Avec Michel ODOUL
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00:00:0614h-16h, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:11Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:14Vous savez sans doute que le corps et l'esprit interagissent et parfois c'est plus simple de passer par le corps pour libérer l'esprit,
00:00:21tandis que d'autres fois il faut faire le contraire.
00:00:24Aujourd'hui nous allons évoquer un sujet qui est assez mal compris en règle générale.
00:00:29On va parler de la psychosomatique.
00:00:31Et c'est en compagnie de Michel Oudoul qui, comme d'habitude, saura vous expliquer clairement de quoi on parle lorsqu'on évoque une maladie psychosomatique.
00:00:40Alors j'ai remarqué que très souvent les gens croient que ce genre de maladie n'existe pas et serait uniquement dans notre tête.
00:00:46Et évidemment c'est faux.
00:00:48Une maladie psychosomatique doit être soignée comme toutes les maladies, évidemment.
00:00:52Et puis on verra aussi que plus particulièrement encore dans ce genre de maladies, il est nécessaire de trouver du sens afin de pouvoir en guérir mieux.
00:01:02En tout cas je vous invite à venir témoigner et poser vos questions.
00:01:05Et pour ça vous n'hésitez pas à nous rejoindre en nous appelant au 0 826 300 300.
00:01:10Bonjour Michel Oudoul.
00:01:11Bonjour Brigitte.
00:01:12Alors vous êtes fondateur de l'Institut français de Chiatsu.
00:01:15Et vous avez bien sûr écrit ce best-seller qui vient de sortir en édition magnifique.
00:01:24Il est magnifique absolument.
00:01:27Dis-moi où tu as mal, je te dirais pourquoi.
00:01:29Alors c'est sorti en numéro limité.
00:01:34Il en reste encore quelques-uns.
00:01:3630 ans.
00:01:37Mais ceux qui désirent la voir, je les invite à l'acheter assez rapidement.
00:01:41Vous avez également écrit d'autres livres, notamment Pourquoi ça m'arrive maintenant, etc.
00:01:47Comment aller chaque jour de mieux en mieux.
00:01:49Et ça c'est le dernier, le dernier nouveau dans l'écriture.
00:01:53Alors on va parler aujourd'hui de psychosomatique.
00:01:56J'imagine que dans le Chiatsu on en parle plus particulièrement ou pas ?
00:02:00Non on n'en parle pas plus particulièrement dans le Chiatsu.
00:02:03Parce que tout va dépendre dans quel courant vous pratiquez.
00:02:07Il y a différents courants dans le Chiatsu.
00:02:09Le Chiatsu peut être totalement silencieux et uniquement une pratique corporelle.
00:02:13La dimension qui est la dimension psychosomatique, c'est celle que j'ai apportée avec la psychoénergétique.
00:02:18Et qui s'appuie sur certaines références de la médecine traditionnelle chinoise notamment.
00:02:23Et qui permet ainsi, lorsqu'une zone corporelle est en tension,
00:02:26d'envisager qu'il puisse y avoir un lien avec des vécus particuliers qui peuvent être les nôtres.
00:02:30On est là dans un travail dans lequel le travail corporel de la technique Chiatsu.
00:02:36Chiatsu ça veut dire pression des doigts.
00:02:38Donc c'est une sorte d'ostéopathie à l'orientale.
00:02:40Et qui s'appuie aussi sur les données de l'énergie de la médecine traditionnelle chinoise.
00:02:46Donc on connaît notamment avec l'acupuncture.
00:02:48Et auquel on vient rajouter la dimension dite psychoénergétique.
00:02:52Qui est la dimension qui associe à cela, à travers les grandes arcanes de l'énergie.
00:02:59Le sens et le vécu psycho-émotionnel qui peut être associé à la douleur.
00:03:03Et qui peut être fait, associé à travers toutes ces grandes idées qu'on vulgarise par le langage commun.
00:03:10Du style que si j'ai mal à la tête c'est peut-être que quelque chose me prend la tête.
00:03:14Qui semble être des discours réducteurs.
00:03:16Et c'est là où on retrouve effectivement ce que vous disiez.
00:03:19Qui est l'insuffisante ou mauvaise interprétation de la terminologie psychosomatique.
00:03:25Quand on dit et qu'on parle de quelque chose de psychosomatique.
00:03:28Ça ne veut pas dire effectivement que c'est imaginaire.
00:03:30Que c'est une invention de la tête.
00:03:32Ou que c'est un problème.
00:03:34C'est l'essence même du terme.
00:03:36Psycho ça veut dire psycho.
00:03:37Donc effectivement on est sur les questions psychiques et les questions intérieures à l'individu.
00:03:41Mais soma ça veut dire corps.
00:03:43Et donc psychosomatique ça veut dire le psychologique ou le psycho-émotionnel qui s'exprime dans le corps.
00:03:49Tout le monde sait que le serre à l'estomac est quelque chose qui a une origine avec ça.
00:03:55Tout le monde sait que l'eczéma est quelque chose de psychosomatique, etc.
00:03:59Ce qu'on peut peut-être déjà dire pour que le grand public comprenne bien.
00:04:03C'est qu'au fond quand on est très stressé, très fatigué.
00:04:07Notre système immunitaire est un peu fragilisé.
00:04:10Donc on va plus facilement tomber malade.
00:04:12C'est déjà une explication du psychosomatique.
00:04:15Plein de façons simples et à la fois rationnelles, argumentées et scientifiques de démontrer les choses.
00:04:21Et on a même d'ailleurs des découvertes plutôt récentes de la science sur la manière dont ça fonctionne.
00:04:28C'est ce qu'on a redécouvert il y a quelques années avec le fameux Takotsubo, le fameux syndrome du cœur brisé.
00:04:35On s'est rendu compte qu'effectivement le choc émotionnel de la perte d'un être cher.
00:04:39Donc on ressent qu'on a le cœur brisé par le deuil ou la souffrance, etc.
00:04:44Et bien ça peut réellement déchirer des fibres du muscle cardiaque.
00:04:47Donc maintenant la science sait le montrer et le démontrer ça.
00:04:51Et on va rencontrer ça bien sûr dans tout un tas de moments, de manifestations et de situations.
00:04:56Et dont on sait effectivement que certaines d'entre elles, le stress, les chocs, les perturbations, etc.
00:05:02sont ce qu'on appelle immunodéprimantes.
00:05:06Et donc le système immunitaire baisse la garde.
00:05:09Il y a deux dimensions dans le système immunitaire.
00:05:11Il y en a une qui va défendre la biologie.
00:05:14Donc ce sont les anticorps, ce sont les lymphocytes, etc.
00:05:18Et lorsqu'ils baissent, bien sûr qu'on va plus facilement ouvrir la porte aux microbes.
00:05:22Et notamment aux virus.
00:05:25Il y a dix personnes dans une pièce. Il y en a cinq qui auront la grippe.
00:05:28Le microbe est présent partout. Le virus est présent partout.
00:05:31Il y en a cinq qui ne l'auront pas.
00:05:33Mais ça peut être aussi une immunodépression, non pas sur le champ de la biologie,
00:05:38mais sur le champ de la psychologie, c'est-à-dire des affects.
00:05:41Et à partir de ce moment-là, cette immunodépression peut générer deux choses.
00:05:45Des comportements accidentogènes, c'est-à-dire qu'on va baisser de vigilance.
00:05:50On va mettre en place des comportements alimentaires qui ne seront pas adaptés.
00:05:53Et on va glisser sur le trottoir.
00:05:55On va glisser sur le trottoir.
00:05:57Et donc on va mettre en place toute la stratégie qui va conduire à l'accident ou à la blessure.
00:06:03Et il n'y a rien dedans, rien de magique, rien d'imaginaire,
00:06:06mais il y a une simple réalité mécanique.
00:06:08Alors il y a deux choses peut-être.
00:06:10Il y a une question un petit peu... Je vais oser vous la poser quand même.
00:06:13La première chose, c'est qu'évidemment, s'il y a des émotions qui ne circulent pas,
00:06:17qu'on n'arrive pas à exprimer, ça peut se retourner contre nous.
00:06:21Et là, c'est pareil, c'est psychosomatique, si je puis dire.
00:06:24Bien sûr.
00:06:25Je crois que tout le monde le comprend.
00:06:27Même les grands de la psychologie, Freud et Jung, l'avaient constaté.
00:06:30Ils le savaient.
00:06:31Ils savaient que quand il y avait des refoulements ou des émotions qui étaient rentrées,
00:06:34ça finissait par avoir une conséquence pathologique.
00:06:36Voilà. Et alors j'ose cette question.
00:06:38On dit souvent que le cancer est psychosomatique.
00:06:40Est-ce que vous en diriez ?
00:06:41Ça, je ne sais pas.
00:06:43Très sincèrement, il y a énormément d'endroits et de zones et de manifestations
00:06:48et de comportements accidentogènes ou de pathologies sur lesquelles je vais pouvoir vous dire oui.
00:06:53Moi, j'ai pu valider et vérifier que c'est ça, ça et ça.
00:06:56A priori, il y a de toute façon derrière des pathologies de type cancéreux,
00:07:00quelque chose qui est en lien avec une problématique de cette capacité immunitaire à nous protéger.
00:07:07Il faut savoir que le système immunitaire, son premier rôle, c'est de protéger d'abord l'interne.
00:07:10Et donc le premier rôle du système immunitaire, avant de lutter contre les microbes,
00:07:13c'est d'abord de détruire les cellules qui ont besoin de mourir en nous.
00:07:16Donc les cellules cancéreuses, évidemment.
00:07:18Et alors le problème, c'est que la cellule cancéreuse, elle est capable de cacher les marqueurs de l'apoptose,
00:07:22c'est-à-dire du moment où elle doit mourir, et donc échapper de cette façon-là à notre système immunitaire.
00:07:26Donc on peut poser l'hypothèse de ça.
00:07:28Mais là, je n'ai aucune réponse.
00:07:29Mais parfois, ça peut être dû à la pollution ou à d'autres...
00:07:33Ça peut être aussi un certain nombre de choses que l'on consomme, que l'on mange,
00:07:38le monde dans lequel on vit, etc.
00:07:40Bien sûr.
00:07:41Bon, je crois qu'on a un petit peu expliqué clairement de quoi il s'agit.
00:07:44Et puis maintenant, on vous donne la parole.
00:07:46Vous n'hésitez pas à réagir si vous avez envie de poser des questions à Michel Oudoul.
00:07:500 826 300 300, on se retrouve dans un instant.
00:07:55Vous voulez réagir et participer à l'émission ?
00:07:58Appelez-nous dès maintenant au 0 826 300 300.
00:08:01Vous pouvez aussi nous laisser un message sur le répondeur de l'émission
00:08:04pour apporter votre témoignage ou poser vos questions.
00:08:07Nous vous attendons.
00:08:080 826 300 300.
00:08:15Michel Oudoul est avec nous, fondateur de l'Institut français de Shiatsu
00:08:18et auteur de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ».
00:08:22Donc Delphine, vous attendez la réponse de Michel Oudoul.
00:08:24Bonjour.
00:08:25Bonjour Brigitte.
00:08:26Bonjour Michel.
00:08:29Ben oui, il va vous donner la réponse.
00:08:31Mais pour ça, il faut quand même que vous lui disiez un petit peu où vous avez mal.
00:08:35Alors, depuis quelques temps, j'ai une pointe au niveau du bassin côté droit.
00:08:41Une douleur qui n'arrive pas à passer, qui n'a pas l'air d'être mécanique.
00:08:48Voilà, donc au niveau du bassin côté droit.
00:08:51Dans le dos plutôt, j'imagine ?
00:08:53Oui, dans le dos.
00:08:54À l'arrière, à l'arrière.
00:08:55À l'arrière.
00:08:56Dans la fesse, presque.
00:08:57Un petit peu au-dessus, oui.
00:08:59On n'est pas sur un air sciatique au niveau de la fesse.
00:09:02Au niveau de la fesse, on est au-dessus.
00:09:04Vraiment, la fin de...
00:09:06On pourrait dire au niveau des reins.
00:09:09Oui, on pourrait dire au niveau des reins.
00:09:11Oui, tout à fait.
00:09:13Les reins sont beaucoup plus hauts qu'on imagine la plupart du temps.
00:09:16Donc, tel de ce que vous décrivez, je pense que c'est quand même quelque chose qui ressemble à du sciatique.
00:09:24Vous savez, la sciatique, ça commence à partir de la cinquième longueur et de la première vertèbre sacrée.
00:09:31Donc, vous êtes vraiment au niveau de la colonne vertébrale, déjà là.
00:09:34Après, ça peut irradier du côté sacroiliac, c'est-à-dire à partir du sacrum vers la hanche.
00:09:40Après, ça peut être au niveau du fessier, ça peut être derrière la cuisse, derrière le genou, dans le mollet, ça peut aller jusqu'au petit orteil.
00:09:46Et suivant la zone du nerf sciatique qui est comprimée, ça va générer la douleur à tel ou tel endroit.
00:09:52Mais a priori, il y a quelque chose qui semble parler d'une tension au niveau lombaire.
00:09:58D'accord, oui, oui.
00:10:01C'est une douleur qui est survenue après certaines prises de conscience.
00:10:07Et c'est vrai que ces prises de conscience, je ne les ai pas encore complètement digérées, je dirais.
00:10:14C'est quoi ces prises de conscience ?
00:10:19C'est un système de...
00:10:22En fait, j'ai pris conscience de quel type d'homme j'attirais régulièrement à moi.
00:10:30Et il y a vraiment une prise de conscience forte qui n'avait pas été faite sur les années précédentes.
00:10:39Et donc, il y a eu un peu de... Je m'en suis un peu voulue de m'être dit, mais mince, pourtant j'en avais un peu conscience.
00:10:48Mais je suis retombée dans le panneau.
00:10:51Et un peu de lutte et un peu d'intolérance envers moi-même.
00:10:55D'accord. Donc vous vous punissez, si je puis dire.
00:11:00Vous êtes en train de vous punir de ces mauvais choix que vous avez faits depuis quelque temps ?
00:11:06Prenez un martinet, ça fera moins.
00:11:09Oui, ça arrive parfois. Il y a des gens qui pensent qu'ils n'ont pas le droit, qu'ils ne méritent pas, etc.
00:11:14Qu'ils peuvent avoir des petits sabotages plus ou moins directs ou cachés.
00:11:18Ça existe toutefois. Vous savez, il y a dans le corps des structures qui rentrent en résonance.
00:11:24On évoquait tout à l'heure la question psychosomatique.
00:11:26C'est-à-dire que chaque partie du corps peut être associée à un pan du psychisme.
00:11:30Les vertèbres lombaires, c'est les 5 vertèbres les plus solides.
00:11:34C'est celles qui portent tout le poids du corps.
00:11:36Et elles rentrent en résonance avec les 5 structures fondamentales psycho-émotionnelles d'un individu par rapport à la vie et à sa vie.
00:11:44Qui sont le couple, la famille, le travail, la maison et le pays ou le territoire de vie qui est le sien.
00:11:52Tout à l'heure, je vous parlais de la 5ème vertèbre lombaire.
00:11:56La L5, c'est justement celle qui est représentative du couple.
00:12:00Alors évidemment que si on a du mal à la constitution d'un couple,
00:12:03ou si on a vécu de la tension dans cette constitution-là, que ce soit un couple intérieur,
00:12:07c'est-à-dire l'équilibre en soi entre l'animal animus, comme disait Jung,
00:12:11entre les pans action et les pans repos ou détente, les pans agression ou les pans calme et pacification, etc.
00:12:18Ou dans le couple extérieur, c'est-à-dire le rapport à l'autre,
00:12:22et notamment le rapport à l'autre avec lequel on a quelque chose qui peut se créer, qui s'appelle 1.
00:12:272 deviennent 1, c'est la constitution d'un couple.
00:12:30Il peut y avoir des tensions qui s'inscrivent.
00:12:32Vous dites du côté droit, c'est ça ?
00:12:35Côté droit, oui.
00:12:36Et le côté droit, lui, il a plutôt tendance à parler de ce qui est en lien avec le féminin,
00:12:41la symbolique, la dynamique maternelle ou féminine.
00:12:44Et peut-être bien que ce que votre corps est en train d'exprimer, de dire,
00:12:48c'est qu'il y a peut-être une difficulté encore pour vous à trouver une juste place, un juste équilibre,
00:12:55voire une juste valeur de ce que vous êtes en tant que femme dans la constitution d'un couple.
00:13:00Et c'est ce qui peut vous conduire à aller à la recherche du mauvais masculin.
00:13:04Oui, ça me parle complètement.
00:13:07Il faut toujours savoir, Delphine, c'est pour ça qu'on aborde la psychosomatique aujourd'hui,
00:13:12c'est qu'entre le moment où on a compris et qu'on a mis en conscience, si je puis dire,
00:13:17quelque chose de son comportement, de sa vie, de ce qu'on a,
00:13:21et le moment où le corps, lui, va le digérer, il y a un temps de latence.
00:13:26Donc, même si consciemment vous avez avancé, le corps, il a un petit temps de retard.
00:13:34Oui, ça j'en suis complètement consciente.
00:13:38Et puis là, les mots que vous mettez, pour moi, me parlent à 100%.
00:13:44À 100%, d'autant plus qu'il y a le côté familial et couple qui est venu quand même s'entremêler dans tout ça.
00:13:52Oui, oui.
00:13:54Et ça, ça remonte peut-être un petit peu, fait que la tension remonte peut-être au niveau de la quatrième lombaire,
00:13:59effectivement, qui représente la famille.
00:14:01Mais très globalement, dans ce que j'ai entendu et que vous disiez,
00:14:04et ce qui fait qu'il y a peut-être un petit résiduel qui continue à exister, etc.,
00:14:08c'est que maintenant, il faut vraiment aller travailler le vrai sujet.
00:14:11Le vrai sujet, ça n'est pas le mauvais masculin.
00:14:14C'est l'image du féminin.
00:14:16C'est l'image de votre...
00:14:18Et c'est là où j'ai de la résistance encore un petit peu,
00:14:21parce que c'est d'accepter, en fait, ce mauvais féminin,
00:14:26mais de se dire, voilà, je clôture des gros dossiers,
00:14:30et maintenant, il va falloir ouvrir un autre dossier qui est peut-être gros,
00:14:33qui est celui que je n'ai pas voulu voir pendant des années.
00:14:36Donc, il y a un peu cette lutte.
00:14:38Oui, mais il n'est pas gros, ce dossier-là.
00:14:41Il n'est pas gros, ce dossier-là. Il est magnifique.
00:14:44Oui, mais ce n'est pas la même chose.
00:14:46Et non, du tout, du tout. C'est pour ça que ça me parle beaucoup,
00:14:49et je suis ravie, ravie de l'échange.
00:14:52Merci.
00:14:53Je vous en prie, Delphine.
00:14:55Et puis, ouvrez ce dossier avec joie,
00:15:00avec joie et, comment dirais-je, sérénité,
00:15:04et sécurité, et confiance.
00:15:07Et donc, normalement, tout va avancer tranquillement, voilà.
00:15:11C'est ce que je vais faire,
00:15:13et encore vraiment vous remercier, Brigitte,
00:15:15pour toutes vos émissions qui sont vraiment très, très soutenantes.
00:15:18Vous avez tout le temps des invités de qualité,
00:15:20et aujourd'hui, je suis ravie d'avoir pu avoir cet échange avec vous, Michel.
00:15:24Merci beaucoup.
00:15:25Merci à vous.
00:15:26Si ça vous aide à avancer, on est là pour ça.
00:15:28On est là pour que tout le monde se sente bien,
00:15:30se sente mieux dans sa vie.
00:15:32Je crois que, quel que soit le sujet qu'on aborde,
00:15:35c'est ça, mon objectif.
00:15:37Et donc, aujourd'hui, évidemment, on va plutôt parler du corps.
00:15:40Pour l'instant, on se retrouve pour Le Love Conseil, se tenir droit.
00:15:44Aujourd'hui, avec Michel Oudoul, nous décryptons vos mots du corps
00:15:48dans vos maladies psychosomatiques.
00:15:50Vous souhaitez participer à l'émission ?
00:15:52Appelez-nous au 0826 300 300.
00:15:55Vous voulez parler à Brigitte Lahaie ?
00:15:580826 300 300.
00:16:00Brigitte Lahaie, Sud Radio, Le Love Conseil.
00:16:04Alors, Michel Oudoul, on sait aussi,
00:16:06puisqu'on parle de psychosomatique, donc du corps, de l'esprit,
00:16:08on sait aussi que la manière dont on se tient dans son corps
00:16:11peut avoir de l'influence sur notre esprit.
00:16:15Et c'est pour ça que je vous propose aujourd'hui de vous tenir droit.
00:16:19Parce que si on se concentre et qu'on essaye de se tenir un petit peu plus droit,
00:16:23en règle générale, au lieu de s'avachir dans son canapé ou sur sa chaise,
00:16:28eh bien, on peut avoir l'esprit un tout petit peu plus aiguisé,
00:16:31un peu plus structuré.
00:16:33De même, quand on marche, si on s'applique à regarder plutôt loin
00:16:36que de regarder ses pieds, notre horizon va également s'élargir.
00:16:40Et donc, sinon, on finit par avoir une vision étriquée du monde
00:16:45et on se replie un petit peu sur soi-même.
00:16:47Et on pourrait développer évidemment à l'infini ces exemples.
00:16:51Donc, l'intérêt de ce Love Conseil, c'est de modifier quelque chose
00:16:54qui ne vous plaît pas dans votre comportement
00:16:57et peut-être de voir comment, dans votre comportement corporel,
00:17:00vous pourriez le bouger.
00:17:02Par exemple, si vous avez tendance à avoir l'impression
00:17:06que vous portez tout sur les épaules,
00:17:08peut-être que vous pouvez ouvrir un peu la poitrine
00:17:10et vous aurez les épaules plus dégagées.
00:17:12Et peut-être que vous vous accepterez plus facilement
00:17:14de refuser de porter sur vos épaules
00:17:16quelqu'un qui est sans cesse en train de vous demander quelque chose.
00:17:20Si vous avez tendance à être un petit peu trop timide avec les autres,
00:17:22eh bien, pareil, ouvrez les épaules, sortez la poitrine
00:17:25et tout d'un coup, vous allez prendre de l'assurance.
00:17:28Alors, je pourrais développer...
00:17:30Vous pourriez certainement même, d'ailleurs,
00:17:32trouver beaucoup plus d'exemples que moi.
00:17:34Encore Michel Le Doul, mais c'est...
00:17:36Alors, encore une fois, ce n'est pas magique,
00:17:38mais ça fonctionne.
00:17:40Ce n'est pas que ce n'est pas magique ou etc.
00:17:42C'est une pure et simple réalité.
00:17:44C'est-à-dire qu'on est là dans la biomécanique,
00:17:46on est là dans la biologie,
00:17:48on est dans la neurologie
00:17:50et on est aussi dans la psychologie.
00:17:52C'est-à-dire que j'avais un grand maître d'Aïkido
00:17:55qui avait une phrase un peu particulière
00:17:58et qui disait,
00:18:00soyez droit et la tête haute
00:18:02et petit à petit, votre esprit sera pur et élevé.
00:18:04C'est-à-dire que la manière et le postural
00:18:06qui est le nôtre n'est pas un fait du hasard,
00:18:08mais c'est la résultante de la manière
00:18:10dont on se pense dans l'espace,
00:18:12plus ou moins consciemment ou pas.
00:18:14Et comme vous le disiez tout à l'heure,
00:18:16c'est tout à fait exact que ça commence
00:18:18avec la manière dont on porte le regard.
00:18:20Si on a le regard qui se porte droit,
00:18:22on a une position particulière du crâne et de la tête
00:18:24au niveau des appuis sur la première vertèbre cervicale.
00:18:26C'est cette vertèbre qui s'appelle l'atlas.
00:18:28L'atlas, c'est notre point d'appui au monde.
00:18:30C'était ce qui portait le monde.
00:18:32Et dans la manière avec laquelle nous sommes positionnés
00:18:34par rapport à notre monde et la manière
00:18:36dont nous le regardons, ça va déterminer tout le reste.
00:18:38Et notamment notre gestuelle.
00:18:40Nous avons dans le corps une mécanique
00:18:42qui s'appelle la proprioception
00:18:44qui est considérée peut-être comme une espèce
00:18:46de sixième sens.
00:18:48Peut-être qu'on ne s'en rend pas compte,
00:18:50mais on s'en sert en permanence.
00:18:52Quand on marche sur un trottoir,
00:18:54on va éviter la feuille,
00:18:56on va éviter le trou,
00:18:58on va marcher comme il convient.
00:19:00S'il y a une marche, on va la manquer.
00:19:02Sans qu'il y ait obligatoirement le regard.
00:19:04Ce n'est que si on est fatigué,
00:19:06préoccupé, perturbé,
00:19:08que le regard ou l'attention est ailleurs
00:19:10qu'on va risquer les choses.
00:19:12Cette capacité à inconsciemment,
00:19:14par la posture et la manière dont on occupe l'espace
00:19:16à se tenir comme il convient,
00:19:18elle est majeure.
00:19:20On peut inverser la proposition.
00:19:22Quand je ne vais pas bien,
00:19:24quand je ne suis pas en forme et que je me sens fatigué,
00:19:26je vais naturellement avoir une posture
00:19:28dans laquelle la tête va se baisser,
00:19:30les épaules vont se baisser,
00:19:32je vais me mettre en sous-ventilation, etc.
00:19:34C'est le moment là où, si on a conscience
00:19:36qu'on n'est pas bien,
00:19:38si on fait l'effort,
00:19:40si on se fait l'incitation à se dire
00:19:42redresse-toi, tiens 3 droits,
00:19:44il faut peut-être se le dire 15 ou 20 fois,
00:19:46petit à petit on va réinstaurer l'équilibre de base
00:19:48et on va se remettre dans la posture
00:19:50qui va faciliter l'amélioration
00:19:52de la manière avec laquelle on se perçoit, etc.
00:19:54Et c'est un espèce d'enchaînement
00:19:56qui est tout à fait cohérent,
00:19:58qui est tout à fait biologique, neurologique
00:20:00et en même temps psycho-émotionnel.
00:20:02Donc ça vaut le coup de s'y atteler.
00:20:04On a Sonia maintenant
00:20:06qui nous rejoint. Bonjour Sonia, merci d'être avec nous.
00:20:08Bonjour Brigitte,
00:20:10bonjour Michel, je suis ravie
00:20:12d'être de nouveau à l'antenne.
00:20:14La dernière fois justement,
00:20:16on avait parlé, parce que j'ai des
00:20:18soucis ORL depuis l'enfant
00:20:20qui se sont accentués
00:20:22suite à des pertes
00:20:24d'êtres chers,
00:20:26de proches.
00:20:28Ma question aujourd'hui, c'était plus
00:20:30j'en suis consciente
00:20:32et après, quelles étapes
00:20:34ou quels outils
00:20:36pourraient aider
00:20:38justement à
00:20:40débloquer ça, pas uniquement
00:20:42en être consciente, c'est une
00:20:44première étape.
00:20:46Alors déjà, c'est important ce que vous dites
00:20:48parce que ça parle certainement
00:20:50énormément de gens.
00:20:52Oui, il ne suffit pas d'être conscient
00:20:54de
00:20:56ce qui ne va pas chez nous
00:20:58etc. et pourquoi on a
00:21:00tel symptôme.
00:21:02Ça ne suffit pas malheureusement.
00:21:04Parce que d'abord, on n'est pas toujours
00:21:06vraiment conscient en profondeur.
00:21:08Et puis soyons clairs et précis.
00:21:10Ce n'est pas magique.
00:21:12Je me casse une jambe.
00:21:14Je suis très content
00:21:16si je suis conscient du pourquoi je me suis cassé la jambe.
00:21:18Mais c'est mieux de mettre un plâtre
00:21:20ou si c'est un fémur, de mettre une barre de traction
00:21:22pour éviter que celui-ci se raccourcisse.
00:21:24Donc le fait de prendre conscience
00:21:26de quelque chose
00:21:28ne signifie pas que les choses vont se régler d'elles-mêmes.
00:21:30On n'est pas dans la pensée magique.
00:21:32On est dans quelque chose qui est que
00:21:34la prise de conscience va sans doute
00:21:36faciliter la récupération, la cicatrisation
00:21:38etc. ou la récupération.
00:21:40Mais elle n'est pas en tant que telle
00:21:42qui est à elle seule thérapeutique.
00:21:44C'est une condition nécessaire, comme on dit en mathématiques,
00:21:46mais ce n'est pas une condition suffisante.
00:21:48C'est rarissime quand des prises
00:21:50de conscience plutôt brutales
00:21:52amènent des rémissions complètes.
00:21:54Ça existe, ça arrive, c'est souvent le cas
00:21:56après des NDE et des choses
00:21:58de ce genre-là. Mais sinon, en dehors de ça,
00:22:00oui, rendre conscience est important
00:22:02parce que ça nous dit dans quelle direction
00:22:04travailler pour pas que ça revienne.
00:22:06Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faille pas travailler
00:22:08ou soigner le corps, c'est-à-dire faire prendre en charge
00:22:10d'une manière ou d'une autre,
00:22:12de préférence dans une façon
00:22:14avec laquelle on ne cherche pas à faire taire le symptôme
00:22:16ou la manifestation, mais on cherche
00:22:18à lui donner du sens, mais en même temps
00:22:20on protège le corps.
00:22:22Qu'est-ce que vous avez comme type de problématique au RL ?
00:22:24Moi depuis
00:22:26l'enfance j'ai des soucis,
00:22:28au début c'était la gorge,
00:22:30les otis, la répétition,
00:22:32etc.
00:22:34Et petit à petit
00:22:36ça a quand même pris de l'ampleur
00:22:38Souvent c'était des
00:22:40traitements antibiobes, j'ai quand même fait
00:22:42un chemin parce que je me suis dit je ne peux pas
00:22:44être tout le temps sous traitement chimique.
00:22:46Donc j'ai trouvé
00:22:48dans la médecine naturelle chinoise
00:22:50un accompagnement
00:22:52où on prend en compte aussi
00:22:54l'individu, son émotion,
00:22:56sa personnalité, si c'est quelqu'un
00:22:58plutôt stressé, et on creuse
00:23:00aussi sur ces aspects-là, c'est-à-dire qu'on
00:23:02ne traite pas uniquement la zone ORL,
00:23:04mais aussi les
00:23:06sources, en tout cas
00:23:08certaines sources qui peuvent justement
00:23:10amener cette zone-là à être un peu plus
00:23:12faible. Et c'est vrai que le
00:23:14dernier choc que j'ai eu, la dernière perte
00:23:16que j'ai eue, ça a été
00:23:18crescendo, ça a accentué, ça m'a
00:23:20créé des problèmes.
00:23:22C'est quoi la dernière perte ?
00:23:24C'était ma mère.
00:23:26J'ai eu mon père très jeune, j'ai eu ma mère
00:23:28Qui est décédée, vous voulez dire ?
00:23:30Oui, et bon,
00:23:32en période d'anniversaire, comme par hasard,
00:23:34on est un peu...
00:23:36Elle est morte il y a combien
00:23:38de temps, votre mère ?
00:23:40Il y a 5 ans, à peu près.
00:23:42Et vous parlez des poumons,
00:23:44mais les poumons, c'est la tristesse, je crois,
00:23:46Michel Oudoul.
00:23:48Je lis pas mal,
00:23:50et j'ai entendu parler de ça aussi,
00:23:52que c'était souvent ceci,
00:23:54le fait d'être triste.
00:23:56Alors après,
00:23:58bien évidemment que ce genre
00:24:00de vécu va
00:24:02générer cette émotion, et elle est saine.
00:24:04Elle est saine à partir du moment
00:24:06où elle permet d'éliminer ce qui a été le vécu
00:24:08et permet de faire le deuil.
00:24:10Elle est malsaine quand elle devient
00:24:12quelque chose qui s'auto-alimente par lui-même
00:24:14et qui fait que la tristesse se transforme
00:24:16en regret.
00:24:18Il y a une nécessité fondamentale pour que la tristesse
00:24:20conduise au deuil, c'est l'acceptation.
00:24:22Il y a une vraie nécessité à l'acceptation.
00:24:24Vous parlez de la sphère ORL.
00:24:26La sphère ORL, c'est quoi ?
00:24:28C'est ce qui permet d'entendre, c'est ce qui permet d'avaler,
00:24:30c'est ce qui permet d'exprimer.
00:24:32Peut-être faut-il que vous vous donniez
00:24:34la possibilité d'avaler les vécus qui ont été
00:24:36les vôtres, d'entendre ce que ça signifie
00:24:38et de commencer à vous donner le droit
00:24:40d'exprimer la souffrance.
00:24:42C'est dans cette direction-là que vous trouverez des pistes
00:24:44et que vous trouverez des réponses.
00:24:46Parce que peut-être depuis toute petite
00:24:48et depuis les premiers temps où vous avez existé,
00:24:50voire même peut-être déjà dès la phase intra-utérine
00:24:52avec un cordon autour du cou,
00:24:54peut-être que vous vous êtes interdit depuis toujours
00:24:56d'exprimer l'intensité des ressentis profonds,
00:24:58la peur de la perte
00:25:00et donc la peur de l'abandon.
00:25:02J'ai eu une naissance un peu particulière
00:25:04parce que j'ai fait, je ne sais plus comment on appelle ça,
00:25:06j'ai eu des
00:25:08ex-transfusions,
00:25:10quelque chose comme ça, où il y a eu une incompatibilité
00:25:12de...
00:25:14de... comment dire...
00:25:16de groupe sanguin entre ma mère et moi.
00:25:18Je me suis retrouvée hospitalisée dans les premiers jours
00:25:20de mon arrivée, avec des lampes,
00:25:22etc.
00:25:24C'est le premier abandon.
00:25:26Et puis à l'époque, on m'était...
00:25:28Je vous le redis parce que vous avez répondu trop vite,
00:25:30c'est le premier abandon.
00:25:32C'est le premier abandon et puis c'est quand même une phase
00:25:34où on est
00:25:36totalement dépendant
00:25:38de sa mère et quand on se retrouve
00:25:40comme ça entre des machines,
00:25:42on est totalement insécurisé
00:25:44en tant que petit-être.
00:25:46À cette époque-là,
00:25:48on vous conserve dans un autre hôpital.
00:25:50Donc Sonia,
00:25:52il faut peut-être travailler sur
00:25:54comment vous pouvez vous enraciner
00:25:56dans votre corps pour vous sentir
00:25:58en sécurité à l'intérieur de vous.
00:26:00Parce que peut-être que
00:26:02ce traumatisme de la naissance,
00:26:04parce que c'est un traumatisme
00:26:06pour un bébé
00:26:08de quelques jours...
00:26:10Donc peut-être que ce traumatisme-là
00:26:12a créé chez vous
00:26:14un sentiment diffus
00:26:16d'insécurité corporelle
00:26:18qui fait que
00:26:20vous n'entendez pas
00:26:22vraiment très bien.
00:26:24Vous voyez ce que je veux dire au sens symbolique.
00:26:26Donc peut-être qu'il y a
00:26:28notamment certains arts
00:26:30chinois
00:26:32sont intéressants pour ça,
00:26:34pour trouver son équilibre corporel.
00:26:36Encore une fois,
00:26:38par exemple,
00:26:40yoga, enfin tout ce qui...
00:26:42Vous n'êtes pas obligée de rentrer dans des pratiques
00:26:44extrême orientales, aller faire du théâtre ?
00:26:46Ah oui.
00:26:48J'en ai eu ça il y a longtemps.
00:26:50Et ça allait mieux
00:26:52quand vous faisiez du théâtre, par exemple ?
00:26:54Oui, du théâtre
00:26:56ou même du chant.
00:26:58Oui, du choral, absolument.
00:27:00En fait, il y avait toute cette étape
00:27:02relaxation. Trois quarts d'heure, du coup,
00:27:04c'était de la relaxation, prise de conscience du corps,
00:27:06relaxer, toutes les tensions,
00:27:08etc. Et après, il y avait
00:27:10un quart d'heure, vingt minutes de chant réel.
00:27:12C'était ça.
00:27:14Je crois que vous avez besoin d'exprimer
00:27:16profondément
00:27:18par votre corps.
00:27:20Vous avez la gorge douée depuis votre naissance.
00:27:22Bah, sûrement.
00:27:24Après, je me suis dit, il y a eu d'autres
00:27:26étapes, mais c'est vrai que c'est
00:27:28quelque chose, j'en ai un petit peu parlé,
00:27:30mais mes parents ne sont plus
00:27:32là pour me dire exactement, mais j'ai quand même
00:27:34des frères et sœurs, en tout cas qui étaient plus grands
00:27:36que moi, qui ont pu un peu m'expliquer.
00:27:38À l'époque, en fait...
00:27:40Mais Sonia, excusez-moi, mais nous,
00:27:42notre ORL fonctionne bien,
00:27:44donc on vous entend parfaitement.
00:27:46C'est parfaitement que vous n'entendez pas ce qu'on vous dit.
00:27:48Oui.
00:27:50Donc il faut vraiment que vous vous preniez en main
00:27:52et que vous fassiez quelque chose
00:27:54qui vous permet de vous repositionner.
00:27:56Enfin, de vous repositionner.
00:27:58De vous positionner, parce que pour l'instant,
00:28:00vous ne l'êtes pas. Vous êtes d'accord, Michel ?
00:28:02Oui.
00:28:04Vous avez de la difficulté
00:28:06à vous trouver parce que vous regardez derrière.
00:28:08Parce que vous regardez ce qui
00:28:10a été. Vous regardez ce dont vous avez
00:28:12souffert. Vous regardez les raisons,
00:28:14le dos, l'objectif pour lesquels vous avez souffert,
00:28:16etc. Qui sont toutes des choses
00:28:18qui sont sans doute exactes et qui ont participé
00:28:20à cette espèce de fragilisation
00:28:22de cette zone particulière du corps
00:28:24qui s'appelle la sphère ORL.
00:28:26Oui. Sauf qu'aujourd'hui, la solution
00:28:28n'est pas là. On ne conduit pas sa voiture
00:28:30en regardant uniquement dans le rétroviseur.
00:28:32Il faut aussi regarder devant. Et dans ce qui est la question
00:28:34de regarder devant, il faut que vous vous préoccupiez
00:28:36non pas du pourquoi vous avez eu tout ça,
00:28:38mais de qu'est-ce que je peux faire pour que ça change.
00:28:40Là, il y a des pratiques. Il y a des pratiques physiques.
00:28:42On a évoqué le théâtre,
00:28:44on a évoqué les chorales, etc.
00:28:46Vous avez évoqué certains exercices ou techniques
00:28:48énergétiques venant d'Orient ou tout ça.
00:28:50Il y a plein de réponses qui sont dans ce champ-là.
00:28:52Et peut-être que dans un premier temps aussi,
00:28:54il faut vous faire aider par quelqu'un qui va
00:28:56vous permettre de faire un travail d'élimination
00:28:58des vieux schémas et qui va vous permettre
00:29:00de transformer la tristesse en quelque chose
00:29:02qui va être non plus du regret
00:29:04et donc de l'accroche vers
00:29:06le temps passé.
00:29:08Il faut savoir que l'énergie de la tristesse au niveau
00:29:10médecine traditionnelle chinoise,
00:29:12elle est associée au méridien
00:29:14du poumon et que lui, il est porteur
00:29:16aussi du rapport au futur.
00:29:18Et que donc, ce rapport au futur, il ne peut pas
00:29:20se nourrir tant qu'on est accroché au passé.
00:29:22À partir du moment où on est
00:29:24à nouveau avec le regard, on parlait tout
00:29:26à l'heure de la posture, avec un regard
00:29:28qui regarde devant, qui définit un horizon
00:29:30et une direction vers laquelle aller,
00:29:32à partir de ce moment-là, on commence à
00:29:34se sortir un peu les bottes de la glaise
00:29:36et à pouvoir avancer vraiment.
00:29:38Vous avez besoin de vous dans ce champ-là ?
00:29:40Vous avez vraiment besoin de vous ?
00:29:42D'accord Sonia, c'est clair ?
00:29:44Oui, c'est clair.
00:29:46Je cherchais justement
00:29:48des pistes, des choses que je pourrais faire
00:29:50pour avancer. Je vais aller par là,
00:29:52je vais faire mes petites recherches maintenant
00:29:54pour pouvoir essayer de trouver quelque chose.
00:29:56Déjà la marche,
00:29:58rien que marcher dans la nature, ça me fait énormément de bien.
00:30:00En regardant loin ?
00:30:02Oui, que ce soit
00:30:04au bord de l'eau ou dans la forêt,
00:30:06j'aime bien.
00:30:08Dans la forêt, surtout en plus, n'hésitez pas
00:30:10à prendre un morceau de bois, cogner sur une souche
00:30:12en hurlant de toute force s'il n'y a personne autour.
00:30:14Non, je ne plaisante pas.
00:30:16Expulsez.
00:30:18Même si vous ne mettez pas de mots,
00:30:20vous ne savez pas ce que c'est.
00:30:22Oui, ouais, ouais.
00:30:24Histoire de sortir
00:30:26ce qui reste à l'intérieur trop longtemps.
00:30:28Merci beaucoup et
00:30:30bonne continuation et merci encore.
00:30:32Je vous en prie Sonia.
00:30:34On se retrouve dans un instant.
00:31:04Oui, bonjour.
00:31:06Merci d'être avec nous.
00:31:08Merci d'avoir voulu nous recevoir.
00:31:10Je vous en prie.
00:31:12Je voulais
00:31:14avoir
00:31:16une petite idée
00:31:18de la psychosomatique,
00:31:20ce que ça pouvait représenter pour moi.
00:31:22J'ai découvert le livre
00:31:24de Michel Audoul il y a une quinzaine d'années
00:31:26et depuis, je n'ai pas
00:31:28eu l'occasion de l'utiliser.
00:31:30J'ai découvert
00:31:32Michel Audoul il y a une quinzaine d'années
00:31:34et depuis, bien sûr, j'essaie de
00:31:36comprendre les choses, mais j'avoue
00:31:38que c'est très difficile.
00:31:40Donc,
00:31:42j'ai eu pas mal de petites
00:31:44pathologies.
00:31:46J'ai commencé par une apathie
00:31:48à l'âge de 4 ans.
00:31:50J'ai eu un zona par la suite
00:31:52dans les 4-5 ans aussi.
00:31:54Et après,
00:31:56j'ai eu
00:31:58mes deux enfants
00:32:00et ensuite j'ai enchaîné
00:32:02un kyst ovarien gauche
00:32:04puis un mastectomie gauche
00:32:06et ensuite un kyst ovarien droit
00:32:08avec une triple torsion.
00:32:10Ça veut dire qu'on m'a enlevé
00:32:12les deux ovaires.
00:32:14En 2023,
00:32:16pardon,
00:32:18en 2023,
00:32:20on m'a enlevé les deux ovaires.
00:32:22Ils avaient quel âge, vos enfants, quand on vous enlève les deux ovaires ?
00:32:24Alors,
00:32:26j'ai pas fait trop
00:32:28le calcul,
00:32:30mais je pense que mon fils
00:32:32devait avoir 12-13 ans.
00:32:34C'est après le premier ?
00:32:36Non, ils ont 12 ans d'écart, mes enfants.
00:32:38Donc,
00:32:40la mastectomie
00:32:42est arrivée après ma fille.
00:32:44La mastectomie
00:32:46est arrivée après ma fille.
00:32:48D'accord.
00:32:50D'accord.
00:32:54Michel, vous voulez poser des questions ?
00:32:56La question, c'est
00:32:58savoir si
00:33:00toutes ces pathologies
00:33:02ont un point
00:33:04commun avec
00:33:06la psyché.
00:33:08Est-ce qu'elles sont toutes liées
00:33:10à la même problématique ou pas ?
00:33:12Toutes
00:33:14la même problématique, ça, je ne sais pas.
00:33:16Je pense
00:33:18qu'il peut y avoir des problématiques en fonction
00:33:20de la phase de vie dans laquelle on est.
00:33:22Vous parlez que vous avez eu un zona vers l'âge de 5 ans.
00:33:24Ça veut donc dire que vous avez eu la varicelle avant ?
00:33:26C'est possible.
00:33:28Je ne sais pas.
00:33:30Je n'ai pas de souvenirs de ça.
00:33:32Oui, parce que le virus du zona, c'est le virus
00:33:34de la varicelle qui est
00:33:36un virus qui devient résident après.
00:33:38Donc, il y a eu
00:33:40un besoin de constituer une immunité
00:33:42par rapport à un monde extérieur
00:33:44qui était un monde extérieur sans doute
00:33:46qui vous mettait en stress ou en pression.
00:33:48Comment ça se passait au niveau familial à cette époque-là ?
00:33:50À cette époque-là,
00:33:52je n'ai pas de souvenirs
00:33:54d'avoir eu trop de stress.
00:33:56Le problème, Florence,
00:33:58c'est que les choses arrivent quand vous avez
00:34:004 ans puis 5 ans.
00:34:02Malheureusement, on sait très bien que
00:34:04tout ce qui nous arrive avant 3 ans et demi,
00:34:06souvent, on ne s'en souvient pas.
00:34:08Donc, il peut y avoir eu quelque chose
00:34:10qui vous est arrivé,
00:34:12un peu de maltraitance
00:34:14ou
00:34:16un peu d'incestuels.
00:34:18Je ne sais pas, mais il y a en tout cas
00:34:20quelque chose qui est en lien avec l'enfant
00:34:22puisque les problèmes ovariens
00:34:24chez vous ont émergé aussi
00:34:26après l'enfant.
00:34:28Sinon, en dehors
00:34:30de la capacité à la mémoire,
00:34:32parce qu'effectivement, comme le dit Brigitte,
00:34:34en dessous d'un certain âge
00:34:36et avant d'être suffisamment vieux
00:34:38pour se rappeler, parce que quand on devient
00:34:40beaucoup plus vieux, à ce moment-là, on se remet à retrouver
00:34:42des mémoires beaucoup plus précoces.
00:34:44Comme vous le disiez, Brigitte,
00:34:46avant un certain âge, il n'y a pas
00:34:48d'accès à cette mémoire. Par contre,
00:34:50ce que vous pouvez constater, c'est que dans le rapport
00:34:52à l'enfant, il y a quelque chose qui est assez tensionnel.
00:34:54Pourquoi a-t-on
00:34:56besoin de vous enlever, à un moment donné,
00:34:58ce qui peut être porteur de l'enfant ?
00:35:02Si ce n'est que peut-être, vous-même,
00:35:04enfant, vous avez subi des choses
00:35:06qui vous ont un peu fragilisé.
00:35:08Encore une fois, je ne dis pas
00:35:10ce qui vous est arrivé,
00:35:12on n'en sait strictement rien.
00:35:14En tout cas, moi, je n'ai pas
00:35:16de souvenirs de quoi que ce soit.
00:35:20Si vous avez encore
00:35:22vos parents, ça peut être intéressant
00:35:24de les questionner. Vous savez, ça peut être
00:35:26une chute,
00:35:28ça peut être tellement de choses.
00:35:30On ne va pas...
00:35:32J'ai perdu ma mère
00:35:34suite à...
00:35:36enfin,
00:35:38en 2008, en fait.
00:35:40Elle a eu
00:35:42deux cancers du sein.
00:35:44J'ai eu un cancer du sein après,
00:35:46en 2017.
00:35:48Donc ça, c'est peut-être
00:35:50le deuil
00:35:52qui vous a énormément marqué
00:35:54et qui fait qu'à un moment donné,
00:35:56vous êtes un petit peu affaibli.
00:35:58Bon, c'est possible.
00:36:00C'est difficile,
00:36:02avec...
00:36:04On sent un peu de confusion et d'imprécision
00:36:06et de recherche dans les dates
00:36:08et etc. Il faut que vous précisiez
00:36:10absolument quelle a été la chronologie historique
00:36:12et contextuelle dans lesquelles les choses sont arrivées.
00:36:14C'est ça qui va vous permettre de donner
00:36:16du sens. Parce que le contexte,
00:36:18l'époque, ça sont des choses
00:36:20qui sont extrêmement parlantes. En revanche,
00:36:22il y a une trame qui est une trame commune
00:36:24qui est la trame de l'enfant.
00:36:26La trame de l'enfant en ce qui vous concerne
00:36:28est la trame de l'enfant quand vous avez eu les autres
00:36:30et la trame de l'enfant dans la relation à sa mère.
00:36:32Il y a quelque chose qui est là,
00:36:34sans doute, dans l'existence d'un lien
00:36:36où il y a peut-être eu
00:36:38une mise en danger, une fragilité,
00:36:40le sentiment d'un endroit
00:36:42à exister ou à être.
00:36:44Il y a vraiment
00:36:46une prise de conscience
00:36:48qui est nécessaire. Parce que
00:36:50quand on est obligé d'aller toucher à l'eau verte,
00:36:52quand cette zone... Qu'est-ce que c'est un kyste ?
00:36:54Si ce n'est une fabrication de chair,
00:36:56une induration, c'est un pseudo fœtus presque.
00:36:58C'est une pseudo création de vie qui est là.
00:37:00Et donc il y a peut-être quelque chose
00:37:02en vous qui
00:37:04essaye de parler fondamentalement
00:37:06et globalement
00:37:08que la vie est un risque à prendre,
00:37:10qu'il y a un espèce de stress autour de ça
00:37:12et que l'enfant qui arrive n'est pas
00:37:14obligatoirement quelqu'un qui, dans un premier temps,
00:37:16amène de la joie ou du confort.
00:37:18Et que peut-être il y a une tension fondamentale.
00:37:20Et que dans ce qui s'est ensuite passé
00:37:22avec votre mère, le cancer
00:37:24constitutif haussien
00:37:26qui est arrivé derrière signe
00:37:28une espèce de fusion et une espèce
00:37:30de tentative d'absorber
00:37:32la dette
00:37:34ou une partie du fait que
00:37:36elle était malade et a souffert,
00:37:38peut-être à cause de nous.
00:37:40Moi je crois, Florence,
00:37:42quand je vous écoute
00:37:44depuis le début de votre témoignage,
00:37:46je crois que vous avez
00:37:48envie de comprendre des choses
00:37:50mais vous aimeriez qu'il y ait des réponses
00:37:52toutes faites. Et je pense que
00:37:54votre travail à faire
00:37:56c'est de commencer à
00:37:58essayer de
00:38:00réfléchir par vous-même
00:38:02sans aller chercher des réponses
00:38:04dans le livre de Michel ou dans d'autres livres.
00:38:06Moi je vous conseille plusieurs choses.
00:38:08Je vous conseille d'abord peut-être
00:38:10par exemple de réécouter en podcast
00:38:12et à toutes les questions
00:38:14ou réponses que vous avez faites Michel
00:38:16ou Doul, prenez une feuille de papier
00:38:18et écrivez ce que ça vous dit,
00:38:20ce qu'est-ce qui vient,
00:38:22et essayez aussi
00:38:24peut-être de regarder des photos de vous
00:38:26du moment
00:38:28de la naissance jusqu'à aujourd'hui
00:38:30et voyez s'il y a des choses
00:38:32qui vous viennent à la surface.
00:38:34Peut-être aussi noter vos rêves
00:38:36par rapport à après.
00:38:38Essayez de
00:38:40trouver le fil
00:38:42de votre propre histoire.
00:38:44C'est votre propre histoire qui va vous donner la réponse.
00:38:46Ce n'est pas
00:38:48des réponses magiques que vous allez trouver
00:38:50même si je respecte énormément
00:38:52évidemment le livre de Michel ou Doul,
00:38:54tout le monde le sait.
00:38:56Je crois que vous cherchez trop
00:38:58des réponses immédiates.
00:39:00Il faut que vous ayez le courage.
00:39:02J'entends bien
00:39:04qu'il y a des choses dans votre vie
00:39:06qui vous font ne pas aller
00:39:08très très bien.
00:39:10C'est ce fil-là qu'il faut
00:39:12aller trouver. Il y a certainement
00:39:14quelque chose de transgénérationnel chez vous
00:39:16aussi qu'il faut aller chercher.
00:39:18Je pense qu'il y a quelque chose
00:39:20dans ce contexte. Vous êtes
00:39:22fille unique ou pas ?
00:39:24Non, on est trois sœurs.
00:39:26Parlez avec vos sœurs aussi.
00:39:28Oui, ça je sais déjà.
00:39:30Mais vous savez, il y a des caractéristiques
00:39:32précises derrière le zona,
00:39:34derrière la varicelle, etc.
00:39:36Ce sont des choses qui font mal, qui sont douloureuses,
00:39:38qui se démangent et qu'il ne faut pas gratter.
00:39:40Par conséquent, il y a sans doute
00:39:42quelque part des vécus
00:39:44sur lesquels il ne faut pas les gratter parce que ça fait mal.
00:39:46D'accord.
00:39:50Oui, ça peut
00:39:52nous parler. Après, la mise
00:39:54en danger,
00:39:56ça peut nous parler aussi.
00:39:58Et puis,
00:40:00rapport à l'enfant,
00:40:02je pense que lié à la mère,
00:40:04c'est possible qu'il y ait eu
00:40:06des avortements, ça c'est sûr, de ma mère.
00:40:08Et je pense que peut-être qu'il y a
00:40:10quelque chose là
00:40:12qui était non-dit, bien sûr.
00:40:16Il y a peut-être eu des problématiques
00:40:18à ce niveau-là.
00:40:20Prenez le temps de chercher. De toute façon,
00:40:22le fait que vous commencez à chercher par vous-même,
00:40:24en vous-même,
00:40:26ça va vous faire du bien, ça va vous apaiser.
00:40:28Moi, j'entends aussi
00:40:30entre les mots
00:40:32une certaine
00:40:34tristesse, un petit manque
00:40:36d'élan vital
00:40:38qui fait que c'est lourd à porter
00:40:40tout ce que vous portez depuis votre naissance.
00:40:42Et donc,
00:40:44essayez de le déposer, si je puis dire.
00:40:46Vous voyez ce que je veux dire
00:40:48dans ce sens-là ?
00:40:50Écrivez des choses.
00:40:52Au début, vous aurez l'impression de perdre du temps.
00:40:54Et puis tout doucement, il y a des choses
00:40:56qui vont ressortir. L'écriture est une belle
00:40:58manière de rentrer en soi.
00:41:00N'hésitez pas.
00:41:04C'est toute la difficulté d'ailleurs,
00:41:06Michel Oudoul,
00:41:08il ne suffit pas, malheureusement,
00:41:10de trouver des réponses
00:41:12immédiates. C'est compliqué.
00:41:14Ce qui est important, c'est
00:41:16de rediriger
00:41:18le regard dans la bonne direction.
00:41:20La plupart du temps,
00:41:22les graines
00:41:24de la réponse se trouvent déjà
00:41:26dans le fait qu'on se pose la question.
00:41:28Et tant qu'on cherche la réponse
00:41:30absolue, toute faite, systématique ou recette,
00:41:32on va être
00:41:34dans l'écume des choses. On n'ira jamais sur le fond.
00:41:36Parce que la causalité,
00:41:38elle est tout de suite quelque chose
00:41:40qui est un petit peu plus compliqué.
00:41:42On ne peut pas se préoccuper de l'effet et d'essayer
00:41:44de le faire taire. Et donc, aller chercher la véritable
00:41:46réponse, c'est effectivement ce que vous
00:41:48évoquiez aussi tout à l'heure, Brigitte, c'est-à-dire
00:41:50se laisser le temps aux choses
00:41:52de prendre leur place.
00:41:54Et il y a quelque chose qui ne trompe pas, c'est que
00:41:56quand on rencontre le mot ou la circonstance
00:41:58qui nous parle, on sait que c'est ça.
00:42:00Oui, il y a une sorte de déclic.
00:42:02Il y a une sorte de déclic. Et ça peut être dans le champ
00:42:04conscient de l'issier maintenant, ou comme vous l'évoquiez tout à l'heure,
00:42:06à travers le rêve. Souvent, des fois,
00:42:08dans les discussions, par exemple, on ne peut que conseiller
00:42:12à Madame
00:42:14de porter une attention aux rêves qui vont émerger
00:42:16dans les 2-3 nuits qui vont suivre
00:42:18son témoignage et cette émission.
00:42:20Parce que là, il peut y avoir des pistes
00:42:22intéressantes qui peuvent être livrées par les structures
00:42:24profondes, par l'inconscient.
00:42:26Parce qu'au fond de nous, on n'a pas un ennemi, on a un allié
00:42:28qui n'attend qu'une chose, c'est qu'on lui laisse le droit
00:42:30de s'exprimer. Et puis, je voudrais ajouter
00:42:32qu'on est sans cesse
00:42:34en train de regarder un film, de lire un livre,
00:42:36de parler avec quelqu'un.
00:42:38Et comme ça, par hasard,
00:42:40il y a un truc qui nous marque un tout petit peu,
00:42:42ça parle toujours de nous, finalement.
00:42:44Et c'est ça qu'il ne faut pas louper.
00:42:46Alors, on va continuer, évidemment,
00:42:48après les infos, mais vous n'échappez pas
00:42:50à ma petite devinette, Michèle Oudoul. Écoutez bien,
00:42:52c'est un homme qui dit à sa femme
00:42:54« J'ai décidé de changer de sexe. »
00:42:56Et qu'est-ce qu'elle lui répond ?
00:42:58Vous aurez la réponse tout de suite après les infos.
00:43:00Et n'hésitez pas, évidemment,
00:43:02Michèle Oudoul, reste avec nous
00:43:04dans la deuxième heure.
00:43:06Vous souhaitez en savoir plus sur vos maladies psychosomatiques ?
00:43:08Vous avez une question à poser
00:43:10à Michèle Oudoul ? Appelez-nous dès maintenant
00:43:12au 0 826 300 300.
00:43:14Sud Radio, c'est vous
00:43:16qui donnez le temps.
00:43:1814h16,
00:43:20Brigitta et Sud Radio.
00:43:22Eh bien, nous allons continuer dans cette
00:43:24deuxième heure en compagnie de Michèle Oudoul,
00:43:26fondateur de l'Institut français
00:43:28de Shiatsu et auteur de
00:43:30« Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi »
00:43:32aux éditions Albin Michel,
00:43:34d'évoquer le rapport entre l'esprit et le corps,
00:43:36les maladies, la psychosomatique,
00:43:38etc. Et vous pouvez, bien sûr,
00:43:40réagir et venir le questionner
00:43:42en nous appelant sur Sud Radio
00:43:44au 0 826 300 300.
00:43:46D'abord, la réponse à ma devinette,
00:43:48c'est un homme qui dit à sa femme
00:43:50« J'ai décidé de changer de sexe. »
00:43:52Qu'est-ce qu'elle lui répond ?
00:43:54T'as aucune idée ?
00:43:56Elle lui répond « Tant qu'à faire,
00:43:58prends-en un plus gros ! »
00:44:00C'est de l'humour, bien sûr.
00:44:02C'est de l'humour.
00:44:04Alors, la petite devise du jour,
00:44:06la perfection n'est pas de ce monde.
00:44:08Pourquoi, dès lors, vouloir être parfait ?
00:44:10Je crois que ça fait partie
00:44:12des choses essentielles.
00:44:14Si on veut avoir confiance en soi
00:44:16et aimer la vie, c'est accepter
00:44:18toutes ces imperfections
00:44:20et se foutre que les autres les voient
00:44:22puisque, de toute façon, on les accepte.
00:44:24C'est très souvent parce qu'on voudrait
00:44:26être mieux que ce qu'on croit qu'on est
00:44:28qu'on se pourrit la vie, en fait.
00:44:30Oui, puis tout ça
00:44:32s'est articulé autour d'un
00:44:34hiatus de quelque chose
00:44:36et c'est une mauvaise interprétation des choses.
00:44:38La perfection, ce n'est pas un but à atteindre,
00:44:40c'est un horizon vers lequel aller.
00:44:42C'est-à-dire que le travail sur soi,
00:44:44vous parliez tout à l'heure de la posture droite,
00:44:46ça fait partie de ces éléments-là,
00:44:48c'est quelque chose vers lequel il faut tendre.
00:44:50Mais il faut bien comprendre que
00:44:52quelque chose vers lequel il faut tendre,
00:44:54c'est comme l'horizon. C'est-à-dire qu'au fur et à mesure
00:44:56qu'on va vers l'huile, il s'éloigne.
00:44:58C'est-à-dire que c'est une quête permanente
00:45:00et que, donc, aller vers ce qui est le mieux,
00:45:02vers l'excellence ou ce qu'on peut qualifier
00:45:04de perfection, pourquoi pas, ça peut être un bon projet.
00:45:06C'est quand on croit qu'il faut l'atteindre.
00:45:08Parce qu'à partir de ce moment-là, ça devient une vraie souffrance.
00:45:10Exactement. On est sur le chemin
00:45:12et puis on n'y arrivera jamais au bout du chemin
00:45:14mais on y est et c'est ça qui compte, évidemment.
00:45:16Chaque pas qu'on fait. Bonjour Valérie.
00:45:18Bonjour Brigitte.
00:45:20Bonjour Michel.
00:45:22Heureuse de vous retrouver.
00:45:24Nous aussi, Valérie.
00:45:26On vous écoute, allez-y.
00:45:28Moi j'ai deux petites questions
00:45:30parce que je ne vais pas du tout
00:45:32je ne vais pas du tout bien.
00:45:36Alors, du coup, ça se traduit.
00:45:38J'ai mon corps qui réagit, forcément.
00:45:40Donc vous n'allez pas bien, vous voulez dire, dans votre tête.
00:45:42Enfin, dans votre vie en général.
00:45:44Vous n'êtes pas heureuse en ce moment.
00:45:46Mon corps ne va pas bien
00:45:48donc je ne vais pas bien.
00:45:50D'accord. Donc c'est d'abord votre corps
00:45:52ou c'est d'abord vous qui n'allez pas bien ?
00:45:54Non, je dirais d'abord que c'est mon corps.
00:45:56D'accord.
00:45:58Alors, ça a commencé par des douleurs
00:46:00de cervicale à gauche.
00:46:02Des maux de tête tous les matins.
00:46:06J'ai bien compris que
00:46:08ça devait être bloqué, qu'il y avait une tension
00:46:10au niveau cervical.
00:46:12Ensuite, j'ai eu des petits problèmes
00:46:14d'urine.
00:46:16Je m'explique.
00:46:18Quand j'allais uriner,
00:46:20je sentais bien que le jet était dévié.
00:46:22Comme s'il y avait
00:46:24quelque chose qui gênait
00:46:26pour l'écoulement de l'urine.
00:46:28Alors, ça m'a
00:46:30un peu interpellée, sans plus.
00:46:32Et puis,
00:46:34j'ai constaté que j'avais quand même
00:46:36des urines très foncées et odorantes.
00:46:38Donc là, ça
00:46:40de nouveau, ça m'a quand même...
00:46:42Alors, je buvais bien.
00:46:44J'essayais de faire attention
00:46:46et de comprendre ce qui se passait.
00:46:48Et puis,
00:46:50quand je vivais ma vessie,
00:46:52j'avais des piscotements.
00:46:54Donc, je n'avais pas de brûlure urinaire.
00:46:56J'avais pas tous ces symptômes-là.
00:46:58Mais par contre,
00:47:00je sentais bien qu'il y avait quelque chose
00:47:02qui était présente.
00:47:04Donc...
00:47:06Vous avez été voir quelqu'un
00:47:08pour ce petit problème, ou pas ?
00:47:10Je suis allée au laboratoire parce que
00:47:12mon médecin n'était pas disponible.
00:47:14Donc, j'ai déjà fait une analyse urine.
00:47:16Il n'a
00:47:18rien révélé, d'ailleurs, où il n'y avait rien du tout.
00:47:20Donc, pas d'infection,
00:47:22pas de... D'accord.
00:47:24Et puis, le ventre s'est mis
00:47:26quand même à gonfler avec des douleurs.
00:47:28Alors, à gonfler...
00:47:30Moi, je me rappelle
00:47:32quand j'étais enceinte et qu'on avait
00:47:34des contractions. On a le ventre,
00:47:36on croit,
00:47:38qui va exploser. Le ventre
00:47:40très, très dur.
00:47:42Peut-être dû à des gaz,
00:47:44mais je n'en avais pas.
00:47:46Et puis, quelques petites pertes odorantes.
00:47:48Donc, là, ça m'a quand même
00:47:50interpellée.
00:47:52J'ai pris rendez-vous chez le généco,
00:47:54mais bon, il fallait que j'attende un petit peu, quand même.
00:47:56D'accord. Et qu'est-ce qu'il a trouvé ?
00:47:58On ne va pas attendre, nous.
00:48:00Eh bien, oui. Donc, j'ai...
00:48:02Pas plus tard qu'hier, Brigitte,
00:48:04je suis allée voir un généco
00:48:06qui m'a fait un prélèvement vaginal et qui m'a fait
00:48:08une écho vaginale.
00:48:10Une écho vaginale.
00:48:12Alors,
00:48:14visiblement, il n'y aurait rien.
00:48:16Il y a un ovaire gauche qui paraît bien.
00:48:18Par contre, on n'a
00:48:20pas trouvé l'ovaire droit.
00:48:22Il a essayé plusieurs fois de le chercher,
00:48:24mais il ne l'a
00:48:26pas spécialement trouvé.
00:48:28On a fait quand même un prélèvement qui est parti
00:48:30au laboratoire.
00:48:32Et pour ces douleurs abdominales
00:48:34que j'avais, quand même,
00:48:36qui font partie
00:48:38aussi des symptômes,
00:48:40il m'a prescrit
00:48:42un scanner. Voilà.
00:48:44D'accord. Donc, pour l'instant, on en est là.
00:48:46On en est là. Mais entre les deux,
00:48:48Brigitte,
00:48:50il y a eu quand même une visite chez l'ostéo.
00:48:52Après ces problèmes
00:48:54de vessie
00:48:56et de gonflement,
00:48:58j'ai pris rendez-vous chez mon ostéopathe.
00:49:00Vous avez bien fait, oui.
00:49:02Voilà. Qui a détendu
00:49:04la grosse tension qu'il y avait
00:49:06dans les vertèbles à gauche.
00:49:08Et puis,
00:49:10dans son approche
00:49:12par rapport
00:49:14à mon problème
00:49:16de ventre,
00:49:18il sentait
00:49:20quelque chose comme une pierre
00:49:22qui était
00:49:24rattachée... Alors, je ne sais plus si c'est
00:49:26ou qui touche
00:49:28à la paroi du côlon
00:49:30ou du gros
00:49:32intestin.
00:49:34Je ne sais plus. C'est l'un ou l'autre.
00:49:36Mais il a senti quelque chose.
00:49:38Et il m'a demandé
00:49:40si
00:49:42j'avais eu un conflit,
00:49:44si j'avais eu un conflit...
00:49:46S'il y a quelque chose qui ne passe pas.
00:49:48Voilà. On est d'accord.
00:49:50Alors, effectivement,
00:49:52j'avais une responsable
00:49:54de travail
00:49:56exécrable.
00:49:58Alors, est-ce que c'est la raison ?
00:50:00Je ne sais pas puisque je ne suis plus
00:50:02de cet emploi-là.
00:50:04J'ai aussi
00:50:06mon chien vieillissant qui a 14 ans
00:50:08et qui me déclenche des tumeurs
00:50:10où ça m'affecte
00:50:12énormément.
00:50:14Et...
00:50:16Alors, voyez Valérie,
00:50:18déjà, au début, je vous demande
00:50:20qu'est-ce qui ne va pas ? Est-ce que c'est votre corps ?
00:50:22Est-ce que c'est votre vie ? Et visiblement, dans votre vie,
00:50:24il y a quand même des choses qui sont lourdes.
00:50:26Parce que vous savez que vous allez sans doute
00:50:28bientôt perdre votre chien. Ce n'est pas rien
00:50:30quand on sait à quel point
00:50:32notre chien, c'est
00:50:34un être cher.
00:50:36Vous avez eu des problèmes
00:50:38où vous travaillez avec
00:50:40une supérieure, si j'ai bien compris.
00:50:42Tout ça peut
00:50:44justifier des...
00:50:46Peut-être déjà
00:50:48un besoin de marquer son territoire
00:50:50avec l'urine. Enfin bon, je laisse Michel
00:50:52interpréter qu'il fera ça beaucoup mieux que moi.
00:50:54Oui, merci.
00:50:56Vous savez,
00:50:58je crois déjà que
00:51:00la première des choses qu'il fallait effectivement
00:51:02prendre en compte, qui semble être à la racine
00:51:04un petit peu des manifestations qui sont apparues
00:51:06derrière, c'était la question au niveau des cervicales.
00:51:08Oui ?
00:51:10Alors,
00:51:12excusez-moi Michel,
00:51:14j'ai oublié aussi, parce que
00:51:16dans la foulée de tout ça,
00:51:18j'ai eu...
00:51:20Enfin,
00:51:22il pense que c'est de l'eczéma
00:51:24qui est sorti sous le menton.
00:51:26Ça a commencé par deux petits boutons
00:51:28et ça s'est propagé à une vitesse.
00:51:30Mais je n'ai jamais eu ça de ma vie.
00:51:32Je n'ai jamais fait d'eczéma,
00:51:34je n'ai jamais eu de problème
00:51:36de peau.
00:51:38Il a fallu que je repasse chez le médecin
00:51:40pour avoir de la cortisol,
00:51:42de la crème apaisante, tout ça.
00:51:44Voilà.
00:51:46Et donc, ces éléments
00:51:48qui ont commencé à se manifester,
00:51:50à transparaître au niveau des cervicales,
00:51:52avec ensuite une douleur
00:51:54qui était plutôt dominante à gauche,
00:51:56qui irradiait dans le bras ou pas ?
00:51:58Qui irradiait dans le ?
00:52:00Dans le bras ou dans l'épaule ?
00:52:02Non, ni l'un ni l'autre.
00:52:04Ce qui se passe au niveau des cervicales,
00:52:06c'est le pont qui existe
00:52:08entre le conceptuel, qui est la tête,
00:52:10et le réel, et l'action et l'agir,
00:52:12que sont les bras, etc.
00:52:14Et donc, lorsqu'il y a une tension dans cette zone-là,
00:52:16ça veut dire qu'il y a des interdits
00:52:18que nous nous mettons en place à exprimer quelque chose.
00:52:20Et que, lorsque
00:52:22la douleur s'exprime du côté gauche,
00:52:24c'est plutôt en lien avec une symbolique
00:52:26masculine ou paternelle.
00:52:28Donc, par exemple, éventuellement, accessoirement,
00:52:30avec la projection sociale ou sociétale
00:52:32de ça, qui s'appelle la hiérarchie ou l'autorité.
00:52:34Et je pense que cette
00:52:36hiérarchie,
00:52:38cette autorité est quelque chose qui vous a
00:52:40mis en tension, face à qui
00:52:42vous êtes interdit, parce qu'à nouveau,
00:52:44on est au niveau cervicale et de la gorge,
00:52:46à exprimer les choses.
00:52:48Et dont l'impact et l'intensité de l'impact,
00:52:50qui s'est traduit d'ailleurs par cette
00:52:52éruption brutale que vous avez eue au niveau
00:52:54cutané, qui elle, signe la présence
00:52:56d'une phénoménale colère qui avait besoin d'exploser,
00:52:58mais qu'à nouveau,
00:53:00vous vous reteniez à exprimer,
00:53:02rentre sans doute en résonance avec une mémoire
00:53:04de vécu, avec l'image de votre père,
00:53:06l'image du père et de l'autorité,
00:53:08telle qu'il l'a présentée ou telle qu'il l'a pratiquée.
00:53:10Tout ceci
00:53:12étant quelque chose qui,
00:53:14fondamentalement, a pris tellement de place en vous
00:53:16que ça vous a gonflé, au propre comme au figuré.
00:53:18La dernière
00:53:20des choses qui est cette manifestation
00:53:22au niveau urinaire, il faut savoir que
00:53:24l'AVC, c'est l'élimination des liquides
00:53:26organiques chargés de toxines,
00:53:28c'est-à-dire des éléments qui nous ont été utiles,
00:53:30dont on s'est servi, mais qui sont devenus obsolètes
00:53:32du fait de cet usage, et qu'on élimine.
00:53:34C'est symboliquement
00:53:36la représentation des vieux schémas,
00:53:38des vieilles références et des vieilles croyances,
00:53:40et on trouvera donc très souvent
00:53:42derrière les problématiques inflammation ou non urinaire,
00:53:44infection ou non urinaire,
00:53:46si ce n'est tout non, en tout cas derrière
00:53:48le fait que les urines se chargent comme ça,
00:53:50la nécessité à éliminer
00:53:52de ces vieux schémas,
00:53:54à éliminer notamment des schémas qui sont en lien
00:53:56avec les représentations
00:53:58des ancêtres et des anciens, et donc des ascendants,
00:54:00et notamment de l'autorité.
00:54:02C'est pour ça que les petits-enfants,
00:54:04les petits garçons qui faisaient pipi au lit,
00:54:06le jour où ça s'est arrêté,
00:54:08puis le jour où ils ont fait le service militaire
00:54:10et qu'ils ont eu un sergent-chef qui était aussi bête que leur père,
00:54:12ils se sont mis à refaire pipi au lit.
00:54:14On retrouve souvent derrière cette
00:54:16notion de ces tensions urinaires
00:54:18et même non infectieuses
00:54:20et dont on ne comprend pas la véritable origine,
00:54:22et qui peuvent se traduire
00:54:24dans une coloration plus grande, plus forte des urines,
00:54:26ce besoin absolu
00:54:28de décharger une charge toxinique
00:54:30qui s'était petit à petit mise en place en nous
00:54:32et qui elle-même est la conséquence
00:54:34de ces vécus qui sont là.
00:54:36Fondamentalement, vous avez besoin de tourner
00:54:38la page par rapport à l'image du père,
00:54:40semble-t-il, et vous avez besoin de vous permettre
00:54:42de passer à autre chose,
00:54:44d'essayer de libérer
00:54:46ces tensions qui sont là.
00:54:48Et cette fameuse pierre et ce caillou qu'a évoqué
00:54:50votre ostéopathe,
00:54:52du fait que ça peut simplement être la présence
00:54:54d'une vésicule qui est très chargée,
00:54:56voire même dans laquelle
00:54:58il y a peut-être quelques cailloux,
00:55:00c'est simplement la symbolique et la représentation
00:55:02et le ressenti physiologique
00:55:04d'un poids dont il faudrait
00:55:06que vous puissiez vous libérer.
00:55:14Ce qui est étrange dans ce problème
00:55:16de vessie,
00:55:18c'est que,
00:55:20avec ce problème-là,
00:55:22je me suis retrouvée à passer des nuits
00:55:24sans me lever pour aller aux toilettes.
00:55:28Je pense, pour la première fois de ma vie
00:55:30et depuis très longtemps,
00:55:32je ne me suis pas levée
00:55:34pour aller aux toilettes.
00:55:36C'est peut-être arrivé
00:55:38une fois par semaine.
00:55:40Là, ça a repris. Je me suis levée encore cette nuit.
00:55:42Mais il y a eu un stop
00:55:44des urines la nuit.
00:55:48Pendant que je vivais
00:55:50ce que je viens de vivre,
00:55:52ça m'a fait beaucoup de bien
00:55:54parce que je me suis dit
00:55:56que je ne me suis pas levée cette nuit pour aller faire pipi.
00:56:00Tout ce que vous exprimez
00:56:02comme manifestation physiologique
00:56:04sont certes inconfortables,
00:56:06mais ne sont pas obligatoirement la signature
00:56:08de quelque chose de mauvais qui se passe.
00:56:10C'est la signature d'un travail de fond dans lequel
00:56:12vous êtes en train de faire le grand ménage à l'intérieur.
00:56:14Vous êtes peut-être dans une phase de vie
00:56:16ou parce qu'il y a certains changements
00:56:18où il y a des modifications fondamentales
00:56:20qui sont en train de se mettre en place.
00:56:22C'est ça que vous éliminez.
00:56:24On continue dans un instant sur Sud Radio.
00:56:46Michel Audoul est avec nous
00:56:48et c'est Laurence qui nous rejoint.
00:56:50Bonjour Laurence.
00:56:52Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:56:54Bonjour.
00:56:56Je viens vers vous,
00:56:58j'aurais eu envie d'échanger avec vous sur un problème
00:57:00que j'ai au niveau des yeux.
00:57:02Depuis un petit peu moins
00:57:04d'un an maintenant,
00:57:06et ça se traduit
00:57:08par, au-delà d'un sentiment de gêne,
00:57:12une production de
00:57:14alors moi je l'appelle d'un
00:57:16mucus blanc, mais je ne sais pas si c'est le bon terme,
00:57:18en tout cas d'une production
00:57:20de quelque chose de gras
00:57:22qui m'empêche de voir correctement
00:57:24et qui est surtout qui produit de la gêne,
00:57:26à la limite un peu de la douleur
00:57:28sous les paupières.
00:57:30Vous voyez un peu trouble j'imagine.
00:57:32Par moment oui, absolument.
00:57:34Vous êtes allée consulter ?
00:57:36Oui, alors j'ai vu
00:57:38deux ophtalmo, j'ai vu mon médecin
00:57:40traitant.
00:57:42La réponse étant
00:57:44ou sécheresse oculaire
00:57:46ou l'âge, j'ai 55 ans,
00:57:48donc il y a eu
00:57:50quelques traitements...
00:57:52Pardon ?
00:57:54Je dis l'âge, ça va Laurence ?
00:57:56Oui, c'est ce que je me dis aussi, absolument.
00:57:58C'est aussi une bonne réponse de médecin
00:58:00quand il ne trouve pas...
00:58:02C'est ça, donc voilà,
00:58:04ça ne me satisfait pas comme réponse.
00:58:06Il y a eu quelques traitements anti-infectieux,
00:58:08des traitements
00:58:10d'hydratation
00:58:12qui n'ont absolument rien changé
00:58:14ni à l'inconfort,
00:58:16ni à la production
00:58:18de cette partie que je trouve
00:58:20moins grasse, mais je ne sais pas si c'est
00:58:22tout à fait ça.
00:58:24Oui, c'est une espèce de...
00:58:26C'est une chose qu'on rencontre parfois
00:58:28quand on a des
00:58:30opérations
00:58:32ou des interventions au niveau oculaire,
00:58:34dans les temps qui passent derrière,
00:58:36la manière avec laquelle l'œil évacue un certain nombre de choses
00:58:38peut se faire à travers
00:58:40cette espèce comme des petites croûtes,
00:58:42comme des petites choses qui sont
00:58:44d'ailleurs un peu plus importantes le matin
00:58:46que le soir,
00:58:48et on a derrière ça souvent,
00:58:50dans ce qui est le non pathologique,
00:58:52une sécheresse oculaire
00:58:54qui a pu apparaître.
00:58:56Alors, la question c'est
00:58:58est-ce que vous avez eu des modifications
00:59:00alimentaires ces derniers temps ou pas ?
00:59:02Non.
00:59:04Non, pas du tout.
00:59:06Qu'est-ce qui s'est passé
00:59:08il y a un an ou deux ?
00:59:10C'est une
00:59:12bonne question parce que je n'arrive pas à le relier
00:59:14à un événement particulier.
00:59:16Qu'est-ce que vous avez du mal à voir ?
00:59:18Peut-être que
00:59:20c'est un peu la question que je me suis posée.
00:59:22Le seul changement
00:59:24que je pourrais peut-être noter,
00:59:26c'est effectivement d'avoir
00:59:28sans doute découvert certaines choses
00:59:30de moi suite à
00:59:32des stages
00:59:34de développement personnel, des choses comme ça.
00:59:36Donc j'aurais plutôt été dans la découverte
00:59:38de quelque chose plutôt que dans l'absence
00:59:40de quelque chose.
00:59:42Ce n'est pas totalement anodin.
00:59:44Quelque chose qui était gras à voir ?
00:59:46Est-ce que c'est quelque chose
00:59:48qui était gras à voir ?
00:59:50C'est-à-dire lourd, chargé ?
00:59:54Je ne dirais pas ça.
00:59:56Je trouvais que c'était quelque chose de plutôt joyeux
00:59:58puisque j'accédais enfin
01:00:00à toute la partie émotionnelle
01:00:02qui est la mienne, j'accédais enfin
01:00:04à des ressentis
01:00:06de façon plus facile, etc.
01:00:08Donc c'était plutôt de la joie.
01:00:10Mais est-ce que ça vous a donné l'impression
01:00:12que vous aviez raté quelque chose ?
01:00:14Vous avez perdu du temps ?
01:00:16Ça a forcément été quand même
01:00:18quelque chose qui, à un moment donné,
01:00:24La première action a pu être celle-ci
01:00:26mais après je me suis dit que c'était
01:00:28plutôt une grande chance d'avoir
01:00:30pu sortir un peu de la carapace.
01:00:32Ça c'est le cortex qui répond.
01:00:34C'est le cerveau qui répond.
01:00:36C'est la tête. La réponse du cœur est peut-être plus intéressante.
01:00:38Et peut-être que la réponse
01:00:40du cœur, elle prend un peu de temps
01:00:42et elle vous encombre un petit peu
01:00:44et vous empêche un peu de voir
01:00:46aussi clairement que vous allez pouvoir voir
01:00:48une fois que tout ça sera digéré.
01:00:50Parce que quand on a une très bonne nouvelle
01:00:52ou une très bonne découverte,
01:00:54qu'est-ce qu'il se passe dans notre corps ?
01:00:56Qu'est-ce qu'on a comme manifestation ?
01:00:58La très bonne nouvelle,
01:01:00c'est la montée d'énergie.
01:01:02Oui, c'est ça.
01:01:04Dans la réalité physique.
01:01:08Dans la réalité physique,
01:01:10c'est...
01:01:14Je ne sais pas répondre à votre question.
01:01:16Quand on a une grande joie intense, qu'est-ce qu'on fait ?
01:01:18Moi, je peux pleurer.
01:01:20Et bien voilà.
01:01:24Effectivement. Je ne l'avais pas dans ce sens-là.
01:01:28Donc ce sont des larmes
01:01:30un peu épaisses, on va dire.
01:01:32Oui, je confirme.
01:01:36Oui, absolument.
01:01:38Qu'est-ce qui retient la joie ?
01:01:42Qu'est-ce qui retient la joie ?
01:01:46Une certaine culpabilité, sans doute.
01:01:48Tiens.
01:01:50Donc vous voyez, je crois que c'est
01:01:52intéressant parce que vous avez
01:01:54compris en surface,
01:01:56si on peut dire, comme souvent,
01:01:58et puis le corps vous laisse
01:02:00aller un petit peu plus en profondeur
01:02:02pour comprendre un peu plus en profondeur
01:02:04à la fois cette bonne nouvelle
01:02:06qui quelque part quand même
01:02:08apporte un peu de
01:02:10ressentiment. Alors est-ce que c'est de la culpabilité ?
01:02:12Est-ce que c'est l'impression d'avoir
01:02:14raté quelque chose ?
01:02:16Vous vous donnez le droit d'accueillir les choses
01:02:18un peu plus simplement et sans
01:02:20aucune... Et avec joie.
01:02:22Sans aucun voile, si j'ose dire.
01:02:24Sans aucune interface
01:02:26ou quelque chose. Vous savez, ce qui est
01:02:28la graisse, on s'en sert dans tous les plans.
01:02:30On s'en sert pour retenir les odeurs
01:02:32et les parfums. On s'en sert pour fixer
01:02:34les goûts des épices.
01:02:36À l'intérieur du corps, on s'en sert pour fixer certaines
01:02:38mémoires. Et quand on est dans la sphère respiratoire,
01:02:40à travers les mucosités, ce côté un peu
01:02:42gras des mucosités, on s'en sert pour
01:02:44retenir les poussières, etc. C'est-à-dire qu'il y a
01:02:46derrière ce type de matière
01:02:48la signification que quelque chose
01:02:50est retenu. Et quand elle se situe
01:02:52au niveau de la face oculaire et qu'elle voile un peu
01:02:54la face, ou du moins plutôt
01:02:56le regard, c'est qu'on
01:02:58ne se permet pas d'aller au bout
01:03:00de la capacité
01:03:02et de l'accueil simple
01:03:04et joyeux de la lumière qu'on peut percevoir
01:03:06et qu'on peut rencontrer.
01:03:08Voilà, je crois que Laurence
01:03:10vous avait compris et ça va s'arranger
01:03:12normalement assez rapidement.
01:03:14Merci en tout cas. On fait une petite
01:03:16pause, on se retrouve dans un instant.
01:03:22Et nous continuons
01:03:24à décoder les mots du corps
01:03:26avec Michel Oudoul qui est avec moi
01:03:28et qui a écrit évidemment
01:03:30« Dis-moi où tu as mal » je te dirais. Pourquoi ça ?
01:03:32C'est aux éditions
01:03:34Albin Michel et en fait les 30 ans
01:03:36de la sortie de ce livre
01:03:38et cet immense succès
01:03:40pas uniquement en France
01:03:42d'ailleurs, puisqu'il est vendu
01:03:44dans énormément de pays
01:03:46même aux Etats-Unis d'ailleurs.
01:03:48Aux Etats-Unis, en Chine,
01:03:50au Japon.
01:03:52On est dans la couverture
01:03:54à peu près de
01:03:56notre planète et c'est quelque chose
01:03:58qui me fait extrêmement plaisir parce que ça veut dire
01:04:00que son contenu est universel.
01:04:02Il n'est pas dans une réponse
01:04:04spécifique à tel ou tel type de choses
01:04:06mais qui parle de nous, de ce que nous sommes
01:04:08et c'est d'ailleurs pour ça qu'en tout titre j'ai mis
01:04:10« Les mots du corps sont
01:04:12les cris de l'âme » c'est-à-dire que ça parle
01:04:14de ce qu'est l'essence même de l'être humain.
01:04:16Et d'ailleurs dans la nouvelle
01:04:18édition, vous parlez de ces nouvelles
01:04:20maladies qui sont dues justement à
01:04:22l'éco-anxiété
01:04:24l'anxiété
01:04:26qui est assez présente
01:04:28et à ces peurs qu'on essaye
01:04:30de véhiculer sans arrêt dans les
01:04:32médias et qui forcément provoquent
01:04:34du stress et des problèmes de santé.
01:04:36Ces grandes pathologies qui explosent
01:04:38que ce soit des pathologies neuronales
01:04:40d'Alzheimer
01:04:42en passant par Parkinson ou autres
01:04:44mais de vécu et sociétal comme la
01:04:46désespérance ou
01:04:48physiquement ressenti et généré
01:04:50par ces modes de vécu qui sont
01:04:52la fibromyalgie, les apnées
01:04:54du sommeil.
01:04:56Alors vous savez que vous venez faire une magnifique
01:04:58synchronicité Michel Oudoul.
01:05:00Non. Je vous assure
01:05:02puisque nous avons Lynne qui est avec nous et qui vient
01:05:04d'être diagnostiquée d'une maladie
01:05:06de Parkinson. Oui.
01:05:08Et vous venez de la citer comme par hasard. Oui.
01:05:10Comme quoi
01:05:12tout est relié. Bien qu'hier, voilà. Bonjour Lynne.
01:05:14Merci d'être avec nous. Bonjour.
01:05:16Bonjour Michel. Bonjour.
01:05:18Alors Michel, j'ai eu l'occasion de vous voir
01:05:20à une conférence il y a quelques années sur un salon
01:05:22où la salle était pleine.
01:05:24Je vous le dis parce que... Elle est toujours pleine
01:05:26la salle avec Michel.
01:05:28C'est toujours plein.
01:05:30Alors je vous appelle parce que je vais un peu planter
01:05:32le décor familial.
01:05:34Je suis issu d'une famille de trois.
01:05:36Donc deux frères et moi je suis la dernière.
01:05:38Enfin c'est trois officiellement
01:05:40mais on est quatre en fait réellement.
01:05:42J'ai deux enfants nés de mon père
01:05:44et de ma mère d'une première relation.
01:05:48Donc tous les deux enfants ont été adoptés
01:05:50par mon père. Donc ils portent le nom de mon père.
01:05:52Et j'ai un vrai frère réel
01:05:54qui était le préféré de mon père
01:05:56puisqu'il portait le nom
01:05:58de famille. Donc moi j'étais
01:06:00considéré comme...
01:06:02J'ai toujours essayé d'attirer
01:06:04l'attention de mon père en fait quand j'étais enfant.
01:06:06Donc je jouais la garçon manqué.
01:06:08Je jouais au football, je me bagarrais
01:06:10avec les garçons, mais rien n'y a fait.
01:06:12Je suscitais pas l'intérêt de mon père.
01:06:14Vous restiez une fille.
01:06:16Voilà, j'étais
01:06:18considéré comme une fille. Et un jour mon père
01:06:20m'a dit, ça je le savais pas,
01:06:22ma mère me l'a jamais dit, ta mère voulait une fille.
01:06:24Elle me l'a jamais dit.
01:06:26D'accord.
01:06:28Donc ça c'est intéressant.
01:06:30C'est bien ça.
01:06:32Ben ça c'est bien
01:06:34par rapport à ma mère mais elle m'a jamais dit
01:06:36qu'elle voulait une fille en fait. C'est mon père qui me l'a dit.
01:06:38Ben c'est quand même
01:06:40bien que vous le sachiez.
01:06:44C'est super, je suis
01:06:46super contente de ça. Alors ce qui s'est
01:06:48passé c'est qu'en 2021 j'ai été appelé par
01:06:50les voisins de mon père.
01:06:52Parce que mon père a été hospitalisé, emmené par les pompiers.
01:06:54Il avait des problèmes d'équilibre.
01:06:56Et suite à ça en fait,
01:06:58j'ai dû m'en occuper, il avait 88 ans, j'ai dû
01:07:00m'en occuper à domicile parce que je savais que
01:07:02avec son problème d'équilibre
01:07:04il pourrait pas...
01:07:06Vous avez pris votre père chez vous ?
01:07:08Non, je suis resté chez lui.
01:07:10Vous êtes resté chez lui, d'accord.
01:07:12C'est pareil, c'est-à-dire que vous ne l'avez pas
01:07:14placé, vous avez préféré...
01:07:16Ben non, parce qu'il avait des problèmes d'équilibre.
01:07:18J'ai sauté le pas.
01:07:20Puisque
01:07:22j'étais la plus proche en fait de lui
01:07:24au niveau géographique.
01:07:26J'entends bien mais vous auriez pu le placer en EHPAD.
01:07:28Oui mais c'est pas...
01:07:30Dans mon optique je l'abandonne.
01:07:32J'entends bien,
01:07:34mais c'est important
01:07:36de constater que vous avez préféré
01:07:38vous raccrocher lui.
01:07:40Et peut-être, grâce à cette prise en charge,
01:07:42être enfin reconnue par votre père.
01:07:44Ça signifie quand même quelque chose.
01:07:46C'est dans ce sens...
01:07:48Je vous avoue Brigitte que j'ai pas pensé
01:07:50du tout à ça. Je me suis dit, j'abandonne pas mon père
01:07:52en EHPAD. Oui, mais nous on y pense.
01:07:54Forcément.
01:07:56C'est bien d'y penser
01:07:58effectivement, j'y avais pas pensé.
01:08:00Donc en fait
01:08:02je me suis occupé de lui
01:08:04en 2021 jusqu'en 2023
01:08:06et 6 mois avant son décès
01:08:08je l'ai placé en EHPAD parce que j'en pouvais plus.
01:08:10Le huis clos était insupportable.
01:08:12C'est insupportable, absolument.
01:08:14Donc été par une de mes voisines, je l'ai placé en EHPAD
01:08:16et à la suite de ça
01:08:18je suis tombé malade, j'ai développé la maladie de Parkinson.
01:08:20Bien sûr.
01:08:24J'ai pensé, comme mon père
01:08:26avait des problèmes d'équilibre, je me suis demandé
01:08:28est-ce que c'est pas un égrégore ?
01:08:30Non, non, c'est pas ça.
01:08:32Enfin, on peut jamais dire.
01:08:34Je vais jamais avoir de certitude là-dessus.
01:08:36J'aurais tendance à ne pas penser à ça.
01:08:38Vous savez, on va trouver
01:08:40derrière la maladie de Parkinson
01:08:42des manifestations et des expressions
01:08:44très précises et très particulières
01:08:46qui commencent à apparaître
01:08:48dans le fait qu'on maîtrise moins bien les gestes.
01:08:50Il y a des tremblements qui commencent à émerger.
01:08:52La deuxième des choses, c'est qu'on a
01:08:54une difficulté de plus en plus grande au tonus.
01:08:56C'est-à-dire à la capacité à se lever
01:08:58et à démarrer des choses tout de suite.
01:09:00La troisième des choses qui se manifestent,
01:09:02c'est que petit à petit aussi,
01:09:04on a un faciès qui devient figé.
01:09:06C'est-à-dire qu'on a tous les signaux physiques
01:09:08de la personne qui s'est contrainte dans un devoir,
01:09:10qui s'est contrainte dans un interdit
01:09:12à exprimer les ressentis parce qu'elle doit se préoccuper,
01:09:14elle doit répondre à des injonctions,
01:09:16à des contraintes ou à des devoirs
01:09:18et à des nécessités.
01:09:20C'est le schéma
01:09:22dans lequel vous êtes rentré quand vous avez décidé
01:09:24de vous occuper intégralement de votre père.
01:09:26Et au-delà de la question de ce qu'il peut y avoir
01:09:28derrière une espèce de remboursement de dette
01:09:30ou de quelque chose dans lequel
01:09:32vous l'aviez identifié vous à travers la quête
01:09:34du besoin absolu de la reconnaissance,
01:09:36ce devoir dans lequel vous êtes rentré
01:09:38effectivement vous a conduit à
01:09:40réfréner un certain nombre de ressentis et de vécus.
01:09:42Vous vous êtes interdit
01:09:44un certain nombre de choses
01:09:46dans votre propre vie. Sauf que le jour
01:09:48où c'est devenu, parce que c'était une
01:09:50pression telle qu'à un moment donné
01:09:52vous ne pouviez plus.
01:09:54Et donc là vous voyez jusqu'où le bouchon
01:09:56avait été poussé. Et quand vous avez été
01:09:58contrainte, entre guillemets si j'ose dire,
01:10:00parce que pour du Parkinson contraint c'est
01:10:02exactement ce dont il s'agit,
01:10:04à le laisser aller dans un EHPAD et venu se rajouter
01:10:06à ça une culpabilité extrême,
01:10:08une culpabilité
01:10:10de l'abandon, l'impression
01:10:12d'avoir été une mauvaise fille,
01:10:14d'avoir pas respecté son père,
01:10:16de l'avoir abandonné, de l'avoir laissé tomber,
01:10:18etc.
01:10:20Et qu'est-ce qui vous restait comme issue à ce moment-là ?
01:10:22C'est de traduire dans votre corps effectivement
01:10:24tous ces interdits que vous avez mis en place dans votre vie
01:10:26et qui faisaient que vous n'existiez plus par vous-même
01:10:28mais que vous n'existiez que par procuration
01:10:30au travers de l'autre.
01:10:32D'accord.
01:10:34Donc il va falloir faire
01:10:36à la paix avec vous-même,
01:10:38je crois que c'est le premier
01:10:40comme ça sur un plan symbolique, c'est la première
01:10:42chose qu'on peut vous dire.
01:10:44C'est vrai qu'au départ
01:10:46ça a été difficile de
01:10:48me dire que j'allais devoir le mettre en EHPAD
01:10:50alors que ce n'était pas du tout un projet qu'il y avait au départ.
01:10:52J'en pourrais plus.
01:10:54A un moment donné je me suis dit c'est lui ou moi.
01:10:56Mais Lynn, surtout quand on n'a pas eu
01:10:58une très bonne relation avec un de ses parents,
01:11:00aller s'installer
01:11:02chez lui en plus c'est encore plus dur parce que
01:11:04du coup vous perdez votre territoire,
01:11:06vous êtes sur son territoire, vous imaginez bien.
01:11:08Comment il peut vous...
01:11:10Il peut n'exister pas.
01:11:12Vous dominer quoi.
01:11:14Oui tout à fait, j'avais pas vu ça
01:11:16sous cet angle-là effectivement.
01:11:18Sauf que le Parkinson il vous dit
01:11:20que de toute façon la vie va vous conduire
01:11:22au fait que vous n'allez pas pouvoir tenir.
01:11:24Et vous n'avez pas pu tenir puisque vous avez été obligé de le mettre en EHPAD.
01:11:26La vie elle vous dit
01:11:28que vous avez de plus en plus de mal à y aller
01:11:30et à vous mettre en mouvement
01:11:32pour aller vers ça.
01:11:34Je pense qu'à la fin c'était de plus en plus difficile pour vous
01:11:36de vous lever, d'aller résoudre les choses,
01:11:38de répondre à tous les demandes et les besoins
01:11:40qui pouvaient être les siens, d'être en survigilance permanente.
01:11:42Et puis enfin le Parkinson
01:11:44il vous dit par le figement du faciès
01:11:46que vous vous interdisez d'exprimer
01:11:48les ressentis, voire même éventuellement
01:11:50de les ressentir.
01:11:52Sauf que tout ça c'est de la négation de vous.
01:11:54Et donc il est temps de revenir à vous-même.
01:11:56Il est temps peut-être même de vous faire aider.
01:11:58Vous savez c'est assez étonnant de voir que
01:12:00quand on a un Parkinson et qu'on fait de la peinture,
01:12:02du dessin ou du chant, on ne tremble plus.
01:12:04Ah oui d'accord.
01:12:06Et quand on écrit
01:12:08on tremble ou pas ?
01:12:10Quand on écrit normalement,
01:12:12surtout quand on cherche ses mots etc.
01:12:14Quand vous êtes dans une action qui se veut volontaire
01:12:16ou précise, là il commence à y avoir
01:12:18des conséquences au niveau neuro oui, bien sûr.
01:12:20D'accord.
01:12:22Et vous pensez que ça peut être
01:12:24guérissable ?
01:12:26C'est possible ou pas ?
01:12:28Alors d'abord il y a des médicaments
01:12:30qui sont quand même très efficaces aujourd'hui sur le Parkinson.
01:12:32On a beaucoup avancé.
01:12:34Et puis plus vous allez
01:12:36l'intégrer, mieux vous allez aller
01:12:38de toute façon. Alors guérissable
01:12:40ça je ne sais rien.
01:12:42Qu'est-ce que vous appelez du sable ?
01:12:44Guérissable. Ah guérissable !
01:12:46Excusez-moi, j'avais pas très bien compris.
01:12:50Comment peut-on dire ça
01:12:52en deux minutes dans une émission
01:12:54de radio etc.
01:12:56Très sincèrement et fondamentalement
01:12:58avec ce que l'on connait à travers ce qui s'appelle les rémissions
01:13:00spontanées, on sait
01:13:02grosso modo qu'il n'y a rien qui ne soit pas guérissable.
01:13:04En même temps, personne n'a la clé
01:13:06et ne sait comment faire. Mais l'idée peut-être
01:13:08pour vous n'est pas déjà d'aller dans
01:13:10un sentiment ou vers quelque chose qui soit une guérison.
01:13:12La première des choses c'est peut-être d'arrêter une évolution.
01:13:14Vous allez pouvoir peut-être arrêter cette
01:13:16évolution si vous revenez à vous-même.
01:13:18Si vous vous redonnez le droit de vous détendre
01:13:20et de vous laisser aller. Dans un premier temps ça peut sembler paradoxal
01:13:22parce que quand on a un Parkinson et qu'on se détend
01:13:24les tremblements sont plus importants.
01:13:26Il y a un besoin de passer par une phase
01:13:28par laquelle on évacue et on élimine les choses.
01:13:30Comme Brigitte vous le disait, il y a aujourd'hui
01:13:32des traitements qui sont des traitements qui
01:13:34à minima sur les symptômes sont particulièrement efficaces.
01:13:36Et que souvent
01:13:38le problème c'est qu'on s'abrite derrière eux
01:13:40et à partir de ce moment-là on ne fait pas le reste
01:13:42du travail qu'il y a à faire. Il faut vous faire
01:13:44accompagner, vous faire suivre et vous faire soigner
01:13:46et prendre ce qui convient pour vous rendre le quotidien
01:13:48facile. Mais il va falloir que
01:13:50vous fassiez un travail fondamental et pour ça
01:13:52je pense qu'il faut vous faire aider.
01:13:54Il faut que vous abandonniez cette espèce
01:13:56de double quête de remboursement
01:13:58d'une dette qui serait celle
01:14:00que vous étiez une intruse qui n'était pas prévue
01:14:02et que vous avez projeté quand on
01:14:04attendait quelqu'un d'autre que vous.
01:14:06Et puis de vous réconcilier
01:14:08avec cette espèce de hiatus qui est
01:14:10à l'intérieur où c'est votre père
01:14:12qui vous dit que c'est votre mère qui voulait une fille.
01:14:14Mais tout ça, ça vous dit quoi très globalement ?
01:14:16Ça vous dit juste une chose fondamentale
01:14:18essentielle et importante à comprendre.
01:14:20C'est qu'on vous a donné la vie et qu'on vous
01:14:22a aimé. Et que quelque part c'est vous
01:14:24qu'on attendait.
01:14:26Et c'est bon que vous le preniez, enfin.
01:14:28Merci Lynn, merci
01:14:30beaucoup. On fait une petite pause, on va conclure
01:14:32dans un instant.
01:14:34En quoi les hommes ont-ils changé
01:14:36leur façon d'aimer depuis Me Too ?
01:14:38C'est la question que nous nous poserons demain
01:14:40en compagnie de Guillaume de Brévisson.
01:14:42Pour participer à l'émission,
01:14:44appelez-nous dès maintenant au 0826
01:14:46300 300.
01:14:4814h16,
01:14:50Brigitte Lahaie, Sud Radio.
01:14:5214h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
01:14:54Michel Audoul,
01:14:56toujours avec nous, fondateur de l'Institut Français
01:14:58de Chiatsoud. Dis-moi où tu as mal,
01:15:00je te dirai. Pourquoi c'est aux éditions
01:15:02Michel, je rappelle que dans ce livre
01:15:04vous trouverez peut-être des pistes.
01:15:06Alors on ne trouve pas des réponses, je crois que c'est
01:15:08important, vu tous les témoignages
01:15:10qu'on a eu depuis 14h, de rappeler qu'on ne trouve pas
01:15:12des réponses. C'est pas
01:15:14un quiz.
01:15:16C'est des pistes.
01:15:18C'est-à-dire que ce n'est pas un livre de recettes.
01:15:20C'est un livre
01:15:22d'incitation à la réflexion
01:15:24et c'est un livre qui propose des pistes.
01:15:26Qui propose des directions dans lesquelles
01:15:28la réflexion doit être portée. Mais
01:15:30personne ne peut vous dire ce que vous avez.
01:15:32En revanche, avec des éléments qui peuvent
01:15:34vous être apportés, on peut vous
01:15:36proposer des choses qui vont réveiller en vous
01:15:38cette perception à un moment donné
01:15:40de se dire, bah oui tiens, c'est peut-être bien par là
01:15:42qu'il y a quelque chose qui se passe.
01:15:44Ce qu'on voit de temps en temps d'ailleurs avec les personnes qui viennent
01:15:46et qui témoignent, quand on leur dit certains mots
01:15:48les frappent et les touchent. Et c'est ça
01:15:50l'idée, c'est ça l'essentiel, parce que ça réveille
01:15:52ce qui est en plus profond de nous-mêmes, c'est ce qui
01:15:54se passe. Voilà, et à partir du moment
01:15:56on comprend par la profondeur
01:15:58de soi et par donc
01:16:00l'âme, pour revenir
01:16:02au sous-titre de votre livre, et bien
01:16:04on fait un petit pas de plus sur le
01:16:06chemin. Et des portes s'ouvrent. Et des portes
01:16:08s'ouvrent, et des
01:16:10douleurs s'estompent.
01:16:12Ingrid, bonjour.
01:16:14Oui, bonjour à tous les deux,
01:16:16je me suis demandé de me
01:16:18prendre à l'antenne. Alors, on a
01:16:20un résiment très désagréable, essayez
01:16:22vite de régler ça, parce que sinon on ne va pas pouvoir
01:16:24vous garder à l'antenne, Ingrid.
01:16:26Est-ce que
01:16:28ça va mieux ?
01:16:30Non ?
01:16:32Allez-y, Ingrid.
01:16:34D'accord, donc en fait...
01:16:36Ça va, c'est bon.
01:16:38Ça fait 8 mois maintenant, dont j'ai 47 ans,
01:16:40je sais que vous avez écrit un livre aussi sur
01:16:42les correspondances avec les âges,
01:16:44donc j'ai 47 ans, ça fait 8 mois
01:16:46maintenant qu'on a
01:16:48découvert
01:16:50des maladies auto-immunes.
01:16:52La première, c'est
01:16:54le Hashimoto, classique, que
01:16:56beaucoup de monde a, de Sann notamment,
01:16:58et la maladie de Dzemer,
01:17:00qui est... j'ai plus de vitamines
01:17:02B12 dans mon corps.
01:17:04Donc je voulais avoir
01:17:06votre avis et une
01:17:08piste de réflexion, parce que j'essaie de
01:17:10tourner virer. Ce qui est
01:17:12marrant ou pas, j'en sais rien, vous allez peut-être me
01:17:14dire, c'est que j'ai
01:17:16fait une crise qui a
01:17:18dévoilé
01:17:20ces deux maladies auto-immunes.
01:17:22Ça a été aux 14 ans
01:17:24de ma fille quand je l'ai amenée au Bahamas.
01:17:26Donc peut-être qu'il y a une correspondance,
01:17:28je ne sais pas.
01:17:30Vous avez fait une crise, c'est-à-dire ?
01:17:32En fait,
01:17:34je m'étouffais,
01:17:36j'ai eu la gorge qui a un petit peu gonflé,
01:17:38je me suis étouffée, j'avais des glaires
01:17:40très épaisses qui m'étouffaient, en fait.
01:17:42On ne savait pas d'où ça venait.
01:17:44Ils se sont concentrés, les médecins, sur
01:17:46tout ce qui était thyroïde.
01:17:48L'ORL a donc découvert
01:17:50la thyroïdie d'Hashimoto,
01:17:52mais parallèlement à ça, j'avais
01:17:54d'autres choses, et je voyais bien que
01:17:56les glaires ne venaient pas de la thyroïde.
01:17:58Donc ils ont cherché, on a cherché,
01:18:00on a fait un PET scan, tout ça, et
01:18:02l'interniste a découvert la maladie de Biémère.
01:18:04Vous faites une crise au Bahamas
01:18:06avec votre fille qui a 14 ans, et pourquoi ?
01:18:08Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:18:10Rien de particulier, c'était
01:18:12ses 14 ans, j'avais envie de lui faire plaisir,
01:18:14elle voulait à tout prix voyager, mon mari
01:18:16travaillait beaucoup, tout le monde travaillait,
01:18:18on était heureuse
01:18:20de partir toutes les deux.
01:18:22Il n'y a pas eu une dispute ou quelque chose
01:18:24qu'elle aurait dit ? Vous ne savez pas pourquoi
01:18:26tout d'un coup vous déclenchez cette crise ?
01:18:28Absolument pas, je n'arrive
01:18:30pas à trouver de cause,
01:18:32si ce n'est qu'elle a 14 ans.
01:18:36Je n'ai pas trouvé d'autre.
01:18:38Je me suis dit, qu'est-ce qui a pu faire
01:18:40résonance en moi ?
01:18:42Qu'est-ce qui peut faire
01:18:44résonance en moi à 14 ans ?
01:18:46C'est ce que j'essaie de chercher
01:18:48pour me dire, mais pourquoi
01:18:50j'ai développé ça à ce moment-là ?
01:18:52C'est ce que j'essaie de trouver.
01:18:54Votre corps vous le dit,
01:18:56il vous parle
01:18:58de la zone corporelle, c'est-à-dire
01:19:00que ça s'est passé au niveau de la gorge, d'ailleurs
01:19:02la thyroïde se situe au niveau de la gorge.
01:19:04Cette manifestation
01:19:06qui ressemble un petit peu
01:19:08à un oedème de Queen que vous avez pu avoir
01:19:10au niveau de la sphère respiratoire
01:19:12qui peut conduire jusqu'à l'étouffement,
01:19:14cette espèce de surcharge anglaire,
01:19:16vous montre
01:19:18qu'il y avait sans doute quelque chose
01:19:20qui était oedématique, une inflammation et un feu
01:19:22émotionnel qui étaient là et qui étaient très présents
01:19:24et qui étaient présents au point que
01:19:26manifestement vous vous étouffiez
01:19:28et que vous aviez besoin pour pouvoir
01:19:30restaurer une bonne respiration,
01:19:32c'est-à-dire une bonne capacité
01:19:34à vous faire nourrir à nouveau par le principe
01:19:36de vie qui vient du ciel, qui dans le
01:19:38fait viscique s'appelle la respiration
01:19:40et qui dans le fait psychique s'appelle la valeur qu'on se donne.
01:19:42Et que ça, ça s'est passé
01:19:44dans un moment et un voyage
01:19:46où vous accompagnez votre fille qui a
01:19:4814 ans, mais que vous accompagnez
01:19:50votre fille qui a 14 ans
01:19:52seule. C'est-à-dire qu'il y a là
01:19:54tout un contexte qui est sans doute
01:19:56qu'un contexte qui rentre en résonance
01:19:58avec peut-être un vécu d'abandon et de trahison
01:20:00que vous avez pu avoir au même âge, vous,
01:20:02quand vous aviez vos 14 ans.
01:20:04C'est énorme.
01:20:06Merci.
01:20:08C'est énorme ce que vous me dites, merci infiniment.
01:20:10Oui, parce que
01:20:12ça fait revivre quelque chose
01:20:14qui vous est arrivé. Et que les glaires vous disent
01:20:16que pour pouvoir respirer, il faut cracher
01:20:18le morceau.
01:20:20Ok.
01:20:22Ok.
01:20:24Oui, oui, ok.
01:20:26Vous m'aidez sur
01:20:28mon degré de réflexion.
01:20:30Oui, ok.
01:20:32D'accord. Vous avancez, vous continuez
01:20:34à avancer sur votre chemin.
01:20:36On vous a donné la lanterne, si je puis dire.
01:20:38Ah oui, merci infiniment.
01:20:40Et puis on ne pose pas
01:20:42la question pour savoir quoi, parce que
01:20:44ce n'est pas la peine. Merci beaucoup Ingrid.
01:20:46Merci beaucoup.
01:20:48Virginie est avec nous. Bonjour Virginie.
01:20:50Oui, bonjour Brigitte,
01:20:52bonjour Michel, merci de me recevoir.
01:20:54Oui, voilà,
01:20:56je vous appelle puisque depuis 20 ans
01:20:58j'ai des problèmes de migraines
01:21:00qui ont donc
01:21:02démarré à l'âge de 36 ans,
01:21:04alors que jusqu'alors je n'avais jamais eu mal à la tête.
01:21:06Au départ
01:21:08je me suis dit, j'ai eu une entorse
01:21:10au cervical côté droit à l'âge
01:21:12de 17 ans et
01:21:14effectivement, bon,
01:21:16je me disais que c'était sûrement un lien.
01:21:18Et puis, beaucoup de tensions sur les
01:21:20trapèzes, des mâchoires
01:21:22que je serrais la nuit
01:21:24énormément, ou parfois le jour
01:21:26et d'ailleurs je le fais toujours.
01:21:28Et puis, donc,
01:21:30j'ai fait appel à la chimie durant
01:21:32quasiment 6 ans.
01:21:34J'ai appris à prendre des bétabloquants, etc.
01:21:36Mais rien ne m'y faisait et des migraines
01:21:38toutes les semaines, genre 5-6 jours.
01:21:40Et là, depuis
01:21:4233 ans, je suis
01:21:44suivie par un ostéo et
01:21:46une personne qui fait
01:21:48la médecine énergétique chinoise.
01:21:50Alors ça va mieux,
01:21:52puisque je ne suis plus avec l'almogran,
01:21:54avec tous ces
01:21:56traitements chimiques.
01:21:58Je suis avec de l'ibuprofène et de l'oliprane
01:22:00qui ne me calment pas
01:22:02la douleur, mais bon,
01:22:04je fais avec ça.
01:22:06Voilà. Et par contre,
01:22:08depuis 3 ans, ce qui est apparu, c'est
01:22:10des douleurs qui me réveillent le matin
01:22:12ou quand je me
01:22:14réveille, je suis allongée
01:22:16et douleurs très fortes entre les
01:22:18deux yeux et à la base du
01:22:20crâne. Voilà.
01:22:22Donc, je n'arrive pas à m'en sortir
01:22:24et j'essaie de faire des massages, de la
01:22:26relaxation, des choses comme ça.
01:22:28En tout cas, si on additionne
01:22:3017 et 17, on tombe sur
01:22:3234 déjà, donc on n'est pas loin de 36.
01:22:34Oui, puis il y a
01:22:3636. 36, c'est...
01:22:38C'est pas rien. 36, c'est 3 fois le cycle
01:22:40jupitérien. 36, c'est l'âge de la
01:22:42pleine expansion, de la réussite et
01:22:44du succès, de la manière avec laquelle on
01:22:46récolte tout ce qui a été établi
01:22:48au préalable. 3 ans avant
01:22:5033 ans, c'est l'âge où le Christ est mort
01:22:52pour obéir aux injonctions du Père.
01:22:54Et Jupiter et
01:22:56le Père et etc.
01:22:58Et la prise de tête. Manifestement,
01:23:00il y a quelque chose qui est en lien avec votre histoire
01:23:02personnelle, avec la place, la position
01:23:04ou les attitudes ou les comportements
01:23:06de votre Père, avec la manière
01:23:08avec laquelle vous avez mis une chape de plomb
01:23:10en place pour ne pas
01:23:12laisser émerger le ressenti
01:23:14ou le vécu, et que vous avez
01:23:16sans doute besoin, et c'est déjà bien
01:23:18la façon dont vous vous faites accompagner, mais vous avez
01:23:20besoin sans doute d'aller un cran plus loin.
01:23:22C'est-à-dire de vous libérer de ce qui
01:23:24vous prend la tête, de ce qui vous empêche de vivre
01:23:26et d'exister, de tout ce que sont
01:23:28ces manifestations qui sont les manifestations
01:23:30dans lesquelles, à l'extrême
01:23:32dans ce que vous venez de dire,
01:23:34le point qui est sur le devant
01:23:36où vous avez mal, c'est celui qui s'appelle
01:23:38le troisième œil, c'est le point qui est celui qui va
01:23:40vous amener l'information
01:23:42de manière subtile et non plus à travers
01:23:44les cinq sens. Et les points
01:23:46dont vous parlez derrière, ce sont les points d'appui
01:23:48référentiels que j'évoquais déjà en début d'émission
01:23:50avec Atlas. Vous êtes dans une phase
01:23:52de vie dans laquelle, manifestement, vous avez besoin
01:23:54de reparamétrer, repositionner
01:23:56toutes les images fondamentales
01:23:58et notamment celles du père.
01:24:00Arrêtez de vous prendre la tête avec des mémoires
01:24:02même si elles ont été douloureuses
01:24:04pour pouvoir passer à autre chose. Vous avez
01:24:06besoin de vous libérer votre tête.
01:24:08D'ailleurs, la migraine
01:24:10est très psychosomatique.
01:24:12Oui, c'est une vasodilatation
01:24:14voire, dans certains cas, une ischémie,
01:24:16une vasoconstriction des capillaires,
01:24:18etc. C'est souvent associé
01:24:20aussi, en ça, le travail de l'ostéopathe
01:24:22qui peut être intéressant, ou d'un praticien
01:24:24shiatsu, c'est ce qui vous permet aussi
01:24:26de travailler sur les cervicales.
01:24:28Or, derrière la migraine, il y a une compression très fréquemment
01:24:30au niveau de la première cervicale
01:24:32qui est aussi très importante.
01:24:34D'ailleurs, en psychanalyse,
01:24:36Virginie, on dit souvent que
01:24:38les femmes, s'il y a plus de femmes
01:24:40qui ont de la migraine, c'est parce qu'il y a plus de femmes
01:24:42qui ne s'autorisent pas la jouissance au sens large
01:24:44du terme.
01:24:46Je suis très étonnée
01:24:48parce que c'est la première fois
01:24:50qu'on me parle de mon père.
01:24:52On est toujours en train de me parler
01:24:54de ma mère.
01:24:56Ben, écoutez,
01:24:58peut-être qu'on se trompe.
01:25:00Oui, oui, d'accord,
01:25:02mais mon papa étant décédé
01:25:04il y a plus de 10 ans.
01:25:08Vous savez ce que vous pouvez faire ?
01:25:10Vous prenez une feuille de papier,
01:25:12vous allez lui écrire là où il est.
01:25:14Et quand vous aurez fini
01:25:16cette lettre, vous la relisez, vous la signez,
01:25:18vous allez la brûler, comme ça il recevra le message.
01:25:22Ok, mais sauf que je ne vois pas
01:25:24ce que je peux voir dans le livre.
01:25:26Justement, vous ne le voyez pas,
01:25:28vous ne vous laissez pas prendre la tête par ça.
01:25:30Vous prenez juste une feuille de papier, un stylo,
01:25:32puis après vous laissez aller, vous laissez venir ce qui vient.
01:25:34D'accord.
01:25:36Même s'il n'y a que 2-3 mots ou 2 lignes,
01:25:38ou s'il y a 10 pages, ça n'a pas d'importance.
01:25:40Vous laissez venir spontanément, vous ne préparez rien.
01:25:42Vous ne vous dites pas, j'ai ça ou ça à lui dire.
01:25:44Vous laissez émerger ce qui a besoin d'émerger.
01:25:46Juste une piste, encore une fois,
01:25:48ce n'est qu'une piste, Virginie, mais le père,
01:25:50c'était forcément le mari de votre mère,
01:25:52et peut-être qu'il a
01:25:54fait subir des choses
01:25:56à votre mère, qui fait que votre mère vous a fait
01:25:58subir des choses. Enfin, moi je n'en sais rien.
01:26:00Vous ne nous avez donné aucune info.
01:26:06Nos parents sont reliés
01:26:08de toute façon, et le comportement
01:26:10de l'un joue sur le comportement de l'autre,
01:26:12etc.
01:26:14C'est à vous d'avancer.
01:26:16Si on vous demandait de le définir en 3 mots ?
01:26:18On n'a plus le temps, malheureusement.
01:26:20Définissez-le pour vous en 3 mots
01:26:22sur la feuille de papier.
01:26:24En tout cas,
01:26:26c'est une piste, vous ne risquez rien
01:26:28à la suivre, et vous
01:26:30gagnerez peut-être
01:26:32d'avoir moins mal à la tête.
01:26:34En tout cas, moins de prise de tête.
01:26:36C'est tout ce qu'on peut vous souhaiter.
01:26:38Merci en tout cas à Michel Oudoul.
01:26:40Je crois qu'on a dit énormément
01:26:42de choses. On a pris pas mal
01:26:44d'auditeurs.
01:26:46Chacun fait ce qu'il peut.
01:26:48Encore une fois,
01:26:50il n'y a pas de recette
01:26:52miracle. On met parfois du temps
01:26:54à trouver. Parfois, on ne trouve pas.
01:26:56Ce n'est pas grave.
01:26:58Ce qui est important, c'est d'être en chemin.
01:27:00C'est de vivre
01:27:02et de prendre plaisir à vivre,
01:27:04quoi qu'il en soit.
01:27:06C'est peut-être ça aussi que j'ai envie de donner
01:27:08comme message en fin d'émission.
01:27:10Demain, on sera avec Guillaume de Brébisson.
01:27:12On va parler de la
01:27:14sexualité des hommes à l'époque
01:27:16de MeToo. C'est vrai que ce n'est pas toujours
01:27:18simple pour les hommes.
01:27:20On aborde ce sujet demain avec
01:27:22Guillaume de Brébisson. Et tout de suite, vous retrouvez
01:27:24Alexandre Delevanne.