• il y a 2 mois
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##BRIGITTE_LAHAIE-2024-10-17##
Transcription
00:00:00Cam4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:0514h-16h, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:00:10Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:14Alors pas de doute, la peur est de loin l'émotion dominante chez l'humain.
00:00:19Alors quoi d'étonnant, parce que c'est elle qui nous a permis d'échapper à tous les dangers qui guettaient nos ancêtres.
00:00:24A cette peur s'ajoute un autre phénomène, le stress, qui va mettre tout notre organisme en situation de réagir vite et fort.
00:00:32Or, dans notre monde moderne, on est tout de même un peu plus en sécurité que nos ancêtres, et bien des peurs, bien du stress ne sont absolument pas justifiés.
00:00:42Tout cela ne serait pas si grave si ces réactions n'avaient pas un effet négatif sur notre santé,
00:00:48et c'est ce que va nous expliquer dans un instant Michel Audoul, qui est avec nous durant ces deux heures.
00:00:52Il pourra également vous donner de nombreux conseils pour que vous puissiez mieux réguler votre stress,
00:00:58parce qu'il y a quelque chose d'essentiel, c'est peut-être bien notre santé, ce bien précieux.
00:01:04Figurez-vous qu'il est possible de le conserver comment ? Et bien c'est ce que nous allons voir durant ces deux heures.
00:01:09Et je vous invite évidemment à nous rejoindre si vous avez des questions ou si vous avez envie de témoigner.
00:01:14Notre numéro, vous le connaissez, c'est le 0 826 300 300.
00:01:19En programme du jour, comme devise, je vous propose 3 monstres et 3 amis.
00:01:24En love conseil, on parlera de la danse, préliminaire.
00:01:28En sexe conseil, on se posera la question, pourquoi faisons-nous l'amour ?
00:01:32Et notre débat du jour, bien respirer est le meilleur anti-stress.
00:01:37Oui ou non, on aura la réponse tout à l'heure.
00:01:40Michel Audoul, merci d'être avec nous.
00:01:43Merci à vous de m'inviter, Brigitte.
00:01:46Et félicitations parce que j'ai le nouveau bébé de Michel Audoul entre les mains.
00:01:52Il sera en librairie le 30 octobre.
00:01:56C'est un livre que l'on connaît bien, Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi, aux éditions Alba Michel.
00:02:02Mais là, c'est un objet précieux, j'ai envie de dire, puisque c'est un livre en l'honneur des 30 ans de ce livre.
00:02:12750 000 exemplaires vendus dans le monde, c'est même...
00:02:17En France.
00:02:18En France ?
00:02:19En France.
00:02:20Alors dans le monde, 7 millions ?
00:02:22C'est extrêmement difficile de savoir et de chiffrer.
00:02:26Il y a un certain nombre de pays où le nombre exact des ventes est difficile à connaître.
00:02:31Ah bon, je ne vois pas de quoi vous parlez.
00:02:33Oui, on est très très loin, je pense, au-dessus du million d'exemplaires.
00:02:41On ne peut plus ravi, heureux et fier de ça.
00:02:44Vous êtes la première à avoir ce livre entre les mains.
00:02:46Écoutez, il est magnifique.
00:02:47C'est un collector.
00:02:48Oui, les feuilles sont de qualité.
00:02:51À l'intérieur, il y a même un poster qui montre notre corps avec toutes les...
00:03:00Les grands axes symboliques.
00:03:01Voilà, les grands axes symboliques.
00:03:03Franchement, c'est un livre magnifique, j'en suis très fière d'être la première à l'avoir entre les mains.
00:03:08Après vous, bien sûr, puisque vous l'avez découvert ce matin chez Alban Michel.
00:03:12Il a été vraiment très bien réalisé avec une couverture cartonnée épaisse,
00:03:15avec des textes sur la couverture en relief de couleur dorée, etc.
00:03:20C'est vraiment... C'est un objet qui est un objet et c'est sa vocation.
00:03:25C'est un collector, donc c'est un objet de collection.
00:03:27C'est-à-dire qu'il y en a eu une certaine quantité de tirés et il n'y en aura pas un de plus.
00:03:31C'est-à-dire qu'il n'y aura pas d'autre version de ça.
00:03:34C'est la version classique qui continue à être vendue et à être en librairie.
00:03:37Cette version-là, c'est une version collector.
00:03:40Et puis alors, symbole du jour, assorti à mon chemisier.
00:03:44Voilà.
00:03:45Comme quoi.
00:03:46C'est vraiment un livre magnifique.
00:03:47Si vous avez envie de vous le procurer, peut-être que ce serait bien déjà de le commander en avance,
00:03:51puisqu'il sera disponible le 30 octobre.
00:03:53Le 30 octobre, oui.
00:03:54Et si on veut être certain d'avoir quelque chose à offrir pour les fêtes de fin d'année...
00:03:58C'est pas mal aussi de le commander dès maintenant.
00:04:00Tandis qu'il n'y aura pas de réédition, ça peut être bien d'en profiter, oui, je pense.
00:04:02En tout cas, dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi.
00:04:06On vous connaît depuis de nombreuses années.
00:04:09Aujourd'hui, j'ai eu envie d'aborder la question du stress,
00:04:13parce que c'est souvent un stress inutile.
00:04:17Je ne dis pas qu'il n'est pas inutile, le stress,
00:04:20et qu'il nuit à notre santé.
00:04:24Alors, on pourra rediscuter là-dessus, sur l'utilité ou non du stress.
00:04:28C'est vrai qu'on a tendance à entendre dire que ça peut être utile ou pas.
00:04:31Il faut savoir ce que c'est le stress à l'origine.
00:04:34Le stress, c'est un terme qui vient de la mécanique.
00:04:37C'était le terme qu'on utilisait quand on étudiait les métaux,
00:04:41notamment pour faire des ressorts d'amortisseurs pour des voitures,
00:04:44dans les temps héroïques de l'automobile où on avait des ressorts à lame,
00:04:48et où on pliait notamment ces lames jusqu'au moment où elles se rompaient.
00:04:53Et le moment de la rupture, c'est celui-là qu'on appelait le stress.
00:04:56C'est-à-dire qu'on conduisait la lame en stress, au moment de la rupture.
00:05:00Il a été recyclé, il a été repris, adapté au monde de la psychologie,
00:05:04comme c'est le cas pour la résilience, qui est un terme qui vient du monde de l'économie.
00:05:08Et il a été repris, et il a été un peu édulcoré par rapport à ça.
00:05:12C'est-à-dire qu'on a transformé ce terme de stress qui était au moment de rupture,
00:05:16pour lui donner un sens de potentiel, de capacité d'adaptation.
00:05:21Et donc, la tension de stress, c'est un syndrome d'adaptation à un monde extérieur qui nous sollicite,
00:05:27et qui, lorsqu'il nous sollicite, au-delà de notre capacité individuelle à faire face,
00:05:33fait émerger le stress.
00:05:35Et là, on a déjà une première idée qui est essentielle,
00:05:38c'est de savoir que le stress n'est pas le même pour tout le monde.
00:05:41Nous n'avons pas les mêmes niveaux d'émergence du stress,
00:05:44nous n'avons pas les mêmes types de réactions au stress.
00:05:47La deuxième des choses qu'il faut voir, c'est que dans ce qui est du discours de la psychologie,
00:05:51et surtout du monde de l'entreprise,
00:05:53on a vendu pendant des décennies, surtout pendant les années 80,
00:05:56mais ça continue à être dit,
00:05:58que le stress était nécessaire parce que c'était lui qui permettait de se combattre, etc.
00:06:04Ça n'est qu'en toute petite partie vrai, et on va voir pourquoi avec les mécanismes biologiques,
00:06:09et j'ai toujours une image pour illustrer ça.
00:06:12Si vous lancez un chien enragé au derrière de quelqu'un,
00:06:15c'est vrai qu'il va courir plus vite qu'il n'a jamais couru.
00:06:18La question qu'il va falloir se poser, c'est combien de temps,
00:06:21et dans quel état il sera quand il arrive à bon port.
00:06:24Il ne faut absolument pas confondre stress et motivation.
00:06:27Le stress, c'est la sollicitation qui engendre de l'attention venant de l'externe,
00:06:32et la motivation, c'est quelque chose qui génère de l'attention mais venant de l'interne.
00:06:38La motivation nous porte vers quelque chose, le stress nous fait lutter contre quelque chose,
00:06:43et on est donc dans quelque chose qui est totalement antinomique.
00:06:46La biologie nous permet de le comprendre.
00:06:48Le stress, il est géré par un certain nombre de choses à l'intérieur de notre organisme,
00:06:51notamment des glandes qui sont sur les reins qui s'appellent les surrénales.
00:06:54Ces surrénales vont sécréter un certain nombre d'hormones particulières,
00:06:59l'adrénaline, l'anoradrénaline que tout le monde connaît,
00:07:01mais il y a aussi le cortisol, il y a un certain nombre de choses
00:07:04qui vont permettre à l'individu, en fonction d'une situation donnée,
00:07:07de réagir à cette situation et de répondre.
00:07:10Il y a trois types de réponses qui existent.
00:07:12C'est ce qu'on appelle les trois F, c'est fight, flight, freeze.
00:07:16Flight, ça veut dire fuir, donc le stress peut générer une réponse de fuite.
00:07:21Fight, c'est le combat, donc c'est l'agressivité.
00:07:25Le stress peut générer une réponse d'agressivité.
00:07:27Et freeze, c'est ce qu'on appelle le figement, c'est ce qu'on appelle la sidération.
00:07:31C'est quand on est hypnotisé en quelque sorte par le serpent, comme la souris.
00:07:35Et là, la personne voit le train qui arrive, elle est sur le passage à niveau,
00:07:38elle est incapable de bouger.
00:07:40Et donc, il va y avoir, suivant la situation, suivant le contexte,
00:07:44suivant les niveaux que l'individu est capable de gérer,
00:07:46des réactions de types différentes et qui vont s'appuyer sur des structures hormonales.
00:07:49Vous voulez dire que suivant notre nature, notre tempérament,
00:07:52on va être plutôt dans l'une ou l'autre de ces trois ?
00:07:55Oui, dans l'une des trois.
00:07:57Et il faut savoir qu'après, il va y avoir dans les niveaux des stress,
00:08:01il y a le stress qui est le stress violent, brutal et impactant.
00:08:04Et c'est celui qui va avoir les trois réponses que je viens de donner.
00:08:07Et puis après, sinon, il y a le stress chronique.
00:08:09Alors lui, c'est le meilleur ingrédient, c'est un engrais, c'est tout ce que vous voulez
00:08:13pour toutes les maladies et tous les comportements accidentogènes
00:08:16ou tous les comportements qui ont pulsif compensatoire.
00:08:19Bon, et bien, essayons au cas par cas de comprendre un peu mieux de quoi on parle
00:08:26et quels sont les dégâts justement sur notre santé.
00:08:29Vous pouvez nous appeler au 0 826 300 300, on se retrouve dans un instant.
00:08:34Dans un instant, retour de Brigitte Lahaye Sud Radio.
00:08:3814h16h, Brigitte Lahaye Sud Radio.
00:08:43Michel Audoul est avec nous, fondateur de l'Institut français de Tchétchouz
00:08:48et auteur de ce livre « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi »
00:08:51qui ressort en vrai bijou pour fêter les 30 ans.
00:08:5630 ans déjà que vous nous aidez à aller mieux, j'ai envie de dire,
00:09:01parce qu'au fond, c'est ça, comprendre ce qui ne va pas, c'est se permettre d'aller mieux.
00:09:07Cédric, bonjour.
00:09:09Oui, bonjour Brigitte, bonjour M. Audoul.
00:09:11Bonjour.
00:09:12Merci d'être avec nous Cédric, on vous écoute, allez-y.
00:09:16Alors, j'étais intervenu dans votre émission en début d'année, de mémoire.
00:09:20Je vous avais expliqué que j'avais des problèmes un peu chroniques
00:09:23au niveau des articulations, de fatigue et aussi au niveau des intestins.
00:09:27Et M. Audoul m'avait conseillé à ce moment-là d'aller voir un praticien chiatsu
00:09:32et de faire un drainage hépatobiliaire.
00:09:34Oui.
00:09:35Vous, vous m'aviez expliqué Brigitte, plutôt d'aller voir un psychologue,
00:09:38je reviendrai après.
00:09:39Et quand j'ai été voir effectivement ce praticien chiatsu,
00:09:42effectivement, il m'a confirmé un petit peu tout ce que M. Audoul avait trouvé,
00:09:46notamment de la colère au niveau du foie.
00:09:49Alors, moi je ne vous avais pas dit d'aller plus tôt,
00:09:52je vous avais dit sans doute d'aller aussi voir, parce que ça m'étonnerait que je…
00:09:55Oui, oui, vous avez confirmé qu'il fallait faire les deux.
00:09:58D'accord, c'est important de préciser.
00:10:01Exactement.
00:10:02Et donc, ce praticien chiatsu m'avait expliqué un peu que nous sommes un peu comme une cocotte minute
00:10:07et que nous ingérons des émotions.
00:10:10Et parfois, il est nécessaire un petit peu de faire évacuer toutes ces émotions
00:10:14qui sont ou négatives ou en trop plein pour pouvoir accéder au reste de nous-mêmes.
00:10:20Et donc, à la suite de ça, j'ai effectivement vu des améliorations.
00:10:24Mon entourage a confirmé que j'avais moins d'énervement,
00:10:28où j'étais plus cool, je ne sais pas si on peut dire ça comme ça.
00:10:31Il s'est avéré que pendant cette période-là,
00:10:34j'étais dans une relation non officielle avec quelqu'un depuis des années
00:10:39qui me courait après, on va dire ça comme ça.
00:10:41Et elle me demandait souvent pourquoi je n'avais pas envie d'aller plus loin.
00:10:45Et en fait, je lui disais, je ne sais pas,
00:10:46parce que je n'arrive pas à vraiment ressentir au fond de moi ce que je ressens.
00:10:50Et le fait d'avoir été voir ce praticien chiatsu et de lire le livre
00:10:55« Les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même »
00:10:58a fait que j'ai ouvert ce barrage.
00:11:00Le barrage de Lisbourg, c'est ça ?
00:11:02Lisbourg-Bourbon.
00:11:03Lisbourg-Bourbon, pardon, oui, excusez-moi.
00:11:05Oui, voilà.
00:11:06Et donc, depuis, j'ai accès à ses émotions
00:11:08et je me suis rendu compte qu'en fait, j'étais éperdément amoureux de cette personne.
00:11:12Le problème, c'est qu'entre le moment où je me suis rendu compte
00:11:15qu'elle a rencontré quelqu'un,
00:11:17donc je sais que je suis très important pour elle,
00:11:19mais bon, la vie ne fait que malheureusement mauvais timing.
00:11:22Et depuis, je fais ce que Brigitte et moi avions conseillé,
00:11:25effectivement, d'aller voir un psychologue.
00:11:27Et elle a trouvé chez moi ce qu'on appelle une blessure d'enfant.
00:11:31Et donc, ça s'est lié un petit peu à ce que disait Monsieur Oudoul,
00:11:35avec des phases de stress,
00:11:37avec les fameux 3F en fait,
00:11:40où je pense que j'ai un peu détroit.
00:11:42Et c'est vrai que c'est quelque chose que je conseille aux gens
00:11:45de ne pas attendre quand on est dans des phases dans sa vie
00:11:47où on ne comprend pas trop où on en est.
00:11:49D'essayer d'aller consulter.
00:11:51Il n'y a pas de honte d'aller voir un psychologue ou ce genre de choses
00:11:54pour éviter de perdre du temps et d'arriver à ce qui vient de m'arriver.
00:11:57Vous avez quel âge aujourd'hui Cédric ?
00:11:59Je vais avoir 40 ans.
00:12:01Ah ben voilà, c'est le moment de vous poser différemment.
00:12:06C'est un âge crucial.
00:12:09Autour de 40 ans, il y a beaucoup de choses qui se passent.
00:12:1442 ans, c'est un défi uranien,
00:12:17comme on dit dans la symbolique astrologique occidentale.
00:12:23Et c'est vraiment un moment qui est extrêmement important.
00:12:26C'est le moment de la maturité,
00:12:28c'est le moment des choix de vie importants.
00:12:30Je pense que tout le grain que vous avez moulu avant,
00:12:32toutes les choses que vous avez comprises,
00:12:34sont des choses qui vont vous donner une assise,
00:12:36qui vont vous donner des fondations,
00:12:38qui permettront sans doute de constituer quelque chose de solide.
00:12:43Oui, parce que Cédric, encore une fois,
00:12:46vous avez loupé le coche, si je puis dire, avec cette femme,
00:12:49qui finalement maintenant, semble-t-il, a rencontré quelqu'un d'autre.
00:12:54Mais vous n'étiez peut-être pas prêt à assumer cette relation.
00:13:00Il faut comprendre pourquoi.
00:13:03Vous aviez peur, j'imagine.
00:13:05Ce sont des peurs derrière qui vous ont empêché d'oser.
00:13:09Je ne sais pas, sincèrement.
00:13:11C'est un travail que je suis en train de faire et d'essayer de comprendre
00:13:14pourquoi dans des relations malsaines, on va dire comme ça,
00:13:17je n'ai pas de problématique particulière à m'investir d'un point de vue affectif,
00:13:22d'un point de vue émotionnel, etc.
00:13:25Et pourquoi avec cette personne-là,
00:13:27qui était pour moi une personne exceptionnelle,
00:13:30parce qu'elle est vraiment magnifique, c'est une très belle personne.
00:13:33C'est ça, c'est une problématique de valeur.
00:13:36Je ne sais pas.
00:13:38Avec les personnes dans une relation malsaine,
00:13:41vous ne prenez aucun risque parce que vous savez que ça ne pourra pas durer.
00:13:45Alors qu'avec une personne pour qui vous avez cette admiration ou fascination,
00:13:50c'est quelque chose qui peut être tellement absorbant
00:13:53que ça peut donner un vertige, comme devant un trou noir ou un gouffre,
00:13:57parce qu'on pense ne pas être capable d'assumer et d'être à la hauteur dans cette relation.
00:14:01Voire même, parfois, on peut s'interroger au plus profond de soi-même
00:14:04en se demandant si on la mérite vraiment.
00:14:07Peut-être, oui, plutôt ça a de bonnes possibilités.
00:14:11Oui, je crois qu'il faut travailler votre estime de vous-même et votre confiance en vous, Cédric.
00:14:15C'est ça que vous pouvez faire avec votre thérapeute.
00:14:18Et la quarantaine, c'est le bon âge.
00:14:20C'est vraiment un âge clé.
00:14:22Non, mais c'est un âge clé, très sérieusement.
00:14:24Vous savez, il y a des grands cycles dans la vie.
00:14:2721 ans, c'est un âge très particulier.
00:14:2942 ans, c'est très particulier.
00:14:3163 aussi.
00:14:3284 ans, c'est-à-dire qu'il y a des grandes cycliques comme ça
00:14:35qui sont extrêmement importantes pour la construction d'un individu.
00:14:38Et l'âge des 42 ans, qui est l'âge de la maturité,
00:14:41qui est l'âge du second défi uranien, c'est là où il y a un premier bilan de vie.
00:14:44Et c'est là où la deuxième partie qui va suivre,
00:14:47elle va dépendre de tout le travail qui a été fait en amont.
00:14:50C'est-à-dire que le vécu que vous avez eu dans cette expérience,
00:14:52parce que justement cette expérience s'est passée de cette façon-là,
00:14:55c'est ce qui va vous permettre sans doute d'en sécuriser une nouvelle.
00:14:58Et puis, vous avez parlé de la colère que vous avez découvert avec le praticien Chiatsu.
00:15:04Peut-être que c'est important de comprendre d'où elle vient cette colère.
00:15:09Exactement, c'est le but.
00:15:11Pour l'instant, je ne sais pas. On va voir plus tard.
00:15:13Mais c'est vrai que quand il m'a dit ça, ça m'a assez étonné.
00:15:16Je ne comprends pas d'où il vient.
00:15:18Je n'ai pas l'impression d'être quelqu'un de colérique.
00:15:20Mais c'est vrai que depuis qu'il a ouvert un peu ces zones-là,
00:15:22je me vois un petit peu faire un petit peu dans mon quotidien.
00:15:25Et je vois qu'effectivement, des fois, j'ai tendance à peut-être m'énerver un petit peu.
00:15:30Et j'essaie peut-être de comprendre pourquoi le stress fait ça.
00:15:33Est-ce que c'est la vie ou le travail ?
00:15:35Ce qui me semble, la manière dont vous en parlez, la manière dont votre voix s'exprime,
00:15:42je pense que c'est une colère très rentrée.
00:15:45C'est une colère qui vient de très loin et qui n'est pas encore totalement comprise.
00:15:51Parce qu'être enfoui, parce que peut-être ce qui vous a mis tant en colère
00:16:00n'est peut-être pas encore complètement arrivé à la surface.
00:16:05Exactement. Il faut retrouver d'où ça vient avec la thérapeute.
00:16:10Écrivez ce qui vous passe par la tête.
00:16:13Vous dessinez ?
00:16:15Je viens de décrire une dizaine de pages à ma personne en compagne.
00:16:19C'est vrai que ça m'a fait beaucoup de bien.
00:16:21Je sais qu'elle a apprécié les mots, même si c'est trop tard.
00:16:28Ça m'a fait beaucoup de bien en tout cas.
00:16:30C'est jamais trop tard, Cédric.
00:16:32Parce que vous avez visiblement sorti une émotion qu'on vient d'entendre,
00:16:39donc c'est jamais trop tard de toute façon.
00:16:41Vous savez, plus on est clair, plus on dit les choses aux autres,
00:16:47moins on a des choses à l'intérieur du corps qui vont nous faire du mal.
00:16:53Il faut sortir tout ça.
00:16:56Et vous pouvez trouver, il y a une façon très basique
00:16:59qui peut vous aider à identifier d'où peut venir cette colère.
00:17:03C'est essayer de vous remémorer ou d'observer au quotidien et en fonctionnement
00:17:07dans quelles situations elle émerge.
00:17:10Parce que les situations dans lesquelles elle émerge sont obligatoirement
00:17:13ce qu'on appelle en raquette, des moments où elle s'est construite.
00:17:17Et elle va toujours émerger dans des situations
00:17:19qui sont des situations redondantes, qui se ressemblent.
00:17:22Qui font écho.
00:17:25Je comprends mieux le travail de ma psychologue
00:17:28qui m'a demandé de faire un petit exercice à lui rendre,
00:17:31justement où on me demande de noter un peu ces moments
00:17:34où j'ai ces émotions qui arrivent, voir les contrôler.
00:17:39Parce que ça fait écho à ce qui a, quand vous étiez enfant sans doute,
00:17:42provoqué cette colère.
00:17:44Et puis il y a une chose aussi, c'est un conseil que je donne de temps en temps
00:17:47qui parfois nous permet d'éveiller un souvenir,
00:17:52c'est de regarder des photos de soi enfant.
00:17:55D'accord.
00:17:57Et peut-être que vous allez voir à quel moment vous avez un visage moins rayonnant.
00:18:02Ça vous donnera des précisions aussi peut-être sur...
00:18:07Alors moi j'avais évoqué avec ma psychologue justement,
00:18:10elle m'a questionné et on a trouvé un passage pour elle,
00:18:13ça serait un passage dans ma vie où mes parents ont divorcé,
00:18:16il y a une séparation un peu compliquée, ce genre de choses.
00:18:19Et où en fait elle m'a expliqué que tu es devenu le papa de la famille
00:18:22et du coup tu n'as pas eu accès à ce que tu aurais dû avoir en tant qu'enfant.
00:18:27Cédric, ça n'a pas l'air de beaucoup vous parler ce que vous venez de nous dire,
00:18:31donc c'est peut-être pas ça.
00:18:33Il faut toujours faire attention quand on vous donne des pistes.
00:18:36Enfin moi aussi ça m'arrive parfois de vous donner des pistes.
00:18:39Si ça fait écho en vous, si vraiment ça vous bouleverse, c'est que c'est une bonne piste.
00:18:44Si c'est juste un truc intellectuellement que vous dites tiens pourquoi pas,
00:18:47c'est pas une bonne piste.
00:18:49D'accord ?
00:18:50Ça c'est vraiment important pour quelque soit...
00:18:53Une situation comme ça, ça peut générer aussi un sentiment de trahison et d'abandon,
00:18:57c'est-à-dire qu'en tant qu'enfant on se dit qu'on n'était pas suffisamment aimé pour les maintenir ensemble.
00:19:01Par exemple.
00:19:02Donc il peut y avoir une culpabilité énorme qui émerge à ce moment-là.
00:19:05Merci beaucoup Cédric en tout cas.
00:19:08Merci à vous et continuez.
00:19:10Vous êtes sur le chemin comme on dit.
00:19:12On se retrouve dans un instant avec Le Love Conseil.
00:19:14On va parler de la danse.
00:19:24Michel Audoulet est avec nous.
00:19:26Vous êtes fondateur de l'Institut Français de Tchiatzou et auteur de
00:19:30« Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ».
00:19:32Le Love Conseil, on va danser la danse, un préliminaire sexuel.
00:19:37En fait, prendre des cours de danse, c'est une bonne manière d'améliorer sa technique sexuelle
00:19:41parce que le sexe, c'est quand même quelque chose qui est en rapport avec le corps,
00:19:46Michel Audoulet, vous êtes d'accord ?
00:19:48A priori oui.
00:19:49Et la danse, c'est donner de la liberté à son corps,
00:19:53c'est donner de la sensualité à son corps.
00:19:57Si vous observez quelqu'un qui est en train de danser tout seul sur une piste,
00:20:01on peut avoir quelques indications sur sa manière de faire l'amour.
00:20:05En général, les mauvais danseurs sont de piètres amants.
00:20:09Même si vous êtes un peu inhibés,
00:20:11je vous invite à danser seul sur des musiques qui vous plaisent
00:20:15afin de libérer notamment le bassin,
00:20:18apprendre à bouger en musique,
00:20:20être réceptif au rythme et se laisser guider,
00:20:23de préférence même en fermant les yeux.
00:20:26Et puis, n'ayez pas peur du ridicule puisqu'il n'y a personne qui vous regarde.
00:20:30Bougez les parties de votre corps, les hanches, le ventre, les cuisses, les bras, la tête.
00:20:35Et c'est une belle manière de se remettre dans son corps la danse.
00:20:40Il semblerait même qu'il y a des connexions entre le corps et le cerveau.
00:20:44C'est vraiment quelque chose qui nous libère et qui libère tous les blocages, les inhibitions.
00:20:49Oui, parce que ça nous sort totalement de la dimension du cortex dans la gestion du corps.
00:20:56Parce que la particularité de la danse ou des pratiques comme de l'aïkido, du tai-chi ou des choses comme ça,
00:21:03ce sont des pratiques qui nous obligent à faire appel à quelque chose qui s'appelle la proprioception
00:21:08et qui est la manière avec laquelle tous les récepteurs de notre corps
00:21:12se mettent en phase et en prise avec l'espace pour nous permettre d'être capables de gérer la situation donnée.
00:21:17Donc nous ne sommes plus dans un geste plat ou linéaire comme une ombre chinoise.
00:21:21Ça c'est ce que gère le cortex, c'est l'acte volontaire.
00:21:24Nous sommes dans une gestuelle dans laquelle l'intégralité du corps se réhabite et se reconnecte.
00:21:28Mais ça c'est très sexuel.
00:21:30C'est-à-dire que c'est là où commence la première sexualité.
00:21:33C'est ça qui est dans la mythologie.
00:21:35Toutes les représentations dans les grands mythes des mythologies,
00:21:37ce sont des pans internes à l'individu qui copulent joyeusement les uns avec les autres
00:21:41pour constituer un être qui s'appelle l'individu.
00:21:44Et on est dans le rapport au corps de la même façon.
00:21:47Lorsque toutes nos cellules sont en communion et fonctionnent ensemble,
00:21:51ça donne quelque chose d'assez intéressant et parfois même un peu explosif.
00:21:54Donc dansons.
00:21:56Dansons, bougeons.
00:21:58Maëlle, bonjour.
00:22:00Oui, bonjour.
00:22:02Merci de m'accueillir.
00:22:04Je vous en prie, merci d'être avec nous.
00:22:06Donc vous êtes une grande anxieuse, une grande stressée, Maëlle.
00:22:10Oui, une grande timide à l'origine et une grande anxieuse, effectivement, oui.
00:22:15Donc là, vous l'appelez, c'est déjà un grand pas pour moi aussi.
00:22:19Voilà, hyper timidité depuis toute petite.
00:22:23Je me suis toujours cachée des autres, du regard des autres.
00:22:26Alors avec beaucoup de difficultés à m'intégrer en société en général.
00:22:32Des troubles du comportement alimentaire.
00:22:36Un énorme besoin de me sentir aimée et choyée.
00:22:39Me sentir protégée.
00:22:41Et puis du coup, il y a environ une dizaine d'années, j'ai développé des gros troubles digestifs
00:22:46avec beaucoup, beaucoup de fatigue suite à un harcèlement professionnel
00:22:51et des problèmes dans mon couple.
00:22:53Et voilà, tout a basculé.
00:22:55Et depuis, j'ai beaucoup de mal à me relever.
00:23:01Voilà mon histoire.
00:23:03Oui, bien sûr. Vous avez quel âge, Maëlle ?
00:23:05J'ai 50 ans.
00:23:07D'accord. Est-ce que vous avez une voix de petite fille encore ?
00:23:10Oui, tout le monde me le dit, effectivement.
00:23:14Qu'est-ce qui s'est passé quand vous aviez une douzaine d'années ?
00:23:18Quand j'avais une douzaine d'années ?
00:23:21Je suis rentrée au collège, je pense, c'est ça ?
00:23:24Je sais pas.
00:23:25Vous avez vécu ça comment ?
00:23:28Très difficilement.
00:23:29C'était très compliqué.
00:23:31Je me suis retrouvée dans la jungle d'un seul coup.
00:23:33Seule ?
00:23:35Seule dans la jungle, oui, c'est ça.
00:23:38Et depuis, ça continue ?
00:23:41Effectivement, oui.
00:23:44Tout à fait.
00:23:48Oui, oui, tout à fait.
00:23:50Sans protection.
00:23:52Le cas n'est pas désespéré, vous savez ?
00:23:56Oui, j'espère.
00:23:58Je fais tout pour effectivement travailler sur mon stress, mes émotions.
00:24:03Je fais un suivi psychologique depuis quelques temps.
00:24:08Qu'est-ce qui vous permet de vous sentir un peu plus en sécurité, un peu plus réconfortée dans votre vie ?
00:24:18Il y a deux choses.
00:24:20La nature.
00:24:21Actuellement, je suis fatiguée et c'est compliqué pour moi d'aller marcher.
00:24:25Et sinon, me sentir cajolée.
00:24:29Un homme qui me prend dans ses bras et qui me cajole.
00:24:32Ça, c'est comme un enfant.
00:24:37Comme un enfant, c'est ce qu'on entend bien.
00:24:40Il y a un point de croissance qui a besoin de se terminer, bien sûr.
00:24:43On a l'impression, en effet, que vous n'avez pas réussi à devenir une femme.
00:24:48Que vous êtes restée la petite fille.
00:24:51Et en même temps, vous avez donné les deux clés qui sont celles qui vont pouvoir vous aider.
00:24:55Un, le rapport au corps.
00:24:57Donc, il faut vous faire accompagner par une technique corporelle.
00:25:02Et deux, ce qui est le rapport à la nature.
00:25:04C'est-à-dire une technique corporelle naturelle.
00:25:06C'est-à-dire qui vous permet de vous réconcilier avec des cycles internes.
00:25:10Qui sont ceux qui vont petit à petit reconstituer une image qui a été lézardée,
00:25:14qui a été délabrée à un certain âge de votre vie.
00:25:17Sinon, vous êtes en péril et vous êtes en risque.
00:25:20Parce que vous allez de toute façon être obligé sans arrêt de chercher quelque chose
00:25:24qui soit vous permet de vous cacher derrière quelqu'un,
00:25:27vous cacher derrière quelque chose.
00:25:28Et ce sont les compulsions que vous exprimiez tout à l'heure.
00:25:31Parce qu'à travers les compulsions, on cherche à remplir un vide.
00:25:35Tout à fait, oui.
00:25:37Vous voyez Maëlle, ce que j'ai envie de vous dire,
00:25:40c'est qu'on voit bien que vous n'avez pas pu vous construire en tant que femme.
00:25:46Et là, évidemment, on pense à votre mère.
00:25:49Quelle image vous avez eue de votre mère ?
00:25:51Qu'est-ce qui fait que vous n'avez pas su vous construire comme elle ou contre elle ?
00:25:56Parce qu'on sait très bien qu'on peut aussi se construire en opposition à sa propre mère.
00:26:01C'est tout le travail actuel en psychologie.
00:26:06Je n'ai pas voulu voir tout ça pendant longtemps.
00:26:09C'est compliqué.
00:26:10Parce que quelque part, elle n'est pas non plus horrible.
00:26:14Mais en petite enfance, elle était un petit peu heurtante.
00:26:19Peut-être un peu trop heurtante pour moi.
00:26:23Peut-être un peu plus sensible que la moyenne.
00:26:27Et elle n'a effectivement pas su me sécuriser.
00:26:32Et votre père l'a fait ?
00:26:35Mon père était très aimant.
00:26:37En fait, dans le couple de mes parents, mon père était un peu la mère.
00:26:41Et ma mère était le père.
00:26:43Vous voyez qu'il va falloir tourner cette page-là parce que vous recherchez le même type d'homme.
00:26:48Tout à fait.
00:26:50J'en ai conscience.
00:26:54Oui, on pourrait dire comme ça, de manière très simpliste,
00:26:58que c'est un Oedipe qui a été inversé quelque part.
00:27:03Mais ce que je crois qui est vraiment important, Maëlle,
00:27:08c'est d'apprendre à déjà vous sécuriser à l'intérieur de vous.
00:27:16Vous dites que dans la nature, vous vous sentez en sécurité.
00:27:21Donc moi, j'ai envie de vous dire,
00:27:24visualisez que vous êtes un arbre avec des racines profondes
00:27:29et des branches qui montent jusqu'au ciel.
00:27:31Essayez à l'intérieur de vous de trouver quelque chose
00:27:36qui vous donne un petit peu plus de sécurité.
00:27:40Oui, tout à fait.
00:27:43Oui, tout à fait.
00:27:45Vous êtes dans quelle région ?
00:27:47Je suis dans Rhône-Alpes.
00:27:50Essayez de trouver un praticien shiatsu qui connaisse bien l'énergie éthique.
00:27:56Vous pouvez éventuellement aller rechercher un sur le site de mon institut
00:28:01qui est fait aussi de la psycho-énergie éthique.
00:28:03Parce qu'en énergie éthique, il y a deux énergies fondamentales dont vous avez besoin.
00:28:07Ça ne veut pas dire que vous ne les avez pas, mais vous ne savez pas où vous en servir.
00:28:10Il y a une énergie qui est celle qui structure la capacité à se protéger des agressions du monde extérieur.
00:28:17Et il y a un type d'énergie qui permet d'aller à la rencontre de ce qui est à l'intérieur de nous.
00:28:22Vous avez, vous, la sensation, l'impression, l'interprétation, le fantasme ou la croyance
00:28:26qu'il n'y a rien à l'intérieur de vous,
00:28:28qu'il y a une vacuité qui a besoin d'être remplie
00:28:31et vous attendez que ce soit l'extérieur qui le fasse.
00:28:34Ça, c'est méconnaître complètement la force qui est à l'intérieur de vous
00:28:38et donc vous en avez aujourd'hui une preuve
00:28:40parce que dans le personnage que vous décrivez,
00:28:43vous avez quand même quelqu'un qui a osé téléphoner ici et qui est en train de nous parler.
00:28:47Il y a donc tous les leviers, tous les vecteurs pour que vous puissiez quitter
00:28:51cette manière avec laquelle vous vous observez et vous vous voyez
00:28:54parce que c'est un prisme déformant qui a été construit à un âge de votre vie
00:28:58où vous avez vécu des blessures.
00:29:01Il faut comprendre, Maël, quand très jeune,
00:29:04je pense que vous étiez vraiment très très jeune,
00:29:07on ne peut pas être avec des repères d'adultes
00:29:15qui nous consolident, qui nous sécurisent.
00:29:18Ça crée une sorte de vie abyssale
00:29:22et je pense que c'est ce que parfois vous devez ressentir.
00:29:27Je crois que dans ces cas-là, je vous conseille de respirer.
00:29:31Et quand vous respirez,
00:29:33obligatoirement, vous allez vous recentrer sur l'intérieur, à l'intérieur de votre corps.
00:29:38Vous voyez ce que je veux dire ?
00:29:40Et chaque respiration, vous pouvez dire « je suis ».
00:29:45« Je » en inspirant, « suis » en expirant.
00:29:47Si vous faites ça régulièrement,
00:29:50vous allez voir que vous allez commencer à vous sentir déjà un petit peu plus ancré en vous.
00:29:57Et si vous pouvez le faire dans la nature, faites-le en plus dans la nature.
00:30:00Il y a une technique thérapeutique qui s'appelle la sylvithérapie
00:30:04que les japonais connaissent bien
00:30:06et qui est la manière avec laquelle on reconstitue un certain nombre de choses à l'intérieur de soi
00:30:12en allant se promener dans la nature, dans les forêts, près des arbres
00:30:16et bien sûr en se servant de la respiration.
00:30:20D'accord.
00:30:22Je vais me pencher sur tout ça.
00:30:24En fait, quand vous parlez des deux piliers,
00:30:28le premier pilier non plus, il n'est pas intégré,
00:30:31je ne me sens pas du tout protégée des autres en fait.
00:30:35Mais vous vous êtes sentie accueillie et protégée par nous
00:30:40parce que votre voix a déjà pris un tout petit peu d'épaisseur.
00:30:43Donc gardez cet échange très fort en vous et ça va vous aider.
00:30:50Je vous remercie beaucoup en tout cas.
00:30:53Non, c'est nous. Merci de votre confiance.
00:30:56Très bonne journée, au revoir.
00:30:58Faites une petite pause, on se retrouve dans un instant sur Sud Radio 0826-300-300.
00:31:02A tout de suite.
00:31:04Dans un instant, retour de Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:31:08CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:31:1314h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:31:17Avec Michel Audoul, nous sommes aujourd'hui en train de mettre des mots sur les mots du corps
00:31:24et on continue avec Sophie. Bonjour Sophie.
00:31:28Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:31:31Bonjour.
00:31:32Alors pour ma part, je voulais avoir un retour, vos avis à tous les deux
00:31:38et notamment à celui de Michel si c'est possible,
00:31:41par rapport à des tendinites que j'ai depuis des années
00:31:46qui sont probablement liées, je ne sais pas exactement à quoi,
00:31:52mais peut-être à des périodes de stress ou d'anxiété,
00:31:57même si je ne me trouve pas spécialement hyper anxieuse,
00:32:01probablement que si, puisque si j'ai bien compris,
00:32:05d'après ce qu'on a pu m'expliquer, notamment les kinés,
00:32:08puisque j'ai fait pas mal de kinésie,
00:32:10c'est que les tendinites c'est des tendons,
00:32:13donc les tendons c'est les nerfs où on est tendu,
00:32:15c'est d'où mon lien à moi ou mon raccourci par rapport au stress ou à l'anxiété.
00:32:22Mais vous faites des tendinites où ?
00:32:25Alors j'en ai une au genou gauche et à l'épaule gauche aussi.
00:32:31Alors j'ai eu très longtemps au genou,
00:32:33alors les tendinites ne sont pas arrivées toutes seules,
00:32:36elles sont arrivées par rapport à de la pratique sportive
00:32:38où je faisais quand même pas mal de courses à pied à l'époque,
00:32:43j'en fais encore aujourd'hui.
00:32:45Alors aujourd'hui les tendinites elles sont présentes,
00:32:48mais sur certaines périodes elles sont là,
00:32:51mais elles ne me font pas souffrir on va dire,
00:32:53et puis il y a des périodes où j'ai du mal à courir,
00:32:57où j'ai du mal à pratiquer,
00:32:58parce que je fais d'autres pratiques sportives aussi maintenant.
00:33:01Vous ne courriez qu'avec la jambe gauche ?
00:33:03Bah non.
00:33:04Pourquoi vous faites une tendinite au genou gauche alors ?
00:33:07Bah je ne sais pas, justement j'attends.
00:33:11On ne se moque pas, parce que ça fait 16 ans que je l'ai,
00:33:14mais je ne m'en sors pas.
00:33:16Je vous fais ce clin d'oeil un peu pour vos capteurs.
00:33:18Oui, il me fait courir.
00:33:20Voilà, juste pour comprendre que la raison biomécanique évidemment,
00:33:26que c'est le vecteur, l'outil, la mise en scène,
00:33:29la façon d'atteindre au résultat,
00:33:32je crois qu'il y a juste d'abord une première chose
00:33:33qui a besoin d'être rectifiée,
00:33:35le tendon ce n'est pas un air,
00:33:37le tendon ce sont les fibres des muscles qui se regroupent entre elles
00:33:41et qui se resserrent,
00:33:43et qui permettent d'attacher le muscle à une structure osseuse
00:33:47pour mettre le squelette en mouvement.
00:33:49D'accord.
00:33:51La deuxième des choses c'est que les tendinites
00:33:53sont toujours la signature d'un tendon
00:33:55qui ne travaille pas dans son axe normal.
00:33:59Un tendon qui ne travaille pas dans son axe normal,
00:34:01par exemple au niveau du genou,
00:34:03ce n'est pas le genou qui a tort.
00:34:05Ça vient soit de l'articulation qui est en dessous
00:34:07qui s'appelle la cheville,
00:34:09soit de l'articulation qui est au-dessus
00:34:11qui s'appelle la hanche.
00:34:13A partir du moment où vous avez un décalage sacroiliac
00:34:15au niveau de la hanche,
00:34:17votre fémur n'est pas tourné dans l'axe du corps précis,
00:34:19il est très légèrement décalé,
00:34:21ce qui fait que quand vous faites de la course à pied,
00:34:23petit à petit c'est au niveau de votre genou
00:34:25que les choses commencent à se compenser,
00:34:27ça génère un frottement dans la gaine du tendon
00:34:29qui l'enflamme,
00:34:31et ça s'appelle la tendinite.
00:34:33L'autre tendinite, vous l'avez où ?
00:34:35À l'épaule.
00:34:37L'épaule gauche aussi ?
00:34:39Gauche aussi, oui.
00:34:41Et donc là, il va en être exactement de même au niveau de l'épaule,
00:34:43sauf que là, ça va être quelque chose qui va plutôt être en lien
00:34:45avec les vertèbres cervicales
00:34:47ou les premières vertèbres dorsales.
00:34:49C'est-à-dire qu'en fait, si vous voulez,
00:34:51sur le plan de la mécanique,
00:34:53le corps c'est un espèce d'ensemble
00:34:55qui a besoin de fonctionner
00:34:57un peu comme une symphonie,
00:34:59dans un certain ordre et d'une manière,
00:35:01en harmonie.
00:35:03Quand il y a un dépositionnement postural,
00:35:05si ce dépositionnement postural dure
00:35:07et qu'en plus on sollicite beaucoup,
00:35:09le corps va souffrir.
00:35:11Sur le plan mécanique,
00:35:13j'ai consulté
00:35:15les déclinés...
00:35:17Est-ce qu'on vous a vérifié
00:35:19les axes sacroiliacs ?
00:35:21Oui.
00:35:23Après,
00:35:25posturologue, osteo et autres,
00:35:27il n'y a rien d'anormal.
00:35:29On peut demander de mettre des semelles
00:35:31pour courir,
00:35:33pour rééquilibrer,
00:35:35mais même avec les semelles,
00:35:37ça ne change pas pour autant.
00:35:39Peut-être que vous n'en êtes pas
00:35:41au stade du déplacement au niveau sacroiliac,
00:35:43mais ça veut dire à ce moment-là
00:35:45que vous avez les muscles des cuisses
00:35:47qui sont sans doute un peu tendus,
00:35:49notamment les quadriceps et les ischiosjambiers.
00:35:51Il peut y avoir un lien avec
00:35:53des muscles internes qui tiennent le bassin
00:35:55et qui sont des fléchisseurs des jambes
00:35:57et en tout cas...
00:35:59Pardon ?
00:36:01Oui, je vois aussi.
00:36:03Vous savez comment on appelle les psoas ?
00:36:07Non.
00:36:09On dit que ce sont les muscles de l'âme,
00:36:11c'est-à-dire que ce sont les muscles fondamentaux
00:36:13de la posture et de la manière avec laquelle
00:36:15nous nous plaçons dans l'espace.
00:36:17À partir du moment
00:36:19où quelle que soit la raison,
00:36:21nous avons un placement dans l'espace
00:36:23qui est la conséquence d'une vision de soi
00:36:25dans ce qui est l'espace relationnel
00:36:27et le monde qui est tensionnel,
00:36:29on va avoir un déséquilibre
00:36:31dans le postural et dans la gestuelle
00:36:33et les mouvements.
00:36:35Ça vous apparaît quand vous courez
00:36:37et c'est latéralisé du côté gauche.
00:36:39Le côté gauche est représentatif du masculin
00:36:41et quand vous courez,
00:36:43ça veut dire que vous courez,
00:36:45c'est-à-dire que vous êtes pressé,
00:36:47il y a une urgence, vous voulez aller vite,
00:36:49vous voulez essayer de rattraper quelque chose.
00:36:51L'articulation du genou, c'est une articulation
00:36:53qui symbolise la capacité à accepter
00:36:55des vécus qui ont existé.
00:36:57La hanche, c'est celle qui est porteuse
00:36:59des symboliques d'abandon et de trahison.
00:37:01Et l'épaule, c'est l'articulation
00:37:03qui est représentative des contraintes
00:37:05et des empêchements à être ou à vivre
00:37:07qu'on reçoit du monde extérieur.
00:37:09Vous mettez tout ça dans un shaker,
00:37:11vous secouez, ça va vous donner peut-être
00:37:13une espèce de piste autour de l'idée
00:37:15que peut-être bien qu'une structure masculine,
00:37:17une image projetée du père,
00:37:19voire le père lui-même,
00:37:21ont dans votre vie été peut-être
00:37:23un peu castrateurs, contraignants ou obligeants
00:37:25et vous ont,
00:37:27comment on va dire ça, transmis des niveaux
00:37:29internes et inconscients d'exigence
00:37:31qui vous font courir sans arrêt.
00:37:33C'est exactement ça.
00:37:37Vous avez bien fait d'appeler Sophie.
00:37:39Ça va vous permettre de vous poser
00:37:41un peu, de digérer
00:37:43et puis de faire en fonction.
00:37:45Maintenant cela dit,
00:37:47déjà un peu de repos
00:37:49aussi, parce que quand on a
00:37:51une tendinite, ce n'est pas nécessaire
00:37:53d'aller courir avec.
00:37:55J'irai voir aussi un praticien Shih Tzu.
00:37:57Je m'offrirai une fable de La Fontaine
00:37:59qui s'appelle Le Lièvre et la Tortue.
00:38:05Ça me fait toujours rire.
00:38:07Tout me parle, il y a beaucoup
00:38:09d'infos.
00:38:13Vous pourrez réécouter
00:38:15en podcast, si vous voulez Sophie.
00:38:17Je crois que
00:38:19c'est important
00:38:21parce que
00:38:23une tendinite, si on continue
00:38:25à tirer dessus,
00:38:27c'est long.
00:38:29C'est toujours très long
00:38:31une tendinite à guérir.
00:38:33Il faut accepter
00:38:35de vous poser pour réfléchir à tout ce que
00:38:37Michel vous a dit.
00:38:39Quand elle est présente, pensez à des compresses d'argile verte.
00:38:41C'est quelque chose qui aide beaucoup.
00:38:43Oui, j'en ai déjà fait à l'époque.
00:38:45En tout cas, celle du genou
00:38:47et celle de l'épaule.
00:38:49Parfois, entre les tendinites,
00:38:51il est arrivé que le côté gauche
00:38:53se calme et que ce soit un petit peu le côté droit.
00:38:55Mais ça n'a jamais duré très longtemps, le droit.
00:38:57J'ai réussi à le soigner
00:38:59avec la quinine, l'ostéo, l'argile,
00:39:01la glace.
00:39:03J'ai réussi
00:39:05comme ça.
00:39:07J'ai essayé de travailler ou de comprendre
00:39:09ce que ça voulait dire
00:39:11sur le plan émotionnel
00:39:13et psychologique.
00:39:15Là, vous avez une piste.
00:39:17J'ai toujours eu un blocage.
00:39:19Je comprenais le masculin.
00:39:21Je vois ce que c'est que le masculin à l'homme.
00:39:23Mais je ne voyais pas qui.
00:39:25Je suis bloquée.
00:39:27Je n'avance plus à ce niveau-là.
00:39:29Effectivement, tout ce que vous m'avez dit,
00:39:31je vais y réfléchir.
00:39:33J'avoue que je me suis...
00:39:35Je ne vais pas dire...
00:39:37Je suis ravie de toutes les réponses
00:39:39que vous avez pu m'apporter.
00:39:41Je me prends un coup
00:39:43dans la tête.
00:39:45J'ai été en arresto, surtout.
00:39:47Oui, mais ça fait partie des coups
00:39:49qui réveillent, donc c'est ceux qui sauvent.
00:39:51Comment ?
00:39:53Ça fait partie des coups qui réveillent, donc c'est ceux qui sauvent.
00:39:55Oui, tout à fait.
00:39:57Vous savez, Sophie,
00:39:59je vais prendre une image
00:40:01quand...
00:40:03Pour que quelqu'un puisse
00:40:05rentrer, il faut qu'il sonne
00:40:07à la porte.
00:40:09Pour que quelque chose puisse
00:40:11nous pénétrer,
00:40:13nous faire avancer,
00:40:15il faut qu'il y ait quand même
00:40:17un choc, un signal,
00:40:19quelque chose, parce que sinon
00:40:21on continue.
00:40:23Oui.
00:40:25On est tous pareils,
00:40:27Sophie.
00:40:29Moi, j'aime bien cette phrase
00:40:31magnifique, quand l'élève est prêt, le maître
00:40:33arrive, pour l'instant,
00:40:35vous préfériez continuer à courir
00:40:37plutôt que de
00:40:39vous poser et de
00:40:41digérer le message
00:40:43que Michel vous a transmis,
00:40:45parce que
00:40:47ça va vous obliger
00:40:49à vous adapter
00:40:51un petit peu, à changer
00:40:53quelques petites choses dans votre vie,
00:40:55et on n'aime pas les changements.
00:40:57Oui, les changements, tout à fait.
00:40:59Mais en même temps,
00:41:01si vous avez appelé,
00:41:03c'est que vous étiez prête ?
00:41:05Oui, tout à fait.
00:41:07J'ai déjà essayé
00:41:09avec des thérapeutes
00:41:11à travailler sur le sujet,
00:41:13mais j'avouerais,
00:41:15soit je ne suis pas tombée sur les bons,
00:41:17ou peut-être que j'ai surtout
00:41:19peut-être pas entendu ce qu'on m'a dit
00:41:21à l'époque, je ne sais pas.
00:41:23Allez voir sur le site
00:41:25de mon institut, qui s'appelle
00:41:27shiatsu-institut,
00:41:29vous regardez si dans votre région
00:41:31vous trouvez un praticien shiatsu
00:41:33aussi diplômé en psycho-énergétique.
00:41:35D'accord, parce que ça,
00:41:37ça m'intéresse bien.
00:41:39Lui, il accompagnera le travail corporel,
00:41:41donc le relâchement des tensions
00:41:43musculaires, articulaires, etc.
00:41:45par des techniques
00:41:47d'acupression sur des points d'acupuncture,
00:41:49mais surtout et aussi pendant la phase d'entretien
00:41:51par la conduite vers le sens de ce qui peut émerger
00:41:53derrière. Oui, parce que
00:41:55j'aime bien comprendre, et si je n'ai pas le sens,
00:41:57moi je n'avance pas.
00:41:59J'ai besoin de comprendre.
00:42:01Je vais regarder,
00:42:03effectivement, mais là,
00:42:05aujourd'hui, je pense que
00:42:07c'est le jour où on est venu sonner.
00:42:09C'est ce que j'ai bien compris.
00:42:11Je vais ouvrir la porte.
00:42:13Oui, je crois que ça y est.
00:42:15Grande même. Très grande même, oui.
00:42:17Et puis après,
00:42:19vous pourrez courir au marché
00:42:21tranquillement. Merci beaucoup
00:42:23Sophie, en tout cas, merci
00:42:25de votre message
00:42:27et de votre témoignage.
00:42:29Oui, je crois que, encore une fois,
00:42:31je voulais juste signaler qu'il y a
00:42:33toutes sortes de kinés, d'ostéos,
00:42:35de médecins. Il n'y a pas à juger.
00:42:37Il y a des
00:42:39personnes qui sont plus dans
00:42:41le fait d'avoir envie de mettre du sens
00:42:43d'autre part.
00:42:45Et puis voilà tout.
00:42:47On est tous, je veux dire,
00:42:49parfois, à mettre
00:42:51du temps à comprendre quelque chose
00:42:53parce qu'on n'est pas tout à fait prêts.
00:42:55C'est très humain.
00:42:57Encore une fois, là non plus,
00:42:59il n'y a pas à juger.
00:43:01Michel Oudoul, on va laisser
00:43:03la place aux infos.
00:43:05Après les infos, on va décoder
00:43:07cette petite devise.
00:43:09Nous avons tous trois monstres et trois
00:43:11amis. Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:43:13Eh bien, on aura la réponse.
00:43:15Et si vous avez envie, vous aussi,
00:43:17d'ouvrir la porte, vous pouvez nous appeler
00:43:19sur Sud Radio 0826
00:43:21300 300. On se retrouve dans un instant.
00:43:2714h-16h,
00:43:29Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:43:31Nous continuons
00:43:33à évoquer la peur, le stress
00:43:35qui sont des ennemis
00:43:37de notre santé avec Michel Oudoul.
00:43:39Avec qui nous fêtons les 30 ans
00:43:41de 10 mois où tu as mal,
00:43:43je te dirais. Pourquoi ? Avec la sortie
00:43:45de ce livre collector
00:43:47qui est magnifique
00:43:49et qui sera dans
00:43:51toutes les librairies à partir du
00:43:5330 octobre.
00:43:57Édition limitée.
00:43:59Édition Mercier.
00:44:01Si vous avez envie
00:44:03d'avoir ce magnifique
00:44:05livre, je vous conseille
00:44:07peut-être déjà de le commander en amont.
00:44:09Nous avons
00:44:11la devise du jour. Nous avons tous
00:44:13trois monstres et trois amis.
00:44:15Je trouve que c'est intéressant
00:44:17de décrire
00:44:19nos trois monstres intérieurs.
00:44:21Ça peut être des personnes réelles ou
00:44:23imaginaires, qu'importe.
00:44:25Des arbres,
00:44:27des animaux, qu'importe.
00:44:29Que vous n'aimeriez pas avoir en face
00:44:31de vous. Et puis choisissez également
00:44:33vos trois champions que vous aimeriez
00:44:35rencontrer ou que vous
00:44:37admirez, etc.
00:44:39C'est un petit travail personnel intéressant
00:44:41parce que ça montrera
00:44:43vos trois faces
00:44:45sombres et vos trois faces
00:44:47lumineuses.
00:44:49C'est rigolo et on peut même le faire
00:44:51en couple, ce petit jeu.
00:44:53Oui, c'est un travail
00:44:55intéressant parce qu'il s'apparente
00:44:57presque aux techniques de rêve éveillé.
00:44:59C'est-à-dire qu'en faisant confiance
00:45:01à son imaginaire et à son cerveau droit,
00:45:03on va voir émerger des images
00:45:05qui sont peut-être parlantes.
00:45:07Un, de ce qui nous fait peur à l'intérieur de nous.
00:45:09Deux, de ce dont nous avons besoin ou qui nous rassure.
00:45:11Après, il y a besoin
00:45:13d'analyser le personnage qu'on a choisi
00:45:15ou l'animal ou l'objet qu'on a choisi.
00:45:17Le travail
00:45:19d'identification de ce qu'il y a derrière lui,
00:45:21il est absolument passionnant.
00:45:23C'est tellement passionnant si vous choisissez un animal
00:45:25par exemple, après de faire les recherches pour savoir
00:45:27comment il vit, comment il se comporte,
00:45:29qu'est-ce qui le meut, pourquoi,
00:45:31etc. Et là, on va y découvrir
00:45:33des choses qui nous ressemblent beaucoup.
00:45:35Et c'est un petit travail qu'on fait
00:45:37pour soi et qui nous
00:45:39permet d'avancer sur la connaissance
00:45:41de soi. Sabrina,
00:45:43bonjour.
00:45:45Bonjour Brigitte, bonjour Michel Hédoule.
00:45:47Bonjour.
00:45:49Je suis un peu
00:45:51stressée en vous appelant.
00:45:53Je ne savais pas trop par quoi commencer.
00:45:55En définitive, je vais vous parler
00:45:57d'un petit événement qui m'est arrivé récemment.
00:45:59Je suis
00:46:01dans une maison
00:46:03où il y a un mois
00:46:05d'avril, alors que
00:46:07je venais d'y arriver, j'ai eu
00:46:09une tentative d'effraction.
00:46:15J'ai eu le réflexe
00:46:17d'appeler la police qui est venue, etc.
00:46:19Et le problème que j'ai,
00:46:21c'est que depuis
00:46:23cette tentative,
00:46:25donc ça fait des mois,
00:46:29j'étais déjà un peu parano, mais là,
00:46:31ça m'a exacerbée à ce niveau-là.
00:46:35J'ai toujours cette peur,
00:46:37en fait, bien que le danger
00:46:39soit parti, que j'essaie de me rassurer.
00:46:43Vous étiez seule dans la maison
00:46:45lorsqu'on a essayé d'y pénétrer ?
00:46:47Oui.
00:46:49Et ce qui a fait que ça a perduré,
00:46:51cette peur,
00:46:53c'est que j'avais,
00:46:55il y a déjà eu une tentative, si vous voulez,
00:46:57que j'étais absente,
00:46:59mais il y avait un des volets
00:47:01qui était en sécurité
00:47:03et finalement sécurité
00:47:05qui n'est jamais trop costaud quand vous avez peur.
00:47:07Et donc,
00:47:09ça a eu des mois pour avoir
00:47:11ce nouvel volet
00:47:13dans lesquels il y a eu cette tentative.
00:47:15Et donc,
00:47:17ça a maintenu, si vous voulez,
00:47:19mon stress.
00:47:21Mais ça, c'était au mois d'avril
00:47:23et puis le volet,
00:47:25c'était mi-juin et
00:47:27il a été changé et
00:47:29je vois bien que je suis toujours en...
00:47:33Oui, vous êtes en état
00:47:35traumatique, Sabrina,
00:47:37mais en même temps,
00:47:39oui, on peut comprendre que ça ait créé
00:47:41quelque chose, que ce soit un traumatisme
00:47:43pour vous. Après,
00:47:45on n'est pas égaux, comme le disait tout à l'heure
00:47:47Michel Audoul, face à ce qui nous
00:47:49arrive.
00:47:51Ce n'est pas une question
00:47:53d'être parano,
00:47:55c'est que vous vous êtes sentie...
00:47:57Dès qu'il y a le moindre bruit,
00:47:59je suis en...
00:48:01Il se passe quelque chose
00:48:03la nuit, le moindre bruit,
00:48:05il va me réveiller. Je ne dors pas bien non plus.
00:48:07Bien sûr, mais c'était comme ça avant
00:48:09cette effraction ou pas ?
00:48:13Non.
00:48:15Il m'arrivait ces derniers temps
00:48:17de me réveiller plusieurs fois dans la nuit
00:48:19donc j'ai
00:48:21soupçonné que ça venait du sucre
00:48:23et tout, donc j'ai testé. Effectivement,
00:48:25quand je mangeais du sucre
00:48:27le soir tardivement,
00:48:29ça me réveillait la nuit.
00:48:31Et donc, quand je l'ai arrêté,
00:48:33j'ai vu que ça se calmait.
00:48:35Mais sinon, par rapport à la peur
00:48:37et tout ça, non.
00:48:39Je n'avais pas
00:48:41ces problèmes-là avant.
00:48:45Ce que vous venez de dire par rapport au sucre
00:48:47est tout à fait exact. C'est déjà
00:48:49une bonne clé que la plupart
00:48:51des auditeurs peuvent recycler.
00:48:53Juste observer si quand le sommeil
00:48:55est difficile, il n'y a pas eu
00:48:57une consommation un peu excessive de sucre le soir.
00:48:59La deuxième des choses,
00:49:01dans ce que vous dites, il est bien évident
00:49:03que c'est tout à fait normal la réaction que vous avez.
00:49:05Vous avez vécu des situations
00:49:07qui sont des situations insécurisantes.
00:49:09La maison, elle représente le temple dans lequel
00:49:11on est censé être en sécurité.
00:49:13Lorsque ce temple risque
00:49:15de recevoir des visites
00:49:17non prévues et non souhaitées,
00:49:19il y a un sentiment d'insécurité qui se met en place.
00:49:21Et ce sentiment d'insécurité,
00:49:23il vient se raccorder aux inéités
00:49:25qui sont les nôtres.
00:49:27Nous sommes issus de l'époque de Cro-Magnon.
00:49:29Nous sommes issus des époques
00:49:31où il était une question de survie permanente.
00:49:33L'humanité avait besoin
00:49:35de combattre, de se battre,
00:49:37d'être capable de fuir,
00:49:39d'être capable de se protéger, de se défendre.
00:49:41Et ce sont des choses
00:49:43qui sont beaucoup moins marquées et manifestes aujourd'hui.
00:49:45Encore que ça reste à démontrer.
00:49:47C'est la forme peut-être qui a évolué et changé.
00:49:49Mais les conditions et les situations d'insécurité
00:49:51sont toujours aussi importantes.
00:49:53Vous avez rencontré, vous, dans ce qui s'appelle
00:49:55le champ de l'intime du personnel
00:49:57qui s'appelle la maison ou l'appartement,
00:49:59une tentative d'effraction, de pénétration
00:50:01qui est quelque chose qui vous a
00:50:03totalement fragilisé, qui vous a totalement lézardé.
00:50:05Et pour ça,
00:50:07je crois qu'il vous sera difficile d'éviter
00:50:09de faire un travail, sauf à avoir
00:50:11vraiment une patience et attendre très longtemps
00:50:13sur le temps. Vous avez besoin de vous faire
00:50:15accompagner par quelqu'un, par
00:50:17un psychologue analytique,
00:50:19un psychanalyste, un psychothérapeute,
00:50:21quelqu'un qui vous...
00:50:23Peut-être même simplement de l'EMDR
00:50:25Ou de l'EMDR, parce que quand c'est un traumatisme
00:50:27conscient
00:50:29et récent et qui peut être
00:50:31nommé, ça peut aussi vous aider à évacuer ça.
00:50:33Mais ne soyez pas
00:50:35inquiète par rapport au fait de dire
00:50:37je deviens paranoïaque, etc. Non.
00:50:39L'espèce de réaction et de sentiment que vous avez,
00:50:41il est tout à fait normal, et il est au contraire
00:50:43tout à fait sain. Ce sont les inéités
00:50:45de survie de l'être humain,
00:50:47de l'humanité, des mammifères,
00:50:49de tous les animaux qui ont eu à se battre d'une certaine façon
00:50:51qui ont réémergé,
00:50:53qui ont été réveillés, si j'ose dire,
00:50:55par ce béquet qui a été le vôtre.
00:50:57Et parfois,
00:50:59c'est difficile de faire seul.
00:51:01Et peut-être en attendant,
00:51:03faites appel à une société,
00:51:05mettez une alarme,
00:51:07que vous pourrez plus facilement
00:51:09déclencher
00:51:11si besoin,
00:51:13pour vous sécuriser un tout petit peu.
00:51:15Mais moi, je vous conseille
00:51:17de ne pas attendre. Allez vite.
00:51:19Ça a quand même eu une conséquence,
00:51:21c'est que j'ai quand même perdu 7 kilos,
00:51:23alors qu'avant ça, suite à des chocs
00:51:25émotionnels, j'avais perdu
00:51:27aussi, ça marchait par 4 kilos,
00:51:29mais du jour au lendemain, c'est-à-dire
00:51:31un petit choc émotionnel, le lendemain,
00:51:33moins 4 kilos. Et donc là,
00:51:35par contre, des fois j'arrivais à reprendre,
00:51:37j'avais réussi à reprendre.
00:51:39Non mais Sabrina,
00:51:41vous avez
00:51:43besoin de vous faire aider,
00:51:45il faut le faire,
00:51:47et vous allez retrouver
00:51:49votre autonomie. Là, vous êtes,
00:51:51vous avez peur.
00:51:53Parce qu'à nouveau,
00:51:55vos pertes de poids ne sont pas du tout anormales,
00:51:57des pertes de poids aussi rapides, ça ne peut être
00:51:59qu'une perte hydrique, c'est-à-dire que
00:52:01vous avez éliminé de l'eau qui était présente
00:52:03dans le corps.
00:52:05C'est toute ma masse musculaire
00:52:07que j'ai perdue.
00:52:09Non, c'est pas la masse
00:52:11musculaire en elle-même que vous avez répondu,
00:52:13c'est le caractère gonflé ou oedématisé
00:52:15de cela. Vous pouvez pas perdre
00:52:17de la masse de chair 4 kilos en un jour.
00:52:19Ça n'existe pas.
00:52:21La seule façon avec laquelle vous pouvez
00:52:23perdre ça, par exemple sur le plan thérapeutique,
00:52:25c'est si on vous fait prendre des diurétiques.
00:52:27Vous allez éliminer une très grosse quantité d'eau,
00:52:29et à partir de ce moment-là, vous allez perdre le poids.
00:52:31Que ça ait diminué le diamètre
00:52:33ou la circonférence de vos bras ou de vos jambes
00:52:35ou etc., bien sûr, mais ça c'est parce
00:52:37que les tissus étaient oedématisés.
00:52:41Donc il y a vraiment là quelque chose qui est très en prise
00:52:43avec la question des peurs. Les peurs et les stress
00:52:45sont gérés par les reins. C'est les reins
00:52:47dans le corps qui vont permettre de stocker,
00:52:49de gérer les excès ou les insuffisances hydriques.
00:52:51Et ça, ça vous explique
00:52:53les pertes de poids que vous avez eues,
00:52:55qui ne sont pas du tout anormales,
00:52:57surtout si après, avec le temps et quand les choses
00:52:59se calment, vous reprenez petit à petit ce poids.
00:53:01J'ai déjà eu l'expérience,
00:53:03je ne sais pas ce que vous dites,
00:53:05par rapport aux reins,
00:53:07j'ai déjà été opérée du rein
00:53:09à cause du stress en fait.
00:53:13C'est comme ça que j'ai découvert que j'avais un troisième rein
00:53:15et c'est un calcul finalement
00:53:17à cause du stress qui bouchait le rétair.
00:53:21En tout cas, Sabrina,
00:53:23ne restez pas comme ça. C'est normal.
00:53:25Il n'y a pas à vous inquiéter.
00:53:27Mais faites-vous aider
00:53:29et vous allez retrouver
00:53:31tranquillement votre sérénité.
00:53:33En tout cas, on vous le souhaite.
00:53:35On fait une petite pause et on se retrouve dans un instant sur Sud Radio.
00:53:4714h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:53:49Michel Audoulet
00:53:51est avec nous et
00:53:53il nous revient avec son livre
00:53:55« Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi »
00:53:57en version
00:53:59améliorée pour fêter
00:54:01ses 30 ans. Déjà 30 ans
00:54:03que ce livre est sorti.
00:54:05750 000 exemplaires
00:54:07vendus en France. Bravo.
00:54:09C'est ce qu'on appelle un véritable
00:54:11succès et une véritable
00:54:13reconnaissance et nous sommes ravis
00:54:15de vous avoir avec nous tout régulièrement
00:54:17dans cette émission et Nathalie
00:54:19est ravie de pouvoir
00:54:21vous poser des questions. Bonjour Nathalie.
00:54:23Bonjour Brigitte. Bonjour
00:54:25Michel. Ravie d'être avec vous à l'antenne.
00:54:29Je vous appelle, Michel,
00:54:31pour que vous m'aidiez
00:54:33à éclaircir
00:54:35ce qui n'est pas clair en moi.
00:54:37J'ai...
00:54:39Je vais peut-être
00:54:41remonter, faire la genèse
00:54:43un petit peu, je remonte un petit peu en arrière.
00:54:45Il y a une vingtaine d'années, j'ai eu
00:54:47un accident de moto
00:54:49avec une double fracture
00:54:51ouverte côté
00:54:53droit.
00:54:57La broche passe par
00:54:59le genou,
00:55:01on ouvre à cet endroit-là, donc il y a une cicatrice au niveau
00:55:03du genou.
00:55:05C'était le fémur ?
00:55:07C'est le fémur éperronné.
00:55:09Oui, c'est ça, d'accord.
00:55:11Et de temps en temps,
00:55:13ce genou fait parler de lui,
00:55:15notamment,
00:55:17comme une des précédentes auditrices,
00:55:19je pratique la course à pied,
00:55:21je suis marathonienne,
00:55:23et je n'ai jamais fait
00:55:25un marathon sans douleur.
00:55:27C'est-à-dire que dès que je
00:55:29prépare ou quand je suis en préparation,
00:55:31la première fois,
00:55:33c'était ce genou.
00:55:35Quinze ans après, même la cicatrice
00:55:37s'est mise à... s'est réouverte.
00:55:39Elle s'est mise à...
00:55:41pas s'infecter, mais s'est réouverte.
00:55:43Il y a eu une petite plaie, étonnamment.
00:55:45Il y avait une tendinite. La fois d'après,
00:55:47c'était un pied, toujours à droite,
00:55:51une fracture de fatigue,
00:55:53à droite.
00:55:55Et là, j'ai annulé une course
00:55:57parce que, en préparation
00:55:59de cette course,
00:56:01une tendinite
00:56:03est arrivée sur ce genou droit,
00:56:05avec une petite fissure.
00:56:07Alors, j'ai peut-être
00:56:09une explication. Je ne sais pas.
00:56:11Je fais des liens, des ponts.
00:56:13Cet accident,
00:56:15il est arrivé. Je venais
00:56:17de changer de région avec mon compagnon
00:56:19de l'écoque, et
00:56:21on préparait, on avait prévu
00:56:23de faire le marathon de New York ensemble.
00:56:25Et on a eu cet accident de moto
00:56:27qui a chamboulé notre vie.
00:56:29Lui n'a pas été
00:56:31blessé. Moi, j'ai été blessée. J'ai eu cette blessure
00:56:33que je vous ai expliquée.
00:56:35On a chamboulé notre vie. On a fini par se séparer.
00:56:37L'histoire a été très moche.
00:56:39Et je ne sais pas.
00:56:41Je fais un pont à chaque fois que je
00:56:43prépare une course
00:56:45intense comme celle d'un marathon. Je fais le lien
00:56:47avec ce qui s'est passé
00:56:49à cette époque. Je pense que, voilà, inconsciemment,
00:56:51il y a quelque chose qui se rejoue, mais
00:56:53je n'arrive pas à savoir
00:56:55pourquoi. Il y a une cicatrice
00:56:57qui se réouvre.
00:56:59La première fois, elle s'est réouverte. Une fois.
00:57:01Je ne vous parlais pas du corps.
00:57:03Non, non, c'était symbolique.
00:57:05Je ne vous parlais pas du corps.
00:57:07C'est-à-dire ?
00:57:09À chaque fois que vous recourez ou faites de l'effort, il y a peut-être une cicatrice
00:57:11qui se réouvre.
00:57:13Ouais, enfin...
00:57:15Vous avez quand même
00:57:17la première...
00:57:19Oui, mais Nathalie, la première fois, vous pensiez faire la course
00:57:21avec lui ?
00:57:23Non, on était déjà séparés.
00:57:25Non, non, avant l'accident.
00:57:27La première fois, oui, avant l'accident, oui.
00:57:29Oui, oui, oui.
00:57:31Et du coup, vous continuez seul
00:57:33à faire ces courses et peut-être qu'à chaque fois,
00:57:37vous vous obligez à le faire seul
00:57:39avec peut-être inconsciemment
00:57:41quelque chose
00:57:43qui se réouvre.
00:57:45Parce que
00:57:47il y a plusieurs choses dans le circonstanciel
00:57:49que vous donnez. Il y a à nouveau ce qui est
00:57:51la question mécanique,
00:57:53le fémur,
00:57:55le péronné, le genou.
00:57:57On a déjà évoqué l'importance
00:57:59de cette articulation, etc.
00:58:01Oui.
00:58:03Vous parlez d'une fracture ouverte.
00:58:05Donc, au cours de cet accident de moto,
00:58:07il y a manifestement quelque chose qui s'est cassé et qui s'est brisé
00:58:09dans les points d'appui fondamentaux
00:58:11que vous aviez par rapport à la vie
00:58:13et notamment
00:58:15dans la dimension qui est celle
00:58:17qui se symbolise dans le côté droit du corps
00:58:19qui est le féminin.
00:58:21Vous étiez donc très certainement, de toute façon,
00:58:23même déjà avant le moment de l'accident
00:58:25de moto,
00:58:27dans une phase dans laquelle un certain nombre
00:58:29de choses concernant votre positionnement féminin
00:58:31n'étaient plus véritablement
00:58:33au plus profond de vous-même acceptées.
00:58:35Oui.
00:58:37La deuxième des choses qui est importante
00:58:39à voir là-dedans, c'est que c'est quelque chose qui émerge
00:58:41à chaque fois que vous vous mettez à courir,
00:58:43à vouloir aller trop vite
00:58:45et surtout à vouloir en faire trop.
00:58:47Le marathon, ce n'est pas n'importe quoi.
00:58:49Le marathon, ce n'est pas
00:58:51un footing.
00:58:53Le marathon, c'est quelque chose qui est
00:58:55une violence extrême au corps.
00:58:57Pourquoi avez-vous besoin de vous faire mal ?
00:58:59C'est plus qu'intense.
00:59:01C'est la raison pour laquelle vous pouvez courir
00:59:03dans des meetings plusieurs fois à 100 mètres
00:59:05ou faire du saut en hauteur.
00:59:07Je précise qu'on dit souvent que le marathon, c'est
00:59:09le sport le plus masochiste qui existe.
00:59:11Oui, oui, oui.
00:59:13On a fait un peu mieux maintenant avec Ironman
00:59:15avec un certain nombre de choses comme ça
00:59:17qui sont des épreuves encore plus dures.
00:59:19C'est une vraie violence à soi.
00:59:21C'est une violence à soi dans laquelle il faut
00:59:23essayer de réfléchir et de se poser
00:59:25la question notamment de quoi on a besoin
00:59:27et qu'est-ce qu'on a besoin de se prouver.
00:59:29Pourquoi a-t-on besoin de se violenter
00:59:31et de se mettre ainsi en tension ?
00:59:33Pourquoi a-t-on besoin de faire venir autant de testostérone ?
00:59:35Est-ce que vous avez
00:59:37vraiment l'impression que c'est quelque chose
00:59:39qui est très en prise avec ce côté droit
00:59:41du corps qui symbolise le féminin et la féminité ?
00:59:43Quel a été
00:59:45le vécu ? Quel a été le vôtre ?
00:59:47Qu'est-ce qui s'est brisé ?
00:59:49Qu'est-ce qui s'est même brisé d'ailleurs justement
00:59:51avec l'accident de moto ?
00:59:53Vous deviez aller à New York.
00:59:55Il y avait un certain nombre de projets.
00:59:57Sans doute que votre couple tenait à travers un projet commun.
00:59:59Mais est-ce que l'émergence de l'accident moto
01:00:01n'a pas fait apparaître une vacuité dans la relation
01:00:03qui a conduit au reste ?
01:00:05Oui.
01:00:07Cette relation était très
01:00:09compliquée.
01:00:11Elle s'est très mal terminée.
01:00:13Et je pense que c'était le début de la fin.
01:00:15Cet accident a marqué...
01:00:17Oui, c'était une relation en force.
01:00:19Cet accident a marqué...
01:00:21Voilà.
01:00:23Il était déterminant pour la suite.
01:00:25Mais je pense qu'il est arrivé à ce moment-là...
01:00:27Oui, mais le choix de cet homme...
01:00:29Le choix de cet homme...
01:00:31Il a répondu à quelque chose.
01:00:33Voilà, exactement. Il serait intéressant aussi
01:00:35de comprendre pourquoi
01:00:37à ce moment-là de votre vie, vous choisissez
01:00:39cet homme qui n'est
01:00:41visiblement pas le bon partenaire.
01:00:43Oui.
01:00:47Vous voyez, vous vous êtes projetée
01:00:49dans un truc qui...
01:00:51J'ai presque envie de dire
01:00:53qui devait forcément provoquer un clash.
01:00:55Oui.
01:00:57Ce qui se casse.
01:00:59Pardon. Allez-y.
01:01:01Oui, c'est vrai.
01:01:03Je me suis engagée dans cette relation.
01:01:05Je sentais déjà que c'était bancal.
01:01:07Oui.
01:01:09Oui.
01:01:11Bien plus bancal après l'accident.
01:01:13Oui.
01:01:15Sauf que le bancal, il était du côté féminin.
01:01:17C'est-à-dire que vous n'arriviez pas
01:01:19à vous positionner par rapport à ça.
01:01:21Vous aviez trop besoin
01:01:23de démontrer quelque chose à du masculin.
01:01:25Oui.
01:01:27J'avais besoin
01:01:29de sentir
01:01:31que j'étais aimée, de plaire.
01:01:33À qui ?
01:01:35D'être considérée.
01:01:37Peut-être à mon père.
01:01:39Oui.
01:01:41J'ai perdu ma mère. J'étais jeune.
01:01:43J'avais un père très aimant
01:01:45mais qui ne savait pas le dire
01:01:47et pas le montrer.
01:01:49J'avais peut-être besoin
01:01:51de cette reconnaissance-là.
01:01:53Malheureusement, une mère
01:01:55qui n'a pas pu vous aider à grandir
01:01:57et qui donne un côté droit
01:01:59un petit peu fragile.
01:02:01Oui.
01:02:03Sauf que là, il y a quelque chose
01:02:05qui s'est passé, qui a fait qu'un os s'est brisé
01:02:07et un os qui se brise
01:02:09il faut savoir que les os
01:02:11qui constituent le squelette, c'est notre charpente intérieure.
01:02:13C'est donc une croyance
01:02:15de fond, c'est une pseudo-certitude
01:02:17sur laquelle on s'appuie, qu'on croyait solide
01:02:19qui a rompu
01:02:21parce qu'on l'a trop sollicité
01:02:23et qu'on est peut-être allé dans une dynamique
01:02:25qui était quelque chose qui la mettait en danger.
01:02:27C'est parfois une des manières
01:02:29avec lesquelles le corps
01:02:31réagit. Et d'ailleurs, vous l'avez
01:02:33très précisément nommé
01:02:35en ne mesurant peut-être pas
01:02:37jusqu'où allait l'expression.
01:02:39Vous avez parlé de ce qu'on rencontre
01:02:41aujourd'hui chez les sportifs, qui s'appelle la fracture de fatigue.
01:02:43La fracture de fatigue
01:02:45c'est quand on en fait trop. C'est quand on
01:02:47demande trop à son corps.
01:02:49Votre corps a besoin que vous redeveniez
01:02:51un peu maternante, féminine
01:02:53caressante, douce, aimante
01:02:55avec lui.
01:02:57Voilà ce qu'on peut vous dire
01:02:59Nathalie, mais je pense que vous l'avez tout à fait
01:03:01entendu. On va faire une petite
01:03:03pause et puis on va continuer
01:03:05comme on a beaucoup de témoignages.
01:03:07On va donner la parole à ceux qui
01:03:09nous appellent au 0826 300 300.
01:03:11A tout de suite.
01:03:25Et bien Michel Audoul, vous pouvez bien sûr
01:03:27réagir à ce sexe au conseil
01:03:29tout à fait intéressant.
01:03:31Pourquoi faisons-nous l'amour ?
01:03:33Je suis sûre que les gens ne se posent pas la question
01:03:35d'ailleurs. Et pourtant, il y a tellement de
01:03:37manières d'envisager la sexualité.
01:03:39Je vous en propose un certain
01:03:41nombre. C'est peut-être pour aller
01:03:43à la découverte de l'autre.
01:03:45C'est vrai surtout au début d'une relation
01:03:47mais ça devrait pourtant toujours
01:03:49être d'actualité, même dans
01:03:51un couple au long cours. Ca peut
01:03:53être dans le but de se reproduire.
01:03:55Ca peut être le devoir conjugal
01:03:57parce qu'on sait que faire l'amour, ça fait partie de la relation.
01:03:59Ca peut être une sexualité
01:04:01tarifée en échange
01:04:03du sexe pour avoir autre chose.
01:04:05Alors tarifée, pas forcément avec de la monnaie
01:04:07trébuchante.
01:04:09On peut faire l'amour pour
01:04:11être plus
01:04:13apprécié ou je ne sais quoi.
01:04:15Ca peut être une
01:04:17hygiène, une sexualité
01:04:19hygiène qui permet d'évacuer du stress
01:04:21justement.
01:04:23Ou de mieux dormir.
01:04:25La sexualité somnifère.
01:04:27Ca peut être une sexualité
01:04:29pour améliorer un lien
01:04:31puisqu'il s'agit d'un
01:04:33échange, d'une communication corporelle.
01:04:35Ca peut être de la sexualité
01:04:37hédoniste tout simplement.
01:04:39De la sexualité sacrée pour élever
01:04:41son âme. Une sexualité ludique
01:04:43histoire de s'amuser un peu.
01:04:45Bref, j'en oublie certainement
01:04:47mais on voit bien que
01:04:49faire l'amour,
01:04:51ça peut être tellement de choses
01:04:53derrière ça et parfois
01:04:55c'est peut-être bien de se poser
01:04:57un tout petit peu la question.
01:04:59J'en ai peut-être oublié.
01:05:01Je pense que oui.
01:05:03Il y a tellement de positions dans le kamasutra
01:05:05qu'il doit y avoir autant de possibilités, de raisons
01:05:07pour lesquelles on peut faire l'amour.
01:05:09Je pense qu'on peut se laisser profondément
01:05:11inspiré par les bonobos.
01:05:13Ils ont totalement compris ça
01:05:15et ils règlent toutes les relations et les situations
01:05:17de cette façon là et pourquoi pas.
01:05:19Le problème c'est que dans les codes
01:05:21de nos sociétés, c'est pas quelque chose qui est facile
01:05:23à mettre en place et qui est simple.
01:05:25Et que donc se poser la question...
01:05:27Mais ce qui est intéressant
01:05:29dans ce que vous dites, c'est que de se poser la question
01:05:31va éviter les fausses attentes.
01:05:33Donc ça c'est vraiment quelque chose qui est important
01:05:35parce que c'est souvent là qu'il y a des problèmes et qu'il y a des hiatus derrière.
01:05:37D'accord.
01:05:39Si on fait l'amour pour obtenir quelque chose
01:05:41autant le dire clairement avant
01:05:43sinon on risque de se sentir abusé.
01:05:45Abusé ou au contraire
01:05:47attaché, etc.
01:05:49On continue avec
01:05:51Mika qui est avec nous. Bonjour Mika.
01:05:53Oui, bonjour Brigitte et bonjour Michel.
01:05:55Bonjour.
01:05:57Je vous appelle pour vous poser une question.
01:05:59Fin juillet,
01:06:01j'ai eu une relation
01:06:03qui a
01:06:05engendré un chlamydia
01:06:07et qui a fait une infection
01:06:09sur le testicule
01:06:11gauche.
01:06:13J'ai eu très peur,
01:06:15j'ai eu beaucoup de douleurs
01:06:17et j'ai été soigné,
01:06:19j'ai été traité
01:06:21c'est passé au bout du traitement
01:06:23et je me suis recontrôlé
01:06:25donc tout est rentré dans l'ordre
01:06:27et là
01:06:29la semaine dernière
01:06:31j'ai rencontré
01:06:33une personne avec qui ça se passe très bien
01:06:35et puis
01:06:37il y a un très bel échange
01:06:39et dimanche on a eu
01:06:41l'occasion d'avoir un rapport sexuel
01:06:43et un peu de temps
01:06:45après l'avoir quitté
01:06:47j'ai eu ce qu'on peut appeler
01:06:49enfin moi je dis que c'est une douleur fantôme
01:06:51mais je sais pas si c'est une douleur fantôme
01:06:53c'est pas une douleur parce qu'à palpation
01:06:55j'ai strictement pas de douleur, j'ai rien du tout
01:06:57mais j'ai l'impression
01:06:59qu'elle est dans la tête cette douleur là.
01:07:01C'est à dire que vous avez l'impression que vous avez à nouveau
01:07:03le testicule
01:07:05gauche qui s'est
01:07:07enflammé hein c'est ça ?
01:07:09Oui alors qu'à palpation il n'y a pas de douleur du tout quoi.
01:07:11Oui c'est ce qu'on appelle une rémanence
01:07:13mais c'est
01:07:15pardon
01:07:17dans ce que vous décrivez si vous voulez
01:07:19alors sur le plan de la mécanique il peut y avoir
01:07:21plusieurs choses qui génèrent cette douleur en dehors des
01:07:23chlamydias, c'est un des grands classiques
01:07:25par exemple lorsqu'on a une tension au niveau
01:07:27des vertèbres lombaires notamment au niveau de la 3ème
01:07:29vertèbre lombaire parce que ça
01:07:31comprime un nerf particulier
01:07:33qui s'appelle le nerf crural
01:07:35et le nerf crural
01:07:37quand il est comprimé ça génère ce qu'on appelle une
01:07:39cruralgie et cette cruralgie
01:07:41il y a des ramifications qui peuvent aller passer
01:07:43notamment au niveau du testicule ça peut même conduire
01:07:45au fait que celui-ci se met à
01:07:47enfler etc etc c'est extrêmement
01:07:49impressionnant, il n'y a aucun
01:07:51caractère de gravité parce que le testicule
01:07:53lui-même n'a rien, en revanche
01:07:55éventuellement si vous ressentez
01:07:57des tensions au niveau lombaire
01:07:59oui oui oui
01:08:01c'est quelque chose là où il faut aller voir un ostéo
01:08:03un praticien chiasso enfin quelqu'un qui va vous détendre
01:08:05dans cette zone lombaire
01:08:07Oui j'ai mal en ce moment mais c'est plus
01:08:09là c'était le testicule gauche
01:08:11et là en ce moment j'ai mal mais j'ai le
01:08:13nerf sciatique droit qui est enflammé
01:08:15là oui c'est la suite
01:08:17c'est la compensation qui arrive derrière je pense
01:08:19d'accord
01:08:21la deuxième des choses en revanche c'est que
01:08:23effectivement votre corps il vous a envoyé un premier
01:08:25signal dans lequel il vous a dit
01:08:27que ce qui était quand même important
01:08:29quand on rentrait dans des relations d'intimité
01:08:31c'est de le faire avec un minimum de vigilance et de prudence
01:08:33ben oui je suis bien d'accord
01:08:35voilà et qu'il y a
01:08:37peut-être là quelque chose sur lequel
01:08:39vous avez besoin de mettre un peu de lumière
01:08:41et faire que la rencontre
01:08:43ne soit pas purement hasardeuse
01:08:45ou fortuite et dans lesquelles il n'y a pas des précautions
01:08:47de base qui soient prises ça je crois que c'est
01:08:49essentiel dans les moments des rencontres
01:08:51non pas dans l'idée de dire
01:08:53qu'on va mettre l'autre en doute ou qu'on va se mettre
01:08:55soi en doute etc c'est une pure
01:08:57question de consentance
01:08:59respect de soi oui et de l'autre
01:09:01oui oui
01:09:03oui oui
01:09:05c'est un coup de semence mais c'est absolument pas quelque chose de grave
01:09:07puisque vous le dites vous même quand vous palpez
01:09:09ça n'est pas douloureux mais il y a effectivement
01:09:11cette espèce de
01:09:13mémoire coupable
01:09:15restante qui est là
01:09:17et qui vous redit mais
01:09:19oui ok mais prudence
01:09:21attention doucement pas n'importe comment
01:09:23pas dans n'importe quelle situation pas trop vite
01:09:25etc
01:09:27oui moi je pense que ça
01:09:29si vous assimilez bien
01:09:31ce que vous avez vécu
01:09:33vous allez en sortir
01:09:35c'est juste que pour l'instant
01:09:37vous n'êtes peut-être pas
01:09:39encore tout à fait clair avec
01:09:41peut-être votre culpabilité
01:09:43ou la honte
01:09:45enfin des choses comme ça
01:09:47qui sont souvent très liées
01:09:49c'est très
01:09:51lié à la sexualité particulièrement
01:09:53ces deux sentiments
01:09:55donc il faut juste
01:09:57être plus clair avec vous même
01:09:59exprimer
01:10:01clairement ce que vous avez ressenti
01:10:03et puis ça va
01:10:05moi j'ai beaucoup de tristesse
01:10:07beaucoup de culpabilité d'avoir
01:10:09donné ma confiance et puis qu'on m'ait trahi
01:10:11comme ça parce que moi j'étais
01:10:13pas infecté moi je me contrôle
01:10:15assez régulièrement
01:10:17et là entre autres on m'a regardé dans les yeux
01:10:19puis on m'a dit si si mais moi j'ai pas de
01:10:21problème je me teste régulièrement aussi
01:10:23et puis concrètement j'ai été trahi
01:10:25oui mais vous savez il y a plein de
01:10:27personnes qui vous regardent dans les yeux en vous disant
01:10:29je vous dis
01:10:31la vérité etc etc
01:10:33il y a même des cas politiques qui étaient assez intéressants
01:10:35et amusants à voir donc
01:10:37si vous voulez justement
01:10:39avoir de la vigilance et se respecter
01:10:41et respecter l'autre c'est savoir comment
01:10:43est la nature humaine
01:10:45vous aviez peut-être un peu tendance
01:10:47à faire trop facilement confiance aux femmes
01:10:49oui oui
01:10:51malheureusement moi j'ai envie de
01:10:53donner cette confiance moi
01:10:55j'ai vraiment envie de tomber sur
01:10:57quelqu'un de bien et puis moi je suis
01:10:59quelqu'un de bien
01:11:01il faut pas
01:11:03croire que tous les gens sont comme nous
01:11:05c'est ça
01:11:07mais c'est pas grave ça va
01:11:09il n'y a rien de grave
01:11:11votre corps vous dit qu'il n'y a rien de grave
01:11:13puisque effectivement vous avez la sensation
01:11:15mais il n'y a rien qui se passe à la réalité
01:11:17donc ça c'est important d'intégrer ça
01:11:19par contre votre corps il a envie
01:11:21que vous accusiez réception du message
01:11:23oui oui complètement
01:11:25j'avais compris ça d'accord très bien
01:11:27ben écoutez c'est très très gentil de m'avoir pris
01:11:29et puis
01:11:31un bel après-midi à vous
01:11:33merci
01:11:35et on a Nathalie maintenant qui est avec nous
01:11:37bonjour Nathalie
01:11:39bonjour
01:11:41d'abord pour
01:11:43Michel Odullez que vous avez découvert il y a à peu près
01:11:45deux ans grâce à mon
01:11:47compagnon qui est
01:11:49très assidu de vos écrits
01:11:51ah ben vous le féliciterez de ma part
01:11:53ah ben oui parce qu'on a ouvert les yeux
01:11:55oui
01:11:57bon et puis on vous félicite Nathalie
01:11:59parce que si c'est un compagnon qui lit
01:12:01Michel Odullez c'est que c'est un très bon compagnon
01:12:03j'ose espérer
01:12:05vous faites plus qu'espérer
01:12:07tout à fait
01:12:09puisque je suis toujours avec lui
01:12:11alors qu'est-ce qui vous arrive Nathalie
01:12:13alors là j'ai la peste parce que je suis dans
01:12:15un point où j'ai 58 ans
01:12:17ça fait depuis l'âge
01:12:19de 12 ans qu'il y a un mal-être
01:12:21profond qui est installé
01:12:23j'ai déjà
01:12:25vu un
01:12:27acupuncteur au début
01:12:29ça ne m'a rien fait et ensuite
01:12:31vu avec un
01:12:33psychiatre, un médecin psychiatre
01:12:35à l'âge de 32 ans juste après
01:12:37avoir eu ma fille
01:12:39j'en ai qu'une fille enfin aussi
01:12:41et par la suite
01:12:43tout d'abord
01:12:45pardon c'est un peu décousu
01:12:47vers 21 ans j'ai re de nouveau
01:12:49senti un gros mal-être
01:12:51à 32 ans donc médecin psychiatre
01:12:53et depuis je suis toujours suivie
01:12:55régulièrement
01:12:57comme un chemin sans fin
01:12:59et au départ on m'avait
01:13:01diagnostiqué
01:13:03comment dire
01:13:05dépressive et dernièrement
01:13:07il y a à peu près 6 mois on m'avait
01:13:09diagnostiqué comme étant souffrant de stress
01:13:11traumatique
01:13:13alors c'est complexe et
01:13:15profond
01:13:17je suis d'une
01:13:19thérapie
01:13:21par le centre
01:13:23du centre
01:13:25du stress post-traumatique
01:13:27ils me proposent 5 thérapies
01:13:29dont 2, je ne connais pas lesquelles
01:13:31ne me sont pas attribuées
01:13:33parce qu'apparemment ça ne fonctionnera pas sur moi
01:13:35par contre vous aviez parlé de MDR un peu plus tôt
01:13:37dans l'émission, ils m'ont proposé de MDR
01:13:39mais il y aurait eu 2 autres thérapies
01:13:41pour cela il y avait un an d'attente
01:13:43là on a eu, ça sera en juin
01:13:452025 que je pourrai être prise en charge
01:13:47le problème ce qu'il se passe c'est que
01:13:49j'ai tellement été suivie
01:13:51que je ne sais plus où j'en suis
01:13:53et là je suis dans la relation
01:13:55avec mon compagnon et je ne voudrais pas
01:13:57de par ma faute parce que je n'arrive pas
01:13:59à dominer tout ça
01:14:01ou tout du moins à m'étouffer
01:14:03vous faites ce que vous pouvez
01:14:05donc ne vous culpabilisez pas
01:14:07mais vous parlez de
01:14:09stress post-traumatique
01:14:11c'est quoi le traumatisme
01:14:13que vous auriez subi
01:14:15petite
01:14:17déjà évidemment le père
01:14:19donc là je suis un père un peu partie
01:14:21non
01:14:23violence
01:14:25familiale
01:14:27avec ma mère
01:14:29dont je n'ai pas été témoin petite
01:14:31j'ai été témoin vers l'âge de 11 ans
01:14:33donc il y a eu ça
01:14:35violence par mon père alcoolique
01:14:39orgueilleux
01:14:41tout ça et après j'ai évidemment
01:14:43fait les mauvais choix en tombant sur
01:14:45une personne de niveau violente
01:14:47à l'âge de 20 ans
01:14:49vous suivez un traitement
01:14:51de médicaments
01:14:53depuis
01:14:55oui
01:14:57à part le nika je crois que j'ai avalé
01:14:59toutes sortes d'antidépresseurs
01:15:01et antipsychologiques
01:15:05je vais laisser
01:15:07Michel Ledoule vous répondre
01:15:09les médicaments sont utiles
01:15:11il n'y a aucun doute là dessus
01:15:13quand on a des problèmes
01:15:15notamment de dépression forte
01:15:17mais ça n'empêche pas parallèlement
01:15:19en effet de travailler
01:15:21sur soi
01:15:23pour justement
01:15:25retrouver son âme
01:15:27et son énergie
01:15:29les deux sont
01:15:31nécessaires
01:15:33un médecin psychiatre
01:15:35il a comme mallette d'outils
01:15:37thérapeutiques des médicaments
01:15:39qu'il prescrit
01:15:41il a une capacité
01:15:43une connaissance qui lui permet de poser des diagnostics
01:15:45qui vont lui permettre d'adapter
01:15:47le type de molécules qui peuvent éventuellement
01:15:49vous aider
01:15:51c'est purement scientifique
01:15:53c'est purement mécanique
01:15:55en ce qui concerne
01:15:57oui mais ça mérite parfois d'exister
01:15:59et de vous soutenir
01:16:01et de vous aider à vivre
01:16:03c'est quelque chose qu'il ne faut surtout pas
01:16:05et même si vous avez l'impression que ça ne vous aide pas totalement
01:16:07tant que vous n'avez pas trouvé
01:16:09de solution, de rechange ou de repli
01:16:11il faut continuer à lui faire confiance
01:16:13sur ce plan-là
01:16:15oui, alors ça je n'ai pas promis en doute
01:16:17mais le but étant de minimiser au maximum
01:16:19les médicaments, vu les effets secondaires
01:16:21bien sûr, bien sûr
01:16:23et ça c'est le désir et l'envie
01:16:25que peuvent avoir tous les gens qui sont sous traitement médicamenteux
01:16:27mais ça, ça fonctionne à la condition
01:16:29que la thérapeutique
01:16:31ou le système de soins qui soit mis en place à la place
01:16:33soit lui-même pertinent
01:16:35par exemple
01:16:37vous évoquiez les EMDR
01:16:39que vous n'avez pas fait, etc
01:16:41le EMDR, il fonctionne très très bien
01:16:43pour les questions des traumatiques
01:16:45et le post-traumatique
01:16:47lorsque les traumatismes
01:16:49et là je reste sous la surveillance
01:16:51des spécialistes en EMDR
01:16:53mais me semble-t-il si
01:16:55le traumatisme n'est pas trop éloigné
01:16:57et s'il est
01:16:59un traumatisme spécifique
01:17:01vous, vous êtes une post-traumatisée
01:17:03d'un père violent et alcoolique
01:17:05oui
01:17:07c'est donc un ensemble de vécu
01:17:09c'est un ensemble de situations
01:17:11dans lesquelles, en fait, ce qui s'est passé
01:17:13c'est que petit à petit
01:17:15vous avez engrangé deux sentiments de fond
01:17:17un, un sentiment d'insécurité
01:17:19permanent, parce qu'un individu
01:17:21comme ça est imprévisible et à tout moment
01:17:23ça peut éclater
01:17:25et deux, parce que ce sentiment-là
01:17:27et la manière avec laquelle
01:17:29vous avez pu douter de lui
01:17:31dans sa gestuelle, dans ses actes
01:17:33vis-à-vis de vous, vous a fait douter
01:17:35de vous-même et de votre valeur
01:17:37et à partir de ce moment-là, surtout quand vous avez
01:17:39pris conscience des choses à l'âge de 11 ans
01:17:41vous avez commencé à basculer
01:17:43et vous avez, comme vous le dites, à partir de l'âge de 12 ans
01:17:45commencé à rentrer dans un malaise et un mal-être
01:17:47parce que vous avez commencé à douter
01:17:49de vous, parce que vous pensiez que vous étiez
01:17:51un vilain petit canard
01:17:53vous avez aujourd'hui
01:17:55à la fois
01:17:57la clarté de l'esprit, quelqu'un qui
01:17:59vous accompagne
01:18:01et puis si je puis me permettre des bonnes lectures
01:18:03des choses qui peuvent vous permettre
01:18:05de prendre un tout petit peu de recul par rapport à ça
01:18:07quand on est un enfant
01:18:09on a la tendance à s'approprier un certain nombre
01:18:11de choses, mais il faut surtout
01:18:13à aucun moment, à aucun titre
01:18:15et pour aucune raison s'approprier une culpabilité
01:18:17qui ne nous appartient pas
01:18:19ce qu'a été votre père
01:18:21ce qu'a été ses relations avec votre mère
01:18:23ce qu'a été votre enfance
01:18:25ce n'est pas de votre faute
01:18:27que vous fassiez de ça quelque chose
01:18:29qui fait qu'aujourd'hui vous continuez à porter
01:18:31une charge
01:18:33qui n'est pas la vôtre et qui ne vous appartient pas
01:18:35et dont la seule
01:18:37efficacité, c'est de vous maintenir
01:18:39sous le boisseau, de continuer
01:18:41à vous faire douter de vous, et de vous faire glisser
01:18:43doucement vers le bas
01:18:45donc là oui, faites-vous aider, cherchez un praticien
01:18:47un psychothérapeute
01:18:49peut-être dans des approches un peu plus courtes
01:18:51faites un aimement
01:18:53confiance à votre compagnon et peut-être
01:18:55que là vous commencerez à avoir des éclaircies
01:18:57voilà Nathalie, ce qu'on peut vous dire
01:18:59peut-être une thérapie
01:19:01qui englobe aussi le corporel
01:19:03comme la Sophro
01:19:05peut-être
01:19:07on fait une petite pause et puis nous allons
01:19:09conclure avec Katia également qui nous a rejoint
01:19:25Et nous allons conclure
01:19:27Michel Audoul est toujours
01:19:29avec nous, je crois que durant ces deux heures
01:19:31on a donné beaucoup d'informations
01:19:33et on ne peut qu'aider
01:19:35les gens
01:19:37à être bien
01:19:39avec eux-mêmes
01:19:41et parfois
01:19:43il faut prendre ce que nous envoie le corps
01:19:45comme des messages
01:19:47et en faire quelque chose plutôt que de se plaindre
01:19:49c'est peut-être ce que vous essayez
01:19:51toujours de nous transmettre
01:19:53dans vos livres et notamment
01:19:55dans 10 mois où tu as mal, je te dirais pourquoi
01:19:57Oui, le corps, ça peut
01:19:59sembler déroutant ou étonnant quand il nous fait mal
01:20:01c'est toujours un allié
01:20:03Voilà, et dans ce
01:20:05livre qui
01:20:07vient de sortir pour
01:20:09les 30 ans de 10 mois où tu as mal, je te dirais pourquoi
01:20:11j'ai hâte de lire
01:20:13l'avant-propos
01:20:15entre la douleur et la souffrance
01:20:17c'est un sujet qui
01:20:19me passionne beaucoup
01:20:21et tu as apporté dans l'introduction
01:20:23de ce livre un texte d'une vingtaine
01:20:25de pages sur ce qu'est la douleur
01:20:27et souvent ce avec
01:20:29quoi on la confond qui s'appelle la souffrance
01:20:31qui est souvent à l'origine de la douleur
01:20:33elle-même et ça c'est vraiment quelque chose
01:20:35qui est assez important d'être capable de le faire
01:20:37en termes de différence
01:20:39Oui, en deux mots, une douleur c'est quelque chose
01:20:41que le corps transmet et qui est
01:20:43un signal qu'il faut
01:20:45entendre, la souffrance
01:20:47c'est quelque chose de plus psychologique
01:20:49et qu'on entretient
01:20:51la douleur
01:20:53Katia, bonjour
01:20:55Bonjour Brigitte
01:20:57je suis ravie
01:20:59émue d'être
01:21:01avec vous en ligne
01:21:03je vous admire tellement
01:21:05Merci
01:21:07Bonjour Michel aussi
01:21:09Et bien on vous écoute
01:21:11Katia, allez-y
01:21:13Depuis quelques années
01:21:15moins de deux ans
01:21:17je ressens une douleur
01:21:19à l'intérieur de la colonne
01:21:21vertébrale
01:21:23entre la T7
01:21:25et la T8 et depuis
01:21:27quelques années je suis à mon compte
01:21:29et là
01:21:31je suis
01:21:33vraiment partie
01:21:35il y a moins de deux ans
01:21:37toute seule en indépendante
01:21:39et je me suis réveillée
01:21:41en pleine nuit
01:21:43avec cette douleur
01:21:45avec cette douleur à ce niveau là
01:21:47qui aujourd'hui s'atténue parce que
01:21:49je me suis
01:21:51remise au sport, je suis accompagnée
01:21:53par un kinésio, je fais régulièrement
01:21:55des massages, par contre
01:21:57elle est tout le temps
01:21:59elle est silencieuse
01:22:01elle est tenace
01:22:03Vous sentez qu'elle n'a pas totalement disparue
01:22:05Exactement
01:22:07et je suis allée voir une rheumatologue
01:22:09qui m'a fait faire un IRM
01:22:11et qui a nommé ça
01:22:13comme une hernie intraspongieuse
01:22:15et
01:22:17je sais pas
01:22:19ça me fait un petit peu peur
01:22:21et voilà
01:22:23ça me fait bizarre
01:22:25moi je crois toujours
01:22:27à ce que j'ai une tranquille de faire
01:22:29que j'ai un dynamisme formidable
01:22:31et
01:22:33Mais vous l'avez
01:22:35c'est déjà pour ça que vous avez mal
01:22:37D'accord
01:22:39Il faut savoir que
01:22:41la maladie
01:22:43ou la souffrance
01:22:45c'est un très gros consommateur d'énergie
01:22:47donc il faut beaucoup d'énergie
01:22:49ça veut pas dire pour autant que ça soit bien comme il faut
01:22:51et que ça soit agréable et confortable
01:22:53votre corps là aussi
01:22:55vous nomme très précisément les choses
01:22:57il n'y a pas de caractère
01:22:59de gravité extrême
01:23:01a priori de toute façon sinon la rheumatologue
01:23:03elle vous aurait déjà donné un certain nombre de conseils
01:23:05voire elle aurait fait faire des examens supplémentaires
01:23:07elle a nommé une piste
01:23:09pour la question de la douleur
01:23:11ce qui serait important sur le plan de la mécanique
01:23:13c'est que vous alliez faire
01:23:15valider ça par un ostéopathe professionnel
01:23:17ou par un chiropracteur professionnel
01:23:19éviter les manipulations brutales
01:23:21mais il y a des techniques de travail qui se font en douceur
01:23:23et qui permettent de remettre
01:23:25des subluxations vertébrales parce que je pense que ça
01:23:27c'est arrivé
01:23:29et les subluxations vertébrales elles vont arriver par ce qu'on appelle
01:23:31un faux mouvement ou elles vont arriver
01:23:33par une chute, par un choc
01:23:35elles peuvent arriver aussi par une mauvaise position
01:23:37ce qui est intéressant
01:23:39dans ce que vous nommez, ce sont les deux
01:23:41vertèbres dorsales ou vous vous appelez thoracique
01:23:43quand vous dites T
01:23:45ce sont les deux vertèbres qui sont concernés
01:23:47ces vertèbres sont les vertèbres qui sont en lien
01:23:49avec les énergies
01:23:51et les vecteurs symboliques qui concernent
01:23:53deux questions fondamentales majeures
01:23:55qui sont un, quelle est ma place
01:23:57et deux, ma capacité à faire
01:23:59la part des choses
01:24:01or c'est apparu dans un moment
01:24:03où vous avez pris un risque majeur
01:24:05où vous vous êtes mis à votre compte
01:24:07c'est à dire que vous avez décidé d'affronter le monde seul
01:24:09et bien sûr que ça génère ça
01:24:11une attitude, une tension
01:24:13qui notamment sur le plan postural conduit l'individu
01:24:15à prendre une espèce de posture de dos un peu rond
01:24:17comme une posture de boxeur
01:24:19pour faire face aux difficultés du monde
01:24:21et Dieu sait si se mettre à son compte aujourd'hui
01:24:23n'est pas simple, sauf que cette position
01:24:25de boxeur avec le bus
01:24:27et la poitrine légèrement rentrée
01:24:29et bien ça génère petit à petit un glissement au niveau dorsal
01:24:31et donc l'ensemble de la mécanique
01:24:33elle est là, elle est mise en place
01:24:35mais votre corps vous dit clairement ce qu'il se passe
01:24:37d'accord
01:24:41donc tout va bien Katia, tout va bien
01:24:45ah dites le Brigitte
01:24:47j'adore, j'adore
01:24:49vous entendre
01:24:51pour moi oui tout va bien, par contre que c'est pas facile
01:24:53que c'est pas facile tous les jours
01:24:55et bien voilà, c'est exactement ça
01:24:59et il faut faire la part des choses là dessus
01:25:01prenez un peu plus soin de vous
01:25:03et ça passera mieux
01:25:07ah ça jamais
01:25:09mais par contre c'est pas facile d'être toute seule
01:25:11et de
01:25:13de la faire
01:25:15fructifier cette entreprise
01:25:17mais bien sûr
01:25:19sauf que vous avez démontré quelque chose de fondamental
01:25:21vous avez démontré une énergie, une puissance incroyable
01:25:23parce que la plupart du temps
01:25:25les individus croient que la place c'est quelque chose qu'on vous donne
01:25:27et vous vous avez parfaitement compris
01:25:29que la place c'est quelque chose qu'on prend
01:25:31ne perdez pas ça de vue
01:25:33ah oui merci tout à fait
01:25:35oui et quand
01:25:37vous vous sentez un petit peu
01:25:39débordé ou un petit peu
01:25:41prenez le temps de vous poser
01:25:43pleurez un bon coup
01:25:45faites vous du bien et puis
01:25:47vous repartirez au combat
01:25:49avec l'énergie dont vous êtes capable
01:25:51mais ayez un tout
01:25:53petit peu d'indulgence avec vous les moments difficiles
01:25:55il faut
01:25:57il faut être indulgent
01:25:59avec soi même surtout
01:26:01quand on est
01:26:03comme vous une battante
01:26:05c'est ça
01:26:07le problème peut-être des personnes
01:26:09qui sont des battants
01:26:11c'est qu'ils n'osent pas de temps en temps
01:26:13surtout dans le monde qu'est le nôtre aujourd'hui
01:26:15c'est compliqué de partir seul comme ça
01:26:17à l'aventure
01:26:19vous avez le droit de temps en temps
01:26:21de vous caliner
01:26:23est-ce que vous aimez lire ?
01:26:25j'adorais mais là j'arrive pas à trouver le temps
01:26:27j'adorais, j'ai lu vos livres mais surtout
01:26:29je lisais beaucoup beaucoup de romans
01:26:31c'était pas pour ça
01:26:33non non c'était juste pour vous conseiller
01:26:35la lecture d'un petit livre qui fait
01:26:37une petite centaine de pages même pas
01:26:39mais qui est particulièrement intéressant
01:26:41qui s'appelle Jonathan Livingstone
01:26:43le goéland
01:26:45oui oui absolument
01:26:47c'est un très joli livre
01:26:49surtout pour les gens qui se lancent seuls à l'aventure
01:26:51n'est-ce pas absolument
01:26:53je l'avais lu il y a longtemps mais c'est vrai que c'était magnifique
01:26:55Katia merci
01:26:57c'est avec vous qu'on va concure
01:26:59on va s'envoler
01:27:01vers la vie parce que tant qu'elle est là
01:27:03il faut la vivre
01:27:05Michel Odule
01:27:07merci beaucoup de tous les conseils que vous avez donnés
01:27:09à tous ceux qui nous ont appelés
01:27:11on a eu beaucoup d'appels comme toujours
01:27:13dis-moi où tu as mal je te dirais pourquoi
01:27:15cette édition limitée pour les 30 ans
01:27:17sera
01:27:19collector absolument
01:27:21dans toutes les librairies
01:27:23le 30 octobre
01:27:25tout de suite vous retrouvez Alexandre Delevanne
01:27:27pour C'est votre avenir
01:27:29demain on sera avec Anne-Claudine Diegler
01:27:31on parlera de l'emprise
01:27:33voilà un vaste sujet aussi

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