• l’année dernière
Avec Sébastien Delogu, député LFI des Bouches du Rhône

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Transcription
00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France. Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite. Vérissure présente
00:06 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10h, Jean-Jacques Bourdin.
00:12 - Il est 9h14, Sébastien Delogué est avec nous, bonjour.
00:16 - Bonjour monsieur Bourdin.
00:18 - Vous êtes député La France Insoumise des Bouges du Rhône. Avec Manuel Bompard, vous souhaitez que le drapeau
00:25 palestinien soit hissé sur le fronton de l'hôtel de ville de Marseille. Pourquoi ?
00:30 - Bah écoutez, tout simplement parce qu'on est des représentants du peuple et avec mon collègue Emmanuel Bompard, nous sommes les porte-voix des Marseillais
00:37 et des Marseillais qui se mobilisent fortement et qui voient des images terrifiants et qui terrorisantes.
00:42 Et aujourd'hui partout dans le monde et en France particulièrement et à Marseille particulièrement,
00:46 les peuples parlent d'une seule et même voix, ils réclament de cesser le feu, d'arrêter les massacres, ils essayent d'une sorte pour prôner la paix
00:53 et pour dire que toutes les vies se valent et que tous les morts méritent d'être honorés. Et donc pourquoi Marseille ? Parce que Marseille,
00:59 l'identité de Marseille c'est d'être une capitale méditerranéenne
01:02 et que de l'autre côté de la Méditerranée, il y a 4 000 enfants qui sont massacrés.
01:06 Et donc du coup elle a un rôle à jouer, elle doit prôner la paix, la justice, le respect du droit international
01:12 dans toutes les circonstances comme elle l'a fait pour les Arméniens, pour les Ukrainiens et pour les Israéliens. Donc on demande aux maires simplement
01:20 de porter la voix des Marseillaises et des Marseillais qui sont indignés par ces crimes de guerre là, qui sont commis par le gouvernement
01:25 d'extrême droite de Netanyahou et donc on demande de hisser le drapeau palestinien en berne sur le fronton de la mairie de Marseille
01:32 puisqu'il y a eu de fortes mobilisations, plus de 10 000 personnes le week-end dernier.
01:36 - Donc sur le fronton de la mairie de Marseille, le drapeau français, le drapeau européen, le drapeau palestinien, le drapeau israélien,
01:44 le drapeau ukrainien et le drapeau arménien, le drapeau et quoi encore ?
01:49 - Écoutez monsieur, quand les peuples aujourd'hui...
01:53 - Donc tous les drapeaux, vous dites drapeau palestinien, drapeau israélien, évidemment.
01:59 - Moi j'ai pas dit ça parce que j'ai pas eu besoin de demander le drapeau puisqu'il est sur le fronton du conseil régional,
02:05 la mairie a éteint ses lumières, le département a mis le drapeau israélien, je demande de comme ils l'ont fait simplement pour les Arméniens,
02:11 il y a eu une épuration ethnique là-bas, avec le conflit arménien, ils ont mis le drapeau arménien, en ce moment même il y a le drapeau arménien,
02:20 il y a eu le drapeau ukrainien, alors qu'il y a, regardez, les milliers de morts que nous voyons aujourd'hui,
02:25 après ils peuvent le mettre en berne juste quelques jours pour montrer un symbole fort, voilà, un appel à la paix, un cessez-le-feu,
02:31 ils ont mis quand même 20 jours pour demander un cessez-le-feu, c'est pas raisonnable tout ça.
02:35 - Sébastien Delogue, la marche, que pensez-vous de cette marche, de cet appel de Yael Brone-Pivet, présidente de l'Assemblée Nationale,
02:42 et Gérard Larcher, président du Sénat, une marche à Paris dimanche contre l'antisémitisme entre le palais Bourbon et le palais du Luxembourg ?
02:49 - Écoutez, déjà avant de parler de la marche de l'antisémitisme, je réaffirme ici sur votre antenne que ça soit bien clair,
02:57 parce que j'entends tout et n'importe quoi dans toutes les émissions télé et radio,
03:00 je condamne tout acte, tout propos antisémite, et mon groupe condamne tout acte et tout propos antisémite,
03:07 peu importe de quelle personne, quelque personne qui soit attaquée parce qu'elle est juive,
03:11 elle recevra toujours notre soutien et on se trouvera toujours à ses côtés.
03:15 Ensuite, pour la marche de Yael Brone-Pivet, excusez-moi de vous le dire, mais on n'a pas besoin d'attendre Yael Brone-Pivet pour savoir qu'est-ce qu'on doit faire.
03:25 Nous aujourd'hui, on voit que Yael Brone-Pivet a initié une marche, qui je vous le rappelle, a donné un soutien inconditionnel au gouvernement d'extrême droite,
03:31 qui actuellement fait des massacres d'enfants.
03:33 Je me dis, on verra bien ce qui va se passer pour voir un peu les gens qu'il va y avoir à l'intérieur,
03:38 et puis pouf, d'un coup on voit le Rassemblement National qui est à l'intérieur.
03:41 Donc pour moi, ce n'est pas important d'y aller parce qu'il est hors de question de marcher...
03:47 - Donc pas question d'y aller ?
03:49 - Pas question d'y aller si on doit marcher avec le Rassemblement National. Voilà, tout simplement.
03:54 - C'est ce que dit Fabien Roussel aussi.
03:56 - C'est très bien s'il dit ça. Bravo, pour une fois il dit quelque chose d'intelligent.
04:00 - Oui. Ah bon ? Pour une fois il dit quelque chose d'intelligent ?
04:04 - Oui, parce que...
04:06 - Pourquoi ? Parce qu'habituellement, ce qu'il dit n'est pas intelligent, si j'ai bien compris.
04:10 - Il est très clivant habituellement, d'accord ? Donc ça c'est sa personnalité.
04:14 Mais là, maintenant, il est dans les valeurs de la République.
04:17 - Il n'est pas le seul à être très clivant, Sébastien Delogue, non ?
04:19 - Non, il n'est pas le seul, mais moi aussi je pourrais l'être, il n'y a pas de problème.
04:23 - Oui, non, mais d'accord, mais marcher contre l'antisémitisme, vous pourriez ?
04:28 - Mais est-ce que vous pensez que la meilleure façon de lutter contre l'antisémitisme,
04:33 ce n'est pas de travailler à l'unité des peuples ?
04:35 - Oui. - D'arrêter de montrer les communautés les unes contre les autres ?
04:37 - Oui, mais Sébastien Delogue, je comprends, mais vous ne me répondez pas.
04:40 Est-ce que vous pourriez marcher contre l'antisémitisme ?
04:43 - Moi, je peux marcher contre l'antisémitisme, je peux.
04:47 Nous, à l'Assemblée Nationale, on a un groupe qui s'occupe de ça. - Vous pouvez ne pas marcher aussi.
04:50 - Mais je ne marcherai pas avec le Rassemblement National, monsieur, je suis contre.
04:54 - Mais vous marcherez dimanche, mais vous marcherez, vous.
04:56 - Historiquement, on est d'accord quand même, monsieur Bourdin, que c'est plutôt l'extrême droite
05:02 qui a mené à ce qu'il y a eu de l'antisémitisme en Europe, on est bien d'accord.
05:06 Pourquoi aujourd'hui, au nom des valeurs républicaines qui sont les miennes en tant que représentants du peuple,
05:11 je vais devoir marcher avec eux et m'asseoir sur je ne sais pas combien d'années d'histoire, quand même ?
05:16 - Dites-moi, il n'y a pas d'antisémitisme aujourd'hui à l'extrême gauche ou chez les islamistes ?
05:24 - Pas dans nos rangs, monsieur. - Chez les islamistes ?
05:27 - Écoutez, il peut y en avoir aujourd'hui, mais je vous le dis de façon très claire,
05:33 quand il y a eu tous ces problèmes-là d'antisémitisme il y a des années dans l'histoire,
05:37 l'islamisme n'existait pas. On est bien d'accord.
05:41 Donc aujourd'hui, quand on voit des problèmes, quand on voit des personnes qui se font agresser parce qu'elles sont juives,
05:46 on se trouvera toujours à leur côté et elles auront toujours notre soutien.
05:51 Ça c'est clair et net. Nous on ne le remet pas en question, ça. Pourquoi nous mettre ça à nous ?
05:55 On est toujours avec eux. On a un député qui est de religion juive,
05:59 la personne qui s'occupe de la presse dans notre groupe elle est de religion juive, et alors quoi ?
06:04 - Sébastien Delogue, quelques mots sur les problèmes au sein de la France insoumise.
06:10 - Quel problème, Monsieur Bourdin ?
06:12 - Ah si, il y a des problèmes, non ?
06:14 Il n'y a pas de problème, Sébastien Delogue.
06:16 - Je vous écoute, Monsieur Bourdin.
06:18 - Non mais j'ai écouté moi Raquel Garrido, qui est aussi députée, Sébastien Delogue, vous la connaissez bien.
06:23 Le parti a vocation à vivre longtemps et peut se passer de Mélenchon,
06:27 elle est interdite de s'exprimer dans l'hémicycle pendant quatre mois.
06:31 Pourquoi ? Parce qu'elle aurait diffusé de fausses informations dans la presse à propos du groupe ou de ses membres.
06:37 - Alors je vais vous expliquer de façon très claire déjà.
06:41 Ici, je vous le dis dans cette radio, encore une fois, je vais vous le dire,
06:45 on a le droit de critiquer la France insoumise, on a le droit de critiquer Jean-Luc Mélenchon, d'accord ?
06:49 Mais on a aussi des devoirs, et quand une décision collective est expliquée et votée,
06:55 on doit l'appliquer, on doit la faire respecter, c'est ça respecter ses collègues,
06:59 et c'est ça respecter le travail parlementaire.
07:01 Or Raquel Garrido ne l'a pas fait, Raquel Garrido raconte n'importe quoi.
07:04 Elle n'est pas privée de temps de parole, elle est privée justement...
07:07 - Mais elle raconte n'importe quoi, c'est-à-dire ?
07:10 Elle conteste parfois, elle peut contester aussi, non ?
07:13 Elle a le droit d'être...
07:14 - Bien sûr, mais vous croyez que ça date d'aujourd'hui ?
07:16 Elle a déjà été rappelée à l'ordre par la présidente de l'Assemblée.
07:19 Le bureau s'est mobilisé trois fois à son sujet,
07:22 parce qu'elle diffusait de fausses informations dans la presse,
07:24 sur le groupe, sur ses membres, qu'elle a été mise, elle a mis en cause,
07:28 et dénigré plusieurs membres du groupe parlementaire,
07:30 et elle a pris à partie des salariés du groupe,
07:32 et maintenant elle dit "oh je suis insurgée, regardez ce qui m'arrive".
07:35 Ça fait des mois que ça dure, donc Raquel, il fallait qu'elle travaille,
07:38 plutôt que de faire la femme qui arrive sur les plateaux, raconter n'importe quoi,
07:42 auprès des instances politiques, faire n'importe quoi,
07:46 et comme ça, voilà, elle est passée à la télé,
07:48 elle dit "ouais voilà, moi j'ai fait ci, moi j'ai fait là".
07:50 Non, à un moment donné, il faut arrêter de donner des désaccords qui n'existent pas,
07:54 le groupe parlementaire est très bien soudé,
07:56 hier il a voté tranquillement le fait de ne pas aller justement à cette marche,
08:01 parce qu'il y avait le rassemblement national,
08:03 et le bureau, parce que je vous le dis très clairement,
08:05 le bureau a eu, il y a eu une enquête, il y a eu deux députés,
08:08 qui ont donc fait leur enquête, qui ont auditionné Raquel, etc.,
08:11 qui l'ont vue, revue, ça fait des mois que ça dure,
08:13 moi en tant que parlementaire, j'ai pas envie de me mêler de ces problèmes,
08:16 je suis là pour travailler pour les françaises et les français, tout simplement.
08:19 - Commentaire quand même, et puis je vous laisse Sébastien Delogue,
08:22 commentaire de François Ruffin, je le cite,
08:25 "à défaut de pouvoir débattre ensemble, la direction de mon groupe parlementaire
08:29 pourrait-elle nous fournir la grille tarifaire en cas de divergence politique ?"
08:34 Que lui répondez-vous ?
08:35 - Je lui ai déjà dit, puisque je l'ai vu à la réunion de groupe hier matin,
08:40 déjà il n'a qu'à être présent,
08:42 parce que lui aussi il passe de partout dans les médias,
08:44 il n'a qu'à être présent quand il va falloir voter les motions de censure,
08:47 parce qu'il y en a eu 16 depuis le départ, il n'en a voté que 3,
08:50 on ne le voit jamais de toute façon à l'Assemblée Nationale,
08:52 déjà ça c'est un premier point, et le second point,
08:55 comme tout est nouveau, comme c'est quelque chose qu'on est en train de débattre sans cesse ensemble,
09:01 il faut tomber sur le caracal pour que demain il y ait justement une grille tarifaire comme il le dit lui.
09:07 Donc oui, on est obligé, parce que c'est un mouvement qui est nouveau,
09:11 je vous le rappelle, j'étais 16 l'année dernière, la législature avant,
09:16 ils n'avaient pas de problème particulier comme ça,
09:18 aujourd'hui il y en a, on apprend justement à vivre ensemble, à se respecter les uns les autres.
09:23 Donc quand une personne, parce que ce qu'elle dira qu'elle,
09:26 de mettre en parallèle des décisions qui ont déjà eu lieu au sein de l'Assemblée Nationale,
09:31 au sein de notre groupe, c'est faux ce qu'elle raconte.
09:33 Elle n'est pas privée de parole, elle peut prendre la parole,
09:35 mais elle ne représentera pas la France des soumises,
09:37 puisque de toute façon elle divulgue de fausses informations dans la presse,
09:40 sur le groupe et ses membres, voilà, tout simplement.
09:43 – Bien, merci beaucoup Sébastien Delogue, merci.
09:45 – Merci François.
09:46 – François, non, je ne m'appelle pas François Ruffin, je ne suis pas député.
09:52 – Ça m'aurait aimé, on aurait rigolé comme ça.
09:54 – Merci Sébastien Delogue, merci beaucoup.
09:56 – Au revoir. – Merci, au revoir.

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