La nouvelle équipe gouvernementale est strictement paritaire entre hommes et femmes, composée de 19 ministres de plein exercice, 15 ministres délégués et cinq secrétaires d'État. En revanche les ministères régaliens ont été attribués uniquement à des hommes.
À gauche, plusieurs personnalités se sont insurgées contre la composition de ce gouvernement qualifié de "réactionnaire" par le socialiste Olivier Faure. Jean-Luc Mélenchon a appelé à se "débarrasser aussitôt que possible" du gouvernement Barnier.
Le leader du RN, Jordan Bardella, estime que le gouvernement Barnier "signe le retour du macronisme" et "n'a aucun avenir".
Pas moins de sept ministres nommés samedi soir faisaient partie de l'équipe démissionnaire de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal. Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) conservent même leur portefeuille, tandis que Jean-Noël Barrot (Europe et Affaires étrangères), Marina Ferrari (Économie du tourisme), Guillaume Kasbarian (Fonction publique), Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique et Énergie) et Catherine Vautrin (Partenariat avec les territoires et décentralisation) changent de fonction. Geneviève Darrieussecq (Santé) fait elle son retour puisqu'elle était déjà membre des gouvernements entre 2017 et 2023.
"Je défendrai sans transiger la croissance, l'activité et l'emploi : ce n'est qu'ainsi, grâce au travail des Français, qu'on crée de la richesse et que l'on peut ensuite la redistribuer", affirme d'ailleurs le tout nouveau ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Antoine Armand, dans un entretien avec le très conservateur Journal du Dimanche.
Et s'il dit ne pas "exclure d'office" une hausse de certains impôts, ce macroniste de la première heure insiste surtout sur la nécessité de "baisser la dépense publique" et de "la rendre plus efficace".
À gauche, plusieurs personnalités se sont insurgées contre la composition de ce gouvernement qualifié de "réactionnaire" par le socialiste Olivier Faure. Jean-Luc Mélenchon a appelé à se "débarrasser aussitôt que possible" du gouvernement Barnier.
Le leader du RN, Jordan Bardella, estime que le gouvernement Barnier "signe le retour du macronisme" et "n'a aucun avenir".
Pas moins de sept ministres nommés samedi soir faisaient partie de l'équipe démissionnaire de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal. Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) conservent même leur portefeuille, tandis que Jean-Noël Barrot (Europe et Affaires étrangères), Marina Ferrari (Économie du tourisme), Guillaume Kasbarian (Fonction publique), Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique et Énergie) et Catherine Vautrin (Partenariat avec les territoires et décentralisation) changent de fonction. Geneviève Darrieussecq (Santé) fait elle son retour puisqu'elle était déjà membre des gouvernements entre 2017 et 2023.
"Je défendrai sans transiger la croissance, l'activité et l'emploi : ce n'est qu'ainsi, grâce au travail des Français, qu'on crée de la richesse et que l'on peut ensuite la redistribuer", affirme d'ailleurs le tout nouveau ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Antoine Armand, dans un entretien avec le très conservateur Journal du Dimanche.
Et s'il dit ne pas "exclure d'office" une hausse de certains impôts, ce macroniste de la première heure insiste surtout sur la nécessité de "baisser la dépense publique" et de "la rendre plus efficace".
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00:00Après l'annonce du gouvernement, rien n'a vraiment changé dans les rues de la capitale.
00:05Sauf peut-être l'esprit de certains jeunes parisiens, moins à la fête samedi soir.
00:10C'est surprenant, on a des ministres majoritairement de droite, alors que les législatives n'étaient pas en leur faveur.
00:18J'espère qu'il y aura vite une motion de censure, j'espère qu'ils ne pourront pas tenir très longtemps.
00:22Le vote qui a été majoritaire, ça a été un vote contre sa politique, et aujourd'hui, finalement, on revient à sa politique avec ce nouveau gouvernement.
00:32Un nouveau gouvernement qui ne pouvait pas contenter la gauche, mais qui semble l'avoir encore plus courroucée.
00:38Comme avec ce tweet du premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure.
00:42Un gouvernement réactionnaire, en forme de bras d'honneur à la démocratie.
00:45Même son de cloche chez l'écologiste Marine Tondelier, qui dénonce un gouvernement contre nature et contre la nature.
00:52À l'extrême droite, la réaction du Rassemblement National est plus contrastée.
00:56Marine Le Pen réagit timidement et parle d'un gouvernement éloigné du désir de changement et d'alternance exprimé en juin dernier.
01:03Un gouvernement qui lui est difficile de dénoncer frontalement,
01:07puisqu'elle l'a d'une certaine manière rendu possible en s'abstenant de le censurer automatiquement.
01:11Jordan Bardella, lui, hésite moins et dénonce de lamentables jeux d'appareils et calculs politiciens.
01:17Le président du Rassemblement National prédit un gouvernement qui n'a aucun avenir.
01:22Au contraire, Gérald Darmanin, l'ancien ministre de l'Intérieur, souhaite une pleine réussite au gouvernement de Michel Barnier.
01:30Dans l'après-midi, avant même sa nomination, plusieurs centaines de personnes avaient déjà manifesté leur désapprobation, à Paris, Nantes ou encore Marseille.
01:38Parmi elles, Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise.
01:42Monsieur Barnier n'a aucun avenir.
01:44Son destin promis est qu'il sera battu à l'Assemblée nationale, sans doute sur son projet de budget,
01:50et qu'il tombera à la faveur d'une motion de censure, si ceux qui se disent de l'opposition continuent à l'être.
01:55Le gouvernement Macron-Barnier, à peine créé, fait déjà face à de nombreuses...