Car lovers, voitures les plus volées et Carjager
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Francis Pousse, Président national distributeurs carburants et énergies nouvelles chez Mobilians, Edouard Schumacher, PDG de Car Lover, Thomas Fournier, directeur général délégué de Roole, Vladimir Grudzinski, PDG fondateur de Carjager
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00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:06 Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David jusqu'à 20h.
00:11 Le coup de gueule de la semaine avec Francis Pouce dans un instant, président national distributeur carburant et énergie,
00:17 nouvelle chez Mobilians contre l'association des consommateurs, consommation, logement, cadre de vie
00:24 qui dénoncent des marges trop élevées chez les distributeurs de carburant.
00:27 Sous la direction d'Edouard Schumacher, l'un des principaux acteurs français de la distribution automobile,
00:32 franchit un cap décisif en adoptant un nouveau nom, LS Group devient Car Lovers,
00:37 une évolution profonde dans l'approche du métier de concessionnaire avec un focus renforcé sur le numérique
00:42 et les événements dédiés à l'automobile. Edouard Schumacher, PDG de Car Lovers, est en notre compagnie.
00:47 Et avec plus de 70 000 déclarations aux assurances en France, les vols de véhicules dépassent le niveau d'avant la Covid.
00:53 En haut du palmarès, les classiques des constructeurs français comme Renault Clio 4 ou encore devant la Mégane 4 et la Peugeot 3008.
01:02 Thomas Fournier sera avec nous, directeur général délégué de The Rule.
01:06 Car Jagger ouvre deux points de vente physiques sur des sites appartenant au groupe de Ville Hermin
01:10 qui a récemment investi dans la société spécialisée dans les transactions de véhicules de sport et de collection.
01:15 Vladimir Grudzinski, PDG fondateur de Car Jagger, sera avec nous.
01:19 Et bienvenue dans les vraies voies qui vont rouler la France.
01:21 Les vraies voies Sud Radio.
01:24 Et Francis Pouce est avec nous, président national distributeur carburant et énergie nouvelle chez Mobiliance.
01:29 Bonsoir Francis Pouce. Merci d'être avec nous.
01:33 Un rapport publié aujourd'hui a déclaré que les marges brutes des distributeurs de carburant qui repartent à la hausse depuis cet automne sont non acceptables.
01:43 Et vous voulez réagir ? C'est l'association du consommateur consommation logement cadre de vie qui a publié ce rapport.
01:49 Effectivement, ce sont des chiffres totalement imparfaits, puisque la CLCV le révèle elle-même sur son comité de presse.
02:00 La méthode de calcul ne correspond en rien à la réelle marge des pompistes que je représente.
02:07 En fait, on fait un calcul entre un prix moyen constaté, un prix moyen à station service que l'État a à sa disposition,
02:14 et de l'autre côté, on compare au prix de sortie de raffinerie, avec des prix qui fluctuent tous les jours selon le cours du baril de pétrole,
02:21 le cours des essences et des gasoils.
02:23 Et tout ça, soit 22 à 24 centimes, on dit que c'est la marge du pompiste.
02:28 Mais où va-t-on ? Prenons l'exemple de la boîte de Petitpois.
02:32 Si on avait une cotation du Petitpois, on ferait une marge qui correspondrait entre le prix de vente du Petitpois et le prix d'achat du Petitpois,
02:39 en oubliant complètement l'embouteillage, le transport.
02:43 Et bien, c'est exactement la même chose que nous fait la CLCV, à savoir qu'on fait une marge qui dit 22 ou 26 centimes,
02:50 mais les stations service ne sont pas livrées directement des raffineries.
02:54 Ça passe par des gros tuyaux qu'on appelle des pipelines qui alimentent 200 dépôts en France.
03:00 Ces gros tuyaux, il faut de l'énergie pour pousser le carburant dedans.
03:04 Ces 200 dépôts après prennent des frais de stockage, c'est normal, il faut que le dépôt vive.
03:09 Et ensuite, on va livrer les stations service.
03:12 Tout ça, c'est dans les 22 à 24 centimes.
03:15 C'est n'importe quoi. Je connais très bien la nature des contrats des gens que je représente,
03:19 qui sont sous enseignes pétrolières de distributeurs ou ce qu'on appelle en pompe blanche.
03:25 On a en moyenne des commissions de 3 à 5 centimes par litre.
03:29 On se parle de brut, on ne parle pas encore des coûts de salaire du caissier, de l'amortissement, etc.
03:36 Donc vraiment, cette présentation, et ce n'est pas la première fois que la CLCV nous fait le coup,
03:41 est complètement idiote.
03:43 - Francis, justement, Francis + la CLCV vous demande un effort de 5 à 8 centimes par litre.
03:48 Est-ce que c'est pour vous réaliste ?
03:50 - Je crois qu'il est ré, donc ce n'est pas possible.
03:53 - Voilà, elle demande ça sur les 22 ou 26 centimes que je n'ai pas dans ma poche.
03:57 Je veux dire, si j'avais 22 ou 26 centimes par litre, là je vous parlerais des Bahamas, déjà d'une part,
04:03 et d'autre part, on n'aurait pas à peu près 200 stations en moins sur le territoire français.
04:07 Je parle de mes stations traditionnelles chaque année, si vraiment on en vivait.
04:11 Donc il n'est pas question de faire des efforts de 5 à 8 centimes, c'est absolument impossible.
04:16 Je viens de vous dire qu'on gagnait 3 et 5.
04:18 Déjà, on a particulièrement été impacté par la politique de prix cotant du quatrième trimestre 2023,
04:23 instillé par le gouvernement. On a des stations qui sont en baisse de 20 à 40% de volume.
04:29 Donc on marche sur la tête, la CNCV, que j'avais déjà appelée, ne comprend pas.
04:35 - Est-ce qu'ils ont en plus tort de vous comparer à la grande distribution sur ce sujet-là ?
04:40 - Alors, sur ce sujet-là, leur étude porte sur l'intégralité du marché pétrolier français.
04:46 C'est-à-dire que, en gros, tout le monde est dans le même bateau.
04:49 D'ailleurs, étonné de ne pas avoir entendu M. Leclerc répondre aussi à ces accusations,
04:54 puisque, là, je peux le dire, et je n'ai pas de problème à le dire,
04:57 la marge en station-service de supermarché est même moins importante.
05:02 Donc, encore une fois, on compare des choux et des carottes. C'est n'importe quoi.
05:07 - Merci beaucoup. - Merci beaucoup, en tout cas, pour ce coup de gueule.
05:11 Francis Pouce, président national distributeur carburant et énergie.
05:14 Nouvelle chez Mobilians. Dans un instant, une belle réussite, un amoureux de l'automobile, de passion.
05:21 Ça va de la petite voiture de M. Adam Tout-le-Monde à la voiture dont tout le monde rêve.
05:26 On en parle dans un instant. À tout de suite.
05:28 Et c'est une personnalité ambitieuse, passionnée.
05:32 Edouard Schumacher est avec nous, président directeur général de Car Lovers.
05:36 - Bonsoir, merci d'être avec nous. - Bonsoir à tous les deux.
05:39 C'est un distributeur qui aime la voiture de M. et Mme Tout-le-Monde,
05:46 mais aussi la voiture du passionné et du passionnant.
05:50 Avant tout, pour nous, la voiture, c'est un rêve. Et je crois que ce rêve, il ne faut pas l'oublier.
05:55 J'ai cette chance de pouvoir vous présenter des marques mainstream, dites populaires,
06:00 de Dacia jusqu'à Bugatti, les marques les plus incroyables.
06:04 - Les plus extrêmes, là. - Les plus extrêmes.
06:07 Et j'ai essayé de me rappeler ce qui me faisait vibrer quand j'étais enfant.
06:12 Et c'est cette part de rêve que j'essaie de partager avec tout le monde.
06:15 Et finalement, dans l'automobile, on a trop tendance à positionner les marques haut de gamme
06:20 comme des marques de luxe. Ce sont d'abord des marques de performance.
06:23 Et ce sont des marques qui véhiculent, pour moi, un ADN sportif qui est extrêmement important.
06:28 Le problème, c'est que souvent, les constructeurs ne s'adressent qu'à leur seul client.
06:32 Quand on regarde Ferrari, 10 000 voitures vendues chaque année, quand on regarde Bugatti,
06:36 80 voitures vendues chaque année, ce ne sont pas les clients qui portent les marques, ce sont les fans.
06:41 Et finalement, il y a tout un marché qu'on n'adresse pas.
06:45 Alors moi, je suis fille de cette génération où j'avais des posters de voitures dans ma chambre.
06:49 - Bienvenue au club. - Oui, on le dit.
06:52 Donc finalement, on cherchait cette petite part de rêve.
06:54 Parce que finalement, notre passion, à toutes et à tous, elle porte ses marques.
06:58 Et on en veut une part. Et c'est ce qu'on va essayer de faire à travers CarRover.
07:01 Alors CarRover, c'est un groupe qui a fêté ses 60 ans l'an passé, mais qui a changé de nom.
07:06 Pourquoi avoir choisi ce nom de CarRover ?
07:09 - Parce que justement... - A l'époque, c'était LS.
07:11 C'était LS. En fait, on avait un nom qui faisait référence aux deux associés fondateurs,
07:15 la famille Lamero, la famille Schumacher.
07:17 Et là, je voulais qu'on s'adresse plutôt d'abord aux passionnés,
07:21 et qu'on ait un nom qui soit presque viral.
07:23 Là, autour de cette table, je ne pense pas que vous soyez client chez nous.
07:26 Pourtant, vous êtes des CarRovers.
07:28 Donc on partage cette passion, on partage cette vision.
07:31 N'importe qui peut être un CarRover.
07:33 Donc c'est plus une communauté, que je revendique,
07:36 c'est plus un sentiment d'appartenance à cette passion qui doit tous et à toutes nous unir.
07:43 - Aujourd'hui, ça représente quoi ?
07:45 Alors c'est énormément de concessions en France, à Paris et ailleurs.
07:49 Aujourd'hui, c'est à peu près 70 concessions.
07:53 - Aujourd'hui, oui. 70 établissements.
07:55 - J'aime bien quand il dit "aujourd'hui".
07:57 - L'ambition, c'est de l'équipe.
07:59 - L'avenir souriant.
08:00 - Oui, on a envie d'aller un petit peu plus loin.
08:02 Mais je pense qu'on va essayer d'aller au-delà des concessions.
08:05 Parce qu'au-delà des 70 concessions, physiques, une vingtaine de marques,
08:10 on est 1700 collaborateurs.
08:12 En France, en Italie.
08:13 Peut-être qu'on ira un peu plus loin d'ailleurs, en Europe.
08:16 Mais surtout, on veut repousser les limites de l'expérience.
08:18 On veut vendre de l'expérience.
08:19 Aujourd'hui, moi je pense que dans le secteur automobile, on est assez défasé.
08:23 On s'adresse à une clientèle mûre.
08:26 Les produits et les services sont de plus en plus chers.
08:29 On n'arrive pas à atteindre des jeunes générations.
08:31 Moi je regarde, j'ai deux garçons qui ont 10 et 14 ans.
08:33 On ne sait pas leur parler d'auto.
08:35 - Ou alors on leur parle en mal, en disant que ça pollue, que c'est pas bien,
08:39 qu'il ne faut pas aller dans les villes, et qu'il faut taxer ceux qui stationnent dans Paris.
08:43 - Et si on ne les prépare pas à l'automobile, moi en tant que concessionnaire,
08:48 dans 20 ans, dans 30 ans, je me rendrai compte que j'aurais perdu ma clientèle.
08:52 Les prix moyens ont largement augmenté.
08:55 Le renchérissement est dû aussi à la transition énergétique et électrique.
09:00 Et finalement, on est en train de se décorer les complétements de notre clientèle à venir.
09:05 Et cette clientèle pourtant, elle a envie de consommer la voiture.
09:08 Elle a envie de consommer du kiff, elle a envie de consommer de la passion.
09:10 Et on peut se sentir Lamborghini sans être propriétaire du Lamborghini.
09:13 C'est tout l'intérêt.
09:15 Et quand on regarde l'engouement sur Netflix, sur l'AF1...
09:17 - Vous préférez être propriétaire, je vous le dis tout de suite.
09:20 - Oui, mais on peut être propriétaire, on peut posséder une part de ce rêve.
09:24 Et le rêve, il ne s'achète pas, il se vit.
09:26 - C'est ça que je veux commercialiser.
09:28 - Et qu'est-ce qui fait qu'en venant chez vous,
09:31 on peut se dire qu'une Bugatti ou une McLaren peut être un petit peu à nous
09:37 et on peut un peu en profiter ?
09:39 - Je crois savoir que vous avez été pilote et que vous pilotez encore à vos heures.
09:43 - Oui, ça m'arrive.
09:45 Je suis pilote de pneus aujourd'hui, parce que ça ne me permet pas de faire grand-chose.
09:49 En fait, les pilotes aujourd'hui, on voit l'engouement autour de la Formule 1
09:53 et des autres compétitions, c'est un peu les nouveaux chevaliers.
09:56 Ils arrivent à toucher toutes les générations.
09:58 Moi, je trouve ça incroyable.
10:00 Aujourd'hui, Carlovers, c'est des établissements traditionnels, des concessions,
10:04 on vend des produits et services, ça c'est 99% de notre activité,
10:08 mais on est en train de développer autre chose.
10:10 Aujourd'hui, on est dans la compétition sportive.
10:12 On a une carte de voitures, on a 40 professionnels à temps plein
10:16 qui nous accompagnent dans 12 championnats.
10:18 On a une participation dans une société de simulateurs,
10:23 simulateurs professionnels.
10:25 On est en train de rentrer dans le gaming et dans le e-sport.
10:28 Ça veut dire que demain, vous connaissez tous les deux l'histoire de Gran Turismo.
10:32 - Oui, bien dans le micro.
10:34 - Demain, je suis capable d'écrire l'histoire de Gran Turismo.
10:37 - Magnifique.
10:38 - Et de dire, peut-être, on va pouvoir démocratiser le sport auto
10:42 pour emmener des jeunes qui n'auraient pas les moyens de s'y investir.
10:46 C'est ça l'histoire qu'on veut raconter.
10:48 Et cette histoire, elle va toucher les jeunes,
10:50 elle va toucher chacune et chacun qui aime l'automobile.
10:53 - Vous vendez des marques de grand luxe, Lamborghini, McLaren, Bugatti, Dallara.
10:58 Vous ne connaissez pas le nom de Dallara.
11:00 Comment ces marques se vendent-elles ?
11:02 C'est pas la concession comme Dacia, où M. et Mme Tout-le-Monde
11:04 viennent acheter une voiture le samedi après-midi.
11:06 - Alors ces marques, elles ne se vendent pas...
11:08 - Ça se vend par le carnet d'adresse, par téléphone, avec un petit showroom.
11:11 Comment ça se passe ?
11:12 - Finalement, on est toujours au plus profond du cœur des passionnés.
11:17 Tous nos clients sont des passionnés.
11:20 Ils sont très généreux, d'ailleurs, dans cette passion.
11:22 Ils la partagent avec toutes et tous.
11:24 Ils adorent que les gens s'arrêtent dans la rue,
11:26 ils adorent faire essayer leur véhicule,
11:28 parce que c'est une passion qui est généreuse.
11:30 Ils adorent en parler.
11:31 Donc c'est pas du tout égoïste, cette approche.
11:33 Et c'est pour ça que j'aime pas quand on parle de marques de luxe,
11:36 parce que je trouve que l'ADN de ces marques et de nos clients est bien différent.
11:40 - C'est de la passion.
11:41 - Il y a énormément de passion.
11:43 Alors comment ça se vend ?
11:44 Tout simplement, tout le monde sait ce que vaut une Lamborghini.
11:47 Tout le monde sait ce que vaut une Porsche.
11:49 Il y a des marques qui sont peut-être un peu plus niches, comme Dallara,
11:53 mais quand on s'intéresse un peu plus au sport auto,
11:55 on se rend compte que Dallara est à l'origine de tout,
11:58 quasiment dans le sport automobile.
11:59 Donc finalement, ce sont des clients qui viennent vivre leurs rêves chez nous.
12:04 Donc ils viennent à nous,
12:05 à nous de les accompagner au mieux dans leur parcours,
12:07 leur configuration, dans les événements qu'on va pouvoir organiser pour eux.
12:10 Mais c'est eux qui viennent à nous.
12:11 Ce sont eux qui sont nos meilleurs ambassadeurs finalement.
12:14 Parce qu'ils en parlent à leurs amis, à d'autres clients potentiels,
12:17 mais j'insiste, cette passion, ils la partagent avec l'ensemble des fans.
12:22 Et ça va bien au-delà du strict marché de nos clients traditionnels.
12:26 Ça va concerner le gamin qui va venir avec son père,
12:29 la jeune femme qui est pilote.
12:31 Nous, on a une jeune femme pilote qui vient de fêter ses 18 ans,
12:33 et on va lui confier une Lamborghini.
12:35 Donc cette passion, finalement, elle touche tout le monde.
12:38 L'automobile, on le voit, l'automobile bashing un petit peu partout,
12:44 dans les rues, dans certaines villes de France.
12:48 Il faut que cette nouvelle génération renoue avec l'automobile,
12:52 peut-être différemment, peut-être par la voie de l'électrique,
12:55 mais on sent qu'il y a quand même une vraie cassure.
12:57 Et ce travail de créer finalement un écosystème
13:01 qui est parfois décorrélé de la voiture,
13:04 mais de la passion, de l'objet, de tout un tas de choses,
13:06 peut renouer avec cette génération-là ?
13:09 C'est exactement ça.
13:10 C'est finalement parler de passion,
13:11 parce qu'on a un discours qui est hyper sérieux,
13:14 qu'on dit raisonnable,
13:15 et souvent, j'ai entendu le coup de gueule il y a quelques minutes,
13:19 on se rend compte qu'on a un rapport à l'automobile
13:21 ou à tous les services qui sont liés à l'automobile,
13:23 qui sont tous au fractionnel,
13:25 qui sont souvent très politiques,
13:26 et souvent très déphasés de la réalité des acteurs
13:30 et de ceux qui vivent l'automobile.
13:32 On parle des centres urbains,
13:34 mais il y a une réalité entre l'hyper-centre urbain que moi je vis,
13:37 je suis le seul concessionnaire, je pense, de France qui prend le métro,
13:40 mais il y a cette réalité qui est celle de quelques-uns
13:45 et il y a celle du reste de la France.
13:46 Quand on a ces gamins qu'il faut les emmener à l'école,
13:48 qu'il faut les emmener au sport,
13:49 qu'on doit faire 30 km pour aller bosser,
13:52 on a besoin de la voiture.
13:53 Donc à un moment, on ne peut pas la rejeter complètement.
13:55 Bien sûr, dans un hyper-centre de quelques rues,
13:57 qu'on bannisse la voiture,
13:59 personnellement, ça ne me choque pas.
14:00 Moi, je vais me déplacer à pied en métro,
14:03 en taxi, en Uber ou en vélo,
14:05 il n'y a pas de problème.
14:06 En revanche, il ne faut pas faire un amalgame et tout mélanger.
14:09 Et la voiture, elle est nécessaire.
14:11 Moi, je me rappelle,
14:12 je voulais juste ajouter une chose,
14:14 lorsque j'ai vécu le Covid,
14:15 ou plutôt lorsque l'ensemble de nos équipes ont vécu le Covid,
14:18 on a fait partie des premiers services
14:21 à qui on a demandé de rouvrir,
14:23 parce qu'on était des services nécessaires,
14:24 utiles au fonctionnement du pays,
14:26 parce qu'il fallait s'occuper des pompiers,
14:28 il fallait s'occuper des ambulances,
14:30 il fallait s'occuper des policiers,
14:31 de tous les services essentiels.
14:33 Et ça, on l'oublie.
14:34 Mais si vous enlevez l'automobile
14:36 et tous les services qui sont liés à la mobilité individuelle,
14:39 on est quand même dans la merde.
14:40 - Edouard Schumacher, vous vendez aussi des occasions,
14:42 ces porteurs d'occasion sur le marché du grand luxe,
14:45 par exemple, comme McLaren ou Bugatti.
14:47 - Ah oui, oui, le marché de l'occasion,
14:49 c'est un marché qui perd porteurs.
14:50 Déjà, si on parle des marques généralistes
14:52 et premium en général,
14:54 c'est un marché qui est presque,
14:56 qui est deux fois et demi supérieur, d'ailleurs,
14:58 à celui des véhicules neufs.
15:00 Si on rentre dans les marques de prestige,
15:02 c'est sûr que si on s'adresse à un grand collectionneur,
15:05 il va avoir tendance,
15:08 c'est drôle parce que je parle du collectionneur
15:10 comme d'un homme,
15:11 mais c'est vrai que le comportement du collectionneur
15:14 est souvent très masculin.
15:15 Il va créer une profondeur d'association de véhicules
15:20 qu'il va garder.
15:21 Mais dans la grande majorité des cas,
15:23 y compris dans ces marques prestigieuses,
15:25 eh bien, on ne peut pas cumuler tous les véhicules.
15:28 Donc, les véhicules circulent,
15:30 ils sont revendus à leur concessionnaire,
15:32 revendus aux proches,
15:33 et ils connaissent plusieurs vies successives
15:35 parce qu'on parle souvent d'œuvres d'art.
15:36 Et donc, moi, je suis très heureux de voir
15:38 un marché de l'occasion qui est dynamique
15:39 comme celui-ci.
15:40 En matière de chiffres,
15:41 aujourd'hui, vous parlez de 1700 collaborateurs,
15:44 ça veut dire que combien de véhicules
15:47 vendus par an, tout confondu, en fait ?
15:50 Ça représente quoi ?
15:51 Alors, au niveau du groupe,
15:53 je vais cumuler les véhicules neufs,
15:54 les véhicules d'occasion,
15:55 puisque finalement, c'est la vente de véhicules.
15:57 On doit être à peu près aux alentours
15:59 des 55 000 véhicules.
16:00 Mais là où sont aussi nos clients,
16:02 ils sont dans nos ateliers.
16:04 La moitié de nos effectifs
16:05 sont liés à nos services après-vente.
16:07 Donc, si on dit qu'on est 1700 collaborateurs,
16:10 on a au moins 900 000 personnes,
16:13 plus de la moitié qui travaillent au SAV.
16:15 Et ce sont 300 000 opérations
16:17 qu'on réalise chaque année.
16:18 Ils sont là, les flux,
16:19 ils sont là, les clients.
16:20 Alors, vous êtes surtout implanté en Ile-de-France,
16:22 centre Val-de-Loire, pays de la Loire,
16:23 Bretagne, Normandie,
16:24 vous avez d'autres ambitions de développement
16:26 dans l'Hexagone ?
16:27 Alors, dans l'Hexagone,
16:29 très bien représenté.
16:31 Récemment, on s'est développé en Italie.
16:33 Alors, pour moi, c'était la première fois
16:35 que je sortais de l'Hexagone.
16:36 Pourquoi l'Italie ?
16:37 Parce que j'adore l'Italie.
16:40 On le mange très bien en Italie.
16:42 Il n'y a pas de lien avec une marque spécifique ?
16:45 Alors, si.
16:46 Une grande facilité,
16:47 c'est qu'on est allé en Italie
16:49 pour représenter la marque Renault
16:50 qui était implantée là historiquement.
16:51 Ah, j'aurais pas dit ça !
16:54 C'est bien d'être le challenger
16:56 dans un pays comme l'Italie.
16:58 Et la marque Renault
16:59 a un positionnement qui est
17:01 extrêmement intéressant en Italie.
17:03 On est sur des parts de marché
17:04 qui sont de l'ordre de 10 points.
17:06 A Rome, on réalise des parts de marché
17:07 qui sont de l'ordre de 21 points.
17:09 Pour Renault ?
17:10 Le groupe Renault d'Acière.
17:11 Mais c'est-à-dire qu'on est au niveau français.
17:13 Que la marque Renault,
17:15 alors pas moi directement,
17:16 mais le groupe la pratique depuis 1963.
17:19 Ça veut dire qu'on la connaît extrêmement bien.
17:21 Et on a eu cette opportunité
17:23 de pouvoir voir une transmission
17:25 entre le constructeur qui nous a transmis
17:27 peut-être un de ses plus beaux fleurons,
17:30 sa filiale romaine.
17:31 Jean Cocteau disait que les Français
17:32 sont des Italiens de mauvaise humeur.
17:34 Qu'est-ce qui différencie
17:35 le client français du client italien,
17:37 comme vous servez les deux ?
17:38 Alors, ce qui m'impressionne beaucoup,
17:40 et je peux faire la comparaison,
17:42 c'est qu'en fait, l'automobile,
17:44 c'est encore une fête en Italie.
17:45 Et quand je me promène dans le showroom,
17:47 j'ai l'impression d'être dans un supermarché.
17:49 Il y a un monde, un brouhaha,
17:51 les gens viennent essayer,
17:53 viennent toucher, viennent regarder.
17:54 Et il y a encore cette magie de l'auto
17:56 qu'on a un peu perdue
17:57 dans les centres urbains en France.
17:59 Est-ce que les constructeurs aujourd'hui
18:01 qui essayent tous de vendre un petit peu
18:03 leur sauce,
18:05 sans vraiment de conviction,
18:07 parce qu'il y a beaucoup d'injonctions
18:09 à l'électrique, alors qu'il y a aussi
18:11 d'autres alternatives.
18:13 Est-ce que des gens comme vous,
18:15 parce que je vois que vous êtes en partenariat
18:16 avec pas mal de grandes maisons automobiles,
18:19 est-ce qu'on a besoin de gens comme vous
18:21 pour faire rayonner d'abord
18:23 l'automobile française,
18:25 mais l'automobile en général,
18:27 et puis des marques sur lesquelles
18:29 à un moment donné, on peut taper ?
18:31 Est-ce que finalement la dynamique
18:33 elle vient pas du terrain ?
18:35 Je pense que les constructeurs aujourd'hui
18:37 ont conscience que le business model change,
18:40 mais surtout, le comportement des clients change.
18:43 Et nous-mêmes, nous ne sommes pas des clients uniques.
18:45 Par rapport à un même produit ou un même service,
18:47 dans la journée, on peut avoir
18:49 plusieurs comportements différents.
18:51 Et les constructeurs se disent aujourd'hui,
18:53 attention, parce qu'on a des nouveaux acteurs
18:55 qui arrivent, qui peuvent être des pures players,
18:57 comme Tesla,
18:59 ou des nouvelles marques entre-hentes,
19:01 mais je pense que demain, on aura aussi
19:03 des concurrences qui ne seront pas forcément
19:05 industrielles et automobiles.
19:07 Et c'est ce que comprennent les constructeurs.
19:09 Donc ils se mettent à écouter des partenaires,
19:11 dont je fais partie, qui ont peut-être une vision
19:13 un peu différente de l'automobile.
19:15 Pourquoi ? Parce que moi, je ne suis pas un cargail à l'origine.
19:17 Moi, c'est les circonstances,
19:19 la mort de mon père, qui m'ont amené là,
19:21 il y a 18 ans. On va fêter d'ailleurs
19:23 un anniversaire important pour moi,
19:26 puisque dans deux mois,
19:28 on fêterait le siècle
19:31 qu'aurait eu mon père, s'il était encore parmi nous.
19:34 Et puis, on a des histoires de famille
19:36 qui nous ont unis, avec mon associé.
19:38 On évoquait Olivier Lamirot
19:40 en off, il y a quelques instants.
19:42 Mais malgré tout ça,
19:44 moi, je ne suis pas issu de la caisse,
19:46 je ne suis pas issu de la voiture.
19:48 Donc je ne suis pas pris, peut-être,
19:50 dans certains cadres
19:52 ou certaines vues
19:54 qui sont un peu dépassées.
19:56 - Edouard Schumacher, vous avez également votre écurie de course.
19:58 Schumacher, c'est alerté.
20:00 Alors, 15 véhicules seront engagés
20:02 dans plusieurs championnats, je vous les donne.
20:04 Porsche Prix Challenge France et Sars-en-Europe,
20:06 Porsche Carrera Cup France, Porsche Mobil 1 Super Cup,
20:08 Alpine Europa Cup, GT4 France et Europe,
20:10 Lamborghini Super Trofeo, etc.
20:12 La compétition, c'est un gros plus
20:14 pour une entreprise comme Carlovers ?
20:16 - C'est un gros plus en termes
20:18 de valeur.
20:20 Parce que, finalement, le sport auto,
20:22 c'est le collectif qui pousse une surperformance individuelle.
20:24 Donc déjà, en interne, on véhicule
20:26 une idée qui est extrêmement forte.
20:28 Si on parle de rêve auto,
20:30 il n'y a rien de mieux que la compétition.
20:32 On se surpasse, on va au-delà
20:34 de ce qu'on pensait être capable de réaliser.
20:36 C'est une question de performance.
20:38 Donc oui, pour l'automobile, c'est extrêmement important.
20:40 - Rappelons que la course automobile,
20:42 pour ceux qui ne le savent pas,
20:44 c'est aussi des projets de développement,
20:46 d'innovation pour la voiture de M. et Mme Tout-le-Monde.
20:48 - Bien sûr.
20:50 Toutes les technos qu'on retrouve dans les véhicules
20:52 de M. et Mme Tout-le-Monde sont
20:54 issues de la compétition automobile.
20:56 - Quel regard vous avez sur les voitures chinoises ?
20:58 Sur toutes ces voitures
21:00 qui arrivent en France,
21:02 en Europe ?
21:04 - Alors, ces voitures,
21:06 d'abord, elles sont d'excellente qualité.
21:08 En termes de développement
21:10 et de techno, les Chinois sont très forts.
21:12 En tant que distributeur, en soi, directement,
21:14 je n'ai pas de problème. Moi, je suis là pour
21:16 représenter des marques. Je représente des marques déjà asiatiques.
21:18 Il y a 20 ans,
21:20 on parlait de Toyota. Aujourd'hui, Toyota,
21:22 c'est un des premiers constructeurs en France.
21:24 - C'est même un constructeur quasi français, aujourd'hui,
21:26 comme il produit à Valenciennes.
21:28 - Et on n'a plus de problème avec Toyota. On a pu avoir
21:30 des problèmes avec les Coréens, lorsqu'ils sont arrivés.
21:32 Je représente des marques coréennes, comme Kia.
21:34 Et je suis extrêmement heureux de représenter Kia.
21:36 Donc, demain, je serai très heureux de représenter
21:38 des marques chinoises. Ce que je regrette,
21:40 c'est que l'arrivée des marques chinoises
21:42 se fait au détriment de marques
21:44 peut-être plus occidentales, plus européennes,
21:46 et au détriment d'une valeur,
21:48 d'un savoir-faire et d'emploi
21:50 qui ont été développées
21:52 depuis des dizaines d'années.
21:54 Et c'est trop brutal.
21:56 - Merci beaucoup, en tout cas,
21:58 d'avoir été avec nous,
22:00 Edouard Schumacher,
22:02 l'un des principaux acteurs français de la distribution
22:04 automobile. Ça s'appelle Car
22:06 Lovers. Je vous incite à aller
22:08 voir sur leur site internet. Il y a forcément
22:10 peut-être une marque ou
22:12 un modèle qui vous correspond. Vous restez
22:14 avec nous dans un instant. On reviendra sur cette
22:16 information avec plus de
22:18 70 000 déclarations
22:20 aux assurances en France. Les vols de
22:22 véhicules dépassent le niveau d'avant
22:24 la Covid. On va en parler
22:26 avec un spécialiste, Thomas Fournier,
22:28 directeur général délégué de Roule.
22:30 A tout de suite. - 11, 19h20,
22:32 les vraies voies qui font rouler la France.
22:34 - Bienvenue dans les vraies voies
22:36 qui font rouler la France. Avec Philippe David,
22:38 on est ensemble jusqu'à 20h.
22:40 C'est un chiffre
22:42 énorme, 70 000
22:44 déclarations aux assurances en France
22:46 avec ces vols de véhicules qui dépassent le
22:48 niveau d'avant la Covid.
22:50 En haut du palmarès, on va en parler dans un instant
22:52 avec une liste de voitures
22:54 que vous connaissez bien,
22:56 il y a peut-être la vôtre dedans.
22:58 Thomas Fournier est avec nous, directeur général
23:00 délégué de Roule. Bonsoir,
23:02 merci d'être avec nous.
23:04 Vous venez avec de
23:06 mauvaises nouvelles, avec des chiffres à la hausse
23:08 sur le vol des voitures en France.
23:10 - Alors effectivement, on avait constaté
23:12 ces dix dernières années plutôt une chute
23:14 du vol de véhicules,
23:16 avec notamment l'effondrement pendant la période
23:18 Covid. - Les gens étaient
23:20 cloîtrés chez eux. - Voilà, il y avait
23:22 des différends. - Voitures au garage.
23:24 - Et puis depuis 2022,
23:26 les chiffres sont
23:28 repartis à la hausse. L'année
23:30 dernière déjà, on avait +8%, et cette année
23:32 on est à +5 ou +10% en fonction des
23:34 chiffres des assureurs ou des ministères
23:36 de l'Intérieur. Donc on est sur des niveaux
23:38 équivalents avant la crise sanitaire,
23:40 ça c'est en termes de volume.
23:42 On en parlait tout à l'heure aussi, il faut aussi
23:44 avoir en tête que la valeur des véhicules a aussi
23:46 augmenté entre temps. Donc si on regarde en termes d'argent
23:48 de véhicules volés, c'est pas +5%,
23:50 mais on est plutôt +10% ou +15%
23:52 par rapport à l'année dernière. - Alors moi,
23:54 j'ai une question avant d'arriver sur
23:56 les modèles, c'est est-ce qu'il y a des régions ?
23:58 Est-ce qu'on
24:00 régionalise un peu les vols
24:02 de voitures ? Qu'est-ce qu'ils deviennent ?
24:04 Est-ce qu'on sait si ces voitures sont retrouvées ou pas ?
24:06 Ou si elles sont parties
24:08 à l'étranger ? - Alors,
24:10 les régions sont à peu près stables
24:12 depuis une dizaine d'années, enfin même plus que ça,
24:14 depuis 20 ans, c'est
24:16 les grosses métropoles françaises,
24:18 région parisienne, Bouduron,
24:20 région nord, donc ça c'est effectivement
24:22 dans le top 3, ça a pas bougé depuis 20 ans,
24:24 c'est toujours la même chose.
24:26 On retrouve environ 40% des véhicules
24:28 au bout d'un mois, donc
24:30 il y en a 60% qui disparaissent.
24:32 Donc il y a une partie qui sont
24:34 revendues en pièces détachées,
24:36 donc typiquement,
24:38 époque atlétique sur certains modèles qui sont très prisés
24:40 parce qu'il y a des métaux rares à l'intérieur qui
24:42 vaut de l'argent, il y a même des fois
24:44 des composants qui sont réutilisés
24:46 dans l'occasion pour faire des réparations.
24:48 Et puis après il y a des véhicules qui partent à l'étranger
24:50 pour être revendus
24:52 dans les pays de l'Est ou dans d'autres pays.
24:54 - Alors quand on regarde les véhicules
24:56 les plus volés, sans surprise,
24:58 les plus vendus, la Clio 4, la Mégane 4,
25:00 la 308 Phase 2,
25:02 la 3008, pardon,
25:04 la 308 Phase 2, Toyota RAV4,
25:06 c'est finalement
25:08 assez logique puisque plus il y en a, on va pas
25:10 voler beaucoup de Bugatti parce qu'il n'y en a pas beaucoup
25:12 schématiquement. - Oui, je suis d'accord avec ça
25:14 mais en fait on pourrait penser que
25:16 les véhicules les plus
25:18 chers sont les plus volés, mais finalement
25:20 c'est les véhicules de Monsieur Tout-le-Monde, les véhicules familiaux,
25:22 les véhicules français.
25:24 Donc en gros
25:26 tout le monde est concerné
25:28 par le sujet. - Quel regard ont les constructeurs
25:30 sur les vols de voitures ?
25:32 Parce que quand on voit
25:34 effectivement Renault
25:36 aux deux premières places, c'est compliqué
25:38 pour eux j'imagine. - En fait
25:40 c'est un peu le jeu du chat
25:42 et la souris entre les voleurs de véhicules
25:44 et les constructeurs. - C'est comme le dopage
25:46 et les contrôles. - Oui, c'est un peu dans le même
25:48 esprit, mais le problème c'est que
25:50 les cycles de fabrication
25:52 de développement des véhicules est très long
25:54 et donc dès qu'il y a une faille qui a été détectée
25:56 pour la corriger, il faut attendre
25:58 18 mois, 2 ans, 3 ans pour être corrigée.
26:00 Et donc ça c'est un vrai sujet pour les constructeurs.
26:02 - Et quand on regarde le ratio
26:04 alors les véhicules les plus volés
26:06 par rapport au nombre de véhicules
26:08 sur le marché, c'est la Lexus
26:10 RX2 en premier, la Toyota RAV4
26:12 phase 5 en second, et la Lexus
26:14 NX en troisième, c'est le même groupe
26:16 Toyota et Lexus. Il y a un trou dans la raquette
26:18 sur la sécurité dans le groupe Toyota ?
26:20 - En fait, je pense que c'est
26:22 principalement dû au fait que c'est des véhicules
26:24 plutôt haut de gamme, et là pour le coup,
26:26 c'est des choses qui sont recherchées pour la revente.
26:28 Donc il n'y a pas
26:30 de problème fondamental sur ces constructeurs.
26:32 - On parle de
26:34 70% des vols qui sont commis sans effraction.
26:36 Ça veut dire que
26:38 c'est quoi le problème ?
26:40 Le problème, on sait, le point faible
26:42 de ces voitures, c'est la clé.
26:44 Aujourd'hui, ce qu'on disait
26:46 à Horenthen, si on avait des vieilles clés à l'ancienne,
26:48 peut-être que ce serait plus simple.
26:50 C'est compliqué,
26:52 finalement, de préserver
26:54 la sécurité de ces
26:56 voitures aujourd'hui ? - Alors effectivement, la clé,
26:58 c'est le maillon faible parce que les clés
27:00 "sans contact", on met la clé dans sa poche,
27:02 on rentre dans sa voiture, c'est des choses qu'on peut utiliser
27:04 pour l'ouvrir à distance. C'est ce qu'on appelle l'attaque-relais.
27:06 Vous mettez votre clé dans
27:08 votre entrée,
27:10 avec une antenne, on peut prolonger le signal
27:12 et ouvrir votre voiture sans effraction.
27:14 On peut rentrer très facilement dans la voiture.
27:16 Ensuite, pour démarrer une voiture, avant,
27:18 il fallait démonter un peu
27:20 des éléments. - Démonter le mémagne,
27:22 il y avait trois fils. - Et brancher les fils.
27:24 - Le rouge, le jaune et le noir.
27:26 - Et maintenant, il suffit de brancher un ordinateur
27:28 sur la prise diagnostique, et avec des logiciels
27:30 malveillants, en quelques minutes,
27:32 on peut démarrer un véhicule sans effraction.
27:34 - Mais est-ce qu'on peut, par exemple,
27:36 je me rappelle, à l'époque, il y avait un problème sur les DS7 qui étaient
27:38 volés, assez volés, on peut
27:40 corriger le logiciel pour se protéger
27:42 de ces logiciels malveillants
27:44 utilisés par les truands ?
27:46 - C'est ce que font les constructeurs.
27:48 C'est des corrections de logiciels, de la même manière
27:50 que votre ordinateur ou votre téléphone, on le met à jour
27:52 pour éviter les problèmes de sécurité, sauf que pour mettre
27:54 à jour un véhicule
27:56 sur le logiciel, tous les constructeurs
27:58 ne sont pas au même niveau. Il y en a certains
28:00 qui le font de manière automatique.
28:02 On a pris l'exemple tout à l'heure de Tesla,
28:04 on fait des mises à jour toutes les deux semaines sur ces véhicules-là.
28:06 - Ah oui, toutes les deux semaines ?
28:08 - Oui, donc en fait, s'il y a une seuil de sécurité,
28:10 c'est corrigé assez facilement. Sur des véhicules
28:12 plus traditionnels, il faut faire des rappels
28:14 constructeurs et c'est forcément plus coûteux.
28:16 Donc là, il y a toujours des arbitrages côté constructeur pour savoir
28:18 si ou pas on fait la correction ou c'est
28:20 plutôt le prochain modèle qui corrigera le problème.
28:22 Mais c'est bien le nerf de la guerre.
28:24 - Mais quelles sont les marques ou les véhicules
28:26 qui sont les plus sécures aujourd'hui ?
28:28 - Ben en fait, les...
28:30 - Bonne 2 chevaux !
28:32 - En fait, les anciens modèles
28:34 avec des clés mécaniques
28:36 où il faut mettre la clé dans le Neiman.
28:38 Et donc ça, effectivement,
28:40 c'est plus compliqué à voler.
28:42 Et effectivement, après, les modèles plus
28:44 novateurs, on parlait tout à l'heure des marques chinoises
28:46 ou des marques comme Tesla, c'est des choses
28:48 qui ont plus de difficultés à être volées parce que
28:50 il y a des correctifs en permanence sur le logiciel.
28:52 C'est souvent des problèmes de logiciel qui font que
28:54 les véhicules sont démarrables à distance.
28:56 - Mais il n'y a pas sur les voitures aujourd'hui,
28:58 l'obligation peut-être d'avoir un traceur ?
29:00 - Alors, aujourd'hui, c'est pas une obligation.
29:02 Comme je disais,
29:04 c'est très compliqué
29:06 d'empêcher quelqu'un de voler un véhicule.
29:08 Et donc,
29:10 la proposition, c'est de
29:12 soit faire de la dissuasion.
29:14 Par exemple, nous, ce qu'on peut proposer,
29:16 c'est du marquage de vitre pour
29:18 dissuader les voleurs de voler
29:20 ces véhicules-là. Donc ça, c'est un premier point.
29:22 Et le deuxième point, c'est... - Quand vous dites un marquage de vitre,
29:24 c'est-à-dire que le poto chez
29:26 le vendeur peut voir que la voiture est marquée ?
29:28 - Exactement. C'est comme le tatouage sur
29:30 les animaux. Vous voyez l'élément et du coup,
29:32 ça permet d'identifier le véhicule.
29:34 Si on change les plaques d'immatriculation, avec le marquage,
29:36 on voit qu'il y a un problème
29:38 d'identification.
29:40 Deuxième moyen de récupération,
29:42 c'est des traceurs de gelocalisation
29:44 qu'on met dans des véhicules
29:46 qui permettent, après le vol, de venir
29:48 le récupérer. Ça, c'est ce qu'on propose aussi.
29:50 Ça reste encore des dispositifs qui restent chers.
29:52 C'est obligatoire pour certains modèles. Certains modèles
29:54 vendus par le groupe Schumacher, en fait,
29:56 les assureurs l'imposent. Mais sur des
29:58 modèles plus standards, il n'y a pas d'obligation
30:00 des assureurs. - Vous avez
30:02 parlé, il y a quelques instants,
30:04 des véhicules qui se volaient avec des malwares,
30:06 des logiels. Quand on voit ce classement, il y a des bonnes
30:08 surprises, des mauvaises surprises ?
30:10 - Non, mais il n'y a pas de...
30:12 Justement, la surprise, c'est que ça concerne tout le monde.
30:14 C'est peut-être ça. Certains pourraient se dire
30:16 "Moi, j'ai un véhicule qui ne coûte pas cher et du coup,
30:18 je ne suis pas concerné". En fait, ce n'est pas le cas.
30:20 On peut avoir des problèmes de vol sur
30:22 tout type de véhicule,
30:24 que ce soit des petits modèles
30:26 ou des modèles plus chers.
30:28 - C'est pas votre métier,
30:30 mais c'est quoi finalement le recours
30:32 derrière ?
30:34 - Le recours...
30:36 - Quand on vous vole votre voiture et qu'elle
30:38 disparaît ? - Le recours, c'est les forces de l'ordre.
30:40 C'est pour ça que nous, on a noué un partenariat avec les forces
30:42 de l'ordre pour communiquer
30:44 avec eux, pour récupérer des véhicules avec la position
30:46 de nos boîtiers.
30:48 C'est un des seuls recours aujourd'hui.
30:50 Quand on vous vole votre voiture, vous allez voir
30:52 les policiers, vous pouvez nous contacter
30:54 parce que vous avez un dispositif qu'on vous a vendu.
30:56 On prend le relais avec les forces de l'ordre
30:58 pour emmener des rigades de gendarmerie
31:00 ou de police aux endroits
31:02 où les véhicules ont été détectés.
31:04 - Ils avaient dit que 40% des véhicules volés étaient retrouvés
31:06 en général sous 15 jours.
31:08 C'est quoi ? C'est plutôt des filières organisées ?
31:10 C'est parfois des petits voyous qui vont voler une voiture
31:12 comme ça ? C'est quoi le profil type
31:14 du voleur de voiture ? - Il y a vraiment tous les types
31:16 de profils.
31:18 Entre
31:20 celui qui veut voler une voiture
31:22 pour vendre des pièces détachées
31:24 ou parce qu'il y a une commande sur un type de véhicule
31:26 et des filières un peu plus organisées qui vont voler
31:28 un type de véhicule pour le vendre à l'étranger.
31:30 Vous avez un peu toute la panoplie.
31:32 Il n'y a pas vraiment de profil type.
31:34 - Et quand les voitures sont retrouvées, elles sont dégradées
31:36 pour la plupart du temps ? - Non.
31:38 Selon l'usage des véhicules.
31:42 Si le véhicule est utilisé pour être revendu, il est plutôt en bon état.
31:44 Parfois, des véhicules sont utilisés
31:46 pour faire
31:48 des casses
31:50 ou ce genre de choses. Là, effectivement, pour trouver des fois
31:52 des véhicules qui sont comptés endommagés
31:54 voire brûlés. - Mais est-ce que les assurances
31:56 remboursent bien ? Parce que, excusez-moi,
31:58 vous pouvez dire "la voiture a 150 000 km"
32:00 vous dites "j'en ai 50 000". Ils ne viennent pas
32:02 vérifier votre compteur. - Non, mais en fait
32:04 c'est pour ça que
32:06 la problématique de l'effraction est
32:08 importante. Parce qu'en fait, si on vole
32:10 le véhicule sans effraction, il ne sert à rien du tout.
32:12 - Une fois qu'on a volé le véhicule, on ne peut pas le prouver.
32:14 Si on ne le retrouve pas... - Non, mais c'est bien la difficulté.
32:16 Donc des fois, il y a aussi des difficultés pour
32:18 prouver qu'on nous a bien volé notre véhicule.
32:20 Parce qu'il n'y a pas aucune trace d'effraction, il n'y a pas de bruit de glace.
32:22 - Il n'y a plus de voiture du tout.
32:24 - La voiture a disparu. Donc ça peut être un sujet.
32:26 Mais sinon, les assureurs
32:28 sont quand même là pour
32:30 gérer la situation
32:32 pour les consommateurs. - Mais on est remboursé
32:34 au bout de combien de temps ? Vous dites "on touche..."
32:36 - 15 ans, je crois.
32:38 - Non, en fait, en gros,
32:40 les assureurs attendent 30 jours
32:42 pour se laisser le temps de retrouver le véhicule
32:44 et c'est au bout de 30 jours qu'on a des démarches
32:46 pour être remboursé d'une partie du véhicule.
32:48 Ça dépend de votre contrat d'assurance.
32:50 - Et si jamais on le retrouve au bout de 6 semaines, par exemple,
32:52 comment ça se passe ? L'assureur devient
32:54 le propriétaire ? - Exactement.
32:56 Le véhicule, vous ne le retrouvez pas.
32:58 Parlement, vous avez été indemnisé, le véhicule
33:00 ne vous appartient plus. - Et s'il est en bon état ?
33:02 Vous trouvez que vous n'avez pas été très bien indemnisé ?
33:04 Vous ne pouvez pas négocier ? Je reprends le véhicule et je vous rends les sous ?
33:06 - C'est compliqué. - C'est très compliqué.
33:08 En tout cas, vous trouverez tout ce que vous voudrez
33:10 chez Roule, vous savez, R-2-O-L-E.
33:12 - Tout à fait. - Merci beaucoup
33:14 Thomas Fournier pour ces informations.
33:16 Directeur général, délégué,
33:18 vous restez avec nous.
33:20 On n'en a pas fini Philippe.
33:22 Bien sûr que vous connaissez cette marque de voitures.
33:24 - Absolument, Karjager.
33:26 J'essaie de bien le prononcer. On va en parler avec
33:28 Vladimir Grudzinski.
33:30 Parce que Karjager, vous savez,
33:32 les voitures de collection, ça fait rêver ça.
33:34 Tient, une Lamborghini Countach, ça vous dirait ?
33:36 - J'en ai déjà conduit une.
33:38 Je peux vous assurer que
33:40 c'est une bête qui est ronde.
33:42 - Il y a un EuroMillion demain soir ?
33:44 - Oui. - Ah bon ? - Ah ben, c'est pas grand-chose.
33:46 Je vais y aller. A tout de suite. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
33:48 - Merci.
33:50 Bienvenue dans les vraies voix qui font rouler la France.
33:52 Ils sont basés à Aix et ils étaient comme
33:54 Sud Radio présents il y a deux semaines
33:56 au salon Retromobile qui se tenait
33:58 au parc des expositions de la Porte de Versailles.
34:00 Nous sommes en compagnie de
34:02 Vladimir Grudzinski,
34:04 PDG fondateur de Karjager.
34:06 Vladimir Grudzinski, bonsoir.
34:08 - Bonsoir.
34:10 - Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe. Merci pour votre invitation.
34:12 - Avec plaisir. Tout d'abord,
34:14 présentez-nous Karjager.
34:16 Je l'ai bien prononcé, ça va ?
34:18 - Karjager, exactement.
34:20 - C'est chasseur de voitures,
34:22 sinon l'allemande.
34:24 - Voilà, nos amis allemands
34:26 et néerlandais disent Karjager.
34:28 - Karjager, oui. - Karjager, voilà.
34:30 Eh bien, écoutez, là,
34:32 on est dans une émission
34:34 d'automobiles, de mobilité,
34:36 de tout ça, et c'est vrai que quand on parle de Karjager,
34:38 c'est parler d'automobiles avec le cœur
34:40 qui bat, loin des
34:42 mobilités douces que par
34:44 leur envahissante tièdeur.
34:46 Donc, chez Karjager, nous, on parle
34:48 l'automobile avec un grand A,
34:50 l'automobile du XXe siècle, celle
34:52 d'un baiser italien dans un cabriolet anglais,
34:54 vous voyez ?
34:56 Celle d'un rupteur affolé à l'insertion d'une
34:58 autoroute d'Alsace,
35:00 et de petites routes qui défilent au feulement
35:02 d'un moteur qui hurle en allemand "Je t'aime, Greta".
35:04 - Ce n'est pas
35:06 Greta Thunberg, rassurez-nous.
35:08 - Je ne connais que son prénom.
35:10 Donc nous,
35:12 il est clair qu'on est une société
35:14 de passion,
35:16 où tous les services sont opérés
35:18 par des passionnés, pour des passionnés.
35:20 Donc on est en effet
35:22 à Aix-en-Provence, avec une antenne à Paris,
35:24 on est 35 personnes,
35:26 et on a été lancé il y a 5 ans.
35:28 - Et on parle de quel type de voiture ?
35:30 Faites-nous rêver sur des modèles.
35:32 - Alors, c'est toute
35:34 l'auto de passion,
35:36 on commence dans les années 1920,
35:38 jusqu'en 2023,
35:40 on vend pas mal d'autos de 2022-2023,
35:42 pour les modèles sportifs,
35:44 en GT, en supercar.
35:46 Donc par exemple, si on remonte
35:48 dans le temps, on commence avec des Bugatti
35:50 35,
35:52 les 35 et 37,
35:54 avec des automobiles de course des années 20,
35:56 ensuite on remonte dans les années
35:58 50, avec des
36:00 Jaguar XK,
36:02 les Jaguar Type-E,
36:04 les Ferrari 275,
36:06 250 GT Lusso, par exemple,
36:08 et ensuite on va traiter
36:10 des Youngtimer,
36:12 qui peuvent être des autos... Alors souvent, Youngtimer,
36:14 ça peut être un côté un peu populaire,
36:16 comme avec la Golf GTI ou la Peugeot 205
36:18 GTI, mais il y a également
36:20 des gros modèles qu'on traite, comme des Jaguar
36:22 XJ220, ou des Lamborghini
36:24 Diablo,
36:26 voilà, exactement, c'est toutes ces autos,
36:28 jusqu'à les Alfa
36:30 8C de notre époque,
36:32 et beaucoup de Porsche, bien sûr, comme c'est la première
36:34 marque qu'on vend,
36:36 avec toutes les 997,
36:38 991, 992,
36:40 dans toutes leurs versions.
36:42 - On est vraiment sur la voiture de collection, pour la plupart ?
36:44 - Alors, j'aime bien dire voiture de collection,
36:46 parce que voiture de collection, dans l'imaginaire
36:48 populaire, c'est la voiture ancienne,
36:50 c'est le vieux taco qui
36:52 pisse de l'huile et qui crache de l'essence...
36:54 - La vieille forter !
36:56 - Voilà, exactement, la Rosalie, pour être plus français,
36:58 exactement, mais...
37:00 La voiture de collection, c'est quoi ? C'est vraiment celle
37:02 que je te disais en intro, c'est celle qui fait
37:04 battre le cœur, donc c'est
37:06 des autos qui ont un intérêt.
37:08 - Et une histoire !
37:10 Une histoire, en fait !
37:12 - Et une histoire ! Sauf
37:14 dans les voitures contemporaines, vous voyez, on a l'ancien département
37:16 GT Supercar, c'est très récent,
37:18 avec des Ferrari qui ont un an, deux ans,
37:20 des Porsche, tout ça, mais il est
37:22 évident que quand on vend une voiture des années
37:24 30, qui a un palmarès historique,
37:26 ou des autos qui ont 70 ans,
37:28 eh bien, ils ont appartenu à telle famille
37:30 dans les années 50, puis
37:32 vendu dans tel coin, puis on essaie de reconstituer
37:34 les dossiers pour vendre
37:36 pas qu'une voiture, mais aussi vendre une histoire,
37:38 parce que c'est ce que les gens achètent. - Vladimir Goudinski,
37:40 au départ, vous étiez ce qu'on appelle en bon français
37:42 une "marketplace", c'est-à-dire qu'on achetait
37:44 schématiquement via le web,
37:46 et aujourd'hui, vous avez ouvert deux points physiques
37:48 avec le groupe de Villermin,
37:50 expliquez-nous.
37:52 - Exactement, donc nous, comme vous avez dit, on est une
37:54 boîte digitale, nous, ce qu'on a
37:56 voulu, c'est un peu dépoussiérer ce marché
37:58 qui est fait de professionnels qui ont
38:00 énormément de compétences, qui savent très bien vendre une
38:02 auto, qui connaissent leurs clients, et
38:04 voilà, mais nous, on a voulu
38:06 replacer, comme ce que fait le digital,
38:08 on peut le comparer avec G7 et Uber.
38:10 Si vous voulez,
38:12 avant que Uber arrive, G7, c'était quand même
38:14 le coupe-gorge. Ensuite,
38:16 il y a Uber qui est arrivé,
38:18 qui a cliné toute la profession,
38:20 et depuis Uber, G7
38:22 est voire mieux que
38:24 la société américaine. Donc nous, c'est
38:26 pareil, on a remis le client au milieu
38:28 de notre mission, de l'expérience,
38:30 pour apporter,
38:32 si vous voulez, pour adapter les process de
38:34 vente à distance du véhicule
38:36 d'occasion et du véhicule neuf, au
38:38 marché de la voiture passion, qu'elle soit ancienne ou
38:40 contemporaine. Ce qui fait
38:42 que 40% de nos clients achètent des
38:44 autos à distance, sans les
38:46 avoir vues. - Ah oui,
38:48 sans les avoir vues ! - Il faut
38:50 de la confiance. - Il faut beaucoup de
38:52 confiance, et c'est pour ça qu'on s'est
38:54 forcés à se placer... Nous, comme je vous l'ai
38:56 dit, on est des passionnés qui bossent
38:58 pour des passionnés. C'est-à-dire que plus de
39:00 60% de l'équipe, on est 35,
39:02 possèdent une voiture ancienne ou sportive.
39:04 Et à ce titre...
39:06 - Non, non,
39:08 je voulais rebondir sur ce que disait
39:10 Philippe David il y a quelques instants.
39:12 Vous étiez au salon
39:14 Retromobile,
39:16 ce qui était important.
39:18 Finalement, l'accueil,
39:20 comment ça s'est passé pour vous ?
39:22 - Alors, Retromobile, c'est un salon
39:24 qu'on connaît bien, parce que la première fois qu'on y a
39:26 participé il y a 5 ans, on n'avait quasiment
39:28 pas de site. Mais on a voulu y aller pour
39:30 commencer à imprimer la marque dans un
39:32 marché qui, contrairement à la voiture
39:34 neuve et d'occasion, est très communautaire.
39:36 Donc si vous voulez, quand
39:38 on essaie de pénétrer cette clientèle-là,
39:40 ensuite,
39:42 la nouvelle se traîne comme
39:44 une traînée de poudre. Et donc l'accueil
39:46 a été très bon pour rebondir, sur ce que
39:48 disait Philippe, sur le "physital", n'est-ce pas ?
39:50 Donc c'est l'ouverture de points de vente
39:52 physiques avec le groupe de Villermins.
39:54 - Ah c'est bon comme "le physital" !
39:56 - Oui, c'est pas mal ! - Alors c'est le terme
39:58 "business" pour dire en effet un
40:00 business 100% digital
40:02 qui atterrit sur le terrain
40:04 pour pouvoir faire
40:06 ce qu'on appelle en langage "start-up" du "drive
40:08 to store". Donc c'est conduire des gens
40:10 du digital jusqu'à la
40:12 boutique. Et là,
40:14 vivre l'expérience que la
40:16 marketplace veut, mais dans un environnement physique.
40:18 Donc nous, ce qui s'est passé, c'est que
40:20 on a levé des fonds, on a fait une levée de 5,7
40:22 millions en juillet,
40:24 à laquelle a participé le groupe
40:26 de Villermins. Donc le groupe de Villermins, c'est
40:28 un des plus gros distributeurs Mercedes
40:30 qui va
40:32 de Valence jusqu'à Marseille,
40:34 avec 16
40:36 concessions et 700 personnes. Donc ils ont
40:38 des énormes boutiques Mercedes
40:40 très belles. Et
40:42 en fait, comme ce... Alors c'est intéressant
40:44 de parler de ça après
40:46 la parole de monsieur Schumacher,
40:48 c'est que les distributeurs sont en train de revoir
40:50 pas mal leur
40:52 stratégie dans la mesure où la distribution
40:54 automobile change. On parle beaucoup
40:56 de mobilité, moins d'automobile. Et donc
40:58 nous, on propose aux concessionnaires
41:00 de nous accorder un corner
41:02 kart-jager avec des voitures
41:04 ultra-sportives, des supercars et des voitures
41:06 anciennes. Et si vous voulez, donc ça apporte
41:08 de la passion au sein
41:10 de concessions dont les produits ne sont plus forcément
41:12 des produits passionnés. Donc on fait
41:14 vibrer le cœur des gens qui viennent.
41:16 Et ensuite,
41:18 on permet
41:20 de proposer des GT qui viennent
41:22 du digital, mais à des points
41:24 de vente physiques avec tous les services
41:26 que proposent des distributeurs.
41:28 Le financement, la garantie,
41:30 la location, on dirait, et ainsi de suite.
41:32 - Mais le corner chez Mercedes, par exemple,
41:34 vous n'êtes pas obligé de mettre une vieille CLK ou SLK ?
41:36 Vous pouvez mettre une Lamborghini dedans, il n'y a pas de problème,
41:38 il n'y a pas de garde-clochée ?
41:40 - Il n'y a aucune. Alors, il faut savoir que ces groupes,
41:42 c'est des groupes de distribution qui sont affiliés
41:44 à une marque, mais qui en distribuent d'autres. Dans le cas
41:46 du groupe de Wiedermann, ils avaient
41:48 Jeep, ils ont MG,
41:50 et donc on peut tout à fait,
41:52 nous, être en tant que marque
41:54 de distribution de voitures de passion,
41:56 avoir des marques de tout horizon.
41:58 On a en ce moment une Ferrari
42:00 GT4 Lusso, on a une Porsche
42:02 GT3, on a une Chevrolet
42:04 Corvette des années 50, voilà.
42:06 Et donc on crée cette expérience assez intéressante.
42:08 Et on professionnalise, on industrialise
42:10 le marché de la voiture ancienne et sportive.
42:12 - Et le principe, c'est d'avoir
42:14 un maillage territorial un peu important ?
42:16 - Exactement.
42:18 Voilà, tout à fait. Donc là, on est
42:20 en face-test avec ce groupe
42:22 qui est un groupe ami et de confiance
42:24 qui est en plus actionnaire de la société.
42:26 Et le but, bien sûr, de développer
42:28 en France et en Europe,
42:30 comme on a déjà des rendez-vous pris pour des
42:32 pays européens.
42:34 - Lesquels, par exemple ?
42:36 - C'est très nul, mais on a des...
42:38 C'est l'Europe, nous, on est assez
42:40 scotché dans les années 60.
42:42 Nous, l'Europe, c'est l'Europe des 6.
42:44 - Ah oui, c'est ça.
42:46 France, Italie, le BD Luxe
42:48 et l'Allemagne, c'est ça.
42:50 - On ne va pas encore avoir Carl Zieger à Athènes.
42:52 Mais ça ne saurait tarder.
42:54 - Quel est le profil type aujourd'hui
42:56 de l'acheteur de voitures de collection ?
42:58 Il y a un profil type ou pas ?
43:00 - Alors, on va peut-être être très réact.
43:02 Très réact, mais
43:04 il est vrai que de clients, c'est 98%
43:06 des hommes.
43:08 Alors, ça va de 35 ans
43:10 à 85 ans, sans aucune blague.
43:12 Et on voit, c'est là où la passion
43:14 continue à faire vivre les hommes.
43:16 Parce que quand on a des clients,
43:18 on dirait qu'ils ont 70, ils en ont 85 ans.
43:20 Et donc,
43:22 quand on conduit des autos de passion,
43:24 apparemment, ça fait garder un petit peu de jeunesse.
43:26 On a des clients dans toute la France
43:28 et dans toute l'Europe.
43:30 40% des autos qu'on achète ou qu'on vend sont vendues
43:32 en Europe.
43:34 Et sinon, partout, Paris,
43:36 Nord, Sud, des gens qui ont beaucoup de moyens,
43:38 des gens qui ont moins de moyens, mais qui veulent se faire plaisir.
43:40 - Et les voitures coup de cœur,
43:42 vraiment, petits bijoux de
43:44 Karl Jäger, aujourd'hui, là, en ce moment, c'est laquelle ?
43:46 - Alors, en ce moment, on a...
43:50 J'aime beaucoup Ferrari.
43:52 Donc, on a deux Ferrari exceptionnels.
43:54 Voilà, dans les voitures
43:56 anciennes, pour parler des anciennes, en suite des GT,
43:58 on a une 275 GTB2,
44:00 qui est une voiture
44:02 de 1966, qui a été faite à 106
44:04 exemplaires pour celle-ci,
44:06 et qui coûte 2,8 millions.
44:08 Et en voiture contemporaine, on a
44:10 un petit bijou de chez Porsche, de 2023,
44:12 qui est une Sport Classique,
44:14 donc très rare et magnifique.
44:16 - Merci. - Merci beaucoup
44:18 Vladimir Grudzinski, PDG fondateur
44:20 de Karl Jäger. Merci à vous.
44:22 - Merci de nous avoir fait rêver. - Merci pour votre écoute.
44:24 - A très bientôt. - Bonne soirée.
44:26 - A bientôt. C'était les Vraies Voix
44:28 qui vont rouler la France, comme tous les jeudis.
44:30 Merci beaucoup Philippe David. - Merci à vous Cécile.
44:32 - On se retrouve demain ? - Demain à 17h.
44:34 Mais tout de suite à 20h02, l'Essentiel
44:36 de Sud Radio, ce sera juste après le flash.
44:38 Mais tout de suite, Sud Radio à votre service.
44:40 - Passez une belle soirée. Merci à notre équipe formidable.
44:42 Et à demain. - Merci à elle.