• l’année dernière
Avec Ariane Calvo, psychologue. Auteure de plusieurs ouvrages et de « L’Autonomie émotionnelle » - Éditions Robert Laffont.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-12-11##
Transcription
00:00:00 Tout de suite, nous retrouvons Jean-Paul Delperrier pour le résultat des courses.
00:00:03 Bonjour Jean-Paul !
00:00:04 Bonjour Brigitte, bonjour à tous !
00:00:07 Nous étions aujourd'hui sur l'hippodrome de Cagnes-sur-Mer pour le tir sec Artec Anteplus
00:00:11 qui a eu la victoire il y a quelques minutes du numéro 9 Lord Dragon devant le 11 Rêves
00:00:16 de Prince, 14 Golden Park, 6 Affortunato de Miss HQ, 9, 11, 14, 6 et 2 pour la bonne combinaison.
00:00:26 Merci Jean-Paul Delperrier et ces résultats vous les retrouvez sur sudradio.fr
00:00:31 Cam 4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:38 14h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:00:45 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces 2 heures sur Sud Radio.
00:00:48 C'est difficile de rester uniquement dans l'instant présent, je dirais même qu'il
00:00:52 faut tout de même un peu se projeter dans l'avenir.
00:00:55 Seulement, nous avons plutôt tendance à imaginer le pire.
00:01:00 Ariane Calvo est mon invitée aujourd'hui et elle appelle ça nos angoisses d'anticipation,
00:01:06 c'est-à-dire qu'on aura tendance à imaginer le pire scénario.
00:01:09 C'est particulièrement vrai évidemment pour les personnes qui sont anxieuses, mais
00:01:14 je pense aussi à toutes ces personnes qui ont peur.
00:01:17 Elles ont peur de s'engager, elles ont peur d'être abandonnées, elles ont peur de perdre
00:01:21 leur emploi, elles ont peur, enfin bref, je ne vais pas mettre 2 heures à éveiller.
00:01:26 Et ça ne suffirait peut-être même pas pour parler de toutes les peurs.
00:01:29 Alors bon, bien sûr, c'est vrai, l'amour ça fait souffrir, mais à force de craindre
00:01:33 le pire, on peut passer à côté de son bonheur, voire même à côté de sa vie.
00:01:37 Ariane Calvo va vous aider à vous décoder, à décoder vos angoisses d'anticipation.
00:01:42 Alors si vous avez tendance à imaginer que ça ne marchera pas, quel que soit le domaine
00:01:46 dans lequel vous êtes en train de vous projeter, et bien c'est le moment ou jamais de nous
00:01:51 appeler au 0 826 300 300.
00:01:54 Bonjour Ariane Calvo.
00:01:55 Bonjour Brigitte.
00:01:56 Merci d'être avec nous durant ces 2 heures.
00:01:58 Alors c'est vous qui m'avez parlé l'autre jour de ces angoisses d'anticipation, ça
00:02:03 m'a interpellée, je me suis dit que c'était bien de faire une émission sur ce sujet.
00:02:07 Alors vous êtes l'autrice de ce livre "L'autonomie émotionnelle" qui est sorti aux éditions
00:02:12 Robert Laffont, dans lequel vous parlez évidemment de beaucoup de nos émotions, mais là vous
00:02:16 parlez d'angoisse d'anticipation.
00:02:17 Expliquez-nous.
00:02:18 Alors, l'angoisse pour moi la façon la plus simple de le présenter c'est de se dire que
00:02:25 c'est le sentiment d'un décalage entre les attentes que le monde a envers nous, que nous
00:02:30 avons envers nous, et nos capacités pour y répondre.
00:02:33 Et quand elles sont d'anticipation, c'est parce qu'on projette que je ne saurais jamais
00:02:38 répondre aux attentes, aux miennes ou à celles qu'on attend de moi.
00:02:42 D'accord, donc ça veut dire qu'on est dans une sorte de spirale d'échecs ?
00:02:49 Oui, c'est exactement ça.
00:02:52 En fait, on pense à l'avance qu'on ne va pas réussir à mener à bien les projets que
00:02:59 l'on a.
00:03:00 Les scénarios peuvent être complètement catastrophiques en cherchant à s'y préparer.
00:03:05 On cherche à réussir, mais en faisant ça, en angoissant par anticipation, on se prépare
00:03:11 en fait à des échecs.
00:03:12 Donc c'est ça qu'il faut désamorcer pour essayer de comprendre comment réussir le
00:03:16 mieux possible les choix de vie qu'on fait.
00:03:18 Je crois avoir compris.
00:03:19 Ça veut dire que par exemple, on a réussi à avoir un rendez-vous avec la personne qu'on
00:03:27 aimerait avoir dans son lit.
00:03:29 Je prends par exemple ce sujet-là, tout à fait par hasard.
00:03:35 On est tellement persuadé que de toute façon on va être nul, qu'on est nul quoi.
00:03:40 Oui, exactement, on est persuadé que l'autre ne va pas nous aimer comme on est, va nous
00:03:44 trouver moche, ne va pas apprécier notre conversation.
00:03:48 On essaie de se préparer un peu et en fait, en se préparant, on crée des inquiétudes
00:03:53 là où elles n'ont pas lieu d'être.
00:03:54 C'est-à-dire que les événements négatifs ne sont même pas encore arrivés, qu'on est
00:03:58 déjà en train de les vivre d'une certaine façon.
00:04:00 C'est une sorte de visualisation au négatif.
00:04:03 Exactement.
00:04:04 On projette tout ce qui va ne pas aller et forcément, on va au rendez-vous tellement
00:04:09 sûr que ça ne va pas aller.
00:04:11 Oui, et ça nous plombe en fait.
00:04:13 Je me souviens que j'avais lu une étude très intéressante sur les coming-out.
00:04:16 Et des psychologues avaient évalué que les coming-out, dans 92% des cas, ils sont beaucoup
00:04:23 plus simples et beaucoup plus positifs que ce que la personne s'en représente avant
00:04:27 de le faire.
00:04:28 Ce qui veut dire que si simplement on vivait le moment et on se disait "bon, j'ai les
00:04:32 moyens de répondre aux situations qui vont se présenter au fur et à mesure qu'elles
00:04:36 se présentent, on serait 92% plus confiant que si on s'y prépare.
00:04:40 Alors moi, dans le domaine professionnel, j'ai une technique, vous allez me dire si
00:04:46 c'est une bonne ou pas.
00:04:47 Quand j'ai quelqu'un à appeler ou quand j'ai un rendez-vous, je me dis de toute façon,
00:04:52 j'ai déjà le non, je ne peux avoir que le oui.
00:04:54 Oui, pas mal aussi.
00:04:56 De se dire, le pire, ça peut arriver et tant pis, on s'adaptera.
00:05:02 C'est peut-être un conseil qu'on peut déjà donner à ceux qui nous écoutent.
00:05:09 Et l'autre conseil, c'est ma grand-mère qui disait toujours, vous savez les grand-mères
00:05:14 elles ont toujours des dictons signaux, et elle disait "on ne peut pas laver la vaisselle
00:05:18 sale de demain".
00:05:19 Le problème d'aujourd'hui, c'est aujourd'hui, la vaisselle sale de demain, ça sera demain.
00:05:24 C'est ça, oui.
00:05:26 C'est valable dans tous les domaines, c'est valable.
00:05:29 On voit par exemple les gens qui sont hypochondriaques, ils vont en faire un examen de contrôle tout
00:05:36 simplement, ils sont déjà en train d'imaginer qu'ils vont avoir des résultats négatifs,
00:05:40 un cancer, un fil pulpurant.
00:05:42 Et ils se créent des inquiétudes qui ne sont pas du tout favorables à une espèce de sérénité
00:05:47 du corps qui permet d'avancer en santé.
00:05:50 Et quel est le pourcentage de personnes qui sont avec des angoisses d'anticipation ?
00:05:55 C'est très fréquent, oui, pour deux raisons.
00:05:59 La première, c'est parce que de façon relativement innée depuis Homo sapiens, on scanne le monde
00:06:04 et la vie qui nous entoure en fonction du négatif qu'elle peut y contenir, parce que
00:06:10 du négatif pourrait provenir le danger.
00:06:11 Donc en cherchant à éviter le danger, comme notre cerveau est câblé pour sa survie, on
00:06:17 essaye de regarder tout ce qui pourrait être négatif, même à l'avance.
00:06:20 Et puis la deuxième raison, c'est parce que pendant tout un temps, ça a été une
00:06:24 façon de faire qui a été très valorisée, par exemple en entreprise.
00:06:27 Des gens qui savaient anticiper les risques, c'est même des départements entiers, des
00:06:32 banques, qui s'appellent le service risque, ou d'anticiper les scénarios catastrophes
00:06:37 ou se préparer aux épreuves qui pourraient subvenir, c'était valorisé.
00:06:42 Donc il y a eu toute une espèce de valorisation comme ça, d'une tendance qui était déjà
00:06:47 innée en soi, qui a favorisé ce système-là.
00:06:50 Notre cerveau d'humain homo sapiens, c'est déjà comme ça.
00:06:54 Et alors on le voit bien, par exemple ce principe de précaution qui a été instauré, va complètement
00:07:01 pour, a priori, rassurer, sauf qu'il bloque tout, du coup on n'ose plus rien faire.
00:07:07 C'est comme si on disait "de toute façon l'amour ça fait souffrir, donc autant ne
00:07:10 pas aimer", puisque c'est vrai, l'amour ça fait souffrir.
00:07:14 En fait, ce qui devrait être valorisé, c'est de savoir prendre des risques de façon intelligente.
00:07:19 Il est vrai qu'actuellement, le monde est assez incertain, les médias sont plutôt
00:07:27 catastrophiques, les nouvelles sont plutôt catastrophiques, etc.
00:07:31 Donc on a quand même tendance à donner, si je puis dire, du grain à moudre à tout le monde.
00:07:39 Oui, et c'est aussi commercial, parce que quand on reproche ça aux médias, ils disent
00:07:43 "mais les bonnes nouvelles, personne ne s'y intéresse".
00:07:46 C'est vrai.
00:07:47 Si on s'intéressait au monde de façon un peu plus équilibrée, en y voyant le négatif
00:07:50 bien sûr, parce qu'on ne va pas être non plus complètement inconscient, mais aussi
00:07:54 en voyant le positif, on aurait une vision juste équilibrée, ça serait plus intéressant.
00:07:58 Alors qu'est-ce que vous pouvez dire, on va bien sûr avoir des appels, je suppose qu'on
00:08:03 va en avoir beaucoup malheureusement, parce que ça concerne un peu de gens.
00:08:07 Qu'est-ce que vous pouvez déjà, comme ça, le premier conseil, qu'est-ce que vous pourriez
00:08:12 dire déjà à ceux qui nous écoutent ?
00:08:13 Apprendre à se faire confiance.
00:08:15 On a énormément de ressources, bien plus que ce qu'on réalise, et essayer de vivre
00:08:20 le moment présent en conscience.
00:08:21 Et peut-être aussi être réaliste sur nos capacités et nos désirs, parce que parfois
00:08:28 c'est aussi parce qu'on voudrait plus que ce qu'on peut avoir.
00:08:33 Oui, mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire qu'on a tendance à focaliser sur nos limites,
00:08:37 mais nos limites, elles sont aussi contrebalancées par des ressources.
00:08:40 Et bien voilà déjà un bon conseil, apprendre à se faire confiance.
00:08:46 Alors c'est facile quand on n'a pas confiance en soi, quand on manque d'estime de soi, donc
00:08:49 alors à ce moment-là, il faut peut-être aller travailler ça justement avec vous,
00:08:53 ou en tout cas avec une de vos collègues.
00:08:56 Parce que c'est souvent lié à des blessures en fait.
00:08:58 On n'est pas, en n'ayant pas confiance en soi, on devient.
00:09:02 Il est certain que quand nos parents nous ont toujours dit "de toute façon tu y arriveras
00:09:06 pas", ça laisse une injonction quand même très prégnante dans le cerveau.
00:09:11 Oui, et qu'il faut se démontrer par la vie qu'elle n'existe pas ou qu'elle n'est pas réelle.
00:09:16 Ariane Calvo est avec nous, vous avez tendance à être plutôt angoissée par votre avenir,
00:09:23 vous avez tendance à ne pas croire que vous allez y arriver.
00:09:26 Vous pouvez nous appeler au 0 826 300 300.
00:09:28 On se retrouve dans un instant avec Élise justement.
00:09:32 Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai.
00:09:34 Sud Radio, parlons.
00:09:36 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:09:39 Nous sommes en compagnie d'Ariane Calvo, psychologue, et nous évoquons aujourd'hui les angoisses
00:09:45 d'anticipation.
00:09:47 Bonjour Élise.
00:09:48 Bonjour Brigitte et bonjour Ariane.
00:09:51 Bonjour.
00:09:52 Alors, vous avez tendance à être un peu comme ça ?
00:09:56 Eh oui, c'est un sujet passionnant.
00:10:01 C'est pas fou d'essayer de me soigner comme je dis des fois.
00:10:05 Mais le problème c'est que c'est surtout sur le part amoureux que j'ai ce problème-là,
00:10:13 que je rencontre cette difficulté.
00:10:15 Je m'entends comme une amoureuse de la vie.
00:10:18 Je pense être une belle personne.
00:10:23 On ne vous entend pas très bien, on va essayer de voir si on peut régler un petit peu mieux
00:10:29 le son parce qu'on vous entend avec un peu de grésillement.
00:10:34 Je crois quand même Ariane Calvo que dans le domaine amoureux, il y a quand même énormément
00:10:40 de gens qui ont du mal parce qu'ils ont tellement peur d'être quittés, rejetés, abandonnés.
00:10:47 Absolument, et surtout en particulier les femmes en fait, qui sont tellement persuadées
00:10:51 qu'elles ne mériteront pas d'être aimées, comme si ça pouvait être une question de
00:10:55 mérite, qu'elles se dévalorisent et qu'elles créent en fait, c'est ce qu'on disait,
00:11:00 ce qu'elles anticipent le plus difficilement.
00:11:03 Elles angoissent d'être quittées et elles créent toutes les conditions possibles pour
00:11:08 que la personne en ait ras-le-bol.
00:11:10 Parce qu'en fait, quand on n'a pas confiance en soi et qu'on se dévalorise tout le temps
00:11:14 et on donne juste les éléments à l'autre pour pouvoir les voir et en avoir main.
00:11:19 C'est ça, Elise, vous avez tendance à avoir peur d'être abandonnée, d'être quittée,
00:11:25 qu'est-ce que vous diriez ?
00:11:26 Ah oui, d'être rejetée.
00:11:27 Rejetée, oui.
00:11:28 Oui, oui, oui.
00:11:29 Parce qu'en fait, hormis avec le mari que j'ai eu, mais c'était pas tout à fait,
00:11:36 c'était pas le bon d'ailleurs, mais les personnes qui m'attirent en fait, par lesquelles
00:11:43 je suis attirée, ont plutôt tendance à me rejeter de façon générale et par ailleurs
00:11:49 je suis fortement courtisée, j'ai beaucoup de personnes qui viennent vers moi, etc.
00:11:57 Mais cela ne vous plaît pas ?
00:12:00 Et voilà, je ne veux plus abdiquer en fait, juste pour dire que je suis en couple.
00:12:06 J'ai envie vraiment de, à l'âge que j'ai, c'est où j'ai quelqu'un avec qui je me
00:12:10 sens bien, j'ai pas envie d'être avec quelqu'un pour être avec quelqu'un.
00:12:14 Alors vous avez dit "j'ai peur d'être rejetée", c'est peut-être encore plus fort que la peur
00:12:21 d'être abandonnée, je trouve.
00:12:22 Oui, tout à fait, parce que c'est lié à notre identité même.
00:12:25 C'est pas juste l'autre qui nous laisse sur le bord de la route, c'est qu'il nous laisse
00:12:29 sur le bord de la route parce qu'on est qui on est.
00:12:31 Et c'est ça qui est douloureux dans le rejet.
00:12:33 Et pourtant vous avez dit que vous étiez une belle personne.
00:12:35 Mais oui, c'est ce qu'on dit aussi de moi.
00:12:39 Mais vous y croyez, vous, que vous êtes une belle personne ? Parce que ce qu'on dit de
00:12:42 vous c'est une chose, mais vous, qu'est-ce que vous croyez ?
00:12:44 Alors oui, moi je m'aime bien, je m'aime beaucoup.
00:12:49 Et c'est pour ça que je ne veux pas m'abaisser à avoir quelqu'un qui ne me conviendrait
00:12:55 pas.
00:12:56 Bien sûr.
00:12:57 J'ai vraiment vécu ça avec mon mari.
00:12:58 Mais voilà, justement, je ne rencontre pas...
00:13:01 C'est lui qui vous a quitté, votre mari ?
00:13:02 Ah non, non, c'est moi.
00:13:04 C'est moi qui ai mis...
00:13:06 Bon, c'était très dur, parce que j'ai eu horreur des ruptures.
00:13:09 Mais c'est moi qui ai mis un point à cette histoire.
00:13:14 Donc il ne vous avait pas rejeté malgré tout ?
00:13:16 Oui, enfin, il me conservait pour de très mauvaises raisons.
00:13:20 Comme le chat aime la souris, si vous voulez.
00:13:24 Donc voilà, ce n'était pas non plus un amour par amour.
00:13:27 Et qu'est-ce qui se passe quand vous rencontrez quelqu'un qui pourrait être le bon ?
00:13:30 Je ne sais pas.
00:13:33 Peut-être que c'est moi qui les fais suivre.
00:13:37 Ça ne s'est pas non plus produit 20 fois.
00:13:40 Heureusement, parce que vous imaginez son rencontre, elle est bonne à tous les coins de rue.
00:13:45 Oui, oui.
00:13:46 Mais à chaque fois, la personne ne va pas plus loin.
00:13:49 On a quelques relations intimes et puis après, ça ne va pas plus loin.
00:13:54 Mais voilà, c'est vrai que j'ai un peu quand même tendance à me dévaloriser à l'égard
00:13:58 d'un homme.
00:13:59 Ça, j'entends ce que vous avez dit tout à l'heure.
00:14:02 Et c'est triste parce que j'en souffre énormément, bien sûr.
00:14:07 Parce que d'être seule, ce n'est pas drôle.
00:14:08 Vous avez réfléchi un peu sur ce qui fait que vous vous dévalorisez parce que forcément,
00:14:14 ça vient de votre propre histoire.
00:14:16 Oui, oui.
00:14:17 Je n'ai pas été valorisée.
00:14:21 C'est évident par mes parents, le père ou la mère, bien évidemment.
00:14:26 Mais voilà, ça, mon histoire de mon enfance, de ma vie, de ma jeune vie, aujourd'hui, je
00:14:34 ne peux pas le changer.
00:14:36 Mais je ne sais pas quoi en faire en réalité face à cette situation qui a été vécue,
00:14:42 qui a imprégné forcément des choses en moi.
00:14:44 Ce qui est toujours difficile dans ce que vous racontez, parce que moi, ce qui m'interpelle,
00:14:50 c'est que vous dites quand même que vous êtes une belle personne, que vous vous sentez
00:14:54 aimable.
00:14:55 On peut peut-être penser qu'il y a aussi une incapacité à pouvoir envisager de rester
00:15:04 en couple comme si ce n'était pas pour vous.
00:15:06 Est-ce que ça vous parle, ça ?
00:15:08 Oui, oui, ça me parle.
00:15:09 Et pourtant, c'est très bizarre parce que j'ai peur, comme vous le soulignez très
00:15:14 justement, et en même temps, j'y aspire beaucoup.
00:15:16 Mais justement, est-ce que c'est ça qui fait que quand vous rencontrez quelqu'un
00:15:21 avec qui ce serait vraiment possible, vous organisez un peu inconsciemment le fait que
00:15:28 ça s'arrête rapidement pour ne pas avoir à affronter un rejet qui serait vraiment
00:15:32 trop douloureux ?
00:15:33 Ou alors vous choisissez des personnes qui, de toute façon, ne sont pas prêtes pour
00:15:36 s'engager avec vous ?
00:15:37 Oui, peut-être.
00:15:38 Oui, oui, vos deux explications, je les entends et elles font écho en moi, mais problème.
00:15:48 C'est pour ça que cette émission m'intéresse encore plus que les autres que vous faites.
00:15:53 Je me dis, est-ce que je vais avoir une clé au moins pour pouvoir me sortir de cet espèce
00:15:59 de schéma de répétition ? Vous avez utilisé un mot que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est
00:16:03 "désamorcer".
00:16:04 En fait, je n'arrive pas à désamorcer ce que je vis.
00:16:08 C'est un peu la question que soulève Brigitte en introduction, c'est si on s'interdit
00:16:14 de vivre ce qui fait peur, est-ce qu'on peut vivre le bon ?
00:16:18 Donc là, quel risque vous acceptez de prendre ? Un risque relativement mesuré puisque vous
00:16:26 dites que vous vous aimez, que vous vous trouvez tout à fait aimable.
00:16:28 Il y a peut-être aussi quelque chose qu'il faut comprendre, Élise, c'est que vous avez
00:16:35 choisi un mari qui visiblement ne vous convenait pas.
00:16:38 C'est quand même vous qui avez été obligée de le quitter, ce n'est pas lui qui vous a
00:16:43 quitté.
00:16:44 À mon avis, comme ça, dans le peu d'éléments que vous nous donnez, je pense qu'il y a vraiment
00:16:49 quelque chose à travailler sur ce que c'est que la notion de couple.
00:16:53 Et ça, ça vient certainement aussi par rapport aux croyances que vous avez de ce que c'est
00:16:58 qu'un couple.
00:16:59 Peut-être que vous avez choisi quelqu'un comme mari qui ne vous quitterait pas, mais
00:17:04 ce n'est pas pour autant que vous l'aimiez profondément.
00:17:06 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:17:08 Je me suis mariée par dépit.
00:17:10 Parce qu'à l'époque, on disait, une fille à 25 ans, j'avais envie d'avoir des enfants.
00:17:17 Il y avait tout ce contexte-là, mais je ne me suis pas mariée du tout par amour.
00:17:21 C'est évident.
00:17:22 C'est pour ça qu'aujourd'hui, 30 ans plus tard, je veux vivre autre chose, mais je n'y
00:17:27 arrive pas.
00:17:28 C'est toute la complexité de ma vie.
00:17:31 Mais c'est peut-être ces croyances-là qu'il faut aller visiter, ce que c'est qu'un couple,
00:17:35 ce que c'est que l'amour, ce que vous attendez de l'autre.
00:17:39 Je crois que vous mettez peut-être la barre un peu haute aussi.
00:17:43 Et puis qu'est-ce qu'on risque réellement ? De quoi on a peur ?
00:17:46 De toute façon, une histoire d'amour en moyenne, ça dure 10-15 ans.
00:17:53 Donc si vous attendez de rencontrer le bon, comme on dit souvent, vous risquez de le
00:17:58 chercher encore longtemps.
00:17:59 Oui, c'est ce que j'ai fait quand j'ai un moment que je suis seule.
00:18:03 Faites ce travail aussi dans tous ceux que vous avez eu et qui vous ont quitté ou plutôt
00:18:10 je dirais qui n'ont pas eu envie de s'engager avec vous.
00:18:13 Faites une petite introspection et à mon avis, vous verrez bien que vous aviez tous
00:18:18 les éléments au départ pour voir que de toute façon, ils ne s'engageraient pas.
00:18:23 Ça voudra dire que vos choix se font de manière à ce que ce soit de toute façon pas possible.
00:18:30 Et déjà, si vous arrivez à élaborer ça, peut-être que vous allez faire de meilleurs
00:18:36 choix par la suite.
00:18:37 Ou alors, identifiez les endroits où c'est vous qui faites en sorte que ça s'arrête.
00:18:42 Voilà les clés pour travailler d'ici la fin de l'année et puis peut-être que 2024,
00:18:50 ce sera la belle rencontre, Élise.
00:18:52 C'est un beau cadeau que vous me venez de me faire pour aller un peu à la proche de
00:18:56 ces fêtes.
00:18:57 Merci beaucoup à vous deux.
00:18:58 Non, merci à vous.
00:18:59 Merci beaucoup.
00:19:00 Je pense que c'est bientôt les fêtes.
00:19:01 C'est le moment de parler de ce grand sapin de Noël qui est chez nous à Sud Radio et
00:19:07 dans lequel il y a plein de cadeaux.
00:19:12 Et je vais avoir le plaisir de vous en offrir un aujourd'hui encore en direct sur Sud Radio.
00:19:18 Alors peut-être que vous allez gagner une montre connectée offerte par Sud Radio et
00:19:22 la Co-frédération des Buralistes.
00:19:24 J'aimerais bien aussi vous offrir ce coffret Sérum Beauté, les duos de Garantia.
00:19:28 Et puis, bien sûr, il y a énormément de cadeaux.
00:19:31 Mais pour gagner, vous le savez, il faut nous appeler au 0 826 300 300 et ce sera le septième
00:19:37 appel qui repartira avec un cadeau.
00:19:39 Vous voulez parler à Brigitte Lahaye ? 0 826 300 300.
00:19:46 Ça, c'est passé sur Sud Radio.
00:19:48 Dites-moi Gérard Vives, est-ce qu'on peut encore gagner sa vie en faisant de l'humour
00:19:52 en 2023 ?
00:19:53 Aujourd'hui, l'humour, c'est très compliqué.
00:19:55 C'est un métier qui est difficile.
00:19:56 C'est plus facile de faire un film sur un bébé qui est atteint d'un cancer et qui
00:20:00 va mourir et dont la maman a dû être prostituée pour pouvoir le soigner.
00:20:03 Simplement se payer un loyer et bouffer.
00:20:05 Mais il y en a combien qui arrivent à le faire ?
00:20:06 Sud Radio, parlons vrai.
00:20:08 Avec Ariane Calvo, nous évoquons les angoisses d'anticipation.
00:20:38 Bonjour, Pauline.
00:20:39 Bonjour, Brigitte.
00:20:40 Bonjour, Ariane.
00:20:41 Bonjour.
00:20:42 Oui, l'angoisse d'anticipation, oui.
00:20:43 Comme beaucoup d'anxieux.
00:20:44 On est à peu près dans l'angoisse d'anticipation pour tout, quoi que ça s'améliore heureusement,
00:20:45 j'espère, avec le temps, avec l'âge.
00:20:46 Mais je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:20:47 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:20:48 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:20:49 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:20:50 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:20:51 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:20:52 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:20:53 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:21:21 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:21:28 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:21:37 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:21:43 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:21:58 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:22:18 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:22:46 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:22:53 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:22:59 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:23:05 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:23:11 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:23:21 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:23:31 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:23:46 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:23:56 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:24:06 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:24:16 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:24:26 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:24:36 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:24:46 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:24:56 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:25:06 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:25:16 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:25:26 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:25:36 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:25:46 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:25:56 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:26:06 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:26:16 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:26:26 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:26:36 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:26:46 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:26:56 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:27:06 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:27:16 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:27:24 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:27:32 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:27:40 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:27:48 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:27:56 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:28:04 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:28:12 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:28:20 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:28:28 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:28:36 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:28:44 Je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
00:28:52 Je pense que vous exprimez assez clairement quel est le problème que vous avez dans votre histoire.
00:29:00 Je pense que vous exprimez assez clairement quel est le problème que vous avez dans votre histoire.
00:29:06 Je vous invite vraiment à bien décoder tout ce que vous ressentez quand la petite lumière d'Angers s'allume.
00:29:16 Je vous invite vraiment à bien décoder tout ce que vous ressentez quand la petite lumière d'Angers s'allume.
00:29:24 Je vous invite vraiment à bien décoder tout ce que vous ressentez quand la petite lumière d'Angers s'allume.
00:29:32 Je vous invite vraiment à bien décoder tout ce que vous ressentez quand la petite lumière d'Angers s'allume.
00:29:40 - Être en conscience de soi et ça vous l'est ? - Oui.
00:29:46 - Vous lui dites les choses très honnêtement ? - Oui.
00:29:50 - Vous pouvez aussi d'une manière très symbolique faire quelque chose.
00:29:58 Chaque fois que vous avez un ressenti négatif vis-à-vis de sa fille ou de son fils, vous mettez un petit euro dans une tirelire.
00:30:08 Et puis au bout d'un certain temps, vous vous achetez un beau cadeau avec ce qu'il y aura dans la tirelire.
00:30:12 Et vous vous réparez de manière symbolique.
00:30:15 - D'accord. - Vous faites un vrai beau cadeau.
00:30:19 Vous mettez un euro symbolique à chaque fois que vous avez un ressenti un peu négatif.
00:30:25 - D'accord. Je vais me faire un super cadeau. - Je vous le souhaite Pauline.
00:30:32 - Merci en tout cas. - Merci. Bonne journée. Au revoir.
00:30:36 - On continue avec Karen qui va répondre à trois questions intimes. Vous pourrez en poser une ensuite à Ariane Calvo.
00:30:41 Bonjour Karen. - Bonjour à toutes les deux.
00:30:44 - Alors première question. Quelle note vous donnez à votre estime de vous-même sur 10 ?
00:30:49 - C'est le sujet du jour. - C'est le sujet du jour.
00:30:56 - J'aime bien demander des notes. Moi je suis devenue une maîtresse d'école.
00:31:01 - Je dirais 6. - Oh non. Seulement 6 ?
00:31:07 - Oui. - Avec la jolie voix que vous avez ? - Oui, malgré.
00:31:11 - C'est pas évident et on y travaille. Je pense qu'en vieillissant on s'améliore sur ce sujet là.
00:31:19 Quand on a souffert de... Quand on a été en carence on va dire sur ce sujet là.
00:31:26 - On vous donne toutes les deux un petit demi-point de plus. Donc ça vous fait 7. 7 sur 10.
00:31:31 - D'accord. - On est d'accord ? Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de simuler l'orgasme ?
00:31:37 - Oui. C'était... - Bah...
00:31:44 - Pourquoi alors ? Pour lui faire plaisir ? Pour que ça se termine plus vite ? C'est des bonnes raisons.
00:31:51 - Oui. Alors il y a pu y avoir une fois ou deux où c'était pour que ça se termine plus vite.
00:31:56 Mais c'était plus parce que mon ex-mari était éjaculateur tricot.
00:32:01 Il voulait pas le gérer. Il voulait pas faire quelque chose par rapport à ça.
00:32:06 Et que... Pour essayer de faire en sorte que malgré tout ce que je pouvais dire,
00:32:13 que ça rehausse un petit peu l'estime de soi, sa propre estime de lui.
00:32:18 - En vrai ça l'aidait pas à aller se maîtriser. - Bah non mais...
00:32:23 - Mais bon, on fait ce qu'on peut. Moi j'ai jamais jeté la pierre aux femmes qui ont simulé.
00:32:27 Parce que je pense que parfois c'est la solution la plus simple.
00:32:33 - Et puis aussi, à partir du moment où on s'assume sur le fait de dire
00:32:39 "Je suis en capacité de ne pas avoir un orgasme, mais ça me dérange pas de ne pas avoir un orgasme."
00:32:43 C'est aussi vis-à-vis de soi-même.
00:32:45 C'est-à-dire être capable de reconnaître que "Ok, j'en ai pas eu, c'est pas grave."
00:32:50 Et ça fait partie aussi des conditions pour lesquelles on peut être amené à ne plus avoir envie de simuler.
00:32:58 - Absolument. Très bien. Je vois que vous avez travaillé sur la question, comme beaucoup de femmes, Karine.
00:33:03 Et dernière question, est-ce que ça vous tenterait d'avoir une relation avec une femme ?
00:33:13 - Alors ça pourrait. C'est pas forcément très vieux comme ressenti.
00:33:20 Mais ce serait plus avec quelqu'un que je connais très très bien.
00:33:26 Une amitié plus-plus, on va dire.
00:33:29 - D'accord. Vous pouvez poser une question à Ariane Calvo, elle vous écoute.
00:33:34 - Merci. Alors en fait, par rapport à ce que vous avez évoqué depuis le début de l'émission,
00:33:41 et si j'ai bien compris par rapport à ce que vous, vous avez vécu personnellement,
00:33:47 comment on peut aider les gens pour ne pas avoir peur dans le cadre d'un changement radical de profession ?
00:34:01 - Dans le cadre du travail alors, cette fois ? - Oui.
00:34:05 - Oui, c'est une bonne question. - C'est une question que vous traversez en ce moment ?
00:34:09 - Oui. - Qu'est-ce qui vous freine ?
00:34:13 - Oh, plein de choses. - Vous faites des scénarios de "ça va être horrible parce que j'aurai pas les moyens de vivre,
00:34:20 parce que... c'est quoi le souci ? - Oui. Je vais pas y arriver.
00:34:26 - Alors Karine, restez avec nous, on va vous répondre après la pub.
00:34:30 Mais là tout de suite, j'ai mon gagnant, alors on va pas le faire attendre.
00:34:33 Et puis on vous reprend Karine tout de suite après.
00:34:37 - Bonjour Thibault. - Bonjour.
00:34:39 - Bravo, c'est vous le gagnant ? Vous savez que le 7 c'est mon chiffre magique.
00:34:43 - Moi aussi je suis né le 7 juillet. - 7 juillet, ah...
00:34:47 - Bah écoutez... - Le 7, 7.
00:34:51 - Vous êtes un petit cancer. Enfin ou un petit ou un grand, d'ailleurs je sais pas pourquoi je dis un petit.
00:34:55 Bon en tout cas, c'est le moment de vous dire ce que vous avez gagné.
00:35:04 - Eh bien vous avez gagné votre balotin de chocolat fin et de truffes moelleuses de Jeff de Bruges.
00:35:09 C'est donc un kilo de chocolat fondant, croustillant et onctueux.
00:35:14 Donc vous pourrez vous faire plaisir durant toutes ces fêtes.
00:35:17 Et vous avez aussi gagné un ballon de rugby officiel Gilbert avec le logo Sud Radio.
00:35:23 Voilà Thibault. - D'accord. Bah super, ma femme va être contente.
00:35:27 - Pour le ballon ? - Non, le chocolat.
00:35:31 - Je me doutais. Merci beaucoup Thibault.
00:35:34 En tout cas on continue bien sûr toute la journée avec ce grand sapin de Noël.
00:35:38 Si vous vous écoutez, vous aurez peut-être vous aussi la chance de gagner un cadeau Sud Radio.
00:35:44 Et puis vous pouvez doubler vos chances en vous connectant sur nos réseaux sociaux.
00:35:47 On se retrouve dans un instant et on retrouve Karen à laquelle vous allez pouvoir répondre à rien de calme.
00:35:52 - Tout à fait.
00:35:53 14h16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:35:58 Cette semaine, écoutez Sud Radio et à tout instant ouvrez vos cadeaux en direct.
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00:36:39 14h16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:36:44 Ariane Calvo est avec nous, nous évoquons les angoisses d'anticipation.
00:36:48 Et je trouve que la question de Karen est tout à fait dans le sujet, même si on n'est pas dans le domaine amoureux.
00:36:52 Parce que prendre la décision de changer complètement dans le domaine professionnel, c'est vrai que ça représente un risque.
00:37:01 Ça développe des peurs, Karen.
00:37:04 Donc je vous laisse avec Ariane pour qu'elle puisse vous répondre.
00:37:07 - Et puis là où c'est compliqué, c'est que c'est aussi des peurs légitimes.
00:37:11 C'est ce à quoi je réfléchissais pendant notre petite pause.
00:37:14 Effectivement, comme le disait Brigitte en introduction, c'est important d'être conscient de ses limites aussi et d'une forme de réalisme.
00:37:21 On n'est pas là pour prendre des risques inconsidérés, encore moins avec le travail,
00:37:25 puisque du travail dépendent beaucoup beaucoup de choses, y compris les finances, qui si j'ai bien compris, est le cœur de votre angoisse là.
00:37:32 Est-ce que vous avez fait un budget ? Est-ce qu'on est au clair avec le tableur Excel, avec les besoins que vous avez,
00:37:38 avec ce que ça peut vous rapporter, dans quelle temporalité ?
00:37:42 Tout ça, ça s'appelle le business plan maintenant. Est-ce que tout ça, c'est organisé pour vous ?
00:37:47 - Ça oui, mais c'est plus le... En plus, il y a le côté quitter le salariat pour de l'entreprenariat.
00:37:53 - Ça, c'est la meilleure décision que j'ai jamais prise. Comment on vous explique ?
00:37:57 Vous allez voir, les bénéfices sont tellement immenses.
00:38:00 - C'est ce que tout le monde dit, enfin beaucoup beaucoup disent, mais c'est vrai qu'il y a des croyances limitantes.
00:38:08 C'est-à-dire que quand on a toujours été dans un monde de salariés, avec des parents salariés, être dans l'endroit d'entreprenariat,
00:38:17 ce n'est pas forcément toujours très bien vu de la part de l'environnement, alors que je trouve ça dommage.
00:38:25 Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément très bien vu.
00:38:29 - Mais se lever le matin pour travailler pour soi-même, pour un truc pour lequel on croit, auquel on croit profondément,
00:38:35 qui a du sens pour nous, où on est obligé de se lever parce que sinon on ne gagne rien la fin du mois,
00:38:41 et qu'on a des bouches à nourrir et qu'on a en premier lieu la nôtre, ça motive énormément.
00:38:46 C'est une source de motivation extraordinaire.
00:38:49 Mais vous avez des personnes de votre entourage qui vous disent que c'est une bêtise ?
00:38:53 - Non, c'est plus que tu pourrais peut-être trouver une autre solution,
00:38:57 tu pourrais peut-être faire, quitte à changer de travail, tu pourrais peut-être faire autre chose, mais on reste sans salarié.
00:39:02 Enfin, c'est insidieux en fait.
00:39:04 - Il y aura toujours des gens autour de vous pour vous demander de choisir la sécurité,
00:39:08 c'est normal, les gens vous aiment autour de vous, ils n'ont pas envie que vous preniez de risque,
00:39:11 parce qu'ils n'ont pas envie que vous vous retrouviez en danger, que vous ne soyez pas bien.
00:39:14 Mais si vous, vous êtes convaincu que ce qui vous fait du bien, c'est de travailler pour vous-même,
00:39:18 et de donner du sens à votre travail, parce que c'est quand même des heures et des heures en chaque journée,
00:39:24 donc c'est indispensable d'avoir un travail qui fait sens.
00:39:27 - Et puis Karen, il y a une chose que vous pouvez vous dire aussi, si jamais ça ne marchait pas,
00:39:30 de toute façon, vous pouvez retrouver le travail que vous faites,
00:39:36 et visiblement, si vous avez pris cette décision-là, c'est que vous êtes quelqu'un qui sait bosser,
00:39:40 qui a de la valeur, professionnellement, sans aucun doute,
00:39:44 votre estime de vous-même, on va lui rajouter un demi-point.
00:39:47 - Oui, et ça, ça rentre aussi en ligne de compte, justement.
00:39:51 - Non mais bien sûr, mais voyez, c'est-à-dire qu'il faut quand même aussi, à un moment donné,
00:39:55 là, vous avez visiblement fait ce choix, parce que c'est un désir chez vous de changer,
00:40:01 et qui correspond certainement à quelque chose de profond chez vous,
00:40:04 allez-y, et faites-vous confiance.
00:40:08 - D'accord.
00:40:10 - Écoutez-vous votre petite voix intérieure avant celle de tous les autres.
00:40:15 - Oui, et puis, que ce soit sur le plan privé ou professionnel,
00:40:19 le fait d'être en capacité, parfois beaucoup trop, d'échafauder des plans, des stratégies, etc.
00:40:26 A la fois, ça peut faire avancer, et à la fois, ça fait peur, et ça peut être limitant.
00:40:32 - Bloquant, oui, exactement.
00:40:33 - Bloquant.
00:40:34 - C'est pas toujours la bonne idée.
00:40:36 - Oui. C'est pour ça que vous parliez de business-plan, etc.,
00:40:39 mais je l'ai tourné dans tous les sens, et ça...
00:40:43 - Ça marche, votre business-plan.
00:40:46 - A la fois, c'est positif, et à la fois, parfois...
00:40:49 - Visualisez-vous dans des scénarios positifs.
00:40:51 Pourquoi est-ce qu'on devrait se visualiser dans des scénarios négatifs
00:40:54 pour faire les choses bien ? Au contraire.
00:40:58 - Oui, c'est vrai.
00:41:00 - Imaginez-vous heureuse.
00:41:01 - C'est un peu comme si c'était une manière d'anticiper les potentiels risques.
00:41:05 - Mais on croit se rassurer en faisant ça.
00:41:07 C'est exactement le contraire qui se passe.
00:41:09 On se crée encore plus d'angoisse qu'il n'en faut.
00:41:11 - Chaque fois que vous allez avoir une petite angoisse qui vient dans votre petit cerveau,
00:41:16 vous allez la chasser en disant "c'est mon choix de vie",
00:41:21 et quand on est aligné et qu'on est dans la bonne direction de ses propres désirs,
00:41:27 ça se passe toujours bien.
00:41:29 - Ça, j'y crois beaucoup aussi, oui.
00:41:31 - D'accord.
00:41:32 - D'accord.
00:41:33 - Comme ça, vous ne vous laissez pas envahir par des pensées négatives.
00:41:37 Marie est avec nous. Bonjour, Marie.
00:41:40 - Oui, bonjour. Merci beaucoup de me recevoir.
00:41:44 - C'est sans prie.
00:41:45 - J'avais envie de participer à cette émission,
00:41:48 parce que ce n'est pas moi qui suis en proie à tous ces problèmes-là,
00:41:57 mais en fait, c'est mon compagnon.
00:41:59 J'ai écouté votre invitée, Ariane, qui disait que quand on aime les gens,
00:42:05 on a envie qu'ils soient en sécurité, etc.
00:42:07 Moi, je l'aime, mais parfois, j'ai envie qu'ils soient un peu plus en danger, en fait.
00:42:12 Parce que je trouve qu'il y a trop de moments où, en fait,
00:42:18 je trouve qu'il n'exploite pas du tout toutes ces ressources,
00:42:21 qui sont vraiment multiples.
00:42:23 C'est vraiment quelqu'un que j'admire aussi beaucoup.
00:42:28 Il ne s'en rend pas compte, mais c'est vrai.
00:42:31 Le problème, c'est qu'il ne se confronte jamais à ses peurs,
00:42:35 parce qu'il a eu vraiment une enfance moche, pourrie,
00:42:39 qui l'a beaucoup abîmée, et il s'est beaucoup fait par lui-même.
00:42:42 Et en fait, ça fait qu'aujourd'hui, il a énormément de peur.
00:42:46 Mais quand je dis énormément, c'est vraiment énormément.
00:42:49 Et il a peur d'être rejeté, il a peur d'être abandonné,
00:42:52 il a peur d'être critiqué, il a peur de réclamer un service à quelqu'un,
00:42:55 il a peur de ne pas assurer, il a peur de s'affirmer.
00:43:00 Il a peur de demander de l'argent, il a peur de demander d'être payé.
00:43:04 Il a plein de peur.
00:43:06 Et moi, je trouve que ça le limite, ça le limite énormément.
00:43:11 Et je n'aurais pas de raison autant pour qu'il ait peur.
00:43:15 Ce en quoi je crois beaucoup, c'est Nietzsche quand il disait
00:43:22 « ce qui ne tue pas vous rend plus fort ».
00:43:25 Et ça, j'y crois vraiment.
00:43:27 C'est-à-dire que j'ai vraiment envie de lui dire « essaie, essaie,
00:43:30 et tu vas bien voir ce que ça va faire ».
00:43:32 Ça va peut-être pas être spécialement agréable au début,
00:43:36 mais peut-être que si tu te confrontes une fois, deux fois, trois fois,
00:43:39 tu vas y arriver mieux et tu vas avoir moins peur pour la quatrième fois.
00:43:44 En tout cas, Marie, il ne vous a pas choisi pour rien,
00:43:47 parce que c'est bon signe.
00:43:49 Il avait manifestement envie de se sortir de ses peurs en vous choisissant.
00:43:53 Ah oui.
00:43:55 Et quand vous lui dites justement qu'il a les capacités à y arriver,
00:44:01 il vous écoute un tout petit peu ou pas du tout ?
00:44:04 Non, il m'écoute beaucoup.
00:44:06 Mais en fait, je sens qu'il est extrêmement…
00:44:09 Oui, mais en fait, moi je ne suis pas sa p'tite.
00:44:12 Je suis son amoureuse.
00:44:14 On est toujours un peu le thérapeute de l'autre, vous savez, dans un couple.
00:44:18 Et est-ce qu'il a peur de vous perdre ?
00:44:21 Oui.
00:44:22 Aussi ?
00:44:23 Oui.
00:44:25 Mais il sait que je l'aime fort, que je m'accroche.
00:44:30 Et vous, ça vous rassure qu'il ait peur de vous perdre ?
00:44:34 Je ne sais pas.
00:44:37 Je ne sais pas.
00:44:39 Non, je ne pense pas.
00:44:40 Sincèrement, je ne pense pas.
00:44:41 Je ne pense pas parce que j'ai pas mal confiance en moi.
00:44:46 Et puis je pense que…
00:44:48 Voilà, si c'est pas lui, c'est un autre.
00:44:50 Ce qu'il ne faudrait pas, et vous aurez le temps des infos pour réfléchir à ça,
00:44:54 ce qu'il ne faudrait pas, c'est que vous l'ayez choisi pour être une sauveuse.
00:44:59 Parce que ça, c'est toujours un petit peu embêtant dans une relation,
00:45:02 ça finit pas toujours très bien, plus exactement.
00:45:05 Je ne voudrais pas avoir une angoisse d'anticipation négative.
00:45:09 Mais vous allez y réfléchir un petit peu,
00:45:11 parce qu'au fond, vous n'avez pas une tendance à vouloir le sauver.
00:45:14 Et puis vous nous donnerez la réponse après les infos.
00:45:17 Et puis Ariane me donnera la réponse à ma devinette.
00:45:19 Pourquoi dit-on que le couple rend bête ?
00:45:22 Vous avez le temps des infos.
00:45:24 Et vous aussi, vous pouvez nous appeler au 0 826 300 300
00:45:27 si vous avez tendance à imaginer le pire,
00:45:30 que ce soit dans le domaine amoureux, professionnel, financier,
00:45:33 ou par rapport à la santé, vous pouvez nous rejoindre sur Sud Radio.
00:45:36 On ne parle de tout ça après les infos.
00:45:39 Nous évoquons les angoisses d'anticipation avec Ariane Calvo.
00:45:53 Et Marie nous parle de son compagnon,
00:45:56 qui est plutôt, lui, en effet, sujet à ce genre d'angoisse.
00:46:00 Mais avant de redonner la parole à Marie,
00:46:02 je voudrais la réponse à ma devinette.
00:46:04 Ariane Calvo, pourquoi on dit que le couple rend bête ?
00:46:07 Aucune idée.
00:46:08 C'est simple pourtant. C'est parce que c'est deux cons joints.
00:46:11 Ah oui, bien vu.
00:46:13 Alors Marie, est-ce que vous avez un petit peu une tendance de sauveuse
00:46:16 avec votre compagnon ou pas ?
00:46:19 Certainement, mais j'ai pas mal réfléchi à cette question.
00:46:25 Je peux vous dire, pendant des années, ça fait huit ans qu'on est ensemble,
00:46:29 et en fait, je pense qu'avec le temps,
00:46:33 je laisse beaucoup d'énergie dans ça,
00:46:36 et j'ai de moins en moins envie, en fait.
00:46:38 Comme je vieillis, j'ai de moins en moins envie de ça.
00:46:41 Et je me dis que, même si j'ai des sentiments forts pour lui,
00:46:47 je me dis qu'à un moment donné, je laisse trop d'énergie là.
00:46:51 Oui, un petit truc, Marie.
00:46:54 Je peux vous donner un petit truc.
00:46:56 En neurosciences, on se rend compte que le cerveau
00:46:59 va toujours chercher la solution la moins énergivore pour lui.
00:47:03 Puisque comme le cerveau homo sapien s'est câblé pour organiser la survie de l'espèce,
00:47:08 il va chercher à garder toute l'énergie possible
00:47:11 en cas d'urgence absolue pour sa survie.
00:47:14 Donc, on choisit toujours la solution la moins énergivore.
00:47:18 Et en fait, si vous, vous êtes toujours en train de pallier aux angoisses de votre compagnon,
00:47:22 il ne les dépassera jamais,
00:47:24 puisque la solution la moins énergivore est que ce soit vous qui portiez les choses,
00:47:28 et qu'il rassuriez de ses peurs.
00:47:31 Donc, il ne prend pas le temps, lui, d'aller travailler
00:47:33 pour aller se rassurer lui-même, pour prendre des risques.
00:47:35 Vous comprenez ?
00:47:37 Et en plus, à force, vous allez l'admirer de moins en moins.
00:47:41 - Oui, ça c'est sûr.
00:47:43 - Mais oui, forcément, c'est normal.
00:47:45 - Donc là, c'est assez intéressant, parce que là, en ce moment,
00:47:50 il est vraiment à deux doigts, je veux dire, mais vraiment, vraiment,
00:47:54 de faire le pas et d'aller consulter,
00:47:57 parce que je lui ai dit que vraiment, il en avait énormément besoin,
00:48:00 et que je voulais qu'il y aille.
00:48:02 Et en fait, depuis ce moment-là, il fait des rêves mais incroyables.
00:48:08 Des rêves où justement, moi, je trouve qu'il y a beaucoup de choses
00:48:12 qui se jouent, qu'il ne fait pas lui,
00:48:14 et qu'il, dans ses rêves, il se met à parler,
00:48:17 et il est rejeté de tout le monde.
00:48:19 Enfin voilà, des choses comme ça.
00:48:20 - Il y a toutes ces peurs qui se réveillent.
00:48:22 - Oh là là, mais c'est affolant, du coup, c'est des cauchemars, mais incroyables.
00:48:27 - Laissez-le gérer, parce que plus il va faire de cauchemars,
00:48:31 plus il va devoir chercher une solution par lui-même pour les résoudre.
00:48:34 - Parce que finalement, vous êtes là pour toujours le soutenir, le rassurer, le guider.
00:48:40 - Pas toujours, je vous assure que pas toujours.
00:48:42 - Non d'accord, mais quand même beaucoup.
00:48:45 Et forcément, c'est pratique pour lui.
00:48:48 - Au fil des ans, je vous assure que de moins en moins,
00:48:53 même si je lui dis "là, il faut qu'il y aille",
00:48:57 je fais de plus en plus ma vie "seul" à côté,
00:49:02 et voilà, il se démerde en gros.
00:49:04 C'est compliqué, c'est vraiment très compliqué.
00:49:07 - Parce qu'entre parler à Marie et parler à un inconnu,
00:49:11 même psychologue et même soi-disant bienveillant,
00:49:14 parler à Marie, ce sera toujours plus simple.
00:49:17 Sauf si Marie arrête de donner des conseils et de rassurer généreusement et indéfectiblement.
00:49:24 - Donc il faut que je sois méchante, c'est ça ?
00:49:28 - Ah bah non, ne passez pas d'un extrême à l'autre.
00:49:30 - À votre place, d'amoureuse.
00:49:33 - C'est ça, c'est sa vie, sa vie professionnelle.
00:49:38 A partir du moment où dans votre couple ça va bien,
00:49:41 le reste, c'est pas grave.
00:49:43 - En fait, ça va bien au niveau des sentiments.
00:49:50 Mais il n'empêche que c'est par outre.
00:49:54 Moi, je suis éclaboussée par ses "manquements".
00:49:58 - Bien sûr, ça vous impacte ?
00:50:01 - Oui, à chaque fois qu'il ne va pas oser dire non à quelqu'un,
00:50:05 en fait il me dit non à moi.
00:50:07 Donc voilà, moi j'attends, ou pas d'ailleurs, de moins en moins.
00:50:12 Et ça je lui ai dit à ma entreprise.
00:50:16 - Je crois que Marie, que vous êtes en train de réaliser que si ça continue comme ça,
00:50:22 vous allez finir par vous lasser.
00:50:24 - Donc je crois que là, il ne faut pas hésiter, c'est bientôt Noël.
00:50:28 Moi, à votre place, je lui offrirai un carnet de chèques
00:50:31 avec cinq consultations chez un bon thérapeute.
00:50:36 Et c'est comme ça que ça va avancer.
00:50:39 Dès que vous allez voir qu'il fait l'effort d'y aller et qu'il bouge,
00:50:43 vous allez pouvoir continuer à l'aimer.
00:50:45 Sinon, vous allez finir par...
00:50:47 Et c'est pour ça que je pense que vous êtes vraiment dans le syndrome du sauveur.
00:50:50 Parce que c'est toujours comme ça que ça se passe.
00:50:52 On veut sauver, puis à un moment donné, l'autre nous met tellement en échec
00:50:55 qu'on n'en peut plus.
00:50:57 - S'il fait beaucoup de rêves, Marie, l'hypnose, ça peut être un très bon plan.
00:51:01 Est-ce qu'il a déjà essayé ça ?
00:51:03 - Non. Je lui en avais déjà parlé parce que j'avais une amie qui en faisait.
00:51:08 Et là, c'est pareil. En fait, il ne fait pas confiance.
00:51:12 Et il s'imagine des choses et des choses et des choses.
00:51:15 C'est tout... Enfin vraiment, le thème d'aujourd'hui, c'est vraiment lui.
00:51:19 - Vous savez, il y a un truc qui marche très très bien quand c'est comme ça.
00:51:23 Quand il vous dit "mais non, mais de toute façon, il va se passer ça".
00:51:26 Il faut lui dire en rigolant "oui, oui, tu as raison, il va se passer ça".
00:51:29 Et puis en plus, tu vas te casser une jambe.
00:51:31 - On rajoute un petit peu.
00:51:33 C'est comme "100 balles et 1 mars", mais version négative.
00:51:36 - Vous voyez ?
00:51:37 Comme ça, il comprend bien que vous vous moquez un peu de lui,
00:51:41 mais que vous ne rentrez pas dans son jeu.
00:51:43 - Exactement.
00:51:46 - Donc, essayez ça déjà, dans un premier temps.
00:51:49 - Je vais essayer tout ce que vous m'avez dit, je vous promets.
00:51:52 - D'accord.
00:51:53 - Je vous crois volontiers, Marie. Merci en tout cas.
00:51:56 - Je vous remercie beaucoup.
00:51:58 - Non, c'est nous. Merci à vous.
00:51:59 - Au revoir.
00:52:00 - On continue, c'est Tania qui est avec nous. Bonjour Tania.
00:52:03 - Oui, bonjour Ariane, bonjour Brigitte.
00:52:05 - Bonjour.
00:52:06 - Alors, moi c'était plutôt au niveau professionnel,
00:52:11 au niveau des angoisses d'anticipation.
00:52:14 Vraiment, le premier CDI que j'ai eu,
00:52:17 bon, je suis quelqu'un d'assez positif, on me dit rayonnante,
00:52:20 donc toujours très très souriante.
00:52:22 Et j'ai compris très rapidement que ça dérangeait certaines personnes.
00:52:27 Pour moi, le sourire, c'est une question de respect, de vision de la vie.
00:52:31 Et il y a certaines personnes qui ont pensé qu'il y avait un plan derrière,
00:52:35 qu'il y avait un objectif.
00:52:37 Et très rapidement, dans le service où j'étais,
00:52:40 au bout d'une semaine quasiment,
00:52:42 j'ai fait le tour de l'usine,
00:52:44 et j'ai deux personnes qui m'ont mise carrément de côté,
00:52:47 avec ces tensions d'informations, etc.
00:52:50 Je n'ai pas compris pourquoi,
00:52:52 j'ai essayé de discuter avec les personnes,
00:52:54 je me suis rabaissée aussi,
00:52:57 je me suis dit "tu dois être coupable de quelque chose".
00:52:59 Et j'ai su, après avoir quitté le service,
00:53:01 donc cinq ans et demi après, puisque j'ai demandé à partir,
00:53:04 que c'était en raison d'un couple qui existait dans l'usine,
00:53:08 dont je n'avais pas connaissance, évidemment,
00:53:10 et que ça avait créé des jalousies.
00:53:13 Et au niveau professionnel, ça m'a impactée,
00:53:16 parce que pendant un moment, j'ai un peu changé ma façon d'être.
00:53:22 Quand j'ai quitté cet emploi,
00:53:24 enfin, il y a eu un dispensement économique,
00:53:26 je suis restée dix ans dans l'entreprise,
00:53:28 et après j'ai eu l'occasion de travailler avec des femmes,
00:53:31 et en général, ce n'est pas évident.
00:53:34 C'est problématique,
00:53:36 et dans l'immobilier, j'ai fait deux fois trois ans dans l'immobilier,
00:53:39 et c'est pareil, j'ai pris l'habitude de parler aux dames directement,
00:53:45 presque à ignorer ces messieurs,
00:53:48 en ayant peur, déjà, que je ne sois pas reconnue professionnellement,
00:53:53 mais juste en tant que femme, et être attaquée.
00:53:57 Mais de côté, finalement, que mon professionnalisme
00:54:01 ne soit pas pris en compte, mais plus ma personnalité.
00:54:06 Du coup, j'ai eu tendance à être beaucoup plus posée,
00:54:10 plus souriante, j'ai modifié ma façon d'être en travaillant avec des femmes.
00:54:15 C'est toujours délicat, Tania, quand on entend ce genre de témoignage,
00:54:20 parce qu'on ne sait jamais si c'est ce que vous projetez, ou la réalité.
00:54:25 Et c'est difficile, parce que vous, finalement,
00:54:30 oui, vous étiez souriante, avenante, de bonne humeur,
00:54:34 ça peut déranger certaines personnes,
00:54:37 mais après, c'est peut-être vous qui avez, d'une certaine manière,
00:54:43 pensé que c'était parce que vous étiez comme ça que ça a dérangé,
00:54:47 et si ça se trouve, c'est tout à fait autre chose.
00:54:49 Les interprétations qu'on fait, elles parlent de nous,
00:54:54 elles ne parlent pas des autres.
00:54:55 Et c'est ce que j'essaie souvent de rappeler,
00:54:58 c'est que l'interprétation qu'on fait sur le comportement de quelqu'un,
00:55:02 c'est notre interprétation, ce n'est pas forcément la réalité.
00:55:06 C'est en quoi, dans votre témoignage, moi j'ai du mal à savoir
00:55:10 quelle est la part de vous et la part des autres.
00:55:14 Mais encore une fois, j'entends votre souffrance,
00:55:18 et c'est à celle-là qu'on va pouvoir répondre, de toute façon.
00:55:21 Je ne comprends pas bien, j'avoue, de quoi vous êtes suspectée ?
00:55:25 De séduire ?
00:55:26 Oui.
00:55:27 Ah oui.
00:55:28 De obtenir ce que vous avez professionnellement par la séduction,
00:55:32 par le sourire, être avenante, tout ça, et pas par vos qualités professionnelles.
00:55:36 Et c'est les hommes de certaines compagnes
00:55:39 qui vous regarderaient peut-être avec trop de convoitises
00:55:43 et qui donc fait que des femmes vous en veulent, c'est un peu ça ?
00:55:47 Il y a un peu de ça, et puis c'est un petit peu...
00:55:50 Alors il y a eu plusieurs choses, c'est-à-dire j'ai eu des contacts,
00:55:52 par exemple avec des clients, notamment dans l'immobilier,
00:55:56 monsieur m'ont contactée derrière,
00:55:58 et me tenait des propos, voir si on peut aller boire un café,
00:56:03 alors que je n'étais pas du tout dans l'ambiguïté.
00:56:06 Donc après j'ai vraiment réfléchi.
00:56:08 Il ne faut pas être dans l'ambiguïté pour qu'un homme nous rappelle
00:56:12 et nous propose d'aller boire un café, Tania.
00:56:14 Oui !
00:56:15 C'est le lot de toute femme, d'ailleurs, je n'ai rien à ajouter.
00:56:23 Bon, restez avec nous, Tania, on va essayer d'éclaircir un peu la situation.
00:56:27 D'accord, avec plaisir.
00:56:29 Ariane Calvo est avec nous, avec ses problèmes d'angoisse,
00:56:43 enfin pas vos problèmes, avec un C, et non pas un S,
00:56:49 avec ses problèmes d'angoisse, d'anticipation dont on parle depuis tout à l'heure,
00:56:54 on le voit, ça peut aussi se projeter sur le problème professionnel,
00:56:58 mais dans votre cas, Tania, je pense que c'est plus une difficulté
00:57:02 à savoir qui vous êtes et quelle image vous devez donner aux autres,
00:57:06 parce que vous êtes un petit peu perdue dans tout ça.
00:57:09 Alors disons que j'ai réfléchi un peu à mon attitude,
00:57:13 effectivement par rapport aux autres et à la confiance en moi,
00:57:16 que j'avais ou pas, effectivement,
00:57:19 et je me suis demandé si je n'avais pas endossé le rôle de victime,
00:57:24 justement, dont on parlait tout à l'heure, victime, sauveur, bourreau,
00:57:27 et savoir si c'était effectivement un problème que j'avais provoqué
00:57:36 déjà malgré moi, mais après dans lequel je m'étais enfermée,
00:57:39 et après j'ai eu beaucoup de mal à retrouver confiance en moi,
00:57:44 et il y a des moments, effectivement, quand je travaillais avec des femmes,
00:57:48 j'essayais de dépasser la chose, et maintenant je suis assez perfectionniste,
00:57:53 en plus au niveau professionnel, donc j'essayais d'être irréprochable,
00:57:58 mais j'ai ce côté, effectivement, cette faille qui a été créée à cette époque-là,
00:58:03 et par mon côté sauveur que j'ai eu pendant très très longtemps,
00:58:08 qu'on garde toujours un peu, je pense, j'ai essayé de dépasser ça,
00:58:12 de me limiter à vraiment le côté professionnel,
00:58:17 en faisant un peu abstraction de ma personnalité.
00:58:19 - Mais vous aviez quel âge quand vous étiez comme ça, super souriante,
00:58:23 et que vous vous êtes fait un peu agresser ?
00:58:25 - J'avais 23 ans.
00:58:27 - Bon, vous savez, à ces âges-là, on se construit dans le regard des autres,
00:58:30 donc soyez indulgente avec vous-même, vous étiez super souriante, sans doute,
00:58:36 parce que vous aviez envie d'être aimée, comme on l'est normalement
00:58:39 quand on va dans une boîte à l'âge de 23 ans,
00:58:42 et puis ça a blessé, je crois, quelque chose chez vous,
00:58:47 ce qui a certainement réveillé, comme le dirait si bien Ariane Calvaux,
00:58:50 une blessure d'enfance, et c'est ça peut-être qu'il faut arriver à élaborer
00:58:53 pour vous libérer de ce que ça a créé chez vous,
00:58:57 et qui a un petit peu certainement bloqué votre spontanéité.
00:59:00 - Et au-delà des 23 ans, à tout âge, quand on est une femme souriante,
00:59:05 à qui ça ne dérange pas de plaire, qui aime être aimée,
00:59:08 qui est joviale, intéressante, et qui aime la vie,
00:59:13 ça va déranger certaines femmes.
00:59:15 Donc on ne va pas s'arrêter et s'enfermer parce qu'on est contente de vivre
00:59:19 et d'être soi-même, et qu'on se trouve jolie, vous voyez ?
00:59:22 C'est pas possible de leur donner ça aux gens.
00:59:24 Il y aura toujours des gens pour trouver, ou des femmes,
00:59:27 pour trouver que c'est agaçant, que vous plaisiez.
00:59:30 - Et elles vont travailler sur elles.
00:59:32 - Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:59:33 C'est pas à vous de porter ça et d'être irréprochable.
00:59:36 Qu'est-ce que vous auriez à vous reprocher dans le fait de plaire ?
00:59:39 - En fait, non, c'est vrai, rien.
00:59:43 Mais en fait, j'aime que ça se passe bien.
00:59:45 J'ai ce côté...
00:59:47 - Alors qu'est-ce que ça provoque chez vous si ça ne se passe pas bien ?
00:59:50 - Peut-être tendance à me dire "Quelle faute tu as faite ?"
00:59:55 - Lalalala...
00:59:57 Mais oui, c'est ce que je vous dis, qu'est-ce qu'on aurait à vous reprocher ?
01:00:03 - Et qu'est-ce que vous pensez que vous pouvez y arriver à être parfaite ?
01:00:07 - Parfaite, ça voudrait dire quoi ?
01:00:09 Arrêter de sourire et de répondre aux invitations à boire un café ?
01:00:13 C'est trop triste !
01:00:15 - C'est vrai.
01:00:17 - Vous charriez un peu, hein, mais vous avez compris l'idée, je crois.
01:00:21 - Oui.
01:00:22 - Vous voyez ?
01:00:23 Parce que vous voulez tellement que tout le monde soit satisfait,
01:00:29 vous voulez tellement plaire à tout le monde,
01:00:32 que vous vous mettez dans une situation tout à fait...
01:00:36 - Oui, que vous pourriez vous éteindre pour satisfaire les autres.
01:00:39 - Oui, ça c'est vrai. J'ai 53 ans maintenant.
01:00:42 - Ah, c'est trop dommage.
01:00:43 53 ans, vous avez encore plein de belles choses à vivre.
01:00:46 - Ah oui, j'en suis positive.
01:00:47 - Et avec le sourire, c'est quand même plus intéressant.
01:00:49 - C'est vrai, mais au boulot...
01:00:51 Oui, j'arrive à être souriante, agréable et tout ça par rapport à certaines personnes,
01:00:56 et puis à d'autres, j'avoue, je suis beaucoup plus éteinte.
01:01:00 C'est tout à fait ça, c'est vrai.
01:01:03 Non mais en plus, ce qu'on vous l'avait exprimé,
01:01:06 ça me semble presque ridicule effectivement,
01:01:09 de se mettre plus bas que terre et de s'éteindre complètement
01:01:12 par rapport à ce que je peux imaginer.
01:01:15 - Mais je ne dirais pas ridicule, mais en tout cas, ce qui est certain,
01:01:17 c'est que c'est dommage, parce que c'est votre vie.
01:01:19 Vous n'êtes pas en train de vivre la vie des femmes que vous agacez,
01:01:22 vous êtes en train de vivre la vôtre.
01:01:25 Et vous voyez, pourquoi vous leur donnez ce pouvoir-là ?
01:01:28 Ça parle de vous, encore une fois.
01:01:31 - C'est ça, je rentre dans mon pouvoir là-dessus.
01:01:34 - Oui, et donc, de la même façon que leur amertume parle d'elle-même.
01:01:38 Elles vont s'en débrouiller.
01:01:41 Vous connaissez cette fameuse phrase "on ne peut pas plaire à tout le monde".
01:01:44 - Oui, tout à fait.
01:01:46 Le problème, c'est que quand...
01:01:49 Effectivement, il y a des schémas qui sont installés au niveau du cerveau,
01:01:52 des schémas limitants, et comme vous disiez tout à l'heure,
01:01:55 le cerveau va toujours vers le plus facile ou ce qui est connu.
01:01:58 - C'est vrai.
01:02:00 - Et en fait, c'est très difficile au niveau émotionnel,
01:02:03 parce que je sens qu'effectivement, il y a des personnes,
01:02:06 une personne qui ne m'apprécie pas, etc.
01:02:09 Et d'un coup, ça me fait comme un blocage,
01:02:12 et je m'enferme dans un besoin de perfectionnisme, en fait.
01:02:15 - Est-ce que séduire, plaire et se mettre en valeur,
01:02:18 c'était mal vu chez vous, en étant enfant,
01:02:21 et ado, et jeune fille ?
01:02:23 - Je n'ai pas entendu la fin de la question.
01:02:26 - Est-ce que séduire, plaire et se mettre en valeur,
01:02:29 c'était mal vu chez vous, en étant ado, et jeune fille ?
01:02:32 - Ben, disons que très tard,
01:02:35 j'ai eu l'idée, entre guillemets, de séduire.
01:02:38 Ça ne m'intéressait pas, je m'étais mis une carapace
01:02:41 de presque bonne soeur.
01:02:44 - Et pourquoi ?
01:02:47 - Comme mes parents l'attendaient, d'être sage, d'être bien sage.
01:02:50 - C'est être une bonne soeur.
01:02:53 - Donc tout s'explique. À 23 ans, vous avez dit zut à vos parents,
01:02:56 vous avez dit "ça suffit, papa, maman, vous m'embêtez,
01:02:59 je vais séduire le monde".
01:03:02 - Mais c'est des vieilles pies qui ont pris le relais.
01:03:05 C'est dommage.
01:03:08 - Et forcément, comme ce n'était pas suffisamment élaboré
01:03:11 votre revanche vis-à-vis de vos parents,
01:03:14 la première qui vous a remis à sa place,
01:03:17 c'est votre première femme.
01:03:20 - Projetée.
01:03:23 - Vous comprenez ?
01:03:26 - Je vois. En plus, j'étais à l'école chez les soeurs.
01:03:29 - Oui, d'accord.
01:03:32 - La prochaine fois que vous envoyez une
01:03:35 qui vous fait les gros yeux,
01:03:38 vous l'imaginez avec la tenue de bonne soeur
01:03:41 et ça vous fera rire et vous sourirez d'autant plus.
01:03:44 - Les images fonctionnent bien chez moi.
01:03:47 - Parfait. Vous en trouvez plein.
01:03:50 - Et puis, quant aux hommes qui veulent vous offrir un café,
01:03:53 je veux dire, c'est normal.
01:03:56 - On a le droit de dire oui ou de dire non.
01:03:59 - C'est ça.
01:04:02 - Et si vous dites non, il ne faut pas vous sentir gênée de dire non,
01:04:05 c'est votre droit le plus strict.
01:04:08 Et quand vous aurez beaucoup d'années de plus,
01:04:11 ils ne vous offriront plus de café et vous serez bien triste.
01:04:14 - Merci beaucoup.
01:04:17 - Je vous en prie, Tania, merci à vous.
01:04:20 On arrive toujours à décoder, finalement.
01:04:23 Ça parle toujours de nous, quoi qu'il arrive.
01:04:26 - Toujours de nous et souvent de blessures d'enfance.
01:04:29 - Le love conseil du jour, dans un instant, aimez
01:04:32 et restez libre. Est-ce possible ?
01:04:35 Vous le saurez quand vous entendrez ce love conseil.
01:04:38 Si vous avez aussi envie de nous raconter,
01:04:41 comment vous projetez les choses, vous nous appelez au 0 826 300 300.
01:04:44 A tout de suite.
01:04:47 14h16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
01:04:50 Ça, c'est passé sur Sud Radio.
01:04:53 - Cette espèce d'affrontement, c'est inéluctable, ça, Michel Onfray.
01:04:56 - Il y a une espèce d'ensauvagement du débat sur Internet.
01:04:59 C'est une poubelle remplie d'ordures que les gens se versent sur la tête
01:05:02 chaque matin. Et à un moment donné, on ne lit plus,
01:05:05 ce que les gens disent. On est juste abonnés à des sites
01:05:08 qui nous confirment dans nos bêtises.
01:05:11 - Sud Radio, parlons vrai.
01:05:14 - Cam4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:05:17 - Brigitte Laé, Sud Radio.
01:05:20 Le love conseil.
01:05:23 - Ariane Calvo, vous pouvez évidemment réagir à mon love conseil.
01:05:26 Aimez et restez libre. C'est vrai que la fusion,
01:05:29 c'est notre première relation.
01:05:32 On sort du ventre de maman
01:05:35 et on n'a qu'une envie, y retourner.
01:05:38 En tout cas, être en fusion totale avec notre mère.
01:05:41 Et c'est normal d'avoir peur
01:05:44 d'être indépendant.
01:05:47 Et c'est normal de rechercher
01:05:50 souvent la fusion.
01:05:53 Réussir sa vie de couple et sa vie personnelle, c'est le challenge actuel.
01:05:56 Et je trouve que c'est intéressant parce que les femmes
01:05:59 aujourd'hui ont cette possibilité là.
01:06:02 Ce qui n'était pas tellement le cas au siècle dernier.
01:06:05 Mais c'est un challenge qui est délicat.
01:06:08 Je crois que c'est vraiment déjà important
01:06:11 de comprendre que les personnes qui ne veulent vraiment pas
01:06:14 s'engager sont parfois celles qui rêvent
01:06:17 beaucoup de fusion. Il y a une sorte comme ça d'inverse
01:06:20 qu'on connaît bien en psychologie.
01:06:23 Je crois qu'il faut vraiment apprendre à décoder à quel niveau vous en êtes.
01:06:26 La volonté absolue de rester seule
01:06:29 ou 10 sur 10
01:06:32 ce serait vouloir à tout prix
01:06:35 être toujours avec son partenaire.
01:06:38 Je dirais que la réalité se situe
01:06:41 plutôt entre 5 et 7.
01:06:44 Parce que si on est en couple et qu'on veut
01:06:47 continuer à rester libre, ce n'est pas gérable non plus.
01:06:50 Tout à fait. Et puis c'est accepté aussi qu'on a besoin
01:06:53 de l'autre par moment, mais pas
01:06:56 que l'autre doive répondre à tous nos besoins, ce qui est très différent.
01:06:59 C'est ça, oui. Et déjà, il faudrait savoir quels sont nos besoins.
01:07:02 Ceux qui peuvent être
01:07:05 offerts par l'autre et ceux qui de toute façon...
01:07:08 Ceux à qui on doit répondre par nous-mêmes. Exactement.
01:07:11 Je crois que c'est vraiment important de comprendre
01:07:14 où on en est soi-même dans son désir à la fois
01:07:17 de fusion et de liberté.
01:07:20 De toute façon, "liberté" et "amour", c'est des mots
01:07:23 dont la définition est quand même forcément un peu subjective.
01:07:26 Donc c'est pas mal peut-être en couple de discuter
01:07:29 c'est quoi pour toi aimer quelqu'un,
01:07:32 c'est quoi pour toi être libre.
01:07:35 Parce qu'il y a des personnes qui ont besoin d'un jardin secret
01:07:38 tout petit et puis d'autres c'est la forêt amazonienne.
01:07:41 Donc c'est un petit peu compliqué.
01:07:44 Et je crois que c'est vraiment important de dialoguer.
01:07:47 Il y a des choses comme la liberté qui sont indispensables
01:07:50 à partir de quand vous ne supportez pas que l'autre vous échappe
01:07:53 ou tout simplement s'échappe.
01:07:56 Parce que quand il s'échappe, c'est parfois l'impression que vous avez qu'il vous échappe
01:07:59 ce qui n'est pas la même chose.
01:08:02 Donc voilà, tout ça je crois que c'est important d'en discuter.
01:08:05 Je dirais que c'est surtout important d'en discuter quand on a envie de s'engager
01:08:08 avec quelqu'un, qu'on a envie de se mettre en couple.
01:08:11 Ça serait vraiment bien de pouvoir parler de ça
01:08:14 au fil des jours.
01:08:17 Ce qui m'a souvent aidée en couple, c'est de me demander
01:08:20 ce que j'accepterais moi qu'on contrôle dans ma vie
01:08:23 que l'autre contrôle.
01:08:26 Et du coup par projection inverse me dire "de quel droit je fais des choses
01:08:29 que je ne supporterais pas qu'on me fasse".
01:08:32 Et ça m'a permis souvent de prendre du recul,
01:08:35 de laisser l'autre faire ce qu'il a à faire, vivre ce qu'il a à vivre
01:08:38 et de pouvoir se retrouver dans une forme d'acceptation, confiance
01:08:41 et de joie aussi.
01:08:44 - Et il faut savoir que quand on est très amoureux, dans la première phase,
01:08:47 on est réellement dans ce désir de fusion.
01:08:50 Donc il faut être un peu lucide et conscient quand même
01:08:53 qu'on ne peut pas non plus vivre 24h sur 24
01:08:56 complètement collés.
01:08:59 - C'est pas souhaitable. - C'est pas souhaitable non plus.
01:09:02 Bonjour Juliette.
01:09:05 - Bonjour Ariane.
01:09:08 - Excusez-moi. - Je vous en prie.
01:09:11 - Je vous appelle parce que c'est vrai que l'émission d'aujourd'hui me parle.
01:09:14 Déjà moi de base
01:09:17 je suis une grande angoissée quand même.
01:09:20 J'ai tendance en général dans toute ma vie
01:09:23 à avoir des angoisses d'anticipation que j'essaye de gérer au mieux.
01:09:26 - Ça s'entend un peu dans votre voix, je vous rassure.
01:09:29 Vous avez raison.
01:09:32 - Vas-y quand même. Et donc en amour,
01:09:35 je suis angoissée.
01:09:38 Je suis seule, ça fait 7 ans.
01:09:41 Donc j'ai l'impression
01:09:44 que je ne vais jamais rencontrer personne.
01:09:47 J'ai l'impression que tout le monde autour de moi rencontre
01:09:50 et que moi j'ai un problème.
01:09:53 Je ne sais pas trop exactement lequel c'est.
01:09:56 Des fois je me dis que c'est moi qui met des barrières de façon inconsciente
01:09:59 parce que j'ai peur de tomber amoureuse.
01:10:02 Des fois je me dis que c'est parce que je suis trop dépendante
01:10:05 de cet affectif. Je ne sais pas.
01:10:08 - En tout cas vous êtes sûre que de toute façon vous n'allez rencontrer personne
01:10:11 et que tout le monde va rencontrer quelqu'un sauf vous.
01:10:14 - En fait j'ai un peu l'impression
01:10:17 comment dire,
01:10:20 c'est un peu exagéré, pas d'être maudite
01:10:23 mais j'ai un peu cette impression là.
01:10:26 - Oui, ce qui confirme bien
01:10:29 votre angoisse d'anticipation sur le plan amoureux.
01:10:32 - Oui, c'est vrai.
01:10:35 Je ne l'avais pas avant mais maintenant...
01:10:38 - Et jusqu'à quel point vous organisez vous-même
01:10:41 la croyance qui vous fait le plus peur ?
01:10:44 C'est ça la question ?
01:10:47 Vous vous posez la question de "est-ce que inconsciemment c'est moi qui met des barrières ?"
01:10:50 C'est quoi votre intuition ?
01:10:53 - Au départ je pensais vraiment que
01:10:56 c'était parce que je le voulais trop
01:10:59 que ça ne marchait pas.
01:11:02 Et après j'ai commencé à me dire que c'était peut-être moi
01:11:05 et ça c'est des amis qui m'ont dit
01:11:08 "mais en fait t'as pas vraiment envie d'être en couple".
01:11:11 Donc je me suis dit que c'est peut-être l'image que j'envoyais
01:11:14 et que du coup inconsciemment
01:11:17 je... voilà. Parce qu'au début je pensais vraiment
01:11:20 que c'est parce que je le voulais tellement que ça ne marchait pas.
01:11:23 - Mais en même temps vous êtes en train de dire que vous avez
01:11:26 vraiment envie d'être en couple et que vous avez vraiment envie
01:11:29 de tomber amoureuse. Alors si vous avez envie de tomber amoureuse
01:11:32 qu'est-ce qui représente un danger dans le fait
01:11:35 de tomber amoureuse ? Parce que c'est pas tomber amoureuse en soi.
01:11:38 - La dernière fois que ça m'est arrivé
01:11:41 la chute a été difficile.
01:11:44 Et puis en fait c'était
01:11:47 quelqu'un qui ne voulait pas être avec moi
01:11:50 et voilà.
01:11:53 Et donc ça a été quand on s'est séparés c'est moi qui suis partie
01:11:56 et après il a rencontré quelqu'un d'autre
01:11:59 et ça a été très très difficile. - Vous avez beaucoup souffert ?
01:12:02 - Oui. - Et vous n'avez pas envie de ressouffrir comme ça ?
01:12:05 - Mais... - Non mais attendez je comprends.
01:12:08 - Oui. - Mais voyez bien
01:12:11 que tant que vous serez dans cette peur de souffrir
01:12:14 comme vous avez souffert, vous n'allez pas pouvoir
01:12:17 retomber amoureuse.
01:12:20 - Oui. - Sauf que les mêmes
01:12:23 causes ne reproduisent pas toujours les mêmes effets.
01:12:26 Et puis peut-être on peut commencer par choisir quelqu'un
01:12:29 qui a vraiment envie d'être avec vous parce que là vous commencez par dire
01:12:32 qu'il ne voulait pas vraiment.
01:12:35 - En fait oui et puis après vous savez
01:12:38 je trouve que souvent
01:12:41 en tout cas moi, et je pense qu'il y a d'autres femmes
01:12:44 qui font ça, l'autre il ne veut pas mais
01:12:47 on se fait des films quoi, on se dit
01:12:50 non mais c'est parce qu'il ne se rend pas compte, il va changer d'avis
01:12:53 patati patata, on lui trouve des excuses
01:12:56 et en fait au final c'est nous qui souffrons quoi.
01:12:59 - Oui, donc c'est pas que vous ne rencontrez personne
01:13:02 c'est que la dernière fois que vous avez choisi quelqu'un qui n'était pas
01:13:05 vraiment vraiment prêt à s'engager, que vous l'avez
01:13:08 convaincu un peu jusqu'à ce que
01:13:11 vous n'en puissiez plus. - C'est qu'il n'était pas prêt à s'engager
01:13:14 avec moi en fait. - Oui c'est ça. - Et ça il vous l'avait dit
01:13:17 dès le début ? - En fait
01:13:20 oui, il disait non
01:13:23 je ne veux pas, il faisait des retours, des marches arrière
01:13:26 des marches avant. - Et vous êtes quand même
01:13:29 tombée amoureuse de lui ? - Oui mais parce que
01:13:32 je pense sincèrement
01:13:35 après je me trompe sûrement mais je pense sincèrement qu'il était aussi amoureux
01:13:38 de moi et que c'est pour ça, parce que ça lui faisait peur
01:13:41 et je pense que lui avait une
01:13:44 après c'est mon interprétation, elle est peut-être fausse, mais je pense que lui avait une angoisse
01:13:47 - Et alors qu'est-ce qui vous fait croire qu'il était peut-être
01:13:50 lui aussi amoureux de vous ? Est-ce qu'il vous appelait ?
01:13:53 - Oui parce qu'on se voyait tous les jours, il m'appelait le matin
01:13:56 il m'appelait le soir, on faisait tout ensemble, on partageait
01:13:59 énormément de moments ensemble. - Oui d'accord, donc c'était des éléments...
01:14:02 - J'étais la personne avec qui s'entendait le mieux
01:14:05 et c'est vrai qu'on s'entendait et tout, mais il avait aussi
01:14:08 une peur... - Il avait une peur phénoménale
01:14:11 de s'engager et de vivre... - Il m'a dit "t'as pas besoin de moi"
01:14:14 il m'a dit "je suis avec les autres
01:14:17 parce que les autres elles ont besoin de moi et alors que toi
01:14:20 t'as pas besoin de moi". - C'est vrai que c'est un sujet positif
01:14:23 les hommes, quand on a pas besoin d'eux, ils ont du mal
01:14:26 certains en tout cas, nombreux... - Surtout si c'est quelqu'un
01:14:29 qui a peur d'être abandonné, donc comme vous avez pas besoin de lui
01:14:32 il y a toutes les chances que vous l'abandonniez, vous voyez ?
01:14:35 - Voilà, et moi j'ai interprété ça parce qu'en fait
01:14:38 je connaissais un peu son histoire et il avait
01:14:41 quand il était jeune, il avait eu une relation
01:14:44 où il était super amoureux et elle l'a quitté
01:14:47 et bon, c'était pas une...
01:14:50 et en fait elle est sortie avec ses copains, elle a couché avec tous ses copains
01:14:53 et donc je pense qu'il avait cette peur là et moi je l'ai
01:14:56 interprété comme ça, sauf que dans ma tête l'amour était plus fort
01:14:59 que la peur et qu'il allait... - Non mais Juliette
01:15:02 ça prouve que vous avez su analyser relativement clairement
01:15:05 ce qui s'est passé dans cette histoire
01:15:08 donc il vous aimait, vous l'aimiez, il n'y avait pas de raison
01:15:11 de pas insister pour que ça marche et puis vous avez
01:15:14 été confronté à un échec
01:15:17 parce que c'était trop fort pour lui
01:15:20 c'était pas possible et vous n'avez toujours pas accepté
01:15:23 cet échec et c'est ça qui vous empêche je pense
01:15:26 aujourd'hui de pouvoir à nouveau vous engager
01:15:29 et à nouveau aimer quelqu'un
01:15:32 donc c'est un petit peu le problème qu'on peut avoir
01:15:35 lorsqu'on ne sait pas faire d'un échec une réussite
01:15:38 il me semble que quelque part
01:15:41 vous êtes... alors je ne sais pas si c'est à lui
01:15:44 ou à vous-même que vous vous en voulez
01:15:47 de ne pas avoir su
01:15:50 vous aimer tous les deux quoi, parce qu'il n'y avait pas de raison que ça ne fonctionne pas
01:15:53 dans ce que vous dites en tout cas
01:15:56 je parle de ce que vous nous racontez
01:15:59 donc ça veut dire qu'il faut travailler sur votre incapacité à accepter l'échec
01:16:02 oui, oui, oui
01:16:05 je constate très souvent que dans les séparations
01:16:08 une fois qu'on a dépassé la phase de manque physique
01:16:11 ce qui est le plus dur à dépasser
01:16:14 c'est toutes nos illusions, tout ce qu'on avait imaginé
01:16:17 qui serait possible avec l'autre, qui finalement n'est pas possible
01:16:20 parce qu'il a fait un autre choix ou parce qu'il n'en a pas les capacités
01:16:23 et qu'on a cru qu'il les avait mais il ne les a pas
01:16:26 donc c'est un constat d'échec comme dit Brigitte
01:16:29 et ça c'est extrêmement dur de renoncer à nos illusions pour les femmes
01:16:32 alors que si on partait du réel
01:16:35 et qu'on se disait voilà c'est pas possible
01:16:38 je ne vais pas y passer 100 ans, c'est comme ça
01:16:41 le manque il est dépassé, maintenant il faut que j'avance vers quelqu'un
01:16:44 qui peut me proposer une vie
01:16:47 qu'on puisse construire à deux, qui soit chouette
01:16:50 et qui corresponde à ce que j'ai envie qu'elle soit
01:16:53 sinon vous allez rester accrochée à cette histoire
01:16:56 qui ne vous plaît plus
01:16:59 puisque de toute façon elle n'est plus
01:17:02 il faut renoncer à quelque chose
01:17:05 et renoncer à quelque chose, alors à la fois à vos illusions
01:17:08 Ariane a tout à fait raison de ce que ça aurait pu être
01:17:11 et puis ensuite accepter que vous n'avez pas le pouvoir
01:17:14 sur l'autre
01:17:17 oui, mais oui, c'est ça, clairement
01:17:20 si vous avez besoin de personne
01:17:23 bien sûr que si, la preuve
01:17:26 mais non mais c'est ça
01:17:29 en plus c'est ça qui m'a vraiment
01:17:32 et bien oui mais vous n'avez peut-être pas su lui montrer à quel point vous aviez besoin de lui
01:17:35 oui, ça c'est peut-être
01:17:38 c'est pour ça que je vous disais que j'ai une barrière
01:17:41 effectivement
01:17:44 je crois qu'il faut que vous acceptiez de montrer à quel point vous êtes vulnérable en amour
01:17:47 et à quel point vous avez besoin de l'autre parce que vous avez besoin d'aimer
01:17:50 et d'être aimé
01:17:53 c'est tout ça qu'il faut
01:17:56 essayer d'assimiler
01:17:59 et quand vous l'aurez assimilé je suis sûre que vous serez à nouveau
01:18:02 disponible pour quelqu'un
01:18:05 c'est vrai et puis juste parce qu'on entend beaucoup
01:18:08 et c'est vrai que ça c'est un peu effrayant pour moi
01:18:11 parce qu'on entend beaucoup parler de dépendance affective
01:18:14 et en fait moi j'ai toujours peur justement d'être
01:18:17 en me disant mon dieu en fait je suis dépendante affective
01:18:20 c'est un peu comme le méchant dépendant affectif
01:18:23 un peu comme le méchant pervers narcissique
01:18:26 oui c'est vrai que c'est très à la mode
01:18:29 mais attendez ça fait 7 ans que vous êtes seule et que vous vous tenez debout
01:18:32 absolument, et puis avoir besoin de l'autre et être dépendante affective c'est pas pareil
01:18:35 on en est tous là les êtres humains, tous
01:18:38 c'est quelque chose qu'on partage la condition humaine
01:18:41 les bébés à qui on ne parle pas vous savez cette expérience terrible
01:18:44 de bébés à qui on ne parle pas ils meurent
01:18:47 donc en fait nous avons toutes et tous besoin de l'autre
01:18:50 et c'est pas pareil que d'être dépendante affective
01:18:53 merci
01:18:56 merci à vous Juliette, merci beaucoup
01:18:59 on fait une petite pause et puis on va conclure dans un instant
01:19:02 c'est vrai que ça serait bien de conclure avec un homme parce que eux aussi
01:19:05 ils ont des problèmes d'angoisse et d'anticipation même si
01:19:08 ils sont quand même plus dans l'action quoi qu'on en dise
01:19:12 vous voulez parler à Brigitte Lahaie 0826 300 300
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01:19:54 C'est Ariane Calvo qui est avec nous, psychologue,
01:20:01 et si vous aimez tout ce qu'elle nous a dit depuis 14h,
01:20:05 je vous conseille vraiment son livre "L'autonomie émotionnelle", c'est aux éditions.
01:20:08 Robert Laffont, et puis vous pouvez bien sûr consulter Ariane Calvo qui peut guérir vos blessures d'enfance,
01:20:14 enfin en tout cas vous aider à les guérir.
01:20:17 Frédéric, merci d'être avec nous, je suis ravi quand même qu'on ait un homme qui nous appelle sur ce thème,
01:20:22 parce que sinon on va croire que c'est tout le temps les femmes qui sont complètement anxieuses
01:20:26 et que les hommes ils continuent à les chasser le mammouth.
01:20:31 Chasser le mammouth, c'est ce qui me venait aussi.
01:20:33 Bonjour Frédéric.
01:20:34 Bonjour Brigitte, bonjour Ariane.
01:20:36 Oui, bah écoutez, non je pense pas que ce soit les femmes plus que les hommes,
01:20:42 je pense que les hommes sont peut-être habitués à pas trop parler, on va dire.
01:20:47 Plus peu dire que sur leurs angoisses.
01:20:49 Et garder leurs émotions.
01:20:51 En même temps ils vont agir, une femme va avoir besoin de ressasser, d'appeler sa copine, de parler,
01:20:59 un homme il va aller couper du bois ou bricoler ou prendre sa moto,
01:21:04 enfin vous voyez, il y a un fonctionnement qui est quand même biologiquement différent.
01:21:09 Bah c'est-à-dire que je pense que l'homme va plus évacuer et essayer d'évacuer le stress.
01:21:13 Oui, c'est ça, c'est ça, par l'action.
01:21:15 Et puis on vous éduque plus à prendre des risques, j'ai l'impression.
01:21:18 Là où nous on nous garde un peu comme des petites choses fragiles, à pas trop se mettre en danger.
01:21:24 J'ai l'impression que c'est valorisé que vous vous mettiez un peu en danger vous.
01:21:28 Je pense que de ma génération c'était comme ça beaucoup et que ça évolue quand même maintenant.
01:21:35 Oui tout à fait, vous avez complètement raison.
01:21:37 Enfin j'espère.
01:21:38 Oui, ça évolue, mais bon, ça évolue, mais on a aussi notre cerveau qui n'est pas pareil,
01:21:47 qui n'est pas formaté pareil.
01:21:49 Alors racontez-nous Frédéric, qu'est-ce qui se passe ?
01:21:53 Moi pour dire, je pense arriver à justement maintenant avec l'âge,
01:21:58 je ne suis pas non plus une cinquantaine d'années,
01:22:01 donc avoir pu comprendre beaucoup beaucoup de choses.
01:22:05 J'ai été en relation d'une trentaine d'années avec la même personne.
01:22:11 Et puis là actuellement je suis avec une compagne depuis trois ans
01:22:16 où je suis complètement différent, si vous voulez.
01:22:19 J'évacue, enfin j'évacue, je ne veux plus ce stress-là.
01:22:23 Ce stress-là, j'ai été quelqu'un qui, je pense de part justement mon éducation et la vie faisant,
01:22:32 parce que grosso modo j'ai eu une mère qui était là, qui était présente,
01:22:37 mais bon après, qui s'est pu comme quelqu'un des années 60,
01:22:42 on va dire, elle s'est trouvé un mari, pour sortir de son ambiance familiale et autre.
01:22:48 Et après, une fois qu'elle a commencé à s'émanciper,
01:22:51 on va dire, c'est arrivé en plein adolescence.
01:22:55 C'est-à-dire, elle a pris des amants ?
01:22:57 Oui.
01:22:58 D'accord. Et vous étiez adolescent à ce moment-là ?
01:23:01 Oui, oui.
01:23:02 Et elle vous le disait ou vous l'avez vu ?
01:23:06 Disons que moi je m'en suis rendu compte et j'ai un frère qui lui,
01:23:13 on n'a pas trop le même caractère sur des choses,
01:23:16 et oui, elle se confiait plus ou moins lui apparemment.
01:23:19 On en avait parlé.
01:23:20 D'accord.
01:23:21 Moi j'ai essayé de le faire, mais à 15-16 ans j'étais un peu brut de décoffrage.
01:23:25 Donc quand je vous dis élevé dans les années 70, c'était au noir ou blanc.
01:23:30 Oui, oui.
01:23:31 Donc ça a marqué votre adolescence, c'est normal.
01:23:35 Je pense, oui.
01:23:36 Et je suis tombé amoureux une vingtaine d'années avec une personne,
01:23:41 alors que j'enchaînais un petit peu plus,
01:23:44 j'étais plus sur des relations pas stables et plus physique qu'amoureuse à l'époque.
01:23:50 Et vous voulez dire que c'était compliqué pour vous de vous engager
01:23:53 parce que vous aviez peur de choisir une femme qui ne serait pas fidèle ?
01:23:57 Oui, c'est ça.
01:23:58 C'est ça.
01:23:59 Et celle que vous avez épousée pendant 30 ans, elle était fidèle ou pas ?
01:24:02 Je ne peux pas le savoir.
01:24:04 On n'est jamais sûr de rien, mais comment dire, je pense.
01:24:08 Oui, oui, vous avez l'impression, oui.
01:24:10 C'est déjà votre ressenti.
01:24:12 Bien sûr, pourquoi pas ? Il y a des femmes fidèles, Frédéric.
01:24:16 Bien sûr.
01:24:17 Donc restons sur cette sensation.
01:24:20 Voilà, oui.
01:24:21 Et malgré que, pardon ?
01:24:23 Oui, malgré que, à l'intérieur de moi-même, j'ai toujours eu la peur et l'angoisse
01:24:28 que, voilà, je ne suis plus comme ça.
01:24:31 Que vous avez quand même suggéré, parce que visiblement, vous ne lui avez pas fait de scènes de jalousie,
01:24:35 vous ne l'avez pas surveillé, vous ne l'avez pas...
01:24:37 C'est arrivé, c'est arrivé.
01:24:39 Le problème, il est qu'avec ce genre d'état d'esprit, on a vite tendance à aller dans des addictions.
01:24:46 Donc j'ai été addict au cannabis, un peu à l'alcool aussi.
01:24:51 D'accord, d'accord.
01:24:53 Donc dans ces moments-là, plus avec l'alcool que le cannabis, le cannabis ne rendait pas comme ça.
01:24:59 Mais l'alcool, des fois, à passer un certain stade, on peut avoir tendance à être un peu désagréable.
01:25:04 Ça rend con, oui.
01:25:05 Oui, voilà, on est d'accord.
01:25:07 Comment vous avez dépassé cette peur d'être trompé ?
01:25:10 Puisque là, vous dites que votre nouveau couple n'est pas dans ces inquiétudes-là.
01:25:14 Parce que j'ai pris du recul.
01:25:17 J'ai pris du recul et puis effectivement, sur la fin de la relation, je pense qu'elle avait quelqu'un d'autre, sur l'ancienne relation.
01:25:26 Donc après, voilà, j'ai réfléchi sur beaucoup de choses et avec ma nouvelle compagne, je ne suis pas allé dans le...
01:25:37 Comment dirais-je ? Je n'ai pas pris quelqu'un avec qui je suis tombé raide dingue, comme quand on a 15-20 ans et que l'amour fout, tout ça.
01:25:45 Je suis plus dans la construction d'une relation et l'épanouissement.
01:25:50 Et donc, elle est du même avis que vous, visiblement. Vous vous êtes retrouvés sur la même éthique.
01:25:57 On se retrouve sur des choses. Maintenant, elle m'a dit qu'elle, elle est tombée amoureuse.
01:26:01 Donc, dans le cadre principal, bon, après, son parcours de vie fait qu'elle est aussi...
01:26:09 Comment dirais-je ? Elle a aussi peur de ça.
01:26:13 Oui, mais en même temps, si elle est amoureuse, pour l'instant, elle est fidèle.
01:26:17 Parce que généralement, quand une femme est amoureuse, c'est rare qu'elle soit infidèle.
01:26:21 Non, je me suis... J'ai pas eu non confiance.
01:26:25 Et je me dis que de toute façon, après, c'est ce que je me suis dit.
01:26:29 De toute façon, quel est le but ? Arriver à une cinquantaine d'années, quel est le but et le principe de s'embêter à avoir plusieurs relations ?
01:26:37 Voilà, si ça ne va pas sur le plan physique, on s'en parle.
01:26:42 Si moi, je lui en parle, je suis toujours ouvert.
01:26:45 S'il y a des choses qui ne lui vont pas ou des choses qui ne me conviennent pas, on en parle.
01:26:50 Donc, je suis plus... Dans mon ancienne relation, oui, je suis allé voir ailleurs à cause de...
01:26:59 Justement, parce que j'avais des besoins physiques, beaucoup.
01:27:01 Vous voulez dire sexuels ?
01:27:03 Oui, voilà.
01:27:04 On met toujours des périphrases à ce mot-là.
01:27:07 Oui, oui, j'avais des besoins. Donc, je pense que c'est pour ça que ma première compagne ne m'a pas trompé non plus.
01:27:13 Parce que je n'étais pas... Après, je ne veux pas tomber dans l'espèce de ventardise.
01:27:18 Mais c'est vrai qu'on avait beaucoup de relations.
01:27:21 Au moins deux, trois fois par jour pendant une bonne dizaine d'années.
01:27:25 Ce qui était donc aussi une addiction.
01:27:28 Peut-être, oui, c'est vrai. Peut-être.
01:27:31 Mais pourquoi pas ? C'est une addiction qui, a priori, n'est même pas en danger.
01:27:35 Donc, on ne va pas...
01:27:37 Oui. Et la foi, oui, qui est agréable.
01:27:41 Donc, vous avez le sentiment quand même d'avoir bien avancé sur vos problèmes d'angoisse d'anticipation, finalement ?
01:27:49 Je pense. Je le pense.
01:27:52 Vous avez arrêté les scénarios ? Parce que très souvent, la jalousie, c'est...
01:27:55 Effectivement, c'est intéressant. On est bien dans le sujet, là.
01:27:58 C'est des scénarios. On s'imagine que l'autre a parlé avec quelqu'un.
01:28:02 Que quand il lui a parlé, il souriait un peu trop, elle souriait un peu trop.
01:28:06 Et que peut-être, ils s'étaient déjà vus, ils se connaissaient déjà, mais ils ont fait semblant qu'eux, etc.
01:28:12 Tous ces petits scénarios ne se déclenchent plus dans votre tête ?
01:28:15 Non. Non.
01:28:17 Pendant longtemps, avec ma nouvelle compagne, non, je n'ai pas de scénario.
01:28:23 Bon, après, elle ne va pas discuter de ça comme ça.
01:28:29 De ce que je sais, c'est qu'elle m'a dit clairement les choses aussi.
01:28:34 Elle ne recherchait pas ça, le côté, comment dirais-je, les aventures ou autre avec des personnes.
01:28:40 Non, elle est vraiment dans la relation.
01:28:46 Après, comme je dis, il y a eu des faits. On a vécu ensemble pendant un an et demi.
01:28:53 Il s'avère qu'elle a des enfants. Moi, je ne les supportais pas.
01:28:57 Et je ne supportais pas la manière dont elle les a levés ou autre.
01:29:02 Donc, après, chacun fait comme il veut. Je ne la juge pas. Je ne l'ai pas jugé.
01:29:05 Mais comme je lui ai dit, je pense que je vais prendre un appartement tout seul.
01:29:08 Et qu'on va continuer notre relation tout seul. Pas deux ensemble, mais chacun chez soi.
01:29:15 Oui, mais c'est... Bon, écoutez, vous semblez assez lucide sur cette relation.
01:29:21 Elle voulait qu'on ait une relation, qu'on vive ensemble, mais que tous les deux.
01:29:27 Elle m'a proposé ça. Je lui ai dit que ce n'était pas possible par rapport à son caractère.
01:29:30 Parce que si il survenait un problème avec ses enfants, on allait les récupérer.
01:29:36 Moi, ça, je ne le supporterais pas. Donc, ça amènerait fatalement à la rupture.
01:29:40 Plus que le reste de nos confiances.
01:29:43 C'est là où on voit, Ariane Calvo, à quel point ces familles recomposées posent des problèmes.
01:29:49 C'est fou, parce que ce que nous raconte Frédéric, là, tout le monde va le vivre.
01:29:54 Enfin, tous les familles recomposées vont le vivre pendant les fêtes, avec tout ce que ça comporte.
01:30:00 C'est le deuxième témoignage sur le sys, là.
01:30:04 Oui, quelque part, en ce sens, oui.
01:30:06 C'est très compliqué, les familles recomposées, et trouver sa place en tant que beaux-parents,
01:30:10 je ne sais pas ce que vous en pensez, Frédéric, mais c'est très difficile d'être au bon endroit.
01:30:14 Oui, mais je crois que Frédéric, il a choisi de laisser, justement, la distance,
01:30:18 ce qui n'est peut-être pas idiot, d'ailleurs, si en effet, c'est difficile.
01:30:22 Merci en tout cas, Frédéric, merci beaucoup.
01:30:24 On va laisser la place, bien sûr, à Alexandre Delevanne, qui pourra vous aider si vous en avez envie.
01:30:31 Ariane Calvo, merci beaucoup.
01:30:33 Je vous en prie.
01:30:34 Merci beaucoup. On voit bien que c'est un vrai sujet.
01:30:37 Et peut-être qu'en fin d'année, c'est d'autant plus un sujet, parce que tout le monde projette 2024.
01:30:42 Bien sûr, l'année d'après, bien sûr.
01:30:44 Donc, soyons zen.
01:30:46 Exactement.
01:30:47 Chaque jour suffit sa peine.
01:30:48 Voilà, un bon dicton.
01:30:49 Merci beaucoup, Ariane Calvo. Je rappelle le titre de votre livre, "L'autonomie émotionnelle".
01:30:54 Et alors, demain, on va aborder un vrai sujet avec Christian Jamin, qui est gynécologue.
01:30:59 On va essayer de comprendre s'il y a réellement une différence entre la jouissance clitoridienne et la jouissance vaginale.
01:31:07 Eh oui, voilà le vrai sujet.
01:31:11 Sud Radio. Parlons vrai.

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