Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Yann Azran, fondateur des Electric Test Days, Jean-Jacques Serraf, co-président de Mobilians Rétrofit et directeur général de Qinomic, Sébastien Poirier, président de la Fédération Française de Motocyclisme, Nicolas Cote, directeur de la communication des concessions autoroutières d’Eiffage
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00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
00:03 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:06 Les vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David, ensemble jusqu'à 20h.
00:11 Au sommaire de cette émission, la voiture électrique, bien perçue par les Français, mais son côté élevé.
00:16 En tout cas, le prix crée une inquiétude quant à une possible fracture sociale.
00:20 Une étude de l'ADEME montre que 85% des Français interrogés jugent le véhicule électrique inaccessible.
00:26 Yann Aserhant sera avec nous, fondateur de Electric Tests Day, le Tour de France de la mobilité électrique.
00:31 Le métier de la semaine avec Mobiliance, le rétrofit.
00:34 Jean-Jacques Seraf, co-président de Mobiliance Rétrofit et directeur général de Kinomik, sera en notre compagnie.
00:40 Et la Fédération française de sport automobile et la Fédération française de moto ont souhaité, en 2022,
00:46 évaluer l'impact socio-économique et environnemental des sports mécaniques.
00:50 Notre invité Sébastien Poirier sera avec nous, président de cette Fédération française de motocyclisme.
00:55 Et enfin, départ en vacances, APRR, les autoroutes Paris-Rhin-Rhône lancent un podcast sur les figures des régions que vous traversez.
01:02 C'est historique, c'est culturel, c'est absolument génial.
01:05 Nicolas Cotte, directeur de la communication des concessions autoroutières des Fages, sera avec nous.
01:09 Bienvenue dans "Les vraies voies qui vont voler la France".
01:12 Et à cette question, sans les aides, est-ce que les voitures électriques sont compétitives face aux voitures thermiques ?
01:21 Yann Azeran est avec nous, fondateur des "Electric Deathsday", déjà partenaire de Sud Radio, c'est intéressant de le dire.
01:28 Le Tour de France de la mobilité électrique, bonsoir, merci d'être avec nous.
01:31 Bonsoir à tous les deux, merci.
01:32 Le constat est sévère, finalement, sur le prix des voitures électriques.
01:36 On aimerait, mais on ne peut pas.
01:39 Alors ça dépend, on a eu quand même beaucoup d'excellentes annonces de la part non pas des gouvernements,
01:42 mais des constructeurs qui nous expliquent qu'enfin, on va avoir maintenant des modèles abordables en 100% électriques.
01:50 Le tout en rappelant qu'on est très content en ce moment d'avoir une essence au plus bas de 2023,
01:55 mais qui reste malgré tout à plus d'un euro 80 litres,
01:58 ce qui fait que l'électrique en face est une excellente alternative en termes de coût,
02:03 malgré le coût d'achat qui peut parfois paraître un petit peu plus élevé.
02:06 Alors avec les mesures prises en Allemagne, où on a mis fin sans préavis aux aides à l'achat,
02:10 parce que l'Allemagne n'a plus d'argent a priori, alors qu'elle a plutôt des excédents budgétaires à l'achat des véhicules électriques,
02:17 et la France qui n'offre plus de bonus sur les véhicules fabriqués en Chine,
02:20 est-ce que les ventes des véhicules électriques en Europe risquent d'en souffrir ?
02:24 Parce que l'Allemagne et la France sont les deux premiers marchés en volume.
02:27 Tout à fait. Alors l'Allemagne a très bien avancé sur les sujets.
02:31 Là, il s'est passé quelque chose d'absolument incroyable, c'est qu'il y a eu une requalification d'une enveloppe
02:35 qui avait été récupérée, donc pour l'expliquer un petit peu,
02:38 de l'enveloppe de 60 milliards d'euros qui avait été prise pour la pandémie,
02:42 et qui finalement lorsqu'elle a été récupérée pour des enjeux environnementaux,
02:45 ça a été requalifié et ils ne l'ont pas laissé,
02:48 et c'est ce qui s'est passé, ce qui a créé cette surprise.
02:49 Donc d'un seul coup, plus de bonus écologiques en Allemagne.
02:52 Cependant, il y a deux constructeurs quand même assez importants, Volkswagen et Stellantis,
02:56 qui ont annoncé qu'ils allaient eux-mêmes faire un effort de 2/3 à 3/4 du prix du bonus écologique en Allemagne,
03:08 qui était de 6.750 euros.
03:11 Et je vois qu'on a les mêmes sources !
03:14 Et donc, pour le moment, ça va aller, on parle de ça seulement pour le premier trimestre.
03:18 Alors, combien de temps ça va durer ?
03:20 Moi, honnêtement, mon sentiment, c'est que quand même les gens ont eu besoin d'un bonus fort au début,
03:25 quand on est un peu dans les premiers, automatiquement il faut mettre la carotte.
03:29 Là, on a tous autour de nous quelqu'un qui a de l'électrique,
03:31 et qui finalement nous vante les mérites de l'électrique,
03:35 et donc peut-être que aussi ce bouche-à-oreille et ce coût réel d'utilisation
03:40 permet de passer à l'électrique de manière un petit peu plus enthousiaste pour beaucoup.
03:45 Oui, sauf que la répercussion sur les économies, elle vient beaucoup plus tard.
03:50 Sauf que l'investissement de départ, aujourd'hui, est quand même assez important.
03:55 L'investissement de départ, ça dépend déjà comment on prend les choses.
03:57 Il faut savoir qu'aujourd'hui, il y a près de 60% des véhicules qui sont délivrés en LLD.
04:02 Location longue durée.
04:04 Tout à fait, j'ai déjà eu l'occasion de faire cette petite démonstration sur la LLD,
04:07 qui vous montre qu'aujourd'hui, un modèle 100% électrique en LLD
04:12 versus un modèle thermique en LLD,
04:15 vous avez, selon pour la même catégorie, donc je vous prends une Clio et une Zoé,
04:20 vous êtes à 50 euros par mois de différence.
04:22 Cependant, en carburant, vous êtes jusqu'à 100 euros, 150 euros par mois de différence,
04:26 avec le prix à la pompe qui est énorme.
04:28 Encore faut-il rappeler qu'il est au plus bas pour 2023, et malgré tout, énorme.
04:31 Donc, il se peut que dès le moment où vous sortez de chez votre concessionnaire avec votre électrique,
04:37 vous fassiez des économies dès le lendemain.
04:39 Ça dépend de si vous achetez cash votre voiture ou pas.
04:42 Et vous avez le même ratio sur des voitures plus importantes, plus grandes ?
04:46 Sur les SUV ? Oui, mais justement, sur les SUV, vous l'avez de manière encore plus creusée,
04:50 parce que sur les SUV, vous allez avoir beaucoup d'enjeux, etc.
04:55 Souvent, les SUV sont conçus un petit peu dans une gamme un peu plus luxueuse,
04:59 ce qui fait qu'à l'intérieur, vous avez énormément d'équipements qui consomment beaucoup,
05:03 qui en plus, est extrêmement lourd et qui consomme aussi beaucoup d'essence.
05:06 Sur l'électricité, plus vous allez tirer ce comparatif d'énergie,
05:10 j'ai besoin d'énormément d'énergie, si jamais je fais le comparatif entre électricité et essence,
05:14 je vais toujours m'y retrouver mieux sur l'électrique.
05:16 Ce que vous dites sur le long terme, ces économies sur le long terme,
05:18 finalement, vous les faites à court terme avec un SUV,
05:20 parce que ça demande beaucoup plus d'énergie pour le faire bouger.
05:22 Et Yann Alorand, on parle de ce qui s'est passé en Allemagne,
05:25 par exemple, les groupes Stellantis et Volkswagen vont reprendre la prime que donnait le gouvernement,
05:30 mais le gouvernement allemand, c'est pas le plus pauvre d'Europe, il supprime la prime.
05:34 Qu'est-ce qui va se passer si d'autres pays font la même chose ?
05:36 C'est dans les capacités financières des constructeurs de servir de béquille ?
05:40 Alors, moi, je pense qu'il faut qu'on prenne un peu de gant sur le terme "supprimer la prime".
05:45 À mon avis, il y a une pause, parce qu'ils se sont retrouvés dans une situation complètement dingue,
05:49 où leur système gouvernemental, la justice gouvernementale,
05:57 disons, alors j'ai pas le mot, leur a coupé les vivres.
06:00 Donc, le gouvernement avait une enveloppe à louer, on l'a coupée.
06:03 D'un coup, et ça c'est légal.
06:05 - Législation, vous l'exclamez. - Exactement.
06:06 Au niveau législatif, ils ont pas le droit là tout de suite de continuer.
06:09 Ils vont trouver le twist et d'ici à dans trois mois, quand Volkswagen va arrêter,
06:13 de toute façon, encore faut-il rappeler que Volkswagen est un acteur extrêmement important dans l'économie allemande.
06:18 Ça m'étonnerait qu'ils laissent Volkswagen faire des chèques à GoGo pendant plus que trois mois,
06:22 parce qu'eux aussi ont un besoin là-dessus.
06:26 C'est l'industrie automobile, c'est des emplois et c'est super important pour eux de faire fonctionner ça.
06:30 Donc, à mon avis, c'est pas une suppression de ce bonus écologique.
06:33 Il s'agit plus d'une pause.
06:35 Cette pause est pour le moment assurée par Stellantis et Volkswagen, il faut les saluer.
06:38 Et puis, à mon avis, on va très rapidement avoir de bonnes nouvelles de la part de nos voisins allemands.
06:43 - Et quels seraient les freins aujourd'hui vis-à-vis de la voiture électrique ?
06:48 - Les freins aujourd'hui sur la voiture électrique, nous, quand les gens viennent au Electric Test Days,
06:52 ils arrivent sur l'événement, ils veulent découvrir, il y a de tout.
06:54 On a maintenant des aficionados, mais on a quand même en grande partie des gens qui se posent plein de questions,
06:59 qui en entendent parler comme maintenant à la radio.
07:01 Et qui, en fait, se disent "Est-ce que c'est si bien ? Est-ce que c'est si coûteux ?"
07:06 En fait, toutes les questions à l'endroit et à l'envers.
07:10 Et les trois piliers qui font le plus peur aujourd'hui, c'est l'autonomie, c'est le prix.
07:15 Le numéro un, pardon, c'est le prix.
07:17 Parce qu'on parle beaucoup de ce prix à l'achat.
07:18 Et c'est ce que je vous ai dit, on est peu nombreux.
07:20 En tout cas, moi, personnellement, je ne peux pas m'acheter ma voiture cash.
07:23 Et donc, si jamais on se retrouve sur des LLD, en fait, on mensualise tout.
07:26 On mensualise l'énergie, on mensualise l'entretien qui est beaucoup moins cher sur l'électrique.
07:31 Et on mensualise le prix de la voiture qui, en effet, regonfle un petit peu le tout.
07:34 Mais on s'en sort.
07:35 Ils ont le prix, ils ont l'autonomie et ils ont le réseau de recharge.
07:39 Le prix, on a quand même des annonces incroyables pour la première fois de véhicules
07:44 qui sont à la barre des 20 000 euros avant bonus.
07:47 Ce qui est vraiment exceptionnel, sachant qu'il y a un an, un an et demi, on n'était pas en dessous des 30.
07:51 Donc, on a quand même fait moins 10 000 euros.
07:53 C'est énorme. Bon, ça, c'est une chose.
07:55 La deuxième chose sur l'autonomie, plus ça va et plus l'autonomie gonfle, même pour les plus petits modèles.
08:00 Et enfin, sur le réseau de recharge, on a eu longtemps, on a mis beaucoup de temps pour atteindre les fameuses 100 000 bornes.
08:07 Mais là, on est en exponentiel et on va être...
08:10 On n'a pas attendu autant que ça, c'est quatre mois de retard, je crois.
08:12 Non, il y a eu presque un an de retard.
08:14 L'objectif initial était fixé un an avant le passage des 100 000 points de charge.
08:19 Et finalement, on a maintenant, par contre, une force de production en France.
08:25 Et ça, il faut le dire aussi, il y a une vraie industrialisation, une réindustrialisation française sur la borne de recharge électrique.
08:32 Et ça, c'est quand même assez génial et ça nous permet de ne plus avoir ce souci du réseau de recharge.
08:36 Yann Alren, la France a fait une politique différente de l'Allemagne, c'est-à-dire en ne subventionnant plus les véhicules "Made in China",
08:42 y compris des marques françaises, comme Dacia, qui fait partie du groupe Renault.
08:46 Est-ce que les Chinois, qui bénéficient d'un yuan sous-évalué et d'un marché intérieur protégé, pourraient déclencher une guerre des prix ?
08:52 Alors, vous savez, je vais vous dire, moi, je ne suis pas un fin économiste/politologue.
08:58 Cependant, quand j'ai lu la news sur l'arrêt en Allemagne du bonus écologique,
09:05 je me suis demandé si ce n'était pas une manière de ne pas dire stop aux Chinois et de laisser les Français passer devant.
09:10 Au niveau géopolitique, je me suis dit peut-être qu'il y a tout plein d'enjeux que nous, on ne comprend pas.
09:15 En tout cas, sur la guerre des prix, il faut savoir que le marché chinois, en interne, est énorme.
09:22 Et c'est comme ça que leur industrie sur l'électrique s'est surdéveloppée.
09:26 Ils amortisent toutes les productions sur leur marché intérieur.
09:28 Oui, avec en plus des méga injections d'argent public chinois.
09:32 Après, ils ont démarré un peu plus tôt que nous, quand même.
09:35 Alors, sur l'électrique, vous savez, on a quand même manqué un coche incroyable.
09:40 C'est que Renault, avant tout le monde, était la première force industrielle internationale à s'être mis sur l'électrique.
09:49 Malheureusement, Renault a connu tout plein de déboires internes, ce qui fait que ça a retardé plein de projets.
09:55 Et c'est quand même extrêmement dommage parce que la France aurait pu être ce pilier mondial sur l'électrique.
10:01 On a eu la primeur, mais malheureusement, on ne l'a pas poussé assez loin.
10:05 Et effectivement, les Chinois s'y sont mis avec beaucoup d'avance sur le reste du marché.
10:09 Ce qui s'explique de manière logique.
10:11 Ce retard qu'ils avaient, ou plutôt l'avance que l'Europe avait, et les États-Unis aussi, sur la motorisation, etc.
10:17 Ce savoir-faire d'ingénierie qu'on a, il était trop difficile à rattraper pour eux.
10:23 Donc ils se sont dit "on se met sur la prochaine technologie" et par contre, on y va à fond.
10:26 Et c'est vrai que sur l'électrique, ils ont réussi à prendre de l'avance.
10:28 Est-ce que depuis que nous parlons de plus en plus, finalement, de l'hydrogène,
10:35 est-ce que ça ne freine pas encore l'électrique ?
10:40 Ça ne met pas beaucoup de gens en attente en disant "bon, je vais encore attendre un petit peu".
10:44 "Je suis passé au diesel, je suis passé à l'électrique, je suis passé à l'hydrogène".
10:47 Et je vous avoue qu'il y a une pompe à hydrogène à côté d'ici, il y a toujours au moins une ou deux voitures arrêtées.
10:51 Oui, alors j'imagine des taxis, non ? C'est souvent les gros rouleurs.
10:54 Beaucoup de taxis à hydrogène.
10:56 Alors, il faut voir quelque chose sur l'hydrogène.
11:00 Ça brouille quand même un peu les pistes, non ?
11:02 Ça peut faire peur quand on... Justement, c'est pour ça...
11:04 Alors, je ramène un peu le truc à ma paroisse, je sais, mais Electric Taste Days,
11:08 vraiment, l'ambition, c'était parce que les gens entendent beaucoup parler de l'électrique
11:13 de toutes manières, de toutes les différentes manières.
11:16 Or, on voit que la voiture la plus vendue au monde en 2023, c'est une électrique.
11:21 La troisième, c'est également une électrique.
11:22 Il se passe quelque chose, de toute façon, on y passe.
11:25 Et donc, nous, ce qu'on veut, c'est juste rassurer les gens et les faire passer derrière le volant
11:29 et pouvoir avoir un échange personnalisé.
11:31 Parce que ce qu'on entend, là, comme ça, ça peut faire peur.
11:33 Sur l'hydrogène, il faut savoir que l'hydrogène, aujourd'hui, c'est une excellente technologie,
11:36 mais qui, logiquement, ne devrait pas être trop destinée à nous, automobilistes particuliers.
11:41 C'est plutôt pour les gros rouleurs, pour les poids lourds, voire même pour l'aviation.
11:45 Mais dans notre cas, quand on a des batteries qui atteignent les 500, 600, 700
11:50 et bientôt 1000 kilomètres d'autonomie en full électrique,
11:52 qu'est-ce que j'ai besoin d'aller faire avec de l'hydrogène ?
11:54 Alors, en Allemagne, il y a une inquiétude qui court sur l'électrique,
11:57 c'est que un tiers des emplois dans l'automobile seraient menacés d'ici 2030.
12:01 Les véhicules thermiques, ça mobilise plus de 610 000 salariés outre-Rhin.
12:06 Est-ce que ça n'explique pas aussi en partie pourquoi les Allemands ont supprimé les aides à l'électrique ?
12:11 - Je ne pense pas. Honnêtement, il n'y a pas une industrie au monde dans les 20 dernières années
12:17 qui n'a pas été complètement chamboulée, avec l'arrivée, par exemple, des smartphones,
12:21 avec Internet, avec le e-commerce, avec les colis, avec Amazon.
12:25 Tout a été chamboulé et à chaque fois, heureusement d'ailleurs, on retombe sur nos pattes.
12:30 La preuve en est, aujourd'hui en France, on a quand même une bonne situation au niveau de l'emploi.
12:34 On a eu des chiffres bien pires sur le chômage et pourtant, on a vécu et on a réussi à traverser toutes ces mini-révolutions.
12:41 On réussira à traverser la révolution de l'électrique et on aura un meilleur pouvoir d'achat pour les automobilistes.
12:51 Parce qu'il faut bien se rappeler quand même qu'aujourd'hui,
12:53 quand on a la possibilité, en termes de confort, d'avoir sa mini-pompe à essence,
12:56 finalement, l'électrique, on a une pompe à essence à la maison.
12:58 Et en termes de coûts, quand on réussit, il y a des technologies maintenant pour recharger seulement pendant les heures creuses, etc.
13:05 On peut très bien s'en sortir et faire de vraies économies.
13:08 Et on peut en plus la partager et même gagner de l'argent parfois, quand on est un petit peu malin en fonction des bornes.
13:14 Aujourd'hui, on relocalise plutôt pas mal.
13:17 Il y a des usines qui se montent sur des constructeurs français, donc ça veut dire que ça y est, quand même, ça s'amorce.
13:25 Et on va pouvoir, ce qu'on disait avec les Chinois il y a quelques instants,
13:28 amortir ces coûts et sortir des prix qui seront, pour le coup, très intéressants.
13:33 C'est tout à fait vrai et c'est pour ça qu'il faut bien se dire que dans ces situations,
13:37 c'est jamais tout noir, c'est jamais tout blanc, mais finalement,
13:41 on a pris un peu un coup derrière la tête au niveau économique quand on a vu justement l'industrie chinoise arriver.
13:45 Je trouve que la réaction française est...
13:48 - Qui nous a un petit peu boosté quand même.
13:49 - Oui, justement. La réaction française a été bonne parce que d'un côté, ils ont dit
13:52 "On se met à fond, on industrialise, on pousse quand même les gens à passer à l'électrique,
13:56 même si on fait un petit cadeau aux Chinois pendant un an ou deux."
13:58 Et puis le moment venu, une fois qu'on est prêt, parce que maintenant on l'est,
14:01 on coupe un petit peu.
14:04 Finalement, il n'y a que le Japon qui a un véhicule, c'est Mazda qui a un véhicule qui a réussi à traverser les normes.
14:09 - Mais on ne peut pas se passer des Chinois quand même en matière de...
14:11 - Je ne parle pas de se passer des Chinois, mais très franchement, aujourd'hui, les modèles qui existent...
14:14 - Les batteries, il y a quand même du chinois dans les modèles.
14:18 - Aujourd'hui, mais les Gigafactory qui sortent de terre aujourd'hui en France
14:22 font que toutes les batteries ne seront forcément pas chinoises très bientôt.
14:25 Ce qui permet aussi de se dire qu'on pourra utiliser une énergie plus propre que celle du charbon
14:29 qui est majoritairement utilisée en Chine pour produire nos batteries.
14:32 C'est une très bonne chose.
14:33 Et il y a également sur l'emploi et la réindustrialisation en France
14:36 des excellents exemples boostés par des petites startups.
14:40 Il y a une startup qui s'appelle Wetpark qui crée des petites banques de recharge.
14:43 Wetpark, ils ont fait à Bordeaux, ils se sont alliés à l'usine MMT
14:48 qui produisait des boîtes de vitesse, si je ne dis pas de bêtises, pour Ford à l'époque.
14:51 - Absolument, l'usine de Blancford.
14:53 - Et bien cette usine, désormais, elle produit des boîtes de recharge.
14:56 C'était extraordinaire.
14:57 Donc il se passe quelque chose et c'est très positif.
14:59 - Est-ce qu'on va pouvoir faire des économies d'échelle suffisantes
15:01 pour vraiment faire baisser les prix, notamment sur les batteries ?
15:04 - Aujourd'hui, quand on sort de terre, si je ne dis pas de bêtises, 4 Gigafactory
15:09 sur les quelques années à venir,
15:12 ça va nous permettre de sortir quand même beaucoup de batteries.
15:15 Et c'est que le début.
15:16 Tout à l'heure, on parlait des bornes de recharge.
15:17 On a dit "pour arriver aux 100 000 bornes, ça a été dur"
15:19 parce qu'il a fallu lancer le mouvement.
15:21 Maintenant, on va en avoir trop, presque.
15:23 C'est vrai, bientôt, je pense qu'on aura trop de produits.
15:27 De l'autre côté, sur les batteries, ça va être la même chose.
15:29 C'est-à-dire que le mouvement est très long et dur à pousser.
15:32 Une fois qu'on l'aura mis en place, on se passera des batteries d'autres pays.
15:35 On pourra avoir de la batterie 100% française et c'est bien.
15:38 - Merci beaucoup, Yann Arzand,
15:40 fondateur des...
15:42 J'ai dit quoi ?
15:43 - Non mais c'est moi qui me suis trompé de nom.
15:45 - Ah d'accord, d'accord.
15:46 Fondateur des électristes TESDES
15:49 et du Tour de France de la mobilité électrique.
15:50 Merci beaucoup d'avoir été avec nous dans un instant.
15:52 Le métier Mobiliance, le rétrofit.
15:55 On en parle avec Jean-Jacques Serraf dans quelques instants,
15:58 co-président de Mobiliance Rétrofit
15:59 et directeur général de Kinomik Mobilities.
16:03 A tout de suite.
16:04 - France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
16:08 - Et chaque semaine, chaque jeudi, avec Philippe David,
16:11 nous nous faisons découvrir dans ces vraies voies qui font rouler la France,
16:14 le métier de la semaine avec nos amis de chez Mobiliance
16:17 et Jean-Jacques Serraf est avec nous.
16:19 Bonsoir, merci d'être avec nous.
16:22 Vous êtes co-président de Mobiliance Rétrofit
16:25 et directeur général de Kinomik Mobilities.
16:29 On parle de rétrofit pour ceux qui ne connaissent pas encore,
16:32 même si on en parle de plus en plus.
16:35 Le rétrofit consiste en quoi exactement ?
16:38 - Alors, le rétrofit, c'est une opération technique
16:41 qui consiste à changer,
16:44 convertir le moteur thermique d'un véhicule
16:48 en une motorisation 100% électrique
16:51 ou à piles à combustible à hydrogène, par exemple.
16:55 Donc, c'est effectué sur plusieurs types de segments.
16:58 Ça peut aller de la petite voiture jusqu'à des camions, des bus,
17:03 en passant par les véhicules utilitaires.
17:05 Et on en voit même également,
17:06 vous l'avez peut-être vu, sur des motos,
17:08 des deux roues, des trois roues et également des bateaux.
17:12 - Est-ce qu'aujourd'hui, le but chez Mobiliance,
17:13 c'est d'industrialiser le rétrofit,
17:15 qui était quand même un peu artisanal jusqu'ici ?
17:18 - Alors oui, en effet, le rétrofit a commencé,
17:22 je dirais tout d'abord par des véhicules plus
17:26 sur des véhicules de collection du type,
17:28 vous l'avez peut-être vu sur votre chaîne,
17:30 sur les deux chevaux et la Miarie,
17:33 avec le Miarie Club de Cassis
17:35 et l'opération de Airfit.
17:38 Mais maintenant, ce répand de manière plus industrielle
17:41 comme un véritable outil de décarbonation des flottes,
17:45 aussi bien sur différents segments,
17:47 qu'on peut citer sur des citadines,
17:51 puisqu'il y a eu récemment une homologation de la Twingo,
17:53 d'un des membres et adhérents du métier Mobiliance rétrofit,
17:59 mais également sur du véhicule utilitaire léger,
18:03 où il y a un vrai besoin de pouvoir accélérer la décarbonation.
18:07 Et on le voit également sur les bus ou les poids lourds,
18:10 où cette opération devient aussi très intéressante
18:14 pour les utilisateurs, notamment pour les villes,
18:16 les collectivités locales sur les bus.
18:18 - Est-ce que dans le rétrofit,
18:20 est-ce qu'on ne met que l'électrique
18:22 ou alors on peut aussi élargir au bioéthanol ?
18:27 - Alors, le rétrofit a été défini dans un cadre réglementaire
18:32 qui date de l'arrêté de mars 2020.
18:35 Et dans cet arrêté, il est défini par rétrofit,
18:39 d'une part le rétrofit 100% électrique à batterie
18:43 et à pile à combustible.
18:44 Ce dont vous parlez, qui existe effectivement, le bioéthanol,
18:49 c'est un des éléments, il y en a d'autres.
18:52 Ce sont plutôt ce qu'on appelle des conversions.
18:55 Le gaz, ce sont des conversions,
18:57 mais c'est à l'extérieur, je dirais,
18:59 de la définition du rétrofit qui a été établie
19:02 par cet arrêté de mars 2020.
19:04 - Jean-Jacques Serra, est-ce que le cadre réglementaire,
19:06 on aime beaucoup la réglementation en France,
19:08 s'est un peu assoupli avec les PV des mines, etc.,
19:12 qu'on connaît bien dans l'automobile,
19:13 pour rétrofiter des voitures et les faire homologuer
19:16 facilement ou relativement facilement ?
19:19 - Alors oui, vous avez raison.
19:21 Déjà, l'arrêté de mars 2020 a beaucoup facilité le rétrofit
19:25 et c'est pour ça que maintenant,
19:26 il est en passe de devenir industriel
19:29 parce qu'avant, vous savez, quand on faisait une transformation,
19:32 on ne pouvait le faire que par véhicule par véhicule,
19:35 alors que là, on va pouvoir le faire par type
19:37 à partir de cet arrêté de mars 2020,
19:39 c'est-à-dire qu'on ne fait qu'une homologation
19:41 pour un type de véhicule et après,
19:42 on peut en produire à l'infini, comme pour un véhicule neuf.
19:46 Et par ailleurs, il y a eu aussi des réglementations
19:51 simplifiées au niveau technique
19:53 pour permettre de faciliter cette transformation rétrofite.
19:56 Et donc, ça donne la voie à un nouveau outil,
20:01 je dirais, de décarbonation
20:03 qui est particulièrement important aujourd'hui
20:05 parce qu'on le voit, vous l'avez cité,
20:07 je voyais que votre débat précédent était aussi
20:09 sur le prix des véhicules neufs électriques
20:11 qui était élevé sur certains segments.
20:14 Avec le rétrofit, on va être deux fois,
20:16 voire deux fois et demi moins cher
20:19 que l'achat d'un véhicule neuf électrique.
20:21 - Oui, ça allonge la durée de travail.
20:24 - Absolument.
20:25 - Intéressant pour les utilisateurs
20:26 et intéressant aussi pour l'écologie
20:28 puisqu'on sera aussi sur une baisse des gaz à effet de serre
20:32 avec, par exemple, sur les véhicules utilitaires légers,
20:34 56% de moins de gaz à effet de serre
20:38 par rapport à l'achat d'un véhicule neuf électrique.
20:42 Donc, vous voyez, c'est quand même très intéressant.
20:45 Et ce n'est pas nous qui le disons,
20:46 c'est l'ADEME qui est l'agence de la transition écologique.
20:49 - Et avec des aides ?
20:52 - Alors oui, bien entendu.
20:53 Alors, étant donné que le rétrofit contribue justement,
20:58 je dirais, à la réduction des gaz à effet de serre
21:00 en prolongeant la vie des produits,
21:02 il y a des aides associées,
21:04 notamment des primes au rétrofit
21:07 qui sont, par exemple, sur un VUL,
21:09 c'est-à-dire un véhicule utilitaire léger
21:10 qui peut valer de 7000 à 9000 euros
21:13 et auxquelles s'additionnent des aides régionales.
21:17 Par exemple, la région Île-de-France donne 2500 euros
21:20 pour supporter le rétrofit.
21:23 Donc, vous voyez, un mécanisme également,
21:26 je dirais, qui permet de faire la promotion.
21:29 Le rétrofit, c'est un changement d'habitude,
21:31 c'est un changement de mindset de la part des consommateurs.
21:33 Il va falloir utiliser plus longtemps son véhicule,
21:38 mais ce véhicule sera entièrement renouvelé
21:40 grâce à une nouvelle motorisation,
21:42 une nouvelle chaîne de traction
21:43 et donnera donc la vie à un deuxième cycle sur ce même véhicule.
21:47 - Et une réponse très courte,
21:48 c'est un nouveau métier rétrofit chez Mobilius
21:50 et il va y avoir un événement rétro-mobile fin janvier.
21:55 - Oui, tout à fait.
21:56 Alors, le rétrofit intègre la grande maison Mobilius.
22:01 Avant, c'était une association que vous avez peut-être connue
22:06 sous le nom de R
22:07 et va maintenant intégrer officiellement
22:11 le métier rétrofit au sein de Mobilius
22:16 pour intégrer complètement la grande maison.
22:18 Et puis, vous avez raison,
22:20 les salons sont très importants pour promouvoir cette approche.
22:23 Rétromobile, on est l'un d'entre eux.
22:26 Et Mobilius, avec l'aide de Mobilius,
22:28 nous pouvons fédérer plusieurs acteurs du rétrofit
22:31 et donc promouvoir cette nouvelle solution
22:34 avec des véhicules plutôt vintage dans ce cadre-là,
22:39 mais rétrofités et 100% électriques.
22:42 - Merci beaucoup, Jean-Jacques Séraph,
22:43 d'avoir été avec nous,
22:44 coprésident de Mobilius, Rétrofit,
22:47 et directeur général de Kinomic Mobilities.
22:50 Vous restez avec nous dans un instant.
22:52 La Fédération française de sport automobile, la FFSA,
22:54 et la FFM, la Fédération française de moto,
22:57 ont souhaité en 2022 évaluer l'impact socio-économique
23:01 et environnemental des sports mécaniques.
23:02 On en parle avec Sébastien Poirier, dans un instant,
23:04 ce président de la FFM.
23:07 A tout de suite.
23:07 - 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
23:12 - Bienvenue avec Philippe David.
23:13 On est ensemble jusqu'à 20h.
23:14 Les vraies voies qui font rouler la France
23:16 avec la FFSA, la Fédération française de sport automobile
23:19 et la Fédération française de moto,
23:21 qui ont souhaité évaluer l'impact
23:23 socio-économique et environnemental des sports mécaniques.
23:26 Pour en parler ce soir, Sébastien Poirier est avec nous.
23:29 Bonsoir. - Bonsoir.
23:30 - Merci d'être avec nous.
23:31 Vous êtes le président de la FFM.
23:34 Sur ce deuxième panorama,
23:36 économie, sports mécaniques en France,
23:40 l'intérêt de cette étude, c'était quoi finalement ?
23:43 - Alors, une première étude avait été livrée en 2019.
23:45 L'idée, c'était vraiment de pouvoir l'actualiser post-Covid.
23:49 Et également, à travers cela,
23:51 valoriser toute la filière économique des sports mécaniques en France.
23:54 Il faut savoir que la France a la chance d'avoir
23:57 une très, très belle filière d'excellence
23:59 associée aux sports mécaniques, auto comme moto.
24:01 Et donc, avec Nicolas Deschauds,
24:03 le souhait, c'était vraiment de l'actualiser.
24:05 Les chiffres sont plutôt très valorisants,
24:07 puisqu'on parle d'une filière à plus de 3 milliards,
24:08 enfin environ 3 milliards.
24:10 - 2,9 milliards.
24:11 - 2,9 milliards.
24:11 - C'est très beau.
24:12 - C'est très beau, surtout pour une période post-Covid,
24:15 puisqu'on a progressé par rapport à 2019.
24:18 Donc, c'est plutôt bon signe.
24:20 Et puis, c'est une richesse pour notre pays.
24:21 - Et c'est quand même une retombée.
24:23 La principale, c'est pour les entreprises techniques et industrielles.
24:26 37 %, ça fait beaucoup d'argent.
24:28 Un peu plus du tiers de près de 3 milliards.
24:31 C'est quand même une très grosse somme.
24:33 C'est les équipementiers, les fabricants de pneus ?
24:35 C'est un peu tout ça ?
24:35 - Exactement.
24:36 Et évidemment, on pense à Michelin, Total, etc.
24:39 qui sont investis dans la compétition.
24:40 Mais il n'y a pas qu'eux.
24:41 Il y a énormément de petites entreprises, des PME,
24:43 qui sont présentes dans les sports mécaniques,
24:45 et auto comme moto,
24:47 et qui, encore une fois, font la force et la richesse de la France,
24:50 puisqu'elles rayonnent à l'international.
24:52 On les voit souvent sur les grands prix de F1 comme de MotoGP.
24:55 Donc, c'est vraiment une chance et une force.
24:56 Et avec Nicolas, on voulait vraiment marquer cet atout français
25:00 qui est souvent mésestimé ou peu connu.
25:03 Et à travers cette étude, on valorise tous les emplois,
25:05 puisque c'est aussi beaucoup d'emplois,
25:07 et des emplois qui ne sont pas délocalisables.
25:09 On est vraiment sur de l'excellence française,
25:12 avec beaucoup d'ingénieurs,
25:13 et une présence qui rayonne au niveau de l'ensemble des sports mécaniques.
25:16 - Surtout que la France est dotée d'énormément de circuits.
25:18 On a tendance à l'oublier, d'écoles de pilotage.
25:22 Donc, c'est vraiment un écosystème qui est très riche en France.
25:25 - Oui, alors la France est 1700 clubs, 1900 manifestations.
25:31 La très, très grande majorité de ces manifestations
25:33 se déroulent dans la ruralité,
25:34 dans des communes qui ont moins de 5000 habitants.
25:36 Je peux vous assurer que c'est un 13e ou un 14e mois
25:39 pour les commerçants de ces territoires.
25:43 Et donc, en effet, on est très présent,
25:45 et on a beaucoup de manifestations,
25:47 beaucoup de circuits de karting,
25:50 des grands circuits de vitesse,
25:51 mais aussi des circuits de motocross et d'autocross.
25:53 Donc, c'est vraiment une chance pour notre pays,
25:56 et c'est une réponse à beaucoup aussi de pratiquants
25:59 qui souhaitent s'amuser sur la voie publique,
26:01 et qu'on redirige plutôt vers les circuits.
26:02 - Et il y a 130 000 licenciés, ce qui fait quand même beaucoup.
26:05 C'est quoi le profil type du licencié ?
26:07 - Alors, bon, là, on parle des sports mécaniques,
26:10 donc évidemment, entre les profils...
26:11 - Ce n'est pas des gens de 8 ans, c'est clair ?
26:13 - Ah, il y en a, il y en a, il y en a.
26:16 Vous savez, le karting est très accessible,
26:18 le motocross chez nous est très accessible également.
26:21 - Il y a plein de gentlemen drivers qui font de la course automobile.
26:24 - Exactement, et je peux vous assurer que
26:25 ce qui fait vraiment la force de nos sports,
26:28 auto comme moto, c'est le côté communautaire.
26:30 C'est-à-dire que lorsqu'on pratique l'auto comme la moto,
26:32 eh bien, on se retrouve dans un paddock
26:34 avec une combinaison, un casque,
26:35 et on fait partie de la grande famille,
26:37 quelles que soient ses origines,
26:38 quel que soit son parcours.
26:40 Et il y a un côté communautaire qui est hors norme,
26:43 s'agissant de nos sports.
26:44 Et donc, il n'y a pas vraiment de profil type
26:49 entre nos différents licenciés,
26:50 c'est la passion qui les réunit.
26:52 - Alors, comment va se transformer justement
26:54 cet écosystème de la course automobile ?
26:57 On voit que la F1, eh bien,
26:59 aujourd'hui, on a une F1 électrique,
27:02 même si elle n'émerge pas forcément.
27:04 On a quand même des champions du monde,
27:06 c'est quelque chose qui fonctionne.
27:08 L'automobile, il y a beaucoup d'automobiles bashing,
27:10 et aussi à l'endroit, en tout cas, de la course automobile,
27:13 surtout côté voiture, je ne sais pas pourquoi.
27:15 La moto est souvent assez exempt de ça.
27:19 Comment on va se transformer cet écosystème ?
27:22 - Alors, à travers ce bilan économique
27:24 et ce programme environnemental,
27:25 l'idée, c'est vraiment d'être positif.
27:28 Et de démontrer combien est-ce que les sports mécaniques
27:30 ont et constituent un laboratoire et une chance.
27:33 Évidemment pour notre pays,
27:34 mais aussi pour la mobilité de demain.
27:35 - Qui servent, je tiens souvent à le rappeler,
27:37 quand même, la course automobile,
27:38 permet, génère en tout cas,
27:41 des R&D pour la voiture de monsieur ou madame, tout le monde.
27:43 C'est important de le dire, on l'oublie souvent.
27:45 - Il ne faut surtout pas,
27:46 parce que c'est ce qu'on a voulu vraiment faire ressortir.
27:48 Et quand on parle de toute cette filière,
27:50 c'est une filière de recherche.
27:51 Le siècle passé, c'est le siècle des sports mécaniques
27:54 qui ont permis de faire avancer la sécurité.
27:56 Et on l'a vu, on en bénéficie dans nos véhicules,
27:59 sur nos motos, etc.
28:01 Et on ne va pas tous les rappeler.
28:02 - L'hydrogène aux 24 heures du main, par exemple.
28:05 - Exactement.
28:06 Le siècle qui arrive,
28:07 grâce et à travers les sports mécaniques,
28:09 on peut être un accélérateur des innovations.
28:11 Vous l'avez évoqué sur l'auto, il y a l'hydrogène, évidemment.
28:13 Il y a l'électrique, il y a l'hybride.
28:15 Je crois que la compétition auto a vraiment permis d'accélérer,
28:18 de faciliter et d'engranger une nouvelle dynamique
28:21 en termes de la mobilité du quotidien.
28:24 Donc, c'est une chance.
28:25 Et les sports mécaniques apportent ce service-là
28:27 quasiment naturellement à nos activités.
28:30 - Il y a 16 disciplines et 47 spécialités.
28:32 Ça fait beaucoup, quelles sont les principales ?
28:34 - Celle que l'on pense en premier,
28:37 c'est évidemment la Formule 1 et le Moto GP,
28:38 s'agissant de nos sports.
28:39 - C'est très élitiste, là.
28:41 C'est beaucoup d'appelés et très peu d'élus.
28:43 - C'est des courses sur circuit.
28:44 Globalement, le cœur de l'auto comme de la moto,
28:46 on est plutôt sur le rallye, s'agissant de l'automobile.
28:49 Il y a énormément de rallyes.
28:50 C'est une vraie spécificité française.
28:52 Avec des champions du monde, il y en a évidemment en rallye.
28:54 Mais je crois de mémoire que les rallyes et les kartings,
28:56 le karting constitue vraiment le cœur de la FFSA.
29:00 - Et puis, une formule de promotion.
29:01 - Tout à fait.
29:02 - Et c'est plutôt le motocross.
29:04 C'est clairement le motocross, aujourd'hui,
29:06 qui permet à la moto de rayonner en profondeur sur le territoire.
29:09 - Ce qui est intéressant aussi dans ce milieu,
29:11 c'est que les femmes deviennent de plus en plus nombreuses
29:15 dans la course automobile.
29:16 Et qu'elles soient ingénieurs ou qu'elles soient pilotes,
29:20 on sent qu'il y a quand même une transformation aussi de ce côté-là.
29:23 - Oui, très clairement.
29:24 On a fait ça d'ailleurs, Nicolas,
29:25 et l'occasion récemment de lancer un grand plan de féminisation,
29:28 de marquer un intérêt et un plan très clair.
29:33 Nous, au niveau de la moto,
29:33 on a la chance d'avoir une très belle progression également
29:35 en termes de féminine.
29:36 Il y a énormément de femmes aujourd'hui qui passent leur permis moto.
29:38 Donc, on voit en effet que c'est un sport qui était très masculin par le passé,
29:41 qui se transforme et qui est à l'image de notre société.
29:44 - On attend toujours la nouvelle Giovanna Amati,
29:45 mais elle ne devrait pas tarder, j'espère, en tout cas.
29:47 - En tout cas, c'est l'histoire de la moto.
29:49 Il y a le moto, on a vraiment la chance d'avoir de très, très jeunes filles
29:52 qui arrivent et qui sont très performantes.
29:53 - Et on a parlé notamment de la Formule 1.
29:55 Ça marche très bien.
29:56 Les sports mécaniques à la télé, notamment sur Canal+,
29:58 avec la moto GP, Quartararo et Zarco,
30:02 qui ont quand même de très bons résultats.
30:03 On a maintenant une écurie française à nouveau en Formule 1
30:05 avec Alpine et deux pilotes français.
30:07 C'est vraiment un grand moteur, ça, pour donner des vocations.
30:11 - Oui, très clairement.
30:12 Nous, en tout cas, au niveau de la Fédération française de moto,
30:14 on a vu une progression de nos licenciés.
30:15 Je sais que Nicolas Deschaux également au sein de sa fédération.
30:18 Donc, on a la chance d'avoir des formidables ambassadeurs,
30:21 évidemment des sports mécaniques français à l'étranger.
30:24 3 millions de spectateurs qui se sont déplacés en 2023
30:28 sur nos épreuves, auto comme moto.
30:30 3 millions.
30:31 Des milliers, centaines de milliers de téléspectateurs
30:33 pour suivre nos grands prix.
30:35 Nous sommes un sport très populaire.
30:36 Je pense qu'il faut vraiment le dire.
30:37 Et c'est une chance pour notre pays,
30:39 parce que vous l'avez évoqué sur l'auto-bashing.
30:41 Il faut profiter de cette technologie,
30:43 de savoir, de ce laboratoire pour faire avancer,
30:46 pour s'inscrire évidemment dans la réduction des émissions en quart d'an.
30:49 Mais surtout, c'est une chance.
30:50 Donc, il faut vraiment valoriser ce parcours.
30:53 Est-ce que le lien, finalement, entre la course automobile,
30:55 ce milieu des fédérations françaises de moto ou de sport auto,
31:01 ont un lien avec la sécurité routière ?
31:02 Est-ce qu'on dit souvent l'arrêt d'urgence,
31:06 de connaître sa voiture, de savoir conduire, de savoir s'anticiper ?
31:09 Est-ce qu'il faut créer vraiment un lien à un moment donné ?
31:12 Moi, je pense.
31:12 Alors, deux éléments de réponse.
31:14 La première, c'est que la compétition pour nous,
31:15 par exemple moto, les airbags,
31:17 aujourd'hui, on les développe à travers la compétition.
31:18 Donc, on fait lien tout à l'heure avec ce qu'on disait.
31:20 Donc, je pense très clairement, lorsque tous nos pilotes français
31:23 rouleront avec des airbags,
31:24 eh bien, ça sera beaucoup plus facile de l'imposer
31:26 ou de le valoriser au quotidien.
31:28 Donc, ça, c'est le premier élément.
31:29 Et deuxième élément, évidemment qu'un pilote auto ou de moto
31:34 maîtrise parfaitement son engin.
31:36 Et évidemment qu'il est, j'en suis persuadé,
31:39 un bien meilleur conducteur.
31:40 Alors, peut-être qu'il faudra d'ailleurs affiner les chiffres
31:42 et travailler avec Anassi-Europe, mais avec certitude.
31:44 - Merci beaucoup Sébastien Poirier
31:46 d'avoir été avec nous, président de la fédération française
31:49 de motocycle.
31:50 Vous restez avec nous.
31:51 On fait une petite pause.
31:53 Dans un instant, les départs de vacances APRR
31:57 lancent un podcast sur les figures de région
31:59 que vous allez sans doute traverser.
32:01 Nicolas Cotte sera avec nous, directeur de la communication
32:03 des concessions autoroutières des Fages.
32:05 Restez avec nous.
32:06 Les vraies voies qui font rouler la France
32:07 encore pendant une vingtaine de minutes.
32:09 A tout de suite.
32:10 - Jus pantomime.
32:11 Elle fit scandale avec ses amours sapphiques.
32:15 Déguisée en momie, couverte de bandages,
32:18 elle embrassa sur scène une femme déguisée en homme.
32:22 Missy, célèbre nièce de Napoléon III,
32:25 tomba éperdument amoureuse d'elle.
32:27 Le spectacle de ce baiser entre femmes
32:32 sur la scène du Grand Paris
32:34 déclencha les foudres du scandale.
32:36 Mais aussi le début de la fulgurante carrière
32:41 que Gabrielle préparait.
32:44 - Les départs en vacances APRR
32:46 lancent un podcast sur les figures des régions
32:48 que vous allez certainement traverser
32:51 pendant ces vacances.
32:52 Nicolas Cotte est avec nous,
32:53 directeur de la communication
32:54 des concessions autoroutières des Fages.
32:56 Bonsoir, merci d'être avec nous.
32:59 On vient d'entendre un extrait de ces podcasts
33:03 qui donne très envie à l'écoute.
33:05 Finalement, combien de saisons,
33:08 combien d'épisodes et qu'est-ce qu'on va apprendre ?
33:11 - Alors, il y a déjà 30 épisodes disponibles.
33:14 On a lancé au printemps 22 une première saison
33:18 qui a rencontré un vif succès
33:20 et qui nous a encouragé à faire une deuxième saison
33:22 qui sort en ce moment.
33:23 La deuxième saison sort pour les vacances de Noël
33:26 et vous avez déjà 10 épisodes en écoute
33:28 sur toutes les plateformes.
33:29 Panorama, aujourd'hui, c'est un stock de 30 épisodes
33:32 pour vous faire découvrir la France un peu différemment
33:35 et surtout vous accompagner pendant votre trajet sur autoroute.
33:38 - On peut télécharger sur 9 plateformes d'écoute ?
33:41 Vous pouvez nous dire l'ensemble des 9, s'il vous plaît ?
33:44 - Alors, les 9, c'est difficile,
33:46 mais on va directement sur Apple Podcast,
33:48 on va sur Google Podcast,
33:49 on va sur Deezer, on va sur Spotify,
33:52 on va surtout sur un agrégateur qui s'appelle Acast
33:54 et vous allez voir, en fait, vous tapez Panorama,
33:57 P-A-N-O-R-A-M-A
33:59 et vous allez tomber tout de suite sur une vignette graphique
34:02 très reconnaissable
34:03 parce que le graphisme et l'illustration,
34:06 c'est aussi un tout cohérent dans le podcast Panorama.
34:09 - En fait, on revisite finalement
34:11 des grandes figures des territoires français ?
34:14 - Oui, tout à fait.
34:15 En fait, on voulait faire deux choses.
34:16 On voulait renforcer le contrat relationnel avec nos clients,
34:18 c'est-à-dire leur offrir un divertissement pendant le voyage.
34:22 Et puis, vous avez peut-être évoqué la pause sur les aires de service,
34:25 notamment pour une pause électrique.
34:26 Une pause électrique, c'est 23, c'est 27 minutes.
34:29 Alors, on écoute deux épisodes de Panorama
34:31 et hop, on n'a pas vu le temps passer.
34:33 Et puis, un concessionnaire autoroutier,
34:34 ça reste dans son ADN, un aménageur du territoire.
34:37 Et du coup, les épisodes de Panorama,
34:39 ça renforce l'attractivité des territoires
34:42 et la dynamique des territoires.
34:43 Voilà, on voulait arriver à faire un produit un peu hors norme,
34:47 un peu inclassable avec ces deux objectifs en tête.
34:50 - Avec qui avez-vous travaillé pour écrire les textes ?
34:52 Car c'est de l'histoire, il faut quand même une rigueur minimale.
34:55 - Oui.
34:56 - Exactement.
34:57 Alors, c'est de l'histoire,
34:59 parfois l'histoire des choses banales avec un petit H,
35:01 parfois la grande histoire avec un grand H.
35:03 Mais par contre, on ne voulait pas être un peu ennuyeux.
35:05 Déjà parce qu'on a plein de concurrents,
35:07 les podcasts de l'histoire, il y en a partout.
35:09 Et puis, on voulait une voix, on voulait du bruitage,
35:13 on voulait plein de choses.
35:14 Et on a confié d'écriture à Martin Kenéhen et à Aram Kebadjan,
35:18 ce sont des auteurs de bandes dessinées et des auteurs de podcasts.
35:21 Et ils ont eu un talent fou pour aller chercher, d'une part,
35:24 la vérité historique, effectivement, quand il y a une vérité historique,
35:27 mais aussi un goût de la fiction.
35:28 Parce que bon, les podcasts de l'histoire,
35:30 excusez-moi, parfois les enfants s'ennuient.
35:32 Voilà, là dans Panorama, vous allez voir, il y a du bruit,
35:34 il y a de la fureur, il y a du vent, il y a du souffle,
35:37 il y a de la musique, il y a plein de bruitage.
35:39 Et ça en fait une pastille sonore, un conte sonore d'environ 13 minutes.
35:43 Et des grandes figures, par exemple, ce serait qui ?
35:47 Parce que vous remontez très, très loin quand même.
35:49 Alors voilà, on a tenté de faire un peu d'antiquité,
35:52 on a fait du Moyen Âge.
35:54 Vous parlez de nous quand vous parlez d'antiquité ?
35:57 Comment ?
35:57 Je dis vous parlez de nous quand vous parlez d'antiquité.
35:59 Bien sûr que non.
36:02 En saison 1, on a eu un épisode assez...
36:05 qui a eu beaucoup d'écoute de Gabrielle Chanel,
36:08 mais j'aimerais vous parler surtout des nouveaux épisodes.
36:10 On va découvrir Rosa Bonheur.
36:12 Rosa Bonheur, c'est une immense peintre du monde animalier,
36:15 mais honnêtement, on ne sait pas qu'elle a rencontré Buffalo Bill
36:18 et on sait peu de choses de sa vie.
36:20 On a évidemment un très bel épisode sur Jeanne d'Arc,
36:23 mais une Jeanne d'Arc racontée différemment.
36:24 On n'est pas dans les dates,
36:26 on n'est pas dans la vérité de l'histoire ou dans la croyance
36:29 ou dans la foi, on va être dans autre chose.
36:32 Voilà, on essaie à chaque fois qu'une histoire...
36:34 De faire un pas de côté, c'est ça ?
36:37 Exactement. On essaie de faire un pas de côté dans la narration,
36:39 on essaie de faire un pas de côté dans l'épisode en lui-même
36:42 et on essaie de faire un pas de côté dans le moment
36:45 où on va saisir le personnage dans sa vie.
36:47 Et ce qui est très important, c'est qu'il n'y a pas que des personnages.
36:50 Par exemple, il y a un chanteur de bataille mythique de la Première Guerre mondiale
36:53 que presque personne ne connaît, le Hartmanns Wilhorkopf.
36:56 C'est en Alsace, dans les monts des Vosges.
36:59 Déjà, ce n'était pas facile à prononcer.
37:00 Oui, c'est vrai.
37:02 On connaît Verdun ou Lassomme ou Largone ou le Chemin des Dames,
37:06 mais ça, personne ne le connaît.
37:07 Ça a été des combats terrifiants en 1915
37:10 et même une bataille comme ça, qui a été d'ailleurs fractionnée en trois ou quatre,
37:14 vous la racontez dans vos podcasts.
37:16 Oui, c'est d'abord un lieu saisissant.
37:19 Je vous engage effectivement à aller le visiter un jour, c'est glaçant.
37:22 Et effectivement, ce que nous donne notre patrimoine,
37:25 ce que nous donne nos réseaux autoroutiers,
37:27 c'est d'aller justement chercher des lieux, des anecdotes, des événements
37:30 qui font la grande histoire, mais que tout le monde ne connaît pas.
37:33 Donc, 14-18, globalement, on a deux épisodes dans cette deuxième saison qui l'illustre.
37:37 L'aigle de Meaux sur l'autoroute A6 et en Seine-et-Marne.
37:41 Et puis, ce lieu absolument saisissant où la bataille et la tuerie
37:45 est allée vers nulle part.
37:47 Pour ceux qui connaissent un peu cette histoire,
37:49 c'est vraiment un carnage qui n'aura servi à rien.
37:51 Et il faut tout le talent de Denis Podalides
37:54 pour aller raconter ces histoires en devenant à chaque fois le personnage.
37:58 Et ce n'est pas simplement le conteur.
38:00 Il est conteur, il est le personnage,
38:01 mais Denis, il fait aussi les éléments naturels.
38:05 Il contribue à tout l'épisode.
38:07 Est-ce que ça veut dire que vous allez développer des partenariats,
38:09 peut-être avec des musées, à un moment donné, en disant
38:13 comme l'autoroute, on prône toujours le moment où il faut se reposer,
38:17 il y a toujours des pauses.
38:18 Est-ce que c'est à l'avenir une éventualité ?
38:22 Alors, c'est vrai que c'est tout à fait vrai.
38:23 En fait, il ne vous aura pas échappé que Panorama est né aussi
38:27 d'une liaison avec nos panneaux marrons,
38:29 dont l'objectif initial était justement de lutter contre l'hypovigilance.
38:33 Alors, en fait, on est très près des territoires.
38:35 Quand on décide ensemble, en concertation,
38:38 le thème et l'emplacement des panneaux marrons,
38:41 c'est déjà une forme de dialogue.
38:43 Et effectivement, certains départements sont déjà très intéressés
38:46 par nos épisodes, qu'on leur offre d'ailleurs complètement gratuitement.
38:50 Et on espère qu'avec les offices du tourisme ou avec les lieux privés
38:53 comme les châteaux, on pourra aider à faire en sorte,
38:56 et même si c'est un peu contre-intuitif,
38:58 de sortir momentanément de l'autoroute pour aller se reposer
39:01 ou découvrir quelque chose d'absolument nouveau.
39:03 Ou alors, on est passé à côté pendant des années et des années,
39:06 on n'a jamais fait l'effort d'aller détourner le regard
39:08 et d'aller voir ce que se cachait derrière ce panneau
39:10 et maintenant derrière cet épisode de Panorama.
39:12 Parmi les héros dont vous parlez,
39:14 Danfer Rochereau, le lion de Belfort.
39:17 Et là, il y a quand même un petit côté avec l'automobile,
39:19 puisque si l'emblème de Peugeot, c'est un lion,
39:21 c'est un hommage à Danfer Rochereau,
39:23 qui a résisté sans jamais capituler face aux Allemands en 1870.
39:28 C'est vrai, je suppose que les griffes de la marque viennent aussi d'ici.
39:33 Alors, on avait un terrain d'expression cette année qui était formidable,
39:36 parce que cette saison 2, on l'a souhaité pourquoi ?
39:39 Pour pouvoir donner des épisodes aux 24 départements des réseaux qu'on couvre.
39:42 L'année dernière, on avait été un tout petit peu frustrés
39:45 parce qu'on n'avait que 20 épisodes,
39:46 parce que c'est compliqué à fabriquer une série,
39:48 et on avait dû faire des choix.
39:49 Bon, grâce à cette deuxième saison,
39:51 on a pu aller du côté des Vosges et bien loin en Franche-Comté.
39:55 On a récupéré les portes de Paris avec la Seine-et-Marne,
39:58 et puis toujours dans le massif alpin,
39:59 avec un très bel épisode sur l'effondrement du Grenier,
40:02 quelque part sur la 43.
40:04 On a l'impression qu'à PRR,
40:06 c'est finalement, il y a un écosystème qui se met en place.
40:10 On parlait des bornes avec vous,
40:12 enfin, il y a pas mal de choses qui sont faites,
40:14 comme si finalement, ça n'était pas que finalement une autoroute.
40:19 Il y a tout un écosystème, c'est exactement le mot.
40:25 Écoutez, vous nous faites sans doute extrêmement plaisir en disant ça.
40:28 Effectivement, le métier de concessionnaire autoroutier,
40:30 c'est de concevoir, de maintenir, d'exploiter,
40:32 d'accompagner des clients, d'accompagner des usagers
40:35 pendant le temps de leur trajet.
40:37 Alors, en facilitant, vous le connaissez, vous le savez,
40:40 les recharges électriques et toutes les formes de mobilité.
40:42 Et moi, dans mon rôle, patron de la communication,
40:45 celui de leur offrir un loisir, un moment de divertissement,
40:49 une distraction le temps du voyage et en même temps,
40:51 une ouverture d'esprit parce que l'autoroute,
40:53 c'est quand même un endroit génial.
40:55 C'est l'endroit des itinéraires, c'est l'endroit de vacances,
40:59 c'est l'endroit de l'évasion du voyage.
41:01 On a le temps.
41:02 C'est vrai que c'est un endroit aussi sûr où, évidemment,
41:05 on garde bien en main son volant,
41:07 mais où on peut faire appel à d'autres formes d'émotions
41:09 et d'autres formes de sens.
41:10 Donc, effectivement, ça participe d'un écosystème
41:13 tourné autour de la relation clientèle.
41:15 Et puis, rappelons qu'il n'y a pas que l'histoire.
41:16 Vous avez une enquête pour un crime, Jacques Coeur et Agnès Sorel,
41:20 des histoires d'amour, Georges Sand à Frédéric Chopin
41:22 pour être un peu plus à l'eau de rose.
41:23 Il n'y a pas que l'histoire, il n'y a pas que la première
41:25 et la seconde guerre mondiale.
41:26 Non, non, pas du tout.
41:27 On a vraiment veillé à faire la même chose.
41:30 Voilà, alors il y a effectivement des événements,
41:33 des événements catastrophiques, l'effondrement du Granier.
41:35 Voilà, moi, honnêtement, quand j'ai commencé à choisir
41:38 les épisodes avec les auteurs, je ne connaissais pas cette histoire.
41:42 Voilà, on essaie d'avoir des légendes.
41:44 La Vouivre, elle fait trop peur en saison une.
41:47 Des légendes, des héros, de la grande histoire, des choses banales,
41:50 des inventions qui ont modifié nos vies.
41:53 C'est le cas de l'aviation, c'est le cas de la voiture.
41:54 Alors, on essaie d'être extrêmement éclectique à la fois dans les époques,
41:58 dans les personnages et dans les lieux qu'on va traiter,
42:00 histoire qu'en voiture, toute la famille puisse,
42:02 à un moment donné, s'y retrouver et faire la paix au travers d'un épisode.
42:05 On sent que la série va bientôt arriver, en tout cas chez APRR.
42:11 Merci beaucoup d'être avec nous, d'avoir été avec nous.
42:14 C'était passionnant.
42:15 Et puis merci pour ces beaux podcasts, parce que c'est vrai que ça donne vraiment envie.
42:19 Nicolas Cotte était avec nous, directeur de la communication
42:22 des concessions autoroutières des Fages.
42:25 On vous souhaite une merci.
42:27 Bonne fête à vous aussi.
42:28 Merci à notre équipe formidable pour cette semaine passée.
42:32 Demain, c'est la dernière des vraies voix pour l'année 2023.
42:35 On se retrouve à 17h.
42:37 On se retrouve à 17h avec un immense plaisir.
42:38 Absolument. Passez une très belle soirée.
42:40 On vous embrasse, à demain salut !
42:42 et après il flash les essentiels de Sud Radio.