Alpine/ contrôle technique/ Electric Test Days/ voiture électrique

  • l’année dernière
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec David Gendry, directeur communication partenariat et sponsoring dAlpine, Karine Bonnet, directrice générale de Dekra Automotive et présidente du Réseau Contrôle Technique France, Yan Azran, organisateur des Electric Test Days – le tour de France de la mobilité électrique et Hervé Bastanti, responsable des ventes au sein de la concession Peugeot de Biguglia.
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##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2023-05-11##
Transcript
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
00:03 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07 On va falloir que cette voiture soit éphémère.
00:10 Vous voyez l'automobile derrière moi ?
00:11 On va pas s'engueuler à boire une bagnole.
00:12 Eh bien, elle est absolument impeccable.
00:13 Nous avons les Bikis.
00:15 Ce qu'on appelle les Bikis.
00:16 L'auto, Monsieur Fernand. L'auto !
00:19 Eh bien, avec ça, vous êtes sur une autre galaxie.
00:21 Ah ouais ?
00:22 Sympa.
00:25 Un port, une station balnéaire, mais aussi le verso d'une voiture française.
00:30 Allez, au sommaire de cette émission, les vraies voies qui font rouler la France.
00:35 Alpine, un mythe en électrique.
00:38 En 2021, Renault avait annoncé sa Renolution.
00:41 Un plan stratégique pour l'ensemble de ses marques.
00:43 La version sportive de la future R5 sera donc badgée Alpine.
00:46 L'Alpine A290 Beta et donc la nouvelle bombinette 100% électrique.
00:51 On en parlera dans un instant avec David Jeandry, qui est avec nous, directeur communication partenariat et sponsoring d'Alpine.
00:59 Nous évoquerons aussi Mobiliance, le métier de la semaine avec Mobiliance.
01:03 Il s'agit du contrôle technique.
01:05 En 2022, 25,56 millions de contrôles de voitures particulières et véhicules utilitaires légers ont été effectués dans les 6667 centres de contrôle agréés.
01:18 Savons bien des explications, nous ferons le point avec Karine Bonnet, directrice générale de Décra Automotive et présidente du réseau Contrôle Technique France.
01:25 Et découvrir, tester et choisir, c'est l'objectif d'Electric Test dès 2023.
01:30 Sur près de 40 millions de voitures, seuls 1 million sont électriques en cause.
01:34 Beaucoup d'idées reçues et des questions souvent sans réponse.
01:36 Et bien, les Electric Test dès 2023, pour sa quatrième édition, vont visiter 6 grandes métropoles françaises, toutes concernées par les ZF.
01:43 Les ZF, vous les connaissez, les zones à faibles émissions. Et ce sera à Lille, à Lyon, à Paris, à Rouen, à Bordeaux, à Nantes, un événement gratuit.
01:50 On vous dit tout avec Yann Azrand, en quelques instants, organisateur des Electric Test dès, le Tour de France de la mobilité électrique.
01:56 Et c'est avec Sud Radio.
01:57 Et dans le rôle du berceau de la voiture électrique, le vainqueur est la Corse.
02:02 Selon une enquête du Point, Lille serait l'eldorado insoupçonné de la voiture électrique.
02:07 Les immatriculations y sont en forte hausse et la région étant numéro 1 en France, Hervé Bastanti, responsable des hautes des ventes au sein de la concession Peugeot de Biglio,
02:21 sera avec nous de la Haute-Corse. C'est pour ça que je disais "hautes".
02:25 Ah ben c'est ça. Allez, bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
02:32 Gued, un port, une station balnéaire, mais aussi le berceau d'une voiture française dont les titres de gloire ne se comptent plus.
02:40 Le père de cette voiture, Jean Redelet, M. Alpine.
02:46 Et voilà, M. Redelet, M. Alpine.
02:49 David Jeandret est avec nous, directeur communication, partenariat et sponsoring d'Alpine.
02:53 Juste avant de revenir avec toutes ces nouveautés, d'abord merci d'être avec nous.
02:58 Revenons un peu sur l'histoire de Jean Redelet, le premier concessionnaire Renault.
03:04 C'était, bien entendu, il y a quelques années, il y a de nombreux années, dans les années 50.
03:09 Pilote automobile, écoutez ce qu'il disait.
03:12 Et après avoir roulé ma bosse sur toutes les routes de France et de Navarre, après avoir couru sur les principaux circuits avec des voitures dérivées de la série,
03:20 j'ai pensé que si ces voitures étaient équipées d'une carrosserie sportive, si elles recevaient des aménagements au point de suspension et mécanique,
03:29 on devait pouvoir faire en France des voitures de sport très valables.
03:32 Et voilà, c'est comme ça que tout a commencé, c'était dans les années 50.
03:36 55, c'est ça.
03:37 55 exactement, où finalement il ne roulait pas sur une Alpine, il roulait plutôt sur une Renault.
03:42 C'est ça, il a commencé à Dieppe sur des Renault et puis il les a allégés, il en a fait des voitures plus sportives, plus puissantes.
03:50 Et puis il est parti s'amuser avec dans les Alpes.
03:52 Et c'est pour ça qu'il a appelé la marque Alpine.
03:54 Ce sont des voitures agiles, qu'on a plaisir à conduire évidemment sur les routes de montagne.
03:58 Et c'est le cas aujourd'hui encore, on n'a rien à réinventer chez Alpine.
04:01 La feuille de route, elle a été laissée par Jean Redelet.
04:03 Bien sûr, on doit la moderniser, on doit vivre avec notre temps, mais l'ADN de la marque, il est super simple, il a été défini à l'époque et il n'a pas changé.
04:09 A l'époque c'était révolutionnaire, cette Alpine Renault, ça a tout de suite pris.
04:14 Ça a tout de suite pris et c'est une vision qui a cette caractéristique incroyable d'être super moderne.
04:19 Parce qu'avoir des voitures dont on ne cherche pas forcément à ce qu'elles soient les plus puissantes,
04:24 mais qu'elles aient le meilleur rapport entre le poids et la puissance, c'est finalement super moderne.
04:29 Dans l'ère aujourd'hui où on parle de CO2 tout en parlant de plaisir de conduire,
04:33 aujourd'hui notre voiture a très peu de malus écologiques comparé à ses concurrentes.
04:37 Parce qu'il y avait une vision moderne, on n'a pas besoin de mettre 500 chevaux dans une voiture pour prendre du plaisir, il suffit qu'elle soit légère.
04:43 C'était moderne à l'époque, c'est encore aujourd'hui.
04:45 Qu'est-ce qui a fait que dans les années, ça a repris un peu en 2012 puis 2016,
04:50 qu'est-ce qui a fait que finalement la marque s'est presque éteinte pendant des années ?
04:54 Comment on l'explique aujourd'hui quand on regarde en arrière ?
04:57 C'est un peu difficile à expliquer.
04:59 Quand on regarde, c'est vraiment au début des années 80 où l'histoire s'est un peu arrêtée.
05:04 C'est le cas de beaucoup de marques en fait, quand on regarde dans le patrimoine, dans l'industrie automobile française.
05:08 Il y a des moments de concentration dans lesquels on pense qu'il faut acheter plus,
05:12 il faut avoir des marques plus grandes, etc.
05:14 Ils ont fait disparaître un peu les marques de niche, c'est ce qui s'est passé pour Alpine.
05:17 Et puis finalement, il y a quelques années, on s'est rendu compte qu'on avait un diamant à l'intérieur du groupe qui n'était pas très utilisé.
05:23 Et que ce segment de voiture, cette façon de communiquer au client était toujours très moderne.
05:29 Donc on a essayé de la relancer.
05:30 Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de marques qui ont disparu.
05:31 Talbot, je pense à ça.
05:32 Il y a beaucoup de marques qui ont disparu à ces moments-là.
05:34 C'est un peu les cycles économiques qui se passent aussi.
05:38 Sauf que l'Alpine a forcément marqué l'histoire depuis des années.
05:45 Et là on revient, version 2023, on passe à l'électrique.
05:49 Alors est-ce qu'à un moment donné, on s'est dit...
05:51 Oui c'est ça, l'Alpine Renault électrique !
05:53 Ça arrive !
05:54 Est-ce que Jean Redelet s'était dit à un moment donné, un jour cette voiture sera électrique ?
05:59 Je ne pense pas qu'il se soit dit ça à son époque.
06:03 Mais c'est notre devoir.
06:04 Je pense qu'une marque c'est toujours quelque chose qui est en mouvement.
06:06 Et notre devoir c'est de vivre avec notre temps.
06:08 Et notre temps c'est celui du réchauffement climatique,
06:10 c'est celui de tout un tas de préoccupations qu'on peut avoir.
06:12 Donc l'idée c'est de dire comment est-ce qu'on garde l'ADN de la marque ?
06:15 On fait des voitures sympas, sportives, légères, faciles à conduire,
06:19 tout en respectant le 21ème siècle, dans lequel évidemment les clients n'ont pas envie de polluer,
06:25 ont envie d'avoir une voiture qui soit respectueuse dans l'environnement, etc.
06:28 Et le sport automobile aujourd'hui évolue vers les courses,
06:31 alors le e-formule, formule I, formule E…
06:34 Formule A-I, oui. C'est ça.
06:37 Donc vous y allez là, parce qu'en plus il y a peut-être à réinventer plein de choses ?
06:40 Il y a plein plein de choses à réinventer.
06:42 On part de l'électrique mais aussi d'autres technologies.
06:44 On a présenté un concept car qui s'appelle Alpen Glow à base d'hydrogène.
06:48 Je pense que les dés ne sont pas joués encore pour savoir quelle technologie dans le futur vraiment prendra un clé.
06:52 Par contre ce qu'on est sûr c'est qu'il n'y aura plus d'émissions,
06:54 il y aura zéro émission, il faudra avoir des voitures respectueuses dans l'environnement.
06:57 Et tout y va, bien sûr, le sport auto comme le reste.
07:00 Donc il s'est à nous de trouver la bonne formule pour combiner les deux,
07:03 le plaisir de conduire et ce qu'on aime faire avec une voiture,
07:05 tout en respectant au maximum l'environnement.
07:07 Alors la bonne formule est tombée dans la presse il y a quelques jours,
07:10 puisqu'elle s'appelle la 290 Beta.
07:13 Donc là on est vraiment dans une voiture très compacte, très atypique.
07:18 Forcément elle nous rappelle quelque chose, elle nous rappelle la Renault 5,
07:22 mais c'est un concept car très étonnant.
07:25 C'est-à-dire que, juste pour revenir sur l'histoire,
07:28 vous avez mis combien de temps ? Pourquoi la Renault 5 ?
07:32 Alors on avait déjà vu les prémices d'une Renault 5 un peu renouvelée,
07:36 mais qu'est-ce qui vous a emmené justement sur la route de la Renault 5 ?
07:40 Déjà c'est un très beau clin d'œil à Jean Radelé,
07:43 parce que c'est exactement ce que faisait Jean Radelé,
07:45 c'est-à-dire qu'il prenait des Renault et il en faisait des voitures plus agiles.
07:48 Il les triturait.
07:49 C'est la première chose.
07:52 La deuxième chose c'est qu'on a une histoire aussi avec la R5 Alpine,
07:55 donc ce n'est pas une voiture qui sort de nulle part,
07:58 c'est une voiture sur laquelle on a une histoire.
08:00 Il y avait aussi une histoire industrielle,
08:02 il y a évidemment un projet dans le cadre de Renault-NuTion qui était la R5,
08:05 et qui permet aussi à Alpine d'avoir un projet de base qui est là,
08:08 et qui nous permet de lancer une voiture rapidement,
08:10 parce qu'on voulait le plus rapidement possible proposer cette voiture.
08:12 Donc ça combinait un peu toutes ces cases-là,
08:14 et on s'est dit qu'on doit faire exactement ce que Radelé aurait fait.
08:17 On imagine s'il était encore là, on va prendre cette base de Renault,
08:20 qui est une voiture fantastique, qui est une voiture qui parle aussi.
08:22 La R5 c'est évidemment une voiture iconique.
08:24 La nostalgie ça marche de toute façon,
08:26 quand vous ressortez des noms qui ont marqué l'enfance, c'est efficace.
08:30 C'est vrai, la Renault 5 Alpine s'il te plaît, c'est un truc de malade.
08:33 Et vous mettez un petit numéro dessus, moi je jouais avec,
08:36 il y avait des numéros, parce que c'est des voitures de course.
08:38 C'est exactement ça.
08:40 Allez, vous restez avec nous, on fait une petite pause avec David Jeandry,
08:43 dans quelques instants, directeur communication, partenariat et sponsoring d'Alpine.
08:46 On revient dans un instant, on va parler de cette Alpine A290B.
08:50 Et puis il y a l'A110 aussi, la fameuse A110.
08:53 Et puis il y en a d'autres visiblement qui vont arriver.
08:55 C'est plus une autoroute maintenant, c'est une voiture l'A110.
08:57 Voilà, exactement.
08:59 Allez, à tout de suite.
09:01 Et on va vous faire rouler dans une belle voiture avec David Jeandry,
09:05 directeur communication, partenariat et sponsoring d'Alpine.
09:07 Elle s'appelle l'Alpine A290 Beta.
09:11 Alors pourquoi Beta ?
09:13 Attention, vous n'avez pas de micro.
09:15 On me dit que vous n'avez pas de micro.
09:17 C'est branché, ça roule.
09:19 Pourquoi Beta ?
09:20 On a voulu faire un petit clin d'œil au monde du logiciel, au monde du software.
09:23 La dernière version, avant la version finale, on l'appelle Beta.
09:27 C'est un petit clin d'œil à ça.
09:29 C'est un petit clin d'œil.
09:30 Alors cette voiture qui ressemble à une Renault 5, soyons clairs,
09:33 mais elle est bien changée quand même.
09:36 Qu'est-ce qu'elle a de plus que les autres ?
09:38 Ce qu'elle a de plus que les autres, c'est...
09:40 L'intérieur.
09:41 C'est assez étonnant, la prise de conduite, en tout cas la tenue du conducteur.
09:45 Exactement.
09:46 Nous, c'est un truc qu'on aime faire, c'est mettre le conducteur au centre de l'expérience,
09:50 ce qu'on appelle filatoire.
09:51 C'est vraiment retrouver les sensations qu'un pilote peut avoir dans une voiture,
09:54 et donc dans une voiture de course en général, il est seul.
09:56 Donc on a vraiment mis le pilote en position centrale dans ce concept-car.
10:00 Les deux passagers sont un peu spectateurs du pilote.
10:02 Donc ça, c'est vraiment un truc qu'on a voulu faire
10:04 pour vraiment recréer la sensation qu'on peut avoir dans une voiture de course.
10:08 Donc ça, c'est vraiment un truc qu'on a voulu faire.
10:10 Ensuite, sur l'extérieur, on a vraiment une voiture...
10:12 Sur les jantes, par exemple ?
10:13 Voilà, exactement.
10:14 Les jantes, ça c'est le must du must pour être séduisant.
10:18 Et efficace.
10:19 Une des caractéristiques de ces voitures, c'est évidemment l'autonomie,
10:22 comment on va pouvoir les faire à la fois performantes,
10:24 mais aussi autonomes le plus longtemps possible.
10:26 L'aérodynamique, c'est vraiment un truc qui est très important sur ces voitures-là.
10:29 Vous êtes allé un peu chercher finalement dans le rallye, dans la F1, dans le circuit.
10:34 En fait, c'est un melting pot de tous les avantages de ces différents terrains de course.
10:39 Et Cécile, je vous coupe aussi, parce que ceux qui nous regardent sur la chaîne YouTube Sud Radio
10:43 peuvent voir les images de la bête dont on parle.
10:48 Exactement.
10:49 Il y a l'ADN de la R5 Alpine, bien sûr.
10:51 Il y a les phares en croix qui viennent directement du rallye.
10:54 Pour ceux qui connaissent, il y a l'expérience de la F1 sur l'aérodynamique
10:58 où on a fait travailler les ingénieurs de la F1 pour trouver des solutions techniques
11:01 pour faire gagner le plus possible d'autonomie à cette voiture.
11:04 Donc voilà, on a essayé de combiner tout cet ADN sportif
11:06 et de le rendre dans une petite compacte sympa à conduire en ville.
11:10 Alors j'imagine que cette voiture, qui ne verra peut-être pas le jour,
11:14 mais en tout cas si en citadine, qu'est-ce qu'elle finalement va apporter à la future Alpine citadine ?
11:20 En fait, elle va lui apporter tout son ADN extérieur.
11:23 La partie design va être extérieure, va être relativement proche, inspirée relativement proche.
11:29 Et puis, tout ce qui est à l'intérieur de la voiture,
11:31 on va essayer de garder ce sentiment de ce qu'on appelle nous le philatoine,
11:34 donc de se rapprocher le plus possible de ce qu'un pilote peut ressentir.
11:37 Pas aussi extrême évidemment que cette voiture-là sur laquelle on a pu pousser l'exercice un peu plus loin,
11:42 mais vraiment cette expérience de conduite un peu unique
11:44 qu'on essaye de procurer à nos clients quand ils achètent une Alpine.
11:46 David Gendry, vous êtes le directeur de la communication.
11:49 Qu'est-ce que vous allez mettre en avant dans la communication de cette voiture justement ?
11:53 Est-ce que vous allez la rendre mode, la rendre sympa, la rendre sportive ?
12:00 La rendre mode, on ne peut pas le faire, c'est les clients qui vont le décider.
12:03 Mais c'est ce qu'on va essayer de faire.
12:05 Si vous la faites conduire par quelqu'un de branché, du style Cécile de Ménibus ?
12:09 Ce serait magnifique.
12:11 Vous allez donner une idée.
12:12 On va chercher qui finalement ? On va chercher, j'imagine, des nouveaux clients,
12:15 on va chercher plutôt, pourquoi pas, des femmes aussi qui n'ont pas l'habitude de conduire des voitures sportives.
12:20 La voiture électrique citadine, j'imagine que c'est dans le spike.
12:24 C'est exactement ça.
12:25 Ce qu'on essaie de faire, pour répondre à votre question, c'est d'être fidèle à notre ADN.
12:28 Une marque, quand elle est fidèle à son ADN, elle parle à ses clients.
12:31 Donc on va essayer de faire une voiture qui soit sportive,
12:34 et une voiture qui soit super sympa à conduire.
12:36 C'est ça qu'on va faire.
12:37 Avec un look ?
12:38 Avec un look, évidemment.
12:40 Il faut qu'elle respire la sportivité à l'intérieur, à l'extérieur, etc.
12:43 Et ce qu'on pense, c'est qu'on aura des clients plus jeunes que les clients de l'ascendice,
12:46 et on espère aussi des clients bien plus féminines que l'ascendice actuel,
12:51 qui est très bien, mais qui a du mal à séduire les clients de féminine, c'est bien dommage d'ailleurs.
12:56 Je pense que cette voiture-là, plus urbaine, elle peut être plus attractive pour les femmes.
13:02 Et puis quand on a conduit ce type de voiture, on peut passer à l'ascendice après.
13:06 Donc forcément, c'est une étape.
13:10 Elle arrive quand, cette voiture ? Et combien elle va coûter ?
13:13 Parce que ça aussi, on a besoin de savoir combien elle va coûter.
13:15 L'autonomie, c'est des choses qui restent quand même importantes,
13:18 même si ça reste une voiture plaisir.
13:20 Et surtout, la puissance.
13:22 Allez, on y va !
13:23 Je ne peux pas vous dire tout ça, malheureusement.
13:24 On va bien vous répondre aujourd'hui, c'est encore un peu tôt.
13:26 C'est une voiture qui sera commercialisée au quatrième trimestre de l'année prochaine.
13:33 Donc c'est un petit peu tôt pour répondre encore à ces questions-là.
13:35 On est vraiment à l'étape du concept-car.
13:37 Mais au début, c'est un produit d'élite.
13:39 Enfin, le premier qui va l'avoir, c'est une manière de se démarquer aussi.
13:44 Appelons un chinchin, non ?
13:45 De toute façon, Alpine, c'est une marque qu'on achète effectivement.
13:48 C'est un produit d'appel, c'est un slur.
13:50 Voilà, exactement. C'est un produit un petit peu image.
13:52 On n'a pas la même velléité de faire les volumes comme une marque comme Renault, par exemple.
13:57 On a évidemment des volumes plus niches, avec des clients un petit peu plus particuliers.
14:00 Donc oui, on va se distinguer par rapport à ces voitures-là.
14:03 Mais à la fin, on espère quand même pouvoir être significativement plus présents dans la rue avec cette voiture
14:09 que ce qu'on est avec la Sandis aujourd'hui.
14:11 Si on peut faire la comparaison de Fiat et Abarth, on est un peu dans la même veine.
14:16 Oui, c'est un peu cette idée-là.
14:19 Est-ce qu'on peut imaginer, par exemple, un crossover 100% électrique ?
14:23 Est-ce qu'on peut un élargissement de la gamme, qui aujourd'hui est plutôt restreinte,
14:28 de se dire qu'on va renouveler et devenir peut-être un constructeur comme les autres,
14:33 avec différents modèles et sur différentes typologies ?
14:36 Oui, c'est tout à fait l'ambition.
14:38 Donc on a cette petite Urban Compact qui arrive en 2024.
14:42 En 2025, on a déjà annoncé un crossover coupé.
14:45 Donc une voiture qui va être plus grande, plus familiale, mais qui garde l'ADN d'Alpine.
14:52 On ne va pas faire des voitures complètement familiales non plus.
14:56 Il faudra qu'elles gardent cet ADN sportif.
14:59 Un design coupé, donc une voiture qui va toujours être dans l'ADN de la marque,
15:03 mais avec un peu plus de volume à l'intérieur.
15:05 Et ensuite, la fameuse A110, mais cette fois-ci électrique, qui aura complété la gamme.
15:09 Et ça, ça va être dingue !
15:11 Et le marché français ? Ou on va chercher les Chinois, les Japonais, les Américains ?
15:17 Il y a plusieurs phases dans le plan.
15:19 La première phase, c'est vraiment la France et l'Europe.
15:22 On a pas mal de travail là-dessus.
15:24 En France, on est plutôt bien positionnés.
15:26 La marque n'est pas encore assez connue en Angleterre, en Allemagne,
15:28 qui sont vraiment les deux grands pays sur lesquels...
15:30 Ce sera difficile en Angleterre, parce qu'ils ont leurs voitures dans ce style un petit peu.
15:35 Ce sera difficile en Angleterre, ce sera difficile en Allemagne aussi,
15:37 parce qu'il y a des constructeurs sur ce marché de la voiture sportive.
15:40 Mais en même temps, la F1 amène beaucoup de notoriété.
15:45 On voit que ça commence pas mal à bouger.
15:47 On a beaucoup d'investisseurs aussi dans les réseaux de distribution qui se manifestent,
15:50 qui ont vu nos produits, qui sont très enthousiastes.
15:52 Donc on pense qu'on a une carte à jouer sur ces marchés-là.
15:54 Et ensuite, pour répondre à votre question,
15:57 on ira étendre géographiquement encore dans une deuxième étape,
16:01 sur l'Asie et sur les Etats-Unis.
16:03 Un petit mot forcément sur la compétition avec PixPix.
16:06 Oui, vous prononcez comme ça, PixPix.
16:10 Vous partez à l'assaut du mythe américain.
16:14 Voilà, c'est ça.
16:15 Et pour rappeler ceux qui ne le connaissent pas, c'est un petit peu moins de 20 kilomètres.
16:18 C'est une course de côte de 156 virages, si je me souviens bien.
16:23 Et un peu moins de 20 kilomètres.
16:24 Un peu moins de 20 kilomètres.
16:25 Alpine ne s'est jamais engagée sur cette course mythique.
16:29 Je rappelle quand même que le record est toujours détenu par Romain Dumas.
16:34 7 minutes 57 secondes, c'est quand même assez dingue,
16:37 avec une Volkswagen électrique.
16:39 Est-ce qu'on a des chances avec Alpine ?
16:41 On a des chances.
16:43 On n'y va pas pour gagner la catégorie scratch maximum.
16:46 Pourquoi pas ?
16:47 Je suis un peu ambitieux.
16:49 La voiture qu'on engage n'a pas cette ambition-là.
16:53 Mais on y va d'abord pour se faire plaisir,
16:55 parce que c'est aussi l'ADN de RedDelay.
16:56 Ça nous plaît, forcément, une course de côte, les Etats-Unis, des virages.
16:59 On est dans l'ADN de la marque.
17:01 Donc on a concocté une ascendance un peu spécifique pour aller se battre là-bas.
17:06 Et si on peut aller gagner la catégorie juste au-dessus de nous,
17:10 ça sera déjà pas mal.
17:11 Vous l'avez le pilote ?
17:12 Oui, on l'a.
17:13 Il l'a.
17:14 On peut le dire ou pas ?
17:15 Bien sûr.
17:16 C'est M. Astier.
17:17 Exactement, Raphaël Astier.
17:19 Formulant une saison en demi-tente,
17:24 selon Laurent Rossi,
17:26 qui a expliqué forcément,
17:28 on l'a vu un peu partout dans la presse,
17:30 son mécontentement vis-à-vis du team Alpine F1 Team.
17:34 Est-ce que ça veut dire que c'est la fin de la Formule 1 pour Alpine ?
17:37 Est-ce que les choses vont changer ?
17:39 Non, pas du tout.
17:40 Je pense que l'engagement est sur le très long terme sur la Formule 1.
17:44 Laurent l'a dit, Lucas Demeo l'a répété.
17:47 Donc c'est absolument pas le cas.
17:49 Je pense que Laurent a été mécontent du début de saison,
17:51 qui n'est pas du tout aligné avec les objectifs qu'on s'était fixés.
17:54 Et puis c'est le rôle de patron de temps en temps.
17:57 Est-ce que c'est rentable la Formule 1 ?
17:59 Il y a des dépenses bien sûr, mais en termes de notoriété ?
18:02 On voit en tout cas un effet immédiat sur la marque.
18:05 Dans toutes les études qu'on peut avoir,
18:07 où on mesure la valeur de la marque,
18:09 c'est absolument incroyable ce qui se passe dans les ventes.
18:11 On double nos ventes chaque année,
18:13 sans faire de publicité quasiment.
18:15 Notre seule plateforme de marketing, c'est vraiment la F1.
18:17 Et puis c'est en train d'exploser.
18:19 Il y a des chiffres assez drôles.
18:21 On ne vend pas aux Etats-Unis.
18:23 Le deuxième pays le plus visité sur Internet,
18:25 c'est les Etats-Unis.
18:26 Le fait que la F1 devienne super attractive aux Etats-Unis,
18:28 fait que les gens s'intéressent à la marque.
18:30 Le Grand Prix de Miami maintenant.
18:32 On voit un impact immédiat dès qu'il y a des Grands Prix,
18:35 dès qu'il se passe des choses,
18:37 on voit un impact immédiat sur la marque.
18:39 Et puis on rappelle l'importance de la course automobile,
18:41 qui irradie forcément la voiture de M. Van Am.
18:43 Tout le monde, parce que c'est aussi l'importance
18:45 de la technologie développée en course automobile,
18:47 qui nous aide à avoir des voitures du quotidien
18:49 plus sécurisées et avec des technologies qui avancent.
18:52 Merci en tout cas à David Jeandry d'avoir été avec nous,
18:54 directeur de la communication partenariat sponsoring d'Alpine.
18:57 C'est passionnant, on a envie de foncer.
18:58 Et puis je vous rappelle que quand même,
18:59 la voiture de la gendarmerie pour arrêter les méchants,
19:01 c'est une Alpine Assassin.
19:02 Ah oui ?
19:03 Ah oui, bah oui, bah oui, bah oui, bah oui.
19:05 C'est vrai, c'est bien de le dire.
19:07 Pas parfois comme ça. Blam !
19:08 Allez, vous restez avec nous,
19:09 on reste dans un instant,
19:10 on va vous parler de mobilien,
19:11 on va vous parler de contrôle technique.
19:13 Allez, ça rigole pas.
19:21 On est ravis de vous retrouver avec Frédéric Brindel.
19:24 On parle automobile.
19:25 C'était bien cette première partie avec les Alpines Renault.
19:28 Oui, les Alpines, pour quelqu'un qui ne roule qu'à vélo,
19:30 ça va vous changer la vie.
19:31 Oui, c'est vrai, c'est vrai.
19:32 Et on va revenir sur...
19:34 Contrôle technique, là.
19:35 Oui, absolument, sur les métiers de mobilien,
19:37 le métier de la semaine, c'est le contrôle technique.
19:40 On va en parler avec notre invitée qui est avec nous ce soir,
19:43 Karine Bonneb.
19:44 Bonsoir Karine.
19:45 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
19:46 Bienvenue sur Sud Radio.
19:47 Alors c'est Frédéric ce soir,
19:48 Philippe est de repos.
19:49 Ah non, c'est un pardon Frédéric.
19:51 Mais c'est un plaisir, vous savez c'est un beau prénom.
19:53 Je rappelle que vous êtes directrice générale de Décra Automotive
19:57 et présidente du réseau contrôle technique France.
20:00 Et on va parler de ce joli métier,
20:03 bien entendu avec vous.
20:05 Aujourd'hui, ça représente combien de contrôles techniques
20:09 un petit peu partout en France par an ?
20:11 Est-ce qu'on a des chiffres qu'on se rende bien compte ?
20:13 On sait qu'on a 40 millions à peu près de voitures roulantes aujourd'hui.
20:17 Et on imagine que forcément,
20:19 tout le monde n'est pas suffisamment sage pour faire son contrôle technique.
20:22 Ça représente quoi ?
20:24 Écoutez, l'année dernière, en 2022,
20:26 il y a eu 25 millions de contrôles techniques faits en France.
20:29 Et ça opéré par presque 7000 centres de contrôle technique en France,
20:34 en métropole et outre-mer également.
20:37 Ça fait des salariés tout ça ?
20:39 On imagine, c'est très intéressant aussi quand on est chef d'entreprise.
20:44 Sur l'ensemble de la profession, ça fait à peu près 10 000 collaborateurs.
20:48 Et en ce qui concerne l'enseigne que je représente,
20:51 le groupe Décra avec 3 marques,
20:53 Décra, Norisco et Tocontrol,
20:55 nous avons 850 collaborateurs.
20:58 Puisque nous avons des centres en propre qui nous appartiennent.
21:01 Et sinon, nous avons un réseau de ce qu'on appelle des affiliés, des partenaires,
21:04 des chefs d'entreprise indépendants.
21:06 Ils sont à peu près 1600 en France.
21:09 Selon l'organisme technique central, l'OTC,
21:13 l'Ontario International Collective for Technology,
21:16 on nous dit en tout cas que 160 000 véhicules dangereux sont détectés chaque année.
21:22 Ce qui nous paraît énorme.
21:24 En fait, sur les 25 millions de contrôles techniques qui sont opérés,
21:27 on a aussi ce qu'on appelle les contre-visites.
21:29 Donc le taux de contre-visite, vous savez, c'est faillances.
21:31 C'est des faillances qui sont relevées,
21:33 avec différents niveaux de dangerosité,
21:35 des faillances mineures qui ne donnent pas lieu à une contre-visite.
21:38 Et ensuite, après, des faillances majeures et critiques.
21:41 Effectivement, quand on parle de ces 160 000 véhicules,
21:43 il y a à peu près 20% de taux de contre-visite en France.
21:47 Et les majeurs représentent à peu près 19%.
21:50 Effectivement, oui.
21:52 Quand on dit dangereux, c'est quoi ?
21:54 Le tiercé gagnant, si je peux appeler ça gagnant,
21:59 c'est effectivement le top 3 des défaillances les plus relevées.
22:02 Ce qui concerne les feux de signalisation.
22:04 Donc c'est important.
22:05 Vu, être vu, c'est essentiel.
22:07 Ensuite, on rencontre en deuxième point les pneus.
22:10 Les pneus avec une corde très usée.
22:12 Donc là, encore une fois, l'adhérence au sol est primordiale pour la tenue de route.
22:16 Donc là aussi, c'est vraiment un défaut qui présente un danger immédiat et majeur.
22:22 Et puis après, il y a un troisième point qui est assez récent,
22:26 et tout ce qui va être l'opacité des fumées.
22:28 Donc là, on voit effectivement que la notion...
22:30 C'est-à-dire l'opacité des fumées ?
22:32 Qui dépasse les normes autorisées.
22:35 C'est-à-dire que la fumée qui est dégagée par le véhicule,
22:38 on voit essentiellement les diesels.
22:40 Donc là, tout ce qui est émissions polluantes.
22:43 Donc là, on voit effectivement l'axe protection de l'environnement du contrôle technique.
22:47 Mais tout cela, finalement, ça nous fait penser que dans le contrôle technique,
22:51 il y a plusieurs spécialités, il y a plusieurs formations.
22:54 Parce que ceux qui réparent les trois différents phénomènes dont vous venez de parler
22:59 ne sont pas les mêmes professionnels.
23:01 Complètement.
23:02 En France, il y a une séparation très stricte entre la réparation de commerce automobile
23:06 et le contrôle technique, assurant une transparence parfaite.
23:10 Et on est vraiment un tiers de confiance.
23:12 C'est un métier très noble.
23:13 On est là pour préserver la sécurité de tous les usagers de la route.
23:16 Parce que là, on parle effectivement des véhicules légers.
23:19 On contrôle aussi également les poids lourds.
23:21 Et l'objectif, c'est de faire en sorte que ces véhicules
23:24 ne présentent pas de danger pour leurs conducteurs,
23:26 mais aussi pour les autres usagers de la route,
23:29 quel que soit le moyen de transport.
23:31 Les véhicules se transforment du électrique.
23:34 Est-ce que forcément, j'imagine que le contrôle technique n'est plus le même qu'avant ?
23:40 Ça veut dire qu'il va falloir ou que vous êtes en train de reformer
23:43 toutes ces personnes, près de 7000 centres aujourd'hui, aux nouvelles mobilités ?
23:48 Tout à fait.
23:49 On a effectivement une formation initiale pour devenir contrôleur technique,
23:53 après un bac professionnel qui est le prérequis.
23:55 Et puis ensuite, il y a un maintien de qualification de 20 heures tous les ans
23:58 pour justement, il y a une évolution réglementaire des points de contrôle à contrôler,
24:03 qui évolue, mais également aussi la technologie des véhicules.
24:05 Donc les véhicules électriques, on les contrôle d'ores et déjà depuis 2013.
24:09 Ils font partie de la formation initiale et du tronc commun du maintien de qualification.
24:13 Est-ce que vous avez réussi à faire ce que, en ce moment,
24:19 les spécialistes d'isolation des passoires thermiques n'arrivent pas à faire ?
24:22 C'est-à-dire que quand on passe au contrôle, on va vous donner un A, un B, un C,
24:26 puis c'est peut-être pas le même.
24:27 Vous, c'est hyper calibré, même si comme le dit Cécile de Minibus,
24:32 c'est un peu évolué.
24:33 Si intelligemment, si intelligemment.
24:34 Et brillamment aussi.
24:36 Faites bien de le dire.
24:37 Allez-y, il n'y a pas de mal à se faire du bien.
24:38 Qu'est-ce que vous entendez par la notion de l'étrage ?
24:41 En fait, le contrôle technique, il est très normé.
24:45 Donc les points qui sont contrôlés, il est le même.
24:48 La prestation est la même dans tous les centres,
24:50 en tout cas avec les mêmes équipements, la même méthodologie,
24:53 ce qu'on appelle le même protocole du contrôle technique.
24:55 Donc il y a effectivement une partie des contrôles qui sont faits
24:58 avec des appareils, des équipements de mesure, qui relèvent des mesures,
25:01 mais il y a aussi une partie qui est faite visuelle.
25:03 Donc là, effectivement, on peut parfois trouver quelques différences
25:05 d'un centre à l'autre sur la partie visuelle.
25:07 Mais encore une fois, c'est un métier très noble.
25:09 Et il y a vraiment cette notion de contributeur à la sécurité routière
25:12 et maintenant aussi à la protection de l'environnement.
25:15 On a une délégation de services publics.
25:17 Donc c'est vrai que c'est un métier parfait.
25:18 Oui, il faut nous rassurer.
25:19 C'est ça.
25:20 Merci beaucoup, Karine Bonnet,
25:22 directrice générale d'Écras Automotif
25:25 et présidente du réseau contrôle technique France.
25:27 C'est un métier mobiliant.
25:29 Merci, vous restez avec nous.
25:31 On va revenir sur un événement,
25:33 un événement avec lequel Sud Radio est partenaire.
25:36 Ce sont les électriques test-dé.
25:38 Et on va en parler avec Yann Azeran, qui est avec nous.
25:41 Bonjour, merci d'être avec nous.
25:43 Bonjour, merci à vous.
25:44 Vous êtes organisateur des électriques test-dé,
25:47 le Tour de France de la mobilité électrique.
25:49 Une déise même, avec un petit "t" comme ça.
25:51 Je n'osais pas vous reprocher.
25:53 Il y a plusieurs jours,
25:54 et on est ravis d'être partenaire de cette belle opération,
25:58 dont on va expliquer le contenu.
26:00 Forcément, on parle de voitures électriques.
26:03 Forcément, on incite les gens à les découvrir, à les tester.
26:06 Pourquoi ce changement, justement,
26:09 pour inciter peut-être les populations
26:12 à se diriger vers l'électrique ?
26:14 Vous êtes bien placé pour savoir qu'on a beaucoup, beaucoup
26:16 entendu parler des ZFE, etc.,
26:18 donc des zones à faible émission.
26:19 On a fait quelques débats dessus.
26:21 Je sais, plutôt agité parfois.
26:23 En fait, c'est, ou pas nécessaire en tout cas,
26:27 ça a créé le débat.
26:29 Aujourd'hui, notre logique, c'est juste de dire,
26:31 pourquoi ne pas parler du véhicule électrique
26:32 en faisant vivre une expérience qui soit positive.
26:35 Il y a toujours l'image du bâton et de la carotte.
26:37 Il y a le bâton en disant, on n'aura plus le droit,
26:39 on n'aura plus le droit avec les véhicules thermiques, critères, etc.
26:42 Nous, on se dit, si on vit la sensation
26:44 et l'expérience de l'électrique,
26:45 peut-être que là, les gens peuvent simplement avoir envie
26:47 d'eux-mêmes d'y passer.
26:49 - A côté des ZFE, des zones à faible émission,
26:52 il y a beaucoup d'idées reçues, finalement,
26:54 sur les voitures électriques.
26:56 Et c'est peut-être aussi, outre financièrement parlant,
26:59 difficile de passer le pas pour plein de raisons.
27:01 - Il y a plein de raisons.
27:02 Il y a le coût, l'autonomie, le réseau de recharge.
27:05 Et donc, en fait, nous, on essaye de résoudre
27:06 toutes ces questions, mais pas à travers
27:08 de la théorie, des conférences, etc.,
27:10 mais vraiment à travers de l'expérience,
27:12 de la pratique et avec, sur place,
27:14 des experts de la recharge électrique,
27:16 pour pouvoir, justement, vous expliquer
27:18 les coûts, les gains économiques.
27:20 Parce que quand on dit "ça coûte cher à l'achat",
27:22 certes, mais ensuite, sur l'usage,
27:24 quand on ne paye pas l'essence, et Dieu sait que ça coûte cher
27:26 ces derniers temps... - Pourquoi vous dites ça ?
27:28 - Ça a augmenté, paraît-il.
27:30 - Oui, on dit ça. - De peu, de peu.
27:32 Mais ça permet, en fait, de se dire,
27:34 finalement, je vais poser toutes mes questions.
27:36 Alors oui, ok, à l'achat, ça risque de me coûter
27:38 tant et tant. Ah, il y a le bonus écologique, c'est tant.
27:40 Et puis ensuite, sur l'usage, la recharge,
27:42 ça ne me coûte que tant par mois, alors qu'aujourd'hui,
27:44 j'en ai pour X centaines d'euros de carburant
27:46 par mois en diesel ou autre.
27:48 Et là, on a posé les questions, maintenant,
27:50 on rentre dans le véhicule, on teste, et on vit une bonne expérience.
27:52 - Pour les auditeurs de Sud Radio, rappelons,
27:54 ces "Electric Test Days",
27:56 c'est pour vous la possibilité
27:58 d'essayer. C'est ça, en fait.
28:00 Vous leur permettez d'être dans les conditions.
28:02 - Exactement. - Et c'est gratuit,
28:04 c'est gratuit, c'est important de le dire. - C'est tout à fait gratuit.
28:06 - Et c'est gratuit ! - C'est gratuit !
28:08 - Pour vous, ce sera payant. - Ah bon, d'accord.
28:10 Avec le code "Sud Radio 2023",
28:12 vous pouvez payer plus cher.
28:14 C'est gratuit, mais surtout, l'idée, en fait, c'est exactement ça.
28:16 C'est de pouvoir tester. C'est-à-dire que
28:18 on connaît tous le mondial de l'auto, les salons automobiles,
28:20 etc. Les gens viennent, déambulent dans les allées,
28:22 voient des véhicules avec des vigiles, des
28:24 hôtesses, et j'en passe. En fait, on s'est dit,
28:26 pourquoi juste pas faire rentrer les gens dans les voitures,
28:28 que ce soit, à l'époque,
28:30 diesel ou électrique,
28:32 mais ensuite, on s'est dit, et puis finalement,
28:34 là, avec ce changement de motorisation,
28:36 c'est impossible de changer
28:38 de véhicule sans tester. C'est-à-dire que la
28:40 première voiture électrique que vous allez acheter,
28:42 obligatoirement, vous voudrez tester. Vous n'avez jamais vécu
28:44 cette sensation. C'est humain de
28:46 se dire, bon, je veux quand même savoir ce que ça fait et être
28:48 sûr que ça me plaise. Donc, on s'est dit,
28:50 partons à la rencontre des Français,
28:52 des gens partout en France, le plus possible.
28:54 - Avant, c'était au Parc Floral, à Paris.
28:56 Vous décidez d'aller en région. - Tout à fait.
28:58 Les années précédentes, on n'était qu'à Paris, au Parc Floral.
29:00 On s'est préparé doucement, doucement. Et puis là,
29:02 cette année, on va dans six villes différentes.
29:04 - Je peux les donner. - Ah oui. - Lille, dès le 14 mai.
29:06 Après, Lyon, bon, Paris, évidemment.
29:08 Rouen, Bordeaux, Nantes, jusqu'au 9 juillet
29:10 à Nantes. - Tout à fait. - Ce ne sont que des villes
29:12 à zones à faible émission. - C'est tout à fait ça.
29:14 En fait, on a d'abord sélectionné les zones à faible émission.
29:16 Puis, l'idée, c'était
29:18 de se dire, il y a aussi sur
29:20 ces endroits-là pas mal de demandes autour du véhicule
29:22 électrique. On a des partenaires, notamment
29:24 Roule, qui est le premier club automobile
29:26 de France. Et donc, eux, en fait, remontent
29:28 beaucoup de données. Ils ont plus d'un million de membres.
29:30 Donc, ils ont tout plein de données. Ils savent un petit peu
29:32 qu'est-ce qu'il y a des demandes et des crispations
29:34 parfois autour du véhicule électrique.
29:36 Il y a de l'autre côté un autre partenaire qui s'appelle ChargeGourou
29:38 qui est expert en recharge électrique. Et en fait,
29:40 ces deux-là vont pouvoir aussi, sur place,
29:42 répondre aux questions
29:44 des gens en direct, toujours
29:46 de manière assez festive. C'est-à-dire, c'est un événement familial.
29:48 C'est le dimanche. Donc, les dates, en fait,
29:50 à Lyon, à Paris, etc.,
29:52 vous avez donné, en fait, du 14 mai au 9 juillet.
29:54 C'est des dimanches. On vient
29:56 en famille. Il y a des animations pour les enfants, des jeux
29:58 concours. On essaye d'en faire un petit festival
30:00 autour du véhicule électrique. Un truc positif,
30:02 sympa. - Yann Azran, c'est l'occasion
30:04 aussi de répéter, c'est vrai que nous, on en parle souvent
30:06 et on le répète souvent, mais
30:08 le principe des zones à faible émission,
30:10 de dire que d'abord, d'abord, l'électrique, vous passerez
30:12 partout. Mais quelles sont aujourd'hui
30:14 les contraintes de ces zones ? - Alors, en fait,
30:16 c'est qu'aujourd'hui, selon
30:18 les types de vignettes critères,
30:20 les fameuses vignettes critères qu'on a... - 1, 2, 3, 4, 5...
30:22 - Voilà, exactement, qu'on a
30:24 maintenant l'obligation d'avoir sur notre pare-brise.
30:26 En fait, on va pouvoir rouler
30:28 encore jusqu'en 2023, puis jusqu'en 2024,
30:30 puis jusqu'en 2025, 26, etc.
30:32 Puis à un moment, on nous
30:34 explique que c'est terminé. Il n'y aura que
30:36 l'électrique. Et moi, très franchement, ce n'est pas forcément
30:38 des réflexions écologiques
30:40 hautes, c'est juste de se dire, bon ben, on ne va plus
30:42 pouvoir rouler autrement qu'en électrique
30:44 ou avec d'autres types de mobilité,
30:46 vélo et autres. Mais donc,
30:48 comment on fait passer le pas, mais de manière sympa,
30:50 de manière fun, en fait ?
30:52 Et puis, en fait, avec cet état d'esprit,
30:54 on a créé ça. - Aller à la rencontre des gens.
30:56 - Cécile, j'ai une question, là, sur le critère.
30:58 C'est l'auditeur qui appelle.
31:00 Bonjour, bonjour Cécile de Ménibus. - Ah, monsieur, on n'a plus
31:02 le temps. - Oui, justement, j'ai une question.
31:04 Donc, j'ai une
31:06 voiture qui est
31:08 hybride.
31:10 Est-ce que je dois quand même mettre sur le pare-brise ?
31:12 - Bien sûr. - Je dois mettre ? Parce que moi,
31:14 je me suis dit, de toute façon, il y a marqué hybride,
31:16 j'ai le critère 1. - Non, pas du tout.
31:18 - Il faut que je paye. - Vous devez mettre votre critère. - Je dois payer.
31:20 - Parce que si vous ne le mettez pas et que vous êtes contrôlés,
31:22 les forces de l'ordre ne sont pas non plus
31:24 censées connaître chaque type
31:26 de véhicule et dire dessus. - Ce que vous avez marqué, il est hybride dessus.
31:28 - Moi aussi, je peux écrire hybride dessus. - Je suis en nid d'égalité,
31:30 je raccroche. Merci, madame. Au revoir.
31:32 - Rappelez quand vous voulez.
31:34 Ce qui est important aussi de signaler sur
31:36 les voitures électriques, c'est que ça ne se conduit pas
31:38 comme une voiture normale. - Non. - C'est-à-dire qu'il y a une réactivité
31:40 qui est beaucoup plus franche
31:42 qu'une voiture thermique et encore plus
31:44 qu'une voiture diesel. - Ce qui est assez rigolo, parce que quand
31:46 vous conduisez, par exemple, une Renault Zoé
31:48 qui ressemble à une Clio et que vous avez à côté
31:50 de vous, parfois ça arrive, là on est à Paris,
31:52 une belle voiture de sport,
31:54 etc. - Un Freemur. - En fait, vous vous appuyez
31:56 mais sans vouloir frimer et puis d'un seul coup
31:58 vous vous rendez compte que le bonhomme derrière s'énerve
32:00 un petit peu. Donc c'est assez rigolo et
32:02 honnêtement, c'est très agréable. C'est-à-dire que
32:04 on a l'impression de glisser, ça avance
32:06 bien, c'est
32:08 une bonne sensation de conduite. - C'est action-réaction,
32:10 en fait. - Exactement. On appuie, on est parti et
32:12 en fait, c'est ça qui est génial avec l'électrique, c'est vraiment
32:14 cette sensation et nous, pour l'avoir vécu
32:16 moi-même, je suis passé à l'électrique après
32:18 avoir utilisé, vous savez, les voitures en autopartage,
32:20 il y a des voitures Ziti, Cherno,
32:22 etc. qui sont des voitures électriques en autopartage,
32:24 qu'on prend avec son téléphone et qu'on peut
32:26 prendre comme ça dans la rue. Et en fait,
32:28 celles-ci sont électriques. Et moi, en étant passé
32:30 une fois, deux fois, quatre fois sur ce genre de voiture,
32:32 j'ai apprécié, je me suis dit, en fait, en faisant
32:34 tester aux gens, ils apprécient.
32:36 - Yann Azouran, juste une dernière question,
32:38 même si vous allez rester avec nous jusqu'à la fin.
32:40 - J'en avais plein d'autres, c'est dommage. - Gardez-les pour vous.
32:42 - Pour Noël. Prenez-les pour Noël.
32:44 Juste les bornes électriques,
32:46 forcément, c'est aussi le deuxième point
32:48 qui est compliqué. Là, le bornage,
32:50 aujourd'hui,
32:52 le maillage territorial est quand même
32:54 plutôt mieux. - Il s'est densifié.
32:56 Alors, on a passé le
32:58 cap symbolique des 100 000 bornes qu'on nous
33:00 annonçait il y a un an et demi, mais on l'a passé.
33:02 Il y est, il y a 100 000 points de recharge
33:04 en France. Il faut encore,
33:06 bien entendu, déployer, mais il y a tellement
33:08 d'efforts et d'acteurs qui se sont
33:10 mis en ordre de marche depuis seulement quelques années.
33:12 Vous savez, nous, quand on a monté l'Electric Testday,
33:14 c'était en 2020, donc il y a trois ans,
33:16 on est en 2023. J'ai l'impression que c'était un autre
33:18 monde. C'est-à-dire qu'à l'époque, pour faire
33:20 venir les constructeurs ou les distributeurs,
33:22 on nous disait "bon, ok, mais bon,
33:24 pas sûr, qu'est-ce qu'on va y faire, etc." Et les gens
33:26 s'intéressaient, par contre, étaient très curieux.
33:28 Et au fur et à mesure... - Ils veulent tous s'y montrer.
33:30 - Maintenant, tout le monde s'y met, en fait, et c'est super
33:32 intéressant parce que les utilisateurs eux-mêmes,
33:34 les usagers de la route, y passent,
33:36 donc il y a du business pour tout le monde,
33:38 et c'est en ça aussi que ça marche. - En tout cas, ça s'appelle
33:40 les Electric Testdays.
33:42 Il y a six villes, vous pouvez aller voir sur le site
33:44 internet, on est en partenariat, bien entendu, avec
33:46 Sud Radio, vous savez qu'on aime l'automobile.
33:48 Et dans un instant, on va vous emmener en Corse,
33:50 berceau de la voiture électrique. - Ils sont forts, les Corses.
33:52 - C'est une enquête du coin, et on va vous expliquer
33:54 pourquoi il y a autant de voitures électriques, et c'est assez étonnant.
33:56 En Corse. À tout de suite. - Oui, oui, en Corse.
33:58 Allez, en Corse !
34:00 - Et allez tous, tous,
34:02 en Corse, sur l'île de beauté,
34:04 et avec une enquête
34:06 de l'hebdo Le Point,
34:08 qui célèbre la Corse, avec un parc automobile d'environ
34:10 5500 voitures électriques,
34:12 fin 2022, on va se poser la question...
34:14 - Région numéro 1. - Voilà.
34:16 Pourquoi il y a-t-il autant de voitures
34:18 électriques en Corse, et pour en parler,
34:20 Hervé Bastantit
34:22 est avec nous, responsable des ventes au sein de la
34:24 concession Peugeot, en Haute-Corse,
34:26 à Bigouliat,
34:28 Bigouglia, pardon. - On prononce
34:30 pas "glia", on dit "bigouliat", c'est ça Hervé ?
34:32 - Non, Bigouglia.
34:34 - Ah, Bigouglia. Et du coup,
34:36 si on veut faire Corse, on dit Hervé Bastantit,
34:38 non ? - Non. - Parfait.
34:40 Faut pas accentuer la dernière syllabe.
34:42 - Voilà, c'est ça.
34:44 Difficile. Alors,
34:46 quand on regarde effectivement l'hebdomadaire,
34:48 cher Hervé, du Le Point,
34:50 on voit qu'il y a
34:52 une prépondérance, finalement, de voitures électriques
34:54 en Corse, et comment on l'explique ?
34:56 D'abord, si vous avez les chiffres,
34:58 j'ai vu 5500 voitures électriques
35:00 en fin 2022,
35:02 la Corse compte
35:04 16 véhicules propres pour 1000
35:06 habitants, ce qui est quand même assez énorme.
35:08 - Contre 9 pour la moyenne nationale, il faut le savoir.
35:10 - Oui, c'est un fait.
35:12 Après, le marché est un peu,
35:14 dirons-nous, pollué par les loueurs
35:16 de courte durée,
35:18 qui prennent énormément de véhicules électriques,
35:20 ils ont carrément entre 50 et 50% de leurs parcs,
35:22 mais après, c'est vrai que,
35:24 dirons-nous, au niveau des ventes pures
35:26 et les commissionnaires,
35:28 d'autres marques et d'autres, il y a
35:30 un fort engouement pour l'électrique, dirons-nous,
35:32 sur notre ligne. - Est-ce que c'est un prix,
35:34 c'était en fonction du prix de l'essence ?
35:36 Est-ce que le prix de l'essence en Corse est plus
35:38 important que sur le continent ?
35:40 - C'est un fait que le prix du carburant
35:42 est un peu plus cher
35:44 sur la Corse, voilà. Et après,
35:46 dirons-nous, on a peut-être
35:48 un réseau qui est un peu plus adapté,
35:50 dirons-nous, aux véhicules électriques,
35:52 et le fait, nous n'avons
35:54 aucune autoroute sur notre ligne,
35:56 et il faut savoir que, dirons-nous,
35:58 les véhicules électriques consomment énormément,
36:00 dirons-nous, l'électricité
36:02 sur les routes à haute vitesse.
36:04 - Et sur le relief, alors,
36:06 l'île est montagneuse, il y a du dénivelé,
36:08 finalement, ça s'y prête, hein ?
36:10 - Ça s'y prête parce que l'avantage d'un véhicule électrique,
36:12 c'est qu'il va récupérer énormément d'énergie
36:14 en descente, donc, à la limite,
36:16 la consommation qu'on va avoir lors d'une montée,
36:18 on va la récupérer quasiment dans sa totalité,
36:20 dirons-nous, en descente.
36:22 - Et que c'est finalement, si c'est finalement
36:24 une bonne chose, parce qu'on sait que les Corses
36:26 préservent quand même beaucoup, il y a beaucoup
36:28 de leur patrimoine,
36:30 et que quand c'est moins pollué, c'est plutôt
36:32 sympa, surtout que l'été, il y a du monde
36:34 en Corse, quand même.
36:36 - Non mais c'est un des arguments,
36:38 la fibre, dirons-nous, verte,
36:40 c'est écologique, les Corses,
36:42 ils sont très attachés,
36:44 dirons-nous. - Et ça reste les
36:46 premières ventes, aujourd'hui, même, du côté
36:48 des constructeurs automobiles ?
36:50 - Non, ce n'est pas les premières ventes. Nous, ça représente
36:52 environ 20% de nos ventes, dirons-nous,
36:54 à partir de puis, ce qui est déjà
36:56 très important. Le coût
36:58 de l'électricité, quand même, de la vitulésie, qui est assez
37:00 cher, et après, on s'y retrouve
37:02 quand même, dirons-nous, sur la
37:04 durée, le coût
37:06 d'une recharge, qui est en gros
37:08 trois fois moins important que le coût
37:10 d'un plein, dirons-nous, de
37:12 carburant avec la vituléscence
37:14 ou à l'oiseau. - Après, ce qui aide aussi,
37:16 c'est qu'il y a pas mal de touristes qui
37:18 viennent, et les loueurs jouent le jeu
37:20 aussi de l'électrique. - Oui, c'est ça.
37:22 - Donc, ça confluit. Ça, c'est très intéressant.
37:24 - Tout à fait. Ça joue le jeu, et
37:26 il y a de plus en plus d'installations
37:28 de bornes de recharge rapide,
37:30 ce qui fait que ça
37:32 adopte, dirons-nous, le marché de l'électrique
37:34 en Corse. - On a gagné,
37:36 gardé, Yann Asselineau, qui est avec
37:38 nos organisateurs des électriques Days. - Ah, aussi, on l'a gagné !
37:40 - Je suis complètement acquis à votre cause.
37:42 - Des tests Days, qui
37:44 vont démarrer avec Sud Radio.
37:46 La Corse, finalement,
37:48 c'est un bon test pour l'électrique,
37:50 parce que le paysage, les routes,
37:52 tous y prêtent. - Ah oui, c'est génial.
37:54 - C'est à fait.
37:56 - C'est à fait.
37:58 - Yann Azzan !
38:00 - C'est vrai que la Corse s'y prête. Vous le disiez,
38:02 en été, il y a beaucoup de monde, et c'est bien
38:04 de pouvoir préserver aussi les lieux, et donc
38:06 sur place, de ne pas trop polluer.
38:08 Et en effet, vous avez ces côtes, ces montées,
38:10 etc., et comme on le disait tout à l'heure, vous avez
38:12 une telle bonne sensation
38:14 de conduite, que le fait
38:16 de pouvoir naviguer sympathiquement
38:18 dans ces beaux paysages en voiture électrique,
38:20 c'est très agréable. A noter, en effet,
38:22 comme le disait Hervé,
38:24 que vous avez aujourd'hui un gros
38:26 effort en Corse pour l'installation
38:28 de borne de recharge, puisque c'était le petit retard
38:30 qu'il y avait jusqu'à maintenant. - Oui, ça incite.
38:32 - Ça incite vraiment.
38:34 Et en plus, on peut s'amuser même avec
38:36 une petite voiture, Yann.
38:38 - Ah ben oui. - Oui, c'est ça. L'électrique,
38:40 l'avantage, c'est que même une petite voiture, c'est vivace.
38:42 - C'est exactement ça.
38:44 Il n'y a plus cette même notion,
38:46 alors il y a les kilowatts,
38:48 etc., mais malgré tout, il y a
38:50 cette notion de pouvoir appuyer
38:52 et d'arriver vraiment de l'autre côté directement.
38:54 Quand on est en Corse, c'est amusant, mais on fait toujours bien
38:56 attention à conduire, parce que les routes montagneuses...
38:58 - Et Hervé Bastante,
39:00 je le dis avec l'accent,
39:02 c'est quoi les modèles, les véhicules
39:04 qui partent le mieux, là-bas ?
39:06 - Chez nous, dans notre gamme,
39:08 en Peugeot, c'est le coup, je veux dire,
39:10 en 2008, voilà.
39:12 En titre d'élite, voilà. Et là, nous allons avoir,
39:14 à partir de cette semaine,
39:16 la 308, des renaux en
39:18 motorisation full électrique.
39:20 - Eh bien, merci beaucoup, Hervé Bastante,
39:22 je l'ai bien dit,
39:24 responsable de vente du sang
39:26 de la concession Peugeot
39:28 en Haute-Corse, et merci beaucoup.
39:30 - Merci à vous, bonne soirée. - A bientôt.
39:32 Yann Azran, organisateur des électriques
39:34 Test Days, le Tour de France de la
39:36 mobilité électrique, et c'est avec Sud Radio.
39:38 On était ravis de vous retrouver. Dans un instant,
39:40 Yvan Cujus sera avec nous.
39:42 - Lofty ça ! - Absolument, et on vous retrouve
39:44 demain, et puis demain
39:46 avec Frédéric, on vous souhaite une
39:48 belle soirée. Salut à demain. - Bonne soirée.

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