Avec Philippe Brun, député sortant PS de l’Eure et Jean-Baptiste Moreau, ex-député LREM de la Creuse
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00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de devis gratuits.
00:06Vérissure présente...
00:07Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10h, Jean-Jacques Bourdin.
00:13Les 9h36, nous allons continuer évidemment à débattre, à parler politique,
00:18parce que la période est très politique et que les élections législatives se profilent.
00:26Bien, vous réagissez évidemment, 0826-300-300, comme vous avez l'habitude de le faire, n'hésitez pas.
00:32Depuis ce matin, j'ai beaucoup d'électeurs et d'auditeurs qui ont voté RN
00:38et qui nous racontent pourquoi ils ont voté RN, avec ce sentiment de dépossession,
00:43avec ce sentiment que Paris décide tout sans penser une seule seconde à ce que pensent et à ce que vivent
00:52les hommes, les femmes et les enfants qui habitent dans des régions un peu plus rurales ou dans des petites villes ou des villes moyennes.
00:59Bien, ça c'est le sentiment ressenti, la réalité des choses, c'est que le Président de la République
01:05va tenir une conférence de presse cet après-midi, la réalité des choses, c'est que dans les médias,
01:09évidemment, on s'est emballé depuis ce matin, et que dit-on ?
01:12Ça y est, le Président de la République pourrait mettre sa démission dans la balance,
01:17si jamais le RN gagne au mois, fin du mois de juin, début juillet,
01:24ça, ce sont des élucubrations de journalistes qui veulent se faire plaisir et remplir leurs antennes.
01:30Ça, c'est le problème des chaînes d'infos en continu qui ne cessent de divaguer jusqu'à cet après-midi sur le sujet.
01:37Vous allez voir, ça va durer toute la matinée, c'est certain.
01:40Alors, deux invités pour parler politique ce matin, par ordre alphabétique, Philippe Brun, ex-député sortant.
01:47Donc, député sortant, ex-député PS de l'heure, bonjour.
01:49Depuis hier, vous n'êtes plus député, depuis minuit, vous avez été dissous.
01:55Et Jean-Baptiste Moreau, ancien député, vous avez été même battu lors de la dernière liste fatime,
02:02voilà, en 2022, ancien député LREM de la Creuse.
02:05Bien, vous êtes là tous les deux, merci.
02:08Franchement, avant de parler de dissolution,
02:10ces élucubrations journalistiques sur une possible démission d'Emmanuel Macron,
02:16vous y croyez, Philippe Brun ?
02:18Non, moi, j'y... Pardon.
02:20On laisse parler peut-être l'ami du Président.
02:22On va laisser parler l'ami du Président.
02:24Non, non, non, mais pour bien connaître Emmanuel Macron,
02:27quand même depuis sept ans maintenant,
02:29ça serait acter l'esprit de défaite, c'est-à-dire dire qu'il a une chance de perdre
02:34et donc menacer de démissionner, c'est absolument pas, ni dans son esprit,
02:38ni dans son ADN, à mon avis, parce que ce qu'on veut, c'est avoir une majorité.
02:42On ne va pas envisager déjà la défaite alors qu'on est juste rentré en campagne.
02:46C'est absolument contre-productif et, à mon avis, ça serait vraiment une erreur majeure.
02:51Philippe Brun, vous en pensez quoi ?
02:53Écoutez, moi, je ne sais pas.
02:55Le Président de la République fait du mauvais macavel depuis maintenant sept ans.
02:59Alors, on a eu le dernier épisode, c'était ce dimanche.
03:02Moi, je m'attends évidemment à tout.
03:04Enfin, s'il veut mobiliser contre lui le 30 juin et le 7 juillet,
03:09effectivement, il faut qu'il mette sa démission dans la balance
03:11et les Français sont très nombreux à aller voter contre lui.
03:14Ça, c'est certain. Ça, vous avez raison.
03:16Philippe Brun, vous étiez contre cette idée de dissolution.
03:20Vous n'êtes pas favorable.
03:2161% des Français trouvent que c'est une bonne décision.
03:24Vous avez vu ça ?
03:26Écoutez, je pense tout simplement qu'on a été élu pour cinq ans
03:29et qu'il vaut mieux essayer de faire avec les élus qu'on a choisis
03:33et qu'on ne peut pas être en campagne.
03:34Par exemple, maintenant, il y a une dissolution.
03:36Je suis en campagne, évidemment, permanente.
03:38J'ai fait ma première réunion hier soir.
03:40J'en fais une autre jeudi à Pont-de-l'Arche, à 19h.
03:43Et beaucoup de gens, évidemment, m'ont écrit.
03:45Moi, je n'ai évidemment pas peur de l'élection.
03:47Ce qu'il faut, c'est qu'on ait suffisamment de temps
03:49pour expliquer aux gens l'enjeu de cette élection.
03:51C'est peut-être ça, la difficulté.
03:52On a seulement 15 jours.
03:53Là, on est à 18 jours du premier tour
03:55et la campagne s'arrête le vendredi soir.
03:57Donc, on a seulement 15 jours de campagne.
03:59C'est extrêmement court pour affûter nos arguments,
04:02pour faire valoir nos projets.
04:03Et donc, c'est une campagne assez enthousiasmante qui démarre,
04:06mais effectivement, très courte.
04:07Elle est enthousiasmante.
04:08Oui, elle va passionner les Français.
04:10Elle va passionner les Français.
04:12J'en suis absolument certain.
04:14Moi, pour ma part, j'ai été favorable.
04:16Pas pour récupérer mon siège.
04:17Je m'en fous.
04:18Mon destin personnel, n'importe quoi.
04:19Vous allez vous représenter ?
04:20Oui, je me représente.
04:21Je me représente en Creuse.
04:22Je l'ai annoncé hier.
04:23Renaissance ?
04:24Renaissance, oui.
04:25Mais c'est d'abord pour le territoire
04:26et pour lutter contre les extrêmes à gauche et à droite.
04:29C'est surtout ça, l'enjeu de ma candidature.
04:33Et j'étais favorable parce qu'on voit bien...
04:35Qu'est-ce qu'on aurait dit si le président Macron,
04:38à la suite du score des européennes,
04:40qui a été un vrai choc pour le pays,
04:41avec un IRN qui est à 35%,
04:43qui a le double du deuxième,
04:45qu'est-ce qu'il en aurait dit
04:47s'il n'avait rien annoncé dimanche soir ?
04:48Qu'est-ce qu'on aurait dit
04:49s'il avait fait « things as usual »
04:51et on continue la même chose ?
04:53Je veux dire, tout le monde aurait été révolté
04:55et à juste titre.
04:56Donc, il fallait un électrochoc.
04:58Il faut clarifier les choses.
04:59Il faut clarifier
05:00qui veut à l'intention de gouverner
05:02avec l'extrême gauche,
05:03qui a l'intention de gouverner
05:04avec l'extrême droite
05:05et qui est encore républicain dans ce pays.
05:07Et c'est l'enjeu de ces élections législatives.
05:09– Alors, Philippe Brun, vous avez l'intention
05:10de gouverner avec les filles ?
05:11– En tout cas, de gouverner avec
05:13toutes celles et ceux qui se connaissent
05:14dans un programme.
05:15Donc, on est en train de monter une alliance
05:17qui ne ressemble pas vraiment
05:19à l'ANU-PS.
05:20D'abord, c'est une alliance
05:21qui est beaucoup plus large.
05:22– On prend les mêmes informations.
05:23– Pas du tout.
05:24Il y a avec nous le Parti radical de gauche,
05:25Place publique,
05:26des mouvements qui n'en faisaient…
05:27– Non, Place publique, non, non, non.
05:28Il y a eu ce qu'a dit Luxembourg.
05:30– Attendez, c'est en cours de négociation.
05:32– Ce n'est pas les éco-gouvernements.
05:34– Si, c'est en cours de négociation
05:35et de discussion.
05:36Donc, c'est un rassemblement extrêmement large
05:38sur une ligne qui est différente
05:40et sur des priorités,
05:41dix grandes priorités
05:42pour gouverner le pays.
05:44Sur le pouvoir d'achat,
05:45sur les services publics,
05:46sur la santé,
05:47qui est un vrai problème
05:48en ce moment dans notre pays.
05:49– Oui, on est d'accord.
05:50– Sur les salaires.
05:51Bon, bref, on va parler.
05:52Dans tout ça, c'est en discussion.
05:54– Pardon, Philippe Brun,
05:57est-ce que vous pensez possible
05:59de voir sur la même liste,
06:00dans le même programme,
06:02Glucksmann, par exemple,
06:04qui a vu sa tête taguée
06:05par des militants insoumis
06:07avec des croix gammées ?
06:09– Je ne sais pas,
06:10je ne suis pas certain que c'est la tête.
06:11C'est des militants insoumis qui ont vu ça.
06:13– Surtout donner le nom
06:15de Front Populaire,
06:18dont tout le monde se souvient
06:20quand il a ouvert un livre d'histoire
06:21de Léon Blum,
06:22à une alliance avec un parti
06:24qui a été reconnu dans un sondage
06:26provoquant autant d'antisémitisme
06:29que le Rassemblement National.
06:30Enfin, ça ne manque pas de sel.
06:31Il ne faut vraiment avoir aucune histoire.
06:32Moi, je viens de la gauche.
06:33Mais je viens d'une gauche universaliste
06:35et républicaine et laïque
06:36et qui n'a rien à voir
06:37avec la France insoumise.
06:38Jamais.
06:39– Vous venez de la gauche, monsieur,
06:40vous avez voté les pires référendums
06:41de Macron.
06:42– Oui, le PS se vend
06:46pour un plat de lentilles
06:47parce qu'un certain nombre
06:48d'apparatchiks de partis politiques
06:50sont affoutus de faire autre chose
06:51que de la politique
06:52et veulent conserver leur siège
06:53à tout prix.
06:54– La question, c'est pas ça.
06:55– Ils habillent ça sous du couvert
06:56de lutte contre l'extrême droite.
06:57Ils envahissent encore
06:58un niveau programmatique.
06:59– Tout ça, c'est des jeux d'appareil.
07:00Pour l'instant,
07:01il n'y a pas d'accord, Philippe.
07:02– Pour l'instant,
07:03il n'y a pas d'accord
07:04et une discussion.
07:05Deuxièmement,
07:06la question, c'est
07:07comment est-ce qu'on essaie
07:08de se rassembler
07:09face à l'arrivée au pouvoir
07:10de l'extrême droite.
07:11Il y a des gens qui trouvent
07:12ça formidable,
07:13l'arrivée au pouvoir
07:14de l'extrême droite.
07:15Moi, ça m'inquiète.
07:16La question, c'est de savoir
07:17comment on s'en sorte
07:18de rassembler toutes les femmes
07:19et les hommes
07:20qui sont attachés à la République
07:22– En discutant de ce qui nous rassemble
07:23et de ce qui nous divise.
07:24Bon, maintenant,
07:25il y a une discussion
07:26qui est en cours.
07:27Encore une fois,
07:28la politique fiction,
07:29je ne sais pas.
07:30Est-ce qu'il y en a encore
07:31dans toutes les sélections
07:32ou seulement celles dans lesquelles
07:33il y a un risque
07:34de rassemblement national ?
07:35Est-ce que ce sera
07:36un programme commun ?
07:37Quelle sera la tête de liste ?
07:38Moi, je crois qu'on doit dire
07:39assez vite
07:40qui on propose
07:41comme Premier ministre commun
07:42pour assurer tout le monde aussi.
07:43– Vous êtes d'accord
07:44avec Luxman
07:45qui propose
07:46l'ancien patron de la CFDT,
07:47Berger ?
07:48– S'il est d'accord,
07:49je ne suis pas sûr
07:51– Vous seriez d'accord ?
07:52– Évidemment,
07:53il y a d'autres personnalités.
07:54– Laurent Berger ?
07:55– C'est quelqu'un qui rassemble.
07:56Il y a Laurent Berger,
07:57il y a plus à gauche,
07:58mais quelqu'un
07:59qui rassemble beaucoup,
08:00François Ruffin,
08:01les sondages le montrent.
08:02Il est apprécié même au centre,
08:03à droite,
08:04des gens qui trouvent
08:05que son discours
08:06d'une gauche populaire,
08:07il est entendu.
08:08– C'est Laurent Berger
08:09ou François Ruffin ?
08:10– François Ruffin.
08:11– Vous, c'est François Ruffin ?
08:12– Ou alors le leader
08:13du premier parti de gauche
08:14en France
08:15qui s'appelle le Parti Socialiste
08:16et ça peut être
08:18Olivier Faure,
08:19c'est peut-être une femme aussi,
08:20Valérie Rabault
08:21qui est une experte économique,
08:22extrêmement appréciée
08:23et respectée
08:24à l'Assemblée Nationale.
08:25– C'est le Parti Socialiste
08:26ou c'est Glucksmann
08:27qui a fait un bon score
08:28aux européennes ?
08:29– C'est les deux ensemble,
08:30mais je vais vous dire
08:31que chez moi,
08:32dans l'heure,
08:33les gens ne savent pas
08:34qui c'est Raphaël Glucksmann,
08:35ils ont voté Parti Socialiste.
08:36Ce n'est pas une personnalité
08:37totale.
08:38– Oui, sur un engagement
08:39justement de ne pas retourner
08:40vers l'ANUPS
08:41et ce que vous êtes
08:42exactement en train de faire,
08:43l'ANUPS saison 2,
08:44c'est tout.
08:45– Est-ce que vous pensez
08:46qu'Alephi peut accepter
08:47un candidat Premier ministre
08:50tel que François Ruffin ?
08:52Est-ce que vous pensez
08:53que Jean-Luc Mélenchon
08:54peut l'accepter ?
08:55– Je ne le sais pas,
08:56encore une fois,
08:57il ne faut pas…
08:58– Vu l'égo du bonhomme,
08:59ça m'étonnerait.
09:00– Écoutez,
09:01on a une élection
09:02qui est maintenant dans 15 jours,
09:03on va faire encore une semaine
09:04sur les accords d'Appareil
09:05parce qu'ils étaient en discussion,
09:06mais malheureusement,
09:07ça ne nous laissera qu'une semaine
09:08pour parler du fond.
09:09Et on va quand même décider
09:10dans 15 jours
09:11l'avenir d'un pays
09:12qui est la 7ème puissance
09:13économique mondiale.
09:14– Cela dit, c'est vrai
09:15dans tous les partis.
09:16Jean-Baptiste Borreau,
09:17c'est vrai aussi
09:18dans la majorité
09:19qui essaie de trouver
09:20des alliés ici ou là,
09:21dit républicain.
09:22– Mais moi, localement,
09:23j'ai tendu la main
09:24au Parti Socialiste,
09:25j'ai tendu la main
09:26localement,
09:27en creuse au LR,
09:28sauf qu'aujourd'hui,
09:29on m'explique qu'on attend
09:30les décisions de Paris
09:31pour prendre des décisions.
09:32Soit, mais moi,
09:33je n'attends pas
09:34les décisions de Paris,
09:35je suis parti en campagne
09:36et l'extrême-droite
09:37peut avoir la majorité
09:38dans ce pays.
09:39Et il ne s'agit pas
09:40de tergiverser,
09:41il faut parler des problèmes.
09:42– Et l'extrême-droite
09:43qui essaie, elle aussi,
09:44RN, qui essaie de rassembler.
09:45– Je viens de ce qu'on appelle
09:46la diagonale du vide.
09:47Donc, j'y suis né,
09:48j'ai grandi,
09:49j'y suis revenu par choix,
09:50j'aurais pu partir ailleurs
09:51mais j'y suis revenu par choix
09:52et j'y suis très bien,
09:53j'y suis très heureux.
09:54Mais il faut parler,
09:55effectivement, aux gens
09:56de leurs problématiques,
09:57des problématiques de santé,
09:58de désertification,
09:59de remise en place d'entreprise.
10:01Jean-Baptiste Moreau,
10:02franchement.
10:03– Oui, sans doute,
10:04le vote de dimanche dernier
10:05montre qu'on a échoué.
10:06Enfin, il faut quand même
10:07pas se boucher les yeux,
10:08il faut y aller avec humilité.
10:09Moi, je viens d'un territoire
10:10que je connais par cœur,
10:11j'y suis né, j'y ai grandi.
10:12Donc, moi, si je m'engage,
10:13aujourd'hui, c'est pour mon territoire
10:14et pour essayer d'y trouver
10:15des solutions.
10:16Mais moi, ce que je vois,
10:17c'est que la députée LFI,
10:18elle s'est opposée
10:19depuis qu'elle est élue
10:20à toutes les installations
10:21d'entreprise sur le département
10:22pratiquement,
10:23parce que ça pollue,
10:24parce qu'il y a toujours
10:25une bonne raison
10:26pour s'y opposer,
10:27parce qu'on travaille
10:28pour élever le MH.
10:29Moi, je veux reinstaller
10:30des entreprises
10:31sur mon territoire,
10:32parce que sans public,
10:33il n'y aura plus
10:34de services publics,
10:35on est dans une cour démographique
10:36catastrophique sur le département
10:37de la Creuse,
10:38où on est descendu aujourd'hui
10:39à 115 000 habitants.
10:40Il faut redonner du dynamisme
10:41à ces territoires-là,
10:42parce que, enfin,
10:43je veux dire,
10:44se battre pour les écoles
10:45en disant qu'on ne va pas
10:46ouvrir d'usines,
10:47c'est juste des fables.
10:48– Bien, à tout de suite,
10:499h47, vous êtes sur Sud Radio,
10:50nous continuons à débattre
10:51avec Philippe Brun
10:52et Jean-Baptiste Moreau.
10:53– Vérissure,
10:54le numéro 1
10:55des alarmes en France.
10:56Rendez-vous sur vérissure.fr
10:57pour votre demande
10:58de vie gratuite.
10:59Vérissure présente.
11:00– Sud Radio,
11:01parlons vrai chez Bourdin,
11:029h10,
11:03Jean-Jacques Bourdin.
11:04– Bien, il est 9h50,
11:05apparemment,
11:06d'après nos informations,
11:07et ce matin,
11:08j'en ai eu même directement,
11:09Raphaël Glucksmann,
11:10pour l'instant,
11:11ne veut absolument aucun accord
11:12avec LFI,
11:13il ne veut absolument
11:14aucun accord
11:15avec LFI,
11:16il ne veut absolument
11:17aucun accord
11:18avec LFI,
11:19il ne veut absolument
11:20aucun accord
11:21avec LFI,
11:22il a rappelé,
11:23hier soir,
11:24au 20h,
11:255 points importants
11:26qui ne sont pas négociables,
11:27c'est ce qu'il dit,
11:28qui ne sont pas négociables,
11:29donc,
11:30il n'y a,
11:31pour l'instant,
11:32aucun accord.
11:33Philippe Brun,
11:34vous suivrez
11:35Glucksmann,
11:36ou pas ?
11:37– En tout cas,
11:38moi,
11:39je suivrai la ligne
11:40de mon parti politique,
11:41le Parti Socialiste,
11:42moi,
11:43je me définis avant tout
11:44comme un socialiste,
11:45l'histoire de Jean Jaurès,
11:46faire l'alliance
11:47de l'idéal et du réel,
11:48donc aussi,
11:49se confronter au réel,
11:50avec les difficultés économiques
11:51du pays,
11:52ou difficultés
11:53qui sont les nôtres aujourd'hui,
11:54évidemment,
11:55sur les questions internationales,
11:56il faut qu'on soit au clair
11:57sur ce qu'on défend,
11:58sur la question républicaine,
11:59il faut qu'on soit au clair
12:00sur ce qu'on défend,
12:01sur la laïcité également,
12:02tout ça,
12:03on doit en discuter,
12:04si on est capable
12:05de se mettre d'accord,
12:06c'est formidable,
12:07si on n'est pas capable
12:08de se mettre d'accord,
12:09alors,
12:10il faudra que chacun
12:11parte de son côté,
12:12dans la clarté.
12:13– Et dans la clarté,
12:14et finalement,
12:15vous,
12:16vous avez un rassemblement
12:17à faire,
12:18au centre,
12:19finalement,
12:20vous êtes tous les deux,
12:21finalement,
12:22vous êtes tous les deux
12:23sur le même espace.
12:24– J'en viens de la gauche,
12:25moi j'ai fait la campagne
12:26d'Alain Rousset
12:27pour les régionales
12:28en Nouvelle-Aquitaine,
12:29donc j'ai été scrutateur
12:30pour François Hollande
12:31en 2012,
12:32au niveau du département
12:33de la Creuse,
12:34donc je veux dire,
12:35je ne vais pas renier
12:36mon histoire personnelle,
12:37mon père a été militant
12:3840 ans en PS,
12:39mais pas d'un PS
12:40qui s'acoquine
12:41avec LFI,
12:42d'un PS,
12:43d'un vrai PS,
12:44d'un vrai parti socialiste
12:45de gauche républicaine,
12:46social-démocrate,
12:47ce n'est pas la gauche
12:48de Mélenchon.
12:49– Philippe Brun ?
12:50– Moi je ne me définis pas
12:51comme social-démocrate,
12:52parce que ça n'a jamais existé
12:53en France,
12:54il n'y a jamais eu
12:55de parti social-démocrate,
12:56je suis socialiste français
12:57dans la tradition
12:58de Jean Jaurès,
12:59de Léon Blum
13:00et de Pierre Mendès France
13:01qui étaient députés
13:02de ma circonscription.
13:03Maintenant,
13:04je veux dire quelque chose,
13:05il faut d'abord
13:06parler aux gens,
13:07là on est dans la science politique
13:08ensemble et on s'amuse bien,
13:09bon la question c'est de savoir
13:10quoi est-ce qu'on fait économiquement
13:11avec un pays qui est aussi endetté
13:12et qu'est-ce qu'on fait
13:18on continue d'augmenter
13:19les prix d'énergie.
13:20– Ce qu'on fait sur la sécurité
13:21et l'immigration aussi,
13:22qui est quand même
13:23quelque chose qui préoccupe tout le monde.
13:24– Tout ça c'est quand même
13:25l'essentiel du dialogue
13:26qu'on doit avoir, je crois.
13:27– Quelles mesures faut-il,
13:28selon vous Jean-Baptiste Moreau,
13:29quelles sont les mesures urgentes
13:30qu'il faut prendre ?
13:31– Sur les mesures,
13:32on a déjà commencé
13:33à les prendre,
13:34enfin je veux dire,
13:35ça fait 7 ans qu'on est là,
13:36donc on n'a pas rien fait,
13:37sur le pouvoir d'achat,
13:38quand l'inflation était au taquet,
13:39il y a eu des boucliers tarifaires
13:40qui ont été mis en place
13:41sur l'énergie,
13:42là on a réinvesti
13:43sur les centrales nucléaires
13:44ce qui va permettre
13:45de baisser,
13:46Bruno Le Maire a annoncé…
13:47– Enfin les premières en fonction
13:48en 2038.
13:49– Oui mais Bruno Le Maire
13:50a annoncé ce matin,
13:51pas plus tard que ce matin,
13:52que les prix de l'électricité
13:53allaient baisser de 15%
13:54au mois de février 2025
13:55parce que justement,
13:56la France s'est toujours mise
13:57et s'est mise en capacité
13:58de produire son électricité elle-même,
13:59une électricité mixte
14:00entre le nucléaire
14:01et les énergies renouvelables,
14:02ce qui permet de réduire
14:03ce prix d'électricité
14:04et de surtout réduire
14:05la dépendance
14:06de l'électricité
14:07vis-à-vis du gaz
14:08et du pétrole
14:09que l'on ne produit pas
14:10et qu'on importe massivement
14:11et qui fait basculer
14:12notre balance commerciale
14:13depuis des années
14:14dans un trou.
14:15Donc là-dessus,
14:16il faut la souveraineté industrielle,
14:17la souveraineté alimentaire française
14:18est aussi un moyen
14:19et moi je suis ancien paysan
14:20sorti de l'agriculture
14:21depuis peu,
14:22c'est un enjeu essentiel
14:23si on veut assurer justement
14:24le pouvoir d'achat
14:25de nos compatriotes
14:26parce qu'on maîtrisera
14:27nos prix
14:28si on le produit nous-mêmes,
14:29si on importe,
14:30si l'on vend,
14:31si l'on fabrique,
14:32si l'on fabrique,
14:33si l'on produit,
14:35si l'on produit,
14:36si l'on importe,
14:37si l'on fabrique,
14:38on dépendra
14:39de la conjoncture internationale
14:40et de la conjoncture mondiale.
14:41Donc ça, c'est la première chose.
14:42C'est relocaliser
14:43la production industrielle,
14:44ce qu'on fait depuis sept ans,
14:46relocaliser l'agriculture,
14:47ce qu'on a peine à faire
14:48et il faut accélérer là-dessus
14:50parce qu'on se désagriculturalise
14:53comme on s'est désindustrialisé
14:55et ça, c'est une préoccupation majeure
14:57qui vient d'un département très rural
15:00et très agricole,
15:01c'est une inquiétude,
15:02aujourd'hui,
15:03l'agricole un peu partout, donc c'est des enjeux essentiels.
15:06Est-ce qu'il faut revenir sur la réforme de l'assurance chômage ?
15:08Est-ce qu'il faut la mettre à la poubelle ?
15:10Ah non, il ne faut pas la mettre à la poubelle.
15:12Moi, je n'ai pas une entreprise chez moi, pas un artisan
15:14qui m'explique, moi je voudrais embaucher,
15:16j'ai du boulot, j'ai un carnet de commande plein sur un an,
15:18je ne sais pas comment, je suis obligé de refuser de faire des devis
15:20parce que je n'ai pas le personnel pour faire les boulots.
15:22Donc il n'y a rien de problème.
15:24Et justement, sur l'immigration et tout ça,
15:26l'immigration de travail, ce n'est pas un gros mot pour moi.
15:28Quand je vois l'ORN qui veut interdire l'immigration,
15:30nous, ce n'est pas le problème.
15:32Nous, on veut bien des gens pour travailler.
15:34Et il y a plein de gens
15:36qui ne demandent qu'à travailler en plus, donc il faut faciliter
15:38ce passage dans le monde du travail.
15:40J'ai les bras.
15:42Les propositions urgentes.
15:44On a évoqué beaucoup de sujets.
15:46Sur l'assurance chômage,
15:48qui est un sujet évidemment très important,
15:50en regardant la situation économique du pays en face.
15:52Plusieurs instituts prévoient une hausse du chômage
15:54cette année, la croissance qui est très faible.
15:56Je ne crois pas que ce soit le meilleur moment
15:58pour moins indemniser les chômeurs, au moment où on va y avoir plus de chômeurs.
16:00Ce qu'on appelle une politique
16:02pro-cyclique, qui va aggraver la crise.
16:04Moi, je pense que c'est plutôt une mauvaise idée.
16:06Et puis, la raison de pénurie de main-d'oeuvre,
16:08elle ne vient pas de la générosité de notre système,
16:10puisque les pénuries de main-d'oeuvre qu'il y a même aux Etats-Unis,
16:12qu'il y a même au Royaume-Uni,
16:14ce sont des pays qui n'ont pas la générosité de notre système social.
16:16La pénurie de main-d'oeuvre,
16:18c'est un déficit important de formation
16:20et une rupture démographique, parce qu'il y a beaucoup
16:26de cas de Covid, où les gens ont envie de changer de métier,
16:28ou ont envie de trouver davantage
16:30de sens au travail.
16:32Il faut une vraie politique,
16:34aujourd'hui, de dialogue avec les syndicats,
16:36qui ont été un peu oubliés par la
16:38ministre du Travail sortante, Mme Vautrin.
16:40Sur la formation, il y a quand même
16:42beaucoup plus d'apprentissages qu'il y en avait quand on est arrivés en 2017.
16:44Je vous ai laissé parler, M. Moreau, sur tout votre développement.
16:46Je crois qu'il y a beaucoup de choses à faire.
16:48Ensuite, la vraie question pour moi, elle est centrale,
16:50c'est celle du pouvoir d'achat. Encore une fois,
16:52les gens n'arrivent plus à se loger.
16:54Ils n'arrivent plus à se loger, ils n'arrivent plus
16:56à acheter une maison, avec moins de 40% de crédit immobilier
16:58donné l'année dernière. Ils n'arrivent plus
17:00à remplir le réservoir de leurs
17:02voitures, ils n'arrivent plus à faire leurs courses.
17:04Moi, je pense que ça, c'est un sujet qui est central.
17:06Deuxième sujet important, bien sûr, celui de la souveraineté.
17:08On est d'accord sur le constat.
17:10Maintenant, depuis 7 ans, je ne me trouve pas plus
17:12souverain qu'Emmanuel Macron, par le passé.
17:14Bien, bien, bien. Messieurs, merci.
17:16Messieurs, merci.
17:18Tout de suite, Sud Radio-Médias,
17:20après les infos. Valère Exper, Gilles Gansman,
17:22reçoivent Caroline Loeb, qui est
17:24comédienne et chanteuse, qui sera là,
17:26avec nous. Il est 9h57.