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Interview de Louis du Clary - Co-fondateur et CEO de ENCHERES IMMO réalisée par Stéphanie de Muru
Salon RENT 2023
Magazine Expression

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Transcription
00:00 Louis Duclarie, on le sait, IMO, cofondateur et CIO pour le magazine Expression sur le
00:11 salon Rennes. Bonjour Louis, on est ravis de vous revoir.
00:14 Bonjour, merci beaucoup. Vous avez 3 ans, enfin pas vous, votre entreprise,
00:19 ça fait 3 ans qu'on se voit. Comment ça va ? Comment ça évolue ? On est content
00:23 de vous suivre les startups ? Écoutez, ça évolue même plutôt très bien.
00:26 Il y a 3 ans, quand on est arrivé, il fallait dire qu'on faisait quelque chose de nouveau
00:31 et donc parler aux professionnels de quelque chose qu'ils n'avaient pas encore fait.
00:33 Oui, je t'en souviens, je vous avais demandé plein d'explications.
00:36 Des explications sur quel type de bien, comment, quel type de professionnel. Aujourd'hui,
00:40 en cher IMO, pour donner un petit constat, nous, on accompagne un peu plus de 400 agences
00:43 en France. On accompagne aussi quelques mandataires. On a réalisé en tout un peu plus de 1100
00:49 ventes sur la plateforme. Ça commence maintenant, on commence à avoir une certaine expérience
00:52 dans ce qu'on fait, la vente interactive qui est une grande forme d'enchaire. Honnêtement,
00:57 le marché est difficile aujourd'hui, mais notre rôle, c'est de permettre aux pros
01:02 de trouver des solutions, de montrer aux vendeurs des offres. Et honnêtement, là-dedans, je
01:05 pense qu'on le remplit tout plutôt bien. Et justement, comment vous en sortez pour
01:10 innover, pour montrer ces solutions ? Il y a un gros travail toujours d'aller chercher
01:15 de nouvelles agences, leur expliquer ce qu'on fait, comment on le fait, leur montrer qu'effectivement,
01:19 on est sérieux, tout ce qu'on fait, c'est bien fait, c'est bien cadré. Et honnêtement,
01:23 ça fonctionne bien. Je pense que si je reviens un peu sur les chiffres de l'année dernière,
01:26 quand on s'était vu, on devait avoir à la louche en gros 120-130 agences qui travaillaient
01:31 avec nous. Aujourd'hui, on en a 400, plus de 400. Donc finalement, c'est un marché
01:35 qui est porteur, au sens où on part d'une base qui ne savait pas que c'était possible.
01:41 Donc en fait, on a tout le marché à aller prospecter, en fait, leur montrer la solution.
01:46 Et en fait, actuellement, nous, ce qu'on observe, c'est qu'en effet, le marché est peut-être
01:49 plus compliqué. Je pense qu'il y a peut-être eu pas mal d'interviews que vous avez faites
01:51 aujourd'hui où vous en parlez. Et nous, ce qu'on observe, c'est qu'il y a un décalage
01:56 qui s'est construit entre ce que veulent des vendeurs et ce que peuvent faire des acquéreurs.
01:59 Et en fait, tout l'enjeu d'Ancherimau, ça va être d'essayer de combler et de montrer
02:03 où est le marché, où est-ce que les acquéreurs peuvent se positionner. Parce que finalement,
02:06 je vais répéter des choses classiques, mais ce sont les vendeurs qui font le prix
02:09 finalement. Et l'objectif d'Ancherimau, c'est de leur permettre de faire le prix, mais en
02:13 regardant aussi ce que font les autres acquéreurs et en regardant comment derrière, on va pouvoir
02:17 avoir le meilleur prix possible.
02:18 Justement, dans cette problématique où les vendeurs ont du mal à baisser le prix, comment
02:22 vous inscrivez là-dedans ?
02:24 En fait, nous, tout notre travail, ça va être de permettre à l'agent immobilier, aux professionnels
02:30 de présenter aux vendeurs finalement ce qu'ils savent faire. Et la vente interactive, ça
02:33 va rentrer finalement dans son panel de valeurs ajoutées, on va dire. Et il peut aller voir
02:37 un vendeur par exemple qui a en portefeuille un bien depuis un certain temps, il ne bouge
02:41 pas. Vraisemblablement, pas trop de mystère, il est peut-être un peu cher. Et l'enjeu,
02:44 ça va être d'aller voir ce vendeur et de dire « Écoutez, aujourd'hui, je ne peux
02:47 pas faire mon travail. » Parce qu'un professionnel qui n'a pas de contacts à qualifier, à
02:51 accompagner, malheureusement, il ne peut pas faire grand-chose. Et donc, ça va être de
02:54 retourner la situation, de permettre au professionnel de dire à son vendeur « Je vous propose
02:58 qu'au lieu de le laisser en haut de fourchette, là, tout là-haut, où personne n'en veut,
03:01 on va retourner, on va le mettre plutôt à un prix attractif, on va essayer de redynamiser,
03:05 de mettre l'attractivité sur ce bien et permettre ensuite à des acquéreurs d'avoir
03:08 envie de se positionner. » Évidemment, il n'y a pas de risque côté vendeur. Si on
03:12 n'atteint pas un prix qu'il souhaite, évidemment, il ne vend pas. Mais au moins, il voit la
03:15 réalité du marché.
03:16 Qu'est-ce que vous êtes venu faire là ?
03:17 Le Rennes, c'est quand même un incontournable dans l'année. Et nous, l'enjeu, en effet,
03:22 c'est déjà voir des clients. Avant, on ne voyait pas de clients parce qu'on n'en
03:25 avait pas. Mais maintenant qu'on en a, c'est aussi un rendez-vous pour pouvoir venir discuter
03:28 avec eux. Et évidemment, continuer d'échanger avec des nouveaux potentiels partenaires.
03:32 Merci beaucoup, Louis. Bonne chance et à l'année prochaine.
03:34 Merci beaucoup.
03:35 Merci pour doubler.
03:36 Exactement.
03:37 Merci beaucoup. Au revoir.
03:38 Merci.
03:39 Au revoir.
03:39 Au revoir.
03:40 Au revoir.
03:40 Au revoir.
03:41 [Musique]

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