Congrès FNAIM 2023 - Nathalie MOREAU Présidente des AGENCES PRIVÉES

  • l’année dernière
Interview de Nathalie MOREAU Présidente des AGENCES PRIVÉES réalisée par le Magazine Expression
Congrès FNAIM 2023

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Transcript
00:00 On va parler maintenant groupement immobilier avec Nathalie Moreau.
00:10 Salut Nathalie.
00:11 Salut Jérôme.
00:12 Alors tu n'es pas la créatrice mais depuis un certain nombre d'années tu développes,
00:16 tu diriges un réseau qui s'appelle ?
00:17 Agences privées.
00:18 Agences privées.com qui est basé dans le sud de la France mais il y a des agences
00:23 partout.
00:24 Combien d'agences aujourd'hui ?
00:25 On est un peu plus de 650.
00:27 650.
00:28 Un vrai beau développement.
00:30 Oui merci.
00:31 Depuis le temps qu'on se connaît.
00:32 Alors pourquoi les gens viennent te voir et veulent rentrer dans ton groupement ?
00:38 Alors ils viennent chercher du conseil sur leurs outils nécessaires par rapport à
00:45 la diffusion d'annonces.
00:46 Ils vont par exemple travailler sur un secteur qui est Bordeaux ou sur des grosses agglomérations.
00:55 Ils vont avoir besoin de conseils sur comment diffuser tel et tel produit.
01:00 On va les orienter aussi sur des catégories de portails immobiliers par exemple, suivant
01:06 les prix de vente.
01:08 Donc voilà, ça veut dire qu'aujourd'hui toi tu travailles une longueur d'année avec
01:12 ton équipe.
01:13 On t'a vu au Rint, on t'a vu sur d'autres salons pour aller chercher les pépites d'outils,
01:18 d'applications que tu vas proposer à tout ton groupement.
01:24 Donc déjà je rentre dans ton groupement grâce à toi, grâce à ta recherche, tu vas
01:29 avoir les meilleurs outils.
01:30 Je vais aussi mutualiser, c'est ce que tu es en train de me dire, au niveau des portails,
01:35 c'est ça ?
01:36 Oui, par exemple, les portails.
01:37 C'est sûr qu'on a un peu plus de 25 000 annonces.
01:42 Ça permet de négocier bien avec tous les grands portails qui existent.
01:48 C'est un métier difficile d'aller chercher les agences immobilières aujourd'hui pour
01:52 rentrer dans le groupement ?
01:53 Honnêtement, on n'a pas le temps d'aller les chercher.
01:56 Ils viennent tout seuls ?
01:57 Oui.
01:58 Ou des recommandations d'agences qui nous amènent du monde parce que ce sont des collaborateurs
02:06 sur leur secteur.
02:07 Pourquoi ? Mais c'est vrai que l'idée de la solidarité joue aussi parce qu'en ce
02:15 moment c'est compliqué.
02:16 Les agences, et on est un petit peu là aussi pour se serrer les coudes.
02:22 On se réunit.
02:24 Donc les agences doivent être solidaires, les agences doivent partager.
02:27 Vous les aidez à ça ?
02:28 Oui.
02:29 On fait des webinaires tous les 15 jours.
02:34 Elles viennent, elles participent.
02:36 On leur demande aussi, on en profite pour leur demander leurs nouveaux besoins.
02:40 Et vous allez chercher en fonction de ces besoins ?
02:43 Voilà.
02:44 Les agences immobilières ont besoin de partager les mandats aujourd'hui ? Est-ce que ça
02:49 se fait chez vous ?
02:50 Il y a 650 agences réparties sur tout le territoire.
02:54 Est-ce que du coup il y a en même temps le partage des mandats, le partage des biens
02:59 sur une région ?
03:00 Ce n'est pas systématique.
03:01 Donc on a peut-être quand même la moitié des agences qui le font.
03:07 Au travers de vos outils ou en étant aussi dans les amépis, dans les partages plus ?
03:13 Voilà, il y a ça.
03:14 Et puis il y a certains logiciels qui naturellement partagent tous les biens d'agences privées.
03:19 Vous n'imposez pas ? Vous travaillez avec Apimo, vous travaillez avec Nettim, vous travaillez
03:24 avec Imo Facile, vous travaillez avec, on ne va pas en oublier, avec la boîte Imo Hector.
03:29 Donc vous n'en oubliez pas, vous n'imposez rien ?
03:32 Absolument.
03:33 C'est la liberté complète.
03:34 Les agences sont déjà des fois équipées.
03:37 Elles arrivent avec leurs outils, leurs logiciels.
03:40 Et bien elles peuvent tout à fait y rester.
03:43 Il n'y a aucun souci pour nous.
03:44 On s'adapte.
03:45 C'est nous qui nous adaptons à leurs besoins, à leurs outils.
03:48 Et alors dans une période qui est difficile aujourd'hui, l'agence, elle cherche à se
03:54 retrouver, à partager, mais du coup, l'agence, elle s'y retrouve financièrement.
04:03 Oui, bien sûr.
04:04 C'est le but.
04:05 Le but, c'est ça.
04:06 C'est-à-dire qu'en mutualisant tout ça, tu vas proposer, par exemple, allez, on peut
04:14 citer les chiffres, mais tu vas proposer à une agence de diffuser ses annonces sur
04:18 les plus grands portails pour un prix défiant de toute concurrence.
04:21 Voilà, c'est un petit peu le deal qu'on a avec les portails.
04:25 On parle de leur service, on présente leur service.
04:28 Et en compensation, les agences ont un prix préférentiel.
04:34 Autre chose, c'est vrai qu'on est payeur pour les portails immobiliers.
04:41 C'est vous qui payez.
04:42 C'est un gain de temps.
04:44 Donc, vous vendez dans votre service, puisque j'imagine qu'il y a un tarif mensuel pour
04:50 vos agences.
04:51 Dans le service, il y a effectivement tout ça.
04:53 Est-ce que dans ce service, il y a de la formation ? J'imagine que oui.
04:56 Parce qu'il y a de la formation obligatoire, 14 heures, mais pas que.
05:00 Il faut toujours être à la pointe, il faut toujours se former.
05:03 Donc, vous proposez ce service de formation ?
05:05 Oui, et puis on travaille aussi avec la FNAIM quand même.
05:09 On est souvent en région d'ailleurs avec la FNAIM.
05:13 On les accompagne là-dessus.
05:15 D'ailleurs, on a fait une présentation à MEPI FNAIM il y a un mois, où tous les adhérents
05:21 à agences privées ont pu voir un petit peu tous les services que proposait la FNAIM.
05:28 C'était intéressant.
05:29 Donc, c'était intéressant.
05:30 Donc, toujours travailler en collaboration.
05:32 Feuille de route 2024 ?
05:33 Sortie de crise.
05:36 Tu n'es pas décisionnaire.
05:40 L'inflation se calme, les taux d'intérêt devraient baisser dans quelques mois.
05:46 Donc, tu es optimiste.
05:47 Je suis très optimiste.
05:49 Il y a eu, effectivement, il faut être réaliste aussi, il y a eu de la fermeture, il y a des
05:54 agences qui ont profité.
05:55 Je repars à la retraite, je revends mon activité, j'en profite.
06:03 Il y a eu beaucoup d'ouvertures les années précédentes.
06:07 Donc, voilà, c'est une vague normale.
06:10 Il y a une petite vague, une vague normale.
06:12 Mais Jérôme, ce qui m'a impressionné, c'est qu'en septembre-octobre, on a eu beaucoup
06:20 de créateurs, des gens qui y croyaient.
06:23 Alors, ça c'est incroyable.
06:24 Tu n'es pas la première à me le dire et je l'ai constaté quand j'étais agent immobilier.
06:29 C'est que même en période un petit peu difficile, il y a toujours des entrepreneurs, des gens
06:33 qui ont envie de foncer et de monter des agences.
06:36 Donc, ça c'est plutôt positif.
06:38 Je crois que c'est logique.
06:41 Ce sont des commerciaux qui se lancent.
06:49 Ils ont peut-être leur responsable qui est en difficulté, qui ferme et eux, ils en
06:56 profitent pour se lancer.
06:57 Ils repartent à zéro.
06:58 Ils repartent à zéro et donc sur quelque chose de propre, de sain, sur des petits volumes
07:02 d'annonces pour éviter les facturations.
07:06 Donc, on démarre petit et puis on essaye de monter.
07:10 Et c'est bien.
07:11 Il y en a eu.
07:12 Voilà.
07:13 Donc, feuille de route, 650 aujourd'hui, 650 agences.
07:16 Allez, en 2024, on en rajoute 100, 150 ?
07:18 On verra.
07:19 On verra.
07:20 Les agences viennent.
07:21 On n'a pas le temps d'aller chercher.
07:22 On se retrouve, comme la chanson, à même heure l'année prochaine.
07:26 On se retrouve dans 10 ans.
07:27 L'année prochaine, on verra.
07:28 Merci Nathalie.
07:29 Ça marche.
07:30 Merci Jérôme.
07:30 Merci.
07:31 Merci.
07:31 ♪ ♪ ♪

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