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Budget du Nouveau Front populaire, législatives… Jeff Wittenberg reçoit Valérie Rabault, députée socialiste sortante du Tarn-et-Garonne.
Vendredi 21 juin, le Nouveau Front populaire va présenter son chiffrage. Que va coûter le programme de l’union des partis de gauche ? Valérie Rabault, députée socialiste sortante du Tarn et Garonne, invitée des 4 vérités, l’a chiffré à 106 milliards d’euros de 2024 à 2027. « Je l’ai fait pour répondre à Bruno Le Maire que l’on faisait débattre avec moi sur le chiffrage du programme du Nouveau Front populaire, et aussi pour montrer que c’est crédible et réalisable », avance-t-elle.
Si ce programme du Nouveau Front populaire est crédible et réalisable, les spécialistes jugent qu’il ne résoudra pas pour autant le déficit français, qui s’élève à 5,6%, et qui devrait rester fixe, au moins jusqu’à 2026. La femme politique assume que son camp laisse pour l’instant ces comptes dans le rouge, et ce, pour une bonne raison : « La politique, c’est faire des choix, et la priorité, c’est le pouvoir d’achat », affirme-t-elle. Elle parle d’une politique de « l’offre de travail », où le Smic serait notamment porté à 1 6000 euros net. À propos de ce chiffre, Valérie Rabault tient à rassurer les artisans, les détenteurs de TPE, etc., en leur assurant qu’il existera des compensations par rapport aux évolutions salariales. Avec cette offre, la responsable indique que le Nouveau Front populaire vise avant tout à parer aux difficultés de recrutement dans le monde du travail, et notamment dans certains domaines, comme les Ehpad.
Aux États-Unis, une croissance de 2,5 % a été constatée depuis la politique de relance par le travail menée par Joe Biden. Deux grands axes de financements existent pour imaginer financer le Smic à 1600 euros : ce premier levier de reprise d’activité économique dynamique, donc, et un second, celui de mettre à contribution les superprofits et mettre en place le retour de l’impôt sur la fortune.
Le budget du Nouveau Front populaire passé au crible
À ce jour, la France est, d’un point de vue économique, pointée du doigt par la commission de Bruxelles, qui souligne un déficit budgétaire du pays, qui a dépassé la limite de 3% du PIB pour les déficits publics fixée par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le gouvernement actuel n’a en tout cas « pas de leçons à nous donner sur l’économie », pointe l’ancienne rapporteuse générale du budget à l’Assemblée nationale de 2014 à 2017.
Si le Nouveau Front populaire gagne les élections, plusieurs membres se sont déjà déclarés « capables » d’être Premiers ministres. Valérie Rabault argue qu’il faut « porter cette responsabilité, et qu’il faut le faire de manière crédible », rappelant qu’avoir une femme à ce poste serait idéal.
Bien qu’il fasse comme elle partie de cette alliance des gauches au Nouveau Front populaire, Valérie Rabault affirme qu’elle ne soutiendra pas Jean-Luc Mélenchon si d’aventure l’homme politique avait des velléités d’intégrer le gouvernement. Elle évoque « plusieurs composantes de la gauche dans le Front populaire » et juge qu’il est nécessaire de « trouver une personnalité plus rassembleuse ».
Budget du Nouveau Front populaire, législatives… Jeff Wittenberg reçoit Valérie Rabault, députée socialiste sortante du Tarn-et-Garonne.
Vendredi 21 juin, le Nouveau Front populaire va présenter son chiffrage. Que va coûter le programme de l’union des partis de gauche ? Valérie Rabault, députée socialiste sortante du Tarn et Garonne, invitée des 4 vérités, l’a chiffré à 106 milliards d’euros de 2024 à 2027. « Je l’ai fait pour répondre à Bruno Le Maire que l’on faisait débattre avec moi sur le chiffrage du programme du Nouveau Front populaire, et aussi pour montrer que c’est crédible et réalisable », avance-t-elle.
Si ce programme du Nouveau Front populaire est crédible et réalisable, les spécialistes jugent qu’il ne résoudra pas pour autant le déficit français, qui s’élève à 5,6%, et qui devrait rester fixe, au moins jusqu’à 2026. La femme politique assume que son camp laisse pour l’instant ces comptes dans le rouge, et ce, pour une bonne raison : « La politique, c’est faire des choix, et la priorité, c’est le pouvoir d’achat », affirme-t-elle. Elle parle d’une politique de « l’offre de travail », où le Smic serait notamment porté à 1 6000 euros net. À propos de ce chiffre, Valérie Rabault tient à rassurer les artisans, les détenteurs de TPE, etc., en leur assurant qu’il existera des compensations par rapport aux évolutions salariales. Avec cette offre, la responsable indique que le Nouveau Front populaire vise avant tout à parer aux difficultés de recrutement dans le monde du travail, et notamment dans certains domaines, comme les Ehpad.
Aux États-Unis, une croissance de 2,5 % a été constatée depuis la politique de relance par le travail menée par Joe Biden. Deux grands axes de financements existent pour imaginer financer le Smic à 1600 euros : ce premier levier de reprise d’activité économique dynamique, donc, et un second, celui de mettre à contribution les superprofits et mettre en place le retour de l’impôt sur la fortune.
Le budget du Nouveau Front populaire passé au crible
À ce jour, la France est, d’un point de vue économique, pointée du doigt par la commission de Bruxelles, qui souligne un déficit budgétaire du pays, qui a dépassé la limite de 3% du PIB pour les déficits publics fixée par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le gouvernement actuel n’a en tout cas « pas de leçons à nous donner sur l’économie », pointe l’ancienne rapporteuse générale du budget à l’Assemblée nationale de 2014 à 2017.
Si le Nouveau Front populaire gagne les élections, plusieurs membres se sont déjà déclarés « capables » d’être Premiers ministres. Valérie Rabault argue qu’il faut « porter cette responsabilité, et qu’il faut le faire de manière crédible », rappelant qu’avoir une femme à ce poste serait idéal.
Bien qu’il fasse comme elle partie de cette alliance des gauches au Nouveau Front populaire, Valérie Rabault affirme qu’elle ne soutiendra pas Jean-Luc Mélenchon si d’aventure l’homme politique avait des velléités d’intégrer le gouvernement. Elle évoque « plusieurs composantes de la gauche dans le Front populaire » et juge qu’il est nécessaire de « trouver une personnalité plus rassembleuse ».
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TVTranscription
00:00Bonjour à tous, bonjour Valérie Rameau, et vous étiez également à une période vice-présidente de l'Assemblée Nationale.
00:09Vous êtes spécialiste des questions économiques au Parti Socialiste, on en parlait dans un sujet à 7h30.
00:14Aujourd'hui, le Nouveau Front Populaire va présenter son chiffrage, en quelque sorte, ce que coûterait son programme s'il arrivait au pouvoir.
00:21Vous vous l'avez chiffré à 106 milliards d'euros, c'est dans une interview...
00:25En 2024-2027, et j'ai fait ce chiffrage à la fois pour répondre à Bruno Le Maire qui a refusé de débattre avec moi sur le chiffrage du programme du Nouveau Front Populaire,
00:35et aussi pour montrer que c'est crédible et réalisable.
00:38Mais alors crédible et réalisable, sauf que Jean-Luc Mélenchon, qui fait partie du Nouveau Front Populaire, tout comme vous, dit lui que ça coûterait 200 milliards,
00:45on l'entendait dans le sujet tout à l'heure, du simple au double, qui est le plus proche de la vérité ?
00:49Il n'est pas tout à fait sur la même période que moi, il a un horizon temps un peu plus large.
00:53Vous admettrez que la différence est énorme.
00:56La différence est assez significative.
00:57Ce que j'ai fait avec ce chiffrage, c'est de démontrer que si le 20 juillet, nous avons la majorité à l'Assemblée nationale,
01:04nous sommes en capacité tout de suite de déployer un programme crédible et réalisable.
01:09Et c'est ça qui est très important dans la période, c'est-à-dire de ne pas faire des annonces à nos concitoyens qui ne pourraient pas être mises en oeuvre.
01:15Ce programme est crédible et réalisable.
01:17Alors crédible et réalisable, vous l'avez vous-même dit, il ne résoudra pas les déficits publics aujourd'hui,
01:24puisque au mieux, c'est vous qui le dites, on restera à 5,5, 5,6% au moins jusqu'à 2026.
01:30Ça veut dire que vous assumez de maintenir ces comptes français qui sont aujourd'hui dans le rouge.
01:35Mais dans la politique, c'est faire des choix et c'est mettre des priorités.
01:39La priorité numéro une, c'est le pouvoir d'achat.
01:41Vous savez, quand moi, j'habite une commune de 3000 habitants,
01:44les habitants font souvent 30 kilomètres par jour pour aller travailler avec leur voiture.
01:48S'ils sont à 1398 euros net, qui représente le montant du SMIC,
01:52si vous enlevez 250, 300 euros pour le carburant, qu'est-ce qui vous reste à la fin du mois ?
01:57Il faut faire une politique de l'offre de travail, c'est-à-dire que le travail doit payer...
02:01C'est pourquoi vous voulez le porter à 1600 euros net.
02:03C'est pour ça que nous voulons le porter à 1600 euros net par mois.
02:05Mais est-ce que les chefs d'entreprise ont les reins assez solides aujourd'hui ?
02:10Laissez-moi aller au bout de ma question.
02:11Pour justement faire cette augmentation des salaires,
02:14non seulement pour le SMIC, mais pour tous les autres salaires,
02:17c'est ce que vous préconisez.
02:18Vous savez que votre programme, il est mal reçu aujourd'hui par le monde de l'entreprise.
02:22Alors d'abord, il n'est pas mal reçu par le monde de l'entreprise.
02:24On a vu Omedef hier avec Boris Vallaud.
02:26Il y a des questions et c'est légitime.
02:28Mais nous, nous sommes la seule force politique à avoir mis un chiffrage sur la table.
02:33Je n'ai pas vu ni chez Renaissance ni au Rassemblement national de chiffrage clair sur la table.
02:38Donc ce qui prouve que le 20 juillet, nous sommes prêts à déployer...
02:41Avec encore une fois des différences, vous serez tout à l'heure au chiffrage à l'annonce du chiffrage officiel.
02:44Non, je n'y serai pas. Ce seront les responsables de parti qui y seront.
02:46Je ne suis pas responsable de parti.
02:48Ce seront les responsables de parti qui y seront.
02:50Mais ça vous montre que c'est faisable.
02:52Sur les 1600 euros, moi je voudrais rassurer les artisans, les TPE,
02:55il y aura des compensations par rapport à cette évolution salariale.
02:59Mais vous savez, les grands groupes, ils ont eu des marges qui ont été renforcées.
03:03Entre 2017 et 2023, les dividendes versés ont été multipliés par deux.
03:07C'est-à-dire que la marge a servi essentiellement à alimenter les dividendes.
03:10Donc là, là-dessus, il y a la possibilité d'avoir cette augmentation salariale.
03:15Et encore une fois, tous les responsables, vous savez, dans le bâtiment, dans la restauration,
03:20dans les EHPAD, il y a des difficultés de recrutement.
03:22Il y a des difficultés de recrutement parce que vous avez des salaires qui ne permettent pas de vivre décemment.
03:26Et c'est bien ce que nous proposons avec cette offre de travail.
03:29Madame Rabault, est-ce que ce sont les milliardaires qui vont payer les plus grosses fortunes ?
03:33Ces milliardaires à qui Boris Vallaud a demandé de lever la main hier, encore une fois, devant le MEDEF.
03:38Est-ce que ce n'est pas un peu réducteur d'imaginer que toutes les solutions vont passer par là ?
03:42Il y a deux grands axes de financement.
03:45Quand vous injectez cette reprise par le travail, vous créez de la valeur dans le pays.
03:50C'est ce qu'a fait Joe Biden aux Etats-Unis.
03:52Joe Biden aux Etats-Unis, il y a une croissance aux Etats-Unis de 2,5 %
03:55quand elle est inférieure à 1 % en France et proche de 0,5 % en Europe.
03:59Donc c'est ça la grosse différence avec les Etats-Unis.
04:01Joe Biden fait une politique de gauche ? Il fait la même politique que celle que vous feriez ?
04:05En tout cas, il a fait une politique de relance par le travail et ça c'est très important.
04:08Donc ça c'est le premier levée.
04:09Quand vous avez une activité économique qui est dynamique,
04:12vous faites rentrer des recettes fiscales dans les caisses de l'État.
04:15Et puis le deuxième volet, c'est de mettre à contribution effectivement les super profits,
04:19de faire une taxation sur les super profits, nous l'avons dit depuis le départ,
04:22et le retour de l'impôt de solidarité sur la fortune.
04:24Les avertissements de la Commission européenne, le déclassement des agences de notation,
04:29ce sont des paramètres que vous prenez en compte aujourd'hui.
04:32La France est pointée du doigt d'ores et déjà par la Commission de Bruxelles.
04:36Votre programme, vous le savez, ne va pas la rassurer.
04:39Alors, la Commission pointe du doigt le résultat de ce gouvernement
04:42qui a découvert qu'il manquait 18 milliards d'euros dans les caisses.
04:45Vous voyez bien une inquiétude, vous voyez aussi une inquiétude sur les marchés.
04:47Non, non, non, il y a une inquiétude.
04:48Les marchés sont inquiets quand il n'y a pas de prévisibilité.
04:51Vous vous rendez compte, les marchés financiers découvrent que Bruno Le Maire
04:54découvre qu'il avait 18 milliards de moins dans les caisses de l'État.
04:57Ça, c'est quand même une surprise qui est effectivement…
04:59Bruno Le Maire qui dit qu'avec vous, on sera mis sous tutelle.
05:01Signe, signe de mauvaise gestion. Je pense qu'il n'a pas de leçons à nous donner.
05:05Quand il est arrivé en 2017 ministre de l'Économie et des Finances,
05:08François Hollande lui a laissé un déficit à 3 %, qu'il a apporté à 5,5 %.
05:12Il n'a aucune leçon à donner à la gauche sur la gestion.
05:15En revanche, ce qui est sûr, c'est qu'il faut parler aux marchés financiers,
05:18il faut parler aux acteurs économiques en leur disant
05:20voilà ce que c'est notre trajectoire économique, elle est crédible,
05:24elle ne va pas résoudre les comptes publics tout de suite.
05:26Ça, c'est vrai, mais elle va créer de l'activité et ça, c'est très important.
05:29Vous leur parlerez à quelle place vous, Valérie Rabault, si la gauche gagne les élections ?
05:32Il y a plein de gens qui se déclarent capables d'être Premier ministre.
05:35Vous-même, vous êtes également capable d'être Premier ministre
05:38si le Front Popular remporte les élections ?
05:40Moi, je souhaite, je vois que tous ceux qui se sont déclarés étaient essentiellement des hommes.
05:44Je souhaite qu'il puisse y avoir des candidatures.
05:46D'abord, ce n'est pas une candidature, parce que le président de la République est un homme.
05:49Non, c'est se déclarer capable.
05:50Mais il y en a beaucoup qui sont capables.
05:52Beaucoup qui sont capables dans nos rangs.
05:54Vous aussi ?
05:55Peut-être moi aussi, mais beaucoup qui sont capables.
05:57Il faut porter cette responsabilité et il faut le faire de manière crédible et sérieuse.
06:02C'est ça, l'objectif.
06:03Il faut une femme, en tout cas. Il faudrait une femme.
06:04Ah ben, ça serait très bien qu'il y ait une femme.
06:06Vous pensez, par exemple, vous aviez cité Carole Delga...
06:08Mais j'ai cité plusieurs noms dans plusieurs partis politiques.
06:11Les enquêtes d'opinion montrent, encore hier, que la victoire du Rassemblement National
06:15est quand même une hypothèse hautement probable.
06:17C'est la raison pour laquelle vous êtes entrée dans ce Front Popular,
06:19y compris avec des personnalités de la France Insoumise,
06:22y compris avec Jean-Luc Mélenchon, dont vous aviez dénoncé les excès.
06:26Mais je continuerai à les dénoncer.
06:28Et pourtant, vous êtes alliée.
06:29Mais je suis sur la ligne de Raphaël Glucksmann.
06:31Dans la vie politique, il y a des choix à faire et des priorités à mettre.
06:34La priorité, c'est que le Rassemblement National
06:36n'est pas la majorité absolue à l'Assemblée Nationale.
06:39Et si Jean-Luc Mélenchon, lui aussi, a des velléités pour diriger le gouvernement
06:44ou pour y participer ?
06:45Mais je ne le soutiendrai pas.
06:47Alors, comment vous ferez ?
06:48Est-ce que vous êtes sur la même ligne ?
06:49Il y aura d'autres.
06:50Dans le Front Populaire, il y a plusieurs composantes de la gauche.
06:54Ça ne vous aura pas échappé.
06:55Il y aura une désignation.
06:56Si vous me demandez, moi, ce que je ferai, je ne le soutiendrai pas.
06:59Je pense qu'il faut qu'il y ait une personnalité qui soit plus rassembleuse,
07:03qui soit moins, parfois, dans l'excès,
07:06et qui soit capable de déployer de manière crédible la trajectoire que nous proposons.
07:11Une dernière question, Valérie Rabaud.
07:12S'il n'y a pas de majorité le 7 juillet, deuxième tour des élections législatives,
07:17qu'est-ce qui se passe ?
07:18Le gouvernement de l'Union Nationale, est-ce que vous y participeriez ?
07:21S'il n'y a pas de majorité, ça veut dire que, premièrement,
07:23le Rassemblement National n'aura pas la majorité absolue,
07:26et cet objectif-là sera atteint.
07:28Et ça, c'est très important.
07:29Mais dès lors, qu'est-ce qu'on fait ?
07:30S'il n'y a pas de majorité absolue, ça veut dire que, sans doute,
07:32nous serons la plus grande force politique au sein de l'Assemblée Nationale.
07:36Et de toute façon, si un rassemblement doit exister, ce sera autour de nous.
07:39Oui, mais si Emmanuel Macron vous appelle pour…
07:43Ça a été le cas en 2022, pour diriger, vous-même, un gouvernement…
07:46Les scénarios fictions, moi, je ne sais pas trop les faire.
07:49Mais est-ce que vous y participeriez ? Juste cette question.
07:51J'observe juste que, s'il n'y a pas de majorité pour le Rassemblement National,
07:55après le 20 juillet, ça veut dire que la force politique la plus importante
07:58à l'Assemblée Nationale, qui n'aura peut-être pas la majorité, ce sera nous.
08:01Donc, de toute façon, la force qui est capable de porter un élan, ce sera nous.
08:05Mais vous pourriez gouverner avec d'autres sensibilités que la gauche ?
08:08Mais je ne fais pas de scénario…
08:09C'est vous ou non, en fait ?
08:10Non, mais je ne fais pas de scénario fiction.
08:11Je dis que nous serons, dans ce cas-là, ça signifiera que, dans ce cas-là,
08:16nous serons la force politique à l'Assemblée Nationale.
08:17On verra.
08:18Et c'est ce que je souhaite, que nous soyons la première force politique à l'Assemblée Nationale.
08:21Merci beaucoup Valérie Raboux, députée sortante du Tarn-et-Garonne.
08:24Merci beaucoup, à tous les deux.