Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour un nouveau numéro de 180 minutes info, le débat dans un instant, suivi du journal bien évidemment.
00:00:10Mais avant cela, un petit mot peut-être pour Sonia Mabro, qu'est-ce qu'on pense, que l'on embrasse chaleureusement,
00:00:16qui doit nous quitter pour quelques mois, pour vivre des jours bien évidemment très heureux.
00:00:21Reviens-nous vite, Sonia, mais en attendant, c'est l'éphémérie de votre journée.
00:00:30Passionnée d'art et de collection, retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:00:36Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:00:48Chers amis, bonjour. C'est une grande fête que célèbre l'Église aujourd'hui, 40 jours après Pâques, l'Ascension.
00:00:56Depuis sa résurrection, Jésus est apparu à plusieurs reprises à ses disciples.
00:01:00Et puis un jour, il les rassemble sur une montagne en leur donnant ses dernières consignes.
00:01:06Il les envoie dans le monde entier en disant « De toutes les nations, faites des disciples.
00:01:12Apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés.
00:01:16Et moi, je suis avec vous jusqu'à la fin des temps. »
00:01:20Soudainement, ils s'élèvent dans les airs et disparaissent à leurs yeux.
00:01:24Un ange apparaît. Il dit aux disciples « Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel, homme de Galilée ? »
00:01:31Depuis l'Ascension, la mission de l'Église est fixée.
00:01:35C'est le temps de la foi, celui de la certitude de la présence de Dieu, même si on ne le voit pas.
00:01:41C'est le temps de la charité, celui de l'attention aux prochains.
00:01:45C'est le temps de l'espérance.
00:01:47La vie ne se termine pas au tombeau.
00:01:49Elle a un sens et un but, tout en nous laissant entièrement libres.
00:01:54Et je vous laisse avec cet extrait d'un hymne de l'Ascension très ancien.
00:01:59« Soit notre guide vers le ciel, soit le but au temps de nos cœurs. »
00:02:05C'est tout pour aujourd'hui. Très belle fête de l'Ascension.
00:02:08À demain, chers amis. Ciao.
00:02:12Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:02:18et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:02:23C'était votre programme avec eBay.
00:02:25Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur eBay, l'e-commerce original.
00:02:30Mathieu, merci de ne pas m'avoir repris. C'est d'abord le journal avant le débat.
00:02:35On commence bien évidemment avec ce qui s'est passé hier à Marseille,
00:02:38avec la une du Figaro que je vous montre tout de même, avec cette image magnifique.
00:02:42On en a vu quelques-unes bien évidemment sur l'antenne de CNews depuis hier.
00:02:47Des étoiles plein les yeux à Marseille avec ce magnifique spectacle.
00:02:51La flamme olympique est en effet arrivée hier soir dans le Vieux-Port.
00:02:54200 000 chanceux ont assisté à cette journée historique et grandiose.
00:02:58Les festivités continuent aujourd'hui. Écoutez ces Marseillais.
00:03:03Personne ne voit une flamme olympique une fois tous les 100 ans.
00:03:07Je ne serais pas là moi tous les 100 ans.
00:03:09Donc je dis merci Marseille et merci pour l'organisation.
00:03:13C'était un peu magique. On ne s'y attendait pas.
00:03:16On a pu arriver au bon moment et puis on est très chanceux, on a pu la voir.
00:03:19Magnifique, on est contents, on est joyeux.
00:03:22Comme tous les gens qui sont ici, c'est fantastique.
00:03:25C'est la flamme olympique, c'est toute une histoire.
00:03:27Les enfants de sport, c'est toute une génération.
00:03:31C'est toute une culture, une histoire.
00:03:36On n'a pas du tout le même temps à Paris.
00:03:38J'étais à Marseille ce matin, je peux vous dire que j'y serais bien resté.
00:03:41Après le parcours de la flamme, on parle bien évidemment des festivités
00:03:47mais c'est aussi un défi sécuritaire important pour les forces de l'ordre.
00:03:50Tout à fait, un dispositif de sécurité hors normes.
00:03:53La flamme doit en effet traverser plus de 400 communes
00:03:56pour arriver à Paris le 26 juillet.
00:03:58Maxime Lavandier.
00:04:01Un dispositif de sécurité exceptionnel pour un événement exceptionnel.
00:04:07Rien qu'à Marseille, où la flamme est arrivée hier en fin de journée
00:04:10devant 150 000 personnes, 6000 forces de l'ordre ont été mobilisées.
00:04:14C'est inédit, c'était important bien sûr de sécuriser au maximum cette journée.
00:04:20Quand on se souvient de la venue du pape,
00:04:23on avait 4500 policiers et gendarmes pour sécuriser sa venue.
00:04:26La flamme empruntera un long parcours de 12 000 kilomètres
00:04:29avec plus de 400 villes traversées en métropole et en outre-mer
00:04:32jusqu'à son arrivée à Paris le 26 juillet pour la cérémonie d'ouverture.
00:04:37Tout au long de son parcours, un dispositif hors normes
00:04:40sera formé autour du porteur de la flamme.
00:04:42Au sein de cette bulle, une centaine d'hommes et de femmes
00:04:45protégeront la flamme tous les jours.
00:04:4818 coureurs, une voiture et 12 motos ouvriront le cortège
00:04:51appuyés par des unités mobiles, un véhicule de lutte anti-drone et le GIGN.
00:04:56Tout est regardé, tout est sécurisé.
00:04:58Ça va être beaucoup d'investissements de la part des policiers et gendarmes.
00:05:02Ça va être une mobilisation intense, rien n'est laissé au hasard.
00:05:06Un long défilé qui coûtera à l'État pas moins d'un million d'euros.
00:05:12Sécurité toujours en Isère, le secours populaire a été victime
00:05:15d'un troisième cambriolage en moins de six mois.
00:05:18C'est le local de Bourgoin-Jaillieu qui a été ciblé.
00:05:21La moitié du stock a été dévasté.
00:05:23Ce sont surtout des vêtements et de l'électro-ménager qui ont disparu.
00:05:27Les précisions de Michael Dos Santos.
00:05:30Des cartons éventrés, des produits volés, d'autres salis endommagés,
00:05:34éparpillés sur le sol.
00:05:36Lundi, les bénévoles de ce local isérois du secours populaire
00:05:39ne pouvaient que constater les dégâts.
00:05:41Il y a eu un temps assez long de sidération.
00:05:44C'est du brigandage gratuit, c'est même scandaleux.
00:05:47Tout le travail effectué par les bénévoles est anéanti en quelques heures.
00:05:51C'était assez difficile d'avoir ce paysage devant nous, cette dévastation.
00:05:57Au total, plus de 200 cartons avec des vêtements, des jouets,
00:06:01mais aussi des meubles ou encore des appareils électro-ménagers,
00:06:04tous destinés à être vendus pour récolter des fonds.
00:06:07Pour cette antenne locale du secours populaire, les pertes sont importantes.
00:06:11On ne doit pas être loin de 5 000 euros, je pense.
00:06:14Cet argent qu'on n'aura pas là sera en moins pour acheter notamment des produits alimentaires
00:06:20parce que le nombre de familles aidées augmente considérablement.
00:06:25Les enseignes donnent de moins en moins de produits alimentaires
00:06:29et nous sommes obligés d'acheter chaque semaine 200 à 300 euros de fruits et légumes.
00:06:33Dans les prochains jours, un appel au don va être lancé au niveau départemental
00:06:37pour tenter de pallier ce manque à gagner.
00:06:40Les auteurs de ce vol n'ont pas été interpellés.
00:06:43Point de situation sur ce qui se passe à Mayotte avec notamment ces cas de choléra.
00:06:47Un premier enfant de 3 ans en est mort.
00:06:51Effectivement, il s'agit de la première victime depuis le début de l'épidémie.
00:06:55Elle sévit depuis plusieurs semaines sur le territoire de Mayotte.
00:06:58On fait le point avec Mathilde Ibanez.
00:07:01C'est une maladie infectieuse pouvant être foudroyante.
00:07:04Sur l'archipel des Comores, voisin de Mayotte, le nombre de cas ne cesse d'augmenter.
00:07:09Selon l'agence régionale de santé, depuis le début de l'année, 98 personnes sont décédées
00:07:14et plus de 4940 cas ont été signalés.
00:07:17Quand la maladie se manifeste, les patients sont victimes d'une déshydratation accélérée,
00:07:22de diarrhées aiguës, nausées et vomissements.
00:07:25Il faut donc une prise en charge rapide avec une perfusion et des antibiotiques.
00:07:29Sans traitement, le choléra peut être fatal.
00:07:32Le malade peut en mourir rapidement entre 1 et 3 jours.
00:07:35Une infection redoutable pour 10 à 20% des cas,
00:07:38provoquée par l'absorption d'aliments et d'eau contaminée par une bactérie, selon l'OMS.
00:07:44Il existe un lien étroit entre la transmission du choléra
00:07:47et un accès inadapté à l'eau potable et à des installations d'assainissement.
00:07:50Dans le monde, le choléra est en forte recrudescence,
00:07:53affectant prioritairement les pays pauvres, selon l'OMS,
00:07:56comme la République démocratique du Congo, l'Ethiopie, le Mozambique,
00:08:00la Somalie, le Zimbabwe ou encore la Zambie.
00:08:03En France métropolitaine, cette maladie est devenue très rare.
00:08:06En moyenne, selon le ministère de la Santé,
00:08:09on compte entre 0 et 2 cas par an depuis le début des années 2000.
00:08:15Et retour à présent en métropole, direction plus précisément Paris
00:08:18où le passage aux 30 km d'heure dans de nombreuses rues de la capitale
00:08:23a fait bondir le nombre de contraventions.
00:08:26Entre 1 000 et 3 000 personnes sont concernées chaque mois
00:08:29depuis l'abaissement de la limitation de la vitesse
00:08:32C'était en août 2021, les contraventions ont explosé.
00:08:35Voyez ce reportage de Thibault Marcheteau et Antoine Durand.
00:08:39Il ne faut rester que quelques minutes devant ce radar parisien
00:08:42pour assister à cette scène.
00:08:45En septembre 2020, ce radar situé dans le 5e arrondissement
00:08:48n'avait flashé que 399 fois.
00:08:51Un an plus tard, et après la nouvelle loi sur les 30 km d'heure dans Paris,
00:08:54le flash s'est déclenché plus de 8820 fois.
00:08:59Là où il y a les enfants qui traversent, les passages piétons,
00:09:02je veux bien, mais là, sur les quais, à 30, c'est volé les gens.
00:09:06C'est pas normal à 30 là, ici.
00:09:08Ici, 50, c'est normal, mais 30...
00:09:11Pour ce journaliste spécialisé, la chasse aux automobilistes parisiens se poursuit.
00:09:15En 2021, quand Madame Hidalgo a mis en place la vitesse à 30 km d'heure dans Paris,
00:09:19elle se limitait aux petites rues.
00:09:22On se rend compte aujourd'hui qu'elle l'a étendue à tous les grands axes
00:09:25et qu'elle rêve de l'étendre aux périphériques.
00:09:28C'est juste une manière de racketter les automobilistes et de renflouer ces caisses.
00:09:32À Paris, seulement 4 radars contrôlent la vitesse dans les zones à 30 km d'heure.
00:09:36Certaines associations de piétons en réclament davantage pour plus de sécurité.
00:09:42Ça fait mal de lire ce qui suit.
00:09:45Cette semaine est marquée par le grand pont du 8 mai et de l'ascension.
00:09:47Pourquoi je dis que ça fait mal ?
00:09:48Parce que nous, on travaille, on pense bien évidemment à tous ceux qui travaillent également
00:09:52lors de ce pont-là, mais il y a de nombreux Français qui en profitent.
00:09:57C'est bien aussi, mais ça peut coûter cher.
00:09:59Effectivement, l'occasion pour de nombreux Français donc de profiter du beau temps,
00:10:03même s'il faut bien souvent faire attention au budget,
00:10:07car oui, l'inflation pèse toujours sur le porte-monnaie.
00:10:10Un reportage en Vendée de Michael Chailloux.
00:10:12Saint-Jean-de-Monts, c'est une station balnéaire populaire et familiale de la côte vendéenne.
00:10:17Avec ce pont de 5 jours et le retour du soleil,
00:10:21les hébergements et les terrasses font le plein,
00:10:23mais à la plage, c'est le nom du restaurant.
00:10:25Pas de folie, le ticket moyen stagne autour des 20 euros.
00:10:28Les gens font quand même très attention.
00:10:30On le sait, on est en continuité depuis le Covid.
00:10:32L'année dernière, on en avait parlé.
00:10:34Je pense qu'on est encore sur la même chose.
00:10:36Les gens sont frileux, les gens font attention.
00:10:38Il y a toujours un petit peu le pied sur le frein quand même.
00:10:40Sur le Ramblais, cette famille du Ménéloire a pris l'option sandwich face à la mer.
00:10:44En pique-nique, on va dire, parce que de manière à économiser quand même.
00:10:48Il y a aussi des budgets et il n'y a pas que les vacances et les journées à la plage.
00:10:52Donc, il faut faire attention comme tout le monde.
00:10:54Arrivée de Picardie, pour 4 jours, cette famille a trouvé un logement de dernière minute.
00:10:59Petit prix au camping, c'était la condition.
00:11:02Sinon, c'est la méthode débrouille habituelle.
00:11:04On aurait dormi dans la voiture.
00:11:08Vraiment ?
00:11:09Oui, vraiment.
00:11:10On met un matelas et on a déjà dormi 4 dans ma voiture.
00:11:13Pour quand même emmener les enfants à la mer.
00:11:16Si la roue a tourné depuis le Covid et que l'inflation est moins forte,
00:11:19les budgets des vacanciers des classes moyennes sont toujours aussi serrés.
00:11:23D'autant qu'ici, tout le monde a en tête qu'il faut économiser pour les grandes vacances dans 2 mois.
00:11:31Tout de suite l'écho.
00:11:46Tout terrain.
00:11:47Et surtout, silencieuse.
00:11:49Gardez-la.
00:11:50Et on revient aujourd'hui sur les erreurs de prix qui se multiplient
00:11:53dans les supermarchés.
00:11:54Explications et conseils.
00:11:56Signé Lomid Guillaume.
00:11:58Ce sont nos confrères du magazine Capital qui l'affirment
00:12:01dans de nombreuses enseignes de la grande distribution.
00:12:03L'affichage des prix ne serait pas correctement respecté.
00:12:07Le taux d'erreur oscillerait entre 7 et 8% pour les étiquettes papier
00:12:12et entre 3 et 4% pour les étiquettes électroniques
00:12:15qui se multiplient dans les rayons.
00:12:1714 hypermarchés ont ainsi écopé d'une amende sur l'année écoulée
00:12:20dont certaines dépassent les 100 000 euros.
00:12:23C'est beaucoup plus qu'en temps normal
00:12:25et ce n'est que la partie la plus visible du problème
00:12:28parce qu'évidemment, les petites erreurs d'étiquetage et d'affichage
00:12:31ne donnent pas systématiquement lieu à un contrôle et à une amende.
00:12:35Le problème le plus fréquent, c'est évidemment une différence
00:12:38entre le prix affiché et le prix réellement payé à la caisse.
00:12:41En effet, avec l'inflation, les prix ont beaucoup bougé ces derniers mois
00:12:45et il arrive que la hausse soit bien répercutée
00:12:47dans le système informatique du magasin, donc en caisse,
00:12:50mais pas nécessairement sur les étiquettes en rayon.
00:12:53Il faut dire aussi qu'en cette période de hausse des prix,
00:12:56les consommateurs sont beaucoup plus attentifs qu'avant
00:12:59et ils font donc particulièrement attention aux prix payés à la caisse.
00:13:03Lorsqu'on s'aperçoit d'une erreur,
00:13:05la réglementation est très protectrice pour le consommateur
00:13:09et c'est le prix affiché en rayon qui prévaut et s'impose
00:13:12et que l'on doit effectivement payer,
00:13:14sauf dans les cas d'erreurs manifestes et flagrantes
00:13:17comme à un téléviseur qui serait affiché à 9 euros au lieu de 900 par exemple.
00:13:40Restez bien avec nous dans un instant.
00:13:42Le débat débute avec mes invités autour de plusieurs problématiques.
00:13:46On reviendra notamment sur Reema Hassan
00:13:48qui continue d'alimenter de nombreuses polémiques.
00:13:51On fera un petit tour par Sciences Po également
00:13:54et on abordera les européennes.
00:13:56Nous sommes à un mois maintenant du scrutin.
00:13:58A tout de suite.
00:14:04Et de retour sur le plateau de 180 minutes info.
00:14:06Dans un instant, place au débat,
00:14:08mais avant cela, c'est le rappel des principales actualités.
00:14:10Avec vous, Mathieu Dehuez.
00:14:11Et à la une, c'est la journée de l'Europe
00:14:13et pourtant une majorité de Français expriment leur inquiétude.
00:14:16Selon un sondage IFOP pour Ouest France,
00:14:1816% se déclarent indifférents,
00:14:2015% seulement manifestent de la confiance.
00:14:23L'inquiétude prime chez les artisans et commerçants et les retraités.
00:14:28La contestation monte dans le Puy-de-Dôme face à un projet de giga-bastille.
00:14:31Un collectif militant organise samedi une randonnée festive de protestations.
00:14:35Au cœur du débat, la construction de deux réserves d'eau de 14 hectares et 18 hectares,
00:14:40soit 500 bassins olympiques.
00:14:43Enfin, aujourd'hui, la Russie fait la victoire de l'Union soviétique contre l'Allemagne nazie en 1945.
00:14:48Chars, missiles et soldats ont défilé sur la place rouge de la capitale russe.
00:14:56Place au débat à présent.
00:14:57Je vous présente mes invités autour de la table pour vous accompagner,
00:15:01pour m'accompagner dans un premier temps.
00:15:03Madi Saïdi, communicante.
00:15:05Frédéric Durand, journaliste.
00:15:07Et vous l'avez reconnu, le journaliste de la rédaction, le spécialiste politique
00:15:12que je suis de temps en temps, effectivement, lorsque je ne remplace pas Nelly Denach,
00:15:16que je suis d'ailleurs la plupart du temps.
00:15:19Merci d'être en notre compagnie, Thomas également.
00:15:23On démarre par ce qui se passe à Sciences Po.
00:15:25Bon, c'est beaucoup plus calme cette semaine compte tenu des examens.
00:15:29Bataille autour de Sciences Po où les propositions politiques, on va dire, ne manquent pas.
00:15:36Bien évidemment, on a énormément parlé de Rima Hassan, portée en dard, on va dire,
00:15:41de la cause palestinienne.
00:15:43On abordera dans un instant le dispositif de la France insoumise pour cliver,
00:15:49pour tenter peut-être de gagner quelques points dans les sondages.
00:15:52On verra si cela porte ses fruits ou non.
00:15:55Mais dans un premier temps, on va voir qu'il y a à droite de nombreuses propositions
00:15:59pour, là encore, s'emparer du sujet.
00:16:01Qu'en pensez-vous ? On en parle dans un instant.
00:16:03Mais avant cela, regardez ce sujet signé Mathilde Kuviller-Fleurnoy.
00:16:08L'État doit, selon lui, s'en prendre au porte-monnaie de l'école.
00:16:11Dans une interview au point, Jean-Louis Thiriot, ancien élève de Sciences Po,
00:16:15s'est offusqué du blocage de l'établissement par des élèves pro-palestiniens
00:16:18et pointe du doigt la direction.
00:16:20La direction est en cause, elle s'est couchée.
00:16:23Elle a accepté de discuter avec ses gens,
00:16:25alors qu'il ne mérite que le conseil de discipline.
00:16:28Le député souhaite des mesures plus fermes.
00:16:30Il a fait une proposition.
00:16:32Il faut une loi de finances pour traiter une telle question.
00:16:34C'est pourquoi je dépose une proposition de résolution.
00:16:37Les établissements d'enseignement supérieur sous statut
00:16:40ne pourront plus recevoir de subventions publiques
00:16:42tant qu'ils n'auront pas pris les sanctions qui s'imposent
00:16:44contre les étudiants coupables d'apologie du terrorisme,
00:16:47de propos antisémites ou de volonté d'éradiquer un pays.
00:16:51Pour Philippe Ballard, député RN de l'Oise,
00:16:53cette proposition est une idée juste,
00:16:55mais elle doit être effective en dernier recours.
00:16:57Il y a un moment où il faut savoir taper du poing sur la table.
00:17:00Dans un premier temps, on ramène le calme, on ramène l'ordre,
00:17:04on expulse les fauteurs de troubles
00:17:06et ceux qui peuvent tenir des propos notamment antisémites
00:17:11pour ne pas pénaliser l'ensemble des étudiants
00:17:14qui souhaitent juste étudier et travailler normalement.
00:17:17Et dans un deuxième temps, si cela ne suffit pas,
00:17:20il faut passer à la vitesse supérieure et supprimer les subventions.
00:17:23Dans son interview, Jean-Louis Thieriot
00:17:25espère que la majorité Renaissance soutiendra sa proposition.
00:17:29Paradoxalement, on vient d'entendre monsieur Ballard
00:17:32et par sa voix plus largement le Rassemblement national,
00:17:36mais c'est quasiment la position de l'exécutif et de la majorité
00:17:39qui dit oui certes couper les subventions pourquoi pas,
00:17:42mais à ce moment-là ça va entraîner une augmentation des frais de scolarité
00:17:45et on va finir par punir des élèves qui ne souhaitent pas bloquer,
00:17:49qui souhaitent uniquement passer leurs examens,
00:17:51comme c'est le cas cette semaine.
00:17:53Qui veut réagir autour de la table sur cette question ?
00:17:55Est-ce qu'il faut aller un peu plus loin ?
00:17:57Est-ce qu'il faut sévir en coupant les subventions publiques ?
00:18:00C'est à peu près un tiers, je crois, des subventions du budget.
00:18:03Cela représente à peu près un tiers du budget de Sciences Po.
00:18:05Je veux bien intervenir.
00:18:06D'abord, je pense que la direction de Sciences Po,
00:18:08à défaut d'avoir...
00:18:09Elle s'est couchée.
00:18:10À défaut de s'être couchée.
00:18:11En tout cas, je ne sais pas si elle s'est couchée,
00:18:13mais ça m'a attremblée.
00:18:14Ça c'est incontestable.
00:18:15Dès le départ, elle aurait dû être ferme,
00:18:17faire preuve de courage et de fermeté,
00:18:19et ne jamais accepter d'aller négocier, entre guillemets,
00:18:22lors de cette réunion de Town Hall,
00:18:24où ils ont discuté avec les étudiants.
00:18:26D'ailleurs, les étudiants ont été requinqués en se disant
00:18:28« On a le pouvoir, ils vont faire ce qu'on veut. »
00:18:30Finalement, ils n'ont pas obtenu ce qu'ils veulent.
00:18:32Et effectivement, je pense que c'est aussi le devoir de Sciences Po
00:18:35de sanctionner, de frapper fort.
00:18:37Et c'est vrai que malheureusement,
00:18:39certains seront pénalisés,
00:18:40mais de toute manière, les étudiants seront déjà pénalisés.
00:18:42Ceux qui veulent étudier ne peuvent pas étudier.
00:18:44Donc à un moment, effectivement,
00:18:46il faut être fort.
00:18:47Il faut avoir une réponse forte,
00:18:49face à ces étudiants qui bloquent,
00:18:51qui empêchent les autres d'étudier.
00:18:53Et peut-être qu'il faut passer par ce type de sanctions.
00:18:55– Jeu politique, récupération politique, Frédéric Véran ?
00:18:58– Oui, il faut faire attention,
00:18:59il faut trouver toujours la bonne mesure.
00:19:01Il y a toujours une tension entre la liberté d'expression nécessaire
00:19:05dans des établissements supérieurs, notamment,
00:19:08et évidemment, la question de, je dirais,
00:19:12minimum d'autorité pour que les choses…
00:19:14– Enfin, là, on l'a vu ces dernières semaines,
00:19:16le débat, il est complexe.
00:19:18– Non, le débat est complexe,
00:19:19mais lorsque le député Allaire dit
00:19:21qu'il faut revenir à une culture du débat,
00:19:23au début, il dit ça, et puis après, il dit,
00:19:25mais ils ont discuté alors qu'ils n'auraient pas dû discuter.
00:19:27Alors, il faut savoir où il faut débattre, où il ne faut pas débattre.
00:19:29Moi, je pense que, notamment, on l'a vu devant la Sorbonne,
00:19:31où ils ont mis l'association des étudiants juifs,
00:19:33ils ont mis une table pour discuter, etc.
00:19:36Ça permet, au moins, d'avoir de l'échange.
00:19:38Maintenant, si vous coupez un tiers du budget de Sciences Po,
00:19:40c'est la mort de Sciences Po à terme.
00:19:44Il y a ce débat-là, donc on coupe les subventions,
00:19:46donc on tue Sciences Po.
00:19:48Non, moi, je pense qu'il faut, effectivement,
00:19:50les vrais fauteurs de trouble,
00:19:52ceux qui sont là, pas pour la discussion,
00:19:54mais uniquement pour de la récupération politique,
00:19:57ça, c'est difficile à entendre,
00:19:59et je pense qu'il ne faut pas l'accepter.
00:20:00À ce sens, il faut de l'autorité, effectivement.
00:20:02Mais l'autorité ne doit pas couper tout débat,
00:20:05parce que, sinon, on n'est plus dans un pays démocratique.
00:20:08Lorsqu'il y a apologie du terrorisme,
00:20:10à l'évidence, il y a des lois qui punissent ça.
00:20:12Donc, oui, il faut saisir les juridictions compétentes.
00:20:15Lorsque c'est le cas, il ne faut pas hésiter,
00:20:17il ne faut pas avoir la main qui tremble, je suis d'accord,
00:20:19mais, à la fois, laisser la culture du dialogue
00:20:21et du débat s'instaurer aussi.
00:20:23On écoute Nicole Belloubet, et je vous donne la parole
00:20:25dans un instant, Thomas Bonnet,
00:20:26mais, justement, je vous interrogerai peut-être
00:20:28sur la position de l'exécutif, qui est parfois...
00:20:31On a entendu Gabriel Attal faire preuve de fermeté,
00:20:34et parfois Sylvie Retailleau un peu absente,
00:20:36Nicole Belloubet, qu'on entendra dans un instant,
00:20:38également un tout petit peu absente, mais en attendant.
00:20:40Écoutez la ministre de l'Éducation nationale
00:20:42sur cette question.
00:20:43Ce sont les présidents d'universités
00:20:45qui peuvent seuls demander l'intervention
00:20:49des forces de l'ordre.
00:20:50Vous savez qu'il y a cette tradition universitaire
00:20:52qui fait que la police n'entre pas dans l'université,
00:20:55sauf sur demande expresse,
00:20:57et je pense que, bien que ma collègue Sylvie Retailleau
00:21:00soit déjà exprimée sur ce sujet,
00:21:02les choses ont été dites, c'est-à-dire
00:21:04l'université, c'est vraiment le lieu du débat,
00:21:07et au contraire, ce débat doit être autorisé,
00:21:10puisque c'est vraiment...
00:21:12C'est le propre même de l'université.
00:21:14En revanche, le blocage n'est pas acceptable.
00:21:17On ne peut pas empêcher des jeunes
00:21:19qui veulent passer leurs examens, suivre leurs cours,
00:21:22on ne peut pas les empêcher d'entrer dans l'université,
00:21:24non plus que les empêcher d'entrer dans les lycées, d'ailleurs.
00:21:26Bon, ça manque un peu de fermeté.
00:21:29Est-ce que Gabriel Attal est satisfait de sa ministre ?
00:21:31On ne le sait pas.
00:21:32Peut-être que vous le savez.
00:21:33Je pense qu'il a un avis sur la question, en tout cas.
00:21:37Vous êtes bien placé pour savoir que,
00:21:39selon qui on observe au sein du gouvernement,
00:21:41on n'a pas véritablement la même ligne
00:21:43en ce qui concerne Sciences Po.
00:21:44Vous avez d'un côté Gabriel Attal,
00:21:46qui a plusieurs reprises fait part de sa fermeté,
00:21:48de la nécessité de revenir à une forme d'autorité,
00:21:51et on a vu Sylvie Retailleau qui s'était félicitée
00:21:53de l'accord trouvé entre la direction et certains étudiants,
00:21:55alors même que cet accord avait de quoi provoquer
00:21:58certaines interrogations.
00:21:59Donc en fait, il y a aussi un problème
00:22:01de ligne directrice au sein de ce gouvernement,
00:22:03et c'est pour cette raison aussi,
00:22:04et vous en avez parlé un petit peu,
00:22:05qu'il y a un jeu politique qui s'est mis en place
00:22:07et que, par exemple, les Républicains surfent,
00:22:09en quelque sorte, sur ce qui se passe à Sciences Po.
00:22:11Vous avez eu le député qui fait des propositions
00:22:13et on l'a vu dans le sujet.
00:22:14Avant lui, c'était Valérie Pécresse,
00:22:15la présidente de la région, qui avait annoncé
00:22:17qu'elle voulait arrêter le financement,
00:22:19qu'elle arrêtait d'ailleurs le financement.
00:22:20Et vous avez aussi François-Xavier Bellamy,
00:22:22cette semaine, qui s'est rendu sur place.
00:22:24On a découvert, au travers de cette séquence,
00:22:27qu'il avait la possibilité d'incarner
00:22:29une forme d'autorité,
00:22:30ce qu'on ne lui connaissait pas véritablement,
00:22:32disons-le.
00:22:33On savait qu'il était fort sur les idées,
00:22:35moins sur la forme.
00:22:37Il a pu montrer là que...
00:22:38Ça fait partie du jeu politique.
00:22:39Ça fait partie du jeu politique.
00:22:40Jusqu'à présent, ce terrain-là,
00:22:41le terrain de Sciences Po, entre guillemets,
00:22:43était occupé par la France insoumise,
00:22:44notamment Rima Hassan,
00:22:45on va en parler dans un instant.
00:22:47Et il est vrai que François-Xavier Bellamy,
00:22:49on verra dans les sondages,
00:22:50les prochains sondages,
00:22:51peut-être pas cette semaine,
00:22:52mais en fin de semaine, début de semaine prochaine
00:22:55et les semaines suivantes,
00:22:56s'il y a eu un effet Sciences Po,
00:22:58avec notamment ce dialogue,
00:23:00si on peut utiliser le terme de dialogue.
00:23:02Face à face.
00:23:03Oui, peut-être plus face à face
00:23:04entre lui et Louis Boyard.
00:23:06On va parler justement de Rima Hassan,
00:23:08qui n'est pourtant pas tête de liste
00:23:09de la France insoumise,
00:23:10mais on ne parle que d'elle,
00:23:11on n'entend qu'elle, tout simplement,
00:23:13parce qu'un jour, une polémique,
00:23:15on va dire, peut-être ça,
00:23:16pour résumer un tout petit peu
00:23:17sa politique actuelle.
00:23:18Oui, elle incarne le virage
00:23:19de la France insoumise
00:23:20qui a fait de la question palestinienne
00:23:22le seul thème de campagne
00:23:24pour capitaliser,
00:23:25on va essayer peut-être ensemble
00:23:26d'analyser les raisons,
00:23:27mais en tout cas,
00:23:28c'est le seul thème de campagne
00:23:29pour la France insoumise,
00:23:30et donc Rima Hassan,
00:23:31vous ne l'entendez jamais
00:23:32sur les autres sujets,
00:23:33elle ne parle que de ce sujet-là,
00:23:34elle est monothématique
00:23:35à l'image de son parcours.
00:23:36Qu'en pense Manon Aubry,
00:23:37la tête de liste de la France insoumise ?
00:23:38C'est toute la question
00:23:39à voir ce qu'elle dit,
00:23:40notamment,
00:23:41qui s'exprime régulièrement
00:23:43à travers les réseaux sociaux,
00:23:45Rima Hassan, ce que fait Israël
00:23:46à la Palestine,
00:23:47ça a beaucoup fait réagir,
00:23:48on n'est pas très différents
00:23:49de ce que fait la France,
00:23:50de ce que la France faisait à l'Algérie.
00:23:53Voilà, c'est une polémique
00:23:56quasiment quotidienne,
00:23:58pour cliver dans quel but
00:24:00est-ce qu'il va y avoir
00:24:02des résultats électoraux en face,
00:24:05visiblement lorsque l'on regarde
00:24:06les sondages,
00:24:07il n'y a pas vraiment d'effet
00:24:08suite à ces prises de parole.
00:24:10Une petite augmentation
00:24:11d'après ce qu'on a vu
00:24:12sur le rolling de 1 ou 1,8%.
00:24:14C'est mieux que la dernière fois,
00:24:15dans tous les cas.
00:24:16Non, ce qui est dangereux,
00:24:17ça me le dit,
00:24:18je pense que c'est le choix
00:24:19notamment de Jean-Luc Mélenchon,
00:24:20ce choix-là.
00:24:21Ce qui est dangereux,
00:24:22c'est que ça éclipse
00:24:23complètement la tête de liste
00:24:24Manon Aubry,
00:24:25mais à la fois ça éclipse
00:24:26non seulement Manon Aubry,
00:24:27mais aussi ses thématiques.
00:24:28Parce qu'on sait
00:24:29que Manon Aubry
00:24:30a plus accès sur les thématiques
00:24:31sociales,
00:24:32sur les questions
00:24:33du partage des richesses,
00:24:34etc.,
00:24:35qui devraient normalement
00:24:36un tout petit peu préoccuper
00:24:37la gauche,
00:24:38si tant est que la gauche
00:24:40existe encore
00:24:41de ce point de vue-là,
00:24:42en tout cas du point de vue social.
00:24:43Est-ce qu'elle n'existe plus
00:24:44que du point de vue sociétal ?
00:24:45Peut-être,
00:24:46peut-être qu'on a
00:24:47une gauche aujourd'hui
00:24:48que la gauche,
00:24:49je dirais française,
00:24:50n'existe plus,
00:24:51qu'il existe une gauche
00:24:52anglo-saxonne préoccupée
00:24:53par toutes les questions
00:24:54sociétales,
00:24:55et beaucoup moins
00:24:56par les questions sociales.
00:24:57Voilà,
00:24:58donc je pense que
00:24:59c'est dommageable
00:25:00de ce point de vue-là,
00:25:01parce que la préoccupation
00:25:02numéro 1 des Français,
00:25:03ça reste leur pouvoir d'achat,
00:25:04leur santé,
00:25:05leur pouvoir d'achat,
00:25:06etc.,
00:25:07même si d'autres questions
00:25:08arrivent et sont fortes.
00:25:09Mais sur ces questions-là,
00:25:10c'est le désert.
00:25:11Et le fait d'éclipser
00:25:12Manon Aubry dans la campagne,
00:25:13ça éclipse aussi
00:25:14ce type de thématique,
00:25:15ce que je trouve extrêmement,
00:25:16pour ma part,
00:25:17dommageable.
00:25:18– Et c'est vrai qu'on s'est posé
00:25:19quasiment la même question
00:25:20que s'est posée ce matin
00:25:21en Verger,
00:25:22qui était interviewée
00:25:24par Sonia Mabrouk.
00:25:25Est-ce qu'il faut en parler ?
00:25:26Est-ce qu'il faut en parler ?
00:25:27Est-ce qu'il faut commenter
00:25:28ce qu'elle peut relayer
00:25:29sur les réseaux sociaux ?
00:25:30Puisque finalement,
00:25:31c'est donner de l'eau
00:25:32à son moulin,
00:25:33en quelque sorte.
00:25:34On écoute,
00:25:35hors Verger,
00:25:36en charge notamment
00:25:37de la lutte
00:25:38contre les discriminations,
00:25:39on en parle dans un instant.
00:25:40– Je pense que le but
00:25:41c'est de fracturer,
00:25:42le but c'est de créer
00:25:43de la polémique,
00:25:44le but c'est aussi
00:25:45qu'on parle d'elle.
00:25:46Malheureusement,
00:25:47ça, ça a réussi,
00:25:48parce que c'est vrai
00:25:49que les polémiques
00:25:50sont tellement importantes
00:25:52et en réagissant,
00:25:53on les fait aussi exister.
00:25:54C'est toujours la difficulté
00:25:55de, est-ce qu'on doit
00:25:56systématiquement réagir
00:25:57ou non à l'égard
00:25:58des outrances ?
00:25:59Parce qu'on le voit bien,
00:26:00c'est des outrances
00:26:01systématiques et des paliers
00:26:02d'outrances systématiques
00:26:03qui sont franchies.
00:26:06– Vous en pensez quoi,
00:26:07Mahdi Saedi ?
00:26:08– C'est vrai qu'à chaque fois
00:26:09qu'on analyse la stratégie
00:26:12de Jean-Luc Mélenchon
00:26:13depuis quelques temps maintenant,
00:26:15cette stratégie de tout
00:26:17conflictualiser,
00:26:18moi à chaque fois,
00:26:19je repense à ce qu'il avait dit
00:26:20dans les années 90
00:26:21par rapport à Jean-Marie Le Pen
00:26:23qui était dans
00:26:24cette même stratégie-là
00:26:25où il disait que justement
00:26:26ça permettait de politiser
00:26:27les esprits
00:26:28et des esprits qui étaient
00:26:29peut-être éloignés
00:26:30de la politique,
00:26:31ceux qui ne votaient pas.
00:26:32Est-ce que le but recherché,
00:26:33ce ne sont pas
00:26:34les abstentionnistes
00:26:36d'aujourd'hui
00:26:37électeurs de demain ?
00:26:38Vous en pensez quoi ?
00:26:39– Incontestablement,
00:26:40de toute manière,
00:26:41Jean-Luc Mélenchon
00:26:42était très clair depuis le départ,
00:26:43son but c'est de bordéliser
00:26:44la France,
00:26:45de diviser,
00:26:46de se mêler,
00:26:47mais visiblement
00:26:48ça a l'air de marcher.
00:26:49Après c'est aussi
00:26:50une technique de communication
00:26:51chez eux,
00:26:52c'est la polémique permanente,
00:26:53chaque jour une nouvelle polémique
00:26:54et à chaque fois
00:26:55elle est toujours plus forte,
00:26:56toujours plus trancière
00:26:57et comme le disait
00:26:58tout de suite
00:26:59Aurore Berger,
00:27:00c'est très difficile
00:27:01de ne pas répondre
00:27:02parce que c'est tellement
00:27:03outrancier que finalement
00:27:04elle fait parler,
00:27:05on ne peut pas laisser dire tout.
00:27:06Donc forcément
00:27:07on leur répond,
00:27:08forcément on leur permet
00:27:09d'exister,
00:27:10c'est ce qu'ils recherchent
00:27:11et d'ailleurs
00:27:12on le voit bien
00:27:13avec Rima Hassan
00:27:14qui en vrai
00:27:15n'a aucun sujet européen,
00:27:16elle nous fait même oublier
00:27:17qu'on est dans une élection
00:27:18européenne,
00:27:19son seul sujet
00:27:20c'est la Palestine
00:27:21et quand on voit
00:27:22son dernier tweet
00:27:23notamment
00:27:24en assimilant
00:27:25la réalité
00:27:26en tout cas
00:27:27ce qui se passe
00:27:28en Israël
00:27:29et ce que la France
00:27:30aurait pu faire
00:27:31en Algérie,
00:27:32on voit bien
00:27:33que là encore
00:27:34il y a une vraie volonté
00:27:35de choquer,
00:27:36d'insulter
00:27:37la France en premier
00:27:38mais aussi d'aller chercher
00:27:39un électorat en particulier.
00:27:40Ça on le voit.
00:27:41On poursuit la discussion
00:27:42dans un instant,
00:27:43la météo
00:27:44avant cela
00:27:45et bien évidemment
00:27:46votre journal.
00:27:49De retour
00:27:50sur le plateau
00:27:51de 180 minutes
00:27:52infos
00:27:53à chaque fois
00:27:54que je lis
00:27:55je lis ça
00:27:56on en parlait
00:27:57durant la coupure pub
00:27:58des étoiles
00:27:59plein les yeux
00:28:00je pense forcément
00:28:01à ce reportage
00:28:02sur les bleus
00:28:03on y a tous cru
00:28:04hier
00:28:05à Zinedine Zidane
00:28:06sur le Vieux-Port
00:28:07bon c'était Jul
00:28:08mais peut-être
00:28:09il y aura peut-être
00:28:10une surprise
00:28:11pour la cérémonie
00:28:12d'ouverture à Marseille
00:28:13en tout cas
00:28:14on en a eu plein les yeux.
00:28:15Effectivement
00:28:16la flamme olympique
00:28:17c'est une journée
00:28:18grandiose et historique
00:28:19avec donc
00:28:20on le disait
00:28:21de nombreuses surprises.
00:28:22Mathilde Couvilleur-Flormoy
00:28:25Il a créé la surprise.
00:28:26Le rappeur Jul
00:28:27a embrasé le chaudron
00:28:28des Jeux Olympiques.
00:28:32Personne ne l'attendait.
00:28:33L'identité du troisième
00:28:34relayeur de la flamme
00:28:35a été gardée secrète
00:28:36jusqu'à la dernière seconde.
00:28:38Pour le plus grand bonheur
00:28:39des fans du rappeur marseillais.
00:28:47Avant lui
00:28:48la flamme a fait son entrée
00:28:49dans le port de Marseille
00:28:50aux alentours de 19h.
00:28:52Aux mains d'une autre
00:28:53icône française
00:28:54mais cette fois-ci sportive
00:28:55le champion de natation
00:28:56Florent Manodou.
00:29:00Avant de descendre
00:29:01du mythique Trois-Mas
00:29:02la flamme a été accueillie
00:29:03en majesté
00:29:04par la Patrouille de France
00:29:05qui a reproduit
00:29:06dans le ciel
00:29:07les anneaux olympiques
00:29:08et le drapeau tricolore.
00:29:10Sous les yeux ébahis
00:29:11du public
00:29:12mais aussi du président
00:29:13de la République.
00:29:14La flamme est sur le sol français
00:29:15c'est la fin
00:29:16de plusieurs années
00:29:17de préparation
00:29:18et j'ai avec beaucoup d'émotion
00:29:19le souvenir encore
00:29:20de juillet 2017
00:29:21quand on gagna Lausanne
00:29:22et on était là en septembre
00:29:23quelques semaines après
00:29:24il n'y avait rien
00:29:25qui était prêt
00:29:27et aujourd'hui voilà
00:29:28la flamme arrive
00:29:29les Jeux arrivent
00:29:30et rentrent dans la vie
00:29:31des français.
00:29:32La flamme a ensuite été remise
00:29:33à la championne paralympique
00:29:34Nanténin Keïta
00:29:35et enfin à Joule.
00:29:36La flamme quittera
00:29:37Marseille vendredi
00:29:38pour continuer son périple
00:29:39par le Var
00:29:40avant de poursuivre
00:29:41son tour de France
00:29:42jusqu'à Paris.
00:29:47On reste au soleil
00:29:48non plus dans les bouches du Rhône
00:29:50mais dans les Alpes-Maritimes
00:29:51avec cette belle initiative.
00:29:52Oui, la Croix-Rouge
00:29:53a reçu près de 5 tonnes
00:29:54de marchandises
00:29:55des dons
00:29:56de l'hypermarché
00:29:57de Villeneuve-Loubet
00:29:58fermé pour trois semaines
00:29:59un don si important
00:30:00qu'il sera partagé
00:30:01avec d'autres antennes.
00:30:02Reportage de Maxime Lavandier
00:30:04et Franck Triviaud.
00:30:05Ça c'est pas mal
00:30:06c'est un peu le point.
00:30:08C'est presque un cadeau
00:30:09tombé du ciel.
00:30:11Depuis une semaine
00:30:12les véhicules de la Croix-Rouge
00:30:13font des allers-retours
00:30:14entre cet hypermarché
00:30:15et leur locale
00:30:16le tout
00:30:17rempli de marchandises.
00:30:18Ce qui a été décidé
00:30:19c'est de donner
00:30:20tous les produits
00:30:21que nous avons rachetés
00:30:22pendant le rachat total
00:30:23du magasin
00:30:24et au lieu d'essayer
00:30:25de les revendre
00:30:26ou de faire des promotions
00:30:27on a préféré donner
00:30:28un don
00:30:29de près de 5 tonnes
00:30:30de denrées alimentaires.
00:30:31Ça va du miel
00:30:32à la biscotte
00:30:33à l'eau
00:30:34au jus de fruits.
00:30:35Quelques heures plus tard
00:30:36nous retrouvons
00:30:37Michel Bathos
00:30:38dans le local
00:30:39de la Croix-Rouge.
00:30:40Vous voyez
00:30:41il y en a déjà
00:30:42pas mal.
00:30:43À l'occasion
00:30:45un local désormais
00:30:46bien rempli
00:30:47grâce à cette aide généreuse
00:30:48et qui vient
00:30:49tapot nommer.
00:30:50Tout était vide
00:30:51on n'avait plus rien
00:30:52à donner aux personnes
00:30:53c'était vraiment malheureux
00:30:55et maintenant
00:30:56c'est super.
00:30:57Un élan de générosité
00:30:58qui ravit
00:30:59cette bénéficiaire
00:31:00de l'association.
00:31:01C'est l'humanité
00:31:02vraiment
00:31:03au top
00:31:04avec un grand H.
00:31:05Ce don profitera
00:31:06également
00:31:07à d'autres associations
00:31:08comme les Restos du Coeur.
00:31:11À l'international à présent
00:31:12Joe Biden
00:31:13hausse le ton
00:31:14pour empêcher Israël
00:31:15d'entrer dans Rafah.
00:31:16Oui, le président américain
00:31:17menace d'arrêter
00:31:18certaines livraisons
00:31:19d'armes à Israël
00:31:20en particulier
00:31:21des obus d'artillerie.
00:31:22Israël juge
00:31:23cette décision
00:31:24difficile à entendre
00:31:25et très décevante.
00:31:26On fait le point
00:31:27sur la situation
00:31:28avec Elisabeth Guédel.
00:31:29Joe Biden a déjà fait bloquer
00:31:30la semaine dernière
00:31:31la livraison
00:31:32de 3500 bombes
00:31:33destinées à l'aviation israélienne.
00:31:34Il menace maintenant
00:31:35de suspendre
00:31:36la livraison
00:31:37d'obus d'artillerie
00:31:38et de toutes armes
00:31:39dit-il.
00:31:40Le président américain
00:31:41a reconnu
00:31:42que des bombes américaines
00:31:43avaient été utilisées
00:31:44pour tuer
00:31:45des civils palestiniens.
00:31:46C'est la première fois
00:31:47qu'il le dit publiquement.
00:31:48Les Etats-Unis
00:31:49fournissent
00:31:50les trois quarts
00:31:51de l'armement importé
00:31:52d'Israël.
00:31:53Israël qui a déjà reçu
00:31:545 milliards de dollars
00:31:55d'aide militaire américaine
00:31:56depuis le mois d'octobre.
00:31:57Le Congrès américain
00:31:58en a voté
00:31:5915 milliards de plus.
00:32:00Les Etats-Unis
00:32:01continueront
00:32:02à recueillir
00:32:03les obus d'artillerie
00:32:04et de toutes armes
00:32:05dit-il
00:32:06susceptibles
00:32:07d'être tirées
00:32:08sur les zones
00:32:09peuplées de Rafah.
00:32:10Les Etats-Unis
00:32:11continueront
00:32:12à assurer
00:32:13la sécurité d'Israël
00:32:14affirme Joe Biden
00:32:15mais pas à n'importe quel prix
00:32:16le président américain
00:32:17qui utilise
00:32:18donc les armes américaines
00:32:19pour tenter
00:32:20d'influencer
00:32:21le déroulement
00:32:22de la guerre
00:32:23menée par Israël
00:32:24contre le Hamas.
00:32:25Une crise
00:32:26qui divise profondément
00:32:27les Américains
00:32:28notamment
00:32:29l'électorat démocrate
00:32:30et qui pourrait
00:32:31coûter à Joe Biden
00:32:32sa réélection
00:32:33au mois de novembre.
00:32:34Et la guerre
00:32:35dénaire
00:32:36qui se poursuit
00:32:37entre Vladimir Poutine
00:32:38et le camp occidental ?
00:32:39Les forces nucléaires
00:32:40sont toujours prêtes
00:32:41au combat.
00:32:42Ce sont les mots
00:32:43du président russe
00:32:44qui s'est exprimé
00:32:45sur la place rouge
00:32:46pour la parade militaire
00:32:47du 9 mai.
00:32:48On l'écoute.
00:32:49La Russie fera tout
00:32:50pour éviter
00:32:51un affrontement mondial
00:32:52mais dans le même temps
00:32:53nous ne laisserons personne
00:32:54nous menacer.
00:32:55Nos forces stratégiques
00:32:56sont toujours en alerte.
00:32:57Nouveau bilan
00:32:58alarmant
00:32:59pour la planète
00:33:00au mois d'avril.
00:33:01Des records
00:33:02de température
00:33:03ont de nouveau
00:33:04augmenté
00:33:05par rapport
00:33:06à l'année dernière.
00:33:07Des records
00:33:08de température
00:33:09ont de nouveau
00:33:10été battus
00:33:11sur Terre
00:33:12comme à la surface
00:33:13des océans.
00:33:14Les précisions
00:33:15d'Alice Sommerer.
00:33:16Avec des températures
00:33:17avoisinantes
00:33:18en moyenne
00:33:19les 16 degrés
00:33:20le mois d'avril dernier
00:33:21a été le deuxième
00:33:22mois d'avril
00:33:23le plus chaud d'Europe
00:33:24jamais enregistré.
00:33:25Le phénomène naturel
00:33:26El Niño
00:33:27courant du Pacifique
00:33:28qui lorsqu'il arrive
00:33:29à maturité
00:33:30et en fin d'année
00:33:31provoque
00:33:32ouragans, tempêtes
00:33:33ou encore
00:33:34violentes inondations
00:33:35sur l'ensemble
00:33:36de la planète.
00:33:37Les théorologues
00:33:38constatent que
00:33:39les températures
00:33:40n'ont pas baissé.
00:33:41Le phénomène inverse
00:33:42de El Niño,
00:33:43l'aninia,
00:33:44elle se met en place
00:33:45c'est le phénomène inverse
00:33:46et pour autant
00:33:47il faudra patienter
00:33:48au moins jusqu'au
00:33:49second semestre
00:33:502024
00:33:51pour que ce phénomène
00:33:52s'atténue un peu.
00:33:53Le dernier bilan
00:33:54de l'observatoire
00:33:55européen
00:33:56Copernicus
00:33:57est clair.
00:33:58Sur les 12 derniers mois
00:33:59la température mondiale
00:34:00a été en moyenne
00:34:011,6 degré
00:34:02plus élevée
00:34:03qu'il y a 150 ans.
00:34:04Des changements
00:34:06L'évaporation
00:34:07des océans
00:34:08est plus importante
00:34:09les masses d'air
00:34:10dans l'atmosphère
00:34:11peuvent contenir
00:34:12plus de vapeur d'eau
00:34:13et tous les phénomènes
00:34:14qui se produisent
00:34:15depuis à peu près
00:34:162 ou 3 ans
00:34:17sont de plus en plus
00:34:18violents.
00:34:19L'ONU avait déjà
00:34:20averti fin mars
00:34:21sur une probabilité élevée
00:34:22que 2024
00:34:23affiche des températures
00:34:24inédites
00:34:25alors même que
00:34:262023 vient de conclure
00:34:27une décennie
00:34:28de chaleur record.
00:34:29Et voilà un événement
00:34:30qui ne va pas nous aider
00:34:31à baisser la température
00:34:32au niveau mondial
00:34:33vous voyez de quoi
00:34:34on parle ?
00:34:35Très bien
00:34:36Très très bien
00:34:37de ce qui se passe
00:34:38ce soir à Paris
00:34:39Vous avez vos places
00:34:40ou pas ?
00:34:41C'est Taylor Swift
00:34:42Je sais pas si vous connaissez
00:34:43cette star américaine
00:34:44C'est comme Jul
00:34:45c'est très dur d'avoir
00:34:46des places pour ce genre
00:34:47de concert
00:34:48C'est comme Jul
00:34:49on fait un fitting
00:34:50Jul, Taylor Swift
00:34:51effectivement
00:34:52deux catégories
00:34:53l'un est rappeur
00:34:54l'autre c'est plutôt
00:34:55country on va dire
00:34:56pop, pop, pop country
00:34:57on va dire
00:34:58Exactement
00:34:59Donc vous l'avez dit
00:35:00c'est l'événement ce soir
00:35:01à Paris
00:35:02le concert de Taylor Swift
00:35:03à la Défense Arena
00:35:04la chanteuse américaine
00:35:05qui démarre donc
00:35:06sa tournée européenne
00:35:07et vous allez le voir
00:35:08les fans campent déjà
00:35:09devant la salle
00:35:10en attendant la superstar
00:35:11reportage de Noémie Hardy
00:35:12Pierre-François Altermat
00:35:13et Jul Bedot
00:35:14Depuis mardi soir
00:35:15les fans de la chanteuse
00:35:16les Swifties
00:35:17campent dans la file d'attente
00:35:18pour eux
00:35:19il est inenvisageable
00:35:20d'être mal placé
00:35:21On aimerait bien
00:35:22être quand même
00:35:23au premier rang
00:35:24mais vraiment
00:35:25à la barrière
00:35:26pour l'avoir au plus proche
00:35:27Ouais ça mérite
00:35:28de dormir un temps
00:35:29sur le béton
00:35:30après on a un petit matelas
00:35:31quand même
00:35:32il fait pas si froid que ça
00:35:33donc je pense
00:35:34que ça va aller
00:35:35La jauge maximale
00:35:36de la salle
00:35:37est normalement prévue
00:35:38à 40 000 places
00:35:39elle ira jusqu'à 45 000
00:35:40T-shirt
00:35:41pull
00:35:42carte
00:35:43poster
00:35:44tous les goodies
00:35:45se vendent sur place
00:35:46le nombre de points
00:35:47de merchandising
00:35:48a lui aussi augmenté
00:35:49C'est pas du tout habituel
00:35:50on a une dizaine
00:35:51une quinzaine
00:35:52de points de merchandising
00:35:53on est jamais monté
00:35:54jusqu'à 20
00:35:55et on a jamais ouvert
00:35:56avant le jour de show
00:35:57des points de merchandising
00:35:58mais on s'adapte toujours
00:35:59Certains fans
00:36:00ont même traversé
00:36:01l'Atlantique
00:36:02Elle est venue en Floride
00:36:03mais nous n'avons pas pu
00:36:04avoir de ticket
00:36:05nous voulions emmener
00:36:06notre fille
00:36:07pour son anniversaire
00:36:08alors nous avons décidé
00:36:09de venir à Paris
00:36:10et la voir ici
00:36:11La chanteuse
00:36:12aux plus de 200 millions
00:36:13d'albums vendus
00:36:14dans le monde
00:36:15va faire rêver
00:36:16les parisiens
00:36:17jusqu'au 12 mai
00:36:23Je connais quelqu'un
00:36:24au sein de la rédaction
00:36:25dont je tairai le nom
00:36:26qui ira bien
00:36:27ce soir
00:36:28elle a réussi
00:36:29à obtenir
00:36:30des tickets
00:36:31et oui
00:36:32je m'attendais
00:36:33à ce que vous
00:36:34m'en donniez un
00:36:35peut-être
00:36:36ou vous m'invitiez
00:36:37peut-être
00:36:38Non mais on ira
00:36:39à celui de Jul
00:36:40Celui de Jul ?
00:36:41Promis
00:36:42Vous allez le voir
00:36:43ou pas du tout ?
00:36:44Ecoutez moi Jul
00:36:45je l'ai découvert
00:36:46il y a que quelques mois
00:36:47par une amie
00:36:48qui me l'a fait découvrir
00:36:49On parlait de Taylor Swift
00:36:50mais on peut parler de Jul
00:36:51on peut parler de Jul
00:36:52effectivement
00:36:53on en parle depuis hier
00:36:54on a chacun notre avis
00:36:55sur la question
00:36:56Alors pour Jul
00:36:57je l'ai découvert
00:36:58il y a quelques mois
00:36:59donc apparemment
00:37:00c'est une bête
00:37:01presque mondiale
00:37:02planétaire
00:37:03tous les gamins l'adorent
00:37:04il n'y a pas d'âge
00:37:05Et c'est la meilleure amie
00:37:06de Bruno Le Maire
00:37:07peut-être
00:37:08puisque partout où elle passe
00:37:09elle fait augmenter
00:37:10le PIB du pays
00:37:11on verra si l'économie française
00:37:12repart
00:37:13en tout cas
00:37:14où il y a un petit gain
00:37:15mais on en parle
00:37:16dans un instant
00:37:17et on va revenir
00:37:18pour vous faire plaisir
00:37:19sur Jul
00:37:20sur la cérémonie
00:37:21qui s'est tenue hier
00:37:22pour accueillir la flamme olympique
00:37:23à tout de suite
00:37:25Et on va revenir
00:37:26sur la cérémonie
00:37:27pour accueillir
00:37:28la flamme olympique
00:37:29c'est bon
00:37:30la flamme
00:37:31commence son périple
00:37:32un peu partout
00:37:33un peu partout
00:37:34à travers le pays
00:37:35avant d'arriver
00:37:36bien évidemment
00:37:37à la capitale
00:37:38et que ne débutent
00:37:39ces Jeux olympiques
00:37:40ça sera bien évidemment
00:37:41à suivre
00:37:42à partir du 26
00:37:43juillet prochain
00:37:44mais on la suit
00:37:45cette flamme
00:37:46avec notre équipe
00:37:47sur place
00:37:48Stéphanie Routkier
00:37:49et Antoine Estève
00:37:50on en est où
00:37:51justement
00:37:52du point de vue
00:37:53justement du périple
00:37:54à travers
00:37:55la cité phocéenne
00:37:59Et bien pour le moment
00:38:00tout se déroule
00:38:01dans le meilleur des mondes
00:38:02c'est ce que nous confiait
00:38:03tout à l'heure
00:38:04un policier municipal
00:38:05dans le centre de Marseille
00:38:06la flamme continue
00:38:07son chemin
00:38:08au milieu
00:38:09évidemment d'une foule
00:38:10très dense
00:38:11vous l'avez vu
00:38:12sur nos images
00:38:13tout à l'heure
00:38:14quand on était
00:38:15devant la mairie
00:38:16avec Stéphanie Routkier
00:38:17avec Didier Drogba notamment
00:38:18et les relayeurs
00:38:19de cette flamme olympique
00:38:20il y a beaucoup beaucoup de monde
00:38:21tout du long du chemin
00:38:22la police devant
00:38:23la police derrière
00:38:24une caravane publicitaire au milieu
00:38:25bref
00:38:26tout cela ressemble bien sûr
00:38:27à une organisation digne
00:38:28du Tour de France
00:38:29et ça va se terminer
00:38:30ce soir ici
00:38:31regardez on est
00:38:32juste derrière
00:38:33le stade Vélodrome
00:38:34ce mythique stade Vélodrome
00:38:35d'ailleurs
00:38:36allez petit clin d'oeil quand même
00:38:37l'OM qui joue ce soir
00:38:38pas en Champions League
00:38:39mais en Coupe d'Europe
00:38:40et risque
00:38:41risque
00:38:42et bien effectivement
00:38:43beaucoup de pas
00:38:44satisfaire
00:38:45cette foule énorme
00:38:46qui va venir ici
00:38:47au stade Vélodrome
00:38:48car ils ne peuvent pas aller
00:38:49à Bergames
00:38:50pour voir ce match
00:38:51à la Coupe d'Europe
00:38:52donc ils vont venir ici
00:38:53pour voir la flamme olympique
00:38:54qui va être allumée
00:38:55juste derrière nous
00:38:56et le chaudron
00:38:57qui va illuminer
00:38:58toute cette place
00:38:59au milieu de ces répétitions
00:39:00que vous voyez en ce moment
00:39:01de ces danseurs
00:39:02qui répètent
00:39:03pour la cérémonie de ce soir
00:39:04Antoine je vous connais
00:39:05taquin
00:39:06vous l'avez fait exprès
00:39:07la Champions League
00:39:08où c'est un lapsus
00:39:09pour remuer le couteau
00:39:10dans la plaie
00:39:11des parisiens
00:39:12qui ont perdu
00:39:13vous savez
00:39:14on parle beaucoup
00:39:15de Champions League
00:39:16à Marseille
00:39:17depuis 48 heures
00:39:18comme vous pouvez imaginer
00:39:19parce qu'ici
00:39:20ça reste
00:39:21dans toutes les mémoires
00:39:22et cette flamme olympique
00:39:23à Marseille
00:39:24c'est un petit peu
00:39:25un revival
00:39:26de ce qu'on a vécu
00:39:27dans les années 90
00:39:28avec cette foule gigantesque
00:39:29d'ailleurs beaucoup
00:39:30beaucoup de Marseillais
00:39:31nous ont dit
00:39:32avec Stéphanie Roquier
00:39:33depuis 48 heures
00:39:34qu'il n'y a jamais eu
00:39:35autant de monde
00:39:36pour des célébrations
00:39:37officielles
00:39:38ou officieuses d'ailleurs
00:39:39ou non officielles
00:39:40pour un club
00:39:41et pour cette flamme olympique
00:39:42qui est là maintenant
00:39:43depuis 24 heures
00:39:44Merci à vous deux
00:39:45et je vous envis bien évidemment
00:39:46et on vous envis
00:39:47dans le Nord
00:39:48puisque j'étais
00:39:49au côté hier
00:39:50je bénéficiais
00:39:51du beau soleil
00:39:52du Sud
00:39:53et là
00:39:54la température
00:39:55on a perdu 10 degrés
00:39:56je crois
00:39:57il y a 10 degrés
00:39:58de différence
00:39:59entre le Sud du pays
00:40:00et Paris
00:40:01notamment
00:40:02et le Nord du pays
00:40:03et notamment
00:40:04la capitale
00:40:05où il y a
00:40:06énormément
00:40:07de nuages
00:40:08etc.
00:40:09Bon bah voilà
00:40:10je parle bien évidemment
00:40:11de ma vie
00:40:12un petit peu
00:40:13effectivement
00:40:14j'ai l'impression
00:40:15de m'étaler
00:40:16on vous écoute religieusement
00:40:17mais oui
00:40:19vous avez peut-être
00:40:20un commentaire
00:40:21est-ce que vous avez suivi
00:40:22cette cérémonie hier ?
00:40:23Oui, oui, oui
00:40:24je l'ai suivie
00:40:25elle était impressionnante
00:40:26vraiment elle était impressionnante
00:40:27et parole de Parisienne
00:40:28donc parfois
00:40:29il m'arrive de dire
00:40:30du bien de Marseille
00:40:31et là en l'occurrence
00:40:32c'était très beau
00:40:33c'était grandiose
00:40:34c'était magnifique
00:40:35Mais ça sera mieux à Paris
00:40:36Oui, forcément
00:40:37A priori
00:40:38Attention, attention, attention
00:40:39parce qu'ils ont mis la barre
00:40:40très, très, très, très, très, très haute
00:40:42Non mais ce que je note aussi
00:40:44et on le dit peut-être pas assez
00:40:45c'est que la France
00:40:46a le don
00:40:47de la mise en scène
00:40:48de la scénographie
00:40:49peu de pays peuvent rivaliser
00:40:50avec la façon
00:40:51avec laquelle nous arrivons
00:40:52à faire vivre des événements
00:40:53des événements très différents
00:40:55la panthéonisation
00:40:56de Misak Manouchian
00:40:57était magnifique
00:40:58au même titre
00:40:59que l'arrivée de la flamme
00:41:00à Marseille
00:41:01était incroyable
00:41:02avec ce bateau
00:41:03le BLM qui est arrivé
00:41:04la Coupe de France
00:41:05qui a formé les anneaux olympiques
00:41:06franchement c'était très réussi
00:41:07On a
00:41:08on se rappelle déjà plus
00:41:09mais on a beaucoup parlé
00:41:10de sécurité
00:41:11avant cette initiative à Marseille
00:41:12la difficulté
00:41:13de sécuriser à la fois
00:41:14les eaux, les airs
00:41:15la terre, etc.
00:41:16et c'est vrai
00:41:17que lors
00:41:18il n'y a eu aucun incident
00:41:19tout s'est passé
00:41:20assez bien
00:41:21il n'y a pas eu
00:41:22de problème particulier
00:41:23de sécurité
00:41:24et de ce point de vue là
00:41:25et ça s'est passé
00:41:26dans la bonne humeur
00:41:27on peut dire que c'est déjà
00:41:28une réussite
00:41:29parce qu'après coup
00:41:30on ne se rappelle plus
00:41:31de toutes les angoisses
00:41:32et toutes les appréhensions
00:41:33qui pouvaient y avoir
00:41:34en amont
00:41:35or celle-là
00:41:36on est un petit peu pessimiste
00:41:37effectivement
00:41:38tout sonne du bois
00:41:39mais en tout cas
00:41:40ces appréhensions
00:41:41sont démenties
00:41:42aujourd'hui
00:41:43souhaitons que ça dure
00:41:44il y a eu
00:41:45quelques mouvements
00:41:46de panique
00:41:47parfois
00:41:48tout simplement
00:41:49parce que
00:41:50compte tenu de ce qui s'est passé
00:41:51aussi en France
00:41:52on peut être à cran
00:41:53lors de ces événements
00:41:54et il y a eu notamment
00:41:55on parlait de Jules
00:41:56tout à l'heure
00:41:57un mouvement de foule
00:41:58qui est venu
00:41:59serrer
00:42:00les personnes
00:42:01qui étaient devant
00:42:02la scène principale
00:42:03et c'est pour cela
00:42:04qu'il y a eu
00:42:05à un moment donné
00:42:06plusieurs évanouissements
00:42:07quelques parents
00:42:08qui ont perdu leurs enfants
00:42:09mais bon ça s'est bien terminé
00:42:10On a des raisons
00:42:11de s'inquiéter
00:42:12mais ce que je veux dire
00:42:13c'est que lorsque ça se passe bien
00:42:14il y a des gens
00:42:15qui ont permis
00:42:16le bon déroulé
00:42:17d'événements
00:42:18Soyez fier
00:42:19a dit le Président de la République
00:42:20est-ce qu'on peut être fier
00:42:21aujourd'hui ?
00:42:22Peut-être qu'on peut l'écouter
00:42:23le chef de l'État
00:42:24hier soir
00:42:25qui réagissait
00:42:26justement après
00:42:27après que Jules
00:42:28ait allumé ce chaudron
00:42:29en tant que 3ème porteur de la flamme
00:42:30La flamme est là
00:42:31les Jeux Olympiques
00:42:32et Paralympiques
00:42:33sont là
00:42:34dans la vie du pays
00:42:35dans la vie de la France
00:42:36on peut être fier
00:42:37dans tous les pays
00:42:38qui organisent les Jeux
00:42:39il y a même parfois
00:42:40du rejet juste avant
00:42:41il n'y en a pas eu vraiment
00:42:42dans notre pays
00:42:43il y a des gens
00:42:44qui doutent
00:42:45parce qu'il y a toujours
00:42:46une France qui doute
00:42:47ou une partie d'entre nous
00:42:48qui voulons voir uniquement
00:42:49les problèmes
00:42:50il y a aussi une France
00:42:51qui était impatiente
00:42:52les Jeux sont là
00:42:53la flamme est là
00:42:54l'État Marseille
00:42:55elle est sur le sol français
00:42:56et donc je crois maintenant
00:42:57que c'est l'enthousiasme populaire
00:42:58et c'est pour ça que je voulais être
00:42:59au milieu de tous ici
00:43:00c'est la fête des Françaises
00:43:01et des Français
00:43:02C'est sûr qu'on se met
00:43:03à la place du Président
00:43:04de la République
00:43:05c'est toujours plus sympathique
00:43:06d'annoncer les bonnes nouvelles
00:43:07que les mauvaises
00:43:08Ah oui c'est sûr
00:43:09il peut peut-être bénéficier
00:43:11C'est ce qu'il espère
00:43:12capitaliser aussi
00:43:13sur un événement
00:43:14qui disons-le
00:43:15est un des rares événements
00:43:16qui est de nature
00:43:17à pouvoir peut-être
00:43:18fédérer le peuple français
00:43:19dans une période
00:43:20on le voit
00:43:21chaque jour un peu plus
00:43:22où les fractures
00:43:23sautent à notre visage
00:43:24Oui il y a une archipélisation
00:43:25effectivement
00:43:26de notre pays
00:43:27peut-être
00:43:28vous partagez ce constat
00:43:29est-ce que cela peut permettre
00:43:30de fédérer
00:43:31toujours les grands événements
00:43:32et notamment sportifs
00:43:33sont toujours
00:43:34en tout cas
00:43:35le politique
00:43:36espère toujours
00:43:37une dimension
00:43:38d'union
00:43:39au terme de ça
00:43:40c'est pour ça
00:43:41que le fait
00:43:42qu'il n'y ait pas d'incident
00:43:43pas de bannière
00:43:44pas de contre manif
00:43:45etc.
00:43:46est aussi
00:43:47de ce point de vue
00:43:48plutôt une réussite
00:43:49pour Emmanuel Macron
00:43:50disons-le
00:43:51après on verra un peu
00:43:52les performances françaises
00:43:53ça joue aussi
00:43:54dans l'appréciation
00:43:55qu'ont les français
00:43:56de leur pouvoir
00:43:57Il y a un objectif
00:43:58qu'il répète
00:43:59à chaque fois
00:44:00qu'il rencontre un athlète
00:44:01maintenant depuis
00:44:02plusieurs semaines
00:44:03c'est top 5
00:44:04il faut être dans le top 5
00:44:05il n'y a pas d'objectif
00:44:06de médaille
00:44:07mais il faut être dans le top 5
00:44:09on verra
00:44:10effectivement
00:44:11mais même si on n'est pas
00:44:12dans le top 5
00:44:13on va tenter
00:44:14d'y être
00:44:15le fait que
00:44:16si
00:44:17et c'est ce qu'on espère tous
00:44:18il n'y a pas
00:44:19d'incident
00:44:20majeur à déplorer
00:44:21ce sera forcément
00:44:22des Jeux réussis
00:44:23on a vu les images
00:44:24hier
00:44:25ce sont les mêmes images
00:44:26qui viennent égrener
00:44:27comme cela
00:44:28l'ensemble des Jeux Olympiques
00:44:29Rappelons aussi
00:44:30qu'à Paris
00:44:31on va voir comment ça se passe
00:44:32mais le fait
00:44:33d'avoir déployé
00:44:34tous ces moyens
00:44:35à bord de scène
00:44:36etc.
00:44:37On dit
00:44:38oui mais
00:44:39en période
00:44:40tous les voyants
00:44:41sont tous rouges
00:44:42en termes de sécurité
00:44:43il fallait faire quelque chose
00:44:44de plus modeste
00:44:45au Stade de France
00:44:46au Trocadéro
00:44:47c'est un imitation
00:44:48etc.
00:44:49Donc là aussi
00:44:50on va voir
00:44:51parce que si tout se passe bien
00:44:52et c'est ce qu'on souhaite tous
00:44:53c'est aussi
00:44:54un pari de l'audace
00:44:55gagné pour Emmanuel Macron
00:44:56Il nous reste 30 secondes
00:44:57pour cette troisième partie
00:44:58de la première heure
00:44:59Jul, vous en pensez quoi ?
00:45:00On valide ?
00:45:01On valide, oui
00:45:02en tout cas il a beaucoup de succès
00:45:03auprès des jeunes
00:45:04notamment
00:45:05donc il doit y avoir des raisons
00:45:06parce que je ne suis pas
00:45:07dans ma tasse de thé
00:45:08je suis plutôt
00:45:09variété française traditionnelle
00:45:10mais disons qu'on est obligé
00:45:11de regarder le phénomène
00:45:12avec un peu
00:45:13d'étonnement
00:45:14comme Taylor Swift
00:45:15finalement
00:45:16L'artiste populaire
00:45:17au service d'une fête populaire
00:45:18je trouve que le choix
00:45:19était le bon
00:45:20Moi je découvre
00:45:21donc je ne connaissais pas
00:45:22forcément
00:45:23je suis plutôt Taylor Swift
00:45:24mais bon
00:45:25je pense que c'est
00:45:26pour la jeunesse
00:45:27Là-bas c'est une rockstar
00:45:28à Marseille
00:45:29c'est une domination
00:45:30incontestée
00:45:31C'est très populaire
00:45:32ça touche les classes
00:45:33Ah mais c'est plus que populaire
00:45:34il y avait
00:45:35il y avait des jeunes filles
00:45:36devant moi
00:45:37on avait l'impression
00:45:38que Jul
00:45:39venait
00:45:40les demander en mariage
00:45:41ou autre
00:45:42elle s'effondrait
00:45:43c'était assez impressionnant
00:45:44je ne m'attendais pas
00:45:45je ne m'attendais pas à ça
00:45:46on ne s'attendait pas
00:45:47c'était un petit peu
00:45:48l'invité
00:45:49surprise
00:45:50donc de cette cérémonie
00:45:51d'accueil de la flamme
00:45:52sur notre sol
00:45:53on poursuit la discussion
00:45:54dans un instant
00:45:55il y aura un nouveau
00:45:56journal
00:45:57pour revenir sur les principales
00:45:58actualités de ce jeudi
00:45:59avec vous Mathieu
00:46:00mais avant cela
00:46:01une très courte
00:46:02coupure pub
00:46:03à tout de suite
00:46:05de retour sur le plateau
00:46:06de 180 minutes info
00:46:07dans quelques minutes
00:46:08le débat avec mes invités
00:46:09mais avant cela
00:46:10c'est l'heure de votre journal
00:46:11avec vous Mathieu Devese
00:46:12et on commence bien évidemment
00:46:13par ces festivités
00:46:14qui se poursuivent
00:46:15à Marseille
00:46:16Oui la flamme olympique
00:46:17est arrivée hier soir
00:46:18dans le Vieux-Port
00:46:19200 000 chanceux
00:46:20ont assisté
00:46:21à cette journée
00:46:22grandiose et historique
00:46:23et aujourd'hui encore
00:46:24la ferveur est palpable
00:46:26écoutez ces Marseillais
00:46:27dans la vie d'une personne
00:46:28voir une flamme
00:46:29olympique
00:46:30c'est une fois tous les 100 ans
00:46:31je ne serai pas là
00:46:32moi tous les 100 ans
00:46:33donc
00:46:35je dis merci Marseille
00:46:37et merci pour l'organisation
00:46:39c'était un peu magique
00:46:40on ne s'y attendait pas
00:46:41on a pu arriver au bon moment
00:46:43et puis on est très chanceux
00:46:44on a pu la voir
00:46:45magnifique
00:46:46on est content
00:46:47on est joyeux
00:46:48comme tous les gens
00:46:49qui sont ici
00:46:50c'est fantastique
00:46:51c'est la flamme olympique
00:46:52c'est toute une histoire
00:46:53les enfants
00:46:54le sport
00:46:55c'est toute une génération
00:46:56et ça explique
00:46:58c'est tout
00:46:59c'est toute une culture
00:47:00une histoire
00:47:02le parcours de la flamme
00:47:03c'est aussi un grand défi
00:47:04sécuritaire
00:47:05un dispositif de sécurité
00:47:07hors normes
00:47:08la flamme doit en effet traverser
00:47:09plus de 400 communes
00:47:11pour arriver à Paris
00:47:12le 26 juillet
00:47:13Maxime Lavandier
00:47:15un dispositif de sécurité
00:47:17exceptionnel
00:47:18pour un événement
00:47:19exceptionnel
00:47:21rien qu'à Marseille
00:47:22où la flamme est arrivée hier
00:47:23en fin de journée
00:47:24devant 150 000 personnes
00:47:266000 forces de l'ordre
00:47:27ont été mobilisées
00:47:28c'est inédit
00:47:29c'était important
00:47:30bien sûr
00:47:31de sécuriser au maximum
00:47:32cette journée
00:47:35quand on se souvient
00:47:36de la venue du pape
00:47:37on avait 4500 policiers
00:47:39et gendarmes
00:47:40pour sécuriser sa venue
00:47:41la flamme empruntera
00:47:42un long parcours
00:47:43de 12 000 kilomètres
00:47:44avec plus de 400 villes
00:47:45traversées en métropole
00:47:46et en outre-mer
00:47:47jusqu'à son arrivée à Paris
00:47:48le 26 juillet
00:47:49pour la cérémonie d'ouverture
00:47:52tout au long de son parcours
00:47:53un dispositif hors normes
00:47:54sera formé
00:47:55autour du porteur de la flamme
00:47:57au sein de cette bulle
00:47:58une centaine d'hommes
00:47:59et de femmes
00:48:00protégeront la flamme
00:48:01tous les jours
00:48:0218 coureurs
00:48:03une voiture
00:48:04et 12 motos
00:48:05ouvriront le cortège
00:48:06appuyés par des unités mobiles
00:48:08un véhicule de lutte anti-drone
00:48:10et le GIGN
00:48:11tout est regardé
00:48:12tout est sécurisé
00:48:13ça va être beaucoup
00:48:14beaucoup
00:48:15beaucoup d'investissement
00:48:16de la part des policiers
00:48:17et gendarmes
00:48:18ça va être une mobilisation intense
00:48:19rien n'est laissé au hasard
00:48:21un long défilé
00:48:22qui coûtera à l'État
00:48:23pas moins d'un million d'euros
00:48:27vous avez été contacté
00:48:28pour être porteur de flamme ?
00:48:29effectivement oui
00:48:30et j'ai refusé
00:48:31vous avez refusé ?
00:48:32c'est pas possible ça
00:48:33bien sûr que non
00:48:34vous bluffez
00:48:35sans transition
00:48:36on isère le secours populaire
00:48:38qui est victime
00:48:39d'un 3ème cambriolage
00:48:403ème cambriolage
00:48:41en moins de 6 mois
00:48:42c'est le local
00:48:43de Bourgouin Jaillieu
00:48:44qui a été ciblé
00:48:45la moitié du stock
00:48:46a été dévasté
00:48:47ce sont surtout
00:48:48des vêtements
00:48:49et de l'électroménager
00:48:50qui ont disparu
00:48:51les précisions
00:48:52de Mickaël Dos Santos
00:48:54des cartons éventrés
00:48:55des produits volés
00:48:56d'autres salis
00:48:57endommagés
00:48:58éparpillés
00:48:59sur le sol
00:49:00lundi
00:49:01les bénévoles
00:49:02de ce local iséroit
00:49:03du secours populaire
00:49:04ne pouvaient que constater
00:49:05les dégâts
00:49:06il y a eu un temps
00:49:07assez long
00:49:08de sidération
00:49:09c'est du brigandage
00:49:10gratuit
00:49:11c'est même scandaleux
00:49:12tout le travail
00:49:13effectué par les bénévoles
00:49:14est anéanti
00:49:15en quelques heures
00:49:16et c'était assez
00:49:17difficile
00:49:18d'avoir
00:49:19ce paysage
00:49:20devant nous
00:49:21cette dévastation
00:49:22au total
00:49:23plus de 200 cartons
00:49:24avec des vêtements
00:49:25des jouets
00:49:26mais aussi des meubles
00:49:27ou encore des appareils
00:49:28reménagés
00:49:29tous destinés
00:49:30à être vendus
00:49:31pour récolter des fonds
00:49:32pour cette antenne locale
00:49:33du secours populaire
00:49:34les pertes
00:49:35sont importantes
00:49:36on ne doit pas
00:49:37être loin de 5000 euros
00:49:38je pense
00:49:39cet argent
00:49:40qu'on n'aura pas
00:49:41là
00:49:42sera en moins
00:49:43pour acheter
00:49:44notamment
00:49:45des produits alimentaires
00:49:46parce que
00:49:47le nombre de familles aidées
00:49:48augmente considérablement
00:49:49les enseignes
00:49:51donnent de moins en moins
00:49:52de produits alimentaires
00:49:53et nous sommes obligés
00:49:54d'acheter
00:49:55chaque semaine
00:49:56200 à 300 euros
00:49:58dans les prochains jours
00:49:59un appel au don
00:50:00va être lancé
00:50:01au niveau départemental
00:50:02pour tenter de pallier
00:50:03ce manque à gagner
00:50:04les auteurs de ce vol
00:50:05eux
00:50:06n'ont pas été interpellés
00:50:08à l'international
00:50:09point sur la situation
00:50:10de plus en plus critique
00:50:11à Rafa
00:50:12tout à fait
00:50:13selon l'ONU
00:50:1480 000 personnes
00:50:15ont fui Rafa
00:50:16depuis qu'Israël
00:50:17a intensifié ses opérations
00:50:18le Hamas de son côté
00:50:19dit
00:50:20que ses opérations
00:50:21visent à entraver
00:50:22les négociations
00:50:23sur une trêve
00:50:24on fait le point
00:50:25avec ce sujet
00:50:27des bombardements
00:50:28qui continuent
00:50:29de frapper
00:50:30la ville de Rafa
00:50:31Israël poursuit
00:50:32son opération
00:50:33menée dans le sud
00:50:34de la bande de Gaza
00:50:35à la frontière égyptienne
00:50:36en ciblant
00:50:37des zones stratégiques
00:50:38pour affaiblir
00:50:39le Hamas
00:50:40une pression accrue
00:50:41de Tsal
00:50:42alors même que
00:50:43pour la première fois
00:50:44Washington a décidé
00:50:45de suspendre
00:50:46une partie
00:50:47de leur coopération
00:50:48militaire
00:50:52Israël ne devrait pas
00:50:53lancer une attaque majeure
00:50:54à Rafa
00:50:55sans tenir compte
00:50:56des civils
00:50:57qui se trouvent
00:50:58dans cet espace de combat
00:50:59et sans les protéger
00:51:00après avoir évalué
00:51:01la situation
00:51:02nous avons interrompu
00:51:03un envoi de munitions
00:51:04à forte charge
00:51:09une mise en garde
00:51:10qui intervient
00:51:11en pleine médiation
00:51:12au CAIR
00:51:13où les pourparlers
00:51:14se poursuivent
00:51:15pour tenter d'obtenir
00:51:16une trêve
00:51:17et dissuader Israël
00:51:18de mener une opération
00:51:19au sol à Rafa
00:51:20selon l'ONU
00:51:21depuis le 6 mai
00:51:22est l'intensification
00:51:23des opérations
00:51:2580 000 personnes
00:51:26ont été évacuées
00:51:27de la ville
00:51:29et direction
00:51:30Mayotte
00:51:31pour faire là encore
00:51:32un point de situation
00:51:33notamment sur
00:51:34ces nombreux
00:51:35cas de choléra
00:51:36avec le décès
00:51:37d'un premier enfant
00:51:38de 3 ans
00:51:39c'était hier
00:51:40oui il s'agit
00:51:41de la première victime
00:51:42depuis le début
00:51:43de l'épidémie
00:51:44elle sévit depuis
00:51:45plusieurs semaines
00:51:46sur le territoire
00:51:47de Mayotte
00:51:48on fait le point
00:51:49avec Mathilde Ibanez
00:51:50c'est une maladie
00:51:51infectieuse
00:51:52pouvant être foudroyante
00:51:53avec le nombre
00:51:54de morts voisins
00:51:55de Mayotte
00:51:56le nombre de cas
00:51:57ne cesse d'augmenter
00:51:58selon l'agence régionale
00:51:59de santé
00:52:00depuis le début
00:52:01de l'année
00:52:0298 personnes
00:52:03sont décédées
00:52:04et plus de 4940
00:52:05ont été signalées
00:52:06quand la maladie
00:52:07se manifeste
00:52:08les patients
00:52:09sont victimes
00:52:10d'une déshydratation
00:52:11accélérée
00:52:12de diarrhées aiguës
00:52:13nausées
00:52:14vomissements
00:52:15il faut donc
00:52:16une prise en charge
00:52:17rapide
00:52:18avec une perfusion
00:52:19et des antibiotiques
00:52:20sans traitement
00:52:21le choléra peut être fatal
00:52:23une infection
00:52:24redoutable
00:52:25pour 10 à 20%
00:52:26des cas
00:52:27provoqués
00:52:28par l'absorption
00:52:29d'aliments
00:52:30et d'eau contaminée
00:52:31par une bactérie
00:52:32selon l'OMS
00:52:33il existe un lien étroit
00:52:34entre la transmission
00:52:35du choléra
00:52:36et un accès inadapté
00:52:37à l'eau potable
00:52:38et à des installations
00:52:39d'assainissement
00:52:40dans le monde
00:52:41le choléra
00:52:42est en forte recrudescence
00:52:43affectant prioritairement
00:52:44les pays pauvres
00:52:45selon l'OMS
00:52:46comme la république
00:52:47démocratique du Congo
00:52:48l'Ethiopie
00:52:49le Mozambique
00:52:50la Somalie
00:52:51en France métropolitaine
00:52:52cette maladie
00:52:53est devenue très rare
00:52:54en moyenne
00:52:55selon le ministère
00:52:56de la Santé
00:52:57on compte entre 0
00:52:58et 2 cas par an
00:52:59depuis le début
00:53:00des années 2000
00:53:03et retour en métropole
00:53:04plus précisément
00:53:05à Paris
00:53:06où le passage
00:53:07aux 30 km heure
00:53:08dans la plupart
00:53:09des rues de la capitale
00:53:10a fait bondir
00:53:11le nombre de contraventions
00:53:12entre 1000
00:53:13et 3000 personnes
00:53:14sont concernées
00:53:15chaque mois
00:53:16depuis l'abaissement
00:53:17de la limitation de vitesse
00:53:18c'était en août 2021
00:53:19les contraventions
00:53:20ont explosé
00:53:21voyez ce reportage
00:53:22de Thibault Marcheteau
00:53:23et Antoine Durand
00:53:24il ne faut rester
00:53:25que quelques minutes
00:53:26devant ce radar parisien
00:53:27pour assister
00:53:28à cette scène
00:53:30en septembre 2020
00:53:31ce radar situé
00:53:32dans le 5ème arrondissement
00:53:33n'avait flashé
00:53:34que 399 fois
00:53:35un an plus tard
00:53:36et après la nouvelle loi
00:53:37sur les 30 km heure
00:53:38dans Paris
00:53:39le flash
00:53:40s'est déclenché
00:53:41plus de 8820 fois
00:53:43là où il y a
00:53:44les enfants qui traversent
00:53:45etc.
00:53:46les passages pétants
00:53:47je veux bien
00:53:48mais là
00:53:49qui est là
00:53:50à 30 si vous voulez
00:53:51les gens
00:53:52c'est pas normal
00:53:53à 30 là ici
00:53:5450 c'est normal
00:53:55mais 30
00:53:56pour ce journaliste spécialisé
00:53:57la chasse aux automobilistes
00:53:59parisiens se poursuit
00:54:00en 2021
00:54:01quand madame Hidalgo
00:54:02a mis en place
00:54:03la vitesse à 30 km heure
00:54:04dans Paris
00:54:05elle se limitait
00:54:06aux petites rues
00:54:07on se rend compte
00:54:08aujourd'hui
00:54:09qu'elle l'a étendue
00:54:10à tous les grands axes
00:54:11voire elle rêve
00:54:12de l'étendre
00:54:13aux périphériques
00:54:14c'est juste une manière
00:54:15de racketter les automobilistes
00:54:16et de renflouer ses caisses
00:54:17à Paris
00:54:18les 4 radars
00:54:19contrôlent la vitesse
00:54:20dans les zones
00:54:21à 30 km heure
00:54:22certaines associations
00:54:23de piétons
00:54:24en réclament davantage
00:54:25pour plus de sécurité
00:54:26bon allez
00:54:27on pense aux chanceux
00:54:28qui font le pont
00:54:29ce week-end
00:54:30avec ce grand pont
00:54:31du 8 mai
00:54:32de l'ascension
00:54:33jusqu'à dimanche
00:54:34bien évidemment
00:54:35mais qui peut
00:54:36coûter cher
00:54:37effectivement
00:54:38mais surtout
00:54:39l'occasion
00:54:40pour de nombreux français
00:54:41de profiter du beau temps
00:54:42même s'il faut bien souvent
00:54:43vous l'avez dit
00:54:44faire attention au budget
00:54:45car oui
00:54:46l'inflation
00:54:47pèse toujours
00:54:48sur le porte-monnaie
00:54:49des français
00:54:50reportage en Vendée
00:54:51de Mickaël Chailloux
00:54:52Saint-Jean-de-Monts
00:54:53c'est une station balnéaire
00:54:54populaire
00:54:55et familiale
00:54:56de la côte vendéenne
00:54:57avec ce pont de 5 jours
00:54:58et le retour du soleil
00:54:59les hébergements
00:55:00et les terrasses
00:55:01font le plein
00:55:02mais à la plage
00:55:03c'est le nom du restaurant
00:55:04pas de folie
00:55:05le ticket moyen
00:55:06stagne autour des 20 euros
00:55:07les gens font quand même
00:55:08très attention
00:55:09on le sait
00:55:10on est en continuité
00:55:11depuis le Covid
00:55:12l'année dernière
00:55:13on en avait parlé
00:55:14je pense qu'on est
00:55:15encore sur la même chose
00:55:16les gens sont frileux
00:55:17les gens font attention
00:55:18il y a toujours un petit peu
00:55:19le pied sur le frein quand même
00:55:20sur le remblai
00:55:21cette famille du Ménéloir
00:55:22a pris l'option
00:55:23sandwich face à la mer
00:55:24en pique-nique
00:55:25on va dire
00:55:26de manière à économiser
00:55:27quand même
00:55:28il y a aussi des budgets
00:55:29et il n'y a pas que
00:55:30les vacances
00:55:31et les journées à la plage
00:55:32donc il faut faire attention
00:55:33comme tout le monde
00:55:34arrivée de Picardie
00:55:35pour 4 jours
00:55:36cette famille a trouvé
00:55:37un logement
00:55:38de dernière minute
00:55:39petit prix au camping
00:55:40c'était la condition
00:55:41sinon
00:55:42c'est la méthode
00:55:43débrouille habituelle
00:55:44on aurait dormi
00:55:45on aurait dormi
00:55:46dans la voiture
00:55:47voilà
00:55:48vraiment ?
00:55:49oui vraiment
00:55:50on met un matelas
00:55:51et on a déjà dormi
00:55:524 dans ma voiture
00:55:53voilà
00:55:54pour quand même
00:55:55emmener les enfants
00:55:56à la mer
00:55:57Si la roue a tourné
00:55:58depuis le Covid
00:55:59et que l'inflation
00:56:00est moins forte
00:56:01les budgets
00:56:02des vacanciers
00:56:03des classes moyennes
00:56:04sont toujours aussi serrés
00:56:05d'autant qu'ici
00:56:06tout le monde a en tête
00:56:07qu'il faut économiser
00:56:08pour les grandes vacances
00:56:09dans deux mois
00:56:10On parle sport
00:56:11Allez
00:56:12on va parler sport
00:56:13et maintenant
00:56:14on va parler sport
00:56:15et notamment football
00:56:16à peine remis
00:56:17de l'arrivée de la flamme
00:56:18les Marseillais
00:56:19s'apprêtent
00:56:20de nouveau
00:56:21à vibrer ce soir
00:56:22direction l'Italie
00:56:23où l'OM
00:56:24affronte la Talenta
00:56:25c'est la demi-finale
00:56:26retour de Ligue Europa
00:56:27un partout à l'aller
00:56:28et ce soir
00:56:29il y a donc
00:56:30une finale européenne
00:56:31à aller chercher
00:56:32voyez ce sujet
00:56:33de la rédaction
00:56:34problème de pare-brise ?
00:56:35pas de stress
00:56:36profitez tranquillement
00:56:37de votre programme
00:56:38avec Point S Glass
00:56:39réparation
00:56:40et remplacement
00:56:41de pare-brise
00:56:42Retrouvez votre programme
00:56:43avec la tondeuse
00:56:44robot intelligente Gardena
00:56:45connectée
00:56:46tout terrain
00:56:47et surtout
00:56:48silencieuse
00:56:49Gardena
00:56:50Il y a à peine
00:56:51trois mois
00:56:52il signe à l'OM
00:56:53en pleine crise
00:56:54les demi-finales de Ligue Europa
00:56:55donc
00:56:56C'était un peu
00:56:57un rêve
00:56:58un rêve
00:56:59de passer
00:57:00trois tours
00:57:01de Coupe d'Europe
00:57:02et d'être
00:57:03à un match
00:57:04de la finale
00:57:05Trois mois après
00:57:06Marseille est là
00:57:07à Bergames
00:57:08aux portes de la quatrième
00:57:09finale de Ligue Europa
00:57:10de son histoire
00:57:11forcément
00:57:12Impatient
00:57:13Impatient
00:57:14de jouer
00:57:15On a envie
00:57:16de rentrer sur le terrain
00:57:17et
00:57:18de le faire
00:57:19Sur les duels
00:57:20de départ
00:57:21il va falloir
00:57:22qu'on soit prêts
00:57:23il va falloir
00:57:24qu'on soit
00:57:25qu'on défende
00:57:26qu'on défende
00:57:27aussi bien
00:57:28que ce qu'on a fait
00:57:29au Vélodrome
00:57:30Tenu en échec
00:57:31un par tout
00:57:32face à l'Atalanta
00:57:33jeudi dernier au Vélodrome
00:57:34les Olympiens
00:57:35devront trouver
00:57:36la recette transalpine
00:57:37à condition
00:57:38d'y mettre
00:57:39les ingrédients
00:57:40Marseille n'a gagné qu'une fois
00:57:41C'est un autre contexte
00:57:42C'est un autre contexte
00:57:43Il n'y a pas d'extérieur
00:57:44ou d'homicide
00:57:45On a 90
00:57:46voire 120 minutes
00:57:47d'une finale
00:57:48Là c'est le match
00:57:49C'est le match
00:57:50qu'il faut
00:57:51réussir
00:57:52Donc tout le monde
00:57:53est conscient
00:57:54Avantage pour l'OM
00:57:55peut-être
00:57:56le repos
00:57:57L'Atalanta
00:57:58a joué lundi
00:57:59quand Marseille a bénéficié
00:58:00d'un calendrier arrangé
00:58:017 jours
00:58:02sans match
00:58:03On aime jouer
00:58:04tous les 3 jours
00:58:05mais il y a eu
00:58:06beaucoup de matchs
00:58:07cette saison
00:58:08et c'est sûr que
00:58:09pour l'organisme
00:58:10on a pu
00:58:11se reposer
00:58:12Marseille est à
00:58:13un pas de Dublin
00:58:14à deux matchs
00:58:15de la première
00:58:16Ligue Europa
00:58:17de son histoire
00:58:18Il y a 3 mois
00:58:19on ne l'aurait pas prédit
00:58:20et pourtant
00:58:21C'était votre programme
00:58:22avec la tondeuse
00:58:23robot intelligente
00:58:24Gardez-la
00:58:25Connectée
00:58:26tout terrain
00:58:27et surtout
00:58:28silencieuse
00:58:29Gardez-la
00:58:30Problème de pare-brise ?
00:58:31Pas de stress
00:58:32Vous avez profité
00:58:33tranquillement
00:58:34de votre programme
00:58:35avec Poing Esglace
00:58:36Réparation
00:58:37et remplacement
00:58:38de pare-brise
00:58:39C'est le moment
00:58:40avec mes invités
00:58:41que je vous présente
00:58:42dans quelques minutes
00:58:43Certains sont déjà
00:58:44autour de moi
00:58:45Mais avant cela
00:58:46une très courte
00:58:47coupure pub
00:58:48Restez bien avec nous
00:58:53Ah !
00:58:54Est-ce que vous reconnaissez ?
00:59:00Ah bah non
00:59:01Je vois que
00:59:02il n'y avait pas
00:59:03beaucoup de monde
00:59:04qui connaissait Jul
00:59:05hier
00:59:06Taylor Swift
00:59:07Si, si, si
00:59:08On en a parlé
00:59:09On parlera également
00:59:10de Jul peut-être
00:59:11tout à l'heure
00:59:12Pourquoi je voulais
00:59:13commencer avec Taylor Swift
00:59:14C'était un petit peu
00:59:15d'humour
00:59:16pour débuter
00:59:17ce débat
00:59:18tout simplement
00:59:19parce qu'on a vu
00:59:20qu'il y avait des gens
00:59:21qui attendaient
00:59:22depuis 2-3 jours
00:59:23devant la
00:59:24ça vous étonne
00:59:25Thomas Bonnet
00:59:26Non mais ça me surprend
00:59:27toujours des gens
00:59:28qui campent
00:59:29dans des temps
00:59:30pour un concert
00:59:31Oui, qui campent
00:59:32littéralement
00:59:33pour être les premiers
00:59:34pour pouvoir assister
00:59:35à ces nombreux concerts
00:59:36que la star américaine
00:59:37va donner en France
00:59:38plus sérieusement
00:59:39on va parler politique
00:59:40dans un instant
00:59:41notamment avec vous
00:59:42également
00:59:43Thomas
00:59:44je vous présente
00:59:45les invités
00:59:46qui sont avec moi
00:59:47pour vous accompagner
00:59:48durant cette 2ème heure
00:59:49de 180 minutes AFO
00:59:50Maddy Seydi
00:59:51vous êtes restée
00:59:52communiquante
00:59:53à vos côtés
00:59:54Judith Vintro
00:59:55grand reporter
00:59:56au Figaro magazine
00:59:57Merci à vous d'être là
00:59:58Karim Zérébi
00:59:59ancien député européen
01:00:00ça vous a fait plaisir
01:00:01j'imagine les images
01:00:02d'hier
01:00:03provenant de Marseille
01:00:04que vous avez commentées
01:00:05notamment avec
01:00:06Laurence Ferrari
01:00:07Je vous laisse cette surprise
01:00:08minubienne ce soir
01:00:09avec une victoire de l'OM
01:00:10et ce sera fantastique
01:00:11pour Marseille
01:00:12On verra ça
01:00:13On verra ça
01:00:14et avec nous également
01:00:15David Amiel
01:00:16député Renaissance de Paris
01:00:17on va peut-être débuter
01:00:18avec vous
01:00:19bonjour à vous
01:00:20avec cette
01:00:21cette campagne
01:00:22dans la campagne
01:00:23aujourd'hui
01:00:24journée européenne
01:00:25qui est exploitée
01:00:26par la majorité
01:00:27grâce à l'Europe
01:00:28ont titré
01:00:29de nombreux membres
01:00:30du gouvernement
01:00:31sur les réseaux sociaux
01:00:32telle mesure
01:00:33ou telle autre
01:00:34c'est grâce à l'Europe
01:00:35et il y a
01:00:36je crois
01:00:37tous les ministres
01:00:38qui sont sur le pont
01:00:39vous êtes là
01:00:40d'une certaine manière
01:00:41d'être sur le pont
01:00:42également
01:00:43de porter
01:00:44la parole gouvernementale
01:00:45et de tenter
01:00:46de porter la liste
01:00:47de Valérie Ayé
01:00:48on va le dire
01:00:49très clairement
01:00:50en peine
01:00:51dans les sondages
01:00:52est-ce qu'il peut y avoir
01:00:53vraiment un nouveau souffle
01:00:54à apporter
01:00:55à votre tête de liste
01:00:56c'est poussif
01:00:57s'il faut qu'il y ait
01:00:58le chef de l'État
01:00:59l'ensemble du gouvernement
01:01:00Non mais d'abord
01:01:01je crois que c'est très important
01:01:02que le 9 mai
01:01:03on puisse effectivement
01:01:04rappeler
01:01:05les déclinaisons concrètes
01:01:06de l'Europe
01:01:07parce que souvent l'Europe
01:01:08est perçue comme une chose
01:01:09un peu abstraite
01:01:10un peu lointaine
01:01:11et pourtant
01:01:12et on l'a bien vu
01:01:13ces dernières années
01:01:14je pense en particulier
01:01:15au plan de relance
01:01:16qui avait été mis en place
01:01:17au moment du Covid
01:01:18qui était d'ailleurs
01:01:19une grande victoire française
01:01:20puisque ça faisait partie
01:01:21des choses qu'on pensait
01:01:22impossibles
01:01:23il y a une dizaine d'années
01:01:24qu'on puisse avoir
01:01:25au niveau européen
01:01:26un emprunt commun
01:01:27une action très rapide
01:01:28qui puisse aider ensuite
01:01:29les artisans
01:01:30les commerçants
01:01:31les entreprises
01:01:32sauver l'économie
01:01:33de la zone euro
01:01:34je pense que c'est très important
01:01:35qu'on puisse l'illustrer
01:01:36et le montrer
01:01:37donc ça c'est un moment important
01:01:38puis ensuite
01:01:39sur la campagne des européennes
01:01:40que vous évoquiez aussi
01:01:41dans votre question
01:01:42on est dans un moment
01:01:43un peu nouveau de la campagne
01:01:44qui est maintenant
01:01:45un débat de propositions
01:01:46on a eu beaucoup
01:01:47des batailles de communication
01:01:48d'images, de selfies
01:01:49maintenant on rentre
01:01:50dans un temps de débat
01:01:51moi je suis ravi
01:01:52que Jordan Bardella
01:01:53par exemple
01:01:54le candidat du Rassemblement national
01:01:55ait enfin accepté
01:01:56des débats
01:01:57jusque là il les fuyait
01:01:58il fuyait même
01:01:59les conférences de presse
01:02:00on rentre maintenant
01:02:01dans ce moment-là
01:02:03Valérie Haït a toujours été disponible
01:02:05pour les débats
01:02:06Gabriel Attal l'est également
01:02:07nous sommes tous disponibles
01:02:08pour débattre
01:02:09parce qu'au fond
01:02:10le Rassemblement national
01:02:11ne veut pas
01:02:12que cette élection porte
01:02:13sur l'Europe
01:02:14parce que sur l'Europe
01:02:15ils n'ont rien à dire
01:02:16et c'est bien cela
01:02:17qu'on va essayer
01:02:18de pouvoir démontrer
01:02:19dans les semaines qui viennent
01:02:20L'Europe c'est abstrait
01:02:21si vous avez des questions
01:02:22c'est le moment
01:02:23d'en poser au chef de l'Etat
01:02:24qui s'engage également
01:02:25dans cette campagne
01:02:26j'en parlais à l'instant
01:02:27et qui propose aux français
01:02:28de répondre
01:02:29à l'ensemble
01:02:30de leurs interrogations
01:02:32Vous pensez quoi
01:02:33de cette opération communication ?
01:02:35C'est la troisième
01:02:36si je ne m'abuse
01:02:37après le discours
01:02:39Le discours de la Sorbonne
01:02:40La Sorbonne
01:02:41dont personne n'a retenu
01:02:42Amos
01:02:43dans la tribune
01:02:44qui était toute
01:02:45vent debout
01:02:46contre la mutualisation
01:02:47de la dissuasion nucléaire
01:02:49et puis
01:02:50vous le disiez
01:02:51Il y a l'entretien
01:02:52dans la tribune
01:02:53il y a l'entretien dans elle
01:02:54il ponctue un petit peu cela
01:02:56Mon voisin disait
01:02:57que l'Europe
01:02:59était volontiers
01:03:00non concrète
01:03:02Moi je trouve qu'au contraire
01:03:03elle est très concrète
01:03:04pour
01:03:06nombre de français
01:03:07qui ont compris
01:03:08par exemple
01:03:09quand ils étaient
01:03:10agriculteurs
01:03:11qu'ils devaient une partie
01:03:12de leur malheur
01:03:14à l'idéologie
01:03:15écologiste
01:03:16décroissante
01:03:18qui avait gouverné
01:03:19l'Europe
01:03:20et puis
01:03:21la totalité des français
01:03:22qui ont compris
01:03:23eux aussi
01:03:24en voyant leur facture
01:03:25d'électricité
01:03:27que notre façon
01:03:28de nous laisser faire
01:03:29par l'Allemagne
01:03:30au niveau
01:03:31du marché
01:03:33unique
01:03:34de l'électricité
01:03:39L'Europe est très concrète
01:03:40mais concrète
01:03:41en mal
01:03:42pour
01:03:43ces éléments là
01:03:44qui affectent
01:03:46la vie quotidienne
01:03:47d'absolument
01:03:48tous les français
01:03:51Avec West France
01:03:52juste un petit temps
01:03:53l'IFOP
01:03:54a sondé
01:03:55les français
01:03:56autour justement
01:03:57de leur regard
01:03:58de leur vision
01:03:59vis-à-vis de
01:04:00de l'Union Européenne
01:04:01parmi les qualificatifs suivants
01:04:02colère, inquiétude
01:04:03indifférence, optimisme
01:04:04confiance
01:04:05lequel qualifie le mieux
01:04:06votre état d'esprit
01:04:07à l'égard de l'Europe
01:04:08et vous le voyez
01:04:0946% des sondés
01:04:10répondent
01:04:11inquiétude
01:04:12inquiétude
01:04:13on ne sait pas si c'est
01:04:14alors
01:04:15positif ou négatif
01:04:16on voit que
01:04:17c'est plutôt négatif
01:04:18mais dans quel sens
01:04:19sont-ils inquiets
01:04:20inquiets parce que
01:04:21pas assez d'Europe
01:04:22parce que justement
01:04:23ils veulent que l'Europe
01:04:24soit plus forte
01:04:25ou inquiet
01:04:26par rapport à
01:04:27toutes les normes
01:04:28que vous avez
01:04:29évoquées
01:04:30et qui peuvent peser
01:04:31sur notre pays
01:04:32Je voudrais répondre
01:04:33à ce que vient de dire
01:04:34ma voisine
01:04:35sur l'agriculture
01:04:36ce n'est pas vrai
01:04:37ce que les agriculteurs
01:04:38savent d'abord
01:04:39c'est que depuis
01:04:40des dizaines et des dizaines
01:04:41d'années
01:04:42on le voit d'ailleurs
01:04:43au général de Gaulle
01:04:44la politique agricole commune
01:04:45a permis de maintenir
01:04:46une agriculture en Europe
01:04:47et d'ailleurs
01:04:48on voit bien ce qui se passe
01:04:49au Royaume-Uni
01:04:50depuis que l'Angleterre
01:04:51a choisi le Brexit
01:04:52ils sont sortis
01:04:53parce que justement
01:04:54elle ne bénéficie plus
01:04:55de cette politique agricole commune
01:04:56sur l'énergie
01:04:57ce n'est pas vrai non plus
01:04:58pourquoi est-ce qu'on a eu
01:04:59une flambée
01:05:00des prix de l'énergie
01:05:01l'année dernière ?
01:05:02Pour deux raisons
01:05:03la première c'est qu'on a eu
01:05:04l'invasion de l'Ukraine
01:05:05par la Russie
01:05:06donc une rupture
01:05:07des approvisionnements en gaz
01:05:08et la deuxième
01:05:09c'est qu'on a eu
01:05:10une grande partie
01:05:11de notre parc nucléaire français
01:05:12qui était à l'arrêt
01:05:13pour des raisons
01:05:14liées à la corrosion
01:05:15de sous-contraintes
01:05:16et justement
01:05:17grâce à l'Europe
01:05:18on a pu importer
01:05:19grâce à l'Europe
01:05:20de l'électricité
01:05:21au moment où
01:05:22les centrales nucléaires
01:05:23nous faisaient
01:05:24temporairement défaut
01:05:25on en avait
01:05:26bien besoin
01:05:27et pas du tout
01:05:28parce qu'Emmanuel Macron
01:05:29avait d'abord décidé
01:05:30de ralentir le nucléaire
01:05:31avant de faire
01:05:32un virage complet
01:05:33et de relancer
01:05:34notre programme
01:05:35non ce n'était absolument pas
01:05:36lié à cela
01:05:37Emmanuel Macron a décidé
01:05:38de relancer
01:05:39le programme nucléaire
01:05:40et les centrales
01:05:41elles étaient fermées
01:05:42parce qu'il y a eu
01:05:43des problèmes de maintenance
01:05:44de corrosion sous-contraintes
01:05:45qui sont des questions techniques
01:05:46On ouvre le débat
01:05:47Karim Zérabi
01:05:48est-ce qu'on est dans un nouveau
01:05:49temps de cette campagne
01:05:50des européennes
01:05:51le 9 juin
01:05:52date fatidique
01:05:53Ecoutez-moi
01:05:54ce que je regrette
01:05:55c'est qu'on parle toujours
01:05:56de l'Europe
01:05:57et on met le focus
01:05:58sur ce débat-là
01:05:59à un mois
01:06:00des élections européennes
01:06:01et une fois
01:06:02que les élections
01:06:03sont passées
01:06:04pendant 4 ans
01:06:05et quelques mois
01:06:06on est en train
01:06:07de considérer
01:06:08que finalement
01:06:09cette Europe puissante
01:06:10dont on veut bien
01:06:11nous parler
01:06:12pendant la campagne
01:06:13elle apparaît
01:06:14assez impuissante
01:06:15pour régler
01:06:16un certain nombre
01:06:17de questions
01:06:18et je crois
01:06:19que c'est
01:06:20une bonne question
01:06:21et je pense que
01:06:22dans le sondage
01:06:23que vous avez évoqué
01:06:24il y a 59%
01:06:25des français
01:06:26qui sont
01:06:27soit en colère
01:06:28soit inquiets
01:06:31et on a que
01:06:3225% des français
01:06:33qui cumulent
01:06:34à la fois de l'optimisme
01:06:35et un regard positif
01:06:36donc ça veut dire
01:06:37qu'à un moment donné
01:06:38il faut regarder
01:06:39la réalité en face
01:06:40et que
01:06:41une forme de
01:06:42européisme B.A
01:06:43je dirais
01:06:44n'est plus de rigueur
01:06:45il faut qu'on se dise
01:06:46est-ce qu'on a fait
01:06:47l'Europe des affaires étrangères ?
01:06:48la réponse est non
01:06:49est-ce qu'on a fait
01:06:50l'Europe de la défense ?
01:06:51la réponse est non
01:06:52est-ce qu'on a fait
01:06:53l'Europe des PME ?
01:06:54on a 23 millions de PME
01:06:55allez vous demander
01:06:56au patron de PME
01:06:57la réponse est non
01:06:58est-ce qu'on a fait
01:06:59l'Europe de l'énergie ?
01:07:00non
01:07:01on a un marché d'énergie
01:07:02mais nous sommes
01:07:03très dépendants
01:07:04du reste du monde
01:07:05est-ce que nous produisons
01:07:06suffisamment en Europe
01:07:07sur un certain nombre
01:07:08de questions
01:07:09pour être autosuffisants ?
01:07:10non
01:07:11l'usine du monde
01:07:12reste la Chine
01:07:13donc l'Inde
01:07:14et on est
01:07:15sur la politique étrangère
01:07:16assez suiveurs
01:07:17du choix des américains
01:07:19on a envie d'y croire
01:07:20on n'est pas anti-européen
01:07:21mais on doute
01:07:22on a effectivement
01:07:23une forme d'inquiétude
01:07:24dans ce que l'on produit
01:07:25cette Europe
01:07:26elle est très technocratique
01:07:27elle n'est pas politique
01:07:28au sens noble du terme
01:07:29elle n'est pas proche
01:07:30des gens
01:07:31et elle donne
01:07:32le sentiment
01:07:33de nous déshabiller
01:07:34de notre souveraineté
01:07:35alors qu'on a envie
01:07:36quand on est un démocrate
01:07:37je dirais
01:07:38de se dire que
01:07:39quand on vote
01:07:40ça a du sens
01:07:41ça peut fuir
01:07:42sur notre avenir
01:07:43là on a le sentiment
01:07:44qu'Ursula von der Leyen
01:07:45qui a dit
01:07:46qu'il allait
01:07:48qui est élu par personne
01:07:49qui est la présidente
01:07:50de la commission
01:07:51prendre des décisions
01:07:52à la place de ceux
01:07:53qui sont élus
01:07:54dans le fonctionnement
01:07:55dans la gouvernance
01:07:56dans les choix
01:07:57dans les résultats
01:07:58d'une Européenne
01:07:59je pense qu'il faut regarder
01:08:00cette Europe en face
01:08:01si on veut maintenir
01:08:02l'Union Européenne
01:08:03encore unie
01:08:04solidaire
01:08:05et avec un cap
01:08:06si on est dans l'européisme
01:08:07BA
01:08:08je pense qu'on est
01:08:09à côté de la plaque
01:08:10c'est mon sentiment
01:08:11je suis profondément européen
01:08:12mais je peux prôner
01:08:13une autre Europe
01:08:14que celle-là
01:08:15mais vous disiez à l'instant
01:08:16qu'il y avait
01:08:17des élections
01:08:18d'Europe
01:08:19il y en a
01:08:20durant cette campagne
01:08:21qui ont décidé
01:08:22de ne pas du tout
01:08:23en parler
01:08:24on en parle
01:08:25assez régulièrement
01:08:26autour de ce plateau
01:08:27tout simplement
01:08:28parce qu'on a l'impression
01:08:29que chaque jour
01:08:30une polémique
01:08:31ou quasiment
01:08:32je parle bien évidemment
01:08:33de la France insoumise
01:08:34on finit par oublier
01:08:35qui est vraiment
01:08:36la tête de liste
01:08:37de cette liste
01:08:38insoumise
01:08:39pour les élections
01:08:40européennes
01:08:41Manon Aubry
01:08:42Rima Hassan
01:08:43on ne sait plus
01:08:44on va évoquer
01:08:45sur les réseaux
01:08:46on s'est même posé
01:08:47la question
01:08:48faut-il continuer
01:08:49à commenter
01:08:50l'ensemble des commentaires
01:08:51qu'elle peut faire
01:08:52sur les réseaux
01:08:53ou dans la presse
01:08:54c'est d'ailleurs
01:08:55ce que disait
01:08:56ce matin
01:08:57Aurore Berger
01:08:58à Sonia Mabrouk
01:08:59qui l'interrogeait
01:09:00sur cette question
01:09:01ce que fait Israël
01:09:02à la Palestine
01:09:03n'est pas très différent
01:09:04de ce que la France
01:09:05faisait à l'Algérie
01:09:06dernier propos
01:09:07choc
01:09:08qui ont traîné
01:09:09de nombreuses réactions
01:09:10vous en pensez quoi
01:09:11autour de la table
01:09:12de cette stratégie
01:09:13de la conflictualité permanente
01:09:15autour de 7-8%
01:09:16dans les sondages
01:09:17qui ne paie pas
01:09:18c'est un choix délibéré
01:09:19de ne pas parler d'Europe
01:09:20et vous avez raison
01:09:21de souligner
01:09:22que Manon Aubry
01:09:23a totalement
01:09:24disparu
01:09:25de la campagne
01:09:26mais d'ailleurs
01:09:27ça rejoint
01:09:28ce que vous disiez
01:09:29tout à l'heure
01:09:30et c'est sur quoi
01:09:31j'étais en revanche
01:09:32d'accord avec vous
01:09:33sur l'absence de débat
01:09:34parce qu'on a
01:09:35l'impression
01:09:36de campagne
01:09:37totalement séparée
01:09:38le Rassemblement National
01:09:39par exemple
01:09:40fait une campagne
01:09:41très franco-française
01:09:42c'est une élection
01:09:43c'est totalement
01:09:44un mandat
01:09:45tout à fait
01:09:46c'est une campagne
01:09:47anti-Macron
01:09:48pure et dure
01:09:49où les thèmes
01:09:50européens
01:09:51sont absolument
01:09:52marginaux
01:09:53la France Insoumise
01:09:54fait une campagne
01:09:55uniquement
01:09:56centrée
01:09:57sur le conflit
01:09:58entre
01:09:59Hamas
01:10:00et
01:10:01Israël
01:10:02bon
01:10:03il y a quelques
01:10:04candidats
01:10:05qui parlent d'Europe
01:10:06et on n'arrive pas
01:10:07à les entendre
01:10:08François-Xavier Bellamy
01:10:09pour Les Républicains
01:10:10on n'en a jamais
01:10:11autant parlé
01:10:12quand il a
01:10:13débarqué
01:10:14à Sciences Po
01:10:15pour ne pas
01:10:16c'était avant-hier
01:10:17mardi
01:10:18pour ne pas
01:10:19laisser le terrain
01:10:20à l'extrême-gauche
01:10:22anti-israélienne
01:10:23mais sinon
01:10:24sa campagne
01:10:25est à peu près
01:10:26inaudible
01:10:27on peut dire
01:10:28un peu la même chose
01:10:29de Raphaël Glucksmann
01:10:30et ces gens-là
01:10:31ne se parlent pas
01:10:32en plus
01:10:33alors
01:10:34il va y avoir
01:10:35des débats
01:10:36qui vont peut-être
01:10:37permettre aux électeurs
01:10:38de faire la différence
01:10:39mais on les attend
01:10:40David Damiel
01:10:41sur ces questions
01:10:42sur effectivement
01:10:43ces différentes campagnes
01:10:44qui ont lieu
01:10:45et il n'y a pas vraiment
01:10:46de débat
01:10:47de débat
01:10:48idée contre idée
01:10:49proposition contre proposition
01:10:50sur différentes questions
01:10:51que ce soit
01:10:52le pouvoir d'achat
01:10:53la crise agricole
01:10:54que nous avons vécu
01:10:55au tout début de l'année
01:10:56la crise énergétique
01:10:57de l'année précédente
01:10:58Oui je le regrette
01:10:59et d'ailleurs
01:11:00c'est pour ça
01:11:01que pour mettre
01:11:02mes actes en accord
01:11:03avec mes paroles
01:11:04je vais en profiter
01:11:05de ces quelques minutes
01:11:06pour vous répondre
01:11:07moi je suis parfaitement
01:11:08d'accord avec ce que vous dites
01:11:09le débat qui nous oppose
01:11:10au Rassemblement National
01:11:11c'est ceux
01:11:12c'est celui qui oppose
01:11:13ceux au fond
01:11:14qui veulent changer l'Europe
01:11:15et c'est ce qu'on porte
01:11:16nous
01:11:17et ceux qui veulent en sortir
01:11:18et c'est ce que au fond
01:11:19le Rassemblement National
01:11:20prépare
01:11:21depuis plusieurs années
01:11:22on a commencé
01:11:23à corriger
01:11:24beaucoup des défauts
01:11:25européens que vous évoquez
01:11:26et bien sûr qu'il y en a
01:11:27et bien sûr que cette inquiétude
01:11:28ces reproches
01:11:29qu'on pouvait adresser
01:11:30à la construction européenne
01:11:31on les partage
01:11:32mais on est capable
01:11:33de les changer
01:11:34on avait une Europe
01:11:35qui était
01:11:36très tournée
01:11:37vers le libre-échange
01:11:38vers la concurrence
01:11:39à tout craint
01:11:40avec une forme
01:11:41de naïveté commerciale
01:11:42on a obtenu
01:11:43nous la France
01:11:44une taxe carbone
01:11:45aux frontières
01:11:46on a obtenu
01:11:47la possibilité
01:11:48de refaire
01:11:49de la politique industrielle
01:11:50en Europe
01:11:51pour pouvoir produire
01:11:52en Europe
01:11:53c'est d'ailleurs ce qu'on voit
01:11:54dans le nord de la France
01:11:55avec des usines
01:11:56de batteries
01:11:57qui se construisent
01:11:58qui vont pouvoir faire pièce
01:11:59à la concurrence chinoise
01:12:00ça c'est de l'Europe concrète
01:12:01ça se traduit
01:12:02par des emplois
01:12:03on a parlé de cet emprunt commun
01:12:04vous parliez de la politique étrangère
01:12:05on a réussi à tenir
01:12:06une ligne de fermeté
01:12:07à l'égard de la Russie
01:12:08à l'égard de l'invasion ukrainienne
01:12:09sur lesquelles
01:12:10clairement
01:12:11Poutine ne comptait pas
01:12:12je suis convaincu
01:12:13que quand Poutine
01:12:14envahit l'Ukraine
01:12:15il est persuadé
01:12:16qu'elle va se défondrer
01:12:17comme un château de cartes
01:12:18quand le président parle
01:12:19d'envoyer éventuellement
01:12:20au sol des forces
01:12:21vous voyez la réaction
01:12:22ahurissante
01:12:23du chancelier allemand
01:12:24et d'autres pays
01:12:25de l'Union Européenne
01:12:26pourquoi le président
01:12:27fait une sortie
01:12:28qui a un décalage
01:12:29pourquoi l'Europe
01:12:30ne parle pas
01:12:31d'une nouvelle guerre
01:12:32vous devriez d'abord citer
01:12:33l'ensemble des pays
01:12:34qui savent à quel point
01:12:35la guerre en Ukraine
01:12:36est une question
01:12:37d'Europe de l'Est
01:12:38qui ont salué
01:12:39la déclaration
01:12:40du président de la République
01:12:41effectivement vous avez
01:12:42un chancelier allemand
01:12:43qui était plutôt isolé
01:12:44à ce moment-là
01:12:45car il y a des débats
01:12:46qui continuent en Europe
01:12:47mais je vous garantis
01:12:48une chose
01:12:49quand Poutine
01:12:50a envahi l'Ukraine
01:12:51il ne s'attendait pas
01:12:52à cette réaction européenne
01:12:53qui depuis deux ans
01:12:54permet en lien d'ailleurs
01:12:55avec les Américains
01:12:56d'avoir la réaction
01:12:57tranquille
01:12:58vous le savez
01:12:59on soutient davantage
01:13:00le drame
01:13:01que les Américains
01:13:02vous le savez
01:13:03on nous a vendu une Europe
01:13:04pendant des années
01:13:05qui nous protégerait
01:13:06on n'est pas du tout
01:13:07le compte n'y est pas
01:13:08aujourd'hui d'ailleurs
01:13:09il y a des sondages
01:13:10qui disent que les Français
01:13:11se sentent plutôt Français
01:13:12plus qu'Européens
01:13:13je me sens profondément
01:13:14Européenne
01:13:15mais aussi...
01:13:16On peut comprendre
01:13:17qu'ils se sentent
01:13:18d'abord Français
01:13:19et ensuite Européens
01:13:20ce n'est pas illogique non plus
01:13:21et ça pose aussi la question
01:13:22de la souveraineté
01:13:23ce n'est pas une citoyenneté
01:13:24aujourd'hui on a aussi
01:13:25ce besoin-là
01:13:26les Français aussi
01:13:27ont besoin
01:13:28d'ailleurs on l'a vu
01:13:29avec l'agriculture
01:13:30on l'a vu avec l'énergie
01:13:31malgré ce que vous nous avez dit
01:13:32il y a un vrai problème
01:13:33autour de notre souveraineté
01:13:34on le voit aussi
01:13:35avec l'agriculture
01:13:36notamment comment
01:13:37les agriculteurs français
01:13:38sont discriminés
01:13:39entre guillemets
01:13:40mais c'est vraiment ça
01:13:41par rapport aux Ukrainiens
01:13:42donc après évidemment
01:13:43il y a une volonté d'Europe
01:13:44peut-être
01:13:45mais en tout cas
01:13:46pas l'Europe
01:13:47telle que vous nous la vendez
01:13:48aujourd'hui
01:13:49pas l'Europe
01:13:50telle qu'elle est aujourd'hui
01:13:51et effectivement
01:13:52à chaque fois
01:13:53que le Président de la République
01:13:54a la possibilité
01:13:55de dramatiser
01:13:56pour nous faire peur
01:13:57pour nous dire
01:13:58attention
01:13:59si vous ne faites pas
01:14:00on va envoyer des troupes
01:14:01et visiblement
01:14:02ça ne marche pas
01:14:03c'est un problème
01:14:04que ça contribue au rejet de l'Europe
01:14:05Ah oui et non
01:14:06parce qu'il y a un Français sur deux
01:14:07qui est inquiet
01:14:08justement par rapport
01:14:09à ce qui peut se passer
01:14:10ces prochains mois
01:14:11ces prochaines années
01:14:12Alors l'inquiétude
01:14:13elle est là
01:14:14mais en revanche
01:14:15ça ne vous fait pas monter
01:14:16dans les sondages
01:14:17et ça contribue au rejet de l'Europe
01:14:18Mais les Français
01:14:19ont par ailleurs raison
01:14:20d'être inquiets
01:14:21sur les prochaines années
01:14:22les prochaines années
01:14:23sont très inquiétantes
01:14:24à la fois sur le plan économique
01:14:25sur le plan militaire
01:14:26le rôle des responsables politiques
01:14:27dans cette période-là
01:14:28c'est pas de faire
01:14:29les joueurs du flûte
01:14:30c'est pas de raconter
01:14:31n'importe quoi
01:14:32à l'Europe etc
01:14:33au contraire
01:14:34c'est de regarder en face
01:14:35les périls
01:14:36le péril russe
01:14:37sur le plan militaire
01:14:38le péril chinois et américain
01:14:39sur le plan économique
01:14:40et de se doter des moyens
01:14:41d'y faire face
01:14:42et moi je pense que l'Europe
01:14:43que les Français appellent
01:14:44de leur vœu
01:14:45c'est une Europe
01:14:46plus protectrice
01:14:47c'est une Europe
01:14:48moins naïve
01:14:49c'est une Europe
01:14:50qui est capable
01:14:51de se faire respecter
01:14:52dans le monde
01:14:53et en tout cas
01:14:54c'est celle qu'on défend
01:14:55nous dans cette campagne
01:14:56On reviendra peut-être
01:14:57dans quelques minutes
01:14:58sur cette campagne
01:14:59des Européennes
01:15:00avec un déplacement
01:15:01qui sont envoyés
01:15:02sur le terrain
01:15:03pour faire campagne
01:15:04avec Valérie Réillet
01:15:05le premier d'entre eux
01:15:06Gabriel Attal
01:15:07qu'on rejoindra peut-être
01:15:08dans quelques minutes
01:15:09en Bretagne
01:15:10puisqu'un point prêt
01:15:11c'est prévu
01:15:12dans les toutes prochaines minutes
01:15:13mais il y a
01:15:14peut-être
01:15:15un endroit
01:15:16où s'est passé
01:15:17cette campagne
01:15:18des Européennes
01:15:19à
01:15:20entre guillemets
01:15:21était le terrain
01:15:22disons-le
01:15:23notamment
01:15:24de la droite
01:15:25et de l'extrême gauche
01:15:26je parle bien évidemment
01:15:27de Sciences Po
01:15:28alors il y a un calme
01:15:29relatif
01:15:30disons-le tout simplement
01:15:31parce que les examens
01:15:32ont commencé
01:15:33en tout début de semaine
01:15:34mais pourquoi je disais
01:15:35que c'est un terrain
01:15:36de bataille
01:15:37politique
01:15:38tout simplement
01:15:39parce qu'il y a eu
01:15:40et on l'a beaucoup commenté
01:15:41la France Insoumise
01:15:42qui était aux côtés
01:15:43de ces étudiants
01:15:44qui bloquaient
01:15:45mais il y a eu aussi
01:15:46et vous y avez fait
01:15:47référence tout à l'heure
01:15:48François-Xavier Bélamy
01:15:49la droite
01:15:50qui a commencé
01:15:51à s'emparer également
01:15:52de ce sujet
01:15:53qui s'est déplacé
01:15:54sur place
01:15:55qui a eu un échange
01:15:56vif avec Louis Boya
01:15:57et des propositions
01:15:58de ce député LR
01:15:59ancien élève également
01:16:00de Sciences Po
01:16:01je parle de Jean-Louis Thiriot
01:16:02qui propose tout simplement
01:16:04tout comme l'a fait
01:16:05Valérie Pécresse
01:16:06d'arrêter
01:16:07de subventionner
01:16:08ces établissements
01:16:09tout simplement
01:16:10pour tenter de faire pression
01:16:11qu'en pensez-vous
01:16:12en regard de ce sujet
01:16:13de la rédaction
01:16:14on en parle dans un instant
01:16:15L'Etat doit selon lui
01:16:16s'en prendre
01:16:17au porte-monnaie de l'école
01:16:18dans une interview au point
01:16:19Jean-Louis Thiriot
01:16:20ancien élève de Sciences Po
01:16:21s'est offusqué
01:16:22du blocage
01:16:23de l'établissement
01:16:24par des élèves
01:16:25pro-palestiniens
01:16:26et pointe du doigt
01:16:27la direction
01:16:28la direction est en cause
01:16:29elle s'est couchée
01:16:30elle a accepté
01:16:31de discuter
01:16:32avec ces gens
01:16:33alors qu'ils ne méritent
01:16:34que le conseil de discipline
01:16:35le député souhaite
01:16:36des mesures plus fermes
01:16:37il a fait une proposition
01:16:38il faut une loi de finances
01:16:39pour traiter une telle question
01:16:40c'est pourquoi
01:16:41je dépose une proposition
01:16:42de résolution
01:16:43les établissements
01:16:44d'enseignement supérieur
01:16:45sous statut
01:16:46ne pourront plus recevoir
01:16:47de subvention publique
01:16:48tant qu'ils n'auront pas
01:16:49pris les sanctions
01:16:50qui s'imposent
01:16:51contre les étudiants
01:16:52coupables d'apologie
01:16:53du terrorisme
01:16:54de propos antisémites
01:16:55ou de volonté
01:16:56d'éradiquer un pays
01:16:57pour Philippe Ballard
01:16:58député RN de l'Oise
01:16:59cette proposition
01:17:00est une idée juste
01:17:01mais elle doit être
01:17:02effective en dernier recours
01:17:03il y a un moment
01:17:04il faut savoir
01:17:05taper du poing
01:17:06sur la table
01:17:07dans un premier temps
01:17:08on ramène le calme
01:17:09on ramène l'ordre
01:17:10on expulse
01:17:11les fauteurs de troubles
01:17:12et ceux qui peuvent
01:17:13tenir des propos
01:17:14notamment antisémites
01:17:15pour ne pas pénaliser
01:17:16l'ensemble des étudiants
01:17:17qui souhaitent
01:17:18juste étudier
01:17:19travailler normalement
01:17:20et dans un deuxième temps
01:17:21si ce n'est pas
01:17:22le cas
01:17:23il y a un autre problème
01:17:24c'est que les étudiants
01:17:25ne peuvent pas
01:17:26travailler normalement
01:17:27et dans un deuxième temps
01:17:28si cela ne suffit pas
01:17:29effectivement
01:17:30il faut passer
01:17:31à la vitesse supérieure
01:17:32et supprimer les subventions
01:17:33Dans son interview
01:17:34Jean-Louis Thieriot
01:17:35espère que la majorité
01:17:36Renaissance soutiendra
01:17:37sa proposition
01:17:38Vous en pensez quoi
01:17:39autour de la table ?
01:17:40Bon moyen de pression
01:17:41ou pas ?
01:17:42Oui je pense que
01:17:43c'est un bon moyen
01:17:44de pression
01:17:45carrément
01:17:46non mais plus
01:17:47pour faire un
01:17:48après on poursuit
01:17:49l'échange bien évidemment
01:17:50oui
01:17:51je suis scandalisé
01:17:52par la teneur du débat
01:17:53je ne comprends pas
01:17:54ce qu'il faut faire
01:17:55avec l'interdiction
01:17:56des blocages
01:17:57je pense que tout cela
01:17:58n'est pas incompatible
01:17:59et qu'il faut avancer
01:18:00sur les deux sujets
01:18:01liberté de manifester
01:18:02interdiction de blocage
01:18:03Judith ?
01:18:04Oui je suis d'accord
01:18:05avec cette proposition
01:18:06parce qu'il me semble
01:18:07que justement
01:18:08elle est claire
01:18:09elle n'est pas du tout
01:18:10contre le débat
01:18:11ni les manifestations
01:18:12elle est contre
01:18:13ce qui est illégal
01:18:14et elle demande
01:18:15aux établissements
01:18:16de faire respecter
01:18:17l'ordre
01:18:18Et David ?
01:18:19Non moi je ne crois pas
01:18:20à ces mesures
01:18:21qui reviendraient à inciter
01:18:22à je ne sais quoi
01:18:23à faire respecter la loi
01:18:24et lutter implacablement
01:18:25contre l'antisémitisme
01:18:26on ne va certainement pas
01:18:27abandonner Sciences Po
01:18:28à une poignée d'activistes
01:18:29d'extrême gauche
01:18:30c'est hors de question
01:18:31et donc je crois que la réponse
01:18:32c'est de pouvoir faire
01:18:33ce qui est entrepris
01:18:34c'est à dire
01:18:35faire appel aux forces de l'ordre
01:18:36dès qu'il y a un blocage
01:18:37pour les évacuer
01:18:38avec y compris
01:18:39des gardes à vue à la clé
01:18:40poursuivre systématiquement
01:18:41ceux qui se rendent coupables
01:18:42d'antisémitisme
01:18:43d'apologie du terrorisme
01:18:44la direction de Sciences Po
01:18:45a rejeté les sanctions
01:18:46la direction de Sciences Po
01:18:47a levé les sanctions
01:18:48les sanctions pour
01:18:49donc on va redonner la parole
01:18:50à Mahdi
01:18:51ça lui dit que j'ai coupé
01:18:52et on continue la discussion
01:18:53je disais que c'était incontestable
01:18:54parce que de toute manière
01:18:55ça leur met une épée d'amoclès
01:18:56moi je trouve que la direction
01:18:57de Sciences Po
01:18:58a manqué de courage
01:18:59après ça peut aussi
01:19:00sanctionner des élèves
01:19:01qui n'ont pas participé
01:19:02à ces blocages
01:19:03ou autres
01:19:04déjà sanctionnés
01:19:05ceux qui veulent aller en cours
01:19:06ne vont pas en cours
01:19:07alors oui pour le débat
01:19:08effectivement
01:19:09mais pour débattre
01:19:10il faut être deux
01:19:11il faut un débat contradictoire
01:19:12mais en l'occurrence
01:19:13les étudiants pro-palestiniens
01:19:14qui ont bloqué la fac
01:19:15refusent aux autres
01:19:16de venir débattre
01:19:18vous n'êtes pas d'accord carrément
01:19:19non je ne suis pas d'accord
01:19:20parce qu'en fait
01:19:21on est à Sciences Politiques
01:19:23Sciences Po
01:19:24excusez-moi
01:19:25on a le droit d'avoir des idées
01:19:26de manifester
01:19:27et de vouloir effectivement
01:19:29faire état de sa vision
01:19:31sur le plan géopolitique
01:19:33ce dont on n'a pas le droit
01:19:34c'est de bloquer
01:19:35ensuite la question de l'antisémitisme
01:19:37relier toujours la cause palestinienne
01:19:38à l'antisémitisme
01:19:39c'est assez insupportable
01:19:40quand il y a antisémitisme
01:19:41quand il y a antisémitisme
01:19:42oui mais vous êtes
01:19:43tout de suite
01:19:44tout de suite
01:19:45vous avez attaqué
01:19:46sur la question de l'antisémitisme
01:19:47aujourd'hui
01:19:48aujourd'hui
01:19:49aujourd'hui
01:19:50si on parle de supprimer
01:19:51les subventions
01:19:52c'est parce qu'il y a blocage
01:19:53pourquoi ?
01:19:54parce que l'antisémitisme
01:19:55monsieur le député
01:19:56c'est un délit
01:19:57c'est pas une opinion
01:19:58ça veut dire
01:19:59vous prenez l'article 40
01:20:00monsieur le député
01:20:01vous prenez l'article 40
01:20:02et monsieur le député
01:20:03vous prenez l'article 40
01:20:04et vous les poursuivez
01:20:05mais justement
01:20:06là vous accusez
01:20:07vous accusez d'antisémitisme
01:20:08des gens qui manifestent
01:20:09pour la Palestine
01:20:10et vous ne poursuivez personne
01:20:11non on poursuit
01:20:12les personnes
01:20:13mais justement
01:20:14et ceux qui ne sont pas
01:20:15et ceux qui ne sont pas
01:20:16antisémites
01:20:17et ceux qui ne sont pas
01:20:18antisémites
01:20:19et ceux qui ne sont pas
01:20:20antisémites
01:20:21et qui sont
01:20:22des personnes
01:20:23qui souhaitent avoir
01:20:24des débats
01:20:25dans une université
01:20:26sans bloquer
01:20:27et sans évidemment
01:20:28faire de l'apologie
01:20:29du terrorisme
01:20:30ou de l'antisémitisme
01:20:31sont parfaitement
01:20:32libres de le faire
01:20:33on l'a connu
01:20:34vous et moi
01:20:35quand on était
01:20:36à l'université
01:20:37la semaine dernière
01:20:38mais dites-le
01:20:39mais dites-le
01:20:40dans votre propos
01:20:41vous n'avez pas évoqué
01:20:42une seule fois
01:20:43la liberté de manifester
01:20:44avec des raccourcis
01:20:45qui sont insupportables
01:20:46moi je combattrai
01:20:47toujours l'antisémitisme
01:20:48mais la liberté
01:20:49de manifester
01:20:50et d'être
01:20:51en faveur
01:20:52de la cause palestinienne
01:20:53c'est pas être
01:20:54antisémite
01:20:55je vous le rappelle
01:20:56bien sûr que non
01:20:57mais en revanche
01:20:58interdire à des étudiants
01:20:59juifs de se rendre là
01:21:00appeler à la destruction
01:21:01de l'état israélien
01:21:02mais ça ça se poursuit
01:21:03sur le plan de la justice
01:21:04ça se poursuit monsieur
01:21:05ça se poursuit
01:21:06mais comme vous ne
01:21:07poursuivez personne
01:21:08force est de constater
01:21:09que les éléments
01:21:10vous en manquez
01:21:11Sciences Po
01:21:12qui est devenu
01:21:13un sujet politique
01:21:14on l'a compris
01:21:15y compris sur ce plateau
01:21:16aussi peut-être
01:21:17parce que l'exécutif
01:21:18a tardé
01:21:19à réagir
01:21:20à réagir
01:21:21mais
01:21:22dans la mollesse
01:21:23disons-le
01:21:24dans les premières heures
01:21:25après ces premiers blocages
01:21:26ils ont laissé
01:21:27d'une certaine manière
01:21:28le champ libre aux oppositions
01:21:29d'abord la France Insoumise
01:21:30je vous rappelle
01:21:31qu'il y a un discours
01:21:32de Jean-Luc Mélenchon
01:21:33qui a quand même été projeté
01:21:34en tout cas mis sur une enceinte
01:21:35à proximité de Sciences Po
01:21:36et on a vu beaucoup
01:21:37de députés de la France Insoumise
01:21:38se succéder auprès des étudiants
01:21:39et face
01:21:40c'est vrai
01:21:41aux intermoins du gouvernement
01:21:42il y a Yann Attal
01:21:43qui a incarné
01:21:44une forme de fermeté
01:21:45et Sylvie Rotaillot
01:21:46qui avait une ligne
01:21:47quelque peu différente
01:21:48qui s'était félicité
01:21:49de l'accord signé
01:21:50entre la direction
01:21:51et les étudiants
01:21:52ils ont laissé le champ libre
01:21:53à une partie
01:21:54de l'échiquier politique
01:21:55la droite en l'occurrence
01:21:56et vous avez fait référence tout à l'heure
01:21:57Valérie Pécresse
01:21:58le député de Thirio
01:21:59dont on a entendu les propositions
01:22:00mais aussi
01:22:01François-Xavier Bellamy
01:22:02dans une opération
01:22:03de communication là aussi
01:22:04qui lui a permis
01:22:05de retrouver une forme
01:22:06d'autorité
01:22:07qui peut-être lui échappait
01:22:08dans cette campagne
01:22:09Il y a des opérations
01:22:10de communication
01:22:12pour y appeler au respect
01:22:13de l'ordre républicain
01:22:14c'était le premier ministre
01:22:15Gabriel Attal
01:22:16qui s'y était rendu
01:22:17il y a déjà plusieurs semaines
01:22:18c'était le groupe Renaissance
01:22:19Sylvain Maillard
01:22:20s'est encore rendu
01:22:21il y a quelques jours
01:22:22c'est le cas de la ministre
01:22:23évidemment de l'enseignement supérieur
01:22:24et de la recherche
01:22:25Sylvie Rotaillot
01:22:26qui a encore une fois
01:22:27convoqué il y a plusieurs jours
01:22:28l'ensemble des présidents
01:22:29d'universités
01:22:30pour rappeler les consignes
01:22:31de très grande fermeté
01:22:32en félicitant la direction
01:22:33de Sciences Po
01:22:34de se coucher
01:22:35devant les revendications
01:22:36des anti-israéliens
01:22:37et les gens qui bloquaient
01:22:38à Sciences Po
01:22:39ont été évacués
01:22:40par les forces de l'ordre
01:22:41parce que précisément
01:22:42ce que le gouvernement
01:22:43ce que la majorité présidentielle souhaite
01:22:44c'est qu'on ne voit jamais
01:22:45en France s'installer
01:22:46ce qu'on voit aujourd'hui
01:22:47sur les campus américains
01:22:48et c'est bien cela
01:22:49que la réponse ferme
01:22:50de l'Etat
01:22:51nous permet d'empêcher
01:22:52Tout le monde a vu
01:22:53ce que dit Thomas
01:22:54c'est à dire
01:22:55la contradiction flagrante
01:22:56entre la fermeté
01:22:57de Gabriel Attal
01:22:58et au même moment
01:22:59Je pense que tout le monde
01:23:00a vu les forces de l'ordre
01:23:01s'évacuer aussi
01:23:02Sciences Po
01:23:03comme la Sorbonne
01:23:04Si je peux finir ma phrase
01:23:05et au même moment
01:23:06Sylvie Rotaillot
01:23:07qui est en train
01:23:08d'évacuer
01:23:09Sylvie Rotaillot
01:23:10qui applaudissait
01:23:11la soumission
01:23:12de la direction
01:23:13de Sciences Po
01:23:14aux revendications
01:23:15des étudiants anti-israéliens
01:23:16Tout le monde l'a vu
01:23:17Le conflit entre Israël
01:23:18et le Hamas
01:23:19qui dépasse
01:23:20la seule scène française
01:23:21On a bien évidemment
01:23:22évoqué
01:23:23tout au long
01:23:24de cette journée
01:23:25les propos
01:23:26de Joe Biden
01:23:27On élargit un tout petit peu
01:23:28la discussion
01:23:29autour de ce sujet
01:23:30Pour la première fois
01:23:31le président américain
01:23:32a prévenu
01:23:33qu'il ne livrerait pas
01:23:34certaines armes
01:23:35à Israël
01:23:36dont des obus
01:23:37en cas d'offrande
01:23:38majeure contre Rafa
01:23:39On a les précisions
01:23:40d'Elisabeth Guedel
01:23:41qui se trouve
01:23:42aux Etats-Unis
01:23:43et à New York
01:23:44précisément
01:23:45et on poursuit
01:23:46la discussion
01:23:47avec mes invités
01:23:48dans un instant
01:23:49autour justement
01:23:50de ce qui se passe
01:23:51là-bas
01:23:52sur place
01:23:53à Gaza
01:23:54avec cette crainte
01:23:55de ces frappes
01:23:56qui pourraient
01:23:57bien évidemment
01:23:58faire de nombreuses
01:23:59victimes civiles
01:24:00Joe Biden
01:24:01a déjà fait bloquer
01:24:02la semaine dernière
01:24:03la livraison
01:24:04de 3500 bombes
01:24:05destinées à Israël
01:24:06Il menace maintenant
01:24:07de suspendre
01:24:08la livraison
01:24:09d'obus d'artillerie
01:24:10et de toutes armes
01:24:11dit-il
01:24:12susceptibles
01:24:13d'être tirées
01:24:14sur les zones
01:24:15peuplées de Rafa
01:24:16Le président américain
01:24:17a reconnu
01:24:18que des bombes américaines
01:24:19avaient été utilisées
01:24:20pour tuer
01:24:21des civils palestiniens
01:24:22C'est la première fois
01:24:23qu'il le dit publiquement
01:24:24Les Etats-Unis
01:24:25fournissent
01:24:26les trois quarts
01:24:27de l'armement
01:24:28importé d'Israël
01:24:29Israël qui a déjà reçu
01:24:305 milliards de dollars
01:24:31d'aide militaire américaine
01:24:32dont
01:24:332 milliards
01:24:34d'argent
01:24:36Depuis le mois d'octobre
01:24:37le Congrès américain
01:24:38en a voté
01:24:3915 milliards de plus
01:24:40Les Etats-Unis
01:24:41continueront
01:24:42à assurer
01:24:43la sécurité d'Israël
01:24:44affirme Joe Biden
01:24:45mais pas à n'importe quel prix
01:24:46le président américain
01:24:47qui utilise
01:24:48les armes américaines
01:24:49pour tenter
01:24:50d'influencer
01:24:51le déroulement
01:24:52de la guerre
01:24:53menée par Israël
01:24:54contre le Hamas
01:24:55Une crise
01:24:56qui divise
01:24:57profondément
01:24:58les Américains
01:24:59notamment
01:25:00l'électorat démocrate
01:25:01et qui pourrait
01:25:02coûter à Joe Biden
01:25:03sa réélection
01:25:04au mois de novembre
01:25:05Effectivement
01:25:06la crise divise
01:25:07les Américains
01:25:08on voit qu'elle divise
01:25:09également les Français
01:25:10c'est peut-être cela
01:25:11qui est recherché
01:25:12on parlait tout à l'heure
01:25:13de Rima Hassan
01:25:14cette stratégie
01:25:15de la conflictualité
01:25:16tout simplement
01:25:17parce qu'on voit bien
01:25:18que c'est un sujet
01:25:19complexe
01:25:20entre ces ripostes
01:25:21d'Israël
01:25:22compte tenu
01:25:23de ce qui s'est passé
01:25:24le 7 octobre dernier
01:25:25qui sont tout à fait
01:25:26légitimes
01:25:27mais à quel degré
01:25:28quelle puissance
01:25:29bien évidemment
01:25:30par rapport
01:25:31à la pollution
01:25:32par rapport
01:25:33à la population
01:25:34sur place
01:25:35et ses nombreuses
01:25:36victimes
01:25:37c'est compliqué
01:25:38d'avoir
01:25:39un débat
01:25:40autour de
01:25:41cette question
01:25:42malheureusement
01:25:43en France
01:25:44tout simplement
01:25:45parce qu'il y a aussi
01:25:46ce drame
01:25:47qui se déroule
01:25:48sur place
01:25:49avec cette population
01:25:50je lisais encore ce matin
01:25:51il y a 80 000
01:25:52civils
01:25:53qui ont dû
01:25:54quitter Rafah
01:25:55tout simplement
01:25:56par peur
01:25:57de ce qui pourrait
01:25:58se dérouler
01:25:59qui se déroule
01:26:00d'ailleurs
01:26:01depuis quelques jours
01:26:03je ne crois pas
01:26:04je ne vois pas
01:26:05ce qui est compliqué
01:26:06à faire respecter
01:26:07le droit international
01:26:08je ne vois pas
01:26:09ce qui est compliqué
01:26:10à interdire
01:26:11les crimes de guerre
01:26:12je ne vois pas
01:26:13ce qui est compliqué
01:26:14à empêcher
01:26:15de bombarder
01:26:16un territoire
01:26:17où il y a
01:26:1862 000 personnes
01:26:19qui sont cantonnées
01:26:20sur un kilomètre carré
01:26:21je veux dire
01:26:22excusez-moi
01:26:23c'est le béaba
01:26:24Biden il se réveille
01:26:25mais il faut arrêter
01:26:26les déclarations
01:26:27il faut passer aux actes
01:26:28je veux dire
01:26:29là on n'a pas
01:26:30une riposte
01:26:32c'est complètement
01:26:33différent
01:26:34que l'objectif du Hamas
01:26:35soit maintenu
01:26:36dans la durée
01:26:37pour aller effectivement
01:26:38le traquer
01:26:39le poursuivre
01:26:40mais c'est une idéologie
01:26:41le Hamas
01:26:42là ce n'est pas
01:26:43parce qu'on va tuer
01:26:44une ou deux personnes
01:26:45et à côté
01:26:46on va en tuer
01:26:4750 000
01:26:48qu'on va résoudre
01:26:49la question du Hamas
01:26:50donc on est en train
01:26:51de se raconter des histoires
01:26:52avec un bafouement total
01:26:53des droits humains
01:26:54les plus élémentaires
01:26:55donc des femmes
01:26:56des enfants
01:26:57du droit international
01:26:58on se permet tout là
01:26:59donc Biden
01:27:00qu'est-ce qu'il fait ?
01:27:01je veux dire
01:27:02c'est une déclaration
01:27:03mais qui n'est jamais
01:27:04suivie d'intention en réalité
01:27:05vous parliez de l'Europe
01:27:06vous parlez d'une Europe
01:27:07on parle d'une belle civilisation
01:27:09on la porte cette civilisation
01:27:10le respect des droits humains
01:27:11le respect
01:27:12mais qu'est-ce qui se passe là ?
01:27:14on fait quoi ?
01:27:15on est
01:27:16on est
01:27:17on est
01:27:18on pèse sur quel débat là ?
01:27:20c'est pas possible quoi
01:27:21je veux dire
01:27:22donc ce qui se passe
01:27:23c'est une horreur absolue
01:27:24et encore une fois
01:27:25donc l'idée
01:27:26c'est bien sûr
01:27:27éradiquer le Hamas
01:27:28mais pas le peuple Palestine
01:27:30ça fait 5 mois
01:27:31qu'on est en train de faire ça
01:27:32et les otages
01:27:33sont aussi au milieu
01:27:34et après
01:27:35on va nous dire
01:27:36les otages
01:27:37vous en parlez déjà
01:27:38mais les otages
01:27:39si vous bombardez
01:27:40et vous pouvez en tuer
01:27:41je veux dire
01:27:42ils sont là
01:27:43donc non
01:27:44il faut pousser
01:27:45ce gouvernement d'extrême droite
01:27:46messianique
01:27:47qui n'est pas partagé
01:27:48par tous les Israéliens
01:27:49que les choses soient claires
01:27:50il y a des Israéliens
01:27:51qui prennent une autre option
01:27:52qui est une option
01:27:53aujourd'hui
01:27:54de cesser le feu
01:27:55libération totale des otages
01:27:56et ensuite
01:27:57effectivement
01:27:58la traque du Hamas
01:27:59se fera d'une autre manière
01:28:00parce qu'elle doit se faire
01:28:01parce qu'on ne peut pas
01:28:02obtenir la paix
01:28:03avec le Hamas
01:28:04mais on ne peut pas
01:28:05obtenir la paix
01:28:06avec le gouvernement
01:28:07d'extrême droite de Netanyahou
01:28:08c'est ça le drame
01:28:09de ce qui se passe
01:28:10dans cette partie du monde
01:28:11c'est le drame
01:28:12c'est qu'on a
01:28:13deux camps en puissance
01:28:14qui ne veulent pas la paix
01:28:15la réalité elle est là
01:28:16ils ne veulent pas
01:28:17la paix
01:28:18alors il y a la liste
01:28:19des contre-vérités
01:28:20énoncées
01:28:21par Karim Zeribi
01:28:22est tellement longue
01:28:23que je ne vais pas la faire
01:28:24toute la dire
01:28:25pourtant je suis équilibré
01:28:26vous vous rendez compte ?
01:28:28on va voir
01:28:29on va voir
01:28:30parce que là
01:28:31vous avez une approche
01:28:32qui a géométrie variable
01:28:33une permanence
01:28:34Netanyahou n'est pas à la tête
01:28:35d'un gouvernement
01:28:36d'extrême droite
01:28:37il y a trois ministres
01:28:38d'extrême droite
01:28:39dans le gouvernement
01:28:40dirigé par Netanyahou
01:28:41deuxième contre-vérité
01:28:42les décisions militaires
01:28:43sont prises par un
01:28:44cabinet de guerre
01:28:45dans lequel sont représentées
01:28:46absolument toutes
01:28:47les tendances
01:28:48toutes les sensibilités
01:28:49politiques israéliennes
01:28:50donc il n'y a pas
01:28:51de crime de guerre
01:28:52actuellement ?
01:28:53alors
01:28:54il n'y a pas
01:28:55de crime de guerre
01:28:56alors
01:28:57il n'y a pas
01:28:58de crime de guerre
01:28:59c'est l'armée
01:29:00la plus exemplaire au monde
01:29:01vous continuez avec ce propos
01:29:02c'est une armée
01:29:03ce serait bien
01:29:04que vous me laissiez parler
01:29:05non non
01:29:06mais je vous pose la question
01:29:07en débat
01:29:08en débat
01:29:09en débat
01:29:10en débat
01:29:11soyez un peu poli
01:29:12soyez respectueuse du débat
01:29:13je veux dire
01:29:14moi je ne parle pas
01:29:15de votre physique
01:29:16non je ne parle pas
01:29:17de votre physique
01:29:18je parle de vos mimiques
01:29:19excusez-moi
01:29:20mimiques
01:29:21je suis ce que je suis
01:29:22vous êtes ce que vous êtes
01:29:23c'est ça
01:29:24c'est tout à fait différent
01:29:26il se trouve que
01:29:27l'armée israélienne
01:29:28a fait plus
01:29:29qu'aucune armée
01:29:30au monde
01:29:31des enquêtes
01:29:32des investigations
01:29:33pour
01:29:34repérer
01:29:35sanctionner
01:29:36et punir
01:29:37les auteurs
01:29:38quel culot
01:29:39absolument
01:29:40regardez
01:29:41regardez dans la presse
01:29:42vous n'avez pas honte
01:29:43vous n'avez pas honte
01:29:44ça ne manque pas du tout
01:29:45tenir des propos
01:29:46de ce type
01:29:47avec toutes les preuves
01:29:48les militaires israéliens
01:29:49ont été condamnés
01:29:50toutes les documentations
01:29:51sur la maritime
01:29:52les militaires israéliens
01:29:53ont été condamnés
01:29:55face
01:29:56ce genre de
01:29:57police intérieure
01:29:58d'une part
01:29:59d'autre part
01:30:00il y a une bonne façon
01:30:01d'arrêter
01:30:02les dommages
01:30:03qu'on ne peut que
01:30:04regretter
01:30:05et la mort
01:30:06de civils palestiniens
01:30:07qu'on ne peut que
01:30:08carrément
01:30:09allez-y Julie
01:30:10je sens l'émotion
01:30:11allez-y
01:30:12je sens l'émotion
01:30:13qu'on ne peut que regretter
01:30:14ce serait la reddition
01:30:15du ramass
01:30:16or le ramass
01:30:17ne veut pas
01:30:18se rendre
01:30:19donc on tue tout le monde
01:30:20le ramass
01:30:21non c'est le contraire
01:30:22je crois qu'on ne peut pas dire ça non plus
01:30:23c'est pas ça l'objectif
01:30:24mais heureusement
01:30:25il essaie de comprendre
01:30:26ce qui est dit
01:30:27qui est incompatible
01:30:28allez-y Julie
01:30:29je crois que les gens
01:30:30comprennent très bien
01:30:31les gens de bonne foi
01:30:32comprennent très bien
01:30:33le ramass
01:30:34il a une façon
01:30:35très très simple
01:30:36d'empêcher
01:30:37la poursuite
01:30:38des opérations
01:30:39à Rafah
01:30:40c'est de déposer les armes
01:30:41est-ce qu'il le propose ?
01:30:42jamais de la vie
01:30:43il propose
01:30:44que Israël
01:30:45s'en aille
01:30:46sans condition
01:30:47arrête toute opération
01:30:48c'est-à-dire
01:30:49lui permettre
01:30:50au ramass
01:30:51de dire que finalement
01:30:52il est sorti
01:30:53victorieux
01:30:54et il a pu préserver
01:30:55ce qui restait
01:30:56de son appareil militaire
01:30:57car certes
01:30:58on ne peut pas
01:30:59éradiquer une idéologie
01:31:00mais ce que
01:31:01Israël est en train de faire
01:31:02c'est de combattre
01:31:03un appareil
01:31:04combattant
01:31:05on va passer
01:31:06à un autre sujet
01:31:07tout simplement
01:31:08parce qu'on ne vous mettra pas
01:31:09d'accord
01:31:10sur cette question
01:31:11on verra s'il y a
01:31:12une réponse
01:31:13au niveau
01:31:14européen
01:31:15également
01:31:16pour tenter
01:31:17c'est ce qu'appellent
01:31:18les différents
01:31:19dirigeants de l'Europe
01:31:20depuis plusieurs
01:31:21semaines
01:31:22plusieurs mois
01:31:23même
01:31:24à avoir une réponse
01:31:25bien évidemment
01:31:26tout à fait légitime
01:31:27mais mesurée
01:31:28c'est ce qu'avait
01:31:29notamment expliqué
01:31:30le président
01:31:31de la République
01:31:32est-ce que vous avez
01:31:33je sais
01:31:34on va prendre
01:31:35pour tenter de calmer
01:31:36un tout petit peu
01:31:37les esprits
01:31:38on va tenter de prendre
01:31:39un sujet
01:31:40qui nous réconcilie
01:31:41peut-être autour de la table
01:31:42l'arrivée de cette flamme
01:31:43olympique
01:31:44je sais que vous avez
01:31:45très certainement
01:31:46dû suivre ça
01:31:47tout simplement
01:31:48par votre histoire
01:31:49personnelle
01:31:50sur la table
01:31:51on peut être fier
01:31:52de ce qui s'est passé
01:31:53hier
01:31:54en tout cas
01:31:55c'est l'appel lancé
01:31:56par Emmanuel Macron
01:31:57il y a peut-être
01:31:58une visée politique
01:31:59derrière cela
01:32:00soyons fiers
01:32:01de l'accueil
01:32:02de ces Jeux Olympiques
01:32:03c'était de bonne guerre
01:32:04de vouloir
01:32:05utiliser l'événement
01:32:06c'était très beau
01:32:07c'était très réussi
01:32:08ça vous a plu ?
01:32:09ah oui
01:32:10et puis Marseille
01:32:11était sous son meilleur jour
01:32:12c'était formidable
01:32:13voilà
01:32:14David Amiel
01:32:15est-ce qu'il va tenter
01:32:16de surfer sur la vague ?
01:32:17disons-le
01:32:18le président de la République
01:32:19a donné quelques points
01:32:20de popularité
01:32:21si ces Jeux sont réussis
01:32:22tenter d'insuffler
01:32:23c'est ce qu'on nous dit
01:32:24à l'Elysée
01:32:25un sentiment de fierté nationale
01:32:26à l'heure où
01:32:27on était assez pessimiste
01:32:28sur justement
01:32:29la puissance de notre pays
01:32:30face aux différentes
01:32:31puissances mondiales
01:32:32moi j'espère
01:32:33que tous les Français
01:32:34quelque soit
01:32:35d'ailleurs
01:32:36leur conviction politique
01:32:37sortent sur la vague
01:32:38pour reprendre votre terme
01:32:39parce que je pense
01:32:40qu'effectivement
01:32:41les images
01:32:42qu'on a vues hier
01:32:43et c'est pas une question
01:32:44de gauche, de droite
01:32:45du centre, etc
01:32:46nous rendent tous fiers
01:32:47fiers de la France
01:32:48fiers de l'image au monde
01:32:49fiers de Marseille
01:32:50qui a été effectivement
01:32:51vous l'avez dit
01:32:52absolument sublime
01:32:53donc je crois que oui
01:32:54c'est des images
01:32:55qui font du bien
01:32:56et qui nous emplissent
01:32:57tous de beaucoup de joie
01:32:58l'espoir réconcilie toujours
01:32:59après il y a
01:33:00un Emmanuel Macron
01:33:01qui est très présent
01:33:02on peut le comprendre
01:33:03c'est vrai que c'est
01:33:04de bonne guerre
01:33:05oui mais il aurait
01:33:06tout intérêt
01:33:07à se montrer
01:33:08au sein de ces Jeux Olympiques
01:33:09mais en vous écoutant
01:33:10ça m'a fait penser
01:33:11je sais pas si vous avez vu
01:33:12mais Lyon n'accueillera pas
01:33:13la ville de Lyon
01:33:14n'accueillera pas
01:33:15la flamme olympique
01:33:16parce que les autorités locales
01:33:18pour des raisons économiques
01:33:19mais on sait qu'ils avaient eu
01:33:20dans le passé des propos
01:33:21sur le Tour de France
01:33:22où là aussi
01:33:23ils ne vous souhaitaient
01:33:24pas forcément
01:33:25accueillir d'étape
01:33:26donc en fait on voit
01:33:27que selon le bord politique
01:33:28parfois on rentre ou pas
01:33:29dans la fierté nationale
01:33:30d'un événement sportif
01:33:31ça me faisait penser à ça
01:33:32quand vous disiez
01:33:33que ça dépasse la gauche
01:33:34et la droite
01:33:35non visiblement
01:33:36d'un certain côté
01:33:37ça reste un sujet
01:33:38pas tout le temps
01:33:39Madi s'est dit
01:33:40en termes de communication
01:33:41effectivement il va pouvoir
01:33:42très certainement capitaliser
01:33:43et d'ailleurs l'ensemble
01:33:44du gouvernement
01:33:45pouvoir capitaliser là dessus
01:33:46et c'est une opportunité
01:33:47pour lui
01:33:48maintenant évidemment
01:33:49il faut être fier
01:33:50parce que c'est une belle
01:33:51fête nationale
01:33:52c'est un moment de liesse
01:33:53c'est un moment
01:33:54où finalement
01:33:55on se rappelle tous
01:33:56d'être français
01:33:57et quelque part
01:33:58on est fier d'être français
01:33:59et de recevoir cet événement
01:34:00néanmoins il ne faut pas
01:34:01se tromper non plus
01:34:02ça n'effacera pas
01:34:03toutes les attentes
01:34:04des français
01:34:05le pouvoir d'achat
01:34:06toutes les difficultés
01:34:07des français
01:34:08sont encore là
01:34:09c'est une trêve olympique
01:34:10disons le
01:34:11mais effectivement
01:34:12à partir de la rentrée
01:34:13les sujets
01:34:14qui nous préoccupent
01:34:15aujourd'hui
01:34:16vont continuer
01:34:17de nous préoccuper
01:34:18notamment le pouvoir
01:34:19d'achat
01:34:20ou tant d'autres
01:34:21à commencer par le pouvoir
01:34:22d'achat
01:34:23qui est la première
01:34:24priorité des français
01:34:25Pas de Gabriel Attal
01:34:26finalement
01:34:27il a du retard
01:34:28il a peut-être
01:34:29pris le pli
01:34:30de son N plus 1
01:34:31disons le
01:34:32le président de la République
01:34:33qui est régulièrement
01:34:34en retard
01:34:35sur chacun
01:34:36de ses déplacements
01:34:37merci beaucoup
01:34:38à vous 5
01:34:39pour ce débat
01:34:40sur de nombreux
01:34:41sujets
01:34:42la question
01:34:43Israël-Palestine
01:34:44continue
01:34:45de nous diviser
01:34:46question
01:34:47bien évidemment
01:34:48sensible
01:34:49compte tenu
01:34:50de ce qui se passe
01:34:51sur place
01:34:52et des différentes
01:34:53sensibilités
01:34:54également sur place
01:34:55que l'on comprend
01:34:56de part et d'autre
01:34:57180 minutes
01:34:58info se poursuit
01:34:59dans un instant
01:35:00après une coupure pub
01:35:01à tout de suite
01:35:02Et de retour
01:35:03sur le plateau
01:35:04de 180 minutes
01:35:05info
01:35:06on poursuit la discussion
01:35:07autour de nombreux
01:35:08thèmes d'actualité
01:35:09mais avant cela
01:35:10c'est l'heure
01:35:11de votre journal
01:35:12avec vous
01:35:14et on commence
01:35:15bien évidemment
01:35:16par ces festivités
01:35:17qui se poursuivent
01:35:18dans la cité phocéenne
01:35:19après l'accueil
01:35:20de la flamme olympique
01:35:21La flamme olympique
01:35:22qui est arrivée hier soir
01:35:23donc dans le Vieux-Port
01:35:24200 000 chanceux
01:35:25ont assisté à cette journée
01:35:26grandiose
01:35:27et historique
01:35:28c'est aussi le cas
01:35:29de nos journalistes
01:35:30Stéphanie Rouquet
01:35:31et Antoine Esteve
01:35:32bonjour à tous les deux
01:35:33on imagine
01:35:34que la ferveur
01:35:35est encore palpable
01:35:36aujourd'hui
01:35:37un léger problème de son
01:35:38il me semble
01:35:39alors malheureusement
01:35:40on ne vous entend pas
01:35:41Antoine
01:35:42vous avez l'air
01:35:43effectivement
01:35:44particulièrement
01:35:45motivé
01:35:46plein d'entrain
01:35:47pour nous expliquer
01:35:48la ferveur
01:35:49autour de vous
01:35:50depuis hier
01:35:51ferveur qui se poursuit
01:35:52bien évidemment
01:35:53dans la cité phocéenne
01:35:54est-ce qu'on peut
01:35:55vous entendre
01:35:56à présent
01:35:57maintenant qu'on
01:35:58a peut-être réglé
01:35:59le problème son
01:36:00il en a perdu sa voix
01:36:01il en a perdu sa voix
01:36:02il en a perdu sa voix
01:36:03il en a perdu sa voix
01:36:04il en a perdu sa voix
01:36:05il en a perdu sa voix
01:36:07bon
01:36:08il en a perdu sa voix
01:36:09écoutez
01:36:10c'est peut-être
01:36:11c'est peut-être
01:36:12parce qu'il a trop crié
01:36:13hier
01:36:14à l'arrivée
01:36:15de la flamme olympique
01:36:16bien évidemment
01:36:17je vous charrie
01:36:18si vous m'entendez
01:36:19Antoine Esteve
01:36:20Antoine Esteve
01:36:21on me dit en régie
01:36:22qu'on vous entend
01:36:23enfin
01:36:24Antoine vous êtes bien avec nous
01:36:25expliquez-nous
01:36:26ce qui se passe
01:36:27allez-y
01:36:31bon
01:36:32décidément
01:36:33effectivement
01:36:34quand ça veut pas
01:36:35ça veut pas
01:36:36donc on poursuit
01:36:37mais après
01:36:38après je peux vous dire
01:36:39moi qui étais sur place
01:36:40que c'était effectivement
01:36:41très très sympathique
01:36:42à voir
01:36:43et on a très bien compris
01:36:44que les Marseillais
01:36:45étaient très fiers
01:36:46d'accueillir
01:36:47à jamais les premiers
01:36:48disait-on
01:36:49au sein de la
01:36:50la cité faussaine
01:36:51de nouveau
01:36:52référence bien évidemment
01:36:53au fait qu'ils avaient gagné
01:36:54la ligue
01:36:55des champions
01:36:56et à jamais les premiers
01:36:57tout simplement
01:36:58parce que là
01:36:59ils accueillent
01:37:00pour la première fois
01:37:01la flamme arrive
01:37:02par bateau
01:37:03et ils sont les premiers
01:37:04sur notre sol
01:37:05on passe à un sujet
01:37:06beaucoup moins
01:37:07réjouissant
01:37:08en Isère
01:37:09secours populaire
01:37:10qui a été victime
01:37:11d'un troisième
01:37:12cambriolage
01:37:13en moins de 6 mois
01:37:14oui c'est le local
01:37:15de Bourgoin Jaillieu
01:37:16qui a été ciblé
01:37:17la moitié du stock
01:37:18a été tout simplement
01:37:19dévasté
01:37:20ce sont surtout
01:37:21des vêtements
01:37:22et de l'électroménager
01:37:23qui ont disparu
01:37:24les précisions
01:37:25avec ce sujet
01:37:26de Michael Dos Santos
01:37:27des cartons éventrés
01:37:28des produits volés
01:37:29d'autres salis
01:37:30endommagés
01:37:31éparpillés sur le sol
01:37:32lundi
01:37:33les bénévoles
01:37:34de ce local
01:37:35isérois du secours populaire
01:37:36ne pouvaient que
01:37:37constater les dégâts
01:37:38il y a eu
01:37:39un temps assez long
01:37:40de sidération
01:37:41c'est du brigandage
01:37:42gratuit
01:37:43c'est même scandaleux
01:37:44tout le travail
01:37:45effectué par les bénévoles
01:37:46est anéanti
01:37:47en quelques heures
01:37:48et c'était assez
01:37:49difficile
01:37:50d'avoir
01:37:51ce paysage
01:37:52devant nous
01:37:53cette dévastation
01:37:54au total
01:37:55plus de 200 cartons
01:37:56avec des vêtements
01:37:57des jouets
01:37:58mais aussi des meubles
01:37:59ou encore des appareils
01:38:00électroménagers
01:38:01tous destinés
01:38:02à être vendus
01:38:03pour récolter des fonds
01:38:04pour cette antenne locale
01:38:05du secours populaire
01:38:06les pertes
01:38:07sont importantes
01:38:08on ne doit pas être loin
01:38:09de 5000 euros
01:38:10je pense
01:38:11cet argent
01:38:12qu'on n'aura pas
01:38:13là
01:38:14sera en moins
01:38:15pour acheter
01:38:16notamment
01:38:17des produits alimentaires
01:38:18parce que
01:38:19le nombre de familles
01:38:20aidées augmente
01:38:21considérablement
01:38:22les enseignes
01:38:23donnent de moins en moins
01:38:24de produits alimentaires
01:38:25et nous sommes obligés
01:38:26d'acheter
01:38:27chaque semaine
01:38:28200 à 300 euros
01:38:29de fruits et légumes
01:38:30dans les prochains jours
01:38:31un appel au don
01:38:32va être lancé
01:38:33au niveau départemental
01:38:34pour tenter de pallier
01:38:35ce manque à gagner
01:38:36les auteurs de ce vol
01:38:37eux
01:38:38n'ont pas été interpellés
01:38:39à l'international
01:38:40situation de plus en plus
01:38:41critique
01:38:42à Rafa
01:38:43on fait le point avec vous
01:38:44Mathieu
01:38:45oui selon l'ONU
01:38:4680 000 personnes
01:38:47ont fui Rafa
01:38:48depuis qu'Israël
01:38:49a intensifié ses opérations
01:38:50le Hamas
01:38:51dit que ses opérations
01:38:52visent à entraver
01:38:53les négociations
01:38:54sur une trêve
01:38:55on fait le point
01:38:56avec Maxime Legay
01:38:57des bombardements
01:38:58qui continuent
01:38:59de frapper
01:39:00la ville de Rafa
01:39:01Israël
01:39:02poursuit son opération
01:39:03menée
01:39:04dans le sud
01:39:05de la bande de Gaza
01:39:06à la frontière égyptienne
01:39:07en ciblant
01:39:08des zones stratégiques
01:39:09pour affaiblir
01:39:10le Hamas
01:39:11une pression
01:39:12accrue de Tsaï
01:39:13alors même
01:39:14que pour la première fois
01:39:15Washington
01:39:16a décidé
01:39:17de suspendre
01:39:18une partie
01:39:19de leur coopération
01:39:20militaire
01:39:21Israël
01:39:22ne devrait pas
01:39:23lancer
01:39:24une attaque
01:39:25majeure à Rafa
01:39:26sans tenir compte
01:39:27des civils
01:39:28qui se trouvent
01:39:29en combat
01:39:30et sans les protéger
01:39:31après avoir
01:39:32évalué
01:39:33la situation
01:39:34nous avons
01:39:35interrompu
01:39:36un envoi
01:39:37de munitions
01:39:38à forte charge
01:39:39une mise en garde
01:39:40qui intervient
01:39:41en pleine médiation
01:39:42au Caire
01:39:43où les pourparlers
01:39:44se poursuivent
01:39:45pour tenter
01:39:46d'obtenir une trêve
01:39:47et dissuader Israël
01:39:48de mener
01:39:49une opération
01:39:50au sol à Rafa
01:39:51selon l'ONU
01:39:52depuis le 6 mai
01:39:53et l'intensification
01:39:54des opérations
01:39:55menées par l'armée israélienne
01:39:5680 000 personnes
01:39:57ont été évacuées
01:39:59et de retour en France
01:40:00où un enfant
01:40:01de 3 ans
01:40:02est mort du choléra
01:40:03à Mayotte
01:40:04il s'agit de la première victime
01:40:05depuis le début
01:40:06de l'épidémie
01:40:07elle sévit depuis
01:40:08plusieurs semaines
01:40:09sur le territoire
01:40:10de Mayotte
01:40:11Mathilde Ibanez
01:40:12c'est une maladie
01:40:13infectieuse
01:40:14pouvant être
01:40:15foudroyante
01:40:16sur l'archipel
01:40:17des Comores
01:40:18voisins de Mayotte
01:40:19le nombre de cas
01:40:20ne cesse d'augmenter
01:40:21selon l'agence régionale
01:40:22de santé
01:40:23depuis le début
01:40:24de l'année
01:40:2598 personnes
01:40:26sont décédées
01:40:27et 940 cas
01:40:28ont été signalés
01:40:29quand la maladie
01:40:30se manifeste
01:40:31les patients
01:40:32sont victimes
01:40:33d'une déshydratation
01:40:34accélérée
01:40:35de diarrhées aiguës
01:40:36nausées
01:40:37vomissements
01:40:38il faut donc
01:40:39une prise en charge
01:40:40rapide
01:40:41avec une perfusion
01:40:42et des antibiotiques
01:40:43sans traitement
01:40:44le choléra peut être fatal
01:40:45le malade
01:40:46peut en mourir
01:40:47rapidement
01:40:48entre 1 et 3 jours
01:40:49une infection
01:40:50redoutable
01:40:51pour 10 à 20%
01:40:52des cas
01:40:53provoquée
01:40:54par l'absorption
01:40:55d'aliments
01:40:56il existe
01:40:57un lien étroit
01:40:58entre la transmission
01:40:59du choléra
01:41:00et un accès inadapté
01:41:01à l'eau potable
01:41:02et à des installations
01:41:03d'assainissement
01:41:04dans le monde
01:41:05le choléra
01:41:06est en forte recrudescence
01:41:07affectant prioritairement
01:41:08les pays pauvres
01:41:09selon l'OMS
01:41:10comme la république
01:41:11démocratique du Congo
01:41:12l'Ethiopie
01:41:13le Mozambique
01:41:14la Somalie
01:41:15le Zimbabwe
01:41:16ou encore la Zambie
01:41:17en France métropolitaine
01:41:18cette maladie
01:41:19est devenue très rare
01:41:20en moyenne
01:41:21selon le ministère
01:41:22de la santé
01:41:23on compte entre 0
01:41:24et 2 cas par an
01:41:26on va pouvoir partir
01:41:27à Marseille
01:41:28c'est bon Mathieu ?
01:41:29allons-y
01:41:30on fait un petit détour
01:41:31par la cité Fossienne
01:41:32afin de retrouver
01:41:33Antoine Estève
01:41:34et Stéphanie Rouquier
01:41:35j'espère que vous
01:41:36m'entendez bien
01:41:37où en est-on
01:41:38dans le parcours
01:41:39de la flamme
01:41:40au coeur de la cité ?
01:41:42effectivement
01:41:43après le Bélème
01:41:44hier soir
01:41:45après le Vieux-Port
01:41:46après le concert de soprano
01:41:47après la mairie
01:41:48toutes les rues
01:41:49de Marseille
01:41:50aujourd'hui
01:41:51et bien
01:41:52qu'est-ce qui manquait
01:41:53dans ce parcours
01:41:54qu'est-ce qu'il manquait
01:41:55le stade Vélodrome
01:41:56évidemment
01:41:57vous voyez ces petites marches
01:41:58qui se trouvent juste derrière
01:41:59c'est l'accès au stade Vélodrome
01:42:00on est le long du Prado
01:42:01cette immense avenue
01:42:02qui part du centre-ville
01:42:03jusqu'ici au stade Vélodrome
01:42:04qui commence à se remplir de monde
01:42:05alors les autorités
01:42:06nous avaient dit
01:42:07vous allez voir
01:42:08le deuxième jour
01:42:09il y aura peut-être
01:42:10un petit peu moins de monde
01:42:11parce que le parcours
01:42:12est très long
01:42:13les gens vont se masser
01:42:14le long du parcours
01:42:15un petit peu à l'image
01:42:16du Tour de France
01:42:17et c'est d'ailleurs
01:42:18la même organisation
01:42:19pour les autorités
01:42:20que le Tour de France
01:42:21avec des forces de police devant
01:42:22et cette flamme olympique
01:42:23qui circule
01:42:24et bien il y a
01:42:25énormément de monde
01:42:26on peut vous le dire déjà
01:42:27à l'heure qu'il est
01:42:28alors que ça va se terminer
01:42:29ce soir à 19h15
01:42:30à l'intérieur du stade Vélodrome
01:42:31ici
01:42:32il y a déjà
01:42:33énormément de monde
01:42:34ce pour l'instant
01:42:35ce parcours de la flamme
01:42:36en tout cas à Marseille
01:42:37est un vrai succès
01:42:38autant du côté de la sécurité
01:42:39que du côté des spectateurs
01:42:40car tout le monde nous dit
01:42:41qu'effectivement
01:42:42on a le temps
01:42:43de la voir passer
01:42:44et c'est vrai que
01:42:45le spectacle est complet
01:42:46On va peut-être écouter
01:42:47le Président de la République
01:42:48on revient vers vous
01:42:49dans un instant
01:42:50parce que j'ai une question
01:42:51à ce qu'il a dit hier
01:42:52il a appelé les Français
01:42:53à être fiers
01:42:54soyons fiers
01:42:55fiers de ce qui se passe
01:42:56dans notre pays
01:42:57de ce qui a commencé
01:42:58à se passer
01:42:59depuis hier
01:43:00et qui va se poursuivre
01:43:01bien évidemment
01:43:02avec ce long parcours
01:43:04de la flamme olympique
01:43:05jusqu'à Paris
01:43:06et ensuite l'organisation
01:43:07de ces Jeux
01:43:08on écoute le Président
01:43:09La flamme est là
01:43:10les Jeux Olympiques
01:43:11et Paralympiques
01:43:12sont là dans la vie du pays
01:43:13dans la vie de la France
01:43:14on peut être fiers
01:43:15dans tous les pays
01:43:16qui organisent les Jeux
01:43:17il y a même parfois du rejet
01:43:18juste avant
01:43:19il n'y en a pas eu vraiment
01:43:20il y a toujours des doutes
01:43:21parce qu'il y a toujours
01:43:22une France qui doute
01:43:23ou une partie d'entre nous
01:43:24qui voulons voir uniquement
01:43:25les problèmes
01:43:26il y a aussi une France
01:43:27qui était impatiente
01:43:28les Jeux sont là
01:43:29la flamme est là
01:43:30l'état Marseille
01:43:31elle est sur le sol français
01:43:32et donc je crois maintenant
01:43:33que c'est l'enthousiasme populaire
01:43:34et c'est pour ça que je voulais être
01:43:35au milieu de tous ici
01:43:36c'est la fête des Françaises
01:43:38et des Français
01:43:39Est-ce qu'ils sont fiers
01:43:40alors ces Marseillais
01:43:41d'avoir accueilli la flamme ?
01:43:45Vous savez Florian
01:43:46c'est comme pour beaucoup
01:43:47d'événements sportifs
01:43:48et d'ampleur
01:43:49comme le Tour de France par exemple
01:43:50il y a quand même une population
01:43:51qui ne s'intéresse pas
01:43:52à ce qui se passe
01:43:53par contre
01:43:54ceux qui s'intéressent
01:43:55vous voyez ils sont là
01:43:56il y a beaucoup de monde
01:43:57énormément de monde
01:43:58le long de ce parcours
01:43:59de la flamme olympique
01:44:00et c'est vrai que
01:44:01ceux que l'on voit ici
01:44:02profitent pleinement
01:44:03ils ont les objets publicitaires
01:44:04ils sont à la recherche
01:44:05de ces petits drapeaux
01:44:06qu'on s'arrache
01:44:07pour pouvoir aller
01:44:08collectionner justement
01:44:09tous ces petits drapeaux de Marseille
01:44:10ces drapeaux des Bouches du Rhône
01:44:11le petit 13 que vous voyez
01:44:12tous ces t-shirts aussi
01:44:13qui circulent autour
01:44:14de cette flamme olympique
01:44:15bref
01:44:16tout cela c'est important
01:44:19c'est important pour eux
01:44:20on dit les Marseillais
01:44:21mais on devrait dire même
01:44:22tous les habitants de la région
01:44:23parce que c'est vrai
01:44:24qu'il y a quand même des gens
01:44:25qui viennent de très loin
01:44:26on avait une dame tout à l'heure
01:44:27qui venait de Dignes
01:44:28une autre qui venait des Alpes
01:44:29ou encore des Lyonnais
01:44:30qui ont fait le déplacement
01:44:31pour voir cette flamme olympique
01:44:32Merci beaucoup
01:44:33merci beaucoup à vous deux
01:44:34qui nous faites vivre
01:44:35depuis plusieurs jours maintenant
01:44:37le début de cette séquence olympique
01:44:40on pourrait presque parler
01:44:41de trêve olympique
01:44:42c'est en tout cas peut-être
01:44:43le souhait du Président de la République
01:44:44qui espère capitaliser
01:44:45sur la réussite de ces Jeux
01:44:47je vous présente
01:44:48autour de la table
01:44:49bien évidemment
01:44:50vous êtes toujours en notre compagnie
01:44:51Judith Vintraud
01:44:52et Karim Zeribi
01:44:53mais vous l'avez compris
01:44:54Joseph Touvenel
01:44:55vient de nous rejoindre
01:44:56directeur de la rédaction
01:44:57du Capital Social
01:44:58et depuis le début
01:44:59de 180 minutes d'info
01:45:00vous êtes en notre compagnie
01:45:01Thomas Bonnet
01:45:02en charge des questions politiques
01:45:04au sein de la rédaction de CNews
01:45:05alors
01:45:06Président qui capitalise
01:45:07sur les Jeux
01:45:09bon
01:45:10c'est de bonne guerre
01:45:11oui ça veut dire
01:45:12qu'il ne reste pas grand chose
01:45:13à capitaliser
01:45:14il aurait pu capitaliser
01:45:15sur l'Angelois
01:45:16il aurait pu capitaliser
01:45:17sur le résultat financier
01:45:18de la France
01:45:19il aurait pu capitaliser
01:45:20sur le développement
01:45:21de la France
01:45:22en international
01:45:23il capitalise sur les Jeux
01:45:24c'est très bien
01:45:25si les gens sont contents
01:45:26les Marseillais sont contents
01:45:27je suis ravi pour eux
01:45:28du coup j'ai un attachement
01:45:29particulier
01:45:30comme quelqu'un d'autre
01:45:31autour de cette table
01:45:32pour la ville de Marseille
01:45:33que je connais bien
01:45:34mais enfin
01:45:35les Jeux Olympiques
01:45:36ce n'est qu'un petit temps
01:45:37qui va passer
01:45:38on ne fait pas un pays
01:45:39avec les Jeux du Cirque
01:45:40vous êtes sévère tout de même
01:45:41non ?
01:45:42non je vois une France
01:45:43qui...
01:45:44du pain et des Jeux
01:45:45du pain et des Jeux
01:45:46c'est ça
01:45:47je vois une France qui décline
01:45:48et on voit que dans les pays
01:45:49qui déclinent
01:45:50les sociétés qui déclinent
01:45:51on amuse le bon peuple
01:45:52et que le bon peuple
01:45:53s'amuse
01:45:54je n'ai rien contre
01:45:55mais quand c'est le but
01:45:56quand c'est la fierté
01:45:57de la France
01:45:58on en est là
01:45:59on retourne à la réalité
01:46:00il y a une question
01:46:01qui a divisé
01:46:02qui ne divisait pas du tout
01:46:03hier à Marseille
01:46:04j'y étais
01:46:05c'était la présence
01:46:06de Jul
01:46:07c'était l'invité
01:46:08l'invité mystère
01:46:09on va voir cette séquence
01:46:10c'est le troisième porteur
01:46:11de cette flamme Olympique
01:46:12qui a allumé le chaudron
01:46:13il y avait un chaudron
01:46:14qui avait été positionné
01:46:15sur la scène
01:46:16justement à l'arrivée
01:46:17du Bellem
01:46:18dans le vieux port
01:46:19on regarde cette séquence
01:46:20on en parle dans un instant
01:46:44ce qui a beaucoup fait réagir
01:46:47c'est certaines de ses paroles
01:46:49notamment une chanson
01:46:52peut-être la plus populaire
01:46:53celle qu'il a fait connaître
01:46:55où il y a des propos
01:46:57voilà
01:46:58un appel au viol
01:47:00ou une banalisation du viol
01:47:03certains y ont vu
01:47:04une sorte de banalisation du viol
01:47:06ça peut paraître assez clair effectivement
01:47:08lorsque l'on voit les paroles
01:47:09on va vous les montrer
01:47:11après j'ai regardé
01:47:12certaines autres musiques
01:47:14on connaît tous
01:47:15et parfois il y a
01:47:16de tels propos
01:47:18qui sont parfois
01:47:20employés par certains chanteurs
01:47:22j'ai fait référence ce matin
01:47:24puisqu'on a eu aussi
01:47:25la discussion
01:47:27au sein de la rédaction
01:47:29par exemple
01:47:30on connaît tous Grace
01:47:32le film avec
01:47:34avec cette chanson
01:47:35telle mi mort, telle mi mort, telle mi mort
01:47:36dis-m'en plus, dis-m'en plus
01:47:38elle s'est débattue
01:47:39c'est une autre forme
01:47:40effectivement là
01:47:41on en parle parce que c'est Jul
01:47:43est-ce qu'on en aurait parlé
01:47:44si ça avait été un autre chanteur
01:47:46vous pensez que oui ?
01:47:47non je pense que c'est pas le
01:47:49enfin
01:47:50il plaît aux Marseillais etc
01:47:51très bien
01:47:52mais on aurait quand même
01:47:53pu faire un autre choix
01:47:54parce que pour regarder
01:47:56on nous parle beaucoup
01:47:57à juste titre
01:47:58du féminisme
01:47:59du respect des femmes
01:48:00et des hommes
01:48:01parce que dans les viols
01:48:02il y a aussi des viols d'hommes
01:48:03on l'oublie
01:48:05et je trouve que
01:48:06c'était pas le bon moment
01:48:07devant une foule énorme
01:48:08rassemblée
01:48:09de choisir quelqu'un
01:48:10qui danse ses chansons
01:48:11à ce type de paroles
01:48:12Karim Zarifi ?
01:48:14je trouve qu'on est
01:48:15jamais content
01:48:16on cherche toujours des polémiques
01:48:17c'est un enfant
01:48:18des quartiers nord de Marseille
01:48:19qui est aimé
01:48:20au-delà des Marseillais
01:48:22parce que ce serait quand même
01:48:23que le réduire
01:48:24aimé au-delà des Marseillais
01:48:26vraiment
01:48:27pour avoir vu
01:48:28le moment
01:48:30où il a enlevé
01:48:32sa capuche
01:48:34alors on nous avait dit
01:48:36qu'il serait totalement
01:48:37masqué
01:48:38que l'invité serait totalement
01:48:39masqué
01:48:40c'était pas le cas
01:48:41mais les Marseillais
01:48:42ne s'attendaient pas du tout
01:48:43à ce que ce soit
01:48:44Jul qui débarque
01:48:45et effectivement
01:48:46il y a eu un mouvement de foule
01:48:47qui a entraîné un peu
01:48:48un mouvement de panique
01:48:49avec des personnes
01:48:50qui ont eu des coups de chaud
01:48:51je trouve que c'est magnifique
01:48:52qu'il ait été aimé
01:48:53au-delà des Marseillais
01:48:54parce qu'effectivement
01:48:55Jul aujourd'hui
01:48:56c'est l'artiste
01:48:57qui vend le plus
01:48:58en France
01:49:00on peut aller chercher
01:49:01une parole par-ci
01:49:02une parole par-là
01:49:03on peut le faire
01:49:04pour tous les artistes
01:49:05pour de très nombreux artistes
01:49:06en tout cas
01:49:07je suis sûr
01:49:08dont certains
01:49:09que vous aimez beaucoup
01:49:10ou que vous avez aimé
01:49:11par le passé
01:49:12donc la réalité
01:49:13c'est que là
01:49:14c'est un moment populaire
01:49:15ça parle à la jeunesse
01:49:16c'est un féru de sport
01:49:17il adore le sport
01:49:18c'est un garçon
01:49:19qui a gardé une simplicité
01:49:20effrayante
01:49:21malgré son succès
01:49:22et on voit effectivement
01:49:23que ça a plutôt
01:49:24rendu les gens ravis
01:49:25alors après
01:49:26Aïa Nakamura
01:49:27Aïa Nakamura
01:49:28Aïa
01:49:29Aïa
01:49:30Aïa
01:49:31Aïa
01:49:32Aïa
01:49:33Aïa
01:49:34Aïa
01:49:35C'est pas de votre génération
01:49:36ça va pas
01:49:37Jul
01:49:38ça va pas
01:49:39ça va jamais
01:49:40je veux dire
01:49:41il faut qu'on arrête
01:49:42avec ça
01:49:43ce sont des artistes
01:49:44qui sont connus
01:49:45au delà de nos frontières
01:49:46ils sont aimés
01:49:47ils sont appréciés
01:49:48c'est un moment de liesse
01:49:49c'est un moment populaire
01:49:50c'est un moment de joie
01:49:51et ils renforcent
01:49:52cette joie-là
01:49:53et Jul
01:49:54peut-être que le grand public
01:49:55ne le sait pas
01:49:56en tout cas
01:49:57les gens qui nous regardent
01:49:58peut-être pour certains
01:49:59ne le savent pas
01:50:00mais il incarne aussi
01:50:01quelque chose
01:50:02pour cette nouvelle génération
01:50:03déjà il est très intensifié
01:50:04il est aussi
01:50:05une forme d'artiste populaire
01:50:06populaire dans le sens
01:50:07où il est très écouté
01:50:08et aussi parce que
01:50:09vous l'avez dit
01:50:10il vient plutôt de quartiers populaires
01:50:11et il a toujours justement
01:50:12prôné une forme
01:50:13de réussite
01:50:14assez modeste
01:50:15il n'a jamais sombré
01:50:16dans le bling bling
01:50:17là où certains rappeurs
01:50:18pouvaient le faire
01:50:19donc il incarne aussi
01:50:20des valeurs à ce niveau-là
01:50:21qui font écho
01:50:22à ces Jeux Olympiques
01:50:23populaires
01:50:24Sur ce plateau
01:50:25à juste titre
01:50:26on nous dit assez
01:50:27de façon récurrente
01:50:28l'exemple pour la jeunesse
01:50:29c'est désolant
01:50:30ce qui se passe avec les jeunes
01:50:31parce qu'ils n'ont pas
01:50:32les exemples des adultes
01:50:33je juge qu'un chanteur
01:50:34populaire pour les jeunes
01:50:35c'est irresponsable
01:50:36de faire des paroles
01:50:37qui banalisent le viol
01:50:38Tu as eu des intros ?
01:50:39Alors moi je ne vais pas
01:50:40faire semblant de connaître
01:50:41je ne connais absolument pas
01:50:42un juge
01:50:43je déteste le rap français
01:50:44vraiment
01:50:45il n'y a à peu près aucun
01:50:46chanteur de rap
01:50:47que j'apprécie
01:50:48malheureusement trop souvent
01:50:49alors pas tous
01:50:50il y en a un ou deux
01:50:51qui échappent à ça
01:50:52la représentation
01:50:53des femmes
01:50:54et des rapports
01:50:55hommes-femmes
01:50:56dans le rap
01:50:57est tout à fait
01:50:58un peu
01:50:59un peu
01:51:00un peu
01:51:01un peu
01:51:02et tout à fait
01:51:03problématique
01:51:04évidemment
01:51:05par rapport
01:51:06aux idéaux
01:51:07de respect
01:51:08et d'égalité
01:51:09qu'on a tous
01:51:10Il y en a un
01:51:11qui s'est
01:51:12réjoui là-dessus
01:51:13Si c'était que dans le rap
01:51:14Comment ?
01:51:15Si c'était que dans le rap
01:51:16on va je crois avoir
01:51:17quelques révélations
01:51:18au Festival de Cannes
01:51:19C'est sûr
01:51:20qu'il est possible
01:51:21que
01:51:22dans les prochaines
01:51:23semaines
01:51:24il y ait
01:51:25Oui
01:51:26si vous pensez à
01:51:27Depardieu par exemple
01:51:28Je ne pense pas
01:51:29qu'à Depardieu
01:51:30vous verrez les révélations
01:51:32Ne commentons pas
01:51:33ce qui n'a pas encore
01:51:34été révélé
01:51:35effectivement
01:51:36il y a
01:51:37tout un teasing
01:51:38autour de
01:51:39autour de
01:51:40nouvelles affaires
01:51:41d'accusations
01:51:42de viol
01:51:43effectivement
01:51:44de violences sexuelles
01:51:45On va laisser le temps
01:51:46aussi à la justice
01:51:47À chaque fois
01:51:48qu'une information
01:51:49sort
01:51:50avant même
01:51:51qu'elle soit confirmée
01:51:52quand il s'agit
01:51:53du cinéma
01:51:54la personne
01:51:55mise en cause
01:51:56est immédiatement
01:51:57blacklistée
01:51:58elle est morte
01:51:59sur le site
01:52:00elle est morte
01:52:01socialement
01:52:02avant même
01:52:03que sa culpabilité
01:52:04soit reconnue
01:52:05Il ne faut pas mettre
01:52:06sur le même plan
01:52:07forcément
01:52:08les témoignages
01:52:09qui sont portés
01:52:10sur des acteurs
01:52:11qui bénéficient
01:52:12de la présomption
01:52:13des nuisances
01:52:14et des paroles
01:52:15d'une chanson
01:52:16Oui
01:52:17Tout à fait
01:52:18C'est par rapport
01:52:19au parallélisme
01:52:20d'autant plus
01:52:21que c'est
01:52:22une personne
01:52:23assez respectable
01:52:24Je ne faisais pas
01:52:25une comparaison
01:52:26entre ça
01:52:27par rapport au milieu
01:52:28Il y en a
01:52:29un qui a
01:52:30sa réaction
01:52:31sur les réseaux sociaux
01:52:32le JCLES
01:52:33La flamme est arrivée
01:52:34que la fête commence
01:52:35tout simplement
01:52:36parce qu'il dit souvent
01:52:37cela à la foule
01:52:38qui est en face de lui
01:52:39pour venir l'écouter
01:52:40Jules
01:52:41le JCLES
01:52:42avec ce signe
01:52:43Vous le connaissez ?
01:52:44Oui
01:52:45Allez
01:52:46Jules
01:52:47Thomas Bonnet
01:52:48Bon est-ce qu'on aura
01:52:49Gabriel Attal
01:52:50à un moment
01:52:51dans cette émission ?
01:52:52Pas sûr tout simplement
01:52:53parce qu'il est en retard
01:52:54visiblement
01:52:55comme le président
01:52:56de la République
01:52:57il est en déplacement
01:52:58parce que
01:52:59le Premier ministre
01:53:00est sur le pont
01:53:01mais l'ensemble
01:53:02des membres du gouvernement
01:53:03sont sur le pont
01:53:04tout simplement pour tenter
01:53:05d'insuffler
01:53:06un tout petit peu
01:53:07de souffle
01:53:08à la tête de liste
01:53:09Valérie Ayé
01:53:10qui en manque grandement
01:53:11puisque c'est la seule
01:53:12lorsque je vois
01:53:13la dynamique
01:53:14dans les sondages
01:53:15c'est la seule
01:53:16candidate
01:53:17qui baisse
01:53:18dans les sondages
01:53:19soit les autres
01:53:20stagnent
01:53:21ou augmentent
01:53:22peut-être pour
01:53:23Raphaël Glucksmann
01:53:24mais c'est vrai
01:53:25qu'elle baisse continuellement
01:53:26Comment vous l'expliquez
01:53:27autour de la table ?
01:53:28Elle est quand même
01:53:29à sa décharge
01:53:30très novice
01:53:31dans la direction
01:53:32de liste
01:53:33pas du tout novice
01:53:34en termes de députée
01:53:35européenne
01:53:36puisqu'elle est sortante
01:53:37elle a une compétence
01:53:38technique
01:53:39Un certain nombre
01:53:40de communication
01:53:41de training au média
01:53:42Oui
01:53:43d'une part ça
01:53:44il y a la forme
01:53:45qui pêche un peu
01:53:46on va dire
01:53:47manque d'habitude
01:53:48peut-être qu'avec
01:53:49plus d'entraînement
01:53:50elle aurait été
01:53:51plus performante
01:53:52mais surtout
01:53:53je crois qu'elle pâtit
01:53:54des ambiguïtés
01:53:55et des
01:53:57volte-faces
01:53:58d'Emmanuel Macron
01:53:59on en parlait tout à l'heure
01:54:00dans la première partie
01:54:01de l'émission
01:54:02on a quand même eu
01:54:03successivement
01:54:04par exemple
01:54:05sur la question
01:54:06de l'énergie
01:54:07un Emmanuel Macron
01:54:08qui reprenait
01:54:09à son compte
01:54:10le discours
01:54:11anti-nucléaire
01:54:12qui a fermé
01:54:13Fessenheim
01:54:14et qui voulait
01:54:15fermer des réacteurs
01:54:16puis hop
01:54:17virage à 180 degrés
01:54:18je veux l'Europe
01:54:19de l'atome
01:54:20ça c'est pas possible
01:54:21nous avons eu
01:54:22un Emmanuel Macron
01:54:23qui a soutenu
01:54:24Ursula von der Leyen
01:54:25dans sa vision
01:54:26d'une agriculture
01:54:27décroissante
01:54:28pareil
01:54:29volte-face
01:54:30au moment
01:54:31des révoltes
01:54:32paysannes françaises
01:54:33quand vous êtes
01:54:34tête de liste
01:54:35et que vous avez
01:54:36à vendre
01:54:37entre guillemets
01:54:38un produit
01:54:39qui change tout le temps
01:54:40c'est compliqué
01:54:41et ça peut être
01:54:42contre-productif
01:54:43puisqu'ils sont en train
01:54:44d'une certaine manière
01:54:45de nationaliser
01:54:46ce scrutin
01:54:47avec un Président
01:54:48de la République
01:54:49qui s'engage
01:54:50on le voit
01:54:51aux côtés de Valérie Ayé
01:54:52sur cette affiche
01:54:53de campagne
01:54:54utilisée aussi
01:54:55pour les tracts
01:54:56l'ensemble des ministres
01:54:57qui sont sur le terrain
01:54:58aujourd'hui
01:54:59pour cette journée
01:55:00de l'Europe
01:55:01ça peut être un sacré risque
01:55:02aussi pour eux
01:55:03tout simplement
01:55:04parce que c'est la stratégie
01:55:05utilisée par leurs adversaires
01:55:06à commencer par
01:55:07l'Assemblée Nationale
01:55:08On sait que certains
01:55:09n'ont pas voulu
01:55:10forcément aller dans cette campagne
01:55:11parce qu'ils avaient
01:55:12des coups à prendre
01:55:13Gabriel Attal
01:55:14il va un peu
01:55:15entrer dans des pieds
01:55:16il va débattre
01:55:17avec Jordan Bardella
01:55:18mais il sait que
01:55:19s'il s'implique davantage
01:55:20dans cette campagne
01:55:21le score qui sera
01:55:22celui de Valérie Ayé
01:55:23c'est de la même manière
01:55:24On peut aussi rappeler
01:55:25qu'avant Valérie Ayé
01:55:26les noms qui circulaient
01:55:27pour la tête de liste
01:55:28du parti de la majorité
01:55:29c'était plutôt
01:55:30Bruno Le Maire
01:55:31c'était plutôt
01:55:32des figures médiatiquement
01:55:33connues
01:55:34finalement Valérie Ayé
01:55:35y est allée
01:55:36avec une forme
01:55:37d'inexpérience
01:55:38même si vous l'avez dit
01:55:39au Parlement européen
01:55:40elle est reconnue
01:55:41pour son travail
01:55:42Le problème aussi
01:55:43c'est le positionnement
01:55:44politique de la majorité
01:55:45présidentielle
01:55:46parce qu'ils sont
01:55:47talonnés maintenant
01:55:48par la liste de Raphaël Glucksmann
01:55:49le parti socialiste
01:55:50et au début de cette campagne
01:55:51Valérie Ayé disait
01:55:52qu'il les votait
01:55:53de la même façon
01:55:54Raphaël Glucksmann et elle
01:55:55pas le meilleur moyen
01:55:56de se différencier
01:55:57alors on a remonté
01:55:58les bretelles un peu
01:55:59au sein de la majorité
01:56:00mais ça n'a pas empêché
01:56:01ce matin Bernard Guetta
01:56:02autre colistier
01:56:03de redire
01:56:04peu ou prou la même chose
01:56:05en disant
01:56:06pourquoi
01:56:07Raphaël Glucksmann
01:56:08ne nous rejoint pas
01:56:09finalement il n'y a pas
01:56:10tellement de différence
01:56:11entre nos deux listes
01:56:12pour se différencier
01:56:13de votre principal rival
01:56:14aujourd'hui
01:56:15c'est pas forcément
01:56:16la meilleure stratégie
01:56:17Tout de façon
01:56:18quand on a un passé
01:56:19qui est impassif
01:56:20c'est difficile à faire
01:56:21c'est le cas
01:56:22pour la majorité présidentielle
01:56:23ça devient impassif
01:56:24ce qu'on peut regretter
01:56:25c'est qu'on n'aille pas plus
01:56:26au coeur sur l'Europe
01:56:27puisque c'est des élections
01:56:28franco-françaises en France
01:56:29qui intéressent les Allemands
01:56:30pour les affaires allemandes
01:56:31en Allemagne etc.
01:56:32Alors qu'on devrait avoir
01:56:33un véritable débat
01:56:34sur ce que l'on veut de l'Europe
01:56:35le choix
01:56:36il me paraît clair
01:56:37c'est soit l'Europe des nations
01:56:38des nations qui se fédèrent
01:56:39sur un certain nombre de sujets
01:56:40soit une Europe
01:56:41de la mondialisation
01:56:42qui disparaît
01:56:43dans un magma
01:56:44avec un grand ensemble
01:56:45alors on peut être pour
01:56:46on peut être contre
01:56:47mais le choix est là
01:56:48et c'est dommage
01:56:49que ce choix
01:56:50ne soit pas plus clairement
01:56:51posé aux Français
01:56:52quoique les Français
01:56:53se sont déjà exprimés
01:56:54par un référendum
01:56:55et je crois que nos politiques
01:56:56se sont assis dessus.
01:56:57Un 2005 qui arrive.
01:56:58Non mais il faut rappeler
01:56:59quand même
01:57:00que la politique
01:57:01c'est une dynamique
01:57:02qui tourne autour
01:57:03de plusieurs aspects
01:57:04d'abord la séquence
01:57:05et la séquence
01:57:06ne lui est pas favorable
01:57:07parce qu'il n'y a pas
01:57:08de popularité
01:57:09d'un bilan gouvernemental
01:57:10incarné par le président
01:57:11de la République
01:57:12qui se pose
01:57:13en chef de file
01:57:14de sa liste
01:57:15deuxièmement
01:57:16c'est l'incarnation
01:57:17j'ai rien contre
01:57:18cette tête de liste
01:57:19elle est certainement
01:57:20très intéressante
01:57:21donc en apparté
01:57:22mais elle n'imprime pas
01:57:23elle n'imprime pas
01:57:24elle n'incarne pas
01:57:25elle n'imprime pas
01:57:26et puis c'est le projet
01:57:27et le projet
01:57:28force est de constater
01:57:29que les Français
01:57:30ne croient plus
01:57:31à cette vision
01:57:32européiste
01:57:33un peu béate
01:57:34qui porterait un idéal
01:57:35dont ils voient
01:57:36tous les jours
01:57:37dans la vie quotidienne
01:57:38que finalement
01:57:39il ne se traduit pas
01:57:40en acte
01:57:41donc il faut une Europe
01:57:42qui est une Europe
01:57:43de proximité
01:57:44une Europe réhumanisée
01:57:45une Europe
01:57:46des états-nations
01:57:47je reprends le terme
01:57:48parce que moi
01:57:49j'y suis favorable
01:57:50avec quelques grands sujets
01:57:51sur lesquels nous devons
01:57:52travailler ensemble
01:57:53parce que seuls
01:57:54nous ne pouvons pas le faire
01:57:55nous serons plus forts
01:57:56mais ce n'est pas
01:57:57ce que nous faisons
01:57:58parce que sur les grands sujets
01:57:59affaires étrangères
01:58:00défense, énergie
01:58:01nous n'avons pas fait
01:58:02l'Europe politique
01:58:03que nous aurions dû faire
01:58:04donc les Français
01:58:05sont désenchantés
01:58:06sont dans une forme
01:58:07de désillusion
01:58:08ils n'y croient plus
01:58:09il n'y a plus cet idéal
01:58:10cette flamme européenne
01:58:11on parlait de flamme
01:58:12pour les JO
01:58:13la flamme européenne
01:58:14qui est des pères fondateurs
01:58:15des préoccupations des Français
01:58:16comme on l'a ravivé
01:58:17on posera peut-être
01:58:18la question à Gabriel Attal
01:58:19qu'on rejoindra sur le terrain
01:58:20on l'espère
01:58:21on me dit qu'il est arrivé
01:58:22et qu'on pourrait l'avoir
01:58:23dans les toutes prochaines minutes
01:58:24donc restez bien avec nous
01:58:25très courte coupure pub
01:58:26et puis on poursuit
01:58:27la discussion
01:58:28autour de cette thématique
01:58:29on abordera également
01:58:30ce qui s'est passé en Isère
01:58:31avec le secours populaire
01:58:32cambriolé
01:58:33pour la troisième fois
01:58:34quelle réponse apporter
01:58:35on sera avec
01:58:36notamment
01:58:37Nabil Setouf
01:58:38secrétaire général
01:58:39de la fédération
01:58:40Isère secours populaire
01:58:41français
01:58:42à tout de suite
01:58:46on était en train d'apprendre
01:58:47à Karim Zeribi
01:58:48que Aïa Nakamura
01:58:49c'était Aïa Nakamura
01:58:50effectivement
01:58:51il y a beaucoup de personnes
01:58:52moi y compris
01:58:53au tout début
01:58:54qui faisaient l'erreur
01:58:55moi je me suis trompé
01:58:56sur son nom
01:58:57mais je ne la critique pas
01:58:58c'est vrai
01:58:59c'est vrai
01:59:00bon
01:59:01on poursuit la discussion
01:59:02dans un instant
01:59:03autour de nombreux thèmes
01:59:04d'actualité
01:59:05on va bien évidemment
01:59:06parler de cette campagne
01:59:07des européennes
01:59:08avec notamment
01:59:09cette tribune
01:59:10de Marine Le Pen
01:59:11dans le journal du Figaro
01:59:12qui revient sur les propos
01:59:13d'Emmanuel Macron
01:59:15c'est l'heure de votre journal
01:59:16avec vous
01:59:17Mathieu Dewez
01:59:18et on commence
01:59:19ce journal
01:59:20par cette très belle
01:59:21initiative
01:59:22dans les Alpes-Maritimes
01:59:23La Croix-Rouge a reçu
01:59:24près de 5 tonnes
01:59:25de marchandises
01:59:26des dons de l'hypermarché
01:59:27de Villeneuve-Loubet
01:59:28qui est fermé
01:59:29pour 3 semaines
01:59:30un don si important
01:59:31qu'il sera partagé
01:59:32avec d'autres antennes
01:59:33reportage de Maxime Lavandier
01:59:34et Franck Triviaud
01:59:35ça c'est pas mal ça
01:59:36on peut le prendre
01:59:37c'est presque un cadeau
01:59:38tombé du ciel
01:59:39depuis une semaine
01:59:40les véhicules
01:59:41de la Fédération
01:59:42depuis une semaine
01:59:43les véhicules
01:59:44de la Croix-Rouge
01:59:45font des allers-retours
01:59:46entre cet hypermarché
01:59:47et leur local
01:59:48le tout
01:59:49rempli de marchandises
01:59:50ce qui a été décidé
01:59:51c'est de donner
01:59:52tous les produits
01:59:53que nous avons rachetés
01:59:54pendant le rachat total
01:59:55du magasin
01:59:56et au lieu d'essayer
01:59:57de les revendre
01:59:58ou de faire des promotions
01:59:59on a préféré donner
02:00:00un don
02:00:01de près de 5 tonnes
02:00:02de denrées alimentaires
02:00:03ça va du miel
02:00:04à la biscotte
02:00:05à l'eau
02:00:06au jus de fruits
02:00:07vous voulez
02:00:08que je vous montre
02:00:09quelques heures plus tard
02:00:10nous retrouvons
02:00:12vous voyez
02:00:13il y en a déjà
02:00:14il y en a déjà
02:00:15pas mal
02:00:16un local désormais
02:00:17bien rempli
02:00:18grâce à cette aide généreuse
02:00:19et qui vient
02:00:20tapoint nommé
02:00:21tout était vide
02:00:22on n'avait plus rien
02:00:23à donner aux personnes
02:00:24c'était vraiment malheureux
02:00:25et maintenant
02:00:26c'est super
02:00:27un élan de générosité
02:00:28qui ravit
02:00:29cette bénéficiaire
02:00:30de l'association
02:00:31c'est l'humanité
02:00:32vraiment au top
02:00:33avec un grand H
02:00:34ce don
02:00:35profitera également
02:00:36à d'autres associations
02:00:37comme les Restos du Coeur
02:00:38à l'international
02:00:39cette guerre
02:00:40des nerfs
02:00:41qui se poursuit
02:00:42entre Vladimir Poutine
02:00:43et le camp occidental
02:00:44les forces nucléaires
02:00:45sont toujours prêtes
02:00:46au combat
02:00:47ce sont les mots
02:00:48du président russe
02:00:49il s'est exprimé
02:00:50sur la place rouge
02:00:51pour la parade militaire
02:00:52du 9 mai
02:00:53on l'écoute
02:00:54la Russie fera tout
02:00:55pour éviter
02:00:56un affrontement mondial
02:00:57mais dans le même temps
02:00:58nous ne laisserons
02:00:59personne nous menacer
02:01:00nos forces sociales
02:01:01nous ne laisserons
02:01:02personne nous menacer
02:01:03nous ne laisserons
02:01:04personne nous menacer
02:01:05nous ne laisserons
02:01:06personne nous menacer
02:01:07nos forces stratégiques
02:01:08sont toujours en alerte
02:01:11la planète qui surchauffe
02:01:12avec ce nouveau
02:01:13bilan alarmant
02:01:14au mois d'avril
02:01:15nous disent les scientifiques
02:01:16des records de température
02:01:17ont de nouveau
02:01:18été battus sur Terre
02:01:19comme à la surface
02:01:20des océans
02:01:21les précisions
02:01:22d'Alice Sommerer
02:01:24avec des températures
02:01:25avoisinantes
02:01:26en moyenne
02:01:27les 16 degrés
02:01:28le mois d'avril
02:01:29dernier a été
02:01:30le deuxième mois d'avril
02:01:31le plus chaud d'Europe
02:01:32jamais enregistré
02:01:33le phénomène naturel
02:01:34El Niño
02:01:35courant du Pacifique
02:01:36qui lorsqu'il arrive
02:01:37à maturité
02:01:38et en fin d'année
02:01:39provoque
02:01:40ouragans
02:01:41tempêtes
02:01:42ou encore
02:01:43violentes inondations
02:01:44sur l'ensemble
02:01:45de la planète
02:01:46s'est essoufflée
02:01:47pourtant
02:01:48les météorologues
02:01:49constatent que
02:01:50les températures
02:01:51n'ont pas baissé
02:01:52le phénomène inverse
02:01:53de El Niño
02:01:54l'aninia
02:01:55elle se met en place
02:01:56c'est le phénomène inverse
02:01:57et pour autant
02:01:58il faudra patienter
02:01:59au moins jusqu'au
02:02:00second semestre 2024
02:02:01pour que ce phénomène
02:02:02s'atténue un peu
02:02:03le dernier bilan
02:02:04de l'observatoire
02:02:05c'est clair
02:02:06sur les 12 derniers mois
02:02:07la température mondiale
02:02:08a été en moyenne
02:02:091,6 degré
02:02:10plus élevé
02:02:11qu'il y a 150 ans
02:02:12des changements
02:02:13qui entraînent
02:02:14des événements
02:02:15climatiques
02:02:16intenses
02:02:17et irréguliers
02:02:18la vaporation
02:02:19des océans
02:02:20est plus importante
02:02:21les masses d'air
02:02:22dans l'atmosphère
02:02:23peuvent contenir
02:02:24plus de vapeur d'eau
02:02:25et tous les phénomènes
02:02:26qui se produisent
02:02:27depuis à peu près
02:02:282 ou 3 ans
02:02:29sont de plus en plus violents
02:02:30L'ONU avait déjà averti
02:02:31fin mars
02:02:32sur une probabilité élevée
02:02:33que 2024 affiche
02:02:34une décennie de chaleur
02:02:35au corps
02:02:36On parle toujours
02:02:37climat
02:02:38avec la contestation
02:02:39qui monte
02:02:40dans le puits de Dôme
02:02:41face à un projet
02:02:42de giga bassine
02:02:43on en a beaucoup parlé
02:02:44ces dernières années
02:02:45Un collectif militant
02:02:46organise samedi
02:02:47une randonnée
02:02:48de protestation
02:02:49au coeur du débat
02:02:50la construction
02:02:51de deux réserves d'eau
02:02:52de 14 hectares
02:02:53et 18 hectares
02:02:54soit 500 bassins olympiques
02:02:55Et direction
02:02:56la capitale
02:02:57où le passage
02:02:58au 30 km heure
02:02:59je sais
02:03:00qu'il y a
02:03:01de nombreux automobilistes
02:03:02qui nous regardent
02:03:03et qui savent
02:03:04de quoi nous parlons
02:03:05le passage
02:03:06au 30 km heure
02:03:07dans la principale rue
02:03:08de la capitale
02:03:09qui fait bondir
02:03:10le nombre de contraventions
02:03:11forcément
02:03:12notamment
02:03:13sur quelques axes longs
02:03:14Entre 1000
02:03:15et 3000 personnes
02:03:16sont concernées
02:03:17chaque mois
02:03:18Depuis l'abaissement
02:03:19de la limitation de vitesse
02:03:20c'était en août 2021
02:03:21les contraventions
02:03:22ont explosé
02:03:23Voyez ce reportage
02:03:24de Thibault Marcheteau
02:03:25et Antoine Durand
02:03:26Il ne faut rester
02:03:27que quelques minutes
02:03:28devant ce radar parisien
02:03:29pour assister
02:03:30à cette scène
02:03:31En septembre 2020
02:03:32ce radar
02:03:33situé
02:03:34dans le 5ème arrondissement
02:03:35n'avait flashé
02:03:36que 399 fois
02:03:37Un an plus tard
02:03:38et après la nouvelle loi
02:03:39sur les 30 km heure
02:03:40dans Paris
02:03:41le flash
02:03:42s'est déclenché
02:03:43plus de 8820 fois
02:03:44Là où il y a
02:03:45les enfants
02:03:46qui traversent
02:03:47etc
02:03:48les passages piétons
02:03:49là je veux bien
02:03:50mais là
02:03:51sur le quai là
02:03:52à 30
02:03:53c'est volé les gens
02:03:54C'est pas normal
02:03:55à 30 là ici
02:03:56ici 50
02:03:57c'est normal
02:03:58mais 30
02:03:59Pour ce journaliste spécialisé
02:04:00la chasse
02:04:02En 2021
02:04:03quand Mme Hidalgo
02:04:04a mis en place
02:04:05la vitesse à 30 km heure
02:04:06dans Paris
02:04:07elle se limitait
02:04:08aux petites rues
02:04:09On se rend compte
02:04:10aujourd'hui
02:04:11qu'elle l'a étendue
02:04:12à tous les grands axes
02:04:13voire elle rêve
02:04:14de l'étendre
02:04:15au périphérique
02:04:16C'est juste une manière
02:04:17de racketter
02:04:18les automobilistes
02:04:19et de renflouer
02:04:20ses caisses
02:04:21A Paris
02:04:22seulement 4 radars
02:04:23contrôlent la vitesse
02:04:24dans les zones
02:04:25à 30 km heure
02:04:26Certaines associations
02:04:27de piétons
02:04:28en réclament davantage
02:04:29pour plus de sécurité
02:04:30On passe à ces
02:04:31nouveaux incidents
02:04:32sur plusieurs avions
02:04:33Boeing
02:04:34qui préoccupent
02:04:35forcément les passagers
02:04:36Avec notamment
02:04:37une sortie de piste
02:04:38à Dakar
02:04:39Le bilan est de 11 blessés
02:04:40dont 4 graves
02:04:41parmi les 78 passagers
02:04:42Un appareil de Boeing
02:04:43opéré par la compagnie
02:04:44FedEx
02:04:45est relié en Paris
02:04:46à Istanbul
02:04:47a également atterri
02:04:48en urgence
02:04:49sans train d'atterrissage
02:04:50Un nouvel incident
02:04:51qui s'inscrit
02:04:52dans une série de déboires
02:04:53pour l'avionneur américain
02:04:54Merci beaucoup
02:04:55à vous
02:04:56Un nouveau point
02:04:57sur l'actualité
02:04:58à 16h30
02:04:59Il est 16h34
02:05:00Il est déjà 16h30
02:05:01Mais le temps passe si vite
02:05:02avec vous
02:05:03C'est 17h
02:05:04Rendez-vous à demain
02:05:05Peut-être vous passez le flambeau
02:05:06votre flamme
02:05:07à Simon Guillin
02:05:08tout à l'heure
02:05:09Exactement
02:05:10Cher Simon
02:05:11qu'on retrouve à 17h
02:05:12Rendez-vous demain
02:05:13Mais la discussion se poursuit
02:05:14avec mes invités
02:05:15autour toujours
02:05:16de cette campagne
02:05:17des européennes
02:05:18et de cette tribune
02:05:19de Marine Le Pen
02:05:20publiée dans
02:05:21le journal
02:05:22Le Figaro
02:05:23Partager la dissuasion nucléaire
02:05:24c'est l'abolir
02:05:25et donc affaiblir
02:05:26la France
02:05:27Elle répond bien évidemment
02:05:28à ces propos
02:05:29tenus par
02:05:30le Président
02:05:31de la République
02:05:32C'était début mai
02:05:33qui expliquait
02:05:34qu'il souhaitait ouvrir
02:05:35le débat
02:05:36pour inclure
02:05:37potentiellement
02:05:38la défense antimissile
02:05:39les tirs d'armes de longue portée
02:05:40et l'arme nucléaire
02:05:41pour ceux qui l'ont
02:05:42ou qui disposent
02:05:43sur leur sol
02:05:44de l'arme nucléaire
02:05:45américaine
02:05:46c'est à dire donc
02:05:47potentiellement
02:05:48élargir
02:05:49cette force
02:05:50de dissuasion
02:05:51française
02:05:52à certains alliés
02:05:53européens
02:05:54Vous en pensez quoi ?
02:05:55Aujourd'hui
02:05:56la Présidente
02:05:57dit qu'il faut
02:05:58inscrire dans la Constitution
02:05:59l'usage exclusif
02:06:00de la dissuasion nucléaire
02:06:01par le seul
02:06:02Président de la République
02:06:03pour la seule défense
02:06:04des intérêts vitaux
02:06:05dont il est le seul juge
02:06:06selon la doctrine
02:06:07en vigueur
02:06:08C'est le début
02:06:09peut-être
02:06:10d'un match
02:06:11qui n'aura pas lieu
02:06:12en 2027
02:06:13mais qu'elle tente
02:06:14aussi
02:06:15d'imposer
02:06:16avec le camp
02:06:17présidentiel
02:06:18Marine Le Pen
02:06:19bien évidemment
02:06:20qui pense
02:06:21à ce qui se passera
02:06:22au-delà
02:06:23de ces élections européennes
02:06:24La souveraineté
02:06:25n'est pas
02:06:26n'existe
02:06:27que quand
02:06:28le système
02:06:29est démocratique
02:06:30Il n'y a pas
02:06:31de système
02:06:32démocratique
02:06:33européen
02:06:34qui légitimerait
02:06:35l'existence
02:06:36d'une souveraineté
02:06:37européenne
02:06:38sur nos choix
02:06:39nationaux
02:06:40Je ne pense pas
02:06:41que souveraineté
02:06:42européenne
02:06:43et souveraineté
02:06:44française
02:06:45soient compatibles
02:06:46Il faut
02:06:47choisir
02:06:48et jusqu'à
02:06:49plus ample
02:06:50informer
02:06:51il n'y a pas
02:06:52de Président
02:06:53de l'Europe
02:06:54élu au suffrage
02:06:55universel
02:06:56européen
02:06:57Quand Emmanuel Macron
02:06:58a lancé cette proposition
02:06:59dans le débat
02:07:00il a fait
02:07:01à peu près
02:07:02l'unanimité
02:07:03contre lui
02:07:04dans la droite
02:07:05dite républicaine
02:07:06chez les républicains
02:07:07à gauche
02:07:08aussi
02:07:09je ne me souviens plus
02:07:10de quelle était
02:07:11la réaction
02:07:12de
02:07:13Monsieur Glucksmann
02:07:14J'avoue
02:07:15que ça
02:07:16m'éclate
02:07:17Mais ça a beaucoup
02:07:18divisé
02:07:19c'est vrai que cette
02:07:20question
02:07:21Mais en tout cas
02:07:22Après certaines nations
02:07:23comme les Italiens
02:07:24les Allemands
02:07:25bénéficient du parapluie
02:07:26On voit très bien
02:07:27quel serait
02:07:28l'avantage des Allemands
02:07:29qui sont très très
02:07:30favorables à cette idée
02:07:31de bénéficier
02:07:32d'un droit
02:07:33de regard
02:07:34même d'un droit
02:07:35de décision
02:07:36sur l'usage
02:07:37de notre force
02:07:38nucléaire
02:07:39on voit moins bien
02:07:40qu'elle serait
02:07:41le nôtre
02:07:42Effectivement c'est ça
02:07:43la crainte
02:07:44et on parlait
02:07:45d'une bataille
02:07:46qui a lieu en ce moment
02:07:47à distance
02:07:48et du déplacement
02:07:49de Gabriel Attal
02:07:50qui fustige
02:07:51Marine Le Pen
02:07:52en expliquant
02:07:53strictement
02:07:54sur des sujets nationaux
02:07:55c'est aussi
02:07:56peut-être de bonnes guerres
02:07:57on verra
02:07:58la conséquence
02:07:59dans les semaines
02:08:00à venir
02:08:01en termes de dynamique
02:08:02fondamentale
02:08:03Sur le sujet du nucléaire
02:08:04quand même
02:08:05c'est simple
02:08:06soit il y a
02:08:07un responsable
02:08:08avec une souveraineté
02:08:09qui est capable d'appuyer
02:08:10dans 10 minutes
02:08:11dans des secondes
02:08:12parce que c'est ça
02:08:13le parapluie nucléaire
02:08:14c'est une capacité
02:08:15de réaction
02:08:16quasi instantanée
02:08:17à une attaque
02:08:18soit on demande la vie
02:08:19à 27 personnes
02:08:20impossible
02:08:21ou alors Emmanuel Macron
02:08:22nous sommes grands
02:08:23nous sommes puissants
02:08:24nous sommes une nation forte
02:08:25et on est capable
02:08:26de protéger l'Europe
02:08:27on est capable
02:08:28de remplacer l'OTAN
02:08:29oui enfin
02:08:30aujourd'hui on a
02:08:31280 têtes nucléaires
02:08:32les Etats-Unis
02:08:33en ont 5889
02:08:34attendons d'en avoir 5000
02:08:35pour pouvoir proposer
02:08:36aux autres
02:08:37de les protéger
02:08:38quand on veut
02:08:39on ne va pas jouer
02:08:40aux géants
02:08:41moi je n'ai pas compris
02:08:42ce que voulait
02:08:43exactement
02:08:44Emmanuel Macron
02:08:45On écoute Gabriel Attal
02:08:46je vous donne la parole
02:08:47dans un instant
02:08:48Vous savez
02:08:49Madame Le Pen
02:08:50c'est toujours été le cas
02:08:51quand on parle d'Europe
02:08:52ça les embête
02:08:53à chaque fois
02:08:54qu'on parle d'Europe
02:08:55effectivement
02:08:56aujourd'hui
02:08:57vous avez
02:08:58tous les membres
02:08:59du gouvernement
02:09:00qui sont en déplacement
02:09:01pour aller illustrer
02:09:02ce que l'Europe
02:09:03a apporté chacun
02:09:04dans leur secteur ministériel
02:09:05de la rénovation
02:09:06de notre patrimoine
02:09:07au Mont Saint-Michel
02:09:08et ailleurs
02:09:09jusqu'au développement
02:09:10de solutions
02:09:11pour l'écologie
02:09:12en passant
02:09:13par des garanties
02:09:14pour le consommateur
02:09:15sur un délai
02:09:16de rétractation
02:09:17obligatoire de 14 jours
02:09:18une garantie minimum
02:09:19de 2 ans
02:09:20pour aller au cœur
02:09:21de nos vies
02:09:22est-ce qu'elle est parfaite ?
02:09:23Non évidemment
02:09:24il faut continuer
02:09:25à la faire évoluer
02:09:26mais on sait que le débat
02:09:27de cette élection
02:09:28c'est dedans ou dehors
02:09:29est-ce qu'on veut continuer
02:09:30à rester dans l'Union Européenne
02:09:31bénéficier de tout ce que
02:09:32l'Europe nous apporte
02:09:33ou est-ce qu'on veut sortir
02:09:34de l'Union Européenne
02:09:35parce que malheureusement
02:09:36le programme du Rassemblement National
02:09:37quand vous le lisez
02:09:38ligne à ligne
02:09:39c'est l'organisation méthodique
02:09:40de la sortie de la France
02:09:41de l'Union Européenne
02:09:42J'avais proposé au départ
02:09:43un débat à Marine Le Pen
02:09:44parce que en tant que Premier ministre
02:09:45je suis responsable
02:09:46le premier groupe d'opposition
02:09:47au Parlement
02:09:48c'est le groupe du Rassemblement National
02:09:49la présidente de ce groupe
02:09:50c'est Mme Le Pen
02:09:51donc institutionnellement
02:09:52il était plus légitime
02:09:53que je débatte avec Mme Le Pen
02:09:55après avoir fait silence radio
02:09:56elle a décliné cette proposition
02:09:58manifestement
02:09:59elle n'est toujours pas à l'aise
02:10:00dans le format des débats
02:10:01et on se souvient
02:10:02dans ces débats
02:10:03avec le Président de la République
02:10:04qu'elle n'avait pas laissé
02:10:05une très forte impression
02:10:06et donc c'est avec
02:10:07Jordan Bardella
02:10:08que je débattrai effectivement
02:10:09le 23 mai prochain
02:10:11Là encore c'est de bonne guerre
02:10:13lui aussi il tente d'expliquer
02:10:14d'une certaine manière
02:10:15le fait qu'il ne souhaitait pas
02:10:16débattre
02:10:17il s'est un tout petit peu caché
02:10:18c'est vrai qu'il utilise
02:10:19cet argument-là
02:10:20contre Marine Le Pen
02:10:21mais disons-le assez clairement
02:10:22il ne voulait pas vraiment y aller
02:10:23Non il ne voulait pas vraiment y aller
02:10:24mais c'est un argument
02:10:25que j'avais entendu déjà
02:10:26dans son entourage
02:10:27il y a quelques semaines
02:10:28parce que c'est vrai
02:10:29que Marine Le Pen
02:10:30aurait pu aussi
02:10:31on imagine
02:10:32se saisir de cette opportunité
02:10:33de débattre avec
02:10:34Gabriel Attal
02:10:35finalement ce sera
02:10:36Jordan Bardella
02:10:37ce qu'il dit sur la position
02:10:38du Rassemblement National
02:10:39sur l'Europe
02:10:40est intéressant
02:10:41et on en a beaucoup parlé
02:10:42depuis le début de cette émission
02:10:43sur le fait que cette campagne
02:10:44ne s'est présentée
02:10:45que très peu
02:10:46sur les sujets européens
02:10:47en revanche
02:10:48sur le sujet de la dissuasion nucléaire
02:10:49que vous nous avez
02:10:50exposé tout à l'heure
02:10:51on est vraiment
02:10:52dans ce sujet européen
02:10:53et c'est justement
02:10:54pour ça que c'est intéressant
02:10:55et c'est un angle d'attaque
02:10:56qui est assez intéressant
02:10:57je crois de la part
02:10:58du Rassemblement National
02:10:59parce que lorsque
02:11:00Emmanuel Macron
02:11:01prononce ces mots
02:11:02vous l'avez dit
02:11:03il a une forme d'unanimité
02:11:04contre lui
02:11:05peu de personnes en France
02:11:06veulent partager
02:11:07la dissuasion nucléaire
02:11:08avec d'autres pays
02:11:09comme peu de personnes en France
02:11:10veulent partager
02:11:11le siège au Conseil de Sécurité
02:11:12de l'ONU avec l'Allemagne
02:11:13donc Emmanuel Macron
02:11:14est assez isolé
02:11:15et on en revient finalement
02:11:16à la véritable question
02:11:17qui était sur ce discours
02:11:18de la Sorbonne
02:11:19à qui s'adressait-il ?
02:11:20Est-ce qu'il s'adressait
02:11:21véritablement aux Français
02:11:22ou est-ce qu'il avait
02:11:23une idée derrière la tête
02:11:24peut-être un jour
02:11:25d'incarner une forme
02:11:26d'autorité en Europe
02:11:27la présidence de la Commission
02:11:28Européenne par exemple
02:11:29c'est peut-être
02:11:30ce qu'on peut se demander
02:11:31Et il maintient aussi
02:11:32une forme d'ambiguïté
02:11:33sur ce qu'il souhaite
02:11:34réellement faire
02:11:35qu'est-ce qui se cache
02:11:36derrière cette proposition
02:11:37est-ce que c'est faire
02:11:38exactement pareil
02:11:39que ce que font les Américains
02:11:40c'est-à-dire protéger
02:11:41l'ensemble des pays européens
02:11:42grâce à notre force nucléaire
02:11:43ou est-ce qu'effectivement
02:11:44c'est un partage
02:11:45de la dissuasion
02:11:46c'est-à-dire qu'on est deux
02:11:47à appuyer sur le bouton
02:11:48ou encore pire
02:11:49on est 27
02:11:50On est 27 oui
02:11:51ça ne serait évidemment
02:11:52pas possible
02:11:53comme vous le disiez
02:11:54tout à l'heure
02:11:55et puis il ne faut pas oublier
02:11:56que les Américains
02:11:57se plaignent assez
02:11:58que leurs parapluies
02:11:59soient fournies quasiment
02:12:00gratuitement
02:12:01ou en tout cas
02:12:02à bien moindre contribution
02:12:03à l'économie
02:12:04à l'économie
02:12:05à l'économie
02:12:06à l'économie
02:12:07à l'économie
02:12:09à bien moindre contribution
02:12:10aux pays qui en bénéficient
02:12:12les Etats-Unis étant
02:12:14le principal contributeur
02:12:16et ça ne va pas
02:12:17s'améliorer je pense
02:12:18avec le résultat
02:12:19des élections américaines
02:12:20je ne pense pas que la France
02:12:21puisse avoir les moyens
02:12:22de payer
02:12:23pour tout le monde
02:12:24On parlait de cette campagne
02:12:25des européennes
02:12:26vous avez remarqué ça
02:12:27sur les réseaux sociaux
02:12:28Thomas notamment
02:12:29ce tweet
02:12:30d'Amélie Oudéa Castera
02:12:31qu'on va commenter
02:12:32qu'on va découvrir
02:12:33dans un premier temps
02:12:34et qu'on va commenter ensemble
02:12:35il m'a interpellé
02:12:36je ne sais pas trop quoi
02:12:37en penser tout simplement
02:12:38parce qu'il y a une grande
02:12:40stratégie de communication
02:12:42qui est opérée
02:12:43aujourd'hui
02:12:44journée de l'Europe
02:12:45par le camp
02:12:46présidentiel
02:12:47l'ensemble de la majorité
02:12:48le gouvernement
02:12:49ils sont tous déployés
02:12:50sur le terrain
02:12:51pour faire campagne
02:12:52tenter d'aider la tête de liste
02:12:53qui patine dans les sondages
02:12:55et voici ce que tweet
02:12:56la ministre des sports
02:12:57comme l'a souhaité
02:12:58le président Emmanuel Macron
02:12:59avec l'accord de Thomas Bach
02:13:00le drapeau européen
02:13:01flottera aux côtés
02:13:02du drapeau français
02:13:03du drapeau olympique
02:13:04sur tous les sites de compétition
02:13:05des JO
02:13:06j'ai envie de dire
02:13:07pourquoi pas
02:13:08mais en terme de timing
02:13:09ça peut nous interroger
02:13:10tout simplement
02:13:11parce qu'ils essayent
02:13:12de faire campagne
02:13:13en tant que nous
02:13:14nous sommes les seuls
02:13:15vrais européens
02:13:16les seuls
02:13:17pro-Europe
02:13:18entre guillemets
02:13:19par rapport à tous les autres
02:13:20c'est dedans ou dehors
02:13:21voici ce qui
02:13:22comment était résumé
02:13:24voici ce qui était
02:13:25ce que disait
02:13:26à l'instant
02:13:27Gabriel Attal
02:13:28pour tenter de résumer
02:13:29la situation
02:13:30et entre guillemets
02:13:32la stratégie
02:13:33qui était opérée
02:13:34par leurs adversaires
02:13:36c'est vrai qu'à la lumière
02:13:37des propos de Gabriel Attal
02:13:38que l'on vient d'entendre
02:13:39cette initiative
02:13:40peut créer une sorte
02:13:41de mélange des genres
02:13:42même si
02:13:43le fait de disposer
02:13:44le drapeau européen
02:13:45sur les institutions
02:13:46n'est pas choquant en soi
02:13:47quelque chose qu'on a
02:13:48déjà beaucoup vu
02:13:49de la part de cette majorité
02:13:50présidentielle
02:13:51cette fois-ci
02:13:52il s'agit des JO
02:13:53qui sont les JO
02:13:54de Paris 2024
02:13:55et on comprend
02:13:56le message
02:13:57qui est véhiculé
02:13:58c'est de faire
02:13:59de l'Union Européenne
02:14:00d'une certaine manière
02:14:01l'hôte aussi
02:14:02de ces JO
02:14:03on termine
02:14:04cette émission
02:14:05vous en pensez quoi
02:14:06avant que nous rejoignions
02:14:07notre invité
02:14:08pour évoquer
02:14:09en quelques minutes
02:14:10ce qui se passe autour
02:14:11du secours populaire
02:14:12qu'on prévoit pour une
02:14:13troisième fois
02:14:14en Isère
02:14:15autour de cette
02:14:16initiative
02:14:17du gouvernement
02:14:18de positionner
02:14:19le drapeau européen
02:14:20peut-être en termes
02:14:21de timing
02:14:22on est tous d'accord
02:14:23autour de l'état
02:14:24pourquoi pas
02:14:25mais en termes de timing
02:14:26il y a un peu
02:14:27un mélange des genres
02:14:28c'est beaucoup plus grave
02:14:29et beaucoup plus important
02:14:30la proposition du président
02:14:31de la République
02:14:32sur le nucléaire
02:14:33c'est beaucoup
02:14:34à côté de notre drapeau national
02:14:35pour les JO
02:14:36et je trouve que
02:14:37c'est beaucoup plus grave
02:14:38parce que
02:14:39l'arme nucléaire
02:14:40par définition
02:14:41c'est l'arme
02:14:42de dissuasion massive
02:14:43et on partage
02:14:44une arme de ce type là
02:14:45quand on est d'accord
02:14:46en matière de
02:14:47je dirais
02:14:48de vision du monde
02:14:49et de démarches
02:14:50à adopter
02:14:51lorsqu'il y a un conflit
02:14:52sur le plan géopolitique
02:14:53or là
02:14:54on est d'accord
02:14:55sur rien
02:14:56je ne vois pas
02:14:57ce qu'on peut partager
02:14:58alors que sur le fond
02:14:59on est d'accord
02:15:00sur rien
02:15:01ensuite avant de parler
02:15:02d'armes nucléaires
02:15:03il faudrait quand même
02:15:04plutôt parler
02:15:05de la défense européenne
02:15:06donc step by step
02:15:07mais là je ne comprends pas
02:15:08la stratégie du président
02:15:09de la République
02:15:10qui est toujours
02:15:11de nous amener
02:15:12sur un nouveau débat
02:15:13sans avoir traité
02:15:14le débat d'avant
02:15:15le débat précédent
02:15:16le débat de la défense européenne
02:15:17est très loin d'être traité
02:15:18puisque quand
02:15:19les Allemands
02:15:20mettent 1% du PIB
02:15:21donc dans l'armement
02:15:22ils vont acheter
02:15:23des avions américains
02:15:24et pas des avions français
02:15:26pas des avions européens
02:15:27donc je veux dire
02:15:28il faudrait peut-être
02:15:29commencer par là
02:15:30on fait semblant
02:15:32sur des questions
02:15:33sur lesquelles
02:15:34nous n'avons aucune harmonie
02:15:35à l'échelle
02:15:36de l'Union Européenne
02:15:37en parlant de sujets
02:15:38très graves
02:15:39le partage
02:15:40de l'arme nucléaire
02:15:41qui est à mon avis
02:15:42un non-sens
02:15:43dans l'état actuel
02:15:44de l'Union Européenne
02:15:45sur le drapeau
02:15:46c'est quand même
02:15:47la force du symbole
02:15:48on va mettre
02:15:49un drapeau européen
02:15:50il n'y a pas
02:15:51d'équipe européenne
02:15:52c'est exactement l'Europe
02:15:53j'affiche
02:15:54et il n'y a rien derrière
02:15:55c'est un symbole
02:15:56c'est terrifiant
02:15:57les Etats-Unis
02:15:58ils ont un drapeau
02:15:59mais il y a des équipes
02:16:01et puis chaque Etat
02:16:02aux Etats-Unis
02:16:03a une forme de souveraineté
02:16:04absolument
02:16:05on close l'ébat
02:16:06et on va rejoindre
02:16:07notre invité
02:16:08Nabil Chetouf
02:16:09secrétaire général
02:16:10de la fédération
02:16:11ISER
02:16:12secours populaire français
02:16:13merci d'être
02:16:14en notre compagnie
02:16:15pour tenter
02:16:16de savoir
02:16:17ce qu'il se passe
02:16:18dans votre département
02:16:19un troisième
02:16:20centre de stockage
02:16:21du secours populaire
02:16:22qui a été cambriolé
02:16:23ce week-end
02:16:24à combien chiffrez-vous
02:16:25les pertes
02:16:26et comment expliquez-vous
02:16:27ce qu'il se passe
02:16:28dans votre département
02:16:30bonjour à tous et à toutes
02:16:31d'abord
02:16:32ce qui se passe
02:16:33sur le département
02:16:34de l'ISER
02:16:35n'est pas unique
02:16:36il ne faut pas généraliser
02:16:37il ne faut pas croire
02:16:38que l'ISER est touché
02:16:39sur ces fléaux
02:16:40c'est un fléau
02:16:41qui existe partout
02:16:42en sachant
02:16:43que c'est un local
02:16:44qui est mis à disposition
02:16:45par la mairie
02:16:46de Bourgoin-Jaillieu
02:16:47c'était un local
02:16:48qui n'a pas été
02:16:49identifié secours populaire
02:16:50c'est pour ça
02:16:51que les gens
02:16:52quand je crois
02:16:53qu'ils sont partis
02:16:54cambrioler
02:16:55ils ne se rendaient pas
02:16:56de compte
02:16:57qu'ils étaient au secours populaire
02:16:58et qu'ils faisaient
02:16:59leur activité de solidarité
02:17:00concrètement
02:17:01parce que l'ensemble
02:17:02des associations
02:17:03sont financées
02:17:04sur de l'acte
02:17:05sur la solidarité
02:17:06mais jamais sur le fonctionnement
02:17:07ce qui pose vraiment
02:17:08question de fonds
02:17:09comment on peut louer
02:17:10des locaux sécurisés
02:17:11avoir des structures
02:17:12adaptées
02:17:13pour moi c'est les vraies
02:17:14questions qu'on doit
02:17:15se poser aujourd'hui
02:17:16vous allez devoir
02:17:17débloquer des fonds
02:17:18justement pour sécuriser
02:17:19vos différents locaux
02:17:20en termes de caméras
02:17:21de vidéosurveillance
02:17:22ou autres
02:17:23c'est l'objectif
02:17:24la première chose
02:17:25on aurait souhaité d'abord
02:17:26vu que le secours populaire
02:17:27c'est une association
02:17:28d'éducation populaire
02:17:29c'est que chaque citoyen
02:17:30qui voit une association
02:17:31qui est ouverte la nuit
02:17:32ou qu'il y a des gens
02:17:33qui fracturent une porte
02:17:34appellent les forces de l'ordre
02:17:35ce serait la meilleure chose
02:17:36parce que c'est
02:17:37une implication citoyenne
02:17:38avant tout
02:17:39après la deuxième chose
02:17:40réellement
02:17:41c'est de faire
02:17:42tout ce qui est
02:17:43surveillance,
02:17:44alarme
02:17:45après la question
02:17:46va se poser
02:17:47avec quels moyens
02:17:48on va payer ça
02:17:49avec quel financement
02:17:50et qui va le payer
02:17:51est-ce que vous avez
02:17:52des discussions
02:17:53avec les différents
02:17:54élus locaux
02:17:55pour justement
02:17:56qu'ils puissent
02:17:57vous appuyer
02:17:58sur cette question
02:17:59de la sécurisation
02:18:00des locaux ?
02:18:01Est-ce que je vais
02:18:02pas tarder à partir de lundi
02:18:03interpeller la région
02:18:04vers Drone-Alpes
02:18:05monsieur Wauquiez
02:18:06le département de l'Isère
02:18:07monsieur Barbier
02:18:08et l'ensemble des
02:18:09présidents de la métropole
02:18:10grenobloise
02:18:11et l'ensemble des maires
02:18:12pour voir si on peut
02:18:13trouver une solution
02:18:14pérenne pour les locaux
02:18:15du secours populaire
02:18:16et avoir vraiment
02:18:17des locaux adaptés
02:18:18parce que le problème
02:18:19qu'on a
02:18:20depuis le cambrélage
02:18:21du mois de décembre
02:18:22à ce jour
02:18:23nous n'avons pas encore
02:18:24de locaux de stockage
02:18:25donc c'est très compliqué
02:18:26pour développer
02:18:27les activités de solidarité
02:18:28qu'on porte.
02:18:29Bonjour monsieur
02:18:30je me demandais
02:18:31il n'y a pas des
02:18:32rondes de police
02:18:33qui sont organisées
02:18:34autour de vos locaux ?
02:18:35Alors je comprends
02:18:36que la deuxième fois
02:18:37peut-être ils se sont dit
02:18:38bon ça a déjà été
02:18:39cambriolé une fois
02:18:40les cambrioleurs
02:18:41ne vont pas revenir
02:18:42C'est différents locaux
02:18:43mais il est vrai.
02:18:44C'est pas dans
02:18:45le même département
02:18:46c'est pas
02:18:47la même structure
02:18:48et les ordres de
02:18:49je crois les ordres de
02:18:50La question c'était
02:18:51est-ce que
02:18:52vos locaux en général
02:18:53font l'objet
02:18:54de surveillance
02:18:55particulière
02:18:56de rondes de police
02:18:57soit municipales
02:18:58soit nationales ?
02:18:59Non je crois pas
02:19:00parce que la police
02:19:01ne va pas surveiller
02:19:02toutes les associations
02:19:03à un moment donné
02:19:04je crois qu'ils ont
02:19:05d'autres chats fouettés
02:19:06que gérer
02:19:07surveiller les locaux
02:19:08de chaque association
02:19:09c'est pas logique
02:19:10la logique c'est
02:19:11comment on trouve nous
02:19:12des locaux adaptés
02:19:13sécurisés
02:19:14après on trouve
02:19:15des systèmes d'alarme
02:19:16ou on trouve des partenaires
02:19:17pour sécuriser nos sites
02:19:18mais la question pour moi
02:19:19c'est pas la police
02:19:20qui va faire le gardiennage
02:19:21de chaque structure
02:19:22ça c'est impossible.
02:19:24Merci beaucoup
02:19:25en tout cas
02:19:26on espère que vous
02:19:27arriverez à trouver
02:19:28une solution
02:19:29pour tenter
02:19:30de sécuriser
02:19:31vos locaux
02:19:32avec peut-être
02:19:33les différents élus
02:19:34qui vous ont
02:19:35peut-être écoutés
02:19:36via notre antenne
02:19:37merci beaucoup à vous
02:19:38en tout cas
02:19:39on voit que
02:19:40personne n'est à l'abri
02:19:41des compriolages
02:19:42y compris malheureusement
02:19:43ces associations
02:19:44d'utilité publique
02:19:45La sécurité
02:19:46ça touche principalement
02:19:47et d'abord
02:19:48les plus faibles
02:19:49et les plus pauvres
02:19:50la preuve.
02:19:51Merci beaucoup
02:19:52j'espère que nous avons partagé
02:19:53en partie ensemble
02:19:54je passe l'antenne
02:19:55à Laurence Ferrer
02:19:56bien évidemment
02:19:57que je salue
02:19:58pour le début de Punchline
02:19:59dans un instant.