• il y a 6 mois
Avec Alma Dufour, député LFI de Seine-Maritime et Bertrand Pancher, ex-député de la Meuse, président du groupe LIOT

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Transcription
00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06Vérissure présente...
00:07Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h-10h, Jean-Jacques Bourdin.
00:13La politique, la politique, nous continuons à en parler, évidemment.
00:17Et nous allons beaucoup en parler sur l'antenne de Sud Radio,
00:19parce qu'au-delà des négociations, au-delà des accords ou pas,
00:25il y a des élections législatives qui se profilent à l'horizon très vite.
00:29Il y a des Français qui doivent choisir, qui hésitent encore,
00:32beaucoup hésitent encore, parce que ça bouge.
00:36Ça bouge beaucoup depuis dimanche,
00:37depuis l'annonce de la dissolution par Emmanuel Macron.
00:39C'est un choix qu'il a fait volontaire,
00:43imposé par le résultat de dimanche, je ne sais pas.
00:46Préparé, je ne sais pas.
00:48On lui accorde mille choses, nous verrons bien ce qu'il dit tout à l'heure.
00:51Conférence de presse à partir de 11h,
00:53j'imagine que les questions précises lui seront posées, je l'espère dans tous les cas.
00:57Mais pour parler politique ce matin,
00:59pour faire le point, nous avons avec nous, et nous avons la chance de les avoir,
01:03Alma Dufour, qui est ex-députée LFI de Seine-Maritime,
01:08quatrième circonscription, c'est bien cela ?
01:10C'est ça.
01:11Bonjour.
01:11Et Bertrand Pancher, ex-député de la Meuse.
01:15Bonjour.
01:15Bonjour. Président du groupe Liott à l'Assemblée Nationale,
01:1820 députés, c'est ça ?
01:2022.
01:2022 députés, ex-députés à l'Assemblée Nationale.
01:24Vous vous représentez tous les deux ?
01:26On est d'accord ?
01:26Oui, nous.
01:27Bien. Nous verrons si vous serez élus ou pas.
01:31Je voudrais simplement revenir très vite sur l'histoire Ciotti,
01:35parce que ce n'est pas ça qui va nous occuper toute la...
01:37Mais je voudrais simplement relire, vous relire ce que déclarait Jacques Chirac.
01:42Ça a été repris sur beaucoup de médias,
01:47mais moi ces mots sont tellement forts que j'ai eu envie de vous lire.
01:52Dans notre histoire, l'extrémisme a déjà failli nous conduire à l'abîme.
01:57C'est un poison.
01:59Il divise, il pervertit, il détruit.
02:03Tout, dans l'âme de la France, dit non à l'extrémisme.
02:07Le vrai combat de la France, le bon combat de la France,
02:11c'est celui de l'unité, c'est celui de la cohésion.
02:15Oui, nos valeurs ont un sens.
02:17Oui, la France est riche de sa diversité.
02:20Oui, l'honneur de la politique, c'est d'agir d'abord pour l'égalité des chances.
02:26Vous adhérez totalement à ce qui est dit ?
02:29J'adore, moi je veux...
02:31Enfin, je vais dire que je suis petite fille de résistants gaullistes.
02:35Je suis à la France Insoumise, mais je m'estime dans la filiation aussi de mon grand-père.
02:42Pourquoi ? Parce que quelles sont les valeurs de la France ?
02:44Justement, liberté, égalité, fraternité.
02:48Nous sommes une république une et indivisible.
02:50Et effectivement, j'adhère au propos de l'ancien président Chirac,
02:55sauf sur la question de l'égalité des chances,
02:56où nous, on n'est plus sur la question de l'égalité effective
02:59des conditions matérielles d'existence des gens, des Françaises et des Français.
03:04C'est ça qui se joue aujourd'hui à cette élection.
03:06Il faut le rappeler que ce qui s'est passé, c'est aussi un vote de rejet
03:08de la politique inégalitaire d'Emmanuel Macron
03:11et de l'explosion de la pauvreté chez les Françaises et les Français,
03:13y compris les petits retraités qui se sont déplacés en masse pour voter.
03:16Un vote de rejet qui s'est exprimé à gauche et beaucoup au Rassemblement National.
03:21Tout à fait. Et donc voilà, j'irai plus loin que ce qu'ils disent,
03:24c'est-à-dire qu'il ne faut pas juste l'égalité des chances,
03:26il faut une société plus juste, plus équitable pour sortir de cette ornière.
03:29Bertrand Pancher.
03:30Moi, quand j'ai commencé à m'engager en politique, très jeune,
03:33j'avais 12 ou 13 ans, je me suis dit, j'aimerais bien faire de la politique,
03:36il faut qu'il y ait des maximes qui me guident,
03:39comme quand on est jeune, adolescent,
03:41et j'en écrivais deux tous les ans sur mes cahiers.
03:45La première était de Sophocle, ce grand philosophe grec,
03:49« Je suis homme, rien de ce qui n'est humain ne m'est étranger. »
03:54Et la deuxième, du général de Gaulle,
03:56« Tout peut arriver un jour, y compris le fait que l'honnêteté et l'honneur
04:01s'avèrent être un bon placement. »
04:03Je conseille à Éric Ciotti de méditer ces deux citations.
04:06Bien, voilà, en ce qui concerne Ciotti,
04:10maintenant, parlons un peu de la réalité du quotidien,
04:13de ce qui se passe en ce moment,
04:15et de ce qui attend les électrices et les électeurs.
04:19Où en êtes-vous, Alma Dufour, de vos négociations à gauche ?
04:22Écoutez, pour l'instant, elles avancent, elles avancent rapidement,
04:26l'accord n'est pas encore finalisé complètement.
04:29Qu'est-ce qui cloche encore ?
04:31Pour l'instant, je ne sais pas, je ne suis pas dans les négociations programmatiques,
04:34en fait, on va se mettre d'accord sur ce qu'on fait si on arrive au gouvernement
04:37dans les 100 premiers jours.
04:38C'est ça, notre porte de sortie pour réunir une gauche...
04:42Qui serait Premier ministre en cas de victoire ?
04:44Je ne crois même pas que là, pour l'instant, c'est sur la table.
04:46Ce qui est sur la table, c'est vraiment un accord programmatique.
04:48D'abord, qu'on soit clair avec les Françaises et les Français,
04:50parce que cette élection, elle rebat les cartes.
04:52On était en tête du premier tour de la législative en 2022.
04:56La reconstitution et une union encore plus forte avec le nouveau Front populaire
05:00peut permettre qu'on ait la majorité au moins relative à cette assemblée.
05:03Il ne faut pas juste dire qu'on va juste faire barrage au Rassemblement national.
05:07On peut vraiment gagner et mettre en place une politique
05:11qui fasse que les Français puissent enfin relever la tête,
05:13enfin profiter de la vie.
05:14Il faut dire aux gens qui ont voté Rassemblement national
05:16qu'ils votent la même chose qu'Emmanuel Macron,
05:19qu'ils sont contre l'augmentation des salaires,
05:21qu'ils sont contre l'encadrement des prix des produits de première nécessité,
05:24qu'ils ne veulent pas augmenter les petites retraites des retraités.
05:26Chez moi, les retraités, ils ne s'odèrent pas, il y en a plein.
05:29J'ai envie qu'ils comprennent ça, que le Rassemblement national
05:31est une arnaque sociale et que le 10 du mois,
05:33ils n'auront toujours rien de plus sur leur compte en banque avec le RN.
05:36– Bertrand Pancher, est-ce que vous êtes en négociation
05:40avec Raphaël Glucksmann et Place Publique, c'est vrai ou pas ?
05:43– Oui, alors d'abord, rappelez deux choses.
05:46Un, Emmanuel Macron nous a foutus dans la merde.
05:50– Oui.
05:51– Vraiment.
05:52Et rajoutez là, du chaos au chaos, avec une extrême droite qui est maintenant…
05:58– Mais s'il n'avait rien fait, on le lui aurait reproché aussi.
06:01– Oui, mais bon, il aurait pu le faire quand…
06:03– C'est toujours pareil.
06:04– Il aurait pu le faire quand on a manifesté contre les retraites.
06:07– Il aurait dû dissoudre à ce moment-là.
06:09– Il aurait peut-être dû dissoudre à ce moment-là.
06:11Il aurait dû tenir compte du vote de nos concitoyens,
06:14où il n'y avait pas de majorité, il fallait nous faire travailler.
06:16– Attention avec le 49-3, parce que s'il n'y avait pas de majorité,
06:18vous serez obligés d'utiliser le 49-3.
06:20– Mais pas comme ça, pas sur une réforme comme ça.
06:22– Le 49-3, tous les gouvernements de gauche et de droite l'ont utilisé.
06:25– Pas sur une réforme comme ça.
06:26– Et l'utiliseront.
06:27– Pas sur la réforme des retraites.
06:28– Je prends rendez-vous.
06:30– Le pays va se retrouver dans une situation encore pire que celle qu'elle était maintenant,
06:35c'est-à-dire en rajoutant du chaos au chaos, avec une extrême droite
06:38qui va diviser le pays comme ce n'est pas possible et le faire exploser.
06:42Et donc il y a des menaces, des menaces sérieuses pour notre pays,
06:46et s'il y a des menaces pour notre pays, pour l'Europe et sans doute aussi pour le monde.
06:50Et je le dis vraiment avec beaucoup de gravité à nos concitoyens.
06:53Dans ces conditions, il faut faire en sorte que tous ceux
06:58qui sont en capacité de créer des ponts, de rassembler et de s'unir
07:02et de donner de l'espoir à notre pays, donnent de l'espoir à notre pays.
07:06Le groupe Lyotte l'a toujours fait depuis maintenant deux ans.
07:10Nous avons su rassembler tout le monde.
07:12Et je note, pour répondre très précisément à vos questions,
07:15que de Xavier Bertrand hier chez un de vos confrères,
07:21jusqu'à Raphaël Glucksmann hier également,
07:26en passant par des amis comme notamment Jean Lassalle que j'ai eu hier au téléphone,
07:31tout le monde nous dit qu'il faut travailler avec Lyotte.
07:35Et bien pourquoi il faut travailler avec Lyotte ?
07:37Parce que nous avons su faire travailler la gauche et la droite
07:40pour défendre nos concitoyens.
07:42Notre pays ne pourra se redresser qu'à partir du moment où nous travaillons ensemble.
07:46C'est ce que nous faisons.
07:48Donc j'accueille avec beaucoup de satisfaction les propositions sur l'aile gauche de l'émissaire,
07:55parce que je sais que c'est les combats communs que nous partageons.
07:58Vous pourrez vous allier avec LFI, sans problème.
08:02Nous, du côté de la gauche, on crée un front.
08:06Nous, nous créons des ponts.
08:08Nous avons des valeurs.
08:09Un certain nombre de combats communs que nous mèneront ensemble.
08:14Des combats que nous avons toujours menés.
08:16Vous avez de profondes divergences, comme Eric Fioti a de profondes divergences avec LRM.
08:24Pardonnez-moi, mais nous, le groupe Lyotte, depuis deux ans,
08:29des parlementaires de gauche et des parlementaires de droite,
08:32on a des divergences, on discute, on trouve des accords.
08:35On n'est pas obligé de se mettre d'accord sur tout.
08:37Il y a des domaines où on est en désaccord.
08:39Il y a des domaines où on est en accord.
08:41Les retraites, l'assurance chômage.
08:44J'observe d'ailleurs, et j'en finis là, que le RN n'est même pas encore au pouvoir,
08:49qui commence à renier leurs engagements.
08:52Notamment sur les retraites.
08:54Jean-Philippe Tanguy a dit qu'il reviendrait sur la réforme des retraites.
08:59Il peut pas avoir trois déclarations différentes sur le sujet en 24 heures.
09:02Qu'il abrogerait la réforme des retraites.
09:05Après que Bardella...
09:07Enfin, c'est pas le club Mickey, l'Assemblée, le gouvernement de main.
09:11C'est pas un concours de jeunisme et c'est pas de l'amateurisme.
09:16Moi, je les entends matin, midi et soir à l'Assemblée nationale.
09:19Mais c'est le concours des imbécilités.
09:21On peut pas avoir ça dans notre pays.
09:23Et surtout, on ne peut pas avoir des formations politiques
09:26qui passent leur temps à diviser, à se combattre.
09:29Notre pays, il est fort, il va se redresser.
09:31En quelques années, je vous le dis, M. Bourdin,
09:34notre pays peut être remis debout, à condition qu'on sache travailler ensemble.
09:38Écoutez, nous, concitoyens...
09:39Mais vous pourriez travailler avec la majorité Macron, ou pas ?
09:42Enfin, la majorité.
09:43Avec le camp.
09:44Le camp.
09:45Avec Emmanuel Macron.
09:47Qu'est-ce qui s'est passé après-guerre ?
09:49Vous pourriez, ou pas ?
09:50Vous savez, moi, je suis un gaulliste.
09:51J'habite à une encablée, au Colombet, les deux églises.
09:55Qu'est-ce qui s'est passé après la libération,
09:58avec le Conseil national de la résistance ?
10:01Est-ce que vous pensez, à un moment,
10:03que le général de Gaulle, qu'un tel et un tel,
10:05a dit, dans quel parti vous appartenez ?
10:09Vous êtes à tel endroit ? On n'en veut pas.
10:11La différence, c'est qu'Elma Dufour ne peut pas travailler avec Emmanuel Macron.
10:14C'est clair et net.
10:16À cause de qui, on en est là ?
10:18À cause de qui ?
10:19Qui s'est fait élire ?
10:20Qui est votre premier adversaire, d'ailleurs ?
10:21Le RN ou Macron ?
10:22Pour moi, c'est les deux faces de la même pièce.
10:24Et c'est pour ça que je suis venue ce matin voir M. Bourdin.
10:26En tout cas, sur l'économique et le social.
10:28Il faut vraiment que les gens qui sont tentés
10:31par le vote Rassemblement national
10:33comprennent qu'ils se font avoir.
10:35Jusqu'au bout.
10:36Qu'ils se font avoir.
10:37Encore une fois, que le RN ne lutte pas contre l'inflation.
10:40Que le RN ne lutte pas pour augmenter les salaires des gens.
10:43Que le RN refuse de geler les loyers.
10:45Y compris les loyers des petits commerçants.
10:47On ne les a pas essayés, donc essayons-les.
10:49Nous verrons.
10:50Parce qu'ils ne sont pas informés de leur vote.
10:52Parce qu'ils ne savent pas ce qui se passe à l'Assemblée nationale.
10:54Parce que les médias n'ont pas assez couvert
10:56les vraies positions du RN.
10:58Dans l'extrême droite, il y a droite.
11:00Et le RN, lui, adhère à l'alliance avec les Républicains.
11:05On parle beaucoup de M. Ciotti,
11:06mais on ne parle pas de ce que ça veut dire pour le RN.
11:09D'adhérer à l'alliance avec les Républicains.
11:10Qui sont les Républicains ?
11:11Les Républicains, c'est la retraite à 67 ans.
11:14Les Républicains, c'est le refus de taxer les dividendes
11:17alors qu'ils n'ont jamais été aussi hauts dans l'histoire de notre pays.
11:20Les seuls qui profitent en ce moment de cette situation,
11:22les seuls pour qui ça va bien,
11:23aujourd'hui, ce sont les multinationales du CAC 40.
11:25Il n'y a pas que la France Insoumise qui le dit.
11:27Toute la gauche, peut-être y compris l'IOT, l'INSEE,
11:29tout le monde voit que les inégalités explosent dans notre pays.
11:32Emmanuel Macron est parfaitement et entièrement responsable de cette situation.
11:36S'il chute autant, c'est parce que les gens n'en peuvent plus de sa politique.
11:40Ça fait deux ans qu'on regarde l'inflation bouffer les gens.
11:44Les gens, le 10 du mois, ils n'arrivent plus à faire leurs courses.
11:48Moi, je connais des gens, pourtant ils gagnent 1600 euros,
11:51ils doivent aller faire les courses avec la calculate.
11:53Il faut savoir exactement combien vous pouvez en acheter.
11:55Oui, beaucoup vont en terrain parce qu'ils se font avoir par cette promesse-là
11:58qui est une fausse promesse.
11:59Moi, je veux leur dire que c'est le Front Populaire qui va leur apporter
12:02la justice sociale qu'ils méritent,
12:04qui va pouvoir leur faire relever la tête et profiter de la vie.
12:06Bien, à tout de suite pour la poursuite de notre débat.
12:11Vous êtes sur Sud Radio, merci.
12:13Vous voulez appeler ?
12:14Ce n'est pas compliqué, 0826 300 300.
12:30Il est 9h52.
12:32Allez, nous terminons.
12:33Dites-moi Alma Dufour, j'entends plus les filles parler du Proche-Orient.
12:38C'est fini, vous avez occulté tout ça.
12:40Non, ce n'est pas ça.
12:41C'est qu'encore une fois, l'extrême-droite...
12:43Pour les législatives, on occulte les sujets qui fâchent.
12:46Non, d'ailleurs, pas du tout.
12:47Ah bon, d'accord.
12:48Non, on s'unit et on est capable de s'unir dans la clarté.
12:51Donc, la question, évidemment, de ce qui se passe à Gaza
12:54est un des points de discussion centraux qu'on a en ce moment.
12:57Donc, vous accepteriez de qualifier le Hamas d'organisation terroriste ?
13:02Si ce sont ce qui est posé sur la table.
13:05Et nous, de l'autre côté, on demande la reconnaissance de l'État palestinien,
13:08on demande des sanctions économiques contre le gouvernement Netanyahou.
13:11C'est ce que proposaient déjà les partis socialistes.
13:13De toute manière, il faut avancer sur cette question.
13:15Donc, le Hamas est un terroriste.
13:17On n'oublie pas surtout qu'il y a un génocide en cours
13:20et que la vie de 2 millions de personnes est menacée actuellement.
13:23Le Hamas, organisation terroriste, on est d'accord.
13:26C'est quoi qui est le plus important ?
13:27Qualifier au titre de ce que dit la Cour pénale internationale
13:30armée régulière par régulière, terroriste par terroriste
13:33ou parler de la vie des enfants qui sont en train de mourir aujourd'hui ?
13:36Quoi qu'il en soit, tout le monde est prêt à se mettre d'accord sur un programme commun.
13:41Sur l'Ukraine aussi ?
13:43Ce qui va se passer, c'est qu'on sait que les gens sont désespérés.
13:47Là, maintenant, je me suis adressée aux gens qui votent Rassemblement national.
13:49Maintenant, je vais m'adresser aux gens et aux jeunes notamment
13:51qui sont terrifiés à l'idée que le Rassemblement national arrive au pouvoir dans notre pays.
13:55Qui savent ce que ça veut dire pour leur vie ?
13:57Qui savent ce que ça veut dire pour leurs droits ?
13:59Mais pardon, votre comportement à l'Assemblée nationale
14:02a peut-être favorisé le vote Rassemblement national.
14:05Pas du tout, si vous observez.
14:07Monsieur Bourdin, soyons sérieux et menons une analyse sociologique de l'électorat.
14:13Qu'est-ce qui s'est passé aux européennes ?
14:15Macron perd 10%, le RN gagne 10%.
14:17Donc c'est en fait, avec que 2% de participation en plus
14:20et c'est confirmé par les années, ce qui se passe,
14:22c'est qu'une partie de l'électorat d'Emmanuel Macron
14:24migre vers le Rassemblement national.
14:26Qui est cette partie de l'électorat d'Emmanuel Macron ?
14:28Ce sont les personnes, notamment les personnes âgées, les seniors et les retraités.
14:31Pourquoi ils migrent vers le Rassemblement national ?
14:34Parce qu'ils n'ont plus de pouvoir d'achat.
14:37Comme je vous l'ai dit chez moi, il y a des retraités qui sautent des repas.
14:40Il y en a plein. Emmanuel Macron ne leur a rien donné.
14:43Il a laissé les factures exploser, leur loyer exploser,
14:46les laisser vivre dans des conditions pitoyables.
14:49Ça c'est une première chose.
14:50Et la deuxième chose, ils vivent dans un environnement médiatique
14:53où on fait des faits divers, des faits de société,
14:55où on agite les portes sur l'insécurité.
14:57Mais ce n'est pas un recul de l'abstention.
15:00On connaît que la responsabilité des médias.
15:02Ce n'est pas Macron qui perd ses électeurs vers le Rassemblement national.
15:05Ce n'est pas la gauche qui perd ses électeurs vers le Rassemblement national
15:07à cette élection européenne. C'est important de le dire.
15:09Mais Bertrand Pancher, quand même, l'attitude des députés et les filles,
15:12le comportement ont favorisé quand même une réaction.
15:15Il y a eu quand même, je vois chez moi, une réaction de nos concitoyens
15:19en disant, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel à l'Assemblée nationale ?
15:22On peut se parler sans invectiver, sans s'insulter, sans brandir.
15:27Et d'ailleurs...
15:28Remarquez, ça a le mérite.
15:30Ça a le mérite, cette élection.
15:32C'est de calmer un peu les ordeurs.
15:34Je pense que cette crise, c'est une menace énorme.
15:39On voit bien que de mettre ces extrémistes au pouvoir,
15:43c'est aussi une opportunité folle de reconstruire
15:46et de balayer tout cet ancien monde qui n'a pas fonctionné.
15:51Ce qu'on a besoin, c'est de mettre demain à l'Assemblée nationale
15:55des parlementaires qui sont à l'écoute de leur territoire,
15:58qui représentent leur territoire et des gens de bon sens
16:02qui sauront trouver des compromis et travailler ensemble.
16:05Nous, à Lyott, on nous dit souvent, et Macron un moment,
16:08vous êtes les ploucs des territoires.
16:11Mais les ploucs des territoires, c'est la France.
16:17Les territoires, c'est la France d'aujourd'hui.
16:20Et nous sommes tellement impliqués dans ces territoires,
16:24en contact avec nos concitoyens.
16:26Nous savons faire des compromis.
16:28Nous saurons redresser la France, c'est une certitude.
16:30Ce pays est un des pays les plus riches du monde.
16:33Des dépenses publiques les plus élevées
16:35et des services publics qui fonctionnent le moins bien.
16:37Par le moins bien ?
16:39Parfois, ça fonctionne.
16:41On a le meilleur système de santé du monde.
16:44Moi-même, député dans mon département,
16:47j'ai du mal à trouver un médecin généraliste.
16:49Mais ça, c'est pas le service public.
16:51Ça, c'est les médecins libéraux, justement.
16:54Et le bazar dans les hôpitaux,
16:56avec la crise dans les urgences,
16:58il faut voir comment ça fonctionne.
17:00Merci à tous les deux.
17:02On aura l'occasion, évidemment, de vous réinviter
17:04et de vous retrouver.
17:06Nous allons voir le résultat des législatives,
17:08je rappelle, les 30 juin et 7 juillet.
17:10Merci, vous êtes sur Sud Radio,
17:12vous allez suivre l'actualité politique.
17:14Ne vous inquiétez pas, vous aurez beaucoup d'invités.
17:16Demain, Bruno Le Maire sera mon invité à 8h30.
17:20Bien, tout de suite, Sud Radio Média,
17:22Valérie Rexpert, Gilles Ganzemann,
17:24avec Sylvie Metzelaert, qui est directrice
17:26de la rédaction de 60 millions de consommateurs.

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