• il y a 6 mois
Avec Stéphane Troussel, Président PS de Seine-Saint-Denis et Julien Odoul, ex-député RN, candidat dans l’Yonne

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-06-19##

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Transcription
00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France. Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite. Vérissure présente
00:08Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h-10h, Jean-Jacques Bourdin.
00:13La vie politique, très agitée évidemment en ce moment à l'approche des
00:18législatives des 30 juin et 7 juillet. Deux invités ce matin, Stéphane Droussel qui est président
00:25socialiste du département de Seine-Saint-Denis, bonjour, et Julien Aoudoul qui était député RN, mais avec la dissolution
00:32il ne l'est plus, mais candidat RN dans Lyon. Bonjour. Merci d'être avec nous tous les deux.
00:37Tiens, juste une information qui vient de tomber il y a un instant, Gérald Darmanin
00:42dit qu'il va proposer
00:45il va proposer au président de la République la dissolution du GUD. Il a raison ou pas ?
00:50Est-ce que Gérald Darmanin va proposer aussi la dissolution de la jeune garde antifasciste, un mouvement ultra violent,
00:57un mouvement qui sème la haine dans notre pays depuis des années, dont le Nouveau Front Populaire
01:04a finalement investi l'un de ses représentants, et notamment M. Arnaud,
01:11qui est fiché S trois fois, c'est-à-dire qu'il constitue une menace pour la sécurité de l'État, il est surveillé par les services de l'État,
01:19et la France Insoumise et leurs alliés
01:22socialistes, écologistes et communistes n'ont rien trouvé de mieux que d'investir
01:26ce personnage-là, que d'investir ce mouvement-là. Voilà, donc M. Darmanin ferait bien de regarder aujourd'hui
01:33toutes les menaces pour notre pays. Il doit dissoudre tous ces mouvements. Marine Le Pen l'a toujours demandé, elle l'avait demandé à Mme Borne.
01:40Donc vous demandez aussi la dissolution de la jeune garde et la dissolution du GUD.
01:44Nous demandons la dissolution de tous les groupuscules, qu'ils soient d'ultra-droite, qu'ils soient d'ultra-gauche,
01:49qui font de la violence leur programme politique et qui constituent une menace pour la sécurité publique.
01:53Voilà, c'est aussi clair que ça. Je constate que le Nouveau Front Populaire, qui est surtout un Nouveau Front
01:58antisémite, islamiste,
02:01communautariste, lui par contre fait et intègre des gens ultra-violents dans ses rangs qu'il va investir aux élections législatives.
02:07Alors je vais donner la parole à Stéphane Troussel, les gens ultra-violents, vous les intégrez aussi,
02:13avec par exemple Frédéric Boccaletti, dans Le Var, en 7ème circonscription,
02:20condamné à un an de prison ferme pour avoir tiré sur des Noirs.
02:24Non, non, attendez, je pense qu'il faut à un moment donné...
02:28En 2000.
02:29Non, non, mais il n'a pas été condamné pour ça.
02:32Ah si, il a été condamné pour ça.
02:34Non, non, mais excusez-moi, non, non, mais je veux bien qu'on instrumentalise tout et n'importe quoi.
02:39Les racistes condamnés, ils ne les condamnent pas.
02:41Les militants du GUD qui, il y a quelques jours, voulaient casser du PD,
02:45comme les militants du GUD et d'extrême droite...
02:47Mais les militants du GUD ne sont pas mes amis, M. Troussel.
02:49On ne les investit pas aux législatives,
02:51contrairement à Ali Dioura et l'antisémite.
02:55Julien Aoudoul a raison, c'est vrai que vous investissez aux législatives un homme trois fois fiché S dans le Vaucluse.
03:01Donc moi je vous renvoie à Ali Dioura en Seine-Saint-Denis et une homophobe,
03:05et une homophobe dans votre département également.
03:08Non, non, vous vous confondez.
03:10Dans l'occurrence, l'homophobe dont vous parlez, elle n'est pas candidate dans mon département.
03:13Ali Dioura, il n'est pas candidat dans votre département ?
03:15La personne dont vous venez de parler, s'agissant d'une candidate femme,
03:19qui a des propos homophobes...
03:21Elle est candidate dans Seine-et-Marne.
03:23Et qui investit chez vous.
03:25Et que je condamne, et que personnellement, jamais je ne soutiendrai.
03:29Mais elle a une étiquette Nouveau Front Populaire.
03:31Et bien c'est totalement condamnable.
03:33Étiquette que vous soutenez.
03:35Et bien cette candidate, elle est totalement condamnable.
03:37Et Ali Dioura, vous soutenez-le également ?
03:39Mais de quoi vous parlez ?
03:41Il est mon opposant depuis des années.
03:43Je l'ai battu à toutes les élections, ce monsieur.
03:45Et pourquoi vous soutenez cette étiquette ?
03:47Il est votre candidat dans la circonscription de Drancy en Seine-et-Saint-Denis.
03:51Ma candidate, dans cette circonscription, c'est la députée sortante.
03:56C'est Raquel Garrido.
03:58C'est incroyable en fait.
04:00Donc ce Nouveau Front Populaire, c'est finalement fait comme vous voulez.
04:03Plusieurs candidats, etc.
04:05Je n'ai aucune cohérence, aucun sens.
04:07Vous trompez les électeurs.
04:09Ce que je constate, c'est quand vous êtes interpellé sur Frédéric Boccalotti,
04:11sur Grégoire de Fournasse,
04:13sur Caroline Parmentier,
04:15qui explique, qui explique,
04:17il n'y a pas si longtemps que ça,
04:19candidate dans le Pas-de-Calais,
04:21que l'IVG, c'est un génocide de masse.
04:23Vous, vous ne les condamnez pas.
04:25Vous ne les condamnez pas.
04:27Stéphane Troussel, je veux bien qu'on fasse de la spéléologie.
04:30Moi, je vous parle de ces élections législatives en 2024,
04:34où vous investissez et vous soutenez des gens qui ont des propos
04:38de caractère antisémite et homophobe.
04:40C'est tout.
04:42Il va falloir assumer ça, M. Troussel.
04:44Il faut assumer ça, M. Troussel.
04:46M. Odoul, entre vous et moi,
04:48depuis quelques minutes,
04:50le seul qui dénonce, qui condamne
04:52les propos, les candidatures
04:54d'un certain nombre de ces candidats
04:56issus de la France Insoumise,
04:58c'est moi. Par contre,
05:00je vous cite des cas, Grégoire de Fournasse,
05:02Caroline Parmentier,
05:04Béatrice Rouleau, Julien Odoul,
05:06qui expliquait, il n'y a pas si longtemps que ça,
05:08qu'il fallait laisser
05:10mourir des migrants dehors.
05:12Mais c'est faux, c'est une fake news, M. Troussel.
05:14Mais c'est une fake news.
05:16C'est une fake news, M. Troussel.
05:18Mais en fait, vous coupez les phrases.
05:20Mais ça, c'est bien.
05:22Mais pareil, vous recrachez
05:24du Libération.
05:26Vous recrachez du Libération
05:28à loisirs.
05:30Ce sont des mensonges.
05:32Ce sont des mensonges, M. Troussel.
05:34Vous racontez n'importe quoi
05:36parce que vous êtes mal à l'aise.
05:38Parce que vous avez
05:40des candidats nauséabonds,
05:42parce que vous avez un programme
05:44détestable, parce que vous pactisez
05:46avec des gens qui sont
05:48antisémites, homophobes
05:50et proches de l'islamisme.
05:52C'est ça la réalité, M. Troussel.
05:54C'est ça la réalité.
05:56Alors, moi, je suis totalement clair.
05:58Quand on est candidat de gauche
06:00du Nouveau Front Populaire, on ne peut pas
06:02être raciste, on ne peut pas être
06:04antisémite et on ne peut pas être homophobe.
06:06Il faut sortir du Nouveau Front Populaire.
06:08Ce que je constate...
06:10Ce que je constate, c'est que
06:12vous n'êtes pas capable de dire la même chose
06:14sur les candidats de l'extrême droite
06:16que vous soutenez ici ou là.
06:18Boccaletti, encore une fois,
06:20il n'est pas sorti de nulle part. Il est député sortant.
06:22Il est votre collègue dans le groupe à l'Assemblée Nationale.
06:24Grégoire de Fournace,
06:26il a été sanctionné par l'Assemblée Nationale.
06:28Il est votre...
06:30Il a été sanctionné pour quoi, M. Troussel ?
06:32Parce qu'il a dit un député retourne en Afrique.
06:34Retourne en Afrique, c'est ça la réalité.
06:36M. Troussel, on ne va pas refaire...
06:38On ne va pas refaire l'Assemblée
06:40précédente. On va essayer de construire
06:42la future Assemblée.
06:44Nous verrons d'ailleurs ce que donneront
06:46les résultats. Moi, je
06:48voudrais revenir sur ce qu'a dit la CGT
06:50qui soutient
06:52le Nouveau Front Populaire. Pour la première fois,
06:54elle s'engage.
06:56C'est une rupture
06:58avec tout ce qui s'est passé avant.
07:00Et surtout, elle dit,
07:02après le 7,
07:04si il y a
07:06une majorité du RN,
07:08nous engagerons des actions.
07:10Ça veut dire quoi ?
07:12Ça veut dire qu'il y aura des grèves, des manifestations.
07:14C'est ce qu'elle a dit. C'est ce qu'a dit la première secrétaire.
07:16M. Bourdin.
07:18Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il y aura des grèves.
07:20Ça veut dire qu'il y aura des manifestations.
07:22Ça veut dire que les Jeux Olympiques seront menacés ?
07:24C'est pas une trousselle ?
07:26M. Bourdin, je vais même vous dire,
07:28j'espère que s'il y a une majorité
07:30de gauche à l'Assemblée Nationale,
07:32j'espère que le mouvement social,
07:34il sera puissant.
07:36Attendez !
07:38Je vais vous répondre.
07:40Mais je vais vous répondre.
07:42Si vous voulez. Mais moi, je connais
07:44mon histoire. Et je sais qu'à chaque fois
07:46qu'il y a eu des conquêtes dans ce pays,
07:48que ce soit pour les congés payés, que ce soit pour
07:50la retraite, que ce soit pour la durée du travail,
07:52que ce soit pour les salaires,
07:54ça ne s'est pas fait naturellement et ça ne s'est
07:56pas fait dans l'histoire de ce pays
07:58seulement par des votes à l'Assemblée Nationale.
08:00Donc oui, il faut...
08:02M. Bourdin. Il faut tout casser en clair.
08:04C'est ça ce que nous dit la gauche et l'extrême-gauche.
08:06C'est-à-dire qu'on conteste
08:08le résultat des Jeux.
08:10On conteste la démocratie.
08:12On ne respecte pas le choix
08:14et la décision des Français. C'est tout à fait révélateur.
08:16C'est très intéressant.
08:18C'est tout à fait révélateur de l'extrême-droite.
08:20Je voudrais finir. Je vais répondre à votre question.
08:22C'est tout à fait révélateur de l'extrême-droite.
08:24Quand des travailleurs se mettent en grève,
08:26quand des travailleurs manifestent
08:28pour l'extrême-droite,
08:30c'est donc cassé.
08:32C'est ça l'histoire de ce pays.
08:34Oui, quand il faut obtenir des conquêtes
08:36sociales, il faut parfois se mettre en grève
08:38et manifester.
08:40Y compris pour créer un rapport de force dans la société.
08:42M. Bourdin. Est-ce que si le Rassemblement
08:44National arrive au pouvoir
08:46le 7, est-ce que le 8,
08:48à partir du 8, c'est ce qu'a dit
08:50Sophie Binet ?
08:52C'est ce qu'elle a dit.
08:54Elle a dit que nous engagerons des actions.
08:56Ça veut dire quoi des actions ?
08:58Ça veut dire grève et manifestation.
09:00Est-ce que ça empêche d'organiser un grand événement ?
09:02Non.
09:04Grève dans les transports.
09:06Mais si.
09:08Je suis président du département de la Seine-Saint-Denis.
09:10La Seine-Saint-Denis, c'est un des coeurs battants
09:12des Jeux Olympiques et Paralympiques.
09:14J'ai les athlètes. J'ai le stade de France.
09:16J'ai la piscine olympique. J'ai le village des médias.
09:18Bien évidemment que j'ai envie que ce
09:20grand événement soit
09:22populaire et festif.
09:24Et on l'organisera. Et c'est pas ça ma crainte.
09:26Bien évidemment. Parce qu'on est prêts.
09:28Parce que ça fait 5 ans.
09:30M. Bourdin. Alors est-ce que vous dites à la CGT, même si le Rassemblement
09:32National est majoritaire,
09:34surtout, ne mettez pas en danger
09:36les Jeux Olympiques. Est-ce que vous dites cela ce matin ?
09:38M. Bourdin. Mais attendez.
09:40On organisera les Jeux Olympiques.
09:42On espère bien qu'il y aura des mouvements dans ce pays
09:44pour à la fois résister
09:46à l'extrême droite au pouvoir et si la gauche
09:48est en responsabilité, pour l'aider
09:50à obtenir des mesures sociales.
09:52M. Bourdin. Des mouvements, vous imaginez,
09:54en plein Jeux Olympiques, imaginez
09:56de grandes manifestations, de grandes grèves
09:58en plein Jeux Olympiques.
10:00M. Bourdin. Je voudrais que vous imaginiez.
10:02M. Bourdin. Vous croyez que la vie du pays, elle va s'arrêter ce jour-là ?
10:04Quelle que soit la configuration politique.
10:06M. Bourdin. Je ne dis pas qu'elle va s'arrêter.
10:08M. Bourdin. Elle ne va pas s'arrêter la vie.
10:10M. Bourdin. Le monde entier nous regarde.
10:12M. Bourdin. Le monde entier nous regarde actuellement.
10:14M. Bourdin. Le monde entier nous regarde actuellement.
10:16M. Bourdin. Il est inquiet.
10:18M. Bourdin. Le monde entier nous regarde
10:20et il est inquiet.
10:22Donc écoutez, à partir
10:24du 8 juillet au matin,
10:26la vie de ce pays, elle ne va pas s'arrêter.
10:28Et donc s'il y a des gens qui sont inquiets
10:30de l'extrême droite au pouvoir, s'il y a des gens
10:32qui sont joyeux et heureux
10:34de la gauche au pouvoir en fonction de la configuration,
10:36eh bien la vie publique,
10:38la vie démocratique, la vie sociale
10:40de notre pays, elle va se poursuivre
10:42et bien heureusement. Parce qu'aucune
10:44des conquêtes sociales,
10:46aucune des libertés publiques
10:48de ce pays n'ont été obtenues
10:50sans rien. M. Bourdin. Stéphane Troussel, ça veut dire,
10:52pour résumer, parce qu'on ne va pas faire
10:54le débat là-dessus, ça veut dire pour résumer
10:56que si le 8
10:58c'est le Rassemblement National
11:00qui est majoritaire, eh bien
11:02vous vous appellerez au calme
11:04pour préserver les Jeux Olympiques.
11:06Quand même.
11:08J.-L. M. Je continuerai d'organiser
11:10les Jeux Olympiques en particulier dans mon département.
11:12Je suis très mobilisé et je veux
11:14que ce soit un grand événement
11:16festif, populaire,
11:18mais je ne vais pas m'empêcher
11:20d'avoir un avis comme responsable politique.
11:22M. Bourdin. Un avis, on est bien d'accord.
11:24J.-L. M. Mais attendez, ne confondez pas tout,
11:26chacun dans son rôle,
11:28mais encore une fois, la vie démocratique,
11:30elle va continuer parce qu'on sait qu'à chaque fois
11:32que l'extrême droite est venue aux responsabilités,
11:34et ça fait bien longtemps qu'elle ne l'a pas fait dans ce pays,
11:36à part depuis le régime de Vichy
11:38sous la collaboration,
11:40eh bien, heureusement...
11:42M. Bourdin. Arrêtez avec ces parallèles honteux, M. Troussel.
11:44J.-L. M. C'est la réalité.
11:46La dernière fois que l'extrême droite
11:48est venue au pouvoir dans le pays.
11:50M. Bourdin. Le Rassemblement National n'est pas d'extrême droite.
11:52J.-L. M. C'est ce que dit le Conseil d'Etat.
11:54C'est ce que dit le Conseil d'Etat, M. Oudoul.
11:56M. Bourdin. C'est surtout ce que dit le ministère de l'Intérieur
11:58que le Rassemblement National n'est pas d'extrême droite.
12:00J.-L. M. J'aimerais que vous arrêtiez d'insulter
12:02notamment nos compatriotes ultramarins,
12:04et notamment les maorais,
12:06et notamment les maorais.
12:08M. Troussel, on va être très clair.
12:10M. Troussel, c'est vous
12:12qui insultez en permanence les habitants de la Seine-Saint-Denis.
12:14Quand vous les traitez d'extrême droite,
12:16laissez-moi parler deux minutes,
12:18je vous ai laissé...
12:20Laissez-moi parler deux minutes.
12:22Je n'ai pas parlé de nos compatriotes,
12:24j'ai parlé de votre mouvement politique,
12:26et c'est le Conseil d'Etat qui vous a qualifié
12:28de vous insulter contre la droite.
12:30Si je peux dire une phrase...
12:32C'est moi qui décide.
12:34Alors M. Bourdin, est-ce que j'ai l'autorisation
12:36de dire une phrase ?
12:38Oui, très bien.
12:40Je n'accepte pas, et je n'accepterai jamais,
12:42que nos électeurs,
12:44et notamment nos électeurs ultramarins,
12:46qui placent le Rassemblement National
12:48largement en tête,
12:50et notamment les électeurs maorais,
12:52qui ont placé Jordan Bardella à 52%
12:54aux élections européennes.
12:56Vous savez quand même que les électeurs maorais
12:58sont des Français de couleur noire,
13:00de confession musulmane, qui votent Rassemblement National.
13:02Est-ce que vous allez leur dire, à eux,
13:04qu'ils sont d'extrême droite ?
13:06Est-ce que vous allez les traiter de fascistes, eux aussi ?
13:08Donc à un moment donné, l'extrême droite
13:10a une définition bien précise,
13:12qui ne correspond pas
13:14au Rassemblement National,
13:16ni à son programme,
13:18ni à son comportement,
13:20ni à sa vision pour la France.
13:22On va parler programme, parce que votre programme
13:24a duré, c'est vrai,
13:26et le vôtre, il y a de telles divisions,
13:28autour de votre programme,
13:30mais si,
13:32la retraite à 60 ans s'est terminée avec la gauche.
13:34Vous ne pouvez pas me dire non.
13:36L'un comme l'autre, les programmes ont évolué, quand même.
13:38Allez, à tout de suite.
13:409h45.
13:42Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
13:44Rendez-vous sur verissure.fr
13:46pour votre demande de vie gratuite.
13:48Vérissure présente.
13:50Sud Radio, parlons vrai
13:52Monsieur Bourdin, 9h10,
13:54Jean-Jacques Bourdin.
13:56Messieurs, Stéphane Troussel, je rappelle,
13:58vous êtes président du département de Seine-Saint-Denis,
14:00président PS,
14:02Julien Audoul, vous êtes candidat
14:04RN dans Lyon, ancien député RN.
14:06Messieurs,
14:08sur quoi vous vous rassemblez ?
14:10Est-ce qu'il y a un sujet
14:12sur lequel vous êtes d'accord ?
14:14Trouvez-moi un sujet sur lequel
14:16vous pourriez être d'accord.
14:18Les Jeux Olympiques.
14:20Je pense que
14:22Stéphane Troussel et moi-même avons
14:24la même ambition pour que
14:26les Jeux Olympiques se passent bien et que ce soit
14:28une fête réussie pour notre pays.
14:30Vous aviez critiqué quand même
14:32les Jeux Olympiques un temps au RN.
14:34Je me rappelle certaines déclarations.
14:36On peut être critique sur l'organisation,
14:38mais pour autant sur la finalité.
14:40Nous souhaitons que ce soit une fête
14:42et que nous remportions le maximum de médailles
14:44et que ça permette d'être une vitrine
14:46pour notre pays. Je pense que c'est l'objectif
14:48de tout le monde.
14:50C'est un événement considérable
14:52qui ne doit pas occulter
14:54certaines réalités et certaines problématiques
14:56parce que la situation
14:58sociale et économique du pays
15:00ne va pas se mettre en pause avec
15:02les Jeux Olympiques, mais c'est un événement
15:04qui doit rassembler le pays, nous le souhaitons.
15:06Stéphane Troussel,
15:08vous êtes d'accord ?
15:10Même là-dessus, je ne suis pas d'accord.
15:12Même là-dessus, je ne suis pas d'accord.
15:14Bien évidemment, je vais tout faire
15:16pour que tout soit prêt et que ça fasse
15:18la grandeur et la fierté de notre pays.
15:20C'est une chance extraordinaire
15:22et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai engagé le département
15:24dans ce projet.
15:26Mais je vais tout faire,
15:28tout, d'ici le 7 juillet
15:30pour que Bardella ne soit pas le premier
15:32ministre de la France parce que la réalité
15:34c'est que les valeurs
15:36de l'olympisme, les valeurs des Jeux,
15:38la fraternité entre les peuples,
15:40l'amitié, la paix,
15:42le respect de l'autre,
15:44quelle que soit son identité,
15:46l'origine, sa couleur
15:48de peau,
15:50je ferai tout pour que l'extrême-droite ne dirige pas
15:52le pays au moment où
15:54le monde entier nous regardera.
15:56Parce que les valeurs de l'extrême-droite sont à l'opposé...
15:58Donnez-moi une proposition du RN qui est contraire
16:00aux valeurs de l'olympisme.
16:02Stéphane Troussel, parlons concret.
16:04Donnez-moi une proposition.
16:06Oui bien sûr, mais comme vous racontez n'importe quoi,
16:08vous êtes dans vos fantasmes.
16:10Les valeurs de l'olympisme, les valeurs des Jeux, c'est à l'opposé des valeurs
16:12de l'extrême-droite. Des valeurs de haine, des valeurs
16:14d'exclusion. Donnez-moi une proposition,
16:16Stéphane Troussel. Mais au-delà des propositions,
16:18vous n'avez rien à dire, aucun
16:20argument. Il y a des questions de valeurs.
16:22Les épouvantails, les peurs, les fantasmes.
16:24Les Jeux dans l'histoire mondiale,
16:26dans l'histoire de l'humanité, ça a été
16:28souvent des grands moments, y compris
16:30politiques. Regardez le geste de
16:32Tommy Smith. C'est pour ça qu'elle va
16:34payer. Et d'autres encore.
16:36Et donc, j'espère bien,
16:38j'espère bien qu'on va non seulement
16:40empêcher l'extrême-droite...
16:42Les Jeux, on le sait,
16:44du vent, manifestations sportives,
16:46ont un impact politique,
16:48mais tout le monde le sait.
16:50Beaucoup ont condamné
16:52les prises de position de Kylian Mbappé.
16:54Vous aussi ?
16:56Il vous a renvoyé dos à dos.
16:58Non, j'ai pas le sentiment. Pour bien connaître
17:00ces engagements...
17:02Il dit, moi, je suis contre les extrêmes.
17:04Je pense qu'il ne peut pas
17:06aller plus loin. La force insoumise
17:08et le Nouveau Front Populaire.
17:10Non, et contre l'ORN aussi.
17:12Je pense qu'il ne peut pas aller plus loin.
17:14Vous n'allez pas vous approprier, maintenant, les propos
17:16de Kylian Mbappé. Parce qu'il n'y a rien d'extrême
17:18et d'extrémiste dans notre programme,
17:20dans nos propositions. Tout le monde a compris
17:22ce qu'il voulait dire. Pas vous.
17:24Vous n'avez pas compris ça. Moi, j'ai tout à fait compris.
17:26Vous avez compris qu'il allait voter à l'Assemblée nationale.
17:28Il votera bien ce qu'il veut.
17:30Excusez-moi, mais déjà,
17:32le citoyen Kylian Mbappé
17:34a un talent extraordinaire sur les terrains de foot,
17:36mais sa voix compte autant
17:38que n'importe quel autre citoyen français.
17:40Il a le droit de donner son opinion.
17:42C'est très bien qu'il le fasse.
17:44Qu'il ne sorte pas, encore une fois,
17:46d'un devoir de réserve
17:48parce qu'il porte le maillot
17:50de l'équipe de France, et donc le maillot
17:52de tous les Français, quelles que soient leurs opinions,
17:54quelles que soient leurs idées. Et je rappelle
17:56que parmi ces Français, il y a 31%
17:58qui ont voté pour Jordan Bardella
18:00et les idées du rassemblement national.
18:02On le sait, on le sait.
18:04Mais il a le droit,
18:06en tant que citoyen, me semble-t-il,
18:08de dire ce qu'il pense.
18:10Mais je pense qu'il est opposé
18:12à l'antisémitisme.
18:14Il est opposé à l'antisémitisme
18:16des amis de M. Troussel,
18:18il est opposé
18:20aux divisions,
18:22à la violence qui est
18:24suscitée par les militants
18:26d'extrême-droite du GUD,
18:28donc je pense qu'il rejette
18:30un grand nombre de propositions
18:32des militants du GUD qui ont été condamnés
18:34le 12 juin dernier.
18:36— Dites-moi, pour redresser la France,
18:38est-ce que vous êtes en...
18:40Je reprends ce que disait
18:42François Fillon hier. Il disait
18:44« L'ERN et le Nouveau Front Populaire
18:46ne sont pas en mesure de redresser la France. »
18:48Ben quoi ?
18:50Vous n'êtes pas en mesure de redresser la France ?
18:52Où sont vos mesures, d'ailleurs ?
18:54Elles disparaissent les unes derrière les autres, Julien.
18:56— Non, déjà, elles ne disparaissent pas.
18:58— Non, pas du tout.
19:00— Il devait abroger la réforme
19:02de la retraite et là, ça a disparu.
19:04— Non, mais ne parlez pas de la retraite, M. Troussel.
19:06— Ça a déjà disparu. La peste de la TVA,
19:08des produits nécessités, c'est fini.
19:10— Le reniement sur la retraite à 60 ans
19:12de vos alliés, Valérie Rameau et autres,
19:14qui nous disent que finalement, c'est plus une priorité.
19:16— C'est vrai que...
19:18— Non, aucun reniement.
19:20— Ce que je remarque, c'est que
19:22par ailleurs, il faut quand même regarder les votes
19:24des uns et des autres à l'Assemblée nationale.
19:26— Ah oui, tout à fait, M. Troussel.
19:28— Qui essayent de se faire passer
19:30désormais pour le parti
19:32des ouvriers. — Il l'est.
19:34Dans les faits, il l'est.
19:36— Mais parce que c'est l'imposture sociale.
19:38Vous avez voté contre l'augmentation du SMIC.
19:40Vous avez voté contre
19:42la revalorisation des petites retraites.
19:44Vous avez voté contre
19:46le gel des loyers.
19:48Vous avez voté
19:50contre
19:52la baisse de la TVA sur les produits
19:54de première nécessité. Vous avez voté
19:56contre le refloquage des prix
19:58de première nécessité. Mais d'ailleurs...
20:00— C'est dans le programme de Marine Le Pen.
20:02— Mais vous avez décidé de le renvoyer au calendre grec.
20:04Ça y est !
20:06— Mais c'est l'automne !
20:08C'est le projet de loi de finances, M. Troussel !
20:10— Mais c'est l'urgence !
20:12Mais c'est l'urgence !
20:14Nos concitoyens, ils n'en peuvent plus.
20:16— L'urgence, c'est la baisse de la TVA
20:18sur les produits énergétiques, les carburants,
20:20l'électricité ou le gaz de 20% à 5,5.
20:22C'est ça, l'urgence que nous mettrons en œuvre
20:24pour que les gens modestes
20:26n'en peuvent plus de vivre
20:28avec des petits salaires
20:30et avec des produits
20:32de première nécessité qui n'ont pas
20:34cessé d'augmenter. Et vous décidez
20:36d'abandonner la promesse que vous leur avez faite.
20:38— C'est faux, rien ! Vous avez abandonné la retraite à 60 ans.
20:40— Merci, messieurs,
20:42d'être venus nous voir ce matin.
20:44Allez, Sud Radio Média,
20:46après, avec Virginie Le Doyen,
20:48la comédienne Virginie Le Doyen, qui sera
20:50l'invité de
20:52Gilles Gansman et de Valérie.
20:54À tout de suite.
20:56— Sud Radio,
20:58parlons vrai chez Bourdin,
21:009h10, Jean-Jacques Bourdin.
21:02— Avec Vérissure, le numéro 1
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