Avec Raphaël Kempf, avocat des Soulèvements de la Terre, candidat LFI / Front Populaire dans la 1re circonscription de Paris et Geoffroy Didier, Secretaire général Des Républicains, candidat dans la sixième circonscription des Hauts-de-Seine
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00:00Est-ce que, selon vous, il y a tendance, chez certains candidats LFI, il y a une tendance de subir et d'être complice d'une forme de communautarisme ?
00:09Et justement, d'accepter ces excès ?
00:14Subir, non. Être complice, oui.
00:17Et je crois que malheureusement aujourd'hui, si l'antisémitisme se banalise sur notre territoire,
00:23c'est parce que des hommes et des femmes irresponsables, et qui pourtant se prétendent des responsables publics, ont importé en France le conflit au Proche-Orient.
00:32Lorsque je vois le combat malsain, indécent, de Rima Hassan pendant les élections européennes, qui a pris en otage la question européenne,
00:42pour tenter en réalité d'instrumentaliser tout son combat contre l'antisémitisme, le maquillant d'ailleurs par un antisionisme,
00:52mais cette femme, Rima Hassan, elle devrait être déchue de son mandat de parlementaire européenne.
00:58Et moi je demande, effectivement, elle a été élue, elle est aujourd'hui inquiétée par la justice, pour apologie du terrorisme,
01:05pour avoir refusé de qualifier le Hamas d'organisation terroriste, et je vais plus loin aussi comme avocat,
01:11puisque vous avez deux avocats sur le plateau aujourd'hui, ce que je souhaite, c'est que si elle est condamnée pour apologie du terrorisme,
01:18ce que j'espère du fond du cœur au regard de ces déclarations insensées et inadmissibles,
01:24et que si cette condamnation est définitive, je vous le dis, je souhaite qu'elle soit déchue de son mandat de députée européenne,
01:30parce que cette femme ne peut pas incarner la France, parler au nom du peuple français, lorsqu'elle estime que le Hamas n'est pas une organisation terroriste.
01:40J'aimerais parler de l'antisémitisme parce que le sujet est trop grave pour qu'on en fasse des attaques de personne.
01:47Non, ce n'est pas la question Jean-Jacques Bourdin, excusez-moi, je pense que c'est important de dire, et c'est la première étape de notre réflexion politique,
01:58et de mon engagement politique également, c'est de dire qu'il existe en France un antisémitisme, et que cet antisémitisme a explosé depuis le 7 octobre.
02:07Et nous devons être à l'écoute des témoignages des personnes qui sont victimes de cet antisémitisme,
02:13et nous avons entendu par exemple, et nous avons vu des personnes se faire cracher dessus en allant faire leur course parce qu'ils portaient la kippa.
02:21Nous avons vu dans un commissariat de police à Créteil, c'était il y a un an, une femme être l'objet de violences sexistes, policières et antisémites.
02:30Donc c'est une réalité qui est absolument tragique dans notre pays.
02:34Et donc nous devons, une fois que nous faisons ce constat de la réalité des actes, de propos et de comportements antisémites dans notre pays,
02:41nous devons dire de quelle manière nous luttons contre l'antisémitisme.
02:45Et bien je pense qu'une fois qu'on arrive à parler de ça, c'est-à-dire comment on fait pour lutter contre l'antisémitisme, et bien là on peut commencer à avancer.
02:53C'est-à-dire qu'on lutte contre l'antisémitisme quand on constate des actes antisémites.
02:58Mais moi je vous pose la question, à tous les deux, dans l'affaire de Courbevoie, je dépasse le drame vécu par cet enfant.
03:08Je dis bien un enfant. Certains la qualifient de jeune femme. Je suis un peu surpris.
03:1212 ans.
03:1312 ans. Ce qui m'intéresse, ce sont les deux jeunes de 13 ans, les deux adolescents de 13 ans qui ont commis cet acte.
03:20Comment sont-ils venus à avoir une haine des juifs ? C'est ça qui m'intéresse.
03:25Ils ne regardent pas la télé, ils ne lisent pas les journaux. Comment ? Leurs parents ? Ou les réseaux sociaux ?
03:32C'est ça qui est intéressant. Qu'en pensez-vous ?
03:34Les deux.
03:35Qu'en pensez-vous messieurs ?
03:36D'abord je voudrais dire que je vous entends parler de la lutte contre l'antisémitisme monsieur Kempf,
03:41mais je rappelle quand même à ceux qui nous regardent et ceux qui nous écoutent que vous appartenez à la France Insoumise,
03:46c'est-à-dire à la même formation politique que Rima Hassan.
03:48Il y a dans votre circonscription des hommes et des femmes qui se battent contre l'antisémitisme.
03:52Je pense à Laurence Saillet qui est la candidate Les Républicains, qui se bat activement contre l'antisémitisme depuis plusieurs années.
03:58Mais comment osez-vous, vous, incarner la lutte contre l'antisémitisme alors que vous êtes la complice, le complice de Rima Hassan ?
04:05Ça c'est la première chose.
04:06La deuxième, chacun s'exprime, je ne vous ai pas coupé, vous allez m'écouter jusqu'au bout.
04:12Concernant Courbevoie, qui est dans ma circonscription, où je me suis rendu hier au square Henri Reynaud,
04:21vous posez les bonnes questions Jean-Jacques Bourdin.
04:23Comment se fait-il certes qu'une fillette de 12 ans puisse être violée, que ce viol puisse être pour des motifs antisémites,
04:29et que les auteurs présumés aient 12 et 13 ans ?
04:32Et je pose la question de la responsabilité des parents.
04:35Et moi j'estime que lorsqu'un crime, c'est-à-dire un crime intentionnel, est commis par un mineur de moins de 15 ans,
04:42la question de la complicité pénale des parents doit être engagée.
04:45Parce que lorsqu'on a un enfant de 12 ans ou de 13 ans, on le tient.
04:49Et si on est incapable de le tenir, on est responsable des actes qu'il commet,
04:54surtout lorsque ce sont des crimes aussi graves que celui d'un viol.
04:58Les parents sont déjà responsables civilement des conséquences civiles ?
05:01Non mais attendez, c'est important, vous êtes avocat.
05:03Ce que je veux dire c'est, qui y a-t-il dans votre programme, M. Didier, dans la lutte contre l'antisémitisme ?
05:06Moi si j'ai fait le choix de rejoindre le Nouveau Front Populaire,
05:09c'est parce qu'il y a eu entre les différents partis qui composent cette alliance,
05:13des propos très clairs sur le constat et la réalité de l'antisémitisme en France.
05:17Laissez-moi finir s'il vous plaît.
05:19Je trouve ça ahurissant, moi je suis en politique depuis trois jours,
05:22on me dit que je suis complice de l'antisémitisme et c'est absolument ahurissant.
05:26Vous avez des amis qui sont antisémites et que vous soutenez activement dans le cadre des élections législatives.
05:31C'est honteux de me dire des choses comme ça alors que nous faisons le constat
05:34et nous avons des propositions concrètes en termes de moyens donnés à la justice,
05:38en termes d'éducation, en termes de travail, en termes de réflexion sur ce qu'est l'antisémitisme.
05:43Parce que M. Bourdin, la question que vous posez, elle est absolument capitale.
05:46Comment se fait-il que des enfants de 12 et 13 ans en arrivent là ?
05:50C'est absolument tragique et je veux dire, si les faits sont avérés,
05:54je veux dire mon entière solidarité à cet enfant et à sa famille parce que c'est absolument tragique.
06:01Et je veux dire que cette affaire nous rappelle et doit nous alerter sur la réalité de l'antisémitisme en France,
06:09sur la réalité d'une présence, d'une culture du viol et du patriarcat dans notre pays
06:14pour que des enfants en arrivent à cette situation-là.
06:16Mais je veux dire aussi, M. Bourdin, et je pense que les auditeurs et auditrices sont capables de l'entendre,
06:20parce que je suis avocat, parce que je suis avocat.
06:23Si ces enfants de 13 ans se sont conduits ainsi, c'est la faute du patriarcat ?
06:29M. Bourdin, pour que, si les faits sont avérés et qu'à l'issue d'un procès judiciaire,
06:35qui nous permettra de comprendre ce qu'il s'est passé,
06:37si effectivement il y a eu viol aggravé en raison d'une circonstance d'antisémitisme,
06:43eh bien il faudra s'interroger et l'une des hypothèses très sérieuses que nous pouvons émettre sur cette situation,
06:49c'est effectivement le fait qu'il y a un antisémitisme et une culture du viol qui est liée à une forme de patriarcat.
06:55Mais je veux dire, excusez-moi M. Bourdin, parce que c'est important, parce que...
06:57Ce n'est que le patriarcat.
06:59Je n'ai pas dit « ce n'est que ».
07:01Non, mais c'est...
07:02Je n'ai pas dit « ce n'est que ».
07:03Est-ce que je peux dire un mot, s'il vous plaît ?
07:04Allez-y, allez-y.
07:05Merci beaucoup.
07:06Parce que vous en dites même plusieurs.
07:08Merci, voilà. Je suis avocat et il y a des principes républicains auxquels je suis attaché,
07:12qui sont absolument majeurs.
07:14Et sans ces principes-là, je ne me serais pas engagé.
07:17Et ces principes, c'est notamment la présomption d'innocence.
07:19On sait qu'en 2002, la campagne présidentielle avait été percutée par l'affaire de ce retraité papivoise
07:25qui avait été victime d'une agression.
07:28Et c'était un des éléments, un fait divers qui avait fait monter l'extrême droite
07:34et qui peut-être avait permis à M. Jean-Marie Le Pen de passer au second tour.
07:37Donc moi, je veux dire aujourd'hui que je reste ferme sur les principes qui font qu'on vit dans un État de droit,
07:43qui sont notamment la présomption d'innocence et le processus judiciaire.
07:46Et je ne veux pas qu'on puisse exploiter ce fait divers aussi tragique soit-il.
07:50Ce n'est pas un fait divers, M. Kempf. C'est un fait de société.
07:53M. Didier. M. Didier. M. Didier.
07:55Je trouve ça même très insultant à l'égard de la victime de considérer qu'il faut relativiser ce fait divers ce matin à la radio.
08:01Mais relativisez-le.
08:02Très insultant. C'est un fait de société majeur.
08:04Messieurs, je vais observer une petite pause.
08:06Il y aura un processus judiciaire.
08:08C'est trop facile.
08:09Et vous reprenez votre débat. A tout de suite.
08:13Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
08:15Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
08:19Vérissure présente...
08:26Il est 9h51. Nous terminons avec ce drame de courbe-voix.
08:30Vous vouliez ajouter quelque chose, Raphaël Kempf ?
08:32Il y aura une enquête, un processus judiciaire qui va se dérouler,
08:35qui permettra d'en savoir plus.
08:36Et j'aimerais qu'on ne réagisse pas sous le coup de l'émotion.
08:39Émotion qui est parfaitement légitime au vu de ce qui a pu fuiter dans la presse.
08:43Mais j'aimerais laisser le temps à la justice.
08:45Et je suis attaché à l'état de droit, à la justice, à l'établissement des faits.
08:48Et qu'on puisse savoir réellement ce qui s'est passé.
08:50Je suis tout aussi attaché à l'état de droit que vous,
08:54en tant qu'avocat et en tant que citoyen.
08:56Il y aura évidemment une enquête qui va être menée jusqu'à son terme.
09:00Mais pour m'être rendu sur place,
09:02pour avoir échangé avec les élus locaux et avec les autorités locales,
09:05je peux vous dire que l'émotion ne suffira pas.
09:08Que la retenue ne suffira pas.
09:10Et qu'il faudra aussi savoir faire preuve de détermination.
09:13Parce que ce qui s'est passé à Courbevoie peut parfaitement advenir ailleurs.
09:17Parce qu'aujourd'hui, il y a une faillite éducative.
09:19Il y a un climat d'impunité.
09:21Il y a des jeunes qui se sont biberonnés à TikTok.
09:25Où il n'y a plus aucune valeur, plus aucun respect.
09:28Il y a une ignorance généralisée aussi de ce que sont les religions et les cultures.
09:32Et donc, nous devons agir.
09:34C'est votre rôle, puisque vous avez fait le choix de vous engager en politique.
09:37Vous ne pouvez pas juste arriver comme avocat en disant
09:40il y aura une enquête judiciaire, relativisons les faits divers.
09:42Ce sont des faits de société que nous aurons à traiter.
09:45Parce que lorsqu'on est responsable politique, on se trouve à trouver des solutions.
09:48Et pas uniquement se contenter d'émotions.
09:50Bien. Sur la...
09:52Il y a aussi...
09:54Je vois Alliance Police Nationale, qui n'est pas à gauche.
09:57Qui est un syndicat libre, mais quand même très à droite.
10:00Un syndicat de policiers, indépendant et à politique.
10:04Enfin, tire le signal d'alarme face aux antiflics notoires.
10:08Vous êtes un antiflic notoire, Raphaël Kempf ?
10:10Non, mais vous êtes avocat des soulèvements de la terre.
10:14Vous dites ?
10:16C'est pas moi, c'est pas vous.
10:18Ce sont les soulèvements de la terre qui disent
10:20le néo-racisme s'est incrusté au plus profond de l'appareil répressif d'État.
10:25Il gangrène en profondeur les rangs de la police et de l'armée.
10:30Vous êtes d'accord ou pas ?
10:33Il y a en France un problème avec certaines violences policières.
10:39Avec des violences policières qui sont commises depuis de nombreuses années.
10:43Et je défends, et j'ai défendu un grand nombre de personnes
10:46qui ont pu être victimes de violences policières absolument tragiques.
10:50Parce que vous n'imaginez pas le drame que cela peut être
10:53pour un enfant, un adolescent, qui dans son quartier
10:55descend dans la rue avec ses copains et puis à la suite d'événements
10:59va prendre un tir de LBD qui va lui déformer le visage
11:02et va l'empêcher de sourire, voire même d'embrasser
11:05pour le restant de ses jours.
11:06Et c'est un dossier que j'ai pu défendre.
11:08Vous n'imaginez pas le désastre que cela peut être
11:11pour un manifestant d'aller dans la rue
11:14exercer une liberté démocratique fondamentale
11:16et de perdre un pied ou une main
11:18parce qu'une grenade explosive lancée par des policiers l'a amputé.
11:22Donc oui, ça c'est un combat que je porte qui est absolument majeur.
11:26Dans le programme du Nouveau Front Populaire,
11:28nous avons des mesures pour lutter contre ces violences policières
11:32pour qu'il y ait une effectivité des enquêtes
11:34et que les actes de violences policières soient effectivement punis.
11:37C'est la raison pour laquelle nous demandons,
11:39à la place de l'IGPN et à la place de l'IGGN,
11:41qui sont des inspections générales,
11:43des institutions indépendantes pour faire toute la lumière
11:46sur les violences policières commises dans ce pays.
11:48Geoffroy Didier ?
11:49Lorsqu'il y a des violences policières qui sont injustifiables,
11:52elles sont sanctionnées par la justice.
11:54C'est faux monsieur Didier.
11:56Vous savez quelle est la profession la plus contrôlée de France ?
11:59La police.
12:00Mais c'est faux.
12:01Je ne vous ai pas coupé.
12:03La profession la plus contrôlée de France, c'est la police.
12:06Pour avoir travaillé au ministère de l'Intérieur, je le sais.
12:09Et puis au fond, je suis quand même désolé
12:12que lorsque vous avez une minute de temps de parole
12:14pour parler de la police,
12:16vous vous concentriez sur les violences policières.
12:18Moi je préférerais que vous vous concentriez sur la dévotion
12:21avec laquelle ces hommes, ces femmes, leurs familles,
12:24qui sont parfois obligés de cacher qu'ils sont policiers
12:27dans leur quartier pour ne pas être attaqués,
12:29sont des hommes et des femmes qui forcent notre admiration.
12:33Parce qu'eux risquent leur vie pour protéger les nôtres.
12:36Parce qu'eux gagnent très peu d'argent
12:38et pourtant, malheureusement,
12:40ils sont là, sur le terrain, en permanence,
12:43face à des hommes et des femmes déterminés à les attaquer
12:46parce qu'ils veulent tout simplement attaquer l'État
12:49et les institutions de la République.
12:51Moi je suis du côté des policiers.
12:53Vous êtes du côté de ce que vous considérez être
12:56des violences policières comme si c'était quelque chose de systémique.
12:59C'est un profond désaccord que nous avons, vous et moi.
13:02Jacques Toubon, l'ancien défenseur des droits,
13:04avait fait le bilan de ces années de mandat
13:07et il avait constaté qu'il avait demandé,
13:09dans une trentaine de dossiers, des sanctions
13:11contre des policiers pour des violences policières.
13:14Le ministère de l'Intérieur, à l'époque,
13:16n'avait donné suite à aucune de ces demandes de sanctions.
13:18C'est pour répondre à M. Didier qui m'indique
13:20que les violences policières sont sanctionnées.
13:22C'est faux et nous avons des données précises qui permettent de l'établir.
13:25Si j'ai pris la parole là-dessus, c'est parce que c'est dans le programme.
13:28Parce qu'effectivement, malheureusement, dans ce pays,
13:31il y a des gens, tous les jours,
13:33qui sont victimes d'humiliation, de discrimination,
13:36de contrôle d'identité discriminatoire.
13:38Donc vous êtes d'accord, le néo-racisme s'est incrusté dans la police.
13:42M. Bourdin, la Cour de Cassation,
13:44des institutions internationales,
13:46de grandes institutions de la République,
13:48notamment le défenseur des droits,
13:50qui disent depuis des années
13:52que la police peut avoir des comportements discriminatoires
13:55à l'égard de jeunes français et françaises dans nos rues.
13:58Et cela empêche de faire société.
14:00C'est la raison pour laquelle aussi je m'engage en politique,
14:03parce que je veux qu'on puisse faire société.
14:05Et pour pouvoir faire société, il faut que la police qui agit au nom de l'État,
14:08c'est-à-dire en notre nom à tous, ait un comportement absolument irréprochable,
14:11c'est-à-dire ni violence, ni discrimination.
14:14Un mot, Geoffroy Didier.
14:16On a terminé parce que le temps passe.
14:18C'est-à-dire qu'il faut commencer à respecter les institutions.
14:20Et ne faites pas croire à travers des faits précis,
14:23que je ne conteste pas,
14:25qu'ils doivent être sanctionnés par l'autorité judiciaire,
14:27qu'au fond, tous les policiers et tous les gendarmes de notre pays
14:30sont des racistes en puissance.
14:32Bien, merci à tous les deux d'être venus nous voir.
14:35Nous avons un peu bousculé notre agenda,
14:37parce que l'actualité commande.
14:39Il est 9h57, tout de suite Sud Radio Média,
14:42avec Jordan Deluxe.
14:45Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin,
14:499h10, Jean-Jacques Bourdin.
14:51Avec Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
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