelque chose de stupéfiant,
00:57:33traditionnellement,
00:57:34vous aviez tout l'Ouest du pays
00:57:35qui avait toujours été épargné
00:57:36par le rassemblement national.
00:57:37Ce qui est moins vrai aujourd'hui,
00:57:38c'est vrai.
00:57:39C'est moins vrai.
00:57:40Vous aviez des départements
00:57:41vraiment très modérés
00:57:42de tradition.
00:57:43Modérés centre-droite,
00:57:44modérés centre-gauche.
00:57:45La Sarthe, la Mayenne,
00:57:47le Finistère,
00:57:49j'en sais rien,
00:57:51la Vendée aussi,
00:57:53même si la Vendée penche plus à droite.
00:57:55Partout, le RN a augmenté.
00:57:57On va revenir sur le sujet,
00:57:59sur l'opposition entre
00:58:00la France insoumise
00:58:01et le rassemblement national.
00:58:02C'était très abstrait dans ce sondage
00:58:03mais c'est aussi très concret
00:58:04sur le terrain.
00:58:05Gabriel Attal est en déplacement
00:58:06à Paris ce matin.
00:58:08Il a été interpellé
00:58:09par une riveraine.
00:58:10Je vous propose de l'écouter.
00:58:11C'est précisément à ce sujet.
00:58:15Le discours de tout sauf le RN.
00:58:17Tout sauf RN,
00:58:18sauf LFI,
00:58:19sauf les extrêmes en fait.
00:58:20Et il faut le dire vraiment
00:58:22plus fort, plus haut.
00:58:24Non au RN mais non au LFI.
00:58:26Et le fait de faire
00:58:28se désister des candidats
00:58:30pour faire barrage au RN.
00:58:32On fait barrage au RN,
00:58:33on fait barrage au LFI,
00:58:34je ne leur ferai pas gagner
00:58:35un seul siège.
00:58:36Personne ne croit à cette grosse ficelle
00:58:37du RN.
00:58:39Je suis celui qui a probablement
00:58:40le plus combattu
00:58:41et qui a été le plus combattu
00:58:42par la France insoumise.
00:58:43Ils m'ont combattu dans mes décisions
00:58:44de ministre de l'éducation nationale
00:58:45quand j'ai fait respecter
00:58:46la laïcité à l'école
00:58:47en interdisant la baïa et le camis.
00:58:49Ils m'ont même combattu en justice.
00:58:51Et je vais vous dire,
00:58:52au premier tour de cette élection,
00:58:53il y a des circonscriptions
00:58:54où on a renoncé à présenter
00:58:55des candidats
00:58:56parce que s'ils se présentaient
00:58:57ça risquait de faire élire
00:58:58un député de la France insoumise.
00:59:00Maintenant sur ce deuxième tour
00:59:01des élections législatives,
00:59:03grâce à ce qu'on a fait au premier tour,
00:59:05la France insoumise
00:59:06ne peut plus avoir de majorité.
00:59:07Et moi je me bats aussi
00:59:08pour que le RN
00:59:09ne puisse pas avoir
00:59:10une majorité absolue
00:59:11parce que c'est d'abord
00:59:12un projet de stigmatisation
00:59:13de division des Français
00:59:14qui est contraire à nos valeurs.
00:59:16Florian Tardif,
00:59:17on sent le Premier ministre
00:59:18un peu embêté
00:59:19parce que la ligne
00:59:20qui a été la sienne
00:59:21de renvoyer le RN d'un côté,
00:59:23la France insoumise,
00:59:24en étant un peu plus acceptable,
00:59:26en tout cas dans le cadre
00:59:27de ce barrage républicain,
00:59:28ça a été contesté
00:59:29par des figures de la majorité,
00:59:31Bruno Le Maire,
00:59:32Edouard Philippe
00:59:33ou encore Gérald Darmanin récemment.
00:59:34On voit qu'il essaie de rétropédaler
00:59:35surtout que cette habitante,
00:59:36elle lui dit
00:59:37nous ce n'est ni le RN
00:59:38ni la France insoumise.
00:59:39Oui, ça a parfois été
00:59:40très tendu,
00:59:41notamment lundi midi
00:59:42lorsque Emmanuel Macron
00:59:44a convié à l'Élysée
00:59:46le Premier ministre
00:59:48Gabriel Attal
00:59:49et quasiment tout le gouvernement
00:59:51et où cette stratégie
00:59:54a été abordée
00:59:55et très clairement
00:59:56selon plusieurs participants,
00:59:58il y avait une majorité
01:00:00des participants
01:00:01qui étaient plutôt
01:00:02sur la ligne
01:00:03prônée par Edouard Philippe,
01:00:04par Bruno Le Maire,
01:00:05par Gérald Darmanin
01:00:06de dire
01:00:07ni RN ni LFI
01:00:08et il y en avait un,
01:00:09me dit-on,
01:00:10qui bloquait,
01:00:11c'était Gabriel Attal.
01:00:12Gabriel Attal
01:00:13qui était plutôt
01:00:14peut-être parce que
01:00:15historiquement
01:00:16il vient du Parti Socialiste,
01:00:19il a peut-être plus d'attaches
01:00:20avec la gauche
01:00:22et que donc
01:00:23il considérait
01:00:24que le Rassemblement National
01:00:25ce n'était pas
01:00:26la France insoumise
01:00:27malgré les outrances,
01:00:29l'antisémitisme
01:00:30de certaines figures
01:00:32de cette dernière
01:00:33et c'est pour cela
01:00:34qu'il était un tout petit peu
01:00:35isolé
01:00:36durant cet échange
01:00:39qui a eu lieu
01:00:40lundi
01:00:41et ça s'est poursuivi
01:00:42tout au long de la semaine
01:00:43et là il tente
01:00:44en fait d'expliquer
01:00:45la stratégie
01:00:46de la majorité
01:00:47du camp présidentiel
01:00:48de la majorité sortante
01:00:49qui n'est pas forcément
01:00:50la sienne
01:00:51et c'est vrai
01:00:52que ça a un peu
01:00:53brouillé les pisces
01:00:54que les électeurs
01:00:55ont expliqué
01:00:56qu'ils ne savaient pas
01:00:57très bien
01:00:58quelle était
01:00:59la stratégie
01:01:00de l'exécutif
01:01:01forcé de constater
01:01:02qu'il y avait
01:01:03entre guillemets
01:01:04un ennemi
01:01:05et ça a été plutôt
01:01:06pour le coup
01:01:07assez bien résumé
01:01:08par Gabriella Natal
01:01:09à l'instant
01:01:10avant le premier tour
01:01:11qui était la France insoumise
01:01:12et maintenant il y a
01:01:13un ennemi
01:01:14pour le second tour
01:01:15qui est le Rassemblement National
01:01:16le problème
01:01:17c'est qu'il risque
01:01:18de se retrouver
01:01:19à la tête
01:01:20on verra
01:01:21s'il prendra le groupe
01:01:22ou pas
01:01:23d'un bloc
01:01:24central
01:01:25qui est plus faible
01:01:26que celui du Rassemblement National
01:01:27et plus faible
01:01:28que celui
01:01:29de la France insoumise
01:01:30et de ses alliés
01:01:31ça va être compliqué
01:01:32au soir du second tour
01:01:33et surtout
01:01:34Régis Le Sommier
01:01:35on nous a parlé
01:01:36de clarification
01:01:37au moment de la dissolution
01:01:38un coup la France insoumise
01:01:39on ne pourrait pas répéter
01:01:40même ce que
01:01:41le camp présidentiel
01:01:42nous disait
01:01:43de la France insoumise
01:01:44aujourd'hui
01:01:45ils ne sont plus
01:01:46trop dangereux
01:01:47donc on leur tape
01:01:48un peu moins dessus
01:01:49mais je me mets
01:01:50à la place des électeurs
01:01:51là encore
01:01:52on les trimballe
01:01:53d'un côté à l'autre
01:01:54en disant
01:01:55les méchants
01:01:56d'abord c'est la France insoumise
01:01:57maintenant c'est le RN
01:01:58peut-être que ça éloigne
01:01:59une tendance
01:02:00quand même
01:02:01choisie par l'électorat
01:02:02alors je sais que
01:02:03en France
01:02:04on a tendance
01:02:05à ne pas respecter
01:02:06ce que l'électorat décide
01:02:07ça a commencé
01:02:08avec Maastricht
01:02:09il y a eu des choses
01:02:10oui on peut mettre
01:02:112012 aussi
01:02:12François Fillon
01:02:13brusquement
01:02:14pour une histoire
01:02:15de costume
01:02:16et de
01:02:17on va dire
01:02:18du fait qu'il aurait fait
01:02:19travailler sa famille
01:02:20se retrouve dans
01:02:21un dédémêlé judiciaire
01:02:22qui l'handicap
01:02:23donc il y a quand même
01:02:24en France
01:02:25cette espèce
01:02:26de déni
01:02:27démocratique
01:02:28de déni de démocratie
01:02:29qui peut exister
01:02:30et là il est caractérisé
01:02:31puisque en effet
01:02:32vous l'avez dit
01:02:33avant le premier tour
01:02:34c'est pas que le RN
01:02:35n'était pas dangereux
01:02:36il était aussi combattu
01:02:37mais il ne semblait pas
01:02:38avoir
01:02:39voilà
01:02:40et là ça s'inverse
01:02:41parce que
01:02:42il risque d'avoir
01:02:43la majorité absolue
01:02:44donc
01:02:45quid de
01:02:46de l'exercice
01:02:47démocratique
01:02:48quid du choix
01:02:49des Français
01:02:50sans compter qu'à la base
01:02:51comment on va
01:02:52interpréter ça
01:02:53comment y comprendre
01:02:54quelque chose
01:02:55entre celui qui est soutenu
01:02:56par l'un
01:02:57et l'autre
01:02:58il y a encore
01:02:59sur certaines triangulaires
01:03:00il y a certaines triangulaires
01:03:01justement
01:03:02où il y a même des
01:03:03je regardais
01:03:04je crois que c'est en Côte d'Or
01:03:05où il y a une
01:03:06une candidate d'ensemble
01:03:07qui a décidé
01:03:08de se maintenir
01:03:09malgré le fait
01:03:10qu'il y ait un duel
01:03:11parce qu'elle pense
01:03:12qu'elle peut gagner
01:03:13donc voilà
01:03:14tout ça
01:03:15est extrêmement confus
01:03:16le risque
01:03:17vraiment
01:03:18c'est que
01:03:19les Français
01:03:20aient l'impression
01:03:21qu'on veut orienter
01:03:22leur vote
01:03:23ou que leur choix
01:03:24ne soit pas respecté
01:03:25voire que leur victoire
01:03:26pour les électeurs du RN
01:03:27leur a été volée
01:03:28et ça
01:03:29c'est extrêmement préjudiciable
01:03:30pour l'exécutif
01:03:31et on marque
01:03:32une pause
01:03:33pour faire un point
01:03:34sur l'actualité
01:03:35on parlera justement
01:03:36de cette situation
01:03:37de blocage éventuel
01:03:38qui peut nous attendre
01:03:39dimanche soir
01:03:40à vous
01:03:41Michael Dos Santos
01:03:42pour un nouveau point
01:03:43sur l'actualité
01:03:44Gérald Darmanin
01:03:45l'a annoncé ce matin
01:03:4651 candidats suppléants
01:03:47et militants
01:03:48ont été agressés
01:03:49lors de la campagne
01:03:50des législatives
01:03:51le ministre de l'intérieur
01:03:52a également affirmé
01:03:53qu'une trentaine
01:03:54d'interpellations
01:03:56C'est une info, c'est news
01:03:57le procès de Pierre Palma
01:03:58d'oralieux
01:03:59le 20 novembre prochain
01:04:00à Melun
01:04:01l'humoriste est accusé
01:04:02d'avoir causé
01:04:03un accident de voiture
01:04:04mortel
01:04:05en février 2023
01:04:06sous l'influence
01:04:07de stupéfiants
01:04:08pour rappel
01:04:093 personnes
01:04:10avaient été blessées gravement
01:04:11dont un enfant de 6 ans
01:04:12et une femme enceinte
01:04:13qui avait perdu
01:04:14son bébé
01:04:15et puis enfin
01:04:16en Nouvelle-Calédonie
01:04:17le couvre-feu
01:04:18est prolongé
01:04:19jusqu'au 15 juillet prochain
01:04:20les habitants
01:04:21ne pourront pas circuler
01:04:22entre 20h
01:04:23et 6h du matin
01:04:24pour ce week-end
01:04:25d'élection législative
01:04:26tous les rassemblements
01:04:27sont interdits
01:04:283500 gendarmes
01:04:29et policiers
01:04:30sont également mobilisés
01:04:31pour garantir
01:04:32le bon déroulement
01:04:33du vote
01:04:34Merci beaucoup
01:04:35Mickaël Dos Santos
01:04:36retour dans nos débats
01:04:37autour de la situation politique
01:04:38très confuse
01:04:39et on va voir
01:04:40cette projection
01:04:41en siège
01:04:42ce sondage
01:04:43Opinion Web
01:04:44pour CNews
01:04:45Europe 1
01:04:46et le JDD
01:04:47et voilà le constat
01:04:48qui nous est présenté
01:04:49alors évidemment
01:04:50tout cela est à prendre
01:04:51avec précaution
01:04:52les projections en siège
01:04:53c'est toujours un exercice
01:04:54périlleux
01:04:55malgré tout
01:04:56on voit que le Rassemblement National
01:04:57devrait arriver en tête
01:04:58sauf surprise
01:04:59Eliott Mamann
01:05:00mais pas en capacité
01:05:01de réunir une majorité absolue
01:05:02ce qui pourrait conduire
01:05:03à un blocage
01:05:04à partir de dimanche soir
01:05:05C'est en effet
01:05:06le scénario vers lequel
01:05:07on se dirige
01:05:08Régis Le Semier
01:05:09disait juste avant le journal
01:05:10que régulièrement
01:05:11on voyait qu'il y avait
01:05:12une forme de mépris
01:05:13pour la volonté des électeurs
01:05:14en France
01:05:15il est particulièrement intéressant
01:05:16de remarquer que
01:05:17la majorité présidentielle
01:05:18par exemple
01:05:19sait très précisément
01:05:20quelles seraient les préférences
01:05:21de son électorat
01:05:22notamment cet échange
01:05:23avec une femme à Paris
01:05:24aujourd'hui
01:05:25lorsque Gabriel Attal
01:05:26s'est rendu sur le terrain
01:05:27que nous venons de diffuser
01:05:28mais de façon générale
01:05:29les étermoiements
01:05:30des candidats de la majorité
01:05:31lorsqu'ils sont
01:05:32en position défavorable
01:05:33dans un duel
01:05:34dans une triangulaire
01:05:35qui réunit à la fois
01:05:36un candidat
01:05:37à la France Insoumise
01:05:38et à la fois
01:05:39un candidat
01:05:40du Rassemblement National
01:05:41montrent bien
01:05:42qu'ils savent que
01:05:43si un candidat
01:05:44de la majorité
01:05:45devait se désister
01:05:46il y aurait vraisemblablement
01:05:47plus de voix
01:05:48pour le candidat
01:05:49du Rassemblement National
01:05:50que de candidats
01:05:51qui basculeraient
01:05:52du camp ensemble
01:05:53vers celui du NFP
01:05:54lorsqu'il est représenté
01:05:55par la France Insoumise
01:05:56et donc parfois
01:05:57on a vu
01:05:58un certain nombre
01:05:59de triangulaires
01:06:00je sais qu'il ne faut pas
01:06:01entrer dans les détails
01:06:02pour des raisons d'ARCOM
01:06:03en tout cas
01:06:04on a vu dans un certain
01:06:05nombre de triangulaires
01:06:06des candidats de la majorité
01:06:07qui se maintenaient
01:06:08tout en sachant
01:06:09qu'ils allaient perdre
01:06:10mais parce qu'ils estimaient
01:06:11que se maintenir
01:06:12permettait de réduire
01:06:13les voix
01:06:14qui bénéficiaient
01:06:15au Rassemblement National
01:06:16alors même que
01:06:17de toute évidence
01:06:18cela va à l'encontre
01:06:19de la volonté
01:06:20de leur électorat
01:06:21cela pose également
01:06:22tout de même la question
01:06:23de la sincérité
01:06:24de l'engagement politique
01:06:25de Gabriel Attal
01:06:26Gabriel Attal
01:06:27qui avait construit
01:06:28sa posture politique
01:06:29notamment sur
01:06:30une forme d'appel de pied
01:06:31aux électeurs de droite
01:06:32on se rappelle
01:06:33son autorité
01:06:34laïcité
01:06:35naturellement
01:06:36son programme
01:06:37en tant que ministre
01:06:38de l'éducation nationale
01:06:39grâce auquel
01:06:40il avait été nommé
01:06:41à Matignon
01:06:42qui était un programme
01:06:43qui penchait plutôt
01:06:44en faveur du camp conservateur
01:06:45pour le dire vite
01:06:46et qui désormais
01:06:47est parfaitement renié
01:06:48par ce même intéressé
01:06:49donc il y a tout de même
01:06:50une forme de question
01:06:51par rapport
01:06:52à la sincérité
01:06:53de l'engagement
01:06:54d'un certain nombre
01:06:55de figures
01:06:56dans le camp macronien
01:06:57Alors on voit
01:06:58sur cette infographie
01:06:59cette projection
01:07:00en siège
01:07:01que le nombre de sièges
01:07:02que pourrait obtenir
01:07:03le Rassemblement National
01:07:04est nettement inférieur
01:07:05à ce qui était indiqué
01:07:06il y a encore
01:07:07quelques jours
01:07:08quelques semaines
01:07:09c'est évidemment
01:07:10parce qu'il y a
01:07:11un barrage républicain
01:07:12qui s'est mis en place
01:07:13autour du camp présidentiel
01:07:14et de la gauche
01:07:15certains aimeraient
01:07:16qu'on arrête
01:07:17les désistements
01:07:18pendant l'entre-deux-tours
01:07:19des élections législatives
01:07:20c'est le cas
01:07:21vous le savez
01:07:22du sénateur
01:07:23Stéphane Lerodulier
01:07:24écoutez ce qu'il en disait
01:07:25ce matin
01:07:26sur cette
01:07:27embouille politicienne
01:07:28Ah c'est un tripatouillage
01:07:29pardon électoral
01:07:30une confiscation
01:07:31même
01:07:32du vote
01:07:33des électeurs
01:07:34vous savez depuis
01:07:35dimanche soir
01:07:36on assiste
01:07:37à un spectacle
01:07:38assez déstabilisant
01:07:39ce que cherche
01:07:40Emmanuel Macron
01:07:41à faire
01:07:42c'est d'avoir
01:07:43un cadre
01:07:44qui est
01:07:45un cadre
01:07:46pour avoir
01:07:47un chaos institutionnel
01:07:48dès 8 juillet
01:07:49et si vous regardez
01:07:50les projections
01:07:51ce qui est assez
01:07:52intéressant
01:07:53quand on analyse
01:07:54les projections
01:07:55qui sont
01:07:56à prendre
01:07:57avec des pincettes
01:07:58le seul gagnant
01:07:59le seul gagnant
01:08:00c'est le parti
01:08:01du président de la République
01:08:02puisque
01:08:03grâce à ces désistements
01:08:04ils sont en mesure
01:08:05de prendre
01:08:0630 sièges
01:08:07supplémentaires
01:08:08par rapport aux projections
01:08:09faites
01:08:10réalisées
01:08:11le soir
01:08:12du premier tour
01:08:13Stéphane Lerodulier
01:08:14parlait de tripatouillage
01:08:15politique
01:08:16c'est vrai
01:08:17que ça peut aussi donner
01:08:18cette impression
01:08:19on comprend
01:08:20parfois
01:08:21qu'il y a
01:08:22des proximités
01:08:23idéologiques
01:08:24entre différents candidats
01:08:25parfois
01:08:26c'est clairement pas le cas
01:08:27on a cité tout à l'heure
01:08:28quelques exemples
01:08:29avec des anciens ministres
01:08:30on a du mal
01:08:31à comprendre
01:08:32comment un électeur
01:08:33de la France Insoumise
01:08:34va voter pour
01:08:35Gérald Darmanin
01:08:36par exemple
01:08:37le terme de tripatouillage
01:08:38convient parfaitement
01:08:39à la situation
01:08:40d'entre deux tours
01:08:41et pour ceux qui connaissent
01:08:42un peu l'histoire parlementaire
01:08:43ça fait vraiment penser
01:08:44à un parti
01:08:45qui négociait entre eux
01:08:46qui s'alliait
01:08:47qui se détestait
01:08:48qui rompait etc
01:08:49avec à la clé
01:08:50une véritable
01:08:51instabilité institutionnelle
01:08:52je vous rappelle
01:08:53que sous la 3ème
01:08:54ou sous la 4ème
01:08:55République
01:08:56on changeait de gouvernement
01:08:57pratiquement
01:08:58tous les ans
01:08:59et c'est assez cocasse
01:09:00dans la mesure
01:09:01où justement
01:09:02la 5ème République
01:09:03a été construite
01:09:04justement
01:09:05pour éviter
01:09:06ce genre de situation
01:09:07pour avoir en permanence
01:09:08deux blocs
01:09:09et là on voit que finalement
01:09:10et c'est paradoxal
01:09:11la 5ème République
01:09:12nous mène à une situation
01:09:13où la 6ème
01:09:14ou la 4ème République
01:09:15c'est-à-dire un régime
01:09:16de partis
01:09:17d'alliances
01:09:18de compromissions
01:09:19je ne sais plus
01:09:20qui avait sorti ce terme
01:09:21le régime des copains
01:09:22et des coquins
01:09:23je ne sais plus
01:09:24si c'était de Gaulle ou pas
01:09:25je ne crois pas
01:09:26je me souviens plus
01:09:27en tout cas
01:09:28on a l'impression
01:09:29de tomber là-dedans
01:09:30un peu
01:09:31et l'une des questions
01:09:32qui se posent
01:09:33en cas de blocage
01:09:34du pays
01:09:35dimanche soir
01:09:36c'est le sort
01:09:37du Président de la République
01:09:38est-ce qu'il va rester
01:09:39en fonction ou pas ?
01:09:40vous entendez
01:09:41cette petite musique
01:09:42en tout cas
01:09:43il y en a un qui souhaite
01:09:44vraisemblablement
01:09:45qu'Emmanuel Macron
01:09:46ne soit plus à l'Elysée
01:09:47d'ici quelques semaines
01:09:48c'est Jean-Luc Mélenchon
01:09:49Admettons
01:09:50à un tour
01:09:51de faire de la politique fiction
01:09:52ça s'avère
01:09:53qu'il n'y a pas
01:09:54de majorité du tout
01:09:55alors
01:09:56comment on sort de ça ?
01:09:57en gesticulant
01:09:58le pays
01:09:59est ingouvernable ?
01:10:00non
01:10:01et je vais vous dire
01:10:02pourquoi
01:10:03M. Macron
01:10:04va accepter
01:10:05l'alliance de toutes les droites
01:10:06parce qu'il y va de son siège
01:10:07s'il n'y a pas
01:10:08de majorité
01:10:09la solution
01:10:10pour sortir de l'impasse
01:10:11c'est que lui s'en aille
01:10:12ce qui est d'ailleurs
01:10:13assez normal
01:10:14c'est lui qui est le responsable
01:10:15de la bégaye
01:10:16donc il n'est pas vrai
01:10:17que le pays serait ingouvernable
01:10:18il ne l'est que
01:10:19si M. Macron
01:10:20décide
01:10:21qu'il doit le rester
01:10:22si on prend
01:10:23votre hypothèse
01:10:24ce n'est pas la mienne
01:10:25moi je me bats
01:10:26pour la majorité absolue
01:10:27Florent Tardif
01:10:28est-ce que
01:10:29réellement
01:10:30le Président de la République
01:10:31peut quitter son poste
01:10:32à l'issue
01:10:33de ce qui serait
01:10:34une crise politique
01:10:35voire une crise institutionnelle ?
01:10:36est-ce qu'il peut quitter
01:10:37son poste ?
01:10:38oui
01:10:39est-ce qu'il le fera
01:10:40ou non ?
01:10:41c'est en tout cas
01:10:42les échos que j'ai
01:10:43de la part
01:10:44de son entourage
01:10:45et d'ailleurs
01:10:46là où il faut tout de même
01:10:47remettre entre guillemets
01:10:48l'église au milieu du village
01:10:49concernant ce que vient de dire
01:10:50Jean-Luc Mélenchon
01:10:51c'est que c'est faux
01:10:52c'est-à-dire que ce n'est pas
01:10:53en démissionnant
01:10:54qu'Emmanuel Macron
01:10:55va pouvoir changer
01:10:56le visage de l'Assemblée nationale
01:10:57il faut attendre un an
01:10:58il faut attendre un an
01:10:59même si on organise
01:11:00une élection présidentielle
01:11:02là en septembre
01:11:03ou en octobre
01:11:04ou je ne sais-je
01:11:05en janvier
01:11:06avec un intérim
01:11:07assuré par
01:11:08un Gérard Larcher
01:11:09le futur président
01:11:10ou la future présidente
01:11:11ne pourra pas dissoudre
01:11:12avant effectivement
01:11:13l'année prochaine
01:11:14donc ça ne résout en rien
01:11:16le blocage
01:11:17qui pourrait être
01:11:19celui qui semble se dessiner
01:11:22au sein de l'hémicycle
01:11:24ça c'est le premier point
01:11:25ensuite
01:11:26la démission
01:11:27par qui elle est avancée
01:11:28aujourd'hui ?
01:11:29par Marine Le Pen
01:11:31par Jean-Luc Mélenchon
01:11:32pourquoi ?
01:11:33tout simplement parce qu'ils savent
01:11:34très bien
01:11:35que c'est un moteur
01:11:36d'élection
01:11:37pour leurs électeurs
01:11:38réciproquement
01:11:39pour pouvoir aller voter
01:11:40c'est-à-dire
01:11:41quand vous commencez
01:11:42à distiller
01:11:43dans les esprits
01:11:44de vos électeurs
01:11:45ou d'électeurs potentiels
01:11:46que si jamais
01:11:47la majorité sortante
01:11:49est battue
01:11:50à ce moment-là
01:11:51en plus de se débarrasser
01:11:52de la majorité sortante
01:11:53au Parlement
01:11:54vous vous débarrassez
01:11:55du président de la République
01:11:56vous dites
01:11:57Banco
01:11:58je vais me déplacer
01:11:59dimanche
01:12:00c'est de faire
01:12:01d'une pierre deux coups
01:12:02donc ils font de la politique
01:12:03bien évidemment
01:12:04après
01:12:05c'est un petit peu
01:12:06de la politique fiction
01:12:07comme disait
01:12:08Jean-Luc Mélenchon
01:12:09à l'instant
01:12:10c'est inenvisageable
01:12:11Régis Le Sommier
01:12:12de voir un départ
01:12:13du président de la République
01:12:14sachant que
01:12:15c'est vrai
01:12:16ça ne réglerait pas
01:12:17de toute manière
01:12:18le blocage
01:12:19de l'Assemblée Nationale
01:12:20je crois que lui
01:12:21a signalé
01:12:22qu'il ne partirait pas
01:12:23il avait aussi dit
01:12:24qu'il n'allait pas dissoudre
01:12:25oui bien sûr
01:12:26tout à fait
01:12:27en même temps
01:12:28ce qui est assez terrible
01:12:29dans cette situation
01:12:30c'est que
01:12:31la constitution
01:12:32de la Vème République
01:12:33elle a été conçue
01:12:34par Michel Debray
01:12:35et le général de Gaulle
01:12:36pour dégager
01:12:37des majorités larges
01:12:38justement
01:12:39pour supporter
01:12:40l'action du président
01:12:41on est quand même
01:12:42dans un régime présidentiel
01:12:43on n'est pas dans un régime
01:12:44ni parlementaire
01:12:45ni semi-parlementaire
01:12:46comme nos voisins
01:12:47donc on est
01:12:48dans un
01:12:49exercice du pouvoir
01:12:50aujourd'hui
01:12:51qui
01:12:52peut-être
01:12:53peut-être
01:12:54que cette constitution
01:12:55de la Vème République
01:12:56elle arrive
01:12:57peut-être essoufflée
01:12:58parce qu'on a
01:12:59elle avait subi
01:13:00par trois
01:13:01à trois reprises
01:13:02la cohabitation
01:13:04mais la cohabitation
01:13:05il y avait une majorité
01:13:06à chaque fois
01:13:07
01:13:08ça veut dire que
01:13:09l'exercice justement
01:13:10de cette constitution
01:13:11de la Vème République
01:13:12qui dégage
01:13:13des majorités claires
01:13:14n'est plus
01:13:15valable
01:13:16et que ça peut
01:13:17poser problème
01:13:18pour l'avenir
01:13:19on va voir
01:13:20après
01:13:21c'est aussi
01:13:22je pense que
01:13:23ce qui va être intéressant
01:13:24c'est que si le RN
01:13:25arrive en tête
01:13:26en tout cas
01:13:27de voir la proportion
01:13:28et de savoir
01:13:29s'il peut composer
01:13:30parce qu'au départ
01:13:31Jordan Bardella avait dit
01:13:32je ne
01:13:33si je n'ai pas
01:13:34de majorité absolue
01:13:35je ne serai pas
01:13:36Premier Ministre
01:13:37ensuite Marine Le Pen
01:13:38est un peu revenu là-dessus
01:13:39en le mettant
01:13:40à 270
01:13:42on va voir si
01:13:43tout ça
01:13:44est affaire de
01:13:45mais
01:13:46en tout état de cause
01:13:47si ces trois blocs
01:13:48qui se dégagent
01:13:49et qu'il n'y a pas de
01:13:50ça va coincer
01:13:51et on risque d'y passer
01:13:52un petit peu de temps
01:13:53Eliott Maman
01:13:54est-ce que le Président
01:13:55de la République
01:13:56n'aurait pas plutôt intérêt
01:13:57à avoir un Premier Ministre
01:13:58de cohabitation
01:13:59et qui pourrait le placer lui
01:14:00dans un rôle
01:14:01un peu plus
01:14:02intéressé aux sujets internationaux
01:14:03moins mettre les mains
01:14:04dans le cambouis
01:14:05si je peux utiliser
01:14:06cette expression ?
01:14:07D'ailleurs je pense en effet
01:14:08que le brise du Président
01:14:09de la République
01:14:10est beaucoup trop important
01:14:11pour qu'il accepte
01:14:12de démissionner
01:14:13juste avant
01:14:14l'exposition internationale
01:14:15que lui conféreront
01:14:16les Jeux Olympiques
01:14:17Jeux Olympiques
01:14:18en faveur desquels
01:14:19il s'était d'ailleurs
01:14:20tout particulièrement engagé
01:14:21au cours de la première partie
01:14:22de son premier quinquennat
01:14:23il avait contribué
01:14:24à leur organisation
01:14:25à Paris
01:14:26je ne pense donc pas
01:14:27qu'il pourrait démissionner
01:14:28avant cet épisode là
01:14:29par ailleurs
01:14:30je pense qu'en effet
01:14:31un rôle de cohabitation
01:14:32pourrait lui permettre
01:14:33de rappeler que
01:14:34lui surplombe
01:14:35un espace politique
01:14:36qui est voué au chaos
01:14:37qui voue la France au chaos
01:14:38et c'est d'ailleurs
01:14:39notamment la raison
01:14:40vraisemblablement
01:14:41pour laquelle
01:14:42il a tout de même
01:14:43décidé de dissoudre
01:14:44c'est parce qu'il voulait
01:14:45montrer avant 2027
01:14:46que la stabilité
01:14:47était de son côté
01:14:48tandis que
01:14:49d'autres formations politiques
01:14:50qui arriveraient au gouvernement
01:14:51ne sauraient conduire
01:14:52la France
01:14:53comme il l'a fait
01:14:54Lucas Jacobovitch
01:14:55Oui je dirais que
01:14:56Régis Le Semier
01:14:57a très bien résumé les choses
01:14:58en disant que la France
01:14:59c'est un régime présidentiel
01:15:00qui va se retrouver avec
01:15:01une assemblée nationale
01:15:02en situation
01:15:03finalement
01:15:04de régime parlementaire
01:15:05très bien
01:15:06dont acte
01:15:07dans ce cas là
01:15:08il faut faire
01:15:09ce qu'on appelle
01:15:10des gouvernements de coalition
01:15:11et le problème
01:15:12c'est que les partis politiques
01:15:13en France
01:15:14ne sont pas du tout
01:15:15dans cette optique
01:15:16on peut avoir
01:15:17un exemple très simple
01:15:18c'est qu'on aurait tout à fait
01:15:19pu avoir
01:15:20une coalition
01:15:21entre la Macronie et LR
01:15:22ils étaient d'accord
01:15:23sur à peu près tout
01:15:24ils étaient d'accord
01:15:25notamment
01:15:26si on s'en fie au programme
01:15:27sur la réforme des retraites
01:15:28pendant la réforme des retraites
01:15:29vous avez quand même
01:15:30LR
01:15:31qui au lieu de voter
01:15:32un projet
01:15:33qu'il défendait
01:15:34pendant la campagne
01:15:35une ou deux années plus tôt
01:15:36ont censuré un projet
01:15:37qui était dans leur programme
01:15:38donc effectivement
01:15:39en France
01:15:40c'est là où on peut avoir
01:15:41on n'a pas la culture
01:15:42de la coalition
01:15:43c'est qu'on n'a pas du tout
01:15:44la culture de la coalition
01:15:45c'est vrai qu'elle existe
01:15:46un peu partout en Europe
01:15:47sur 27 pays
01:15:48il y a 23
01:15:4923 ou 24
01:15:50c'est énorme
01:15:51c'est même la majorité du genre
01:15:52en Allemagne
01:15:53dans certains exécutifs
01:15:54de Länder
01:15:55ou municipaux
01:15:56vous avez des coalitions
01:15:57entre la C12
01:15:58c'est à dire la droite
01:15:59et puis les Verts
01:16:00est-ce que vous imaginez
01:16:01et vous avez même
01:16:02une coalition en Hollande
01:16:03avec l'extrême droite
01:16:04qui d'ailleurs
01:16:05prend en compte
01:16:07tous les points
01:16:08justement sur la question
01:16:09de la sécurité et de l'immigration
01:16:10et il y a une coalition
01:16:11qui se fait
01:16:12et on en parlera justement
01:16:13tout à l'heure
01:16:14à 16h
01:16:15notre correspondant
01:16:16en Belgique
01:16:17nous parlera justement
01:16:18de cette
01:16:19culture de la coalition
01:16:20qui a lieu dans
01:16:21beaucoup de pays
01:16:22mais pas en France
01:16:23et quand vous entendez
01:16:24des déclarations
01:16:25notamment à gauche
01:16:27on n'est pas prêt
01:16:28à des concessions
01:16:29pour l'instant
01:16:30autre personnalité
01:16:31qui s'est invité
01:16:32dans le débat politique
01:16:33ces dernières heures
01:16:34c'est Kylian Mbappé
01:16:35le capitaine
01:16:36de l'équipe de France
01:16:37de football
01:16:38était en conférence de presse
01:16:39traditionnelle avant match
01:16:40parce que la France joue
01:16:41je vous le rappelle
01:16:42cet après-midi
01:16:43ce soir plutôt
01:16:44contre le Portugal
01:16:45et il s'est donc exprimé
01:16:46sur la situation politique
01:16:47que connaît notre pays
01:16:48regardez les détails
01:16:49avec Audrey Bertheau
01:16:50Kylian Mbappé
01:16:51prend de nouveaux positions
01:16:53lors de la conférence
01:16:54de presse d'avant match
01:16:55à Hambourg
01:16:56l'attaquant de l'équipe
01:16:57de France
01:16:58a été interrogé
01:16:59sur le deuxième tour
01:17:00des législatives
01:17:01pour lui
01:17:02il y a urgence
01:17:03à aller voter
01:17:04je pense que
01:17:05plus que jamais
01:17:06il faut aller voter
01:17:07là il y a vraiment urgence
01:17:08on ne peut pas
01:17:09laisser notre pays
01:17:10entre les mains
01:17:11de ces gens-là
01:17:12c'est vraiment urgent
01:17:13je pense qu'on a vu
01:17:14les résultats
01:17:15c'est catastrophique
01:17:16sans nommer
01:17:17le rassemblement
01:17:18de l'équipe de France
01:17:19c'est vraiment
01:17:20c'est vraiment
01:17:21c'est vraiment
01:17:22c'est vraiment
01:17:23c'est vraiment
01:17:24sans nommer
01:17:25le rassemblement national
01:17:26Kylian Mbappé
01:17:27blague par la suite
01:17:28avec un journaliste
01:17:29situé
01:17:30à son extrême gauche
01:17:31Kylian
01:17:32à ta gauche
01:17:33vraiment l'extrême gauche
01:17:34pardon
01:17:35j'espère
01:17:36heureusement
01:17:37que vous n'étiez pas
01:17:38de l'autre côté
01:17:39pour les personnes
01:17:40interrogées
01:17:41ce n'est pas
01:17:42le rôle
01:17:43de Kylian Mbappé
01:17:44franchement
01:17:45l'avis de Kylian Mbappé
01:17:46excusez-moi
01:17:47mais
01:17:48on s'en moque un peu
01:17:49il n'est pas qualifié
01:17:50pour faire
01:17:51de l'influence politique
01:17:52il faut qu'il se lance
01:17:53dans la politique
01:17:54Kylian
01:17:55qu'il joue au ballon
01:17:56mais on sait
01:17:57pour qui on va voter
01:17:58on a notre conscience tranquille
01:17:59on peut être
01:18:00un très grand joueur
01:18:01et être un peu minable
01:18:02intellectuellement
01:18:03c'est tout
01:18:04le président de la
01:18:05fédération française
01:18:06de football
01:18:07a indiqué
01:18:08qu'il n'avait pas
01:18:09de divergence
01:18:10avec les joueurs
01:18:11de l'équipe de France
01:18:12et qu'il garantissait
01:18:13leur liberté d'expression
01:18:14Eliott Mamann
01:18:15que vous évoque
01:18:16ces déclarations
01:18:17du capitaine
01:18:18de l'équipe de France
01:18:19dont on sait
01:18:20qu'il a
01:18:21une aura très importante
01:18:22auprès de la population
01:18:23française
01:18:24des jeunes
01:18:25en particulier
01:18:26oui semble-t-il
01:18:27vu qu'on nous explique
01:18:28souvent que les footballeurs
01:18:29d'aujourd'hui
01:18:30sont des modèles
01:18:31à suivre
01:18:32d'ailleurs on donne
01:18:33les footballeurs
01:18:34aujourd'hui
01:18:35en référence
01:18:36à la jeunesse
01:18:37alors même que
01:18:38me semble-t-il
01:18:39au vu d'un certain
01:18:40nombre d'excès
01:18:41que l'on voit régulièrement
01:18:42émaner de ce sport-là
01:18:43il pourrait peut-être
01:18:44être temps
01:18:45de s'interroger
01:18:46sur les sacro-saintes
01:18:47valeurs du sport
01:18:48dont on nous parle
01:18:49à longueur de journée
01:18:50je dirais qu'il y a deux choses
01:18:51de tout à fait louables
01:18:52notamment parce que
01:18:53les secondes tours
01:18:54des élections législatives
01:18:55connaissent toujours
01:18:56un affaissement
01:18:57de la participation
01:18:58c'est pas ça qu'on retient
01:18:59au premier tour
01:19:00naturellement
01:19:01mais simplement rappeler
01:19:02qu'en effet
01:19:03le jeu des désistements
01:19:04que nous évoquions tout à l'heure
01:19:05contribue à une forme
01:19:06de discrédit de la politique
01:19:07traditionnelle
01:19:08qui conduit les électeurs
01:19:09à moins voter au second tour
01:19:10mais là il se mouille
01:19:11plus que ça
01:19:12il dit clairement
01:19:13son choix
01:19:14si vous voulez
01:19:15il contribue
01:19:16à quelque chose
01:19:17qui est très diffusé
01:19:18dans l'espace artistique
01:19:19et médiatique
01:19:20qui relève de ce que j'appelle
01:19:21une rhétorique
01:19:22du retour aux années 30
01:19:23qui consiste en effet
01:19:24à estimer
01:19:25que le Rassemblement National
01:19:26n'a pas changé
01:19:27qu'il est toujours
01:19:28le Front National d'hier
01:19:29que son argument
01:19:30idéologique
01:19:31n'est qu'une question
01:19:32de posture
01:19:33et je pense d'ailleurs
01:19:34qu'il n'y a pas uniquement
01:19:35qu'une question
01:19:36de posture morale
01:19:37il y a parfois
01:19:38une forme de conviction
01:19:39de personnes
01:19:40qui sont absolument
01:19:41certaines
01:19:42que la France
01:19:43retomberait dans des années sombres
01:19:44qu'il s'agirait d'un retour
01:19:45aux années 30
01:19:46si demain
01:19:47certains partis politiques
01:19:48devaient être élus
01:19:49je trouve que
01:19:50pardon
01:19:51vous vous étouffez
01:19:52des déclarations d'Mbappé
01:19:53oui
01:19:54c'est un peu agaçant
01:19:55il y en a eu plusieurs
01:19:56je trouvais que la position
01:19:57d'Antoine Griezmann
01:19:58était la meilleure
01:19:59finalement
01:20:00qui appelle
01:20:01à accomplir
01:20:02son devoir
01:20:03de citoyen
01:20:04mais il ne va pas au-delà
01:20:05il ne va pas dire
01:20:06ce qu'il pense
01:20:07moi je ne le trouve
01:20:08pas très courageux
01:20:09qu'il y ait Mbappé
01:20:10pas courageux
01:20:11parce qu'il dit
01:20:12ces gens-là
01:20:13il n'a qu'à dire
01:20:14l'ERN
01:20:15non mais
01:20:16il n'en nomme jamais
01:20:17nommément
01:20:18les extrêmes
01:20:19histoire de dire
01:20:20non plus
01:20:21on ne se mouille pas
01:20:22mais là
01:20:23on essaie de pas trop
01:20:24se mouiller quand même
01:20:25tout en désignant
01:20:26non franchement
01:20:27soit on le dit
01:20:28soit on ne le dit pas
01:20:29soit on n'en parle pas
01:20:30en disant
01:20:31voilà
01:20:32j'ai déjà dit
01:20:33ce que j'avais à dire
01:20:34Lucas
01:20:35sa déclaration
01:20:36est plutôt habile
01:20:37en fait
01:20:38il suffit de regarder
01:20:39avec attention
01:20:40les enquêtes qualitatives
01:20:41sur les motivations
01:20:42du vote ERN
01:20:43il y en a eu plusieurs
01:20:44depuis plusieurs mois
01:20:45ce qui ressort le plus
01:20:46c'est vraiment
01:20:47l'inverse d'un table
01:20:48on en a marre
01:20:49des donneurs de leçons
01:20:50on en a marre
01:20:51des gens d'en haut
01:20:52qui nous disent
01:20:53comment s'habiller
01:20:54comment penser
01:20:55comment voter
01:20:56c'est vraiment
01:20:57le ressort principal
01:20:58donc c'est contre-productif
01:20:59de voir Mbappé
01:21:00justement non
01:21:01parce qu'il n'a pas pris
01:21:02ouvertement position
01:21:03mais si vous voulez
01:21:04par exemple
01:21:05quand on voit
01:21:06c'est relativement clair
01:21:07ce qu'il dit
01:21:08il n'a pas dit
01:21:09c'est une blague
01:21:10sur l'extrême gauche
01:21:11bon on comprend bien
01:21:12après il a tout à fait le droit
01:21:13et il a l'air sincère
01:21:14dans ses déclarations
01:21:15c'est beaucoup plus subtil
01:21:16dans cet égard
01:21:17moi j'ai quelque chose
01:21:18qui me turlupine un peu
01:21:19j'ai entendu que
01:21:20certaines personnalités
01:21:21du monde du spectacle
01:21:22et de l'art
01:21:23allaient ce week-end
01:21:24aller tracter en faveur
01:21:25de François Ruffin
01:21:26en picardie
01:21:27à flics secours
01:21:28dans des zones
01:21:29qui sont traditionnellement
01:21:30RN
01:21:31dans lesquelles François Ruffin
01:21:32en bat l'otage
01:21:33typiquement
01:21:34je ne suis pas sûr
01:21:35que ce soit un renfort
01:21:36pour Ruffin
01:21:37d'avoir entre guillemets
01:21:38des bobos du 11ème
01:21:39qui viennent dire
01:21:40à des gens de flics secours
01:21:41comment voter
01:21:42donc non
01:21:43Kylian Mbappé
01:21:44a plutôt bien agi
01:21:45sur ce sujet
01:21:46on connait la proximité
01:21:47entre Kylian Mbappé
01:21:48et le Président de la République
01:21:49est-ce qu'il est en mission commandée
01:21:50pour l'équipe de France ?
01:21:51Est-ce qu'il a reçu
01:21:52un appel du Président de la République ?
01:21:54Je ne sais pas
01:21:55lors de sa première
01:21:56prise de position
01:21:57on m'affirmait
01:21:58dans l'entourage
01:21:59d'Emmanuel Macron
01:22:00qu'il n'avait pas échangé
01:22:01avec ce dernier
01:22:03après oui
01:22:04on sait qu'ils sont
01:22:05très très proches
01:22:06mais peut-être plus
01:22:07pour des raisons footballistiques
01:22:08pour tenter que
01:22:09Kylian Mbappé
01:22:10soit reste au Paris Saint-Germain
01:22:12soit s'engage
01:22:13pour l'équipe de France
01:22:14pour les Jeux Olympiques
01:22:15deux échecs
01:22:16deux échecs quand même
01:22:17c'est vrai
01:22:18assez récent
01:22:19de la part du Président
01:22:20de la République
01:22:21qui n'a pas réussi
01:22:22à avoir les mots
01:22:23visiblement
01:22:24pour tenter de convaincre
01:22:25le capitaine des Bleus
01:22:26de rester en France
01:22:27et on verra si ça a un impact
01:22:28sur le scrutin
01:22:29on verra aussi
01:22:30si ça a un impact
01:22:31sur la performance
01:22:32de Kylian Mbappé
01:22:33je vous rappelle ce soir
01:22:34France-Portugal
01:22:35à 21h
01:22:36le quart de finale
01:22:37de l'Euro
01:22:38de football
01:22:39c'est déjà la fin
01:22:40de cette heure de débat
01:22:41je remercie Régis Le Semier
01:22:42de m'avoir accompagné
01:22:43de la politique Florian
01:22:44puis on fera un nouveau point
01:22:45sur l'actualité
01:22:46dans quelques instants
01:22:47avec vous
01:22:48Mickaël Dos Santos
01:22:49l'heure de marquer
01:22:50une courte pause
01:22:51et on revient dans 180 minutes
01:22:52de retour pour la dernière heure
01:22:57de 180 minutes infos
01:22:59toujours avec Elliot Mamann
01:23:00Lucas Jakubowicz
01:23:01Florian Tardif
01:23:02du service politique de CNews
01:23:03nous avons été rejoints
01:23:04par Raphaël Stainville
01:23:05journaliste
01:23:06bonjour Raphaël
01:23:07merci d'être avec nous
01:23:08cet après-midi
01:23:09dans quelques instants
01:23:10on relance les débats
01:23:11autour de la situation politique
01:23:12sur l'actualité
01:23:13avec vous
01:23:14Mickaël Dos Santos
01:23:15Gérald Darmanin
01:23:16l'a annoncé ce matin
01:23:1751 candidats suppléants
01:23:19ou militants
01:23:20ont été agressés
01:23:21lors de la campagne
01:23:22pour les élections législatives
01:23:23le ministre de l'intérieur
01:23:25a également affirmé
01:23:26qu'une trentaine d'interpellations
01:23:27avaient été effectuées
01:23:28par les forces de l'ordre
01:23:29suite à ces violences
01:23:32à Douai
01:23:33le verdict
01:23:34oui c'est ça
01:23:35à Douai
01:23:36le verdict est tombé
01:23:37dans l'affaire de l'assassinat
01:23:38de Nathalie Debailly
01:23:39la réclusion criminelle
01:23:40à perpétuité
01:23:42Jérôme Tonneau
01:23:43suspecté d'avoir enlevé
01:23:44et égorgé
01:23:45son ex-conjointe
01:23:46quelle a été la peine
01:23:48prononcée par le tribunal ?
01:23:49réponse avec
01:23:50notre journaliste
01:23:51police-justice
01:23:52Noémie Schultz
01:23:53Jérôme Tonneau
01:23:54échappe à la réclusion
01:23:55à perpétuité
01:23:56la cour d'assises
01:23:57a visiblement entendu
01:23:58les arguments
01:23:59de ses avocats
01:24:00qui avaient demandé
01:24:01au juré
01:24:02de le voir
01:24:03comme un homme malade
01:24:04et de ne pas le condamner
01:24:05à une peine d'élimination
01:24:06après deux semaines
01:24:07d'un procès
01:24:08souvent très éprouvant
01:24:09les proches
01:24:10de Nathalie Debailly
01:24:11ont accueilli
01:24:12ces peines
01:24:13inférieures à celles
01:24:14qui avaient été requises
01:24:15avec un mélange
01:24:16de déception
01:24:17et de soulagement
01:24:18puisque Jérôme Tonneau
01:24:19ne devrait pas faire appel
01:24:20Je suis à la fois
01:24:21soulagée
01:24:22que ce soit terminé
01:24:23je suis épuisée
01:24:24et voilà
01:24:25il va falloir maintenant
01:24:26remonter tout ça
01:24:27j'espérais la perpétuité
01:24:28mais voilà
01:24:29on a entendu
01:24:30on a compris
01:24:31et puis
01:24:32les jurés
01:24:33ont tranché
01:24:34et puis on va
01:24:35s'y faire
01:24:36de toute façon
01:24:37un autre combat judiciaire
01:24:38attend maintenant
01:24:39la famille de Nathalie Debailly
01:24:40qui a attaqué l'Etat
01:24:41en responsabilité
01:24:42la victime
01:24:43en effet
01:24:44avait déposé
01:24:45plusieurs plaintes
01:24:46et mains courantes
01:24:47mais la police
01:24:48n'avait jamais rien fait
01:24:49lors du procès
01:24:50l'avocate générale
01:24:51a d'ailleurs présenté
01:24:52ses excuses
01:24:53aux proches de Nathalie Debailly
01:24:54C'est une information
01:24:55CNews
01:24:56le procès
01:24:57de Pierre Palmade
01:24:58aura lieu
01:24:59le 20 novembre prochain
01:25:00à Melun
01:25:01L'humoriste
01:25:02est accusé
01:25:03d'avoir connu
01:25:04un homme
01:25:05malade
01:25:06il est accusé
01:25:07d'avoir causé
01:25:08un accident
01:25:09de voiture mortel
01:25:10en février 2023
01:25:11et ce sous l'influence
01:25:12de stupéfiants
01:25:13pour rappel
01:25:14trois personnes
01:25:15avaient été blessées
01:25:16gravement
01:25:17dont un enfant de 6 ans
01:25:18et une femme enceinte
01:25:19qui avait perdu son bébé
01:25:20Dans l'actualité
01:25:21également
01:25:22une famille
01:25:23de délinquants
01:25:24expulsée
01:25:25de son logement
01:25:26HLM
01:25:27dans le quartier
01:25:28de Malakoff
01:25:29à Nantes
01:25:30Impliquée dans le trafic
01:25:31de drogue
01:25:32une mère et ses enfants
01:25:33ont dû quitter
01:25:34leur appartement
01:25:35Ces expulsions
01:25:36restent rares
01:25:37mais permettent
01:25:38aux habitants
01:25:39de retrouver le calme
01:25:40Reportage de Jean-Michel Decaze
01:25:41Récit de Mathilde Couvillier-Flornoy
01:25:42Des policiers
01:25:43sont intervenus
01:25:44dans le quartier
01:25:45de Malakoff
01:25:46à Nantes
01:25:47mardi dernier
01:25:48Une famille
01:25:49a été expulsée
01:25:50de son logement social
01:25:51et pour cause
01:25:52selon nos confrères
01:25:53du Figaro
01:25:54la famille composée
01:25:55d'une mère
01:25:56et de ses fils
01:25:57est impliquée
01:25:58dans un trafic
01:25:59de stupéfiants
01:26:00Les fils ont été condamnés
01:26:01à plusieurs reprises
01:26:02Le bailleur social
01:26:03Nantes Métropole Habitat
01:26:04pour l'expulsion
01:26:05intervient pour la remise
01:26:06au calme du quartier
01:26:07L'idée est de faire en sorte
01:26:08que le voisinage
01:26:09puisse retrouver
01:26:10un usage paisible
01:26:11des lieux
01:26:12Le bailleur va devoir
01:26:13réaliser des travaux
01:26:14pour remettre en état
01:26:15l'appartement
01:26:16Les locataires
01:26:17fauteurs de troubles
01:26:18ne sont pas relogés
01:26:19Selon Nantes Métropole Habitat
01:26:20ce genre d'opération
01:26:21reste rare
01:26:22Deux expulsions
01:26:23par an au lieu
01:26:24grâce à une décision
01:26:25de justice
01:26:26Il n'y a que le juge
01:26:27qui peut le faire
01:26:28c'est-à-dire ordonner l'expulsion
01:26:29Mais pour que l'expulsion
01:26:30soit effective
01:26:31encore faut-il
01:26:32qu'il y ait
01:26:33un accord de la force publique
01:26:34parce que si la personne
01:26:35n'exécute pas
01:26:36et ne quitte pas les lieux
01:26:37dans un délai de deux mois
01:26:38à ce moment-là
01:26:39il y a un accord
01:26:40qui est passé
01:26:41avec le parquet
01:26:42et le préfet
01:26:43pour que la force publique
01:26:44accompagne cette mesure
01:26:45d'expulsion
01:26:46qu'elle soit effective
01:26:47De plus en plus
01:26:48de bailleurs sociaux
01:26:49en lien avec les mairies
01:26:50la préfecture
01:26:51et le parquet
01:26:52se sont organisés
01:26:53en ce sens
01:26:54D'autres villes
01:26:55comme Nice ou Tavernier
01:26:56dans le Val-d'Oise
01:26:57appliquent ce protocole
01:26:58d'expulsion
01:26:59pour les familles
01:27:00de délinquants
01:27:01En Nouvelle-Calédonie
01:27:02le couvre-feu
01:27:03est prolongé
01:27:04jusqu'au 15 juillet prochain
01:27:05Les habitants
01:27:06ne pourront pas
01:27:07circuler
01:27:08entre 20h
01:27:09et 6h du matin
01:27:10Pour ce week-end
01:27:11d'élections législatives
01:27:12tous les rassemblements
01:27:13sont également interdits
01:27:143500 gendarmes
01:27:15et policiers
01:27:16sont également mobilisés
01:27:17pour garantir
01:27:18le bon déroulement
01:27:19du vote
01:27:20Et puis au Royaume-Uni
01:27:21Rishi Sunak
01:27:22a fait ses adieux
01:27:23après sa défaite
01:27:24aux législatives
01:27:25et la victoire
01:27:26du Parti Travailliste
01:27:27Keir Starmer
01:27:28ancien avocat
01:27:29de centre-gauche
01:27:30est en train
01:27:31au 10 Downing Street
01:27:32Le nouveau Premier ministre
01:27:33annonce un travail
01:27:34difficile
01:27:35patient
01:27:36et déterminé
01:27:37Sujet
01:27:38de Marie-Victoire Dieudonné
01:27:3914 ans dans l'opposition
01:27:40Alors le Parti Travailliste
01:27:41savoure sa victoire
01:27:42Claire
01:27:43et sans appel
01:27:44La majorité absolue
01:27:45est acquise
01:27:46Le nouveau Premier ministre
01:27:47promet un renouveau national
01:27:48Vous vous êtes battus
01:27:49pour cela
01:27:50Vous avez voté
01:27:51pour cela
01:27:52Vous avez voté
01:27:53pour ça
01:27:54Vous avez voté
01:27:55pour ça
01:27:56Vous avez voté
01:27:57pour ça
01:27:58Vous avez voté
01:27:59pour ça
01:28:00Vous avez voté
01:28:01pour ça
01:28:02Et maintenant
01:28:03c'est arrivé
01:28:04Le changement
01:28:05commence maintenant
01:28:06Le pays d'abord
01:28:07Le parti ensuite
01:28:08n'est pas un slogan
01:28:09C'est le principe directeur
01:28:10Tout ce que nous avons fait
01:28:11et devons continuer
01:28:12à faire
01:28:13Keir Starmer
01:28:14a remodelé
01:28:15et recentré
01:28:16le Parti Travailliste
01:28:17Il promet une discipline
01:28:18de faire
01:28:19sur les finances publiques
01:28:20mais entend aussi
01:28:21redresser
01:28:22les services publics
01:28:23réduire l'immigration
01:28:24et rapprocher
01:28:25le Royaume-Uni
01:28:26de l'Union Européenne
01:28:27Le Labour
01:28:28devra répondre
01:28:29à la forte aspiration
01:28:30des Britanniques
01:28:31au changement
01:28:32J'ai hâte
01:28:33que quelque chose
01:28:34de nouveau
01:28:35se produise
01:28:36Je pense que le pays
01:28:37en a besoin
01:28:38Ce n'est plus
01:28:39la même chose
01:28:40Autre bouleversement
01:28:41l'entrée au Parlement
01:28:42de quatre députés
01:28:43du Parti anti-immigration
01:28:44Reform UK
01:28:45qui se présente
01:28:46comme une
01:28:47élule
01:28:48de l'Union Européenne
01:28:49Le Parti Travailliste
01:28:50s'est engagé
01:28:51à défendre
01:28:52l'immigration
01:28:53et à soutenir
01:28:54l'immigration
01:28:55et à soutenir
01:28:56l'immigration
01:28:57qui se présente
01:28:58comme une possible
01:28:59alternative
01:29:00aux conservateurs
01:29:01lourdement battus
01:29:02Rishi Sunak
01:29:03a quitté
01:29:04Downing Street
01:29:05et présenté
01:29:06sa démission
01:29:07Merci beaucoup
01:29:08pour ce journal
01:29:09Michael Dos Santos
01:29:10On l'a vu au Royaume-Uni
01:29:11Victoire claire et nette
01:29:12du Parti Travailliste
01:29:13En revanche
01:29:14en France
01:29:15c'est beaucoup plus compliqué
01:29:16lorsqu'on regarde
01:29:17les projections en siège
01:29:18Ce qui nous attend
01:29:19potentiellement
01:29:20dimanche prochain
01:29:21On va voir ça
01:29:22dans ce sondage
01:29:23Opinion Web pour Europe 1
01:29:24le JDD
01:29:25On voit donc
01:29:26ces projections de siège
01:29:27à prendre avec
01:29:28beaucoup de prudence
01:29:29évidemment parce que
01:29:30la réalité du terrain
01:29:31est parfois différente
01:29:32il n'en reste pas moins que
01:29:33le Rassemblement National
01:29:34devrait arriver
01:29:35en tête
01:29:36logiquement
01:29:37mais avec
01:29:38insuffisamment de siège
01:29:39pour parvenir à
01:29:40former
01:29:41une majorité
01:29:42absolue
01:29:43Raphaël Stainville
01:29:44on voit finalement
01:29:45au travers de ce graphique
01:29:46le barrage républicain
01:29:48porte ses fruits
01:29:49et devrait
01:29:50au conditionnel bien sûr
01:29:51empêcher le Rassemblement National
01:29:52d'avoir une majorité
01:29:53absolue dimanche
01:29:54Oui en tout cas
01:29:55c'est ce que toutes
01:29:56les configurations
01:29:57accouchées
01:29:58par les différents
01:29:59instituts de sondage
01:30:00laissent penser
01:30:01il y a une
01:30:02efficacité
01:30:03en tout cas
01:30:04arithmétique
01:30:05à ces désistements
01:30:06après vous l'avez dit aussi
01:30:07il y a une grande
01:30:08incertitude
01:30:09comment
01:30:10un électeur
01:30:11de
01:30:12de la majorité
01:30:13présidentielle
01:30:14de l'ancienne
01:30:15majorité présidentielle
01:30:16pourra se
01:30:17se comporter
01:30:18face à un
01:30:19candidat
01:30:20un duel
01:30:21LFI-RN
01:30:22très honnêtement
01:30:23il y a une
01:30:24grande incertitude
01:30:25si l'on en croit
01:30:26malgré tout
01:30:27les
01:30:28ce qui s'est passé
01:30:29dans le passé
01:30:30notamment pendant
01:30:31les législatives
01:30:32de 2022
01:30:33on voit
01:30:34que le Rassemblement National
01:30:35même en cas de duel
01:30:36face à LFI
01:30:37de manière
01:30:38assez majoritaire
01:30:39l'emporterait
01:30:40c'est ce qu'on voyait
01:30:41d'ailleurs dans un autre
01:30:42sondage qu'on a publié
01:30:43tout à l'heure
01:30:44où il y avait aussi
01:30:45un rejet de LFI
01:30:46et peut-être
01:30:47un certain nombre d'électeurs
01:30:48qui se tourneraient
01:30:49vers le Rassemblement National
01:30:50en tout cas visiblement
01:30:51la tactique
01:30:52qui a eu
01:30:53l'essence
01:30:54d'existement
01:30:55pendant cet entre-deux-tours
01:30:56porte ses fruits
01:30:57pour le barrage républicain
01:30:58écoutez ce qu'en disait
01:30:59Marine Le Pen
01:31:00ce matin sur notre antenne
01:31:01de la part de ces partis
01:31:02à traiter
01:31:03leurs électeurs
01:31:04comme s'ils étaient des choses
01:31:05qu'on déplace
01:31:06au bon gré
01:31:07de la nécessité
01:31:08de conserver
01:31:09en réalité
01:31:10pour ces gens-là
01:31:11leur place
01:31:12moi je considère
01:31:13que le peuple français
01:31:14est un peuple émancipé
01:31:15c'est un peuple majeur
01:31:16et que donc
01:31:17les électeurs sont livres
01:31:18c'est pour ça
01:31:19qu'il y a des isoloires
01:31:20qui sont là
01:31:22L'une des conséquences
01:31:23de ces désistements
01:31:24Lucas Jakubowicz
01:31:25c'est qu'on pourrait avoir
01:31:26une France ingouvernable
01:31:27aucune majorité
01:31:28qui se dégage
01:31:29vraiment concrètement
01:31:30pour dimanche
01:31:31Mais c'est la tendance
01:31:32j'aimerais juste rebondir
01:31:33sur ce que disait
01:31:34Marine Le Pen
01:31:35là il y a un instant
01:31:36en fait sémantiquement
01:31:37c'est intéressant
01:31:38parce qu'il y a une semaine
01:31:39le RN disait
01:31:40le front républicain
01:31:41le barrage républicain
01:31:42on n'a même pas peur
01:31:43les électeurs ne sont pas dévots
01:31:44ils ne vont pas suivre les consignes
01:31:45et là on voit que finalement
01:31:46il y a un infléchissement
01:31:47du discours
01:31:48et peut-être
01:31:49à partir de dimanche soir
01:31:50on a volé l'élection
01:31:51Après attention quand même
01:31:52en parlant des sondages
01:31:53en regardant les positions
01:31:54du RN
01:31:55si le RN
01:31:56perd des sièges
01:31:57par rapport
01:31:58à ce qui était prévu
01:31:59c'est certes
01:32:00grâce au barrage républicain
01:32:01mais il faut aussi souligner
01:32:02que l'entrée du tour
01:32:03a été très chaotique
01:32:04pour ce parti
01:32:05honnêtement
01:32:06ils n'ont pas fait
01:32:07une super campagne
01:32:08dans les débats
01:32:09ils n'ont pas crevé l'écran
01:32:10il y a eu plusieurs
01:32:11candidats problématiques
01:32:12qui sont arrivés
01:32:13et qui ont peut-être
01:32:14entre guillemets
01:32:15fait peur
01:32:16à la majorité silencieuse
01:32:17Écoutez ce que disait
01:32:18Marine Le Pen
01:32:19justement
01:32:20sur cette possibilité
01:32:21cette éventualité
01:32:22que la France
01:32:23soit ingouvernable
01:32:24lundi matin
01:32:25À partir du moment
01:32:26où il n'y a pas
01:32:27de majorité absolue
01:32:28ni pour les uns
01:32:29ni pour les autres
01:32:30alors nous sommes les seuls
01:32:31à pouvoir avoir
01:32:32une majorité absolue
01:32:33alors aucune loi
01:32:34ne sera votée
01:32:35donc c'est pour ça
01:32:36que je parle de bourbier
01:32:37c'est que pendant un an
01:32:38puisque la dissolution
01:32:39ne peut pas être prononcée
01:32:40à nouveau
01:32:41pendant un an
01:32:42et bien pendant un an
01:32:43le pays va être à l'arrêt
01:32:44au pire moment
01:32:45pour lui
01:32:46Un pays à l'arrêt
01:32:48Un pays à l'arrêt
01:32:49Florian Tardif
01:32:50c'est vrai que c'est
01:32:51une éventualité
01:32:52qui se profile désormais
01:32:53avec aucune majorité
01:32:54Est-ce que d'ailleurs
01:32:55le Président de la République
01:32:56pourrait quand même
01:32:57décider de nommer
01:32:58à Matignon Jordan Bardella
01:32:59si le Rassemblement National
01:33:00avait 230-240 sièges ?
01:33:01Oui c'est une possibilité
01:33:02Aujourd'hui
01:33:03selon mes informations
01:33:04tous les scénarii
01:33:05sont en train
01:33:06d'être étudiés
01:33:07et chaque projection
01:33:08fait l'objet
01:33:09de nombreux commentaires
01:33:10à l'Élysée
01:33:11Emmanuel Macron
01:33:12qui a même rappelé
01:33:13ses anciens conseillers
01:33:14qui est plutôt
01:33:15ses anciens conseillers
01:33:16qui épluchent
01:33:17donc tous ses sondages
01:33:18Ça c'est une possibilité
01:33:19Autre possibilité
01:33:20pour éviter
01:33:21justement
01:33:22que le pays
01:33:23ne soit à l'arrêt
01:33:24c'est que
01:33:25Emmanuel Macron
01:33:26garde pendant
01:33:27un certain nombre
01:33:28de semaines
01:33:29le même gouvernement
01:33:30c'est-à-dire
01:33:31qu'on peut très bien
01:33:32imaginer
01:33:33que Gabriel Attal
01:33:34compte tenu
01:33:35d'une défaite
01:33:36probable
01:33:37en tout cas annoncée
01:33:38par les sondages
01:33:39de la majorité
01:33:40sortante
01:33:41présente sa démission
01:33:42au Président de la République
01:33:43il la refuse
01:33:44Pourquoi ?
01:33:45Tout simplement
01:33:46pour tenter justement
01:33:47de préserver la stabilité
01:33:48du pays
01:33:49tout simplement
01:33:50parce qu'on accueille
01:33:51tout de même
01:33:52les Jeux Olympiques
01:33:53dans trois semaines maintenant
01:33:54ce qui permettrait
01:33:55après ce phénomène
01:33:56de clarification
01:33:57c'est l'élément de langage
01:33:58en tout cas utilisé
01:33:59dans le camp présidentiel
01:34:00d'avoir un phénomène
01:34:01de décantation
01:34:02c'est-à-dire
01:34:03que
01:34:04suite au résultat
01:34:05des élections
01:34:06législatives anticipées
01:34:07les différents partis
01:34:08si on se retrouve
01:34:09dans cette configuration-là
01:34:10avec trois blocs
01:34:11importants à l'élection
01:34:12c'est-à-dire
01:34:13avec trois blocs
01:34:14importants à l'Assemblée nationale
01:34:15qui ne s'ajoutent pas
01:34:16mais qui se soustraient
01:34:17finalement
01:34:18voire qui s'annulent même
01:34:19j'oserais dire
01:34:20que ces partis-là
01:34:21se mettent d'accord
01:34:22potentiellement
01:34:23alors ça c'est
01:34:24le doux rêve
01:34:25caressé par le Président
01:34:26de la République
01:34:27c'est qu'ils se mettent d'accord
01:34:28au sein
01:34:29de renaissance
01:34:30d'ensemble
01:34:31avec
01:34:32DLR
01:34:33qui s'ajouteraient
01:34:34aux blocs
01:34:35de cette majorité
01:34:36sortante
01:34:37pourquoi pas
01:34:38d'anciens socialistes
01:34:39on pense bien évidemment
01:34:40aux accords
01:34:41qui ont été noués
01:34:42je parle bien évidemment
01:34:43du côté des Républicains
01:34:44dans les Hauts-de-Seine
01:34:45par exemple
01:34:46avec
01:34:47certains députés LR sortants
01:34:49qui ont de bonnes chances
01:34:50d'être élus
01:34:51grâce aux accords
01:34:52conclus avec la majorité
01:34:53sortante
01:34:54ils rêvent d'ailleurs
01:34:55pour un certain nombre
01:34:56d'entre eux
01:34:57je ne citerai pas
01:34:58Philippe Jevin
01:34:59d'un Marocain
01:35:00et
01:35:01la même opération
01:35:02pourrait se passer
01:35:03à gauche
01:35:04on se servirait de qui ?
01:35:05de Richard Ferrand
01:35:06un ancien proche
01:35:07du Président de la République
01:35:08enfin
01:35:09un ancien très proche
01:35:10du Président de la République
01:35:11enfin
01:35:12un ancien très proche
01:35:13faisant partie du gouvernement
01:35:14qui est toujours resté proche
01:35:15de ce dernier
01:35:16qui fait partie de la gauche
01:35:17qui a une implantation
01:35:18locale assez importante
01:35:19notamment
01:35:20dans l'Ouest
01:35:21
01:35:22la gauche pourrait quand même
01:35:23sortir
01:35:24dans cette région-là
01:35:25du pays victorieux
01:35:26de ses élections législatives
01:35:27donc
01:35:28voilà
01:35:29voici ce qui se dessine
01:35:30en tout cas
01:35:31dans le camp présidentiel
01:35:32et voici ce dont on rêve
01:35:33au sein de l'entourage
01:35:34d'Emmanuel Macron
01:35:35Vous parliez de Ferrand
01:35:36comme un ancien proche
01:35:37ou proche
01:35:38du Président de la République
01:35:39à la lecture
01:35:40du point
01:35:41on voit à quel point
01:35:42les liens
01:35:43entre
01:35:44ce baron
01:35:45cet ancien baron socialiste
01:35:46et le Président
01:35:47sont ténus
01:35:48le soir
01:35:49des élections
01:35:50du premier tour
01:35:51le Président à l'Élysée
01:35:53fêtait l'anniversaire
01:35:54de Ferrand au Champagne
01:35:56pendant que
01:35:57la France
01:35:58se disloquait
01:35:59C'est un timing
01:36:00qui interroge
01:36:01et qui laisse songeur
01:36:02Éliott Mamann
01:36:03est-ce que vous pensez
01:36:04qu'il y a une alternative
01:36:05à cette majorité absolue
01:36:06du Rassemblement National
01:36:07parce que
01:36:08disons les choses clairement
01:36:09c'est probable
01:36:10que le Rassemblement National
01:36:11arrive largement en tête
01:36:12dimanche soir
01:36:13malgré tout
01:36:14ils ne seront pas en mesure
01:36:15de gouverner
01:36:16parce que pas assez
01:36:17de sièges
01:36:18est-ce qu'il y a
01:36:19une autre force politique
01:36:20ou plutôt d'autres forces politiques
01:36:21au pluriel
01:36:22qui peuvent compenser
01:36:23cette absence
01:36:24de majorité absolue ?
01:36:25En tout cas du côté
01:36:26de ce qui s'entend
01:36:27la gauche républicaine
01:36:28comme du côté
01:36:29de ce qui s'entend
01:36:30la droite républicaine
01:36:31il y a évidemment
01:36:32également une volonté
01:36:33de pouvoir parler
01:36:34à l'électorat déçu
01:36:35de Raphaël Glucksmann
01:36:36des élections européennes
01:36:37qui de fait
01:36:38n'ont pas eu
01:36:39de correspondance
01:36:40au cours de ces élections
01:36:41législatives
01:36:42et qui pourtant
01:36:43représentaient tout de même
01:36:44une part assez significative
01:36:45de l'électorat de gauche
01:36:46on rappelle d'ailleurs
01:36:47que la gauche désunie
01:36:48des élections européennes
01:36:49au total
01:36:50a récolté plus de voix
01:36:51à la proportionnelle
01:36:52que la gauche coalisée
01:36:53de ces élections législatives
01:36:54à l'échelle nationale
01:36:55donc il y a tout de même
01:36:56évidemment
01:36:57un électorat déçu
01:36:58auquel il s'agirait
01:36:59de s'adresser
01:37:00je crois également
01:37:01que c'est le signe
01:37:02de la forme de fébrilité
01:37:03du Rassemblement National
01:37:04qui a peut-être été
01:37:05suscité par un excès
01:37:06de confiance
01:37:07au début de cet entretour
01:37:08puisque le Rassemblement National
01:37:09au-delà de son alliance
01:37:10avec les amis d'Éric Ciotti
01:37:11comme on doit le dire désormais
01:37:12n'a pas nécessairement pensé
01:37:13à la possibilité
01:37:14de s'imposer
01:37:15dans ce qui pourrait être
01:37:16une forme de gouvernement technique
01:37:17par exemple
01:37:18en laissant certains postes
01:37:19que le camp macronien
01:37:20ne serait absolument pas
01:37:21prêt à laisser
01:37:22précisément
01:37:23à des proches
01:37:24d'Emmanuel Macron
01:37:25comme le ministère
01:37:26des Affaires étrangères
01:37:27ça n'a pas été envisagé
01:37:28d'un côté comme de l'autre
01:37:29et d'ailleurs
01:37:30il est tout de même
01:37:31dans l'esprit
01:37:32d'un candidat
01:37:33qui n'est pas
01:37:34dans l'esprit
01:37:35d'un candidat
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