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Tous les mardis, de 17h à 17h30, LCP-Assemblée nationale prolonge la séance des Questions au Gouvernement en invitant des députés pour analyser les échanges intervenus dans l'hémicycle.

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Transcription
00:00 C'est la fin des questions au gouvernement.
00:02 On refait les CAG sur LCP, on refait les questions au gouvernement.
00:06 Nous sommes ici en direct de la salle des Pas Perdus, à quelques mètres de l'hémicycle
00:10 où vient de s'achever cette séance de questions au gouvernement.
00:14 On a beaucoup parlé de la tempête qui harane et de ses conséquences,
00:18 et de la lutte contre le harcèlement scolaire.
00:20 On va revenir sur ces deux thèmes, bien évidemment, avec Elzamon Nagava
00:23 et Stéphanie Despierre qui se trouvent en salle des 4 colonnes,
00:26 avec Marco Pommier qui lui est sur les marches du Palais Bourbon,
00:30 et puis avec mes invités en plateau.
00:33 Alexis Isard, bonjour.
00:34 Vous êtes député Renaissance de l'Essonne.
00:37 Et Kevin Mauvieux, bonjour.
00:38 Vous êtes député Rassemblement National de l'Heure.
00:42 Alors on va retrouver tout de suite Elzamon Nagava
00:44 qui a suivi cette séance de questions au gouvernement depuis les tribunes.
00:48 Elza, vous retenez un échange particulièrement fort
00:52 entre le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,
00:55 et le député Renaissance,
00:57 les députés Rassemblement National de l'Assomme, Jean-Philippe Tanguy.
01:01 Oui, et je retiens cette image, une image plutôt rare
01:04 d'un hémicycle de la Nupes qui applaudit un ministre.
01:07 Oui, un ministre du gouvernement, Olivier Véran,
01:10 applaudi par la majorité, mais aussi applaudi par toute la gauche,
01:14 des députés insoumis, debout, des députés socialistes.
01:16 C'est assez rare. Pourquoi ?
01:17 Eh bien parce qu'il répondait à une question de Jean-Philippe Tanguy.
01:20 Le député Rassemblement National dénonçait la montée de l'antisémitisme en France,
01:25 ce qu'il attribuait à une source islamiste.
01:27 Il dénonçait aussi une certaine ambiguïté de l'extrême gauche.
01:31 Eh bien, le porte-parole du gouvernement lui a répondu en attaquant l'extrême droite.
01:35 Il lui a rappelé le passé de son parti, le Parti à la flamme,
01:39 rappelant que le président du parti, Jordan Bardella,
01:41 avait refusé de reconnaître que Jean-Marie Lompène,
01:44 le fondateur du Front National, avait été condamné pour antisémitisme.
01:48 Le porte-parole du gouvernement qui a donc voulu renvoyer dans ses cordes,
01:53 eh bien le député de la Somme, Jean-Philippe Tanguy.
01:55 Merci Elsa Mondingava pour ce compte-rendu de la séance de questions au gouvernement.
02:03 Kevin Mauvieux, vous étiez dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale,
02:06 vous avez donc entendu Olivier Véran attaquer le Rassemblement National sur son passé notamment,
02:12 et notamment sur Jordan Bardella, qui a dit l'autre jour dans un média
02:17 qu'il ne pensait pas que Jean-Marie Lompène était antisémite.
02:21 Vous diriez comme lui ?
02:23 Mais, alors je ne dirais peut-être pas comme Jordan Bardella,
02:27 je ne sais plus le contexte dans lequel il a fait cette déclaration,
02:31 en tout état de cause, moi ce que je reproche à Olivier Véran aujourd'hui,
02:35 c'est d'instrumentaliser des déclarations d'un ancien dirigeant de parti
02:41 qui a été, rappelons-le, viré du parti aujourd'hui,
02:45 pour éviter, pour contourner un fait indéniable aujourd'hui dans notre société
02:49 qui est la montée de l'antisémitisme,
02:51 et un fait indéniable qui est que cet antisémitisme
02:54 est nourri par un islamisme politique prégnant et important,
02:58 et plutôt que de répondre à cette question, de trouver des solutions,
03:02 le porte-parole du gouvernement décide de revenir sur l'histoire passée
03:08 de déclaration d'une personne d'un parti qui n'est plus dans le parti, encore une fois.
03:12 Je rappelle que suite aux déclarations dont ont fait l'objet les procès de Jean-Marie Lompène,
03:19 Marine Le Pen a viré Jean-Marie Lompène du parti.
03:22 – Mais vous entretenez toujours des liens, on parle souvent de Frédéric Chatillon,
03:26 un proche de Marine Le Pen, qui a des liens commerciaux avec le Rassemblement National.
03:31 – Mais quels liens commerciaux ?
03:32 – Il n'y a aucun lien commercial ?
03:33 – Il n'y a plus aucun lien commercial, dans la mesure où Jordan Bardella,
03:38 justement, et entre les déclarations et les actes, je préfère regarder les actes,
03:42 Jordan Bardella depuis son élection à la présidence du Rassemblement National,
03:46 a mis hors du parti et hors de toute relation avec le parti,
03:51 les personnes qui pourraient avoir ne serait-ce que le moindre bout d'idéologie nauséabonde.
03:59 Les choses sont claires, ça a été fait.
04:00 M. Chatillon, on parle de M. Chatillon qui aurait des liens commerciaux
04:04 par rapport à une entreprise de communication avec le RN.
04:06 Cette entreprise de communication, en lien avec Jordan Bardella,
04:10 a fait en sorte que M. Chatillon n'y soit plus.
04:12 Donc il n'y a plus aucun lien entre le Rassemblement National
04:15 et des personnalités ou des déclarations qui ont été faites il y a 20, 30, 40, 50 ans.
04:20 Est-ce qu'on reproche au Parti Socialiste
04:23 les liens qu'on a pu avoir dans le passé avec François Mitterrand ?
04:26 Non.
04:27 Donc à un moment, si on veut faire de la rétrospective
04:30 et regarder vraiment, fouiller vraiment dans le passé de chaque parti,
04:32 on s'apercevra que partout il y a eu des personnalités peut-être sulfureuses.
04:35 Moi ce que je regarde, c'est la situation aujourd'hui.
04:37 Je pense à tous les Juifs de France, et du monde d'ailleurs,
04:40 qui sont persécutés avec la montée de ce qui se passe au Moyen-Orient,
04:43 qui vivent des situations extrêmement difficiles, notamment en France.
04:46 On se retrouve face à des crimes envers les Juifs
04:50 qui n'ont jamais été vus depuis des décennies,
04:52 malgré le fait que l'antisémitisme est latent depuis des années.
04:54 Et on vous a effectivement entendu soutenir les Juifs de France depuis le début du conflit.
04:59 Et je trouve dommage que le gouvernement préfère la polémique sur
05:01 des déclarations d'il y a 30 ou 40 ans d'une personne qui n'est plus dans un parti,
05:04 plutôt que de s'atteler réellement à cette question de l'antisémitisme.
05:08 On va retrouver à présent Christophe Béchut
05:11 sur les marches du Palais Bourbon, aux côtés de Marco Pommier,
05:15 Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires,
05:19 qui a annoncé tout à l'heure qu'il se rendrait dans le Pas-de-Calais,
05:21 où il y a des crues très importantes après le passage des tempêtes
05:26 Kiaran et Domingos.
05:29 Oui, Brigitte, monsieur le ministre, au plus fort de la tempête Kiaran, justement,
05:35 il y avait 1,2 million de foyers qui étaient privés d'électricité.
05:38 Où en est-on ce soir ?
05:41 Vous avez cité les chiffres de la tempête Kiaran,
05:43 je n'oublie pas également les naufragés, si j'ose dire, de la tempête Domingos,
05:47 puisque 1,2 million concernés par Kiaran,
05:49 et c'est près de 150 000 qui ont été concernés par des coupures d'électricité liées à Domingos.
05:53 À ce matin, on était aux alentours de 60 000 pour la tempête Kiaran,
05:59 c'est un chiffre qui va encore baisser d'ici ce soir,
06:01 et nous ne sommes plus qu'à 12 000 à la minute où je vous parle,
06:04 pour la tempête Domingos, donc avec dans les deux cas plus que 5 à 10 % des foyers.
06:09 C'est évidemment toujours trop pour ceux qui sont concernés,
06:11 mais ce sont des milliers d'agents et des NEDIS qui sont déployés,
06:15 et chacun a pu le voir, le dévouement a été même jusqu'au décès
06:18 de l'un de ces techniciens en marge de la tempête Kiaran,
06:22 technicien auquel l'Assemblée nationale a rendu, j'allais dire,
06:27 les honneurs qui convenaient avec cette minute de silence
06:29 au début de la séance des questions au gouvernement.
06:31 Alors après ces tempêtes, l'heure est au bilan, on recense encore les dégâts,
06:35 mais est-ce que vous avez quelques estimations ?
06:37 Est-ce qu'on sait, est-ce qu'on peut estimer le nombre de sinistrés ?
06:40 Et puis surtout, combien ça va coûter aussi ?
06:43 D'abord, je veux profiter de ce moment pour dire que tout n'est pas derrière nous.
06:47 On a en particulier, compte tenu de la puissance de la tempête,
06:50 d'un certain nombre de vagues de submersion qui ont eu lieu,
06:54 des intempéries extrêmement fortes qui ont suivi.
06:56 Aujourd'hui, une situation qui est particulièrement préoccupante dans le Pas-de-Calais,
07:00 avec un niveau de cru qui est historique, avec des prévisions météo
07:03 qui ne nous permettent pas d'espérer une amélioration de la situation
07:06 avant vendredi, au contraire, on continue de suivre la situation avec beaucoup de vigilance
07:10 et je dirais, demain, au milieu de la journée, sur place,
07:13 pour rencontrer les élus, pour rencontrer les populations, pour rencontrer les services,
07:17 pour qu'on vérifie, qu'on continue à assurer une prise en compte aussi bonne,
07:21 une prise en charge aussi élevée que possible de toutes ces situations.
07:25 L'heure est malgré tout un début de consolidation.
07:28 On est sur des centaines de millions d'euros de dégâts,
07:31 avec des chiffres qui circulent, 500, 700, 800.
07:35 Il faut évidemment qu'on attende, puisqu'on a des dégâts qui sont des dégâts publics,
07:37 sur des infrastructures, sur des ouvrages d'art, sur des écoles en Bretagne,
07:42 mais on a des dégâts privés.
07:43 À la minute où on se parle, c'est plus de 120 000 foyers qui, un titre ou un autre,
07:46 ont déposé ces demandes.
07:48 Et c'est extrêmement important que tous ceux qui ont été touchés fassent jouer cette clause,
07:53 tempête de leur police d'habitation, parce qu'elle permet, dans le mois qui suit,
07:57 que les assurances viennent au secours de ceux qui sont concernés.
08:01 Le ministre de l'Économie a fait en sorte de réunir les assureurs,
08:04 à insister sur la nécessité de cette prise en charge, et nous regardons de notre côté.
08:08 Le 14 novembre, c'est la date de la commission,
08:10 tout ce que nous pourrons classer en termes de catastrophe naturelle.
08:14 Merci beaucoup, monsieur le ministre, pour cette aide à des lieux. Merci à vous.
08:16 Merci à vous.
08:17 Merci, Marco Pommier.
08:19 Effectivement, plusieurs questions, cet après-midi, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
08:23 ont été consacrées aux conséquences et aux dégâts de la tempête Kiaran.
08:28 Il y a le député Erwan Balanant, qui est issu du Finistère.
08:31 La circonscription a été fortement touchée, fortement victime de cette tempête.
08:36 Il a interrogé la première ministre. On va écouter la réponse qu'il lui a faite.
08:40 Le bilan est lourd, mais il aurait pu être dramatique.
08:44 Et si nous avons pu faire face à ces épisodes climatiques exceptionnels,
08:49 c'est grâce aux dispositifs d'alerte, aux dispositifs de prévention,
08:54 et également à la responsabilité de nos concitoyens.
08:58 C'est grâce également à la mobilisation exceptionnelle de nos sapeurs-pompiers,
09:03 des équipes de secours, des équipes des collectivités qui sont intervenues,
09:07 y compris au plus fort de la tempête, pour venir en aide à nos concitoyens.
09:13 Je veux à nouveau leur rendre hommage.
09:16 Vous l'avez dit, ces tempêtes, ces dérèglements climatiques,
09:20 on sait qu'elles vont être amenées à se reproduire.
09:23 Si nos opérateurs de réseau ont été très mobilisés ces derniers jours,
09:27 et je le souligne encore, y compris s'agissant d'Enedis,
09:31 au prix de la vie d'un des agents qui était intervenu en Bretagne,
09:36 nous devons effectivement mieux anticiper encore ces tempêtes
09:40 et nous préparer à faire face à des vents violents,
09:43 comme nous l'avons connu ces derniers jours, mais aussi à des inondations.
09:47 Il faut rappeler aussi cet hommage qui a été rendu par l'hémicycle
09:50 de l'Assemblée nationale à ce technicien d'Enedis décédé,
09:54 alors qu'il intervenait sur le réseau après le passage de la tempête Karan.
09:58 Alexis Issa, on a entendu la Première ministre dire qu'effectivement,
10:01 grâce au dispositif de prévention qui avait été mis en place,
10:05 on avait évité que les dangers et les drames soient plus importants
10:10 qu'ils ne l'avaient été pour la tempête Xindia en 1999.
10:13 Est-ce qu'on peut encore améliorer ce dispositif ?
10:16 Oui, c'est un fait et c'est important de le rappeler,
10:18 ce dispositif d'alerte, c'est un dispositif qui a été souhaité
10:21 par le président et qui a été mis en place.
10:24 Je crois qu'aujourd'hui, on peut dire qu'il a permis d'éviter
10:28 des drames colossaux.
10:29 Donc aujourd'hui, on pense effectivement aux milliers de foyers,
10:32 aux millions de foyers qui ont été privés d'électricité.
10:34 On pense aussi, moi, j'ai le cas sur ma circonscription,
10:36 de tous ces habitants qui n'ont pas pu prendre les transports en commun
10:39 pour se rendre au travail ou pour rentrer du travail.
10:42 Donc, effectivement, il y a énormément de situations pénibles.
10:47 À côté de ça, on a un dispositif qui a fonctionné.
10:49 On a des services, les gendarmes, des policiers, des pompiers.
10:54 Et on l'a vu, les services d'Enedis, avec malheureusement un technicien
10:57 qui a connu un drame important, à qui on a rendu hommage
11:02 pendant ces questions gouvernementales.
11:04 Ce qu'on peut dire, là, aux Français, c'est que l'État et les services
11:08 sont à leur côté et qu'aujourd'hui, il va falloir que les assureurs,
11:11 et le ministre Béchut l'a dit lors de son interview sur votre chaîne,
11:15 que les assureurs soient maintenant au rendez-vous pour dédommager
11:18 tous ces foyers qui se retrouvent avec des problèmes importants.
11:22 Et on rappelle, il y a eu trois morts après le passage de ces tempêtes.
11:27 Kevin Mauvieux, on a vu que les services de l'État étaient fortement mobilisés.
11:31 Le président de la République s'est aussi rendu sur place.
11:33 Il a annoncé l'état de catastrophe naturelle et la calamité agricole
11:36 aussi pour tous nos agriculteurs qui ont perdu une partie de leur récolte.
11:40 Est-ce que pour vous, l'État, le gouvernement a bien agi ?
11:45 Est-ce qu'il a fait ce qu'il fallait faire ?
11:48 Je pense qu'objectivement, on s'en sort plutôt bien compte tenu
11:53 de la violence de la tempête, de ce qui s'est passé.
11:56 Et je tiens déjà avant tout, mais je pense que tout le monde le fait,
11:59 à rendre hommage à la fois aux techniciens inédits
12:01 qui ont trouvé la mort dans les opérations,
12:03 mais aussi aux autres personnes décédées et aussi rendre hommage
12:06 à l'ensemble des forces de l'ordre, des sapeurs-pompiers,
12:09 des services de l'État qui ont été mobilisés et qui vraiment,
12:12 je pense, ont été correctement mobilisés.
12:15 On a eu... Il y a toujours trop de morts dans ce genre de situation.
12:19 On ne va pas se mettre dehors. Il y a toujours trop de morts.
12:22 Mais compte tenu de la situation, je pense effectivement
12:24 que les systèmes d'alerte ont plutôt été efficaces.
12:26 Météo France a a priori plutôt bien anticipé les choses
12:30 suffisamment à temps parce qu'on a vu par le passé des tempêtes
12:33 ou des événements violents qui étaient anticipés beaucoup trop tard
12:36 et on ne pouvait pas réagir.
12:37 Donc, je pense effectivement que les réactions ont plutôt été bonnes.
12:41 Après, il faudra peut être réfléchir sur le long terme,
12:45 sur comment indemniser le plus vite possible les personnes
12:47 qui se retrouvent notamment sans domicile, sans toit,
12:50 parce qu'il y a des personnes pour qui c'est compliqué.
12:52 J'entendais le ministre qui appelle les Français à utiliser
12:55 leur police d'assurance et la clause tempête de la police d'assurance.
12:57 J'ai travaillé dans les assurances. Je sais très bien comment ça se passe.
13:00 Je sais que les personnes qui vont mobiliser cette clause
13:03 vont être très nombreuses et c'est normal et que par conséquent,
13:06 c'est assez difficile de suivre compte tenu des éléments
13:08 qui sont demandés, notamment dans les dossiers de sinistre.
13:11 Donc, je pense qu'il faut trouver des solutions pour agir plus vite
13:14 dans la prise en charge des victimes, dans la prise en charge des sinistrés.
13:18 Mais en dehors de ça, je pense que les réactions ont plutôt été assez rapides
13:23 et plutôt bien ciblées.
13:25 Alors, on va aller dans la circonscription d'Erwann Balanant du Finistère,
13:29 puisqu'elle a été fortement touchée.
13:32 Erwann Balanant, qui est justement aux côtés de Stéphanie Despierre,
13:36 celle des Quatre Colonnes.
13:38 Bonjour, quelle est la situation aujourd'hui dans votre circonscription ?
13:41 Alors aujourd'hui, la plupart des foyers ont récupéré l'électricité.
13:46 Il reste encore des foyers qui ne l'ont pas et c'est difficile pour eux.
13:49 Mais plus le temps passe et plus c'est des situations difficiles
13:52 où il y a eu des dégâts encore plus importants qu'il faut réparer.
13:54 Donc, ça peut prendre un peu de temps.
13:57 Donc, on a eu des dégâts considérables sur un certain nombre d'habitations,
14:01 un certain nombre d'installations publiques et puis sur essentiellement
14:04 le réseau, qu'il soit téléphonique ou électrique.
14:09 Pourquoi ça prend du temps ?
14:10 Parce qu'un réseau électrique, c'est un peu complexe.
14:12 Moi, j'ai appris beaucoup de choses pendant ce week-end.
14:15 Il faut d'abord réparer ce qu'on appelle les autoroutes,
14:18 c'est-à-dire le 20 000 volts.
14:20 Et ensuite, par capilarité, on répare les autres lignes,
14:25 qui sont des lignes basse tension.
14:27 Ça prend du temps et c'est dangereux.
14:29 Je l'ai rappelé dans la QAG, un agent d'Enedis est mort ce week-end
14:34 en travaillant dans la circonscription chez moi.
14:36 Il faut aussi comprendre que derrière l'électricité qui revient,
14:41 il y a des hommes et des femmes qui travaillent.
14:43 Pour ça, il faut être prudent et parfois patient,
14:45 même si je sais que c'est compliqué.
14:47 Un deuxième point qui va être long et difficile,
14:50 c'est la question du rétablissement du réseau téléphonique.
14:53 Ça risque d'être très long, parce qu'il est aussi particulièrement
14:55 ravagé par cette tempête.
14:57 - Merci.
14:58 Et patience pour les Bretons.
14:59 - Merci, Stéphanie Despierre.
15:01 Autre question posée cet après-midi lors de la séance de questions
15:05 au gouvernement.
15:07 Elle concerne le harcèlement scolaire.
15:09 Une question posée par la députée Renaissance Céline Calvez,
15:12 au ministre de l'Education nationale.
15:14 On va écouter la réponse de Gabrielle Attal.
15:16 - Chaque année, il y a une journée nationale de lutte contre le
15:19 harcèlement.
15:20 En général, elle réunit autour d'un tiers des établissements qui
15:23 organisent des actions autour du harcèlement.
15:26 Cette année, nous avons voulu que cette journée soit inédite par son
15:29 ampleur.
15:30 Très concrètement, à partir de jeudi prochain,
15:32 les cours s'arrêteront pendant deux heures dans toutes les classes de
15:36 France pour avoir un temps dédié à la lutte contre le harcèlement.
15:39 Les dernières données dont nous disposons sur le harcèlement datent
15:42 de 2011.
15:43 TikTok et Snapchat n'existaient pas à l'époque.
15:45 C'est une journée très importante.
15:47 J'invite les parlementaires à se mobiliser.
15:49 Nous allons continuer à aller plus loin.
15:51 Développement de temps dédié à l'apprentissage de l'autre, de la
15:54 différence, de la tolérance, de la bienveillance dans toutes nos
15:57 écoles primaires dès la rentrée de septembre.
16:00 Et dans une école par département à partir de janvier.
16:03 Enfin, pour les parents, en janvier 2024, un module numérique pour les
16:07 accompagner dans le repérage des signaux faibles du harcèlement à la
16:10 maison.
16:11 - Brigitte Boucher: On va retrouver Virginie
16:14 Lanlot, députée modem des Hauts-de-Seine, qui a été victime de
16:17 harcèlement scolaire. Elle avait témoigné dans l'hémicycle
16:20 de l'Assemblée nationale il y a quelques semaines.
16:23 - Virginie Lanlot, est-ce que c'est une bonne chose de consacrer deux
16:26 heures, d'avoir ce questionnaire pour aider les enfants à lutter contre
16:30 le harcèlement à l'école? - Toute action est à prendre.
16:33 Évidemment, cette mobilisation générale et notamment du fait de
16:37 sanctualiser deux heures le 9 novembre dans le cadre de la journée de
16:41 lutte contre le harcèlement, ça ne peut être qu'une bonne chose.
16:44 Je pense que les premiers à éduquer, ce sont nos enfants.
16:47 Leur apprendre à libérer la parole, à avoir confiance en les adultes qui
16:51 les entourent, en leur disant qu'ils ne peuvent pas être enceintes.
16:55 C'est une bonne chose. Il faut que les enfants aient
16:59 confiance en les adultes qui les entourent pour pouvoir dire stop au
17:03 harcèlement le plus tôt possible et ne pas attendre des années, des
17:07 mois, des années avant de libérer la parole.
17:10 - Mais est-ce que le combat n'est pas aussi au quotidien?
17:13 Est-ce que ce n'est pas là qu'il faut améliorer la prise de conscience et
17:17 le repérage des enfants victimes? - Évidemment, c'est au quotidien.
17:21 Les parents doivent être mobilisés à ce sujet.
17:25 C'est au quotidien. Le fait de pouvoir échanger,
17:29 parler avec les enfants et leur faire comprendre qu'on est là pour les
17:33 écouter, c'est aussi un premier pas.
17:37 Je dis toujours que nous avons besoin de plus de force.
17:41 Nous avons besoin de plus de force pour que les enfants puissent
17:45 dire stop au harcèlement. - Comment aider les parents?
17:49 - On n'apprend pas à être parent. Il n'y a pas d'école des parents.
17:53 Quand on a des enfants, pour celles et ceux qui en ont, ce qui est mon
17:57 cas aussi, on n'apprend pas à être parent.
18:01 - Vous avez parlé de la réduction des harcèlements.
18:05 Est-ce que vous avez des conseils pour les enfants?
18:09 - Je pense que c'est important de faire en sorte que les enfants
18:13 puissent dire stop au harcèlement. C'est aussi un premier pas.
18:17 Quand on a des enfants, on n'apprend pas à être parent.
18:21 C'est aussi un premier pas. Quand on a des enfants, on n'apprend
18:25 pas à être parent. C'est aussi un premier pas.
18:29 Quand on a des enfants, on n'apprend pas à être parent.
18:33 C'est aussi un premier pas. Quand on a des enfants, on n'apprend
18:37 pas à être parent. C'est aussi un premier pas.
18:41 Quand on a des enfants, on n'apprend pas à être parent.
18:45 Quand on a des enfants, on n'apprend pas à être parent.
18:49 - Vous avez parlé de la réduction des harcèlements.
18:53 - Je pense que c'est important. On n'est pas harceleur pour rien.
18:57 On l'est pour une situation, pour quelque chose qui s'est passé.
19:01 Je ne veux pas qu'on jette l'opprobre sur les harceleurs.
19:05 Les harceleurs et les parents doivent être à l'écoute du moindre signe.
19:09 - Le projet de l'Education nationale est-il formé pour écouter
19:13 ces enfants harcelés comme harceleurs?
19:17 - L'Education nationale est prête à mettre en place ce type de solution.
19:21 La lutte contre le harcèlement scolaire n'est pas nouvelle.
19:25 C'est un chantier colossal. Plus on essaie de lutter contre
19:29 le harcèlement scolaire, plus on se rend compte d'affaires
19:33 supplémentaires qui débouchent à des drames assez terribles.
19:37 - Le ministre de l'Education a dit qu'il y avait un programme
19:41 phare pour les écoles. Il faut aller plus fort et plus
19:45 efficace. Il faut écouter les élèves plus
19:49 intensément. Il va y avoir un questionnaire
19:53 qui va être remis à tous les élèves pour essayer de comprendre
19:57 à quel niveau le harcèlement scolaire se répand dans les écoles.
20:01 Il faut suivre les parents qui se retrouvent désoeuvrés face à
20:05 cette situation. - Il y a quand même des cas qui
20:09 arrivent. - Il faut faire attention.
20:13 Rien n'est binaire. Le harcelé peut devenir
20:17 le lendemain harceleur. Il faut avoir des réponses
20:21 à la hauteur des enjeux de jeunes étudiants, de primaires,
20:25 de collèges, de lycées. Il faut s'adapter lors de la
20:29 crise. - C'est un problème qui est
20:33 très important. - C'est un problème qui est très important.
20:37 - C'est un problème qui est très important.
20:41 - C'est un problème qui est très important.
20:45 - C'est un problème qui est très important.
20:49 - C'est un problème qui est très important.
20:53 - C'est un problème qui est très important.
20:57 - C'est un problème qui est très important.
21:01 - C'est un problème qui est très important.
21:05 - Le gouvernement a suffisamment pris la mesure du problème pour que
21:09 ce soit efficace pour lutter contre le harcèlement?
21:13 - On a de premières mesures qui vont dans le bon sens.
21:17 Il faudrait être de mauvaise soie pour dire que ça va dans le mauvais
21:21 sens et que c'est inutile. La sensibilisation pour libérer la
21:25 parole, c'est important. Il faut y passer.
21:29 - Je vais vous dire pourquoi je suis dégoûté.
21:33 Quand j'apprends qu'on fait du harcèlement scolaire la lutte
21:37 numéro une, qu'on fait du harcèlement scolaire le combat
21:41 numéro un en allant faire de la prévention et qu'on apprend que les
21:45 enfants qui ont harcelé Lucas, ce qui a conduit à son suicide, ont été
21:49 blanchis totalement. Quand vous avez une décision comme
21:53 ça qui intervient dans un contexte où on parle beaucoup d'harcèlement
21:57 scolaire, on peut pas dire qu'il y a eu un harcèlement scolaire.
22:01 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
22:05 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
22:09 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
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22:41 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
22:45 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
22:49 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
22:53 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
22:57 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
23:01 - C'est un harcèlement scolaire. - C'est un harcèlement scolaire.
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26:09 - Merci. Merci de nous avoir accompagnés.
26:13 On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle séance de questions.
26:17 ...

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